Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierKorben

Alacritty – Le terminal nouvelle génération ultra rapide

Par : Korben

Envie d’un terminal nouvelle génération qui allie performance et flexibilité ? Ne cherchez plus, Alacritty est fait pour votre bonheur !

Disponible sur toutes les plateformes qui comptent (Linux, macOS, Windows, BSD ^^), ce terminal au look sobre et épuré cache sous son capot une configuration ultra complète. Pas besoin de réinventer la roue, Alacritty s’intègre avec vos applications préférées pour vous offrir une expérience sur-mesure sans compromis sur la vitesse. Bon OK, c’est encore un peu jeune, il est un peu long à configurer et il reste quelques fonctionnalités à ajouter et bugs à corriger, mais ça n’empêche pas de nombreux baroudeurs du shell de l’utiliser quotidiennement. YOLO comme on dit.

Mais Alacritty, c’est pas qu’un simple émulateur de terminal de base. Il embarque des features bien pratiques pour améliorer la vie des accros de la ligne de commande :

  • Vous aimez vim ? Ça tombe bien, avec le mode Vi vous pouvez retrouver vos réflexes pour vous déplacer et sélectionner du texte.
  • Vous avez la flemme de scroller manuellement pour retrouver une commande ou une erreur ? Utilisez la recherche intégrée pour localiser ce que vous voulez en un clin d’œil.
  • Vous en avez marre de jongler entre votre souris et votre clavier ? Avec les hints façon regex, plus besoin de quitter le clavier, interagissez avec n’importe quel texte à l’écran.
  • Votre PC rame quand vous ouvrez 10 terminaux en même temps ? Pas de problème, avec le mode multi-fenêtres , un seul process Alacritty est partagé intelligemment.

Et je vous ai parlé que de quelques fonctionnalités, y’en a bien d’autres à découvrir dans la doc.

Après la théorie, passons à la pratique. Pour l’installer, c’est ultra simple. Si vous êtes sur macOS ou Windows, direction la page des releases GitHub pour chopper le binaire. Sous Linux ou BSD, il est sûrement déjà dans le gestionnaire de paquets de votre distrib. Sinon, les instructions détaillées vous expliqueront comment compiler depuis les sources.

Une fois installé, pas besoin de vous embêter à configurer, les options par défaut sont déjà pas mal. Mais si vous voulez quand même mettre votre patte, le fichier de config en TOML se trouve, en fonction de votre OS, dans $XDG_CONFIG_HOME/alacritty, $HOME/.config/alacritty ou %APPDATA%\alacritty.

Par exemple, pour l’installer sous macOS, vous pouvez faire également :

brew install --cask alacritty

Puis créer un fichier de config comme ceci :

mkdir -p ~/.config/alacritty && touch ~/.config/alacritty/alacritty.toml

Voici un exemple de config à mettre dedans pour obtenir un truc comme ça :

# Configuration du shell et des variables d'environnement
shell = { program = "/bin/zsh", args = ["-l"] }

[env]
TERM = "xterm-256color"

# Activation du rechargement dynamique de la configuration
#live_config_reload = true

# Configuration de la fenêtre pour un look minimaliste et semi-transparent
[window]
decorations = "buttonless"
dynamic_padding = false
opacity = 0.9
padding = { x = 25, y = 20 }

# Configuration de la police personnalisée avec styles spécifiques pour différents états du texte
[font]
size = 20.0
[font.normal]
family = "JetBrains Mono"
style = "Medium"
[font.bold]
family = "JetBrains Mono"
style = "Heavy"
[font.italic]
family = "JetBrains Mono"
style = "Medium Italic"
[font.bold_italic]
family = "JetBrains Mono"
style = "Heavy Italic"

# Configuration des couleurs
[colors]
[colors.primary]
background = '#282a36' # Arrière-plan foncé
foreground = '#f8f8f2' # Texte clair
[colors.cursor]
text = 'CellBackground'
cursor = '#ff79c6' # Couleur du curseur
[colors.selection]
text = 'CellBackground'
background = '#44475a'

# Configuration du curseur
[cursor]
style = { shape = "Block", blinking = "On" }
thickness = 0.25

# Ajout de raccourcis clavier pour améliorer l'efficacité
[keyboard]
bindings = [
  { key = 'N', mods = 'Control|Shift', action = 'CreateNewWindow' },
  { key = 'C', mods = 'Control|Shift', action = 'Copy' },
  { key = 'V', mods = 'Control|Shift', action = 'Paste' },
  { key = '+', mods = 'Control', action = 'IncreaseFontSize' },
  { key = '-', mods = 'Control', action = 'DecreaseFontSize' },
  { key = '0', mods = 'Control', action = 'ResetFontSize' }
]

Mais du coup, c’est vraiment le terminal le plus rapide ?

Difficile à dire… Mesurer les perfs d’un terminal, c’est compliqué. Sur les benchmarks, en tout cas, Alacritty s’en sort bien, surtout grâce à l’accélération GPU. Après, sur des critères plus subjectifs comme la latence ou la fluidité de l’affichage, difficile de départager les challengers. Le mieux est de l’essayer et de voir s’il convient à VOS usages.

Par contre, ne vous attendez pas à retrouver toutes les fonctionnalités de terminaux plus anciens. Pas de tabs, pas de splits, Alacritty se concentre sur son cœur de métier. Pour ces features, votre gestionnaire de fenêtres ou un multiplexeur comme tmux feront très bien l’affaire. Et si vous voulez faire un peu de customisation, il faudra vous plonger dans la doc.

Après, si jamais il vous manque un truc indispensable, le projet est ouvert aux contributions. Alacritty est d’ailleurs distribué sous licence Apache 2.0. Donc si vous vous sentez de rajouter ce p’tit truc manquant, la communauté vous accueillera à bras ouverts. Comme quoi, y’a pas que Microsoft qui sait faire dans l’open source ! mdr.

