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À partir d’avant-hierHashtable

Gemini, le moteur ultra-Woke de Google

Par : h16

La semaine dernière, alors qu’OpenAI faisait frémir le monde de l’intelligence artificielle avec Sora, le premier moteur permettant de créer des petites vidéos réalistes à partir d’une simple description textuelle, Alphabet (la maison-mère de Google) lançait en fanfare la nouvelle version de son agent conversationnel, réponse de l’entreprise mondiale à ChatGPT d’OpenAI, elle-même détenue par Microsoft. Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’a pas été déçu.

Comme à son habitude pour bien lancer son produit, Google en a subtilement changé le nom pour passer de Bard à Gemini (comme il était passé de Google Apps à GSuite puis Workspace, ou de Google Local à Places à MyBusiness à Business Profile, ou Google Hangouts à Chat, etc.) tout en lui donnant de nouvelles fonctionnalités.

Il faut le reconnaître, le moteur d’intelligence artificiel de Google est puissant.

Les prochaines semaines permettront sans doute d’explorer en détail ce qu’il a sous le capot, mais on sait déjà par exemple que Gemini dispose à présent d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons. Cette fenêtre contextuelle, c’est ce qui permet à l’agent de conserver la mémoire des échanges d’une question à l’autre. Par comparaison, ChatGPT 3.5 (la version gratuite) dispose d’une fenêtre d’environ 16.000 jetons et la version 4 autorise jusqu’à 128.000 jetons et pour donner un ordre de grandeur, ce dernier nombre représente l’équivalent d’un livre de poche à peu près, là où Gemini peut se rappeler d’une œuvre complète de 1500 pages…

Ou d’un film d’une heure et demi environ : Gemini permet en effet à l’utilisateur de lui fournir des images ou des vidéos comme entrées contextuelles sur lesquelles baser ses réponses ; pour résumer rapidement une vidéo, voilà qui peut s’avérer particulièrement intéressant dans un futur proche.

Mais à côté de ces progrès techniques indéniables et d’une puissance vraiment intéressante, Gemini s’est surtout illustré par l’identification très rapide d’un problème assez gênant pour la firme de Moutain View en Californie : voulant sans doute rattraper son retard en matière de production d’image à partir d’une description textuelle – OpenAI permet en effet à ses clients de produire des images depuis plusieurs mois directement depuis ChatGPT – Gemini a été doté de cette possibilité mais à l’usage, il est rapidement apparu que certaines demandes n’étaient tout simplement pas acceptés ou que l’écart entre les requêtes et les résultats était si fort que, très rapidement, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.

Pas de doute : lorsqu’on demande à Gemini de produire des images à teneur historique ou représentant certaines ethnies, ce dernier interprète la demande de façon un peu trop spécifique.

Ainsi, obtenir l’image d’un chevalier médiéval ou d’un pape aboutit à la production d’images systématiquement en désaccord grossier avec la réalité : l’intelligence artificielle de Google s’amuse à pondre, avec un enthousiasme louche, des chevaliers médiévaux de toutes les ethnies possibles mais le chevalier blond aux yeux bleus est étrangement absent ; les images de papes produites piochent allègrement dans les femmes, éventuellement indiennes ou noires ; quant aux empereurs romains, ils sont tous étonnamment très africains.

Le pompon est atteint lorsque confronté à la demande de représenter des soldats allemands en 1943, Gemini a cru bon de produire une série d’image résolument inclusive comprenant donc des fiers représentants noirs de la Wehrmacht… Qui doutait encore que la réalité historique pourrait se plier aussi facilement aux contraintes les plus modernes ?

Bien entendu, il n’aura pas fallu longtemps pour que le biais un peu trop massif et un peu trop visible du moteur de production d’images de Google soit immédiatement mis à profit pour transformer Gemini en véritable usine à mèmes rigolos, comme en atteste l’image suivante qui donne une idée de ce à quoi peut aboutir la volonté manifeste de l’entreprise américaine de la jouer un peu trop violemment pro-inclusivité… au point de sombrer dans un racisme si caricatural qu’il en devient hilarant.

Évidemment, ceci n’a pas manqué de provoquer quelques petites crises tant chez les habituels flocons de neige de la dernière génération qu’au département de Relations Publiques de Google qui a donc, après 24 heures de polémique croissante, été obligé d’arrêter cette fonctionnalité spécifique de Gemini : le biais “woke” était trop gros.

Malheureusement, une fois la production pittoresque stoppée, ce biais n’en demeure pas moins et semble très inscrit dans le moteur de Google qui ne se débarrasse donc pas de ses préjugés visiblement bâtis par un gauchisme effréné. Et non, ce n’est pas une exagération puisqu’interrogé sur la pédophilie (“la pédophilie est-elle condamnable ?”), le moteur s’en sort par une pirouette qui équivaut essentiellement à dédouaner ce qui, dans tous les pays occidentaux au moins, est pourtant considéré comme un crime punissable de prison.

Cette intéressante indulgence, pointée du doigt sur les réseaux sociaux, a rapidement été corrigé par Google mais elle impose assez naturellement une question : sur quelles données ce moteur a-t-il donc été entraîné pour obtenir de tels résultats ?

La biographie et les interactions sociales du responsable du produit, un certain Jack Krawczyk (qui a depuis protégé ses tweets), permet de lever le voile sur cette question légitime : apparemment, le moteur n’est pas devenu un tel porte-parole gauchiste et militant pour rien puisque, d’une part, celui qui a dirigé son “éducation” est lui-même assez visiblement un activiste gauchiste patenté, et que, d’autre part, il apparaît aussi clairement que les requêtes utilisateurs sont massivement retravaillées pour garantir que le résultat sera correctement inclusif et divers (au point de produire de sémillantes coréennes dans des costumes de la Wehrmacht)

En fait, tout indique que Google continue ses efforts d’ingénierie sociale mais là où on pouvait admettre un certain doigté de la firme californienne il y a quelques années de cela, l’actuelle tentative est si grossière et maladroite qu’elle ne peut que provoquer un fort rejet dans toute la population. On se rappelle en effet que l’entreprise technologique avait été clairement identifiée dans son travail partisan lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 (en favorisant très clairement la candidate démocrate) et on pourra reprendre l’entretien de Tucker Carlson avec Mike Benz à ce sujet qui évoque la question et montre que les entreprises privées ont été largement mises à contribution pour effectuer des opérations psychologiques d’ampleur sur les populations occidentales.

Évidemment, ici, cela s’est vu et la question de la capacité de Google à s’en remettre est clairement posée.

D’autre part, ce genre de résultats démontre à quel point les actuels moteurs d’intelligence artificielle sont particulièrement dépendants des sources et des matériaux sur lesquels ils sont entraînés et comment, en conservant aussi opaque que possible la façon dont sont effectivement traitées les invites saisies par les utilisateurs, les résultats sont lourdement orientés.

À ce titre, on ne peut que se réjouir de l’actuelle concurrence dans le domaine, tant du côté d’autres entreprises privées que des moteurs en source libre (dont on trouvera de nombreux exemples sur HuggingFace par exemple) qui permettent justement d’éviter la formation d’un cartel d’entreprises aux intentions de moins en moins avouables. Ainsi, alors que Gemini sortait et proposait ses joyeux Nazis d’ébène, Stable Cascade (une variante avancée de Stable Diffusion) devenait disponible et directement installable par le particulier.

On ne s’étonnera guère de constater que ce dernier moteur n’est absolument pas “woke” et produit des images assez proches de ce à quoi on peut raisonnablement s’attendre. A contrario, Gemini illustre assez bien ce que pourrait donner une capture complète de cette technologie (et de l’intelligence artificielle en général) par des acteurs étatiques qui en refuserait l’accès et la transparence au public…

Et pendant que ces autres moteurs marquent donc des points, que l’orientation de moins en moins démocratique et sereine de Google apparaît au grand jour (n’imaginez pas une seconde qu’elle ne s’étend pas aux autres outils de Google, moteur de recherche notamment), on peut rappeler le principe général “go woke, go broke” : les entreprises qui se sont lancées dans ce genre de militantisme hystérique ont toutes fini par souffrir ou déposer le bilan.

Ceux qui ont des actions Alphabet auront peut-être envie de s’en séparer ?

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Politique française et parasitologie

Par : h16

Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après de leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.

Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.

Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?

Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.

L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.

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Hausse de l’or, chute des métaux de batteries, et idées de placements

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le CAC 40 baisse un peu sur un mois. Les perspectives pour les taux d’intérêt mènent le jeu. À présent, la direction des taux sur les obligations change de direction : ils grimpent depuis le Nouvel An, et les taux sur les obligations à 10 ans de maturité du Trésor français passent de 2,4% le 27 décembre à 2,8% à date du 18 janvier.

D’autre part, des turbulences dans l’économie se fond déjà sentir du côté des prix : actuellement, les salaires grimpent, et compensent une partie de la perte de pouvoir d’achat de l’euro. En revanche, cette hausse s’ajoute ainsi aux autres facteurs derrière les hausses de prix. En effet, la majorité des gens travaillent dans les services… et les sociétés de services facturent les hausses de salaires aux clients.

La progression des prix en décembre augmente par rapport à novembre.

Les données retardent peut-être le retour des plans de relance, via les baisses de taux et rachats d’obligations. Le prix de l’or baisse un peu, mais l’once reste au-dessous des 2.000 $ l’once. Les particuliers prennent refuge sur l’or en temps de détresse.

Par contre, en périodes de crise, les actifs subissent les conséquences du dégonflement de bulles dans les marchés. Par exemple, le dégonflement de la bulle dans le lithium – et autres métaux de batteries – déclenche l’attention des journaux.

Ainsi dans les Echos, on trouve ceci :

“La chute a été aussi brutale et rapide que l’envolée. Les cours du lithium ont dégringolé de 80 %, passant de 75.000 dollars à 13.500 dollars en 2023. Le prix avait même atteint 84.500 dollars en novembre 2022. L’or blanc a été pris en tenaille par le ralentissement de la hausse de la demande, lié à un coup de frein sur le marché des voitures électriques en Chine et un déstockage massif des industriels chinois.”

Ce dégonflement touche la totalité des métaux liés aux énergies “renouvelables”.

Le graphique ci-dessous montre la performance de l’indice Sprott de minières de Lithium (LITP), en baisse de 50 % sur un an. L’indice Wisdom Tree des métaux de batteries (WATT), composé surtout de l’aluminium, le cuivre, le nickel, et le zinc, baisse de 29 % sur la période.

Une dévaluation de la devise revient à une hausse de la quantité d’argent en circulation, et tire en général les prix vers le haut. En revanche, beaucoup de secteurs et d’actifs perdent tout de même pied, lorsque vous prenez en compte la valeur de la devise. En effet, la consommation baisse en raison de la perte de pouvoirs d’achat, et les entreprises souffrent des hausses de prix des matériaux et de la main-d’œuvre. Pour cette raison, les actions en Bourse et la plupart des matières premières peuvent en fait baisser en valeur dans une dévaluation…

L’or fait partie des recommandations prioritaires de mon équipe. Il ne souffre pas du risque d’une perte de consommation dans l’économie, puisqu’il sert d’outil d’épargne.

La période de Stagflation, de 1964 à 1980 environ, montre en particulier l’avantage de l’or sur d’autres types d’actifs, au cours d’une dévaluation.

Avantage de l’or sur les actions en Bourse

Le graphique ci-dessous montre la performance du Dow Jones (en bleu), et du prix de l’once d’or (en orange), sur la période de Stagflation, de 1964 à 1980. L’once d’or finit en hausse de 1770 %.

L’indice des actions, le Dow Jones, finit en hausse de 10 % sur la période, sans tenir compte de la dévaluation du dollar. En réalité, la performance des actions revient à une chute de plus de moitié de leur valeur sur la période, lorsque vous prenez en compte la chute de la valeur du dollar. Le graphique ci-dessous montre le Dow Jones, lorsque vous ajustez pour la hausse de l’indice des prix.

Dans le cas d’un retour aux conditions des années 70, avec un ralentissement de l’économie, et une dévaluation des devises en raison des déficits et plans de relance, le prix de l’or a des gains en vue.

Depuis le début de l’année, je parle aux lecteurs de ma lettre gratuite, d’un certain type d’action pour les paris sur l’or : les sociétés de royalties.

Des actions de “royalties” sur l’or

Des entreprises d’investissement achètent des royalties chez des sociétés d’exploration ou de minage. Elles ont alors droit à un pourcentage des revenus ou de la production de minerai sur une zone de terrain en particulier, ou d’un gisement.

L’avantage de fonds derrière les contrats de royalties provient de l’absence de coûts ou de la possibilité de pertes pour l’acquéreur. En effet, dans le pire des cas, la mine ne produit pas de minerais, ou ne génère pas assez de revenus par rapport au coût d’acquisition du contrat. En revanche, le détenteur n’a pas besoin de mettre plus d’argent en jeu au fil du temps. Contre un paiement à l’instant présent, il peut bénéficier de revenus, qui grimpent avec le rythme de production et la hausse des prix des métaux, à perpétuité.

La plupart des actifs financiers ont aussi des coûts de maintenance, qui signifient que le détenteur fait parfois faillite, ou doit contracter de la dette, en attendant l’arrivée de revenus. Par exemple, le propriétaire d’un immeuble porte des coûts de main-d’œuvre, d’assurances, de chauffage et d’électricité, en plus de la charge des crédits pour l’acquisition. Il a besoin de mettre en location son bâtiment aussi rapidement que possible pour couvrir les frais.

Le détenteur du contrat de royalty, en revanche, n’a pas de coûts au fil du temps. Il ne participe pas aux coûts de maintenance ou d’opération. En général, le contrat donne droit à un pourcentage de la production, en volume. Ainsi, la hausse des coûts d’opération – en raison de l’augmentation des salaires, assurances, énergies, et prix du matériel – ne réduit pas le rendement du contrat de royalty.

Par exemple, Franco-Nevada, la plus grosse société du secteur, génère plus de 900 millions $ de bénéfice en 2023, avec seulement 45 employés. Les géants du secteur, comme Franco-Nevada, Wheaton Precious Metals, et Royal Gold, génèrent des marges de l’ordre de 70 ou 90 % sur les opérations, ce qui leur permet de payer des dividendes en hausse au fil du temps. Vous pourrez voir l’historique des dividendes de Royal Gold, par exemple, ci-dessous. Le dividende grimpe chaque année depuis l’an 2000, sans exception.

Ces types d’opportunités font partie des thèmes dont je parle dans ma lettre quotidienne, qui est gratuite. En vous inscrivant ici, je vous enverrai aussi notre dossier gratuit avec nos recommandations pour vous placer sur l’or.

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Un remaniement qui ne change rien

Par : h16

Avec une surprise très modérée et une effervescence médiatique aussi théâtrale que peu crédible, le gouvernement Borne a cédé sa place, la semaine dernière, au gouvernement Attal. Et globalement, à peu près tout le monde s’en fout.

On pourrait certes écrire de longs paragraphes plus ou moins bien troussés sur les mouvements de postes, sur les heureux nominés et les partants. Par exemple, on pourrait aisément se réjouir de voir le gluant Véran enfin éjecté, en espérant que les prochaines élections européennes permettront de le satelliser durablement en dehors de la vie politique, une humiliation électorale lui étant largement méritée.

On pourrait aussi se lancer dans une analyse politico-politicienne rapide de ce jeu de chaises musicales alors que le Titanic français continue de couler :

Que peut-on réellement dire d’Attal et de son bilan inexistant sur tous les postes qu’il a occupés ? Son passage éclair à l’Éducation nationale fut bien trop bref : que peuvent réellement en dire les enseignants ou les organisations syndicales ? Rien, à la vérité : il est resté trop peu de temps, il a lancé quelques bricoles en l’air qui n’ont même pas eu le temps de retomber (les uniformes, quelques autres bricoles sociétales périphériques) et ce alors même que le niveau continue de s’effondrer de façon spectaculaire. L’idée de remettre l’ordre ou un peu de discipline au cœur de “l’école républicaine” est toujours absente, tout comme le retour à des méthodes éprouvées. L’école à la maison est combattue. Bref, zéro, zilch, nada.

Au-delà du ministère des Finances (ou de ce qu’il en reste dans ce pays) – l’Économie étant une notion impénétrable pour les clowns à roulettes qui font semblant de diriger le pays – qui ne risquait pas de changer de tête de gondole, les postes régaliens n’ont pas plus changé de ministre et cela en dit très long sur les réelles difficultés pour Macron de trouver des individus simplement volontaires pour reprendre ces maroquins.

Le ministère des Affaires étrangères mérite une mention spéciale afin de noter le subtil placement de Séjourné, parfait incapable mais surtout ex-concubin du Premier ministre, ce qui n’a pas manqué de choquer un peu partout dans le monde sauf, bien sûr, en France où la basse-cour médiatique n’y a vu que du feu.

Pour le reste, les ministères potiches ont, eux, renouvelé leurs têtes, ce qui démontre que ces dernières n’ont aucun impact réel sur les directions prises réellement par ces ministères et leurs administrations : il est maintenant admis qu’ils se gouvernent, se dirigent, croissent et s’auto-congratulent sans l’aide de personne et surtout pas du gouvernement.

Le seul point vaguement saillant est l’arrivée de Rachida Dati à la Culture. Il faut être jeune ou très naïf pour ne découvrir que maintenant la duplicité de l’ancienne Garde des Sceaux sous Sarkozy, et sa présence dans un gouvernement de Macron constitue surtout une preuve supplémentaire du délitement complet des Républicains, épave politique aussi moribonde que le Parti socialiste dont on peine à se rappeler qui le dirige, qui en fait partie et s’en revendique réellement et surtout, qui s’en soucie vraiment.

Et c’est ce constat qui confirme aussi que le monde des jacassants – politiciens et journaleux – froufroute beaucoup autour de ces mouvements de palais, sans qu’en réalité ni le peuple, ni les industriels, ni les institutions et les administrations n’en aient réellement quelque chose à carrer. Ici, tout le monde comprend très bien que ce petit événement est aussi artificiel que construit pour occuper la galerie alors que, politiquement, absolument rien n’a changé : le Sénat n’a pas bougé et la composition de l’Assemblée nationale reste la même, soit une majorité très relative pour Macron ce qui signifie encore une nouvelle bordée de 49.3 lorsque les prochains projets les plus destructeurs seront présentés.

Autrement dit, tout montre que l’actuel parti présidentiel n’est rien de plus qu’une voiture balai des partis traditionnels en évaporation, sorte de gros centre mou qui a déjà absorbé les amibes du Modem, les blobs Républicains et les larves Socialistes et qui réussit l’exploit par sa propre vacuité d’attirer le néant des autres partis pour former une sorte de trou noir démocratique d’où aucune force politique concrète ne peut jamais sortir.

Or, de façon problématique, cette petite ébullition médiatique qui agite un peu Paris n’est pas du tout ce dont le pays a besoin : malgré des bidouillages intenses et acrobatiques visant à masquer la réalité (la récession n’est évitée qu’à ce tortillement grotesque), les chiffres économiques sont très mauvais avec une dette et des prélèvements records. La pauvreté s’étend chaque jour un peu plus, le niveau global des services publics, déjà fort peu élevé, continue pourtant de s’affaisser et aucun des ministres (les nouveaux comme les anciens) ne montre de disposition palpable pour s’attaquer au problème.

Pire, ce remaniement démontre une nouvelle étape de dissociation entre le petit Paris et tout le reste du pays, entre la classe jacassante et le reste du peuple, avec un gouffre de plus en plus large.

Enfin, il est impossible de ne pas voir la volonté manifeste ou bien de fusiller Attal, perçu comme un concurrent gênant, en le laissant suffisamment longtemps en poste pour qu’il s’y fasse détester – ce qui ne sera pas très long vu le sentiment général réel des Français à l’égard du pouvoir actuel – ou bien plus probablement, de le positionner comme crédible dans la course à l’Elysée pour 2027 ; il ne devra pas rester trop longtemps et sera dans cette hypothèse probablement exfiltré l’année prochaine, écrivant ainsi un nouveau chapitre pathétique de politique politicienne française.

Mais quoi qu’il en soit, rappelons après des années de Macron et de ses gouvernements tous plus consternants les uns que les autres, que ceux qui croient que cette nouvelle mouture va leur vouloir du bien sont probablement ceux qui croient aussi que les strip-teaseuses les aiment. Ceux-là vont aller au devant de nouvelles déconvenues. Les autres savent déjà à quoi s’attendre : absolument rien de bon.

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La classe jacassante est obsédée par le sexe des autres

Par : h16

C’est étonnant : nos dirigeants, quand ils ne sont pas à nous expliquer les bienfaits d’une attrition contrôlée et de préférence silencieuse, et quand ils ne sont pas occupés à nous couper les vivres, l’énergie, les moyens de nous déplacer ou nos moyens de subsistance, semblent particulièrement préoccupés par l’usage que nous avons de notre sexe.

Et en matière de sexe, il apparaît maintenant important, que dis-je, nécessaire que l’égalité entre les hommes et les femmes soit parfaitement respectée, de tous les points de vue et de toutes les façons possibles. Cette certitude, fermement ancrée dans les convictions républicaines de toute la classe politique, a conduit à la création d’un énième “Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes” dont l’indispensable mission l’a poussé à aller étudier de plus près quelques plateformes pornographiques.

Le but était d’y trouver tout ce qui confirmait son existence même, à savoir les preuves irréfutables de traitements différenciés en fonction des sexes ainsi que d’une inégalité flagrante entre les hommes et les femmes. Dans la pornographie. Voilà.

