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Hier — 15 avril 2024Analyses, perspectives

Le Mali veut quitter le franc CFA : chiche ? par Yves-Marie Adeline

Le Mali vient de déclarer qu’il souhaitait quitter le franc CFA, ce qui est pour nous l’occasion de clarifier les choses, par-delà les fantasmes qui s’échappent de cette monnaie qualifiée de post-coloniale, ce qui n’est d’ailleurs pas faux. Mais ce post-colonialisme est-il toujours à l’avantage de la France ? Pour éclairer la question, il convient d’en rappeler l’histoire, puis de l’évaluer dans le présent.

Cette monnaie a été créée en 1945, on parlait alors du franc des Colonies Françaises d’Afrique, CFA. En 1958, le concept de colonialisme étant attaqué de toutes parts, il est devenu le franc de la Communauté Française d’Afrique. Puis il s’est lui-même scindé en deux, gardant ses initiales mais avec deux noms différents : le franc de la Communauté Financière d’Afrique (CFA donc) pour l’ancienne Afrique occidentale française, l’AOF, devenue Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine, et le franc de la Coopération Financière en Afrique (CFA, toujours) pour l’ancienne Afrique équatoriale française, l’AEF, devenue Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale. Mais dans les deux cas, bien sûr, c’est la France qui maîtrise la création monétaire, et l’on sait que qui tient la monnaie tient la politique.

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Attaque d’Israël par l’Iran : une mise en scène qui arrange tout le monde ?

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous disséquons l’offensive de l’Iran, par drones, sur Israël. S’agit-il d’une dangereuse escalade vers un conflit international ou vers une régionalisation d’un conflit local, ou bien s’agit-il d’une mise en scène qui permet aux parties en présence de préserver les apparences sans remettre en cause un équilibre précaire ? Loin des affirmations propagandistes, nous remettons la réalité dans ses justes dimensions.

Personne n’a pu échapper à l’attaque d’Israël par des drones iraniens, samedi soir. Beaucoup de médias occidentaux ont présenté cet événement comme une première historique et comme une escalade vers un conflit régional. Il n’était pas inutile de rappeler quelques points essentiels :

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Le momentum crash a encore été évité !

Ceux qui manipulent les marchés financiers et la géopolitique mondiale ont déjà évité deux fois de provoquer le momentum crash …

Le momentum crash a encore été évité ! Lire la suite »

Iran’s Retaliatory Strikes

Par : AHH

Last night, Iran carried out retaliatory strikes on Israel in response to the Israeli attack on the consulate in Damascus. We are joined by veteran war correspondents Hala Jaber and Elijah J. Magnier to discuss the significance of the strike, what it means for the conflict in Gaza, and its geopolitical implications.

Hala Jaber, a Lebanese-British journalist, was honored with the Amnesty International Journalist of the Year Award in 2003. She garnered the title of Foreign Correspondent of the Year at the British Press Awards in both 2005 and 2006 for her exceptional coverage of the Iraq War.

Elijah J. Magnier, a veteran war correspondent with over 37 years of experience covering West Asia. He has resided in Iran, Iraq, Lebanon, Libya, Sudan, and Syria for extended periods, specializing in political assessments, strategic planning, terrorist organizations, and non-state actors.

Five Nations Attack Zion

Par : AHH

Forgive the young man, radiant and exuding like the Sun. We were all firebreathers once. He doesn’t realize this is round one. Last night, the messianic midgets received the biggest gift of their foreshortened lives; they will run with it now, fully suiciding USUK and the demented Old Order….

EPA Threatens Locally Produced Beef

By Robert Malone In Another Blow to Decentralized Natural Meat Production, EPA Rule Indirectly Shuts Down Small Meat Producers via Clean Water Act Overreach Americans...

EPA Threatens Locally Produced Beef

À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

GODL, Gold et sionistes révisionnistes : risques historiques et systémiques

Les prix de l’or ont explosé au-dessus de leur tendance longue et normale depuis la fin de l’année 2019 en atteignant des plus hauts records historiques ce vendredi 12 avril, c’est-à-dire depuis le lancement de ces opérations coordonnées hors normes que sont cette histoire de coronavirus, puis la guerre de haute intensité en Ukraine et le massacre des gazaouis par les sionistes révisionnistes,

Document 1 :

Zoom sur la période récente partant de la fin de l’année 2019 mettant en évidence ces trois phases de hausses anormales,

Document 2 :

Une brusque hausse, c’est-à-dire une aggravation de la situation s’est produite à partir de la fin du mois de février dernier,

Document 3 :

Les prix de l’or ont connu des variations totalement hors normes du 27 au 29 mars, c’est-à-dire juste avant Pâques pour exploser depuis hier jeudi 11 avril en atteignant ce vendredi 12 un plus haut historique record à 2 448,80 dollars (USD) l’once en cours de séance,

Document 4 :

La corrélation temporelle est parfaite entre les variations des prix de l’or et les décisions de ceux qui organisent ces opérations qu’auront été cette histoire de coronavirus, puis la guerre de haute intensité en Ukraine et le massacre des gazaouis par les sionistes révisionnistes.

L’attaque par les forces israéliennes de l’ambassade d’Iran en Syrie le… lundi de Pâques premier avril (!) est une provocation qui avait pour but de forcer ceux qui dirigent présentement les autorités des États-Unis à déclencher une guerre de haute intensité contre l’Iran selon la volonté exprimée de longue date par les sionistes révisionnistes de façon à accomplir leurs projets bibliques de restauration d’un Grand Israël qui n’a pourtant jamais existé !

Pour l’instant, vendredi 12 avril, un quart d’heure avant la fin de la séance américaine, rien d’inévitable ne s’est produit mais tout peut se produire dans l’avenir immédiat car les dirigeants sionistes révisionnistes ne respectent rien ni personne. Ils sont capables de tout, et du pire…

Les prix de l’or sont retombés à leur niveau de la veille au matin,

Document 5 :

***

Quelques remarques importantes…

Ce ne sont pas les achats d’or par la banque centrale de Chine ni par les Chinois qui sont la cause de ces variations des prix de l’or à la hausse depuis 2019.

En effet, si les achats d’or par la banque centrale sont importants, le stock d’or de la Chine est évalué à 5 358 tonnes présentement par des sources fiables.

Compte tenu du prix d’une tonne d’or à 77 millions de dollars (USD), l’or monétaire détenu par la banque centrale de Chine ne se monte qu’à 413 milliards de dollars (USD), ce qui est faible par rapport à l’ensemble de ses réserves qui sont supérieures à 3 000 milliards de dollars, et qui sont constituées pour l’essentiel en devises du bloc américain (USD, euro et livres sterling) et pour 797,7 milliards de dollars en bons du Trésor des États-Unis (données de la fin du mois de janvier 2024, derniers chiffres publiés).

Document 6 :

Les dirigeants chinois ne cherchent pas à se débarrasser rapidement ni massivement de ces actifs en dollars USD depuis la fin de l’année 2021,

Document 7 :

Par ailleurs, l’or n’est pas le principal instrument financier utilisé par boursicoteurs opportunistes qui préfèrent utiliser ce qui est considéré comme étant des crypto-monnaies qui ne sont en réalité que des entités qui n’ont aucune contrepartie réelle, donc aucune valeur réelle !

Document 8 :

Pire encore des produits financiers comme GODL Gold sont présentés comme étant une crypto-monnaie négociable dans le cadre de Coinbase Wallet et qui est censée être échangeable en or… et amplifier à la hausse les variations de l’or, du moins tant que ce produit existe avant sa disparition…

Les investisseurs crédule et ignares qui auront cru en ce type de produit perdront leur capital ainsi placé pour le plus grand profit de ses initiateurs.

De gigantesques bouleversements, en particulier dans le domaine financier sont susceptibles de se produire dans un avenir très proche !

***

Cliquer ici pour lire un article édifiant de ZeroHedge à ce sujet.

Cliquer ici pour accéder au site de GODL Gold.

Cliquer ici pour lire des informations sur Coinbase Wallet gérant entre autres GODL Gold.

© Chevallier.biz

Swine Lake

Par : AHH

A Brief History of Bullshit in America – Everything, that is EVERYTHING, is presented counter to reality. There aint NO Money for nothin’ and NO chicks for free. And that’s the whole enchilada …

with thanks from FiveGunsWest and penned by Bones!

Judge Napolitano: “I told Trump, ‘you promised you would release the records of the JFK assassination.’ He said to me ‘If they showed you what they showed me, you wouldn’t have released it either.’ I said ‘Who’s they? What did they show you?’ Trump said “Someday when we’re not on the phone and there aren’t 15 people listening to the call, I’ll tell you.'”

Prof. Jeffrey Sachs: “It has been said that after the Kennedy assassination, there has been no president. They have only been factotums of the system since then.”

Lake Flaccid

Notes on the Magic Christian

Guy Grand, an eccentric billionaire prankster, is rich enough to do whatever he likes. And what he likes is to carefully execute projects where he can cauterize by ridicule what the rest of the world ignores: complacency, greed, corruption, and idiocy.

Determined to “make it hot for people,” Grand spends his billions staging a series of hilarious, sometimes bewildering stunts, lampooning along the way the American holy cows of money, status, power, beauty, media, and stardom.

Concocting deliciously perverse mayhem, he throws a million one-hundred-dollar bills into an enormous vat of steaming offal, proving just what people will do for money, and he promotes a new silky shampoo that turns hair to wire and a deodorant that becomes a time-released stench-bomb.

He inserts subliminally suggestive and perverse images into well-loved classic films, takes a howitzer on safari, and brings a panther to a kennel club dog show.

His most elaborate adventure is an ultra-exclusive cruise aboard the S.S. Magic Christian, where elite passengers are treated to a series of madcap indignities.


The Jackal Gargles With Plasma

A Brief Review of ‘A Brief History of Bullshit in America’

Bullshit can be so many things. It could be anything from a degree in Gender Studies to something simple as a three-word campaign slogan, or even something as complicated as our nation’s 6,550-page tax code.

Political speeches, self-help books, marketing, press conferences, tax code, song lyrics, conspiracy theories, many college majors, Santa, the Tooth Fairy, the multi-billion-dollar diet industry, medicine, and even the Constitution of the United States itself are all some form of bullshit in one way or another.

Bullshit is everywhere all around us. It influences the clothes we wear, shapes our political views, and even determines what food we eat.

Bullshitters are beautiful highly intelligent individuals, and they play a vital role in our world.

They start almost all of our wars, make our drugs, sell us our cars, raise and lower our taxes, regulate our economy, they tell us what to wear, and in many instances what to believe. You should develop some basic bullshit strategies that you can use in your own life as well.

April is Confederate History Month.

‘Good Foot in Heaven, Bad Foot in Hell’

Musings of a Crippled Writer Concerning Post-Modern Mesmerism with our hero James LaFond

Lori, a physical therapist of 30 years, choked back tears as she told me, “You are strong, but you have a serious injury. We can’t have you do anymore work then you are doing until the spinal specialist examines you… In the mean time, when taking the stairs, remember this, ‘Good foot in heaven, bad foot in Hell.’ It’s easy to remember that way. Put the weight on the good foot.”

In the week since then, as I have crawled, shrimped, crab walked, crutched, used a walker, wall walked and counter crawled around the Brickmouse House, and out at my mother’s house whom I visited in Whitebreadistan, I had a prawn’s eye view of the world passing bye. The news is all positively delusional and has the same exact messages as the ball games, the TV dramas, the movies and the commercials.

Everything, that is EVERYTHING, is presented counter to reality.

Worried about crime?

The news profiles dangerous white supremacists being brought to justice on hate crime charges. The news paints a picture of the last likely type of American violence, Ghost on Gawd, as the most likely.

Back to school shopping?

Well, the commercials depict the most common concerned parent, a black man shopping for his son. Would you like to vacation on a ranch in your four-wheel drive vehicle? Black cowboys will be there wrangling cattle.

Is there a threat to world peace?

No, it is not the nation that has 931 military bases in other countries. It is the nation that is the largest exporter of fuel and grain to less well off nations, ruled by a cartoon dictator, who makes all military decisions based on how mean and cruel the result would be for enemy civilians.

The news broadcast to the people of Goodland, is full of images of tyrannical nations that are utterly evil threatening world peace. Materialism, or utility, having the best most recent gadget, serves as a great handle for inculcating falsehoods, such as most cowboys, combat soldiers, and truck drivers are black and most violent criminals are white.

The Magic Christian is a 1969 British satirical black comedy film directed by Joseph McGrath and starring Peter Sellers and Ringo Starr, with appearances by John Cleese, Graham Chapman, Raquel Welch, Spike Milligan, Christopher Lee, Richard Attenborough and Roman Polanski. It was loosely adapted from the 1959 comic novel of the same name by American author Terry Southern, who co-wrote the screenplay adaptation with McGrath.

Here’s the whole enchilada …

James continued …

… WWII was so expensive, that it cost so much valuable time and material to be spent on wiping out not enough working class Аrуаns to achieve hive stability, that the Plutocrats decided that war on human flesh and artifacts would only be a stage prop in the real war waged to control the human mind.

When I see the ridiculous news that Doctor Evil is targeting, not tanks and soldiers with his missiles, but “blood banks” “hospitals” and “civilians,” it is clear that the phony war is the one where Eastern Europeans are actually getting killed, and the real war is on the TV and the Smartphone.

 

Monétarisme / MMT, bulle monétaire en M2, actualisation au 7 avril 2024

L’hypertrophie de l’agrégat monétaire M2 aux États-Unis est considérable : plus de 7 000 milliards de dollars d’argent non gagné se trouve encore indument dans les comptes des Américains…

***

Pour premier rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer, ce qui signifie que les ratios des agrégats monétaires par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) ne doivent pas dépasser certaines limites qui sont tirées de l’observation de leur évolution depuis l’après-guerre pour les États-Unis,

Document 1 :

Pour deuxième rappel, l’agrégat M1 correspond à la somme, d’une part des billets en circulation qui sont censés se trouver dans les portefeuilles de la population qui vit aux États-Unis et d’autre part du total des soldes positifs des comptes courants de ces Américains.

M1 doit être de l’ordre de 15 % du PIB annuel courant.

L’agrégat M2-M1 représente le total des dépôts de la population dans des comptes d’épargne rémunérés pouvant être débités sans préavis.

M2-M1 doit fluctuer aux alentours de 40 % de ce PIB.

