Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

USA : BioNTech reçoit une mise en demeure pour défaut de paiement des redevances de son vaccin

L’Institut national américain de la santé (NIH) a récemment adressé une mise en demeure à BioNTech, renommée pour son partenariat avec Pfizer dans le développement du vaccin anti-COVID Comirnaty. Cette notification concerne une présumée défaillance de paiement des redevances et d’autres montants liés à son vaccin COVID-19. La biotech allemande a déclaré qu’elle avait l’intention de se défendre contre toutes les allégations de manquement.

Comirnaty est le fruit de la technologie d’ARNm exclusive de Biopharmaceutical New Technologies (BioNTech), mis au point par BioNTech et Pfizer. Si les activités de Pfizer / BioNTech ont connu un développement remarquable pendant la crise covid, la fin de l’urgence sanitaire liée au Covid-19 a entraîné une diminution significative de leurs revenus. Selon Reuters, lundi 25 mars, la biotech allemande BioNTech a déclaré avoir reçu un avis concernant le défaut de paiement des redevances liées à son vaccin contre le Covid-19 de la part de l’Institut national américain de la santé aux Etats-Unis.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Le droit constitutionnel à l’avortement: la démocratie réalisée? par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

Souvenons-nous : lorsque Simone Veil défendait au parlement le fameux projet de loi inspiré par le président Giscard d’Estaing et mis en œuvre par son Premier ministre Jacques Chirac, elle déclarait que « le recours à l’avortement devait rester l’exception, car ce serait toujours un drame ». En réalité, l’enjeu était d’une telle, importance démocratique que, d’emblée, ce qui était présenté comme une simple dépénalisation d’un acte jusqu’alors réprouvé depuis l’aube des temps, tel qu’il apparaissait par exemple dans le Serment d’Hippocrate, a été comprise comme l’apparition d’un nouveau droit civique fondamental, et pour tout dire refondateur. Mitterrand, arrivé au pouvoir six ans plus tard, rompit avec l’injustice qu’il y avait à réserver l’exercice ce droit aux seuls bourgeois, et ordonna que sa pratique fût remboursée par la Sécurité sociale comme un acte médical.

Depuis quasiment le début de cette histoire, il existait en vérité un consensus favorable à l’avortement ; seul Le Pen, ayant réussi sa percée au milieu des années 80, y trouva encore à redire, puis son parti et surtout sa fille se rangèrent à l’opinion générale. Le clergé lui-même, bien qu’officiellement l’Église continuât de condamner l’acte au point de menacer d’excommunication tous ceux qui d’une manière ou d’une autre y participent, avait gardé le silence au moment des débats de 1975, et l’a conservé depuis : il n’est pas certain, d’ailleurs, qu’il soit habité par un sentiment unanime sur la question.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

1er février 1930 : Dorgères fonde le 1er Comité de Défense Paysanne, ancêtre des « Chemises vertes »

« Dictature paysanne ! » la formule est violente, provocatrice ; et pourtant, c’est avec de tels slogans que le journaliste Henri D’Halluin, dit « Dorgères », enflamma les campagnes françaises au cours des années trente. Son mouvement, la Défense Paysanne, fut en effet rapidement en mesure de regrouper des milliers de paysans, mais surtout de mobiliser l’ensemble des composantes de la société rurale (propriétaires, agriculteurs, hommes politiques, syndicalistes…) autour de ses revendications.

L’article 1er février 1930 : Dorgères fonde le 1er Comité de Défense Paysanne, ancêtre des « Chemises vertes » est apparu en premier sur Strategika.

LFI veut imposer un moratoire sur les méga-bassines : clientélisme ou simple bêtise ?

« Que d’eau, que d’eau ! »

C’est l’exclamation attribuée au président Patrice de Mac-Mahon à la vue de la crue historique de la Garonne, à Toulouse, le 26 juin 1875.

« Que d’air, que d’air ! » brassé à l’Assemblée nationale au sujet de l’eau et des « mégabassines », pourrait-on dire aujourd’hui.

Les dépressions – au sens météorologique – se suivent sur la France avec la régularité d’un métro parisien quand il fonctionne normalement. Elles apportent d’importantes quantités d’eau dont une partie réhumidifie les sols et recharge les nappes phréatiques, une autre repart à la mer en pure perte pour nos écosystèmes et nos besoins, et une autre encore inonde d’importantes portions de nos territoires.

C’est le moment qu’a choisi la députée la France Insoumise Clémence Guetté, certes un peu forcée par le calendrier législatif, pour annoncer qu’elle présentera « les 21 et 30 novembre à l’Assemblée une proposition de loi pour un moratoire sur les méga-bassines ».

Je présenterai les 21 et 30 novembre à l'Assemblée une proposition de loi pour un moratoire sur les méga-bassines.

Il est urgent de stopper cette folie : pour les agriculteurs, pour les citoyens, pour la souveraineté alimentaire, et pour l'environnement.#MoratoiresMégabassines pic.twitter.com/jeuczBjt9c

— Clémence Guetté (@Clemence_Guette) November 6, 2023

Il n’est pas vraiment nécessaire de revenir sur le principe et la fonction des réserves de substitution, appelées « mégabassines » avec une intention malveillante de dénigrement : il s’agit en terrain plat, ne se prêtant pas à la construction de retenues collinaires ou de barrages sur des cours d’eau, de stocker l’eau détournée d’une rivière ou, plus souvent, pompée dans la nappe phréatique quand elle est pleine, pour l’utiliser pour l’irrigation pendant la saison de végétation.

De telles réserves existent déjà, par exemple, dans le sud de la Vendée et fonctionnent à la satisfaction de tous (ou quasiment), même de milieux « écologistes » qui y étaient hostiles au départ.

Mais, plus au sud, elles sont devenues un totem à abattre, ou plutôt à vandaliser.

La situation météorologique – et non « climatique » – actuelle ne présage en rien des situations climatiques futures. Elle illustre cependant l’utilité des réserves de substitution qui sont en construction ou envisagées précisément dans la région où les nappes, très réactives, sont maintenant (plus que) pleines.

Mais le groupe de la France Insoumise voit les choses autrement. Il a donc déposé une « proposition de loi visant à instaurer un moratoire sur le déploiement des méga‑bassines ».

Cela se veut sans doute subtil : un moratoire est en principe plus facile à vendre qu’une interdiction pure et simple. Mais ne nous leurrons pas : la proposition n’a aucune chance de prospérer.

Voici le texte de l’article unique proposé :

« Dans un contexte de changement climatique et en raison des impacts sur la ressource en eau et de leurs conséquences écologiques, économiques et sociales, il est instauré un moratoire suspendant la délivrance des autorisations pour la construction de méga‑bassines telle que prévue par les articles L. 214‑1 et suivants du Code de l’environnement.

Dans l’attente d’une réforme législative en la matière, ce moratoire est instauré pour une durée de dix ans à compter de la promulgation de la présente loi, y compris aux projets en cours d’instruction. »

L’exposé des motifs est introduit par le paragraphe suivant, mis en chapô :

« Cette proposition de loi vise à aller vers la souveraineté alimentaire en protégeant les consommateurs, les agriculteurs et l’écosystème de la spéculation internationale sur les productions agricoles et de la raréfaction de la ressource en eau encouragées par les projets de méga‑bassines. »

On pourrait s’arrêter là pour la démonstration du ridicule de la proposition et de ses motivations.

