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MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Comme je vous l’expliquais à nouveau début février, la marque AceMagic n’est pas un fabricant mais un distributeur qui achète ses MiniPC sur catalogue à un constructeur chinois qui reste dans l’ombre : Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. Ce constructeur fourni plein de marques différentes pourvu qu’il soit payé en conséquence. N’importe qui peut lui commander des MiniPC en optant pour diverses options et notamment un logo sur l’engin, sur la boite, sur la doc ou sur l’étiquette. Un logo au démarrage est également possible ainsi que l’ajout d’un système.

Shenzhen Shanminheng Tech fabrique donc à la demande des machines 100% identiques. Le fabricant s’adapte juste aux désidératas de son client d’un point de vue processeur, mémoire, stockage et « enrobage ». Problème, lorsque AceMagic annonce que ses machines sont infectées et cela même si elles n’utilisent pas les mêmes images systèmes que les autres constructeurs, toute la galaxie des marques qui emploient ces designs s’en trouvent affectées. Les clients ont peur, à juste titre, d’acheter ces MiniPC. Si la solution pour ne pas se faire  contaminer est simple et si de nombreuses marques n’ont pas eu ce problème, certaines ont décidé de prendre les devants comme nous le montre Ouvis.

Divers scans des machines par des antivirus sont présentés par Ouvis

La marque annonce une mise à jour globale de tous ces MiniPC en une version « 2024 » absolument identique aux précédents modèles mais garantie sans virus. Si j’ai bien compris le mouvement effectué, Shenzhen Shanminheng Tech a revu de fond en comble son processus d’injection de système et garantit que toutes les images injectées de Windows ne contiennent plus d’éléments « indésirables ». Pour Ouvis qui n’a plus de « vieux » stock de minimachines, ces versions sont donc absolument saines. 

On retrouve donc pas moins de 4 modèles estampillés « 2024 » avec la même promesse : « Our current stock exclusively comprises upgraded models from 2024, ensuring they are devoid of any viruses, spyware, malware, or backdoor software. Your purchase is guaranteed to be worry-free!« . Soit l’assurance par la marque d’avoir fait le ménage dans son offre.

Je ne serais pas surpris de voir que les autres marques proposent à leur tour le même genre de « mise à jour » pour rassurer leurs clients. Ouvis est le premier mais les AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, NiPoGi et T-Bao devraient faire de même. Je pense qu’il s’agit d’un service qui leur est offert par le fabricant qui a tout intérêt à assurer la « propreté » de ses machines si il ne veut pas voir son carnet de commandes fondre à très court terme.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour © MiniMachines.net. 2024.

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces

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L’engin est proposé par Hefei LCFC qui semble être une filiale d’un acteur plus connu, à savoir Lenovo. Son Gemini se présente comme un concept de portable double écran tactile de 7.8″ employant des écrans à encre numérique. Il permet une prise en main de portable classique avec un clavier virtuel, une solution de prise de notes ou un usage plus proche du livre.

Le Gemini n’est qu’un concept et rien ne nous dit qu’il sera un jour commercialisé. Le fait qu’il ait été présenté au « concours » IF Design et qu’il y ait été primé peut tout aussi bien être un moyen de tirer un peu la couverture vers ses créateurs qu’une envie d’aller plus loin. Mais rien ne nous dit que son ingénierie ait été pensée. Pas mal de concepts présentés en « 3D » sur ce genre de pages n’a rien de véritablement viable. Que  ce soit au niveau de leur pilotage électronique, de leur intégration logicielle ou plus simplement de leur viabilité économique. Il faut donc prendre Gemini pour ce qu’il est : une idée, modélisée en 3D.

L’idée est donc d’accrocher deux écrans de 7.8″ exploitant de l’encre numérique par une charnière s’ouvrant sur 360°. On pourrait ainsi ouvrir l’engin comme un portable, le positionner debout en format « tente » ou le replier couverture dos à dos pour en faire une tablette. Ce qui aurait du sens puisque les dalles sont compatibles avec un stylet actif. Le format permettrait la prise de note de manière très classique. Autre usage, celui d’un livre double page avec les deux écrans côte à côte dans un format très classique. Ou encore la prise de notes sur un écran et la lecture sur l’autre, parfait pour annoter des documents de travail.

Le confort proposé semble évident en lecture mais peut être moins parfait en mode portable ou en prise de notes. Les claviers virtuels restent une plaie à utiliser et l’usage « à plat » peu confortable pour lire et écrire des annotations. Pour la consultation de documents, par contre, on retrouverait le format classique du bouquin qui pourrait ne pas être désagréable dans certaines conditions tout en pouvant replier l’écran quand on manque de place.

L’ergonomie globale est améliorée par des éléments assez inhabituels. Sur le côté du Gemini on retrouve un ensemble de boutons ainsi qu’une molette destinée à piloter l’affichage. Pratique pour tourner des pages par exemple. Cette partie plus épaisse servira de repose poignets en mode portable mais pourrait être un peu envahissante en mode lecture. On se doute qu’il s’agit de proposer une prise  en main plus facile à la manière d’une Kindle Oasis mais cela peut également être un défaut sur un engin déjà assez lourd à cause de son double affichage.

Autre gadget ajouté au produit et qui me fait véritablement penser à un exercice de style plus qu’à un engin réellement destiné à une commercialisation, un micro est intégré au stylet. De manière à pouvoir dicter des notes, par exemple, à une IA qui les retranscrira sur la machine. Ou à passer des appels avec un casque en détachant le micro et en l’accrochant à son revers de veste. 

On ne sait rien des entrailles de l’engin, le IF Design ne s’intéresse qu’à la forme et n’exige pas de produits fonctionnels pour les juger. N’importe quel studio de design peut envoyer des rendus 3D pour les faire examiner par le site qui les publiera ensuite sur ses pages. Ne vous attendez donc pas à voir Gemini débarquer un jour ou l’autre. Ce n’est à mon avis qu’une piste de travail.

Source : IF Design via Liliputing

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces © MiniMachines.net. 2024.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique

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Le bruit autour de la marque au MWC 2024 n’a laissé que peu d’espace au Tecno Mega Mini Mi. Son grand frère « gaming » qu’est le G1 et sa manette de jeu Pocket Go couplée à des lunettes lui ont évidemment volé la vedette.

Pourtant le Tecno Mega Mini Mi semble être une minimachine intéressante même si elle est plus habituelle dans le format. C’est peut être l’absence de détails techniques qui ont éloigné les projecteurs. Le communiqué de presse de la marque est en effet très flou. L’engin est décrit comme équipé d’un processeur Intel Core 13e Gen sans plus de détails tandis que le site web annonce un processeur Core i5-12450H de douzième génération. Seule assurance donc, les puces pourront grimper jusqu’à 45 watts de TDP.

Il sera équipé de deux slots SODIMM DDR4 et livré en 16 ou 32 Go de DDR4 double canal en mémoire vive. Le stockage sera de 512 Go, en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Il abritera une licence de Windows 11. Le boitier occupera 0.38 litre pour 410 grammes mais on ne connait pas ses dimensions exactes. Le refroidissement est classique avec des caloducs et un dissipateur au dessus du processeur. Le tout ventilé activement pour évacuer la chaleur sur les ailettes arrière. On note la présence d’une plaque métallique sous la carte mère avec ce qui ressemble à des supports permettant l’ajout d’un stockage 2.5″ mais aucun élément en ce sens n’est indiqué par le constructeur et il ne semble pas y avoir la place nécessaire sur le châssis.

La connectique est standard avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur l’arrière, un USB 2.0, un USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaire, deux ports USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0.

Sur le côté du châssis, on retrouvera également un bienvenu lecteur de cartes SDXC. Le tout  sera enfermé dans un boitier en métal ajouré sur les côtés par des ouïes de ventilation. Sur l’arrière, un élément en plastique de manière à laisser les antennes Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 communiquer.

Pas d’autres infos, en particulier sur les tarifs ou les canaux de distribution. La marque semble faire un gros focus sur les MiniPC et ce Tecno Mega Mini Mi semble être un bon cheval de bataille pour pénétrer le marché des MiniPC. Les ventes des autres modèles seront surement plus anecdotiques. La marque Tecno est avant tout orientée sur le marché du smartphone et elle tout à faire en terme de distribution sur le marché PC en Europe. Cela pourrait passer par un partenariat ou plus simplement par une place de marché.

Si elle désire se faire un nom sur ce segment chez nous, ce Tecno Mega Mini Mi est à mon avis une bonne solution, l’engin semble bien fini, complet et peut être distribué pour convenir à divers profils. Aussi bien grand public que pour des usages pros. Il faut juste assurer un tarif convenable et faire en sorte que le suivi soit bon.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique © MiniMachines.net. 2024.

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée

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On a parlé de Tecno récemment à cause de leur manette de jeu embarquant un Ryzen couplé à une paire de lunettes AR. Mais la marque avait d’autres surprises dans son chapeau comme le Tecno MEGA Mini Gaming G1.

Le Tecno MEGA Mini Gaming G1 est un engin de 24.9 cm de haut pour 13.2 cm de large comme de profondeur, une petite tour qui ressemblerait en taille à la superposition de 6 MiniPC classiques et qui met en valeur son équipement par le recours à moult LEDs RGB et de petites fenêtres.

Cette mise en scène est là pour mettre en valeur l’équipement particulier de cette solution qui propose un processeur Core i9-13900H associé à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 mobile. L’ensemble des composants est refroidi par un système de watercooling et les LEDs RGB proviennent d’un gros ventilateur qui illumine les tuyaux faisant circuler le liquide au cœur d’un bloc métallique. Un double slot  SODIMM de DDR5 permettra de monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et le stockage sera confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second slot M.2 proposera d’embarquer un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.

On retrouvera donc les performances d’un portable de jeu haut de gamme  sur une solution sédentaire au design original.  La connectique semble très complète avec un port Thunderbolt 4 et un Oculink pour monter des solutions de docks externe et, pourquoi pas, une carte graphique de bureau.

On note également la présence de deux ports Ethernet, deux USB Type-C, 6 ports USB Type-A 3.x et un petit écran LCD détaillant la santé de la machine avec températures, mémoire, usage du processeur et autres.
Pas de prix ni de trace de commercialisation de l’engin pour le moment.

Pour une fois, je trouve ce genre d’appareil assez mignon. Je ne suis pas sur qu’il soit l’engin proposant le meilleur rapport performances/prix du marché, d’autant que je ne connais pas son prix, mais la proposition est originale. Elle me fait penser à certains MiniPC montés par des amateurs et croisés ici ou là autour de carte mères de NUC d’Intel. A noter que si Tecno communique sur ce produit depuis l’année dernière avec une première version sous Ryzen 7 7840HS et Radeon RX 7600M XT, la marque n’a pour le moment toujours pas commercialisé cet engin. Il n’est d’ailleurs présent que dans leur communication et nulle part ailleurs. Pas sur donc qu’il soit distribué un jour, il ne sert peut être que d’appât publicitaire pour le reste de ses produits. C’est à dire essentiellement des smartphones.

Source : Videocardz

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée © MiniMachines.net. 2024.

Le nouveau Thinkbook 14 de Lenovo bascule sous Core Ultra

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Le nouveau Lenovo Thinkbook 14 2-en-1 Gen 4 est un ordinateur portable souple de 14″ de diagonale qui permet tous les usages du genre : en tablette, dans un format présentation ou tente ou en machine classique. Il propose une dalle tactile et un équipement très classique hormis un passage aux puces Intel de nouvelle Gen.

Et Lenovo n’est pas très bavard sur l’équipement en puces de cet engin avec une annonce laconique décrivant uniquement la présence de Core Ultra sans préciser lesquels. La marque se concentre sur les autres éléments de la machine comme une hausse de la surface d’écran correspondant désormais à 90% de la place disponible. Un meilleur clavier avec une course de touche de 1.5 mm et un pavé tactile plus large et profond.

Un stylet actif accompagnera la dalle tactile qui sera apparemment déclinée en plusieurs versions. Ce stylet permettra la prise de notes mais aussi le dessin de schémas avec une prise en charge de niveaux de pression. Il pourra se fixer magnétiquement sur le côté de l’engin. Le Thinkbook 14 sauce 2024 proposera un lecteur d’empreintes, une webcam infrarouge optionnelle et un œilleton de confidentialité. La marque annonce une assez large évolutivité avec deux slots SODIMM de DDR5, un port M.2 NVMe et un port M.2 pour la partie réseau. 

Disponibilité prévue pour mars 2024, pas de prix en Europe mais un tarif de base de 1169$ HT aux US.

Écran 14 pouces – 16:10 – IPS – 300 nits
Processeur Intel Core Ultra
Mémoire vive 64 Go DDR5 Max sur 2 SODIMM
Stockage 2 To NVMe PCIe
Multimédia  HP 2 x 2W Harman – 2 Micros – Webcam FHD ou FHD IR
Batterie 60 Wh
Connectique

1 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C (avec mode DisplayPort 2.1 Alt et USB-PD 3.0)
2 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
1 x HDMI 2.1
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x lecteur de carte microSDXC
Wi-Fi
et sécurité
Wi-Fi 6E
Lecteur d’empreintes digitales
Webcam IR (optionnelle)
Obturateur de confidentialité pour webcam
Dimensions
Poids
312 x 224 x 19 mm
1.64 Kg
Disponibilité Mars 2024

 

Le nouveau Thinkbook 14 de Lenovo bascule sous Core Ultra © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo pousse son ThinkPad X12 Detachable sous Meteor Lake

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Avec le Lenovo ThinkPad X12 Detachable Gen 2, la marque propose une concurrence solide sur le segment des ordinateurs / tablette avec clavier amovible. On y retrouve les éléments classiques du monde Lenovo mélangés avec ce qui a fait le succès des Surface de Microsoft.

La présence du TrackPoint et d’un clavier aux touches Accufeel, signatures emblématiques des machines de la marque,  mais également d’une béquille dans la coque de la tablette et d’un stylet actif, accroché par magnétisme au côté de l’engin, font du ThinkPad X12 Detachable un véritable engin multi tâche. Son écran de 12.3″ IPS 1920 x 1200 en 3:2 pourra aussi bien se transformer en portable classique avec le clavier qu’en tablette. Des capteurs biométriques d’empreintes et de reconnaissance faciale avec un module webcam frontal de 5 MP et un œilleton de confidentialité seront présents. Un second capteur 8 MP sera également intégré tout comme une paire de micros et d’enceintes avec des normes Dolby Voice et Audio.

A l’intérieur, on retrouvera une gamme de puces Intel Core Ultra Meteor Lake U avec Intel vPro sans que la marque ne détaille précisément l’ensemble des puces disponibles. La destination pro de ces engins limitera sans doute les choix à des solutions précises mais on peut s’attendre à diverses options. La mémoire pourra grimper à 32 Go de LPDDR5 et le stockage sera confié à un SSD NVMe PCIe Gen4 x4.

La connectique est assez large au vu du format. Un port Thunderbolt 4 accompagné d’un USB 3.2 Gen2 Type-C, un DisplayPort 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes nano SIM pour profiter de l’option modem 4G ou 5G embarqué n plus du module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.  

La partie tablette pèsera 760 grammes et le clavier 340 grammes pour un ThinkPad X12 Detachable de 1.1 Kg au complet. L’engin mesurera 28.3 cm de large pour 20.4 cm de profondeur et de 9 mm pour la tablette seule à 1.4 cm avec son clavier. La batterie est une 42 Wh mais pas un mot n’a filtré sur l’autonomie de l’engin qui devrait être mis en vente en avril prochain.

Lenovo pousse son ThinkPad X12 Detachable sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo redécouvre les trappes de portable avec le Thinkpad T14

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Il fût un temps pas si lointain où il était impossible de proposer un PC portable sur le marché qui n’aurait pas laissé une moyen d’accès à des composants facilement rempalcables. Le Thinkpad T14 renoue avec cette tradition.


La mode des Ultraportables a tué ces capots que l’on ouvrait facilement et ces petites trappes maintenues par deux vis. Lorsque le marché s’est dit que plus c’était fin, plus c’était joli. Lorsque tout le monde s’est mis à copier les solutions d’Apple. Les constructeurs ont réagi avec des designs plus fermés, monocoques et n’autorisant plus vraiment d’interventions techniques. Les trappes et autres capots vissés ont purement et simplement disparu. L’aubaine d’une machine fermée étant trop belle pour être boudée par les grandes marques.

On m’a tout argumenté pour cette disparition : que c’était mieux pour le consommateur. Que personne ne mettait à jour son matériel et que c’était un fantasme de journaliste. Que « 128 Go de SSD » c’était suffisant. Que « la-structure-des-portables » était plus solide dorénavant. Que c’était « mieux ». Que ça allait faire baisser le coût de production. Et même que c’était toujours accessible… même si il y avait quand même 37 vis à retirer dorénavant. Bref, les accès ont disparu et avec eux la possibilité de mettre à jour simplement les ordinateurs portables. Si on ajoute à cela de plus en plus de composants soudés et des tombereaux de colle déversés pour maintenir le tout en place…

Sauf que le marketing, le même qui a fait que les constructeurs ont préféré jouer la finesse, est peut être en train de s’inverser. Il faut dire que le jetable commence à avoir mauvaise presse, surtout quand les puces embarquées proposent de durer beaucoup plus longtemps qu’auparavant. Pourquoi ne pas jouer la carte de la réparabilité qui a de la visibilité désormais ? C’est avec cette logique que Lenovo présente le Thinkpad T14 Gen 5 a. Un engin beaucoup plus accessible que son prédécesseur. Ifixit le détaille sobrement, l’engin ne présente que peu de risque d’altérer les composants embarqués en l’ouvrant. Beaucoup d’éléments sont clairement identifiés pour être faciles à remonter. On peut accéder simplement à la mémoire vive, deux slots SODIMM de DDR5 sont immédiatement visibles. Un port de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et même la carte Wi-Fi montée également sur un slot M.2 peuvent également être échangés. Mieux encore, en cas de batterie qui commence à être un peu faiblarde, il sera possible de la remplacer par une neuve. Pas de colle pour empêcher ce changement, juste des supports destinés à le maintenir en place une fois l’accès refermé.

Et ce sont plein d’autres petits détails du genre : pas de colle pour les haut parleurs, des câbles audio qui ne se baladent pas partout au dessus des autres composants, une pile de BIOS facilement accessible, des vis de maintien du dissipateur processeur qu’on pourra facilement enlever pour éventuellement changer la pâte thermique. Même les éléments d’affichage sont intelligemment montés pour faciliter la réparabilité de l’engin. Il est par exemple possible de remplacer une charnière, la webcam ou même le panneau LCD indépendamment du reste. Même chose pour le lecteur de cartes ou le module NFC. Chaque élément est indépendant. La note de 9 sur 10 a été attribuée par Ifixit à cette machine contre un 7/10 pour le modèle précédent. Une évolution qui va donc dans le bon sens et qui pourrait avoir des répercussions positives sur le reste du marché ? Ce serait pas mal, par exemple, de retrouver simplement un accès via une petite trappe pour les éléments les plus classiques : SSD, mémoire et module sans fil.

Lenovo redécouvre les trappes de portable avec le Thinkpad T14 © MiniMachines.net. 2024.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED

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Proposition originale même si je ne suis pas sûr d’y adhérer totalement, la TECNO Pocket Go vous coupe de l’univers qui vous entoure pour vous plonger littéralement dans vos jeux.

Une ergonomie très classique

Au cœur de cette manette PC on retrouve un équipement évolué. Un processeur 8 cœurs 35 watts AMD Ryzen 7 8840HS épaulé par son circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. L’ensemble profite de 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et d’un stockage SSD NVMe PCIe de 1To. Le tout est refroidi par une ventilation classique avec caloducs et ailettes. La grosse différence entre cette TECNO Pocket Go et les concurrents que sont les Consoles PC, c’est l’absence d’affichage sur la manette. Le signal vidéo est transmis vers une paire de lunettes spécifiquement développées pour la solution.

L’affichage se fait sur deux petits écrans de 0.71″ de type OLED qui proposent un affichage global équivalent à un écran de… 215 pouces vu à 6 mètres de distance suivant ce qu’annonce le fabricant. Une manière de se mettre en avant car on aurait pu dire que la diagonale aurait été plus courte à plus faible distance comme devant un écran de PC traditionnel par exemple… 

La manette proposerait un retour haptique et les lunettes permettraient d’avoir un suivi assurant un usage de réalité augmentée. Elles seraient également compatibles avec des smartphones. Le constructeur ne précise pas grand chose de détaillé mais on peut voir sur la manette une connectique de base comprenant deux ports USB Type-C et un jack audio 3.5 mm. La batterie située sous la machine est remplaçable, ce qui signifie sans doute qu’en ôtant la petite trappe, on peut changer la batterie et continuer à jouer si on a rechargé les lunettes.

 

Rien n’est précisé sur le transfert du signal audio vidéo vers les lunettes. Une prise USB Type-C semble visible sur ces dernières mais il est possible qu’il ne s’agisse que d’une solution de recharge pour ses batteries au vu de son emplacement dans une branche de lunette. Mais, à quoi bon une batterie remplaçable sur la manette si le signal vidéo ne peut pas être transmis à des lunettes ayant elles aussi des batteries remplaçables? A moins que la manette puisse alimenter les lunettes avec un câble qui transporterait également le signal vidéo. Ou que la manette puisse également se connecter à un écran externe de manière classique. Des molettes de réglage et des boutons de volume / allumage sont également visibles. Aucune communication d’autonomie n’a été faite pour l’un ou l’autre des dispositifs.

Pas de prix ni de date de commercialisation, pour l’instant ces TECNO Pocket Go ressemblent juste à un ensemble d’images 3D destiné à pointer vers le site de la marque. Rien d’autre.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED © MiniMachines.net. 2024.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran

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Avec le Nbook Air, on a la confirmation que le marché des PC Portable Noname est devenu amoureux du principe du double écran. Un choix qui fait débat quand à la praticité, l’ergonomie et l’autonomie du dispositif.

Le NBook Air

Ce NBook Air ressemble trait pour trait au SBox DS15D que l’on découvrait en décembre dernier. On y retrouve un processeur Intel N100, 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et 512 Go de stockage SSD sur un slot M.2 non détaillé. Ni en format, il s’agit probablement d’un NVMe PCIe 4.0 comme pour l’autre modèle mais on ne sait pas quelle taille fait ce stockage. Il est probable qu’il s’agisse d’un M.2 2230 ou 2242.

Le SZBOX DS135D

Ici, il s’agit d’un engin fabriqué par une société tierce, comme souvent sur ce marché, et que SZBOX comme NBook ont repris à leur sauce. En décembre, le premier modèle devait juste sortir au catalogue du fabricant et a été mis en avant pour attirer les regards. Maintenant que sa réelle disponibilité approche, d’autres marques s’en emparent et le proposent. Je n’ai aucune idée du minimum de commandes nécessaires à l’achat de ce produit chez le constructeur mais je doute qu’il soit très élevé. Cela veut dire que plus de marques devraient débarquer avec ce type de design dans les semaines  à venir.

Pour le reste, pas de changement, vous pouvez relire le billet du SZBOX, c’est le même engin. Même connectique avec deux ports USB Type-C, même alimentation via un port jack séparé, même prise jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0… Petite différence tout de même, la machine est ici proposée à 547€ en 16/512 Go quand le précédent modèle était lancé à 797€ en 16/128 Go… Un changement de tarif important qui reflète surtout une disponibilité réelle à mon avis. 

Je ne sais toujours pas quoi penser de ce type d’engin. L’ergonomie du double écran tactile est mauvaise dans 90% des cas et seuls quelques usages pourraient y trouver avantage. Ici, le NBook Air est proposé sous Windows 111 et l’affichage est constitué de deux écrans de 13.5″ de diagonale en 2255 x 1504 pixels. De quoi afficher aussi bien une double page de documents que des partitions… Avec un clavier Bluetooth, on peut imaginer utiliser l’engin comme un double écran autonome. En mode portrait ou paysage, le dispositif peut avoir du sens pour certains métiers ou des utilisations spécifiques… Si on le combine avec une souris et un vrai clavier. Mais malgré la batterie « 9000 mAh » et « 69.3 Wh », je doute du côté pratique et autonome de l’engin dans la vraie vie.