L’agrégat M3-M2 est constitué par le total des trésoreries des entreprises.

M3-M2 ne doit pas dépasser 25 % de ce PIB.

En effet, quand ces ratios dépassent ces limites, il se crée alors une bulle monétaire qui provoque toujours de graves dysfonctionnements.

Il est donc impératif que ces ratios soient scrupuleusement surveillés et que les autorités monétaires agissent au plus vite pour faire éclater toute bulle monétaire en gestation car, en agissant trop tard, les dommages collatéraux seraient alors létaux.

Les autorités américaines (principalement la Fed) ont toujours fait respecter cette règle, plus ou moins rapidement en créant toujours une récession plus ou moins grave mais finalement salvatrice.

Or, tout a basculé depuis le début de cette histoire de coronavirus lorsque les autorités américaines ont décidé de distribuer des milliers de milliards de dollars à des Américains auxquels ils interdisaient en même temps de travailler, ce qui est contraire à toute logique économique la plus élémentaire !

Document 2 :

Depuis que les données de la Fed sur ces agrégats monétaires sont publiées sur la base des mêmes définitions (depuis 1959), jamais une telle hypertrophie monétaire ne s’est produite car ses dirigeants sont toujours intervenus pour faire éclater toute bulle monétaire qui s’y développait.

Le graphique représentant l’évolution de l’agrégat M2 en dollars comparativement au PIB en dollars courants met bien en évidence lui aussi cette bulle monétaire en M2 : le ratio de l’agrégat monétaire M2 par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) a explosé en 2022, après avoir commencé à dépasser les limites à partir du mois de juillet 2011,

Document 3 :

Le gros problème qui devrait se poser maintenant aux autorités américaines est de faire éclater cette énorme bulle monétaire !

D’après les déclarations de Jerome Powell et d’autres anciens et actuels membres du FOMC, la mesure qui permettait auparavant de faire éclater une bulle monétaire en gestation était (relativement) simple : il suffisait d’augmenter le taux de base de la Fed au point de créer une inversion de la courbe des taux, ce qui provoquait immanquablement une récession plus ou moins forte mais suffisante pour rétablir les bons ratios.

Or cette solution ne fonctionne plus maintenant car cette bulle monétaire est trop forte !

En effet, la baisse du montant de l’agrégat M2 n’est que de… 990,7 milliards de dollars fin février dernier par rapport à un plus haut atteint en avril 2022 à… 21 714 milliards de dollars, soit 4,3 % de baisse seulement, ce qui est négligeable par rapport à la norme.

Document 4 :

Normalement, le montant de l’agrégat monétaire M2 aurait dû rester proche de 55 % du PIB courant annuel (qui est de 27 957 milliards de dollars), soit de 15 554 milliards de dollars alors qu’il est de 20 783,6 milliards de dollars.

Il y a donc 5 230 milliards de dollars en trop dans les comptes des Américains, ce qui constitue une bulle monétaire gigantesque.

Ces Américains ont donc encore beaucoup trop d’argent disponible sur leurs comptes bancaires et ils en profitent pour le dépenser en partie, ce qui alimente la demande et donc l’offre.

Dans ces conditions, il est compréhensible que l’inflation soit toujours hors normes et que l’économie américaine fonctionne encore à plein régime avec des créations d’emplois très nombreuses et un taux de chômage historiquement très bas.

Jerome Powell et les membres du FOMC devraient donc être obligés de constater que la hausse historiquement très rapide et très forte du taux de base de la Fed n’a aucun effet positif contre cette inflation hors normes et qu’elle ne crée pas de récession, du moins pour le moment mais c’est ce qui viendra dans un avenir proche ! 

Ils ne savent donc pas quoi faire pour faire baisser l’inflation (et l’activité économique) et il n’y a pas a priori de solution imaginable pour faire éclater une telle bulle monétaire !

Les autorités américaines ont donc fait une erreur historique juste au mauvais moment, à savoir lorsqu’ils ont pris des sanctions contre la Russie le 27 février 2022 (en gelant, c’est-à-dire en volant plus de 300 milliards de dollars de réserves de la Russie), ce qui a eu pour conséquence que tous les dirigeants des grands pays exportateurs (et titulaires de réserves considérables en dollars) n’ont désormais plus confiance en l’Amérique ni dans le dollar (USD).

La force de ce dollar (USD), grâce entre autres au respect des ratios des agrégats monétaires avait pourtant permis à l’Amérique de conserver depuis l’après-guerre son leadership sur le monde libre, ce qui ne sera plus le cas à l’avenir.

L’argent sain est bien le premier pilier des Reaganomics !

Cependant, ces interprétations peuvent ne pas correspondre à la réalité…

En effet, il n’est pas crédible que les dirigeants de la Fed n’aient pas pu admettre qu’une inflation forte et durable s’était développée dès la fin de l’année 2020 comme le montrent pourtant clairement les indices PCE, cf. mes articles à ce sujet.

Dès lors, il faut envisager une autre solution : les dirigeants de la Fed ont voulu créer une crise systémique américaine mais aussi mondiale s’inscrivant dans le cadre de ces manipulations d’opinions publiques menées par ceux qui sont actuellement réellement au pouvoir aux États-Unis…

Autre interprétation possible : les partisans de la Théorie Monétaire Moderne (MMT) peuvent avoir convaincu les membres du FOMC que distribuer de l’argent non gagné permettait de doper la croissance, le reste du monde continuant à financer automatiquement les déficits des balances extérieures par des apports de capitaux…

En effet, il n’y a eu plus qu’un seul article qui a été publié sur cette MMT (Théorie Monétaire Moderne) cette année 2024, et il l’a été en… Australie (!) à l’occasion de conférences données par Stephanie Kelton qui est connue comme une fervente partisane de cette MMT et de… Bernie Sanders !

Cliquer ici pour le lire.

Le silence médiatique actuel des partisans de la MMT après une abondance d’articles publiées depuis des années, jusqu’en 2022, est peut-être un bon révélateur de l’échec de cette théorie.

Plus personne n’y comprend plus rien au sujet de ces problèmes économiques, financiers, bancaires, monétaires, surtout à cause de la volonté de la plupart des intervenants de ne plus se baser sur les fondamentaux du monétarisme.

Même Jamie Dimon avoue son incompétence comme le montrent ses dernières déclarations…

Document 5 :

Aujourd’hui, les déficits sont encore plus importants et se produisent en période de prospérité – et non à la suite d’une récession – et ils ont été soutenus par un assouplissement quantitatif, ce qui n’avait jamais été fait avant la grande crise financière.

L’assouplissement quantitatif est une forme d’augmentation de la masse monétaire (bien qu’il ait de nombreuses contreparties). Je reste plus préoccupé par l’assouplissement quantitatif que la plupart des gens, et par son renversement, qui n’a jamais été fait à cette échelle.

Document 6 :

Mr Dimon conclut :

« Lorsque des événements terribles se produisent, nous avons tendance à surestimer l’effet qu’ils auront sur l’économie mondiale.

Les événements récents, cependant, pourraient bien créer des risques qui pourraient éclipser tout ce qui s’est passé depuis la Seconde Guerre mondiale – nous ne devrions pas les prendre à la légère ».

***

Par ailleurs, les seules variations d’une année sur l’autre de l’agrégat monétaire M2 mettent bien en évidence l’émergence de cette bulle monétaire historique mais la baisse en territoire négatif conduit à des erreurs d’interprétation car la bulle monétaire n’a pas éclaté pour autant !

Document 7 :

Cliquer ici pour (re)lire mon article précédent à ce sujet.

Cliquer ici pour (re)lire mon article de base sur la masse monétaire libre.

Cliquer ici pour lire l’article de ZeroHedge sur les déclarations de Jamie Dimon

© Chevallier.biz

Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?…

Par : pierre

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux, mobilisant des millions d’internautes. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.

Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril.

Quand il est apparu que le cliché avait été pris par la photographe officielle de l’Elysée, ce fut l’hilarité pour les uns (souvent ses opposants), la consternation pour les autres – ses partisans, y compris certains de ses proches amis politiques, qui n’avaient pas cru à l’authenticité de l’image.

Trois semaines plus tard, une question reste sans réponse : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris le risque de ridiculiser sa fonction ? L’interrogation peut être formulée différemment : à qui était destiné cet étrange message ?

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Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?

Par : pierre

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.

Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril.

Quand il est apparu que le cliché avait été pris par la photographe officielle de l’Elysée, ce fut l’hilarité pour les uns (souvent ses opposants), la consternation pour les autres – ses partisans, y compris certains de ses proches amis politiques, qui n’avaient pas cru à l’authenticité de l’image.

Trois semaines plus tard, une question reste sans réponse : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris le risque de ridiculiser sa fonction ? L’interrogation peut être formulée différemment : à qui était destiné cet étrange message ?

Le contexte géopolitique étant notamment marqué par la guerre en Ukraine, et par les déclarations du chef de l’Etat « n’excluant pas » l’envoi de troupes au sol, celui-ci a-t-il voulu illustrer ainsi sa détermination à empêcher une victoire russe, comme il ne cesse de le répéter ? On doute que son homologue du Kremlin ait été particulièrement effrayé…

A-t-il plutôt cherché à redorer son blason auprès des dirigeants de l’OTAN, particulièrement du côté des plus ultras, comme les Polonais et les Baltes ? Ces derniers, des mois durant, n’avaient cessé de critiquer l’attitude initiale du président français, jugé trop « conciliant » vis-à-vis de Moscou lorsqu’il appelait à « ne pas humilier la Russie » et qu’il se rêvait en conciliateur. Depuis, il a renversé son discours et intégré le camp des « faucons ». Au point de se sentir obligé de le confirmer en image ?

Ou bien le sac de boxe figurait-il symboliquement le chancelier allemand, avec qui les différends et points de friction se sont multipliés dans la dernière période ? Pour signifier l’intention présidentielle de ne rien lâcher face à Berlin ?

A moins que les gants de boxe n’aient été destinés à son homologue brésilien, qui le recevait en grande pompe quelques jours plus tard ? Pourtant, cette visite d’Etat à Brasilia a tourné à la romance amoureuse, a confié le président français sur le réseau X. Mais sans pour autant calmer l’affrontement entre les deux capitales sur l’accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

L’image voulait-elle symboliser la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ?

La posture de boxeur était-elle plutôt tournée vers des enjeux de politique intérieure ? Une réforme de l’assurance-chômage vient d’être annoncée, qui vise, pour faire des « économies », à rogner les droits des personnes privées d’emploi (notamment par la réduction de la durée d’indemnisation). La menace des gants de boxe pourrait bien être destinée aux syndicats, qui ont unanimement annoncé leur opposition à ce projet.

L’image pourrait symboliser plus généralement, consciemment ou non, la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ? Le « programme de stabilité » de Paris doit justement être transmis à la Commission européenne mi-avril. Pour rester « crédible » au sein de l’UE, Paris doit s’engager à réduire drastiquement les déficits publics.

La volonté de boxer les chômeurs pourrait y contribuer ; elle vient juste après les coupes budgétaires rendues publiques par le ministre des finances dernièrement. D’abord à hauteur de 10 milliards, en attendant pire, de l’aveu même de Bruno Le Maire. Et ce, au moment où le président a indiqué vouloir consacrer 3 milliards de plus cette année en armements transférés à Kiev…

Aucune force politique représentée au Parlement français ne met en cause le soutien à l’Ukraine. Et donc ne dénonce l’austérité imposée au moment où des ressources financières sont ainsi dilapidées. Certes, l’idéologie dite « mainstream » a imposé un récit présentant unilatéralement la Russie comme le « méchant » ; mais des millions de citoyens ne sont pas prêts à se sacrifier pour financer la poursuite de la guerre.

C’est sans doute l’une des raisons qui explique la brutale désaffection électorale que subit actuellement le parti présidentiel. Si l’on se fie aux sondages, celui-ci est distancé de dix points par le Rassemblement national selon les intentions de vote aux élections européennes pour juin prochain (le RN caracole en tête à 30%). Même si, en l’occurrence, cette élection n’intéresse pas grand monde, hors la bulle politique.

Dès lors, le camp présidentiel est nerveux. Il y a quelques jours, le directeur de la rédaction du quotidien régional La Provence a été menacé de licenciement pour un titre jugé irrévérencieux vis-à-vis du président de la République. Il n’a échappé à la sanction – aux gants de boxe – que grâce aux journalistes qui se sont mis en grève…

En septembre 2017, à peine quelques mois après sa première élection, Emmanuel Macron prononçait un discours qui se voulait historique et digne des dieux de l’Olympe du haut d’une colline dominant l’Acropole. Il y proclamait solennellement son ambition de renforcer l’intégration européenne.

Près de sept ans plus tard, Jupiter s’est transformé en une grotesque imitation de Sylvester Stallone. Le fondateur de la Vème République, le général de Gaulle, doit se retourner dans sa tombe au vu des cabrioles pathétiques de son lointain successeur.

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Légions de “drones intelligents” à l’horizon

La possibilité de mener des opérations militaires complexes en utilisant, même simultanément, des drones de différents types (aériens, terrestres, de surface et sous-marins) fait de cette technologie un facteur de changement potentiel pour les stratégies et les options opérationnelles de chaque pays.

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Banques US : problématique du financement des actifs par les dépôts, au 31 mars 2024

Le système bancaire des États-Unis est globalement dans le plus grand désordre. Les marchés financiers sont soumis à des manipulations condamnables mais non condamnées…

***

Les banques des États-Unis qui ont des liquidités excédentaires les déposent au jour le jour à la Fed au lieu de les prêter aux banksters qui ont une situation nette débitrice en fin de journée,

Document 1 :

Le marché interbancaire ne fonctionne donc plus aux États-Unis.

Les dépôts au jour le jour auprès de la Fed (ON RRP) étaient sur une tendance lourde baissière tendant vers zéro à la fin du mois de mars mais cette limite n’a pas été atteinte… pour une raison non connue…

Il a pu y avoir des interventions de la part de ceux qui manipulent les marchés financiers pour que cette échéance ne se produise pas.

De grandes banques comme par exemple JPMorgan ont pu apporter des liquidités à des banques régionales pour qu’elles puissent terminer sereinement le trimestre…

Document 2 :

L’évolution de ces ON RRP depuis 2016 met bien en évidence le grand désordre qui règne dans le système bancaire américain,

Document 3 :

Les banques des États-Unis financent leurs actifs aux trois quarts par les dépôts de leurs clients qui proviennent des apports des personnes qui y résident et des trésoreries des entreprises.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les statistiques sur ces actifs et dépôts depuis 1973.

