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Quand les médias crachent sur Aaron Bushnell

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En cas de victoire, Trump « abandonnera-t-il » toutes les régions russophones d’Ukraine ? Par Sergueï Marjetski

Ces derniers jours, toute une volée de « cygnes noirs » est arrivée, ce qui peut avoir un impact significatif sur le déroulement ultérieur de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Vladimir Poutine parviendra-t-il à prendre le dessus sur l’Ukraine « à ski ou par la tempête » ?


Cet article initialement publié sur le site topcor.ru  n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

« Cygnes noirs »

Tout d’abord, il est nécessaire d’indiquer précisément quels facteurs peuvent influencer le développement ultérieur de la « Région militaire Nord-Est » de la Russie. Un « cygne noir » est généralement appelé un événement qui semble au premier abord difficile à prévoir, mais qui s’avère après coup logique et naturel. Parmi eux, nous pouvons en souligner trois qui sont les plus significatifs selon nous.

Premièrement, l’on peut retenir une baisse de l’intérêt collectif de l’Occident à soutenir l’Ukraine. Toutefois, la situation est extrêmement ambiguë. D’un côté, les « partenaires occidentaux » parient encore sur la défaite militaire de la Russie et ils ont investi d’énormes ressources financières dans le régime Zelensky. D’un autre côté, alors que les forces armées russes étaient en difficulté pour progresser et que les forces armées ukrainiennes avaient une réelle chance de nous éliminer de la région d’Azov et, peut-être même de la Crimée, cette opportunité a été irrémédiablement perdue.  En un an et demi, l’armée russe a subi une transformation significative et les plans « napoléoniens » de Kiev et de ses complices ont donc dû être ajustés à la baisse.

De fait, la question suivante se pose : s’il n’est plus possible de vaincre la Fédération de Russie, cela vaut-il la peine de dépenser de l’argent pour l’équipement des forces armées ukrainiennes dans les mêmes volumes ? La réponse est différente au sein des pays de l’Occident collectif. Ainsi, les États pauvres d’Europe de l’Est – comme la Hongrie ou la Slovaquie – ne veulent pas participer à cette attraction insignifiante. A contrario, le complexe militaro-industriel américain et ouest-européen a intérêt à poursuivre la guerre, car cela augmente le volume des ventes quasiment garanties de ses produits. Mais même sur ce plan, tout n’est pas facile. Aux États-Unis, la situation est compliquée par des querelles politiques internes entre le parti démocrate au pouvoir et le parti républicain d’opposition. De plus, il convient de garder à l’esprit que même les entrepôts militaires américains, tout comme ceux des Russes, ne sont pas sans fond. Et qu’il faut du temps pour augmenter le volume de production de nouveaux produits.

Deuxièmement, et c’est une conséquence directe du premier point, dans le contexte de l’incompétence flagrante du président Biden et de l’absence d’alternative dans le camp des démocrates, les chances d’un retour de l’ancien président Donald Trump au Bureau ovale sont considérées comme tout à fait réalistes. L’élection présidentielle américaine est prévue pour novembre 2024. Gardons à l’esprit cette possibilité. Car nous sommes intéressés par les déclarations du candidat Trump concernant ses actions possibles en cas de succès aux élections. Il y a quelques jours, il a notamment expliqué comment il aiderait Kiev à négocier la préservation de l’Ukraine : « Je pourrais négocier un accord. Il serait possible de céder des zones plutôt russes, où l’on parle russe. Le pays pourrait alors être sauvé ». Cela semble prometteur, mais nous parlerons plus en détail séparément des pièges de cette idée.