A découvrir chez Banggood.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran © MiniMachines.net. 2024.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ?

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On me demandait il y a peu quel était l’intérêt des téléviseurs de ce type. Un écran transparent dans son salon ? Et il me semble que c’est avec cette question qu’on peut le mieux répondre à la question : pourquoi Lenovo s’intéresserait à développer un portable avec ce type d’affichage ?

Un téléviseur transparent signé LG

Au CES 2024 en janvier dernier, plusieurs marques présentaient des téléviseurs avec des écrans transparents. En général, il s’agit d’engins hors de prix, avec une très belle dalle classique mais pouvant laisser passer la lumière située derrière. L’idée de ces appareils étant de ne pas « boucher » votre intérieur en permanence. C’est en gros une technologie réservée aux gens ayant des maisons assez grandes pour se poser la question de l’endroit le plus intéressant pour un téléviseur : « Sur le mur ou au milieu du salon ? ». Si vous n’avez pas ce genre de préoccupation, l’accrochage au mur semble être la meilleure solution. Si vous avez une baie vitrée à la place d’un mur, il existe la solution de l’écran de vidéo projection motorisé comme alternative. Et si vraiment vous ne voulez pas encombrer votre intérieur d’un rectangle sombre, il existe d’autres possibilités comme un vidéo projecteur à focale courte ou, si vous êtes suffisamment riche, la création d’une pièce dédiée.

Ce type d’écran transparent a donc pour cible une infime minorité d’acheteurs potentiels et on ne comprend donc pas très bien pourquoi les marques s’intéressent à ce type de produits. La raison est simple, tout comme les écrans gigantesques en « 8K » qui sont présentés sur ce type de salon, l’idée n’est pas la vente de ces produits mais l’effet rebond escompté par la marque sur ses autres matériels. 

Les salons de ce type coûtent très cher aux marques, le prix au M², le cout du stand, le personnel sur place et l’immobilisation de nombreux produits, tout cela cumulé abouti à des budgets colossaux. Paradoxalement, il est très difficile d’attirer journalistes et visiteurs sur un stand qui présente des téléviseurs les uns  à côté des autres. L’impression d’être au rayon télé d’un magasin d’électro ménager est rapidement assez présente quand on s’y balade.

Sauf si… Sauf si on tombe face à face avec un écran géant de 100 ou 115″ en UltraHD, un autre affichage aux bordures ultrafines ou encore un écran transparent. Je me souviens par exemple de ma première rencontre avec un écran UltraHD, un modèle 75″ à l’époque, et de la claque mise par la qualité de l’image alors proposée. Idem avec mon premier écran OLED. A ce moment là, les affichages de ce type étaient absolument inabordables mais l’objectif des marques était le même : attirer les visiteurs et faire rayonner la marque.

Lol. 

Au CES 2024 étaient donc présentés des téléviseurs de ce type. Ils n’avaient pas d’objectif commerciaux. Ils étaient même parfois présentés face à un mur… Ils n’avaient pas d’autre ambition que de jouer avec cette partie bizarre de notre cerveau qui croit en la magie. Tout comme on peut croire en la magie d’un objet ayant appartenu à quelqu’un de connu ou à une relique qui aurait hérité de pouvoirs. Les marques mettent en avant des technologies impressionnantes parce qu’elles savent que l’acheteur moyen va croire en une certaine familiarité technologique entre les gammes. Comme si les ingénieurs et techniciens en charge d’un prototype d’écran transparent avaient quelque chose à voir avec ceux qui construisent les écrans classiques qu’on trouve en promotion en grande surface.

L’écran transparent sert au CES à ce que les journalistes grand public racontent une histoire et mettent en avant les marques pour que les acheteurs potentiels sachent à quel point elles sont compétentes dans leur domaine. Il ne sert par contre pas à grand chose en terme d’usage. On ne voit pas bien en effet quel est l’avantage de cette technologie au quotidien.

Et voilà que Lenovo préparerait un portable avec un écran transparent.

Il ne s’agit encore que de rumeurs et si un prototype existe, il est peut être uniquement là pour valider ou non la pertinence de cette idée. Mais il semble bien que Lenovo présenterait un engin de ce type au MWC 2024. Le site WindowsReport présente des images d’un ultraportable équipé d’une dalle transparente. Ce portable ne serait pas équipé  de manière classique non plus sur sa partie inférieure. Un second écran tactile remplacerait le clavier. Autrement dit, un engin absolument invendable.

Les solutions préférant deux écrans plutôt que la combinaison classique écran plus clavier ont déjà de nombreux soucis : chers, peu autonomes et d’une ergonomie discutable, ils ne sont pas plébiscités par le public. L’ajout d’une dalle transparente pimenterait sans doute encore un peu plus leur tarif.

Mais surtout, on a du mal à voir le moindre intérêt à cette implantation ? Lorsqu’on utilise le portable, l’écran n’est plus transparent, il laisse apparaitre l’image du système. Le seul moment où l’écran est parfaitement transparent, c’est quand le portable est… éteint. Ce moment où il est tout à fait possible d’avoir un portable fermé. Ce qui, au vu de la bordure inférieure des images présentées, proposera un meilleur champ de vision qu’au travers d’un écran transparent.

L’intérêt est donc très limité. Mais à n’en pas douter, si Lenovo présente un engin de ce type lors d’un salon, la couverture presse mondiale que l’objet va provoquer sera finalement assez rentable. Avoir un papier avec le nom de sa marque dans la rubrique High-Tech de la majorité des journaux du monde peut rendre l’investissement dans un prototype de ce genre très pertinent. Si on ajoute à cela un clin d’oeil dans quelques centaines de reportages télé, c’est carrément une bonne affaire.

J’ai du mal à voir qui serait véritablement intéressé par l’usage d’un écran transparent pour un téléviseur aujourd’hui. Mais je suis absolument confus quand à l’utilité même de cette technologie sur un ordinateur portable. Le seul véritable intérêt de cette technologie est liée au cinéma. Cela permet de filmer un acteur au travers de l’interface qu’il utilise et de rendre plus compréhensibles certaines scènes. Hormis cela, je ne vois pas bien quel intérêt aurait un portable de ce type.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ? © MiniMachines.net. 2024.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

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Un Youtubeur US a découvert dans son MiniPC la présence de logiciels espions. Des Spywares assez classiques directement préinstallés sous Windows. Certains de ces logiciels permettant de récupérer des données utilisateurs, il s’agit de failles assez critiques. 

Deux familles de logiciels espions ont été identifiées : Bladabindi et Redline. Ces fichiers permettent des choses inquiétantes comme récupérer des mots de passe directement issus de navigateurs en ligne. Mais ils ciblent également certaines applications et en particulier les gestionnaires de monnaies virtuelles. Certains peuvent enregistrer tout ce que vous pianotez sur votre clavier et vont permettre d’identifier des suites de chiffres correspondant à un numéro de carte bleue par exemple. Ce sont des logiciels très dangereux qui peuvent aussi bien servir à récupérer vos accès à un service de streaming que copier votre identité, voler un compte de réseau social ou… vider votre compte en banque.

Le fait qu’ils soient intégrés par défaut à Windows lorsque l’on reçoit la machine est donc très inquiétant. Ce genre de problématique n’est cependant pas nouvelle. Cela est déjà arrivé par le passé, et pas forcément uniquement sur des machines noname. De nombreux constructeurs ont eu a faire face à ces problématiques qui sont en général assez vite repérées. Dans le cas présent, le lot infecté serait déjà identifié et l’image système employée aurait été rapidement remplacée par une nouvelle, libre de toute « infection » de ce type.

Un fabricant spécialisé dans le MiniPC fanless

Pour comprendre comment cela est possible, comment des MiniPC peuvent être infectés ainsi, il faut comprendre comment ce marché fonctionne. Je vous le répète souvent mais les machines livrées en provenance de marques noname sont issues de fournisseurs uniques. Avec des designs identiques, des équipements copiés collés d’une marque à l’autre, il n’est pas difficile de deviner que les constructeurs de certains MiniPC sont les mêmes. Ici il s’agit d’un gros poisson : « Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. » qui fabrique – entre autres – pour les marques AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi, T-Bao et bien d’autres marques que je qualifie souvent de « Noname« . 

Ces différentes marques font appel à ce constructeur pour fabriquer leurs machines de A à Z. Elles ne sont en rien responsables de la fabrication du produit et se contentent souvent de n’envoyer qu’un logo à l’usine en charge du marquage des différents éléments. Logo qui sera collé sur la machine, ajouté à l’étiquette, imprimé sur la « documentation » et éventuellement sur le carton du MiniPC. Parfois ce logo sera poussé sur la carte mère pour apparaitre au démarrage de l’engin mais ce n’est pas forcément le cas. 

Une fois la machine produite, le constructeur la charge dans un camion mandaté par la marque qui l’expédie sur les marchés de son choix. Chez des exportateurs, par exemple, mais également sur des places de marché comme Amazon en France. Là, les MiniPC sont distribués aux clients. Pour certaines de ces marques, le travail consiste donc à choisir sur catalogue les machines à vendre, à envoyer le logo de sa marque, à attendre que la commande soit construite, à gérer le transport du produit vers le revendeur et à assumer le SAV sur les produits. Ils ne vont jamais sur le terrain, ne conçoivent pas les produits, ne gèrent pas la partie logicielle et ne voient jamais un client. L’essentiel de leur activité consiste à répondre à des mails et à passer des coups de fil. Ils sont donc dépendants des usines qui fabriquent leurs produits. 

La force de ce système vient du nombre de machines produites. Si l’ensemble de ces marques se font évidemment concurrence, elles permettent également à l’usine qui les assemble d’amortir plus facilement sa production. En proposant un design unique pour de nombreuses marques « noname », le moule du MiniPC est plus facilement remboursé. Le design et la fabrication des cartes mères le sont tout autant. Et la capacité d’achat du véritable fabricant, avec un nombre important de produits, permet d’obtenir de meilleurs tarifs auprès des constructeurs de composants comme auprès  des revendeurs de mémoire vive, stockage, module Wi-Fi et processeurs. Bien meilleur que si chaque marque devait acheter ses propres puces, concevoir ses carte mères et usiner ses propre moules. C’est donc une sorte de symbiose qui est établie entre tous ces acteurs. Avec parfois de petits dramas et quelques anecdotes rigolotes comme des marques X dans des boites Y…

Le défaut de ce système c’est que tout repose sur un unique constructeur, ici Shenzhen Shanminheng Technology donc. Et que si un truc arrive à ce gros poisson, toute la chaine est affectée. Une série de SSD défectueux ? Des centaines de machines et plusieurs marques peuvent en pâtir. Un problème avec l’alimentation ? idem. Et pour le cas qui nous préoccupe, un Windows vérolé  et ce sont plusieurs marques et modèles qui sont livrés avec des logiciels espions. Un jeu de domino très classique.

Un duplicateur de SSD M.2 industriel

Un détail intéressant nous apprend que ces spywares sont présents sur le Windows installé mais également sur la partition de récupération du système. De telle sorte que si vous faites une réinstallation d’usine de votre Windows, il aura exactement le même souci. Il réinstallera les mêmes logiciels espions. Cela nous montre une chose. Qu’il ne s’agit pas d’une infection due au hasard du système maitre mais bien d’une volonté de propager ces outils dangereux. Volonté à accorder au crédit plus que probable d’une mafia locale. A l’usine, les machines ne sont pas allumées une par une pour préinstaller le système d’exploitation. Les unités de stockage sont préparées en amont et une image du système comme des partitions de récupération sont clonées d’une source maitre vers plusieurs SSD à la fois via un matériel spécialisé. Ainsi lorsque le SSD est installé sur le MiniPC, il est déjà prêt à l’emploi. Il « suffit » donc de modifier l’image présente dans la machine de clonage pour infecter rapidement des centaines ou des milliers de SSD.

En général les engins qui assurent le clonage des systèmes sont surveillés, c’est un point crucial de la sécurité de l’installation. Mais avec une belle somme à la clé, une mafia locale peut motiver un employé à changer cette image de base pour une autre, contenant les logiciels espions. Avec une simple clé USB, il est possible d’effectuer cette opération simplement et rapidement. Et c’est probablement ce qu’il s’est passé ici. Une personne a modifié l’image de base et des machines sont ainsi sorties de l’usine avec les logiciels vérolés.

C’est en tout cas le scénario qui a été identifié à chaque fois lors des infections de ce genre dans le monde informatique. Qu’il s’agisse de portables de marque ou d’autres engins contenant un système, le maillon faible vient toujours de cette opération de clonage. Shenzhen Shanminheng Technology a annoncé avoir repéré les logiciels espions rapidement et remis de l’ordre dans son image Windows. Il faut dire que ces spywares ne sont pas  discrets puisqu’ils sont détectés par Windows Defender lui même, ce qui fait que la première analyse de Windows au démarrage de la machine signale le problème. Les remontées client ont donc du être assez rapides.

Aujourd’hui tout serait rentré dans l’ordre et les machines produites ne seraient plus infectées. Il faut bien comprendre que l’ensemble des marques comme le constructeur original n’ont rien à gagner à livrer des engins infectés. Ils ont plutôt tout à perdre en terme d’image sur ce secteur aussi concurrentiel.

 

J’ai un MiniPC d’une de ces marques, que faire ?

Il est plus que probable que votre système soit sain. Dans le doute vous pouvez toujours lancer une analyse complète de Windows Defender et passer les fichiers détectés à la moulinette de Virus Total pour analyse. C’est le plus simple pour être rassuré.

Il n’empêche que, ce n’est pas forcément très prudent d’utiliser une image de Windows livrée avec ce type de PC. On pourrait d’ailleurs généraliser ce commentaire à l’ensemble des PC commercialisés avec un système. Avec une nuance toutefois, les portables de grandes marques bénéficient d’un contrôle qualité logiciel plus poussé lié au fait que leurs engins sont en général plus complexes à mettre en œuvre à cause de leurs pilotes. Mais dans le cas des MiniPC noname, le système est en général brut de décoffrage, ce qui est une excellente nouvelle car cela veut dire qu’il seront plus simple a remplacer.

Pour éviter toute infection par des logiciels espions, le plus simple est donc de ne pas employer l’installation de base mais d’effectuer une installation propre. Vous pouvez partir sur un système Linux de votre choix en suivant les instructions fournies par les différentes distributions : Debian, Mint, Ubuntu ou autre. Si vous voulez rester sous Windows, il faudra partir d’une image Windows livrée directement par Microsoft. Cela ne demande que peu de compétences et vous assure un système sans virus ou même aucun logiciel publicitaire. Rares sont les MiniPC à nécessiter des outils logiciels spécifiques. Il y ‘en a quelques uns qui proposent des fonctions supplémentaires comme un écran intégré ou des réglages RGB. Mais on peut en général trouver et copier ces éléments logiciels facilement.

La licence de Windows nécessaire à la réinstallation du système est en règle générale « tatouée » sur le BIOS du système. Et lorsque vous installerez votre nouveau Windows ce dernier identifiera automatiquement votre machine comme détentrice d’une licence OEM. Mais si vous voulez récupérer votre clé Windows avant la réinstallation, la méthode est assez simple.

Lancez votre MiniPC sur le système reçu et appuyez sur la touche Windows de votre clavier. Pianotez ensuite les trois lettres CMD et la touche entrée pour lancer l’invite de commande. Vous obtiendrez l’interface très sobre de l’invite de commande.

Pianotez alors (ou copiez collez) la commande suivante : wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey

Cela vous indiquera l’ensemble de cinq groupes de cinq chiffres et lettres qui constituent la clé de votre machine. Notez la soigneusement ou prenez la en photo (Mais pensez à ne pas la partager ou à l’effacer ensuite…). C’est cette clé qui servira lors d’une éventuelle réinstallation.

Il ne vous reste plus qu’à préparer une clé USB avec l’image de Windows installée dessus. Pour Windows 10, il faut aller sur cette page et pour Windows 11 sur celle-ci. Vous choisirez « Création d’un support d’installation de Windows » et cliquerez sur « télécharger ».  Un outil de préparation de clé est alors téléchargé, il pèse moins de 10 Mo.

Il vous faut ensuite une clé USB vierge1 de 8 Go ou plus pour pouvoir commencer l’opération. Attention, il sera nécessaire d’avoir un PC connecté pour préparer la clé. Insérez la clé USB dans votre port USB et lancez l’utilitaire tout juste téléchargé. Il vous demandera au préalable d’accepter le contrat de licence.

Il vous demandera ensuite de choisir votre langue et votre édition. Pensez à décocher la case « utilisez les options recommandées pour ce PC » si vous n’effectuez pas la préparation de la clé depuis le MiniPC noname que vous suspectez d’être infecté. Ce qui n’est évidemment pas conseillé. Cliquez ensuite sur suivant.

Sélectionnez « Disque mémoire flash USB » pour utiliser votre clé USB. Cliquez sur Suivant.

Choisissez la clé USB sur votre machine (vérifiez bien d’avoir sélectionné le bon lecteur pour éviter tout accident, vous pouvez utiliser l’explorateur de fichier pour cela.). Cliquez sur Suivant.

L’opération débute et l’outil télécharge l’image du système sur votre clé tout en préparant celle-ci pour accepter un démarrage direct. Pendant ce temps là, vous pouvez chercher comment ouvrir le BIOS de la machine que vous voulez réinstaller. En général une recherche avec la référence de votre machine et les mots « bios key » donnent de bons résultats. Une fois cette touche identifiée (F1, F2, F10, F11, F12 ou Echap sont communément employés mais également encore parfois la touche « Suppr ») vous pouvez essayer celle-ci sur votre PC à réinstaller en la pressant frénétiquement au démarrage.

Une fois dans le BIOS – qui est parfois très touffu – rendez vous dans l’onglet « Boot » et cherchez « Device order » pour sélectionner comme premier élément de démarrage le périphérique USB. Si votre clé est insérée  depuis le démarrage de l’engin, son nom devrait apparaitre dans la liste. Sauvegardez vos réglages et redémarrez la machine avec la clé USB en place. Il ne reste plus qu’a suivre les instructions à l’écran pour installer Windows. Si cette installation réclame votre N° de série, vous, pourrez indiquer celui récupéré. Il y a cependant de grandes chances que celui-ci ne soit pas nécessaire.

A la fin de l’opération, vous aurez un système parfaitement « propre ». Cela peu paraitre long et fastidieux mais cela reste la solution la plus sure pour profiter d’un Windows sans logiciels espion, virus ou autre bloatwares…

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ? © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ?

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C’est un MiniPC qui aurait logiquement bien du mal à avoir une couverture internationale même de la presse spécialisée. Le HA-4 est un engin noname qui va être distribué par les marques habituelles comme SZBox ou Peladn et que l’on a découvert en novembre 2023. Lors de sa première présentation, il n’avait pas encore de tarif.

Le grand jeu de ces marques et de leurs boutiques sur AliExpress c’est de se payer une publicité à peu de frais. On envoie l’info de l’existence du produit à quelques sites et en parallèle on le rend disponible pour un petit prix. Le nombre d’exemplaires à ce tarif est limité et, au bout de quelques commandes, le prix revient à la « normale » dans le sens où il s’aligne avec la concurrence par rapport à l’équipement embarqué. Bilan de l’opération, une dizaine de machine vendues  à prix « sacrifié » : 300$ HT au lieu de 400$ HT soit 1000$ d’investissement publicitaire pour une campagne qui touchera une dizaine de sites web… Cela fait souvent un article complet par site touché parce qu’un MiniPC Ryzen 7 7840HS à 300$ HT c’est une bonne affaire même si cela ne dure pas vraiment et c’est donc une magnifique publicité pour vraiment pas cher.

Aujourd’hui, le MiniPC HA-4 est proposé à 480€/490€ TTC. Ce n’est plus la même histoire et, comme souvent, c’est un pic tarifaire. Dans quelques semaines le prix va dévisser et l’engin se retrouvera un peu partout, notamment sur des places de marché ou des exportateurs, pour bien moins cher. Bref. 

Deux modèles de puces sont disponibles pour le moment et cet engin qui emploie un format de châssis que l’on a déjà croisé. On retrouve ici le Ryzen  7 7735HS de génération Rembrandt-R ou le Ryzen 7 7840HS qui est un modèle « Phoenix ». Leur mémoire vive est confiée à un double SODIMM pour 64 Go au maximum en DDR5-4800 ou DDR5-5600 suivant les modèles.  La partie stockage comprend une baie 2.5″ SATA de 7 mm d’épaisseur et un slot M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Les machines peuvent être achetées en format barebone et jusqu’à 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage interne. Aucune mention d’un système d’exploitation n’est faite, ce qui laisse entendre que les engins seront livrés sans licence de Windows.

La connectique est sobre mais assez complète. On retrouve un USB Type-C non détaillé en façade accompagné par deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière deux ports HDMI  non détaillés non plus, deux USB 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit. La partie sans fil est montée sur un port M.2 2230 et propose une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Un format complet, donc, mais sans grande ambition. A noter que la présentation de Peladn de novembre détaillait mieux les connecteurs qu’aujourd’hui.

Le boitier mesure 13.6 cm de large pour 12.8 cm de profondeur et 5.2 cm d’épaisseur. Il propose des petites bandes RGB sur ses angles que l’on peut piloter avec un bête bouton à l’arrière de l’engin. On pourra les rendre fixes ou les faires varier de couleur avant de les éteindre complètement.

La proposition n’est pas super novatrice mais le produit pourrait être intéressant avec un prix plus abordable. A 490€ en version Barebone, ce produit n’a pas beaucoup intérêt. En version 16/512 Go sans Windows il est proposé à 578€, soit plus cher qu’un T-Bao MN78 16/512 Go avec Windows 11 Pro vendu à 529€… 

Peladn HA-4 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS au design très travaillé

Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ? © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo ThinkBook Plus Hybrid un portable à écran détachable sous Windows et Android

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Il s’agit en réalité de deux machines distinctes opérées de telle sorte qu’elles n’en forment qu’un. Le Lenovo ThinkBook Plus Hybrid, c’est un portable Windows presque classique mais dont l’écran détachable se transforme en tablette Android autonome.

L’idée de base est simple. Dans le châssis bas de l’engin, on retrouve une puce Intel Core Ultra 7, jusqu’à 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. Cet ensemble fonctionne de manière classique. Mais l’écran est détachable, cette action provoque non pas l’arrêt du PC sous Windows mais son simple changement d’interface. Si votre PC est branché sur un écran secondaire, le retrait de l’écran de la formule portable basculera le bureau vers l’écran secondaire. Si votre portable n’est pas connecté à un écran alors celui-ci continuera de fonctionner mais n’affichera plus rien.

Pendant ce temps, l’écran détachable se sera transformé en tablette tactile. Elle proposera une puce Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1, 12 Go de mémoire vive au maximum et 256 Go de stockage UFS 3.1. Elle disposera d’une batterie autonome et fonctionnera sous Android 13 de manière totalement indépendante avec prise en charge de stylet actif. L’écran sera un 14″ OLED en 2.8 K avec une colorimétrie 100% DCI-P3.

Vous pouvez emporter l’écran du  ThinkBook Plus Hybrid comme une simple tablette pour un rendez vous et laisser le « dock » clavier branché à un moniteur pour qu’un autre l’utilise. Ou détacher la partie Android sur le pouce pour poursuivre une vidéo conférence dans une autre pièce. La charge de la batterie de la partie Android (38 Wh) se fait simplement sur le support proposé par la formule portable qui embarque sa propre batterie 75 Wh. Un bloc externe de 100 watts est intégré. Je n’ai aucune idée si il sera possible de charger la tablette seule mais il semble probable qu’un simple chargeur USB Type-C puisse convenir à cet usage.

