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Une extension galopante du domaine de la censure

Par : h16

La Macronie panique et l’extrême-centre, devenant totalitaire, a visiblement les mains moites. Cette semaine, ils ont mis les bouchées doubles pour enfin faire taire la dissidence. Il était temps : un peu plus, et les gens allaient s’exprimer librement !

D’un côté, l’Assemblée a voté mercredi la nouvelle loi de lutte contre les sectes et, notamment, son article 4 offrant une véritable autoroute (de celles qui virent le jour en Allemagne dans les années 30) à des dérives massives en matière de liberté d’expression, puisque cet article vise à créer et punir un nouveau délit de provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins médicaux, cette “provocation” pouvant prendre des formes extrêmement variées, allant du démarchage direct jusqu’à la publication d’opinions, même étayées, sur internet.

De l’autre, ce mardi, un petit télégraphiste de la Macronie, Christophe Deloire, commodément nommé en novembre 2023 à la tête des États généraux de l’information alors qu’il est en même temps Directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), exulte de la récente décision du Conseil d’État de demander à l’ARCOM (ex Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSA) de prendre des mesures pour forcer CNews à mieux respecter le “pluralisme politique” sur son antenne. En effet, Deloire avait en novembre 2021 et au nom de RSF demandé à l’autorité de mettre en demeure cette chaîne afin qu’elle respecte ses obligations légales “relatives à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information”, tsoin tsoin.

Depuis et si l’on s’en tient aux informations officielles, les quelques protestations entendues ici et là furent feutrées, limitées et n’auront pas d’impact tant elles proviennent des mêmes groupes séditieux de complotistes sectaires et des franges extrêmes de nos politiciens dont on peut s’affranchir de tenir compte entre gens de bonne compagnie. Circulez, il n’y a rien à voir.

En revanche, pour ceux qui fréquentent un peu les réseaux sociaux (surtout ceux que le pouvoir n’a pas oint), la Macronie met clairement le turbo sur la censure de l’opinion publique dissidente.

L’article 4, par exemple, n’est pas exactement passé sans heurts à l’Assemblée.

Dénoncé pour son côté liberticide par le Conseil d’État, le Sénat et le Conseil national des Barreaux, il a sans surprise déclenché le dépôt d’un amendement d’une partie de l’opposition pour le supprimer. Amendement qui est passé malgré le vote des petits soldats macronistes. Qu’à cela ne tienne : à l’instar d’un certain traité qui avait été rejeté par un référendum populaire et qu’il fallut valider en douce par un vote de godillots parlementaires, un nouveau vote rétablissant effectivement cet article fut imposé en fin de journée.

On appréciera, au passage, la montée au micro d’Olivier Véran pour expliquer l’importance du vote de cet article, prétendant sans vergogne que cette loi permettra de protéger les plus fragiles. Ils ont pourtant été copieusement piétinés par lui et sa clique méphitique pendant les Gilets Jaunes, pendant la pandémie et ils le sont encore actuellement, à chaque fois qu’un type se fait larder de coups de couteau fou, qu’un autre meurt sur un brancard aux urgences, qu’un agriculteur se suicide, qu’un chef d’entreprise plie bagage, qu’un pauvre coupe son chauffage, et à chaque fois qu’un type osera décrire le réel, remettre en cause la doxa gouvernementale et que cette loi condamnera.

Mais bon, après tout, qu’attendre d’un valet sans vertèbres dont la parole s’est démonétisée d’elle-même à chaque fois qu’il s’est approché d’un micro ?

Quant à l’admonestation de l’ARCOM à l’encontre de CNews, elle laisse pantois puisqu’elle aboutit à ficher les journalistes et les chroniqueurs en fonction de leurs penchants politiques, afin de déterminer le temps d’antenne des uns et des autres et juger de la neutralité de l’une ou l’autre chaîne. On attend donc avec gourmandise l’obligation qui sera faite aux chaînes du service public de recevoir quelques personnalités qu’elles refusent jusqu’à présent d’inviter.

Ne rêvez pas, il n’en sera jamais rien : si la chasse est ouverte, c’est exclusivement contre les sorcières “de droite”, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas de gauche marxiste, collectiviste et trotskiste, d’extrême-gauche mélenchoniste ou de ce centre gluant actuel qui rappelle furieusement la pure gauche socialiste d’il y a 20 ans.

