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DUOONE : un double écran pliable avec KVM intégré

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On a croisé au CES 2024 le Zenscreen Fold, un écran à la dalle pliable chez Asus. La proposition du DUOONE reprend la même idée mais avec une architecture plus classique. Ici point de dalle souple mais un double affichage séparé par une bonne vieille charnière classique.

Deux modèles sont en lice, le DUOONE 2 x 16 pouces affichant chacun un écran de 2560 x 1600 pixels et que l’on pourrait doubler en un affichage de 21.5 pouces unique en 2560 x 3200 pixels. Ses dalles sont passives par défaut mais peuvent également être commandées en version tactile. L’affichage propose un rafraichissement de 144 Hz pour une luminosité de 500 nits. L’ensemble pèse 1.5 Kg. 

Le DUOONE 2 x 17.3 pouces grimpe à 3840 x 2160 pixels par écran. Il se combine en une solution unique de 22.8 pouces en 3840 x 4320 pixels et affiche en 400 nits pour 60 Hz. Il est disponible en version tactile et classique. Son poids grimpe à 1.62 Kg. Il faudra ajouter aux poids respectifs de ces engins leur alimentation 35 Watts en USB Type-C Power Delivery. 

Les deux affichages proposent deux entrées MiniHDMI, deux USB Type-C, un troisième pour l’alimentation, deux jacks audio 3.5 mm mais aussi et surtout deux ports USB Type-A pouvant être exploités sur deux machines différentes. Ainsi, en connectant un PC sur le premier écran en HDMI et un portable sur l’autre, votre clavier et votre souris branchés en USB Type-A pourront piloter l’un ou l’autre des affichages. Comme un KVM pour partager vos périphériques. 

Un système de navigation mélangeant une molette et deux boutons permettra de jongler d’un mode à l’autre facilement. C’est également ce dispositif qui permettra de basculer d’une entrée HDMI à l’autre sur l’écran double. En l’absence de détection de la position de l’écran, ce sera à votre système d’exploitation de basculer les écrans en mode portrait ou affichage, ce qui peut se régler avec des fonctions macro assez facilement mais qui n’est pas forcément très pratique.

Enfin, la charnière permet une utilisation en mode tente pour partager le DUOONE pour deux utilisateurs face à face. On pourra également le déployer comme un livre ou juxtaposer les écrans les uns au dessus des autres.

De bonnes idées mais un prix qui, si il est évidemment loin des prétentions du Zenscreen Fold d’Asus, reste assez élevé. Comptez 699$ en tarif de base et jusqu’à 1350$ pour le modèle le plus complet. A noter au passage que ce projet est porté via un financement participatif qui a réussi sur Kickstarter.

Asus ZenScreen Fold : le premier écran pliable vraiment intéressant

Source : Liliputing

DUOONE : un double écran pliable avec KVM intégré © MiniMachines.net. 2024.

OneXplayer X1 : une tablette de jeu avec controleurs détachables

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La OneXplayer X1 est un format tablette de 10.95″ qui affichera en 2560 x 1600 pixels. Son écran tactile proposera une luminosité maximale de 540 nits et il sera possible de l’utiliser avec un stylet actif 4096 niveaux de pression. Les contrôleurs disponibles sur les côtés se détacheront facilement à la manière d’une Nintendo Switch. Petite nuance toutefois, cette tablette sous Windows 11 emploiera un processeur Intel Meteor Lake et pourra se comporter comme une tablette des plus classiques. 

Ce n’est pas une formule des plus innovante et ce type de design de tablette et manettes de jeu existe depuis plus de 10 ans sous Windows. Mais il semble assez logique de voir un constructeur comme One Netbook se réintéresser à ce type de machine. Pour la simple et bonne raison que le monde des ConsolePC commence à devenir sérieusement concurrentiel avec l’arrivée des grandes marques sur le segment. Avec ce modèle de tablette la marque peut s’infiltrer dans un secteur assez mixte qui touchera aussi bien les joueurs que des utilisateurs plus classiques. Lancée en chine dès ce mois de janvier, la solution devrait apparaitre chez nous via une campagne de financement participatif sur Indiegogo à des tarifs… assez élevés.

On retrouve sur cette OneXplayer X1 des fonctionnalités assez intéressantes à commencer par son affichage assez impressionnant. Les presque 11″ de diagonale permettront de mieux apprécier certains jeux même si il se pose quelques questions à propos de ce choix. Comment sera pilotée une telle définition. Est-ce que les circuits graphiques Intel embarqués vont être capable de gérer cette diagonale en 2560 x 1600 ? Ou sera t-il plus logique de descendre l’affichage à des 1280 x 800 ou 1920 x 1080 pixels plus classiques ? Autre questionnement, quel impact sur l’autonomie de l’engin avec un tel écran ? Le constructeur indique la présence d’une batterie de 65 Wh mais sans aucun détail sur la véritable autonomie de la machine. Seule la mention d’un bloc secteur 100 Wh à charge rapide est faite. Est-ce qu’il sera toujours nécessaire de jouer pas loin d’une prise de courant ? Enfin, quel confort pour l’utilisateur au vu de ses 795 grammes et de la répartition de ce poids dans ce dispositif ?

L’engin sera distribué dans plusieurs configurations du Core Ultra 5 125H au Core Ultra 7 155H. Toutes profiteront d’une mémoire vive soudée en LPDDR5x-7467 et d’un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un élément qui est censé être modifiable mais qui ne sera pas forcément très accessible même si l’engin propose un châssis de 13 mm d’épaisseur en aluminium. Le premier processeur Ultra 5 125H sera disponible dans une version 16Go / 1 To pour 6599 Yuans HT soit environ 850€ HT. Les modèles suivants seront tous en Ultra 7 155H 32Go de ram avec de 1 à 4 To de stockage. Leur tarif évoluera de 7299 Yuans (32Go/1To – 941€ HT) à 9999 yuans (32Go/4To – 1290€HT) en passant par du 7799 Yuans (32Go/2To – 1006€ HT).

Des tarifs élevés donc, loin des propositions des marques internationales qui vendent des Consoles PC aujourd’hui. L’arrivée de celles-ci ayant rendu quasiment caduques les propositions des constructeurs plus indépendants qui ne peuvent pas lutter avec leurs toutes petites séries face à des mastodontes comme Asus ou Lenovo.

Cette proposition plus classique avec un clavier indépendant sur lequel on pourra exploiter la tablette semble donc avoir du sens. Le fait de pouvoir rassembler les deux contrôleurs en une manette de jeu également. Le format plus orienté tablette permet de se sortir de cette ornière de la console en offrant tout de même une bonne jouabilité tout  en se réservant des usages plus larges une fois la machine dockée. En proposant une connexion OCuLink 63 Gbs et un port USB4, la OneXplayer X1 pourra en effet profiter de fonctionnalités avancées : clavier, souris et second écran mais également circuit graphique secondaire performant. Cela tombe bien, One Netbook en propose un.

La tablette proposera des enceintes stéréo construites en partenariat avec Harman Kardon et embarquera des éléments variés comme une webcam avec infrarouge pour détection faciale, deux ports USB Type-C, un USB Type-A et un lecteur de cartes MicroSDXC. Un port jack audio combo 3.5 mm permettra de connecter un casque micro si on ne veut pas de la solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 intégrée pour ce poste.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4

OneXplayer X1 : une tablette de jeu avec controleurs détachables © MiniMachines.net. 2024.

OneXplayer X1 : un PC hybride sous Meteor Lake pour 2024

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Présenté comme une tablette-PC de 10.95 pouces, le OneXplayer X1 embarquera un processeur Intel Meteor Lake Core Ultra non détaillé dans un format qui pourrait, me semble t-il, se transformer tour à tour en plusieurs solutions.