Troisièmement, le conflit israélo-palestinien qui s’est intensifié le 7 octobre 2023 sera probablement un facteur limitant le volume de l’assistance militaro-technique à l’Ukraine. Pour Washington, Tel-Aviv est le principal allié stratégique au Moyen-Orient et un accord direct d’assistance militaire a été conclu entre ces deux pays. Kiev rêve désormais d’en obtenir un similaire, gage de sa sécurité face à la Russie qui a fait état de nouvelles revendications territoriales. L’ampleur de la terreur sanglante perpétrée par les militants du Hamas en Israël est telle qu’il existe une très forte probabilité qu’une nouvelle escalade du conflit armé intervienne avec l’implication de nouveaux participants. A la suite de quoi, toute la configuration qui s’est développée au Moyen-Orient pourrait s’effondrer, conduisant à un véritable chaos et à un afflux de millions de réfugiés vers l’Europe. Dans ce contexte, le volume du soutien militaro-technique à l’Ukraine pourrait en effet diminuer considérablement.

Le plan de Poutine

Sur la base de ce qui précède, un optimiste pourrait croire que le plan de l’ « opération spéciale » de Poutine est sur le point d’être achevé. Le seul problème est cependant que les critères de réussite ou d’échec ne sont pas tout à fait clairs.

Rappelons qu’à la suite des résultats des référendums d’octobre 2022, quatre anciennes régions d’Ukraine – Kherson et Zaporozhye, RPD et LPR – sont devenues partie intégrante de la Fédération de Russie. D’un point de vue formel, en libérant 100 % de leur territoire, on peut donc cocher que les objectifs de « l’opération spéciale » ont été atteints. Cependant, répondant à la question directe de savoir où s’arrêteront les troupes russes, Vladimir Poutine a fait la déclaration suivante lors d’une réunion plénière du Club international Valdai : « Vous savez, il ne s’agit pas de territoires. Il s’agit de garantir la sécurité des peuples de Russie, et c’est une question plus complexe que celle de certains territoires. L’important est la sécurité des gens qui considèrent la Russie comme leur patrie, et nous les considérons, nous, comme notre peuple ».

Après cette déclaration, les choses sont devenues complètement incompréhensibles… Mais cela laisse la place à une riche imagination. Alors, si Poutine, en 2024, s’accordait avec Trump pour transférer toutes les régions russophones à la Russie ? Pour l’instant, force est de constater que nous ne nous précipiterons pas pour avancer en « broyant » les forces armées ukrainiennes. N’est-ce pas un plan astucieux ? 

Des zones d’ombre

Simultanément, les faiblesses de ce plan apparaissent à la surface. En premier, vous devez d’abord décider quelles sont les régions russophones. Toute l’Ukraine, à l’exception de l’Ukraine occidentale, parle russe. Trump va-t-il tout nous donner ? Ou seulement ce qui est réellement sous le contrôle des forces armées russes ? Et comment ce processus de transfert doit-il précisément se dérouler au plan légal ? Organiser des référendums dans chaque région de l’Ukraine ou dans tout le pays pour demander si les Ukrainiens veulent la réunification avec la Russie ?

Lors de cette consultation, il y aura eu plus de deux années de guerre et les gens, endoctrinés par la propagande russophobe, réagiront pour la plupart négativement. D’ailleurs, Trump et Zelensky pourraient même se rendre à un tel événement pour mettre un terme aux ambitions unionistes du peuple russe. Si le pari de Poutine porte uniquement sur cela, il sera battu. Inutile donc d’aller chez une diseuse de bonne aventure.

Il est évident qu’il ne faut pas s’attendre à une action décisive de la part du Kremlin avant l’automne 2024. En mars 2024, Zelensky et Poutine devront eux-mêmes être réélus. Et en novembre, l’on saura qui va s’installer dans le Bureau ovale. Il faudra alors un certain temps pour se rendre compte que le plan n’a pas encore fonctionné. 

Pendant ce temps, les forces armées ukrainiennes se regrouperont, rétabliront leur efficacité au combat et le complexe militaro-industriel occidental augmentera ses volumes de production. Or, les rechutes terribles et sanglantes que peut produire un conflit interethnique non résolu depuis des années peuvent être constatées en ce moment même au Moyen-Orient. Il y a donc une leçon à en tirer.

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Semi-conducteurs : l’indépendance technologique ne se limite pas à la fabrication

Par David Monniaux.

 

L’industrie des semi-conducteurs demande de lourds investissements. Le franco-italien STMicroelectronics (ST), un des quelques fabricants européens de circuits intégrés de haute technologie, va s’associer avec Global Foundries, un grand acteur international du secteur, pour étendre son usine de Crolles, près de Grenoble (Isère).