En attendant de voir vos pull requests pleuvoir sur ce projet, je ne peux que vous conseiller de tester Alacritty. Vous verrez, c’est le genre d’outil auquel on s’habitue vite et qui change la vie. Bon OK, ça reste un terminal, faut pas exagérer non plus. N’empêche que depuis que j’ai goûté à la fluidité de son rendu, j’avoue que j’aurais du mal à revenir en arrière !

Merci à Lorenper

Faille de sécurité dans les terminaux de check-in IBIS – les codes d’accès aux chambres exposés

Par : Korben

C’est vachement pratique de pouvoir récupérer sa chambre d’hôtel après une grosse journée, simplement en passant par le terminal qui se trouve dans l’entrée de l’hôtel. On tape son nom, on paye et paf, on récupère son numéro de chambre et le code pour y accéder. Sauf que ce que vous ignorez peut-être, c’est que ce même terminal vient potentiellement d’exposer votre code d’accès à des personnes mal intentionnées…

C’est exactement ce qui s’est passé dans un hôtel IBIS Budget à Hambourg, en Allemagne. Lors d’un congrès de hackers, la société Pentagrid a remarqué une faille de sécurité pour le moins inquiétante dans le terminal de check-in. Ainsi, en entrant une série de tirets à la place du numéro, le terminal liste toutes les réservations avec leur numéro, la date d’arrivée prévue et le prix total du séjour. Puis en sélectionnant une réservation, on accède directement au numéro de chambre et au code d’accès de la porte.

Dans l’hôtel en question, pas moins de 87 réservations étaient ainsi exposées, soit près de la moitié des 180 chambres de l’établissement !

Vous imaginez le désastre si ces codes tombaient entre de mauvaises mains ? Adieu vos effets personnels, surtout dans un hôtel bas de gamme comme celui-ci qui n’est pas équipé de coffres-forts dans les chambres. Et je vous parle pas des agressions en pleine nuit ! C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme dirait l’autre.

Fort heureusement, Pentagrid a immédiatement signalé cette faille à la chaîne hôtelière Accor, propriétaire des hôtels IBIS. Le problème a depuis été corrigé, mais il aura fallu quand même plusieurs échanges et relances de la part des hackers pour que des actions soient entreprises de la part d’Accor.

Mais comment une telle faille a-t-elle pu se produire ? Et bien d’après les informations fournies par Pentagrid sur leur blog, il semblerait que le terminal de check-in ait une fonction de recherche des réservations qui nécessite uniquement le numéro de réservation pour afficher le numéro de chambre et le code d’accès. Donc c’est pas un bug, c’est une feature qui a mal tournée…

Le pire dans tout ça, c’est que de base, les numéros de réservation ne sont pas une donnée très sécurisée puisqu’on les retrouve sur toute la paperasse comme les factures…etc qui peuvent ensuite être récupérées dans une poubelle par exemple. Donc n’importe qui pourrait mettre la main dessus et accéder à votre chambre.

C’est pourquoi les auteurs de cette découverte recommandent aux hôtels de mettre en place une vérification supplémentaire pour accéder aux informations de réservation, comme un code PIN qui serait communiqué séparément au client. Les terminaux devraient aussi supprimer automatiquement les réservations dès que les informations ont été imprimées ou consultées.

En attendant, si vous séjournez dans un hôtel IBIS Budget prochainement, n’allez pas vous amuser à vérifier que la faille a été corrigée sur le terminal de check-in parce que vous ne voulez pas finir en prison pour piratage (lol).

En tout cas, sachez-le, la prochaine fois que je dors à l’IBIS, je vous attendrais de pied ferme en embuscade dans mon peignoir façon biopic DSK par Liam Neeson.

Source

Toolong – Un excellent outil pour gérer vos fichiers de log

Par : Korben

Non, Toolong n’est pas ce qu’a dit votre correspondante américaine la première fois qu’elle vous a vu en maillot de bain. C’est plutôt (le chien) un outil vachement pratique qui s’utilise ne ligne de commande et qui permet d’afficher, suivre en temps réel, fusionner les fichiers de log et d’y rechercher tout ce que vous voulez.

L’outil est capable d’appliquer une petite coloration syntaxique sur les formats de journalisation classique comme ceux d’un serveur web par exemple. Il est également capable d’ouvrir très rapidement de gros fichiers même s’ils font plusieurs gigas.

Si vous travaillez avec des fichiers JSONL, Toolong les affichera également au format pretty print. Il prend également en charge l’ouverture des fichiers .bz et .bz2.

De quoi arriver à vos fins beaucoup plus facilement qu’en jouant avec tail, less, ou encore grep.

Toolong est compatible avec Linux, macOS et Windows et pour l’installer Toolong, la meilleure solution actuelle consiste à utiliser pipx :

pipx install toolong

Vous pouvez également l’installer avec Pip :

pip install toolong

Note : Si vous utilisez Pip, il est recommandé de créer un environnement virtuel pour éviter les conflits de dépendances potentiels.

Une fois Toolong installé, la commande tl sera ajoutée à votre PATH. Pour ouvrir un fichier avec Toolong, ajoutez les noms de fichiers en arguments de la commande :

tl fichierdelog.log

Si vous ajoutez plusieurs noms de fichiers, ils s’ouvriront dans des onglets. Ajoutez l’option --merge pour ouvrir plusieurs fichiers et les combiner en une seule vue :

tl access.log* --merge

Voilà, l’essayer, c’est l’adopter. Si vous manipulez de gros logs, Toolong pourra vous faire gagner un max de temps !

Merci à Lorenper

Wiki TUI – Wikipedia directement dans votre terminal

Par : Korben

Je n’aime jamais trop quitter mon terminal. On y est tellement bien.

Et encore moins pour ouvrir un navigateur et aller chercher de l’info sur Wikipédia. Ouin !

Heureusement, il existe Wiki Tui, un client TUI (Text User Inteface si vous ne saviez pas encore), écrit en Rust (donc rapideeee) qui va vous permettre de faire des recherches et de parcourir Wikipédia directement depuis votre terminal.