Les actifs et les dépôts des banques américaines augmentent logiquement au même rythme sur la longue période mais avec des écarts qui sont significatifs,

Document 4 :

Lorsqu’une crise se développe, les clients des banques sortent leurs capitaux des banques qui risquent d’être en faillite.

En conséquence, les dépôts des clients baissent alors que les actifs des banques continuent à augmenter normalement.

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts avec un pic en mars 2023 augmente donc depuis le mois de février 2022, ce qui apparait clairement sur un graphique utilisant deux échelles différentes,

Document 5 :

Ces problèmes liés aux dépôts et aux actifs des banques américaines sont délicats à analyser car les statistiques publiées ne sont pas concordantes. En effet, en données corrigées des variations saisonnières, comme c’est le cas dans le document 5, cet écart se résorbe alors que d’après les données non corrigées des variations saisonnières, document 6, cet écart s’accroit !

Document 6 :

Les dépôts sur les fonds mutuels de trésorerie ne progressent plus depuis le 13 mars,

Document 7 :

Le programme d’aides des banques régionales (le BTFP) a pris fin le 11 mars, ce qui provoque des baisses de dépôts dans les banques américaines qui sont dans une situation critique selon tous les indicateurs fiables.

Document 8 :

Le système bancaire américain et même les marchés financiers sont présentement dans le plus grand désordre.

Il faut encore attendre un peu pour investir sereinement…

© Chevallier.biz

Epic Lone Wolf in the West Bank

Par : AHH

On the day of the Crocus terrorist massacre in Moscow, lost in the global outrage, one Palestinian warrior in the West Bank single handedly helped collapse Zionism a little more.. courage, honor and self-sacrifice appeared from the very bastion of the traitorous compradore special forces of the Palestinian Authority! Woe to the alien invasive species of the Imperial settler-state. Their future is written in stone.

💠 @Resistance News Network:
⭕ 🚨 Armed clashes are continuing between one or more resistance fighters and zionist forces following a shooting operation targeting a settler vehicle in “Dolev,” west of #Ramallah.

The IOF has deployed a helicopter and drone to search for the fighters, and the zionist forces opened fire on journalists. Zionist media reports that War Minister Benny Gantz is on his way to the location.
⭕ The heroic “Dolev” operation shows what the determined, resistant Palestinian is capable of achieving.

Early before sunrise, Mujahid Barakat Mansour lay waiting in the hills west of #Ramallah, near the settlement of “Dolev.” Evidence shows us that he had prepared for this moment: From a fortified point he had established for himself, he rang in the dawn of a blessed Friday with bullets and fire from his rifle, targeting a vehicle carrying settlers.

Occupation forces responded swiftly to the area, precisely as Mansour had expected. Contrary to what the invading soldiers believed, the incident was far from over. Mansour, from his fortified point in the hills, opened fire on the soldiers. Having trained as part of the Palestinian Presidential Guard, rejecting the security coordination, betrayal, and failure of the Palestinian Authority, he was prepared for this moment. From his fortified perch, he shot swiftly and accurately, waging a clash against soldiers through the harsh terrain for over five hours.

Seven occupation soldiers were wounded, some critically, before they gave up their fight. Refusing to meet the dignified Palestinian on the battlefield, they dispatched drones and began targeting Mansour. Rather than give up the fight, Mansour managed to escape to an even more fortified position he had prepared in advance. He continued shooting at soldiers and even downed one of the drones that was sent to kill him.

In the end, the cowardly occupation was forced to fire missiles at Mujahid Mansour by way of Apache helicopter, having failed to target him through any other means. He ascended to martyrdom after leaving his permanent mark on the occupation. One determined Palestinian fighter, waging combat from the land which he belongs to, proved that heroes are made in Palestine, and that no foreign usurper can ever put a stop to the resistance.
⭕ The executor of the heroic shooting operation in “Dolev,” west of #Ramallah, is the martyr Mujahid Barakat Mansour (32 years old) from the village of Deir Ibzi’, west of Ramallah.

After targeting a settler vehicle, he clashed for nearly 5 hours with IOF soldiers who failed to reach him, leaving 7 of them wounded, and downed an IOF drone according to eyewitnesses, before a zionist helicopter launched a missile towards him.

Mujahid is a retired military officer in the Presidential Guard, having retired years ago. He is also a freed prisoner who was previously held in zionist prisons.

His name, Mujahid Mansour, means victorious fighter.

Glory to the heroic martyr.
⭕ 🚨🟡 Al-Aqsa Martyrs’ Brigades:

“Then let those fight in the way of Allah who sell the life of this world for the Hereafter. And whoever fights in the way of Allah and is killed or achieves victory – We will bestow upon him a great reward.”

With great pride and honor, the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades exalt their heroic fighter who carried out the heroic Ramallah operation, and salute the sons of our nation rising up in an intifada in all arenas.

On the path of the first martyrs and on the road of struggle and resistance, and in victory for Gaza and the sufferings of the prisoners in the enemy’s jails, and in response to the crimes of the occupation against our people everywhere, the fighters of the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades continue their heroic operations against the occupation forces and their settler gangs as part of the battle of Al-Aqsa Flood, to affirm that the volcano of the West Bank will not be extinguished and that the blood of our people in Gaza, our prisoners, and our Al-Aqsa is a red line.

As part of the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades’ responses to the ongoing aggression of the occupation, one of our fighters attacked a number of settlers’ cars and military reinforcements that came to their rescue near the settlement of “Dolev” west of the city of Ramallah this morning, Friday, 12 Ramadan 1445 AH / corresponding to 22-03-2024, and the clash lasted for more than 4 continuous hours, resulting in 7 zionists wounded with serious and critical wounds, ascending to the highest, the hero of this operation:

The martyr and liberated prisoner fighter, Mujahid Barakat Mansour (31 years old) from the town of Deir Ibza’ – west of Ramallah

As the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades declare their responsibility for this heroic operation, they affirm the following:

Firstly: This operation is a continuation of what the fighters of its brigades started in Nablus and Tubas this morning, where they confronted with all courage and capability the incursions of the zionist occupation forces into their cities with machine guns and explosive devices.

Secondly: This operation is part of a series of operations responding to the continuous aggression of the occupation against our steadfast people in Gaza and our brave prisoners, the latest of which were the operations of the Al-Aqsa Brigades in Gaza, Jenin, Al-Khalil, Tubas, and Nablus, over the past days, resulting in a number of dead and wounded.

Thirdly: We salute the sons of our nation rising up in an intifada in all areas of our revolutionary [West] Bank, who have written an epic in the past days in steadfastness and confrontation against this criminal enemy, especially in Nour Shams camp, Nablus, Jenin, Al-Khalil, and Tubas.

Fourthly: The continuation of the enemy’s aggression and its persistence against our people in Gaza, our Al-Aqsa, and our prisoners will ignite a fire that disperses its security and shakes its foundations.

Fifthly: The attempts and targeting of the enemy against our people’s fighters will not succeed in stopping our resistance, and the enemy’s incursions into our areas and camps will be an opportunity – by Allah’s will – for our fighters’ rifles and their explosives to reap more lives of the occupation soldiers and settlers. What is coming is more severe and greater.

And it is a revolution until victory, until victory, until victory…

Al-Aqsa Martyrs’ Brigades – The military wing of the Fatah movement

Friday, 12 Ramadan 1445 AH / corresponding to 22 March 2024

💠 @Strategika51:
⭕ For four hours, hundreds of Israeli soldiers, special forces and reservists have been battling a lone Palestinian resistance fighter who attacked an Israeli car in #WestBank .

The Israeli army used an AH-64/D #Apache helicopter gunship armed with anti-tank missiles in the area for the first time in 20 years.
⭕ The gunman pursued by hundreds of Israeli soldiers in the West Bank was killed by three Air to-Ground #missiles fired by an attack #helicopter and an armed #drone

Qu’il y a-t-il derrière le rapprochement entre Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni ?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, semblent avoir noué une relation solide, que certains qualifient de « gagnant-gagnant ». Mais que se cache-t-il derrière leur rapprochement ?

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Obligation vaccinale : les aumôniers militaires US suspendus saisissent la Cour Suprême

Fin 2021, tous les membres devaient compléter leur parcours vaccinal avant le 28 décembre 2021 sous peine de renvoi. Théoriquement, les membres de l’armée de l’air pouvaient demander une exemption pour des raisons religieuses ou médicales. Malheureusement, cette clause n’a pas respecté. Actuellement, un groupe d’aumôniers militaires a saisi la Cour suprême pour contester les politiques du ministère de la Défense liées à la COVID-19, alléguant qu’elles ont contraint les objecteurs religieux à quitter les forces armées.

Le 10 janvier 2023, le Pentagone avait abrogé l’obligation vaccinale anti- Covid-19 pour les militaires américains, imposée précédemment par le Congrès dans la loi sur la défense nommée National Defense Authorization, qui obligeait le Pentagone à mettre fin au mandat de vaccination contre le Covid-19 des marines et soldats américains. Récemment, les aumôniers militaires ont saisi la Cour suprême, ces derniers affirment que les politiques du ministère de la Défense punissent injustement ceux qui ont soumis des objections religieuses à l’obligation vaccinale COVID-19, entraînant des conséquences professionnelles négatives.

Appel des aumôniers militaires devant la Cour Suprême

Les aumôniers militaires ont déposé un appel devant la Cour suprême après que le quatrième circuit ait rejeté leur affaire. Ils demandent des mesures provisoires pour protéger leur carrière et contester les politiques du ministère de la Défense, qu’ils estiment discriminatoires envers ceux qui ont déposé des objections religieuses à la vaccination obligatoire contre la COVID-19.

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Plusieurs états portent plainte contre Ursula Von der Leyen pour corruption dans le cadre du SMS Gates. Entre entrave politique à l’enquête et recherche de soutien, quel avenir pour Ursula ?

Devant l’impossibilité d’obtenir les SMS, Frédéric Baldan, lobbyiste belge, est parti du principe que les SMS ont été détruits. Le 5 avril 2023, il déposait une plainte pénale avec constitution de partie civile entre les mains de Frédéric Fresnay, juge d’instruction à Liège, contre Ursula Von der Leyen. Les chefs d’accusation étaient usurpation de fonctions et de titre, destruction de documents et prise illégale d’intérêt et corruption. Le juge d’instruction belge partait donc à la recherche des textos.

Très vite, l’affaire Baldan-Von der Leyen pris la tournure d’un combat politique, puisque le lobbyiste a vu ses accréditations suspendues avant d'être radié.

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Pourquoi l'Occident se trompe si souvent sur la Tunisie

Après la révolte de 2011 qui a chassé Zine El-Abidine Ben Ali du pouvoir, de nombreux observateurs et responsables occidentaux se sont bercés d'illusions en pensant que la Tunisie allait construire une démocratie pérenne. Après s'être trompés sur la situation en Libye, en Algérie ou au Maroc, ils ont dû encore une fois reconnaître leurs erreurs. Cela ne les a pourtant pas empêché de recommencer, comme aujourd'hui avec le président Kaïs Saïed.

« Nous avons juré de défendre la Constitution », clame Samira Chaouachi, vice-présidente de l'Assemblée tunisienne. « Nous avons juré de défendre la patrie », lui rétorque un jeune soldat. Cet échange devant les portes fermées du Parlement, au petit matin du 22 juillet 2021, résume le paradoxe d'un pays longtemps considéré comme le seul succès des « printemps arabes ». La décision du président Kaïs Saïed quelques heures plus tôt de destituer le gouvernement et de suspendre l'Assemblée des représentants du peuple a provoqué la colère de son président islamiste et de sa vice-présidente qui cherchaient à entrer dans le bâtiment, désormais gardé par des troupes armées.

Cette décision présidentielle a surpris de nombreux diplomates étrangers visiblement peu au fait de la situation. Les Tunisiens beaucoup moins. Des milliers de personnes se sont précipitées dans les rues de chaque ville et village afin d'exprimer leur soulagement face à cette classe politique qu'ils estimaient corrompue et incompétente.

Le 17 avril 2023, Rached Ghannouchi, leader suprême d'Ennahda depuis sa fondation dans les années 19801 a été arrêté. Douze ans après son retour triomphal à Tunis, le 20 janvier 2011, au lendemain de l'éviction du président Zine El-Abidine Ben Ali qui avait dirigé le pays pendant vingt-quatre ans. La boucle est bouclée. La contre-révolution a été plus longue à venir en Tunisie que dans tout autre pays arabe.

Le consensus de Washington enterré

Il est trop tôt pour écrire les nécrologies des soulèvements qui, en deux vagues (2011 puis 2019), ont englouti la plupart des pays arabes. En Tunisie, au lieu de produire une nouvelle génération de dirigeants politiques, la révolte de 2011 « a ramené les élites marginalisées de l'ère Ben Ali »2.

Malgré tout, un processus révolutionnaire à long terme est à l'œuvre dans la région. Les gouvernements occidentaux, en particulier en Europe, se font des illusions s'ils pensent pouvoir compter sur des hommes forts pour assurer la stabilité des pays de la rive sud de la Méditerranée. Des changements politiques et économiques radicaux sont nécessaires et, par définition, imprévisibles. Les inégalités sociales et le sous-emploi des ressources humaines continuent de générer une énorme frustration sociale que les jeunes ne supporteront pas. Les dirigeants de l'Union européenne sont obsédés par les vagues d'immigrants en provenance du sud et par la montée du populisme que celles-ci alimentent, tout en restant dans le déni des causes sous-jacentes.

Pourquoi l'Union européenne (UE) et les États-Unis n'ont-ils pas compris que la contre-révolution a commencé immédiatement après les « révolutions » tunisienne et égyptienne ayant chassé Ben Ali et Hosni Moubarak du pouvoir ? Pourquoi n'ont-ils pas compris qu'après avoir échoué à lancer des réformes audacieuses dans la gestion de l'appareil sécuritaire et de l'économie, les responsables politiques et syndicaux tunisiens ont conduit leur pays dans une impasse ? La réponse réside avant tout dans la nature même de l'État. En 2011, il était clair pour les observateurs chevronnés que la politique économique libérale favorisée par l'Occident – le fameux « consensus de Washington » que l'on peut résumer dans un rôle strictement minimum alloué à l'État au profit de l'investissement privé – ne parviendrait pas à produire les résultats économiques escomptés. Entre cette date et l'élection du président Kaïs Saïed en 2019, tous les voyants économiques étaient au rouge.