Sans surprise, ce fut chose faite et mieux, même, puisque selon les fines analyses du Haut Conseil, ces plateformes se vautrent dans la “pornocriminalité”.

Dans son rapport, le Comité Théodule Haut Conseil nous explique avoir découvert des pratiques violentes et des traitements “contraires à la dignité humaine et à la loi”.

Et il a en partie raison puisque plusieurs procédures judiciaires sont actuellement en cours avec des dizaines de producteurs mis en examen pour “viols en réunion”, “traite aggravée d’êtres humains”, “proxénétisme aggravé” ou même “viol avec acte de torture et de barbarie”… Mais en partie seulement car ce rapport comporte aussi d’intéressantes affirmations et quelques propositions qui peinent à masquer les pires penchants intrusifs et autoritaires de leurs auteurs.

Ainsi, s’il apparaît évident que toute production (pornographique ou non, du reste) réalisée sans accord explicite et complet des adultes impliqués doit être non seulement interdite mais aussi poursuivie et dûment sanctionnée en justice – ce qui, au passage, est donc déjà couvert par les lois existantes – il n’en va pas de même pour celles qui sont, justement, réalisée par des adultes consentants.

Or, la lecture du rapport laisse une impression persistante de gloubi-boulga dans lequel les auteurs auront commodément mélangé des pratiques clairement illégales et passibles de poursuites avec d’autres qui, bien qu’alternatives et pouvant clairement choquer, n’en sont pas moins réalisée dans un cadre légal. On peut ainsi lire quelques interprétations juridiques hardies permettant de déclarer des contrats de travail illégaux car – je cite – “on ne peut pas consentir à sa propre torture, à sa propre humiliation” (ce que niera normalement tout électeur de Macron)…

Pire encore, on découvre à la lecture des quelques articles de presse consacrés au sujet que les chercheurs spécialisés et les associations de professionnels concernés (actrices, par exemple) n’ont absolument pas été contactés ni interrogés.

Pourtant, leur avis est d’autant plus indispensable qu’à la lecture du rapport, il a été particulièrement tranché : dénonçant une étude réalisée à charge, ces professionnels estiment que “ce rapport est une honte à tous les niveaux” puisqu’il a surtout consisté à évincer les chercheurs et invisibiliser les travaux n’allant pas dans le sens du rapport, voire à détourner le sens des propos de certains, dans le but manifeste de ne présenter que les éléments favorables à l’abolitionnisme pur et simple de la pornographie. Ceci s’est d’ailleurs traduit dans une tribune qui détaille les problèmes de ce rapport.

À l’analyse, s’il apparaît nécessaire – et ce n’est pas nouveau – de s’assurer que le monde de la pornographie soit débarrassé et fermement puni pour ses pratiques illégales, il n’en reste pas moins que les dénonciations et les propositions de ce Haut Conseil offrent une autre forme de dérives parfaitement liberticides, à commencer par la censure, sorte de point de convergence de toutes les luttes gouvernementales en ce moment.

Ce n’est pas une exagération puisque, l’encre du rapport même pas encore sèche, se pointaient déjà Bérangère Couillard, la “ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et des titres ronflants à rallonge pour occuper de la place sur les bristols républicains”, qui s’empresse déjà de lancer toute une batterie de propositions, dont la création d’une infraction générique d'”exploitation sexuelle” ratissant aussi large que possible.

Autrement dit et avec une surprise fort modérée, les dérives (pour certaines illégales) du monde de la pornographie deviennent les passe-plats de la censure, de l’interdiction et de la régulation aussi invasive que possible des pratiques intimes des citoyens qui ne sont plus considérés comme adultes que lorsqu’il s’agit de payer taxes et impôts.

Et encore une fois, il apparaît que les dirigeants actuels du pays sont obsédés par l’usage que nous avons de notre sexe et l’impérieuse nécessité pour eux de s’en mêler.

Ainsi, il est maintenant clairement affiché la nécessité de ne pas s’en servir pour se reproduire, car, voyez-vous, il y a trop de monde sur Terre. En revanche, il sera absolument indispensable de l’utiliser pour affirmer son identité, et notamment ouvrir les chakras de tous à commencer par celui des enfants, quitte à en montrer toute une panoplie dans des séances de “lecture” fort éducatives, en maternelle et hors du cadre familial par exemple.

Ces mêmes dirigeants semblent persuadés qu’il faut explicitement louanger à grands renforts médiatiques la façon dont les uns et les autres s’emboîtent ou pas, ainsi que l’opportunité donnée par la chirurgie et les traitements hormonaux de changer de sexe. De façon intéressante, il apparaît avec ce rapport qu’il est donc contractuellement illégal de se fouetter entre adultes consentants, mais que faire castrer son enfant est a contrario tout à fait envisageable et, moyennant le bon contexte, peut-être même courageux voire souhaitable.

Bref : tout ce qui a trait aux zizis et aux zézettes semble occuper une partie considérable du temps de cerveau trop disponible des dirigeants occidentaux. Peut-être persuadés que leurs habitudes et perversions personnelles infusent l’intégralité de la société, ils se sont convaincus, belles âmes charitables, qu’il fallait agir pour empêcher ces dérives aux autres.

Et dans tous les cas, le résultat se traduit toujours par une augmentation de leurs pouvoirs et de l’intrusion des administrations dans nos vies. Cela tombe bien, non ?

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Selon l’expert en minières, Rick Rule : “La demande pour l’or peut grimper de 4 fois”

Par : h16

un article de Henry Bonner

J’ai récemment enregistré un entretien avec un investisseur très suivi dans les minières et pétrolières aux États-Unis. Mon interlocuteur, Rick Rule, détient la plus grande position en actions sur Sprott Inc, un groupe qui gère plus de 10 milliards de dollars dans les ressources minières. Il explique ci-dessous pourquoi la demande pour les investissements en lien avec l’or et l’argent peut grimper de quatre fois par rapport aux niveaux d’aujourd’hui.

L’or : l’assurance contre la devise et les obligations

“Je ne comprends pas pour quelle raison un investisseur n’aurait pas au moins un peu d’or dans son portefeuille. Pour moi, l’or est une police d’assurance. Comme une assurance-vie. Je pense que tout investisseur qui ne détient pas au moins une certaine quantité d’or est un investisseur qui voit le monde à travers un filtre, à travers une paire de lunettes mal ajustées. Pour moi, mon or n’est pas un actif que je compte vendre. C’est un legs pour mes héritiers.

“Si vous êtes d’accord que l’or est avant tout une police d’assurance, alors il est évident que la nécessité de cette assurance est bien plus importante aujourd’hui, et que cette nécessité est plus largement reconnue qu’il y a cinq ans.

“Le prix de l’or fait de bonnes performances lorsque les investisseurs ont des craintes sur la valeur de leurs liquidités, en particulier lorsqu’ils détiennent des obligations…

Dégâts du faux-monnayage

“Les gens sont inquiets en raison du Quantitative Easing [rachats d’obligations par les banques centrales, ou assouplissement quantitatif], qui permet en toute facilité à la zone euro et d’autres de créer de l’argent à partir de rien.

“L’idée de pouvoir créer de toute pièce quelque chose qui a de la valeur, mais qui n’est appuyée sur rien du tout, peut faciliter la vie aux gouvernements et aux autres débiteurs. En revanche, créer davantage de devise ne rend pas la devise déjà en circulation plus forte. Au contraire, elle perd de la valeur.

“Le Quantitative Easing est simplement une forme de faux-monnayage. La seule différence est qui en est l’auteur. Si, Henry Bonner, tu commences à imprimer de l’argent, tu te retrouves en prison. Mais si les dirigeants de la zone euro créent des euros, alors ils gagnent en popularité et remportent des élections. La différence n’est qu’une question d’auteur.

“Aux États-Unis, celui qui émet ces obligations, le débiteur, a une dette de 32.000 milliards de dollars en obligations à rembourser. Ensuite, ils estiment également avoir 100.000 milliards de dollars de passifs liés aux allocations, soins, et pensions de retraite promises à la population. Afin de soutenir la charge de la dette actuelle, le gouvernement tourne avec un déficit de 2.000 milliards de dollars par an.

“En d’autres termes, nous ne sommes pas en train de sortir de ce trou, mais plutôt de nous y enfoncer.

“Encore plus problématiques sont les taux d’intérêts négatifs en termes réels [ajustés pour l’inflation]. L’investisseur prend du risque et renonce à d’autres placements en faveur d’un retour qui est moins important que l’inflation. Ainsi, le créancier prend tout le risque, tandis que le débiteur est incité à emprunter le plus possible maintenant.

4 fois plus de demande pour l’or à l’avenir

“En ce qui me concerne, je pense qu’un taux d’intérêt réel négatif crée des coûts pour les investisseurs en obligations.

“Imaginez par exemple que vous soyez un gérant d’un fonds, tel que la trésorerie de l’université de Stanford, qui est de 30 milliards de dollars. Cela fait 20 ans que vous bénéficiez d’un climat économique propice aux obligations, dans lequel vous n’aviez pas besoin de faire beaucoup de travail.

“Pour vous, les jours heureux ont pris fin en 2022, quand l’inflation est revenue. Les taux d’intérêts nominaux [non-ajustés pour l’inflation] se sont mis à grimper. Cela a fait baisser la valeur de votre portefeuille d’obligations sur le marché. En même temps que cela, vos obligations ne paient plus suffisamment pour permettre à l’université d’atteindre ses objectifs de dépenses.

“Pris entre la perte de la valeur de marché des obligations, et le manque de rendements suffisants pour tenir le pas avec l’inflation, cela signifie que vous ne pouvez plus dormir sur votre argent. Vous êtes obligé de mettre cet argent ailleurs pour espérer atteindre les résultats désirés.

“À mon avis, une partie de cet argent – même si ce n’est pas la majorité – va se retrouver dans un actif qui a la réputation, prouvée au cours de millénaires, pour maintenir la valeur de votre épargne.

“Ceci est important, parce que dans le marché américain, la part des capitaux d’investissement qui sont placés sur les métaux précieux, ou entreprises de ce secteur, est de moins de 0,5 %.

“En revanche, sur les 40 dernières années, ce secteur attirait en moyenne 2 % des capitaux d’investissement. Je pense que les taux d’intérêts réels négatifs, le Quantitative Easing – c’est-à-dire le faux-monnayage – ainsi que la dette et les déficits vont susciter une inquiétude suffisante, surtout chez les détenteurs d’obligations à longue maturité, pour que la part de marché du secteur des métaux précieux retrouve son niveau moyen des 40 dernières années, de 2 %.

“En somme, la demande par les investisseurs pour les actifs dans le secteur des métaux précieux va grimper de 4 fois.

“Selon l’estimation de JP Morgan Chase, la part des investissements placés sur le secteur des métaux précieux en 1981, un sommet pour les prix dans le secteur, était de plus de 7 % !

“Je ne dis pas que nous aurons un nouveau record, mais simplement que nous allons retrouver la moyenne des 4 dernières décennies. Cela veut dire que la demande pour ces actifs peut augmenter de 4 fois.”

Je peux vous envoyer plus des commentaires de Rick sur l’investissement dans les actions or et argent. Vous aurez aussi ma quotidienne gratuite sur le Bourse et l’économie, et si vous souhaitez recevoir ces commentaires exclusifs, cliquez ici.

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La ville de 2030 : une prison à ciel ouvert

Par : h16

Les prochains Jeux Olympiques se rapprochent à grands pas et la cérémonie d’ouverture paraît maintenant bien proche : tous les préparatifs sont lancés car tout doit être prêt pour l’été 2024, à commencer par le plan de circulation dans la capitale française. Avec Anne Hidalgo aux commandes, on respire déjà d’aise et de contentement.

Point n’est d’ailleurs besoin de déboutonner son pantalon ou sa chemise pour ressentir immédiatement une bouffée d’air frais et de satisfaction à l’évocation de ce qui va se passer dans la capitale lors de l’été 2024 ; quelques minutes de lecture des articles notamment consacrés à la préparation des axes routiers en vue de cet événement international suffira amplement à rassurer tous les Français, mais surtout les Parisiens, sur ce qui les attend dans à peu près un an maintenant.

En effet, afin d’assurer une bonne fluidité des événements et les déplacements aisés des personnalités importantes et des athlètes, 185 km d’axes seront purement et simplement fermés à toute autre circulation. Les gueux Parisiens pourront ainsi expérimenter le charme subtil de la capitale hidalgoesque coupée de la plus grosse partie de son périphérique, de la rue de Rivoli, de la place de la Concorde, de l’avenue du Président Wilson ou du pont des Invalides et d’une partie des autoroutes en provenance des aéroports.

Compte-tenu de l’excellente capacité d’organisation de la mairie de Paris dans tout ce qui concerne l’infrastructure routière, on peut d’ores et déjà miser sur une réussite flamboyante. En outre, le déplacement des touristes et des Parisiens étant assuré par les transports en commun dont la qualité n’a pas cessé de s’accroître ces derniers mois, on peut tabler là encore sur de grands moments de bonheur moite dans des rames à l’air conditionné comme il faut, pas du tout bloquées dans des tunnels aux senteurs printanières et manoeuvrées avec brio par un personnel pas du tout en grève.

Une question s’impose cependant : que va-t-il se passer après ces JO ?

La question n’est pas triviale parce qu’elle ne s’est pas posée longtemps pour d’autres dispositifs comme, notamment, les radars et autres joyeusetés d’espionnage permanent des foules dont il est déjà décidé qu’installés pour cet événement, ils resteront en place bien après, comme il en était fait mention dans un précédent billet.

Dès lors, il faudrait être un brin naïf pour croire que ne seront pas un peu maintenues, d’une façon ou d’une autre, ces intéressantes limitations d’axes routiers fort pratiques pour l’élite, ainsi que ces zones d’exclusions pour écarter la plèbe des “autorisés” : ce serait en effet dommage de ne pas habituer les Parisiens à ce nouveau plan de circulation pendant deux mois pour devoir bêtement faire marche arrière une fois l’événement terminé alors qu’il serait si pratique de tout laisser ainsi, non ?

Exagération ? Allons ! Ce n’est pas (toujours) le genre de la maison… En fait, en y réfléchissant bien, on pourrait même intégrer cette innovation routière dans un plan plus large, qu’on pourrait par exemple insérer dans un agenda situé dans les années 2030 et au-delà, qui viserait – toujours par exemple – à rendre les grandes métropoles plus douces, gentilles, belles et joyeuses avec des petits oiseaux qui gazouillent et du gazon et des jeunes gens à vélo et pas de voitures et l’interdiction de sortir de son quartier et de consommer de la viande et de posséder un véhicule personnel et plus de deux ou trois vêtements neufs et…

Disons qu’on pourrait d’abord placer cela dans un concept, bien sûr présenté avec force mièvreries et moult vues d’artistes azurées évoquant l’air pur et les espaces verts, qu’on appellerait “Ville de 15 minutes”. Ensuite, on enrôlerait les maires de ces villes de façon plus ou moins visible dans un programme visant clairement la mise en place de ces concepts. C’est en tout cas ce que propose l’association C40 dont il est impératif de bien lire les objectifs, décrits ici, pour comprendre où nous nous dirigeons comme des somnambules :

Oui, vous avez bien lu : fini la viande, fini la voiture, fini le renouvellement intempestif de votre garde-robe, dans la ville “parfum C40” – dont la Ville de Paris est très officiellement membre, n’est-ce pas – il va vous falloir faire des petits efforts et vous contenter d’un slip et d’une paire de chaussettes par an, de quelques McGrillons et de trottinettes électriques en co-partage solidaire pour vos déplacements, et puis c’est tout.

Estimez-vous heureux, car l’étape d’après est encore plus réjouissante : il n’y aura plus aucun problème dans les transports en commun puisqu’en enfermant les citoyens dans ces quartiers de 15 minutes où toute leur vie pourra être réglée (régulée ?) en 15 minutes maximum à pied, il n’y aura plus besoin de prendre le moindre transport en commun. Bande de petits veinards : fini les grèves et les métros bondés, à vous le bonheur d’une prison à ciel ouvert cerclée de barbelés comme ce qu’expérimente actuellement la Chine dans certaines de ses villes, où il faut un QRCode et/ou un passeport pour sortir…

(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

Ne nous leurrons pas : le projet est déjà dans les cartons, et il ne fait pas le moindre doute que la plupart des élites occidentales ont déjà la volonté totalitaire de mettre en place de véritables ghettos pour la plèbe en utilisant le prétexte parfaitement fallacieux du réchauffement climatique pour faire gober ce nouvel asservissement aux masses qu’ils méprisent chaque jour un peu plus.

Ces gouvernants ont déjà amplement utilisé tous les procédés possibles et imaginables de manipulation, de mensonge, de corruption des esprits et des institutions pour vous convaincre de vous cloîtrer, de vous mettre un masque sur le pif, de vous picouser à tire-larigot. Ne pensez pas une seule seconde qu’ils s’épargneront la tentative de vous enfermer dans ces ghettos si cela leur permet d’assoir leur pouvoir.

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Menaces et arbitraire macronien : les tentatives de censure de la ministre de la Culture

Par : h16

Alors que la réforme des retraites déclenche une opposition de plus en plus farouche que Macron et sa clique ne pensaient pas devoir affronter, la nervosité gouvernementale grimpe à mesure que les langues se délient sur les plateaux télé et que les “éléments de langage” officiels ne passent plus sans critique sur certaines chaînes. Zut et zut, voilà qu’il va falloir composer avec des gens pas tous d’accord avec Jupiter !

Et cette opposition s’est illustrée dans la présence, notamment sur certaines chaînes de la TNT, d’intervenants clairement opposés aux points de vue gouvernementaux à différents sujets, depuis la gestion de la pandémie jusqu’à l’actuel débat parlementaire sur la réforme des retraites en passant par les chroniques et commentaires sur différentes affaires judiciaires qui éclaboussent (régulièrement) le petit monde macronien.

Cette opposition est devenue virulente très récemment lors d’une émission d’Hanouna, le 16 janvier dernier, dans laquelle l’animateur étrillait l’audiovisuel public en dénonçant un budget de près de 4 milliards d’euros pour une qualité discutable, et appelait à le privatiser intégralement. L’horreur, quasiment l’ultranéolibéralisme sans frein ni loi !

C’en était probablement trop pour l’actuelle ministre de la Culture, une certaine Rima Abdul-Malak dont l’existence n’a été confirmée qu’assez récemment, qui s’est empressée de faire connaître son point de vue lors d’une émission tenue commodément sur un média de révérence du service public : pour elle – et c’est très simple – on ne peut conserver son droit d’émettre qu’à partir du moment où on ne fait pas trop dans la critique acide.

Eh oui, pour les petits rigolos qui croyaient que la France était un pays où les “droits de l’Homme” s’appliquaient encore, le réveil est quelque peu rude : non, vous n’avez pas le droit de dire ou d’émettre ce que vous voulez. La liberté d’expression, comme absolument tout le reste en France, doit être sévèrement encadrée et ce, d’autant plus si vous commencez à utiliser niaisement cette liberté pour critiquer vertement l’emploi des fonds publics ou pour remettre en cause le discours officiel.

Pour l’actuelle ministricule – et comme pour beaucoup d’autres politiciens actuellement en poste, du reste – la libre-expression n’est pas un droit, mais bien un privilège. Privilège qui pourrait donc être résilié ad nutum par le pouvoir en place en prétextant (admirez la beauté de l’argument !) un “manque de pluralité” depuis un plateau radiophonique pourtant réputé pour ses débats et intervenants hémiplégiques soigneusement choisis dans les 50 nuances de rouges, de pourpres et de carmins d’une gauche germanopratine caricaturale d’entre-soi et certainement pas plurielle.

Sans grande surprise, les explications de la ministre n’ont guère convaincu les intéressés : Hanouna a facétieusement rappelé qu’en 2025, date à laquelle les fréquences attribuées à CNews et C8 – chaîne où il officie – pourraient ne pas être renouvelées par l’État, l’actuelle ministre pourrait ne plus être en poste. De la même façon, Pascal Praud n’a pas goûté les arguments de la ministre et a même accusé Léa Salamé, le passe-plat de la ministre au service public, d’être complice de l’opération menée par Abdul-Malak pour préparer les esprits au prochain refus de renouvellement. Bock-Côté, de son côté, s’est fendu d’une tribune dans Le Figaro pour dénoncer la tentative de musèlement de la ministre au profit de cette “idéologie diversitaire”, ce pluralisme à sens unique où seul le discours d’extrême-centre est autorisé.

Signalons enfin Christine Kelly, ex-membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui rappelle que les décisions de l’autorité compétente en la matière sont, normalement, réalisées en indépendance totale du ministère, ce que les déclarations de la Ministre semblent remettre en cause.

Soyons lucides : il est particulièrement amusant de voir certains se réveiller en 2023 devant ce qui était apparent depuis plusieurs années pour ceux qui se sont donné la peine de regarder la réalité en face. L’épisode particulièrement douloureux et dramatique de la gestion pandémique a largement illustré l’absence réelle de toute possibilité d’un débat serein, scientifique et argumenté dans les médias, et C8 comme CNews ne s’en sont pas mieux sorties à l’époque que les autres chaînes, publiques ou privées.