Bien entendu, vous pouvez profiter des fonctionnalités particulières de chaque mode sous l’autre système. Dessiner avec un stylet actif sur l’écran détaché de votre machine mais la conserver sous Windows. Ou alors lancer une application Android dans un format portable et employer alors le clavier pour une frappe plus précise. Vous pouvez même voir le contenu de l’écran de votre solution Android en mode Picture in Picture sous Windows…

Le souci de cette idée est qu’il faut payer pour deux appareils en un. Un PC portable d’un côté, une tablette de l’autre. Ce qui mènera probablement à des tarifs assez élevés. On parle d’un tarif de base de 1999.99$ pour la seconde moitié de 2024. Un prix délicat à faire passer pour un engin qui aura probablement une obsolescence plus rapide que d’autres. Les engins sous Android ont cette très mauvaise habitude d’avoir une durée de vie logicielle bien plus courte que les PC traditionnels. Autant je conserve des PC qui ont plus d’une quinzaine d’années et qui sont toujours aptes à faire tourner des programmes utiles. Autant les tablettes sorties il y a quinze ans ont plus d’intérêt comme presse-papiers que comme outils techniques.

La partie clavier du ThinkBook Plus Hybrid mesure 31.4 cm de large pour 23.5 cm de profondeur et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 970 grammes. La partie écran mesure 22.4 cm de profondeur pour la même largeur avec 7 mm d’épaisseur et 785 grammes.

Lenovo ThinkBook Plus Hybrid un portable à écran détachable sous Windows et Android © MiniMachines.net. 2024.

ThinkCentre neo Ultra : une station de travail compacte orientée IA

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Le ThinkCentre neo Ultra, c’est un bloc de 19.5 cm de large comme de profondeur sur 10.7 cm d’épaisseur. Un bloc de 3.6 litres assez imposant donc qui embarquera un processeur non détaillé Core i9 vPro et un circuit graphique Nvidia RTX 4060 dans sa version la plus véloce.

La mémoire vive pourra s’élever à 64 Go de DDR5 via deux slots SODIMM et le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe pour un total maximal en sortie d’usine de 4 To. Autres possibilités d’évolution proposées par ce ThinkCentre neo Ultra, un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 sur port M.2 mais également un support pour un NPU dans un format non détaillé mais que l’utilisateur pourra remplacer.

On retrouvera un système de refroidissement interne assez complexe avec l’usage de trois ventilateurs et une large connectique avec en façade un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Un port Antivol type Kensington Lock est présent sur le côté du châssis.

A l’arrière, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un Ethernet Gigabit, un HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 « natif » et jusqu’à trois DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1 supplémentaire avec un circuit RTX 40 à bord pour un total maximal de 8 écrans pilotables en simultané avec la présence d’une baie qui pourra proposer une connectique supplémentaire qui ressemble à des ports VGA.

On note la présence de l’alimentation à bord de la machine ainsi que l’évent d’évacuation de l’air chaud qu’elle génère. Je ne sais pas trop, j’ai plein de mauvaises ondes en regardant ce ThinkCentre neo Ultra. La présence de ce petit ventilateur à l’arrière me provoque des suées de mauvais souvenirs d’engins bruyants exploitant ce format. L’absence de port Thunderbolt ou USB4, les choix faits en interne montrent plus probablement ici une production pour répondre à un cahier des charges professionnel spécifique qu’un engin au circuit de distribution classique.

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Lenovo veut recharger clavier et souris avec de l’huile de coude

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L’idée est intéressante même si je suis un peu dubitatif quand au résultat. Avec ce clavier et cette souris regroupés sous l’idée d’un Mechanical Energy Harvesting que l’on pourrait traduire par Récupération d’Energie mécanique, Lenovo présente des accessoires n’ayant besoin d’aucune source d’énergie classique pour être rechargés.

Le clavier par exemple utilise à la fois un petit panneau solaire sur sa partie supérieure mais également une sorte de roue sur la partie supérieure gauge du dispositif qui permet de générer de l’énergie. Se présentant comme une sorte de gadget à la manière des Spinners et autres outils de relaxation, une manipulation de 5 minutes de cette roue propose environ 30 minute d’autonomie au clavier. Et cela sans compter le petit panneau solaire. Pour la  souris c’est à peut prêt la même idée. En la soulevant on découvre un système de manivelle  qui permet de générer une demie heure d’autonomie après une minute de recharge mécanique.

Tout ce petit monde est pour le moment a enfermer dans la case prototype/projet et Lenovo n’a pas communiqué sur une possible commercialisation de ces objets. Je trouve l’idée intéressante mais tout de même très légèrement contre productive. D’abord parce que reproduire les éléments nécessaires à la charge de ces divers appareils à l’infini dans le cadre d’une production de masse aurait probablement un impact écologique inverse au gain imaginé. Cela couterait probablement plus cher en énergie et en matériaux de base de produire autant de générateur d’énergie que de dispositif que ce que consommeraient ces dispositifs pendant toute leur durée de vie. Car oui, une souris, un clavier, ça finit par s’user et si il s’agit au final de jeter avec la souris le dispositif permettant de la rechanger, cela n’a aucun sens.

Ensuite parce que je vois mal un utilisateur ne pas s’énerver a devoir passer une minute toutes les 30 minutes pour recharger sa souris. C’est trop contraignant.

Tim Station présente un générateur d’énergie imprimé  en 3D capable de charger un smartphone

Pour ma part je pense qu’une approche un peu différente serait plus exploitable, celle d’une recharge toujours mécanique mais effectuée par un accessoire indépendant. Une sorte de dispositif à manivelle plus efficace qui génèrerait assez de courant pour recharger rapidement souris ou clavier et que l’on connecterait par exemple avec un port USB Type-C. Cet accessoire serait posé sur son bureau et n’aurait pas a être remplacé en cas de changement de périphérique. Cela éviterait de créer un système de chargement pour chaque produit et encouragerait au contraire a acheter des éléments compatibles avec ce type de recharge. On pourrait imaginer également des chargeurs de bureau, des chargeurs type dynamo a poser sur  son vélo et même des chargeurs plus mobiles utilisant la force gyroscopique. On gonflerait ses batteries à bloc en début de journée avec quelques tours de manivelle. En allant bosser en vélo ou en prenant les transports avec son chargeur de poche.

Lenovo veut recharger clavier et souris avec de l’huile de coude © MiniMachines.net. 2024.

CW-ADLN-NAS : une carte mère Alder Lake-N orientée NAS avec 6 SATA et 2 ports M2

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Sous ce joli nom de CW-ADLN-NAS, on découvre une carte mère très originale qui propose tout ce qu’il faut pour construire un MiniPC au format ITTX paré pour piloter de multiples stockages. Il s’agit d’une solution OEM classique, revendue sous les différentes marques du marché comme SZBox, Topton et consorts. Il est donc fort possible qu’une concurrence pousse les différents revendeurs à baisser leur tarifs.

La base de cette CW-ADLN-NAS est une solution Alder Lake-N qui va de l’Intel N97 à l’Intel i3- N305. Pour le moment, seules les version N100 et N305 semblent être disponibles. Les puces sont soudées sur la carte et cachées sous un bloc de cuivre. Ce bloc est entouré d’un système d’accroche compatible Intel LGA115X et pourra donc recevoir de nombreux système de dissipation. Des solutions passives ou actives alimentées directement par la carte mère. Les vendeurs proposent des solutions de refroidissement compatibles en option.

Un seul slot SODIMM DDR5-4800 est présent, les puces Alder Lake-N sont monocanal, et il pourra accepter jusqu’à 32 Go de mémoire vive DDR5-5600. Le stockage est, par contre, beaucoup plus large avec de nombreuses possibilités embarquées. Par défaut, la carte propose un port M.2 PCIe 3.0 X1 pour un SSD NVMe. Pas le mode le plus rapide et des débits qui seront limités mais l’objectif ici n’est pas de proposer des performances délirantes en terme de débit. Un second port M.2 2280 PCIe 3.0 X1 est également disponible mais il faudra le partager avec le slot PCIe de la carte mère. Le nombre de lignes PCIe étant limité, la carte oblige à faire ce choix.

Un ensemble de 6 ports SATA3 pilotés par un chipset JMicron JMB585 et la solution système permettront d’ajouter de nombreux stockages supplémentaires. L’idée est de piloter de multiples unités de stockage dans différentes configurations. Pour éviter toute surchauffe, le chipset est coincé sous un dissipateur passif en aluminium. Le premier port SATA piloter par la solution Intel est natif, les 5 autres seront pris en charge par le chipset secondaire et permettront différentes solutions de stockage. Aucune mention de gestion de modes RAID ou autres fonctions de ce type mais la carte est censée être compatible avec des solutions système variées. De Windows 11 à pfSense en passant par OpenWrt, Proxmox ou CentOS.

Pour connecter cette carte mère à un réseau, le constructeur a intégré pas moins de quatre ports Ethernet 2.5 Gigabit grâce à un chipset Intel I226-V. On pourra donc l’utiliser pour piloter différents réseaux mais également amalgamer des entrées Ethernet comme par exemple des caméras IP. Le reste de la connectique est très complet avec deux ports USB 2.0, un USB 3.0, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm, un HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4b sur le panneau arrière.

Des broches USB 2.0 mais également des ports USB 2.0 sont également présentes en interne. Ce dernier poste, assez rare, permet de brancher des solutions comme des clés Wi-Fi ou 4G mais également des solutions de sécurité spécifiques. Un brochage pour panneau avant est également disponible ainsi que les alimentations nécessaires à des ventilateurs pour le processeur et le châssis. Un brochage TPM est également visible.

La carte est actuellement vendue par différentes marques comme SZBox ou Topton. Je suppose que la porte est ouverte à tout type de revendeur et j’ai déjà demandé si des entreprises comme T-Bao, Aoostar et autres seraient susceptibles de proposer ce produit à l’avenir. Le modèle le moins cher est pour le moment la version Intel N100 de Topton vendue 215€ TTC sans frais de port sur AliExpress… La version I3-N305 est proposée quand à elle à 330€.

Chez SZBox la même carte est disponible à 248€ TTC en mode N100 mais le modèle N305 est aux abonnés absents pour le moment. D’autres revendeurs proposent la carte mère nue pour moins cher mais n’acceptent pas vraiment de livraison dans l’hexagone… Ce qui veut généralement dire qu’ils ne l’ont pas vraiment en stock.

Les tarifs de cette CW-ADLN-NAS sont encore très instables et on ne connait pas vraiment le fonctionnement de l’ensemble. Je suppose que le plus sage est de laisser quelques tests explorer les possibilités de la carte avant de craquer.

CW-ADLN-NAS : une carte mère Alder Lake-N orientée NAS avec 6 SATA et 2 ports M2 © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX DS135D : un portable double écran 13.5″ sous Intel N100

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Sur le papier le SZBOX DS135D est intéressant mais autant vous le dire tout de suite, je n’encourage personne a investir dans cet engin. D’abord parce que le concept global n’est pas forcément le meilleur choix possible à mon sens, mais également parce que je ne suis pas certain de la qualité de fabrication globale de cette machine.

Quand Lenovo annonce le Yoga Book 9i en janvier par exemple, je ne suis pas en phase avec le produit mais je sais que la construction de l’engin sera globalement de bonne facture. Il y aura du contrôle qualité, il y a une ingénierie conséquente et surtout la marque vend le produit assez cher – 2000€ – pour s’assurer de son bon fonctionnement global. Je ne dis pas que tous les engins à 2000€ sont parfaits mais que le niveau de surveillance de production et de conception est plus élevé qu’un produit moins cher à la vente. C’est également un engin cohérent, fourni avec un clavier Bluetooth pour des usages complets.

Le SZBOX DS135D reprend donc le même concept mais avec énormément de différences. L’engin n’est tout d’abord pas construit par cette marque qui ne fait que proposer des produits assemblés par d’autres. Outre le fait que nous allons probablement retrouver cet ordinateur double écran chez d’autres constructeurs, cela ne nous dit absolument rien sur la qualité globale de la construction de ce modèle. Je sais que SZBOX propose aussi des MiniPC1 et que je ne lève pas les mêmes garde-fous sur ceux-ci. Mais il y a d’énormes différence entre un MiniPC classique, somme toute assez facile à concevoir et à assembler, et un ordinateur portable. Encore plus si ce dernier propose deux écrans. Je suis donc franchement sur la réserve avec ce type de produit.

Le SZBOX DS135D propose deux écrans de 13.5″ tactiles, séparés par une charnière permettant une disposition à plat. Aucune image ne montre une éventuelle disposition en mode tente. Je ne suis donc franchement pas persuadé qu’il s’agisse d’une charnière sur 360°. On pourra s’en servir comme d’un ordinateur portable classique en positionnant un des écrans sur un support afin d’afficher un clavier tactile et pianoter dessus pendant que le second écran affichera vos données. Un autre usage consistera à positionner les deux écrans côte à côte, comme un livre, afin de travailler avec un clavier et une souris sans fil. Ce dernier usage me parait le plus pertinent notamment pour certains usages qui sauront profiter de ce double affichage : bureautique ou musique par exemple…

Chaque écran semble afficher en 2560 x 1440 pixels. Semble parce que la fiche proposée sur AliExpress pour ce modèle ne le précise pas vraiment mais se contente d’un « 2.5K HD » pour le décrire. Les deux dalles sont évidemment tactiles. Ce qui me permet de vous mettre en garde sur le tactile proposé. Pour avoir eu en main de nombreux engins tactiles « noname » en tablette ou en portables, je n’ai jamais retrouvé la qualité des productions de grande marque sur ce poste. Entre le verre qui colle plus qu’il ne glisse, les traces de doigt qui s’amoncellent et le tactile aux comportements erratiques, je suis très très réservé sur cet aspect de l’engin. Or sur cette machine, c’est un point capital de l’équation. Si le tactile n’opère pas de façons satisfaisante, l’usage de la machine sera forcément très limité.

A l’intérieur du SZBOX DS135D, on retrouve un processeur Intel N100 que l’on connait bien puisqu’il a envahit les MiniPC cette année. La puce prendra en charge sans soucis les deux affichages et permettra tous types d’usage bureautique, web et même multimédia. Point fort de ce processeur, des capacités satisfaisante en création 2D mais également aussi en jeu avec des possibilités limitées mais efficaces en 2D, émulation et même 3D tant que l’on reste sage sur la définition et les effets à afficher. La puce sera également parfaitement à son aise en lecture audio et vidéo qu’il s’agisse de matériel local ou de streaming.

Elle est accompagnée par 16 Go de mémoire vive LPDDR4 soudée à la carte mère et d’un stockage de 128 Go à 2 To en NVMe PCIe 4.0. Je ne sais pas si ce stockage est accessible ni même si il est évolutif à posteriori. La connectique se limite au strict minimum avec deux ports USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et une prise d’alimentation indépendante au format jack. Aucune information n’est disponible sur les possibilités des prises USB. Ni leur niveau de communication avec le protocole USB, ni leur possibilité de sortir un signal vidéo en DisplayPort ni même une éventuelle compatibilité de charge en PowerDelivery. Chose qui semble à oublier puisque le constructeur a ajouté un jack pour charger l’engin juste à côté.

Le tarif est élevé. Pour le moment, la page AliExpress de SZBox le propose à 797€ en version 16/128 Go. Le modèle le plus cher en 16 Go / 2 To est à 923€. C’est à mon avis un gros risque pour ce type d’engin même si la formule peut être très séduisante. Je pens à un musicien qui voudrait par exemple afficher des partitions côte à côte. Un relecteur ou un traducteur qui voudrait pouvoir afficher sa source d’un côté et son traitement de texte de l’autre. Mais il manque beaucoup trop de points clé pour avoir envie de craquer pour le moment : pas de poids annoncé, aucune mention de l’autonomie non plus. Et pourtant ce SZBOX DS135D avec ses deux écrans, doit avoir un impact assez fort sur la batterie embarquée. Pas d’informations sur une éventuelle prise en charge de stylet même pas de dimensions de produit à se mettre sous la dent. 

En plus de tous ces détails, de manque d’information sur la connectique, de mention des modules sans fils à bord, d’absence de certitude sur les postes clé comme le tactile, nous n’avons même pas le détail sur le déploiement du processeur embarqué. Dans quelles conditions il a été embarqué. Avec quel TDP ? La machine semble ventilée puisqu’on voit des ailettes sur un flanc et une large ouïe en dessous mais cela reste très flou pour le moment.

Vous l’aurez compris, je ne recommande pas le SZBOX DS135D à l’achat. C’est pour moi pour le moment plus un objet de curiosité qu’autre chose.

Source : AndroidTVBox.eu

SZBOX DS135D : un portable double écran 13.5″ sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2023.

Un indicateur de charge processeur totalement analogique

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C’est le genre de projet qui me fait sourire même si l’encombrement de celui-ci en particulier n’est pas très compatible avec la vision que j’ai d’un PC pensé pour occuper peu d’espace.

Il y a quelques années, je m’amusais beaucoup avec des ampèremètres analogique et des petites solutions Arduino. C’est le genre d’outil que l’on peut détourner facilement pour en faire autre chose qu’un simple appareil de mesure. Ici, par exemple, j’avais créé le « Procrastinator Pro », un petit engin en bakélite qui indiquait si on devait vraiment faire quelque chose. Avec un petit ampèremètre détourné qui réagissait aléatoirement à la pression d’un bouton. Avec un aléatoire bien évidemment fortement orienté sur le non… C’était un cadeau « Secret Santa ».

Aussi, quand j’ai vu ce projet exploitant des ampèremètres couplés à une carte Arduino pour afficher le pourcentage de charge des cœurs d’un processeur ainsi que la mémoire vive utilisée et le swap d’une machine, cela m’a évidement immédiatement séduit.

14 ampèremètres sont employés pour ce projet. 12 pour les différents cœurs du système, un pour la RAM et un pour le Swap. Les informations parviennent du PC vers la carte Arduino Mega via un petit programme écrit sur mesures qui va traduire chaque pourcentage pour qu’il soit affiché sur l’échelle des petites aiguilles des ampèremètres. La connexion entre l’appareil et l’afficheur se fait donc simplement en USB. Des petites LEDs RGB programmables sont également positionnée pour s’illuminer en fonction de la charge pour une visibilité plus facile de loin.

Quand la charge est élevée, les deux LEDs correspondant à chaque cœur s’illuminent en rouge. Quand la charge baisse, cela retombe en vert. On peut imaginer ce type de détournement pour beaucoup d’autres usages. De la bande passante réseau à l’occupation d’un stockage en passant par l’occupation d’une bande Wi-Fi. Il n’est pas obligatoire d’employer un afficheur pour chaque cœur ou Thread, il peut être plus simple de ne donner qu’une idée de l’état général de sa machine pour une solution, disons, plus compacte de l’ensemble. L’alternative étant pendant ces périodes de fêtes de monter l’ensemble sous un format de guirlande pour décorer votre sapin de noël.

Un indicateur de charge processeur totalement analogique © MiniMachines.net. 2023.

SOONNOOZ Mini : le MiniPC design bientôt sous N100 et Ryzen 7840HS

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Parmi les éléments originaux proposés par le SOONNOOZ Mini, on retrouve tout d’abord son design. Un format de 25 cm de large pour autant de profondeur et une épaisseur de 6.8 cm qui propose un châssis tout en rondeur, loin des boitiers classiques.

La coque est en plastique noir ou blanc, brillant, avec des extensions d’aspect métallique. Un petit levier surmonté d’une boule est situé au dessus à gauche de l’appareil. A droite, un bouton est visible dans un épais relief et sur les flancs de l’appareil, deux excroissances sont visibles. Le petit levier servira à contrôler le volume à la manière d’un levier de vitesse. Chaque impulsion sur un côté provoquant une hausse ou une baisse de celui-ci.

L’appareil est monté sur quatre petits pieds également chromés et les excroissances sur les côtés serviront à installer une bandoulière pour balader l’engin. Car, chose inattendue, le SOONNOOZ Mini embarque une.. batterie. Il sera possible de recharger l’appareil et d’obtenir une autonomie variable suivant l’usage de la machine. Loin d’une prise de courant, on pourra le faire cohabiter avec un vidéo projecteur ou un écran mobile proposant également une certaine autonomie. Le scénario le plus vraisemblable étant cependant  que cette batterie serve à déplacer l’engin de pièce en pièce ou jouer le rôle d’onduleur. Cette idée ne sera pas conservée dans le futur et il est vrai que l’usage mobile d’une machine de ce type est difficile à cerner. L’achat d’un ordinateur portable sera dans tous les cas plus pratique. Exit la batterie donc, les nouveaux modèles occuperont l’espace libéré par celle-ci avec un système de ventilation plus important.

Autre particularité originale, la façade avant se détache de l’appareil. Celle-ci est en réalité une enceinte Bluetooth Autonome. Elle permettra d’écouter directement de la musique avec le MiniPC mais pourra également se détacher pour s’utiliser sur un support fourni ou en la posant où on le souhaite. Cette enceinte se recharge une fois connectée au MiniPC et peut également modifier son volume de manière autonome. 

Enfin, le boitier présente sa connectique uniquement sur sa partie arrière avec deux USB 3.1 Type-C dont un qui proposera un DisplayPort 1.4 et du Power Delivery, un HDMI 2.0, deux USB 3.0, un Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation est assurée par un port USB Type-C spécifique au travers d’un bloc chargeur GaN 65W. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également disponible. Il permettra de se connecter sans fil mais également de piloter l’enceinte directement à distance quand elle sera détachée du MiniPC.

Les deux nouvelles gammes attendues prochainement avec ce même châssis seront développées d’un côté avec un Intel N100 et de l’autre avec des processeurs AMD Ryzen 7 7735HS (Zen3+) et Ryzen 7840HS (Zen4). La première gamme sera clairement destinée à un usage bureautique et multimédia complet et sera un parfait compagnon familial tandis que la seconde pourra piloter des applications plus gourmandes comme du jeu ou de la création plus ambitieuse. Evidemment, l’engin en Intel Alder Lake N sera probablement beaucoup plus discret en terme de nuisance sonore que les modèles AMD. Les gammes de TDP ne sot pas tout à fait les mêmes.

Le prix annoncé pour le modèle N100 est de 1499 Yuans (197€ HT) pour une version Barebone. Le modèle Ryzen 7 7735HS est quand à lui espéré à 2499 Yuans (321€HT). Chacune de ces machine pourra bénéficier de 1 à 2 slots SODIMM DDR51 et d’un stockage M.2 2280 NVMe PCIe associé à une baie 2.5″ SATA. La connectique évoluera quelque peu également avec l’apparition d’USB4.

Je n’ai aucune idée de la volonté de commercialisation de cette gamme d’engins vers l’Europe. Si les SOONNOOZ Mini vont atteindre les berges d’Amazonie chez nous ou non. Le modèle Core de onzième génération est en vente sur Amazon US mais n’est jamais apparu chez nous.  Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à commenter si ce produit vous intéresse, cela me donnera l’occasion d’expliquer à la marque que leur produit intéresse le marché français.

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SOONNOOZ : un MiniPC N100 au design original à 110€

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Avec 12.4 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.1 cm d’épaisseur, le Soonnooz est un MiniPC relativement commun en terme d’encombrement. Ce qui change nos habitudes, c’est cette coque en aluminium anodisé noir qui forme de petites vagues sur sa partie supérieure.

L’engin semble ventilé avec une ouïe d’extraction à l’arrière mais l’ensemble du châssis est en aluminium, ce qui doit largement participer à la dissipation de la chaleur de ses composants. C’est ici un atout intéressant pour  ce modèle qui aura le double avantage de son aspect esthétique plutôt original mais également de son poids de 350 grammes. Un MiniPC dense et stable qui sera adapté à un usage multimédia. Posé à côté d’un téléviseur, au dessus d’une chaîne Hi-Fi ou sur un bureau il sera à la fois original, esthétique et discret.