Le bonheur ! Ça fonctionne avec les mêmes touches que Vim, ce qui vous évitera de trop bousculer vos petites habitudes, parce qu’arrivé à un certain âge… Bref, je m’égare. Vous aurez alors accès à la table des matières de la page Wikipédia pour vous rendre directement à la partie du sujet qui vous intéresse.$

Wiki TUI dispose également de différents thèmes pour faire plaisir à vos petits yeux.

Pour l’installer sous mac:

sudo port install wiki-tui

Ou avec Rust :

cargo install wiki-tui

Bref, c’est minimaliste et super pratique pour ne pas vous laisser distraire dans votre navigateur.

À découvrir ici.

Kalker – La calculatrice scientifique de votre terminal

Par : Korben

Quand j’étais plus jeune, on me répétait souvent : « Mais tu dois être tellement fort en maths vu ce que tu sais faire avec un ordinateur« .

Mais non, aucun rapport les anciens. Je suis mauvais en maths, c’est un fait ! Mais ça ne doit pas m’empêcher aujourd’hui de vous parler de Kalker, une calculatrice scientifique qui s’utilise dans le terminal, et qui supporte la syntaxe mathématique et la possibilité d’utiliser des variables et des fonctions de votre choix ainsi que la différentiation, l’intégration et les nombres complexes.

Avec Kalker, vous pourrez jongler avec les opérateurs les plus basiques +, -, *, /, aux opérateurs plus spécialisés comme ! pour les factorielles ou % pour les pourcentages. Vous pouvez également manipuler des groupes avec des parenthèses (), des crochets [], mais aussi utiliser des fonctions de plafond ⌈ceil⌉ et de plancher ⌊floor⌋. Sans oublier les vecteurs (x, y, z, ...) et des matrices [x, y, z; a, b, c; ...] ? La plupart de ces trucs sont du chinois pour moi, mais si vous kiffez ça, ça va vous permettre de manipuler ces structures avec la même facilité que si vous manipuliez de simples nombres sur votre calculatrice Windows.

Car oui, c’est dispo sous Windows, mais également sous Linux et macOS. Et bien sûr en ligne, car vous pouvez tester ça directement depuis votre navigateur en cliquant ici.

L’intérêt de Kalker c’est qu’il peut s’adapter à vos besoins spécifiques. Vous pouvez définir vos propres fonctions et variables, pour par exemple stocker une formule compliquée dans une fonction personnalisée et l’utiliser aussi simplement que f(x).

Maintenant je m’arrête là pour ne pas vous dire plus de bêtises, mais sachez que si vous voulez l’installer, c’est par ici que ça se passe.

Et dans le même style, mais avec le support des unités plus physiques (vitesse, monnaie, fréquence, voltage…etc. y’en a pour tous les goûts), il y a également Numbat que vous pouvez découvrir ici.

ShellGPT – Boostez votre utilisation du terminal grâce

Par : Korben

Je me lasse pas de tous ces petits softs qui utilisent de l’IA et qui simplifient quand même grandement la vie. Hier on a vu un plugin VS Code pour coder plus rapidement. Et aujourd’hui, je vous propose Shell GPT, un assistant personnel qui utilise ChatGPT pour vous aider à générer des commandes shell, des bouts de code et même de la documentation.

Pour l’installer, c’est easy :

pip install shell-gpt

Il faudra quand même faire un export OPENAI_API_KEYcomme d’habitude dans votre .zshrc ou .bashrc pour lui indiquer votre clé API OpenAI. Et redémarrez votre terminal pour que les modifications prennent effet.

export OPENAI_API_KEY="votre_clé_API_OpenAI"

Une fois installé, ça fait plein de trucs cool. Vous pouvez simplement exécuter la commande sgpt suivie de votre requête pour lui demander tout ce que vous voulez. Par exemple, pour rechercher les couleurs d’un arc-en-ciel, vous pouvez exécuter la commande suivante :

sgpt "quelles sont les couleurs d'un arc-en-ciel ?"

Mais vous pouvez surtout lui demander des commandes que vous ne sauriez pas construire. Par exemple :

sgpt "VOTRE DEMANDE"

Ou pour avoir une réponse plus directe avec uniquement du code, il suffit d’ajouter le paramètre –code :

sgpt --code "VOTRE DEMANDE"

Pour ceux qui veulent, vous pouvez même lancer votre demande en mode shell pour pouvoir l’exécuter de suite :

sgpt --shell "VOTRE DEMANDE"

Et pour aller encore plus loin, vous pouvez aussi le lancer en mode « chat ». S’engagera alors une discussion sur le long cours, avec possibilité de créer des fichiers, de les modifier, de lancer des commandes, etc… Remplacez NOM_SESSION par le titre à donner à votre chat, pour pouvoir ensuite y retourner en gardant le contexte.

sgpt --chat NOM_SESSION "VOTRE DEMANDE"

ShellGPT offre aussi d’autres fonctionnalités avancées, notamment le REPL mode qui permet d’interagir avec ShellGPT dans un mode interactif pour générer du code et exécuter des commandes (en appuyant sur la touche « e »

sgpt --shell --repl NOM_SESSION

Et vous pouvez aussi créer des rôles personnalisés pour personnaliser le comportement de ShellGPT dans des scénarios spécifiques, selon vos envies. Je vous invite à vous plonger dans la doc pour exploiter tout ça. Ça fait beaucoup de choses mais c’est super pratique et ça vous aidera à automatiser pas mal de choses.

Enfin, et je terminerai avec ça, il est possible d’installer une intégration dans votre shell.

sgpt --install-integration

En gros, ça va ajouter quelques lignes dans votre .bashrc ou .zshrc pour simplement en appuyant sur

CTRL + l

transformer ce que vous avez écrit dedans en commande exécutable.

Voilà, j’ai à peu pres fait le tour de cet outil merveilleux !

L’IA c’est cool mais quand c’est bien intégré dans nos outils du quotidien, c’est encore meilleur !

ShellGPT est à découvrir ici.