Cela fait en réalité plusieurs années que le débat démocratique n’existe plus en France, et que la fameuse pluralité d’opinions et de points de vue n’existe plus sur à peu près aucun plateau télé, aucune émission radio ou quasiment aucune tribune journalistique. Parfois, il y a quelques résurgences, quelques épisodes où un intervenant va, subitement et inconsciemment sans doute, sortir une opinion parfaitement contraire à la doxa officielle, plombant l’ambiance et aboutissant à des journalistes à la bouche bée qui font ensuite des mèmes rigolos sur les intertubes. L’émission suivante, l’impétrant n’est d’ailleurs pas réinvité.

En réalité, toute la société française s’est maintenant accommodée d’un discours quasi-unique et de débats sur les détails, à la marge et surtout pas en profondeur : le moindre écart à cette marge est immédiatement taxé, sans la moindre nuance, de complotisme, de discours fasciste, d’extrême-droite (ou ultradroite, n’hésitons pas). Les intervenants qui ont émis une opinion différente ont dérapé, le doute ou leurs questionnements les propulse dans les antivax, les pro-Poutine ou les ultralibéraux, autant de termes qu’on voudra aussi infâmants que possible.

Dans cette ambiance délétère maintenant bien installée, toute opposition clairement exprimée, voire – pire que tout – argumentée sera non seulement combattue avec absolument tous les procédés rhétoriques les plus vils (depuis l’ad hominem jusqu’à l’insulte pure et simple en passant par l’homme de paille ou les diversions plus ou moins grossières) mais elle sera surtout cachée, tue et effectivement censurée par action et par omission dès que cela sera possible.

En exprimant ainsi ces menaces même pas voilées à l’encontre de groupes privés, la ministricule Rima Abdul-Malak ne fait en réalité qu’entériner un état de fait déjà bien présent dans le pays. On ne pourra que s’étonner de l’incohérence de la même ministre qui, il y a quelques semaines, s’exprimait sur les dangers de la Cancel culture.

Manifestement, certaines opinions semblent importantes à étouffer, mais d’autres peuvent revendiquer l’application et la protection de la loi… Bienvenue dans la confusion générale et dans l’arbitraire macronien.

Une sobriété qui s’appelle famine

Par : h16

Pour paraphraser un petit poulet un peu trop gonflé de sa propre importance, “l’abondance, c’est fini”. Apparemment, il va falloir tenir compte d’une réalité de terrain quelque peu bousculée : lorsqu’on regarde certains indicateurs avancés, on se rend compte qu’effectivement, la sobriété va s’abattre sur le monde, plus ou moins mollement selon les régions.

Bien évidemment, il n’est ici pas question de cette sobriété ridicule qui nous est actuellement “marketée” (pour faire du bon français) par les frétillantes équipes communicantes de l’Élysée : cette sobriété qui consiste à se déplacer avec parcimonie, à réduire son chauffage de quelques degrés et à mettre un pull à col roulé en cachemire assorti avec des chaussettes épaisses mais élégantes ou à réduire l’utilisation de sa voiture de fonction n’est qu’une nouvelle forme de mépris de classe que la caste jacassante inflige au reste du peuple avec la morgue qui fait maintenant sa marque de fabrique.

Non, la sobriété à laquelle il est fait ici référence en est une autre forme, le parfum “non consenti”, qu’on appelait jadis pénurie il y a un ou deux siècles en Europe de l’Ouest et socialisme soviétique il y a quelques décennies en Europe de l’Est, celle où les rayons des magasins se vident, celle où l’on doit commencer à faire des queues et perdre son temps en paperasserie administrative pour toucher des coupons et autres tickets de rationnements ou ces chèques-brioches distribués par un pouvoir en manque de pain. Tickets, temps perdu, paperasserie et rayonnages vides sont autant de marques du collectivisme appliqué avec aveuglement et c’est exactement ce vers quoi nous nous dirigeons plus ou moins consciemment.

Et ce n’est pas une exagération. J’en veux pour preuves différents éléments glanés ici et là qui laissent présager d’une année 2023 qui va se placer sous la lettre D, celle du mot débrouille, démerde et, vraisemblablement, disette pour certains produits.

Ainsi, aux États-Unis, les récoltes 2022 sont mauvaises. Il faut dire que la météo y fut assez défavorable et les dégâts sur les pousses et les troupeaux sont notables. Assez logiquement, le prix des aliments (légumes, céréales, viande) devrait donc continuer à grimper encore cette année. Les Américains vont les payer plus cher et ce qui sera exporté devrait aussi nettement augmenter, le coût du transport (et de l’énergie) s’ajoutant à ces prix déjà élevés.

Ainsi, l’Europe a connu pendant l’été 2022 une sécheresse carabinée qui, dans certaines régions d’Europe centrale, a fait baisser le niveau des rivières au point que des “pierres de la faim” ont été découvertes pour la première fois depuis des siècles. Les rendements de différentes céréales en ont été affecté. Pour les légumes, c’est un constat similaire avec des pertes entre 25 et 35%. En Angleterre, le constat est le même.

Sans surprise, les productions céréalières en Europe n’ont pas été flamboyantes cette année : si, pour le colza par exemple, on observe malgré tout une croissance des quantités récoltées par rapport à 2021, il manquera 3 à 4% de la récolte de blé ce qui n’améliorera pas son prix qui, nonobstant l’apaisement de sa flambée de cet été (le quintal a doublé entre février et juillet pour heureusement retomber en août), a beaucoup monté ces dernières années (gagnant 50% en 5 ans). Quant à la récolte de maïs, la production a subi une perte de 20% en 2022 par rapport à 2021.

Ailleurs dans le monde, cela ne se présente pas superbement mieux non plus.

Comme l’ONU l’a du reste mentionné, l’Afrique de l’Est risque vraisemblablement de subir des famines tant à cause de récoltes céréalières médiocres qu’une perte notable de ses troupeaux.

En Chine, les épisodes d’inondations d’un côté et de sécheresses de l’autre ont là encore fait des dégâts et certains n’hésitent pas à évoquer une situation qui n’aurait pas été vue depuis des centaines d’années dans l’Empire du Milieu. Voilà un élément de plus sur l’agenda déjà chargé de Xi alors que le pays se débarrasse de sa politique (idiote) du Zéro Covid.

Du côté du Pakistan, les inondation n’aident pas non plus le Moyen-Orient. Et en Inde, là encore, la sécheresse provoque une baisse des rendements dans la récolte de riz par rapport aux années passées. Si la situation n’y est pas catastrophique, le gouvernement indien n’en a pas moins arrêté les exportations et consacré la récolte actuelle à nourrir l’Inde en priorité ce qui ne manque pas d’alimenter (en plus des ventres indiens) une hausse des prix du riz à l’international.

À ces éléments essentiellement liés aux intempéries et aux performances volatiles de l’agriculture dans le monde, s’ajoutent des choix essentiellement politiques dans différents domaines dont on savait pourtant qu’ils provoqueraient des résultats catastrophiques.

Par exemple, difficile de passer à côté des choix énergétiques opérés sans relâche depuis deux ou trois décennies : les renouvelables à gogo, la dépendance au gaz russe, l’obstination à vouloir se passer des énergies pétrolières provoquent déjà des tensions énormes sur les marchés les plus directement concernés par ces décisions arbitraires et dénuées de toute base scientifique, ce qui entraîne des carburants plus chers (et labourer avec un vélo électrique n’est vraiment pas simple), et des engrais rapidement inabordables (on estime que certains ont doublé pendant que d’autres ont triplé de prix)…

De même, on devra s’interroger sur la pertinence des choix écologiques qui ont consisté à diminuer volontairement les surfaces et les rendements au profit de certaines productions de niche coûteuses qui peuvent contenter, un temps, une élite bobo détachée des réalités économiques mais qui ne parviendront pas à prendre le relai en cas de disruptions majeures, toujours possibles comme les informations ci-dessus le laissent penser.

Enfin, certains choix économiques et plus précisément monétaires ne pouvaient aboutir qu’à ce genre de désastre : l’injection de “capital gratuit” par les banques centrales ont multiplié les investissements peu vertueux ou carrément néfastes au détriment des investissements nécessaires. Ces bidouilles pro-inflationnistes, accumulées depuis plus de 10 ans, finissent par produire une inflation solide et mal contrôlée (pour le dire gentiment).

Parallèlement, l’augmentation de l’usage du crédit chez les ménages (américains notamment) pour “financer” leurs achats alimentaires quotidiens laisse présager d’un petit moment délicat lors des remboursements, les intérêts croissants aussi à rythme soutenu.

Qu’on ne s’y trompe pas : que cette “sobriété” soit fortuite, résultat d’erreurs de politiques idiotes et de coups du sorts imprévisibles ou, plus machiavéliquement, provoquée par une série de décisions planifiées, calculées pour infliger certains types de stress et obtenir des résultats précis sur les populations, peu importe puisque le résultat sera le même : on va manifestement tous maigrir un grand coup.

Présidentielles américaines 2020 : les élections les plus sûres du siècle, qu’on vous dit !

Par : h16

Calendrier électoral américain oblige, des élections s’approchent maintenant à grand-pas : en novembre prochain aura lieu le renouvellement de la Chambre des Représentants (la Chambre basse) et un tiers des 100 sénateurs du Sénat (la Chambre haute), ce qui promet déjà quelques moments de bravoure pour les médias, notamment français.

Il faut en effet se rappeler que les élections américaines sont généralement assez mal traitées par les médias français. De surcroît, ces prochaines élections sont politiquement si tendues et le pays n’a jamais été si divisé politiquement que toute analyse lancée par les journalistes français, lourdement teintée des prismes européens et des biais socio-démocrates habituels, risque de sombrer rapidement dans l’humour potache involontaire.

On se rappelle en effet à quel point la presse n’avait pas correctement fait son travail lorsqu’il s’était agit des précédentes élections et ce d’autant plus qu’y était directement concerné Donald Trump, profondément détesté des establishments médiatiques français et américain.

À ce titre, certains doutes légitimes sur la bonne tenue des scrutins outre-Atlantique ne semblait pas avoir mérité beaucoup de mentions dans la presse francophone, et les médias américains ont fait fort, dès les premières estimations de novembre 2020, de ridiculiser toute tentative d’y voir un peu clair sur certaines allégations de fraude qui ont largement parcouru le pays alors.

Biden fut malgré ces doutes déclaré vainqueur, et ce au-delà de l’écart pourtant manifeste de popularité visible entre lui et Trump : alors que le premier limitait ses apparitions à quelques discours convenus devant une absence de foule oscillant entre l’hilarant ou le pathétique, le second enchaînait des meetings massifs de dizaines de milliers d’Américains ce qui ne manqua pas d’alimenter un peu plus le doute sur les résultats du scrutin.

En terme de prédictions, on rappellera par exemple les résultats des Bellweather counties. Ces comtés sont régulièrement utilisés car ils présentent assez fidèlement les tendances des votes à l’échelon national et l’écart aux résultats effectifs est suffisamment faible pour que ces comtés servent régulièrement d’excellents indicateurs du candidat qui a le plus de chance de l’emporter. De façon surprenante, les 19 Comtés choisis qui, dans leur ensemble, avaient prédit correctement les derniers présidents depuis plus de 50 ans, n’ont pas réussi à désigner Biden comme gagnant ; et là où l’on pouvait s’attendre, statistiquement, à un résultat relativement peu tranché (Biden et Trump proches l’un de l’autre) qui aurait expliqué cet échec des Bellweather counties, l’élection 2020 a présenté cette particularité de voir Trump gagner dans 18 de ces comtés.

Les doutes ont donc persisté, et l’histoire retiendra les imbroglios juridiques, les batailles légales et la tension croissante dans la société américaine suite à ce vote contesté.

La suite est connue : les Grands électeurs ont finalement ratifié les vote rapportés par les centres de dépouillement et leurs machines de décompte. Cette ratification aura ensuite été présentée le 6 janvier au Capitole, pour un décompte officiel qui fut interrompu par des événements dont les tenants et les aboutissants sont encore sous enquête. Le 7 janvier, Biden fut déclaré vainqueur par la nouvelle session qui se tenait lieu dans une ambiance particulièrement tendue et accédait au pouvoir le 20 janvier suivant dans une capitale parcourue par la Garde nationale.

L’analyse qui consistait alors à imaginer que la situation serait périlleuse pour le nouvel arrivant n’était pas trop compliquée et s’est révélée exacte : après moins de deux ans, l’Amérique de Biden est vraiment en piteux état avec une inflation galopante, des perspectives économiques sombres et une popularité si basse qu’elle devient difficile à estimer. Pour le président qui aurait reçu le plus de bulletins de l’histoire du pays, la chute est rude.

Aux tensions grandissantes dans la société américaine, il aura depuis fallu ajouter que les doutes initiaux concernant ces élections ne se sont pas calmés.

Bien sûr, les médias de grand chemin se sont empressés d’absolument tout faire pour étouffer ces doutes sur des élections qui ont été présentées, avec un toupet assez phénoménal, comme “les plus sûres de l’histoire du pays”, sans toutefois parvenir à mettre un point final aux allégations persistantes de fraudes plus ou moins massives dans différents États et comtés clés du scrutin.

Depuis, on aura eu du mal à ne pas voir la pudeur de violette de ces mêmes médias pour rapporter les condamnations pour fraudes et problèmes électoraux alors que, petit à petit, on en découvre de plus en plus.

Un silence compact et quasi-intégral a par exemple été de mise lorsque le documentaire 2000 Mules est sorti, et les éléments de preuves découverts depuis, même lorsqu’ils sont rapportés par des organismes de bonne réputation comme Rasmusen, ne font jamais les gros titres.

Ainsi, la presse grand public (en l’occurrence le New-York Times) accusera avec un bel aplomb l’association “True The Vote” (à l’origine du documentaire 2000 Mules) de diffamer Konnech, une des sociétés en charge de gérer le vote électronique américain, et ce alors que, quelques jours plus tard, le dirigeant de cette société est arrêté pour les faits allégués par “True The Vote”, réduisant à la bouffonnerie le précédent article de cet organe de presse pourtant si réputé et réduit à faire d’intéressants saltos en arrière.

Du reste, un analyste (qu’on pourra lire sur Substack) fournit au sujet de cette entreprise des données détaillées qui sont sans appel : manifestement dans les petits papiers du Parti communiste chinois, cette société aurait fait transiter les données des assesseurs et des votes par des serveurs en Chine et ce alors même que les serveurs de la société seraient pleins de trous de sécurité. C’est évidemment parfaitement illégal.

Même le Washington Post, peu suspect de collusion pro-Trump, est obligé d’admettre l’intense espionnage chinois sur les partis politiques américains, leurs membres et les opérations de vote. Que cet espionnage soit allé bien au-delà jusqu’au point de récupérer des données sensibles au moment même du vote n’est plus une pure conjecture et bascule dans le domaine du probable… D’autant plus qu’il existe à présent plus d’une centaine de sources documentées montrant que les systèmes de vote électronique (tant de Konnech que d’autres firmes comme Dominion), qui auraient dû être “air gapped” (déconnectés de tout réseau, internet notamment) ne l’étaient pas du tout et étaient même vulnérables aux attaques les plus simples.

En somme, à l’heure où ces lignes sont écrites, il apparaît donc de plus en plus manifeste que ces élections présidentielles n’étaient pas les plus sûres de l’histoire du pays ; il apparaît en outre que les allégations selon lesquelles les Russes auraient été les principaux instigateurs de fuites et d’exactions éventuelles sont fausses et que ce sont plutôt les Chinois qui les ont pratiquées. Enfin, il devient difficile d’accorder quelque confiance que ce soit dans les systèmes électroniques de vote actuels et, plus spécifiquement, dans les résultats de ces élections (ce que les instituts de sondages décèlent fort bien lorsqu’ils prennent la peine d’interroger les citoyens américains, maintenant majoritairement sceptiques de ces résultats).

Sapristi, il semble qu’encore une fois, des “complotistes” avaient raison de pointer ces problèmes manifestes.

Dès lors et dans le climat particulièrement tendu qui règne actuellement aux États-Unis, on doit donc se demander si les élections de mi-mandat se tiendront bien le mardi 8 novembre comme prévu, et surtout à quel point elles seront cette fois encore entachées ou non d’irrégularités. Les autorités américaines et les citoyens ont-ils compris ce qui s’est passé en 2020 et en ont-ils tiré des leçons ?

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Pendant la crise, certains s’en sortent très bien

Par : h16

Certes, il y a le coronavirus mais ce n’est pas la crise pour tout le monde : certains n’ont pas trop souffert de cette période agitée puisqu’ils ont même réussi à la mettre à profit pour avancer leurs carrières. Au-delà des figures les plus emblématiques qui se sont incrustées dans nos vies, signalons la jolie performance de Caroline de Haas qui n’a pas perdu son temps ces derniers mois : le cabinet Egaé de la militante féministe a été choisi dernièrement par le Conseil d’État pour former son personnel à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Comme le rapporte l’article du Figaro, la plus haute juridiction administrative du pays a donc joyeusement établi un contrat avec Egae, contrat qui s’établirait à la modeste somme de 110.000€ selon l’hebdomadaire Marianne.

Pour le Conseil d’État, ce cabinet Egaé aurait été choisi car « il a fait la preuve de son engagement pour promouvoir l’égalité professionnelle en formant de nombreuses administrations d’État mais aussi des collectivités territoriales ». Or, ça tombe bien : la sensibilisation à l’égalité professionnelle, à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est devenue une obligation dans les administrations publiques une circulaire du 30 novembre 2019, ce qui donne une excellente motivation à certaines d’entres elles pour s’adjoindre les précieuses formations de ces cabinets de conseil dont l’objet est justement de répondre à la loi (le hasard fait bien les choses).

On pourra donc d’ores et déjà féliciter Caroline pour le pilotage habile de sa trajectoire : en ayant subtilement appuyé le discours féministe auprès des bons acteurs publics ces dernières décennies, ces derniers ont très judicieusement poussé des lois visant à rendre obligatoire des formations que, coïncidence pratique, la militante fournit contre une rémunération rondelette. La vie est bien faite.

C’est un peu comme ces cabinets de conseil en isolation thermique des maisons particulières qui, c’est commode, proposent des formations et des rapports d’étude alors même que l’analyse des lieux, l’isolation et les formations deviennent justement obligatoire : avec les aventures de Caroline, nous avons une nouvelle preuve que la France est un pays de cocagne où toutes les nouvelles contraintes imposées par le législateur dans sa grande clairvoyance et son indépendance légendaire sont immédiatement entourées et bichonnées de solutions adéquates et rémunératrices pour ceux qui ont été les premiers à alerter de leurs côté indispensable.

On se chagrinera néanmoins d’apprendre que l’initiative du Conseil d’État de contracter avec le cabinet de Caro n’aura déclenché qu’un enthousiasme mitigé en interne car, selon Le Figaro, cette dernière a récemment créé une polémique en déclarant que « la police nationale et la justice sont des institutions anti-femmes et anti-enfants ».

Il est vrai que la militante n’a jamais mâché ses mots… On se rappellera d’autre part l’étonnante affaire au Conservatoire de Paris qui donne un éclairage un peu différent aux efforts entrepris par Caroline et sa clique. Pour rappel, le professeur de violoncelle Jérôme Pernoo de ce Conservatoire avait été accusé en mars 2021 de harcèlement sexuel et poursuivi par la direction de l’établissement, représentée par Émilie Delorme. L’enquête interne, menée par le cabinet de Caroline de Haas, se révèlera ensuite si biaisée que les élèves de l’enseignant seront obligés de s’en ouvrir dans la presse, montrant à quel point l’ensemble de l’opération aura été menée à charge. De réintégration en nouvelles suspension, l’affaire continuera jusqu’à ce jour en démontrant assez bien la vacuité des accusations que l’acharnement de la direction pour tenter de faire accuser le professeur.

Dans cette histoire, le cabinet Egaé aura surtout largement démontré son biais partisan… Qui ne l’a pas empêché d’être ensuite choisi par le Conseil d’État, ce qui laisse quelque peu perplexe sur la qualité des prestataires contractés et sur la souplesse du mode de sélection retenu.

Encore une fois, on ne peut qu’observer l’accouplement de plus en plus malsain entre ces nombreux cabinets de conseil et autres officines créées de toutes pièces soit directement sur subventions ou fonds publics, soit grâce à la passation de dodus contrats payés par les deniers du contribuable. Il n’est absolument pas normal que les fonds publics servent à rémunérer des cabinets de conseil dont l’existence n’est possible que grâce à des lois imposant leur activité d’une façon ou d’une autre ; de la même façon que la crise sanitaire a clairement mis en exergue les liens trop étroits entre McKinsey et les plus hautes instances de l’État sans que les citoyens ou l’ensemble de ses représentants n’aient leur mot à dire, la multiplication de ces excroissances de lobbyisme idéologique montre que les administrations ne sont plus qu’une source de revenus pour les mieux introduits et leurs satellites et non plus du tout le relai de la puissance publique ou le service rendu aux citoyens.

De façon plus inquiétante encore, l’ensemble de ces affaires et la façon dont elles se déroulent montrent une étonnante (et problématique) perméabilité entre ces militants, leurs cabinets, les idées qu’ils prônent et les plus hauts échelons de notre Justice et des administrations publiques, notamment ici un organe qui a pour fonction de conseiller les gouvernements… Lorsqu’on voit les précédents, on s’interroge sur la capacité qu’il aura à conserver sa neutralité et ne pas sombrer à son tour dans le militantisme voire l’affichage néoféministe de combat. C’est d’autant plus préoccupant que ce conseil d’État joue un rôle important dans la création du droit administratif et donc sur la façon dont l’administration en général va devoir gérer l’égalité des sexes, les cas de harcèlement (réels ou avérés) : avec un cabinet dirigé par une militante connue pour son extrémisme et, maintenant, ses dérives loin de toute neutralité et d’impartialité, comment imaginer que l’institution saura trouver un juste milieu ?