D’un point de vue technique, rien de franchement original . La minimachine de Soonnooz propose un processeur Intel N100 très classique accompagné de 8 à 16 Go de mémoire vive et de 256 à 512 Go de stockage. Il s’agit ici de mémoire DDR4-3200 sur un slot SO-DIMM couplé avec un emplacement M.2 2280 SATA3 pour le stockage. Rien de merveilleux donc mais peut être justement l’occasion de construire une machine très abordable puisque ce MiniPC peut s’acheter en version barebone.

Si vous avez un SSD M.2280 SATA et une barrette de mémoire qui trainent, suite à la mise à jour technique d’un portable par exemple, cela peut permettre de construire un MiniPC très accessible. Sinon, il faudra débourser quelques euros supplémentaires pour acheter un engin complet. Un emplacement 2.5″ SATA3 est également disponible pour permettre l’ajout d’un stockage ou comme unité secondaire.

Pour le reste, on retrouve tout d’abord un module M.2 2230 proposant du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 piloté par une puce Intel AX201. En façade, le Mini PC propose deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage. Sur la partie arrière, on note un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un double port HDMI 2.0 et un jack d’alimentation. Enfin, sur le côté gauche quand on regarde la machine en face, un petit lecteur de cartes MicroSDXC est présent.

Bref, de quoi se positionner aussi bien comme un outil de streaming et de jeu dans un salon que comme MiniPC de travail bureautique, comme machine familiale ou comme PC de pilotage. Les capacités du processeur Intel N100 et sa très faible consommation en font une excellente solution pour de nombreux usages.

Vérifiez bien de sélectionner le modèle « N100 »

L’engin est livré sous Windows 11 mais est annoncé compatible avec Linux. La version barebone en N100 est à 119.84€. Attention, le site ne propose qu’un chargeur à la norme  de prise US, ce qui n’est pas un gros problème puisque vous pourrez le monter sur un adaptateur EU très facilement.

Ce prix peut baisser de 10€ en utilisant le code généré sur la page. En cliquant sur le bouton, le site vous donnera un code à rentrer dans votre panier.

En l’utilisant, le prix tombe à 109.84€ pour cette version Barebone du Soonnooz, ce qui est extrêmement intéressant au vu des prestations de ce type d’engin. Le prix du modèle 8/256 Go est de 140.99€ une fois le code appliqué. La version 16/512 Go atteint 164.16€.

SOONNOOZ : un MiniPC N100 au design original à 110€ © MiniMachines.net. 2023.

Kingnovy FA780 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS a partir de 469€

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Le Kingnovy FA780 mesure 12.7 cm de large pour 11.5 cm de profondeur et 4.3 cm d’épaisseur, soit un tout petit volume de 0.6 litre. Et pourtant il enferme un processeur Ryzen 7 7840HS. Une puce 8 cœurs et 16 Threads qui exploite l’architecture Zen 4 de la marque. Avec un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3, c’est un processeur très performant conçu pour des machines mobiles orientées jeu et travail créatif.

Son architecture de base est la même que les Ryzen Z1 et Ryzen 7 7840U… Mais il fonctionne à un toute autre régime en particulier parce qu’il consomme, beaucoup, beaucoup plus. Le 7840HS navigue entre 35 et 54 Watts de TDP contre 15 à 30 watts pour le Ryzen 7 7840U. Cette consommation à la hausse permet d’atteindre une fréquence de base de 3.8 GHz et un boost maximal de 5.1 GHz quand la version U reste à 3.3 GHz de base et 5.1 GHz également en Boost. Les deux modèles supportent une température maximale de 100°C.

Autrement dit la puce du Kingnovy FA780 chauffera plus vite, atteindra sa température maximale plus rapidement et demandera un refroidissement plus efficace. Dans un portable classique cela passe en général par l’emploi d’un système de dissipation double, voir triple pour peu qu’un circuit graphique secondaire soit présent. Cela suppose également une ventilation intense et donc un niveau de bruit important. La marque jure que ce n’est pas le cas sur ce modèle. Et si il est vrai qu’un engin de 4.3 cm d’épaisseur permet d’intégrer des systèmes de dissipation plus imposants, capable de déplacer plus d’air à la minute que ceux embarqués dans des portables plus classiques, cela reste à prendre avec des pincettes. Le Kingnovy FA780 aurait un niveau de nuisance sonore très faible de 22 dB en 35 Watts. Ce qui est très très peu. Trop peu à mon avis, cela correspond au bruit d’une bibliothèque ou un jardin calme. C’est bien trop peu pour ce genre d’engin.

La machine propose trois modes, probablement activables par logiciel ou via le BIOS, pour gérer différents usages. Un mode 35 Watts de base pour une utilisation discrète. Un mode 45 watts indiqué comme une situation équilibrée entre bruit et performances. Et un mode 54 Watts qui correspond aux meilleures capacités de la puce et probablement à une nette hausse de la ventilation. La machine fonctionnera alors à 54 Watts en permanence… Et donnera le meilleur de ses performances si le refroidissement fait correctement son office.

Le MiniPC entoure cette puce de composants intéressants avec deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive et un port M.2 2280 PCOe 4.0 x4 compatible à la fois avec des solutions SATA3 et NVMe. Pas de baie d’extension 2.5″ ou de second port M.2 de stockage. Le Kingnovy FA780 se contentera d’un unique stockage interne.

Mais il pourra compter sur une connectique assez complète et en particulier un port USB4 Type-C, pour additionner des compétences externes. La présentation de Kingnovy parle de Thunderbolt 4 mais je doute qu’il s’agisse d’autre chose que d’USB4. Ce qui est évidemment déjà très suffisant. Ce port est accompagné de trois USB 3.2 Gen2 Type-A, d’un USB 2.0 , de deux sorties HDMI 2.1, d’un port jack audio combo 3.5 mm et d’un Ethernet 2.5 Gigabit. Un petit Antivol type Kensington Lock est également visible sur le côté du châssis. Enfin, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 permettra de se connecter facilement sans fil.

Le modèle de base est présenté à 469€ en version barebone, sans mémoire vive ni stockage. Une version 32 Go de DDR5 et 1 To de stockage NVMe est annoncée à 588€. Un modèle 16/512 Go est, quant à lui, listé à 519€. La marque propose des versions allant jusqu’à 64 Go de DDR5 et 4 To de SSD NVMe à 865€… Difficile de se prononcer sur ces tarifs sans savoir comment se comporte réellement l’engin à l’usage. Si sa ventilation fait le poids ou non… D’autant que d’autres MiniPC « NoName » sous Ryzen 7 7840HS sont à l’approche, ce qui devrait ouvrir la voie à plus de marques et de concurrence.

Ce modèle Machenike par exemple vient d’être annoncé avec la même puce Ryzen 7 7840HS et un équipement connectique semblable à 2499 Yuans HT en chine dans une version 32 Go / 1 To. Soit environ 390 de nos euros TTC.

Légèrement plus encombrant (0.7 litre), il semble très complet et moins cher que le Kingnovy qui joue clairement sur la carte de la nouveauté.
Il est donc urgent d’attendre.

Source : Liliputing.

Kingnovy FA780 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS a partir de 469€ © MiniMachines.net. 2023.

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

JX2, un MiniPC Celeron N5105 avec écran 5.7″ intégré

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Ce MiniPC noname dont la référence constructeur semble être JX2, puisqu’on le trouve sous plusieurs marques avec, est vraiment particulier. Depuis l’arrivée des MiniPC Alder Lake-N, je vous indique qu’il est vraiment préférable de rester à l’écart des minimachines Intel qui ne sont pas équipées de ces puces. Les N95, N100 et versions supérieures sont vraiment plus intéressantes que les anciennes générations Gemini Lake, Apollo Lake et Jasper Lake. Et si je fais une exception sur certains modèles, c’est clairement lié à un élément spécifique de leur offre. C’est le cas de ce JX2.


On a connu quelques années en arrière des MiniPC Pipo et Gole qui proposaient un design original en intégrant un écran dans leur boitier de manière à proposer une interface tactile autonome. C’étaient des machines parfaites pour des usages spécifiques comme le pilotage de solutions audio, la gestion d’interfaces domotique et autres outils développés autour d’une interface tactile par dessus son système.

Le JX1

Le JX2 reprend cette même idée. En la mélangeant avec une autre minimachine intéressante apparue en Mai et qui porte la trace du même fabricant, le JX1. Un MiniPC tout en longueur propulsé par un Celeron N5105 et qui ne proposait des connecteurs que d’un côté de son châssis. Cet engin apparu à des tarifs très intéressant était parfaitement adapté à des usages spécifiques. Aujourd’hui le JX2 ressemble à une solution basée sur le JX1 dont elle reprend les composants interne mais sur lequel serait ajouté un petit écran tactile.

Le JX2 mesure 16 cm de large pour 8 cm de profondeur et 2 cm d’épaisseur. Soit quasiment l’équivalent du JX1. Il n’est pas bien difficile de voir la parenté entre les deux modèles au delà de leurs noms. La connectique est la même avec une intégration tout en longueur au dos du boitier. La face avant restant vierge de tout connecteur et proposant uniquement le bouton de démarrage de l’ensemble. Ce qui change vraiment, c’est donc l’écran tactile posé par dessus le châssis.

On retrouve ici un affichage de 5.7 pouces de diagonale en 1920 x 1080 pixels, tactile avec plusieurs niveaux de pression, qui se comportera comme l’affichage de base de l’engin. Les bordures latérales sont assez larges avec cette proposition mais je suppose qu’il aurait été trop cher de prendre un écran sur mesures pour l’adapter sur le MiniPC. Le constructeur a donc probablement choisi d’adapter un écran existant. On pourra profiter de cette interface comme d’une solution de base suffisante pour de nombreux usages tout en la connectant à un écran secondaire au besoin.

Piloter une ambiance sonore ou lancer des programmes domotiques sera possible sur le petit écran. Tout comme on pourra suivre des informations sur l’état d’un réseau ou un système de sauvegarde ou de téléchargement. L’intérêt ici du MiniPC n’st pas spécialement lié à sa puissance mais bien aux propositions de ce format particulier. Le Celeron N5105 et ses quatre cœurs oscillant de 2 à 2.9 GHz et son circuit graphique UHD avec 24 EU proposeront suffisamment de puissance pour ces usages.

Avec 8 Go de mémoire vive en LPDDR4 et de 128 Go à 256 de stockage de base, le MiniPC propose un équipement de base qui pourra évoluer grâce à deux slots M.2 2280 en NVMe et SATA pour le premier et SATA uniquement pour le second. C’est d’ailleurs une des rares nuances avec le JX1 puisque ce dernier proposait un M.2 228 et un M.2 2242.

L’ensemble des composants est refroidi activement. Le châssis métallique abrite un ventilateur qui extrait l’air réchauffé par le processeur sur le côté de l’engin. L’accès aux stockages n’est plus aussi aisé que pour le JX1 qui proposait une trappe sous la machine. Il faudra désormais retirer l’ensemble du panneau bas pour le modifier.

La connectique est identique au précédent modèle et on retrouve de gauche à droite un USB type-C servant à alimenter la machine en énergie. Un port Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, un second USB Type-C avec données, DisplayPort et PowerDelivery 30 Watts, une sortie HDMI et trois ports USB 3.0. Cette connectique assez sobre et orientée sur un seul côté sera parfaitement adaptée à des suages utilitaires. Il  est par exemple possible d’en profiter en fixant l’appareil au mur et en orientant les câbles vers le bas pour avoir un affichage visible. Pratique pour piloter des outils type imprimante 3D ou graveuse laser par exemple.

Il sera donc possible de piloter deux affichages supplémentaires en plus de l’écran de base de 5.7″ avec le HDMI et l’USB Type-C. Là encore l’engin peut devenir un accessoire intéressant avec un centre de contrôle autonome et la possibilité de basculer un écran ayant une double entrée vidéo d’un poste principal au JX2 au besoin. Enfin, le MiniPC proposera du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2 et pourra être alimenté par une batterie PowerDelivery. Ce qui pourra jouer un rôle d’onduleur intéressant pour certains usages.

Au final, ce MiniPC est très particulier. Si vous recherchez un engin pour une exploitation traditionnelle de Windows 11 ou de Linux, ce n’est pas la meilleure affaire qui soit. Il vaut mieux se tourner vers un engin sous Intel N100. Mais si vous avez des besoins particuliers pour lesquels un petit écran intégré aurait du sens alors c’est une des rares machines du marché à proposer ce type d’intégration. 

Le JX2 est disponible chez Geekbuying en version 8/128 Go à un peu moins de 200€. Je vais essayer d’avoir un code promo.

Le MiniPC JX1 sous Celeron N5105 8/256 Go à 129€

JX2, un MiniPC Celeron N5105 avec écran 5.7″ intégré © MiniMachines.net. 2023.

TopTon GM1 : ce MiniPC Fanless sous Core i7 13e Gen fonctionne sans bruit

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Nous découvrions hier une nouvelle gamme de machines sous Core i9-13900H. Trois MiniPC distincts avec une connectique spécifique dans un boitier compact. Aujourd’hui, c’est une autre machine, toujours équipée d’un processeur Intel de 13e Gen, ici des Raptor Lake-U, mais vraisemblablement avec la même carte mère.

 

Ce MiniPC TopTon GM1 devrait apparaitre sous diverses appellations, le boitier n’a rien de neuf et on le trouve sur ce secteur depuis pas mal de temps. Sa coque a été repensée pour coller aux besoins de ce nouveau modèle mais il s’agit bel et bien à 100% de la même connectique avant et arrière que le TopTon V700 présenté hier.

La connectique arrière du TopTon V700, retournez là de haut en bas et vous obtenez celle de ce nouveau MiniPC.

On retrouve les mêmes caractéristiques avec des spécifications originales et assez rares comme les deux port jack audio séparés en face avant. Les quatre ports USB 3.2 également assez rarement proposés de cette manière, l’USB Type-C du Thunderbolt 4 et le bouton de démarrage côte à côte séparés par deux LED témoins.

Sur la partie arrière c’est encore plus visible puisque ce nouveau venu propose exactement la même distribution comprenant deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226-V, deux sorties HDMI 2.0 espacées par deux ports USB 2.0 et un DisplayPort 1.4. Le nombre de ports, leur disposition, leur espacement tout coïncide parfaitement entre ces modèles. La seule nuance vient des ports antennes qui ont été percés en plus pour permettre au signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 de fonctionner. Le châssis totalement réalisé en aluminium épais étant un bouclier contre le sans fil.

A l’intérieur, on retrouve la même composition avec deux ports SoDIMM de DDR4-3200 en double canal pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Et trois solutions de stockage comprenant un M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4, un M2 2280 au format NVMe PCIe 3.0 X4 et SATA et une baie 2.5″ en SATA également. 

Cela veut dire qu’une nouvelle carte mère, compatible avec les puces Intel Core de 13e Gen est entrée dans l’arène et a été mise à disposition des fabricants noname. De nombreux MiniPC devraient donc s’en emparer sur ce segment et proposer rapidement diverses déclinaisons du même produit dans les mois à venir. Le châssis diffère évidemment en taille mais de peu avec 17 cm de large pour 12.6 cm de profondeur (contre 16.7 et 12.7 cm pour le V700) mais surtout 5.1 cm d’épaisseur contre 4.7 cm. La partie refroidissement avec ces petites ailettes en branches augmentant l’encombrement de la machine pour la rendre fonctionnelle sans ventilation active.

Disponible en deux versions, Core i5-1335U1 ou Core i7-1355U2, ce TopTon GM1 sera disponible en barebone mais aussi pré-équipé en mémoire vive et en stockage. On pourra l’obtenir avec 16 à 64 Go de DDR4 et embarquer un SSD de 2 To d’origine.

Les prix annoncés sont assez intéressants. Le modèle Core i5-1335U sans mémoire vive ni stockage est à 436€. La version Core i7-1365U est à 476€. Les modèles équipés de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage se retrouvent respectivement à 502 et 539€. Ces derniers comprennent une licence de Windows 11. Encore une fois, il serait plus judicieux de laisser les tarifs se décanter au fur et à mesure que la concurrence s’emparera de cette proposition de carte mère. On pourrait avoir de belles surprises avec elle.

Quoi qu’il en soit, ce genre de MiniPC performant et absolument silencieux3 pourrait être une excellente affaire. Cela permettrait de profiter d’un engin souple, évolutif et performant. Capable aussi bien de jouer un rôle sur un bureau que dans un salon ou de devenir un petit serveur personnel pouvant embarquer de multiples outils virtualisés. Le MiniPC embarque en effet un BIOS AMI qui lui offre des fonctions PXE, Wake On Lan et de démarrage programmé.

Source : Liliputing

TopTon GM1 : ce MiniPC Fanless sous Core i7 13e Gen fonctionne sans bruit © MiniMachines.net. 2023.

SZBOX S100 : Le dernier Rubik’s Cube PC du marché

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Le SZBOX S100 n’est pas le moins cher ni le plus évolutif des MiniPC du genre mais il a un certain charme et sort des designs classiques du genre.

Avec un boitier hyper compact de 7.1 cm de côté pour 4.5 cm de haut, l’engin propose une formule qui commence à devenir quasi universelle sur ce marché des toutes petites machines. Une combinaison Intel N100 associée à de la mémoire vive soudée en monocanal et un stockage confié à un port M.2 2242 au format SATA. Pour la mémoire, le constructeur propose par défaut 16 Go de LPDDR5-4800, ce qui conviendra parfaitement à l’ensemble des usages que vise ce type d’engin. Le stockage pourra évoluer selon vos goût en achetant une machine dénuée de tout SSD ou en ajoutant de 256 Go à 1 To de stockage dès l’achat. A noter que si la fiche produit indique que l’engin est « silencieux », il n’est pas du tout exempt de ventilation et que le silence est une notion très subjective chez certains vendeurs.

Ce trio est suffisant pour beaucoup de choses. On pourra l’utiliser dans un cadre bureautique classique avec un très bon confort. L’approche multimédia est également parfaitement exploitable avec de très bonnes performance en lecture vidéo même en UltraHD. Les usages créatifs sont possibles à condition de ne pas se prendre pur un réalisateur de film ambitieux mais se contenter de petits formats en définition raisonnable. Le jeu sera également de la partie dans des limites techniques assez claires : pas de 3D trop haut de gamme, un réglage  720P sur moyen ou bas pour les détails et peu d’espoirs de dépasser des 30 images par seconde sur les titres les plus gourmands de ces dernières années.

Comme MiniPC à usage plus spécialisé, l’engin ne déméritera pas non plus avec des possibilités assez larges d’usages qui vont du serveur domotique à la minimachine de stream : pour du jeu ou de la vidéo sous la télé en reprenant des titres locaux ou dans les nuages. On pourra également en faire un petit serveur maison à grands coup de Linux spécialisés. Si tout cela est vrai avec à peu près toutes les minimachines sous Intel N100, le SZBOX S100 à pour lui de proposer une approche connectique très complète et un petit look un peu vintage pas désagréable.

L’engin propose en façade un gros bouton rond de démarrage et deux ports USB 3.2. Sur la partie arrière, on retrouve deux ports HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, un troisième port USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation se fait par un port USB Type-C – ce qui fera plaisir à certains ici – avec un connecteur dédié uniquement à cet usage et qui ne transmettra pas d’autres informations. Enfin, le MiniPC embarque une solution Intel AX200 qui proposera du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 au travers de deux petites antennes amovibles externes.

Le SZBOX S100 est proposé aujourd’hui à 214€ en version 16 Go de mémoire sans stockage ni système. 240€ en 16/256 Go et jusqu’à 280 en 16 Go / 1 To. Et, à ces prix, il ne faut pas l’acheter. Pourquoi ne pas céder ? Parce que c’est cher, trop cher et de manière injustifiée. Parce que la marque n’existe pas plus qu’une autre dans l’étrange marigot des MiniPC noname. On a déjà croisé une minimachine signée SZBOX vendue à un prix assez élevé avant que le même design soit repris et distribué par d’autres fabricant. C’est le cas du SZBOX N100, par exemple, bien vite proposé par T-Bao ensuite pour bien moins cher avec une promotion.

La page AliExpress qui propose ce SZBOX S100 le présente en image avec un autre nom tiré au hasard d’une réunion où un type s’est assis malencontreusement sur son clavier. « SIMODEWA », une marque encore inconnue au bataillon qui ressemble à toutes celles qui apparaissent comme des étoiles filantes sur les pages des places de marché. Je ne serais donc vraiment pas surpris de voir ce SZBOX S100 apparaitre sous un autre nom, moins cher et mieux équipé, dans les semaines qui viennent.

Bref si le look blanc-orange vous intéresse… Soyez patient. Si c’est la combinaison de processeur Intel N100 / 16 Go et stockage qui vous plait, il y a plein d’autres produits moins chers et/ou plus évolutifs sur le marché.

Source : AndroidPC.es

SZBOX S100 : Le dernier Rubik’s Cube PC du marché © MiniMachines.net. 2023.

3 nouveaux Chromebook Plus pour Lenovo à partir de 549€

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Les trois premiers Chromebook Plus de Lenovo sont annoncés en France sur trois segments distincts. On retrouve deux 14 pouces qui visent un usage classique mais avec une approche différente. Et un 16 pouces orienté vers le jeu.

Le Lenovo IdeaPad Slim 3i Chromebook Plus est un 14 pouces FullHD IPS avec une garantie de luminosité de 300 nits. Il proposera une puce Intel Core i3-N305 épaulé par 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage eMMC UGS-II en 128 ou 256 Go de stockage. Ticket d’entrée pour ce modèle, 549€ pour sa version non tactile. L’écran capacitif étant une option évidemment payante.

On note à son bord une webcam 1080P accompagnée d’un œilleton de sécurité, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.1, un USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un HDMI bizarrement à la norme 1.4b à quelques mois de 2024. Des enceintes stéréo 2 watts sont intégrées. Il mesure 32.4 cm de large pour 21.6 cm de profondeur et 19 mm d’épaisseur pour un poids de 1.5 kg.

Le Lenovo IdeaPad Flex 5i Chromebook Plus reprend le même concept de base mais son nom indique la flexibilité de son écran pour un usage en mode tablette. La dalle capacitive est intégrée par défaut et la seule option ici est un stylet qu’il faudra ajouter en plus malgré un tarif en hausse à 649€. Pour ce prix, on retrouvera à bord un Core i3-1315U ou un Core i5-1334U, 8 Go de LPDDR4x et 128 Go de eMMC UFS-II de base qui pourra évoluer pour 256 ou 512 Go de SSD non détaillé (probablement un M.2 2242 NVMe). 

On retrouve beaucoup d’éléments communs avec le précédent modèle. Comme l’écran IPS FullHD, la webcam, le Wi-Fi6E cette fois-ci accompagnés par un module Bluetooth 5.0 et une connectique assez variée. Un port USB 3.2 Gen2 Type-C, un second port USB 3.2 Gen1 Type-C et un port USB 3.2 Gen1 Type-A en plus du jack audio combo 3.5 mm traditionnel. La marque fait l’impasse sur le HDMI en proposant une sortie vidéo DisplayPort via le port USB Type-C.

Ce 14 pouces est légèrement plus lourd avec 1.62 Kg. Il mesure 31.6 cm de large pour 22.9 cm de profondeur et 20 mm d’épaisseur. Un capteur d’empreintes est directement  intégré au châssis à droite du large pavé tactile. On note également la présence d’enceintes sur le dessus de la machine et qui se retrouveront d’ailleurs derrière celle-ci lorsqu’on l’utilisera en mode « tente ».

Enfin, le Lenovo IdeaPad Gaming Chromebook Plus est annoncé à partir de 599€. Ce prix reflète surtout l’ajout d’un écran de 16 pouces qui proposera une dalle IPS 120 Hz en 2560 x 1600 pixels. Lenovo indique une luminosité maximale de 350 nits. La marque n’évoque pas du tout, sur aucun de ces trois modèles, la moindre autonomie.