Wave – Le terminal open source pour Linux / macOS qui va vous rendre la vie plus facile

Par : Korben

Que vous soyez sous Linux ou macOS, vous savez qu’on peut vivre entièrement dans son terminal en tapant des petites lignes de commandes avec ses petits doigts.

Mais, un terminal, ça va. Mais quand on en lance plusieurs, ça commence à vite devenir le bordel à gérer. Heureusement, il y a une bonne solution qui s’appelle Wave et qui est tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un terminal moderne.

Dans cet outil, vous allez pouvoir créer des espaces de travail (ce qu’on appelle vulgairement dans la langue de Trump des Workspaces) et dans chacun d’entre eux, vous allez pouvoir créer plusieurs sessions locales ou distantes avec persistance des connexions. Tout cela est évidemment sauvegardé pour ensuite rapidement retrouver vos petits après un reboot par exemple.

Alors qu’offre ce terminal ?

En plus de tout ce qui est classique, à savoir taper des lignes de commandes, il Merlet d’éditer rapidement un petit bout de code dans n’importe quel fichier avec le même éditeur que celui qui se trouve dans VS Code, donc avec de la coloration syntaxique et tout le toutim.

Il permet également de visualiser le contenu de fichiers data comme du Markdown, du CSV, du JSON…etc. Le CSV par exemple s’affiche sous la forme d’un tableau que vous pouvez ensuite copier-coller si le coeur vous en dit.

Et cerise sur le gâteau, y’a même un viewer d’images intégré.

WaveTerm est téléchargeable ici !

Textual Paint – Le clone de MS-Paint qui tourne dans un terminal

Par : Korben

Mais dites moi, à quoi ça sert de payer des licences, des formations et des écoles pour utiliser Photoshop alors qu’il y a mille fois mieux en gratuit utilisable directement dans le terminal ?

Et oui, on n’est pas des pigeons, c’est pourquoi aujourd’hui je vous recommande Textual Paint (no contrepèterie inside), un éditeur d’image en TUI (Text User Interface) inspiré de MS Paint et basé sur Textual. En combinant le plaisir de créer des images avec la puissance de votre terminal, ce petit outil peut devenir un passe-temps amusant pour les fans d’informatique et d’art ! Nickel pour faire vos NFT ou vos pixels arts.

Tout comme MS Paint, vous pouvez ouvrir et enregistrer des images dans une variété de formats, tels que ANSI, TXT, SVG, HTML, PNG, BMP, GIF, TIFF, WebP, ICO, ICNS et CUR. Et Textual Paint supporte 26 langues pour que les artistes du monde entier puissent exprimer leur créativité. Woohoo !

Pour exécuter Textual Paint, vous aurez besoin de Python 3.10 ou supérieur. Le logiciel est compatible avec divers terminaux sous Linux, macOS et Windows. Il fonctionne mieux avec GNOME Terminal sous Linux et Windows Terminal sous Windows.

Textual Paint est assez simple à utiliser. Pour l’installer, faites simplement une petite Install via pipx comme ceci :

pip install --upgrade pipx

pipx install textual-paint

Puis tapez simplement textual-paint pour le lancer. Les options incluent des choses comme le choix d’un thème clair ou sombre, la sélection de la langue et le choix d’un dossier de sauvegarde.

textual-paint --theme dark --language fr --backup-folder ~/img

Un autre atout majeur de Textual Paint ce sont ses raccourcis clavier, dont la liste est détaillée sur Github, pour faciliter la navigation et l’édition.

Après c’est du classique comme sur MS Paint avec tous les outils qui vont bien pour dessiner, faire des formes, écrire, faire du remplissage…etc. Y’a même la possibilité de mettre votre oeuvre d’art en fond d’écran sur votre ordinateur d’un seul clic.

Bref, c’est rigolo à utiliser et ça vous permettra d’être créatif dans votre terminal 🙂

À télécharger ici.

CLI-Chess – Jouez aux échecs dans votre terminal

Par : Korben

Voici un logiciel qui va plaire aux gens qui sont à l’a fois amateurs d’échecs et amoureux de la ligne de commande. On connait tous ces moments où on est coincé au boulot, pas grand chose à faire, et on a très envie de se détendre avec une partie d’échecs sans quitter son terminal pour ne pas se faire griller par le collègue Thierry. Et bien, j’ai trouvé exactement ce qu’il vous faut : CLI-Chess !

CLI-Chess c’est tellement une expérience que vous allez vous prendre pour Anya Taylor-Joy au bout de 5 min. Vous pouvez jouer en ligne avec votre compte Lichess.org ou hors ligne contre l’IA baptisée Fairy-Stockfish.

Et pour l’installer, il vous suffit d’exécuter la commande suivante :

pip install cli-chess

Ce qui est génial avec CLI-Chess, c’est que vous pouvez personnaliser l’apparence de votre échiquier et de vos pièces en choisissant parmi les thèmes disponibles. De plus, CLI-Chess est compatible avec Linux, Windows et macOS, ce qui fait que vous pouvez profiter de cette expérience d’échecs, peu importe votre ordinateur.

Si vous êtes débutant aux échecs, ne vous inquiétez pas, CLI-Chess est très accessible et facile à prendre en main.

Pour lancer une partie en ligne avec votre compte Lichess.org, utilisez la commande :

cli-chess lichess PSEUDO MOTDEPASSE

Pour jouer hors ligne contre l’IA Fairy-Stockfish, utilisez simplement la commande :

cli-chess

En plus de personnaliser l’apparence de votre échiquier, vous pouvez également configurer les paramètres de l’IA, tels que la difficulté et le temps de réflexion. Cela vous permettra de l’adapter à votre niveau et de vous améliorer progressivement. CLI-Chess permet également de vous faire des replays de partie via Lichess TV ou encore de jouer à l’aveugle pour les plus énervés d’entre vous.

CLI-Chess c’est donc un excellent moyen de pratiquer votre jeu dans un environnement qui vous rassure 😉 ou en tout discrétion.