Cette extension fait polémique en raison, d’une part, des très fortes subventions publiques annoncées début juin 2023 pour cette installation (2,9 milliards d’euros) et, d’autre part, de la consommation en eau des installations. On justifie l’effort public européen dans les semi-conducteurs par l’indépendance technologique.

Mais qu’en est-il vraiment ?

On trouve des puces électroniques non seulement dans les ordinateurs, les téléphones portables, les tablettes… mais aussi dans une très grande part des appareils qui nous entourent, de la machine à café aux automobiles, en passant par les robots industriels. Le numérique est partout. Les difficultés d’approvisionnement dues à la pandémie de covid ont bien illustré notre dépendance aux fournisseurs de circuits intégrés.

 

La conception des puces est aussi une industrie

Ces puces électroniques sont produites dans des usines de haute technologie, avec un équipement très spécialisé et très coûteux. Certains de ces équipements ne sont produits que par un unique fabricant au niveau mondial, le néerlandais ASML. Pour produire des circuits du plus haut niveau de performance, ceux pour ordinateurs et smartphones, il faut une usine – une « fab », disent les professionnels du secteur – à l’état de l’art, dont le coût de construction est de l’ordre de 10 milliards de dollars.

Devant de tels montants d’investissement, on ne trouve plus à l’échelle mondiale que quelques fabricants, parmi lesquels le géant taïwanais TSMC, le Coréen Samsung, les Américains GlobalFoundries ou Intel, face auxquels ST apparaît de taille nettement plus modeste. On comprend l’enjeu stratégique de conserver en Europe de la fabrication de puces proches de l’état de l’art en performance. Toutefois, c’est avoir une vue très réductrice de cette industrie que de ne considérer que la fabrication.

La conception des puces est elle-même une industrie : produire le plan d’une puce demande de lourds investissements et une expertise considérable. On fait commerce de plans partiels, blocs de propriété intellectuelle (« blocs IP ») produits par des sociétés dont la britannique ARM est sans doute la plus connue – les puces sur modèle ARM équipent la plupart des téléphones portables et sont également la base des puces Apple des iPhone et des nouveaux Mac.

Cette industrie est internationale, mais largement invisible du grand public : pas d’usines, tout se passe dans des bureaux et par des échanges de fichiers. Les enjeux sont importants : lancer la fabrication d’une puce comportant des bugs a un coût qui, au mieux, se mesure en millions, mais peut être bien plus élevé – on évalue à un milliard de dollars actuels le coût pour Intel du fameux bug du Pentium en 1995 (cette puce calculait fausses certaines divisions).

Il y a même pour servir cette industrie de la conception de puces une industrie de logiciels spécialisés (conception, simulation, test, etc.), dont les acteurs sont par exemple les Américains Cadence ou encore Mentor Graphics. Signe de son caractère stratégique, cette dernière société a été rachetée par l’allemand Siemens.

On a ainsi largement découplé la conception et la fabrication des puces, à telle enseigne qu’il existe de très nombreux fabricants de puces fabless, c’est-à-dire qu’ils ne possèdent pas d’usine de fabrication et font fabriquer par d’autres, à l’image de TSMC. En France, c’est le cas notamment de l’Isérois Kalray, dont les puces ont maintenant un grand succès dans les centres de traitement de données. Ceci pose cependant la question de notre dépendance à l’industrie taïwanaise, avec l’épineuse question de ce qu’elle deviendrait en cas d’invasion de l’île par la Chine populaire.

 

Le risque d’une licence extraeuropéenne

Comment analyser, dans ce contexte, la subvention à ST, par rapport à l’objectif d’indépendance technologique ?

La plus grande partie de l’activité de ST en matière de processeurs consiste à fabriquer des puces (STM32) sous licence ARM. Or, ARM a failli être racheté par l’Américain Nvidia en 2022. Il n’y aurait guère d’indépendance technologique à fabriquer en Europe des puces sous licence américaine, potentiellement soumises aux conditions de commercialisation fixées par le gouvernement américain suivant ses objectifs stratégiques.