Orienté jeu, ce 16 pouces n’est pas pour autant un foudre de guerre. On retrouvera ici des Intel Core i3-1215U et Core i5-1235U qui ne sont pas vraiment estampillées « Gaming » sur le marché mais plutôt calibrés pour proposer une bonne autonomie à des portables classiques. La mémoire vive de base sera de 8 Go mais pourra grimper à 16 et jusqu’à 32 Go de LPDDR4X. Comme pour les autres modèles, il s’agira de bien choisir au moment de l’achat puisque tous les modules de ces engins sont directement soudés sur les cartes mères.

On retrouve sur cette version 16″ un clavier RGB qui explique sans doute cette appellation « Gaming » et deux paires d’enceintes stéréo. Le stockage est confié à 128 Go eMMC ou un module M.2 2242 NVMe PCie en 256 ou 512 Go. La connectique comprend deux USB 3.2 Type-C avec charge Power Delivery et DisplayPort pour chacun d’eux. Ainsi que deux USB 3.2 Type-A et un lecteur de cartes MicroSDXC. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.0 sera intégré et un port Antivol type Kensington Lock est visible.

J’imagine la tête du gamin qui demande un portable « Gaming » pour Noël et qui reçoit cet engin en version Core i3-1215U avec 8/128Go sous son sapin. Un sacrifice de 599€ de la part de ses parents qui ont voulu lui faire plaisir et qui ont vu cette bonne affaire « Gaming » en rayon de supermarché. Il va y avoir des drames sous les guirlandes.

Google lance la gamme Chromebook Plus…

3 nouveaux Chromebook Plus pour Lenovo à partir de 549€ © MiniMachines.net. 2023.

Acemagic S1 : un MiniPC original mais peut être un peu trop cher

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Le MiniPC Acemagic S1 n’a rien de particulier en interne, c’est sur sa coque qu’a misé la marque. Proposant habituellement des minimachines déjà vues et revues, il y a ici un peu d’originalité.

Le Acemagic S1 est construit autour d’un processeur Intel Alder Lake-N N95 entouré de 16 Go de mémoire vive non détaillée et donc probablement 16 Go de LPDDR4 soudée à la carte mère. Le stockage est confié à ne solution SSD de 512 à 1 To de stockage. Là encore, la « fiche technique » ne précise pas le détail de la solution embarquée. On peut juste deviner sur une image que le châssis abrite deux port M.2 2280 et on peut lire que le MiniPC serait compatible à la fois NVMe et SATA ce qui ne nous renseigne pas du tout sur le SSD embarqué par défaut. Le châssis est facilement accessible avec un panneau de côté accroché magnétiquement.

La ventilation est classique avec un ventilateur qui repousse de l’air frais vers des ailettes en aluminium elles mêmes chargées de la chaleur dégagée par le processeur. L’Intel N95 est en effet bien moins sage en TDP qie le N100. Avec 15 watts contre 6, il fait plus que doubler sa consommation. 

La connectique est assez intéressante avec une distribution originale. On retrouve ainsi sur la partie arrière une entrée d’alimentation type jack, un double HDMI (non détaillé), un jack audio combo 3.5 mm et deux ports réseau Ethernet Gigabit en plus d’un Antivol type Kensington Lock. On distingue au passage que la partie supérieure du châssis laisse circuler de l’air qui sera aspiré par le ventilateur interne.

Sur le dessus – ou le côté – de l’engin on retrouve quatre ports USB Type-A, une paire en USB 2.0 et une autre en USB 3.0, très proches les uns des autres. Inutile de dire que la présentation debout sera un peu moins esthétique une fois les ports USB utilisé. Avoir un MiniPC « coiffé » de quelques câbles USB ne sera pas aussi sympathique que ce que nous montrent ces images. On retrouve également une ouïe d’aération au travers laquelle on devine les ailettes du système de dissipation. Enfin, un bouton de démarrage se situera sur l’avant de la machine. A l’intérieur, on retrouvera également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sans le détail de leur intégration.

Tout l’intérêt de cet engin vient  de sa face avant qui propose un petit écran LCD qui est piloté par le système. Cet écran indique la consommation de la machine mais également l’heure, la date, la  température du processeur, la mémoire employée par le système, la charge du processeur et la vitesse de rotation du ventilateur. Aucune idée de comment ces informations arrivent jusqu’à cet écran. Si il s’agit d’une application spécifique ou si l’écran va piocher dans le BIOS du Acemagic S1 pour proposer cet affichage. La marque précise que l’orientation de l’écran peut être faite à l’horizontale ou à la verticale pour s’adapter au positionnement du MiniPC mais on ne sait pas comment cet écran communique.

C’est l’équivalent de ce petit écran LCD qui permet de récupérer ce même type d’info sur n’importe quel PC via une application Windows et un port USB. Le problème, ici, c’est que ce genre d’engin peut être utile pour une exploitation d’outils Linux. 

Et ce n’est pas forcément qu’un détail puisque l’engin est livré par défaut sous Windows 11 Pro. Si l’obtention des informations du panneau LCD ne se fait au travers que d’une application Windows, l’usage préconisé de l’engin comme solution réseau sous des solutions Linux OpenWrt ou pfSense tombe un peu à l’eau. Cela paraitrait idiot de proposer ce type de solution mais ce ne serait pas la première fis que des éléments soient ainsi agglomérés sans réfléchir à leurs usages complets.

Et cela d’autant plus qu’une interface semble permettre de piloter l’écran LCD de manière assez fine… Ce qui suggère l’emploi d’un logiciel résident qui s’exécutera dans un système d’exploitation. Ce serait vraiment dommage car le seul intérêt de cet engin réside dans son écran. Si on doit s’en passer parce qu’on veut s’en servir sous Linux, cela lui enlèverait beaucoup de son charme.

Si je résume le Acemagic S1 dans ces grandes lignes, on retrouve d’abord une petite marque qui n’a pour le moment proposé que des boitiers classiques, employé par une demie douzaine d’autres marques du même genre. Une page de présentation assez floue qui ne liste jamais totalement les caractéristiques de l’engin de manière précise. Une offre matérielle surtout basée sur un écran LCD qui ne semble pas compatible Linux et des composants qui suggèrent une exploitation sous Linux.

Enfin, et c’est peut être le problème de base de ce MiniPC, le prix n’est pas des plus pertinent. L’engin en 16/512 Go est à 269$ directement dans la boutique de la marque soit environ 250€. C’est plus que ce que demandent la plupart des fabricants avec un matériel équivalent ou supérieur. D’autant que le stock est situé en Asie et que la marque ne semble pas avoir de numéro d’IOSS. Cela veut dire que non seulement ce prix exclut la TVA mais que le transporteur se fera une joie de vous faire payer le dédouanement avec de forts juteux frais de dossier. Rendant l’engin probablement bien plus cher que les solutions sous Core i7 actuellement présentées sur MisterMatos.

Si le châssis vous intéresse, je vous encourage grandement à patienter et voir si d’autres marques s’en emparent. Avec une fiche technique mieux décrite, plus de détails sur son usage et un prix plus doux, l’engin gagnera peut être en intérêt.

Source : AndroidTVBox

 

Acemagic S1 : un MiniPC original mais peut être un peu trop cher © MiniMachines.net. 2023.

ZX05 : un nouveau minuscule PC noname sous Intel N100

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Le MiniPC ZX05 est une production noname pure et dure, proposée à un tarif élevé, c’est le genre d’engin qui devrait être mis en vente par d’autres marques dans le futur. C’est une solution plus intéressante de par son format particulier que grâce à ses fonctionnalités.

Le ZX05 embarque en effet un processeur Alder Lake-N, un Intel N100 des plus classiques désormais entouré ici d’une solution mémoire soudée de 12 Go de LPDDR5. La partie stockage est confiée à un module M.2 NVMe. Un ensemble classique donc dont on trouve de multiples clones aujourd’hui mais qui se démarque par son encombrement. Le boitier mesure en effet 14.5 cm de long pour 6.2 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format très compact qui conviendra à des intégrations très poussées.

Le ZX05 est très compact mais propose tout de même une belle interface connectique. On retrouve d’abord trois ports USB 3.0 sur une des tranches à côté du bouton d’allumage. Au bout de la coque d’un côté on découvre un port jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit (RTL8111H) et une alimentation en USB Type-C 12 volts et 3 ampères. De l’autre, une double sortie HDMI 2.0. De l’autre côté en longueur, on ne devine que des évents d’aération et un port Antivol type Kensington Lock.

Le refroidissement du processeur est confié à une solution classique constituée d’un bloc de cuivre et d’un caloduc transportant la chaleur vers des ailettes traversées par l’air frais repoussé par un petit ventilateur. 

De l’autre côté du boitier, on peut apercevoir le port M.2 2280 à équiper d’un stockage NVMe. Il sera bien entendu plus raisonnable d’utiliser un SSD moderne avec des composants qui chauffent peu dans ce genre de châssis. On distingue également le module Wi-fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX201 directement soudé sur le PCB. Deux prises d’antennes sont visibles et peuvent être remplacées par des solutions externes.

 

Annoncé comme compatible avec Windows 11, c’est un engin qui ne devrait pas poser de difficultés à des solutions Linux. Ses composants ne semblent pas spécialement exotiques et l’engin devrait accepter de nombreuses distributions. Avec 146 grammes seulement, c’est typiquement le genre de minimachine qui peut facilement transformer un écran classique en une solution de travail complète. Un format probablement assez simple à débarrasser de toute ventilation et une solution parfaite pour une intégration aussi bien mobile que fixe.

Reste que son prix n’est pour le moment pas des plus intéressants. Le ZX05 est vendu sans stockage, avec 12 Go de mémoire vive soudée à 187.55€ sur AliExpress et 225€ en version 12/512 Go. Pas vraiment le meilleur tarif qui soit si on considère le MiniPC T-Bao T8 Plus proposé à 159€ avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go sous Windows 11 avec le même processeur. Mais c’est un format à surveiller pour des intégrations poussées. On devrait probablement le voir débarquer chez d’autres constructeurs avec des prix à la baisse.

Source : AndroidPC.es

ZX05 : un nouveau minuscule PC noname sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2023.

La Lenovo Legion Y700 essaye de faire rimer jeu et Android (MAJ)

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Mise à jour : Remplacée par un modèle 2023, la Lenovo Legion Y700 2022 8/128 Go est désormais disponible à 234€ TTC sur AliExpress depuis un stock Français. Un bon prix pour cette tablette aussi bien apte au jeu qu’au multimédia ou à la lecture. Merci à Tiago pour l’info.

 

Billet d’origine : La Lenovo Legion Y700 est une tablette haut de gamme dans un format assez condensé. Sa diagonale de 8.8 pouces affiche une très belle définition de 2560 x 1600 pixels avec une luminosité de 500 nits propulsée à 120 images par seconde et avec un rafraichissement tactile de 240 Hz ! L’engin analysera 240 fois par seconde ce que vous faites à l’écran pour garantir une réactivité exemplaire. Mieux encore, l’écran annonce une colorimétrie exemplaire 100% DCI-P3 !

Lenovo a mis en scène cette Legion Y700 pendant des mois, avec des images plus ou moins évidentes de son design et des fuites quant à ses composants embarqués. Aujourd’hui, elle est totalement dévoilée par la marque. On apprend donc qu’elle embarquera un SoC Qualcomm Snapdragon 870 associé à 8 ou 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage pouvant atteindre 128 ou 256 Go. Lenovo emploie d’ailleurs des composants de stockage haut de gamme avec une solution UFS 3.1 pour des chargement très rapides.

Des options intéressantes seront disponibles logiciellement comme la possibilité de passer l’affichage en 21:9 au lieu de son 16:10 physique. Un choix qui peut paraitre étonnant mais qui permettre de retrouver une apparence d’écran de smartphone, tout en hauteur et de « coller » aux interfaces de jeux et d’applications développées pour ce type d’engin.

La tablette embarquera une batterie 6550 mAh et bénéficiera d’un chargement rapide en 45 watts. La solution permettra un excellent rendu multimédia avec la prise en charge de Dolby Vision à l’image et un rendu Dolby Audio assuré par des enceintes signées JBL. Deux webcams seront disponibles avec un module 13 Mégapixels au dos et un autre en 8 mégapixels en façade. La connectique comprend un port USB 3.1 Gen2 Type-C, ce qui reste une chose assez rare sur le marché. Les ports USB de tablettes sont tout juste établis en USB 2.0 et servent surtout à charger l’engin. On retrouvera également un port jack audio 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. La Legion Y700 sera compatible Wifi6 et Bluetooth 5.1, une version 4G serait éventuellement disponible en Chine également. Elle mesurera 20.71 cm de large pour 12.81 cm de haut et 7.9 mm d’épaisseur pour 375 grammes.

Merveilleux, non ? Le seul souci de cette offre Legion Y700, c’est qu’on ne voit pas très bien l’usage que l’on pourra en faire en jeux parce qu’elle reste sous… Android. Si Lenovo veut relancer un format qui a été abandonné par toute l’industrie après l’aventure Shield Tablet de Nvidia, c’est surtout pour avoir une proposition matérielle parce que malheureusement il n’y a pas de suivi logiciel sous Android. 

Je ne dis pas qu’Android est une plateforme sans jeux, juste qu’elle se satisfait par définition de titres qui ne sont pas gourmands en ressources. Parce que le modèle économique de la plateforme est dans la recherche d’une communauté massive de joueurs et donc se déploie avant tout sur un smartphone milieu de gamme qui n’a rien à voir avec les super spécifications de cette tablette. Autrement dit, aucun jeu ou presque sur Android ne permettra de profiter de cette Legion Y700 au maximum de ses capacités. Et c’est donc bien dommage. 

La Legion Y700 sera proposée en Chine le 10 mars pour 2199 Yuans soit l’équivalent de 320€ en 8/128 Go. Et à 2499 Yuans en version 12/256 Go soit environ 360€. Elle pourrait débarquer un jour ou l’autre en Europe. Cela peut en faire une chouette tablette mais il faut tout de même drôlement tempérer l’argument marketing « gaming ».

La Lenovo Legion Y700 essaye de faire rimer jeu et Android (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

Qu’est-ce que l’audace ? Un MiniPC à 1499€ de la marque TOPGRO

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Tout le monde connait l’histoire mythique de la copie du BAC rendue quasi vierge à la question « Qu’est-ce que l’audace ? ». Ce mythe qui a fait briller les yeux de tant de lycéens est bien entendu une légende urbaine mais je  crois que je viens de trouver son parangon informatique. Parce que lancer un MiniPC noname sous la marque TOPGRO en France, avec un prix d’appel de 1499€, c’est de l’audace à n’en point douter.

Le MiniPC TOPGRO n’est pas inintéressant au demeurant, c’est juste que je pense que le distributeur a mal calculé son coup pour la France et aurait du choisir un autre nom de marque pour ce modèle. On pourrait retrouver ce modèle chez d’autres marques plus habituelles à terme et ce serait peut être plus facile de craquer. Enfin, à condition d’accepter d’investir plus de 1000€ dans une minimachine qui n’a pas de vraie marque derrière.

Minimachines-09-2023

Le schéma de ventilation est inversé…

Le TOPGRO est un MiniPC au format original qui propose donc un Core i9-12900H. Une puce performante, très performante, qui fonctionne de 45 à 115 Watts et qui est ici associée à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 3050Ti avec 8 Go de mémoire dédiée GDDR6. Autour de cet excellent duo, on retrouve 32 Go de DDR4 en double canal et 1 To de stockage NVMe PCIe 3.0. Un second emplacement M.2 2280 PCIe 3.0 est libre et une baie 2.5″ SATA pour un stockage de 7 mm est également disponible.

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Le schéma de ventilation est faux…

La gestion de la chaleur est confiée à un vaste système de caloducs et de ventilateurs avec une aspiration par le dessus de la machine et une extraction vers le dessous. L’accès aux composants semble facile même si on ne voit pas l’emplacement 2.5″. Il est collé sur la plaque qui ferme le châssis. 

La connectique est assez complète avec un port Ethernet 2.5 GbE en plus du module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 piloté par une puce Intel AX210. On retrouve également deux ports HDMI 2.0, un port USB Type-C avec DisplayPort, deux USB 2.0, quatre USB 3.0 et deux ports jack audio 3.5 mm séparés.

Minimachines-09-2023

La façade avant propose une bande LED RGB sans que l’on sache si elle sera modifiable logiciellement. On retrouve assez vite ce design sous diverses références et à des prix variables. La tentative TOPGRO est juste mal tombée en France mais la marque distribue son MiniPC sous toutes les latitudes via la place de marché offerte par Amazon. En France, TOPGRO propose une réduction de 200€ via un coupon sur la page. Pas assez pour rassurer quand à la pérennité de la marque.

Qu’est-ce que l’audace ? Un MiniPC à 1499€ de la marque TOPGRO © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo Legion Go : la console PC officiellement annoncée

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Si les caractéristiques de la Lenovo Legion Go vous avaient jusque là échappé, c’est que vous étiez réellement partis en vacances totalement déconnecté. La informations sur le console fuitent tellement depuis des semaines qu’on savait à peu près tout ce qu’il fallait savoir avant cette annonce. Mais comme ils sont sympas chez Lenovo, ils ont attendu que je rentre de vacances pour officialiser l’engin.

Lenovo Legion Go   

La Lenovo Legion Go, c’est d’abord un écran, un modèle de 8.8 pouces en 16:10 en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement à 144 Hz. Un très bel affichage donc de type IPS qui fait immédiatement craindre deux choses. D’abord un encombrement sensiblement plus important qu’un Steam Deck ou une ROG Ally qui embarquent tous deux des dalles de 7 pouces de diagonale. Mais aussi et surtout l’expérience nous a appris l’impact de ce type d’affichage en terme de consommation et de performances.

La gestion d’un écran avec ce type de définition est lourd pour la batterie embarquée. Evidemment, l’utilisateur pourra restreindre ses jeux dans des définitions plus basses comme le 720P et le 1080P et c’est d’ailleurs ce qu’il fera le plus souvent car afficher un 2560 x 1600 pixels est trop lourd pour le processeur embarqué sur des jeux de ces dernières années. C’est un choix assez étrange d’ailleurs de la part de Lenovo puisque de nombreux constructeurs qui ont choisi cette voie par le passé sont revenus à des définitions plus modestes ensuite. Peut être est-ce un moyen de se démarquer de la concurrence actuelle. Peut être est-ce aussi lié au public local de Lenovo. Les constructeurs Chinois ont tendance à privilégier les hautes densités de pixels pour un affichage très performant des idéogrammes sur les petites diagonales.

Lenovo Legion Go

Quoi qu’il en soit, c’est le poste à surveiller sur cet engin. Si l’écran est alléchant, son impact en terme de performance et d’autonomie pourrait être important. La diagonale 8.8 pouces a déjà un certain poids dans la balance avec une console Lenovo Legion Go qui mesure 29.9 cm de large pour 13.1 cm de haut et 4.1 cm d’épaisseur mais surtout 854 grammes. Pour rappel le Steam Deck, la console PC qui donne le La sur le marché, mesure 29.8 par 11.7 cm et 4.9 cm d’épaisseur à son point le plus épais. C’est assez semblable mais la console de Valve est beaucoup moins lourde avec 669 grammes seulement. 

 

Cet écran a donc un impact fort sur la console. Elle sera plus lourde et probablement moins autonome – à moins d’une bonne surprise liée à ce poids distribué dans sa batterie. Ce choix se ressent également sur l’usage de l’objet puisque la Lenovo Legion Go est pensée aussi bien comme console portable que comme console posée. L’autre point qui la différencie de ses concurrentes est dans le système de poignées amovible et sa béquille permettant de la poser sur un support. L’usage de l’objet est donc là encore orienté vers le « déplaçable » plus que le portable pur. Cela explique également ce choix d’un écran de plus grande diagonale. En plaçant la console sur une table basse ou un bureau et en jouant à distance on pourra l’alimenter pour profiter du meilleur de ses performances sans se fatiguer.

Lenovo Legion GoLenovo Legion Go

Lenovo peaufine cette idée qui permet de basculer d’un périphérique de jeu à un PC au format tablette avec quelques idées très originales. Avec ces manettes qui peuvent se détacher de l’écran, il sera possible de les employer dans une configuration de bureau. La présence de boutons programmables permettra d’utiliser la manette de gauche en télécommande pour des présentations par exemple tandis que la manette de droite se transformera en souris grâce à une base adaptée.

Lenovo Legion Go

Une molette et un capteur optique permettant de retrouver rapidement une sorte de souris verticale. De fait, la Console PC pourra facilement se transformer en machine portable pour peu que son bagage embarque un petit clavier Bluetooth. Un argument assez osé mais qui pourrait faire mouche pour les utilisateurs cherchant un outil capable aussi bien de lancer un jeu en mobilité, se transformer en console de salon mais également être apte à gérer des outils de travail traditionnels.

Lenovo Legion Go

Cette vision particulière du dispositif offre à la marque un moyen de se dégager de l’ornière laissée par Valve et Asus sur le marché. Une autre voie qu’il aurait été difficile de dessiner sans cela au vu du reste des composants embarqués. Car d’un pur point de vue technique la solution reprend la recette proposée par AMD pour le segment. On retrouve ici les Ryzen Z1 et Z1 Extreme, 16 Go de mémoire vive LPDDR5x soudée à la carte mère et de 256 Go à 1 To de stockage SSD NVMe PCIe 4.0. Autrement dit, à définition égale, il ne devrait y avoir que très très peu de différence de capacité de jeu entre une ROG Ally et cette Lenovo Legion Go.

Lenovo Legion Go Lenovo Legion Go    

La connectique est très complète avec sur la partie haute de l’écran un port USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC (éloigné du circuit de refroidissement de la puce AMD). Sous la console, probablement dans l’optique de l’utilisation d’un Deck, un second port USB4 est présents. Ces ports USB4 supposent la possibilité d’une charge rapide PowerDelivery 3.0 mais également le transfert de données et d’un affichage DisplayPort 1.4 qui permettra de désaxer l’affichage sur un second écran. L’usage de la console comme une Switch sera assuré sur un téléviseur pour peu qu’on s’équipe des accessoires nécessaires. La recharge en 65 watts devrait permettre une remise à niveau rapide de la batterie 49.2 Wh mais également de l’utilisation de la console en parallèle de sa charge. Enfin, la connectique sans fil embarquée sera un Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2 probablement portés par un circuit AMD.

Livrée sous Windows 11, accompagnée d’un abonnement au Xbox Game Pass Ultimate de 3 mois, la Lenovo Legion Go devrait faire ses premiers pas en Novembre à partir de 799€. Un positionnement tarifaire qui la confronte encore une fois à la ROG Ally d’Asus. Avec une date de sortie parfaitement taillée pour caler des sapins.

Lenovo Legion Go : la console PC officiellement annoncée © MiniMachines.net. 2023.

N-one NBook Fly : le noname se met au double écran à la Asus

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Le N-one NBook Fly propose un premier écran IPS De 16 pouces de diagonale en 1920 x 1200 pixels et une luminosité annoncée à 300 nits. Le second écran est un 1920 x 550 pixels de 14″ qui peut s’incliner sur 12° pour venir se positionner juste sous le premier affichage et faire disparaitre la charnière.

Le tout est piloté par un processeur Intel de 10e Gen, un Core i7-10750H qui propose 6 cœurs et 12 Threads avec un TDP de 45 watts. Une puce gravée en 14 nanomètres qui peut atteindre les 5 GHz et qui commence à avoir un peu de bouteille malgré tout. Son circuit graphique Intel UHD est assez bon mais restera cantonné à des exploitations classiques sans tâter de 3D en temps réel, par exemple. On retrouve à ses côtés 16 Go de mémoire vive DDR4 en double canal soudée à la carte mère et un stockage SSD PCIe de 1 To.

La connectique est assez comblète avec trois ports USB, deux en USB 2.0 et un en USB 3.0, un port jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit, un HDMI 2.0 plein format et un USB 3.1 Type-C. L’alimentation est assurée par un port jack dédié. Le module sans fil propose un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2. Une webcam 1 MP est présente avec micro.

