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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Leave the Predictive Programming Behind

By Melissa Dykes The timing of Zuck’s doomsday bunker breaking right after the release of the Obamas’ new apocalyptic film featuring doomsday bunkers cannot be...

Leave the Predictive Programming Behind

États-Unis : bataille constitutionnelle au Texas

Si l’Iowa et le New Hampshire représentent vraiment l’opinion du Parti républicain, alors l’immigration sera le sujet des électeurs en novembre. Et avec la bataille constitutionnelle qui se pointe au Texas, les dialogues de sourds et les attaques fuseront de toute part pour les dix prochains mois.

En effet, las de voir autant « d’illégaux » traverser la frontière au Texas, le gouverneur Greg Abbott a décidé de la fermer à Eagle Pass (sud-ouest de San Antonio) depuis le 10 janvier. Il a utilisé la garde nationale pour installer des barbelés dans un parc qui servait aux agents fédéraux pour traiter les demandes de statut de réfugiés.

Et comme à chaque fois que le Texas met des bâtons dans les roues de l’administration Biden, cette dernière proteste par la voie légale. Encore une fois, elle a eu gain de cause : dans une décision 5-4, la Cour suprême a affirmé que Washington peut retirer les fils barbelés. Mais comme elle n’a pas dicté ce que le Texas peut (ou ne peut) faire, l’administration Abbott persiste et signe, et jure de rétablir tout ce qui sera retiré.

 

Hyperboles et exagérations

Comme presque tout ce qui concerne l’immigration et les frontières, les énormités pullulent.

Tout d’abord, l’invocation constitutionnelle d’Abbott ne tient pas la route. Car lorsqu’on regarde les débats autour de l’adoption de la Constitution, « invasion » signifie vraiment une invasion d’une force étrangère. La Californie avait été recalée sur cet argument en 1996 alors qu’elle se disait débordée par l’immigration. Le Texas a également perdu cet argument récemment en devant retirer des bouées sur le Rio Grande (à la frontière avec le Mexique).

Qui plus est, Abbott flirte dangereusement avec le fascisme en permettant aux forces policières texanes de détenir quiconque est suspecté d’être sans papier. Il affirme aussi que le passage de drogues fait partie d’une invasion et qu’il faut agir coûte que coûte. En d’autres termes, l’habeas corpus peut être suspendu partout et en tout temps sur un coup de tête sans fondement légal ou philosophique. Sans parler des pertes économiques astronomiques de systématiquement inspecter tous les camions entrant aux États-Unis.

 

Une frontière fermée

Aussi, au risque de me répéter et n’en déplaise aux « défenseurs » de la nation, les frontières sont bel et bien fermées. Considérant que le chemin dit légal pour émigrer vers les États-Unis est plus difficile que d’obtenir le laisser-passer A38 – voyez plutôt – les gens qui veulent désespérément améliorer leur situation emploieront des moyens tout aussi désespérés pour y parvenir.

Et plus on restreindra le périmètre « légal » de l’immigration, plus certains recourront au « crime » pour tenter d’émigrer. Regardez simplement la guerre à la drogue : est-elle moins accessible du fait de son illégalité (aux yeux du fédéral du moins)  ?

De toute façon, nonobstant leur façon « criminelle » d’entrer au pays, les personnes sans papiers ne sont pas les « empoisonneurs » comme certains aiment les dépeindre. Leur taux de criminalité est exponentiellement inférieur à celui des « natifs », et ils utilisent Medicaid (assurance-santé publique pour les démunis) à un taux nettement moindre que leur pourcentage de représentation de la population.

Mais les faits n’atteignent pas les nativistes. Ils persistent et signent au sujet de la supposée invasion ; 25 gouverneurs (tous Républicains) ont annoncé un soutien moral et/ou matériel au Texas dans son combat.

Source : https://youtu.be/Tuoff2KCU1w?feature=shared&t=58

Ils se privent ainsi d’un vaste potentiel d’électeurs, dont plusieurs sont pratiquants, conservateurs et très proches de leur famille. Le fait que certains apparaissent sur une liste noire du FBI ne veut strictement rien dire ; pendant un moment, l’agence a considéré les catholiques traditionnels et les parents trop incisifs aux rencontres parents-enseignants comme des extrémistes à surveiller.

 

Des Démocrates opportunistes

Par ailleurs, n’allez surtout pas croire que le parti de Joe Biden est plus compatissant.

