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Faillite d’Atos : échec de la connivence

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

Dans mes écrits réguliers, je partage des idées de placements – pour la recherche de gains et la protection de notre patrimoine. Nous évitons les renouvelables, l’hydrogène, et, justement, les entreprises comme Atos ou Airbus. Vous pouvez me suivre gratuitement en vous inscrivant ici.

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Des Jeux Olympiques sous le signe évident de la sécurité

Par : h16

Et oui, nous sommes déjà en février et si cela veut dire que l’année 2024 est fermement entamée, cela signifie aussi que les Jeux Olympiques de Paris, fin juillet, s’approchent d’autant. Or, à six mois de la cérémonie d’ouverture, les signes s’accumulent d’une impréparation assez profonde des pouvoirs publics…

Pire : il semble même que les autorités, vaguement conscientes que tout pourrait ne pas se passer exactement comme prévu, commencent en mettre en place des stratégies alternatives non pas destinées à corriger le tir mais à camoufler préventivement la catastrophe qui se profile à l’horizon.

Il suffit pour s’en convaincre de voir les petits ajustements discrets (mais répétés) du ministre de l’Intérieur de moins en moins détendu pour comprendre que tout ne se présente pas forcément au mieux : c’est ainsi que Darmanin a récemment revu à la baisse la jauge du nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d’ouverture sur les quais de Seine. Au départ prévue autour de 600.000 spectateurs en 2022, elle avait déjà été abaissée à 400.000 en 2023 pour passer maintenant à 320.000 en ce début d’année 2024.

Difficile d’y lire l’assurance d’une gestion au cordeau ou la confiance de l’État dans la sécurité mise en place et ce d’autant plus qu’interrogés, les Français font de plus en plus preuve de circonspection face à ce qui a été organisé puisque près de la moitié d’entre eux (48%) estimeraient nécessaire de changer le format de ces festivités…

Devant ce constat, on pourrait croire que les équipes municipales ou que les autorités (ministères, administrations, corps législatif) feraient des pieds et des mains pour faciliter tout ce qui peut l’être dans la capitale afin d’accueillir ces Jeux dans les meilleurs conditions. Rassurez-vous : avec les uns et les autres, il n’en est rien et ils font même assaut d’inventivité pour rendre l’ensemble de l’opération aussi pénible que possible tant pour les touristes que pour les organisateurs et, pire encore, pour les bénévoles.

En effet, alors que Paris pourrait logiquement s’attendre à recevoir un nombre considérable de touristes que l’événement attire normalement, l’Assemblée nationale vient de voter une nouvelle bordée de contraintes légales pour les locations (notamment au travers d’AirBnB) qui promettent d’engluer encore un peu plus le marché de l’immobilier (ici locatif) pourtant déjà assez peu vaillant actuellement. Le pompon est atteint lorsqu’on apprend en parallèle que les bénévoles, recrutés en masse pour aider à mettre de l’huile dans les rouages de l’organisation de ces Jeux, devront se débrouiller pour se loger sur place pendant la durée des Jeux, absolument rien n’ayant été prévu pour eux.

Et alors que les soucis de sécurité et les tensions immobilières s’accumulent à Paris, les passes d’armes qui ont eu lieu entre la région Île-de-France et certains fournisseurs de services de géolocalisation et de cartes routières en temps réel (Google Maps notamment) en disent long sur ce que les autorités craignent réellement, à savoir un bordel monstrueux et la possibilité distincte que tout ceci transforme la capitale en un immense bouchon figé à l’époxy.

Ainsi, il avait été évoqué avec insistance la possibilité pour Ile-de-France Mobilités de bloquer purement et simplement les fonctionnalités comme Google Maps pendant la durée des Jeux afin de garantir que les usagers des transports et des routes de la région passent bien par les itinéraires décidés à l’avance par les autorités qui semblent fermement croire en leur capacité à orienter tout ce beau monde de façon plus efficace que des entreprises privées spécialisées.

Comprenant sans doute la futilité d’une telle censure (et l’image particulièrement déplorable que cette opération pouvait dégager), le rétropédalage n’a pas tardé.

Du reste, c’est un peu le même genre “d’ingénierie sociale” mal digérée qu’on observe lorsque le ministère des Transports enfile les conseils plus ou moins fins afin de tenir compte de l’éventuel surcroît d’activité que ces Jeux pourraient déclencher : apparemment, l’infrastructure en place pourrait peiner sur tout un tas de points différents, jusqu’aux livraisons de colis que nos élites planificatrices recommandent de déplacer en dehors de la période critique…

Pas de doute, cela respire vraiment la sérénité.

Sérénité qui s’installe d’autant plus facilement que se multiplient les petits actes chaleureux d’enrichissement culturel de la capitale. Dernièrement, un individu avait surpris les internautes par une performance artistique en vraie grandeur au milieu de la gare de Lyon : n’hésitant pas à remettre en question les tabous de notre société et à exprimer une nouvelle forme d’art intestinal profitable à tous, l’homme, entièrement nu, s’était mis à déféquer au milieu de la gare et avait terminé son happening avec des expériences balistiques à la clé.

Ceci n’a apparemment pas suffit pour renforcer la sécurité de cette gare qui s’est trouvée en proie, samedi, à une nouvelle expérience multiculturelle à base de couteau et de marteau.

En 24 heures, on passe donc d’un lancer de caca à un lancer de couteau : les nouvelles disciplines olympiques sont résolument inattendues.

Peut-on dès lors s’étonner que quelques Français, vaguement conscients que la situation n’est pas tout à fait aussi rose que les autorités la dépeignent, multiplient les cours d’autodéfense, de combat et le port d’arme discret ?

À mesure que la situation se fait plus précise (et moins sûre), ces Français doivent d’ailleurs s’interroger : avait-on vraiment besoin de ces jeux ?

Probablement pas, mais voilà : ils sont l’occasion de brasser énormément d’argent et représentent une opportunité particulièrement dodue de blanchir des masses considérables de pognon gratuit des autres, de faire passer discrètement des pots-de-vin d’ampleur biblique et d’arroser comme jamais les copains et les coquins.

Car non, ce n’est pas l’amour du sport, le besoin d’une saine compétition qui ont poussé les fines équipes d’Annie Dingo de Paris à présenter la candidature de la capitale française. Non, c’est bien plus sûrement l’appât du gain, financier pour la plupart et de pouvoir pour quelques uns.

Cependant, des aigrefins et des escrocs, même une fois parvenus à ces postes par connivences, mensonges et arrangements douteux, restent des aigrefins et des escrocs
non pas sélectionnés sur leurs compétences mais sur leur capacité à entourlouper ceux qu’il faut au bon moment, leur incompétence était quasiment garantie. Ce que vit le pays (un effondrement économico-social de plus en plus visible) est pour ainsi dire magnifié avec ces jeux : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Dès à présent, il semble assez clair que ces jeux olympiques seront au mieux trop coûteux et très mal gérés, au pire une catastrophe.

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La France de pire en pire et de PISA en PISA

Par : h16

La dernière enquête PISA vient de sortir et ses résultats sont clairs : les efforts entrepris par les gouvernements successifs ces trente dernières années en matière d’instruction finissent par payer ! Le niveau des élèves français s’effondre et la majorité des élèves qui sortent de l’école sont maintenant nuls en lecture, en écriture et en calcul.

Reconnaissons ici performance publique : alors que l’insécurité a clairement succédé au simple sentiment d’insécurité, c’est diamétralement opposé pour l’apprentissage qui n’est plus maintenant qu’un sentiment d’apprentissage qui permet, en distribuant un vague diplôme à la fin, d’apaiser les tensions sociales et faire croire à l’aptitude de tous. Ainsi, alors qu’en 2000, la France pouvait se targuer d’être onzième au classement des pays de l’OCDE par le score moyen en mathématiques de ses élèves – et quinzième en lecture – elle n’était plus qu’à la 26ème place en math et à la 25ème en lecture en 2022.

C’est bien une véritable dégringolade qui semble moyennement inquiéter le gouvernement.

Ainsi, l’actuel ministrion en charge de l’Éducation nationale, un certain Attal, a fait assaut de communication pour bien expliquer toutes les belles gesticulations résolutions que lui et sa lourde administration allaient lancer afin de remédier à cette inquiétante baisse du niveau des élèves français.

Bricolages sur le bac via une épreuve de math en première, tentative d’imposer un niveau minimal pour l’accès au lycée (qui hérisse déjà si fort les enseignants qu’on devine déjà l’échec), énièmes bidouilles de programmes notamment en primaire, saupoudrage de gimmicks à la mode (ici, de l’intelligence artificielle parce que “cryptomonnaie” ou “dérèglement climatique” auraient été trop ouvertement du foutage de gueule), il ne manque qu’un Comité de citoyens, un petit Grenelle et un numéro vert pour boucler le plan com’ du frétillant clown aux manettes.

Le lecteur, même mal affûté, comprend assez vite qu’avec ces propositions périplaquistes, le ministrion s’occupe surtout d’occuper la galerie. Aucune des mesures envisagées (dont l’application réelle promet le pire) ne permettra une amélioration sensible du système scolaire français : l’idéologie, gangrenant complètement le corps d’inspecteurs et, dans une mesure à peine moindre, le corps enseignant, garantit à elle seule que les modifications de trajectoire seront marginales ; le socialisme profond, dans lequel toute l’Éducation nationale baigne maintenant avec délice comme un pachyderme dans sa boue, interdira par définition toute libération bureaucratique nécessaire aux établissements tant du côté des programmes que du recrutement des professeurs ou même de la sélection des élèves.

Enfin, la discipline et la sécurité des classes, ce volet indispensable permettant de garantir une atmosphère propice à la concentration, l’instruction et le passage des savoirs dans un cadre idoine, n’est non seulement pas abordé par le freluquet qui sert de ministre, mais est même activement combattu par toute son administration elle-même.

Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil rapide (une fesse distraite ?) à la presse de grand chemin pour comprendre l’ampleur du problème : il apparaît que les établissements républicains sont régulièrement l’objet de drames parfois violents mais toujours consternants qui poussent les enseignants, ces petits mammifères généralement mous, à se raidir et protester. Le fait que ce soit en pure perte en dit long sur la trajectoire générale de la bureaucratie qui étouffe l’enseignement en France.

Et pendant qu’à Libourne, on épilogue discrètement sur une lettre anonyme menaçant de mort une enseignante et que l’académie de Besançon estime que le danger n’est ni grave ni imminent alors qu’un élève se balade avec un pistolet chargé dans l’établissement, se rassurant sans doute du fait que le port d’arme est interdit en France, on pourra regarder du côté de l’académie de Versailles qui a, elle aussi, une façon très à elle de gérer le harcèlement dont certains élèves sont les victimes.

On se souviendra en effet des lettres assez étranges (et pour ne pas dire menaçantes) que ce rectorat avait envoyées à des parents se plaignant du harcèlement subi par ses enfants, dont le contenu expliquait que les parents devaient “adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers (…) tout personnel de l’Éducation nationale”.

Ceux qui auraient crû, naïvement, qu’il s’agissait d’une malencontreuse tournure de phrase (pourtant répétée dans plusieurs lettres) et d’une formulation maladroite d’une administration qu’on espère à l’écoute de ses assujettis, en seront pour leurs frais : en pratique, il est commun qu’en plus du harcèlement que les élèves subissent parfois, les parents qui s’en plaindraient se retrouvent sous enquête de la part des administrations sociales qui savent bien comment garantir que le #PasDeVague sera imposé.

Violence dans les établissements, harcèlement entre élèves, harcèlement (parfois sexuel) des personnels sur les élèves, harcèlement des administrations sur les parents qui tentent de faire valoir leur bon droit, déni de la part des rectorats, tous ces problèmes – qui ont un impact sévère et évident sur la capacité d’apprentissage des élèves – sont connus, profonds et absolument pas abordés par les frétillements ridicules du ministrion actuellement en charge.

Au passage, pourra-t-on s’étonner vraiment que ces aspects de sécurité et de discipline ne soient pas pris en compte, voire évités par tous les ministres en poste depuis 30 ou 40 ans, alors même que l’Éducation nationale est, de l’aveu de tous, un bastion indétrônable de la gauche, cette gauche qui pousse la tolérance et la permissivité jusqu’à l’absurde et qui a toujours su trouver les bonnes excuses pour continuer sur sa lancée laxiste ?

En définitive, le score PISA de la France encapsule fort bien l’impasse catastrophique dans laquelle s’est fourvoyé le pays en insistant sur une Éducation nationale monolithique, bureaucratique, repliée sur elle-même et bien plus prête à se protéger elle-même qu’à tenter de protéger les élèves et leur apporter l’instruction indispensable à leur construction sociale et psychologique. Refusant, par idéologie, par déni et par principe, de revenir à des fondamentaux pourtant éprouvés de méthodes, de discipline et d’objectifs ambitieux, de liberté des établissements et des programmes, cette administration n’est plus qu’une forteresse agissant pour sa seule sauvegarde.

Le ministrion, essentiellement occupé de son propre avenir, n’a aucun plan pour corriger ces problèmes et il n’est de toute façon pas équipé pour.

Le prochain score PISA sera donc bien pire.

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La presse traditionnelle contre l’information “open source”

Par : h16

Il faut le dire simplement : la presse traditionnelle ne fait plus de journalisme, ni d’information. Elle est à peine capable de rapporter les potins.

Et non, ceci n’est pas une exagération.

Chaque jour qui passe apporte une démonstration supplémentaire de l’inutilité de la presse traditionnelle face aux réseaux sociaux et à l’information organique, collectée par les citoyens disposant d’une connexion internet. Et chaque jour apporte aussi la preuve de l’inadéquation croissante du modèle d’affaire de la presse traditionnelle à l’ère de l’information numérique.

La presse d’hier est maintenant en concurrence directe avec l’information “open source”, qui, comme les logiciels libres, bénéficie des mêmes avantages qui lui permettent de complètement écrabouiller la presse d’hier.

Sans surprise, les médias traditionnels – exactement comme les éditeurs de logiciels traditionnels – considèrent la collecte d’informations sous l’angle de la source propriétaire et, de ce point de vue, ne peuvent s’empêcher de rabaisser l’information “open source”. Après tout, eux ont accès à des personnes, des informations et des données qui ne sont pas disponibles pour les non-initiés, la piétaille, ceux qui ne sont rien…

Et puis, tout le monde sait que le vrai journalisme, c’est aller frapper aux portes, téléphoner à droite et à gauche, et surtout, avoir des relations avec des sources établies et des experts en la matière. De façon symétrique, ces sources et ces experts s’appuient sur ces relations avec les médias pour diffuser des informations et des points de vue à la petite cuillère, dans le but de faire passer des messages (un “narratif”, comme on dit en franglais de nos jours).

Ce dernier siècle, ce petit jeu n’a fait que s’institutionnaliser : tout comme les éditeurs de logiciels propriétaires imposaient leurs protocoles, leurs formats, les “sources établies” et les “experts reconnus” ont, par leur truchement avec les médias traditionnels, façonné des récits, les opinions et les politiques. Avant l’avènement des informations “open source”, les histoires se succédaient, les informations étaient fournies par des “sources proches” de ce qui se passait dans le monde, informations qui devenaient le récit établi, officiel.

Pour continuer la comparaison avec les logiciels propriétaires, on notera que la plupart des acteurs du secteur savent désormais que les failles de sécurité sont découvertes et comprises beaucoup plus rapidement en dehors des éditeurs qu’en interne : les capacités nécessaires à collationner les informations permettant d’identifier, de prévenir et de corriger ces problèmes – qu’il s’agisse de logiciels propriétaires ou non – dépassent celles des éditeurs eux-mêmes. De ce point de vue, les logiciels libres ont clairement rivalisé avec les propriétaires et la vieille école qui imposait la discrétion n’a pas pu perdurer.

De la même façon dans le domaine de l’information grand public, un profond changement a pris place ces vingt dernières années.

Non seulement tout le monde, où qu’il se trouve, peut publier pensées, opinions, expériences ou vidéos et photos personnelles et donc tout ce qui contribue à fournir de l’information, mais tout le monde se retrouve aussi dans la position de pouvoir tester la véracité de ces informations. Et les résultats de ces tests seront eux-mêmes sujets à évaluation, et ainsi de suite (les “Notes de Communauté” sur x.com en sont l’exemple vibrant).

Mieux encore : l’information, c’est aussi celle que fournissent les millions de capteurs divers qu’on retrouve partout à présent, de l’imagerie satellitaire aux cartes, en passant par les enregistrements de témoins, les informations et dossiers historiques et une incroyable collection de sources de données, dont beaucoup sont fournies par le gouvernement lui-même. Ces sources fournissent toujours plus d’informations à une vaste communauté qui s’en sert pour recouper sans arrêt témoignages et assertions.