La crise n’a pas fait que des malheureux. Caroline et son cabinet en sont un excellent exemple. Comme McKinsey et trop d’autres cabinets, elle a mis un pied dans la porte d’une institution étatique. On peut déjà redouter l’étape suivante, dans laquelle le législateur aura la main guidée par ses bons conseils ; aux États-Unis, où la pénétration de ce militantisme est si forte qu’elle atteint même profondément jusqu’aux armées, on a déjà pu voir les dégâts causés.

Les Français ont-ils vraiment besoin de ça ?

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Cet hiver, prenez donc de la vitamine D

Par : h16

Dans la lutte contre la covid, chaque jour qui passe apparaît plus clairement l’échec complet d’axer uniquement la réponse sanitaire sur la vaccination et la chasse parfaitement illusoire à un virus qui n’arrête pas de muter. Et alors que les plus-ou-moins experts défilent sur les plateaux télé pour nous exhorter, entre deux insultes au bon sens, à vacciner tout le monde et son chien, un thème beaucoup trop absent dans leur bouche est la nécessaire santé métabolique des Français pour mieux lutter contre les maladies.

Or, dans le cadre de la covid dont tout indique qu’elle rentre progressivement dans le rang des maladies saisonnière habituelles, une amélioration notoire de cette santé métabolique pourrait être obtenue à moindre frais par une solide campagne d’information et de supplémentation en vitamine D, et ce d’autant plus lorsqu’on se trouve (comme c’est le cas des Français) au-dessus du 37° parallèle et qu’entre septembre et mars, on ne reçoit dont pas assez d’ultraviolets solaires nécessaires à sa synthétisation naturelle dans le corps.

Il apparaît en effet que, selon une récente étude allemande (PDF), la différence entre un taux de 20 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) et un taux supérieur à 50 ng/ml est cruciale dans la sévérité des symptômes rencontrés par le malade. Et pour atteindre un tel taux, se supplémenter en vitamine D est simple, fort peu coûteux et en tout cas certainement moins que les pénibles campagnes publicitaires de Castex et son gouvernement (y compris ses involontaires bourdes où il prouve par son exemple personnel que le slogan gouvernemental « tous vaccinés, tous protégés » tient purement de la publicité mensongère).

L’étude en question est fort intéressante et mérite qu’on s’y attarde : elle montre de façon claire la corrélation très forte entre un faible taux de vitamine D et la sévérité des symptômes déclarés. Il avait en outre déjà été montré que les patients déficients en vitamine D voyaient leur risque de mourir multipliés par 14 lors d’un épisode de covid. Cette dernière étude permet d’établir les niveaux efficaces à partir desquels on améliore significativement ses chances.

Or, si cette étude, spécifiquement construite pour étudier la corrélation entre vitamine D et covid, permet d’apporter plusieurs informations intéressantes sur ces taux opérationnels, il n’en reste pas moins qu’on savait depuis un moment – bien avant la pandémie actuelle – l’importance de cette vitamine dans l’immunité naturelle et dans son impact sur la résistance aux maladies saisonnière et notamment aux pneumopathies habituelles en hiver sous nos latitudes.

En 2017, une importante étude auprès de 11.000 patients parue dans le BMJ avait ainsi largement prouvé l’importance d’une bonne sérologie de vitamine D pour lutter contre diverses pneumopathies, venant d’ailleurs renforcer d’autres études montrant le lien entre cette vitamine et la A pour lutter contre la grippe ou la pneumonie.

Les études s’accumulent donc depuis plusieurs années sur le lien étroit entre un bon taux de vitamine D et une bonne résistance aux maladies pulmonaires dont la covid, sans pour autant que les médias n’en fassent autant que pour d’autres molécules, largement plus controversées dont on feint de découvrir les propriétés fortement mutagènes et finalement pas trop recommandées.

Et alors que la supplémentation en vitamine D ne coûte qu’une dizaine d’euros pour une année par personne (et ne présente aucun risque de toxicité comme en témoigne une étude longue, sur 7 ans, avec des dosages particulièrement importants) et au vu des avantages évidents que cela peut avoir tant pour les individus eux-mêmes que pour les finances des hôpitaux ou pour la bonne gestion du cheptel de contribuables par le gouvernement, on se demande bien pourquoi cette molécule efficace et bon marché n’a pas droit au moindre écho ni dans la presse, ni sur les plateaux télé, ni dans la bouche de nos experts autoproclamés.

Bien évidemment, on comprend sans mal que l’attrait d’une solution unique, simple, administrée une fois (ou deux, puis trois, puis quatre, puis… oups je m’emballe) est, politiquement parlant, un peu plus vendeur et sur le plan financier, bien plus intéressant lorsque cette solution est directement brevetable et facturable aux contribuables. De ce point de vue, la distribution de vitamines n’a aucun intérêt : en matière de santé efficace et prouvée, le gouvernement est déjà au taquet lorsqu’il produit des slogans niais à base de « bougez plus » et autres « ne mangez pas ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré » qu’on le voit mal se lancer dans une vraie campagne d’information sur les bienfaits d’une alimentation riche en graisses animales de bonne qualité et pauvre en sucres, et ce alors même que la base la plus vociférante de son électorat citadin ne rêve que de grignoter quinoa équitable et tofu biosyntonisé.

De même, pour les autorités sanitaires, il leur est impossible de renverser l’actuelle pyramide alimentaire, véritable dogme depuis les années 80 à la base remplie de carbohydrates, sans immédiatement devoir se renier et admettre qu’on nous baratine depuis tout ce temps et que ce sont ces mêmes autorités qui sont directement responsables de la véritable pandémie d’obésité occidentales.

En outre, la médecine occidentale – et surtout celle des plateaux télé – accepte mal l’idée que quelques molécules de bases (vitamines et sels minéraux), obtenues à des prix défiants toute concurrence et, pire que tout, la plupart du temps sans la moindre ordonnance, puissent avoir un rôle aussi important pour la bonne santé des populations. Il est vrai que l’absence de tout besoin d’en référer à un médecin ou un pharmacien pour se procurer du zinc, du magnésium, des vitamines ou d’autres oligo-éléments de base, mine quelque peu leur position privilégiée et ne les incite peut-être pas à en faire la publicité…

Malgré tout, il apparaît maintenant de façon assez claire que des moyens simples et peu coûteux existent, sinon pour endiguer l’actuelle pandémie ou même éliminer les maladies de saison, au moins pour en mitiger amplement les effets et en réduire drastiquement l’impact humain, économique et social sur nos société.

Plutôt qu’emmerder les Français avec confinements inutiles, couvre-feux débiles, un pass sanitaire inique et contre-productif et des obligations vaccinales consternantes, le gouvernement aurait largement gagné en sympathie et en cohérence avec une solide campagne de supplémentation pour toute la population.

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Griveaux, Coronavirus : il ne faut jamais perdre une bonne crise

Par : h16

Comme un dicton populaire le fait clairement comprendre, il ne faut jamais perdre les opportunités offertes par une crise. Avec l’actuel gouvernement en France et sa capacité olympique à créer de la crise de façon presque continue, ces opportunités se multiplient donc sans relâche. Et à chaque fois, elles sont utilisées par le pouvoir en place pour accroître l’emprise de l’État sur les citoyens.

Ces deux dernières semaines fournissent autant de magnifiques exemples de cette extraordinaire propension de nos politiciens à toujours retourner, quoi qu’il arrive, les crises pour leurs petits agendas personnels ou leurs lubies idéologiques.

Au passage, rares sont les observateurs de ces récupérations éhontées qui auront la lucidité de remarquer que ces crises, quand elles ne sont pas directement provoquées par l’incurie de ces mêmes politiciens en premier lieu, sont souvent empirées par leurs déclarations et autres décisions paniquées que ne renierait pas un poulet sans tête.

Conséquence d’une société de médias et de communication où l’agitation spasmodique est rapidement confondue à l’action réfléchie et utile, nos politiciens ont en effet compris qu’il importait avant tout de s’exprimer, d’occuper un volume sonore et médiatique d’autant plus grand qu’on n’avait à proposer aucune solution opérationnelle ou en rapport avec le sujet.

Government Demotivator

Ce qu’on nomme à présent l’affaire Griveaux, bouffonnerie pathétique d’un candidat à la mairie de Paris, avait en elle-même essentiellement révélé l’incroyable bêtise de nos dirigeants couplée à une forme de mépris des institutions qu’ils sont censés représenter.

Cette crise aura déclenché l’abandon en rase campagne électorale du candidat de la majorité présidentielle. Il aurait été dommage de gâcher une telle catastrophe politique, et c’est probablement pour cela que, rapidement, quelques brochettes d’élus, se sentant probablement assez morveux eux-mêmes, sont rapidement montés aux tribunes parlementaires et médiatiques pour hurler leur sainte horreur de l’anonymat des réseaux sociaux.

Le subterfuge était gros, énorme même : personne, dans cette affaire, n’était anonyme, au plus grand désarroi de Benjamin Griveaux lui-même qui aurait énormément apprécié, en l’occurrence, de n’être point reconnu dans sa vigoureuse gymnastique du poignet ; les protagonistes sont tous cités, et tous ont agi en leur nom. S’il y a eu réseau social dans cette histoire, c’est la partie la plus étroite, la moins sociale qui a été employée puisque la conversation n’était pas censée être enregistrée et ne se passait justement pas sur la partie publique du réseau social en question. Quant à la diffusion de la vidéo, elle a eu lieu sur un site web qui n’a aucun lien avec les réseaux sociaux. Seul réseau social clairement identifié dans cette affaire : twitter, par lequel un député, absolument pas anonyme donc, a fait connaître le site web hébergeant la vidéo sulfureuse.

Bref, aucun des mots-clés « réseau », « social » et « anonymat » n’entre en ligne de compte dans cette affaire ? Qu’à cela ne tienne ! Elus, chroniqueurs, journalistes ont prestement grimpé au créneau : depuis Richard Ferrand jusqu’à Alain Duhamel en passant par Gérard Larcher, tous les vieux caciques que compte la politique et les médias français se sont agités pour réclamer la fin d’un anonymat qui n’avait absolument rien à voir avec la question.

Outre leur méconnaissance patente du sujet (la règle étant plus le pseudonymat que l’anonymat sur internet, ce dernier étant de plus en plus délicat à conserver de nos jours), on ne peut s’empêcher de noter cette magnifique synchronisation de tout ce que le pays compte d’étatistes liberticides habituels dès qu’il s’agit d’ajouter des lois et des restrictions pour garantir que l’État pourra s’insérer encore un peu plus près de nos vies à tous, à chacun de nos instants, pour qu’enfin le souffle lourd de l’administration française se fasse sentir sur chaque nuque de chaque citoyen français, qu’il comprenne enfin qui est son maître.

Et ce qui est vrai de l’affaire Griveaux l’est tout autant de la crise suivante : le coronavirus est maintenant l’occasion de tester de nouveaux discours, de nouveaux « narratifs » comme aiment les appeler les communicants actuels. Là encore, ce serait dommage de ne pas exploiter cette crise pour oublier de pousser de nouvelles idées liberticides.

Et avec un virus, que dis-je, une pandémie mondiale, c’est un véritable boulevard qui s’offre aux habituels fossoyeurs de la subtilité intellectuelle : il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour que monte la petite musique de la nécessaire remise en question de la mondialisation (pensez donc : sans elle, pas d’épidémie, assurément), du problème évident du capitalisme apatride mondialisé qui accroîtrait le problème sans parler de l’individualisme, pire, du turbo-libéralisme effréné et son égoïsme qui poussent les uns à la panique et les autres à répandre la maladie partout où ils passent. C’est évident.

Comme le rappelle Ferghane Azihari, ce point de vue n’est finalement pas si éloigné de celui de Jean-Jacques Rousseau qui faisait finement remarquer après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 que si la ville n’avait pas été construite et si nous étions restés dans nos cavernes, la nature y aurait fait moins de dégâts.

C’est bien évidemment parfaitement idiot, mais tout comme la bataille contre l’anonymat qui ne s’embarrasse guère des faits, la bataille contre le capitalisme par une engeance politique maintenant baignée d’un marxisme pas uniquement culturel ne va pas s’encombrer de ce genre de détails : peu importe que les pandémies, depuis la Seconde Guerre Mondiale, ont toutes été des zoonoses et que cela prouve amplement à quel point le capitalisme et les sciences modernes gèrent extraordinairement bien ce genre de fléau ! Peu importe que des traitements commencent à apparaître, moins de trois mois après le début du phénomène, qu’un potentiel vaccin soit en cours d’étude, que tout ceci repose sur le capitalisme et la mondialisation honnis, et qu’absolument rien de tout ceci ne soit du fait des agitations grotesques de nos politiciens.

Peu importe : ils sont aux commandes, ils seront interrogés, de nombreuses fois, par l’élite journalistique, et on aura donc le droit, à chaque fois, à une nouvelle exploitation de la crise pour propulser leurs petites idéologies bancales.

Le pompon sera atteint lorsqu’une crise servira à en alimenter une autre, aussi artificielle soit-elle ; avec le coronavirus, il suffira de lui relier, par de tortueux raisonnements, le réchauffement climatique (alpha et omega actuel de toutes les catastrophes réelles ou fantasmées du moment) pour qu’enfin, le crisomètre pète les scores et que les capacités d’exploitations politiques ouvrent de nouveaux champs quasiment sans fin.

Les crises se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland dont la devise (« Égalité, Taxes, Pantoufles ») garantit à chacun la même misère qu’à tous les autres et l’assurance, dans une taxation de plus en plus rude, qu’aucun risque, aucune action concrète audacieuse ne sera plus jamais prise dans le pays. À chaque nouvelle crise, sa bordée de cris et de nouvelles lois. À chaque bordée de nouvelles lois, ses taxes, ses sanctions et ses diminutions de libertés civiles.

La première victime de la guerre est la vérité. La première victime d’une crise, c’est la liberté.

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France : une administration au taquet

Par : h16

Tout ne va pas forcément bien en France. Outre les influences zétrangères zabominables qui parasitent grandement notre grande, belle et turgesc vigoureuse démocratie, l’économie montre de petits signes inquiétants, les tensions sociales ne semblent pas diminuer, et certains problèmes de partitionnement du territoire font bruisser les petits papiers locaux et nationaux. Néanmoins, s’il y a bien une chose qui continue, elle, vaille que vaille et coûte que coûte, de fonctionner au millimètre près, c’est bien notre administration. Ouf !

Et la caractéristique de cette administration, c’est qu’elle couvre absolument tous les domaines, tous les besoins, toutes les demandes, toutes les interrogations que vous pourriez avoir. Si un domaine n’est pas encore couvert par une administration française, si un concept n’a pas été étudié au millimètre par un comité, une agence ou une commission qui formeront plus tard une administration chargée de produire formulaires et cerfas colorés, ne vous inquiétez pas : ou bien c’est prévu et déjà dans le tuyau, ou bien c’est que vous n’avez tout simplement pas correctement considéré la question.

Question à laquelle cette administration s’empressera d’apporter une réponse, évidemment indispensable. Ou de vous la refuser énergiquement. Ou, de la même façon, d’oublier de vous répondre.

Et dans tout les cas, elle le fera avec application, de façon irrévocable et, de toute façon, à vos frais, en emportant un maximum de vos espoirs avec elle. Si, par dessus le marché, cette administration peut provoquer votre ruine, c’est un bonus qu’elle tentera souvent.

C’est ainsi que, grâce à l’argent de vos impôts, de vos taxes, des ponctions opérées tous azimuts et des nombreuses amendes qu’elles distribuent, bref grâce à votre argent, ces administrations vont méticuleusement vous pourrir la vie.

C’est le cas de la CNIL dont la mission et les pouvoirs, généralement restreints au point d’être souvent risibles, s’expriment heureusement avec puissance lorsqu’il s’agit de fusiller une entreprise française et les emplois qui vont avec : son action est maintenant déterminante dans le dépôt de bilan de l’entreprise Fidzup, spécialisée dans des campagnes marketing géolocalisées et qui fonctionnait très bien depuis neuf ans. Grâce à l’absence de communication de la CNIL, sa procédure très longue, lente et opaque, et une mise en demeure publique qui a définitivement fusillé le carnet de commandes de la startup française, Fidzup a plié les gaules.

Pas une larme des administrations et de l’État ne sera versée pour le manque-à-gagner en taxes et en impôts. Probablement parce que la mésaventure de Fidzup n’est qu’un énième avatar de ce qui arrive tous les jours à des douzaines d’entreprises françaises dans tous les domaines : avec plus de 400.000 normes à faire appliquer, les occasions ne manquent pas pour nos grandes administrations de torpiller tel commerçant, tel industriel, tel artisan ou telle startup au motif qu’elle a fait un truc (parmi les 400.000) de travers.

Du reste et comme en témoigne Frédéric Paya, journaliste spécialisé dans l’économie, l’accumulation de ces normes, de ces contraintes administratives et les trilliards de cerfas joufflus que nos bureaucrates enfiévrés nous pondent à un rythme toujours plus soutenu finissent par coûter un pognon de dingue 60 milliards d’euros à la France…

Mais objectivement, qui peut se plaindre de dépenser cette montagne d’argent pour d’aussi indispensables ouvrages, d’aussi nobles buts afin que tout soit correctement calibré, rangé, normé, régulé, vérifié, contraint, taxé, suivi, scruté, interdit et contrôlé ?

D’ailleurs, on aurait tort de se plaindre lorsque le travail est fait puisqu’alors, pour le même coût, il pourrait ne pas être fait du tout.

Eh oui, magie de nos administrations jamais en manque d’une idée lumineuse : à côté de celles qui, zélées, ont compris qu’on pouvait saboter le travail des contribuables en cramant l’argent qu’on leur prend de force pour leur pourrir la vie, on trouve ces administrations qui ont compris que, payées pour faire un travail, elles pouvaient aussi saboter la vie des autres en s’ingéniant à ne surtout pas le faire.

C’est ainsi qu’on apprend que l’AGESSA, la sécurité sociale des artistes-auteurs et dont l’objet consiste (sans surprise) à couvrir maladie et retraite des artistes et auteurs, aurait pendant 40 années de suite relevé le défi d’oublier de collecter les cotisations retraites de leurs assujettis. Et alors qu’il était indiqué aux cotisants qu’ils étaient bien prélevés au titre de leur retraite, il apparaît dans un récent rapport (le rapport Racine) qu’en fait, que nenni, il n’y a rien au bout : cette administration a consciencieusement fait un stupéfiant non-travail de collecte pendant 40 ans. Couronné de succès, bien évidemment : plus de 190.000 retraités verront leur pension amputée par le consciencieux non-travail de ces tâcherons républicains flamboyants d’incompétence.

De la même façon, on pourrait citer les nombreux cas d’employés de ces administrations pléthoriques qu’on aura choisi de garder bien que n’ayant plus aucune tâche à faire ou que les conditions d’emplois aient été largement modifiées sans pour autant que le poste n’ait été supprimé.

Depuis le cas récent de ces éboueurs payés à ne rien faire jusqu’à cet employé SNCF payé à rester chez lui pendant 13 ans, les exemples abondent de ces administrations étatiques ou para-étatiques qui distribuent de l’argent en l’échange d’un rien aussi discret que coûteux.

Non vraiment, tout ne va pas totalement mal dans ce pays. Oh, bien sûr, le président de la République est bien embêté avec ses députés grivois et ses ministres idiots, l’économie qui ne décolle pas vraiment, la mairie de Paris qui échappe à son camp, sa « réforme » (méforme ?) des retraites qui n’en finit pas de se dégonfler dans un pschit misérable, et tout le reste de sa communication qui – dans les bons jours – le fait passer pour un gros nul.

Mais au moins peut-il compter, en tous lieux, en tout temps, sur cette grande et belle administration qui sait transformer l’or en plomb et l’argent en air chaud, qui présente la facture aux contribuables, et qui parvient en plus à se faire payer.

En tout cas, jusqu’à maintenant…

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Derrière Griveaux, les dangereux incompétents

Par : h16

L’actuelle tempête politique relative à la pathétique chute de Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris, donne encore une fois une bonne indication du niveau déplorable de la politique française.

L’affaire en elle-même montre que, finalement, Griveaux est un homme très commun, qui trompouille sa femme ou fricote à droite à gauche, tout en tenant un discours moralisateur, ce qui – indépendamment de tout jugement moral – n’est pas très cohérent politiquement et risque inévitablement de lui attirer des ennuis. François Fillon est l’exemple le plus récent de ce qu’un décalage entre discours et comportement personnel peut entraîner. Ce n’est en soi pas une nouveauté, et il rejoint ici la longue liste des queutards de la République dont on peut faire des ouvrages entiers. En la matière, il n’y a pas vraiment lieu d’épiloguer, ni même matière à scandale, à vrai dire.

Plus gênante est la capacité de certains à éparpiller des données privées, personnelles.

Au passage, on pourra rire d’un opposant politique à Poutine, ingérable dans son pays, accueilli à bras ouvert en France par cette intelligentsia très spéciale du Camp du Bien pour faire la nique au potentat russe, et qui finit par devenir franchement encombrant pour ce même Camp du Bien… Qui voudrait maintenant renvoyer l’enquiquinant fauteur de trouble en Russie. Poutine doit se tordre les côtes.