En réalité, le glissement qui s’est opéré depuis au moins 20 ans aboutit à la situation actuelle où tout ce qui n’est pas purement à gauche de la gauche est immédiatement qualifié de fasciste par une intelligentsia tournée exclusivement sur elle-même. Pire, la racaille macronienne n’a rien trouvé de mieux qu’utiliser cette dérive pour étiqueter toute opposition comme provenant forcément d’un extrême, et lui distribuer du “facho” d’autant plus pratique que cela lui permet d’utiliser la loi pour lui intimer le silence.

On assiste simplement à la radicalisation ultime de cette population férocement conformiste et violemment bien-pensante, à mesure qu’elle saisit avec effroi la perte d’influence de plus en plus rapide de ses idées de merde.

Comme je le soulignais déjà dans un récent article précédent, il devient impossible de nier cette rapide déconfiture des médias traditionnels, complètement inféodés à l’État soit par connivences, soit par subventions directes et indirectes, soit simplement par l’autorisation officielle d’émettre, donnée ou refusée en fonction des humeurs du pouvoir.

Or, pour celui-ci, cette déconfiture est vraiment problématique : il tient en place grâce à une propagande servie sans arrêt, qui jusqu’à présent, permettait de camoufler les écarts croissants entre ses discours et la réalité.

Malheureusement, quelques rares plateformes numériques et chaînes d’information refusent de jouer totalement le jeu et laissent une part jugée trop belle aux discours alternatifs, discours qui trouvent là un public en progression quasi-exponentielle : le baratin gouvernemental ne prend plus, et ministres, parlementaires, journalistes et chroniqueurs de révérence le savent et pètent un câble.

L’article 4 n’est qu’une extension de lois déjà existantes (lois Gayssot par exemple) visant à museler les discours alternatifs. D’autres suivront, comme à chaque fois qu’un état totalitaire se met en place, obstinément.

Tout comme les mesures contre RT France, contre Rumble n’ont pas suffi, on peut d’ores et déjà garantir que les mesures qui sont en train d’être mises en place contre CNews ne suffiront pas et que de nouvelles seront rapidement installées. Est-il utile de rappeler que X (la plateforme de Musk) est très officiellement dans le viseur de Thierry Breton ? Quant à la toute récente censure pure et dure de canaux Télégram pour des motifs fumeux, elle ne doit rien au hasard et tout à cette panique qui s’empare des dirigeants actuels : vite, agissons, des gens pourraient lire des opinions et des informations contraires à la Voix Officielle !

La volonté de censure du pouvoir en place ne fait plus aucun doute et il ne s’agit plus de projets.

Ce sont des actes, des lois et bientôt, soyez-en sûr, des condamnations.

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Avalanche de censure : les politiciens perdraient-ils la main ?

Par : h16

Le problème de la censure directe et explicite, c’est qu’elle se voit et qu’elle offre bien malheureusement une autoroute à ces enquiquinants avocats de la liberté d’expression. Non, décidément, il faut trouver un autre moyen, plus subtil, d’obtenir la même chose sans faire couiner les lucides.

Une méthode consiste à passer des lois qui reviendront à museler l’expression de certaines opinions qu’on qualifiera commodément de délits ou de crimes. Les lois mémorielles, en France, n’ont pas d’autre but.

De la même façon, le Digital Service Act européen contient lui aussi sa cargaison de petits nuggets législatifs à base de censure discrète industrielle et reconstituée : pour la lutte contre “la haine”, on emploiera toute une panoplie de méthodes de surveillance et de rétorsion sur les réseaux sociaux qui pourront aussi (et surtout) servir aux dirigeants pour durablement imposer un discours unique, une Science™ et son Consensus™ attachés dans un bundle en plastique rétractable facile à vendre partout.

Fini la dissidence, fini les vues alternatives, fini les opinions qui puent : puisque leur expression publique est interdite, elles disparaissent forcément, n’est-ce pas ?

Las : le régulateur comme les politiciens savent que même interdites, les opinions dissidentes continuent de se partager. Pire : des mèmes méchants sont utilisés pour ridiculiser leurs politiques, leurs lois, leurs discours et leurs habitudes. C’est absolument scandaleux.