Et au-delà de ces informations, on trouve à présent de véritables experts sur des événements qui ne sont plus liés aux organisations impliquées et qui sont prêts à donner leur avis, qui peuvent le faire directement sans plus passer par les plateaux télés ou radios officiels. Le décalage avec les habitués réguliers de certaines chaînes est alors frappant. En fait, par l’existence même d’un nombre croissant de canaux informationnels, ce n’est plus seulement l’information et l’expertise qui s’en trouvent améliorés, mais aussi les équilibres et la richesse des débats (aussi vigoureux soit-il).

Enfin, L’information “open source” est caractérisée par une rapidité sans pareille : ses acteurs sont disponibles 24 heures sur 24, dans toutes les langues et dans tous les fuseaux horaires. Et contre ça, aucune salle de rédaction ne peut rivaliser.

Dans ce contexte, l’idée qu’une histoire soit définie exclusivement par une conversation privée, une “source bien placée”, un “expert” et un journaliste est en train de disparaître complètement.

Les événements récents (crise covid, vaccins, guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien) montrent clairement que ce modèle d’information “open sources” bouscule le modèle à sources propriétaires du passé et explique aussi cette impression, lorsqu’on consulte la presse de grand chemin, de ne lire que des opinions : du point de vue de la production, ces opinions sont moins coûteuses à réaliser que les informations fournies par des communautés entières consacrées à des collectes de données précises.

Il y a quelques années, on pouvait encore croire, en faisant preuve d’optimisme un peu naïf, que le journal télévisé de 20 heures présentait une sorte de synthèse minutieuse d’informations vérifiées. En réalité, il ne s’agissait au mieux que d’opinions et d’interprétations d’un petit nombre de personnes disposant d’une expertise très limitée (et parfois carrément usurpée) sur des informations encore plus limitées. Ce n’est qu’à la faveur de la découverte de gros bobards (les “armes de destructions massives” de Powell, pour ne citer que cet exemple) qu’on a commencé à comprendre, très progressivement, la supercherie.

Dans ce contexte, la notion même de “désinformation” prend une coloration très particulière : on comprend que les opinions de personnes lambda n’en sont pas, n’en déplaise à tous les censeurs rabiques qu’on retrouve, tous et de façon coïncidente, dans les médias de source propriétaire. Eh oui : prétendre que les informations de sources ouvertes sont fausses constitue un des rares mécanismes à disposition de la presse traditionnelle pour tenter de conserver son audience.

Malheureusement pour eux, le combat est inégal : trop de communautés vérifient trop d’informations trop vite et de façon trop pertinente pour que la presse traditionnelle puisse espérer faire le poids un jour. Si les médias de grand chemin parviennent à se concentrer sur les potins, peut-être arriveront-ils à tirer leur épingle du jeu, mais ça n’en prend pas le chemin.

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Les indicateurs économiques sont formels : tout va de mieux de mieux !

Par : h16

Si la situation géopolitique est indubitablement morose actuellement, et si certains observateurs ont noté quelques petites tensions ici ou là et notamment au Proche-Orient, au moins peut-on se rassurer avec la situation économique qui montre des signes clairs d’une excellente santé.

Tant à l’international que dans le cocon douillet de cette France gérée de main de maître par Bruno Le Dilaté, on constate la même chose : tous les indicateurs économiques passent progressivement au vert, à la bonne humeur, à la détente et indiquent un embonpoint revigorant.

Ainsi, quelques éléments de réflexion en provenance d’Outre-Atlantique nous donnent une assez bonne idée de l’état général de l’économie américaine et, par là, de ce qui se profile à l’horizon pour le reste des économies qui sont alignées avec l’Oncle Sam, Europe en premier. Dans ces éléments, citons le bilan financier de la Réserve Fédérale américaine, qui indique d’étonnants déficits.

Il faut en effet se rappeler que la Fed avait l’habitude de faire des bénéfices et d’envoyer ces bénéfices au Trésor américain chaque année, depuis sa création en 1913, et ces bénéfices se comptaient généralement en milliards de dollars tous les ans. Cependant, ces derniers temps, en raison des dépôts des banques commerciales (rémunérés) et des intérêts payés sur leurs réserves, voilà que la Fed verse quelque 700 millions de dollars par jour aux banques commerciales. Au bilan, cette année, la Réserve fédérale affiche un exercice déficitaire.

Oui, vous lisez le graphique correctement : la Fed creuse un trou de 110 milliards de dollars après avoir subi une nouvelle semaine de pertes dans une série sans précédent. Au passage, on ne s’étonnera même plus de constater que les mêmes individus qui expliquent que le système bancaire est sûr et solide ont trouvé un moyen de perdre de l’argent malgré l’existence d’une presse à billets qui tourne à plein régime…

Parallèlement, on ne pourra s’empêcher de noter que la Chine, qui n’était plus tout à fait un excellent client des Bons du Trésor américain depuis 2014, est très clairement passée du côté des vendeurs de ces bons. Si c’était relativement discret depuis lors, l’accélération depuis 2022 est franchement visible et les quatre derniers mois marquent une accélération dans la vente de ces bons par les Chinois qui semblent vouloir s’en débarrasser comme d’une malédiction. En septembre dernier, le gouvernement chinois s’est ainsi délesté du plus gros bloc de bons américain depuis quatre ans…

Et alors que notre Bruno national nous laisse penser, très sérieusement, qu’on en aurait fini de la hausse des prix, le marché commence à réaliser que les déficits (américains ou occidentaux en général) sont difficilement soutenables, et il reflète ces craintes dans les taux des bons du trésor qui continuent de grimper. Les bons américains à 30 ans tripotent le 5% annuel, pendant que les OAT françaises à 30 ans continuent leur exploration bien au-delà des 3,8% (pour rappel, ces mêmes OAT peinaient à dépasser les 0.8% il y a deux ans).

Et lorsqu’on examine les derniers indicateurs économiques nationaux, la perplexité est de mise.

Ainsi, et si l’on s’en tient aux gros titres d’une presse qui fait bien attention de ne pas trop creuser le sujet de peur de s’attirer le dangereux courroux des dirigeants actuels, la consommation des ménages français aurait augmenté de 0,7% ces derniers mois selon l’INSEE, aidant en cela à stabiliser le produit intérieur brut français autour de 0,1%, en territoire positif donc, ce qui permettrait d’éviter de parler de récession.

Dans le même temps, il apparaît cependant que l’indice PMI (indicateur économique qui jauge la confiance des chefs d’entreprise) s’effondre à 42,8. En rappelant qu’en dessous de 50 indique une contraction de l’activité, on peine à comprendre comment l’activité enregistrée par l’INSEE reste pourtant positive, d’autant qu’en même temps, la confiance des ménages est – elle aussi – en chute libre.

Autrement dit, les entreprises n’ont pas (du tout) confiance dans l’avenir, les ménages non plus, les uns comme les autres réduisent la voilure de tous les côtés, mais le PIB croît et la consommation aussi.

C’est bien entendu grotesque et cela doit certainement au fait que l’INSEE – qui l’avoue à mots choisis dans sa note sur ce récent calcul du PIB – a quelque peu “révisé sa méthodologie” en piochant avec décontraction dans ces “révisions” qui transforment des gamelles retentissantes en atterrissages souples. Révisions méthodologiques qui, au passage, n’ont pas été mises en places par d’autres pays comme l’Allemagne qui – c’est ballot – observe quant à elle une baisse de PIB de 0,3% en ligne avec ce à quoi on pouvait s’attendre, y compris dans la zone euro qui voit son PIB diminuer lui aussi de 0,1%.

Peut-être la performance étonnante de la France doit-elle à sa dette publique qui s’envole délicatement et touche de nouveaux sommets ?

Au final, peu importe puisque le Français moyen est surtout préoccupé par ses perspectives d’avenir, et avec les cadors actuellement au gouvernement, ces perspectives ne cessent évidemment de s’améliorer. Ou presque.

Il suffit pour s’en convaincre de prendre connaissance de l’état des lieux des petites entreprises françaises, qui constituent un très important vivier d’emplois (autour de 20% selon l’INSEE, et 4 millions d’emplois actuellement) : or, pour 49% d’entre elles, l’activité a baissé depuis 2022, 40% des entrepreneurs rencontrent des difficultés financières personnelles liées à la faiblesse de leur activité et leur état d’esprit se dégrade pour 8 sur 10 d’entre eux.

Cette dégradation est étonnante, alors que nos dirigeants répètent que les choses s’améliorent. C’est encore plus étonnant dans un pays qui a fait sa priorité de la bonne santé, de la solide sécurité, de l’excellente instruction de ses concitoyens et qui, pour parvenir à ces objectifs louables, augmente considérablement et systématiquement ses impôts dont une partie va – réjouissez-vous ! – aider d’intéressantes associations qui importent des clandestins par bateaux entiers.

Nul doute que ces indicateurs économiques seront pris en défaut pendant les prochains mois qui, grâce aux efforts renouvelés de nos dirigeants affûtés, verront se concrétiser des prouesses économiques dignes des meilleurs pages d’Histoire de l’Union Soviétique la République du Clownistan Démocratique.

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Le broyage des jeunes générations

Par : h16

Tu es jeune, tu es Français et tu es plein d’énergie, d’optimisme et de détermination ? Tant mieux, il t’en faudra vraiment beaucoup car grâce au gouvernement actuel, tu seras consciencieusement broyé !

Comment, tu trouves le constat abrupt ? Tu penses que tout ceci est très exagéré ?

Cependant, force est de constater que, si tu rentres dans la vie active, tu vas devoir composer avec quelques petites difficultés qui sont bien franco-françaises.

Ainsi, tu es dans le pays le plus décarboné du monde, et celui dont l’électricité est, normalement, l’une des moins chères car produite en grande partie par une infrastructure nucléaire qui a amplement démontré sa productivité et sa fiabilité. Mais malgré cela, tu devras payer ton électricité (et toutes tes énergies) fort cher : taxes à gogo, distorsions massives du marché de l’électricité au profit de margoulins, de capitalistes de connivence et d’autres pays européens, choix géopolitiques débiles, tout a été fait pour que soit hors de prix cette énergie dont tu as tant besoin pour te lancer dans tes nombreux projets et pour alimenter tes idées.

Oh, bien sûr, il y a bien quelques tentatives timides du gouvernement actuel pour endiguer le problème mais après plusieurs années de n’importe quoi et d’atermoiements, on comprend qu’il ne s’agit que de théâtre et qu’il n’y aura rien de concret avant des mois, des années peut-être.

Ainsi, tu es dans un pays riche de son patrimoine immobilier, de ses villes aux réseaux d’électricité, d’égouts, de voirie bien agencées. Las : pendant que les mairies socialistes, écologistes ou simplement idiotes se battent pour saboter ces infrastructures, la quantité de biens disponibles à la location s’évapore à coup de législations de plus en plus délirantes. À Rennes par exemple, l’offre de location s’effondre de 42%, et de plus de 36% à Paris. Il faut dire que le gouvernement a tout fait pour aboutir à ce flamboyant résultat avec sa lutte imbécile contre les passoires thermiques.

Oh, bien sûr, il tente maintenant un piteux rétropédalage mais, engoncé qu’il est dans son dogme écolo-hystérique, il va lui falloir du temps – beaucoup trop – pour effectivement annuler complètement ses lois destructrices et ses décrets de crétins.

Ainsi, tu bénéficies d’un pays qui dispose de nombreuses écoles, de nombreuses universités, d’un bataillon conséquent d’enseignants et d’une culture riche et reconnue de par le monde. Mais de choix éducatifs désastreux (méthodes de lectures idiotes, dogmes éducatifs dépassés) en abandon des masses enseignantes à des syndicats collectivistes arc-boutés sur un immobilisme de mammouth formolisé, en passant par la manie nécrosante d’un centralisme totalitaire, tu as bien du mal à lire, écrire et compter correctement.

Oh, bien sûr, le gouvernement niera purement et simplement ces problèmes et te filera, entre des cours de poterie et de macramé, quelques notions d’empathie et pourquoi pas, une visite à un atelier “Godes en plasticine” dans le cadre de la nouvelle éducation sexuelle. Pour les matières solides, qui débouchent sur du concret et de l’opérationnel, tu devras te débrouiller autrement.

Ainsi et si tu parviens à l’université entre deux cours de pâte-à-sel inclusive et d’éco-sensibilisation au tri des déchets, tu pourras goûter à la joie d’une université à portée de bourse, mais compte-tenu du coût de la vie (celle qui t’attend et que 3000 milliards de dettes vont légèrement alourdir), tu devras probablement improviser quelque peu pour tes contingences quotidiennes : profitant des effets de bords de tout socialisme lorsqu’il se déploie, tu goûteras à la joie des queues interminables et du temps perdu pour des médicaments, ou pour des repas.

Mais comme tu es plein d’énergie, d’une farouche volonté d’affronter les petites difficultés de la vie, d’un courage d’airain et d’une solide formation, rien de tout cela ne t’effraiera.

Oh, bien sûr, la désindustrialisation galopante du pays (avec l’explosion du chômage chez les chefs d’entreprise) te donnera un peu de fil à retordre, d’autant qu’avec les efforts subtils du gouvernement pour pousser l’économie verte à coup d’argent gratuit des autres, certains effets de bords commencent à devenir gênants. Si, comme on te l’avait lourdement conseillé pendant tout ton enseignement, tu as tout misé sur les renouvelables, les miroirs magiques et le moulins à vent, tu auras peut-être une reconversion rapide à envisager, alors que les hausses d’intérêts entraînent une chute de 20% de ce secteur et que les projets d’implantation suscitent de plus en plus rejets. Pour le coup, il aurait peut-être mieux valu être Chinois.

Mais moyennant une implication de tous les jours, une abnégation complète et de solides efforts (qui n’en ferait pas pour un si beau pays plein d’avenir ?), toi aussi tu auras droit à quelques joies de vivre – les petites vicissitudes de la vie seront de toutes façon couvertes (ou presque) par cette sécurité sociale que le monde nous envie – et à la fin, tu auras droit à une bonne retraite, bâtie sur les solides entrées d’argent que le gouvernement voudra bien laisser aux organismes paritaires obligatoires.

Magie de la retraite par répartition assise sur des naissances qui s’effondrent, tu bénéficieras alors d’une pension minuscule pour les efforts croissants de toute une vie et ce, même si en réalité, tu es largement favorable à la capitalisation (qui t’aurait de toute façon largement rapporté beaucoup plus, mais c’est interdit dans un pays socialiste, alors oublie).

Bref, ce sera le bonheur…

Ah, finalement, tout bien considéré, qu’il fait bon être jeune en France !

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Ukraine : la propagande occidentale patine

Par : h16

Ah décidément, la propagande occidentale a bien du mal à passer au-delà des médias de grand chemin. Petit-à-petit, s’effrite un peu partout le récit romantique d’un effondrement prochain de la Russie, les certitudes affirmées sur l’inévitable victoire de l’Ukraine et l’histoire fabuleuse de cette guerre qui serait celle d’une démocratie naissante contre une dictature veule…

Ainsi et pour l’économie russe, même si ces colonnes expliquaient, dès mars 2022, que les sanctions seraient largement contre-productives, il aura fallu attendre ces dernières semaines seulement pour que les choses soient rendues officielles à coup de petits articles piteux dans lesquels on se rend compte, penaud, que la croissance économique russe sera meilleure cette année que l’européenne, au point qu’on en vienne même à admettre que la Russie n’avait finalement aucune difficulté à contourner ces sanctions parfaitement grotesques.

Ceux qui raillaient alors le poutinisme gluant des réalistes (dans ces colonnes ou ailleurs, il y a un peu plus d’un an) en seront pour leur frais et peut-être feront-ils l’effort d’arrêter enfin de croire les organes de presse gouvernementaux ?

On peut en douter, tout comme on peut encore douter qu’ils puissent admettre que l’actuel conflit en Ukraine tourne au carnage en défaveur des Ukrainiens. Il semble qu’il va falloir encore un peu de temps avant que le déni de réalité s’évanouisse d’autant que, si les médias français de grand chemin peinent franchement à relayer la moindre information correcte, on en retrouve de plus en plus dans les médias anglo-saxons et le moins qu’on puisse dire est que les nouvelles fraîches sont raides.

Le pompon est cependant atteint lorsqu’on évoque la tendance du pouvoir ukrainien à n’être pas tout à fait démocratique voire, pour les plus audacieux (et donc poutinistes gluants, il va de soi), à expliquer que ce pays est gangrené par la corruption et une forme de fascisme qui nous rappelle effectivement les heures les plus sombres de l’Histoire européenne, svastika incluse.

C’est en cela que la récente mésaventure au parlement canadien de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada, est en train de réveiller certains nigauds de façon retentissante : profitant de la visite de Zelensky au Canada, Trudeau a jugé utile de proposer une ovation de l’ensemble des députés canadiens pour un certain Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans installé au Canada après la seconde guerre mondiale. Seul hic qui a bientôt fait surface : le vétéran était un nazi ayant officié dans les troupes de sécurité ukrainienne employées par la Waffen-SS pendant la guerre.