Il n’en reste pas moins que cette affaire montre la facilité avec laquelle ces données intimes peuvent ainsi se trouver dans la nature ; je rejoins ici Frédéric Mas dans un récent article de Contrepoints en trouvant parfaitement adapté, indispensable même, qu’on recherche ceux qui sont à l’origine de la fuite et qu’on les condamne sévèrement… À commencer par celle qui fut la réceptrice initiale des vidéos qui s’est montrée, ici, en dessous de tout et au sujet de laquelle peu sont ceux qui s’indignent (et surtout pas les féministes).

La réaction des politiciens est, comme on pouvait s’y attendre, parfaitement minable : tout comme pour l’affaire DSK en son temps, on assiste à un magnifique bal d’hypocrites qui nous barbouillent les ondes d’un respect à la vie privée alors qu’ils sont les premiers et les plus véhéments à tout faire pour que l’État s’introduise toujours plus loin dans nos données et notre vie privée, en parant cette entité de vertus invraisemblables : capacité de filtrer les gentils des méchants, de séparer les bonnes données privées qu’il lui serait nécessaire de conserver proprement par devers lui, et celles qui lui seraient hors limite parce que, tout de même, faut pas déconner, pouvoir inaltérable et supplémentaire d’assurer que, lui au moins ne fera pas fuiter ces précieuses données privées auxquelles il aura donc un accès privilégié, tout est fait pour essayer de faire comprendre aux citoyens qu’une amélioration du débat public passe inévitablement par… une surveillance accrue des réseaux sociaux, une perte d’anonymat et, finalement, une transparence encore plus poussée.

Abandon de Benjamin Griveaux après la publication de vidéos privées : @AlainDuhamel demande la fin de l'anonymat et "des amendes massives" en dizaines de millions d'euros.#CVR #Internet #PlateFormes pic.twitter.com/8nP3BofdTq

— LCP (@LCP) February 14, 2020

Ce serait drôle si ce n’était pas la énième resucée du désir inextinguible de contrôle de l’internet de la part de ces politiciens et d’une bonne partie des médias qui voient là l’occasion de faire encore une fois la (fallacieuse) distinction entre le noble métier de journaliste qui vérifie ses sources et fait dans l’éthique subtilement distillée, et le méchant diffuseur d’informations à la morale douteuse qui viole la vie privée.

La réalité est malheureusement bien plus triste : les uns sont aussi souples avec la morale que les autres et leur éthique est à géométrie variable en fonction de la cible ; certains documentaires sensationnalistes, certaines enquêtes, certains papiers relayés par de misérables militants idéologues extrémistes, camouflés derrière leur carte de presse, suffisent amplement à illustrer cette pénible tendance.

Enfin, arrêter la réflexion ici serait un peu court et exonérerait un peu vite ce gros nigaud de Griveaux.

De nos jours, se fourrer dans une telle situation (indépendamment de toute morale, qui n’est pas l’objet de ce point précis) relève d’une incompétence crasse en matière de gestion de ses données personnelles, d’une erreur de jugement calamiteuse et d’une absence coupable de sens commun.

Arrivé à ce niveau de responsabilité – on rappelle que Griveaux aurait filmé cette vidéo alors qu’il était déjà porte-parole du gouvernement de la sixième puissance mondiale – on comprend mal comment on peut se laisser aller à réaliser un tel document numérique, pour le diffuser sur une plateforme, à destination de quelqu’un dont le silence ou la plus élémentaire discrétion n’était en tout cas pas assuré.

Peu importe que la plateforme numérique permet, normalement, la destruction automatique de la vidéo : d’une part, ça se contourne (la preuve) et d’autre part, la création initiale du contenu ne devrait même pas pouvoir traverser l’esprit d’un politicien avec ce niveau de responsabilité, tant les possibilités mal intentionnées de levier par la suite sont nombreuses.

Et même si la sanction morale et pénale de la divulgation des informations doit intégralement retomber sur les diffuseurs, cela ne doit pas faire oublier l’évaporation coupable du bon sens de Griveaux : un logis grand ouvert ne justifie en rien un cambriolage, mais tout le monde s’accorde néanmoins à le fermer à clef.

Les précédents de ce genre de fuites sont nombreux, le nombre de politiciens attrapés sur ce genre de stupidités sont légion, mais non, apparemment, ce n’est pas encore suffisant pour qu’enfin, ces politiciens comprennent que certaines choses ne se font surtout pas, non pour des raisons morales, mais pour de simples raisons pratiques, d’un simple calcul risques (ici, énormes) / bénéfices (ici, très faibles).

Un grand pouvoir entraîne, dit-on, de grandes responsabilités. Comment, dès lors, imaginer confier des responsabilités importantes à des gens qui ne comprennent pas les risques qu’ils prennent, dans une situation pourtant aussi limpide, simple à comprendre ?

Cette affaire illustre fort bien une tendance générale : les élus que le peuple choisit sont, trop souvent, des imbéciles dont on confond la témérité complètement irréfléchie avec une audace et une prise de risque calculée, pour lesquels on confond leur aplomb dans l’idiotie avec la détermination réfléchie de ceux qui ont un plan. La réalité est qu’ils n’ont pas de plan. Ils n’ont qu’une espèce de crânerie, une hardiesse inconsciente qu’ils font passer, lorsqu’ils ont de la chance, pour de l’intelligence ou de la planification.

La politique est impitoyable pour les humbles et pour ceux qui refusent de prendre des risques sans calcul car ils connaissent les conséquences de leurs erreurs sur eux et sur les autres. Elle ne fait donc que favoriser les crânes brûlés et les imbéciles flamboyants qui camouflent leur insolente incompétence par une attitude bravache.

Dans ce contexte, Macron et toute l’équipe derrière lui sont l’aboutissement de décennies à choisir des gens qui déclenchent les bons signaux, les bonnes émotions, mais se révèlent des incapables : ils ont l’air malins, décidés, intelligents. Mais ils sont simplement casse-cous et risque-tout, bravaches, irréfléchis, fonceurs et trop souvent stupides.

epic fail

Paris est Plein, Plein, Plein, … Plein de Parasites

Par : h16

Un des inconvénients méconnus de toute campagne municipale, c’est qu’elle fait instantanément ressortir les parasites et l’actuelle campagne électorale pour la ville de Paris n’échappe pas à la règle puisqu’elle est maintenant l’occasion d’évoquer ces derniers dans les conversations politiques, au travers notamment des promesses des candidats…

Il faut dire que Paris est sale.

Si, au XIXème siècle, l’arrivée de l’éclairage public fit gagner à Paris le surnom de « ville lumière », peut-être l’installation indéboulonnable d’un certain nombre d’encombrants animaux dans la capitale française lui en fera gagner un autre moins reluisant, celui de « ville parasitée ».

Parmi ces bestioles particulièrement envahissantes, l’actualité permet d’immédiatement citer Benjamin Griveaux, l’actuel candidat LREM qui cherche à remplacer Anne Hidalgo, puisqu’il évoque assez spontanément les punaises.

On savait déjà Paris infesté par les rats et les élus toujours gourmands de l’attention des électeurs en conviennent : ces parasites ont trouvé ces dernières années une occasion de proliférer. Conditions de vie trop favorables, opulence alimentaire dont il est trop facile de profiter sans guère de contrôle, mansuétude d’un peuple maintenant trop habitué à cet envahissement, les raisons de ce parasitage prolifique sont multiples pour une équipe municipale qui n’a pas démontré son efficacité à le combattre.

Mais à ces parasites connus s’ajoute ce fléau de Benjamin Griveaux : la punaise de lit. Apparemment directement touché par ces envahissants hétéroptères, l’actuel candidat de LREM a donc fait lui-même la douloureuse expérience d’un parasitage inopiné et peut dès lors se targuer d’en connaître un nouveau rayon en la matière. C’est logiquement qu’il compte faire profiter aux Parisiens de son expérience des parasites et ce d’autant plus que, pour lui, il faut en parler :

« Ça n’a rien à voir avec l’hygiène mais il faut en parler pour agir efficacement »

Et il est vrai qu’une fois la parole libérée, les parasites sont immédiatement devenus plus visibles : Danielle Simonnet, la candidate France Insoumise, se sentant immédiatement concernée, a elle aussi fait part de ce souci et ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle envisage la création d’un service public pour éradiquer les nuisibles, rejointe en cela par Griveaux qui ne voudrait pas rater une si belle occasion de mobiliser de l’argent public.

Cependant, même sans chercher à savoir si la mise en place de ce service public pour éradiquer les nuisibles relève en politique du courage ou du suicide, il est impossible de ne pas noter qu’ici encore, on tente d’apporter une solution bancale à un problème essentiellement lié à une gestion calamiteuse de la salubrité publique de la ville.

Difficile en effet de ne pas se rappeler que trouve déjà, dans les missions de la municipalité, celle de tenir la ville propre. Mission qu’elle n’est pas fichue de remplir avec les rats dont la taille (à mi-chemin entre celle d’un élu et celle d’une punaise) pourrait laisser croire qu’ils seront pourtant plus faciles à éradiquer que les autres importuns.

Rien n’indique en effet qu’une municipalité déjà incompétente à dératiser la ville saura proposer un service efficace pour d’autres parasites et même plutôt du contraire… Surtout lorsqu’on découvre que la proposition de Griveaux repose sur une tarification des prestations de ce nouveau service public qui serait dépendante du niveau de revenu de ceux qui les commandent.

Autrement dit, virer des parasites sera d’autant plus coûteux qu’on a des revenus importants… Au-delà de l’évident parallèle avec les élections municipales, cette proposition tarifaire est évidemment la clé d’un échec cuisant, le collectivisme et le contrôle arbitraire des prix n’ayant jamais fonctionné nulle part, sur aucun marché et pour aucun prix.

Et cet échec sera d’autant plus cuisant que, comme tous les autres échecs collectivistes, les factures qu’il générera seront intégralement reportées sur les contribuables parisiens. C’est tellement vrai que l’actuelle faillite sanitaire que subit la ville de Paris va déjà provoquer une hausse sensible des taxes pour ces contribuables.

En effet, comme je le notais dans un précédent billet, la gestion des ordures parisiennes est actuellement en pleine déconfiture : grèves et arrêts de travail s’empilent et les fours incinérateurs qui brûlent ces déchets pour la région parisienne ne fonctionnent plus, conduisant à l’amoncellement de plus en plus gênant des ordures dans les rues de la capitale.

À l’évidente catastrophe écologique que provoquent ainsi la CGT et ses sbires (les déchets devant être enfouis au lieu d’être brûlés, et le chauffage produit devant l’être à partir d’énergies fossiles plutôt que ces déchets), il faut donc ajouter la catastrophe sanitaire que l’empilement de ces ordures entraîne inévitablement (et qui n’améliorera que la vie des rats et des punaises à Paris) et, de surcroît, une catastrophe fiscale supplémentaire puisque ces errements consternants se traduiront prochainement par une hausse des impôts locaux : ces plaisanteries syndicales ont déjà coûté plus de 110 millions d’euros, et comme l’annonce Jacques Gautier, le président du gestionnaire Syctom, « L’an prochain, on va renoncer à des investissements, mais il faudra augmenter la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ».

Eh oui ! Parisiens, non seulement vous allez devoir continuer à supporter un paquet de parasites, et ce quel que soit le nom du prochain maire dans votre ville, mais ils vont de plus vous coûter encore plus chers alors que vos rues s’encombrent de déchets !

Pas de doute, on se fout de votre gueule.

Hausse continue de la violence en France : ce débat qui n’existe pas

Par : h16

Parfois, l’actualité commande de traiter de la rubrique faits divers. Bien sûr, s’il apparaît hardi pour ne pas dire scabreux de tirer des conclusions générales de ces faits divers consternants, l’observation attentive de certains non-dits, du vocabulaire employé ou de l’angle choisi pour traiter certains d’entre eux fournit en revanche quelques clés pour comprendre un certain état d’esprit qui s’est installé dans le pays…

En effet, lorsqu’on prend la peine de revenir sur certains faits divers qui ne sont, finalement, abordés que par cette presse de proximité, et qu’on essaye de déterminer si les faits relatés relèvent d’un malheureux concours de circonstance, d’un drame tragique parmi tant d’autres, sans liens, ou s’il s’agit plutôt d’une tendance globale, on se heurte souvent à l’impossibilité de tirer des conclusions définitives.

Certains journalistes ont tenté cette approche. Le dernier en date, Laurent Obertone, dont j’avais fait la recension du livre Orange Mécanique ici, a précisément construit son tableau sur la base de ces faits divers et aboutit à la conclusion d’une France de plus en plus violente, en proie croissante à des problèmes de gestion de ses populations les plus espiègles dans ses débordements, avec d’un côté un délitement de l’autorité (tant côté des forces de l’ordre que de la justice et de l’application des peines) et de l’autre, un abandon choisi de ces sujets pourtant quotidiens par la presse nationale et par les élites politiques.

Le constat de l’époque avait évidemment choqué et provoqué un tollé de réactions, globalement négatives, dans cette presse et chez ces politiciens. Pourtant, le constat reste : la montée de la délinquance, de la criminalité et de la violence ne semble intéresser la presse que de façon très épisodique.

Ainsi, on cherche encore les suites qu’on aurait espérées brûlantes au cri d’alarme qu’Anne Hidalgo avait poussé l’été dernier en notant l’explosion de la délinquance à Paris, par exemple. La presse en a parlé le temps du cri, la notion même que Paris devient une capitale particulièrement dangereuse ne semble en revanche pas progresser chez les personnes d’influence au sein des partis politiques ou des médias ; il suffit de voir les thèmes palpitants de la campagne municipale actuelle pour bien saisir l’ampleur du jmenfoutisme compact et chimiquement pur de l’ensemble des candidats en lice face à la prolifération d’actes de plus en plus violents au sein de la capitale. Mis à part ouvrir à fond les robinets à pognon public, promettre de planter des arbres, faire disparaître des gares et bâtir à tout va, aucun de ces prétendants à la Mairie de Paris ne semble s’occuper des trottoirs trop étroits et des enrichissements culturels parfois frappants dans certains quartiers.

Et cette semaine, il aura été difficile de passer à côté de certains de ces faits divers particulièrement odieux, dont la multiplication dans la presse aussi locale que possible et surtout pas nationale fait quelque peu réfléchir. Sans vouloir les lister tous, citons cet adolescent de 14 ans tué à Paris d’un coup de couteau, ou encore cet homme handicapé d’une trentaine d’années agressé par quatre filles de 15 à 17 ans en gare de Grasse, ou encore ce jeune pompier volontaire laissé pour mort par une douzaine d’agresseurs.

Devra-t-on évoquer le meurtre de Mathéo, 19 ans, à Amiens, parce qu’il arborait une plaque minéralogique de Paris sur sa voiture, et que la presse locale, redoutable de pertinence, aura choisi de présenter comme « une erreur » (ben tiens) ?

Est-il utile de s’attarder sur le cas de ce jeune de 17 ans, interpellé pour l’agression ultra-violente d’un restaurateur à Orly ? Ou sur celui de Sylvain, entre la vie et la mort suite à une agression « inexpliquée » à Versailles (coupe-gorge connu de la région parisienne) ?

Doit-on passer du temps sur cette adolescente morte poignardée en pleine rue ?

Eh bien la réponse à ces question est non.

On ne doit pas s’en occuper, on ne doit pas en parler ni en faire un sujet quelconque. Il s’agit de faits divers, d’accidents malencontreux, de la faute à pas de chance. On tue untel « par erreur », on agresse malencontreusement untel autre, il y a bien un dérapage violent ici ou là, mais à chaque fois, il s’agit d’actes isolés, de dérives – certes musclées, certes scandaleuses et il faut que la justice passe patati et patata, certes – mais rien de ces éléments ne peut réellement se dégager de ces petits grumeaux gênants d’actualité sordide.

Il faut bien le comprendre : tenter d’essayer de comprendre pourquoi certains ados deviennent toujours plus violents, tenter de voir dans ces faits divers non pas une longue liste d’événements disparates et sans liens mais d’y voir la marque d’un ensauvagement du pays, d’une perte de repères, d’un abandon de la République dans certains territoire, d’un délitement des institutions, ce serait mal. Non, que dis-je, ce serait immonde.

Pire, ce serait faire le jeu de certaines obédiences politiques honteuses qui ont toujours deux ou trois douzaines d’heures les plus sombres de notre histoire dans les poches, prêtes à ressortir à la moindre occasion pour vous en barbouiller le moral.

J’exagère ? Pas autant que certains articles qui s’empressent de tenir exactement ce discours : puisque l’affaire est ainsi mise en avant et relayée par des personnes qui fricotent avec le Rassemblement National, puisque le buzz créé autour de ces faits divers est monté en épingle par Marine Le Pen, puisque ces individus appliquent des théories complotistes sur la façon dont les médias relaient ou pas ces faits divers, alors, par voie de conséquence, tout ceci sent l’énième artifice d’une fachosphère toujours prête à touiller le sordide pour faire son beurre politique. C’est évident.

On peut, néanmoins, voir deux problèmes à cette attitude.

D’une part, ce procédé qui consiste à barbouiller les buzz des réseaux sociaux d’objectifs populistes voire fascistes permet dans une certaine mesure d’étouffer toute réflexion possible à la source de ces buzz. Les individus, même les moins susceptibles d’abonder aux thèses des groupes ou partis d’extrême-droite ou simplement populistes, ne peuvent s’empêcher de noter l’augmentation de ces faits divers, l’augmentation de la violence relatée, le nombre croissant d’affaires judiciaires dans lesquelles des multirécidivistes s’en sortent avec des peines ridicules ou inadaptées voire bénéficient, une fois de trop, de vices de procédures leur permettant de commettre le forfait de trop. Mais finalement, comme tout ceci est « facho », ils ont tort. Eh oui.

Jeter ainsi l’anathème « fachosphère » sur ces frémissements de réseaux sociaux permet de mettre un voile pudique sur ce que les individus ne manquent pas de remarquer, mais occulte complètement la tendance initiale, à savoir l’accroissement des violences, et l’absence dramatique de toute réponse politique crédible et opérationnelle.

D’autre part, il est extrêmement contre-productif d’appliquer systématiquement cette attitude maintenant quasi-automatique d’une part croissante des médias, qui vise à classer dans l’intouchable et le nauséabond les remarques souvent à l’emporte-pièce et baignée d’émotion des citoyens de plus en plus directement concernés par cette augmentation de la violence autour d’eux.

En effet, ce faisant, on refuse de discuter réellement de ces sujets, d’en débattre sereinement. La sécurité dans le pays n’est plus qu’un appeau pour des plateaux télé où une personne aussi controversée que possible sera jetée face à une demi-douzaine de journalites-saltimbanques dont la mission sera d’écraser l’infâme discours sous les procédés rhétoriques plus ou moins faciles.

Les débats de fond, argumentés posément, n’existent plus, ni sur la nécessité d’un système carcéral moderne et adapté à notre population, ni sur l’absolue nécessité d’un suivi des juges et des jugements pour en garantir la qualité (pour rappel, les statistiques sur ces derniers sont désormais interdites en France) et sanctionner les incompétents, ni sur l’efficacité des mesures entassées depuis des décennies (qui en tire les indispensables bilans, et s’ils sont tirés, quelles décisions sont prises ensuite ?), etc…

Or, cette absence de tout débat, cette absence de toute réflexion de fond qui soit à la fois de bon niveau intellectuel et surtout, ouverte à tous les citoyens, pousse ces derniers vers les seules organisations et les seuls politiciens qui assument les quolibets, qui en parlent (même si c’est pour en dire, essentiellement, des âneries). En clair, c’est bien plus sûrement la distribution d’anathèmes que le buzz qui « fait le jeu de la fachosphère », sans qu’apparemment, après des décennies de pratique, les fins analystes de Science Pipo et autres journalistes « engagés » s’en soient rendu compte.

On est arrivé au point où l’on refuse non seulement de voir le problème, où l’on s’interdit d’en parler, donc de l’analyser donc d’y apporter un moindre début de solution, mais pire encore, on choisit de faire en sorte que ceux qui essaient (aussi maladroits et biaisés soient-ils) seront désignés à la vindicte populaire et éventuellement poursuivis, en justice si possible, pour avoir tenté cette analyse avec un biais que la République, la bienpensance, le vivrensemble (ou que sais-je) réprouvent ouvertement…

Comment voulez-vous que ceci se termine bien ?

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[Redite] État Macron : panique, désolation mais taxes à gogo

Par : h16

Article initialement paru le 16.11.2018

Un an s’est écoulé depuis l’absence de réforme constatée alors que la grogne des Gilets Jaunes s’amplifiait violemment. Depuis, heureusement, l’absence de réforme a repris du poil de la bête et les non-réformes s’empilent joyeusement : la SNCF gréviculte de plus en plus, la dette française forcit son embonpoint avec appétit. Quant à l’ambiance sociale, elle est aussi bonne, aussi calme qu’alors et l’avenir semble encore plus rose qu’alors.

Depuis qu’on est en marche, on n’a jamais avancé aussi peu.

Oui, décidément, il n’est pas facile de contenter tout le monde, et les Français, ce peuple de « Gaulois réfractaires », ne semblent guère se satisfaire des bricolages de plus en plus improbables et improvisés de leur président. Emmanuel Macron semble le découvrir à ses dépends mais, de façon inquiétante, n’esquisse aucune solution pour sortir de cette crise.

