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À partir d’avant-hierLes Crises

Alliance Netanyahou-Hamas : la politique de Netanyahou a renforcé le pouvoir du Hamas

Depuis 14 ans, la politique de Netanyahou a consisté à maintenir le Hamas au pouvoir ; l’attaque du 7 octobre 2023 aide le Premier ministre israélien à préserver son propre pouvoir.

Source : Haaretz, Adam Raz
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La relation – ou plutôt l’alliance – de longue date entre Benjamin Netanyahou et le Hamas a fait couler beaucoup d’encre. Et pourtant, le fait même qu’il y ait eu une coopération étroite entre le Premier ministre israélien (avec le soutien d’une grande partie de la droite) et l’organisation fondamentaliste semble s’être évaporé de la plupart des analyses actuelles – tout le monde parle « d’échecs, d’erreurs et de contzeptziot » (conceptions figées). Dans ce contexte, il est nécessaire non seulement de rappeler l’histoire de la coopération, mais aussi de conclure sans équivoque : L’attaque du 7 octobre 2023 aide Netanyahou, et ce n’est pas la première fois, à préserver son pouvoir, en tous cas à court terme.

Le mode opératoire de la politique de M. Netanyahou depuis son retour au poste de Premier ministre en 2009 a été et continue d’être, d’une part, le renforcement du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza et, d’autre part, l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne.

Son retour au pouvoir s’est accompagné d’un revirement complet par rapport à la politique de son prédécesseur, Ehud Olmert, qui cherchait à mettre fin au conflit par un traité de paix avec le dirigeant palestinien le plus modéré, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

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Englué dans une crise, Netanyahou va-t-il déclarer la guerre pour sauver sa peau ?

Le Premier ministre a autant à perdre qu’à gagner s’il y avait des hostilités. Mais dans la mesure où son agenda est dicté par des extrémistes religieux, il pourrait avoir du mal à ne pas mettre la région à feu et à sang.

Source : Middle East Eye, Jonathan Cook
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’une des tactiques favorites des Premiers ministres israéliens lorsqu’ils sont en difficulté consiste à provoquer une confrontation, ou du moins à réagir de manière excessive pour assurer qu’une de celles-ci se produise, pour ensuite envoyer l’armée.

On peut espérer des guerres qu’elles rassemblent les Israéliens derrière un gouvernement défaillant et qu’elles réduisent l’opposition au silence, tout en obtenant un soutien inconditionnel des Juifs de l’étranger et la sympathie instinctive des pays occidentaux.

Au cours des 15 dernières années, Gaza a joué ce rôle à plusieurs reprises. En 2006, Ehud Olmert a tristement choisi d’utiliser le Liban – une arène beaucoup plus délicate sur le plan militaire – pour essayer de prouver sa valeur afin de rallier la population israélienne à son fragile gouvernement. Cela ne lui a pas réussi.

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Les dérives politiques de Netanyahou sont inquiétantes mais les violations du droit international par Israël le sont plus encore

Lorsque Netanyahou a proposé une réforme permettant au Parlement de contourner la Cour suprême israélienne, les libéraux ont craint la fin de l’État de droit en Israël. Mais Israël n’a jamais respecté l’état de droit, et les libéraux du pays s’en sont assurés.

Source : Jacobin Mag, Jacob Batinga
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un soldat israélien en train de viser pendant que d’autres font du shopping dans la vile de Hawara, au sud de Naplouse, en Cisjordanie. 25 mars 2023. (Nasser Ishtayeh / SOPA Images / LightRocket via Getty Images)

La tentative du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de réduire profondément le pouvoir de la cour suprême israélienne, rendue possible par le soutien des partis d’extrême droite Likoud et Otzma Yehudit, a déclenché une des plus importantes vagues de protestation dans l’histoire du pays. Plusieurs centaines de milliers d’Israéliens continuent de manifester contre cette proposition de loi, qui permettrait à la Knesset de contourner les décisions de la cour suprême avec un vote à la majorité et de saper l’indépendance de la justice du pays.

Aux Etats-Unis la tentative d’affaiblir la cour a suscité de vives critiques aussi bien des détracteurs que des soutiens d’Israël. Dans une lettre au président Biden, plus de 90 Démocrates ont déclaré être « profondément inquiets » de la tentative de réforme judiciaire tentée par Netanyahu et l’éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, a déclaré : « Netanyahou est en train de diviser la société israélienne. » La critique d’Israël n’est pas un fait nouveau au sein de la gauche américaine qui considère depuis longtemps que Netanyahou est un paria.

