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À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Coronavirus : libéralisez la santé !

Cette histoire de coronavirus est finalement très instructive car elle a mis en évidence la réussite parfaite du libéralisme et l’échec de l’étatisme de plus en plus envahissant dans les pays développés ainsi que l’incompétence totale des individus (anti libéraux) qui dirigent la plupart des Etats dans le monde !

Ils ont tous été incapables de donner les bonnes réponses aux problèmes posés par la propagation de ce virus, à la seule exception des dirigeants de Taïwan, ce qui est logique…

En effet, les dirigeants actuels de Taïwan sont les héritiers des Chinois qui ont refusé de vivre sous la domination de communistes.

Ils se sont alors réfugiés sur cette ile de Taïwan pour y constituer un Etat indépendant et souverain.

Ils sont donc encore et toujours fondamentalement libéraux.

Que doit faire un Etat dans un système libéral ?

Il doit d’abord et avant tout assurer la paix sur son territoire et le défendre contre les agents dangereux venus de l’étranger.

Ces ennemis peuvent être des armées mais aussi… des virus. 2020 n’est pas le Moyen-âge !

Les dirigeants de Taïwan ont donc bien compris au mois de janvier 2020 qu’un coronavirus dangereux se propageait en Chine et ils ont en conséquence restreint les entrées à Taïwan des personnes venant des autres pays, en surveillant étroitement leur état sanitaire.

Ils n’ont pas confiné les Taïwanais qui ont continué à vivre et à travailler normalement.

Résultat : 7 personnes seulement sont mortes à Taïwan en ayant été atteintes (entre autres pathologies) de ce coronavirus chinois pour une population de 23,8 millions d’habitants dont 1 million de personnes font habituellement des allers et retours Chine-Taïwan !

***

Benjamin Rush (1746-1813) considéré comme étant l’un des Pères fondateurs de la constitution des États-Unis avait déjà bien compris en son temps que l’Etat ne devait pas restreindre la liberté des citoyens en matière de santé.

Il considérait même que la liberté médicale devrait être inscrite dans la constitution comme le rapportent ces citations qui lui sont attribuées :

“Unless we put medical freedoms into the Constitution, the time will come when medicine will organize into an undercover dictatorship [. . .] To restrict the art of healing to one class of men and deny equal privileges to others will constitute the Bastille of medical science. All such laws are un-American and despotic and have no place in a republic [. . .] The Constitution of this republic should make special privilege for medical freedom“.

“A moins que nous n’inscrivions les libertés médicales dans la Constitution, le temps viendra où la médecine s’organisera en une dictature secrète […] Restreindre l’art de guérir à une classe d’hommes et refuser des privilèges égaux aux autres constituera la Bastille de la science médicale. Toutes ces lois sont anti-américaines et despotiques et n’ont pas leur place dans une république […] La Constitution de cette république devrait accorder un privilège spécial à la liberté médicale“.

Les dirigeants des Etats devraient laisser faire les citoyens en matière de santé, les laisser choisir librement de se soigner selon les recommandations du Professeur Didier Raoult ou pas, et ils auraient dû protéger leurs concitoyens des agents nocifs venant de l’étranger, sans les condamner à une assignation à résidence (confinement), en les laissant travailler et vivre librement.

***

L’Insee publie des données partielles (et partiales !) sur la mortalité associée à ce coronavirus chinois (depuis le 1° mars !) qui font apparaitre un pic de décès en mars-avril 2020 par rapport à 2018,

Document 1 :

Cependant, depuis le 22 mai, les décès en 2020 sont du même ordre que ceux de 2018 !

La différence entre les décès de 2020 et ceux de 2018 met en évidence ce pic de mortalité mais depuis le 22 mai les décès en 2020 sont inférieurs à ceux de 2018 !

Document 2 :

Zoom sur la période récente qui met en évidence que les décès associés à ce coronavirus chinois depuis le 28 août 2020 sont très largement inférieurs à ceux de 2018 pour la même période,

Document 3 :

Les informations publiées en ce mois de septembre sur une recrudescence des décès attribués à ce coronavirus chinois sont donc de la pure propagande, des fake news comme on dit maintenant.

© Chevallier.biz

Drahi, multimilliardaire le plus riche du monde… en dettes !

Patrick Drahi est le multimilliardaire le plus riche du monde mais… en dettes !

En effet, sa fortune est constituée pour l’essentiel des actions qu’il possède dans ses deux principales entreprises cotées en bourse : Altice Europe et Altice USA.

Ces deux sociétés ont la particularité d’avoir des dettes qui dépassent de loin toutes les normes et même l’entendement…

Ainsi Altice Europe a… 38 milliards d’euros de dettes (à long terme) à son dernier bilan publié au 30 juin 2020 pour… 2 milliards de capitaux propres… négatifs !!! … constitués de 1,5 milliard de pertes accumulées !