Aujourd'hui, le consensus de Washington est mort. Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l'UE reverront-ils leurs prescriptions politiques pour autant ? Pour avoir une chance de réussir, leurs ordonnances devront être fondées sur la reconstruction de l'État, l'utilisation de l'investissement public et la lutte contre la corruption engendrée par le capitalisme de connivence. C'est à cette condition seulement qu'une partie des centaines de milliards de dollars évadés à l'étranger reviendra. L'État s'est déjà montré incapable d'arrêter la fuite des capitaux, dont la plupart sont illégaux. On peut donc se demander pourquoi, tout en reconnaissant qu'ils se sont trompés, les gouvernements tunisiens successifs, le FMI, la Banque mondiale et l'Europe continueront de se battre pour stopper les sorties de fonds et appliquer la même recette qui a échoué.

Il n'y a pas eu de révolution

La plupart des politiciens et des groupes de réflexion occidentaux ont accueilli les révoltes arabes avec incrédulité. C'est surprenant car les multiples rapports du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 2003, 2005 et 2009 montraient l'explosion du taux de chômage, et une tendance à la baisse de la part du produit intérieur brut (PIB) consacré à l'investissement au cours du dernier quart de siècle. Une preuve de « l'échec des élites arabes à investir localement ou régionalement [qui] est le plus grand obstacle à la croissance économique soutenue »3. En 2011, la directrice générale du FMI Christine Lagarde déclarait : « Soyons francs : nous ne prêtons pas suffisamment attention à la façon dont les fruits de la croissance économique sont partagés »4.

La Banque mondiale a fini par admettre dans un rapport publié en 2014 qu'elle s'était trompée sur la Tunisie avant 2011. Une telle humilité est inhabituelle, sinon sans précédent. Elle élude toutefois la question des raisons pour lesquelles les dirigeants politiques et les experts occidentaux font aussi souvent fausse route, alors que certains observateurs sont capables d'établir une juste analyse.

Au fur et à mesure de l'extension des révoltes, les capitales occidentales, tout d'abord incrédules, ont fait place à l'enthousiasme. Cela n'a pas duré longtemps. Face au désir de changement, les dirigeants ont opposé une force brutale, et les soulèvements se sont bien vite transformés en bains de sang en Égypte, en Libye, au Bahreïn, au Yémen ou en Syrie. Les puissants groupes d'intérêts nationaux, en premier lieu les forces de sécurité, fortement soutenus de l'extérieur - notamment par les pays du Golfe -, n'étaient pas disposés à autoriser des réformes susceptibles de remettre en cause le statu quo. D'autres, comme le Qatar, étaient prêts à le renverser complètement, toutefois en faveur de leurs « clients » islamistes. Les « amis » étrangers n'ont pas eu le temps d'influencer sérieusement les évènements en Tunisie, dont l'importance stratégique pour les grands acteurs internationaux est inférieure à celle de l'Égypte ou de la Syrie. Le fait que la Tunisie ait été le premier pays arabe à se révolter peut également expliquer l'absence d'ingérence extérieure.

Quoi qu'il en soit, l'utilisation même de l'expression « révolution de jasmin »5 suggère un malentendu. Aucune révolution n'a eu lieu en Tunisie en 2011. Une révolte violente a contraint les appareils dirigeants à prendre leurs distances avec le chef de l'État qu'ils ont poussé vers la sortie pour sauver leurs privilèges. C'est la raison pour laquelle il n'y a pas eu de redistribution des richesses ou du pouvoir entre les classes sociales et les régions.

Des malentendus occidentaux tout aussi flagrants se sont manifestés après que les États-Unis sont intervenus militairement en Libye, au nom d'une urgence humanitaire, sans tenir compte de ce qui se passerait lorsqu'un petit groupe d'islamistes très organisés et lourdement armés (qu'ils avaient aidés pendant les dernières années de Mouammar Kadhafi) s'opposerait à une majorité non islamiste mal organisée, dont une grande partie était jeune et sans emploi. Leur départ après l'attaque du 11 septembre 2012 contre la mission américaine à Benghazi a transformé l'est de la Libye en arrière-garde d'Al-Qaida et de l'organisation de l'État islamique (EI). Cela a accéléré l'exportation du terrorisme et des réfugiés vers l'Europe, tout en déstabilisant davantage une grande partie de l'Afrique du Nord et du Sahel. Et bien sûr de la Tunisie dont de nombreux djihadistes ont été formés dans des camps libyens près de la frontière.

Dans le pays, les amis politiques des principaux partis se sont vu proposer des emplois au sein d'une fonction publique gonflée à l'extrême - des postes qui n'existaient souvent que sur le papier, mais pour lesquels ils étaient payés. Résultat : la destruction de toute efficacité publique, l'augmentation considérable de la masse salariale et des emprunts. Cette hausse de la dette (et donc des intérêts à payer) a évincé les investissements publics dans la santé, l'éducation et les infrastructures. Les présidents et les gouvernements se sont succédé, chacun empruntant de l'argent au FMI, à la Banque mondiale et à la Banque européenne d'investissement (BEI). Tous se sont contentés d'évoquer les conditions liées à ces prêts, mais n'ont jamais eu l'intention de les mettre en œuvre. Le FMI et l'Europe ont continué à prêcher l'évangile du libéralisme et ont fait semblant de croire que des réformes étaient mises en œuvre. Pourquoi a t-il été si facile de se tromper une deuxième fois alors que la prescription et la situation étaient identiques ?

Une pure idéologie

Pendant ce temps, les investissements privés – tant nationaux qu'étrangers – ont diminué. Des secteurs clés tels que les phosphates et les engrais ont vu leur production s'effondrer, de même que le tourisme, victime du terrorisme et de la pandémie de Covid-19. L'arrière-pays le plus pauvre, d'où partent toutes les révoltes en Tunisie, a continué d'être exploité par ceux de la côte, plus riches, afin d'assurer la majeure partie de l'eau, du blé et des phosphates nécessaires au pays.

Pour les Occidentaux,

la démocratie est une idée si belle qu'elle semble échapper à la réalité. Pour l'élite américaine, les pays en développement qui réussissent sont ceux qui organisent des élections, et les pays qui échouent sont ceux qui ne le font pas. Il ne s'agit pas de logique, ni de croyance fondée sur l'histoire ou même sur la science politique. Il s'agit de pure idéologie – et d'idéologie missionnaire, en plus. Regardez l'échec du printemps arabe ! Bien sûr, les populations de ces nations aspirent à la démocratie, mais cela ne signifie pas que celle-ci apportera automatiquement de bons résultats face à la grande pauvreté, aux clivages ethniques et sectaires, etc. Elle a fonctionné en Corée [du Sud] ou à Taïwan, par exemple, parce qu'elle est venue après l'industrialisation et la création de classes moyennes.6

Les élites européennes et américaines se sont trompées quand, après 2011, elles se sont convaincues que des élections libres et équitables annonçaient un avenir prometteur pour la Tunisie. Les jeunes en étaient moins convaincus et les gens ont de plus en plus délaissé les urnes, beaucoup ne se donnant même pas la peine de s'inscrire. Quant aux mouvements islamistes, ils n'ont jamais montré d'intérêt pour relever les défis d'une économie moderne. Ennahda n'a pas fait exception. Les élites tunisiennes, bien éduquées, n'ont pas pu s'entendre sur un plan de réforme économique. Elles ont laissé tomber leur pays.

La théorie de Lénine

Douze ans après la chute de Ben Ali, Kaïs Saïed a ramené la fine fleur d'hier, notamment dans les forces de sécurité. Ghannouchi, le puissant dirigeant d'Ennahda qui dirigeait le parti islamiste « comme l'organisation clandestine qu'il avait été dans les années 1990 »7 s'est retrouvé en prison, incapable de rallier l'armée. Cette dernière a jeté son dévolu sur Saïed qui « défend la patrie ».

Selon certains observateurs attentifs,

le soulèvement arabe a atteint son apogée, le 11 février 2011, quand le président égyptien Hosni Moubarak a été contraint de démissionner. Selon la théorie de Lénine, une révolution victorieuse nécessite un parti politique structuré et discipliné, un leadership robuste et un programme clair. La révolution égyptienne, comme son précurseur tunisien et contrairement à la révolution iranienne de 1979 n'avait ni organisation ni dirigeant identifiable, ni d'ordre du jour sans équivoque.8

Alors que les manifestations sont devenues violentes dans de nombreux pays, les forces se sont divisées. Les anciens partis politiques et les dirigeants économiques se sont disputés le pouvoir, « laissant à de nombreux manifestants le sentiment que l'histoire qu'ils faisaient il n'y a pas si longtemps les dépassait »9. Ceux qui ont mené la révolte en Tunisie n'avaient ni les moyens ni le temps de s'organiser. Les forces établies ont donc pu détourner leur agenda et bloquer le changement.

Cela n'a pas empêché certains universitaires, tel Safwan Masri, de parler d'« anomalie arabe »10, et des journaux de clamer que la Tunisie était le seul pays des révoltes arabes à avoir donné naissance à une véritable démocratie. Illusion caractéristique de nombreuses attitudes occidentales. Avant la chute de Ben Ali, la Banque mondiale et les observateurs ont loué les performances économiques du pays. Après, ils ont salué son succès en tant que démocratie. On comprend pourquoi les dirigeants européens n'ont pas eu de pensée stratégique sur la Tunisie…

La nature de l'État entrave les réformes

En fait, les analystes occidentaux projettent trop souvent leur propre vision du monde sur des pays dont l'histoire est différente. Ainsi, l'intense débat intellectuel et politique autour des idées de John Maynard Keynes (1883-1946) sur l'intervention de la puissance publique dans l'économie n'a pas d'équivalent dans la région. En partie parce que la diplomatie des canonnières et le colonialisme ont interrompu les débats qui se déroulaient dans le Sud, notamment en Tunisie. Au moment de l'indépendance, les nouveaux régimes ont compris que l'État devait être partie prenante de la création d'une économie nationale, qu'elle soit liée ou non au Nord. Or les dirigeants se sont rarement concentrés sur l'augmentation de la richesse du pays, mais davantage sur leur maintien au pouvoir, en contrôlant notamment les nouveaux arrivants au sein de la classe privilégiée, le Makhzen11.

À partir des années 1980, le FMI et la Banque mondiale ont appliqué un ensemble de principes idéologiques contenus dans le consensus de Washington. Cette doxa néolibérale avait déjà échoué en Tunisie au tournant du siècle, pourtant cela n'a pas arrêté la Banque mondiale qui l'a présentée comme modèle de « bonne gouvernance économique » à suivre en Afrique et au Proche-Orient. L'Europe a chanté la même partition et s'est retrouvée dans l'impasse.

Malgré l'émancipation des femmes et les attitudes tolérantes envers les étrangers, la Tunisie a vu ses richesses contrôlées par quelques familles dont l'emprise est renforcée dans un système corporatiste leur permettant de surveiller l'État. Loin d'apporter de nouvelles idées et de contribuer à la création d'un vaste parti de gauche après 2011, le puissant syndicat de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) s'est contenté de regarder le pouvoir gonfler le nombre de fonctionnaires (et par conséquent ses adhérents), ce qui a ruiné le pays. Au lieu de promouvoir un débat ouvert sur ce qu'il fallait entreprendre, les dirigeants tunisiens ont agi en fossoyeurs des réformes. Auparavant, Zine El-Abidine Ben Ali avait géré l'économie en prélevant de plus en plus de rentes pour sa famille, sans jamais la réformer.

Peut-on changer le scénario néolibéral ?

Alors que la région est riche en hydrocarbures, les institutions internationales pourraient suggérer que « les monarchies pétrolières cessent d'investir leur capital dans les économies occidentales, en particulier aux États-Unis, et le transfèrent plutôt aux gouvernements arabes, sur le modèle de l'aide que les États-Unis ont fournie à leurs alliés européens de 1948 à 1951, le Plan Marshall »12. Peu de chance que cela arrive car les banques occidentales perdraient d'énormes opportunités de gagner de l'argent et les monarchies du Golfe ont beaucoup d'influence à Paris, Londres et Washington. Pendant ce temps, le capital déserte la région pour trouver refuge dans des banques et des entreprises occidentales. L'Afrique du Nord à elle seule dispose de centaines de milliards de fonds « privés » dans des établissements financiers étrangers.

Aujourd'hui, les jeunes issus des milieux favorisés et formés se sauvent aussi au bénéfice immédiat du Golfe, du Canada, de la France et de ses voisins, et au détriment de la stabilité à long terme en Méditerranée. En Afrique du Nord, la « guerre froide » entre l'Algérie et le Maroc explique que les flux commerciaux et d'investissement soient au plus bas. Cette situation est d'autant plus absurde que le pétrole, le gaz, le soufre et l'ammoniac algériens pourraient, avec les phosphates marocains, générer de nombreux emplois et de grandes exportations. Les tensions entre les deux pays conviennent à l'Occident depuis des décennies, néanmoins la pression des nouveaux immigrants en Europe alimente les partis populistes et le risque de turbulences intérieures dans des pays comme l'Italie ou la France.

Autre ironie de ce scénario néolibéral, la Chine et la Turquie renforcent leurs liens commerciaux avec l'Afrique du Nord — la Chine est ainsi devenue son deuxième fournisseur étranger après l'Italie, et la Turquie le quatrième —, sans accroitre leurs investissements. En Algérie, au Maroc et en Tunisie, le capital privé occidental continue par contre de jouer un rôle clé.

Aujourd'hui, l'Union européenne et les États-Unis découvrent à leur grand désarroi que les dirigeants nord-africains, comme ailleurs dans le Sud, ne partagent pas leur lecture de la guerre en Ukraine. Ils notent que l'Occident considère ses problèmes comme les problèmes du monde, et ils ne sont pas d'accord. Le monde multipolaire dans lequel nous nous trouvons rend familier l'ancien tiers-mondisme algérien. Les élites se méfient de l'ancienne puissance coloniale et expriment publiquement leur critique du comportement français, passé et présent, comme jamais auparavant.