Malgré de belles et occasionnelles paroles de certains, les Démocrates sont presque autant faucon quand vient le temps de « défendre » la frontière. De Barack Obama à Joe Biden en passant par Bill Clinton, le parti de l’âne ne fait rien pour ne serait-ce que simplifier un tantinet le processus d’immigration.

Probablement sentant la montée nativiste, Biden a même déclaré qu’il pourrait fermer la frontière si le Congrès le lui demandait. Pourquoi fermer une frontière qui l’est déjà de toute façon ?

Bref, le présent dialogue de sourd à la frontière n’est qu’un énième épisode des inepties xénophobes du XIXe siècle. On affirme que les nouveaux arrivants vont déprimer les salaires, détruire le tissu social, vivre des aides publiques, etc.

Il est plutôt ironique de surtout voir les conservateurs protester contre l’immigration. Ne sont-ils pas ceux qui affirment que nos droits proviennent de Dieu ? La liberté de mouvement (pacifique) en fait partie.

Qui est Blinken, le néo-con qui entraîne le monde vers l’abime ?

Lorsqu’on écoute le cartel des médias subventionnés, l’histoire ressemble à une succession de combats moraux, du bien contre le mal, que ce soit en Ukraine ou en Palestine. C’est la force des “narratifs” qui nous racontent tous le combat monolithique de la liberté contre l’oppression, de la civilisation contre la barbarie, des gentils contre les méchants. Dans la vraie vie, un autre scénario est à l’œuvre : c’est celui d’une course vers l’abîme organisée par les néo-conservateurs américains (les néo-cons) dont leur représentant le plus influent aujourd’hui n’est autre qu’Anthony Blinken. Le secrétaire d’État américain (l’équivalent du ministre des Affaires Étrangères, en France) vient d’ailleurs d’atterrir à Tel-Aviv, où il se présente comme Juif autant que comme Américain… Petit retour sur le parcours toxique d’un homme d’influence, où l’on croise George Soros et quelques autres.

Cette interview d’Anthony Blinken par Léa Salamé, en 2018, en dit long sur l’aveuglement des élites occidentales dans la course à l’abime orchestrée par les néo-conservateurs américains. On retiendra que, dans l’idéologie selon laquelle les États-Unis doivent mener le monde, un Blinken trouve toujours sur sa route une journaliste qui lui demande pourquoi il n’a pas bombardé directement la Syrie de Bachar El-Assad, et pourquoi, au fond, Obama n’en a pas fait toujours plus. Bien entendu, ces journalistes interviennent tous au nom du bien et de la déontologie d’une profession qui prétend informer de façon impartiale et objective.

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Guerre d’Ukraine: les stratégies néfastes des États-Unis

Les politologues Ulrike Guérot et Hauke Ritz dénoncent une influence massive des Etats-Unis en Europe de l'Est comme impulsion décisive de la guerre en Ukraine. Selon eux, Washington ne peut plus être considéré comme le gardien du Graal des "valeurs occidentales". Selon eux, les Etats-Unis sont aujourd'hui "socialement délabrés et culturellement épuisés".

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Insiders Don’t Criticize Other Insiders

Since leaving office President Obama has drawn widespread criticism for accepting a $400,000 speaking fee from the Wall Street investment firm Cantor Fitzgerald, including from Senators Bernie Sanders and Elizabeth Warren. Only a few months out of office, the move has been viewed as emblematic of the cozy relationship between the financial sector and political elites.

But as the President’s critics have voiced outrage over the decision many have been reluctant to criticize the record-setting $65 million book deal that Barack and Michelle Obama landed jointly this February with Penguin Random House (PRH)...

While the Obamas’ deal is unique for the amount of money involved, outsized book contracts between politicians and industries they’ve benefitted has precedent. In a recent report issued by the Roosevelt Institute, the study’s authors, Thomas Ferguson, Paul Jorgensen, and Jie Chen, argue that the mainstream approach to money in politics fails to recognize major sources of political spending. Among the least appreciated avenues for political money, they argue, are payments to political figures in the form of director’s fees, speaking fees, and book contracts.

From the 2017 Naked Capitalism piece: The “Market Forces” Behind the Obamas’ Record-Setting Book Deal

Back in 2009, when the Obama administration was busy ensuring the nation's financiers would become larger, more powerful and never serve a day in jail despite their historic crime spree, Larry Summers had dinner with Elizabeth Warren. During the course of that meal, he instructed her about how power really functions in the U.S.:

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