Document 1 :

Une fois de plus, c’est inimaginable, inconcevable, impensable ! Et pourtant c’est la réalité.

Cette société aurait dû être mise en faillite et ses dirigeants auraient dû être poursuivis et condamnés depuis longtemps. Evidemment, il n’en est rien.

Pour plus de clarté, zoom sur ces dettes (à long terme, Total non-current liabilities) et ces capitaux propres (ligne Equity attributable to equity holders of the parent),

Document 2 :

Patrick Drahi (et d’autres ?) a donc constitué cette société en apportant seulement… 5,7 millions d’euros (empruntés ?), ligne Additional paid in capital.

Bravo l’artiste !

Altice Europe a perdu 471,5 millions d’euros au 2° trimestre 2020 (Loss)/profit for the period, les chiffres entre parenthèses signifient en comptabilité qu’il s’agit de valeurs négatives et plus de 500 millions au 2° trimestre 2019… sans coronavirus !

Document 3 :

Ces pertes sont logiques car les charges financières (Finance costs, net, 734,6 millions d’euros) sont largement supérieures au résultat opérationnel (Operating profit, 398,6 millions) à cause du surendettement de la société qui est donc non viable.

Oui mais tout va bien pour Patrick Drahi qui jongle avec cette société cotée à Amsterdam et qui est propriétaire d’autres entités établies dans des lieux (comme par exemple à Guernesey) réputés pour abriter des montages juridiques judicieux pour cacher des opérations condamnables sous d’autres cieux…

Ainsi, Patrick Drahi est propriétaire entre autres de Libération, L’Express, BFM TV et RMC.

Certaines personnes vont même jusqu’à dire qu’il aurait pu financer (et même qu’il aurait contribué à faire élire) des hommes politiques et même un président d’une république (bananière ?) ce qui expliquerait la mansuétude dont il bénéficie de la part de diverses juridictions, mais ce sont certainement là des complotistes jaloux donc non crédibles…

Patrick Drahi serait de nationalité française ou israélienne (selon les sources) bénéficiant du statut privilégié de résident fiscal suisse pour y payer moins d’impôts qu’ailleurs…

Patrick Drahi a créé également la société Altice USA dont il est actionnaire majoritaire dont les dettes (à long terme) sont de 24 milliards de dollars (seulement !) pour 1,3 milliard de capitaux propres,

Document 4 :

1,3 milliard de dollars de capitaux propres (contre 2,4 milliards au 2° trimestre 2019 !) pour 24 milliards de dettes, ça ne fait pas sérieux, et c’est même grave, mais Altice USA a quand même été créée avec 817,8 millions d’apports en capital (Paid-in capital) et 501 millions de bénéfices accumulés (Retained earnings).

Les bénéfices d’Altice USA de 111 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 2,475 milliards correspondent à une marge nette de 4,5 % qui est normale,

Document 5 :

Altice USA est moins pire qu’Altice Europe !

Le gros problème est que les 38+24 milliards de dettes des Altice Europe et USA, soit une soixantaine de milliards d’euros sont apportés pour l’essentiel via des banques européennes surendettées qui sont maintenues artificiellement en survie par la BCE qui leur apporte globalement plus de… 5 000 milliards d’euros qu’elle n’a jamais eus et… qui n’existent donc pas.

Tout ceci est de la pure création monétaire ex nihilo !

D’après des articles de presse, Patrick Drahi devrait racheter dans un avenir proche les actions en circulation d’Altice Europe pour que le titre disparaisse de la cote pour qu’il ne sombre pas lors d’une panique boursière car sa situation devient intenable.

Pierre Jovanovic cite à ce sujet le Financial Time qui rapporte que Patrick Drahi financerait ces rachats de titres par… des emprunts auprès de… BNP-Paribas !

Des dettes, toujours des dettes pour cacher d’autres dettes ! Le monde des banksters est celui des gangsters en tous genres.

Les variations du cours d’Altice Europe sont de grande ampleur, avec des plus bas très bas à moins d’1 euro en 2018 et un plus haut éphémère à 6,7 euros avant cette histoire de coronavirus et en attendant le zéro absolu,

Document 6 :

Les variations du cours d’Altice Europe sont de moindre ampleur mais le titre peut s’effondrer comme il l’a déjà fait dans le passé en cas de gros problèmes, et il pourrait y en avoir de nouveaux dans un avenir envisageable…

Document 7 :

Tout ça, c’est dingue. Une histoire de fous. Ça finira mal, comme l’URSS.