La première et la plus évidente semble de rester une tablette classique pour un usage ludique, créatif ou très mobile. Mais le OneXplayer X1 pourrait également s’associer à un clavier pour se transformer en pseudo-netbook 10″ comme un Transformer Book. Ou alors se prolonger avec des extensions de jeu pour devenir une grosse console comme sait si bien le faire le constructeur.

On ne sait pas grand chose de précis sur cet engin pour le moment, seule la vidéo ci-dessus a été vraiment communiquée par la marque et elle laisse d’énormes trous quant à la destination de l’engin. Ce que l’on sait pour le moment, les choses peuvent changer, c’est que la tablette-PC proposera une puce Core Ultra. Mais on ne sait pas laquelle.

Il est probable qu’il s’agisse de solutions Core Ultra 7 155H ou supérieures pour assumer la définition et le côté ludique de l’engin. La puce sera en charge de piloter un écran de 10.95 pouces en « 2.5K » avec un rafraichissement de 120 Hz. Le recours à une connexion Oculink pour ajouter un circuit graphique externe semble être possible, c’est logique si on considère la commercialisation par le constructeur de son propre dock à ce format.

A bord de cette OneXplayer X1, on retrouvera également de 32 et jusqu’à 64 Go de mémoire vive soudée en LPDDR5x-700 et un probable stockage M.2 en NVMe PCIe. D’autres détails ont émergé comme la présence d’un lecteur d’empreintes digitales et d’une webcam avec module infrarouge pour la reconnaissance faciale. Un systeme d’enceintes stéréo Harman semble également être embarqué sur la machine. Et bien entendu des LEDs RGB sont intégrées au dos de l’engin pour améliorer les performances, l’autonomie et le prix du dispositif…

Bref, tout cela est encore très mystérieux et One Netbook devrait nous distiller des informations au compte goutte comme d’habitude. Le détail sera probablement révélé au lancement d’une campagne de financement participatif en début d’année prochaine.

OneXplayer X1 : un PC hybride sous Meteor Lake pour 2024 © MiniMachines.net. 2024.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4

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One Netbook propose différents produits avec une interface USB4, logique dans cette optique de chercher à proposer un système de dock pour carte graphique employant ce format. Le ONEXGPU pourra se connecter à n’importe quel PC exploitant un port USB Type-C à ce standard.

Compatible avec les netbooks de la marque mais aussi ses consoles PC, le ONEXGPU sera en réalité apte à se connecter à n’importe quel portable, PC ou MiniPC proposant cette connectique USB4. Un connecteur de plus en plus commun sur les dernières générations de machines. Cela apportera à l’utilisateur la puissance d’un circuit graphique externe avec en premier lieu une solution construite autour d’une puce AMD Radeon RX 7600M XT. La même solution que le dock de GPD, le concurrent direct de One Netbook, qui propose le GPD G1 depuis quelques temps.

La partie graphique choisie est une solution composée de 32 cœurs RDNA 3 avec 32 Mo de cache et 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée. Elle consomme 120 watts  et demande donc une alimentation continue et doit être ventilée. De quoi apporter un niveau de puissance supplémentaire à des engins très mobiles mais pas assez pour pousser les usages dans leurs retranchements. On est plus sur une solution pensée pour être très facilement transportable que réellement ultra performante.

Il faut dire également qu’il ne semble pas facile pour GPD comme One Netbook d’obtenir des puces graphiques différentes de celle-ci. Les approvisionnements de solutions de ce type sont désormais très sécurisées par les fabricants et certaines puces, notamment chez Nvidia, sont inaccessibles. Autre problème évident, le tarif demandé. Le ONEXGPU n’a pas communiqué de prix de commercialisation mais le GPD G1 est commercialisé à plus de 800€. Ce qui est évidemment un frein quant à la commercialisation en masse du produit. Même si le G1 se distingue par l’emploi d’une connectique Oculink plus rapide en plus de l’USB4, il ne fait pas de doute que le ticket d’entrée d’un ONEXGPU sera facilement au delà des 700€.

Un prix délicat pour cet objet, surtout avec une solution techniquement fermée. Contrairement à des docks plus massifs, celui-ci n’est pas évolutif et les composants AMD sont soudés à l’intérieur. Interdisant toute évolution de celui-ci.

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Source : Notebookcheck

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 © MiniMachines.net. 2023.

One Netbook 5 : un 10.1 pouces qui vise le très haut de gamme

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Le One Netbook 5 est un rêve pour toute personne ayant passé des mois à pianoter sur un engin de 10 pouces. Le petit appareil reste compact et léger mais propose un équipement comparable aux ultraportables haut de gamme classiques en 11 ou 13 pouces.

A bord du One Netbook 5, on retrouve tout d’abord un écran. Une dalle LTSP tactile capacitive 10 points qui propose une définition de 2560 x 1600 pixels et une luminosité de 400 nits. Un écran calibré en usine pour une colorimétrie de 108.8% sRGB. Une solution haut de gamme, donc, qui se conjugue avec les usages très variés rendus possibles par la charnière de l’appareil qui se déploie au milieu de l’écran. On pourra ainsi utiliser l’objet comme un portable traditionnel mais également comme un écran plus passif. Un mode de « cinéma » mobile avec un écran couvrant le clavier. Parfait également pour de la présentation de documents.

 Il sera également possible de replier totalement l’engin, comme une tablette. La présence d’une couche permettant la détection d’un stylet actif sur 4096 niveau de pression autorisant la prise de notes comme le dessin directement à l’écran.

Pour piloter cette dalle, le constructeur embarque un processeur Intel Core i7-1250U. Une puce mobile de la gamme Alder Lake qui déploie 10 cœurs (2P et 8E) pour 12 Threads. Avec une consommation de 9 petits watts de TDP, cette solution propose des  fréquences pouvant grimper à 4.7 GHz et un circuit graphique Intel Iris Xe avec 96 EU. Le tout sera refroidi par un ensemble caloduc-ailettes et un double ventilateur. Cette puce devrait permettre la majorité des usages de production habituels et même des travaux créatifs assez lourds.  

Le processeur profitera de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-5200 et d’un stockage NVMe PCIe 4.0 de 1 To. L’ensemble devrait proposer une réactivité et un confort impressionnant pour une solution de ce type. Si la mémoire vive n’offrira aucune évolution en étant soudée sur la carte mère, les 32 Go étant probablement suffisants pour un appareil de ce type, le SSD pourra évoluer vers d’autres solutions avec un port M.2 2280 classique.  Cet ensemble est regroupé dans une machine mesurant 23.7 cm de large pour 16.7 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. Un format bien plus compact qu’une feuille A4 et à peine plus épais qu’une revue classique, pour un poids de 970 grammes. Le rêve pour tous les utilisateurs ultra mobiles qui veulent un engin compétent mais ni trop encombrant ni trop lourd au quotidien.

 

Si on ajoute à cela une connectique suffisante pour un bon usage sédentaire, on découvre une solution très convaincante. Le One Netbook 5 propose en effet toute la connectique importante pour un exploitation avec un Dock. Un port USB4 Type-C avec signal vidéo DisplayPort est présent pour piloter un écran supplémentaire et divers appareils. Un USB 3.2 Gen 1 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC sont également présents.

La machine se connecte en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et propose des extensions sympathiques comme un capteur d’empreintes digitales dans son bouton de démarrage et un système audio signé par Harman Kardon AudioEFX. Reste une inconnue, l’autonomie proposée. L’engin doit supporter un écran assez haut de gamme et embarque une batterie 11000 mAh 42.35 Wh rechargeable en 65 Watts via le port USB4 et un chargeur GAN. L’autonomie indiquée est de 6 à 8 heures ce qui est assez peu mais avec un chargeur compact et performant, il est probablement possible de regonfler une bonne partie de l’autonomie de l’engin régulièrement. L’alimentation Power Delivery de l’appareil permettant également d’avoir recours à une batterie externe mobile à ce format pour étendre cette capacité.

