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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

L’OTAN semble avoir activé le parti de la guerre en Europe : attention au pire !

Il y a deux semaines, Emmanuel Macron était encore seul à évoquer l’envoi de troupes en Ukraine pour affronter la Russie, se heurtant au ricanement incrédule de la foule et des observateurs. Mais, progressivement, l’ambiance change : l’OTAN semble activer le parti de la guerre, qui appelle désormais ouvertement à l’envoi de troupes. De toutes parts, les voix s’élèvent pour rouler des mécaniques et encourager à l’affrontement direct avec la Russie. Attention à l’issue désormais prévisible de ces incantations : quelqu’un finira bien par appuyer sur le mauvais bouton.

Il y a quelques jours, donc, Emmanuel Macron a lancé les hostilités à l’occasion d’une conférence sur la sécurité en Europe, appelant à déployer des troupes en Ukraine. Nous avons largement abordé ce sujet, en suggérant d’ailleurs que, sans attendre la moindre validation de quiconque, l’opération avait commencé.

Ce qui paraissait farfelu il y a quinze jours encore devient désormais une sorte d’incantation collective portée par ce que l’on doit désormais appeler le parti de la guerre.

Nicolas Tenzer, le lobbyiste du Deep State US

Nicolas Tenzer est un lobbyiste assumé du complexe militaro-industriel américain. Figure emblématique de l’Aspen Institute France, il est à la tête d’un think tank ouvertement otaniste.

🔴Guerre en Ukraine ➡ Emmanuel Macron a "totalement raison" d'envisager l'envoi de troupes pour contrer la Russie même si "ce n'est pas souhaitable", selon Nicolas Tenzer enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions géostratégiques #8h30franceinfo pic.twitter.com/8y1d23UMFC

— franceinfo (@franceinfo) March 17, 2024

Ses premières interventions guerrières datent d’il y a trois semaines, ce qui constitue déjà une sérieuse indication sur le caractère concerté de la campagne favorable à l’envoi de troupes en Ukraine. Depuis les propositions d’Emmanuel Macron, Tenzer est un invité fréquent des médias favorables à l’OTAN. Il y multiplie les déclarations fracassantes, dont celle-ci :

«On n’a jamais gagné une guerre quand on combat en arrière de cour, quand on fait combattre notre guerre par quelqu’un d’autre. Il y a un moment, il faut se poser directement la question de l’engagement. Et c’est ce tabou qu’Emmanuel Macron a voulu lever.»

Et d’après l’ancien haut fonctionnaire, «la Russie n’est pas si puissante que ça». «Économiquement, la Russie est un nain qui est en train de décliner. Elle connaît une fuite des capitaux, des talents. Voyez l’état des hôpitaux, des infrastructures, des écoles», a-t-il poursuivi.

Nicolas Tenzer

La Russie, un nain qui est en train de décliner…

Charles Michel, le président du Conseil européen

Autre intervention qui mérite d’être notée : celle de Charles Michel, le président du Conseil européen, qui appelle ouvertement à préparer la guerre.

Nous devons donc être bien préparés en matière de défense et passer en mode “économie de guerre”. Il est temps d’assumer la responsabilité de notre propre sécurité. Nous ne pouvons plus compter sur d’autres ou être à la merci des cycles électoraux aux États-Unis ou ailleurs.

Charles Michel

Tiens, l’expression “économie de guerre” est posée, histoire de bien préparer les esprits.

Progressivement, donc, on voit le parti de la guerre s’affirmer, avec cette idée qu’il faut se préparer au pire avec d’autant plus légèreté que la Russie est un nain…

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Jean-Dominique Michel : “Nous glissons vers une forme de fascisme à la Mussolini”

Jean-Dominique Michel bat en ce moment des records de vente grâce à son livre sur le COVID que nous avions évoqué dans nos colonnes. Il revient sur les conditions dans lesquelles l’opération COVID a été menée. Globalement, il souligne la dérive des pouvoirs dans nos démocraties, qui ont franchi les limites de l’état de droit pour instaurer une véritable forme de dictature. Selon lui, la dérive autoritaire, où les intérêts de la bureaucratie s’imbriquent étroitement avec ceux des entreprises privées, ressemble de plus en plus à une forme de de IVè Reich. Il retrouve ici les théories d’Edouard Husson sur le fascisme gris.