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Chomsky : Les sanctions américaines contre l’Iran aggravent les souffrances des Iraniens

Les manifestations font rage en Iran depuis la mi-septembre en réaction à la mort de Mahsa Amini, une Iranienne d’origine kurde de 22 ans, décédée dans un hôpital de Téhéran après avoir été arrêtée quelques jours plus tôt par la police des mœurs iranienne pour avoir soi-disant enfreint le code vestimentaire des femmes fixé par le régime théocratique islamique. Les manifestants qualifient largement sa mort de meurtre perpétré par la police (on soupçonne qu’elle a succombé aux coups qui lui ont été portés), mais l’Organisation médico-légale iranienne a démenti cette version dans un rapport médical officiel.

Source : Truthout, C.J. Polychroniou, Noam Chomsky
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des supporters iraniens brandissent une banderole sur laquelle est inscrit « Femme Vie Liberté » pendant le match du groupe B de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 entre l’Angleterre et l’Iran au Khalifa International Stadium, le 21 novembre 2022, à Doha, au Qatar. JUAN LUIS DIAZ / QUALITY SPORT IMAGES / GETTY IMAGES

Depuis septembre, les manifestations – menées par des femmes de tous âges qui défient non seulement les codes vestimentaires obligatoires mais aussi la violence sexiste et la violence d’État sous toutes ses formes – se sont répandues à pas moins de 50 villes et villages. Cette semaine encore, des acteurs et des équipes sportives de premier plan ont rejoint le mouvement de protestation qui prend de l’ampleur et qui touche tous les secteurs de la société iranienne.

En Iran, la lutte pour les droits des femmes ne date pas d’hier. Elles ont été à l’avant-garde de la révolution de 1979 qui a conduit à la chute du régime Pahlavi, bien qu’elles aient bénéficié de bien plus de libertés sous le Shah qu’après l’arrivée au pouvoir de l’ayatollah Khomeini. Dans le cadre de la volonté de celui-ci de fonder une théocratie islamique, un décret a été pris, immédiatement après la mise en place du nouveau régime, il stipulait que les femmes devaient désormais porter un voile dans les bureaux administratifs. Les Iraniennes ont organisé des manifestations massives lorsqu’elles ont appris que le nouveau gouvernement allait imposer le port du voile. Mais le régime théocratique qui a remplacé le Shah était bien déterminé à écraser toute autonomie des femmes. « En 1983, le Parlement a décidé que les femmes qui ne couvrent pas leurs cheveux en public seront punies de 74 coups de fouet », rapporte le média Deutsche Welle. « Depuis 1995, les femmes non voilées peuvent également être condamnées à des peines de prison allant jusqu’à 60 jours. »

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Les Conservateurs ont poussé la Grande-Bretagne vers une famine endémique

En 2010, 60 000 colis alimentaires ont été distribués en Grande-Bretagne. L’année dernière, ce chiffre a atteint 2,5 millions. Les Conservateurs ont contraint ces gens à dépendre des banques alimentaires, et dans un avenir proche, les choses ne vont faire qu’empirer.

Source : Jacobin Mag, Alex Collinson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des bénévoles emballent des colis dans une banque alimentaire du Trussell Trust alors que la crise du coût de la vie au Royaume-Uni s’aggrave. (Peter Summers / Getty Images)

Vendredi dernier, l’ancien Premier ministre David Cameron a tweeté, photo à l’appui, qu’il avait passé les deux dernières années à faire du bénévolat dans une banque alimentaire. La réponse a été, sans surprise, critique. Certains se sont moqués de son hypocrisie, d’autres l’ont positionné comme un pénitent tentant de se racheter pour ses péchés passés.

Mais considérer les banques alimentaires comme la réponse à la faim et à la pauvreté généralisées n’est pas hypocrite ou en contradiction avec les actions passées de Cameron. Au contraire, elle est conforme à l’idéologie qui a inspiré de nombreuses décisions gouvernementales depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs en 2010 – une idéologie qui exige que les individus et les organisations bénévoles fournissent un filet de sécurité plutôt que l’État.

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