Mais le texte nous révèle d’autres surprises.

Sont notamment convoqués à la barre :

  • le suicide des agriculteurs ;
  • l’absence alléguée de « débat démocratique » ;
  • la rareté alléguée des ressources en eau ;
  • l’utilisation de pesticides.

 

On s’arrêtera là pour un argumentaire qui ne fait que ressasser des positions bien connues.

Pour la rareté de la ressource, on tombe dans le cocasse, sachant que l’on pompe quand les nappes sont pleines, voire excédentaires, dans le cas des installations ciblées par la proposition :

« … la construction de nouvelles infrastructures conduit à une augmentation des volumes d’eau stockée dans ces réservoirs. Davantage d’eau est donc disponible pour l’irrigation, accentuant les déficits de disponibilité de l’eau, disponibilité déjà affectée par le changement climatique. Les méga‑bassines renforcent donc la non‑disponibilité de la ressource en eau, conduisant à la construction de nouvelles infrastructures : un véritable cercle vicieux. »

Bref, il n’y a pas assez d’eau, mais il y a trop d’eau… S’il y a un cercle vicieux, c’est bien celui de l’argumentation.

Elle se termine par un appel à la « bifurcation du modèle agricole ». Elle « doit être soutenue, afin de garantir des prix rémunérateurs pour les agriculteurs d’une part, et la souveraineté alimentaire d’autre part ».

Cela doit se passer dans le cadre d’un bouleversement du système économique, par exemple « la définanciarisation de l’eau et de l’alimentation ». Les députés LFI qui ont fait Sciences Po (il y en a…) nous dirons ce que cela veut dire concrètement…

Tout cela est risible, mais aussi inquiétant.

Il s’est trouvé un groupe politique de 75 députés qui a jugé opportun d’utiliser sa niche parlementaire pour une proposition de loi, au mieux clientéliste, qu’il sait condamnée d’avance. Et il l’a assortie d’un exposé des motifs qui est en dernière analyse, par sa bêtise, une insulte au système démocratique.

Le mépris de la causalité : l’État amplifie les problèmes qu’il promet de résoudre

Même si le soutien du libre marché s’est renforcé au cours des dernières décennies, le libéralisme, celui de Frédéric Bastiat et de Ludwig von Mises, ne peut encore être considéré qu’un mouvement marginal.

La majorité continue à penser que de nombreux problèmes sociaux sont dus à une « défaillance du marché », qui nécessiteraient donc forcément une intervention de l’État pour être « résolus ». Malgré les défauts évidents du socialisme moderne, avec sa combinaison improbable d’État providence redistributif et de capitalisme mondialiste de connivence, et malgré le solide socle philosophique et empirique du libéralisme moderne, celui-ci est encore loin de bénéficier du soutien majoritaire qu’il mérite si amplement.

Il y a plusieurs raisons à cela.

Bien sûr, l’idéologie étatiste des médias dominants et de l’éducation publique empêche la diffusion des idées de liberté dans la société, et limite notamment une vraie compréhension du libre marché. Cependant, une raison souvent négligée, mais tout aussi importante, est l’existence d’une négligence généralisée de la causalité. Lorsque les causes réelles et sous-jacentes des problèmes sociaux et économiques sont inconnues ou mal comprises, il n’est pas surprenant que la majorité soutienne des propositions étatistes à ces problèmes.

 

L’importance des causes

Pourtant, l’importance d’une bonne compréhension des causes pour le développement humain a été comprise depuis le début de l’Antiquité, se cristallisant avec Aristote et sa théorie de la causalité. Suivant cette tradition, Herbert Spencer considéra la découverte des lois causales comme l’essence de la science ; il estimait que ceux qui ignorent l’importance de l’identification des causes, quel que soit le sujet, sont susceptibles de tirer des conclusions erronées.

Dans son ouvrage le Crépuscule des Idoles, Nietzsche critiqua la société moderne pour ses erreurs de causalité, à savoir : « l’erreur de fausse causalité » ; « l’erreur de causes imaginaires » ; et « l’erreur de confusion de cause à effet ».

Malheureusement, il avait raison, car ces erreurs sont fréquemment commises dans tous les domaines de la vie économique et politique.

Par exemple, dans le domaine des relations internationales, l’oubli de l’Histoire contemporaine conduit à ignorer les causes réelles d’événements politiques majeurs. Les graves conflits d’aujourd’hui auraient certainement pu être évités si leurs causes multiples et profondes avaient été examinées sobrement et objectivement par les dirigeants politiques.

Quand George Santayana énonce que « ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter », et quand Orwell écrivit dans son chef-d’œuvre, 1984, que la maîtrise du passé est la clé pour maîtriser le présent, tous deux avaient à l’esprit l’importance cruciale de connaître les causes réelles des événements politiques.

Nietzsche considérait l’erreur de confusion de cause et de conséquence comme la plus dangereuse ; il l’appelait la « perversion intrinsèque de la raison ». Ce n’était pas une exagération, compte tenu de l’impact de ce trop commun renversement de causalité. Par exemple, cette erreur est commise chaque fois que l’État est absous des conséquences néfastes de ses actions antérieures, légitimant ainsi l’introduction de politiques visant à « résoudre » des problèmes dont il était lui-même responsable à l’origine.

 

Exemples : récessions, inflation et chômage

À titre d’exemple, il est possible de mentionner les cycles d’expansion et de récession économique, typiques du capitalisme d’État.

La cause originelle de ce cycle est l’État, par sa politique monétaire monopolistique.

Comme Murray Rothbard écrivit :

« Le cycle économique est généré par le gouvernement : en particulier, par l’expansion du crédit bancaire favorisée et alimentée par l’expansion gouvernementale des réserves bancaires. »

Pourtant, pendant les temps difficiles, parce que cette cause originelle des récessions n’est pas généralement reconnue, la société s’attend à ce que l’État lui-même « sauve » l’économie par des mesures telles que des plans de sauvetage ou des réductions de taux d’intérêt (qui en plus profitent principalement aux grandes banques et aux industries stratégiques). Cela prépare à son tour le terrain pour le prochain boom artificiel, et le cycle continue…

Le problème de l’inflation et du chômage élevés peuvent être vus de la même manière.

L’inflation des prix est causée par l’État lorsqu’il augmente la masse monétaire pour payer ses déficits budgétaires chroniques, avec l’avantage supplémentaire de réduire l’importance relative de son énorme dette. Pourtant, lorsque les prix augmentent dans l’économie à la suite de telles actions, l’État lui-même est attendu à la rescousse, par exemple en imposant artificiellement des contrôles des prix ou en augmentant les taux d’intérêts, ralentissant ainsi l’activité économique au détriment de la société.