Cliquer ici pour voir les documents financiers publiés par Altice Europe pour le 2°trimestre 2020 qui se trouvent sur cette page à la date du 30/07, cliquer ici pour y accéder.

Cliquer ici pour voir les documents financiers publiés par Altice USA pour le 2°trimestre 2020…

© Chevallier.biz

 

Apple, 2° trimestre 2020

Suite de cette folie totale sur une partie des marchés financiers et en particulier pour ce qui concerne les cours de certaines sociétés, dites techno

Ainsi en est-il par exemple d’Apple dont le cours a bondi exponentiellement…

Document 1 :

surtout en juillet-août par rapport à un plus bas en mars à cause de cette histoire de coronavirus !

Document 2 :

La capitalisation boursière d’Apple a atteint… 2 150 milliards de dollars le 21 août ce qui fait un ratio P/E de 66,8 largement supérieur aux normes.

A titre de comparaison, le PIB courant annuel de la France est de 2 043 milliards d’euros soit 2 414 milliards de dollars…

Pour rappel, normalement, la capitalisation boursière d’une entreprise devrait correspondre à 16 fois le montant de ses bénéfices passés, ce qui constitue le ratio P/E qui est le multiple de cette capitalisation boursière (Price) sur les bénéfices (Earnings).

En toute logique, avec un total des bénéfices sur les 4 derniers trimestres de 58,424 milliards de dollars, la capitalisation boursière d’Apple devrait donc être normalement de l’ordre de… 940 milliards !

1 210 milliards de dollars sont donc en trop dans la capitalisation boursière d’Apple !

Le plongeon potentiel est monumental…

Autre problème : l’endettement d’Apple est kolossal : 149,7 milliards de dollars de dettes à long terme pour 72,3 milliards de capitaux propres, ce qui fait un gearing de… 207 % !

Document 3 :

Pour rappel, le gearing est le rapport entre les dettes à long terme et les capitaux propres, en pourcentage.

Il doit fluctuer dans une bande de 30 à 50 % au maximum.

L’endettement d’Apple est très dangereux. Il a commencé à se produire après le décès de Steve Jobs en 2011 et donc depuis l’arrivée de Tim Cook à la direction de l’entreprise.  

Du temps de Steve Jobs, les fondamentaux de la société progressaient normalement : les bénéfices d’une année s’ajoutaient aux capitaux propres de l’année précédente, ce qui constituait cet effet boule de neige qui aboutit à augmenter ces capitaux propres au fil du temps et à développer des entreprises fortes, dynamiques, innovantes et pérennes.

Tout a basculé avec Tim Cook : l’effet boule de neige a disparu et les capitaux propres baissent inexorablement d’années en années malgré des bénéfices considérables !

Document 4 :

Pire : d’années en années, les dettes à long terme augmentent et les capitaux propres baissent !

Normalement, les capitaux propres sont constitués des bénéfices accumulés (Retained earnings) et le montant des apports initiaux des actionnaires (Common stock…) devient marginal au fil des années mais c’est très exactement le contraire qui se produit, surtout lors de ce 2° trimestre 2020 !

Document 5 :

La baisse des capitaux propres s’est accélérée au cours de ces derniers trimestres et les bénéfices accumulés ont brusquement plongé au 2° trimestre par rapport au précédent.

Tim Cook n’a quasiment pas lancé de nouveaux produits. La croissance d’Apple ne s’est faite que par endettement pour générer du chiffre d’affaires.

Cette situation, dont personne ne parle, est potentiellement catastrophique.

La chute de cette entreprise emblématique risque d’être particulièrement spectaculaire…

***

Mes analyses permettent de débusquer ce qui ne va pas (et plus ou moins bien occulté) dans toute entreprise mal gérée et inversement ce qui fait la réussite d’autres sociétés à fort potentiel.

Elles sont originales, parfaitement fiables, toujours justifiées, argumentées et vérifiables.

Après le début de cette histoire de coronavirus, la publication des résultats des entreprises pour le 2° trimestre permet de recommencer à analyser la réalité des entreprises pour investir à bon escient, ce qui alimente la spéculation gagnante

Ces éléments ci-dessus font partie d’une analyse complète d’Apple en attendant les suivantes.

Pour toute personne disposant d’un capital, son placement (sous certaines conditions) en valeurs mobilières est le meilleur moyen non seulement de le sauver mais encore de le valoriser, ce qui est important mais pas évident, surtout en cette période de folie tous azimuts.

Je recommencerai à partir du début du mois de septembre la publication de mes analyses pour les sociétés ayant les plus forts potentiels de hausse dans le cadre de mes offres Platinum…

***

Cliquer ici pour accéder aux résultats d’Apple.