Il faut donc procéder autrement, ajouter d’autres couches à celles déjà en place pour garantir la conformité des opinions et des discours jusque dans le cercle familial, amical, jusqu’aux conversations à la machine à café, devant un barbecue (végan et en biodynamie), partout. L’idéal serait bien sûr d’atteindre directement les couches supérieures du cortex (ils y travaillent) mais en attendant, les excités du contrôle de la Pensée Officielle™ ont trouvé d’autres moyens.

C’est le cas du Règlement CSAR (pour Child Sexual Abuse Regulation), dont l’objectif affiché est de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, et entend y parvenir en obligeant les fournisseurs de contenus en ligne à détecter des contenus d’abus sexuels de mineurs en analysant les conversations de leurs utilisateurs. Bref, en fouillant les correspondances privées.

On comprend aisément l’avantage des définitions floues : un “fournisseur de contenu en ligne” représente en réalité absolument tous ceux qui publient sur internet, depuis les forums jusqu’aux publications et leurs commentaires ou les appréciations d’articles de commerce, en passant par les tweets et autres billets sur toutes les plateformes existantes.

Sans surprise, de nombreuses associations vouées à la liberté d’expression sont vent debout contre ce texte qui ne peut aboutir qu’à des dérives gravissimes sous couvert de “lutte pour les enfants” et qui prend déjà le chemin d’un goulag numérique pour tous.

Sapristi, c’est encore trop gros !

Il faut donc trouver un autre moyen, encore plus détourné, encore moins frontal !

Rassurez-vous : ceux qui ont la lourde tâche de déterminer ce qui est autorisé ou non, qui tranchent entre information et intox, qui définissent la haine en décalquant les arguments de leurs opposants, ceux-là ne manquent pas d’imagination. À leur décharge, cela fait des décennies qu’ils pratiquent toutes les formes de censure directe ou larvée.

Franchement, la méthode la plus simple est de bien faire comprendre à tout le monde à quel point l’opposant est une personne moralement douteuse, voire criminelle ou traîtresse. Toute personne qui y serait associée, l’écouterait ou relaierait ses arguments serait alors couverte de honte et d’opprobre publiquement.

C’est utilisé régulièrement contre les individus qui s’opposent aux discours dominants, ceux relayés par les médias de grand chemin.

Récemment, Nigel Farage en a fait les frais : la directrice de sa banque a décidé de lui fermer ses comptes car ses opinions politiques s’opposaient avec celles de l’ex-député britannique. Farage aura heureusement usé de sa renommée pour déclencher une indignation publique suffisante forçant le Premier ministre britannique à intervenir, et pour créer un site web dédié à dénoncer ce genre de pratiques lamentables.

Base de la “cancel culture”, cette méthode fait en partie recette car elle est efficace pour écraser des opposants, et qu’elle est souvent goulûment relayée par les médias de révérence.

Mais lorsqu’on peut associer une personnalité publique gênante avec un scandale d’ordre sexuel, c’est encore mieux.

Plusieurs exemples récents permettent d’illustrer le principe.

Ainsi, Lauren Boebert, une fort médiatique représentante au Congrès (évidemment Républicaine, pro-Trump et forcément très méchante), a très manifestement été victime d’un coup monté.

Ainsi, Russell Brand s’est retrouvé accusé par plusieurs ex-conquêtes féminines dans des affaires remontant à des décennies. L’absence de plaintes officielles, d’enquêtes ou de mises en examen n’est ici d’aucune importance puisqu’il s’agit d’enfoncer publiquement un personnage et d’utiliser l’opinion publique, préalablement travaillée par les médias, comme juge ultime de moralité, pour tenter d’obtenir des sanctions, financières ici au travers d’une campagne destinée à couper les partenariats de l’éditorialiste britannique avec Youtube, Rumble et autres plateformes).

Comme pour Boebert ou Farage, il n’y a ici aucun doute qu’il s’agit d’une opération déclenchée de façon artificielle pour faire disparaître l’insupportable humoriste qui a dernièrement eu le toupet de s’en prendre ouvertement aux grosses chaînes pharmaceutiques.

On retrouve les mêmes ficelles employées contre Tim Ballard, celui qui, par son action contre le trafic d’enfants, a inspiré le film “Sound of Freedom”. Ce dernier avait émis l’envie de se présenter dans l’Utah pour les élections sénatoriales contre Mitt Romney. Rapidement, une ancienne affaire de conduite sexuelle inappropriée fut retrouvée puis montée en épingle pour faire comprendre au candidat putatif qu’il n’était pas le bienvenu dans la course.