Plus tôt l'Europe s'éveillera au fait que les pays au-delà de ses côtes méridionales méritent une politique ambitieuse, un nouveau processus de Barcelone13 plus audacieux, mieux ce sera. Plus tôt elle comprendra que l'islamisme n'est pas l'inclination naturelle de la région, comme beaucoup l'ont cru après 2011, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, plus tôt elle abandonnera son orientalisme de pacotille, mieux ce sera. En finir avec l'État patrimonial ou néo-patrimonial où quelques familles contrôlent tout représente un défi historique pour la région autant que pour l'Europe.

Comme le montre sa réaction modérée au renversement du président égyptien Mohamed Morsi un an après les élections libres de juillet 2012, l'Occident ne semble guère accorder autant d'importance au vote qu'il le prétend. Son attitude face au mépris de Kaïs Saïed pour les règles fondamentales de la démocratie le confirme. Il faudrait une refonte complète de l'État — condition préalable pour une croissance plus rapide —, mais aussi une plus grande inclusion sociale afin d'atteindre une stabilité à long terme en Tunisie et dans la région. Tant qu'elle n'acceptera pas ce principe, la Commission européenne devra se faire à l'idée que ses interminables prises de position visant à « améliorer » les politiques de voisinage donnent l'impression de jouer avec les peuples.

#

Ce texte est adapté de l'article de Francis Ghilès, « Why does the West so often get Tunisia wrong ? », Notes Internacionals 289, Barcelona Center for International Affairs (CIDOB), mai 2023.
Traduit de l'anglais par Martine Bulard.


1Rached Ghannouchi a joué un rôle central dans le mouvement islamique tunisien depuis la fondation d'Ennahda au début des années 1980. Après deux décennies d'exil à Londres, il est rentré en Tunisie en 2011, et joue depuis un rôle clé et souvent controversé dans la politique tunisienne.

2Tom Stevenson, « The Revolutionary Decade : Tunisia since the Coup », London Review of Books, 17 novembre 2022.

3Ray Bush, « Marginality or abjection ? The political economy of poverty production in Egypt », dans Ray Bush et Habib Ayeb, Marginality and Exclusion in Egypt, Zed, Londres, 2012.

4Christine Lagarde, « The Arab Spring, One Year On », Fonds monétaire international, Washington DC, 6 décembre 2011.

5NDLR. Cette désignation médiatique francophone est par ailleurs rejetée par les Tunisiens qui préfèrent parler de « révolution de la dignité ».

6Robert D. Kaplan, « Anarchy unbound : the new scramble for Africa », The New Statesman, Londres, 16 août 2023.

7Tom Stevenson, « The Revolutionary Decade : Tunisia since the Coup », The London Review of Books, 17 novembre 2022.

8Hussein Agha et Robert Malley, « The Arab Counterrevolution », The New York Review of Books, 29 septembre 2011.

9Hussein Agha et Robert Malley, op.cit.

10Safwan Masri, Tunisia : an Arab Anomaly, Columbia University Press, 2017.

11NDLR. Le terme désigne la classe au pouvoir au Maroc.

12Gilbert Achcar, People Want : A Radical Exploration of the Arab Uprising, Saqi Books, Londres, 2013, réédité avec une nouvelle introduction en 2023.

13Partenariat euro-méditerranéen pour le développement et la sécurité lancé en 1995 et au point mort actuellement.

VVP’s Announced Telephone Conversations in Last Two Days

Par : AHH

Per Newton’s third law, Hell cometh to the demented Anglo-Zionist satanists in Greater Syria….


🇷🇺🇧🇾📞 Russia’s President Vladimir Putin had a telephone conversation with President of Belarus Alexander Lukashenko.

The President of the Republic of Belarus expressed his heartfelt condolences on the monstrous terrorist attack at Crocus City Hall, conveyed words of sympathy and support to the victims’ families and wishes for a speedy recovery to the injured, emphasising that the people of Belarus stand together with the people of Russia in this time of sorrow.

Alexander Lukashenko offered any assistance that may be needed, and expressed his confidence that the organisers and perpetrators of this heinous crime will face inevitable punishment.

For his part, Vladimir Putin informed his counterpart about the detention of the terrorists directly involved in the attack, as well as about the ongoing investigation.

🤝 Both leaders expressed mutual readiness to continue close cooperation in the fight against terrorism.


🇷🇺🇰🇿📞 Russia’s President Vladimir Putin had a telephone conversation with President of Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev.

During his telephone conversation with Vladimir Putin, President of the Republic of Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev expressed his deep condolences over numerous victims of the terrorist attack at Crocus City Hall, stressing that he resolutely condemns this barbaric crime, and asked to convey words of sympathy and support to the victims’ families and wishes for a speedy recovery to the injured.

Both Leaders reaffirmed their intention to step up anti-terror cooperation.


🇷🇺🇺🇿📞 Russia’s President Vladimir Putin had a telephone conversation with President of the Republic of Uzbekistan Shavkat Mirziyoyev

Shavkat Mirziyoyev strongly condemned the heinous terrorist attack at Crocus City Hall, expressed his sincere condolences in connection with the tragedy, and asked to convey words of support to the victims’ families and wishes for a speedy recovery to the injured.

Both Sides reaffirmed their intention to continue close cooperation to counter terrorism.


🇷🇺🇹🇷📞 On March 23, President of Russia Vladimir Putin and President of Türkiye Recep Tayyip Erdogan held a telephone conversation.

Recep Tayyip Erdogan offered his deep and heartfelt condolences to the families and friends of the victims of the heinous terrorist attack at Crocus City Hall. He noted that the Republic of Türkiye stands with the people of Russia in this dark hour.

Vladimir Putin emphasised that Russia appreciates the support of the Turkish people and informed his Turkish counterpart on the status of the investigation into the terrorist attack.

During the conversation, the Turkish Leader stressed the urgent need for closer bilateral cooperation in the fight against the terrorist threat.

President Putin expressed gratitude for the condolences and supported the idea of stepping up cooperation in countering terrorism.


🇷🇺🇸🇾📞 On March 23, President of Russia Vladimir Putin and President of the Syrian Arab Republic Bashar al-Assad held a telephone conversation.

The President of Syria strongly condemned the terrorist attack at Crocus City Hall, stressing that Syrian citizens share the pain and grief of the Russian people. He wished fortitude to the victims’ families and friends and a speedy recovery to the injured.

Vladimir Putin and Bashar al-Assad discussed the ongoing crisis in the Middle East and the current situation in Syria, which is directly facing the terrorist threat.

🤝 The Leaders agreed to intensify contacts both in addressing counterterrorism and in all other areas of bilateral cooperation.

ADDENDUM:


🇹🇯 🇷🇺 President of the Republic of Tajikistan Emomali Rahmon telephoned Vladimir Putin to express deep condolences and solidarity with the Russian people over the death of innocent civilians in the terrorist attack at Crocus City Hall. The President of Tajikistan emphasised that there was no nor could not be any justification for that crime.

During the conversation, Vladimir Putin and Emomali Rahmon noted that the security services of Russia and Tajikistan were working closely together to counter terrorism and that they would build up their cooperation.

Tajikistan’s President Rahmon during phone conversation with Russia’s Putin condemns terrorist attack in Russia, says terrorists have neither nationality nor religion

During the conversation, President of the Republic of Azerbaijan Ilham Aliyev strongly condemned the terrorist attack at Crocus City Hall, which claimed the lives of over 100 innocent civilians, expressed deep condolences to their families and friends, and wished a speedy recovery to the injured.

Ilham Aliyev stressed that the people of Azerbaijan stand together with the Russian people on this day of national mourning and expressed confidence that the severe punishment of the criminals and those who masterminded that crime was unavoidable.

Vladimir Putin thanked the President of Azerbaijan for his words of support and expressed readiness to further strengthen practical interaction in the spirit of strategic partnership and alliance between Russia and Azerbaijan.

Banksters de la BCE, actualisation au 22 mars

Les banksters de la BCE prêtent de l’argent qu’ils n’ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. C’est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme.

***

Les actifs de la BCE ont augmenté depuis sa création, de plus en plus fortement jusqu’à une inversion à partir du 24 juin 2022 pour atteindre un plus haut record historique à 8 836 milliards d’euros,

Document 1 :

Ces actifs sont constitués pour l’essentiel par des titres (Securities) pour 4 833 milliards d’euros au 12 mars dernier et de prêts (Lending) à des banques commerciales. Ils sont en forte baisse mais ils atteignent la somme de 402 milliards d’euros,

Document 2 :

Ces prêts ont fortement augmenté à partir du 6 mars 2020, c’est-à-dire à partir du moment où les autorités européennes ont interdit à la population de travailler tout en lui prêtant jusqu’à 2 217 milliards d’euros sous le prétexte de cette histoire de coronavirus, dans le cadre des opérations dites de TLTROs III (Targeted Longer-Term Refinancing Operations).

Cependant, ces prêts généreusement accordés (avec parfois des taux… négatifs !) ont fortement baissé (par exemple le 28 décembre 2022 et le 30 juin 2023) surtout pour des raisons dites techniques, car les banksters européens devaient diminuer leurs actifs compte tenu des montants de leurs capitaux propres,

Document 3 :

Euh…

Comment ont été financés les 8 836 milliards d’euros d’actifs de la BCE ?

Pour rappel, les actifs de toute entreprise et de toute banque y compris ceux d’une banque centrale sont financés par son passif, c’est-à-dire par des dettes et des capitaux propres, liabilities and equity en anglais, le mot passif n’existant pas logiquement dans cette langue.

Or les capitaux propres de la BCE sont négligeables.

Les actifs de la BCE sont donc financés pour l’essentiel par des dettes, liabilities, mais qui sont les créanciers ?

Qui ?

Euh… ben… ce sont les banksters des banques commerciales qui ont prêté ces centaines de milliards d’euros à la BCE !

Oui mais les banksters des banques commerciales n’avaient pas d’argent puisqu’ils étaient obligés d’emprunter des centaines de milliards d’euros à la BCE qui n’avait pas d’argent elle non plus !!!

Euh… ben… toute personne ayant un minimum d’intelligence comprend tout de suite que cette histoire est ubuesque et qu’il s’agit en fait d’une gigantesque opération de cavalerie financière !

En réalité, les banksters de la BCE se sont toujours entendus avec leurs homologues des banques centrales, par exemple le 26 juin 2020, pour leur prêter… 564 milliards d’euros supplémentaires à condition qu’ils les redéposent en retour le même jour à la BCE !

Ainsi, au cours de la même journée de banque, la BCE prête l’argent qu’elle n’a pas à ses banksters (qui n’ont pas d’argent).

Ces banksters des banques commerciales déposent alors cet argent (qu’ils sont censés avoir) en retour à la BCE.

Ces opérations sont faites finalisées après la fin des heures d’ouverture des agences bancaires (en back office).

Débit égale crédit, actif égale passif, tout donne l’impression d’être (presque) en ordre mais c’est de la pure création monétaire ex nihilo !

Les dettes de la BCE sont donc constituées des dépôts des banques commerciales auprès de la BCE qui se sont montés à un plus haut record de 4 910 milliards d’euros le 11 novembre 2022 pour retomber à 3 662 milliards, ce qui constitue de l’argent qui n’existe pas en réalité selon les règles comptables,

Document 4 :

Il existe une antériorité à cette création monétaire ex nihilo : l’Allemagne de l’entre-deux guerres, cf. le livre de notre ami Pierre Jovanovic, Hitler ou la revanche de la planche à billets.

Une remarque importante : aux États-Unis, il n’y a pas de création monétaire ex nihilo car c’est l’État fédéral qui a emprunté de l’argent sur les marchés financiers avant de le distribuer généreusement.

C’est une hypertrophie monétaire de plus de 5 200 milliards de dollars qui subsiste aux États-Unis, ce qui les handicape gravement, comme le montre le fait que la masse monétaire M2 représente 73,5 % du PIB courant annuel alors que ce ratio ne devrait pas dépasser 55 %, cf. mes analyses à ce sujet.

Pour rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reagonomics comme l’a dit et répété Arthur, Laffer et le gros problème aux États-Unis est que l’argent n’y est plus sain actuellement, pour la première fois depuis l’après-guerre.

***

Je dénonce en vain depuis des années cette arnaque gigantesque qu’est cette cavalerie financière qui alimente cette création monétaire ex nihilo orchestrée par les autorités monétaires de la zone euro, ce qui n’intéresse personne (ou presque) jusqu’à ce que ce problème révèle son importance… qui prend un tour nouveau après cette histoire de coronavirus, puis la guerre en Ukraine puis à Gaza et maintenant avec une aggravation particulièrement inquiétante de ces conflits alimentés par les juifs révisionnistes américains.

La vieille Europe continentale est une des plus grandes victimes de ces manipulations à l’échelle planétaire.

***

Pour rajouter une petite touche négative, il faut remarquer que les moyens de financement des actifs que sont les billets et les dettes des banques commerciales (banknotes et liabilities) ont été insuffisants pour financer les actifs que sont les prêts et les titres acquis par la BCE.

Document 5 :

L’écart a été gigantesque au plus fort le 31 décembre 2021, ce qui a obligé à de mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro d’apporter des centaines de milliards d’euros pour combler ce trou afin que la BCE puisse ne pas sombrer,

Document 6 :

Comme je l’ai publié à maintes reprises, ces mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro ne pouvaient être que des dirigeants de pays musulmans exportateurs d’hydrocarbures qui ne l’ont pas fait entièrement gratuitement…

Pour information, copie d’écran des actifs de la BCE avec les prêts et les titres…

Document 7 :

… et leurs moyens de financement que sont les billets en circulation et les dépôts des banques commerciales,

Document 8 :

Les capitaux propres de la BCE ne sont que d’une centaine de milliards d’euros pour un total du bilan de 6 813 milliards d’euros, ce qui est négligeable et dangereux car ses pertes s’accentuent  !

Bravo les artistes.

© Chevallier.biz

Dien Bien Phools

Par : AHH

We Won’t Get Dien Bien Phooled Again! Once the French have defeated Russia, they will attack all of Europe. France cannot be allowed to win!

with gratitude to FiveGunsWest and penned by Bones!

Cheese Eating Surrender Monkeys

I must have every book about Dien Bien Phu there is. I also have the French Communist Party books on this topic and various and sundry others of the time, and Bernard Fall’s books as well.

‘A Street Without Joy’ is the benchmark of French military decline and the onset of loss of empire for the country that has gone from a lion, De Gaulle, to a mouse, Micron. And now the mouse that roars.