L’information connue, les quelques jours qui ont suivi ont été un peu agités au parlement et au gouvernement canadien : le président du parlement, conscient d’avoir ovationné un personnage pas tout à fait recommandable, a promptement démissionné. La presse canadienne, pourtant particulièrement enamourée de Trudeau, n’a pu s’affranchir de revenir sur l’affaire et de constater que tout ceci faisait un peu désordre, voire que l’ensemble de la classe jacassante canadienne n’était pas tout à fait irréprochable dans son comportement vis-à-vis des nazis

Pourtant, ce n’est pas exactement comme si le vétéran n’avait pas été reçu préalablement par Trudeau et Zelensky, en aparté, ce qui aurait peut-être pu donner le temps aux deux politiciens de comprendre l’énormité de ce qu’ils allaient commettre un peu plus tard…

Ce n’est pas non plus comme si le gouvernement ukrainien n’était pas habitué des positions qu’on qualifiera pudiquement d’ambigüe concernant les franges les plus extrêmes de ses partisans ; ainsi, l’année dernière (qui n’est pas si lointaine, finalement), l’ambassadeur ukrainien en Allemagne choquait la Pologne en niant l’implication pourtant avérée de Stepan Bandera dans le massacres de juifs et de Polonais sur le sol ukrainien pendant la Seconde guerre mondiale.

Ainsi, personne n’a semblé s’émouvoir d’apprendre, toujours en 2022 et du jour au lendemain, que Facebook et Instagram ne considéraient plus le régiment Azov comme une organisation dangereuse ou émettrice de discours de haine, et ce en dépit d’un historique pourtant assez peu sujet à débat.

En pratique, il n’y a pas besoin d’aller fouiller très loin pour retrouver des articles, datant d’avant 2022, dans lesquels les accointances de certains mouvements ukrainiens avec le nazisme ne font aucun doute.

C’est aussi probablement pour cela que l’alliance des autorités polonaises avec les autorités ukrainienne bat clairement de l’aile : apprenant la présence de l’ancien nazi sur le sol canadien, ovationné qui plus est par le parlement et par Zelensky, l’un des ministres polonais a expliqué regarder de très près la possibilité d’une extradition du vétéran pour un jugement en Pologne, ce qui aurait des répercutions diplomatiques certaines. Après le refus par le premier ministre polonais de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, on sent que les choses ne sont plus aussi simples entre Kiev et Varsovie.

Il apparaît donc de tout ceci que les fariboles médiatiques ne résistent guère aux faits. Non seulement, l’Ukraine a bien compté dans ses rangs des nazis, mais en plus l’actuel pouvoir en place a dû composer avec leurs résurgences ultranationalistes, clairement racistes et antisémites, et ce dès 2014. Malgré la multiplication récente d’article de la presse subventionnée et dans les grands médias de révérence qui expliquent à qui veut le lire ou l’entendre que ces notions ne sont que pure fable poutinesque, les dérapages des uns et des autres ne laissent guère de doute.

Et si on peut aisément accepter que ces mêmes médias ne voulaient pas laisser le champ libre à la rhétorique du Kremlin qui parlait de dénazification, on aura en revanche plus de mal à accepter leur efforts systématiques pour édulcorer complètement la situation ukrainienne en passant sous silence de façon grotesque l’état pourtant avancé de corruption politique, économique et surtout morale du pouvoir en place.

Enfin, on fera mine de s’étonner de l’attitude générale de ces mêmes médias, politiciens et activistes qui, à coups de cris hystériques, dénichent toujours plus de néonazis et autres fascistes chez ceux émettant la moindre critique à l’égard des politiques menées actuellement en Occident, et qui sont d’une pondération et d’un calme olympiens lorsque d’authentiques nazis ou de vrais fascistes sont subitement découverts dans leurs rangs.

Chaque semaine qui passe, chaque propagande éventée ajoute un clou dans le cercueil de ces organes de propagande.

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Une rentrée sous le signe de la déroute totale

Par : h16

Nous sommes le premier septembre et conformément à tout ce qu’on pouvait prévoir, la rentrée est déjà particulièrement piquante pour Macron et son gouvernement.

Il faut se résoudre à l’évidence : la situation est quelque peu tendue.

Sur le plan politique, la multiplication des 49.3 et autres agitations cosmétiques commencent à peser sur le petit chef de l’État à tel point que, pour ne pas changer les formules qui occupent le terrain médiatique sans produire le moindre résultat, il a une nouvelle fois convoqué des gens pour leur parler. Parfois, ce sont des citoyens. D’autres fois, des grands patrons. Cette fois-ci, ce fut les chefs de partis de l’Assemblée.

De ceci, il ne ressortira d’autant plus rien du tout que très visiblement, même Macron n’a aucune idée de ce qu’il fait. Il brode. Il improvise. Il frétille.

Pendant ce temps, la France coule.

C’est visible partout, et les gesticulations politiques – qui n’intéressent finalement qu’un petit milieu autocentré – ne parviennent plus à camoufler le véritable effondrement de ce qui, jadis, faisait la réputation française.

Certes, pour le moment, l’art culinaire n’est pas encore complètement saboté mais il n’en va pas de même du légendaire système de soins (que le monde nous aurait envié, il y a encore quelques dizaines d’années). Les articles se suivent et se ressemblent de personnes mourant dans des couloirs d’urgences ou de patients oubliés des douzaines d’heures sans soins.

Petit-à-petit, les Français se rendent compte que leurs urgences hospitalières n’offrent plus aucune garantie ni de moyen, ni de résultat et que pour certaines, il y a une vraie prise de risque à les fréquenter comme en témoigne le récit affolant de cette mère de famille confrontée au CHU de Bordeaux dont on se demande s’il n’a pas sombré dans le tiers-monde avec certains quartiers de la ville.

La France, c’était aussi – il y a vingt ou trente ans – une diplomatie reconnue sur toute la planète. Les choix calamiteux, consternants et systématiquement contre-productifs dans le domaine des présidents Sarkozy, puis Hollande et Macron à présent ont résolument conduit au désastre actuel qui touche son apothéose avec ce qui se passe actuellement au Niger et, plus récemment encore, au Gabon.

Avec une obstination qui confine au crétinisme pathologique, nos décideurs se rassureront en expliquant que tout ça n’est que la faute des Russes, forcément.

La France, c’était aussi une instruction à la portée de tous.

À présent, c’est devenu un véritable champ de foire et l’occasion pour certains de pousser leurs agendas politiques les plus toxiques de toutes les façons possibles. La récente polémique vestimentaire (les abayas, ça change vraiment des burkas et des tchadors, tiens), attisée par ce freluquet d’Attal, nouveau ministricule maintenant en charge de l’Éducation nationale, masque mal l’absence maintenant complète d’objectifs clairs pour l’institution, en perdition dans ses programmes, ses réformes et ses principes grandiloquents depuis longtemps inapplicables, et surtout de résultats tangibles pour les élèves français dont le niveau sombre inexorablement.

La France qui fut jadis une nation puissante et riche, doit maintenant tenter de rétablir ses finances grâces aux fabuleux conseils d’un poussif auteur de romans de gare sulfureux dont les élucubrations économiques ont déjà provoqué de gros dégâts. Prétendant lutter contre l’inflation, c’est sur Bruno Le Maire qu’on devra compter pour tenter de juguler l’effondrement de la consommation des Français : si l’épicerie et la crèmerie baissent par exemple de 2%, l’entretien, la droguerie, l’hygiène et les alcools dégringolent de 10% ce qui est sans précédent.

Le peuple coupe dans le non-essentiel avant d’avoir à le faire aussi dans l’essentiel (l’alimentaire), pendant que le Bruneau de Bercy se gargarisera de ses résultats fantasmés.

Bref, c’est une déroute totale.

Malheureusement, ces constats n’ont en fait rien de surprenant : les dirigeants français se succèdent au pouvoir depuis trente ans en s’entre-promouvant les uns et les autres, sans pourtant avoir démontré la moindre capacité à prévoir, planifier et anticiper ce qui se passe et ce qui, bien souvent, était pourtant prévisible et même prévu.

Certains, trop généreux, partiront du principe que ces bourdes à répétition et ces choix politiques calamiteux sont le fait d’un plan mûrement réfléchi, d’une espèce de volonté de sabotage qui aurait, plus loin, une concrétisation, un aboutissement spécifique recherché par ces dirigeants. Malins, tout se déroulerait comme prévu, c’est-à-dire mal.

Ce n’est pas le cas : s’il est clair qu’il y a – parfois – la volonté d’obtenir l’une ou l’autre réaction de la part de l’opinion publique, s’il est évident que des opérations psychologiques sont – parfois – mises en place et que ces dirigeants ont bien du mal à cacher une vision à la fois malthusienne, collectiviste et complètement viciée de l’Humanité, il est aussi clair que les actuels dirigeants n’ont tout simplement pas les moyens pratiques et encore moins intellectuels d’aboutir à leurs fins sans se gameller assez spectaculairement.

Et non seulement, comme tout humain faillible, ils font des erreurs, des bévues, des boulettes et des gaffes, mais elles ont actuellement tendance à se multiplier à mesure que leurs plans, leurs historiettes (qu’on appelle “narratifs” de nos jours pour être à la mode) sont dépassés par la réalité, que leurs petites manipulations sont éventées, que leurs manigances tournent au fiasco.

Confondant leur suffisance avec un machiavélisme qui leur est inatteignable, toisant le peuple seulement parce que ceux qui les entourent sont avachis ou encore plus bas qu’eux, ils affichent leur arrogance de plus en plus ouvertement (dernier exemple en date ici).

Alors oui, ils ne sont pas tous idiots, mais il est loin le temps où les dirigeants étaient effectivement issus de l’élite, qu’ils s’illustraient par la vivacité de leur esprit, des traits de caractères brillants ou une intelligence hors norme.

La France n’est plus que l’ombre d’elle-même : cela fait longtemps que nous n’y avons plus sélectionné des dirigeants parmi la crème de la crème. Nous n’avons plus que des arrivistes, bourrés de tics et de vices, qui nous emmènent à la misère et à leur propre destruction, tout en étant persuadé d’avoir tout mieux compris que les autres.

Ce pays est foutu.

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Ces Jeux Olympiques 2024 qui se présentent si bien…

Par : h16

On s’amuse, on rigole, le temps passe et mine de rien, dans moins d’un an, Paris devra accueillir les Jeux Olympiques d’été. Heureusement, les astres s’alignent et tout indique que ces événements sportifs seront placés sous les meilleurs auspices.

Reconnaissons-le : ces jeux tombent vraiment à point. Pour une France dont la dette dépasse à présent tous les records et dont le déficit n’en finit pas de se creuser (merci le Bruneau de Bercy), ces Jeux représentent même une vraie opportunité de dépenses somptuaires au frais du contribuable avec une probabilité de retour sur investissement complètement nulle pour le contribuable. Rassurez-vous cependant : comme on peut s’y attendre, les gros industriels, largement subventionnés, sauront s’y retrouver. Le capitalisme de connivence à la française se porte très bien.

Et c’est donc avec une bonne humeur teintée d’un optimisme d’airain que, petit à petit, ces Jeux s’organisent dans la capitale française dans le respect inclusif de tous, de toutes et mêmes de nos amis les animaux, à commencer par les surmulots dont on pressent qu’ils sauront, eux aussi, trouver leur intérêt à ce raout sportif.

D’ailleurs, en parlant d’inclusivité et de mammifères facétieux, les hordes de migrants un peu turbulents ne seront pas un souci : d’une part, la sécurité sera tenue d’une main aussi ferme qu’électronique – et, on le soupçonne, extensible à l’ensemble du territoire pour bouter le complotiste et le dissident hors nos murs. D’autre part, bien que venus en nombre grâce à l’accueil chaleureux et solidaire – surtout solidaire, d’ailleurs – de la Mairie de Paris, ces migrants sont maintenant habilement redirigés dans des endroits plus propices à leur épanouissement personnel : les jugeant sans doute un peu trop exubérants, pas tout à fait assez intégrés au décor et souffrant d’une absence un peu trop visible des “bons codes” pour nos sociétés policées, les autorités ont en effet décidé de les expédier en petits paquets surprise aux six coins de l’Hexagone.

Gageons que la Province se réjouira de ces surprises croustillantes.

Pour les épreuves, les tests menés jusqu’à présent donnent une bonne idée de ce qui pourrait se passer : l’annulation chaotique de l’épreuve de natation ce premier week-end d’août permet de situer avec précision l’efficacité et le professionnalisme des équipes en charge de toute l’organisation.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que cette annulation survient à cause d’une pollution de la Seine (dont le lit n’était pas asséché, heureusement) provoquée par une pluie diluvienne, ruinant à la fois le message officiel d’une canicule, l’autre message officiel d’une sécheresse, celui d’une capitale de plus en plus propre, et celui, enfin, d’une préparation de ces jeux tirée au cordeau.

On sera rassuré en se rappelant que les surmulots savent assez bien nager et que la pollution des lieux ne les gênera pas beaucoup. On gagnera en assurance en apprenant qu’en fait, après analyses des eaux, cette pollution n’était que très légère et – c’est ballot – ne nécessitait pas l’annulation des épreuves. On perdra toute assurance en constatant que si les épreuves furent malgré tout annulées, c’est essentiellement parce que les résultats des analyses sont parvenus trop tard, le lundi suivant.

Bref, les choses commencent à prendre la tournure qu’on imaginait déjà il y a quelques temps et on entraperçoit les contours d’une capitale 2024 particulièrement rutilante.

Cossue, même, si l’on en juge par les estimations de prix des locations pendant cette période, que certains se sont enhardis à faire pour aboutir à des chiffres croquignolets : comptant avec un optimisme assez stupéfiant sur une masse de 15 à 20 millions de touristes à Paris pendant cette période, les professionnels du milieu hôtelier auraient ainsi multiplié le prix de leurs chambres par plus de six. Une chambre actuellement autour de 90€ s’affiche parfois à plus de 1300€ dans un an, ce qui ne manquera certainement pas de scandaliser les députés LFI dont on attend les réactions avec gourmandise (sauf pour ceux d’entre eux qui louent très capitalistiquement des chambres dans la capitale, bien sûr).

Sans nul doute, les répétitions et autres tests grandeur nature permettront de rôder les procédures, décrasser les moteurs, huiler les comportements, préparer les esprits et trouver des solutions innovantes pour résoudre ou contourner les mille et un petits soucis qui ne manqueront pas de se présenter dans les dix prochains mois.

Peut-être y aura-t-il un peu de retard ici ou là dans l’un ou l’autre aménagement olympique, mais reconnaissons-le, c’est peu probable. Peut-être y aura-t-il quelques tensions au niveau de la sécurité alors que certaines épreuves se déroulent dans les quartiers les plus festifs, jeunes et remuants de la capitale ; mais cette fois-ci, on sait que les autorités sauront réagir aux hordes de supporters anglais turbulents. Peut-être les transports en commun devront faire preuve d’un peu plus de leur légendaire souplesse et capacité d’adaptation pour accommoder le flot de touristes frétillants qui ne manqueront pas de se bousculer dans la capitale ; mais il est certain que les Franciliens et les Français sont déjà confiants.

Ou presque, puisque une petite minorité (67 %, tout au plus) des habitants de l’agglomération parisienne se disent “pessimistes”, estimant que la France “ne sera pas prête”.

Allons, allons !

Compte-tenu de l’esprit inventif et de la détermination des équipes notamment municipales qui ont amplement démontré jusqu’à présent toute l’étendue de leurs compétences, il n’y a pas de doute que tout va très bien se passer.

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Après la sécheresse asymptomatique, les restrictions et les taxes éclair

Par : h16

Mettez-vous bien ça dans le crâne : l’abondance, c’est fini ! On va maintenant entrer dans l’ère des pénuries : pénurie d’énergie, les moulins à vent et les miroirs magiques ne parvenant pas à combler les besoins, pénurie de viande, décidée d’en haut, pour éviter le méthane, le dioxyde de carbone et une trop bonne santé du cheptel humain… Et actuellement, les médias harpent de façon compulsive sur les inévitables pénuries d’eau.

Pour un pays tempéré qui n’a en réalité jamais manqué d’eau, c’est une affirmation particulièrement audacieuse. D’ailleurs, la Nature (la vraie, celle qu’on observe calmement chaque jour sans passer par les filtres de l’État) ne s’y est pas trompée : après quelques semaines sèches pour lesquelles certains préfets de départements ont tenté de paniquer, la pluie est revenue – après ce qu’on présentera comme un record de sécheresse, au besoin – et à tel point que certaines rivières sont sur le point de déborder. Dans le Sud, certains cours sont bien au-dessus des normales de saison, mais comme ceci contraste trop violemment avec le discours officiel (“On va tous mourir de soif”), on n’en parle pas.