Evidemment, l’engin n’est pas exempt de défaut. Le plus logique est celui lié à son format. Le clavier, même si il occupe le maximum d’espace disponible, reste étroit avec des touches compactes. Cela ne sera pas adapté à toutes les morphologies et demande une adaptation. Le fait qu’il ne soit disponible que en Qwerty est également un souci pour certains utilisateurs.

L’autre souci vient de son tarif. L’engin est listé sur AliExpress à 1380€ en version 32 Go / 1 To et 1495€ pour le modèle 32 Go / 2 To. Des prix élevés et assez dissuasifs… Le One Netbook 5 vient d’une longue lignée de machines qui n’ont pas mauvaise réputation mais cela fait quand même beaucoup pour un engin de ce type.

One Netbook 5 : un 10.1 pouces qui vise le très haut de gamme © MiniMachines.net. 2023.

HP Envy Move On, un All In One mobile de 24 pouces

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On a certes croisé un PC dans une valise  chez LG il n’y a pas si longtemps. Mais le HP Envy Move On propose quelque chose de très différent. Cet écran 24 pouces se déplacera d’une pièce à l’autre à l’aide d’une poignée intégrée à son châssis. Une manière de transformer la tour familiale généralement cantonnée dans une pièce unique en un PC pouvant suivre les activités de chacun.

Le HP Envy Move On proposera des puces mobiles Intel pouvant aller jusqu’au Core i5-1355U. Un processeur de portable donc et un engin qui reprend beaucoup de la philosophie de ce type d’engin avec un déplacement possible de pièce en pièce. On est sur une catégorie moins mobile et on s’imagine assez mal partir de sa maison avec son All-In-One à bout de bras. Mais en contrepartie, on retrouve un écran plus vase que la solution portable classique. L’écran est tactile et sa diagonale abrite une dalle 2560 x 1440 pixels IPS affichant une luminosité de 300 nits. L’affichage propose une colorimétrie répondant à 99% à la norme sRGB et une paire d’enceintes B&O est intégrée sous l’affichage pour proposer une ambiance immersive à l’utilisateur. L’idée générale étant de transformer cet écran portable en solution multimédia d’appoint.

Gwendoline adore jouer avec son HP Envy Move On, papa et maman vont la laisser faire sans aucune appréhension

L’engin propose une mémoire vive soudée en LPDDR5x-4800 de 16 Go. Le stockage peut, quant à lui, atteindre 1 To de SSD NVMe avec des paliers débutants à 256 Go. Il est monté sur un slot M.2 qui permettra une modification après l’achat. 

On retrouve également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 avec une option pour du Wi-Fi6E. En façade, le HP Envy Move On propose une webcam 5 mégapixels adaptée à la vidéo conférence avec un module infrarouge pour une identification sous Windows et un œilleton de confidentialité.

La connectique est assez basique puisqu’on retrouve un un port USB 3.2 Gen1 Type-C, un autre de même format en Type-A et une entrée HDMI 1.4b pour exploiter l’écran avec un autre appareil comme une console. Cela  fait peu mais HP justifie ce choix par la mobilité proposée qui ne souffrira pas une bardée de câbles en permanence.

La présence d’un clavier Bluetooth muni d’un pavé tactile livré avec l’appareil et qu’on pourra accrocher à l’arrière de celui-ci. Un petit « hamac » l’accueillera pour une exploitation vraiment mobile. 

Si l’écran est alimenté par un bloc chargeur externe de 96 watts, il est également livré avec une batterie interne de 6 cellules 83 Whr qui lui laissera 4 heures d’autonomie une fois rechargée à bloc. L’ensemble est assez intéressant et  je vois un certain potentiel dans ce type d’engin. Ne serait-ce que parce qu’il s’agit vraiment d’une machine très compacte avec cette intégration parfaite dans l’écran. Reste que la connectique me semble tout de même un peu faible. Il manque ici au moins un lecteur de cartes SDXC pour coller aux besoins génériques d’un usage familial classique. Un adaptateur USB pourra faire l’affaire mais cela condamnera alors l’unique port USB Type-A de la machine. 

J’attends de voir les tarifs en euros pour me faire un avis définitif, HP France ne les a pas communiqués. Le HP Envy Move est listé 899.99$ HT aux US dans sa version la plus basique. Un modèle Core i3-1315U avec 16 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Une machine aux performances très correctes pour un usage familial mais dont la note en euros risque de calmer bien des appétits. 

HP Envy Move On, un All In One mobile de 24 pouces © MiniMachines.net. 2023.

One Netbook OneMix 5 : un netbook 10.1″ sous Core i7-1250U

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Si on parle beaucoup de ConsolePC ces derniers temps avec les OneXplayer chez le constructeur, le métier de base de la marque était de proposer des mini ordinateurs type netbooks avec un équipement haut de gamme. Le OneMix 5 est une nouvelle version de ce concept.

Equipé d’un processeur Intel Core i7-1250U, le OneMix 5 propose un format 10.1″ dans lequel le constructeur fait tenir tout l’attirail d’un ordinateur portable : clavier de type chiclet, pavé tactile et écran monté sur une charnière permettant une utilisation de sa surface tactile comme une tablette.

Cela dit, il y a du nouveau pour le OneMix 5, puisque pour la première fois la marque emploie non pas une charnière souple mais un système permettant e faire basculer l’écran par dessus le clavier à la manière de certaines solutions présentées par Acer comme le ConceptD  Ezel. Accrochée à l’écran, une sorte de pied est relié sur le haut du châssis où se trouve le clavier. Cette accroche pivote de manière à proposer un déploiement de l’écran sur le dessus de la machine. On peut ainsi positionner la dalle par dessus le clavier ou recouvrir totalement le pavé tactile suivant ces usages.

Photo et vidéo tirées du compte Twitter de @sunmattu

Cet écran est clairement haut de gamme avec une définition de 2560 x 1600 pixels, ce qui sur un 10.1″ propose une densité de 299 pixels par pouce. C’est très élevé mais pourra être compensé par un zoom du système d’exploitation permettant de récupérer une meilleure lisibilité de l’interface. Le recours quasi systématique de One Netbook à ce type de dalles qui nous apparaissent à nous beaucoup trop denses est lié au marché local du constructeur. Pour les marchés Japonais et Chinois, ce type de définition signifie une excellente lisibilité des idéogrammes sur des dalles de cette taille. Cela explique ce recours systématique à une densité de pixels importante même si cela va à l’encontre des performances d’affichage et de l’autonomie de l’engin. Il est juste dommage que One Netbook ne propose pas une version plus abordable avec un écran de moins haute définition pour l’export. L’écran propose une saisie tactile capacitive mais prend également en charge la saisie avec stylet numérique sur 4096 niveaux de pression.

A bord de l’engin, on découvrira donc un processeur Core i7-1250U, un excellent choix pour ce type de PC puisqu’il propose un ensemble de 10 cœurs (2P et 8E) pour 12 Threads dans des fréquences allant de 3.5 à 4.7 GHz et pour un TDP de base de 9 Watts. Un processeur qui embarque un circuit graphique Intel Iris Xe à 980 MHz avec 96 EU. Performant et peu gourmand, il a toute sa place dans ce type de minimachine. Il est accompagné par 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-5200 soudée à la carte mère et un port M.2 NVMe PCIe 4.0 dont le format n’est pas détaillé pour le stockage.