Si ça vous branche, c’est à découvrir ici

TUIFIManager – Le gestionnaire de fichiers en mode terminal

Par : Korben

Ah, les gestionnaires de fichiers ! On en a vu de toutes les couleurs, des plus simples aux plus complexes, avec des interfaces graphiques variées plus ou moins foirées. Mais aujourd’hui, je vais vous parler d’un gestionnaire de fichiers qui sort des sentiers battus : TUIFIManager. Ce petit bijou fonctionne dans le terminal et vous allez l’adorer !

Alors, pourquoi choisir TUIFIManager plutôt qu’un autre gestionnaire de fichiers ? Tout d’abord, il est multiplateforme. Que vous soyez sous Linux, macOS ou Windows, TUIFIManager fonctionnera sans problème. Ensuite, il est léger et rapide et ne consommera pas toute votre RAM tout en offrant une expérience utilisateur fluide.

Mais ce n’est pas tout puisque TUIFIManager est également personnalisable. Vous pouvez modifier son comportement en utilisant des variables d’environnement. Vous avez envie de changer la couleur du texte, la taille de la police ou la disposition des éléments ? Pas de problème, TUIFIManager vous permet de le faire facilement.

En plus de tout cela, TUIFIManager prend en charge la souris. Vous pouvez donc cliquer sur votre mulot comme un dingue pour naviguer dans vos fichiers, sélectionner des éléments et effectuer toutes sortes d’actions. Et si vous préférez utiliser le clavier, TUIFIManager vous offre également des raccourcis clavier afin de faciliter votre navigation.

Le projet TUIFIManager est en constante évolution et les développeurs travaillent sans relâche pour ajouter de nouvelles fonctionnalités et améliorer les performances. Pour installer TUIFIManager, il vous suffit d’utiliser la commande suivante :

pip3 install TUIFIManager --upgrade

Je vous encourage également à vous rendre sur le dépôt GitHub et à suivre les explications fournies pour utiliser au mieux toutes les fonctionnalités de TUIFIManager mais également le personnaliser.

À découvrir ici

Warp – Un terminal révolutionnaire basé sur Rust

Par : Korben

Il y a quelques semaines, je suis tombé sur Warp, un terminal de développement ultra-rapide conçu à partir de Rust et comme j’ai oublié de vous en parler, et bien, je vais remédier à ce problème.

Alors, qu’est-ce que Warp apporte de plus par rapport aux autres terminaux ? Pourquoi Rust ? Est-ce que Warp est vraiment plus rapide ? Ou encore, comment l’installer sur votre macOS et surtout comment l’utiliser ?

Warp a été développé pour répondre aux besoins modernes des développeurs. Il est basé sur Rust, un langage de programmation rapide et sûr et Warp est conçu pour être à la fois respectueux de votre vie privée et surtout sécurisé, avec un chiffrement des données et des fonctionnalités cloud facultatives.

Pour l’installer, exécutez simplement la commande suivante :

brew install --cask warp

Warp fonctionne avec les shells les plus courants tels que zsh, fish et bash. Vous pouvez en savoir plus sur la configuration ici.

Une fois installé, Warp s’intègrera complètement à votre environnement de développement. Lors du premier lancement de Warp, il vous sera demandé de vous connecter avec votre compte GitHub, Google ou via votre e-mail.

No stress, Warp ne collectera que quelques informations de base pour faciliter les interactions et les mises à jour et c’est tout. Toutefois, ne me croyez pas sur parole et allez consulter leur politique de confidentialité, en cliquant ici.

Warp est ultra-performant, grâce notamment à son rendu GPU et aux performances exceptionnelles offertes par Rust. Rust a été choisi pour sa vitesse bien sûr, mais également sa fiabilité et sa communauté très active.

Warp inclut des fonctionnalités modernes et conviviales qui faciliteront votre travail quotidien comme la saisie améliorée et son intellisense (la saisie semi-automatique des commandes). Le Warp AI est une autre fonctionnalité intéressante : il vous aide à comprendre et à déboguer les commandes en vous fournissant des explications et des suggestions pertinentes.

Finies les recherches interminables pour trouver cette obscure commande utilisée il y a des siècles ! Grâce au concept de blocs de Warp, vous pouvez facilement naviguer dans l’historique de vos commandes, partager des blocs avec vos collègues et même collaborer en temps réel sur l’interface.

Pour personnaliser Warp à votre convenance, vous pouvez choisir parmi les thèmes disponibles ou en créer un qui correspondra mieux à vos préférences. Les flux de travail prédéfinis et les raccourcis clavier personnalisables font également de Warp un merveilleux outil pour accélérer vos projets de développement.

En résumé, Warp est une révolution pour les développeurs : un terminal ultra-rapide et élégant, offrant des fonctionnalités avancées de code et de collaboration, et une personnalisation sans limites. Bref, il pourrait très bien devenir votre nouveau compagnon de développement préféré.

Si vous êtes curieux de voir à quoi cela ressemble, c’est à découvrir ici.

Avez-vous des préjugés racistes ou sexistes ? Faites le test !

Par : Korben

On est tous plus ou moins pétri de préjugés des trucs souvent anodins mais également parfois beaucoup plus problématiques. Notamment des soupçons de sexisme ou de racisme qui parfois surgissent d’on ne sait où…

Il est plutôt fréquent par exemple que des recruteurs recalent un candidat, avant même le moindre entretien simplement parce qu’il s’appelle Rachid ou Aziza. Il y a également en France, énormément de différences sur les salaires entre les hommes et les femmes pour un poste équivalent alors que tout cela n’a pas de logique.

Il est d’ailleurs très important de comprendre les différences et les nuances entre certains termes comme « préjugé », « stéréotype », « discrimination » et « biais raciste » ou « sexiste », souvent utilisés de manière interchangeable.