C’est Mélodie qui me demande mon avis sur cet engin et j’avoue, je ne suis pas fan de ce design double écran. Je n’en suis pas fan chez Asus et je n’en suis pas plus fan sur ce portable noname. La proposition est certes alléchante sur le papier mais je n’ai jamais réussi à y trouver des avantages assez marqués pour justifier le surcout et la baisse d’autonomie proposée. Pour ce N-one NBook Fly, le prix est plus facile à avaler, l’engin est bien moins cher que les solutions Vivobook mais il a évidemment d’autres défauts. A commencer par sa marque qui n’en est pas une. Le portable est probablement fabriqué par une usine tierce et repris sous ce nom pour être commercialisé ensuite. Cela permet certes d’être moins cher mais c’est généralement également synonyme de nombreuses concessions. En terme de garantie d’abord mais aussi de support et de suivi. Ne comptez pas trop sur un site web où vous pourrez trouver des pilotes mis à jour ou un nouveau Bios.

C’est ensuite la peur de découvrir une autonomie pas formidable. L’impact du double écran est assez fort sur ces solutions. La marque indique une batterie de 51 Wh pour 6 heures d’autonomie. Ce qui est en général assez optimiste. Surtout sur un 16″ avec un second écran. Le poids grimpe à 2.5 Kg et les dimensions sont assez imposantes avec 35.6 cm de large pour 24.7 cm de profondeur et de 0.8 à 2.8cm d’épaisseur… Le clavier est de type chiclet, rétro éclairé mais en QWERTY et l’engin propose un pavé tactile déployé à droite avec le même système de rétroéclairage à LED permettant de le transformer en pseudo pavé numérique que les Asus.

Bref, même à 699€ avec le code promo NNNONEBFL annoncé chez Geekbuying, j’avoue que je ne mettrais pas un centime dans cette machine. Pour plein de raisons personnelles mais aussi et surtout pour des raisons techniques. Si l’appareil vous intéresse et que vous craquez, je ne suis pas contre un retour sur la finition et les performances de l’engin. Moi, je passe mon tour sans trop de peine.

N-one NBook Fly : le noname se met au double écran à la Asus © MiniMachines.net. 2023.

Kingnovy M1 : un nouveau Mini Routeur sous Intel N100 à i3-N305

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Au début 2022, nous découvrions une série de minimachines hyper compactes construites pour remplir des tâches variées : elles proposaient d’abord une connectique assez classique avec les ZX01 et le GMK NUCBOX 5 puis ont dérivé vers des solutions plus spécifiques comme la gestion réseau avec le fameux Ikoolcore R1. Ces machines avaient comme point commun d’embarquer un processeur dont la carrière a été une étoile filante, le Celeron N5105.

Le Kingnovy M1

Ce Kingnovy M1 reprend le même format ultra compact mais poursuit la voie tracée par Ikoolcore. On retrouve ici un ensemble de quatre ports Ethernet 2.5 Gigabit et surtout un changement de puce qui passe du Celeron aux Intel N100, N200 ou I3-N305 pour beaucoup plus de puissance. Le Celeron N5105 ne déméritait pas et proposait un très bon ratio de performances avec 4 cœurs, 4 Mo de cache et un circuit graphique Intel UHD à 800 MHz pour 24 EU. Un processeur développant 10 watts de TDP qui paraissait alors pouvoir durer un bon moment sur le segment. Mais l’annonce des Alder Lake-N et en particulier du Intel N100 lui a très vite volé la vedette. D’autant qu’Intel a annoncé rapidement la fin de la commercialisation de ses marques Celeron et Pentium. Je parlais de tout cela dans un billet spécifique.

Le Miniroute

La nouvelle génération de ces MiniPC est donc désormais équipée de puces Alder Lake-N et devrait offrir encore plus de possibilités. Ce Kingnovi M1 mais également d’autres solutions comme le Miniroute sur le marché Asiatique, sont donc de nouveaux clones sortis des mêmes usines de production. Si j’ai bien suivi le développement de toute cette affaire, l’usine qui fabrique ces engins travaille de deux manières. Elle fournit au choix les composants nécessaires à la fabrication des MiniPC ou fournit la totalité de la machine que des sous marques pourront ensuite proposer sous la leur en « signant » le produit, sa documentation et son emballage1. Kingnovy propose de nombreux designs de ce type en ligne.

Le Kingnovy M1 reprend le schéma du MiniPC fourni tel quel par le véritable fabricant, il propose ici toute la panoplie des composants d’origine dans un développement intéressant. On découvre par exemple deux cartes posées l’une sur l’autre dans un but très précis, pouvoir varier facilement l’offre connectique.

Version 1 HDMI et 4 Ethernet 

Version 2 HDMI et 2 Ethernet 

Sur le Kingnovy M1 comme sur son clone Miniroute, on a en effet plusieurs choix de connecteurs : la minimachine peut proposer aussi bien un ensemble dédié au pilotage de réseau avec pas moins de quatre ports Ethernet 2.5 GbE et un HDMI 2.0 ou une solution plus classique avec deux HDMI 2.0 et deux ports Ethernet 2.5 GbE (Intel i226-V). Cette souplesse de choix créée en ajoutant une carte l’une sur l’autre se combine avec celle offerte dans les composants. Ces engins peuvent se combiner avec trois processeurs différents : L’Intel N100, le N200 et le Core i3-N305. En plus de ces choix de base, on retrouve des choix de mémoire vive et de stockage.

Par défaut, les engins sont livrés avec de la mémoire LPDDR5-4800, soudée à la carte mère, en 8 ou 16 Go. Le stockage est confié à un port M.2 2242 à la fois compatible NVMe PCIe 3.0 X2 et SATA 3.0. La marque semble le proposer en version barebone sans stockage puis de 128 Go à 1 To.

Le reste de l’engin est un peu plus classique avec d’excellents choix techniques sur l’ensemble. On retrouve par exemple un Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2 pour la version « HDMI » et… aucun support Wi-Fi pour la version « Ethernet ». Le Kingnovy M1 propose également un USB 3.1 Gen 2 Type-C avec données en 20 Gbps et DisplayPort 1.4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de carte MicroSDXC et une alimentation via USB Type-C Power Delivery 55 Watts max en 12 à 19 volts. Les machines proposent un Bios permettant le Wake-On-Lan et le démarrage programmé. L’idée est de proposer une solution quasi autonome permettant de gérer des réseaux facilement.

 

Suivant les modèles, il sera donc possible de connecter de deux à trois écrans en UltraHD, de piloter deux à quatre réseaux Ethernet 2.5 GbE dans un format 0.3 litre mesurant 7.54 cm de côté pour 5.25 cm d’épaisseur. Le refroidissement des composants est confié à une solution assez sobre mais qui devrait suffire à assumer les 6 watts du N100 et jusqu’aux 15 watt du i3-N305. Un bloc en aluminium muni d’ailettes formant l’empreinte d’un cercle laisse la place à un petit ventilateur 6 cm de diamètre et 1 cm d’épaisseur pour tourner en aspiration.

De l’autre côté du petit bloc de métal, un autre espace est créé pour laisser un circuit de refroidissement par caloduc distribuer la chaleur sur chaque côté du bloc d’alu. De l’air frais est donc aspiré du dessous du boitier pour être repoussé au travers des ailettes vers les côtés de l’engin. Le refroidissement du bloc permettant de dissiper les watts du processeur. Le boitier, entièrement construit en métal, permet lui aussi de maintenir les composants à une température acceptable.

Question tarifs, le Kingnovy M1 est disponible sur AliExpress à partir de 266.44€ en version Intel N100 8Go de DDR5 et sans stockage jusqu’au Core i3-N305 en version 16 Go / 1 To qui grimpe à 533.99€. Seule la version proposant quatre ports Ethernet est disponible avec l’accent mis sur la possibilité de piloter des systèmes Linux très spécialisés comme Proxmox, pfSense et ESXi. Entre ces deux extrêmes, une solution en Intel N100 en 8/256 Go est listée à 292€ et un modèle en 16/512 Go à 332.49€. 

Le dissipateur en cuivre massif du IcoolKore R1 Pro

Des prix intéressants mais que je me permets de nuancer quelque peu. Il s’agit du premier engin de ce type sur le marché et les expéditions ne sont pas prévues avant le début du mois de septembre 2023. Autrement dit, acheter maintenant n’a aucun intérêt. D’abord parce que d’autres concurrents devraient débarquer d’ici la disponibilité réelle du produit. On peut donc espérer une baisse des tarifs de ces minimachines à très court terme. Ensuite parce que des acteurs comme IkoolCore devraient débarquer avec leur nouveaux modèles. Le Icoolkore R2 doit probablement sortir de la même usine de base mais son créateur proposera sur son modèle un dissipateur identique au IcoolKore R1 Pro. Une base métallique en cuivre plus épaisse qui semble capable de mieux gérer la chaleur que le dispositif proposé par le fabricant de base. 

Attendre est donc la meilleure option devant cette nouvelle vague de Minimachines spécialisées.

Kingnovy M1 : un nouveau Mini Routeur sous Intel N100 à i3-N305 © MiniMachines.net. 2023.

Legion Go : une console PC serait en préparation chez Lenovo

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Une Lenovo Legion Go serait dans les cartons du constructeur chinois, un modèle de console portable permettant de jouer aux jeux PC dans un format ultramobile. La recette n’est pas nouvelle mais la nouvelle pourrait faire recette.

Steam DeckLa Steam Deck de Valve

Les Steam Deck se vendent comme des petits pains, les chiffres de la Asus ROG Ally sont excellents et depuis des années de petits constructeurs lèvent des millions de dollars avec des campagnes participatives pour des Console PC. Autant d’éléments qui aiguisent forcément l’appétit de tous les fabricants. Aujourd’hui souffle la rumeur d’une Legion Go chez Lenovo, une ConsolePC qui pourrait débarquer sur le marché dans le futur.

Si cela n’est pour le moment qu’une rumeur, on peut dire que tous les éléments clés sont là pour qu’elle s’ancre dans le réel. L’appétit du public est aiguisé. Un tapis rouge bien épais attend les constructeurs pour se lancer sur le marché. Et il ne faudrait pas laisser des acteurs concurrents devenir un peu trop visibles sur ces segments sans rien faire.

La Asus ROG Ally

Pour l’appétit, il est là, on l’a vu avec les consoles déjà sorties. Pour le tapis rouge, c’est une fenêtre de lancement incroyable qui s’est dessinée il y a peu. AMD a lancé des puces Ryzen Z1 sur mesures pour ce segment. La mémoire comme le stockage sont au plus bas. Des années de smartphonisme et de tablettophilie ont développé des écrans de toutes les diagonales et d’excellente qualité sur le marché. Les batteries se sont largement améliorées en densité et des contrôleurs de qualité sont accessibles à tout. Mieux encore, il semblerait que Microsoft ne soit pas du tout retord au développement de ce secteur et Valve serait également en embuscade. De quoi donner des ailes à tous les constructeurs pour proposer leurs versions d’une Console PC.

La console AYA Neo Air Plus

L’information en provenance de WindowsCentral est très succincte et, à vrai dire, ne semble pas particulièrement révolutionnaire. Je suppose que tous les constructeurs pensent aujourd’hui à ce type de projet. Ils ne sortiront peut être pas tous un produit mais des ingénieurs planchent partout sur  ce type d’objet. Chaque nouveau marché est toujours exploré si il a un potentiel économique. Cette annonce d’une éventuelle Legion Go sous Windows 11 n’est donc pas surprenante. La solution serait évidemment sous processeur AMD Phoenix et devrait intégrer la gamme mobile dédiée au jeu de la marque. On retrouverait ici un écran de 8 pouces et donc une solution un peu plus encombrante que celle de ses concurrents actuels chez Valve et Asus.

On ne sait rien de plus pour le moment et cela peut être une fausse rumeur comme un produit en cours d’ébauche qui ne sortira jamais vraiment. Difficile de prévoir un calendrier pour la suite des évènements. Il est possible que certaines marques se positionnent sur ce segment d’ici la fin de l’année pour calibrer des ventes de ce type d’appareil pour les fêtes de fin d’année. Possible également que d’autres se lancent réellement avec des produits annoncés et disponibles pour le CES 2024 en janvier prochain. Dans tous les cas, le laboratoire Console PC est en ébullition. La question reste de savoir quel ordre de grandeur peut atteindre ce nouveau marché.

Et pour certaines marques il ne semble pas certain qu’il soit si extensible que cela. Les budgets accordés à ce type de machine purement orienté loisir ayant tendance à rétrécir ces derniers temps, le public sensible à l’idée d’une jouabilité PC n’étant pas forcément énorme, certaines ne sont pas très chaudes à l’idée de proposer ce genre de machine pour le moment. Reste à savoir si elles se laisseront convaincre avec le temps ? Ou si le marché de ces minimachines vraiment très particulières sera si performant dans la durée.

Et vous ? Qu’en pensez vous ? Etes-vous susceptible d’acheter un de ces engins ? Est-ce que pour vous, c’est un achat raisonnable dans les prix actuels ? Est-ce que l’idée d’une consolePC vous séduit ou restez vous accroché à une interface plus classique pour jouer ? Je ne vous pose en général pas trop de questions en commentaires mais là je suis vraiment curieux d’avoir votre avis.

Legion Go : une console PC serait en préparation chez Lenovo © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo Tab P12, une tablette grand format sous Android 13

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Pour la Lenovo Tab P12 le constructeur promet deux choses importantes. La première est la possibilité d’un usage sous toutes les formes de la tablette. Comme ordinateur portable classique avec un clavier amovible, une tablette tactile mais aussi un outil de notes et de dessin grâce à un stylet actif.

La seconde et la plus importante, c’est que Lenovo promet de proposer au moins deux mises à jour majeures de son système et quatre années de suivi de sécurité pour la tablette. Un changement notable dans les mauvaises habitudes de la marque qui a? par le passé? abandonné beaucoup trop rapidement ses modèles, les condamnant à une obsolescence programmée très décevante. Ici la promesse est donc de faire durer, la Lenovo Tab P12 devrait assurer de longues années de services sans craintes particulières pour ses données. Ce qui est déjà un grand pas positif pour cette tablette. 

Et ce n’est pas son seul point fort. La Lenovo Tab P12 se veut également plus abordable avec un tarif de base de 399€ pour la tablette avec un stylet actif inclus. Le modèle avec clavier et stylet est annoncé à 499€. Ce n’est pas un tarif inintéressant pour un engin de ce type

On retrouve à bord un SoC Mediateck Dimensity 7050 ( une puce 8 cœurs avec 2 Cortex-A78 à 2.6 GHz et 6 Cortex-A55 à 2.0 GHz) qui permettra de piloter les 12.7″ de diagonale qui afficheront en 2944 x 1840 pixels en 16:10 pour 400 nits de luminosité. Il s’agit ici d’une dalle LRPS avec un rafraichissement sobre mais efficace de 60 Hz. La version de base de la tablette proposera 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. Des modèles en 8 Go / 256 Go seront également mis en vente. Tous auront droit à la même batterie de 10200 mAh et aux mêmes éléments techniques.

Ainsi on profitera un capteur d’empreintes digitales intégré au bouton de démarrage en pluS du détecteur de visage du capteur photo. La partie audio propose un groupement de quatre enceintes JBL pour proposer un son spatialisé. L’ensemble affichage et son devrait être excellent, c’est une habitude de la marque, et l’engin sera parfait pour jouer un rôle de cinéma portatif. Avec une housse permettant de jouer un rôle de béquille, on pourra utiliser facilement la Lenovo Tab P12 comme un cinéma portatif. La batterie devrait lui fournir une dizaine d’heure d’autonomie en lecture vidéo d’après la marque. 

La connectique proposée est classique avec un port USB 2.0 Type-C servant a la recharger en 20 watts et un lecteur  de cartes MicroSDXC pour étendre facilement le stockage de base. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.1 permettra des transferts rapides de données. Un GPS + Glonass est également présent. La connexion vers le clavier se fait au travers de trois broches POGO.

Le clavier a bénéficié d’un certain soin, vendu seul pour 100€ il reprend le design des ThinkPad et propose donc le léger arrondi des touches avec une course de 1.5 mm pour une frappe claire. Un pavé tactile intégré assez large est visible et on retrouve 16 raccourcis de fonctions pour améliorer l’usage du système. La surcouche ZUI 15 de Lenovo propose en effet une expérience multitâche assez complète. La Lenovo Tab P12 proposera ainsi de lancer jusqu’à quatre applications sur un écran partagé et pourront également juxtaposer jusqu’à cinq fenêtre flottantes. 

La tablette propose enfin une webcam frontale pensée pour la vidéo conférence avec un capteur 13 mégapixels. A l’arrière, un capteur  8 mégapixels avec Autofocus et LED Flash plus classique aura probablement juste un rôle documentaire. L’ensemble mesurera 29.3 cm de large pour 19 cm de profondeur et 6.9 mm d’épaisseur. Son poids sans clavier atteindra 615 grammes.

Bref un produit honnête, des promesses assez fortes et un prix acceptable pour une tablette de marque. Couplée avec le clavier et une carte MicoSDXC  la  version à 399€ peut être un produit très séduisant. Capable de prendre des notes, de surfer, de lire des films ou de la musique mais également de jouer correctement.

Lenovo Tab P12, une tablette grand format sous Android 13 © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo Legion Y700 2023 : une nouvelle version de la tablette

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La Lenovo Legion Y700 est une solution Android assez haut de gamme qui vise le marché du jeu sous Android. Avec une diagonale de 8.8 pouces, une très haute définition et un équipement musclé, elle cherche a séduire les joueurs de cette plateforme depuis l’année dernière.

Lenovo a publié divers messages sur les réseaux locaux pour annoncer le reboot de sa tablette. La Legion Y700 2023 embarquera ainsi des éléments semblables au précédent modèle mais avec quelques subtiles variations.

Par exemple la dalle de 8.8″ IPS restera dans la très haute définition de 2560 x 1600 pixels. Son rafraichissement évolue à 144 Hz pour cette nouvelle édition. On ne voit toujours pas vraiment l’usage d’un tel rafraichissement sous Android. Le marché du jeu sur la plateforme n’est pas aussi exigeant que sur PC et à part faire « joli » sur sa fiche technique un tel rafraichissement n’avait aucun intérêt. La dalle reste capacitive avec un support tactile complet dont les stylets actifs sur 4096 niveaux de pression. Avec une colorimétrie calibrée en usine proposant 100% de la gamme de couleurs DCI-P3 et une luminosité de 500 nits, la tablette offrira sans aucun doute un excellent affichage.

Le SoC embarqué sera un Snapdragon 8+ Gen 1 de Qualcomm au lieu d’un Snapdragon 870. Le montant de la mémoire vive n’est pas encore connue mais il s’agira de modules LPDDR5x, de 12 à 16 Go. Le stockage a été dévoilé et il s’agira de solutions UFS 3.1 en 256 et 512 Go. Un lecteur de cartes mémoire MicroSDXC sera également de la partie.

Enfin, la tablette proposera deux ports USB 3.1 Gen2 Type-C disposés sur le coté et le dessous de l’appareil. Une excellente idée pour pouvoir connecter un accessoire comme un petit hub  afin de la connecter à des manettes ou un ensemble clavier et souris mais également une solution permettant de disposer l’écran sur un dock avec un affichage portrait ou paysage suivant vos envies. Les capteurs photo embarqués proposeront un 8 Mégapixels en façade et un 13 Mégapixels au dos. 

Plus légère que le modèle 2022, la nouvelle Legion Y700 atteindra 350 grammes contre 380 précédemment. Elle sera également plus fine de 0.3 mm avec 7.6 mm d’épaisseur pour 20.89 cm de large et 12.95 cm de profondeur. L’emploi d’un châssis en aluminium taillé dans un bloc permettant de proposer une solution robuste et compacte. La batterie embarquée sera une 6550 mAh avec un système de charge rapide 45 watts. 

Les tarifs ont été dévoilés pour le marché local Chinois où elle est prévue. Comptez 2399 Yuans pour le modèle 12/256 Go. 2599 Yuans pour la version 12/512 Go et 2799 Yuans pour le haut de gamme en 16/512 Go. Des prix Hors Taxes que l’on pourrait traduire par un change classique à 299€, 325€ et 349€. Tarifs auxquels il faudra ajouter les charges et la marge d’un éventuel exportateur.

Source : Liliputing

Lenovo Legion Y700 2023 : une nouvelle version de la tablette © MiniMachines.net. 2023.

Meenhong P8 : Le netbook 8″ sous Intel N100 chez Geekbuying

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Le Meenhong P8 est un netbook de 8 pouces de diagonale qui embarque un processeur Intel N100 très bien entouré par 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage de 256 Go évolutif.

Les plus assidus auront reconnu en ce modèle la minimachine 8 pouces que nous avions découvert en mai. Un netbook sous Intel N100 bien accompagné en mémoire vive et en stockage qui a éveillé pas mal d’intérêt avant de… nous décevoir. La machine reçue par un des premiers acheteurs était en effet une version pas du tout aboutie de cet engin. Le processeur n’était pas le bon avec un N95 au lieu d’un N100, la finition logicielle et matérielle était vraiment minable et l’usage final salement limité par ces éléments.

D’autres ont reçu depuis leur engin et le constructeur semble avoir corrigé ces principaux défauts. Mais, surtout, la mise à disposition de cette machine auprès d’autres boutiques permet de retrouver une offre plus solide. Chez Geekbuying, on découvre une version plus intéressante de cet engin.

Le processeur embarqué est un Intel N100, une puce performante en quadruple cœur capable de grimper à 3.4 Ghz avec 24 EU graphiques fonctionnant dans un TDP très léger de 6 petits watts. Ici accompagné par 12 Go de mémoire vive, ce processeur permettra un usage très large d’applications variées. Avec 256 Go de stockage sur un port M.2 2242 SATA3, la machine pourra embarquer de nombreuses applications et sera surtout taillée suffisamment largement pour les piloter sans trop de contraintes.

Pour le reste pas de changements notable. La dalle 8 pouces IPS du Meenhong P8 propose du 1920 x 1200 pixels avec une couche tactile capacitive et une prise en charge des stylets sur 2048 niveaux de pression. Suffisant pour la prise de notes et le croquis comme pour des retouches rapides de photos. L’écran est toujours rabattable sur le clavier pour pouvoir être utilisé en mode tablette facilement. Dans ce mode, il cachera les touches QWERTY du dispositif qui occupe quasiment tout l’espace disponible. Un simple petit pointeur optique permet de piloter la souris.

L’engin mesure 19.8 cm de large pour 13.8 cm de profondeur et 19.4 mm d’épaisseur. Sa batterie est différente du modèle précédent qui proposait une solution 3200 mAh. Ici il s’agit d’une 9600 mAh avec une recharge Power Delivery 30 watts sur USB Type-C. Une bonne solution qui permettra de connecter la minimachine à une alimentation externe.

La connectique semble être la même que pour le modèle précédent. On retrouve donc un port HDMI pour piloter un écran externe, un USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort et alimentation. Un port Ethernet Gigabit (estampillé tristement câble interface)  en plus du module Wi-Fi6 et Bluetooth 5 et un jack audio combo 3.5 mm pour  brancher un casque. Si l’engin est parfaitement identique, on retrouvera également un port infrarouge et une webcam 1600 x 1200 pixels en plus d’une paire d’enceintes stéréo. 

J’attends des confirmations techniques sur cet engin et j’ai demandé plus d’informations sur le produit puisque les déconvenues du précédent modèle m’ont assez largement refroidi. Je devrais avoir le détail demain. En attendant, le Meenhong P8  est déjà en promo à 389.54€ en importation chez Geekbuying grâce au code NNNFRMH1256. Je vais sagement attendre d’avoir toutes les infos pour donner un avis définitif sur ce produit. 