Tous ceux qui veulent retrouver les articles d’Edouard Husson sur le fascisme gris pour les lire ici :

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“L’Espérance est une toute petite fille…venue au monde le jour de Noël de l’année dernière” (Charles Péguy)

URBI & ORBI – Nous continuons notre exploration de grands thèmes du christianisme à partir des fêtes qui suivent le jour de Noël. Aujourd’hui, fête des “saints innocents”, comme sont désignés les enfants de deux ans et moins, victimes de la volonté d’extermination du roi Hérode, qui n’avait pas supporté qu’on vienne lui annoncer qu’un “roi des Juifs” venait de naître à Bethléem. Nous vivons dans un monde qui déteste largement les enfants et l’esprit d’enfance. Et pourtant, face à ceux qui ont enfermé les enfants pendant le COVID, face aux destructeurs de l’éducation, face aux gouvernants malthusiens, face aux pervers infanticides de toute sorte, le Christ a proclamé par avance que le Royaume de Dieu est ouvert à tous ceux qui retrouvent l’esprit d’enfance;tous ceux qui suivent celle que Charles Péguy appelait “la petite fille Espérance”.

Le Massacre des Saints Innocents, et Le Dénombrement de Bethléem 1593. Pieter Breughel le Jeune (Bruxelles, 1564 – Anvers, 1637-38)

Le récit évangélique est bien connu mais plutôt que de le paraphraser, rappelons l’enchaînement des événements, tels que nous les présente l’évangile de Matthieu:

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Jean-Dominique Michel : “Le peuple juif est génial”

Jean-Dominique Michel, désormais bien connu du public français, est venu nous parler d’Israël, du judaïsme, du conflit à Gaza. Dans son analyse du conflit, conformément à son habitude, il réintroduit de nombreux éléments humains, et en particulier une approche très personnelle du judaïsme et du peuple juif. Nous lui laissons la parole pour expliquer sa vision.

Par les temps qui courent, il est difficile d’aborder la question du judaïsme sans exaspération passionnelle. C’est d’ailleurs la grande erreur de l’insupportable propagande (digne du passe sanitaire !) imposée par les suprémacistes juifs en France, et plus généralement en Occident, selon laquelle ne pas soutenir aveuglément Israël et ses délires génocidaires serait une preuve d’antisémitisme. Jean-Dominique Michel a le mérite de remettre un peu d’humanité et de sagesse dans ce diagnostic.

La question du peuple juif est au centre de cet entretien, qui rappelle, qu’au fond, la communauté juive est aujourd’hui perçue dans le monde comme une communauté de l’excès : excessive dans le génie, et excessive dans une forme nationale de fascisme qui la conduit à détruire les peuples qui la gênent.

Voilà une interview qui ne fera pas l’unanimité.

Jean-Dominique Michel : “L’Etat n’a pas à se mêler de la santé des gens”

Nous avons tous subi l’abus de pouvoir étatique sous le prétexte fallacieux de protéger notre santé durant la phase COVID. Démonstration fut alors faite que, sous couvert de nous protéger, l’Etat entendait nous dominer et nous contrôler. Dans un livre “panoramique”, l’expert en santé publique Jean-Dominique Michel retrace l’histoire de cette tentative de domination, qui fut un naufrage, et nous pose la question de la légitimité de l’Etat dans le domaine de la santé.

On lira avec attention la mise en jour du livre de Jean-Dominique Michel sur la gestion du COVID dans nos “démocraties libérales”. Comme il le dit très bien dans l’interview qu’il nous accorde, cette gestion du COVID s’est, à bien des égards, révélée désastreuse et a même constitué un parfait naufrage.

Ne manquez sous aucun prétexte cet ouvrage essentiel.

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