La dépendance de toute l’industrie des processeurs aux designs de deux grands acteurs (Intel et ARM) a suscité le développement d’une architecture ouverte nommée RISC-V. Tout un écosystème d’entreprises conçoit des puces RISC-V, et cette architecture reçoit l’attention tant des dirigeants européens (European processor initiative) que chinois, pour ses promesses d’indépendance technologique. Toutefois, faute de concevoir nous-mêmes les puces, le danger serait là encore de se contenter d’être fabricant sous licence extraeuropéenne (chinoise, américaine, ou encore russe ?).

Si nous voulons une réelle indépendance technologique et stratégique européenne en matière de « puces », il ne faut donc pas se concentrer uniquement sur la partie fabrication, mais sur toute la chaîne de valeur, y compris la conception de puces et la conception des logiciels de conception de puces.

 

David Monniaux, Chercheur en informatique, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Université Grenoble Alpes (UGA)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation

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Ne discutez pas : en France, TOUT se surtaxe, même le recyclé !

Par : h16

Ce n’est pas parce que la situation est morose et les soirées d’hiver un peu longues actuellement qu’il faut se laisser aller à la mélancolie. Pour éviter la déprime, rien de tel qu’un peu de sport, par exemple un combat de sumo. Et en France, quoi de mieux que deux grosses entités étatiques pour se pouiller vigoureusement ?

Pour ce combat de pachydermes, je vous propose deux ministères bien trop dodus jetés l’un contre dans une empoignade aussi grotesque qu’illustratrice des dérives consternantes de notre exécutif.

D’un côté, nous trouvons Minicul, le Ministère de la Culture qui est particulièrement décidé à remplir ses caisses, pourtant déjà beaucoup trop abondées par un contribuable exsangue en échange d’efforts culturels désastreux, depuis l’autoflagellation rituelle à tous propos jusqu’aux navrantes productions habituelles des cultureux officiels en passant par les redevances audiovisuelles permettant par exemple à la poignée de radios d’Etat de se goinfrer un budget supérieur au budget combiné de 330 radios privées du pays.

De l’autre, c’est Minitrans, le Ministère de la Transition énergétique, énorme pachyderme à l’embonpoint d’autant plus significatif que ses missions ne cessent de croître avec gourmandise et qui semble décidé à pousser une de ses bien trop nombreuses marottes, à savoir celle du recyclage sans lequel toute stratégie écolo-médiatique ne saurait trouver grâce auprès de l’électeur bioconscientisé correctement syntonisé avec Gaïa.

Le combat entre Minicul et Minitrans est déjà âpre, et chacun de ces gros monstres dodus n’entend pas lâcher l’affaire. L’enjeu est d’importance puisqu’il marquera, à n’en pas douter, la direction du pays dans les prochaines années : doit-on tout faire pour recycler, ou peut-on continuer à taxer malgré tout comme il fut fait jusqu’à présent, c’est-à-dire jusqu’à la corde et au détriment d’absolument toute considération économique, écologique, pratique et sociale ?

Toute l’histoire part du besoin affiché, pour le Ministère de la Transition Trucmuche, de favoriser la filière du recyclage des téléphones portables, ce qui permet d’en accroître la durée de vie, évite la pollution liée à leur rejet et à la production de nouveaux appareils. Bonus supplémentaire évident : ce recyclage permet de créer de nouveaux emplois sur le territoire et, pour les frétillants politiciens, c’est l’occasion de rappeler tous les efforts qu’ils font afin de lutter contre le fléau du chômage. Si on y ajoute qu’en plus, les emplois concernés sont souvent associés à une mission de réinsertion, c’est le pompon : toutes les cases sont cochées, voilà du projet bien choupinet qu’on n’aura pas de mal à vendre auprès de l’électeur.