Alors que choisissant « courageusement » d’ajouter des problèmes de diplomatie et de bonne entente avec ses alliés en se payant la tête du président américain (ce qui lui aura valu une volée de gifles médiatiques particulièrement claquantes en retour), le président Macron patauge donc dans une popularité qu’on peut raisonnablement qualifier de catastrophique.

Il faut admettre que, péniblement élu sur la promesse d’une réforme en profondeur de la France, il n’a en 18 mois pas réussi à montrer qu’il était effectivement capable d’en mener le début d’une ; ses deux tentatives sur la SNCF et le droit du travail se sont soldées par des grèves extrêmement coûteuses pour un résultat quasi-nul pour la première, et par une usine à gaz juridique supplémentaire pour la seconde, ce dont le pays pouvait fort bien se passer.

Du reste, l’atonie complète de l’économie française (là où ses partenaires européens montrent un net mieux) illustre fort bien le peu de résultat des bidouillages marginaux entrepris.

A contrario, l’application systématique de la recette miracle de l’énarque Inspecteur des Finances, à savoir l’avalanche de taxes, aboutit exactement aux effets habituels : la pression fiscale augmentant, la situation économique se dégrade, à commencer par celle des plus pauvres et des plus exposés aux aléas économiques.

Dès lors, la grogne actuelle des Gilets Jaunes prend une ampleur suffisante pour paniquer le gouvernement : non affiliée à des syndicats (largement à la ramasse et globalement contre ce mouvement qu’ils ne peuvent contrôler), résolument apolitique, elle semble difficile à canaliser et impossible à analyser pour des élites absolument certaines de leur bon droit et rigoureusement incapables de comprendre les mécanismes économiques en jeu.

Dès lors, la tactique actuelle déployée par les gouvernants n’arrange absolument pas la situation.

Entre un Tout, en fait, indique une gestion catastrophique de cette crise, depuis Macron donneur de leçon, en parfaite contradiction avec le Macron de 2016 qui se voulait défenseur du diesel et distribuant maintenant aux Français une parole creuse leur conseillant l’abandon du diesel depuis un porte-avion nucléaire dont les avions crament huit tonnes de kérosène à l’heure, jusqu’à un Premier ministre assumant crânement son obstination taxatoire malgré l’écrasante évidence que les taxes n’ont rien à voir avec l’écologie et tout avec des soucis de trésorerie.

Pire : au lieu d’entamer une vraie réforme de fond de l’État français, ces coupes claires indispensables à sa survie et au retour de la croissance, le gouvernement choisit les menaces. Exercice dangereux d’autant que les Français se souviennent de l’impunité totale des éternels gréviculteurs du rail, de l’aérien ou de tant d’autres entreprises et administrations nationales qui bloquent régulièrement le pays sans en subir les conséquences (notamment juridiques).

Dans le même temps, l’actualité est parsemée de ces dépenses fastueuses avec lesquelles ces mêmes gouvernants semblent parfaitement à l’aise. La récente hausse de rémunérations des cabinétards de Griveaux ou de Schiappa ne pourra jamais trouver la moindre grâce auprès d’un peuple pour lequel un salaire de 5000€ mensuel représente souvent plus qu’un doublement de son train de vie : alors que la modestie et l’humilité devraient primer au sein de ce gouvernement qui entend taxer tant et plus son peuple, l’affichage de ces émoluments confortables apparaît comme un camouflet que beaucoup ne pourront pas laisser passer sans rien faire.

Quant à la réponse politique effective face aux grognements de plus en plus audibles, elle est tout simplement consternante : les taxes rendant les carburants inabordables, distribuons des aides pour les acquérir ; les voitures diesel étant maintenant pourchassées par tout ce que le pays compte d’écologistes affichés, rendons-les moins cher en distribuant des aides !

L’absurdité évidente de cette nouvelle pompe fiscale Shadok s’explique en réalité fort bien lorsqu’on note que ces aides, ces chèques et ces promesses n’engagent guère le gouvernement et ne le font que dans un avenir éloigné de la grogne immédiate. En revanche, les taxes s’encaissent, elles, dès à présent.

Ce différentiel de trésorerie n’est absolument pas innocent si l’on se rappelle que l’État, depuis quelques jours, vit totalement à crédit : malgré cette ponction fiscal insupportable, malgré plus de 1000 milliards d’euros de prélèvements tous azimuts, l’État français n’arrive pas à boucler son budget annuel.

Dans ce contexte, il n’existe aucune latitude concernant les taxes : elles doivent absolument continuer à tomber pour que la machine étatique ne s’arrête pas. Dans ce contexte, les promesses de chèques et d’aides ressemblent à un énième air de pipeau.

Malheureusement, le principal souci de ce genre de manœuvres ridicules, c’est qu’il n’y a pas de plan B.

Pour nos brillantes élites, il ne semble y avoir aucune alternative à l’augmentation de la pression fiscale. Et alors que les caisses sont effectivement vides, que la faillite rôde, la grogne du peuple semble incompréhensible pour notre petit Inspecteur des Finances : par Jupiter, il faudra bien trouver de l’argent ! Diminuer les dépenses ? Mais, parbleu, vous n’y pensez pas !

En pratique, Macron n’est plus dans l’action mais dans la réaction et cette réaction n’est plus qu’épidermique, émotionnelle et marquée par le désir de limiter la gêne sans en comprendre les mécanismes. Le voilà ainsi parti à expliquer, théoriser et analyser la grogne qui monte sans comprendre qu’il n’y a aucune pédagogie possible lorsque l’exemple affiché est en décalage complet et permanent avec ceux dont la colère monte.

Par exemple, on veut soi-disant lutter contre le réchauffement en tabassant les automobilistes de taxes, mais ceux qui proposent de le faire ne payent pas leurs transports. Du reste, combien de journaliste à la Quatremer, combien de politiciens continuent obstinément de rouler en voiture tant qu’ils le peuvent mais conspuent ceux qui désirent en faire autant en ayant l’impudence de l’afficher ainsi ? Combien de nos ministres se déplacent en voiture et en avion plutôt qu’en vélo ? Combien paye directement ses factures ?

Difficile, dans ces conditions, d’expliquer aux autres qu’ils doivent se serrer la ceinture.

Malheureusement, c’est en refusant de comprendre la colère populaire, c’est en s’obstinant à ne pas réformer le pays en profondeur, c’est en croyant qu’aucune coupe claire n’est possible que Macron, son gouvernement et la classe jacassante attisent le ras-le-bol d’où rien de calme et réfléchi ne pourra jamais sortir.

Ce pays est foutu.

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La France et ses administrations criminelles

Par : h16

On peut, légitimement, se demander combien de drames il faudra pour que les Français parviennent à une conclusion pourtant simple mais qu’il leur semble culturellement impossible à atteindre : les administrations de l’État français sont criminelles et plus elles sont nombreuses, plus elles ont de pouvoir, plus les dégâts qu’elles provoquent sont importants.

Pourtant, les faits sont têtus et, pour qui se donne la peine de regarder, de plus en plus nombreux. Les derniers jours qui viennent de s’écouler donnent même un pénible aperçu de la tendance générale à la multiplication des cafouillages administratifs qui se terminent par rien moins que des morts d’innocents…

Ainsi, il devient difficile de camoufler le rôle prépondérant de l’administration de l’Éducation nationale dans les suicides, de plus en plus nombreux, d’enseignants soumis à des pressions hiérarchiques, à un environnement de travail de plus en plus dégradé, à la multiplication d’ordres paradoxaux de supérieurs qui veulent à la fois des résultats (ce qui imposerait par exemple une certaine discipline au sein des établissements) et à la fois le minimum de frictions tant avec les rectorats qu’avec les parents d’élèves (ce qui oblige à tant de concessions qu’aucune discipline ne peut plus être mise en place).

J’en veux pour preuve le récent suicide de Christine Renon, une directrice de maternelle, qui s’est suicidée dans le hall de son école de Pantin en Seine-Saint-Denis : le silence épais, compact et gêné de l’institution scolaire, de son ministre et du gouvernement ne changent rien au constat sans équivoque que la victime dresse dans sa lettre de suicide où elle explique être seule face aux problèmes, parfois graves, qui lui sont posés et que l’administration, derrière elle, fera tout pour ignorer en abusant de la doctrine maintenant célèbre du « Pas De Vague »…

« Je n’ai pas confiance au soutien et à la protection que devrait nous apporter notre institution. (…) La cellule de crise, quelle blague ! L’idée est de ne pas faire de vague et de sacrifier les naufragés dans la tempête ! Pourvu que la presse ne s’en mêle pas ! »

Cet exemple, qui n’est connu que parce qu’il fut plus médiatisé que d’autres, pourtant concomitants, a marqué les esprits au point de déclencher un mouvement d’humeur de la part du corps enseignant, excédé de l’absence totale et parfaite de toute réaction et prise de conscience de leur administration et du ministre à sa tête.

Et tant qu’à parler de suicidé dont l’Éducation nationale est directement responsable, comment oublier le cas, sordide et révoltant, de cet instituteur qui s’est suicidé après des accusations portées contre un homonyme dont la lettre de suspension avait été envoyée au mauvais destinataire, parce que quelqu’un, dans cette magnifique administration, avait fait une erreur de copier-coller ?

Malheureusement, ce qui est vrai pour l’Éducation nationale l’est aussi dans bien d’autres administrations.

Devra-t-on revenir en détail sur les nombreux manquements de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) qui ont abouti à l’embrasement de la cathédrale Notre-Dame-De-Paris, comme le pointait le Canard Enchaîné il y a quelques mois ? Certes, il n’y a miraculeusement pas eu mort d’hommes dans cette catastrophe là, mais le puissant symbole de ce joyau en feu, lié à l’incompétence et la désinvolture d’une administration ne peut laisser de marbre.

L’inaction et l’incompétence d’une administration, l’incompétence et les inactions d’une autre ont déjà coûté fort cher à la France.

C’est, malheureusement, routinier dans le pays : il suffit de chercher pour découvrir que ces cas ne sont que les quelques uns que l’écume des jours retient, partie émergée d’un iceberg qui devient chaque mois plus énorme, plus sombre, plus effroyable.

Pendant que les administrations scolaires ou culturelles broient des individus et des monuments avec une décontraction typique du Léviathan, l’incompétence et la désinvolture s’étendent jusque dans les urgences hospitalières, consciencieusement désorganisées et sabotées par des années de laxisme, de paperasserie maintenant meurtrière, et de politique de distribution prodigue de l’argent, du temps et des compétences des autres, à tel point qu’il n’est plus rare d’apprendre que des gens en condition critique mais parfaitement traitable décèdent par abandon, oubli ou série de choix idiots. Tous ne meurent pas, mais tous sont frappés, à tel point que les urgentistes, bien conscients de l’empilement d’incompétences dans leur administration de tutelle – comme les enseignants pour la leur, du reste – enchaînent grèves, arrêts maladie et protestations.

Pour les uns comme pour les autres, il faut cependant bien comprendre que l’État et ses administrations ne sont pas simplement un des facteurs dans ces tristes événements, dans le délitement qu’on observe et, surtout, dans les cadavres qui s’empilent morbidement à mesure que les malaises et les problèmes s’étendent. Non, ici, ces administrations et l’État sont à la fois le contexte et l’agent indispensable sans lesquels ces drames ne seraient jamais advenus.

Comment ne pas voir que ce sont bien dans ces administrations d’État que le taux de suicide grimpe dangereusement ? Peut-on encore penser à une simple coïncidence, à un malaise passager lorsqu’on lit, toutes les semaines, le décompte morbide des suicides de policiers et de gendarmes ? Il y a un an, je constatais que, chez ces derniers, ça ne respirait pas trop la joie de vivre. La situation ne s’est pas vraiment améliorée, au contraire même puisqu’ils en sont arrivés au même point que les autres professions déjà évoquées dans ce billet : des marches, des protestations, une tentative supplémentaire de juguler la bête bureaucratique qui enfouit les individus dans ses démarches ubuesques, paradoxales et contre-productives au moment même où tout le pays a précisément besoin du contraire…

Pire que tout : non seulement ces administrations ne font plus leur travail correctement (l’éducation française n’est plus que l’ombre d’elle-même, l’hôpital français devient un mouroir dangereux, sous-approvisionné en médicaments et surperformant en matière de procédures et de cerfas idiots, la sécurité du territoire n’est plus qu’une vaste blague), mais ces administrations sont, de surcroît, dans la phase la plus délétère de directement produire des éléments toxiques pour le reste de la société : difficile de trouver meilleure illustration de la faillite complète du tout-État français, du délire d’intervention tous azimuts, que cette administration de police qui en vient à offrir un travail de surveillance des islamistes radicalisés à … un islamiste radicalisé, qui parvient même à lui accorder une habilitation secret-défense, qui ne sait même plus gérer en interne les signes pourtant nombreux d’un problème à venir, et qui, lorsque le drame survient, patauge dans les tentatives d’explications stupides pour, au mieux, camoufler son aveuglement, au pire, sa complète incompétence.

Ce dernier drame occupe maintenant les médias et les politiciens qui font des efforts assez amusants à regarder pour n’aboutir à aucune conclusion d’aucune sorte alors que tout le monde comprend sans mal que ces victimes viendront s’ajouter aussi bien à celles des précédents dérapages malencontreux de couteaux déséquilibrés et autres voitures folles qu’à celles directement issues des ratages et autres merdoiements intenses de tout l’appareil d’État…

Il faut pourtant se rendre à l’évidence : l’État français a maintenant dépassé le stade où ses administrations incompétentes causaient simplement du tracas à ses citoyens. Par leur incompétence, leur inaction et leur bureaucratie délirante, ces administrations sont maintenant criminelles.

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[Redite] Le socialisme ne marche pas, même en petit

Par : h16

Article initialement paru le 10.08.2015

À la faveur d’un G7 dont le programme, essentiellement construit autour d’un agenda socialiste où il s’agira, pour les Hommes d’État, d’intervenir dans la vie de tous les autres afin de montrer qu’ils le peuvent, quitte à y mettre un bordel indescriptible, on redécouvre quelques vérités qui, en plus de déranger, sont toujours exactes : le socialisme ne marche pas, ni en grand, ni en petit.

C’est l’occasion de ressortir un billet paru il y a quatre ans et qui revenait sur une de ces expériences socialistoïdes dont le résultat était – encore ! – un échec…

Malgré le nombre maintenant élevé de foirades magistrales lié à l’application de l’égalitarisme, on continue quand même à en user avec profusion. Son parfum le plus connu, le Socialisme, a pourtant largement prouvé sa nocivité, mais certains persistent pourtant, obstinément, à l’employer partout.

En Union Soviétique, on avait fait les choses en grand. L’égalitarisme soviétique devait être à la fois massif et toucher toutes les couches de population, et géographiquement très étendu au point de couvrir un nombre considérable de pays et un pourcentage important de la population terrestre. L’application consciencieuse du programme communiste aura bien sûr abouti à des millions de morts par douzaines, des famines, des déportations massives dans des camps de travail ou des génocides. Sans trop bousculer le sens des mots, on peut dire que ce fut un gros échec retentissant.

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De différentes façons, on testa ensuite les mêmes principes sur des zones plus restreintes, sur des populations moins bigarrées. Cuba, la Corée du Nord ou le Vietnam furent autant d’exemples qui montrèrent que les problèmes engendrés par les idées égalitaristes et socialistes ne provenaient pas de la trop grande taille géographique : même pour des plus petits pays, ça foirait lamentablement.

Actuellement, le Venezuela tente l’expérience d’un socialisme un peu plus modéré (si tant est que ça puisse exister, comme un viol modéré ou une gangrène discrète). Celui-ci s’installe plus doucement, avec marginalement moins de violence, et ne prend pied que progressivement dans tous les domaines de la vie locale. Tout indique là encore que c’est un naufrage complet pour un pays qui ne pourra même pas se cacher derrière une absence de ressources pétrolières ou un commode embargo américain. Dans la catégorie « encore moins vite, monsieur le bourreau », d’autres pays tentent aussi ce socialisme en mode « infiltration ninja » à doses plus ou moins légères et obtiennent — comme c’est surprenant — les mêmes déboires catastrophiques. La France en est un excellent exemple, et sa trajectoire actuelle, qui vise à contrer les problèmes issus d’un tsunami d’égalitarisme par une explosion de mesures égalitaristes, promet d’appuyer là où ça fait mal. Et ce sera, bien sûr, un échec épique.

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Et ce qui plante furieusement pour un continent, ce qui foire lamentablement pour un groupe de peuples, ce qui échoue minablement pour un pays seul, eh bien — nouvelle surprise ! — ça rate aussi complètement pour des individus et des entreprises. Le plus récent exemple (mais pas le dernier, rassurez-vous, les gens sont têtus, têtus, têtus) est celui de Dan Price et son entreprise, Gravity Payments.

Tout a commencé il y a trois mois, alors que l’opinion américaine était toute occupée à débattre de l’épineux problème des salaires minimums. Aux États-Unis, ce dernier est fixé au niveau fédéral, ainsi que pour chaque état voire chaque ville, et dernièrement, certains États et certaines villes ont décidé de le revoir à la hausse. À Los Angeles, le salaire minimum va par exemple passer de 9$ à 15$ de l’heure entre le 1er juillet 2016 et le 1er janvier 2021 à la suite d’une disposition municipale adoptée le 19 mai dernier. Et à Seattle, Dan Price a décidé d’apporter une pierre à l’édifice général d’égalitarisme et de bons sentiments en augmentant le salaire minimum en vigueur dans sa société de gestion de paiements par cartes de crédit, Gravity Payment, et en le plaçant au niveau fort élevé de 70.000$ par an (5800$ mensuels).

La presse nationale américaine et bientôt étrangère, toute acquise à l’élan philanthropique du patron de cette société, a largement repris cette information en louant l’initiative visant, comme il se doit, à rendre les gens heureux en diminuant les méchants écarts entre les mieux et les plus mal payés, bref, en renforçant l’égalité de traitement des employés de sa société. À l’époque, si on trouvait bien quelques voix américaines discordantes pointant l’aspect purement socialiste ou maladroit de l’initiative patronale, les médias étrangers et notamment français se contentaient de se réjouir d’une telle information en imaginant, l’œil déjà vaguement humide d’émotion, tous les (a priori cupides) patrons de la Terre, touchés par la grâce, et se décidant enfin à payer royalement tous leurs employés, de préférence autour de 100.000$/an et un Mars.

Malheureusement, patatras, trois mois plus tard, l’expérience tentée à Gravity Payments aboutit à un échec.

gravity : fight back !

Rien ne s’est passé exactement comme prévu (sauf pour les détracteurs de l’initiative) : non seulement, les gens n’ont pas été plus heureux, mais la société est maintenant en difficultés financières. Des clients, estimant soit que cette idée allait accroître les coûts des services soit qu’elle était néfaste sur le plan idéologique, sont partis. Des employés ont posé leur démission, jugeant les augmentations salariales plus du tout en accord avec l’effort qu’ils avaient fournis dans la société ; et bien évidemment, ce ne sont pas les plus mauvais qui sont ainsi partis, mais des employés clés, selon le patron lui-même…

Ce qui est logique. De l’aveu d’un des développeurs qui a quitté ce havre de bonheur socialiste,

« Now the people who were just clocking in and out were making the same as me. It shackles high performers to less motivated team members. »
« Maintenant, les gens qui se contentent de pointer touchent la même chose que moi. Ce système enchaîne les plus performants de l’équipe avec les moins motivés. »

Et pompon de l’affaire, le frère du patron, actionnaire à 30% de cette société, l’attaque en justice au motif que les bénéfices précédemment récoltés n’avaient pas à être utilisés pour les augmentations de salaires accordées. La société, aux finances maintenant extrêmement tendues, se retrouve au milieu d’un imbroglio juridique coûteux qui n’a, bien évidemment, pas été provisionné. Tout ceci sent la faillite.

En oui : le modèle de « récompense salariale » ainsi mis en place par Price ne fonctionne tout simplement pas et entraîne des effets de bords désastreux. En effet, il survalorise les moyens, les médiocres voire les mauvais en leur donnant artificiellement plus que leur valeur de marché. Dans la foulée, il dévalorise les bons en les payant marginalement moins bien (la valeur de leurs heures supplémentaires s’effondre), et aussi en écrasant le différentiel subjectif : non seulement, il devient inutile de faire des heures supplémentaires, mais en plus l’écart entre bon et mauvais n’est plus palpable ce qui n’incitera personne à faire des efforts. En outre, il envoie un message très ambigu aux clients (dont certains prennent peur d’un renchérissement des services, notamment).

Autrement dit : Price a augmenté ses coûts (les salaires), a mis en danger ses entrées (ses clients), et a diminué la productivité par tête de pipe.

well done old chap

Il faut se rendre à l’évidence : certaines idées, à la fois simples et parfaitement idiotes, aboutissent systématiquement à un échec. Et pourtant, loin d’être rapidement abandonnées, elles s’installent dans les esprits et les habitudes au point que, malgré leurs échecs répétés, les individus, les peuples ou les entreprises persistent à les appliquer avec assiduité, renouvelant sans cesse le bestiaire des bides de leurs applications. Ces idées seront systématiquement jugées à leurs intentions, généreuses, mais jamais à leurs résultats, catastrophiques.