La machine parvient à réunir une assez belle connectique avec un USB4, un USB 3.2 Type-C et un USB 3.2 Type-A. Un port jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Il propose un module Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2. Le OneMix 5 embarque également un système audio signé Harman Kardon proposant une paire d’enceintes stéréo. Sa batterie est une 41.8 Wh en 11000 mAh pour 3.87 Volts. Il se rechargera en 64 Watts via un bloc secteur USB Type-C.

Pas de prix ni de date précise de disponibilité, l’engin est programmé pour cet été mais cette présentation succincte nous donne un avant goût de cette nouvelle minimachine. J’avoue n’avoir aucune idée du positionnement tarifaire d’un tel engin. Le poids de l’écran et du processeur dans le tarif risquent de peser assez lourd sans que je puisse me dire clairement combien l’engin va être vendu.

Une seule chose est sûre pour moi, si One Netbook dégradait son concept avec une version OneMix 5 « light » avec un processeur type Intel N100, une charnière classique et un écran FullHD à un tarif raisonnable, cette minimachine ferait un carton partout dans le monde. Malheureusement, ce type de discours semble être totalement invisible aux yeux des constructeurs qui ne jurent que par la performance même si le format lui même de l’engin appelle à d’autres usages. Personne n’utilisera un OneMix 5 sur le terrain pour autre chose que des travaux de base qui seront repris ensuite par un PC plus puissant. 

Source : Liliputing

One Netbook OneMix 5 : un netbook 10.1″ sous Core i7-1250U © MiniMachines.net. 2023.

ONEXPLAYER 2 Pro : un Ryzen 7 7840U dans une Console PC

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La ONEXPLAYER 2 Pro reprend les grandes lignes de la version « classique » mais bascule sur un processeur AMD de dernière génération. Avec un Ryzen 7 7840U, la nouvelle venue promet d’excellentes performances.

La ONEXPLAYER 2 a été annoncée en novembre 2022 et sa campagne de financement participatif officiellement lancée en février. Elle est aujourd’hui disponible à l’achat1. 4 petits mois après cette campagne, la ONEXPLAYER 2 Pro est annoncée avec un matériel plus évolué.

On passe de l’excellent Ryzen 7 6800U avec 8 cœurs Zen 3+ et un Radeon 680M proposant 12 RDNA 2 à la génération suivante chez AMD. Un Ryzen 7 7840U qui bascule sur 8 cœurs ZEN 4 avec un Radeon 780M et 12 cœurs RDNA 3. Cela ne sera pas le jour et la nuit en terme de capacités graphiques mais la ONEXPLAYER 2 Pro sera autrement plus performante que la version classique.

De quoi alimenter l’écran 8.4 pouces en 2560 x 1600 pixels IPS choisi par la marque pour cette machine. Un écran qui pose la question de son utilité réelle quand on regarde les performances en FullHD de la Asus ROG Ally équipée d’un écran FullHD plus classique. Le Ryzen 7 7840U est très très proche du processeur Z1 Extreme employé par Asus dans sa console. Une puce qui fonctionne très bien en FullHD, avec parfois des concessions graphiques, mais qui aura du mal à pousser plus haut que cette définition. Et c’est pourtant cet écran « supérieur »  à la concurrence qui est mis en valeur par le constructeur. On retrouve un engin effectivement capable d’afficher en très haute définition mais qui ne sera pas capable de mener à bien cette tâche sur les jeux les plus exigeants à cause de son processeur. Le retour à une définition FullHD semble plus que probable dès qu’il s’agira d’utiliser réellement la console. Dès lors, cet emploi d’un écran haute définition est plus un argument marketing qu’un réel point positif pour l’utilisateur. Point positif, l’affichage est évidemment capacitif mais il propose également une gestion de stylet actif avec 4096 niveaux de pression. L’affichage est certes assez étroit mais il sera possible de gribouiller dessus ou de prendre des notes. 

Non, le vrai point clé de cette console PC c’est la possibilité de détacher ses manettes de jeux, comme sur une Switch de Nintendo. Cela permettra de retrouver ce format tablette mais aussi de jouer à distance avec la console sur un support en assemblant les extrémités sur un accessoire livré. Un avantage indéniable si on n’a pas envie de porter l’objet à bout de bras trop longtemps.

Autre élément intéressant, la fourniture optionnelle d’un dock clavier (QWERTY) qui permettra de retrouver un format netbookien. 

Pour le reste, la console sera disponible jusqu’en 4 To de SSD NVMe PCIe 4.0 et pourra embarquer 16, 32 et jusqu’à 64 Go de LPDDR5. Une autre manière de se distinguer de la ROG Ally et du Steam Deck qui ne proposent pas ces options. La ONEXPLAYER 2 Pro proposera également un chargeur type GaN 100 Watts pour remettre rapidement d’aplomb sa batterie 65.5 Wh. Elle disposera d’une connectique USB4, d’un port USB 3.1 Type-A, d’un lecteur de cartes MicroSDXC et d’un jack audio combo 3.5 mm. On ne connait pas encore son tarif ni sa date de début de commercialisation qui devrait passer, comme d’habitude, par une phase de financement participatif.

La Console PC ONEXPLAYER 2 disponible le 20 février

Source : Minix

ONEXPLAYER 2 Pro : un Ryzen 7 7840U dans une Console PC © MiniMachines.net. 2023.

Une future switch-like signée ONEXPLAYER sous Core i7-1370P

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Si il s’agit pour le moment de conjectures, le constructeur One Netbook nous a, par le passé, habitué à cette approche. D’abord lancer une machine sous un processeur avant de la décliner avec d’autres modèles. Ainsi après une ONEXPLAYER 2 tout juste commercialisée sous AMD Ryzen, la marque serait sur le point de la proposer sous processeur Intel de 13e Gen.

Le choix d’un Core i7-1370P fait d’ailleurs sens, son TDP de fonctionnement de base étant de 28 watts il est identique à celui de la version AMD. Et cela même si la puce d’Intel, comme le Ryzen, peut atteindre jusqu’à 64 watts de consommation en mode Turbo. Ce qui n’arrivera sans doute pas souvent et pas longtemps dans un format aussi contenu.

Le Core i7-1370P et un petit monstre qui propose 14 cœurs répartis en deux groupes. 6 cœurs Performances et 8 cœurs Efficients pour un total de 20 Threads et une fréquence allant de 3.9 à 5.2 GHz. Sa puissance minimale est de 20 watts et il embarque 24 Mo de cache. Un autre de ses atouts est la présence d’un circuit graphique Intel Xe cadencé à 1.5 GHz avec 96 EU pour des capacités graphiques évoluées. L’engin ne sera peut être pas au même firmament que la puce RDNA3 d’AMD mais son fonctionnement reste tout de même impressionnant pour un circuit embarqué.

Reste qu’il est probable que cette future console conserve le défaut de la précédente. A savoir de proposer un écran 8.4 pouces en 2560 x 1600 pixels. Un affichage merveilleusement défini mais également très vorace en performances pour un usage qui ne correspond pas vraiment aux capacités des puces graphiques embarquées. Aucun des tests de ces engins n’est fait dans des définitions natives mais toujours systématiquement dans du FullHD. Parce que piloter une jeu en 2560 x 1600 pixels est une autre paire de manches que le même jeu en 1920 x 1280 pixels pour un de ces processeur. Du reste, même sur le bureau du système ou dans un programme quelconque, le recours aux fonctions Zoom de Windows est de mise pour avoir une dalle lisible. L’intérêt de cette énorme définition sur un si petit écran est vraiment mince, j’en suis à croire qu’il s’agit surtout d’appâter le chaland en mettant en avant cet affichage comme supérieur à celui des concurrents sans réfléchir aux usages réels.

Pour le reste, il ne  devrait pas y avoir de grosses différences avec la ONEXPLAYER 2. L’engin devrait proposer la même autonomie, une connectique identique et toujours ces manettes amovibles autour de l’écran. Le tarif devrait également être assez élevé, il semble que One Netbook ne soit pas spécialement intéressé par un modèle plus entrée de gamme sur ce marché.