Le chômage élevé est aussi un phénomène causé par l’État, évidemment, lorsqu’il impose un Code du travail rigide et une fiscalité confiscatoire sur les entreprises, quand il redistribue des allocations chômage « généreuses », et quand il autorise une immigration de masse non éduquée, pour laquelle le secteur privé n’est pas demandeur. Pourtant, lorsque le chômage devient « trop » élevé à la suite de ces actions, il est sous-entendu que c’est à l’État de résoudre le problème du chômage, par exemple en offrant des incitations fiscales aux entreprises pour qu’elles embauchent des travailleurs peu qualifiés, ou en embauchant davantage de fonctionnaires.

 

La soi-disant « défaillance du marché « 

Il semble contre-intuitif de penser qu’un agent qui est responsable de problèmes sociaux devrait forcément aussi être le plus à même à résoudre ces mêmes problèmes.

C’est pourtant ce qui se passe.

La seule raison pour laquelle cette aberration continue d’être acceptée sont les erreurs de causalité. Les causes réelles des problèmes économiques ne sont pas bien comprises par le grand public, et sont souvent confondues avec leurs conséquences. En économie, ce mépris des liens de causalité a probablement engendré autant de dommages à la société que les conflits internationaux susmentionnés, en laissant libre cours à ceux qui ne voient que peu de limites à la régulation de la vie économique et sociale par l’État.

Le même raisonnement s’applique à l’aspect habituellement imputé au libre marché : les externalités, c’est-à-dire les coûts externes que les tiers supportent parfois. Le cas extrême de ceci est le phénomène de « tragédie des biens communs », qui est souvent utilisé pour justifier une panoplie d’initiatives étatiques « vertes » pour « lutter » surtout contre le changement climatique. Le point de vue libéral est que la cause réelle de l’existence des externalités est une définition inadéquate, ou même manquante, des droits de propriété en question.

Comme l’importance de la causalité est négligée, les problèmes sociaux et économiques tels que ceux mentionnés ci-dessus sont généralement attribués à la « défaillance du marché », ce qui réduit la crédibilité du libéralisme auprès du grand public.

En effet, le libéralisme de Ludwig von Mises est généralement rejeté par la majorité en tant que système politique et économique, parce que les problèmes sociaux sont attribués à tort à une incapacité du libre marché de fournir des solutions. Il est rarement compris que les causes réelles de ces problèmes sont en premier lieu les interventions étatistes sur le marché libre.

Les libéraux ont toujours reconnu l’importance de la causalité, comme l’implique le titre du chef-d’œuvre de Mises, L’Action Humaine.

Carl Menger, le fondateur de l’école autrichienne d’économie, mentionna explicitement avoir « consacré une attention particulière à la recherche des liens de causalité » comme un moyen important de mieux comprendre les processus économiques.

Il faut noter d’ailleurs que c’était une position plus générale de l’époque, et pas seulement de l’école autrichienne : la recherche de ces lois causales de la réalité a été une entreprise internationale parmi les économistes dans le dernier quart du XIXe siècle, et jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Toutefois, pour plusieurs raisons, l’accent mis sur les liens de causalité dans la recherche économique a ensuite été perdu.

Comme cet article a essayé de le montrer, il est essentiel que la causalité en économie et en politique soit mieux comprise par le grand public. C’est une des clés pour freiner les dérives de plus en plus autoritaires des gouvernements dans tous les domaines. Une meilleure compréhension des liens de causalité conduirait à une augmentation de la popularité du libéralisme, en démontrant que le marché n’est défaillant que lorsqu’il est constamment perturbé par l’intervention de l’État.

Catalyse totalitaire

Il y a une économie générale de la violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la réciprocité […]

The post Catalyse totalitaire first appeared on Investig'action.

The post Catalyse totalitaire appeared first on Investig'action.

Enrico Macias appelle à assassiner les membres de La France insoumise

Le Média en 4-4-2. Pascal Praud a tenté de préciser que Macias parlait «politiquement», mais le chanteur a ajouté : «Bah bien sûr, mais peut-être physiquement». Voilà où mène le journalisme de CNews.

Six leçons de Ludwig von Mises

À la fin de 1958, l’économiste Ludwig von Mises donna une série de conférences à des étudiants en Argentine. En 1979, après sa mort, sa femme Margit les publia sous la forme de Six Leçons.

Avec l’Institut Mises France, les Éditions John Galt viennent de publier une traduction en français de ces leçons d’économie ignorées par beaucoup, en particulier par les soi-disant élites.

 

Le capitalisme

Les améliorations des conditions de vie des Hommes sont dues aux entreprises capitalistes dont les dirigeants, innovateurs, ont fabriqué des produits bon marché pour les besoins de chacun :

Ce fut le début de la production de masse, le principe fondamental de l’industrie capitaliste.

En économie, une des erreurs répandues est de supposer ou de prétendre qu’il y a une différence entre les producteurs et les consommateurs des grandes entreprises.

Pourtant, en effet :

La plus grande des entreprises perd son pouvoir et son influence lorsqu’elle perd ses clients.

Mais pour produire il faut investir de l’argent. Cet argent provient de l’épargne de l’entrepreneur et/ou de celle d’autres épargnants, sans quoi il n’est pas possible de se lancer dans un projet.

Pour réussir, l’entrepreneur ne doit pas uniquement copier ou imiter ce qu’un autre a fait. Dans une nouvelle branche d’activité ou un secteur d’activité existant, il doit bien payer ses salariés :

Chaque consommateur doit, d’une manière ou d’une autre, gagner l’argent qu’il dépense, et l’immense majorité des consommateurs sont précisément les mêmes personnes qui travaillent comme employés des entreprises qui produisent les choses qu’ils consomment.

De même :

Si les acheteurs ne paient pas l’employeur assez pour lui permettre de payer ses ouvriers, il devient impossible pour l’employeur de rester en affaires.

Il ne suffit pas d’améliorer les conditions sanitaires d’une population : il faut en outre investir du capital par habitant pour que son niveau de vie augmente, sinon c’est la pauvreté qui augmente.

 

Le socialisme

Le marché n’est pas un lieu, c’est un processus, c’est-à-dire la façon dont, à vendre et à acheter, à produire et à consommer, les individus contribuent au fonctionnement global de la société. 

L’économie de marché signifie que l’individu peut choisir sa carrière, qu’il est libre de faire ce qu’il veut. Sans cette liberté, combattue par le socialisme, toutes les autres sont illusoires :

La liberté dans la société signifie qu’un homme dépend autant des autres que les autres dépendent de lui. La société dans l’économie de marché, dans les conditions de « la economia libre », signifie une situation sociale où chacun sert ses concitoyens et est servi par eux en retour.

Être libre ne veut pas dire que les individus ne font pas d’erreurs et/ou qu’ils ne se fassent pas du mal. Le socialisme veut les en empêcher en les réprimant plutôt qu’en cherchant à les en dissuader.

Dans le socialisme, qui interdit la liberté de choisir sa propre carrière, ou dans le système de statuts du pré-capitalisme, il n’y a pas de mobilité sociale comme dans le système capitaliste.

Dans le socialisme, la planification est globale, alors que l’homme libre planifie quotidiennement ses besoins, quitte à se tromper, et le calcul économique est ignoré par refus qu’il y ait un marché :

Le calcul économique, et donc toute planification technologique, n’est possible que s’il y a des prix en monnaie, pour les biens de consommation et en outre pour les facteurs de production.