En fait de sécheresse, on a – comme toutes les années précédentes – des situations contrastées d’un bout à l’autre du pays. Il n’y a, en réalité, rien d’anormal ni d’alarmant dans la situation mais, obstinément, le petit crin-crin des médias, des experts de plateau, des hydrologues de Twitter et du gouvernement s’installe : on manque d’eau !

Aucun déluge, aucune averse de grêle ne semble pouvoir contenter les vendeurs d’apocalypse déshydratée ; tout est là, clair, limpide, dans des petites cartes colorées rassemblées sur de jolis sites bien fichus, et toutes forcent le même constat : c’est la sécheresse. Elle peut être étendue, profonde, atteindre les nappes phréatiques, elle peut même être asymptomatique voire éclair, elle se cache sous vos parapluies, derrière vos imperméables, elle est partout !

Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter que ces cartes semblent provenir d’un site, Info Sécheresse, dont l’aspect sérieux et professionnel parvient assez bien à faire oublier qu’il n’a rien d’officiel ou de sanctionné par l’État. Créé en mars 2020, il s’agit d’une production de la société privée ImagEau, qui est une filiale de la société SAUR (“Société d’aménagement urbain et rural”) dont l’actionnaire principal, un fonds d’investissement suédois, entend faire fructifier sa participation. De façon peu étonnante, la SAUR a pour activité principale la gestion déléguée de services pour les collectivités locales, essentiellement dans l’ingénierie et la construction d’ouvrages liés au traitement de l’eau.

En substance, la plupart des informations relayées assez goulûment par les médias proviennent de sociétés (SAUR et ImagEau notamment) dont le but est, fort commodément, de fournir des solutions à des problèmes de collecte, d’acheminement et de traitement de l’eau. Pratique.

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de reprocher à ces entreprises de faire leur business et leur publicité, mais plutôt de s’interroger sur l’extraordinaire pénétration du message dans toutes les strates de la société française, notamment gouvernementale et médiatique. Ce serait comme si les différents acteurs concernés avaient tous à cœur de trouver un problème et d’en proposer des solutions clé en main. La coïncidence avec d’autres problèmes (dans les domaines de l’énergie, l’alimentation, ou la santé au hasard) qui trouvent, eux aussi, des solutions clés en main par des acteurs privés placés juste bien comme il faut auprès des acteurs publics et des médias n’est que ça, une pure coïncidence.

Tout comme n’est qu’une coïncidence la montée dans le strident des petits cris d’orfraie des médias lorsqu’il s’agit de parler de sécheresse ou, plus largement, de climat, à grand renfort de cartes aux couleurs de plus en plus cramoisies.

C’est tellement vrai qu’on en multiplie les usages. Les modèles ont montré leur puissance (climatiques, épidémiologiques : même combat d’infirmes), alors étendons leur principe, par exemple avec la météo des forêts et des incendies, nouvelle occasion de faire pétocher le spectateur.

Bien sûr, comme les numéros verts et les Grenelles, ces Cartographies de l’Enfer Quotidien ne résolvent absolument rien mais ça occupe l’esprit des foules : à retenir, c’est simple, simpliste voire simplet, et ça instille facilement un bon niveau d’anxiété alors qu’il n’y a aucune raison objective de s’inquiéter.

Cette manie des cartes, de l’illustration graphique pour faire passer des messages toujours anxiogènes se retrouve pour tous les sujets : un dessin vaut mille mots, surtout lorsqu’ils sont creux voire mensongers, et cela permet de faire entrer les idées, les messages et la propagande plus facilement. Cela marche avec les enfants de trois ans et il n’y a pas de raisons que ça ne marche pas avec des adultes préalablement amollis par des années de manipulations médiatiques et politiques.

Petit-à-petit, on plante donc avec obstination la graine d’un cruel manque d’eau partout dans un pays qui n’en a jamais manqué, manque qui poussera les foules à réclamer une action énergique, qui se traduira par des restrictions et – bien sûr – des taxes.

Technique éprouvée d’une mise en situation, mélange de “nudge” cher aux cabinets de conseil et d’un déplacement subtil de la fenêtre d’Overton : on introduit l’idée qu’on va devoir se serrer la ceinture, qu’on va devoir limiter, et qu’il va falloir faire payer ces salauds de riche, puis, un beau matin, tout le monde est riche et doit payer.

Bref, le réchauf dérègl pardon changement climatique, calamité moderne servie à toutes les sauces, va permettre de faire croire à une terrible sécheresse, à la nécessité de nouvelles restrictions (de liberté et de pouvoir d’achat) alors que, dans le même temps, le climat, espiègle, semble largement aider les cultures africaines et notamment au Sahel qui reverdit obstinément, dans un pied de nez aux apocalypsologues et autres catastrophistes qui refuse de constater que, malgré leurs pénibles admonestations, notre planète devient plus propre et en meilleure forme chaque jour qui passe.

En réalité, il faut se résoudre à l’évidence : l’abondance d’honnêteté ou de pondération, décidément, c’est fini.

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Instagram et pizzagate

Par : h16

Stupeur totale dans la presse française : on découvre, à la suite d’une enquête approfondie du Wall Street Journal et de l’Université de Stanford que le réseau social Instagram sert d’hébergement à de nombreux pédophiles et permet le partage de matériel (photos, vidéos) montrant des abus sexuels sur des enfants.

Oui, vous avez bien lu : Instagram, réseau social et service de partage de photos et de vidéos, permettrait à des pédophiles et pédocriminels d’échanger de façon plus ou moins discrète du matériel dont tout indique qu’il tombe normalement sous le coup de la loi dans à peu près tous les pays du monde. Mais ce qui distingue cette affaire de la plupart des autres, c’est que l’enquête menée par les universitaires et les journalistes du WSJ révèle en surcroît que les algorithmes utilisés par la plateforme favorisent les contenus pédophiles auprès d’autres pédophiles.

Bien évidemment, devant cette nouvelle, toute la presse s’est remplie d’un “bad buzz” qui a fait s’effondrer le cours des actions Meta, la société-mère d’Instagram et… Ah non. Rien de tout cela. En pratique, à part quelques articles discrets relatant l’affaire, l’actualité a rapidement glissé sur ce qui apparaît pourtant comme un énorme lièvre levé par les enquêteurs.

Lièvre d’autant plus énorme que l’enquête montre que certains émojis et certaines dénominations agissent comme une sorte de code : l’utilisation d’une carte (“map” en anglais, comme l’acronyme “MAP” pour “Minor Attracted Person”, euphémisme pour pédophile) ou, plus étonnant encore, d’une pizza au fromage (“cheese pizza” dont les initiales sont les mêmes que “child pornography”, pornographie infantile). Les utilisateurs de ces codes se déclarent souvent “amoureux des petites choses de la vie”, ce qui, là encore, laisse assez peu de doutes planer.

Selon les chercheurs, Instagram permettait même à ces utilisateurs pédophiles de rechercher du contenu avec des hashtags explicites tels que #pedowhore et #preteensex, qui étaient ensuite utilisés pour les mettre en relation avec des comptes qui laissaient sous-entendre la possibilité d’échange ou de vente de ce type de matériel (au moyen des codes précédents, notamment).

Ceux qui douteraient de la réalité de telles allégations (de nos jours, il est sain de douter, surtout de la presse) pourront éplucher le fil de cette enquêtrice sur Twitter.

Au passage, on se rappelle que la plateforme Twitter avait été accusée des mêmes maux juste après la reprise en main par Elon Musk : ce dernier avait notamment révélé que des réseaux pédophiles et pédocriminels utilisaient la plateforme pour échanger vidéos et photos, organiser des rendez-vous, etc. et que le personnel de Twitter normalement compétent (notamment Yoel Roth) pour arrêter et dénoncer ces pratiques n’avaient rien fait et avait même plutôt passé son temps à traquer et bannir les comptes conservateurs.

De même, Facebook a régulièrement été accusé d’héberger (discrètement ou non) des réseaux pédocriminels, et on a reproché à Zuckerberg, son propriétaire, de ne pas faire suffisamment pour empêcher ces réseaux d’apparaître et de prospérer sur sa plateforme.

Or, coïncidence intéressante, Instagram est propriété de Meta (qui est aussi la société mère de Facebook).

Des réseaux pédocriminels et de la pizza ? Tout ceci n’est pas sans rappeler la sulfureuse affaire du Pizzagate qui est comme le rappelle Wikipedia avec lourdeur et insistance, une théorie conspirationniste farfelue, dénuée de fondement et totalement discréditée à de multiples reprises par les journalistes affûtés d’une presse irréprochable, etc.

L’essentiel de l’histoire du Pizzagate est, du reste, bien résumé dans cette petite vidéo :

Fort bien : on devra donc, une fois encore, recourir à l’explication de la coïncidence malheureuse pour expliquer le fait que les réseaux pédocriminels récemment découverts sur Instagram utilisent la même terminologie à base de pizzas que la terminologie employée dans cette étonnante histoire des e-mails fuités de John Podesta dans lesquels, surprise, on trouvait des échanges relativement bizarres entre différents membres de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. On pourra sans mal trouver l’une ou l’autre explication bénigne pour certains de ces e-mails, et pour d’autres, on pourra là encore évoquer coïncidences et termes tout au plus ambigus.

De toute façon, tout ceci est très officiellement démystifié, il n’y a donc aucun lien, aucun complot, aucune réalité tangible.

Cependant, de façon plus générale, est-ce si difficile d’imaginer que de tels réseaux existent bel et bien, et qu’ils sont couverts, en plus ou moins grande partie, par les autorités ? Pour un politicien, pour une personne bien placée dans une administration ou dans certains domaines clés, connaître les pires penchants de ses adversaires ou, mieux encore, de ses acolytes constitue un levier de pouvoir redoutable, par exemple.

Ce qu’on observe ainsi aux États-Unis n’est en réalité que la façon américaine de faire ce qui existe déjà en Europe et en France depuis un moment, et dont les horribles remugles remontent à la surface de temps en temps comme en attestent par exemple les affaires qui font, fugacement, la une des journaux.

Ainsi, que sait-on réellement de l’affaire Dutroux qui défraya la chronique en Belgique ? De nombreux observateurs, chroniqueurs et journalistes avaient noté l’effroyable probabilité que les enfants kidnappés l’avaient été sur commandite, autrement dit pour le compte d’individus bien placés (dans la magistrature, la politique, le show-bizz par exemple)…

Ainsi, que sait-on réellement de l’affaire Duhamel qui a agité quelques colonnes de journaux (et provoqué l’apparition de quelques vidéos) il y a quelques années et qui avait été commodément classée sans suite pour prescription ?

Parfois, des petites bulles sordides d’actualité repoussante éclatent temporairement dans la presse, et plus personne n’en parle ensuite : les enquêtes se font discrètes, les coupables, s’ils sont trouvés, semblent n’avoir rien à dire et les journalistes n’avoir de toute façon rien à leur demander…

En somme, le plus étonnant n’est pas l’existence de tels réseaux (ce serait même leur absence qui serait réellement surprenante), mais bien la constance avec laquelle les médias de grand chemin font absolument tout pour en minimiser l’existence dans leurs colonnes, la pondération et la discrétion dont font systématiquement preuve les autorités concernées, et a contrario l’acharnement de certains à catégoriser comme “complotistes” tous ceux qui en dénoncent l’existence pourtant évidente, comme s’il devenait essentiel d’ignorer ces pratiques, d’en atténuer l’impact et l’importance.

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Voilà qui tombe à pic : une nouvelle claque pour l’immo en France !

Par : h16

Bien que la France soit, on le sait, un pays de cocagne où coulent le miel et le lait (à tel point qu’on vient de tous les points du monde pour y planter une tente ou un bébé, littéralement), il arrive parfois que certains aspects soient un peu plus tendus que d’autres. Ainsi, en matière de logement, le Français moyen a bien du mal à trouver chaussure à son pied…

À tel point d’ailleurs qu’on évoque à présent une véritable crise dans le domaine de l’immobilier : non seulement, les prix sont hauts (ce n’est pas nouveau) mais en plus, les taux d’emprunts sont remontés en flèche limitant brutalement l’accession à la propriété d’un nombre croissant de Français.

Heureusement, le gouvernement – qui entend les petits couinements du peuple et sait se montrer à l’écoute de tous les lobbies bien en fonds – n’a pas manqué d’appréhender récemment la question en lançant non pas un Grenelle ni un numéro vert (traditions républicaines) mais un “Conseil national” (autre tradition, moins récente mais tout aussi employée qu’utile) dont les conclusions ont été soigneusement étudiées.

Et mises à la poubelle.

Pourtant, la situation n’est pas exactement rose et pourrait laisser penser qu’elle ne ménage guère de marges de manœuvre.

Ainsi, le nombre de nouveaux chantiers de constructions immobilières est en chute libre. Avec seulement 16 912 programmes commerciaux lancés en France au premier trimestre 2023, on atteint un plus bas depuis 2010. Les ventes aux particuliers ont en outre reculé de 52,3%.

Ainsi, la location montre elle aussi des signes de faiblesse : entre l’accroissement des contraintes pour rendre un bien éligible à la location (notamment sur le plan énergétique), et le resserrement des conditions de crédit qui imposent aux actuels locataires de le rester, en passant par l’absence de nouveaux logements disponibles (eh oui : la construction est aussi en baisse), tous les ingrédients sont réunis pour que le marché locatif gèle. Ce n’est pas comme si cela n’avait pas été prévu…

Bref, les mal-logés en France (qui représentent actuellement 4,1 millions de personnes) ne sont pas prêts de s’évaporer autrement que dans les statistiques finement ouvragées présentées dans la propagande d’État…

On aurait donc pu s’attendre, à la suite de ce Conseil national, à un effort marqué en faveur des propriétaires ou des constructeurs.

Que nenni, c’est même le contraire : le gouvernement, superbement représenté par ce frétillant renflement gris de Bruno Le Maire, a estimé nécessaire pour ses finances de supprimer le “dispositif Pinel”. Pour rappel, il s’agit d’une réduction d’impôts sur les biens neufs construits dans le collectif et mis en location sous certaines conditions de prix.

Cette suppression, au moment où les taux d’emprunt explosent à la hausse, accroît encore davantage les difficultés pour les jeunes désirant accéder à la propriété privée.

Couplée avec la réduction drastique du PTZ (prêt à taux zéro) – qui est, lui, prolongé jusqu’en 2027 mais avec un champ d’application bien plus resserré (et qui ne concerne plus les maisons individuelles), tout ceci devrait se traduire par une nette baisse de la mise en vente de logements neufs. Les professionnels du secteur évoquent 200.000 logements neufs perdus (ce qui reviendrait à 60 milliards d’euros d’activité en moins sur le territoire, et environ 150.000 emplois supprimés).

Et pour les Français les plus “chanceux” qui auront le privilège de subir la capitale, le nouveau PLU parisien va ajouter un peu de sel sur ces amusantes plaies fiscales et immobilières : au-delà des 40% de logements sociaux qui promettent à la ville de rendre certains de ses quartiers encore plus sensibles émotifs, l’équipe municipale promet de fournir 300 hectares d’espaces verts supplémentaires ce qui, compte-tenu de l’historique de la Dream Team actuellement au pouvoir, peut faire froid dans le dos. L’objectif d’avoir “40% de l’espace public désimperméabilisé d’ici 2050” (comprenez : on va joyeusement faire sauter l’asphalte) permettra de parfaire un tableau vitaminé où les surmulots y trouveront leur compte.

Dans cette trajectoire déjà délicieuse, le récent projet d’une interdiction des chaudières à gaz sur tout le territoire (prends ça, Poutine !) ressemble presque à la proverbiale cerise sur un gâteau de réjouissances immobilières appétissantes : pour l’un des pays les moins polluant du monde et dont l’impact, en matière de CO2 ou du reste, est absolument microscopique, saborder ainsi tout un secteur marchand et des emplois par milliers est une belle preuve du sens du sacrifice des autres par nos dirigeants.

L’État n’a pas arrêté de s’introduire dans le marché de l’immobilier en accroissant chaque année le nombre de lois contraignantes pour les propriétaires, en donnant toujours plus de latitudes aux locataires et en compliquant la vie des promoteurs, des constructeurs et de tous les professionnels du domaine par une bureaucratie maintenant complètement hors de contrôle.

Pire encore, l’État est directement responsable des tensions tant sur les taux des crédits bancaires (pour rappel, c’est l’État qui est censé avoir le contrôle de la monnaie) que sur le taux d’inflation suite à une série historique de décisions géopolitiques débiles et de distribution prodigue d’argent gratuit des autres qu’il imprime comme jamais. Il s’emploie à présent, comme un pompier pyromane hystérique, à en compenser les effets par une série de mesures parfaitement inappropriées en temps et en ampleur.

Pour compenser les effets de bords de plus en plus grands de ses politiques (les pires étant le contrôle des loyers, garantie politique équivalente à un bombardement en terme de résultats sur l’immobilier), le même État s’emploie maintenant à bricoler toujours plus loin et toujours plus fort les lois existantes dans une fuite en avant sans retour : responsable du problème, ses solutions l’aggravent à chaque coup.