© Chevallier.biz

 

Tesla, 2° trimestre 2020

C’est la folie totale avec cette histoire de coronavirus et c’est aussi la folie totale sur une partie des marchés financiers et en particulier pour ce qui concerne les cours de certaines sociétés…

C’est l’exubérance irrationnelle des marchés comme l’a dit jadis ce bon vieux Greenspan mais c’est maintenant bien plusse pire.

Ainsi en est-il par exemple de Tesla dont le cours a bondi dans cette folie totale surtout en juillet-août !

Document 1 :

La capitalisation boursière de Tesla a atteint plus de… 380 milliards de dollars le 21 août alors que le total des bénéfices des 4 derniers trimestres est de… 368 millions, ce qui fait un ratio P/E supérieur à… 1 000 !

Normalement, la capitalisation boursière d’une entreprise devrait correspondre à 16 fois le montant de ses bénéfices passés, ce qui constitue le ratio P/E qui est le multiple de cette capitalisation boursière (Price) sur les bénéfices (Earnings).

En toute logique, la capitalisation boursière de Tesla devrait donc être normalement de l’ordre de 6 à 7 milliards de dollars au maximum !

Avec une marge nette (enfin positive après des années de pertes) de 1,4 % sur les 4 derniers trimestres Tesla rappelle un peu Enron avant sa faillite

Document 2 :

L’endettement de Tesla est kolossal : 15,5 milliards de dollars de dettes à long terme pour 6,6 milliards de capitaux propres, ce qui fait un gearing de 235 % !

Document 3 :

Le gearing est le rapport entre les dettes à long terme et les capitaux propres, en pourcentage.

Il doit fluctuer dans une bande de 30 à 50 % au maximum.

L’endettement de Tesla est très dangereux. Ses généreux actionnaires ont déjà apporté… 12,7 milliards de dollars pour maintenir en activité leur entreprise !

Document 4 :

Les dirigeants de Tesla ont décidé d’investir massivement dans la construction d’usines a priori très performantes en Chine, en Allemagne et aux États-Unis,

Document 5 :

Il est possible que les projets des dirigeants de Tesla soient rentables dans un avenir actuellement non prévisible mais rien ne justifie présentement le cours actuel de ces actions.

***

Après le début de cette histoire de coronavirus, la publication des résultats des entreprises pour le 2° trimestre permet de recommencer à analyser la réalité des entreprises pour investir à bon escient, ce qui alimente la spéculation gagnante…

Ces éléments ci-dessus sont une partie d’une analyse complète de Tesla en attendant les suivantes.

Je recommencerai à partir du début du mois de septembre la publication de mes analyses pour les sociétés ayant les plus forts potentiels de hausse dans le cadre de mes offres Platinum…

***

Cliquer ici pour accéder aux résultats de Tesla.

© Chevallier.biz

 

BCE et coronavirus : une bad bank en préparation et ses banksters

En ce début de XXI° siècle, beaucoup de banques ont posé et posent encore beaucoup de très gros problèmes à partir du moment où les banksters qui les dirigent ne respectent plus les règles prudentielles d’endettement dont la principale est la suivante : le total des dettes d’une banque ne doit pas dépasser 10 fois le montant de ses capitaux propres tangibles, c’est-à-dire l’argent qu’elle a en propre grâce à ses bénéfices accumulés au fil des années.

C’est le leverage, en anglais, le multiple d’endettement en français.

Pour leur imposer de respecter cette règle, les autorités américaines ont flingué pour l’exemple la banque des frères Lehman en 2008, ce qui a conduit les autres banksters à faire tomber leur leverage à 10 en moins une année seulement comme le montre l’exemple de Citigroup,

Document 1 :

Malheureusement, les banksters européens ne respectent toujours pas cette règle du multiple d’endettement (qui devrait être de l’ordre de 10) comme le montre l’exemple de Société Générale et il en est de même pour la plupart des autres banques européennes,

Document 2 :

J’étudie attentivement et précautionneusement les comptes des banques et je constate toujours que les banksters européens trichent en interprétant à leur façon les règles comptables pour essayer de cacher qu’elles sont surendettées (ou sous-capitalisées).

Pour les comptes des banques du premier trimestre 2020, le problème le plus important était d’évaluer à leur juste valeur les pertes prévisionnelles sur les prêts qu’elles ont octroyés à leurs clients qui ne les rembourseront jamais à cause de cette histoire de coronavirus.

Les dirigeants des banques américaines ont augmenté les provisions pour ces pertes pour ce premier trimestre de moitié au moins par rapport à celles du trimestre précédent, ce qui a fait chuter considérablement leurs bénéfices.

Ces pertes prévisibles sont connues sous les expressions suivantes : prêts non performants, Non Performing Loans (NPL).