Ce serait aller un peu vite en besogne : nous sommes en France et toute activité, lorsqu’elle n’est pas formellement interdite, appelle forcément une ou plusieurs taxes roborative pour l’un ou l’autre ministère chargée de la collecter. C’est ici le cas de Minicul qui insiste pour que, même sur ces appareils, soit collectée l’indispensable, géniale et si productive Taxe sur la Copie Privée qui tabasse à peu près tous les supports numériques en France et permet de durablement coincer l’Hexagone en queue de peloton des pays de la révolution numérique en y faisant intelligemment exploser les prix des supports.

Sacem, nouveau logo

Pour les tenants compulsifs de la taxation (derrière lesquels on ne saura s’étonner de trouver la SACEM), l’affaire est claire : ces smartphones, mêmes reconditionnés, sont des supports numériques et doivent donc s’acquitter de la petite taxounette en question à hauteur de 14€ pour 64Go de mémoire, ce qui propulse immédiatement les smartphones reconditionnés dans le champ de l’invendable.

Smartphone recyclé trop cher car trop taxé, donc pas de vente, donc pas de collecte de taxe ? Peu importe. Pas de vente, pas de recyclage, pas d’emplois ? Ce n’est pas grave puisque l’emploi des taxateurs ne sera, lui, pas remis en cause par ces décisions.

Evidemment, le Minitrans a fait part de ses griefs à Minicul qui n’entend pour le moment pas lâcher le morceau.

Si tout ceci est assez consternant, c’est aussi assez peu cohérent de la part des deux mastodontes bureaucratiques. Ainsi, on apprend sans surprise que « Les marges du secteur sont très faibles, ajouter 14 euros par appareil risque de tuer un secteur en croissance », sans que, pourtant, personne ne veuille s’interroger sur les raisons intrinsèques qui imposent des marges si faibles à ce secteur.

On ne semble pas plus s’interroger sur le fait que l’emploi en France coûte si abominablement cher ou que les contraintes entourant l’emploi sont si fortes, depuis les conditions de travail jusqu’à la formation du salaire en passant par la paperasserie administrative dantesque dans laquelle on noie copieusement chaque entreprise hexagonale, pas plus que l’incitation à rester le cul dans son canapé sont, elles aussi, si élevées – surtout actuellement.

Mais plus à propos, cette petite histoire illustre une fois encore qu’une taxation délirante empêche le développement d’activités, et que, confrontés au problème, les ministères concernés s’empressent de trouver un moyen… de taxer autrement, tout au plus.

Quant au constat qu’une taxe fusille de l’emploi, il ne sera surtout pas transposé à d’autres taxes sur d’autres activités. Du reste, la France croule sous le travail et le plein emploi et il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter de l’avalanche de taxes qu’elle subit depuis des décennies.

Le problème de cohérence ne s’arrête pas là lorsqu’on lit Minitrans qui découvre ainsi que « Taxer le reconditionné, c’est taxer deux fois le même produit : neuf et d’occasion ». Oh, ça alors !

Ainsi donc, taxer deux fois serait méchant-méchant ?

Vous voulez dire que taxer deux fois un bien, par exemple une habitation une première fois tous les ans pendant toute la durée où elle appartient à quelqu’un, puis la taxer encore une fois lorsqu’elle serait léguée en héritage à ses enfants, ce serait aussi méchant-méchant ?

Ou bien serait-ce comme taxer un revenu déjà taxé, chose qui se pratique en long, en large et en travers en France avec par exemple la CSG dont une partie, pourtant prélevée automatiquement, est réintégrée pour le calcul de l’impôt (on taxe une taxe, c’est français et tout le monde semble trouver ça normal) ?

Voilà une position étonnante de la part d’un ministère, et qu’on souhaiterait voir plus souvent pour tous les autres !

En attendant, on ne pourra qu’observer Minicul et Minitrans se bouffer entre eux pour savoir comment taxer les Français jusque dans leurs smartphones recyclés, et pour des montants qui ne méritent objectivement pas le temps passé (on parle de quelques millions d’euros), sauf à considérer uniquement l’appétit vorace et jamais rassasié des sociétés d’ayant-droits collectrices de ces montants…

En ce moment, compte-tenu de la situation économique, politique et sociale du pays, c’est vraiment un combat indispensable.

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