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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Noam Anouar dit tout sur les techniques d’opposition contrôlée

Noam Anouar est déjà intervenu dans le Courrier des Stratèges pour évoquer les techniques de contre-influence déployées par les services de renseignement. Il revient sur ce sujet aujourd’hui, en précisant les notions d’agents canalisateurs et de contrôleurs d’opinion, tels qu’ils peuvent être “installés” par le pouvoir en place ou par des puissances étrangères. Une interview qui éclairent certains comportements, y compris dans la “résistance” et la “dissidence”.

On retiendra de cette interview un certain nombre d’informations capitales :

  • des services étrangers comme des services français peuvent s’ingérer dans le débat public à visage couvert
  • une ingérence directe peut consister à monter un “compromat” contre une personnalité que l’on cherche à discréditer. Ce compromat peut servir à menacer ou à faire chanter un opposant ou une personnalité récalcitrante
  • une autre techniques consiste à susciter une fausse opposition pour contrôler des mouvements d’opinion ou pour les canaliser
  • cette technique repose souvent sur des personnalités qui s’expriment de façon clivante et polémique
  • des medias peuvent “asseoir” ces personnalités en leur offrant une tribune, ou en les “installant” dans le rôle que le pouvoir souhaite leur faire jouer auprès de l’opinion pour mieux contrôler celle-ci.

Rappelons que nous avions évoqué ce sujet à propos des émissions de CNews, et notamment d’Hanouna.

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Bruxelles garantit le monopole d’opinion des grandes agences de presse, par Ulrike Reisner

Les négociations sur la loi sur la liberté des médias sont une grande mise en scène entre la Commission, le Conseil et le Parlement. Avec ce geste presque pathétique, on veut donner aux Européens l’impression que l’influence de l’État et la propagande ne doivent pas avoir de place dans le paysage médiatique et que, d’autre part, le paysage médiatique doit être protégé de la concurrence des grandes plates-formes en ligne. Qui en profite ? En premier lieu ; les grandes agences de presse, car elles distribuent deux tiers de tous les textes, images, graphiques, vidéos ou blogs sous forme de produits finis. Les acteurs médiatiques hégémoniques comme AP, AFP, Reuters ou dpa veulent assurer leur monopole d’opinion « basé sur les faits » et avec le soutien de l’IA. Les bureaucrates de Bruxelles sont les complices dociles de ce projet.

De grands discours sont prononcés en préparation de la loi sur la liberté des médias. La commissaire européenne Věra Jourová aime à rappeler sa propre expérience à l’époque du socialisme en Tchécoslovaquie et souhaite donc « mettre en place un filet de sécurité européen pour que les médias puissent remplir leur rôle important dans la démocratie ». L’influence de l’État sur les chaînes publiques en Hongrie et en Pologne dérange depuis longtemps les gardiens de l’ordre bruxellois. Le magazine Politico espère que « le nouveau règlement (…) pourrait (être) une épine dans le pied du chef du gouvernement hongrois Viktor Orbán, dont le parti Fidesz a pris de facto le contrôle de 80% des médias du pays ».

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