J’ai appliqué cette règle pour retraiter les comptes publiés par les banksters européens, ce qui aboutit aux chiffres présentés dans le document 2 ci-dessus.

Cependant, le gros problème, le très, très gros problème qui va se poser dans la zone euro dans les semaines et les mois à venir est bien celui de ces pertes sur les prêts (octroyés par les banksters) qui ne seront jamais remboursés et qui risquent de provoquer un tsunami bancaire comme je l’ai dit et écrit précédemment à maintes reprises, car ces pertes ne sont pas provisionnées à leur juste valeur.

Pour tenter d’éviter ce tsunami, les grosses têtes de la BCE préparent la constitution d’une bad bank qui a pour vocation d’être une usine à gaz produisant un enfumage géant consistant à sortir les pertes des comptes des banques (provenant des prêts qui ne seront pas remboursés) pour les loger dans cette bad bank

D’après les sources de la BCE elle-même, c’est donc plusse pire que ce que j’en ai écrit !

C’est l’application de la formule bien connue : privatiser les bénéfices, socialiser les pertes, c’est-à-dire sortir les pertes des comptes des banques dirigées par des banksters de connivence avec les dirigeants des Etats et de la BCE pour les refiler à des entités publiques absconses de la zone (euro).

Un article du Financial Times et une dépêche de Reuters du 10 juin précisent que ces créances dites douteuses, les NPL (Non Performing Loans) qui étaient de 500 milliards d’euros à la fin de 2019 d’après les décomptes officiels de la BCE devraient doubler et atteindre les… 1 000 milliards !

Document 3 :

Or les prêts octroyés par les banques de la zone (euro) à leurs clients (entreprises non financières et particuliers) atteignaient fin avril un total de 10 632 milliards d’euros d’après les derniers chiffres publiés par la BCE.

Le taux des NPL est élevé dans la zone (euro). Il était de l’ordre de 6 % en 2015 et dans les 5 % fin 2019 dans la mesure où ces NPL se montaient à 506 milliards d’euros (pour les seules 121 plus grandes banques !) pour un total des prêts de 10 403 milliards…

Document 4 :

… alors que le taux de NPL pour les banques américaines était de l’ordre de 1 % avant cette histoire de coronavirus,

Document 5 :

Donc, en reprenant les prévisions (ou hypothèses) de la BCE, à savoir des NPL se montant globalement à 1 000 milliards d’euros pour des prêts de 10 632 milliards, le taux de ces NPL devrait être de l’ordre de 10 % (pour simplifier).

Ainsi par exemple, comme le montant des prêts octroyés par BNP-Paribas à ses clients était de 858 milliards d’euros à la fin du premier trimestre dernier, en retenant un taux de NPL de 10 %, les pertes potentielles sont de… 85,8 milliards !

Or les banksters de BNP-Paribas n’ont provisionné que… 17,3 milliards d’euros.

Ainsi, ce sont 68,5 milliards d’euros (la différence entre ces deux derniers chiffres) qui ne sont pas provisionnés par ces banksters !

Ces 68,5 milliards d’euros ne sont pas provisionnés par ces banksters parce que, en les provisionnant, ils auraient dû faire apparaitre des pertes pour quasiment ce montant astronomique !

Le gros problème, le très, très gros problème, est qu’il en est de même dans la plupart des autres banques européennes, ce qui fait un total des NPL non provisionnés de l’ordre de 1 000 milliards d’euros comme le craignent à juste titre les dirigeants de la BCE.

Pour sauver ces banksters, les dirigeants de la BCE et les hommes politiques (dont des femmes !) de la zone euro proposent donc de faire passer ces pertes dans une entité publique en utilisant des montages financiers abscons que peu de gens comprennent.

Crédit Agricole Groupe a 955,9 milliards d’euros de prêts, donc 95,6 milliards de pertes potentielles provisionnées pour 19,5 milliards seulement.

Société Générale a 529,4 milliards d’euros de prêts, donc 52,9 milliards de pertes potentielles provisionnées pour 9,2 milliards seulement.

Les pires de ces banksters sont ceux de BPCE qui n’osent même pas publier leur bilan pour ce premier trimestre 2020 parce que d’après ces calculs, les pertes sur les 703,2 milliards de prêts sont supérieures à leurs capitaux propres tangibles si bien que BPCE est d’ores et déjà en faillite en appliquant le taux de NPL adopté par la BCE !

Ainsi, mes analyses basées sur les hypothèses des gens de la BCE (donc prudentielles et modérées) confirment celles que j’ai faites précédemment, et elles montrent clairement que, réellement et objectivement, le tsunami bancaire en Europe que j’ai annoncé est sur le point de se produire.