Source : MiniXPC

Une future switch-like signée ONEXPLAYER sous Core i7-1370P © MiniMachines.net. 2023.

Un réseau 5G Vodafone porté à bout de bras par un Raspberry Pi

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Vodafone présente un nouveau minuscule routeur 5G qui peut s’employer pour devenir une petite station autonome et couvrir un « petit » territoire ou étendre les possibilités d’un réseau 5G plus massif en lui ajoutant, par exemple, une meilleure couverture intérieure.

Le prototype imprimé en 3D.

Chose étonnante, ce petit routeur 5G portable fonctionne grâce à une carte Raspberry Pi CM4. Le centre de Recherche et Développement derrière ce produit s’est tout simplement intéressé aux cartes de la fondation comme aux systèmes informatiques « tout en un » informatique qu’ils sont. Avec la garantie d’une production à long terme et une branche toute entière de la fondation désormais orientée vers les pros, c’est le genre d’approche qui va devenir de plus en plus courante. Le prototype construit par Lime Microsystems est proposé pour le moment dans un boitier imprimé en 3D.

Un mockup de la version finale

Les avantages sont nombreux à commencer par un prix bien moins élevé en R&D pour Vodafone qui se répercutera sur le prix proposé à ses clients. En se basant sur un produit existant plutôt qu’en développant et en faisant construire une carte sur-mesure, le produit est bien moins cher. Pour la marque c’est le moyen de proposer la première solution industrielle abordable de réseau 5G pour les utilisateurs. Le marché est gigantesque puisque le constructeur estime par exemple à 22 millions les entreprises intéressées par un petit réseau mobile privé. Petites ou moyennes, ces sociétés sont des clients parfaits pour ce genre de produit qui va permettre de porter un petit réseau à l’échelle de bureau ou d’ateliers. Il est possible de déployer quelques uns de ces outils sur une assez grande surface facilement et donc de couvrir avec un réseau 5G privé un lieu assez précis. Un usage courant dans le monde professionnel mais réservé à des industries étendues et importantes puisque les couts d’investissement sont assez élevés aujourd’hui. D’autres clients potentiels existent également avec l’industrie du loisir ou du tourisme qui pourraient proposer une meilleure couverture autour de leur centre. Un lieu touristique, un hôtel ou un camping assurer ainsi un service plus complet. Des structures comme des mairies, des médiathèque ou autres pourraient également proposer un réseau 5G de courte portée pour améliorer la connexion à certains services dans des zones mal desservies par le réseau.

Cela sans compter les particuliers qui voudraient bénéficier d’un meilleur réseau 5G à leur domicile avec une solution ultraportable que l’on pourrait facilement déplacer en cas de besoin pour parfaite une couverture un peu hésitante.

On a assez peu d’informations sur le materiel employé par Vodafone mais il semblerait que le routeur 5G emploie tout simplement un Raspberry Pi CM4 et une extension 5G Lime SDR XTRX pilotée comme une extension en passant par une carte pe. Une grosse parie logicielle permet de transformer l’ensemble, en minuscule station 5G. Pour le moment à l’état de prototype, le produit semble vouloir trouver son chemin dans l’offre de la marque.

Source : Vodafone.

Un réseau 5G Vodafone porté à bout de bras par un Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2023.

La Console PC ONEXPLAYER 2 disponible le 20 février

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La Console PC ONEXPLAYER 2 a été annoncée en novembre dernier en même temps que se mettait en place un financement participatif sur Indiegogo. Ce 20 février, les premières consoles seront expédiées à ceux ayant financé la campagne. D’ici le début du mois de mars, les nouvelles précommandes devraient être honorées.

La ONEXPLAYER 2 est une solution originale qui propose des manettes détachables sur le côté d’un écran de 8.4 pouces tactile. On devine aisément ce qui aura donné cette inspiration à One Netbook. La marque propose ici une machine très aboutie même si elle a quelques défauts techniques toujours aussi incompréhensibles.

Le cœur de l’engin est très bon, il s’agit d’un AMD Ryzen7 6800U composé de 8 cœurs Zen 3+ et d’un circuit graphique AMD 680M proposant 12 cœurs RDNA. Une solution efficace en 2D comme en vidéo et en 3D, capable de s’accrocher fermement à des framerates solides en jeu. Plusieurs configurations de mémoire vive en LPDDR5-6400 et de stockage NVMe PCIe 3.0 X4  sur un M.2 2280 sont disponibles. Le  prix de la solution varie en conséquence.

Ainsi la version de « base » en 16/512 Go est annoncée à un prix de 1099$ HT soit environ 1230€ TTC auxquels il faudra ajouter les frais de dédouanement du transporteur. On peut imaginer un prix final autour des 1250-1260€ TTC. A noter que la marque estime que son prix « normal » est de 1249$ HT. Le fait de commander en avance est donc censé être plus intéressant.

Les tarifs vont ensuite crescendo suivant les versions : 1199$ HT en 16 Go / 1 To. 1299$ HT en 16 Go / 2 To ou en 32 Go / 1 To et enfin 1499$ HT pour le modèle le mieux équipé en 32 Go / 2 To. A chaque fois, la console est présentée à un prix public plus élevé qui est censé s’appliquer lors de la sortie de l’engin. Je ne crois pas vraiment à l’application de ce tarif, il est surtout là pour le rôle habituel du prix public : faire peur lors de la précommande ou faire croire à la bonne affaire ensuite en le barrant pour mettre le produit « en promo ».

La console a largement été documentée depuis sa présentation et on retrouve donc désormais tous les détails concernant ses fonctionnalités et son encombrement. La marque propose ainsi une solution de 31 cm de large avec les manettes détachables et 20.8 cm une fois débarrassée de celles-ci. Le poids de l’engin varie également de 848 grammes avec manettes et 709 grammes sans. La hauteur de la ONEXPLAYER 2 est toujours de 12.7 cm pour une épaisseur de 23 mm.

Le châssis en aluminium est refroidi activement via un ventilateur surmontant un double caloduc avec un système d’ailettes, le tout réalisé en cuivre pur. De quoi assumer le processeur 6800U qui fonctionne de 4 à 28 Watts de TDP suivant ses réglages. On retrouve également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 ainsi qu’une connectique comprenant un USB 4 Type-C, un USB 3.0 Type-A, un lecteur de cartes MicroSDXC et un port jack audio 3.5 mm classique. Un capteur de mouvements sur 6 axes est intégré  pour piloter l’engin en plus du dispositif mini joysticks, croix directionnelle et boutons des manettes amovibles. L’alimentation de la batterie 65.5 Wh est assurée au moyen d’un chargeur USB Type-C de type GaN proposant 100 Watts. Une paire d’enceintes signées par Harmann est également présente.

Parfait donc ? Reste un détail qui me chiffonne sur cet engin, outre son prix c’est le choix d’un affichage de 8.4″ qui propose du 2560 x 1600 pixels. Une très belle dalle IPS proposant une surface tactile, un support de stylet actif et 350 nits de luminosité. Je reste toujours aussi persuadé que le recours à ces dalles proposera certes une très belle image avec une superbe densité de pixels par pouce… Mais qu’elle est contreproductive au final. Piloter de type de définition épuise inutilement la console ONEXPLAYER 2. Le processeur embarqué n’est d’ailleurs pas taillé pour affronter un tel Everest de définition. Il faudra donc basculer les jeux en 720 ou 1080p pour en profiter de manière fluide. Dès lors, on ne comprend pas trop la volonté du constructeur de s’embarquer dans ce choix d’affichage.