Meenhong P8 : Le netbook 8″ sous Intel N100 chez Geekbuying © MiniMachines.net. 2023.

IdeaCentre GeekPro : une GeForce RTX 4060 pour Mini-ITX

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Pour obtenir cette carte graphique au format compact, il faudra forcément acheter un ordinateur Lenovo. Et le IdeaCentre GeekPro 2023 est le seul modèle à en bénéficier. Pour le moment ?

Les cartes graphiques de dernières génération ont une tendance générale à l’embonpoint. Elles ont non seulement besoin de place pour leurs composants indispensables : GPU et mémoire. Mais aussi pour leur alimentation et leur refroidissement. Les modèles les plus compacts en Low-Profile ou adaptés aux machines les plus réduites en taille sont donc en voie de disparition.

Pourtant cette GeForce RTX 4060 est une solution véritablement adaptée au format Mini-ITX avec une longueur de 15 cm seulement. Elle occupe deux slots et et n’a besoin que d’un seul ventilateur. A son bord, on retrouve le circuit graphique Nvidia AD107 et ses 3072 cœurs CUDA. La carte embarque 8 Go de mémoire vive dédiée sur un but 128 bits. L’alimentation se fait via un port 8 broches PCIe et la carte ne nécessite que 115 watts pour  fonctionner. Elle propose un HDMI 2.1 et trois DisplayPort 1.4a.

Malheureusement, la carte a été pensée uniquement pour le IdeaCentre GeekPro et ne sera donc pas commercialisée seule par Lenovo. Le géant de l’informatique ne propose pas ce genre de produits à la vente et se concentre sur des machines complètes. Il prouve néanmoins que la recette est viable et qu’il est possible de proposer ce type de cartes à la vente en quantité. 

Il est donc possible que de nouveaux venus s’intéressent à ce marché et que des cartes RTX 4060 ou 4050 adaptées au format Mini-ITX débarquent en plus grandes quantités. On a vu par le passé que cette gamme 4060 s’adaptait bien à ce format plus compact, Lenovo le prouve en le déployant dans une de ses propres machines.

Nvidia RTX 4060 : des cartes à nouveau plus compactes

IdeaCentre GeekPro : une GeForce RTX 4060 pour Mini-ITX © MiniMachines.net. 2023.

La nouvelle Arduino Uno R4 se dévoile

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La carte Arduino Uno R4 est désormais disponible. Avec une puce plus rapide, beaucoup plus de mémoire et de nouveaux connecteurs, elle est disponible en deux versions. La UNO R4 Minima et la UNO R4 Wi-Fi. La première étant proposée à 18€ et la seconde à 25€.

L’idée de base est de permettre une transition en douceur depuis les montages sous UNO R3 tout en leur offrant plus de performances grâce au microcontrôleur RA4M1 développé pour la carte par Renesas. Le tout en proposant exactement le même format et la même alimentation que la carte précédente. 

UNO R4 WiFi

La capacité mémoire est multipliée par 16 et la fréquence d’horloge fait fois trois pour permettre aux montages des calculs plus lourds et plus précis. Mais c’est surtout l’arrivée de nouveaux accessoires qui changent la donne sur le modèle Wi-Fi.

La puce de la version Minima Renesas RA4M1 est un ARM Cortex-M4F cadencé à 48 MHz avec 32 Ko de mémoire SRAM et 256 Ko de flash. Quant à la version Wi-Fi, elle propose un ESP32-S3-MINI-1 composé d’un microcontrôleur double cœur Xtensa LX7 avec 512 Ko de SRAM et 384 Ko de ROM. Une connexion Wi-Fi4 et Bluetooth 5.0 portée par une antenne intégrée à la carte. Cette seconde version propose un connecteur au format Qwiic pour une connexion plus facile mais également un petit panneau de 12 x 8 LEDs pour des affichages direct. La version UNO R4 Minima se contentant d’un PCB bien plus sobre.

UNO R4 Minima

Les deux versions proposent également tout un ensemble d’éléments en commun à commencer par un port USB Type-C qui servira à programmer la solution et à l’alimenter. La ribambelle de broches habituelles est évidemment présente avec I/O, LED, PWM, UART, I2C, SPI…

Les deux versions des cartes mesurent toutes deux 68.6 par 53.4 mm.

A découvrir chez Arduino en version Minima et en version Wi-Fi

La nouvelle Arduino Uno R4 se dévoile © MiniMachines.net. 2023.

Un retour sur le Netbook 8″ sous Intel N100 (ou presque)

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C’est un étrange objet qui n’a toujours ni nom, ni marque. Ce netbook sous Intel N100, avec son écran rotatif de 8 pouces, promet une utilisation ultra nomade, pratique et performante. La réalité de son usage n’est, hélas, pas si belle.

L’engin est plein de mauvaises surprises et le site Gadgetonomie en a fait l’amère expérience. Nate Hoffelder, auteur du site, a craqué. Et presque quatre cent euros plus tard, il a fini par recevoir son joujou. L’idée est de retrouver un engin ultra nomade, la diagonale le permet puisque l’écran de 8 pouces propose un encombrement vraiment minimal.

L’idée est donc de remplacer une combinaison iPad et clavier Bluetooth comme lecteur d’ebooks, pour regarder des vidéos mais également pour écrire des emails ou des documents bureautique classiques. Enfin, ce n’est pas vraiment un besoin mais comme beaucoup de monde, la pulsion d’achat a été la plus forte. Nate a craqué.

Mal lui en a pris. Le netbook est bien arrivé mais comme d’autres avaient remarqué dans les commentaires du précédent billet au sujet de cet engin, la machine n’est finalement pas livrée avec un processeur Intel N100 mais avec un Intel N95. Sur le papier, la différence ne semble pas flagrante mais ce ne  sont pas vraiment les mêmes puces. Le N100 est un 4 cœurs cadencés à 3.4 GHz avec 6Mo de cache et un circuit graphique comprenant 24 EU à 750 MHz pour un TDP de 6 Watts. Le N95 est presque semblable avec le même nombre de cœurs, la même fréquence de fonctionnement, le même cache et même un circuit graphique plus rapide avec 1.2 GHz… mais 16 EU seulement. Grosse nuance entre les deux processeurs ? Le TDP du N95 est de 15 watts et non plus 6 comme sur le N100. Un détail qui impacte directement l’autonomie d’une machine mobile comme ce netbook.

Résultat des courses, la machine ne tient que 2 à 3 heures tout au mieux, ce qui est évidemment bien faible pour un engin que l’on veut nomade. L’impact du N95 a du être assez sévère sur l’autonomie maximale de l’engin. On aurait pu espérer 4 à 5 heures avec ce type de matériel. Le constructeur indiquait… 6 heures d’autonomie. Mais surtout, si la machine est livrée avec Windows 10, c’est avec une copie sans licence du système d’exploitation. Pire que cela, aucun travail d’optimisation n’a été fait sur l’objet. Et cela se traduit par un usage fort peu confortable.

Un exemple ? Le fait de rabattre l’écran sur le clavier pour retrouver un format tablette ne déclenche rien logiciellement. Cela veut dire que le clavier est certes caché mais toujours actif et surtout que le mode tablette de Windows 10 ne s’enclenche absolument pas. Ce qui n’est pas illogique puisqu’il s’est avéré très difficile de faire fonctionner l’écran tactile… faute de pilotes livrés. Il aura fallu des heures de tâtonnement pour y arriver et découvrir un clavier résistif. D’où la compatibilité avec les stylets… Cela veut dire également qu’aucun gyroscope ne basculera l’écran en portrait ou paysage.

La liste des écueils relevés est assez impressionnante : processeur différent, faible autonomie, installation de Windows problématique, écran tactile non fonctionnel au déballage, port USB Type-C sans gestion de charge, bloc d’alim au jack propriétaire, clavier désagréable, bugs logiciels (l’auteur ne semble pas avoir réinstallé Windows 10 et gardé celui livré, ce qu’il ne faut pas faire.) qui changent le fuseau horaire de l’engin sans raison…

C’est vraiment dommage car je pense qu’il y a un marché pour ce type d’appareil. Un netbook sous N100 aurait beaucoup de sens dans cette gamme de diagonale 8-10″. Mais il faudrait qu’un constructeur sérieux s’attelle à son développement. Pas un assembleur noname qui décide de tenter sa chance en adaptant la puce sur un châssis existant sans aucune considération logicielle.

Un grand merci à Nate d’avoir servi de cobaye.

Source : Liliputing.

Un retour sur le Netbook 8″ sous Intel N100 (ou presque) © MiniMachines.net. 2023.

Synology BeeDrive : une sauvegarde qui vise la simplicité

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Le Synology Beedrive est une sorte de « tout en un » de la sauvegarde de données. Un appareil simple qui ne révolutionne rien mais qui propose une véritable solution de sauvegarde même pour les plus réfractaires à la technologie. Ceux qui n’ont « jamais le temps » et autres utilisateurs informatiques, premiers malheureux le jour tragique où ils finissent par perdre leurs données.

Sous la forme d’un petit boitier mobile, ressemblant à un SSD portable, le Synology Beedrive est en réalité plus qu’un SSD. Il s’agit d’un outil logiciel mais également d’un appareil communicant en Wi-Fi pour permettre le transfert et la sauvegarde de tous vos fichiers.

L’engin n’est pas donné, surtout dans sa version la mieux équipée en stockage. Comptez 150€ pour le modèle 1 To et 320€ pour le modèle 2To à l’heure où j’écris ces lignes. Des modèles qui sont listés en France mais qui ne semblent pas avoir été intégrés en stock pour le moment. Il est donc possible que les tarifs soient moins chers au moment où ils seront réellement disponibles.

Une fois connectés en USB à un PC, le petit galet propose l’installation d’un logiciel de sauvegarde. Vous pourrez l’utiliser comme un SSD classique mais en passant par ce logiciel vous pourrez programmer une sauvegarde incrémentale plus fine de vos données. Choisir des types de fichiers à sauvegarder et des répertoires précis. Vous pourrez demander à ce logiciel de sauvegarder régulièrement les nouveaux fichiers apparaissant dans ceux-ci et de faire des mises à jour quand un de ces fichiers sera plus récent qu’un autre. Une vraie sauvegarde complète de vos données.

Mais cela est déjà possible avec des outils logiciels existant et il n’est pas nécessaire d’acheter un de ces appareils pour faire ce travail. La différence que propose le Synology Beedrive est dans ses fonctions sans fil. Le petit boitier est en effet capable, une fois connecté à un ordinateur disposant lui même d’un module Wi-Fi actif,  d’offrir une sauvegarde à tout type de smartphone ou tablette, qu’ils soient sous iOS ou Android.

Avec l’application ad hoc installée sur votre appareil mobile, vous pourrez alors faire des sauvegardes automatiques de certains fichiers ou dossiers, de proposer une sauvegarde incrémentale de ceux-ci vers le SSD, de synchroniser les fichiers vers plusieurs machines et même de partager des dossiers ou fichiers avec 5 appareils mobiles branchés sur un même réseau sans fil. Si vous prenez des photos avec votre smartphone, que vous les classez dans un répertoire spécifique et que vous rentrez au bureau, un partage de vos photos sera alors mis en marche avec les smartphones de vos collègues présents sur le même réseau. Pendant qu’une copie des fichiers sera faite sur le Beedrive. Au passage, vous pourrez utiliser la fonction Beedrop qui permettra de pousser facilement un fichier vers un ordinateur en le partageant simplement.

Tout cela est possible techniquement avec d’autres appareils et des logiciels existants. Notamment des solutions gratuites (Il y en a pléthore : Sauvegarde Facile, EasyUS Todo Backup Free, AOMEI Backupper Standard…) qui permettront de faire la sauvegarde de vos données vers un stockage externe depuis votre PC. Il est également possible d’utiliser une sauvegarde en ligne pour synchroniser vos données depuis un PC ou un smartphone facilement. Le petit plus qu’apporte  le Synology Beedrive c’est une sorte de solution « tout en un » qui va permettre à un néophyte de bénéficier du service sans chercher des solutions à droite et à gauche pour, au final, ne jamais faire le travail de sécurisation nécessaire de ses données.

La sauvegarde sur un SSD de cette taille n’est évidemment pas la solution ultime. Le format est évidemment très sensible à l’oubli, la perte ou au vol. Le minimum est peut être d’avoir une sauvegarde à la fois dans les nuages et sur un second stockage déporté comme un NAS. Mais pour croiser régulièrement des histoires d’étudiants ayant perdu leur portable et, évidemment, « tout leur travail de maitrise qui était dedans j’ai jamais fait de sauvegarde maman je vais mourir » je me dis que ce genre d’outil est peut être une bouée de sauvegarde minimale.

L’autre solution serait de faire un tuto de sauvegarde gratuite avec un logiciel de base et quelques options payantes pour avoir un système plus fiable grâce à des éléments redondants. Je vais m’y pencher.

Synology BeeDrive : une sauvegarde qui vise la simplicité © MiniMachines.net. 2023.

Un premier Netbook 8 pouces sous Intel N100 apparait en chine

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Avec un écran 8 pouces IPS à la fois tactile et compatible avec les stylets actifs, ce netbook 8 pouces propose une architecture très moderne tout en rappelant des machines beaucoup plus anciennes. On ne connait pas la définition de l’écran mais elle est indiquée comme 16:10 avec une luminosité de 300 nits. Je suppose qu’i s’agit d’un FullHD classique.

L’écran est séparé du clavier par une charnière rotative tournant sur un axe central. Une solution qui existait déjà du temps des netbooks mais qui est ici intégrée dans un format beaucoup moins épais. Cela permet un usage triple. D’abord de piloter l’engin comme un format de portable classique avec l’écran affiché au dessus du clavier.

Ensuite en mode tablette en reposant le dos de l’écran par dessus le clavier. Enfin en mode « affichage » avec l’écran tournant le dos au clavier ou en mode « tente » pour diffuser des films sans distraction. L’écran peut également être ouvert sur 180°.

Le LifeBook U820

En considérant l’aspect tactile du dispositif, et en particulier son mode tablette qu’on utilisera en portrait ou en paysage, le recours au stylet avec 1024 niveaux de pression peut ici être très pratique. En 2008-2009 des marques comme Fujitsu avaient proposé des designs de ce type dans des formats de poche. Mais leur équipement était très basique : Atom Z530, 1 Go de mémoire vive et un stockage mécanique de 120 Go qui rendaient ces solutions lentes et peu agréables.

Le nouveau venu propose un équipement interne autrement plus convaincant. Avec un Intel N100, 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée en monocanal et de 128 Go à 2 To de stockage. Ce modèle propose le même équipement que de nombreux MiniPC du marché. Une solution efficace et performante qui fonctionne dans un TDP de 6 watts seulement. Avec son circuit graphique Intel UHD disposant de 24 Unités d’Execution, le N100 se révèle même être un assez bon compagnon de jeu léger et de gestion de formats vidéos complexes.

La présence de cette puce assurera aussi des fonctions annexes au niveau. Comme par exemple un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.x pour des débits rapides.  Un HDMI pour piloter un écran externe, un USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C mais aussi un port Ethernet – non documenté – et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un port infrarouge, une webcam 1600 x 1200 pixels et une paire d’enceintes stéréo. Le tout dans une enveloppe de 19.8 cm de large pour 13.8 cm de profondeur et 19.4 mm d’épaisseur.

La batterie clame une autonomie de 6 heures en usage idéo local et une recharge rapide en 30 Watts via le port USB Power Delivery. L’estimation d’autonomie est probablement peu réaliste, la batterie 3200 mAh étant à priori incapable de proposer une telle durée d’usage.

Mais la compatibilité avec le Power Delivery autorisera le recours à des batteries externes pour épauler l’engin. L’engin avec sa coque en aluminium pèse 780 grammes dans ce format. En lui ajoutant une batterie externe de 20 000 mAh on arrivera juste au dessus du kilo.

Le clavier est basique, de type chiclet et semble tenir tout l’espace disponible. L’engin n’est par contre pas équipé d’un pavé tactile mais d’un petit pointeur optique entouré de boutons. 

L’engin est livré sous Windows 11 et il sera probablement également compatible avec diverses distribution Linux. Les applications Android peuvent également tourner sous l’environnement de Microsoft.

Ce mini portable est proposé à partir de 400€ sur AliExpress en 12/128Go. 411€ en 12/256 Go, 431€ en 12/512 Go et jusqu’à des solution en 1 et 2 To moins intéressantes. Un prix qui semble correspondre à ce que l’on peut attendre sur ce marché particulier. Il s’agit d’un produit 100% OEM, aucune vraie marque n’est présente sur ce modèle. Ce qui veut dire que l’on va sans aucun doute retrouver ce portable 8 pouces à toutes les sauces. Des marques plus connues devraient s’en emparer et le faire apparaitre dans des places de marché en France. Avec un bon prix lors d’une promo, cela fera peut être des heureux… Mais surtout cela indique que certains constructeurs se sont penchés sur cette offre.

Les puces Intel N100 sont parfaites pour ce type de machine. Avec 6 watts de TDP et des performances très convaincantes pour un usage classique, pouvant accueillir 16 Go de mémoire vive et capable de piloter des stockages haute capacité, elles sont un renouveau très intéressant pour  ce type de solution. Si une marque ayant un peu d’expérience en Recherche et Développement comprend leur intérêt dans un modèle plus simple de type netbook 8 ou 10 pouces moderne,  il y a là tout un marché à prendre. Un engin simple, efficace, pas forcément d’une finesse exceptionnelle mais laissant un accès à sa mémoire vive et son stockage. Avec un écran de bonne qualité sans être aussi sophistiqué que ce modèle, il y a surement moyen de venir se rapprocher des 300-350€.

Un retour d’un format ultraportable mais sans les limitations du passé. Avec un N100 et 8 Go de mémoire vive, ce type d’engin peut venir à bout de toutes les tâches bureautiques et web confortablement. Pour peu qu’on lui propose 12 ou 16 Go de RAM et il peut vraiment devenir un compagnon du quotidien.

Intel Alder Lake N100 : un premier test de performances en jeu

Source : Liliputing.

Un premier Netbook 8 pouces sous Intel N100 apparait en chine © MiniMachines.net. 2023.

Raspberry PI Pico W Copter : un quadricoptère Open Source

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Construit de A à Z par un créateur nommé Anish Natekar, le Raspberry PI Pico W Copter est un véritable quadricoptère qui se sert des capacités de la solution Pico W pour gérer son vol, sa stabilisation mais aussi permettre de le guider à distance via une interface web.

Le Pico W Copter ne pèse que 100 grammes, batterie et moteurs compris. Il est construit autour d’un PCB sur mesures dont les sources sont proposées à tous. Pour le piloter, rien de plus facile, il suffira d’un engin connecté au même réseau : smartphone, tablette ou PC pouvant lancer un navigateur internet peuvent suffire. L’ensemble des informations concernant le PCB sont disponibles. Les fichiers Gerber pour le  faire fabriquer par une société spécialisée ainsi que toute la documentation Open Source nécessaire à la programmation de la carte Raspberry Pi Pico W.

Toute la documentation ainsi que la liste des pièces détachées est disponible sur son site créé sur mesures. On retrouve, en plus du Pico W, un accéléromètre MPU6050 qui fait également office de gyroscope.  Des petits moteurs de quadricoptères avec des hélices de 55 mm. Un composant pour mesurer l’altitude et la pression atmosphérique est évidemment présent. La batterie est une petite solution LiPo 360 mAh qui n’offrira évidemment pas une énorme autonomie à l’engin. 

L’ensemble des composants est relativement abordable et le PCB facile à se faire fabriquer en ligne par un producteur spécialisé. De part la qualité de la documentation et du code fourni, ce projet est vraiment intéressant pour pousser plus loin un travail éducatif autour de ce format de micro contrôleur. Comme précisé par l’auteur, fabriquer les PCB à la pièce n’est pas rentable mais comme projet pour une classe ou un cours en fablab, cela peut être très intéressant. Le coût de fabrication est estimé à moins de 30€ pièce.

A noter que ce drone n’est pas le premier de l’auteur, un modèle Arduino, a déjà été proposé.

PS : l’image d’illustration est fabriquée par une IA parce que, comme souvent, des bricoleurs et programmeurs de génie peuvent proposer un code très propre et une documentation complète sur une page créée pour l’occasion sans prendre le temps de faire un simple cliché de leur création.

Raspberry PI Pico W Copter : un quadricoptère Open Source © MiniMachines.net. 2023.

Topton M6S, le N100 débarque dans un format déjà connu

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7.2 cm de large comme de profondeur, 4.45 cm d’épaisseur. Le Topton M6S reprend un design vu et revu. Une des premières fois que l’on a croisé cet engin, c’était en février 2022 avec un modèle noname pur et dur. Mais si le design n’a pas bougé, les entrailles ont grandement évolué.

Le MiniPC noname de l’année dernière embarquait, comme beaucoup d’autres clones identiques après lui, un processeur Intel Celeron N5105. Le Topton M6S fait place, quant à lui, à un Intel N100 de la nouvelle gamme Alder Lake-N du fondeur. On passe donc d’une puce 10 watts à un processeur de génération plus récente, plus rapide et plus efficace qui fonctionne dans un TDP de 6 watts seulement. 

Une puce qui délivre des performances remarquables et qui offrira à ce MiniPC des possibilités assez larges pour un gabarit très réduit. Les quatre cœurs fonctionnent jusqu’à 3.4 GHz et le circuit graphique Intel UHD dispose de 24 EU pour afficher très correctement de la 2D, de la 3D et des contenus vidéo UltraHD. Ce ne sera pas un MiniPC de travail professionnel ou de jeu mais il sera à même de devenir un poste multimédia ou une machine familiale capable de lancer des titres 2D et 3D comme de faire de la bureautique ou du surf.

L’engin profite de 12 Go de mémoire vive LPDDR5 non évolutive. Un montant auquel on est peu habitué mais qui a du sens sur ce type de machine. Le circuit graphique vient en effet puiser dans cette mémoire système et proposer ce montant permet de lui donner de quoi respirer sans empiéter sur la mémoire dédiée au fonctionnement du système. Bien entendu 16 Go de mémoire auraient été plus performants mais la LPDDR5 reste assez chère et cela permet de rester dans une enveloppe de prix attractive.

Le stockage est confié à un SSD M.2 2242 au format SATA. Difficile de faire entrer un SSD 2.5″ ou un M.2 2280 dans un boitier de cette taille. Il sera évolutif donc et peut être livré en 128 Go comme en 2 To. Dernière solution d’évolution, la carte M.2 2230 Intel AC7265 qui propose un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2.

Pour le reste, la connectique propose en façade deux USB 3.2 Type-A, sur le côté droit un lecteur de cartes MicroSDXC, un port Kensington Lock et le reste sur la face arrière.

On retrouve deux ports HDMI 2.0, un USB Type-C qui ne servira qu’à l’alimentation de l’engin, un port Ethernet Gigabit, un Jack audio combo 3.5 mm et un troisième port USB 3.2 Type-A. De quoi monter un MiniPC double affichage complet ou se glisser derrière un téléviseur pour devenir un poste de contrôle multimédia facilement.

Le Topton M6S est proposé en importation sur AliExpress à partir de 184.99€ en version Barebone. Vous devrez lui ajouter un stockage. Mais il sera également possible pour quelques euros de plus de passer en 128 Go (194.57€), 256 Go (198.94€) ou 512 Go (213.67€) qui seront à mon avis plus intéressants. D’autant que ces modèles équipés d’un stockage seront livrés avec une version de Windows 10 ou 11 tatouée dans le BIOS. Vous n’aurez plus qu’à faire une installation propre à réception pour bénéficier du système… ou installer un Linux.