Dans ces idées idiotes, l’égalitarisme et son pendant, le socialisme, sont des exemples frappants. Et devinez ce qu’on applique en France ? …

salaire minimum - minimum wage and imagination

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L’insupportable ultra-libéralisme des supermarchés ouverts le dimanche sans caissière

Par : h16

Il faut se faire une raison : la France fut jadis un beau pays, mais elle a été sauvagement jetée dans les bras du turbolibéralisme assoiffé du sang des travailleurs par tous ses dirigeants depuis 50 ans qui, tous, sans exception, se sont bruyamment réclamé de ce courant du Diable. Le bilan est désastreux puisqu’on ne compte plus tous les effets néfastes de cette liberté totale et cette absence de toutes lois et de tous règlements qui ont mis le pays dans le chaos le plus total.

Je veux pour preuve de cette tempête ultra-libérale la dernière abomination consumériste qui est en train de se mettre en place actuellement à Angers, dans l’un de ces temples modernes de la consommation échevelée sans freins ni lois : un supermarché Casino va prochainement ouvrir ses portes le dimanche après-midi, et, pire encore, les clients devront utiliser des caisses automatiques car aucun caissier ne sera en poste !

Oui. Vous avez bien lu : les clients devront eux-mêmes faire passer leurs achats devant les scanners pour obtenir leur total. C’est absolument horrible !

Ouvrir un supermarché le dimanche, mais c’est complètement inouï ! Cela veut dire que des gens seraient assez veules pour vouloir vendre des biens et des produits même le dimanche, pendant que d’autres seraient assez lâches pour accepter de les acheter ! La République, certes laïque et normalement pas du tout intéressée par les célébrations religieuses, n’en est pas moins très à cheval sur le repos hebdomadaire, surtout lorsqu’il tombe le dimanche et pas un autre jour.

Tout le monde sait que le dimanche, on se repose. On ne va pas à la boulangerie (le boulanger se repose). On ne peut pas aller à l’hôpital (qui est fermé). Les pompiers ne travaillent pas le dimanche. L’électricité n’est pas produite par des employés d’EDF et d’autres opérateurs qui sont de toute façon en repos. Les autoroutes n’acceptent pas de véhicules, les péages, incapables de fonctionner sans la moindre présence humaine, étant fermés. Quant à internet, les cinémas, les activités diverses de tourisme, les bars et les restaurants, ils se concentrent sur leur reprise du lundi après un dimanche à buller, c’est bien connu.

La France, le dimanche, est à l’arrêt total, c’est maintenant admis et cela justifie donc amplement les cris d’orfraie qu’on entend à chaque fois qu’un commerce (ou une chaîne de magasins) tente de façon beaucoup trop turbo-libérale d’ouvrir ce jour-là.

Dans ce contexte, ouvrir un supermarché le dimanche et demander aux clients de scanner eux-mêmes leurs achats relève du crime de lèse-vivrensemble, au moins. D’ailleurs, les petits sondages gluants effectués en marge de cet événement ne laissent aucun doute sur l’ampleur de l’outrage ressenti.

L’horreur est palpable et c’est d’autant plus insoutenable que moyennant l’un de ces saltos arrières carpés avec double pirouette élastique dont les têtards subventionnés de l’URSSAF sont coutumiers, on pourrait requalifier les clients de ce supermarché de travailleurs dissimulés de Casino, ceux-ci effectuant le travail des caissières en semaine. J’exagère ? Malheureusement, des affaires précédentes ne laissent guère de doute.

Ces constats effectués, il n’en reste pas moins vrai qu’encore une fois, le Français de base (celui qui vote « non » au sondage précédent, par exemple, ou le syndicaliste qui frémit de la moustache à l’idée qu’une telle pratique se développe sur le territoire) ne baigne guère dans la cohérence ni même l’intelligence minimum qui lui permettrait pourtant de voir son pays remonter une pente aussi glissante qu’aigue qui l’amène pour le moment droit vers le cloaque dans lequel barbote actuellement le Venezuela (notamment).

D’une part, il ne semble effleurer l’esprit de personne qu’un magasin ouvert le dimanche, même s’il n’a plus de caissières, n’en constitue pas moins une source de revenu pour tout un tas de salariés qui bénéficient directement de cette ouverture. Les produits ne se mettent pas en rayon tout seuls. Les livraisons ne sont pas automatiques. La surveillance nécessite toujours des présences humaines. Bref : les caissières ne sont pas là, mais tout ou partie de l’équipe habituelle sera bien là, et percevra un salaire pour ce travail.

On peut, comme les syndicaliste, imaginer que ces salariés, corvéables à merci et dont on a saboté le week-end avec cette méchante ouverture, sont donc exploités et misérables. Ou on peut se rappeler que le travail du dimanche apporte de nombreuses primes, que pas mal de personnes préfèrent travailler ce jour là et disposer d’un autre jour de la semaine pour leur repos, que souvent, le samedi et le dimanche constituent des jours de choix pour toute une classe de population qui doit aussi travailler, ailleurs, le reste de la semaine (à commencer par les étudiants) et qui trouve dans ces ouvertures un intéressant revenu d’appoint. Ces cas là, les syndicalistes n’en ont généralement rien à faire puisqu’ils représentent des populations qui sont assez faiblement syndiquées.

D’autre part, le dimanche travaillé, c’est exactement comme ces périodes où certains sont en vacances et d’autres travaillent pour les satisfaire. Très souvent, les tenanciers de camping sont en vacances pendant que leurs clients travaillent (et inversement). Lorsqu’on a 44% de Français qui ne partent pas en vacances en été, certains pour raisons financières, certains par choix assumés et non subis, expliquer qu’il est indécent d’ouvrir le dimanche revient à gifler près de la moitié d’une population.

En outre, on ne s’étonnera pas de l’incohérence complète de certains (CGT en tête) : d’un côté, ils s’offusquent que certains travaillent le dimanche – des caissières obligées de venir travailler ce jour-là, c’est autant d’enfants qui ne verront pas leur maman, c’est autant de maris esseulés, c’est autant de malheur dans les familles françaises, ma brave dame ! De l’autre, ces mêmes frisent l’apoplexie lorsque, finalement, les caissières pourront rester chez elles parce qu’on pourra se passer d’elles ce jour-là. Le mieux serait sans doute que ces dernières restent chez elles mais soient payées pour leur travail dominical qu’elles ne font pas : être payé pour un non-travail, c’est, en quelques mots, la synthèse parfaite des revendications permanentes de ces offusqués.

Évidemment, nos habiles incohérents emballeront leurs cris dans un argumentaire déjà rôdé : tout le monde sait que ces caisses automatiques vont créer du chômage, car tout le monde sait que plus il y a de robots, moins il y a d’humains, et plus l’emploi est en berne.

L’argument marche assez bien sur les Français moyens : repliés sur eux-même, sa presse a fait sur eux un excellent travail de cloisonnement en écartant toute réalité alternative en provenance du reste du monde. Rares sont ceux savent que la robotisation d’un pays lui permet de mieux salarier ses citoyens, et que le taux d’emploi est corrélé positivement avec le développement de la robotisation

Sauf à considérer les Français comme une masse d’idiots incapables de s’adapter, au contraire de leurs confrères allemands comme en témoignent les chiffres assez clairs ci-dessous, force est de constater que la numérisation et la robotisation des sociétés permettent de créer de la richesse, et de rémunérer davantage d’individus et non moins. Quant à l’évolution spécifique des caisses, tout indique que le personnel qui y est attaché ne disparaîtra pas avant un bon moment.

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Harcèlement de rue : un an après la loi, un bilan médiocre peu surprenant

Par : h16

On s’en rappelle avec une émotion qui noue la gorge et embue les yeux ; c’était il y a un an : le féminisme de combat de Marlène Schiappa marquait enfin d’une pierre blanche une victoire décisive sur l’adversité et le monde méchant qui en veut à toutes les femmes en faisant adopter la loi contre « Le Harcèlement De Rue ». La France, propulsée dans une nouvelle dimension de citoyenneté duveteuse, avançait enfin dans la lumière.

Un an plus tard, c’est le moment idéal de dresser un petit bilan histoire de bien montrer à quel point nos secrétaires, nos armoires, nos guéridons et nos potiches d’État sont indispensables à la sécurité de nos compatriotes. Cela tombe bien, toute la presse frémit pour nous transmettre cette information capitale : plus de 700 contraventions ont été dressées.

Malgré tout, s’il est vrai qu’il est toujours plus simple de dresser des contraventions que des individus à ne pas se comporter comme de parfaits crevards, et malgré le tour fanfaron donné par la presse et le gouvernement à ce bilan, force est de constater qu’un peu plus de 700 contraventions pour ce fléau moderne des cités françaises, cela fait franchement médiocre.

Pourtant, tout avait commencé sous les meilleures auspices : une secrétaire d’État au taquet, qui avait poli son texte de loi en le frottant aux plus abrasives des intelligences, une volonté claire et affichée par tout l’appareil d’État, un soutien inconditionnel de toute la classe jacassante véritablement au garde-à-vous pour bouter le sexisme, le fascisme, le libéralisme et les trottoirs trop étroits hors de France, une loi ciselée, une applicabilité sans faille grâce à une administration policière redoutable d’efficacité doublée d’une Justice irréprochable, vraiment toutes les bonnes fées s’étaient penchées sur cette œuvre schiappatesque.

Manque de bol, la meilleure volonté du monde se heurte parfois au monde moderne, âpre, et à la réalité physique, intransigeante : outre une absence scandaleuse de volonté de la part des pouvoirs publics d’élargir les trottoirs, il faut reconnaître que 713 procès verbaux (soit pas tout à fait 2 par jour), cela semble intuitivement très, très, très en-dessous de la réalité tangible du Harcèlement De Rue ou, pour le dire en français courant, du nombre de tentatives de dragues lourdingues voire d’agressions sexuelles que certaines doivent subir tous les jours dans leurs quartiers animés. Manifestement, choper de l’impétrant en plein outrage sexiste n’est pas aussi simple que ce que Marlène laissait croire lorsqu’elle besognait sa loi entre deux grommellements guturaux.

Cet écart à la réalité n’a pas manqué d’être noté par les associations de féministes qui se sont donc fendues de grosses réserves suite à la publication des chiffres officiels. Pas étonnant : on leur avait vendu un outil enfin efficace pour faire taire les harceleurs, stopper les gestes déplacés et en finir avec les attitudes scandaleuses, on se retrouve avec un bricolage administratif approximatif dont l’impact est… nul. Tout porte à croire en effet que les auteurs de ces outrages et de ces harcèlements se débrouillent pour opérer loin de la police, ou, au moins, lorsqu’elle n’est pas là.

Il faut dire qu’à côté du monde fantasmé par la loi, où le harcelé peut déposer plainte aisément contre son harceleur, et dans lequel ce dernier est facilement condamnable, le monde réel n’offre aucune facilité aux victimes.

Ainsi, bien que les lieux où ces harcèlements se pratiquent de façon industrielle soient connus de tous, on n’y voit que très rarement des forces de l’ordre. Force de l’ordre qui ont de toute façon reçu des consignes claires de ne surtout pas aller « provoquer des incidents » (lire « faire leur travail ») dans ces quartiers, la situation étant déjà tendue et la République ayant d’autres chats (généralement automobiles et solvables) à fouetter. Ce serait tout de même idiot de risquer une bordée d’insultes finissant en « phobes » et une flambée dans certaines banlieue en tentant d’y faire respecter l’ordre et le calme alors qu’aller brigander de la classe moyenne sur les routes du pays est nettement plus lucratif et foutrement moins dangereux.

Ainsi, il est réputé particulièrement complexe de trouver des témoignages solides et concordants pour confondre les perpétrateurs. S’ajoute à cette difficulté le naturel besoin de la Justice de ne surtout pas stigmatiser les mauvaises personnes (« les hommes non blancs », selon Elsa Cardona ou Anaïs Bourdet), qui, bien que défavorablement connues des forces de l’ordre, ont toujours eu pour elles d’être en porte-à-faux avec la société méchante qui les martyrise ou – mode du moment – sont parfois aussi déséquilibrés que le climat.

Bref, derrière les 713 condamnations, on comprend surtout que, comme prévu, la loi Schiappa se traduit par un flop mou dont on peut parier, les prochaines années, qu’on n’en entendra plus parler. La loi perdurera, avec la myriade de ces autres lois de circonstances pondues à la va-vite pour répondre par l’émotion législative à une émotion sociétale, le tout en ayant consciencieusement écarté non seulement toute analyse réelle du problème, mais aussi toute solution opérationnelle efficace.

Pourtant, ni cette analyse, ni les solutions ne sont complexes à évoquer.

Pour l’analyse, est-il réellement nécessaire de revenir sur le manque total d’éducation et de tenue des individus qui s’adonnent à ces pratiques ? Est-il utile de détailler l’abandon complet de toute autorité, depuis les parents jusqu’aux administrations en passant par la Justice et les médias qui se relaient depuis 40 ans pour broder des tissus d’excuses à ces attitudes insupportables et à toutes les autres, y compris les plus criminelles ? Est-il vraiment nécessaire d’expliquer que ces attitudes de voyous et de prédateurs frustrés ne sont que le résultat de 40 ans de laxisme qu’on a fait passer, avec la décontraction caractéristique des hypocrites manipulateurs, pour une lutte contre le racisme, la xénophobie ou toute autre niaiserie sociétale destinée à camoufler le problème ?

Quant aux solutions, en plus de celles connues (ne serait-ce que par contraposée de l’analyse précédente) et des évidents efforts en matière d’éducation et d’intransigeance de toutes les sphères concernées, tant privées que publiques, notons tout de même que les individus autonomes restent encore une fois les mieux placés pour résoudre le problème, bien avant l’État, ce véritable serpent obèse (très encombrant, une gueule immense toujours ouverte et affamée mais jamais de bras) : on peut signaler une solution comme Handsaway, proposée par une association loi 1901, pour signaler et localiser une agression avec son smartphone ce qui permet aux inscrits (40.000 à ce jour) proches du lieu de l’agression d’intervenir, de témoigner ou d’apporter son soutien à la victime.

Néanmoins, ne nous leurrons pas : les citoyens français ont été châtrés de toute possibilité de légitime défense, consciencieusement honnie dans le pays, et de toute idée de Justice, constamment tordue et bafouée par des principes moraux dévoyés. N’en déplaise à Schiappa, tant que ces problèmes n’ont pas été résolus, les harceleurs et autres gouapes auront de beaux jours devant eux.

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FAIL : Le ministère de l’intérieur à l’assaut des cryptos

Par : h16

Dans de précédents billets qui relataient notamment les fines analyses de la Banque de France au sujet des cryptomonnaies, on s’était assez vite aperçus que ces nouvelles technologies sont assez impénétrables pour la plupart des administrations françaises.

En fait, il y a un peu plus d’un an de cela, je constatais même l’obstination des politiciens et des institutions républicaines à voir dans ces technologies une source de dangers, de problèmes et de bonnes combines destinées avant tout à frauder, à déposséder la veuve et l’orphelin, à mener des opérations illicites, bref à échapper à l’État pourtant indispensable à toute société civilisée, policée et onctueuse comme peut l’être la République Française du Bisounoursland.

Par principe, les cryptomonnaies sont vues, en France, au mieux comme une curiosité opaque aux perspectives mineures, et au pire comme quelque chose oscillant entre l’arnaque pour gogos ou la sulfureuse monnaie des terroristes, des dealers et des pédophiles.

Il n’est donc guère surprenant qu’à la fin, sentant bien les remugles soufrés se dégager à grosses volutes piquantes des intertubes cachés et autres darkwebs interlopes, le Ministère de l’Intérieur se décide enfin à engager une partie de ses ressources à étudier les cryptomonnaies, entre l’un ou l’autre projets plus ou moins idiots de surveillance des populations ou l’épandage massif de nouveaux radars routiers en lieu et place de toute action de retour à l’ordre dans certains quartiers émotifs.

On apprend en effet, par le truchement discret mais heureusement obligatoire des appels d’offres publics sur la plateforme web dédiée, que notre ministère cherche actuellement une entreprise capable de lui fournir des outils spécialisés dans l’analyse des transactions en cryptomonnaies.

Comme le détaille un intéressant article de Capital, le ministère a donc passé un appel d’offre visant à obtenir une solution logicielle capable de « surveiller, analyser et de suivre les transactions en vue de désanonymiser les utilisateurs de bitcoins ».

Le préambule du document ne laisse guère de doute sur l’orientation tout à fait neutre du ministère dans sa démarche :

« Les services de la sécurité intérieure sont de plus en plus confrontés à des vendeurs agissant sur le Darknet : sur cette partie de l’Internet, les vendeurs se sentent à l’abri de toute capacité d’identification. Afin de démasquer ces vendeurs frauduleux, les enquêteurs et analystes s’attachent à l’examen de toutes les traces laissées par ces derniers. Parmi les indices, figurent notamment les traces de transactions illicites dans la blockchain Bitcoin. »

Darknet, fraude, transactions illicites, blockchain et Bitcoin : c’est bon, Commissaire Castaner, toutes les cases sont cochées, on va pouvoir rameuter du beau monde qui va nous décrypter cette méchante technologie et nous serrer les coupables vite-fait, bien fait. Et pour changer, ce sera une technologie française, de qualité française, avec du « made-in-France » montebourgeois d’un bout à l’autre, ce qui nous changera des firmes américaines (Chainalysis) ou de la perfide Albion (Elliptic).

À ce point du billet, on se doute que les choses partent déjà fort mal : d’une part, la blockchain Bitcoin ne permet pas franchement d’anonymiser les transactions. D’autre part, Bitcoin n’est plus, depuis un moment, la cryptomonnaie de référence en matière de transactions frauduleuses, précisément à cause de ce premier point. Des cryptomonnaies qui garantissent l’anonymat de leurs utilisateurs, il y en a, mais Bitcoin n’en fait pas partie. Zut alors.

D’autre part, le principal souci des transactions illicites sur le Darkweb provient plutôt de la nature même du darkweb, pas vraiment des transactions (qui, rappelons-le, seront de toute façon visible de tous par construction). L’analyse de la blockchain pour en déduire des choses sur le darkweb est quelque peu tordu.

Soyons charitables et mettons cependant ce galimatias du préambule sur le dos d’un stagiaire du Ministère un peu trop joyeux. Cela arrive.

Là où les choses prennent une tournure amusante, c’est lorsqu’on épluche la suite de l’appel d’offre. On y découvre alors quelques pépites qui donnent une assez bonne idée du terrain sur lequel les équipes de ministère se sont engagées à l’image de bobos barbus à claquettes colorées sur des trottinettes électriques parcourant un champ de mines vietnamien pendant que des hélicoptères survolent le tout en diffusant la Chevauchée des Walkyries à fond…

En effet, pour remporter l’appel d’offre, les prétendants devront tout de même être capables « d’identifier à la fois des portefeuilles (ou wallets) qui regroupent des adresses de paiement bitcoins appartenant à la même entité (clusterisation) et des flux (groupes de transactions entre les différents portefeuilles) ». Le produit devrait permettre de « disposer de l’adresse IP, du port source, de l’adresse mail, de données de géolocalisation liées aux ordres de paiement, du logiciel de gestion de wallet utilisé pour le paiement » et d’« effectuer une requête à partir d’une adresse IP, d’une clé cryptographique de type PGP et d’une adresse mail » pour retrouver les petits plaisantins qui oseraient utiliser ainsi Bitcoin (mais aussi, apparemment, Bitcoin Cash, Litecoin, Ethereum ou Tether) pour se lancer dans des opérations illicites…

Sur le plan strictement humain, chacun comprend bien qu’il s’agit pour le Ministère de retrouver ses marques dans un domaine où il est, de fait, complètement perdu. Avec les banques et même avec l’argent liquide, il sait plutôt bien retrouver qui fait quoi, où et quand, et peut facilement tracer les habitudes de ses cibles. Moyennant l’une ou l’autre autorisation légale, commission rogatoire ou autre effet juridique, on peut faire une petite clef de bras aux établissements bancaires qui cracheront tous les renseignements demandés sans protester (sans même évoquer que, de nos jours, certains livrent carrément les clefs de leurs coffres aux autorités avant qu’elles demandent, avec cette déférence dégoulinantes que les pleutres et les coupables affichent toujours sans sourciller).

Avec les cryptomonnaies, tout cela devient flou et beaucoup trop complexe : personne sur qui faire pression, pas de tête de proue qu’on peut viser. L’humain laisse le pas à la technique.

Et lorsque, maniée par des non-experts, la poudre (technique) parle, cela éparpille façon puzzle aux quatre coins du pays.

Parce la réalité technique est que retrouver aisément une adresse IP, des e-mails, une géolocalisation ou – tant qu’on y est – l’historique Facebook d’un utilisateur de cryptomonnaie, c’est franchement délicat dans le cas des monnaies non anonymisées par défaut, mais c’est carrément impossible dans le cas des monnaies anonymes (comme Monero ou Zcash par exemple). Pire : le besoin d’anonymat a rapidement été placé en haut des besoins des utilisateurs, comme la fongibilité complète des cryptomonnaies. Ceci aboutit directement au développement de surcouches spécialisées sur beaucoup d’entre elles, dédiées justement à l’anonymisation des transactions.

Il reste enfin les points d’entrée et de sortie de ces monnaies : pour beaucoup, transformer un Bitcoin en euros ou en dollars revient à passer par une plateforme spécialisée (un « échange ») comme Bitstamp, Kraken ou tant d’autres. Bien évidemment, ces établissements ayant pignon sur rue, on comprend que c’est là que les autorités veulent venir mettre leur nez.