Plusieurs contacts locaux me confirment qu’une sorte de « course  à la définition » est apparue sur ce segment. Une manière pour les constructeurs de se démarquer de l’offre de Valve et de son Steam Deck à l’écran 7 pouces limité à du 1280 x 800 pixels. Sans comprendre que cette limitation n’est pas un défaut de la console de Valve mais la recherche de la meilleure symbiose entre les capacités du processeur embarqué et de son affichage.

La Console PC ONEXPLAYER 2 disponible le 20 février © MiniMachines.net. 2023.

OnePlus Pad : une tablette Android 11.6″ à l’affichage surprenant

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Un bourbier, le marché de la tablette tactile Android n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. La OnePlus Pad va donc tenter de s’y frayer un chemin compliqué vers le succès. Pour y parvenir, le constructeur compte sur quelques éléments très différenciants à commencer par son affichage.

Le marché des tablettes, allégorie.

Quand je parle de bourbier, je pèse mes mots. Les tablettes Android ont quasiment disparu de la circulation. L’offre s’est considérablement affaiblit à la fois en choix et en qualité. Il reste quelques produits qui sortent de loin en loin dans un marché très compliqué. Du très entrée de gamme à l’espérance de vie ridicule et du haut de gamme qui reste difficile à accepter face aux propositions d’Apple sur ce même segment. Certains constructeurs en sont à proposer des tablettes en promettant de les maintenir en vie un minimum après avoir maltraité leurs clients en laissant mourir les générations antérieures faute de mises à jour.

L’ornière est donc profonde vers la voie du succès et la OnePlus Pad récolte les paquets de boue laissés devant lui par tous les concurrents qui ont lancé des produits ayant comme objectifs une augmentation de leur chiffre d’affaire et une diminution de leur capital sympathie. Le principal problème des tablettes Android est bel et bien Android. Un système pensé pour le marché des téléphones mobiles où la course à la performance est portée comme le véritable enjeu de l’écosystème. Les fabricants de smartphone ne vivent que sur le roulement continu d’un parc de produits qui s’abiment rapidement d’un côté et promettent la lune de l’autre. Pour fonctionner il faut un Android en perpétuelle révolution, un système qui promet.

Qui promet du neuf, de nouveaux usages, de nouvelles fonctions, de nouvelles applications, de l’ergonomie, de l’autonomie, des performances incroyables même si on ne sait plus vraiment dans quel but. Du neuf pour du neuf. Le problème pour les tablettes qui suivent c’est que leur calendrier d’évolution ne vit pas au même rythme que les smartphones. Non seulement les constructeurs sont beaucoup plus généreux en mises à jour dans le monde mobile mais le renouvellement de ces appareils est tel qu’il pose beaucoup moins de soucis aux utilisateurs.

Au bout de quelques années un smartphone commence à donner des signes de fatigue quand une tablette, généralement gardée en intérieur, est souvent en parfait état cosmétique. Entre la course aux versions techniques d’Android et la faiblesse des mises à jour de tablettes en pleine forme physique, l’écart est tellement grand que peu de constructeurs ont encore pied. Si on met en plus dans la balance un Apple tout puissant, aux tablettes hyper fonctionnelles, bien supportées et profitant d’applications désormais comparables à celle d’une machine de production de type PC. Ce marché Android fait vraiment, vraiment peur.

La OnePlus Pad va donc tenter de passer à côté de cette ornière, en misant sur son côté haut de gamme et en proposant des fonctionnalités jamais vues. De quoi proposer un regard neuf sur le dispositif et, peut être, tenter l’aventure.

C’est l’affichage qui est incontestablement le point le plus marquant de la proposition. On découvre ici un écran au format inconnu, du 7:5 quand la majorité des produit concurrents est en 16:9 ou 16:10. Le constructeur s’est sans doute dit que la singularité du 4:3 qui sert de signature aux iPad était un point fort de leur proposition. Pour OnePlus l’argument de ce ratio est le confort. La marque estime qu’il est plus adapté aux contenus que les autres grands classiques. On retrouvera donc un affichage en 2800 x 2000 pixels à la fois large et haut qui devrait avoir un certain impact sur l’affichage global des contenus. Le Web, la lecture, le multimédia et même le jeu seront nourris en hauteur et en largeur de manière à afficher une majorité de données d’un coup. Avec 296 pixels par pouce, l’écran proposera une excellente lisibilité et son rafraichissement annoncé à 144 Hz devrait proposer une image d’une stabilité exemplaire.

La luminosité promise est de 500 nits répartis sur 2048 niveaux de réglage. De telle sorte que l’on puisse ajuster précisément l’image suivant ses besoins du moment ou faire confiance au capteur pour trouver la juste mesure entre autonomie et éblouissement. L’écran proposera une gestion HDR et une certification Dolby Vision.

J’avoue être curieux de ce dispositif. Je reste toujours surpris d’avoir en main ce genre d’affichage qui propose le ressenti d’une photo lumineuse. Les hauts rafraichissments sur ce genre d’écran posent une sorte d’énigme à mon cerveau qui hésite toujours entre papier glacé et écran dynamique. Est-ce que cela ferait un argument suffisant pour que je dépasse la simple curiosité en décidant d’investir pour autant ?

Pour accompagner ce dispositif, la OnePlus Pad embarquera un moteur performant. Un MediaTek Dimensity 9000 accompagné de 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et d’un stockage, point important, en UFS 3.1. Point important car le stockage est une des autres causes de mise à la retraite des tablettes. Avec des solutions eMMC plus ou moins médiocres, les performances de stockage des dispositifs ont tendance à ne pas suivre très longtemps. 

Le tout sera intégré dans un châssis soigné, taillé dans un bloc d’aluminium de 6.54 mm d’épaisseur et entouré de quatre haut-parleurs pour un rendu sonore Dolby Atmos. On retrouve également une batterie 9510 mAh avec une annonce d’autonomie d’un mois complet en veille. Annonce qui me fait toujours rire car qui va vraiment trouver un intérêt à ce chiffre d’un non usage de son produit ? En usage réel, l’engin promet 14.05 heures de lecteur  vidéo. On peut compter cependant sur un chargeur rapide SuperVOOC en 67 Wh qui devrait regonfler à bloc la batterie en quelques dizaines de minutes. La OnePlus Pad promet de retrouver 90% de son autonomie en 60 minutes et 100% en 80 minutes de connexion au secteur.

La connectique est évidemment un USB Type-C avec un module Wi-Fi6 et du Bluetooh cinq point quelque chose. La partie photo est soignée avec un module 13 mégapixels au dos mais intelligemment intégré au centre de la largeur de la tablette pour une prise de vue plus naturelle lors de son emploi. Une petite LED flash est également visible. En frontal, un plus sage capteur 8 mégapixels grand angle est également présent.

Pas de modèle 4/5G ? Non, à la place la OnePlus Pad parie sur une application permettant de partager facilement le réseau de votre smartphone. Au passage la marque promet une transmission des documents et des notifications transparentes d’un dispositif à l’autre. On pourra même effectuer des copier coller de son smartphone vers sa tablette ou inversement. L’ensemble pèsera 555 grammes et sera prévu pour fonctionner avec un clavier à accroche magnétique, un stylet actif propre à la marque et une pochette de transport.

Pas d’idée de tarif pour le moment, pas plus que de date de sortie en France. On devrait avoir plus d’information sur ces « détails » dans les semaines à venir. Je ne sais pas si l’offre présentée ici est pérenne ou non, je sais que cela fait un moment que je n’ai pas conseillé autre chose qu’un iPad sur ce segment. Le prix devrait nous donner une idée de la future popularité de cette OnePlus Pad.

Il va sans dire que ce dont la tablette aura le moins besoin pour avoir du succès serait un frein qui ralentirait la carriole avec ses roues embourbées. Et le pire frein à l’achat sur ce type de produit est bien entendu son tarif.