Pour l’instant, les banksters et leurs complices ont réussi à maintenir l’illusion de banques solvables.

Ces 1 000 milliards d’euros de pertes sur les NPL devraient pouvoir être absorbés par le lancement d’un prêt géant (TLTRO) de… 1 400 milliards d’euros qui sera annoncé prochainement.

Ainsi, cette évaluation de pertes de NPL de l’ordre de 1 000 milliards d’euros est et sera confirmée indirectement.

Notre Bécassine adorée est un peu triste car elle n’y comprend rien avec tout ce qui se passe autour d’elle !

Je présente dans un article précédent toutes les justifications de ces résultats sur la base des bilans et autres éléments publiés par les banques.

© Chevallier.biz

 

Soc Gen : la descente aux enfers continue…

La descente aux enfers continue pour Société Générale avec un plus bas historique record en séance dans l’après-midi à 12,53 zeuros ce 12 mai !

Document 1 :

La pente de cette descente aux enfers (la faillite !) est forte, régulière et inexorable depuis l’été 2017,

Document 2 :

Le problème est qu’une limite à cette baisse s’imposera un jour…

Comme les banksters de BNP-Paribas, ceux de la Générale doivent ne pas être certains en quittant les locaux de la banque le soir, de pouvoir y rentrer normalement le lendemain !

Evidemment, les médias ne traitent pas ce petit problème, et surtout pas un site comme celui de Boursorama qui est une entité de la Soc Gen, un grand pourvoyeur de publicités dans les médias dits grands.

Les clients de la Soc Gen seront les premières victimes de ces banksters. Ils subiront le même sort que ceux des banques grecques et chypriotes lors de leurs grandes turbulences passées.

Le naufrage de la Générale aura des conséquences plus importantes que ses homologues grecques et chypriotes car le total de son bilan (1 508 milliards d’euros) correspond aux… deux tiers du PIB annuel de la France (2 308 milliards) !

Ce sera alors la chute des dominos bancaires français et européens, le tsunami bancaire dont j’avais parlé…

Le coronavirus n’aura fait qu’accentuer l’échéance fatale.

La faillite de la Soc Gen sera normale compte tenu de mes analyses qui en arrivent à la conclusion que c’est la pire des big banks des deux grandes zones développées, à savoir l’Amérique du Nord et l’Europe,

Document 3 :

Bravo les artistes, et sans Kerviel !

Les cours dont ceux des bancaires américaines ont baissé après la clôture des bourses européennes ce 12 mai, ce qui signifie que la séance du 13 mai pourrait être critique…

Les conséquences d’un tsunami bancaire seront terribles, horribles.

Carpe diem.

© Chevallier.biz

 

Coronavirus : effondrement du PIB, tsunami bancaire et mort de la France 

En interdisant violemment aux gens de travailler (sous peines de sanctions graves), le Mignon poudré et sa bande ont condamné à mort la France et les Français !

En effet, les premiers indicateurs économiques ont montré que la création de richesse était déjà tombée très bas à la fin du premier trimestre comme je l’ai déjà écrit, cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet,

Document 1 :

D’autres indicateurs fiables confirment ces premières données au niveau national comme par exemple l’indice de l’activité globale dans le secteur privé d’IHS Markit pour la France qui est tombé à un plus bas historique à 11,1 en avril (contre 27,4 points en mars) alors que l’indice qui lui correspond pour les États-Unis, celui de l’association professionnelle ISM des services est tombé à 41,8 % seulement (contre 52,2 % en mars).

Dans les deux cas, un indice inférieur à 50 indique que l’activité économique est en récession.

Le confinement ordonné aux États-Unis par les autorités sous la pression des Démocrates a été en fait beaucoup moins pénalisant qu’en France comme je l’avais déjà montré en prenant l’exemple de la présence des avions qui y étaient en mouvement d’après Flightradar24 le 29 avril…

Document 2 :

 

… par rapport à ce qui était observable en Europe,

Document 3 :

La situation de millions de gens en France va s’aggraver durablement et tragiquement, pas seulement pour les gilets jaunes qui étaient déjà dans une situation critique, mais aussi pour beaucoup d’entrepreneurs qui avaient plus ou moins bien réussi à développer l’entreprise de leurs rêves après des années de sacrifices et de travail.

Beaucoup d’autres gens seront touchés, des salariés, des indépendants, et tous les jeunes adultes qui viennent de terminer leur formation initiale et qui s’apprêtaient à rechercher leur premier emploi alors que la plupart des entreprises en suppriment !

Le pire ne s’est pas encore produit mais ça ne saurait tarder : le tsunami bancaire à cause des banksters qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.

En effet, le total des dettes des banques ne doit pas dépasser 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres dits tangibles.