Les stéréotypes sont des généralisations à propos d’un groupe de personnes, résultant de notre besoin de simplifier le monde complexe dans lequel nous vivons. Les préjugés, quant à eux, sont des attitudes négatives injustifiables envers un groupe et ses membres. Bien que les stéréotypes ne soient pas toujours liés à des actions discriminatoires, il est important de les remarquer pour éviter qu’ils ne conduisent par la suite à ce genre d’actions.

Afin de lutter contre ce genre de discriminations, l’association « À Compétence Égale » propose des ressources et des outils pour comprendre tous ces concepts et surtout lutter contre les stéréotypes et les comportement discriminants. Parmi ces outils, on retrouve notamment un test qui va vous permettre de mesurer à quel point votre cerveau est victime de ces préjugés.

Sans le savoir, vous avez peut-être dès votre plus jeune age, reçu une éducation qui vous ont fait intégrer des préjugés racistes et sexistes et vous aimeriez vous en défaire. Pour mesurer cela, l’association propose un outil de mesure des stéréotypes basé sur les tests d’associations implicites (TAI).

Les TAI sont des tâches de catégorisation de mots qui permettent d’estimer la force des associations entre plusieurs informations stockées dans votre mémoire sémantique. Vous pouvez donc évaluer la force de vos préjugés sur l’origine géographique, l’âge et le genre.

En gros, c’est comme un jeu de rapidité. On vous propose des mots ou des prénoms et vous devez les classer le plus rapidement possible. Lorsque l’épreuve est terminée, vous obtenez alors un PDF qui vous donnera une meilleure vision de votre niveau de préjugés. Le but étant évidemment de mieux se rendre compte de ces réflexes inconscients afin de pouvoir s’améliorer ensuite.

Bref, à faire si vous êtes curieux de connaitre un peu mieux votre niveau de préjugés.

Source

La puissance de l’IA dans votre Terminal Unix / Linux

Par : Korben

Vous kiffez GPT d’OpenAI et vous vous dites que ce serait quand même cool à utiliser dans votre vie quotidienne d’admin Unix ?

Et bien j’ai une excellente nouvelle pour vous puisque votre rêve s’appelle Loz !!

Loz est un outil en ligne de commande basé sur l’API OpenAI, qui permet d’utiliser les pipes Unix en combinaison avec d’autres outils Unix. Ainsi, à l’aide de cet outil, vous allez pouvoir profiter de la puissance de GPT pour effectuer des tâches courantes avec vos outils de la manière la plus fluide qui soit.

Pour installer Loz, c’est comme ça :

sudo npm install loz -g

Vous pouvez également cloner le dépôt si vous voulez.

Ensuite, il faudra configurer vos identifiants OpenAPI. Pour cela, créez un fichier .env à la racine du projet et ajouter les variables suivantes :

OPENAI_API_KEY=VOTRE_CLE_OPENAI

Et si vous avez installé Loz en utilisant la commande npm, ajoutez OPENAI_API_KEY=VOTRE_CLE_OPENAI dans votre .bashrc ou comme ceci :

export OPENAI_API_KEY=VOTRE_CLE_OPENAI

Ensuite, vous pourrez utiliser Loz de deux manières… Soit en passant par le mode conversation en lançant simplement la commande « loz ».

Soit en mode pipe pour traiter les entrées en provenance d’autres outils en ligne de commande. Je vous montre quelques exemples :

ls | loz "Compte le nombre de fichiers : "

Pour vous donner un exemple un peu plus sympa, j’ai créé un fichier texte que voici :

cat exemple.txt | loz "Comment s appelle le gars ?"

Et voilà le résultat :

Évidemment, après l’intérêt c’est de lui demander des trucs plus intéressants selon vos besoins. Ça peut être des conversions de valeurs, de code, de la remise en forme de chaine de caractères, de l’analyse de messages d’erreurs…etc.

Regardez, par exemple, j’ai fait ce code Python plutôt simple :

Et en passant directement par Loz, je le convertis en C++ avec une commande tout en un comme celle-ci :

cat hello.py | loz "Convertis ce code en C++ : " > hellocode.c ; g++ -o hello hellocode.c

Et ça compile, morte-couille !

Bref, Loz est un excellent moyen de disposer de la puissance de l’IA directement dans son terminal.

Un genre d’outil universel en somme. Pour en savoir plus, c’est par ici.

Votre terminal en Gif animé

Par : Korben

Tiens, aujourd’hui je vous propose un site marrant qui permet de générer des GIF animés simulant des commandes dans un terminal.

Je vous montre un exemple :

Pour créer cette petite merveille, rendez-vous sur le site Terminal Gif Maker et entrez simplement les commandes dans les champs prévus à cet effet en choisissant les commandes d’entrée et de sortie ainsi que la durée requise pour l’affichage de chacune d’entre elles.

Quand vous aurez fini, cliquez sur « Simulate » pour voir le résultat et surtout « Export » pour télécharger le GIF animé du terminal. Et si le look du Terminal ne vous plait pas plus que ça, vous pourrez le personnaliser en cliquant sur le bouton « Settings ».

A vous de jouer maintenant !

Carbonyl – Le navigateur qui va détrôner Chrome, Edge et Firefox

Par : Korben

Vous êtes fatigué des navigateurs lourds et encombrants qui monopolisent toute votre bande passante et ralentissent votre ordinateur déjà à bout de souffle ?

Vous ne pouvez pas installer ni utiliser de navigateur sur votre ordinateur car votre administrateur système est un sociopathe ?

Et votre seule fenêtre sur le monde est votre terminal tout sombre ?

Alors j’ai un peu d’espoir pour vous ! Cela s’appelle Carbonyl et c’est navigateur basé sur Chromium conçu pour fonctionner dans un terminal. Et oui, vous avez bien lu, un navigateur dans un terminal !

Oui, je sais, j’ai abusé pour le titre de l’article mais c’est foufou et attention, rien à voir avec Lynx ou ce genre de choses !

Avec Carbonyl, vous pouvez naviguer sur le Web, regarder des vidéos et même exécuter du code en toute sécurité grâce à son protocole de communication REST et du chiffrement via HTTPS.