OnePlus Pad : une tablette Android 11.6″ à l’affichage surprenant © MiniMachines.net. 2023.

One Netbook 4S : un netbook Alder Lake-U qui se trompe de cible

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Equipé de puces Intel Core Alder Lake-U Core i3-1210U ou i7-1250U, le One Netbook 4S est un véritable netbook dans son format. Avec un écran 10.1, un vrai petit clavier et une connectique très correcte, on se prend a rêver à un retour vers des engins sobres et accessible pour travailler en ultra mobilité.

Et puis à rêvasser ainsi, on se prend assez vite les pieds dans le tapis. Celui des tarifs et des spécifications de la machine. Si le format est bien proche du netbook, les ambitions sont largement supérieures. Ce qui donne au final un produit assez bancal à mon goût

L’écran 10.1″ est un bon format pour cet engin qui mesure 22.7 cm de large pour 15.7 cm de profondeur et 17 mm d’épaisseur. On est plus proche du format A5 que du A4 et c’est véritablement une solution ultraportable qui pourra vous accompagner n’importe où. Le châssis est en aluminium, ce qui porte le poids global de la machine à 770 grammes. Encore une fois un très bon point pour ce One Netbook 4S pour qui cherche vraiment un compagnon informatique permanent.

Le clavier est un QWERTY rétro éclairé, pas énorme mais suffisant pour pianoter après une phase d’adaptation. Un petit pavé tactile est présent, probablement peu confortable, mais qu’on pourra facilement compenser par une souris ou en exploitant la dalle capacitive tactile de l’engin. Car le netbook est souple, sa charnière s’ouvre sur 360° et permet de l’utiliser en tablette pour jouer, regarder des vidéos ou prendre des notes. Compatible avec un stylet actif optionnel, il secondera parfaitement vos usages dans un rôle de tablette.

Là où cela commence à se compliquer, c’est dans les choix du constructeur autour de cette bonne base travail. Les puces Alder Lake-U employées sont excellentes mais cela positionne ces engins dans des sphères de tarif assez élevées. Le ticket d’entrée est situé au delà des 1000€ pour un modèle en Core I3-1210U avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage. J’adore l’idée d’un tel engin mais en réalité, je n’ai pas besoin d’un ultraportable de type netbook comme remplaçant d’un portable classique. Le format 9-10″ n’est pas censé cannibaliser les dalles supérieures. Il ne peut d’ailleurs pas le faire puisqu’il apporte une ergonomie bien insuffisante pour y parvenir.

Mon netbook peut me permettre de répondre à un email, de travailler des documents bureautique et d’afficher des contenus. Il est censé m’ouvrir les portes des principaux logiciels grâce à une bonne compatibilité avec des systèmes d’exploitation classiques. Mais ce n’est pas un engin qui fera le travail d’un portable plus sérieux. Je ne ferais pas de retouche lourde d’images avec un écran 10.1″. Pas de montage vidéo ni de composition musicale ou autre publication papier. Parce que ce n’est pas confortable de le faire. L’argument de la vraie portabilité correspond à des usages en extrême mobilité. J’ai déjà remis à flot mon site planté avec un écran 7 pouces au travers d’une interface texte. J’ai déjà fait des montages photo basiques sur des écrans 9 pouces et écrit des centaines de billets sur un affichage 1024 x 600. Mais je n’ai jamais prétendu vouloir faire de ces outils des solutions de remplacement de mon PC sédentaire ou d’un portable plus classique bien plus aptes à mener à bien des tâches lourdes.

C’est le problème du One Netbook 4S. Avec ces puces haut de gamme, il s’invente un alibi pour justifier son tarif. L’emploi d’un processeur comme le Core i7-1250U est sur le papier une excellente chose mais il apportera quoi en pratique ? Qui va se servir réellement des capacités de cette puce avec ce type d’engin ? Le prix monte ici à 1370€ en version Core i7 16Go / 1 To. Cela donne une machine aux capacités théoriques formidables mais ce n’est pas à mon sens ce qu’on lui demande. Le même engin avec une puce plus légère aurait finalement les mêmes usages. Parce qu’utiliser un Core i7 12e Gen pour lire des emails ou des vidéos ou pour pianoter des textes n’apporte pas grand chose de plus que le même engin en Celeron ou Pentium au final. Sauf que des versions Celeron seraient à des années lumière question tarif.

Et le reste de la machine va dans ce sens. La dalle du One Netbook 4S est une solution haut de gamme en 2560 x 1600 pixels. Un format haut de gamme en 16:10 qui ne pourra pas être employé sur un dispositif 10 pouces sans un zoom prononcé. Cela apportera de la finesse au contenu avec 300 points par pouce mais encore une fois pour quel usage ? Qui va réellement profiter de cette dalle 10.1″ pour faire de la retouche photo ou du développement numérique ? Personne. On pourra aussi bien faire défiler des images sur le petit écran en 1920 x 1200 pixels avant de les retravailler sur un poste plus confortable avec grand écran et tablette. 

Tout le reste est intéressant. La présence de 16 Go de mémoire vive est une bonne chose, peut être la plus intéressante des choix effectués car cela permettra de piloter de nombreux programmes en parallèle sur le petit écran sans broncher. Le stockage de 5200 Go à 2 To offrira lui aussi ses avantages avec une énorme capacité on pourra transporter beaucoup de documents, de vidéos et autres contenus. J’ai connu des utilisateurs de netbooks qui voyaient leurs engins comme des cinémas ambulants et je peux parfaitement comprendre cet usage même si la majorité des utilisateurs pourraient tout à fait se contenter de 8 Go de mémoire et de 128 ou 256 Go de stockage sur ce genre d’engin.

La connectique est assez complète avec la présence d’un port Thunderbolt 4 qui ouvre bien des possibilités. Deux autres ports USB Type-Cen 3.0 et 3.2 sont présents mais le One Netbook 4S oublie d’intégrer un port USB Type-A pour faciliter les usages du quotidien. Si l’absence d’un port HDMI peut se comprendre, le manque d’une solution pour connecter une simple clé USB ou une webcam puisque l’engin en est dépourvu, est plus problématique. Un lecteur de cartes MicroSDXC est présent1 et un port jack combo ferme la marche de cette connectique. Pour le reste, on retrouve un module Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.0, une batterie 38.5 Wh et un chargeur USB Type-C 45 Watts, une simple enceinte et un lecteur d’empreintes intégré dans le bouton de démarrage.

C’est tout le paradoxe de ces machines qui est présenté ici. A mon sens, elles se trompent de cible. Le One Netbook 4S comme d’autres modèles auparavant visent un format d’exception avec des artifices. Excellent processeur, grosses capacités et affichage haut de gamme. Le seul problème étant que cela ne change pas l’ergonomie de l’engin qui reste prévue pour des usages beaucoup plus basiques que ce qu’offrent ces composants. Un peu comme si on vous invitait à monter à bord d’un magnifique voilier, avec un équipement haut de gamme et tout un équipage, la cale bourrée à craquer de vivres et de matériel d’exploration pour… traverser un petit lac de montagne.

Trop cher, trop puissant, le One Netbook 4S essaye de justifier une position de prix lié à son propre état. Le fabricant gonfle son tarif pour valider sa niche et la rendre rentable. A vendre ce format moins cher avec des composants moins performants, le risque est de ne pas réussir à gagner de l’argent en visant une supposée faible clientèle. One Netbook n’a toujours pas compris qu’en proposant un engin au tarif, et aux composants plus raisonnables, il pourrait trouver en réalité de nombreux clients ravis de revenir à ce type d’investissement secondaire. Clients qui n’importeront jamais un engin de ce type à plus de 1000€.