Dans le socialisme, les conditions de vie ne s’améliorent pas, ou moins bien, parce que sans calcul économique, le plus avantageux des projets, du point de vue économique, n’est pas précisé.

 

L’interventionnisme

Le gouvernement se doit de faire toutes les choses pour lesquelles il est nécessaire et pour lesquelles il fut établi. Le gouvernement se doit de protéger les individus au sein du pays des attaques violentes et frauduleuses de gangsters, et il devrait défendre le pays des ennemis étrangers.

L’État devrait se limiter à assurer la sécurité intérieure des individus et celle du pays vis-à-vis de l’extérieur. C’est là sa seule fonction légitime. C’est une protection, ce n’est pas une intervention :

L’interventionnisme signifie que l’État veut en faire plus. Il veut interférer dans les phénomènes de marché.

Que fait-il ? Il ne protège pas le fonctionnement fluide de l’économie de marché ; il perturbe les prix, les salaires, les taux d’intérêt et les profits. Bref, il restreint la suprématie des consommateurs.

Ludwig von Mises prend deux exemples historiques, en période d’inflation : le contrôle des prix et le contrôle des loyers qui ont pour conséquences pénuries de produits et de logements :

L’idée de l’intervention étatique comme « solution » aux problèmes économiques conduit, dans tous les pays, à des conditions pour le moins insatisfaisantes et souvent fort chaotiques. Si le gouvernement ne s’arrête pas à temps, il amènera le socialisme.

 

L’inflation

Si la quantité de monnaie est augmentée, le pouvoir d’achat de l’unité monétaire diminue et la quantité de biens qui peut être obtenue pour une unité de monnaie diminue aussi.

Le résultat est la hausse des prix : c’est ce qu’on appelle l’inflation. Qui n’est donc pas due à la hausse des prix, comme on le croit malheureusement, mais à l’augmentation de la quantité de monnaie.

Le mécanisme s’explique par le fait qu’avec l’augmentation de la quantité de monnaie des gens […] ont désormais plus d’argent tandis que tous les autres en ont encore autant qu’ils avaient avant.

Ceux donc qui reçoivent de l’argent neuf en premier reçoivent un avantage temporaire, si bien qu’ils pensent que ce n’est pas si grave. Et la hausse des prix, avec ses effets de ruine, se fait pas à pas :

L’inflation est une politique. Et une politique peut être changée. Il n’y a donc aucune raison de céder à l’inflation. Si l’on considère l’inflation comme un mal, alors il faut arrêter d’enfler la masse monétaire. Il faut équilibrer le budget de l’État.

 

L’investissement étranger

La différence [de niveau de vie] n’est pas l’infériorité personnelle ni l’ignorance. La différence est l’offre de capital, la quantité de biens d’équipement disponibles. En d’autres termes, la masse de capital investi par unité de population est plus grande dans les pays dits avancés que dans les pays en voie de développement.

Pour combler cette différence entre pays, l’investissement étranger en provenance de pays dits avancés a permis et aurait dû permettre le développement de pays qui sont en retard sur eux.

C’était sans compter avec les expropriations des capitaux investis dans un certain nombre de pays, ce qui est catastrophique pour les pays en retard et l’est malgré tout moins pour les avancés.

Protectionnisme et syndicalisme ne changent pas la situation d’un pays pour le mieux : industrialiser nécessite du capital ; obtenir des hausses de salaires provoque un chômage permanent et durable :

Il n’y a qu’une seule façon pour une nation d’atteindre la prospérité : si on augmente le capital, on augmente la productivité marginal du travail et l’effet sera que les salaires réels augmentent.

 

La politique et les idées

L’Homme n’a pas un côté politique d’une part et un côté économique de l’autre. Or les idées politiques et économiques ont changé radicalement avec l’avènement de l’interventionnisme.

Le but ultime des partis n’est plus le bien-être de la nation et celui des autres nations. Simples groupes de pression, ils ne défendent plus le bien commun. Cette démocratie est critiquable :

Selon les idées interventionnistes, il est du devoir de l’État de soutenir, de subventionner, d’accorder des privilèges à des groupes particuliers.

Les dépenses publiques ne cessent d’augmenter sans que les impôts puissent les financer. Ce qui explique pourquoi il est presque impossible pour tous les gouvernements d’arrêter l’inflation.

Faut-il alors parler de déclin de la liberté et de la civilisation ?

Les idées interventionnistes, les idées socialistes, les idées inflationnistes de notre temps, ont été concoctées par des écrivains et des professeurs :

Ce dont nous avons besoin, ce n’est rien d’autre que de substituer de meilleures idées à de mauvaises idées. J’espère et je suis confiant que cela sera fait par la génération montante.

Six leçons, Ludwig von Mises, 86 pages, Éditions John Galt


Sur le web

Article publié initialement le 29 décembre 2022. 

Néolibéralisme : une erreur de plus

Un article de la Nouvelle Lettre

 

Dans un récent ouvrage, L’État droit dans le mur, rebâtir l’action publique, la chercheuse en économie au CNRS Anne-Laure Delatte avance, chiffres à l’appui, le paradoxe suivant : les « néolibéraux », qui auraient inspiré les politiques économiques de ces 40 dernières années – y compris en France – ne seraient pas, contrairement à ce que l’on serait tenté de croire, les ennemis de l’interventionnisme étatique.

Loin de là même : ils n’auraient eu de cesse de promouvoir le rôle de l’État dans l’économie depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, espérant ainsi pouvoir remédier aux dysfonctionnements du marché – dysfonctionnements que la crise économique des années 1930 aurait prétendument révélés au grand jour.

Étant donné que le terme de « néolibéraux » désigne habituellement dans le débat public (sans doute à tort) les partisans de l’école autrichienne en économie (Mises, Hayek), lesquels sont résolument favorables au marché libre, non entravé par l’intervention de l’État, on est en droit d’être plus que surpris par une telle assertion.

Il est vrai que l’auteur assimile à tort les « néolibéraux » dont elle parle aux « ordolibéraux » (dont la tête de file est Wilhelm Röpke) qui s’efforcèrent en effet de promouvoir un « interventionnisme libéral », sorte de troisième voie entre le libéralisme classique de laissez-faire et le dirigisme économique, dont ils se méfient pourtant.

 

Les « néolibéraux » auraient augmenté les impôts : pourquoi ?

Anne-Laure Delatte développe une argumentation sophistiquée : la France serait bien sous le joug des néolibéraux puisque c’est l’un des pays où les prélèvements sont les plus élevés.

Voilà une rupture paradoxale avec le libéralisme classique qui a toujours prôné la réduction de la sphère de l’État, donc la réduction des dépenses publiques et des impôts.

Les chiffres le prouvent (p. 50).

Alors que les impôts payés par les entreprises et les ménages s’élevaient à 18 % du PIB en 1949, ils ont atteint les 30 % en 2021, soit 750 milliards d’euros cette année-là ! Or, ce n’est pas par hasard que cette croissance s’est produite, car, aux yeux des néolibéraux, « l’enjeu n’est pas, écrit-elle, la taille des impôts, mais plutôt qui les supporte et à qui ils profitent » (p. 51).