Capture d'écran de la page d'accueil de Carbonyl avec un moteur de recherche intégré

En plus d’être rapide, Carbonyl est léger et ne nécessite pas de gestionnaire de fenêtres (Server X…etc). Il fonctionne même via SSH et est doté d’une prise en charge totale de toutes les API Web, y compris WebGL, WebGPU, la lecture audio et vidéo, les animations, etc.

Carbonyl dispose également de fonctionnalités aux petits oignons comme une mise en page optimisée pour le terminal, une vitesse de démarrage de moins d’une seconde, une fréquence d’images de 60 FPS et une utilisation CPU totalement nulle lorsque vous ne faites rien avec (ce qui n’est pas le cas de Chrome ou de Firefox).

Carbonyl fonctionnera sous Linux, MacOS et Windows et nécessitera les mêmes dépendances que Chromium si vous êtes utilisateur de Linux. Les fans de MacOS et de Windows pourront par contre télécharger les versions compilées correspondantes à leur OS directement sur la page Github de Carbonyl.

Vous pouvez également l’installer avec npm comme ceci :

npm install --global carbonyl
carbonyl https://korben.info

Ou directement via Docker :

docker run --rm -ti fathyb/carbonyl https://korben.info
Logo de Carbonyl, représentant la lettre C en bleu avec un effet de dégradé

En comparaison, Lynx que vous connaissez surement, ne prend pas en charge certaines normes du web modernes et ne peut pas exécuter de fonctions JavaScript ou WebAssembly. En ça, Carbonyl est donc nettement supérieur !

Même Browsh, dont je vous ai déjà parlé, fonctionne en mode headless et utilise des styles personnalisés pour la mise en page. Il est donc un peu moins léger et rapide que Carbonyl.

La seule limitation de Carbonyl est qu’il ne prend pas en charge le mode plein écran. Cependant, cela ne devrait pas trop vous freiner, je pense.

Bref, si vous voulez surfer sur les zinterwebzzz sans quitter votre foutu terminal, Carbonyl est fait pour vous.

Visualiser vos données sous forme de graphiques directement depuis votre terminal

Par : Korben

Si vous manipulez régulièrement des données et que vous aimez d’un amour fou votre terminal, j’ai un super utilitaire pour vous. Il s’agit de YouPlot, un outil en ligne de commande qui vous permet de tracer des graphiques directement dans votre terminal.

YouPlot est compatible avec plusieurs types de graphiques comme des histogrammes, des diagrammes en barres, des graphiques de densité et même des boîtes à moustaches. Il est nourri par UnicodePlot, une bibliothèque de tracé de graphiques en texte qui vous permet de créer des visualisations de données de qualité supérieure directement dans votre terminal.

Pour installer YouPlot, vous pouvez utiliser la commande « brew install youplot » si vous utilisez macOS ou « gem install youplot » pour les autres systèmes d’exploitation équipés de Ruby.

Une fois que vous avez installé YouPlot, vous pouvez utiliser la commande « uplot » suivie d’un sous-commande pour tracer un graphique dans votre terminal.

Voici quelques exemples d’utilisation de YouPlot :

Pour créer un histogramme, vous pouvez utiliser la commande « uplot hist ». Par exemple, vous pouvez générer un histogramme des valeurs aléatoires en utilisant la commande :

echo -e "from numpy import random; n = random.randn(10000); print('\\n'.join(str(i) for i in n))" | python | uplot hist --nbins 20
Exemple de graphique en barres représentant les ventes mensuelles de votre entreprise

Pour créer un diagramme en barres, vous pouvez utiliser la commande « uplot bar ». Par exemple, vous pouvez générer un diagramme en barres des superficies des principales terres du monde en utilisant la commande :

curl -sL https://git.io/ISLANDScsv | sort -nk2 -t, | tail -n15 | uplot bar -d, -t "Areas of the World's Major Landmasses"
Capture d'écran de l'interface utilisateur d'un logiciel de visualisation de données

Pour créer un graphique de densité, vous pouvez utiliser la commande « uplot density ». Par exemple, vous pouvez générer un graphique de densité des données d’iris en utilisant la commande :

curl -sL https://git.io/IRIStsv | cut -f1-4 | uplot density -H -t IRIS
Graphique en courbes montrant l'évolution de la popularité d'un produit au fil du temps

Bref, c’est un outil super pratique pour les personnes qui travaillent régulièrement avec des données et qui ont besoin de créer rapidement des visualisations sans quitter leur terminal. C’est beaucoup plus barbu que de les générer dans Excel ^^ .

À découvrir ici.

Comment basculer entre les architectures arm64 et x86_64 dans le Terminal d’un Mac M1 / M2 ?

Par : Korben

Voici une astuce qui va vous faire plaisir si vous êtes l’heureux propriétaire d’un Mac M1 ou M2, c’est-à-dire avec une architecture à base de processeurs ARM (Silicon).

Cela peut donc poser des problèmes de compatibilité avec certains logiciels et outils en ligne de commande. Du coup pour contourner ce problème, Apple a développé l’émulateur Rosetta, qui permet d’exécuter les applications non compatibles (pour architecture Intel quoi…) sur cette architecture ARM. C’est cool, mais évidemment, c’est moins performant donc il vaut mieux choper une version native de vos outils pour Silicon.

M’enfin, si je vous parle de ça, c’est parce que je passe ma vie dans le Terminal et parfois, certains outils fonctionnent mal également à cet endroit. J’avais trouvé un moyen de lancer un terminal.app en mode de compatibilité Rosetta, mais Apple a bloqué la possibilité de dupliquer l’application Terminal.

Tant pis, j’ai trouvé une autre solution que je vous présente et qui est assez simple. Cela se passe au niveau de votre fichier .zshrc. Pour rappel, ce fichier de configuration est utilisé par le shell ZSH sur les systèmes d’exploitation Unix / Linux, et donc macOS.