Street Without Joy (1961) by French-American professor and journalist Bernard B. Fall, who was on-site as a French soldier, and then as an American war correspondent. The book gives a first-hand look at the French engagement, with an insider understanding of Vietnamese events, and provided insights into guerrilla warfare. It drew wide interest among Americans in the mid-1960s, when their own country markedly increased its activity in the Vietnam War. (wiki)

The history of Dien Bien Phu is a study in miscalculation multiplied Force Ten. Fuck up after fuck up. Cascading idiocy. They so underestimated their enemy that they didn’t even dig in their gun emplacements. The man in charge of the artillery discovered his mistake as 100s of projectiles per minute rained down on the camps and took out the artillery. Despondently, he went down into his bunker sleeping quarters, pulled the pin on a grenade and placed it over his heart. He was such a larger than life individual and an inspiration to the men that the ‘overseer’s of the men’, the officers, lied to them and told them that he’d fallen on the field of honor. There is no honor in a colonial war for the occupier.

The artillery stood exposed. No sandbags. They disdained the abilities of the eventual victors so much that they stupidly held their last stand in a valley surrounded by mountains riddled with caves. They thought the Vietminh couldn’t shoot straight. Turns out they were crack shots, sighting through the barrels of their guns in the high caves surrounding Frenchy and Heinz.

Most of the “French” troops at Dien Bien Phu were former SS Nazi storm troopers. I guess the US took the cream of the NAZI crop. General Gehlen who set up our Gestapo Security State. Mr. Werner “I just make the mizziles, vhere they come down izz not my koncern” Von Braun. Eva wasn’t available.

The rank and file SS troops wound up in Vietnam, getting their asses shot off by the Vietminh and their ashes hauled in the official French brothels that always traveled with the troops. This practice is still current. They come to San Francisco once a year for fleet week. You can see the prostitutes. Some whores got the Croix de Guerre for ‘services above and beyond the call of booty’.

@robertjames6640 1 year ago:

“An amazing movie. I served with men who fought at Dien Bien Phu and they held the greatest of respect for the Vietnamese people who defeated them. Vietnam and its people are resilient, hard working and truly delightful.”


The Frogs Made It Personal For Giap

In the late 1930s, Giap married a fellow member of the party, whom he had met in prison years earlier. She gave birth to a daughter, Hong Anh, in 1940. Four months later, the party’s central committee decided to send him to join Ho, who was living in exile in China, where he was preparing plans for the revolution he intended to launch.

Soon after Gen. Giap left for China, his wife was taken into custody by French authorities. She died in prison, either by suicide or while being tortured. Because of the intervening world war, it was years before Gen. Giap learned of his wife’s death. In 1947, his father also died while in French custody, refusing to publicly denounce his son, although he never agreed with his communist ideology.

“He carries in his soul wounds that even time cannot heal,” Hong Anh told biographer Currey of her father.

It’s not my intention to recap history on this fascinating and well deserved defeat of the French who were ferreted out of their holes and FROG MARCHED off to a POW camp as they should have been, but to rub this humiliating defeat in their faces as they consider war with Russia. I consider them stupid like the rest of the crime syndicate of the Western satellite colonies of the former US empire.

The Frogs Can’t Get Enough

The Dien Bien Phools can’t get enough humiliation, death and defeat. Now they want to send their children to Ukraine to kill Russians for Joe Biden’s corrupt regime, all the while blathering on about freedom and democracy, meaningless crap that Ukraine doesn’t have or represent. They are fighting for western leaders endless supply of Merck cocaine and children to rape and abuse. They may not know it, but that is the reality.

The rank and file French soldier has no idea what they’re fighting for and for the most part, they never have. Remember, once invaded by the Nazis in WW2 they sided with the NAZIs and became Vichy France. The French Foreign legion … the former SS Nazis … didn’t care what they fought besides the kicks they got out of usual frolics colonial powers derive from killing the natives who have no standing army, navy or airforce. A turkey shoot as it’s called. Once again they’ve sided with the Nazis to boot.

That said, US troops have no idea what the fuck they’re doing from moment to moment. They’re a largely uneducated rabble and the non-coms are just as bad. An immoral uneducated rabble using the military as a jobs program in much the same way as a corrupt Congress critter uses the arms manufacturing as a jobs program bringing money into their coffers and sharing a little with the community. The last thing the US military wants to do? Their jobs.

Most of the world is watching Russia systematically destroy what was by far the largest most capable and equipped NATO-commanded army in the world (the Ukrainian army), understanding that what is unfolding is Washington’s Waterloo.

The US general stuff are all rear echelon muthafuckas

So drive on, it don’t mean nuthin’

Larch445:

“When or where have the French been correct in their strategic judgment?
SE Asia? Algeria? Sahel? West Africa? Central Africa? NATO? WWII?
Where or when?
They always get it wrong.”

smoothieX12:

“Yes, some imbeciles in Paris think so, but considering the level of French Armed Forces–they will be hunted down and killed.

What Paris is going to do about it? Right–nothing. France’s nuclear deterrent is dwarfed by Russia’s conventional, let alone nuclear capability–so, does Macron and his buddies want to die?

They will. So will France as a whole. Hey, French voted for this. Time to face consequences. And here is the funny thing–France is alone in all that.”

Bones:

“I predict popcorn shortages. Be sure to lay in a big supply. Enough to binge eat for a couple of days. ‘French cooking’ will not take that long. If US enters the fray, it may take a week to fry and die. They haven’t met Mr. Thermobaric. Have fun guys. Ta Ta.”

Donetsk, Avdiivka, Marioupol – sur la route dans le Donbass électoral

par Pepe Escobar. Ils ont attendu dix longues années de souffrance pour voter lors de cette élection. Et c'est ce qu'ils ont fait, en masse, certifiant une réélection écrasante du leader politique qui les a ramenés à la Mère Russie.

L'économie égyptienne vers l'inconnu

En renonçant à deux prérogatives centrales de l'État dans le domaine économique, le président Abdel Fattah Al-Sissi rompt avec l'histoire de son pays et prend un risque énorme. Il est encore trop tôt pour dire si ces réformes seront vraiment mises en œuvre. En revanche, on peut déjà annoncer qui sont les perdants : la majorité des citoyens.

Mercredi 6 mars, l'Égypte a sauté le pas pour le plus grand profit immédiat des affairistes et de la bourse. Le régime militaire a en effet pris deux décisions historiques qui, si elles sont appliquées dans la durée, bouleverseront en profondeur le fonctionnement de l'économie nationale. La réforme du marché des changes est la plus visible. Jusqu'ici, la banque centrale égyptienne (BCE), entièrement soumise à l'État, tenait à sa main la valeur de la livre égyptienne (LE) face au dollar ou à l'euro. Mais elle sera désormais déterminée par la confrontation entre l'offre et la demande de devises étrangères. Dès lors que ces dernières manquent depuis plus de deux ans en raison de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le prix du change monte en livres égyptiennes, et la pénurie s'installe. Depuis 2022, le cours de la monnaie nationale a été abaissé à quatre reprises par la BCE dans des proportions considérables, passant de 17 à plus de 30 LE pour 1 dollar. Au marché noir, le billet vert a atteint jusqu'à plus de 70 LE. Et à l'avenir, le rapport entre la monnaie nationale et les devises s'établira quotidiennement.

Renoncements de l'État

La deuxième réforme concerne les marchés financiers. Jusqu'ici, l'épargne nationale était rémunérée à des taux d'intérêt inférieurs à la hausse des prix. Toutefois, cette « répression financière », dénoncée par la minorité aisée qui seule épargne, devrait prendre fin. D'où la vague de spéculation qui s'est immédiatement manifestée. À un terme non défini, les taux d'intérêt devraient être supérieurs à l'inflation et révisés chaque jour par la confrontation des offres et des demandes de crédits. Le 6 mars, l'écart entre les deux courbes a été réduit grâce à une remontée spectaculaire des taux d'intérêt, passant de +6 % à entre 24 % et 30 %.

Évènement politique majeur, les autorités égyptiennes ont de fait abandonné un contrôle historique instauré par le président Gamal Abdel Nasser dans les années 1950 sur deux instruments économiques clés : le change et le loyer de l'argent. Cette révolution n'a pas été faite « à la maison » comme l'a prétendu jeudi 7 mars à Alexandrie le premier ministre Mostafa Madbouly, mais sous la pression soutenue du Fonds monétaire international (FMI). Sa directrice générale, Kristalina Georgieva, une économiste bulgare formée à l'époque soviétique, a multiplié les escales au Caire, refusant obstinément, en l'absence d'un accord sur le change, d'augmenter son aide : trois milliards de dollars (2,76 milliards d'euros) sur trois ans, une misère pour le pays arabe le plus peuplé, et de loin.

À la suite des réformes du 6 mars, l'aide du FMI est passée à plus de neuf milliards (8,27 milliards d'euros), la Banque mondiale et l'Union européenne s'engageant à en apporter quinze de plus. S'y ajouterait une opération immobilière obscure montée par des capitaux venant des Émirats arabes unis, qui apporterait plus de 35 milliards de dollars (32,15 milliards d'euros), dont cinq disponibles immédiatement. Au Caire, on compte aussi sur l'argent des émigrés massivement passé sur le marché noir de la devise (une trentaine de milliards de dollars en année pleine), et qui devrait revenir par les canaux légaux.

Les pauvres, premières victimes

Cette manne est-elle en mesure de stabiliser l'économie exposée à un choc sans précédent ? Un dollar à 50 LE et des taux d'intérêt de 30 % bouleversent la vie quotidienne de plus de 106 millions d'Égyptiens. Avec une inflation annuelle de plus de 35 %, les prix et l'activité sont les premières victimes. Pour les pauvres, estimés à au moins 60 % de la population, se nourrir devient une gageure. Pour les entreprises, grandes ou petites, le prix des intrants largement importés et payables en devises, rend ces denrées presque inaccessibles. Le satisfecit décerné par Moody's, l'une des deux principales agences américaines de notation, qui estime désormais positivement d'investir en Égypte, n'y change pas grand-chose dans l'immédiat.

Les anticipations des différents acteurs économiques auront un rôle clé. S'ils prévoient une reprise du cycle infernal des prix intérieurs et des cours des devises, le dollar à 50 LE ne sera bientôt plus qu'un souvenir d'autant qu'il a déjà atteint 72 LE au début de l'année. Si les aides promises, souvent associées à des projets industriels ou d'infrastructure, n'arrivent pas ou prennent du retard, la stabilisation pourrait être compromise ou retardée.

Autre écueil, la situation désespérée des finances publiques. La charge de la dette, c'est-à-dire le paiement des intérêts dus sur la dette de l'État, absorbe les deux-tiers des recettes budgétaires. Reste un petit tiers pour aider les plus déshérités à ne pas mourir de faim, rémunérer (mal) plusieurs millions de fonctionnaires, former une jeunesse nombreuse et subvenir aux besoins d'une armée dispendieuse. La restructuration de la dette, comme cela a été fait dans les années 1990 au lendemain de la première guerre du Golfe, n'est pas à l'ordre du jour. La diplomatie internationale est incapable de s'accorder sur une solution à cette crise qui touche quasiment tous les pays émergents non pétroliers.

À défaut, l'Égypte retrouvera-t-elle le chemin des marchés financiers internationaux comme entre 2013 et 2021 ? C'est peu probable. Il faudra donc recourir à la planche à billets et relancer la chasse au dollar, avant de revenir sur les réformes du 6 mars.

Impossible « démilitarisation »

Reste enfin le plus dur : ajuster le reste de l'économie au fonctionnement désormais libéral du change et de l'argent. Cela nécessiterait de « démilitariser » l'économie aux mains des généraux depuis plus de 10 ans. Subventions, prêts non remboursés, privilèges en tous sens, fiscalité inexistante, orientations des investissements ont entrainé l'économie dans une voie stérile. L'endettement massif du pays (entre 160 et 300 milliards de dollars selon les estimations) a surtout servi à couler du béton. À elle seule, la nouvelle capitale administrative1 qui n'est toujours pas active, a coûté plus de 60 milliards de dollars. Cinq autres villes nouvelles sont perdues dans le désert, et des douzaines sont en projet. Ces investissements colossaux ne rapportent rien, sinon aux affairistes en kaki qui ont mis la main dedans.

Les investissements productifs dans le reste de l'économie ont quant à eux été sacrifiés. Seuls les étrangers ont osé quelques opérations dans les hydrocarbures ou le tourisme. La bourgeoisie très allante du temps du président Hosni Moubarak s'est mise aux abonnés absents, déséquilibrant un peu plus une économie sous influence.

Le président Abdel Fattah Al-Sissi et son premier ministre ont promis le retour des dollars et la baisse des prix grâce à leurs mesures. Pourtant le scepticisme reste de rigueur, ces mesures pouvant se révéler bonnes ni pour l'économie, ni pour les Égyptiens.


1Également appelée Wedian ou Al-Masa, cette ville nouvelle destinée à devenir la capitale en remplacement du Caire, est en construction depuis 2016. Le chantier est situé à environ 45 kilomètres à l'est du Caire, en plein désert.

Yemen Ends Thalassocratic Rule

Par : AHH

Garland Nixon interviews Laith Marouf — West Asia update: Yemen and the beginning of the end of imperial naval force projection;

wide ranging talk includes:
🔸Zionist attempt to break the Syrian landbridge to Hezbollah again (after ISIS a decade ago);
🔸the Vichy regime of the Palestinian Authority;
🔸Prof Ali Kadri: the role of directed Genocide in western Capitalism; for more see:
https://guerrillahistory.libsyn.com/palestine-war-occupation-and-proletarianization-w-ali-kadri
http://www.paecon.net/PAEReview/issue91/Kadri91.pdf
🔸the European lunch of the Empire
🔸COVID and Deagleian depopulation of the Golden Billion…

Vladimir Poutine réélu haut la main – L’élection présidentielle russe se transforme en plébiscite

par Christelle Néant. Vladimir Poutine a été réélu à la tête de la Russie avec plus de 87% des voix. Un score record qui sonne comme un plébiscite de la politique de Vladimir Poutine par le peuple russe.

EMF Hazards Summit 2024 — Free Report

By Activist Post In advance of the upcoming EMF Hazards Summit that begins on April 11th, a free report is available for download. Could you...