Forcément, ça va bien se passer.

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Et une petite surveillance des téléphones pour faire bonne mesure

Par : h16

En janvier dernier, Dupond-Moretti faisait l’article de son projet de loi de programmation pour son ministère. Arrivé au mois de mai, le projet a été présenté au gouvernement et si ce dernier l’a accueilli avec un sourire quasi-libidineux, il en va de façon sensiblement différente du reste de la magistrature pourtant directement concernée…

Pourtant, cette “grande loi” aurait dû les séduire : probablement proposée par Dupond-Moretti afin de laisser, malgré tout, son nom quelque part dans un code et peut-être dans l’Histoire du pays, elle comprend une augmentation sensible du budget de la Justice, des embauches et pleins d’intéressants bonus pour ceux qui exercent au sein de la Justice française.

Le recrutement planifié de 10.000 fonctionnaires d’ici à 2027, ainsi que l’augmentation du budget à 11 milliards d’euros d’ici là, devraient donner du cœur à l’ouvrage pour nos magistrats, juges, huissiers et autres agents d’un ministère qui, avec le reste du régalien de toute façon, a depuis trop longtemps été l’un des parents pauvres de la distribution gratuite d’argent des autres.

Avec ce projet, on semble vouloir réparer cette “frugalité” jusqu’à présent forcée pour rouvrir les petits sprinklers à pognon public, en évoquant même à l’occasion l’idée de créer 15.000 places de prison supplémentaires, ce qui serait insuffisant mais constituerait sans doute un pas dans la bonne direction.

Cependant – rassurez vous – il n’en sera rien. La population carcérale française continuera d’augmenter bien plus vite que les murs pour la contraindre : d’une part, on commanditera de belles entreprises de BTP pour construire ces cellules, et la moitié (si tout va bien) sortira de terre, la facture restant inchangée – un classique du détournement de fonds publics décontracté. D’autre part, il est bien plus intéressant et bien moins coûteux de distribuer des peines de pacotille (des mois de prison sans cellule, du bracelet électronique sans contraintes réelles, etc.) que de construire des bâtiments qu’il faudra, ensuite, entretenir, et dans lesquels les détenus ne se montreront pas plus aimables qu’à l’extérieur. Autant ne pas trop se fouler et empocher discrètement la différence.

Comme dans d’autres domaines (on peut prendre l’exemple des hôpitaux ou des collectivités territoriales, par analogie), les embauches permettront assez vraisemblablement d’accroître le nombre d’inutiles et de petits pousse-papiers qui viendront vérifier avec componction que sont bien atteints tous les petits KPI mis en place par l’un ou l’autre cabinets de conseil, ou que l’assurance-qualité en matière de procédure judiciaire et de suivi des peines de prison répond en tous points aux normes ISO idoines, les cerfas se multipliant beaucoup plus vite que les cellules de prison disponibles dans ce pays.

Quant au budget, la marche inexorable de l’inflation ainsi que les emprunts d’État finement indexés par Bruno Le Rigolo de Bercy garantiront solidement que son augmentation passera au mieux inaperçue, et au pire peinera à conserver le niveau de service fourni.

Bref : comme à l’accoutumée avec ce gouvernement de paltoquets approximatifs, on comprend qu’il s’agit essentiellement d’effets d’annonces et du froufroutage de la robe du ministre en plein exercice oratoire.

Néanmoins, cette loi sera aussi l’occasion de légaliser une bonne petite pratique d’espionnage sur les téléphones portables qui, à elle seule, justifie bien le petit effort de pondre des douzaines d’articles pour camoufler cette nouveauté.

Oui, oui, vous avez bien lu : ce projet de loi comprend bel et bien “l’extension des techniques spéciales d’enquête pour permettre l’activation à distance des appareils connectés aux fins de géolocalisations et de captations de sons et d’images” et dès que ces articles furent découverts, ils n’ont pas manqué de susciter le débat.

Bien évidemment, pour la fine fleur du journalisme juridique de la macronie, imaginer que ceci revient à mettre en place un espionnage généralisé au travers des téléphones portables est une grosse exagération qui place ceux qui la font dans le camp douteux des complotistes à tendance droitière : tout ceci ne revient au final qu’à légaliser ce qui, jusqu’à présent, relevait de l’un de ces trous juridiques qui pullulent en République française et que les parlementaires au pouvoir s’emploient (avec abnégation bien sûr) à reboucher grâce à leur vaillante truelle législative.

Malgré tout, les magistrats et le Conseil de l’Ordre des avocats du barreau de Paris – dont on pourra charitablement admettre qu’ils sont probablement un peu plus au courant du dossier que la piétaille scribouillarde de BFMTV – émettent quelques doutes et semblent avoir quelques trucs à redire sur le principe général :

Cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client, même si leur transcription est prohibée. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.

Ah, qu’ils sont bien pusillanimes, ces petits avocats du barreau de Paris !

Tout le monde sait que le pouvoir en place s’est lui-même mis des petits garde-fous solides qu’il ne dépassera pas ! Tout le monde sait que tout ceci sera bien encadré, bien limité aux stricts besoins d’enquêtes terroristes, et qu’il n’y aura jamais un usage un peu trop large voire que l’éthique réprouve de ce genre d’articles ! Et l’actualité montre que jamais le pouvoir n’abuse.

Bon, il est cependant exact que, si l’on s’en tient à ce qui s’est passé jusqu’à présent, force est de constater que d’un côté, les entraves à la liberté n’ont cessé de s’accumuler ces dernières décennies avec une accélération depuis le premier mandat de Macron (avec comme dernier exemple en date, l’interdiction préventive de manifestations sous motif de mauvais bord politique). Et de l’autre côté, n’a cessé de croître la liberté de l’État à multiplier les mesures invasives d’espionnage ou de surveillance de masse.

Ainsi, tant pendant l’épisode des Gilets jaunes que pendant les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites, ces invasions de moins en moins subtiles se sont multipliées (avec un fichage illégal de gardés à vue par des parquets, des arrestations arbitraires, une législation antiterroriste appliquée contre des casseroles, des garde-à-vues instrumentalisées à des fins répressives, et bien sûr des mutilations). Dès lors, difficile de ne pas imaginer que cette loi, une fois promulguée, ne constituera pas une véritable autoroute de la macronie vers votre vie privée, sur n’importe quel motif.

Mais ne vous inquiétez pas : comme il y aura encore et toujours quelques imbéciles et autres niaiseux pour répéter “mais détendez-vous enfin, arrêtez de tout exagérer, on n’est pas en Corée du Nord ni en Chine, voyons !”, jouant sur une différence de degré (de plus en plus fine) et oubliant la similarité de nature de plus en plus grande, tout ceci passera sans problème.

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Nouvelle discipline aux Jeux Olympiques : le saupoudrage de migrants

Par : h16

Les prochains Jeux Olympiques devraient normalement se tenir en 2024 et, selon les probabilités actuelles, pourraient avoir lieu à Paris. Cependant, de nouveaux obstacles s’amoncèlent dans l’organisation de cet événement citoyen et festif qui permettra à la capitale française de briller de mille surmulots feux.

Tout a pourtant bien commencé. La brillante équipe municipale, menée de main de maître par la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait dès le départ tous les atouts pour faire de ces événements une réjouissance internationale impressionnante de professionnalisme et d’organisation, tant il est vrai que la capitale française a jusqu’à présent été, sous la houlette des mêmes pilotes, une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux en matière de magnificence, de luxe et de praticité.

D’ailleurs, l’ambiance est manifestement excellente dans les équipes en charge de ces Jeux Olympiques, à tel point que la présidente du Comité français vient de démissionner pour apaiser les quelques tensions internes qui y régnaient.

En outre, en surcroît d’une fête des cinq sens pour les participants et les spectateurs, il semble que l’organisation de ces jeux ait probablement envisagé d’assurer une solide rentabilité financière de l’événement, en tarifant les billets de ces spectacles d’une façon diablement ciblée : 2700 euros pour la cérémonie d’ouverture, 980 euros pour les grandes finales, voilà qui permettra de filtrer habilement le public présent dans les stades.

Progressivement, à l’approche de la date de lancement de cette réjouissante performance organisationnelle franco-française, tous les indicateurs se mettent donc au vert (prudents, ils préfèrent eux aussi s’éloigner de la Capitale).

En parallèle, les préparatifs, notamment hôteliers, continuent donc de bon train : c’est qu’un nombre considérable d’athlètes est à prévoir à proximité des principaux lieux de rencontre.

Les accommodements sont donc en cours de préparation, quitte à subtilement expulser des étudiants de leur logements, comme l’a récemment indiqué le CROUS. La Mairie de Paris, décidément fort inventive et quelque peu baroque dans son approche, mise donc à la fois sur l’adaptabilité aux exigences sportives de ces logements étudiants, tous naturellement construits avec à l’esprit les plus hautes exigences en matière de solidité et de confort, et à la fois sur l’abnégation et la compréhension des étudiants concernés qui, pas du tout conscientisés par des associations gauchistes lucratives sans but, n’auront probablement pas l’idée de faire l’une ou l’autre manifestation d’opposition à cette idée lumineuse.

Du reste, comme – pour le moment ? – elle n’a guère rencontré d’opposition, cette même idée a prestement été transposée à d’autres populations, notamment la faune festive et enrichissante des quartiers les plus vibrants d’un Paris accueillant toutes les diversités : dans un jeu malin de vases communicants, des “sans-abris” d’Île-de-France vont être saupoudrés dans les autres régions françaises. Au passage, on notera la disparition de l’information pourtant intéressante (mais politiquement plus dangereuse) que l’écrasante majorité (pour ne pas dire la totalité) de ces “sans abris” sont des immigrés clandestins qui seront ainsi répartis dans toutes les autres régions du pays.

Enfin “toutes”, non : le saupoudrage n’aura pas lieu en Corse (pour “des raisons logistiques” ou disons plus probablement une raison plastique, celui que les Corses appliquent parfois sur des bâtiments officiels) et surtout pas dans les Hauts-de-France… qui ont mentionné avoir pris de l’avance avec les “futurs Britanniques” en attente de Ferry et qui occupent un espace et des ressources publiques considérables.

Néanmoins, admirons la création de cette nouvelle discipline olympique qui consiste à transformer la région Île-de-France en gigantesque ventilateur dans lequel les autorités en charge semblent absolument vouloir pousser leurs petits soucis de sécurité et de propreté afin de les répartir à égalité sur le reste du territoire qui, gageons-le, sera heureux de participer ainsi.

Nos régions (qui ont du talent, ne l’oublions pas !) vont très certainement adorer se prêter à l’exercice et notre peuple de Gaulois réfractaires mais généreux et chamailleurs comme on le sait ne tardera pas à faire preuve de sa légendaire hospitalité comme le lui impose gentiment l’élite parisienne autoproclamée avec une pertinence et un à-propos rares qui lui permettront d’éviter tous débordements futurs.

D’autant qu’on apprend avec un étonnement modéré que les “Franciliens” récemment déplacés l’ont été dans des structures locales précédemment occupées par des migrants installés depuis quelques temps. Cet intéressant jeu de bonneteau assez peu humanitaire promet d’intéressantes tensions entre les nouveaux et les anciens occupants.

On peut donc raisonnablement parier que ce saupoudrage de migrants devrait donner lieu à une intense compétition dans tout le pays où chacun se fera fort d’en recueillir toujours plus et toujours mieux (notez que tout ceci n’est pas cher, puisque c’est l’État qui paye).

Il ne fait plus le moindre doute qu’à l’occasion de ces Jeux Olympiques, les Français vont vibrer comme jamais : pour répondre aux petits problèmes de personnel qui semblaient pointer leur nez et afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes pendant cette période, il est dorénavant prévu un déplacement sensible d’un bon nombre de fonctionnaires des Forces de l’Ordre vers la capitale (on évoque 22.000 agents). Parallèlement, l’application intelligente, humaine et bien organisée de ce saupoudrage olympique de migrants de la capitale vers ces régions dont on aura préalablement retiré les Forces de l’Ordre garantit un été 2024 particulièrement calme et serein.

Cela va très bien se passer.

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Compostons !

Par : h16

Le 11 février 2020, alors que le monde d’avant était sur le point de passer au monde d’Absurdistan d’après, une loi contre le gaspillage était votée (ENFIN !) permettant la mise en place d’un certain nombre de mesures obligatoires qui – chic alors – rentrent bientôt en application.

Ce fut une petite loi bien goupillée, passée complètement inaperçue, mais dont les conséquences seront sans nul doute importantes et qui mettront du baume dans le cœur des Français en ces périodes d’agitations sociales : il est maintenant question de mettre en place une vraie stratégie de lutte contre le gaspillage qui passe forcément par la mise en place de solution de compostage à domicile. Oui, vous avez bien lu : au premier janvier de l’année prochaine, les Français vont devoir composter, composter, composter comme si leur avenir en dépendait.

Vous vivez en appartement, ou votre maison ne dispose ni de balcon, ni de jardin ? Peu importe, le combat sera le même : vous allez joyeusement participer, d’une façon ou d’une autre, à ce compostage compulsif et entasser quelque part vos pelures de bananes religieusement, pour sauver Gaïa et votre portefeuille (des amendes qui pleuvront sur les récalcitrants). Car tout le monde le sait : le tri des déchets biodégradables permet de lutter contre le gaspillage alimentaire et produit un engrais biologique pour vos plantations, pardi !

Vous n’avez pas de plantation ? Ce n’est pas la question. On vous dit de composter, vous compostez sans barguigner car si ce n’est pas bon pour vos plantations inexistantes, c’est excellent pour l’environnement, l’économie, la lutte contre le gaspillage et la syntonisation du peuple avec la Nature.

Cette lutte contre le gaspillage n’est pas nouvelle. En pratique, cela fait même plus de dix ans que nos gouvernants se sont persuadés que la France se vautrait dans le gâchis le plus pernicieux. Poussée par ceux-là, l’ADEME a établi à 30 kilogrammes la quantité d’aliments jetés par Français et par an.

Quelle masse ! Une horreur. Quasiment un tsunami de gâchis ! 30 kilos par an, mes petits amis, ça fait une sacrée quantité qui, ramenée à la journée, représente … 82g.

Notons au passage que, de brumeux calculs en statistiques foireuses, les articles consacrés à la question font quant à eux état d’un solde subitement gonflé à 83 kg (soit 227 grammes par jour).

82 ou 227 grammes, on voit tout de suite l’ampleur de la catastrophe : enfer, damnation et tupperware mal fermé ! Entre les miettes tombées au sol et les épluchures un peu trop épaisses, sans compter le lait oublié dans la porte du frigo et le camembert un peu trop fait, les Français sont victimes de la société de surconsommation que même l’inflation galopante des prix ne semble pas entamer : non content d’éplucher leurs patates, ces riches Français bedonnants le font hardiment en laissant trop de nourrissant tubercule sur leurs pelures !

On voit à quel point une loi s’imposait.

Et puis il fallait agir : non seulement, les autres sujets sociétaux, politiques, économiques ou sécuritaires ont été brillamment traités et résolus (qui peut le nier ?) mais de surcroît, absolument tout le monde se plaint maintenant du volume insupportable de nos déchets alimentaires !

Oui, tout le monde. Les petits, les grands, les journalistes, les philosophes, les experts de plateau télé, les politiciens, les charcutiers, les facteurs et les retraités de Palavas-les-Flots. L’opinion est claire et n’en peut plus de ces montagnes perdues par le méchant gaspillage de ces adultes et de ces enfants qui ne mangent pas tout leurs légumes. C’est bien simple : les sondages sont formels, puisque 98,3% des individus sont contre le cancer, la pollution et le gaspillage alimentaire.

Il était donc absolument nécessaire de culpabiliser un peu les Français qui vivent trop souvent dans l’insouciance que l’opulence de notre pays leur permet un peu trop facilement. C’est dit : il va maintenant falloir manger *tous* vos légumes qu’on vous dit. Et si vous refusez, ne venez pas vous plaindre qu’on passe rapidement à la farine d’insectes pour tout remplacer, non mais.

Bref, on l’a compris : ça gaspillait à tout va, la loi s’applique, et à présent, l’obligation de composter va mettre de l’ordre dans tout ça.

On respire un peu mieux d’avoir évité le cataclysme éco-climatique, mais il reste quelques questions pratiques : comment tout cela va-t-il se passer ?

Ne vous inquiétez pas, tout a été prévu : ce sera à la fois simple et totalement pratique.

Où que vous soyez, vous devrez vous procurer un composteur ou, mieux encore, un lombricomposteur dans lequel s’égailleront de charmants vers de terre, dans lequel vous entasserez vos épluchures diverses pendant plusieurs mois selon les conditions de température et d’hygrométrie.