Un One Netbook 4L, pour « Light », reprenant le même format avec un processeur Alder Lake-N, un écran plus léger et un prix plus abordable serait sans doute bien plus attirant et pourrait déclencher de nombreuses ventes. Pas la peine de réinventer la roue ou de changer le châssis de l’engin. Il est parfait. Il faut juste modifier l’objectif de la machine. Passer d’un usage fantasmé du netbook à son usage réel. C’est exactement la recette qu’a employé Valve avec son Steam Deck… Avec le succès qu’on lui connait.

One Netbook 4S : un netbook Alder Lake-U qui se trompe de cible © MiniMachines.net. 2023.

ONEXPLAYER Mini, une version sous Pentium 8505 à 599$

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La gamme ONEXPLAYER Mini s’enrichit d’une nouvelle solution plus abordable embarquant une puce Intel Pentium 8505 « Gold ». Une version évidemment moins performante que les modèles haut de gamme ou équipés d’une puce Ryzen. Mais une console qui est également moins chère avec un prix de base de 599$ quand les autres modèles dépassent les 1000$.

Bien en dessous des versions embarquant un Ryzen 7 6800U ou un Core i7-1260P des consoles haut de gamme de la marque, cette nouvelle ONEXPLAYER Mini fait donc confiance à une puce Intel de  douzième génération. Le Pentium 8505 n’est pas le processeur le plus connu de la marque mais il est assez intéressant dans sa construction. Il s’agit d’une puce combinant 5 cœurs et capable de tenir 6 Threads en parallèle. La construction s’établit autour d’un cœur Performance et de 4 cœurs Efficient avec 8 Mo de cache et des fréquences de 3.3 à 4.4 GHz. La partie graphique est un coeur Intel UHD Xe de 12e Gen avec une fréquence de 1.1 GHz et 48 EU. Le tout fonctionne dans une enveloppe de 15 à 55 watts. L’ensemble sera évidemment refroidi activement avec un système de caloducs et d’ailettes très classique.

En terme plus clairs, la puce est largement apte à faire tourner des jeux, même assez récents, mais dans des conditions dégradées par rapport à une solution Ryzen ou Core classique. Il faudra raboter des effets graphiques et rogner la définition pour obtenir une jouabilité à la hauteur. Ce Pentium sera accompagné de 16 Go de mémoire vive LPDDR5-5200 en double canal et de 512 Go de stockage montés en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. Ce qui devrait donner pas mal de souffle à la ONEXPLAYER Mini et justifie sans doute son prix face à la concurrence du Steam Deck.

L’écran est un 7 pouces IPS en 1920 x 1200 pixels avec un format 16:10. Sa densité de pixels sera très confortable avec 323 ppp et il sera tactile avec une prise en charge de 10 points simultanés.

La connectique propose un port USB4 Type-C, un USB 3.2 Type-C, un USB 3.0 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. La connexion aux réseaux se fera via un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. Une batterie 48 Wh avec fonction de charge GaN 100 watts est livrée par défaut.

Concernant la jouabilité de la console, on retrouve un dispositif classique chez les constructeurs. Une paire de Mini Joysticks ALPS, des moteurs de vibration, une croix directionnelle et les quatre boutons classiques associés à des gâchettes : deux classiques et deux analogiques de part et d’autre de la machine. Un gyroscope permettra des interactions avec les titres le prenant en charge et une paire de petites enceintes stéréo sera également disponible.

Le tout est livré sous Windows 11 et disponible en deux coloris blanc ou noir. La console mesure 26 cm de large pour 10.6 cm de haut et 2.3 cm d’épaisseur pour un poids de 620 grammes.

Reste à convaincre pour la marque car le principal concurrent de cette machine reste un Steam Deck à 419€, certes moins bien équipé en mémoire et stockage mais qui a fait ses preuves et qui propose surtout une puce AMD sur mesures très efficace. La version à 549€ de la console de Valve, avec 256 Go de stockage amovible et toujours 16 Go de LPDDR5, est un concurrent de poids face à une ONEXPLAYER Mini lancée à 599$. Il faut bien se rappeler que les tarifs en dollars sont donnés Hors Taxes et que la version en euros de la nouvelle console PC sera logiquement bien plus chère. A  vrai dire, on devrait approcher le prix du Steam Deck haut de gamme à 679€ avec 16/512 Go. Donc des caractéristiques équivalentes mais pas du tout le même univers ni le même suivi.

A moins que le constructeur se décide à sabrer ses tarifs, si cela est possible, sa console-PC n’arrivera au mieux qu’à la cheville de l’offre de Valve tant en terme d’équipement que de suivi logiciel, de garantie et de distribution. Pourquoi s’embêter à importer une minimachine de ce type à l’autre bout du monde si il y a une concurrence efficace disponible plus proche ? 

Encore une fois, je me répète, je pense que One Netbook a tort de s’entêter dans cette voie car la marque n’aura jamais le pouvoir d’un Valve qui peut assumer des commandes massives de pièces détachées et dispose d’une stratégie complète pour son produit. Elle maitrise le matériel, le logiciel mais également la distribution de celui-ci. Un élément qui lui permet de tirer le meilleur du matériel embarqué mais également de réaliser les meilleures marges possibles.

La marque ferait mieux de se repencher sur le segment des netbooks car avec un matériel de ce calibre, elle pourrait penser une minimachine très performante, tout aussi niche que sa solution, mais avec un public plus large parce que sans aucune concurrence. 

Le marché des Consoles PC prouve qu’il faut repenser aux netbooks

ONEXPLAYER Mini, une version sous Pentium 8505 à 599$ © MiniMachines.net. 2022.

La Switch-like ONEXPLAYER 2 se dévoile en détail (maj)

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One Netbook propose depuis quelques années des Consoles-PC haut de gamme. Des engins ultraportables qui peuvent s’utiliser en mode console mais également comme un PC de bureau ou une console de salon.

Proposés à des tarifs assez élevés, ces consoles ont vu apparaitre un petit iceberg dans leur trajet qui les menait pépères vers le succès. Le Steam Deck et son tarif entrée de gamme deux fois inférieur a quelque peu fait prendre l’eau dans les soutes étanches de tous les engins de ce type. Face à un investissement très élevé, souvent au prix d’un ordinateur portable classique, ces solutions ont eu du mal à faire face à la proposition de Valve.

On en sait désormais plus sur la nouvelle console PC ONEXPLAYER 2 : Il s’agit d’une solution 8.4″ en 2560 x 1600 pixels. Un affichage IPS de qualité avec une colorimétrie calibrée à 100% de la gamme sRGB. Un bel affichage donc, peut être même trop beau pour de multiples raisons. Parce que gérer un tel écran sera une chose complexe pour un processeur mobile et parce que la définition pourra poser problème à certains usages.

La présence d’un Ryzen 7 6800U ou de puces Intel Core de 13e Gen est confirmée, d’excellentes solutions techniques, qui seront accompagnées de 16 à 32 Go de mémoire vive et jusqu’à 2 To de SSD M.2 NVMe. L’engin mesurera 31 cm de large pour 12.7 cm de haut et 22.5 mm d’épaisseur. 

Les manettes disposées sur les côté de l’écran seront donc amovibles et permettront de jouer avec l’écran posé sur un deck. C’est le « tout nouveau concept que personne n’a jamais vu » proposé par le constructeur. Une phrase qui fera sans doute sourire les possesseurs de consoles Nintendo.

La ONEXPLAYER 2 devrait être disponible en mars ou avril de l’année prochaine mais le constructeur va ouvrir les précommandes le 20 décembre prochain. On ne sait pas grand chose d’autre de la console. 

La Switch-like ONEXPLAYER 2 se dévoile en détail (maj) © MiniMachines.net. 2022.

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