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À partir d’avant-hierLes Crises

La privatisation de l’eau est une escroquerie

Au Royaume-Uni, les compagnies d’eau se sont endettées tout en déversant des eaux usées dans les cours d’eau, en faisant grimper les factures et en permettant à leurs actionnaires de réaliser d’énormes bénéfices. Pour mettre fin à cette situation, il faut que le gouvernement leur reprenne la gestion de l’eau.

Source : Jacobin, Prem Sikka
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une vue aérienne montre l’usine de retraitement des eaux de Thames Water Long Reach sur les rives de l’estuaire de la Tamise à Dartford, à l’est de Londres, le 3 mars 2023. (Ben Stansall / AFP via Getty Images)

L’obsession néolibérale qui consiste à privatiser les industries et les services essentiels ne cesse d’obséder le Royaume-Uni. Les profits réalisés dans les domaines du gaz, du pétrole, des chemins de fer, de la poste et d’autres entités sont à l’origine de la forte inflation actuelle et de la misère de millions de personnes. Le secteur de l’eau a été dopé par ses propres profits et Thames Water, la plus grande entreprise de distribution d’eau et d’assainissement en Angleterre, est au bord du gouffre.

Les graines de la destruction ont été semées par la privatisation de 1989. Le gouvernement a vendu les compagnies d’eau d’Angleterre et du Pays de Galles pour la modique somme de 6,1 milliards de livres sterling. En l’absence de réseaux parallèles de canalisations d’eau et d’égouts, aucune concurrence n’est possible et les clients des entreprises sont captifs.

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Le NHS britannique se meurt lentement à cause de la privatisation

Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.

Source : Jacobin Mag, Tony O’Sullivan
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).

Le coût humain de la mauvaise gestion du NHS par le gouvernement est difficile à exagérer, mais il résulte d’une politique intentionnelle visant à sous-financer les soins de santé et à permettre aux intérêts privés d’extraire de l’argent du système.

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Comment la France va-t-elle s’en sortir ? Loïk Le Floch-Prigent – Thinkerview

Loïk Le Floch-Prigent : Ingénieur et ancien PDG de Elf

Source : Thinkerview, Youtube, 14-12-2022

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Milliardaires nazis : les dynasties d’entreprises qui ont bénéficié du Troisième Reich

Dans son nouveau livre Nazi Billionaires (Les Nazis milliardaires, NdT), David de Jong explore l’histoire accablante d’entreprises qui ont refusé d’examiner leur sombre histoire avec Hitler.

Source : The Guardian, David Smith
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Adolf Hitler admire un modèle de la voiture Volkswagen. Il est en compagnie du concepteur Ferdinand Porsche, à gauche, et de divers responsables nazis. Photo : Heinrich Hoffmann/Getty Images

Des statues coloniales et confédérées renversées. Les objets pillés sont rendus par des musées contrits. Des noms de famille souillés, tels que Sackler, rayés des bâtiments. Le monde entier est en train de faire le point sur les crimes passés des grandes puissances. Mais y a-t-il une omission flagrante ?

Un nouveau livre, Nazi Billionaires, examine comment les dynasties d’entreprises les plus riches d’Allemagne ont fait fortune en aidant et en soutenant le Troisième Reich d’Adolf Hitler. Il examine également comment, huit décennies plus tard, elles échappent toujours à un examen minutieux et comment une nation qui a tant fait pour affronter son passé catastrophique souffre toujours d’un angle mort très particulier.

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Sans contrôle des prix, l’économie de marché mène au chaos

Il y a quelque chose dans l’expression « contrôle des prix » qui fait fuir certaines personnes, principalement des économistes. Mais l’histoire montre que les économies de marché passent rarement très longtemps sans avoir besoin d’une certaine forme de contrôle des prix – surtout en cas de crise.

Source : Jacobin Mag, Uwe Fuhrmann
Traduit par Loren Balhorn et les lecteurs du site Les Crises

Un client traverse l’allée des produits laitiers d’une épicerie à Washington, le 19 février 2022 (Stefani Reynolds / AFP via Getty Images).

En matière de politique économique, certains termes ont tendance à déclencher des réactions particulièrement drastiques. L’un de ces termes est « expropriation ». L’expropriation est un fait largement accepté dans l’extraction du charbon et la construction d’autoroutes – aux États-Unis, elle est souvent appelée « domaine éminent » – mais lorsque, comme ce fut récemment le cas à Berlin, un référendum populaire propose des expropriations ciblées comme outil pour empêcher les loyers de devenir incontrôlables, le débat devient rapidement irrationnel et les gens commencent à lancer des comparaisons avec l’Union soviétique. Il semblerait que la pratique elle-même ne soit pas le problème ici, mais plutôt le degré de soutien public dont elle bénéficie.

Plus récemment, une controverse internationale a démontré que l’expression « contrôle des prix » déclenche la même réaction.

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