Les grandes périodes de chaleur (probable puisque le climat se réchauffe, vous assure-t-on), les périodes de froid intense (probable aussi puisque le climat se dérègle, vous assure-t-on aussi), les périodes pluvieuses, les périodes sèches se succèderont et votre compost va simplement vivre sa petite vie, à condition d’effectuer quelques opérations simplissimes (je cite l’article) comme bien mélanger les déchets en faisant des couches, en aérant le compost régulièrement, en contrôlant son humidité, en faisant une rotation avec de multiples bacs de compost, …

Vraiment, comment ne pas se réjouir à l’avance de ces nouvelles tâches ménagères qui n’attireront ni les mouches, moustiques et autres insectes rigolos, ni les rongeurs et les renards pour les composts des jardins ou des balcons ? Et comment ne pas exulter d’avance lorsqu’à la faveur de températures torrides, le compost parfumera le foyer ?

On imagine déjà tout le bonheur que seront les petits composts des uns et des autres en campagne et dans les petites villes tranquilles. Quant aux composts collectifs de grands ensembles dans les cités émotives, on peut gager qu’ils seront un nouveau point de passage de la citoyenneté renouvelée de ces quartiers créatifs ! La réussite est garantie !

L’aspect obligatoire de ces composts, avec des amendes à la clé (ni trop salées, ni trop sucrées, rassurez-vous) garantit que tout le monde fera un petit effort pour la nature. Il tarde déjà à l’observateur moyen de voir comment seront contrôlés ces composts, notamment dans ces cités riantes, tout comme on espère enfin la mise en place de vraies Patrouilles de Gaïa, avec tasers (exclusivement chargés à l’électricité verte) et gaz lacrymo (bio garanti sans bisphénol).

Les esprits chagrins se demanderont (in peto) pourquoi on leur impose la mise en place de quelque chose qui avait été progressivement banni des villes pour éviter la prolifération de la vermine et de certaines maladies. Les pragmatiques conserveront le silence en observant calmement que si ces composts sont si géniaux, ils ne devraient avoir aucun mal à s’imposer naturellement à tous et qu’a contrario, s’ils ont quelques défauts rédhibitoires, les imposer n’est probablement pas une bonne solution…

Le silence règnera donc devant ce qui apparaît une fois de plus comme une perte de liberté, notamment celle de ne pas avoir de détritus pourrissant pendant des mois dans son foyer. Moyennant quoi, les diktats verdolâtres continueront de s’étendre inexorablement.

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Surveillance biométrique, insécurité et JO 2024 : ça va très bien se passer.

Par : h16

Alors que le pays tout entier semble cristallisé sur des questions de retraite, la vie parlementaire continue son train-train législatif dont les rails passent consciencieusement sur nos libertés : dans un vote qui n’a déclenché aucune inquiétude de la part des journalistes et des chroniqueurs habituels, les députés viennent d’autoriser l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique.

Derrière ces mots compliqués se cache en réalité l’étape suivante de la surveillance de masse que le gouvernement entend imposer aux turbulents citoyens dont il s’estime avoir la charge : il s’agit d’autoriser l’analyse automatique des quantités massives d’images de caméras de surveillance dont les principales agglomérations du pays sont maintenant saupoudrées, afin d’y retrouver tel délinquant, tel fuyard ou tel terroriste qui croiraient trouver un refuge dans la foule et, dans quelques années, tel contribuable qui a quelques jours de retard sur ses impôts puis tel individu qui a osé rouler en voiture thermique ou manger deux fois de la viande la même semaine…

Bien évidemment, pour arriver à faire passer la mise en place de ces nouveaux miradors numériques, le ministère de l’Intérieur n’a pas hésité à (sur)jouer la carte des Jeux Olympiques : selon l’actuel détenteur du maroquin correspondant, cette nouvelle loi se justifie car « À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels »… Alors même que la mise en œuvre de cette technique ne concernera pas que ces Jeux et s’appliquera en réalité à toutes les “manifestations sportives, récréatives ou culturelles” en général, qui “par leur ampleur ou leurs circonstances, sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteintes graves à la sécurité des personnes” (définition dont le flou a l’avantage d’englober tout et n’importe quoi).

En substance, toute personne ayant un “comportement anormal” pourra se faire épingler par ce type de surveillance, charge au décret à venir de définir tout ça précisément (promis juré).

Peu de députés et peu d’associations ou de militants se sont émus des dérives possibles, occupés qu’étaient la plupart à recompter fébrilement leurs annuités pour leur retraite, à l’exception de la Quadrature du Net qui note avec justesse que les moyens mis en place n’offrent aucune preuve d’efficacité, introduisent en force la biométrie la plus invasive possible au contraire des mensonges soutenus par le gouvernement et ne donnent absolument aucune garantie contre les dérives pourtant énormes que ces technologies permettent pour des politiciens toujours plus avides de pouvoir.

En pratique, la France se retrouve être maintenant le premier pays européen à avoir autorisé l’utilisation massive de la surveillance biométrique (car il ne s’agit que de ça, en réalité) sur sa propre population.

Ceci est déjà largement inquiétant alors même que les forces de l’ordre ne font la démonstration d’aucune retenue sur les manifestants pacifiques, et montrent une nonchalance voire un déni particulièrement puissant face aux éternels agitateurs et autres casseurs gauchistes. On comprend qu’avec ces technologies, la répression trouvera de nouvelles façons, encore plus rapides et plus efficaces, d’obtenir les excellents résultats qu’elle décroche présentement.

En outre, l’empressement du gouvernement à pousser cette surveillance biométrique sur sa population cache mal le grave problème de ressources humaines qui taraude les autorités françaises à mesure que les Jeux Olympiques se rapprochent.

Tout indique en effet qu’on court droit à de gros soucis de sécurité et les événements actuels, couplés à la gestion assez catastrophique de certaines rencontres footballistiques internationales dont les Anglais ont un souvenir cuisant, ne laissent guère présager d’une amélioration. Ainsi, des dizaines de milliers de vigiles manquent encore à l’appel pour ces Jeux, et les autorités en charge ont bien du mal à remplir leurs équipes au point que le gouvernement envisage à présent de faire appel aux “forces de sécurité intérieure” (à savoir la police et la gendarmerie) pour compléter les déficiences observées : tous comptes faits, il manquerait 22.000 vigiles ce qui, à un an des festivités, devrait laisser pas mal de monde perplexe…

Les clowns actuellement en poste espèrent-ils vraiment que des grappes de caméras reliées à de grosses fermes de serveurs capables d’analyser leurs images en temps réel permettront de remplacer une partie des ressources humaines sur le terrain ? Espèrent-ils que ces caméras viendront à l’aide des touristes lorsque des nuées de supporters anglais viendront les délester de leurs biens ?

Alors qu’on apprend que le roi Charles III a, fort sagement, repoussé sine die sa visite d’État en France en espérant probablement des jours moins agités, on doit s’interroger sur la solidité des administrations françaises notamment en matière de maintien de l’ordre : la situation particulière qui occupe le pays actuellement peut certes être vue comme temporaire, on peut néanmoins noter qu’elle est en partie la résultante de problèmes sociétaux qui se sont développés depuis des décennies et qu’on voit mal résolus en une douzaine de mois.

Dès lors, ces troubles ont de fortes chances de recommencer, et pourquoi pas, d’amoindrir durablement (pour le dire gentiment) la capacité de la ville de Paris à faire face à un événement international de l’ampleur des Jeux Olympiques.

Un an, cela peut paraître suffisant lorsqu’on est dans une situation normale, avec des entreprises prêtes à relever le défi et un peuple entier tendu vers l’excellence ; mais c’est une période extrêmement courte lorsque tout, ou presque, reste à faire. Et c’est une période critique qui vire au cauchemar lorsqu’on prend en compte le passif assez consternant de l’équipe municipale en place, infoutue de traiter même vaguement l’empilement de problèmes que la capitale connaît, depuis l’insécurité jusqu’à l’insalubrité en passant par les bouchons de circulation et la pollution…

Les Jeux Olympiques vont-ils vraiment avoir lieu en 2024 ? Et si oui, dans quelles conditions dégradées ?

On peut raisonnablement se poser la question.

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Les narratifs se cachent pour mourir

Par : h16

À peine palpable il y a plus d’un an, le malaise de la presse prend maintenant une tournure aussi consternante que visible : si le double-salto arrière carpé rhétorique et le rétropédalage en mode furtif étaient des disciplines sportives, les journalistes des médias de grand chemin pourraient tenter la médaille olympique à mesure que leurs narratifs volent en éclats (de rire).

Rappelez-vous, c’était dans un billet de décembre 2021 qui listait les problèmes déjà nombreux et déjà évidents de la presse à tenir un discours cohérent alors que s’accumulaient les preuves de ses mensonges répétés sur différents sujets, depuis le portable de Hunter Biden jusqu’à l’existence de variants viraux en passant par l’impact réel (et très modeste) de la pandémie sur les systèmes hospitaliers.

Depuis, les choses ne se sont vraiment pas améliorées pour les scribouillards, les hommes-troncs et toute la grouillante masse des petits “fact-checkers” qui continuent de gesticuler pour faire croire à leur pertinence et à la solidité de leurs assertions à mesure que les faits, têtus, leur donnent pourtant tort.

Il ne sera pas nécessaire de revenir sur les affaires révélées par le portable Biden, deux précédents billets ont amplement étayé les éléments pourtant avérés que les journalistes ont consciencieusement oubliés, passés sous silence ou purement, simplement et éhontément présentés comme faux.

Depuis, on a amplement eu confirmation que les injections magiques de Pfizer et de ses concurrents ne protégeaient ni de l’infection, ni de la contamination. Les petits complotistes qui expliquaient cela dès les premiers mois de 2021 attendront encore longtemps les plates excuses des troupes de pisse-copies et autres zexperts télégéniques qui ont soutenu mordicus l’inverse, c’est-à-dire une ânerie.

À présent et à mesure que se sont empilées les révélations des #TwitterFiles, il apparaît difficilement camouflable qu’il y a bien eu une collusion complète et totalement obscène entre les industries pharmaceutiques, les médias dans leur ensemble et un joli paquet d’agences gouvernementales. Au passage, on ne pourra éprouver qu’une bonne louche de mépris mêlé à une dose de commisération pour tous ceux qui pourraient encore croire que ceci a épargné la France, sa pathétique presse, ses experts en carton et ses administrations pourries.

On rira donc franchement à chaque tentative désespérée des journaux de révérence (oui, Le Monde, Libération, Figaro et tant d’autres, on vous a vus) lorsqu’ils tentent de nous vendre, toujours avec les mêmes ficelles à gigot, leurs consternants services de “décodage” ou “d’analyse” permettant de repérer la désinformation dont ils sont maintenant les premiers pourvoyeurs. Empilant des mensonges toujours plus gros pour camoufler leurs précédents bobards, ces grands prêtres des narratifs officiels semblent pris d’une diarrhée qu’ils espèrent soigner en enfilant pruneau sur pruneau.

C’est ainsi que lorsque Woody Harrelson décrit l’incroyable collusion des médias, des politiciens et de l’industrie pharmaceutique lors d’un monologue au Saturday Night Live, devant des millions de spectateurs, cette même presse, devenue totalement incapable de sortir de sa transe méphitique, … lui démontre en quelques titres (tous identiques) à quel point il a bien raison de se moquer d’eux.

Reconnaissons que Harrelson a ici une partie assez facile à jouer : il lui suffit de pointer ce qui est devenu évident et ne sera contesté que par les mêmes pitres grotesques et ce, alors que depuis quelques mois, les bobards gonflés que la presse avait enfilés les trois années précédentes se retrouvent battus en brèche par la réalité qui n’entend pas se plier aux injonctions des fact-checkers.

Ainsi, cette même presse a-t-elle été obligée de convenir à l’inefficacité du masque dont elle nous avait pourtant vanté les mérites, les études s’accumulant toutes dans le même sens. On pouffera ensuite de lire les interrogations du New-York Times qui se demande à présent si des leçons seront tirées de cet immense gâchis ; la réponse est évidemment négative lorsqu’on voit le ramassis de charlots dont la presse est maintenant composée.

Ainsi, c’est aussi cette même presse, ces mêmes frétillants télexperts de cirque qui nous annonçaient que les injections miracles étaient d’autant plus nécessaires que l’immunité naturelle ne protégerait pas contre le virus qui se retrouvent maintenant à se dédire piteusement : finalement, l’immunité naturelle, ça marche bien (voire mieux) que la double triple quadruple quintuple picouse magique.

Patatras : selon les conclusions d’une méta-analyse publiée dans “The Lancet” (dont la réputation peut cependant être remise en question vu le parcours récent de cette publication), “une infection causée par n’importe quel variant jusqu’au BA.1 d’omicron chez les non-vaccinés a réduit les risques de maladies graves de 88% lors d’une seconde contamination”. Caramba encore raté pour les fact-checkers.

Quant aux gesticulations de toute la sphère des médias de grand-chemin et des anti-complotistes de combat concernant l’origine même du virus, elles prennent un tour franchement comique à mesure que les autorités admettent, du bout du communiqué de presse, que l’hypothèse d’une fuite du laboratoire P4 de Wuhan n’est plus du tout considérée comme farfelue, au contraire puisqu’elle est envisagée par le ministère de l’énergie américain et maintenant admise comme “très probable” par le FBI.

Même s’il ne s’agit pas encore d’une acceptation totale et assumée, on est maintenant fort loin des cris d’orfraie à la sauce “complotiste !” qu’on entendait il y a encore quelques mois.

Et si l’on n’écarte donc plus cette hypothèse fort raisonnable en réalité, alors d’autres questions s’imposent : comment, par qui et pourquoi ce virus a-t-il été fabriqué, et surtout, pourquoi les médias de grand chemin, doublés des grosses plateformes sociales et des gouvernements (américains mais pas seulement), ont-ils menti comme des picouseurs compulsifs arracheurs de dents ?

Petit-à-petit, quelques vérités commencent à percer et chacun commence à comprendre que les mensonges ont été répétés, massifs et permanents. La crédibilité des politiciens et des médias n’a jamais été aussi basse, mais on peut garantir qu’elle va continuer à s’effondrer : après tout, s’ils nous ont menti sur toute la ligne depuis des années, est-il raisonnable d’imaginer qu’ils sont subitement devenus honnêtes sur tous les autres sujets ? Sérieusement ?

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La ville de 2030 : une prison à ciel ouvert

Par : h16

Les prochains Jeux Olympiques se rapprochent à grands pas et la cérémonie d’ouverture paraît maintenant bien proche : tous les préparatifs sont lancés car tout doit être prêt pour l’été 2024, à commencer par le plan de circulation dans la capitale française. Avec Anne Hidalgo aux commandes, on respire déjà d’aise et de contentement.

Point n’est d’ailleurs besoin de déboutonner son pantalon ou sa chemise pour ressentir immédiatement une bouffée d’air frais et de satisfaction à l’évocation de ce qui va se passer dans la capitale lors de l’été 2024 ; quelques minutes de lecture des articles notamment consacrés à la préparation des axes routiers en vue de cet événement international suffira amplement à rassurer tous les Français, mais surtout les Parisiens, sur ce qui les attend dans à peu près un an maintenant.

En effet, afin d’assurer une bonne fluidité des événements et les déplacements aisés des personnalités importantes et des athlètes, 185 km d’axes seront purement et simplement fermés à toute autre circulation. Les gueux Parisiens pourront ainsi expérimenter le charme subtil de la capitale hidalgoesque coupée de la plus grosse partie de son périphérique, de la rue de Rivoli, de la place de la Concorde, de l’avenue du Président Wilson ou du pont des Invalides et d’une partie des autoroutes en provenance des aéroports.

Compte-tenu de l’excellente capacité d’organisation de la mairie de Paris dans tout ce qui concerne l’infrastructure routière, on peut d’ores et déjà miser sur une réussite flamboyante. En outre, le déplacement des touristes et des Parisiens étant assuré par les transports en commun dont la qualité n’a pas cessé de s’accroître ces derniers mois, on peut tabler là encore sur de grands moments de bonheur moite dans des rames à l’air conditionné comme il faut, pas du tout bloquées dans des tunnels aux senteurs printanières et manoeuvrées avec brio par un personnel pas du tout en grève.

Une question s’impose cependant : que va-t-il se passer après ces JO ?

La question n’est pas triviale parce qu’elle ne s’est pas posée longtemps pour d’autres dispositifs comme, notamment, les radars et autres joyeusetés d’espionnage permanent des foules dont il est déjà décidé qu’installés pour cet événement, ils resteront en place bien après, comme il en était fait mention dans un précédent billet.

Dès lors, il faudrait être un brin naïf pour croire que ne seront pas un peu maintenues, d’une façon ou d’une autre, ces intéressantes limitations d’axes routiers fort pratiques pour l’élite, ainsi que ces zones d’exclusions pour écarter la plèbe des “autorisés” : ce serait en effet dommage de ne pas habituer les Parisiens à ce nouveau plan de circulation pendant deux mois pour devoir bêtement faire marche arrière une fois l’événement terminé alors qu’il serait si pratique de tout laisser ainsi, non ?