C’est que pour l’auteur, dans notre pays, la fiscalité pèserait aujourd’hui sur les ménages bien plus que sur les entreprises, situation qui serait imputable… à l’application des principes « néolibéraux » depuis plusieurs décennies.

Mais voici maintenant l’explication du mystère. La chercheuse se fait historienne et nous invite à nous reporter à deux évènements dont elle entend démontrer les liens :

  1. Le colloque Lippmann (1938)
  2. La fondation de la Société du Mont-Pèlerin (1947)

 

Lippmann invente le néolibéralisme

Le « néolibéralisme » aurait été acté lors du fameux colloque Lippmann de 1938.

Auteur notamment de La Cité libre, le journaliste américain Walter Lippmann défend alors l’idée qu’il faut remplacer le libéralisme classique, qu’il juge à bout de souffle, par ce qu’il propose d’appeler le « néolibéralisme ». Lippmann et ceux qui iront dans son sens axent leur réflexion autour de deux grandes lignes directrices :

  1. La reconnaissance de l’échec supposé du libéralisme classique (le laissez-faire)
  2. La défiance envers le socialisme et le collectivisme (p. 37-38)

 

Rappelons que le colloque international Walter Lippmann rassembla à Paris, du 26 au 30 août 1938, 26 économistes, intellectuels et penseurs libéraux autour de questions telles que : quel libéralisme faut-il promouvoir à l’heure de la montée des extrêmes en Europe ? Faut-il garder le terme « libéralisme » ou faut-il le remplacer par un mot comme « néolibéralisme », à la lumière de la prétendue faillite du libéralisme classique ?

Or des divergences de taille se manifestent alors entre les participants – divergences qu’Anne-Laure Delatte omet de souligner dans son livre : alors que Lippmann lui-même s’en prend à la « secte des économistes du XIXe siècle » qu’il convient selon lui d’enterrer (Fabrice Ribet, préface à La Cité Libre, Paris, Belles Lettres, 2011, p. 39), Mises entend pour sa part réhabiliter le libéralisme ancien en l’affranchissant du joug de l’interventionnisme étatique. En outre, pour Lippmann, comme pour l’universitaire français Louis Rougier qui fut à l’initiative du colloque Lippmann, c’est, redisons-le, le laissez-faire qui a mené à la crise des années 1930, tandis qu’aux yeux des représentants de l’école autrichienne, c’est l’étatisme et le protectionnisme qu’il faut incriminer (ibid.).

Alexis Karklins-Marchay l’a d’ailleurs fort justement remarqué dans son livre Pour un libéralisme humaniste (Paris, Presses de la Cité, 2023, p. 57) : le colloque Walter Lippmann a mis au jour l’existence d’une réelle fracture entre Autrichiens (Mises, Hayek) et Allemands (Röpke, Rüstow).

Certes, un texte de synthèse fut rédigé une fois le colloque achevé, mais il ne doit pas masquer cette opposition de taille entre deux visions de l’économie sans doute irréconciliables. Pour Rüstow, rappelle Alexis Karklins-Marchay, Mises se serait acharné à défendre des idées « paléo-libérales » : selon lui, c’est dans « l’alcool des musées » que les Autrichiens trouvaient leur place » (ibid., p. 60)… Mises qualifia quant à lui les Allemands d’« ordo-interventionnistes » (ibid.).

 

La Société du Mont Pèlerin : retour au libéralisme classique

Pour soutenir sa thèse suivant laquelle le néolibéralisme règnerait actuellement en France, Anne-Laure Delatte considère que la Société du Mont-Pèlerin n’aurait fait que reprendre et amplifier les idées d’un Walter Lippmann, formulées lors du colloque de 1938.

Rappelons déjà que la Société du Mont-Pèlerin eut pour origine la conférence internationale qui eut lieu en avril 1947 à l’hôtel du Parc au Mont-Pèlerin en Suisse, à côté du lac Léman, et dont le but était de redonner au libéralisme économique toute la place qu’il méritait dans nos sociétés.

Or, comme l’écrit encore Alexis Karklins-Marchay dans l’ouvrage précité (p. 62), trois courants se distinguèrent alors :

  1. L’école autrichienne
  2. L’école ordolibérale (Röpke, Eucken)
  3. L’école de Chicago (avec notamment Milton Friedman)

 

La Société se développera dans le prolongement de ladite conférence dans le sens voulu par Hayek qui en sera le premier président, de 1947 À 1961 (Röpke lui succédera pendant deux ans).

Ainsi qu’Alexis Karklins-Marchay l’écrit (p. 63), dans les premières années, Hayek imposera la vision autrichienne, malgré la résistance des ordolibéraux, qui jugeaient ses écrits insuffisamment critiques sur les limites du libéralisme du laissez-faire ».

Et l’auteur d’ajouter :

« Même si Röpke conserva d’abord une certaine influence, les ordolibéraux virent progressivement leurs idées dominées par celles des économistes hayékiens puis, plus tard, par celles des libéraux monétaristes menés par Milton Friedman » (ibid.)

Et c’est bien Hayek et Friedman qui devaient triompher en définitive, en recevant le prix Nobel d’économie, respectivement en 1974 et 1976 (p. 65).

Ainsi donc, l’erreur d’Anne-Laure Delatte consiste à penser que le « néolibéralisme » d’un Walter Lippmann aurait constitué l’idée directrice de la Société du Mont-Pèlerin, alors que celle-ci fut en réalité largement sous-tendue par le libéralisme autrichien.

C’est d’ailleurs ce libéralisme-là qui s’imposera à la fin des années 1970 et au début des années 1980 avec l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, et de Ronald Reagan aux États-Unis.

 

La troisième voie n’est pas libérale

Il est bien évident qu’actuellement, ni le Royaume-Uni ni les États-Unis ne sont « libéraux » au sens où ils le furent durant cette période.

Ces dernières années, c’est plutôt la « troisième voie », avec plus ou moins de libéralisme et de redistribution, qui semble s’être imposée dans ces deux pays, comme dans nombre d’autres pays occidentaux dont la France.

Mais ce n’est certainement pas dans l’émergence de la Société du Mont-Pèlerin qu’on peut voir les origines de la « troisième voie » ! L’erreur d’Anne-Laure Delatte consiste à mettre dans le même panier « néolibéral » tous les libéraux, alors qu’en réalité – et ce dès le colloque Lippmann en 1938 comme nous l’avons rappelé – de profondes divergences apparurent entre différents courants intellectuels au sein même de la famille libérale.

Évidemment, si par « néolibéralisme » on veut parler de la « troisième voie », alors une partie du moins des arguments d’Anne-Laure Delatte peut s’entendre. Mais si par « néolibéralisme » on désigne, comme cela est le plus souvent le cas, le libéralisme de Mises ou Hayek, alors on doit bien reconnaître que ce libéralisme-là a hélas largement disparu dans les faits depuis la fin de la parenthèse constituée par la décennie 1980-1990.

Peut-être (espérons-le !) reviendra-t-il un jour en force. Mais il est de toute évidence largement absent de nos sociétés actuelles. Le mieux ne serait-il donc pas d’abandonner cette référence au « néolibéralisme », concept flou et élastique, et dont on comprend qu’il permet à l’auteur de l’essai en question de justifier son appel à refonder l’étatisme ?

