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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

L’IA n’a rien d’intelligent, la caste non plus, par Florent Machabert

L’info de la semaine : Le géant nippon des NTIC exhorte son pays à prendre le virage de l’IA. Le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, vient de lancer un appel passionné pour que le Japon adopte beaucoup plus massivement l’intelligence artificielle (IA) et fasse même en la matière preuve de beaucoup plus de proactivité : il a ainsi mis en garde sa patrie contre le risque de devenir un « poisson rouge » dans un monde peuplé d’orques technologiques, thématique dont nous traitons régulièrement dans Finance & Tic. M Son a notamment souligné que l’avenir du pays dépendait de sa décision de s’emparer de l’IA ou de rester – définitivement – en retrait de ses avancées. Pour justifier sa métaphore halieutique, il a averti que, d’ici 20 ans, l’écart entre l’IA et l’intelligence humaine serait immense, similaire à la différence entre un être humain et un poisson rouge, même si cela dépend tout de même de quel être humain on parle : s’il s’appelle Bruno ou Christine, le doute reste permis…

Du haut d’une légitimité rendue très discutable par de nombreux échecs en matière d’investissements et l’excessif niveau d’endettement du groupe, le PDG de SoftBank en a profité pour reprocher aux entreprises japonaises de ne pas assez intégrer l’IA dans leurs process. La déclaration survient après l’introduction en bourse de sa filiale Arm, véritable bouée de sauvetage spécialisée dans les microprocesseurs, censée investir massivement dans l’IA, en partenariat avec OpenAI (qui a conçu ChatGPT), le but étant d’offrir des solutions d’IA générative aux entreprises japonaises.

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Atlanticistes contre Mondialistes, par Sviatoslav Kniazev

Dans la presse européenne, l’on a l’habitude d’opposer les mondialistes aux souverainistes, aux patriotes, aux nationalistes, mais rarement aux « atlanticistes ». Le mot « mondialiste » ne pose a priori pas de problème de définition et il est possible de voir son utilisation dès les années 60, avec, par exemple, un article du Monde d’août 1967, titré : « Le mouvement mondialiste entend lutter contre les démons du nationalisme ». La cible en matière d’antagonisme est donc bien ajustée. Il n’en est pas de même avec le terme « atlanticiste », à ne pas confondre avec « atlantiste ». L’atlantisme est le courant politique, conceptualisé au début de la guerre froide, qui prône une alliance militaire centrée sur les États adjacents à l’océan Atlantique Nord et par extension, entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Nous en avons une parfaite illustration avec le conflit Ukro-Otan et la Russie. Mais quid des « atlanticistes » ? Il s’agit en fait d’un courant identitaire, porté par certains historiens franco-américains, et qui aborde l’espace Atlantique – réunissant les États-Unis (ou plutôt les Amériques), la Grande-Bretagne, l’Europe, voire l’Afrique en raison de l’esclavage – sous un angle civilisationnel. Ainsi, l’histoire atlantique entend dégager des caractéristiques qui privilégient l’appréhension analytique d’un espace unitaire et intégré d’où peuvent être observées et décryptées les relations entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. C’est donc dans ce champ qu’il faut décrypter les idées de cet article : une opposition entre les mondialistes et ceux qui défendent une conception civilisationnelle propre à l’espace atlantique, vu comme socle de l’Occident.

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Une bataille profondément symbolique a commencé entre Elon Musk et George Soros. Le milliardaire américain, propriétaire de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a accusé le chef de l’« Open Society Foundation[1] » le financier et spéculateur international George Soros, ni plus ni moins, de vouloir détruire la civilisation de l’Occident. « L’organisation Soros ne semble vouloir rien de moins que la destruction de la civilisation occidentale », a commenté Musk sur sa plateforme X (anciennement Twitter*) dans un message dans lequel le spéculateur était accusé d’alimenter la crise migratoire sur l’île italienne de Lampedusa.

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