Les 4 big banks américaines respectent cette règle mais les banques françaises et beaucoup de banques européennes sont très loin de les respecter,

Document 4 :

Ces grandes banques européennes ont déjà été au bord de la faillite comme le reconnaissent maintenant certains des dirigeants de BNP-Paribas dans ce film documentaire, cliquer ici pour le (re)voir absolument !

[à chaque fois que je donne le lien de ce film, BNP intervient auprès de YouTube pour le censurer !]

Actuellement, les banksters de Société Générale sont au bord de la faillite comme le montre le cours de cette banque qui est à son plus bas historique à 13 euros après avoir atteint un plus haut à plus de 140 euros en avril 2007 !

Document 5 :

Le Mignon poudré et sa bande ont déjà condamné à mort et tué 27 000 personnes avec ce coronavirus en ne prenant pas en janvier les décisions qui s’imposaient et qu’ils ont mis 5 mois pour les prendre (en partie) trop tard, à savoir le contrôle strict des entrées sur le territoire français et la détection obligatoire des porteurs du covid-19 par des tests PCR comme l’ont fait les autorités de Taïwan dès le mois de janvier.

Taïwan avec une population de 23,8 millions d’habitants, 3 fois moins qu’en France (67 millions d’habitants), n’a eu que 5 décès causés par ce covid-19.

En transposant pour la France, il n’y aurait dû y avoir que 3 fois plus de décès soit… 18 !

Le Mignon poudré et sa bande sont des criminels qui auraient dû être condamnés à mort en ce temps de guerre et la sentence aurait déjà dû être exécutée.

***

Je rappelle aux personnes qui lisent mes articles et qui ne sont pas abonnées à mes offres que je fournis des informations particulièrement pertinentes sur les marchés financiers en les justifiant toujours à partir de données objectives et vérifiables qui donnent une image fidèle de la réalité.

Toutes les personnes qui veulent conserver et valoriser leur capital peuvent en tirer des avantages et en toute sécurité.

Mes articles sont le résultat d’un travail long et minutieux qui ne peut être communiqué que contre une rémunération normale pour des investisseurs qui en tireront profit surtout lors de ces turbulences financières historiques qui ont déjà commencé.

© Chevallier.biz

 

Tout va bien pour les banksters de la zone : ils ont reçu 500 milliards !

Tout va bien pour les banksters de la zone (euro) car les gens de la BCE leur ont généreusement prêté près de… 500 milliards d’euros (alors qu’ils n’ont pas cet argent !) pour qu’ils puissent ne pas faire faillite tout de suite et en particulier à la fin du premier trimestre qui s’est terminé le 31 mars !

En effet, les gens de la BCE leur ont prêté d’une part… 348,55 milliards d’euros dans le cadre de leurs principales opérations de refinancement (Main Refinancing Operations, MRO) et de leurs opérations de refinancement à plus long terme (Longer-Term Refinancing Operations, LTRO) depuis le 18 mars et d’autre part… 142,86 milliards de dollars car les banques américaines refusent de leur en prêter,

Document 1 :

Les dirigeants des banques américaines savent très bien, comme les investisseurs, que les banques de cette zone sont au bord du gouffre. Ils refusent donc de leur fournir des dollars de peur de ne pas pouvoir les récupérer et les investisseurs vendent les actions de ces banksters dont les cours sont tombés très bas.

Comme les dirigeants des Gos banques françaises veulent absolument distribuer les dividendes promis (pour que leurs cours ne plongent pas davantage), le taux de distribution atteint des records pour les pires d’entre elles : 37 % pour Natixis et 16,7 % pour Société Générale !

Document 2 :

Pour rappel, le taux de distribution est le rapport entre le montant des dividendes (prévu sur l’exercice 2019) et le cours de l’action, en pourcentage.

C’est donc la rémunération attendue des actionnaires, en pourcentage.

Les actionnaires de Natixis sont heureux : ils vont gagner 37 % sur leur placement… mais ils risquent de tout perdre quand cette banque sera en faillite !

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Tout est simple… mais une fois de plus, ce type d’information n’est jamais publié par ailleurs.

La situation actuelle est tout à fait exceptionnelle : on n’a jamais vu ça !

Olivier Pichon m’a invité dans le cadre de son émission Politique & Eco sur TVLibertés enregistrée le 3 mars et j’ai ainsi eu l’occasion d’exposer rapidement les bases du monétarisme en concluant qu’un tsunami bancaire pouvait se produire dans un avenir proche, et nous y sommes presque…

Cette émission totalise 183 000 vues à ce jour. TVLibertés, cliquer ici pour y accéder, est le principal moyen de communication libre qui permet de présenter des analyses, des idées, des opinions diverses que refusent de divulguer les médias dits grands parce qu’ils bénéficient d’une grande audience mais qui ne font en réalité que de la propagande en faveur d’un socialisme larvé associé à certains groupes de pression qui n’œuvrent pas pour le bien commun de la plupart des gens.