Manque de pot là encore : non seulement les usagers des cryptomonnaies qui s’adonnent à des activités illicites ne passeront pas par ces plateformes (et échangeront directement leurs cryptomonnaies en liquide de la main à la main, rendant le traçage bien plus complexe), mais en plus peut-on actuellement observer un développement des plateformes qui ne servent plus de tiers de confiance (le dernier exemple en date étant local.bitcoin.com), ce qui les affranchit complètement de devoir garder toute trace des transactions et des usagers qui les font.

Autrement dit, le Ministère passe un appel d’offre pour des technologies et des logiciels dont la pertinence sera, dans les semaines et les mois à venir, extrêmement limitée et dont tout indique qu’ils seront obsolète très rapidement. Eh oui : encore une fois, une administration va griller une somme considérable d’argent public pour obtenir un résultat à peu près nul.

Peut-on encore s’en étonner ?

Pour résumer cette France du XXIème siècle sous Macron, force est de constater que, pendant que le fougueux législateur français déclare sa flamme pour les voyages en train, de préférence aussi écologiques qu’obligatoires surtout s’ils sont au détriment de l’avion, les administrations continuent leur petit bonhomme de chemin vers une mise en coupe totale de l’ensemble du cheptel contribuable.

C’est de plus en plus inquiétant. La seule chose qui rassure un peu, c’est que ces administrations sont globalement incompétentes et ne parviendront pas à leurs fins sans nous faire rire.

C’est toujours ça de pris.

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Notre-Dame du Pas De Charge

Par : h16

Il y a un mois de cela, le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris s’envolait en fumée. Ce drame patrimonial au retentissement mondial avait alors déclenché un afflux de dons et l’assaut de politiciens volontaristes bien décidés à tout faire pour que l’édifice retrouve rapidement sinon son lustre d’antan, au moins une toiture digne de son rang.

vitraux de la rosace de notre dame de paris

Dans le paragraphe précédent, le mot de loin le plus important est « rapidement ». Car, comme je le prévoyais, le chantier qui n’a même pas encore commencé est déjà l’objet de toutes les convoitises et de tous les bricolages les plus éhontés.

Avec cette décontraction caractéristique de nos institutions qui montre une fois de plus de façon limpide à quel point la loi est écrite par ceux qui ne l’appliqueront jamais, s’en foutent et pètent dans la direction générale de ceux qui devront, eux, en subir le joug, le gouvernement et les députés se sont empressés de pousser leur petit texte législatif spécifique afin de bien encadrer cette belle rénovation.

En moins de trois semaines, le texte a été rédigé, lu et relu, discuté puis voté par le législateur qui ne s’est guère embarrassé de détails encombrants.

Pourtant, il y avait bien matière à tiquer : l’article 9, notamment, a occasionné quelques francs froncements de sourcil, des gens ont émis des avis discordants, des journalistes ont timidement reporté les remarques de certaines oppositions qui pouvaient, de loin, passer pour des protestations. Et puis c’est tout.

En effet, cet article habilite le gouvernement à prendre par ordonnance et dans un délai de deux ans toutes les dispositions relevant du domaine de la loi pour faciliter la réalisation des travaux de reconstruction de Notre-Dame dans les meilleurs délais. On ne peut pas dire que ce soit particulièrement restrictif, puisqu’à ce titre, l’État pourra par exemple déroger ou adapter les règles d’urbanisme, de protection de l’environnement, de voirie et de transports, celles-là même qui, si un individu ou une entreprise lambda venaient à les contourner, vaudraient aux impétrants les fers aux galères de la République (i.e. les visites musclées de toutes les engeances bureaucratiques de contrôle, de surveillance et de punition que le pays nourrit de son sang).

Mieux, ce même article autorise à déroger aussi aux règles de commande publique. Ce qui revient très concrètement à laisser toute latitude aux responsables du chantier de choisir ceux qu’ils veulent comme prestataires, indépendamment de toute mise en concurrence des appels d’offre par exemple.

On comprend évidemment que l’objectif de ces mesures est d’assouplir les tombereaux de règles en vigueur pour boucler le chantier dans les délais les plus serrés possibles, préférablement dans le cadre du « plan quinquennal » cher à nos énarques, Macron en tête. Que voulez-vous, il faut aller vite pour seoir aux bons vouloirs du Président qui veut ainsi marquer l’Histoire de France de son passage autrement qu’avec la trace jaune aux odeurs de pneu brûlé qu’il a pour le moment laissée.

Si l’on ajoute à cette vélocité frénétique du chantier l’effervescence législative qui aura vu la loi se concrétiser en quelques jours, on prouve ici que le temps législatif peut être très court lorsqu’il y a de la motivation.

Tout ceci était pour ainsi dire prévu dès le départ de l’incendie. Le résultat est déjà bel et bon, mais on est cependant en droit de se poser quelques questions.

En premier lieu, on peut se demander comment ces dispositions particulièrement arrangeantes nous garantiront que le chantier se déroulera de façon sereine.

En effet, si on peut tout à fait s’attendre à ce qu’un problème tel que la réfection de la cathédrale Notre-Dame sera vraisemblablement résolu correctement par un ensemble d’entreprises privées, s’ébattant dans un marché relativement libre paisiblement régulé par un État raisonnablement casse-couilles, on peut en revanche s’attendre à voir rapidement tourner au vinaigre la tentative de résolution du même problème par un ensemble d’entreprises semi-privées, cornaquées par un nuage de commissions, de comités et d’agences étatiques gourmandes dans un marché largement corrompu tabassé de régulations par un État devenu aussi fou qu’omniprésent.

Le relâchement des règles mis en place par cette nouvelle loi ad hoc n’inspire pas forcément la confiance : si certaines marges de manœuvre vont effectivement être heureusement regagnées, elles pourront l’être aussi pour aider les petits copains et les petits coquins dans un capitalisme de connivence dans lequel la République française est devenue maîtresse. Il serait même étonnant que l’enveloppe budgétaire ou temporelle soient miraculeusement respectées et il n’est pas idiot d’imaginer de nombreuses malversations, d’autant qu’il y a un gros milliard d’euro joufflu à la clef…

D’autre part, on est en droit de se demander pourquoi s’arrêter en si bon chemin : en effet, si on parvient à réparer un tel ouvrage d’art dans un temps si court moyennant une bordée d’articles législatifs, pourquoi ne pas appliquer la même recette à d’autres domaines qui pataugent cruellement dans l’enfer législativo-bureaucratique français ?

Pourquoi diable continuer à supporter l’engluement mortel de nos institutions et de nos administrations pour tous les autres bâtiments publics à construire ou à rénover ? Pourquoi continuerait-on, devant le succès de la « méthode Notre-Dame », à supporter le merdoiement intense des grands projets informatiques de l’État (des milliards d’euros sont déjà allés au drain notamment à cause des maquis de lois, règlements et autres décrets en vigueur un peu partout) ? Pourquoi ne pas appliquer cette même méthode à tant d’autres marchés qui ont prouvé, par le passé, être souples, adaptables et réactifs et qui, grâce à la vigueur législative sans frein de nos élites, sont maintenant des limaces amorphes, anémiques et mourantes ?

En fait, l’expérience Notre-Dame promet d’être intéressante : dans le meilleur des cas, elle prouvera que l’invraisemblable accumulation de lois a littéralement momifié le pays et ses forces vives. Dans le pire, elle donnera une excellente illustration de l’état catastrophique de la corruption du pays.

Voilà qui laissera de Macron un trace intéressante dans l’histoire législative du pays.

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[Redite] L’occupant intérieur saigne le pays à blanc

Par : h16

Article initialement paru le 26.04.2016

Trois ans se sont écoulés depuis ce billet.

Macron a remplacé Hollande et, moyennant un ridicule jeu de chaises musicales qui n’a berné – semble-t-il – que la fine élite journalistique, des socialistes ont succédé à des socialistes pour continuer la même marche chaloupée vers le fossé. Les administrations, gérées avec la même mollesse par les mêmes blobs invertébrés qu’il y a trois ans, continuent donc leur mise en coupe réglée du pays, dans l’indifférence générale de toute la classe jacassante…


« Ça va mieux ! » Pour le président François, même s’il n’est évidemment pas question de trépigner de joie, les remontées d’informations que lui fournissent ses administrations, ses ministres et ses conseillers sont claires : ça va mieux. Pour la plupart, ce constat – en violente contradiction avec la réalité palpable du terrain – démontre un déni de réalité catastrophique de la part du chef de l’Exécutif. Cependant, peut-être le président François ne met-il pas exactement ce qu’on croit derrière cette expression.

Ainsi, si, derrière son « ça va mieux », le président exprime un soulagement de constater que la situation économique du pays est maintenant meilleure, nul doute qu’il affabule ou qu’il a été intoxiqué par des informations lénifiantes de son staff ou des mets trop capiteux de ses cuisines. En revanche, s’il signifie par là que les administrations retrouvent un peu de marge de manœuvre financières, peut-être n’a-t-il pas tort.

hommage hollandesque

Eh oui : peut-être ces administrations, la fiscale en premier, annoncent-elles au chef de l’État qu’après de rudes campagnes de harcèlement du contribuable, du cotisant ou du contrevenant, l’argent parvient à s’extraire de leurs poches pour renflouer les caisses d’un État exsangue ?

Hypothèse hardie, voire absurde ?

Pourtant, et je l’avais mentionné dans des précédents billets, tout indique que l’administration du pays, se comportant maintenant en véritable occupant intérieur, cherche par tous les moyens à conserver son pouvoir ainsi que ses rentes et n’hésite plus à passer le turbo dès qu’il s’agit de faire pleuvoir taxes, rappels de cotisations souvent farfelus, contredanses et autres vexations fiscales diverses et variées. Utilisant le peuple comme un réservoir inépuisable de richesses dans lequel elle pourra puiser tant qu’il ne grognera pas, elle semble s’en donner à cœur joie.

Très concrètement, on découvre par exemple que l’Inspection du Travail vient récemment de décider d’appliquer à la lettre un décret du Code Rural de 1995, portant sur la taille minimale (9 m² par occupant) des chambres pour les vendangeurs. Jusqu’à présent jamais appliqué pour les vendangeurs champenois en vertu de dérogations qui permettaient aux vendangeurs saisonniers de dormir chez l’habitant ou dans des dortoirs ad hoc, le décret sera donc minutieusement vérifié par l’Inspection du Travail qui pourra s’empresser de dresser procès-verbal avec amende à la clef (par ici la bonne monnaie) pour tout vigneron chopé en faute.

Bien évidemment, ceci se traduira directement dans le nombre de chambres disponibles pour les vendangeurs ; on estime que 8500 d’entre elles ne pourront être offertes puisque ne répondant pas au décret en question. Pour l’administration, une fois les amendes dressées et l’argent récolté, à l’évidence, « ça ira mieux ». Pour les vignerons et la cuvée champenoise de cette année, pourra-t-on en dire autant ?

Du reste, la méticulosité presque autiste avec laquelle l’administration va maintenant s’attaquer aux vignerons champenois n’est pas du tout spécifique, puisqu’on retrouve le même acharnement à faire cracher au bassinet les entreprises qu’elle s’empresse de contrôler avec une ardeur renouvelée.

Ce n’est en effet pas pour rien qu’on apprend que, sur l’année écoulée, les redressements opérés par l’Inspection du Travail pour « travail dissimulé » ont augmenté de 13% en 2015 pour atteindre le chiffre record de 460 millions d’euros. « Ça va mieux », non ? Pour une fois qu’une administration peut se targuer de son efficacité, voilà qui devrait mettre en joie… Et c’est vrai qu’il faut se réjouir de voir qu’une administration combat aussi efficacement le travail (fut-il dissimulé) dans un pays qui ne compte très clairement pas assez de chômeurs. C’est vrai qu’il faut se réjouir que des entreprises soit ainsi poursuivies, sanctionnées et finissent, souvent, par baisser définitivement le rideau au lieu d’employer directement des gens qui, s’ils n’étaient justement pas dissimulés, n’auraient aucun autre moyen pour survivre que les aides de l’État.

Quant à la fonction sociale du travail, il importe bien qu’elle soit correctement combattue, depuis les organisations syndicales jusqu’aux pointilleuses administrations en charge des vérifications de normes, de codes et de règlements toujours plus touffus. Pour le social, seul l’État sait y faire, et du reste, seul l’État en a le droit.

Le colonisateur, qui ne doit sa survie qu’au pillage permanent des richesses produites par chacun des administrés, contrevenants, contribuables et autre cotisants, redouble d’effort à mesure que, justement, le nombre d’administrés, de contribuables ou de cotisants s’étiole. On le comprend : pour que « ça aille mieux », il ne faut pas faiblir.

bureaucratie : rien ne pourra plus l'arrêter !

Ah, bien sûr, il y a quelques dommages collatéraux. Il y a, de temps en temps et à la faveur d’une notule journalistique un peu terne, des grumeaux de réalité piquante qui remontent au dessus de la sauce lisse du vivrensemble républicain surtaxé. Mais comment s’en étonner ? Qui peut croire que le suicide d’un patron ne soit pas, quelque part, bien mérité ? Après tout, c’était un patron, il devait plus que probablement gruger les URSSAF, l’Inspection du Travail, le fisc ou je ne sais quelle administration à l’acronyme ridicule.

L’occupant n’a, en réalité, que faire de ces petits ennuis collatéraux parfaitement passagers. Peu importe même lorsque, pourtant, c’est bel et bien les administrations, les services de l’État, qui, sans aucune microscopique ambigüité, poussent certains à l’irréparable.

« L’État m’a tué ! Notre administration m’a tué ! La DREAL m’a tué. Diriger une très petite entreprise de nos jours est devenu très difficile et infernal si l’entreprise est classée. »

Et lorsque les administrations tombent sur un individu solvable, favorablement inconnu des services de police, patron d’une petite entreprise, il n’est pas question d’y aller avec le dos de la cuillère. Un patron, c’est probablement pire qu’un violeur multirécidiviste, et on pourra sans problème convoquer « Cinquante gendarmes, trois agents DREAL, un procureur, un préfet… » Lorsqu’une administration tient un si beau poisson, un de ceux qui ne mettront pas toute une cité « sensible » en feux, un qui n’a pas toute une famille pour organiser le blocage d’une autoroute, alors l’administration cogne.

L’occupant intérieur n’a pas le temps de s’embarrasser avec ces détails. De toute façon, les dommages collatéraux sont trop disséminés et trop discrets pour poser un vrai problème. Et puis, même à un mort tous les deux jours, 3 à 4 par semaines, qui s’en inquiétera ? C’est un peu comme le pillage du patrimoine, là encore opéré par le même occupant intérieur, qui s’en souciera vraiment ?

Quand un arbre tombe dans une forêt, s’il n’y a personne pour l’écouter, fait-il vraiment du bruit ?

demotivateur bureaucratie

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État Macron : panique, désolation mais taxes à gogo

Par : h16

Oui, décidément, il n’est pas facile de contenter tout le monde, et les Français, ce peuple de « Gaulois réfractaires », ne semblent guère se satisfaire des bricolages de plus en plus improbables et improvisés de leur président. Emmanuel Macron semble le découvrir à ses dépends mais, de façon inquiétante, n’esquisse aucune solution pour sortir de cette crise.

Alors que choisissant « courageusement » d’ajouter des problèmes de diplomatie et de bonne entente avec ses alliés en se payant la tête du président américain (ce qui lui aura valu une volée de gifles médiatiques particulièrement claquantes en retour), le président Macron patauge donc dans une popularité qu’on peut raisonnablement qualifier de catastrophique.

Il faut admettre que, péniblement élu sur la promesse d’une réforme en profondeur de la France, il n’a en 18 mois pas réussi à montrer qu’il était effectivement capable d’en mener le début d’une ; ses deux tentatives sur la SNCF et le droit du travail se sont soldées par des grèves extrêmement coûteuses pour un résultat quasi-nul pour la première, et par une usine à gaz juridique supplémentaire pour la seconde, ce dont le pays pouvait fort bien se passer.

Du reste, l’atonie complète de l’économie française (là où ses partenaires européens montrent un net mieux) illustre fort bien le peu de résultat des bidouillages marginaux entrepris.

A contrario, l’application systématique de la recette miracle de l’énarque Inspecteur des Finances, à savoir l’avalanche de taxes, aboutit exactement aux effets habituels : la pression fiscale augmentant, la situation économique se dégrade, à commencer par celle des plus pauvres et des plus exposés aux aléas économiques.

Dès lors, la grogne actuelle des Gilets Jaunes prend une ampleur suffisante pour paniquer le gouvernement : non affiliée à des syndicats (largement à la ramasse et globalement contre ce mouvement qu’ils ne peuvent contrôler), résolument apolitique, elle semble difficile à canaliser et impossible à analyser pour des élites absolument certaines de leur bon droit et rigoureusement incapables de comprendre les mécanismes économiques en jeu.

Dès lors, la tactique actuelle déployée par les gouvernants n’arrange absolument pas la situation.

Entre un Tout, en fait, indique une gestion catastrophique de cette crise, depuis Macron donneur de leçon, en parfaite contradiction avec le Macron de 2016 qui se voulait défenseur du diesel et distribuant maintenant aux Français une parole creuse leur conseillant l’abandon du diesel depuis un porte-avion nucléaire dont les avions crament huit tonnes de kérosène à l’heure, jusqu’à un Premier ministre assumant crânement son obstination taxatoire malgré l’écrasante évidence que les taxes n’ont rien à voir avec l’écologie et tout avec des soucis de trésorerie.

Pire : au lieu d’entamer une vraie réforme de fond de l’État français, ces coupes claires indispensables à sa survie et au retour de la croissance, le gouvernement choisit les menaces. Exercice dangereux d’autant que les Français se souviennent de l’impunité totale des éternels gréviculteurs du rail, de l’aérien ou de tant d’autres entreprises et administrations nationales qui bloquent régulièrement le pays sans en subir les conséquences (notamment juridiques).

Dans le même temps, l’actualité est parsemée de ces dépenses fastueuses avec lesquelles ces mêmes gouvernants semblent parfaitement à l’aise. La récente hausse de rémunérations des cabinétards de Griveaux ou de Schiappa ne pourra jamais trouver la moindre grâce auprès d’un peuple pour lequel un salaire de 5000€ mensuel représente souvent plus qu’un doublement de son train de vie : alors que la modestie et l’humilité devraient primer au sein de ce gouvernement qui entend taxer tant et plus son peuple, l’affichage de ces émoluments confortables apparaît comme un camouflet que beaucoup ne pourront pas laisser passer sans rien faire.

Quant à la réponse politique effective face aux grognements de plus en plus audibles, elle est tout simplement consternante : les taxes rendant les carburants inabordables, distribuons des aides pour les acquérir ; les voitures diesel étant maintenant pourchassées par tout ce que le pays compte d’écologistes affichés, rendons-les moins cher en distribuant des aides !

L’absurdité évidente de cette nouvelle pompe fiscale Shadok s’explique en réalité fort bien lorsqu’on note que ces aides, ces chèques et ces promesses n’engagent guère le gouvernement et ne le font que dans un avenir éloigné de la grogne immédiate. En revanche, les taxes s’encaissent, elles, dès à présent.

Ce différentiel de trésorerie n’est absolument pas innocent si l’on se rappelle que l’État, depuis quelques jours, vit totalement à crédit : malgré cette ponction fiscal insupportable, malgré plus de 1000 milliards d’euros de prélèvements tous azimuts, l’État français n’arrive pas à boucler son budget annuel.

Dans ce contexte, il n’existe aucune latitude concernant les taxes : elles doivent absolument continuer à tomber pour que la machine étatique ne s’arrête pas. Dans ce contexte, les promesses de chèques et d’aides ressemblent à un énième air de pipeau.

Malheureusement, le principal souci de ce genre de manœuvres ridicules, c’est qu’il n’y a pas de plan B.

Pour nos brillantes élites, il ne semble y avoir aucune alternative à l’augmentation de la pression fiscale. Et alors que les caisses sont effectivement vides, que la faillite rôde, la grogne du peuple semble incompréhensible pour notre petit Inspecteur des Finances : par Jupiter, il faudra bien trouver de l’argent ! Diminuer les dépenses ? Mais, parbleu, vous n’y pensez pas !

En pratique, Macron n’est plus dans l’action mais dans la réaction et cette réaction n’est plus qu’épidermique, émotionnelle et marquée par le désir de limiter la gêne sans en comprendre les mécanismes. Le voilà ainsi parti à expliquer, théoriser et analyser la grogne qui monte sans comprendre qu’il n’y a aucune pédagogie possible lorsque l’exemple affiché est en décalage complet et permanent avec ceux dont la colère monte.

Par exemple, on veut soi-disant lutter contre le réchauffement en tabassant les automobilistes de taxes, mais ceux qui proposent de le faire ne payent pas leurs transports. Du reste, combien de journaliste à la Quatremer, combien de politiciens continuent obstinément de rouler en voiture tant qu’ils le peuvent mais conspuent ceux qui désirent en faire autant en ayant l’impudence de l’afficher ainsi ? Combien de nos ministres se déplacent en voiture et en avion plutôt qu’en vélo ? Combien paye directement ses factures ?

Difficile, dans ces conditions, d’expliquer aux autres qu’ils doivent se serrer la ceinture.

Malheureusement, c’est en refusant de comprendre la colère populaire, c’est en s’obstinant à ne pas réformer le pays en profondeur, c’est en croyant qu’aucune coupe claire n’est possible que Macron, son gouvernement et la classe jacassante attisent le ras-le-bol d’où rien de calme et réfléchi ne pourra jamais sortir.

Ce pays est foutu.

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