EMF Hazards Summit 2024 — Free Report

Crise du fentanyl : mise en place d’un système d’alerte précoce au Royaume-Uni

La montée en puissance des opioïdes synthétiques, notamment du fentanyl, constitue une préoccupation croissante au Royaume-Uni. Pour contrer cette menace imminente, les ministres britanniques travaillent sur la mise en place d’un système d’alerte précoce afin de détecter la présence de drogues synthétiques et de prévenir une crise similaire à celle observée aux États-Unis. Le fentanyl, dont la Chine est le principal exportateur mondial (et aux USA), est une drogue à propriété analgésique 50 fois plus forte que l’héroïne. Selon le rapport  de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), on a recensé 107 622 décès par overdose liés au fentanyl aux États-Unis en 2021.

Pour prévenir une crise du fentanyl comme aux Etats-Unis, la Grande-Bretagne a décidé de suivre la présence d’opioïdes synthétiques et d’autres drogues en mettant en place un système d’alerte précoce. Le fentanyl, dont la Chine est le principal exportateur aux États-Unis, est une drogue à propriété analgésique 50 fois plus forte que l’héroïne. Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains, plus de 100.000 américains seraient décédés d’une overdose aux opiacés de synthèse comme le fentanyl en 2021.

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L'économie égyptienne vers l'inconnu

En renonçant à deux prérogatives centrales de l'État dans le domaine économique, le président Abdel Fattah Al-Sissi rompt avec l'histoire de son pays et prend un risque énorme. Il est encore trop tôt pour dire si ces réformes seront vraiment mises en œuvre. En revanche, on peut déjà annoncer qui sont les perdants : la majorité des citoyens.

Mercredi 6 mars, l'Égypte a sauté le pas pour le plus grand profit immédiat des affairistes et de la bourse. Le régime militaire a en effet pris deux décisions historiques qui, si elles sont appliquées dans la durée, bouleverseront en profondeur le fonctionnement de l'économie nationale. La réforme du marché des changes est la plus visible. Jusqu'ici, la banque centrale égyptienne (BCE), entièrement soumise à l'État, tenait à sa main la valeur de la livre égyptienne (LE) face au dollar ou à l'euro. Mais elle sera désormais déterminée par la confrontation entre l'offre et la demande de devises étrangères. Dès lors que ces dernières manquent depuis plus de deux ans en raison de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le prix du change monte en livres égyptiennes, et la pénurie s'installe. Depuis 2022, le cours de la monnaie nationale a été abaissé à quatre reprises par la BCE dans des proportions considérables, passant de 17 à plus de 30 LE pour 1 dollar. Au marché noir, le billet vert a atteint jusqu'à plus de 70 LE. Et à l'avenir, le rapport entre la monnaie nationale et les devises s'établira quotidiennement.

Renoncements de l'État

La deuxième réforme concerne les marchés financiers. Jusqu'ici, l'épargne nationale était rémunérée à des taux d'intérêt inférieurs à la hausse des prix. Toutefois, cette « répression financière », dénoncée par la minorité aisée qui seule épargne, devrait prendre fin. D'où la vague de spéculation qui s'est immédiatement manifestée. À un terme non défini, les taux d'intérêt devraient être supérieurs à l'inflation et révisés chaque jour par la confrontation des offres et des demandes de crédits. Le 6 mars, l'écart entre les deux courbes a été réduit grâce à une remontée spectaculaire des taux d'intérêt, passant de +6 % à entre 24 % et 30 %.

Évènement politique majeur, les autorités égyptiennes ont de fait abandonné un contrôle historique instauré par le président Gamal Abdel Nasser dans les années 1950 sur deux instruments économiques clés : le change et le loyer de l'argent. Cette révolution n'a pas été faite « à la maison » comme l'a prétendu jeudi 7 mars à Alexandrie le premier ministre Mostafa Madbouly, mais sous la pression soutenue du Fonds monétaire international (FMI). Sa directrice générale, Kristalina Georgieva, une économiste bulgare formée à l'époque soviétique, a multiplié les escales au Caire, refusant obstinément, en l'absence d'un accord sur le change, d'augmenter son aide : trois milliards de dollars (2,76 milliards d'euros) sur trois ans, une misère pour le pays arabe le plus peuplé, et de loin.

À la suite des réformes du 6 mars, l'aide du FMI est passée à plus de neuf milliards (8,27 milliards d'euros), la Banque mondiale et l'Union européenne s'engageant à en apporter quinze de plus. S'y ajouterait une opération immobilière obscure montée par des capitaux venant des Émirats arabes unis, qui apporterait plus de 35 milliards de dollars (32,15 milliards d'euros), dont cinq disponibles immédiatement. Au Caire, on compte aussi sur l'argent des émigrés massivement passé sur le marché noir de la devise (une trentaine de milliards de dollars en année pleine), et qui devrait revenir par les canaux légaux.

Les pauvres, premières victimes

Cette manne est-elle en mesure de stabiliser l'économie exposée à un choc sans précédent ? Un dollar à 50 LE et des taux d'intérêt de 30 % bouleversent la vie quotidienne de plus de 106 millions d'Égyptiens. Avec une inflation annuelle de plus de 35 %, les prix et l'activité sont les premières victimes. Pour les pauvres, estimés à au moins 60 % de la population, se nourrir devient une gageure. Pour les entreprises, grandes ou petites, le prix des intrants largement importés et payables en devises, rend ces denrées presque inaccessibles. Le satisfecit décerné par Moody's, l'une des deux principales agences américaines de notation, qui estime désormais positivement d'investir en Égypte, n'y change pas grand-chose dans l'immédiat.

Les anticipations des différents acteurs économiques auront un rôle clé. S'ils prévoient une reprise du cycle infernal des prix intérieurs et des cours des devises, le dollar à 50 LE ne sera bientôt plus qu'un souvenir d'autant qu'il a déjà atteint 72 LE au début de l'année. Si les aides promises, souvent associées à des projets industriels ou d'infrastructure, n'arrivent pas ou prennent du retard, la stabilisation pourrait être compromise ou retardée.

Autre écueil, la situation désespérée des finances publiques. La charge de la dette, c'est-à-dire le paiement des intérêts dus sur la dette de l'État, absorbe les deux-tiers des recettes budgétaires. Reste un petit tiers pour aider les plus déshérités à ne pas mourir de faim, rémunérer (mal) plusieurs millions de fonctionnaires, former une jeunesse nombreuse et subvenir aux besoins d'une armée dispendieuse. La restructuration de la dette, comme cela a été fait dans les années 1990 au lendemain de la première guerre du Golfe, n'est pas à l'ordre du jour. La diplomatie internationale est incapable de s'accorder sur une solution à cette crise qui touche quasiment tous les pays émergents non pétroliers.

À défaut, l'Égypte retrouvera-t-elle le chemin des marchés financiers internationaux comme entre 2013 et 2021 ? C'est peu probable. Il faudra donc recourir à la planche à billets et relancer la chasse au dollar, avant de revenir sur les réformes du 6 mars.

Impossible « démilitarisation »

Reste enfin le plus dur : ajuster le reste de l'économie au fonctionnement désormais libéral du change et de l'argent. Cela nécessiterait de « démilitariser » l'économie aux mains des généraux depuis plus de 10 ans. Subventions, prêts non remboursés, privilèges en tous sens, fiscalité inexistante, orientations des investissements ont entrainé l'économie dans une voie stérile. L'endettement massif du pays (entre 160 et 300 milliards de dollars selon les estimations) a surtout servi à couler du béton. À elle seule, la nouvelle capitale administrative1 qui n'est toujours pas active, a coûté plus de 60 milliards de dollars. Cinq autres villes nouvelles sont perdues dans le désert, et des douzaines sont en projet. Ces investissements colossaux ne rapportent rien, sinon aux affairistes en kaki qui ont mis la main dedans.

Les investissements productifs dans le reste de l'économie ont quant à eux été sacrifiés. Seuls les étrangers ont osé quelques opérations dans les hydrocarbures ou le tourisme. La bourgeoisie très allante du temps du président Hosni Moubarak s'est mise aux abonnés absents, déséquilibrant un peu plus une économie sous influence.

Le président Abdel Fattah Al-Sissi et son premier ministre ont promis le retour des dollars et la baisse des prix grâce à leurs mesures. Pourtant le scepticisme reste de rigueur, ces mesures pouvant se révéler bonnes ni pour l'économie, ni pour les Égyptiens.


1Également appelée Wedian ou Al-Masa, cette ville nouvelle destinée à devenir la capitale en remplacement du Caire, est en construction depuis 2016. Le chantier est situé à environ 45 kilomètres à l'est du Caire, en plein désert.

WHAT?! Yemen Just Closed the Indian Ocean to USUK Ships too

Par : AHH

“… and all linked to zionists…”

Richard connects a terrible dot on the back of my mind! Yemen didn’t merely extend the Gauntlet to the Indian Ocean for the zionists, but to the same western parties they currently fight in the Red Sea. They closed the South Africa route to USUK and those of the combined West that partake of the aggression against Palestine and/or themselves in the Red Sea or hinder the Gauntlet in the Red Sea! They emphasized this on day one by droning or missiling two US ships in the Indian Ocean………..

Let’s see if they can carry it off. Assuming they will be as resourceful as only motivated Yemenis can be.. and that several civilizational-states work to ensure they get accurate targeting and manifests of cargo ships to be targetted, what would be the consequences for severing the India/China sea trade to Europe and to the eastern US seaboard?? The US has the Pacific coast option, but Europe.. would be reduced to railroads, mostly through.. Russia as they helped torch West Asia, the Ukraine, and currently stoke Transcaucasia. This is unliveable

L’insoutenable soutien de Meloni à von der Leyen

Le soutien désormais probable de Mme Meloni et de ses amis à la présidente de la Commission sonnerait le glas de toute volonté de faire évoluer la politique de l’Union de l’intérieur en s’appuyant sur le groupe des conservateurs pour faire pression sur l’exécutif européen. D’ailleurs, ce groupe ECR (Conservateurs et Réformateurs européens) serait fortement menacé de fracture, puisque les conservateurs polonais y sont aujourd’hui majoritaires : compte tenu de ce que la Commission de Bruxelles fait subir à la Pologne depuis cinq ans, il n’est pas question pour eux de soutenir Ursula von der Leyen.

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Comprendre le marché commun et l’explosion des tarifs de l’énergie

François NUC
Ingénieur spécialisé dans la gestion des réseaux d'énergie électrique, ayant vécu au Japon puis en Tunisie où il a développé le marché de la cogénération pour le secteur industriel. Il a reçu le prix spécial Ubifrance au concours méditerrané de l'année 2009. Installé en Belgique, après avoir effectué des missions d'électrification pour Médecin Sans Frontière au Sud Soudan et en Afghanistan, il rejoint en 2018 Coreso, le coordinateur des TSOs européen.
Actuellement chargé de recherche à l'Université Libre de Bruxelles, il y traite notamment des questions sur la flexibilité des réseaux électriques.

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La Légion étrangère s’entraîne-t-elle en vue d’une intervention en Ukraine?

Des manœuvres d’envergure ont eu lieu en Creuse, au camp de La Courtine, ces derniers jours. Nos confrères de Southfront.press croient savoir que les troupes se tiennent prêtes à se rapprocher du front ukrainien dans la seconde quinzaine d’avril. Exactement le type d’informations que nous avons reçues hier et dont nous vous avons expliqué qu’il fallait les examiner sérieusement mais avec toute la prudence qui s’impose. En tout cas, malgré le silence du président de la République hier soir 14 mars, il y a des”insiders” désireux que l’opinion soit alertée: l’envoi de troupes au sol en Ukraine est bien envisagé par le président et l’Etat-major français.

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L’EUROPE EST ELLE « UNE PUISSANCE HERBIVORE » DANS UN MONDE DE « PUISSANCES CARNIVORES » ?

L’expression de « puissance herbivore » appartient à Franck-Walter Steinmayer, Président de la République Fédérale d’Allemagne et à l’évocation d’un débat qui a trop duré et qui divise la France et L’Allemagne sur la souveraineté politique de l’Europe, sa puissance militaire et son autonomie stratégique (1991-2017). Cet état a-t-il été surmonté ?

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Confident China Lays out the Refined Roadmap

Par : AHH

As Project Ukraine goes down the drain of history, Project Taiwan will go on overdrive. Forever Wars never die. Bring it on. The Dragon is ready.

By Pepe Escobar at Strategic Culture.

This is the Year of the Wooden Dragon, according to China’s classic wuxing (“five elements”) culture. The dragon, one of the 12 signs of the Chinese zodiac, is a symbol of power, nobility and intelligence. Wood adds growth, development and prosperity.

Call it a summary of where China is heading in 2024.

The second session of the 14th National Committee of the Chinese People’s Political Consultative Conference (CPPCC) was finalized on Sunday in Beijing.

The wider world should know that within the framework of grassroots democracy with Chinese characteristics, an extremely complex – and fascinating – phenomenon, the importance of the CPPCC is paramount.

The CPPCC channels wide-ranging expectations of the average Chinese to the decision level, and actually advises the central government on a vast range of issues – from everyday living to high-quality development strategies.

This year, most of the discussion focused on how to drive

China’s modernization even faster. This being China, concepts – like flowers – were blooming all around the spectrum, such as “new quality productive forces, “deepening reform,” “high-standard opening-up,” and a fabulous new one, “major-country diplomacy with Chinese characteristics.”

As the Global Times emphasized, “2024 is not only a critical year for achieving the goals of the ‘14th Five-Year Plan’ but also a key year for achieving the transition to high-quality development of the economy.”


Betting on strategic investment

So let’s start with Chinese Premier Li Qiang’s first “work report” delivered a week ago, which opened the annual session of the National People’s Congress. The key takeaway: Beijing will be pursuing the same economic targets as in 2023. That translates as 5% annual growth.

Of course deflationary risks, a downturn in the real estate market and somewhat shaky business confidence simply won’t vanish. Li was quite realistic, emphasizing Beijing is “keenly aware” of the challenges ahead: “Achieving this year’s targets will not be easy.” And he added: “Global economic growth lacks steam and the regional hotspot issues keep erupting. This has made China’s external environment more complex, severe and uncertain.”

Beijing’s strategy remains focused on a “proactive fiscal policy and prudent monetary policy”. In a nutshell: the song remains the same. There won’t be a “stimulus” of any kind.

Deeper answers should be found in the work report/budget released by the National Development and Reform Commission: the focus will be on structural change, via extra funds to science, technology, education, national defense, agriculture. Translation: China bets on strategic investment, the key for a high-quality economic transition.