Exagération ? Allons ! Ce n’est pas (toujours) le genre de la maison… En fait, en y réfléchissant bien, on pourrait même intégrer cette innovation routière dans un plan plus large, qu’on pourrait par exemple insérer dans un agenda situé dans les années 2030 et au-delà, qui viserait – toujours par exemple – à rendre les grandes métropoles plus douces, gentilles, belles et joyeuses avec des petits oiseaux qui gazouillent et du gazon et des jeunes gens à vélo et pas de voitures et l’interdiction de sortir de son quartier et de consommer de la viande et de posséder un véhicule personnel et plus de deux ou trois vêtements neufs et…

Disons qu’on pourrait d’abord placer cela dans un concept, bien sûr présenté avec force mièvreries et moult vues d’artistes azurées évoquant l’air pur et les espaces verts, qu’on appellerait “Ville de 15 minutes”. Ensuite, on enrôlerait les maires de ces villes de façon plus ou moins visible dans un programme visant clairement la mise en place de ces concepts. C’est en tout cas ce que propose l’association C40 dont il est impératif de bien lire les objectifs, décrits ici, pour comprendre où nous nous dirigeons comme des somnambules :

Oui, vous avez bien lu : fini la viande, fini la voiture, fini le renouvellement intempestif de votre garde-robe, dans la ville “parfum C40” – dont la Ville de Paris est très officiellement membre, n’est-ce pas – il va vous falloir faire des petits efforts et vous contenter d’un slip et d’une paire de chaussettes par an, de quelques McGrillons et de trottinettes électriques en co-partage solidaire pour vos déplacements, et puis c’est tout.

Estimez-vous heureux, car l’étape d’après est encore plus réjouissante : il n’y aura plus aucun problème dans les transports en commun puisqu’en enfermant les citoyens dans ces quartiers de 15 minutes où toute leur vie pourra être réglée (régulée ?) en 15 minutes maximum à pied, il n’y aura plus besoin de prendre le moindre transport en commun. Bande de petits veinards : fini les grèves et les métros bondés, à vous le bonheur d’une prison à ciel ouvert cerclée de barbelés comme ce qu’expérimente actuellement la Chine dans certaines de ses villes, où il faut un QRCode et/ou un passeport pour sortir…

(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

Ne nous leurrons pas : le projet est déjà dans les cartons, et il ne fait pas le moindre doute que la plupart des élites occidentales ont déjà la volonté totalitaire de mettre en place de véritables ghettos pour la plèbe en utilisant le prétexte parfaitement fallacieux du réchauffement climatique pour faire gober ce nouvel asservissement aux masses qu’ils méprisent chaque jour un peu plus.

Ces gouvernants ont déjà amplement utilisé tous les procédés possibles et imaginables de manipulation, de mensonge, de corruption des esprits et des institutions pour vous convaincre de vous cloîtrer, de vous mettre un masque sur le pif, de vous picouser à tire-larigot. Ne pensez pas une seule seconde qu’ils s’épargneront la tentative de vous enfermer dans ces ghettos si cela leur permet d’assoir leur pouvoir.

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Quand le méchant capitalisme enrichit les salariés

Par : h16

Décidément, il ne fait pas bon en France être salarié de grandes entreprises capitalistes : comme tous les syndicalistes, les collectivistes et les fines épées de la NUPES le répètent, ces groupes ne sont que les repaires de patrons exploiteurs et y travailler revient à s’asservir à des cadences infernales pour des salaires de misère. L’horreur, quasiment la lutte des classes !

Et puis dans le monde réel, on apprend que certaines entreprises distribuent des primes exceptionnelles à leurs salariés : c’est en tout cas ce que va faire Hermès, l’entreprise de luxe française, qui accorde ainsi – toute honte bue – une prime de 4000 euros à tous ses salariés suite à une année 2022 particulièrement bonne.

Ici, on doit clairement soupçonner une manœuvre particulièrement méchante du patronat pour faire croire qu’une entreprise qui engrange des bénéfices pourrait en distribuer une partie à ses salariés, ce qui est évidemment un mensonge antimarxiste éhonté et qui doit donc être combattu avec la plus grande fermeté. Nous attendrons donc que les fact-checkers fassent leur travail de débusquage de l’évidente combine louche que cache cette distribution d’argent qui ne peut être honnête puisqu’elle ne vient pas de l’État, enfin voyons !

Cependant, il y a pire : et comme dans ce monde il n’y a pas de coïncidences mais seulement des complots ourdis de mains de maître, on doit immédiatement considérer que le cartel des Capitalistes à Haut de Forme Mangeurs d’Enfants Communistes a encore frappé puisqu’on apprend aussi, éberlué, que les salariés de la Redoute vont eux aussi encaisser un très solide chèque cette année.

Pas de doute, ces salauds de capitalistes veulent semer la richesse et la confusion dans les rangs du salariat ! C’est immonde !

En effet, en 2014 et alors que l’entreprise de distribution montrait de grandes difficultés à surmonter la crise qui s’emparait alors de ce secteur, un millier de ses salariés avaient accepté d’investir dans la relance de leur entreprise, au moment de la vente par son propriétaire d’alors, Kering, à deux de ses dirigeants (Éric Courteille et Nathalie Balla). L’investissement minimum de l’époque était de l’ordre d’une centaine d’euros, mais avec le capital ainsi levé auprès des salariés, l’entreprise a pu se redresser au point que sa valeur actuelle dépasse maintenant le milliard d’euros : à présent rachetée par les Galeries Lafayette en décembre dernier, c’est une jolie culbute financière qui attend ceux qui ont participé à la première levée de fonds puisqu’ils vont se partager 100 millions d’euros, soit autour de 100.000 euros chacun en moyenne en fonction de la mise de départ.

Pour une mise modeste, voilà qui est réjouissant un enrichissement scandaleux d’actionnaire sur le dos des salariés et qui mérite immédiatement une nouvelle loi ou, au moins, une furieuse taxe pour calmer tout ce petit monde de capitalistes débridés, ne trouvez-vous pas ?

En pratique, ces deux petites nouvelles réconfortantes montrent plusieurs choses.

D’une part, lorsque les individus sont directement confrontés à des choix d’investissement dans des domaines où ils participent directement, leurs choix ne sont pas forcément les moins éclairés : eh oui, si, de façon évidente, tout le monde ne peut pas s’improviser gestionnaire de fonds, tout le monde peut, de temps en temps, mettre une petite somme d’argent (ici, on parle de 100€) dans l’une ou l’autre entreprise dont on connaît les performances, la structure, les perspectives et les produits.

On s’étonne que ce qui semble assez pratique et simple dans ce cas là soit refusé, poings fermés, par une grande partie des salariés lorsqu’il s’agit de se constituer un patrimoine de retraite et ce malgré les évidences déjà rappelées dans ces colonnes : la capitalisation bat systématiquement la répartition et permet de partir en retraite ou plus tôt, ou avec une meilleure pension, ou les deux que ce que permet un système par répartition à bout de souffle et sujet au petit théâtre pathétique parlementaire, à toutes les bidouilles gouvernementales et à tous les jeux de pouvoirs malsains auxquels on assiste actuellement.

Ceci montre aussi l’absolue nécessité de la création de richesse, qu’elle soit au travers de chaînes de distribution comme la Redoute ou par le luxe comme Hermès, et dans tant d’autres domaines : cette richesse aboutit effectivement à de la redistribution quantifiable au niveau des salariés, c’est-à-dire tout l’inverse de la redistribution étatique faite de coupons, de tickets et autres chèques-bidules et aides-machins dont l’aspect symbolique n’échappe plus qu’aux élites complètement coupées de la réalité. L’État, incapable de créer de la richesse, ne redistribue jamais que l’argent pillé à droite ou à gauche, ce qui se traduit surtout par une égale répartition de la misère.

Plus à propos, cela montre surtout que sans cette création richesse, il n’y a tout simplement rien à redistribuer ensuite. C’est bête d’évidence mais l’écrire et le répéter semble nécessaire tant les gouvernements qui se succèdent ne distribuent essentiellement que de la dette, accumulée maintenant à hauteur de 3000 milliards d’euros, un chiffre tellement énorme qu’il n’a plus aucune signification pour un individu lambda autre que l’assurance maintenant inévitable d’une ruine future de tout ce système.

Malgré ces constats, l’État s’acharne pourtant à piller les entreprises, au travers de taxes et de lois toujours plus stupides votées par des parlementaires à l’idéologie calcifiée depuis plus d’un siècle sur des notions dépassées et inopérantes.

Ces deux exemples sont pratiques car saillants mais il en existe des paquets d’autres, dans ces milliers de PME qui reproduisent les mêmes mécanismes, à leur échelle et plus discrètement, en dépit des monceaux de barrières et de lois toxiques que l’État s’emploie à pondre à rythme toujours plus soutenu.

Heureusement, aucun de ces exemples, saillants ou non, ne sera utilisé par un parlementaire afin d’améliorer le sort des entreprises et des salariés français, au contraire même.

C’est d’ailleurs pour cela que ce pays est foutu.

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Les journalistes défendent-ils réellement la liberté d’expression ou seulement lorsqu’ils sont personnellement concernés ?

Par : h16

Le 15 décembre dernier, Elon Musk décidait de suspendre temporairement une poignée de journalistes de sa plateforme, Twitter. Ceci a immédiatement déclenché une suite de réactions virulentes qui ont éclairé de façon crue les biais des médias, des institutions politiques et… de Wikipédia.

Pour ce milliardaire qui avait pourtant claironné son attachement à la liberté d’expression, il semble étonnant de le voir suspendre plusieurs journalistes de sa plateforme. Un peu de contexte explique pourtant assez bien sa réaction : disposant d’un avion privé dont les déplacements ne sont pas connus publiquement, Musk a en effet expliqué ne pas vouloir voir sa position et ses mouvements pistés par certains activistes présents notamment sur Twitter, estimant que ces informations relèvent de sa vie privée et, plus important encore, peuvent mettre sa vie ou celle de ses proches en danger.

Cette remarque n’est pas frivole : par le passé et récemment, le dirigeant de Tesla, SpaceX et Twitter s’est retrouvé confronté à des individus aux intentions équivoques. lors de la dernière occurrence, son plus jeune fils était sur place ce qui a probablement alarmé le milliardaire qui a donc décidé d’interdire, au moins sur sa plateforme, toute forme de doxing pouvant mettre en danger les personnes concernées : dorénavant, divulguer des informations personnelles d’un utilisateur de Twitter (quel qu’il soit) est passible d’une suspension.

Une fois ce changement clairement indiqué dans les politiques d’utilisation de la plateforme, plusieurs journalistes ont malgré tout et sans surprise persisté dans leurs habitudes en continuant de relayer les positions et mouvements pourtant privées de Musk et de son avion. Sans surprise non plus, ces journalistes ont donc été suspendus.

Stupeur et hurlements, des journalistes ont donc été suspendus pour avoir enfreint des règles sur Twitter !

On comprend ici que les habituels contempteurs de la plateforme, de Musk et du rachat du premier par le second s’en sont donné à cœur-joie, harpant avec obstination sur l’idée que le milliardaire aurait ainsi changé son fusil d’épaule concernant la liberté d’expression, qu’il ferait une chasse aux sorcières très politiquement orientée et que bientôt, plus personne n’aurait le droit de rien dire sur ce réseau social maudit. Dans un élan assez typique des troupes wokes, toute une partie de la journalisticaillerie s’est alors mise à parier sur un effondrement de Twitter (qui n’a toujours pas eu lieu) et à piailler pour un départ en masse vers Mastodon (cette plateforme pourtant connue pour héberger du contenu pédopornographique), fuite qui ne s’est du reste pas traduite dans la réalité non plus.

De façon moins anecdotique, on devra cependant noter trois autres réactions majeures suite à ce micro-fait divers sur une plateforme sociale.

D’une part et comme on pouvait s’y attendre, la presse de grand chemin a largement fait son travail habituel de propagande éhontément biaisée : au moyen éculé d’une titraille laissant croire à une suspension arbitraire (“Musk suspend des journalistes qui écrivent sur lui”) ou de vidéo présentant les faits de façon tronquée, elle a peint un personnage erratique et capricieux qu’il sera facile de ressortir à nouveau à chaque nouvelle décision de Musk. La technique est connue et rappelle par bien des aspects le dénigrement systématique dont furent l’objet certains conservateurs américains (Trump en premier), méthode qui n’est d’ailleurs pas sans rapport avec la perte abyssale d’audience de ces médias.

D’autre part, des institutions officielles sont rapidement entrées dans la danse. Si l’on aurait pu comprendre l’une ou l’autre assertion plus ou moins préoccupée de l’administration Biden, il est étrange de lire les déclarations de politiciens élus, notamment européens.

Dans une intéressante suite de prises de paroles, des ministres français ou allemands se sont ainsi empressés de faire savoir leur désapprobation devant ce qu’ils estiment être une atteinte à la liberté d’expression : sans surprise là non plus, on retrouve la fine fleur des froufroutants inutiles comme Jean-Noël Barrot (qui serait ministre délégué en France, selon la rumeur) ou l’insipide Buschmann allemand, ministre à la Justice. L’inexistant Roland Lescure, lui aussi présumé ministre délégué à l’Industrie, aurait choisi de partir de la plateforme pour protester et il est, depuis, revenu bien vite (et si vous n’aviez remarqué ni son départ, ni son retour, c’est tout à fait normal).

Plus surprenant, on trouve aussi des petites saillies de la commissaire européenne et vice-présidente de la Commission Européenne Vera Jurova, appelant même à des sanctions. On cherche encore à comprendre pourquoi la Commission européenne, tout comme les institutions françaises ou allemandes représentées par ces paltoquets pourraient avoir leur mot à dire dans la gestion d’une plateforme privée, d’autant que, comme le remarque Politico en crispant ses petits poings métaphoriques, ces gens sont aussi inutiles qu’impuissants pour contrer les décisions de Musk.

Enfin, signalons la réaction de … Wikipedia : alors même que la nouvelle de la suspension n’avait pas encore fait le tour du globe, des utilisateurs de l’encyclopédie mondiale se sont empressés de commémorer cette décision avec un article intitulé “Thursday Night Massacre (Twitter)” (Massacre du Jeudi Soir) – depuis plus sobrement retitré “Suspensions du 15 décembre 2022”. On admirera la rapidité de production d’un tel article pour ce qui apparaît maintenant comme un détail tant par l’ampleur (on évoque moins d’une douzaine de journalistes concernés) que par la durée (quelques jours de suspensions seulement) ou par le sujet (peut-on parler de liberté d’expression concernant la position en temps réel d’un avion privé ? Le débat reste ouvert).

Bref, dans un mouvement d’ensemble assez remarquable, tout ce que l’information grand public comprend de postes avancés prêts à diffuser un message unique s’est mis à vibrer à l’unisson lors de cet événement pourtant fort modeste, afin de montrer de façon claire qu’une atteinte insupportable à la liberté d’expression était en cours et qu’il fallait se rouler par terre de rage et de frustration (au moins).

Cette réaction unanime laisse perplexe et impose de se poser quelques questions.

Où étaient ces médias lorsque les Twitter Files (évoquées ici et ) sont sorties ?

Montrant pourtant des atteintes sans précédent à cette liberté d’expression, ces dossiers révélés sur Twitter n’ont absolument pas mobilisé ces grappes de tartuffes : la presse de grand chemin n’a pas pipé un mot alors qu’il s’agit sans conteste d’un des plus grands scandales en terme de collusion d’agences de renseignements, d’administrations et de journalistes pour censurer des citoyens ; la Commission européenne et la brochette de ministricules de pays membres n’ont émis aucune remarques et fait preuve d’aucune exaspération de voir ainsi ces réseaux sociaux véritablement cornaqués par des administrations et des pouvoirs à des fins partisanes et politiques pour écraser toute dissidence dans le discours.

Quant à Wikipedia, la présence d’un article symbolique au sujet de ces dossiers explosifs ne les dédouane absolument pas et la raison de leur mutisme est assez simple à comprendre lorsqu’on apprend que, comme ces agences, comme ces administrations, comme ces médias, l’encyclopédie en ligne est maintenant ultra-politisée et presque totalement alignée sur les mêmes objectifs collectivistes de l’extrême-gauche progressiste américaine qui n’ont bien sûr aucun intérêt à détailler les révélations des dossiers Twitter : faisant régulièrement des appels aux dons auprès de particuliers, il apparaît que les fonds collectés ne vont pas essentiellement à la maintenance du site.


Cliquez sur l’image pour accéder au fil Twitter et le dérouler

En pratique, la majeure partie de ces collectes abonde à des fondations, des organisations non-gouvernementales et des projets dont la plupart des donateurs n’ont jamais entendu parler et dont l’objectif est, lui, parfaitement clair et similaire aux objectifs des administrations et médias grands publics occidentaux, à savoir une révolution culturelle occidentale collectiviste.