C’est le type de MiniPC que j’ai beaucoup conseillé pour faire de l’affichage en magasin, dans des bureaux ou pour équiper des lieux ouverts au public. Avec son petit gabarit, ses 150 grammes et son support VESA c’est un engin qui sera à même d’être piloté via un logiciel distant et pourra se cacher dans un faux plafond pour afficher sur un téléviseur accroché au mur. Planqué dans un meuble pour des écrans en vitrine. Posé dans un coin de bureau avec un petit écran pour faire un poste de collégien/lycéen ou la machine qui servira à toute la famille. Un MiniPC également adapté pour héberger un système autorisant l’accès à des services spécifiques sans pour autant s’exposer : campings, hôtels, services variés.

Mais c’est également le genre d’engin qui me donne envie de bidouiller. Avec une si petite carte mère et un processeur à si faible TDP, l’envie est grande d’intégrer la machine dans un autre boitier. Peut être un peu plus grand mais apte à dissiper passivement les 6 watts de son processeur.

Intel Alder Lake N100 : un premier test de performances en jeu

Topton M6S, le N100 débarque dans un format déjà connu © MiniMachines.net. 2023.

Venoen P01GM : un MiniPC Fanless sous Core de 12e Gen

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Avec un châssis en aluminium pourvu  de petites ailettes sur le dessus, le Venoen P01GM adopte le design classique des solutions fanless. Proposé tout équipé ou en format barebone, il permet de construire un engin calme et inaudible pour des usages très variés.

On retrouve ici un châssis de 17 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur. Si le Venoen P01GM est plus haut que les machines habituelles c’est à cause des ailettes en aluminium qui le coiffent. Le châssis tout  entier sert de dissipateur aux deux puces proposées. Celles-ci sont « collées » au métal et peuvent ainsi échanger avec lui la chaleur qu’elles dégagent. Avec des puces Alder Lake « U » à basse consommation au TDP de 15 watts seulement, ce genre d’usage est parfaitement possible. Ici deux processeurs sont proposés, un Core  i5-1235U et un Core i7-1255U. Deux processeurs promettant assez de performances pour de très nombreux usages et embarquant un circuit graphique Intel Xe aux assez larges capacités.

La carte mère embarquée propose deux emplacement de mémoire vive DDR4-3200 au format SoDIMM. On pourra donc intégrer jusqu’à 64 Go de mémoire sans soucis. Le stockage est composé de deux port s M.2 2280 aux capacités différentes. Le premier proposera à la fois un NVMe PCIe x4 Gen4 et du SATA 3.0 et un second en NVMe PCIe x4 Gen4 uniquement. Un troisième port M.2 2230 propose du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

La connectique du Venoen P01GM est très complète puisqu’on retrouve la majorité des éléments demandés aujourd’hui. En façade un port USB Type-C propose une liaison Thunderbolt 4 qui ouvre d’énormes perspectives en l’associant à un dock. Quatre ports USB 3.2 sont également disponibles ainsi que des ports casque et micro séparés au format jack 3.5 mm. Un jeu de deux LEDs servira de témoin d’activité, toujours indispensable sur ce type de machine qui ne signalent pas leur fonctionnement par un ronronnement de ventilateur quelconque. Une seconde LED servira de témoin d’accès au stockage embarqué. Enfin, un bouton de démarrage est également facilement accessible.

Sur la partie arrière, on note la présence de deux sorties vidéo HDMI 2.0 mais aussi un DisplayPort 1.4 pour piloter jusqu’à trois affichages en UltraHD. Deux ports USB 2.0 Type-A sont là pour accepter des périphériques n’ayant pas besoin de beaucoup de bande passante comme un duo clavier et souris. Deux ports réseau 2.5 Gigabit sont également disponibles, pilotés par un chipset Intel i225/i226. A noter que le Venoen P01GM est capable de se réveiller à heures fixes mais également sous l’impulsion du réseau via une fonction Wake On Lan et sait gérer le PXE. En général, ce type de machine dispose d’une fonction de remise en route automatique en cas de coupure de courant mais ce n’est pas spécifié explicitement sur la fiche technique.

L’alimentation est assurée par un boitier externe et l’engin pourra accepter aussi bien du 12 que du 19 Volts entre 65 et 90 Watts. On notera au passage le choix de proposer des supports d’antennes externes amovibles pour profiter d’un bon signal réseau. Le châssis métallique faisant barrage au signal de la carte interne et interdisant toute antenne directement dans le boitier. L’engin pèse 1.2 Kilo au total, ne craint ni la poussière ni les chocs et pourra fonctionner de 0 à 70°C d’après le constructeur.

Reste la question du prix. Le Venoen P01GM  s’importe depuis AliExpress à partir de 399.78€ en version Core i5-1235U et 443.86€ en version Core i7-1255U. Il s’agit là des tarifs de la version barebone de ces engins, sans mémoire ni stockage. Une solution intéressante si vous voulez profiter de matériel que vous avez en stock dans un tiroir issu d’une machine précédente. Les options avec mémoire et stockage ne sont pas forcément toujours judicieuses chez le marchand. Il vaut peut être mieux regarder du côté des bons plans classiques pour ajouter le montant de mémoire et de stockage qui vous seront utiles.

L’engin est annoncé compatible avec Windows 10 et 11 mais aussi Linux… sans plus de détails.

Source : AndroidPC.es

Venoen P01GM : un MiniPC Fanless sous Core de 12e Gen © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo ThinkStation P3 Tiny : performances concentrées

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Le ThinkStation P3 Tiny est un monstre de concentration. Un engin de 18.3 cm de large pour 17.9 cm de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur qui propose des performances assez incroyables. 

Avec des processeurs pouvant aller jusqu’au Core i9-13900 associées à un circuit graphique Nvidia T1000, le minuscule engin propose une excellente réserve de puissance. 

La nouvelle version de cette minimachine peut embarquer au choix des processeurs Intel Raptor Lake de 13e génération en 35 ou 65 watts. Il propose une connectique complète et offre la possibilité de mettre à jour son stockage et sa mémoire vive. Seul défaut connu de l’objet ? Son tarif… pas vraiment donné.

Un exemple ? L’actuelle ThinkStation P360 Tiny sous Core de 12e Gen est proposé de 1000 à 2250€ prix public par le fabricant. Des tarifs « pro » qui ne vont probablement pas séduire le grand public mais qui s’expliquent par la destination des machines et le haut niveau de compacité proposé.

Sur le nouveau modèle, Lenovo a intégré un chipset Intel Q670 et proposera des options allant du Core i3-13100T avec 4 cœurs et pourra grimper jusqu’au Core i9-13900 qui affiche 32 cœurs. Une puce 65 watts que la machine refroidira de manière bien évidemment active et dans des conditions à surveiller. D’autant que Lenovo ne s’arrête pas en si bon chemin avec l’emploi de puces graphiques signées Nvidia débutant avec les T400 associées à 4 Go de mémoire dédiée GDDR6 et proposant une connectique constituée de 3 mini DisplayPort 1.4. Mais le MiniPC pourra également accueillir un circuit graphique Nvidia T1000 avec 8 Go de GDDR6 et 4 mini DisplayPort 1.4.

La mémoire vive, en SoDIMM DDR5-4800, pourra atteindre 64 Go en double canal et le stockage sera intégré sur deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen 4. On retrouvera également un module proposant une connexion Wi-Fi6E et Bluetooth 5.1 et une ribambelle de connecteurs. Un USB 3.2 Gen 2 Type-C, Quatre USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 natifs et une prise Ethernet. Cette dernière sera disponible en Gigabit ou 2.5 Gigabit suivant les options choisies. L’alimentation externe sera, quant à elle, proposée en diverses puissances suivant les puces embarquées pour un maximum de 300W.

Disponible dès ce mois de mai sous Windows 11, le ThinkStation P3 Tiny devrait également être proposé plus tard sous Ubuntu.

Source : Lenovo via Notebookcheck

Lenovo ThinkStation P3 Tiny : performances concentrées © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo Legion Slim : des portables 16″ gamer ultrafins

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En plus de sa nouvelle gamme LOQ, Lenovo poursuit son travail autour des PC de jeux avec ses portables Legion Slim. Les nouveaux modèles font pour le moment le pari d’une grande diagonale avec quatre nouvelles machines 16 pouces. 

Si la marque vise ce segment particulier, c’est probablement pour plusieurs raisons. C’est d’abord à mon sens parce que le 15.6 pouces n’est plus autant à la mode qu’il l’a été. C’est un produit qui est très concurrentiel et qui incite à la comparaison. Avec des modèles Legion Slim en 16 pouces, Lenovo se démarque et propose une alternative différente qui pourra faire son petite effet.

C’est également une gamme qui reprend peu ou prou le format des anciens 15.6″. La réduction des bordures d’écran de ces dernières années a permis de construire des machines plus étroites, plus compactes, plus mobile. Mais il est toujours possible pour un constructeur de faire le pari inverse et de chercher à glisser un écran plus grand dans l’espace occupé précédemment. C’est ce qu’a choisi de faire Lenovo avec ces modèles. Une idée qui correspond aussi bien aux besoins du matériel embarqué ici. Avec des configurations performantes et gourmandes en énergie, Lenovo se doit de proposer une large dissipation de chaleur. Des éléments qui, avec la batterie, demandent de la place. La logique du constructeur semble donc de proposer un engin plus large, plus profond que la concurrence avec un écran plus grand par défaut. Mais également de garder sa spécificité de finesse qui lui vaut son appellation « Slim ». Une approche qui démarquera la gamme, avec des choix différents des autres marques.

Lenovo Legion Slim 7, du 16 pouces sous Intel et AMD et Windows 11.

Sans surprise Lenovo dévoile des modèles disponibles sous processeurs Core comme sous solutions Ryzen. Les Legion Slim 7i et Legion Slim 7 sont annoncés dans des configurations haut de gamme pouvant atteindre le Core i9-13900H ou le Ryzen 9 7840HS. Ils seront déclinés avec des formules pouvant aller jusqu’à 32 Go de mémoire vive en DDR5 5600 avec une construction faisant appel à une moitié de mémoire vive soudée et l’autre sur un emplacement SoDIMM. Le stockage sera confié à un module M.2 NVMe de 512 Go ou 1 To en PCIe Gen4.

Les modules graphiques embarqués pourront évoluer jusqu’aux Nvidia GeForce RTX 4070 en version 8 Go de GDDR6 et 125 Watts. De quoi alimenter les différentes variantes d’affichages de ces engins puisque trois parfums d’écrans seront disponibles. Un modèle IPS en 3200 x 2000 pixels 165 Hz, un 2560 x 1600 pixels toujours en IPS 165 Hz et un dernier en 2560 x 1600 toujours IPS mais en 240 Hz. Ces différents modèles proposent des gestions colorimétriques allant du 100% sRGB au 100% DCI-P3 avec des luminosités allant de 300 à 500 nits.

Leur batterie sera une 99.99 Whr avec des fonctions de charge rapide et ils proposeront une ribambelle de fonctions variées allant d’un clavier chiclet Accufeel rétro éclairé avec option RGB et touches amovibles, une webcam 1080P avec une prise en charge de Tobii, un bouton de désactivation de celle-ci et un système audio Harman 2 x 2 Watts.

La partie sans fil fera appel à des modules en Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et du Bluetooth 5.1.  La connectique montre de subtiles nuances suivant les puces avec sur le côté gauche un port USB Type-C Thunderbolt USB 3.2 Gen2 avec DisplayPort 1.4 et un Power Delivery 140 Watts. Un USB Type-C de même type mais non Thunderbolt et un Jack audio combo 3.5 mm. Les versions Ryzen n’auront pas de Thunderbolt mais deux USB 3.2 Gen2 dont un sera en USB 4.0.

A droite on retrouvera un lecteur de cartes SDXC et le bouton pour désactiver la webcam. Et  à l’arrière le port d’alimentation un USB Type-A 3.2 Gen2 et deux USB Type-A 3.2 Gen2 en plus d’une sortie HDMI 2.1. L’ensemble de la machine mesurera 35.77 cm de large pour 25.93 cm de profondeur et 1.76 cm d’épaisseur pour un poids débutant à 2 Kg. 

Les Lenovo Legion Slim 7i sous processeur Intel Core seront disponibles dès le mois de mai à un prix de base de 1 999€. Le modèle AMD sera lancé en juillet à partir de 1899€.

Lenovo Legion Slim 5, un peu moins fins, un peu moins rapides et un peu moins chers.

Les versions Legion Slim 5i et Legion Slim 5 seront basées sur le même postulat d’encombrement avec toujours des écrans de 16 pouces de diagonale mais un châssis un peu plus conséquent. La largeur est de 35.97 cm pour 26.03 cm de profondeur et l’épaisseur varie de 19.7 à 25.2 mm pour les modèles en versions RTX 4060 et 4070. Les modèles plus sages en RTX 3050 et 4050 seront, quant à eux, légèrement moins épais avec de 19.7 à 21.9 mm pour des largeur et profondeur identiques. Le poids de ces modèles débutera à 2.3 Kg.

La diversité des affichages est moins importante. On retrouvera uniquement un écran 16″ en 2560 x 1600 pixels IPS 240 Hz 100% sRGB 500 nits. Des affichages pilotés par les mêmes formules techniques de processeurs, toujours un maximum de 32 Go de DDT5-5600 et un SSD NVMe de 1 To. Quelques subtils ajustements sont faits avec des options de webcam 720P sur l’entrée de gamme  ou une batterie de 80 Whr. La connectique reste identique sauf que ce modèle n’aura pas droit à une option de Wi-Fi7.

Le Lenovo Legion Slim 5i démarrera à 1399€ dans sa version Intel et sera disponible en mai. Le Lenovo Legion Slim 5 sous Ryzen débutera quant à lui à 1349€ en juillet. 

Le constructeur prévoit également de proposer un modèle 14 pouces en septembre de cette année a partir de 1499€ , toujours dans ce format « Slim » mais sans grandes informations techniques sur son équipement.

Des portables refroidis à l’IA ?

A noter que Lenovo met en avant la présence d’un module dédié  à l’IA sur tous ces nouveaux engins avec un circuit baptisé Lenovo Artificial Intelligence. Ne vous réjouissez pas trop, il ne s’agira pas d’une solution que vous pourrez piloter vous même à priori mais plutôt d’une solution maison destinée à porter les calculs nécessaires à une nouveauté de la marque, le AI Engine+. Un moteur destiné à améliorer la gestion thermique des engins. Je suis très dubitatif par rapport à cette idée. D’abord parce que cela fait des années que les machines savent gérer toutes seules, sans « IA » la régulation de leurs composants.

En ajustant les vitesses de rotation de leurs ventilateurs en fonctions de relevés de températures. Le recours à une « IA » pour gérer le même genre de tâche ressemble à une sorte de Techwashing pour surfer sur un produit à la mode. J’ai surtout peur que cela veuille dire qu’il faudra installer un des logiciels dont la société a le secret en tâche de fond de sa session de travail. Ce qui ne sera pas forcément le plus efficace et qui risque fort de restreindre l’emploi de Windows 11 sans possibilité d’un basculement vers Linux, par exemple. Si la totalité de la gestion thermique de la solution est uniquement liée à cette IA pilotée logiciellement par le système, sans solution de secours « native », cela me parait légèrement contre productif.

 

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Lenovo annonce la gamme de PC Gaming abordable « LOQ »

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Face à un marché du jeu vidéo PC qui prend largement ses distances avec la réalité économique qui l’entoure, Lenovo a décidé de lancer LOQ – Prononcez « Lock » – une nouvelle gamme de PC de jeu plus accessibles avec des prix un peu moins élevés que les modèles les plus performants.

La marque ne fait en cela que reprendre une recette déjà employée par certains de ses concurrents qui proposent des produits sur deux segments distincts. C’est le cas de Dell, par exemple, qui a ses propres PC de jeu en plus de ses machines sous la marque Alienware. Ou d’Asus qui commercialise dans le même temps des PC luxueux sous la marque ROG et d’autres plus abordables avec les TUF. Chez Lenovo, il y aura donc une gamme classique avec les Legion et une autre plus abordable avec les LOQ.

Deux portables et une tour ont été annoncés par Lenovo. Les LOQ 15A et 16A seront disponibles sous processeur AMD Ryzen tandis que les LOQ 15I et 16I seront équipées de Core d’Intel. Malgré une approche plus accessible, les compétences des machines ne seront pas du tout mauvaises et les composants embarqués proposeront des configurations intéressantes.

Ainsi les LOQ iront jusqu’aux processeurs Ryzen 7 7840HS chez AMD et Core i7-13700H chez Intel. Ils recevront des processeur graphiques Nvidia RTX jusqu’aux séries 4060. Jusqu’à 16 Go de mémoire vive en DDR5 double canal sur support SoDIMM et un stockage pouvant atteindre 1 To en NVMe PCIe Gen 4 au format M.2 2242.

L’affichage des différentes machines 15″ sera excellent avec des écrans pouvant atteindre les 2560 x 1440 pixels grâce à une dalle IPS en 165 Hz VRR. Une luminosité de 350 nits et un profil de couleur 100% sRGB. On ne connait pas pour autant les choix retenus pour les modèles plus entrée de gamme pour le moment. Les engins seront proposés sous Windows 11 et ils bénéficieront d’une batterie à charge rapide 60 Whr.

La connectique sera identique quelque soit la puce embarquée. Les deux gamme LOQ proposeront un USB Type-C avec DisplayPort 1.4 et Power Delivery en 140 Watts, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, un Ethernet Gigabit, un HDMI 21.1 et un Jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation se fera via USB Type-C ou un port propriétaire selon les besoins en watts de la machine. Un petit bouton pour désactiver la caméra sera également présent. Leurs claviers seront rétro éclairés avec une gestion antighosting complète et une option RGB 4 zones.

Lenovo LOQ 16

Les portables Lenovo LOQ proposeront une suite audio Nahimic avec deux enceintes 2 watts et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1. Les dimensions de cette formule 15 pouces sont assez imposantes avec 35.96 cm de large pour 26.4 cm de profondeur et 2.52 cm d’épaisseur. Leur poids débutera à partir de 2.4 Kg. C’est peut être sur ces postes que les LOQ se démarqueront le plus des séries Legion de la marque finalement. Moins fins, plus lourds et encombrants, ils se destinent peut être plus à un usage sédentaire.

Les versions 16 pouces reprennent  les mêmes bases avec un format un peu plus imposant. 35.96 cm de large pour 27.75 cm de profondeur et 2.59 cm d’épaisseur pour un poids de base de 2.6 Kg. L’écran plus grand proposera une définition de 2560 x 1600 pixels avec les mêmes fonctions techniques et le reste des composants interne sera identique. Même processeurs, même circuits graphiques et même mémoire et stockage. La batterie basculera vers un modèle 80 Whr.

Lenovo LOQ 16

Les compétences techniques comme la connectique de ces 16″ Lenovo LOQ étant identiques, je suppose qu’il s’agit des mêmes cartes mères enrobées par un châssis plus imposant.

Enfin le Lenovo LOQ Tower sera un boitier de 17 cm de large pour 30.4 cm de profondeur et 37.6 cm de hauteur, soit un volume de 17 litres pour un poids de 8.4 Kg. Il embarquera uniquement une gamme de processeurs Intel pouvant aller jusqu’au Core i7-13700 accompagnée de la gamme Nvidia GeForce RTX 40 sans plus de précision sur le modèle le plus haut de gamme pour le moment.

La carte mère MicroATX sous chipset Intel B670 acceptera deux modules de 16 Go de DDR4-3200 en double canal au maximum et un stockage comprenant une solution SSD M.2 2280 NVMe et  deux emplacements 3.5″ SATA. Il sera livré avec un circuit Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 et proposera en face avant un USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 3.2 Gen1 Type-A et un USB 3.2 Gen1 Type-C en plus d’un Jack audio combo 3.5 mm.

Sur la partie arrière on retrouvera quatre ports USB 2.0 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit, un HDMI 1.4b, une sortie jack audio et… un port VGA !? Cela de base, suivant les cartes graphiques embarquées il y aura divers autres ports HDMI et DisplayPort possibles.

Question tarifs 

Le Lenovo LOQ 16IRH8 avec processeur Intel Core commencera à partir de 1 119€ et devrait être disponible à partir de juin 2023.
Le Lenovo LOQ 16APH8 avec processeur AMD Ryzen commencera à partir de 1 149€ et devrait être disponible à partir de juin 2023.
Le Lenovo LOQ 15IRH8 avec processeur Intel Core commencera à partir de 1 099€ et devrait être disponible à partir de mai 2023.
Le Lenovo LOQ 15APH8 avec processeur AMD Ryzen commencera à partir de 1 099€ et devrait être disponible à partir de juillet 2023. 
La tour Lenovo LOQ 17IRB8 avec processeur Intel Core commencera à partir de 799€  et devrait être disponible à partir de mai 2023.

Lenovo annonce la gamme de PC Gaming abordable « LOQ » © MiniMachines.net. 2023.

Lenovo IdeaPad Duet 5 : du Raptor Lake dans la tablette 12.5″

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L’actuelle Lenovo IdeaPad Duet 5 est sortie en 2022 avec des processeurs Alder Lake-U allant du Pentium 8505 au Core i7-1255U. Des processeurs efficaces mais pas toujours bien entourés puisque le modèle de base était livré dans des versions débutant avec 4 maigres giga-octets de mémoire vive seulement.

Pour 2023 donc, Lenovo a retroussé ses manches et intégré dans son nouveau modèle de tablette IdeaPad Duet 5 2023 des puces Raptor Lake allant du Core i3-1315U au Core i7-1355U et cette fois-ci de 8 à 16 Go de mémoire vive. Une mémoire LPDDR4x-4266 soudée à la carte mère. De quoi assurer plus de services de manière globale et proposer dans cet engin hybride des performances suffisantes pour de nombreux usages.

La partie écran affiche en 2560 x 1600 pixels sur une dalle de 12.4 pouces tactile 10 points avec une très bonne colorimétrie. On retrouve une dalle affichant 95% de la norme DCI-P3, jusque 500 nits de luminosité et la prise en charge du Dolby Vision. Le stockage est assuré par un port M.2 2242 NVMe PCIe Gen4 pouvant atteindre 512 Go. La Lenovo IdeaPad Duet 5 est censée vous donner accès à ce port M.2 pour pouvoir changer le stockage vous même mais je ne suis pas sûr que cela soit une véritable partie de plaisir sur un engin de ce type.

Une aération bien visible au dessus de la tablette

Le reste de la solution propose un clavier détachable de type Accufeel sans rétro éclairage mais disposant un large pavé tactile. Réalisé dans la même coque en alliage de magnésium que la tablette, il pourra se connecter aussi bien en Bluetooth qu’en utilisant ses broches pogo. On pourra donc s’en servir à distance, ce qui est un vrai plus sur ce type d’engin qui permet de connecter un écran externe.

La connectique comporte en effet deux USB 3.2 Type-C qui prendront en charge le Power Delivery et le DisplayPort. Un port Jack audio combo 3.5 mm est également présent sur le châssis mais aucun lecteur de carte ne semble être mentionné. Le modèle précédent en proposant il est fort possible que que cette version en soit équipée également.

On retrouve un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 pour communiquer avec l’extérieur. Un système audio stéréo 2 x 2 watts  Dolby Atmos est intégré et une double webcam 5 mégapixels est présente avec un module infrarouge de détection de visage en façade. L’alimentation de la batterie 50 Wh se fait via un port USB Type-C et un chargeur 65W. Un mode de charge rapide permettra de retrouver 3 heures d’usage en 15 minutes de charge secteur. La tablette prendra en charge un stylet actif proposant 4096 niveaux de pression.

L’ensemble mesure 28.83 cm de large pour 19.03 cm de profondeur et 9.5 mm d’épaisseur. La Lenovo IdeaPad Duet 5 2023 est annoncée seule à 839 grammes, avec son clavier en plus elle culmine à 1.19 Kg. L’engin sera livré sous Windows 11 Home ou pro suivant les modèles.

On ne connait pas les tarifs ni la disponibilité de ce nouveau modèle.

Sources : Lenovo et GizmoChina

Lenovo IdeaPad Duet 5 : du Raptor Lake dans la tablette 12.5″ © MiniMachines.net. 2023.

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