In practice, Beijing will be heavily invested in modernizing industry and developing “new quality productive forces” such as new-energy vehicles, biomanufacturing and commercial space flight.

Science Minister Yin Hejun made it clear: there was an 8.1% increase in national investment in research and development in 2023. He wants more – and he will get it: R&D spending will grow by 10% to a total of 370.8 billion yuan.

The mantra is “self-reliance”. On all fronts – from chipmaking to AI. A no holds barred tech war is on – and China is totally focused to counter “tech containment” from the Hegemon as much as its ultimate goal is to wrest tech supremacy from its prime competitor. Beijing simply cannot allow itself to be vulnerable to U.S.-imposed tech choke points and supply chain disruptions.

So short-term economic problems will not be causing sleepless nights. The Beijing leadership is always looking ahead – focusing on long-term challenges.


Learning lessons from the Donbass battlefield

Beijing will continue to steer the economic development of Hong Kong and Macau, and invest even more in the crucial Greater Bay Area, which is the premier southern China high tech, services and finance hub.

Taiwan of course was central to the work report; Beijing fiercely opposes “external interference” – code for Hegemon tactics. That will become even trickier in May, when William Lai Ching-te, who flirts with independence, becomes president.

On defense, there will be only a 7.2% increase in 2024, which is peanuts compared to the Hegemon’s defense budget now approaching $900 billion: China’s stands as $238 billion, even as China’s nominal GDP is approaching the U.S.

A great deal of China’s defense budget will go for emerging tech – considering the immensely valuables lessons the PLA is learning out of the Donbass battlefield, as well as the deep interactions part of the Russia-China strategic partnership.

And that brings us to diplomacy. China will continue to be firmly positioned as a champion of the Global South. That was made explicit by Foreign Minister Wang Yi in a press conference on the sidelines of the National People’s Congress.

Wang Yi’s priorities: to “maintain stable relations with major powers; join hands with its neighbouring countries for progress; and strive for revitalisation with the Global South”.

Wang Yi once again stressed that Beijing favors an “equal and orderly” multipolar world and “inclusive economic globalization”.

And of course he could not allow U.S. Secretary of State Little Blinken – always out of his depth – to get away with his latest “recipe”: “It is impermissible that those with the bigger fist have the final say, and it is definitely unacceptable that certain countries must be at the table while others can only be on the menu.”


BRI as a global accelerator

Crucially, Wang Yi re-emphasized the drive for “high-quality” cooperation within the Belt and Road Initiative (BRI) framework. He defined BRI as “an engine for the common development of all countries and an accelerator for the modernisation of the whole world”. Wang Yi actually said he’s hopeful about the emergence of a “Global South moment in global governance” – in which China and BRI play an essential part.

Li Qiang’s work report, incidentally, had only one paragraph on BRI. But then we find this nugget as Li refers to the New International Land-Sea Trade Corridor – which links China’s landlocked southwest with the eastern seaboard, via Guangxi province.

Translation: BRI will be focusing on opening new economic roads for China’s less developed regions, diversifying from the previous emphasis on Xinjiang.

Dr Wei Yuansong is a member of the CPPCC and also the Chinese Peasants’ and Workers’ Democratic Party – which happens to be one of the eight non-CCP parties in Chinese politics (very few outside of China know about this).

He offered some fascinating comments on BRI to Fengmian News and also stressed the need to “tell China’s story well” to avoid “conflict and incidents” along the BRI road. For that, Wei suggests the need to use an “international language” in telling these stories; that implies using English.

As for what Wang Yi said in his press conference, in fact that was discussed in detail at the closed-door Central Conference on Foreign Affairs Work in late 2023, where it was established that China faced “strategic opportunities” to raise its “international influence, appeal and power” despite “high winds and choppy waters”.

The key takeaway: the narrative war between China and the Hegemon will be pitiless. Beijing is confident it’s capable of offering stability, investment, connectivity and sound diplomacy to the whole Global South, instead of Forever Wars.

That is reflected, for instance, by Ma Xinmin, the Chinese Foreign Ministry’s legal advisor, telling the International Court of Justice that the Palestinians have the right to armed resistance  when it comes to fighting the colonialist, racist, apartheid state of Israel. Therefore, Hamas cannot be defined as a terrorist organization.

This is the overwhelming position across the lands of Islam and across the majority of the Global South – linking Beijing with fellow BRICS member Brazil and President Lula, who compared the genocide in Gaza to the Nazi genocide in WWII.


How to resist collective West sanctions

The Two Sessions did reflect Beijing’s full understanding that Hegemon containment and destabilization tactics remain the biggest challenge to China’s peaceful rise. But simultaneously it reflected Chinese confidence on its global diplomatic clout as a force for peace, stability and economic development. It’s an extremely sensitive balance that only the Middle Kingdom seems capable of pulling off.

Then there’s the Trump factor.

Economist Ding Yifan, a former deputy director of the World Development Institute, part of the State Council’s Development Research Centre, is one among those who’s aware China is learning key lessons from Russia on how to resist collective West sanctions – which will be inevitable against China especially if Trump is back at the White House.

And that brings us to the absolute key issue being currently discussed in Moscow, within the Russia-China partnership, and soon among the BRICS: alternative settlement payments to the U.S. dollar, increasing trade among “friendly nations”, and controls on capital flight.

Nearly all Russia-China trade is now in yuan and rubles. As much as Russian trade with the EU fell by 68% in 2023, trade with Asia rose by 5.6% – with new landmarks reached with China ($240 billion) and India ($65 billion) – and 84% of

Russia’s total energy exports going to “friendly countries”.

The Two Sessions did not get into detail on some extremely thorny geopolitical issues. For instance, India’s version of multipolarity – considering New Delhi’s unresolved love affair with Washington – is quite different from China’s. Everyone knows – and no one more than the Russians – that within BRICS 10 the biggest strategic issue is how to accommodate the perpetual tension between India and China.

What’s clear even behind the fog of goodwill enveloping the Two Sessions is that Beijing is fully aware of how the Hegemon is – deliberately – already crossing a key Chinese red line, officially stationing “permanent troops” in Taiwan.

Since last year U.S. Special Forces have been training Taiwanese in operating Black Hornet nano microdrones. In 2024 U.S. military advisers are deployed full time at army bases on Kinmen and Penghu islands.

Those actually driving U.S. foreign policy behind the Crash Test Dummy at the White House believe that even as they are powerless to handle the Houthi Ansarallah in the Red Sea, they are capable of poking the Dragon.

No posturing will alter the Dragon’s roadmap. The CPPCC’s political resolution on Taiwan calls for uniting “all patriotic forces”, “deepen integration and development in various fields across the Taiwan Straits”, and go all out on “peaceful reunification”. That will translate in practice into increased economic/trade cooperation, more direct flights, more cargo ports and logistics bases.

As Project Ukraine goes down the drain of history, Project Taiwan will go on overdrive. Forever Wars never die. Bring it on. The Dragon is ready.

Banques US : problématique du financement des actifs par les dépôts

Le système bancaire des États-Unis est globalement au bord du dépôt de bilan car beaucoup de clients des banques en retirent leur argent pour le placer dans des fonds mutuels de trésorerie.

***

Les banques des États-Unis financent leurs actifs aux trois quarts par les dépôts de leurs clients qui proviennent des apports des personnes qui y résident et des trésoreries des entreprises.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les statistiques sur ces actifs et dépôts depuis 1973.

Les actifs et les dépôts des banques américaines augmentent logiquement au même rythme sur la longue période mais avec des écarts qui sont significatifs,

Document 1 :

En effet, l’écart entre les actifs et (moins) les dépôts fait apparaitre des pics lors des grandes crises, en 2008 (ce fut la Grande récession), en 2020 avec cette histoire de coronavirus et… présentement !

Document 2 :

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts est même sur une tendance haussière lourde et longue depuis le début du mois de mai 2022 avec un pic en mars 2023 lorsque trois banques des États-Unis ont fait défaut,

Document 3 :

En effet, lorsqu’une crise se développe, les clients des banques sortent leurs capitaux des banques qui risquent d’être en faillite.

En conséquence, les dépôts des clients baissent alors que les actifs des banques continuent à augmenter normalement.

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts avec un pic en mars 2023 augmente donc depuis le mois de février 2022, ce qui apparait clairement sur un graphique utilisant deux échelles différentes,

Document 4 :

Le problème est que cet écart ne peut pas être comblé par l’augmentation des capitaux propres des banques ni par une augmentation de leurs emprunts.

En conséquence, beaucoup de banques sont au bord de la faillite comme cela s’est passé avec Silicon Valley Bank.

Pour rappel, les clients des banques qui n’ont plus confiance en elles en sortent leurs capitaux disponibles pour les placer dans des fonds mutuels de trésorerie qui sont sur une tenance haussière lourde et longue.

Le total de ces apports dans ces fonds mutuels de trésorerie dépasse les 6 000 milliards de dollars, soit un tiers du montant des dépôts bancaires !

Document 5 :

Des problèmes se posent à propos des statistiques publiées par le gouvernement.

En effet, les séries longues des dépôts de toutes les banques peuvent cacher des disparités entre les grandes banques, les banques régionales et les banques étrangères.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les séries logues des dépôts corrigés des variations saisonnières (SA, Seasonally Adjusted), ce qui ne donne pas une image fidèle de la réalité car la situation présente est hors normes,

Document 6 :

Les chiffres des séries brutes, non corrigées des variations saisonnières (NSA, Not Seasonally Adjusted) devraient être plus fiable car la situation présente des banques ne s’est jamais produite précédemment.

Le programme d’aides des banques régionales prend fin le 11 mars, ce qui peut provoquer des baisses des dépôts dans les banques américaines qui sont dans une situation critique selon tous les indicateurs fiables.

La fin du mois de mars est aussi la fin du premier trimestre 2024, ce qui peut révéler des situations de panique pour beaucoup de banques qui ne vont pas pouvoir équilibrer leur bilan.

© Chevallier.biz

Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 4 mars 2024

Les dépôts des banques américaines baissent mais leurs actifs augmentent. Les Américains n’ont plus confiance dans leurs banksters. Un tsunami bancaire est en gestation pour… très bientôt !

***

Pour rappel…

La crise qui va se produire aux États-Unis dans un avenir très, très proche peut être mise en évidence à partir d’indicateurs qui sont tous concordants, ce qui est rare !

Il en est ainsi par exemple du problème soulevé par la baisse des dépôts des clients des banques américaines …

Pour rappel, les Américains, c’est-à-dire les habitants des États-Unis et leurs entreprises ont de l’argent disponible qu’ils placent dans leurs banques.

Pour les banques, ce sont des dépôts (deposits), c’est-à-dire des dettes qui financent leurs actifs.

Sous le prétexte de cette histoire de coronavirus, les autorités américaines leur ont apporté presque 5 000 milliards de dollars pour les aider à vivre normalement tout en leur interdisant de travailler en contrepartie.

Une telle augmentation de ces dépôts ne s’est jamais produite depuis que les données statistiques à ce sujet sont publiées, c’est-à-dire depuis 1973.

Cependant, depuis le 13 avril 2022, ces Américains ont utilisé une partie de cet argent, ce qui est normal.

En conséquence, ces dépôts ont baissé, ce qui ne s’est jamais produit globalement d’une telle ampleur depuis que les données statistiques à ce sujet sont publiées, c’est-à-dire depuis 1973 !

La Fed publie chaque semaine des données sur la structure du système bancaire des États-Unis qui permettent de suivre son évolution.

Ainsi, il apparait que les actifs des banques américaines se montaient globalement au 21 février, derniers chiffres publiés à ce jour, à 23 303 milliards de dollars, en données non corrigées des variations saisonnières.

Ces actifs sont financés essentiellement par les dépôts des clients pour 17 421 milliards de dollars, par des emprunts (borrowings) et le reste est présenté comme étant un résidu.

Ainsi, il apparait que la baisse de ces dépôts dans les banques américaines a été de presque 1 000 milliards de dollars entre avril 2022 et mai 2023 après que trois banques aient fait faillite alors que les actifs des banques ont augmenté !

Donc, les actifs des banques américaines augmentent alors que leurs principaux moyens de financement baissent !

L’écart entre les actifs et (moins) les dépôts était de l’ordre de 4 500 milliards de dollars début 2022 et il fluctue présentement aux alentours de 5 900 milliards de dollars.

Il atteignait précisément 5 882 milliards de dollars au 21 février, derniers chiffres publiés,

Cette divergence est bien mise en valeur en regroupant sur un même graphique les actifs et les dépôts sur deux échelles différentes à partir d’un point de départ en janvier 2022,

Document 1 :

Les Américains n’ont plus confiance en leurs banksters. Ils retirent donc leurs disponibilités des banques pour les placer principalement dans des fonds mutuels de trésorerie (voir mes articles à ce sujet) dont les avoirs continuent à augmenter pour atteindre au 28 février un plus haut record historique de 6 018,7 milliards de dollars !

Document 2 :

Par ailleurs, les dirigeants des banques bien gérées refusent de confier leurs liquidités excédentaires au jour le jour à des banksters en situation nette négative et ils les déposent auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP mais la politique monétaire menée par les dirigeants de la Fed les met finalement en difficultés si bien que la masse globale de ces dépôts baisse sur une tendance lourde qui tend vers zéro à la fin de ce mois de mars !

Le marché interbancaire américain est donc bloqué avec des banksters en situation nette globalement négative et des banques bien gérées qui se trouvent globalement en situation nette positive mais proche de zéro, ce qui signifie que c’est tout le système bancaire américain qui est au bord du gouffre !

Document 3 :

Ainsi par exemple, le cours de New York Community Bancorp, Inc. (NYCB) continue de plonger ce jour à 2,9650 USD après avoir atteint un plus haut de 14,22 USD le 28 juillet 2023, soit une baisse de presque 80 % !

Document 4 :

Beaucoup de banques régionales sont très exposées aux risques d’impayés pour leurs prêts dans l’immobilier de bureaux.

Les banques qui sont dans une situation pire que celle de New York Community Bancorp (NYCB) sont très nombreuses !

Document 5 :

***

Pour rappel…

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire très, très prochainement avec une date critique fin… mars !

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

La Fed va essayer d’éviter le pire en apportant des milliards de dollars aux banksters mais cela risque fort de ne pas être suffisant pour éviter une crise majeure.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

© Chevallier.biz

 

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