J’invite les personnes qui lisent mes articles et qui voient mes vidéos sur YouTube, cliquer ici pour y accéder, à souscrire un abonnement pour être bien informés car la désinformation est totale depuis cette affaire du coronavirus.

Pour rappel, toutes mes analyses (et leurs conclusions) sont basées sur l’observation minutieuse de données prises aux sources fiables… ce que personne ne recherche généralement.

Ce travail permet de bien comprendre ce qui se passe sur la planète financière qui est confrontée à une situation qui ne s’est jamais produite : les Z’autorités interdisent à la moitié de la population mondiale de travailler !

Cette décision a des conséquences catastrophiques et le pire est à venir car l’arrêt brutal de la création de richesse s’accompagne d’une création monétaire indue hors normes (cf. le début de cet article) qui est toujours létale à terme.

Ce qui va se passer sera pire que ce qui s’est passé en Allemagne après la Première guerre mondiale.

Pour rappel, le livre de Pierre Jovanovic, Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets décrit très bien cette période caractérisée par une création monétaire gigantesque qui a eu des suites dramatiques…

© Chevallier.biz

 

Crèdit Andorrà : des conditions ou des événements futurs pourraient faire en sorte que le Groupe cesse de poursuivre son activité (PWC) !

La conclusion du rapport de certification (Auditor’s Report) du Groupe Credit Andorra de l’exercice 2018 par PricewaterhouseCoopers est claire : des conditions ou des événements futurs pourraient faire en sorte que le Groupe cesse de poursuivre son activité !

Cette banque peut donc faire faillite à tout moment d’après PWC !

Il est très rare qu’un rapport d’audit en tire une telle conclusion… justifiée par le fait que les comptes présentés par les dirigeants de cette banque peuvent recéler des cadavres bien cachés dans des placards, ce qui sera létal dès qu’ils réapparaitront.

Tout le monde sait que des banques andorranes ne sont pas fiables mais seule BPA a été sanctionnée par les autorités… américaines, jusqu’à présent du moins !

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Le rapport de PricewaterhouseCoopers Auditores, S.L. est effectivement assassin pour Credit Andorra !

En effet, PWC écrit très clairement en conclusion de son rapport d’audit que cette banque peut faire faillite à tout moment,

Document 1 :

Pour la partie soulignée : However, future events or conditions may cause the Group to cease to continue as a going concern.

Des conditions ou des événements futurs pourraient faire en sorte que le Groupe cesse de poursuivre son activité !

Cette conclusion s’impose pour PCW car BPA a été mise en faillite peu après la certification de ses comptes !

PCW se méfie beaucoup des comptes publiés par les dirigeants de Credit Andorra car, après leur examen minutieux, aucune anomalie n’a pu y être décelée, comme pour BPA.

En fait, les fraudes peuvent résulter d’une collusion, d’une falsification, d’omissions intentionnelles, de déclarations fausses ou trompeuses issues du contournement du contrôle interne indécelables par PCW comme cela est précisé dans un item précédent en des termes particulièrement alambiqués,

Document 2 :

The risk to detecting a material misstatement resulting from fraud is higher than for one resulting from error, as fraud may involve collusion, forgery, intentional omissions, misrepresentations of the override of internal control.

Le risque de détecter une anomalie significative résultant d’une fraude est plus élevé que pour une anomalie résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer une collusion, une falsification, des omissions intentionnelles, des déclarations fausses ou trompeuses issues du contournement du contrôle interne.

Le signataire de ce rapport d’audit prend donc ses précautions car, a priori les comptes qui lui ont été présentés par les dirigeants de Credit Andorra sont certifiables mais il sait qu’ils peuvent parfaitement bien cacher des cadavres dans des placards qui peuvent surgir à tout moment, même peu après la signature de ce rapport !

Document 3 :

Tout le monde ne prend pas ces précautions avec Credit Andorra : les journaleux et autres bonimenteurs professionnels ne manquent pas d’éloges pour les banksters,

Document 4 :

Une fois de plus, personne en Andorre n’a relevé l’énormité de la conclusion de ce rapport d’audit et les autorités andorranes n’y ont jamais réagi…

Pour rappel, Credit Andorra est une banque systémique pour l’Andorre !

Pour l’instant, tout va bien.

La photo du début de cet article représente le quartier où se trouve l’implantation de Credit Andorra au Panama.

© Chevallier.biz

 

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