Le hasard fait bien les choses.

Du reste, la méthode n’est pas nouvelle puisqu’elle avait été employée contre Julian Assange, accusé de viol au moment où les révélations de Wikileaks qu’il dirigeait alors devenaient de plus en plus explosives.

À la fin, on retrouve toujours les mêmes ficelles : au-delà de l’interdiction pure et simple de discours jugés non conformes puis des méthodes de “censure soft” par imposition d’un contrôle a priori sur les organes de diffusion, les politiciens au pouvoir et les médias qu’ils adoubent manipulent l’opinion publique à coup de campagnes de dénigrement et de diffamation dont il ne reste généralement rien mais qui ont mobilisé les manchettes le temps suffisant que les annonceurs et partenaires financiers des cibles se retirent…

Cependant, cette tempête de lois contre les internautes, et cette multiplication des “scandales” et des tentatives de musèlement indiquent une chose claire : les politiciens se crispent et s’agacent et s’il y a tant d’urgence à agir, c’est parce que la vérité officielle™ passe de moins en moins bien.

L’opinion publique se rebifferait-elle ?

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Presse française : le mode Full Propagande est activé

Par : h16

Il y a réellement quelque chose de pourri dans les médias français et chaque jour qui passe apporte une nouvelle preuve que les subventions et les budgets qui y sont déversées ne participent qu’à une chose : en favoriser la transformation en outils de propagande pure.

Dans ce cadre, ce billet sera l’occasion d’introduire une nouvelle Pignouferie de Presse d’un fort beau calibre. Même si, de nos jours, on a plutôt tendance à appeler ça « Fake News », le résultat est le même en ce qu’il démontre qu’une quantité maintenant majoritaire de journalistes ne font tout simplement plus leur travail et, non content de balancer des informations douteuses, s’empressent de ne surtout pas les corriger lorsque le pot-aux-roses est dévoilé.

Pour le cas qui nous occupe, l’affaire a commencé il y a quelques jours aux États-Unis. L’action se déroule au Lincoln Memorial à Washington où, régulièrement, des groupes plus ou moins importants de lycéens sont emmenés pour y découvrir les étapes importantes de la constitution de la nation américaine. C’est aussi un lieu traditionnel de manifestations de tous types, depuis les rassemblements de milliers de personnes jusqu’aux petits groupes de militants haranguant la foule de passage.

Cette fois-ci, plusieurs classes d’un lycée se sont trouvées emberlificotées dans une histoire qui a rapidement monopolisé les réseaux sociaux et, avec eux, les médias grand public américain. L’affaire est relativement simple puisqu’il s’agit, pour la brosser à gros traits, de la confrontation de ces classes d’un lycée catholique avec d’abord un quadruplet de Noirs américains, pro-nationalistes hébreux puis avec un vétéran amérindien de l’armée américaine.

Si l’on s’en tient aux premières histoires relatées par la presse américaine, les jeunes auraient pris à partie les Noirs présents à ce moment là. Le vétéran se serait ensuite interposé pour tenter de calmer le jeu, à la suite de quoi ces lycéens lui auraient globalement manqué de respect. De façon commode, l’ensemble des journaux américains, acquis à la défense du pauvre vétéran, s’est empressé de faire paraître une vidéo de l’incident…

Vidéo qui ne montre que trois ou quatre minutes des événements, sans justifier le découpage opéré. C’est dommage parce que, depuis, est apparue la vidéo complète de l’ensemble des incidents, qui dure deux heures et provient d’un flux direct diffusé sur Facebook (et donc difficilement montable et éditable à loisir). Cette vidéo, ironie du sort, est la prise de vue opérée par les Noirs nationalistes, et elle est maintenant disponible dans son intégralité en ligne :

Il suffit de la parcourir pour voir l’incroyable supercherie que les médias américains ont ainsi monté, volens nolens. On y découvre notamment que les lycéens n’ont absolument pas initié quelque agression que ce soit. On y entend nettement les adultes menacer de violence les adolescents (1:06:45), les insulter (« incest babies » 1:07:49, « crackers » 1:18:15, « faggot child molester » 1:21:27). On découvre que le vétéran s’est bien interposé (1:12:36), mais c’est bien lui qui se retourne vers les lycéens pour aller leur battre du tambour sous le nez et non eux qui sont venu le voir. Vers 1:15:25, on découvre que les Noirs accusent les Blancs d’être de futurs tueurs en série (« school shooters ») pour finir par leur expliquer qu’il n’y aura aucune paix tant qu’il n’y aura pas un bain de sang (1:27:00).