En effet l’étatisme qu’elle appelle de ses vœux va encore bien plus loin que l’étatisme de la troisième voie, qualifié de « néolibéral ».

L’étatisme qu’elle défend doit cesser de soutenir les entreprises au profit notamment des ménages qui auraient besoin d’être aidés. C’est seulement alors, pense-t-elle, que l’étatisme pourra retrouver la faveur de l’opinion, qui tend aujourd’hui à ne voir en lui que complaisance envers le marché et les entreprises.

Le concept de « néolibéralisme » tel qu’il est entendu dans l’essai dont nous nous efforçons de discuter la thèse centrale, ne relève-t-il donc pas avant tout d’une approche politico-économique, bien plus qu’il ne permet d’éclaircir notre compréhension de l’histoire économique récente de la France ?

Sur le web

Mise en examen d’Agnès Buzyn : la double faute des magistrats instructeurs

La mise en examen de Madame Agnès Buzyn par la Cour de Justice de la République (CJR) sous les acclamations de la foule était une mauvaise action. D’abord c’était une décision illégale et ensuite c’était une façon de clouer un… Continue Reading

Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon et à Manuel Bompard, porte parole de la France Insoumise -- Fadi Kassem

Face à la situation de la paix mondiale et celle du monde du travail si graves en France, les dirigeants communistes du PRCF écrivent à la France Insoumise
28 décembre 2022
Chers concitoyens,
La situation de la paix mondiale et celle du monde du travail dans notre pays sont si graves que nous avons décidé de vous interpeller à nouveau solennellement.
Sous l'influence de l'UE et de l'OTAN inféodées aux menées hégémonistes de Washington, qui presse aussi la Chine populaire dans le détroit de Taiwan, le (...)

Nos lecteurs proposent / ,

Mouvement gazeux, terranovisme et hypocrisie, Mélenchon en route pour 2027 ?

Le spectacle donné par La France Insoumise ne peut que réjouir ses adversaires. On peut en effet s’interroger sur la pérennité de ce mouvement dans le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est victime à la fois de son… Continue Reading

Justice politique : Dupond Moretti et Kholer, les deux faces de la même pièce

Je n’aime pas Éric Dupond Moretti. C’est un piètre Garde des Sceaux, représentant caricatural de la dimension mondaine du macronisme, au détriment des qualités qu’on attend d’un ministre en charge d’un des postes les plus importants de la République. Il… Continue Reading

Le Professeur Didier Raoult, les big pharmas, les réglementations et la vie !

Un complément s’impose à mon article sur le coronavirus après avoir visionné un certain nombre de vidéos mises sur YouTube dans lesquelles s’exprime le Professeur Didier Raoult qui est un expert parmi les plus influents dans le monde pour ce qui concerne en particulier les maladies infectieuses et transmissibles, les microbes et autres joyeusetés du même acabit…

En effet, il précise que ce coronavirus qui est parti de Chine n’est que l’un des 20 types de coronavirus qui étaient déjà identifiés précédemment et qui ont circulé en toute liberté tous les hivers dans l’hémisphère Nord depuis qu’ils ont été repérés, c’est-à-dire depuis des années.

Comme les tests pour valider la présence de ces coronavirus étaient très rarement effectués sur des malades qui en étaient porteurs, la propagation de ces épidémies ne faisait pas l’objet d’articles ni d’émissions dans les grands médias.

Cependant, les tests qui ont été effectués dans l’institut que le Professeur Didier Raoult a créé à Marseille sur des malades hospitalisés à Marseille et dans les environs ont montré, en les extrapolant que le nombre de morts prématurés sur des patients atteints de l’un de ces coronavirus en France était de l’ordre de 600 par an au cours de ces dernières années !

La conclusion est évidente : le coronavirus actuel dont tout le monde parle est largement moins dangereux et létal que tous leurs semblables qui ont circulé librement et incognito en France et ailleurs dans l’hémisphère Nord au cours des années précédentes.

La peur qui s’est installée mondialement n’a aucun rapport avec la réalité observable.

Elle est le résultat de manipulations d’information de masse portant sur les opinions publiques planétaires (comme l’histoire du prétendu réchauffement climatique) par une nébuleuse d’intérêts regroupant en particulier des adversaires du capitalisme libéral, et actuellement du Donald !

La propagation de ce coronavirus se terminera comme tous les autres avec le printemps à venir.

Sur le plan économique et financier, objectivement, les conséquences en seront réduites : une diminution des chiffres d’affaires de certains secteurs liés aux loisirs et des perturbations temporaires dans les chaines logistiques.

Par contre, la peur suscitée par les manipulateurs d’informations au sujet de ce coronavirus aura de très graves conséquences en particulier sur le secteur bancaire à cause de la baisse des taux, ce qui peut provoquer un tsunami bancaire dans la vieille Europe continentale qui aura des répercussions mondiales.

***

Le Professeur Didier Raoult soulève dans une de ses interventions un autre problème particulièrement important rarement ou quasiment jamais abordé : celui posé par la connivence entre les autorités sanitaires et les big pharmas pour maintenir des réglementations qui permettent à ces big pharmas de bénéficier de profits élevés et garantis à long terme mais qui empêchent les médecins d’utiliser des molécules non brevetables pour soigner des patients atteints de certaines maladies provoquées par de nouveaux virus, ce qui accentue la létalité de ces maladies.

Le Professeur Didier Raoult connait bien les coronavirus et l’hydro-chloroquine qui est une molécule tombée depuis longtemps dans le domaine public, donc non brevetable.

Cette molécule est utilisée depuis une soixantaine d’années pour maintenir en bonne santé les personnes susceptibles d’être victimes du virus du paludisme dans les pays où il sévit.

Cette molécule bénéficie donc d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) mais uniquement pour cette maladie, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être utilisée contre un autre virus comme par exemple un des 21 coronavirus connus à ce jour dont celui qui fait peur à tout le monde actuellement.

Pour obtenir une AMM portant sur ce coronavirus chinois actuellement en circulation, il faudrait qu’un laboratoire pharmaceutique dépense des centaines de millions de dollars (au minimum) pendant plusieurs mois (au mieux, en procédure accélérée) et dans ce cas, tous les autres laboratoires pharmaceutiques dans le monde pourraient alors fabriquer et commercialiser des produits concurrents en parfaite conformité avec les réglementations… sans avoir à payer les coûts de l’AMM !

Evidemment, aucun dirigeant d’une big pharma n’a pris et ne prendra une telle décision.

Les médecins soignant les personnes victimes de ce virus sont donc condamnés à ne pas pouvoir utiliser l’hydro-chloroquine qui est une molécule dont le coût de fabrication (et le prix final) est faible et les effets négatifs bien connus sont très limités, pour soigner efficacement leurs patients.

Les personnes atteintes par ce coronavirus chinois sont donc condamnées à ne pas pouvoir utiliser l’hydro-chloroquine et donc à en subir les inconvénients, dont une mort prématurée dans un certain nombre de cas à cause de ces réglementations protégeant les intérêts et les bénéfices des big pharmas de connivence avec les autorités médicales représentées par des hommes politiques et des fonctionnaires… corrompus.