Il est consulté à chaque fois que ZSH est lancé et permet de personnaliser les paramètres et les comportements de ZSH selon vos préférences. Cela permet par exemple de changer le look de l’interface de commande, d’ajouter des alias ou encore des chemins d’accès. Si vous n’avez pas de Shell ZSH sur votre macOS, vous pouvez l’activer par défaut en lançant un terminal et en tapant cette ligne de commande :

chsh -s /bin/zsh

Nous aujourd’hui, on va ajouter ces fameux alias pour pouvoir avoir un terminal compatible ARM ou INTEL à la demande. Ouvrez à nouveau un terminal sur votre Mac, et lancez la commande suivante pour ouvrir le fichier de config :

nano ~/.zshrc

Ajoutez ensuite les 2 alias suivants dans le fichier, à la fin de celui-ci :

alias arm="env /usr/bin/arch -arm64 /bin/zsh --login"
alias intel="env /usr/bin/arch -x86_64 /bin/zsh --login"

Comme vous pouvez le voir, je crée donc 2 alias : arm et intel qui vont permettre de changer l’architecture utilisée par votre terminal zsh. C’est aussi simple que cela. Voici ce que ça donne :

Sauvegardez et quittez (CTRL+O puis CTRL+X). Et relancez votre terminal.

Maintenant, vous n’avez plus qu’à taper la commande « intel » pour basculer sur une architecture x86_64 et à taper « arm » pour revenir à une architecture arm64. Et pour vérifier le type d’architecture sur laquelle vous êtes, utilisez simplement la commande :

arch

Ça reste une bidouille pour contourner une limite débile imposée par Apple, mais j’espère que ça vous aidera.

Un client terminal pour vos podcasts

Par : Korben

Si vous aimez écouter des podcasts mais que vous ne trouvez aucun client digne de ce nom, il serait peut-être temps de jeter un oeil du côté des outils en ligne de commande.

Par exemple, Castero qui est sous licence libre et qui permet de se constituer une bibliothèque de podcast à partir des flux RSS de vos émissions préférées. Il permet de gérer les téléchargements de plusieurs podcasts, de les mettre à jour automatiquement et bien sûr de pouvoir les écouter sans quitter votre terminal.

On peut ainsi les marquer comme écoutés / non écoutés, augmenter la vitesse de lecture, ajouter des épisodes à la queuleuleu, ou encore les télécharger pour les écouter offline.

Pour l’installer :

pip3 install castero

L’outil offre plusieurs layouts et vous pouvez également importer et exporter tout votre catalogue au format OPML bien connu des gens qui aiment encore les flux RSS.

A découvrir ici.

Comment partager votre terminal (macOS, Linux, Windows) sur le web ?

Par : Korben

En termes d’usage, mis à part si vous êtes administrateur système, je ne pense pas que ce projet deviendra mainstream. Mais je l’ai trouvé intéressant.

Il s’agit de ttyd, un outil en ligne de commande qui permet tout simplement de partager un terminal au travers du web, avec un simple navigateur.

L’outil utilise des websockets ainsi que la lib xterm.js et permet comme ça d’avoir un point d’accès à un terminal Unix sans aucun client, directement depuis un navigateur, ce qui peut être pratique si vous devez faire de l’administration depuis un smartphone ou un ordinateur qui n’est pas le vôtre.

Alors oui bien sûr, vous pouvez (devez !) activer de l’authentification et la connexion se fait au travers de SSL. C’est compatible Linux, macOS, BSD et même Windows, et vous trouverez toutes les infos ici.

Pour l’installer sous Linux :

sudo apt-get install build-essential cmake git libjson-c-dev libwebsockets-dev
git clone https://github.com/tsl0922/ttyd.git
cd ttyd && mkdir build && cd build
cmake ..
make && sudo make install

Pour l’installer sous macOS :

brew install ttyd

Pour l’installer sous Windows avec scoop :

scoop install ttyd

(sinon, les .exe sont là)

Amusez-vous bien !

Un terminal Windows à transporter partout avec vous

Par : Korben

Si vous évoluez sous Windows et que vous trimballez vos logiciels sur une clé USB en mode portable, voici Cmder, un petit terminal qui devrait vous plaire.

Ce terminal repose sur ConEmu, sur lequel le développeur à ajouté la suite de commandes CLink, ce qui permet d’avoir tous les trucs cools qu’on a sous Linux / macOS comme l’auto-complétion, l’historique, l’édition de commandes…etc.

Une version de Cmder intègre également git pour Windows, ce qui permet d’avoir « git » mais également d’autres outils Unix portés sous Windows comme « cat », « curl », « wget ».

Il a bien sûr rendu tout cela « portable » et vous pouvez y configurer vos propres alias pour ensuite avoir un terminal qui vous correspond, sur toutes les machines sur lesquelles vous intervenez.

À ajouter dans votre boite à outils !

Une interface pour gérer Docker et Docker Compose dans votre terminal

Par : Korben

Je suis un grand fan de Docker et je suis certain que vous aussi. Je l’utilise essentiellement en ligne de commande et même si je connais les commandes de base pour gérer des images, des conteneurs et les lancer, quand on doit faire ça souvent, c’est vite relou.

Je suis également un grand fan de Docker Compose. J’ai d’ailleurs fait plusieurs tuto à ce sujet sur ma chaine YouTube. Toutefois, je pense qu’on sera d’accord, une petite interface pour gérer tout ça, ce n’est pas du luxe.

Alors oui, y’a bien Docker Desktop, mais je déteste ce truc lourdingue. Non, aujourd’hui, je vous propose plutôt de jeter un oeil à LazyDocker, une interface développée en Go, qui va vous permettre de gérer comme il se doit vos conteneurs et vos images, ainsi que visualiser vos logs et les stats de votre système à l’aide de graphs.

Tout le Dashboard est entièrement paramétrable via un fichier de config pour que vous ayez l’essentiel sous les yeux. Cela vous permettra de comprendre rapidement ce qui se passe chez vous avec Docker sans avoir à mémoriser les commandes et les alias de Docker et Docker Compose et de tout gérer au même endroit.

Super pratique !

❌