Bref et comme le fait remarquer Reason qui a repris l’affaire en détaillant les tenants et les aboutissants, si l’on doit en conclure quelque chose, c’est plutôt sur un sang-froid exemplaire des lycéens présents que sur leur hypothétique tentative d’agression. Si aggression il y a eu, ils en sont victimes et pas responsables.

Bien sûr, ici, on comprendra en voyant les casquettes de certains gamins que l’affaire était pliée dès le départ pour une certaine intelligentsia : arborant presque fièrement un soutien à Trump, il était garanti que les lycéens ne pourraient pas passer pour autre chose que pour d’abominables blancs suprémacistes et tout l’habituel tralala qui accompagne ces qualificatifs.

Cependant, dans les 24 heures qui ont suivi, de nombreuses voix se sont élevées pour expliquer que cette presse américaine, si prompte à désigner les coupables (les mâles blancs catholiques), s’était bel et bien fourré le doigt dans l’œil. C’est donc sans mal que, même si on continue de voir l’absence totale de mea culpa pour certains journaux américains jadis prestigieux, on trouve de nombreux liens expliquant les erreurs commises. Deux jours plus tard, la polémique ne désenfle pas outre-Atlantique, mais au moins peut-on commencer à lire des explications en rapport avec les faits parallèlement aux interprétations hardies et à la propagande distribuée partout ailleurs.

Malheureusement, lorsque la nouvelle franchit l’Atlantique pour parvenir en France, c’est le désastre : aucun des articles nuançant l’histoire (comme on pourrait le lire dans The Guardian par exemple) n’a eu la force de se faire un chemin jusqu’aux salles de rédactions parisiennes.

Pire : dans la presse française, c’est une parfaite unanimité qui règne, tant dans les journaux traditionnellement classés à gauche que dans ceux classés à droite. Même lorsque le journal est censé se tenir au courant de la presse américaine, que ce soit par ligne éditoriale ou par son affiliation, aucune information sur la vidéo longue, sur les éléments factuels qu’on peut en tirer ne semblent parvenir à remonter.

Pour la presse française, aucun doute : le monde manichéen permet d’affirmer sans le moindre doute que les lycéens sont les méchants, le vétéran tambourineur un gentil, et les Noirs racistes d’aimables prêcheurs.

On est, purement et simplement, dans la plus pure propagande.

C’est plus qu’inquiétant puisque cette propagande touche maintenant tous les sujets : plus un n’échappe à ces biais à répétition au point d’alimenter sans mal plusieurs de mes chroniques (il suffira de relire la production correspondante pour s’en convaincre : ça n’arrête pas). Que ce soit sur le réchauffement pardon le dérèglement pardon la crise climatique, la politique politicienne (est-il besoin de s’étendre sur l’affaire Benella ou le traitement des Gilets Jaunes ?) ou, plus récemment, les abrutissants mensonges éhontés d’Elise Lucet sur le glyphosate (exemple parmi des douzaines d’autres), tous les médias français semblent avoir complètement oublié les bases mêmes de la déontologie et ne plus faire qu’une propagande parfaitement assumée, décontractée et aussi violente que possible à l’encontre de ceux qui ont le toupet de le leur faire remarquer.

Devant ce constat calamiteux, la prudence impose dorénavant de systématiquement douter des factoïdes que ces officines nous diffusent. Parallèlement, on devra aussi s’interroger sur la pertinence des réflexions portées par le peuple français, compte-tenu des « informations » qui lui sont fournies : que ce soit dans le cadre (ridicule) du Grand Débat ou dans les revendications portées de façon brouillonne par les Gilets Jaunes, comment espérer qu’un peuple auquel on raconte des bobards du soir au matin puisse prendre des décisions éclairées ?

Pire encore : comme une partie non négligeable des ressources de ces officines de propagande provient des impôts et non de la confrontation avec le libre marché concurrentiel, comment espérer un jour disposer en France d’agences de presse de qualité ?

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