Beaucoup d’autres molécules se trouvant dans le domaine public, donc non brevetables, en combinaison éventuellement avec d’autres peuvent être efficaces sans effets secondaires indésirables dans un certain nombre de maladies.

Ainsi par exemple, le BHT (Butylhydroxytoluène) a la particularité de pouvoir détruire les virus dits enveloppés dont le Sida, l’herpès et la grippe saisonnière (influenza).

Mettre fin à ce scandale serait salutaire.

Malheureusement, les gens se laissent manipuler sur ces problèmes médicaux par une propagande bien organisée qui les conduit à leur perte.

Seuls les Chinois, d’abord et avant tout pragmatiques, sont capables de prendre les mesures qui s’imposent et c’est ainsi qu’ils ont utilisé avec succès d’ores et déjà l’hydro-chloroquine pour contenir ce coronavirus, et ça marche !

Le véritable libéralisme appliqué par les communistes chinois est préférable au socialisme larvé et corrompu en vigueur dans les pays qui défendaient jadis le capitalisme libéral.

Cliquer ici pour voir une des vidéos du Professeur Didier Raoult,

Et cliquer ici pour voir une autre vidéo particulièrement instructive du Professeur Didier Raoult,

© Chevallier.biz

 

Une rentrée plus judiciaire que sociale

Par : h16

Alors oui, certes, c’est bel et bien la rentrée sociale qui nous l’est rappelée notamment grâce aux indéboulonnables grévistes des syndicats de transport ferroviaire français dont le crédo semble autant que possible de ne transporter aucun français. Certes. Mais avec la semaine qui vient de s’écouler, c’est surtout de rentrée judiciaire qu’on doit parler, tant on constate une avalanche d’affaires qui viennent débouler moelleusement en ce mois de septembre, ensevelissant les chroniqueurs sous une épaisse couche de poudre de perlimpinpin républicain…

Car, en quelques jours, les rebondissements judiciaires impliquant tout le spectre politique se sont enfilés comme autant de saucisses industrielles.

Ainsi, François Bayrou et Marielle de Sarnez (le président du MODEM et l’ancienne députée européenne du même parti) ont été auditionnés par la police judiciaire pour une affaire d’emplois fictifs, le lendemain de l’audition de Sylvie Goulard, elle-même ex-eurodéputée du MODEM et maintenant commissaire européenne, entendue pour la même affaire.

Ainsi, c’est l’increvable Jean-Luc Mélenchon (de la France Insoumise) qui sera convoqué avec ses acolytes pour son procès en correctionnelle, ce qui nous a valu une allocution de sa part. Pour rappel, une perquisition particulièrement houleuse avait eu lieu il y a un an au siège du parti néo-communiste dans le cadre d’une enquête sur (tenez-vous bien) des emplois fictifs et des comptes de campagnes douteux. Les réactions mélenchonesques outrées avaient déclenché (outre l’hilarité d’Internet) une procédure judiciaire dont le dénouement approche donc, ce qui a poussé le président de la France Insoumise à annoncer la publication d’un livre dans lequel, imperturbable, il enfonce le clou : « Face à un juge ou à un policier, la République c’est bien moi »

Le lider marxismo a très clairement laissé son égo enfler au-delà de toutes proportions raisonnables et si la stratégie du hurlement outré contre un procès qualifié de politique pouvait éventuellement marcher, elle s’en trouve nettement amoindrie par la publication concomitante de ce livre qui transforme l’ensemble en véritable cascade médiatique avec buzz et ventes lucratives à la clé plutôt qu’en brûlot politique d’un opposant lâchement embastillé par le pouvoir dictatorial en place, ♩ hasta la victoria siempre ♪ no pasaran ♫ et tout le tralala ♬ …

La semaine ne s’arrête pas là puisque grâce à Anticor (ou à cause d’elle, selon le point de vue), Richard Ferrand, membre LREM et actuel président de l’Assemblée Nationale, se retrouve mis en examen par la justice lilloise suite à l’enquête ouverte sur des soupçons de prise illégale d’intérêts dans ses anciennes fonctions de directeur d’une mutuelle bretonne de 1998 à 2012, par le truchement de laquelle il aurait permis l’enrichissement personnel de sa compagne.

Si mettre en examen le quatrième personnage de l’Etat peut faire désordre, on se rassurera en lisant ses déclarations qui rappellent avec bon sens qu’il n’est pour le moment, faute de procès, coupable de rien. Soit. On aurait cependant aimé la même pondération et la même considération lorsque d’autres affaires secouaient le paysage politique français et pour lesquelles notre aimable politicien ne s’était guère retenu de tweeter…

La rentrée judiciaire ne s’arrête pas là puisque pendant ce temps, l’inénarrable Balkany (maire LR de Levallois-Peret) a finalement été envoyé en prison, trophée logique de fraudes fiscales plus ou moins habiles et dont le montant total donne une assez bonne idée de la générosité de la République lorsqu’on est aux bons postes.

Ce tableau serait bien évidemment incomplet si l’on ne parlait pas un peu du Rassemblement National. Rassurez-vous, la rentrée judiciaire n’a pas épargné ses têtes d’affiche non plus puisque Jean-Marie Le Pen a été mis en examen dans une affaire concernant … (devinez ?) des emplois fictifs – un grand classique républicain de nos jours – au côté de sa fille Marine et d’une vingtaine d’autres membres du parti.

On le voit, pour un mois de septembre à peine écoulé de moitié, la justice française n’a pas chômé. De façon plus intéressante et au-delà de l’enchaînement comique de toutes ces affaires, on ne peut s’empêcher de noter qu’ici, tous les partis sont concernés par une mise en examen, des corruptions, des abus, des faits plus ou moins graves : LFI, RN, LREM, LR, tout le spectre des principaux partis du pays est ainsi représenté du mauvais côté des barreaux et l’absence du PS ou des Verts dans cette liste n’est qu’une simple partie remise.

Pire encore : il ne s’agit dans aucun de ces cas de sous-fifres ou de troisièmes couteaux, de cousins éloignés qu’on qualifie pudiquement de « différents », de petits magouilleurs maladroits. Non. Dans chacun de ces cas, on trouve des personnages qui marquent la vie politique française : pour le Modem, LFI et le RN, on parle des chefs, des présidents du parti. Pour LR, c’est l’ancien co-fondateur du RPR. Pour LREM enfin, c’est rien moins que le président de l’Assemblée Nationale.

Comment ne pas voir que cette brochette d’affaires ne va faire qu’amplifier la défiance et le rejet des Français pour cette classe politique corrompue jusqu’à la moelle ? Comment ne pas rapprocher ces dérives honteuses des derniers résultats de l’enquête du CEVIPOF sur la crise de la confiance politique en France ? Comment ne pas voir que le comportement lamentable de ces élus et de ces responsables politiques nourrit le rejet de plus en plus massif des Français pour l’actuel système, que je décris en détail dans un précédent billet ?

Comment, de la même façon, ne pas voir qu’avec un tel amoncellement de corruption, le Français qui tient malgré tout à voter se retrouve devant un choix de plus en plus cornélien entre la peste et le choléra, et qu’il doit lui-même souffrir d’une part d’incohérence à adouber de son vote des gens qu’il sait pourtant mauvais pour son futur ?

J'accepte les BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
 

Mélenchon, le Pen : nos anticapitalistes ont encore une fois besoin de l’argent des autres !

Par : h16

La lutte contre la financiarisation de la société, véritable priorité assumée de Jean-Luc Mélenchon et de tout son parti derrière lui, bat son plein… mais pas trop non plus : il ne faudrait pas que cette lutte soit à ce point virulente que le parti s’en trouverait financièrement dépourvu.

Que voulez-vous, les temps sont durs : malgré les financements de l’État, malgré les subventions diverses et variées, malgré les coquets émoluments des députés et autres élus de la France Insoumise dont une partie est normalement reversée au parti, ce dernier n’a pas réussi à suffisamment emprunter auprès des banques pour financer sa campagne pour les élections européennes au point d’obliger son lider marxismo Jean-Luc à lancer un appel à ses électeurs et sympathisants.

Logique implacable d’un parti dirigé de main de maître : après avoir expulsé avec colère et mépris tous les produits de son corps dans la direction générale des banques, après avoir expliqué urbi et orbi que la finance était une plaie immonde que la société ne devait plus supporter, après avoir bien fait comprendre que la richesse était une tare innommable et envisagé les pires sévices – notamment fiscaux – à l’encontre des impétrants ayant l’impudeur de gagner un peu trop d’argent, il fallait pourtant s’attendre à ce que les riches, les banques et la finance en général soient quelque peu réticents à prêter à ces gens dont le credo parfaitement assumé consiste à leur faire rendre gorge.

Mais voilà : la nature humaine étant ce qu’elle est et la cohérence d’ensemble d’un collectiviste étant généralement assez sommaire, Jean-Luc Mélenchon se retrouve donc à faire de la retape sur les intertubes et au-delà pour que le sympathisant, le militant ou le simple citoyen conscient de son devoir démocratique mettent quelques piécettes dans la (trop) petite tirelire du parti anticapitaliste.

Et même si le contribuable, habilement présent dans le sympathisant, le militant ou le simple citoyen a déjà participé, cela ne suffit pas.

Pour Jean-Luc, c’est l’occasion indispensable de lancer un « emprunt populaire » qui le sera d’autant plus qu’il demande à ceux qui versent du pognon de ne pas mégoter : le don minimum est de 400€, soit un bon tiers de SMIC. Il semble qu’être Insoumis se mérite et que ce parti n’entend pas fricoter avec ceux qui n’auraient que 100€ à mettre au pot (sans parler de la vile plèbe qui ne pourrait participer qu’à hauteur misérable de 5 ou 10€, les gueux).

Pour ce prix-là, on sera cependant étonné de n’avoir qu’un lider marxismo un peu usé et assez peu de goodies amusantes. Pas d’autocollant rigolo, pas même de mug Jean-Luc, ce qui est pourtant un classique des Patreons et autres cagnottes Kickstarter dont notre politicien aurait pu s’inspirer afin d’inciter son cœur de cible officiel (le prolétaire en pleine lutte des classes) à cracher au bassinet et rejoindre le cœur de cible réel (le bobo parisien, ventre plein, tête vide, qui croit dur comme fer à la bonne idée de forcer les classes moyennes modestes à payer pour les services publics utilisés par tout le monde sauf elles).

C’est vraiment dommage d’autant qu’il y avait là un intéressant développement marketing pour la France Insoumise en fonction de l’investissement consenti : pour un tiers de SMIC, un ouvrage du chef dédicacé ; pour un SMIC, un mug ; et pour 10.000€ de dons qui – à n’en pas douter – ouvrirait enfin la possibilité d’avoir Jean-Luc un jour président, un magnifique goulag à monter soi-même pour gagner du temps sur ce qui ne manquera pas d’arriver ensuite…

Mais non, décidément : pas de stickers, pas de mug, pas de jouets éducatifs sur les vertus de la rééducation citoyenne. On paye, cher, et on s’estime heureux si, un jour, un remboursement survient.

Parce qu’il faut bien le dire, si la question du « populaire » de l’emprunt se discute évidemment, l’aspect « emprunt » aussi : l’historique de nos Insoumis, en matière de bonne gestion des deniers qui leurs sont confiés, ne plaide guère en leur faveur. Ce n’est pas comme si les affres financières et salariales dans lesquelles se débat actuellement Le Média, pure-player entièrement dévoué à la cause mélenchoniste, indiquait une excellente maîtrise des coûts et des prestations de services des intervenants habituellement liés au parti… insoumis aux règles habituelles de bonne gestion rigoureuse.

Du reste, soyons fair play : il semble bien que les banquiers, quelque peu réticents à prêter de l’argent aux insoumis prêts à les pendre avec leurs tripes, aient autant de scrupules à ouvrir les vannes du crédit pour l’autre parti de l’extrême. Marine Le Pen en est, elle aussi, réduite aux mêmes expédients et doit lancer à son tour un emprunt auprès des Français.

On comprendra que ces derniers, comme les banquiers, hésitent, tant pour Marine que pour Jean-Luc. Les faits d’armes du FN devenu RN en matière de gestion concrète de ses deniers laisse un peu à désirer là encore.

En fait, c’est toujours le même constat : ça veut gérer nos vies, gérer un gros budget (qu’il soit français ou européen), mais c’est globalement assez peu capable de fonctionner sans les subventions de l’État ni l’argent des autres. Pire encore : il leur faut faire, en dernier recours, appel à des cagnottes Leetchi et autres emprunts de la dernière chance alors que le don des individus intéressés par leurs programmes devrait normalement être leur unique moyen de subsistance, pour eux comme pour tous les autres partis.

Très clairement, tout en conservant une « auditabilité » totale de leurs comptes pour s’assurer l’absence de corruptions et de magouilles diverses, la restriction des moyens financiers des partis politiques aux seuls ressources provenant des adhérents et des sympathisants ramènerait ces partis à une plus grande et bien nécessaire humilité, indispensable pour ces gens qui entendent, in fine, régler nos vies et piocher dans nos porte-monnaies. Leurs budgets de campagne seraient plus petits, leurs moyens plus modestes, mais on gagnerait en sérénité : occupant enfin la place (très modeste) qu’ils devraient dans les campagnes politiques, dans les médias et dans nos esprits, ils auraient au moins l’expérience de vivre chichement à budgets tendus ce qui les entraînerait pour la phase suivante, au manettes d’un État exsangue où la recherche de toute économie devrait primer sur toute autre activité.

Au lieu de quoi nous avons des partis enflés de leur propre importance, baignant dans l’argent des autres pris de force, nous imposant leurs agendas idéologiques et politiques avec notre argent même lorsqu’on n’a aucune envie de les soutenir (eh oui, on oblige ignoblement certains à financer les idées de ceux qui veulent les passer par la corde), et, pire que tout, suant tellement de la dette par tous les pores qu’ils n’arrivent même plus à boucler leurs budgets.

Tout cela est tellement cohérent, rassurant et promet des lendemains tellement vénézuéliens !

J'accepte les BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
 

❌