En somme, en suspendant quelques journalistes pendant quelques jours, Musk a montré une fois de plus où se situaient réellement les défenseurs autoproclamés de la liberté d’expression, c’est-à-dire nulle part où on les attend. Il a en outre dévoilé la véritable capture intellectuelle des médias, des institutions et même de Wikipédia par une frange marginale de la société bien décidée à faire taire chacun de ses opposants par tous les moyens possibles…

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Une presse française lâche et paresseuse

Par : h16

Ah, finalement, qu’il est doux d’être journaliste en France dans un journal de révérence !

Jadis, c’était un travail fatigant, voire stressant et parfois même risqué : il fallait aller chercher l’information directement sur le terrain et la corroborer le carnet de notes à la main. Certains événements pouvaient impliquer de mettre sa vie en danger ; et certaines informations, une fois obtenues, pouvaient signifier une exposition directe aux rétorsions des puissants…

Heureusement, en France, ce temps est révolu : de nos jours, les nouvelles, rédigées de façon presqu’automatique par l’Agence Fausse Presse, sont religieusement reprises, fautes d’orthographes y comprises, par toutes les officines médiatiques estampillées “Source fiable”. Parfois, le journaliste en rédaction exécutera un petit travail d’illustration et quelques remaniements de phrases pour donner un petit caractère original à la notule fraîchement démoulée. La plupart du temps, le copier-coller sera l’opération la plus complexe menée pour transmettre l’information, menaçant le pigiste d’une foulure de pouce lors de ces répétitions frénétiques.

Et pour ce qui concerne les contenus, ils seront méticuleusement choisis pour ne surtout froisser personne aux étages influents : la presse française a, depuis longtemps, abandonné toute velléité d’informer, d’analyser et de décortiquer une information, aussi épineuse soit-elle, pour ne plus se concentrer que sur les histoires qu’il faudra enrober avec plus ou moins de talent pour la diffuser habilement.

Comme le disent les anglo-saxons, elle a troqué l’information pour le “narratif”.

Et en période de tensions, au moment où les sujets d’actualités se font de plus en plus clivants, la presse française se dresse comme un seul homme pour nous entretenir de sujets palpitants comme la virilité des barbecues et l’inhérent besoin d’écoféminisme pour abandonner la viande, ce qui aura cramé en buzz médiatique l’équivalent énergétique d’au moins une journée d’éolien par grand vent, les frasques carbonées de Mélenchon repartant avec panache dans un gros 4×4 thermique après un discours écolo-lacrymogène, ce qui ne manque pas d’occuper les navrantes chroniques de trop de journaux, ou, encore plus caricatural, les blagounettes à base de char à voile d’un entraîneur d’équipe de foot qui semblent faire sortir de leurs gonds tous les petits censeurs écosensibles de la classe jacassante.

Pourtant, les sujets d’importance ne manquent pas : l’inflation galopante, l’impéritie patente du gouvernement, les choix calamiteux du locataire de l’Élysée, la situation internationale ou l’insécurité en France, … Mais voilà : tout cela est quelque peu risqué pour le modèle économique actuel de la presse française.

Eh oui : fermement tenue par le portefeuille, noyée dans des subventions anesthésiantes, elle n’a aucune incitation économique à chercher la vraie information, l’analyse solide et un lectorat attentif. Dès lors, la petite éditocratie germanopratine se concentre sur les chiens écrasés et les plus croustillantes de ces anecdotes produites sur Twitter, magnifique chambre d’écho de la classe jacassante. Tout bien considéré, cette méthode reste moins chère, nettement moins risquée et tout aussi gratifiante que de faire des enquêtes et des articles de fond que beaucoup de Français ne peuvent trouver qu’ailleurs, loin de ces canaux officiellement sanctionnés et irrigués.

Et lorsque la presse française fait des efforts, cela donne des articles consternants comme, par exemple, ce pamphlet lamentable du Monde sur le rejet pourtant clair de la proposition par référendum de nouvelle constitution chilienne : pour le pisse-copie, pas de doute, en rejetant ainsi une nouvelle constitution “pourtant progressiste” et s’éloignant enfin de l’actuelle, pondue par l’infâme Pinochet, le peuple chilien se trompe.

L’écart avec ce qui existe encore dans la presse internationale (britannique ou allemande, par exemple) est cruel et la plupart du temps, la presse française ne semble plus être qu’un dernier wagon dans le train de l’information et de l’analyse qu’on peut trouver maintenant partout sur internet…

Malheureusement et logiquement, comme les politiciens s’alignent naturellement sur ce qui est médiatiquement porteur et seulement ça, ces derniers deviennent – notamment en France – de plus en plus insignifiants d’autant qu’ils concentrent leur intellectuel de moins en moins affûté sur les niaiseries portées à bout de bras par ces organes de cancanement.

Cela donne l’effet d’une marche quasi-synchrone avec les phénoménales âneries qu’on voit par exemple apparaître outre-Atlantique ou lorsque la pandémie de Covid avait déclenché les mêmes réactions mécaniques de la part des dirigeants européens. Cela produit aussi les prises de décisions débiles comme orienter toutes les politiques en fonction d’agendas écologiques de plus en plus radicaux mais si terriblement sexy électoralement, jusqu’à se prendre violemment le mur indépassable de la réalité.

Le résultat est sans appel. Le système politico-médiatique actuel est tellement bureaucratisé, subventionné, arqué sur ses petites habitudes, ses gros travers et son entre-soi bien cadré que les effets de monopole se font maintenant sentir sans plus la moindre retenue : le prix de l’entretien et de la maintenance de ce pitoyable barnum médiatique s’accroît alors même que la qualité du produit final s’effondre. Le contribuable français coule un pognon de dingue dans des médias (radios, télévisions, presse écrite) pour obtenir en retour une propagande oscillant systématiquement entre l’infantilisation et l’insulte pure et simple, et où – si l’on s’en tient aux fines analyses de notre presse d’exception – personne ne semble s’offusquer que le président de la République passe son temps en onde pour nous expliquer la bonne température des chambres, le nombre de douches idoines pour rester propre.

Reconnaissons la cohérence des gratte-papiers subventionnés : la même presse n’avait pas bronché de voir le même pignouf pompeux expliquer comment aérer son logis en temps de pandémie. Alors, tout compte fait, que le Président de la République fasse thermostat à 20h n’ébouriffe plus aucun journaleux.

Le constat mérite d’être répété : ce pays est foutu, et c’est notamment car le quatrième pouvoir s’est vautré dans la paresse et la lâcheté.

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Le fisc vous ponctionnera jusque dans vos piscines

Par : h16

En France, pendant que les médias persistent à s’inquiéter de la virilité ou non des barbecues, la crise énergétique enfle doucement. Cet hiver, les Français pourraient passer brutalement des coupures de presse aux coupures de courant. Alors oui, certes, la situation est grave mais pas désespérée et comme en 1974 où, à la suite du choc pétrolier, les Français découvraient qu’à défaut de pétrole, ils avaient des idées notamment nucléaires, il en ira de même en 2022 où les Français n’ont toujours pas de pétrole et plus d’idées nucléaires mais au moins ont-ils un service fiscal à la pointe du progrès.

À l’évocation des efficaces services de notre Trésor Public, on peut déjà entendre un soupir de décontraction parcourir tout le bon peuple qui sait déjà que tout va bien se passer.

Et c’est bien normal. Jugez plutôt : par le truchement d’un autre service de l’État français triomphant, l’Institut Géographique National, et l’utilisation aussi habile que mesurée de contractants privés, les services fiscaux vont enfin pouvoir détecter toutes les piscines que les contribuables auraient oublié de déclarer, petits coquins facétieux qu’ils sont parfois.

Il apparaît en effet que la détection des piscines non déclarées par intelligence artificielle va être généralisée : la direction générale des Finances publiques a ainsi récemment annoncé que son dispositif, utilisant l’intelligence artificielle non pas des agents du ministère mais bien du cloud de Google, avait permis de repérer des milliers de piscines jusqu’à présent non déclarées par leurs propriétaires, et que l’application des nécessaires redressements et autres amendes fiscales avait permis de récolter environ 10 millions d’euros sur les dix départements où la détection avait été menée.

Que voilà une expérience concluante ! Un million d’euros récupéré par département, c’est une belle affaire et pour un prix modique puisque l’ensemble du projet qui a permis de réaliser cette prouesse n’a coûté que 24 millions d’euros sur la période 2021-2023 (et ne coûtera absolument rien après, c’est aussi évident que certain). Or, si l’on étend aux 100 départements français – ce qui est justement le projet du Trésor Public et qui a motivé son annonce à toute la presse – on peut extrapoler jusqu’à 100 millions d’euros ainsi récoltés dans cette moisson inespérée propulsée par les photos aériennes de l’Institut géographique d’un côté et les neurones artificiels de Google et de l’Administration de l’autre.

Voilà qui va fièrement permettre de rembourser la dette française qui n’est que 25.000 fois plus large ! À raison de la découverte de trois ou quatre piscines par Français, ça devrait le faire.

D’autant que, comme l’explique notre Trésor adoré, le procédé actuellement en fin de rodage sera joyeusement étendu à d’autres formes de « bâti non déclaré » comme des dépendances, des vérandas ou de grands abris de jardin par exemple. Le petit contribuable fraudeur qui tentait de dissimuler l’existence de sa luxueuse cabane à râteaux va prendre cher et c’est bien fait pour lui.

Ce succès, soyons-en sûr, réjouira tout bon Français qui paye fièrement son écot la main sur le cœur en pensant à toutes les routes, tous les hôpitaux et leurs personnels soignants, toutes les écoles et leurs nombreux professeurs que nous allons pouvoir ainsi payer copieusement. Mais si.

Malgré tout, on pourra cependant s’interroger sur certains articles de presse qui, en avril dernier, rapportaient les déboires de ce même système : jusqu’à 30% d’erreurs étaient enregistrées. Des piscines qui n’en sont pas, des routes, des bâches qui aboutissent à des surtaxes fiscales, voilà qui relativise un peu le succès.

Bien sûr, on doit supposer que, depuis avril, les réglages des carbus RBF et des culbuteurs MLP des petits réseaux neuronaux de la belle mécanique googlo-photographique ont permis d’optimiser tout ça pour obtenir un bien meilleur résultat et éliminer des surtaxations foncières les piscines gonflables et les grands draps bleus en cours de séchage. Gageons cependant qu’on n’est pas encore au bout de nos surprises ; après tout, ce n’est pas exactement le premier outil informatique que l’État met en place même si on doit reconnaître qu’il procède toujours avec beaucoup plus de soins (et obtient plus de succès) lorsqu’il s’agit d’encaisser des thunes que de les décaisser (les militaires auront une pensée émue pour Louvois et les usagés de la SNCF serreront les dents).

On ne saura cependant s’épargner de noter la diligence avec laquelle l’État socialiste met en place les outils les plus performants possibles, quitte du reste à contracter avec des cabinets de conseils américains puisque c’est Accenture qui a aidé le fisc dans ce projet, lorsqu’il s’agit de ponctionner et taxer les contribuables réticents et par ailleurs ponctionnés comme jamais dans l’Histoire du pays, alors que ce même État socialiste semble fort en peine dès qu’il s’agit de libérer les forces créatrices et entrepreneuriales du pays, ou, plus simplement encore, ne pas entraver la marche des compagnies qui y prospèraient jadis.

Le contraste est en effet particulièrement fort lorsqu’on juxtapose les gesticulations parfaitement pathétiques de notre gouvernement pour nous expliquer que les prochaines pénuries énergétiques sont aussi imprévisibles qu’insurmontables sans un sacrifice collectif poussé, et la méticulosité achevée qui entoure la collecte, la ponction et la taxation de tout ce qui bouge dans le pays.

En pratique, le seul domaine où nos administrations et tout l’appareil d’État peuvent se targuer d’une authentique réussite est celui de la succion : celle de l’argent des autres, des bonnes volontés et de l’énergie de tous, avec en surcroît le constat que ceci s’opère au détriment de tous. Des centaines de milliards d’euros sont ainsi succés partout, tous les ans, sans que le Français en voie la couleur : la misère et la pauvreté augmentent, le pays dégringole dans tous les classements et se tiermondise à vue d’œil, mais au moins le fisc peut se targuer d’être entré dans le XXIè siècle avec brio.

Voyons cependant le bon côté de l’opération : s’il est fort douteux que l’argent ainsi récolté permettra d’améliorer quelque peu la qualité des services publics français, au moins pourra-t-il abonder le budget nécessaire aux paiements du nouveau contrat avec McKinsey. C’est toujours ça.

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Les médias nous baratinent de plus en plus

Par : h16

Juillet et août, mois douillettement placés sous la chaleur de l’été, sont traditionnellement propices aux sujets plus légers dans l’actualité : les petits reportages balnéaires succèdent normalement aux recettes de salades et autres barbecues goûtus pendant que le farniente gagne doucement les salles de rédaction. Manque de chance, cette année n’a pas permis aux journalistes de se reposer réellement et c’est sans doute à cause d’une fatigue évidente que le déchaînement de propagande auxquels ils se livraient jusqu’à présent avec gourmandise devient maintenant parfaitement grossier et évident pour la plupart.

Il est vrai que la situation internationale s’y prête fort bien et que la multiplication des sujets graves n’aide pas au repos des esprits : problèmes énergétiques, hystérie climatique, inflation galopante et après une crise sanitaire qui avait déjà beaucoup contribué à monter les uns contre les autres sur des motifs de plus en plus futiles et artificiels, le conflit russo-ukrainien donne une nouvelle occasion aux propagandistes des deux camps de s’exprimer sans plus la moindre retenue.

Dans une guerre, il est certes attendu que les informations seront, toutes, à prendre avec des pincettes. Il n’en reste pas moins que certains médias font des efforts que d’autres ne tentent même plus, la fin semblant justifier tous les moyens avec désinvolture et en avant Ginette.

C’est le cas par exemple de France2 qui nous aura gratifié, lors de ce qui est présenté comme un reportage depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia, d’une magnifique illustration de ce à quoi peut aboutir une propagande décontractée sans aucune remise en question.

Selon la journaliste du service public de propagande étatique, un missile russe n’aurait pas explosé sur le toit de la centrale (jusqu’à présent aux mains des Russes) ; nullement étonnée que les militaires russes tentent ainsi de détruire une centrale dont ils ont le contrôle depuis plusieurs mois au risque de déclencher un incident nucléaire majeur, le reportage présente alors les images … d’une cheminée abimée comme étant les restes d’un missile. Plus c’est gros, plus ça passe. Mais plus ça se voit aussi :

Cet exemple aussi grotesque que ridicule n’a pas semblé beaucoup défriser les médias français qui sont rapidement passés à autre chose (karting en prison, canicule, les sujets ne manquent pas). Ne vous attendez donc pas à d’épais « fact-checking » de la part des suspects habituels (Libération, Le Monde et autres thuriféraires des pouvoirs en place) : circulez, il n’y a rien à voir, rien à commenter, rien à critiquer et surtout aucune prise de recul ne sera nécessaire. De toute façon, le narratif officiel est fixé, il n’est absolument pas question ni de l’amender, ni de le nuancer ou d’apporter de l’information. Ici, le but est d’accompagner les grandiloquences du président Macron dans sa fuite en avant nihiliste et belliqueuse et c’est tout.

Malheureusement, comme mentionné au début de ce billet, le souci de cette attitude est que l’aspect factice et propagandiste de ces messages officiels est maintenant évident et à mesure que les carabistouilles grossières s’accumulent, il devient de plus en plus difficile pour ne pas dire impossible de croire, même un peu, la réalité alternative que nous peignent la presse et le gouvernement : une part croissante du peuple sait maintenant que l’une et l’autre tordent les faits, mentent autant qu’ils le peuvent et ont bel et bien un agenda qui ne peut s’embarrasser de la vérité ou d’une simple prise de précautions élémentaires et dont l’alignement avec les désirs et besoins de ce peuple est si faible qu’on est en droit de se demander s’ils n’en deviennent pas les ennemis objectifs…

La conséquence est aussi tragique qu’évidente : cette propagande de plus en plus visible entraîne un effondrement complet de la confiance qui forme normalement le ciment de toute société fonctionnelle, notamment par un effondrement de la confiance dans les médias. C’est en tout cas ce qui ressort des enquêtes régulières de confiance qui ont lieu, comme par exemple celle de Gallup récemment publiée et qui montre que jamais les médias (télévision ou presse) n’ont reçus aussi peu de crédit ou n’ont inspiré aussi peu confiance depuis les années 70.

Or, indéniablement, l’érosion puis la disparition complète de cette confiance entraîne l’évaporation de toute légitimité dans les règles, lois et contraintes que le gouvernement veut imposer ; la disparition de la confiance se nourrit du constat de ces mensonges grotesques répétés, de l’évidence d’une coterie qui prétend faire un travail de vérification alors qu’il ne s’agit plus qu’un groupe d’entre-soi, de gens qui se vérifient les uns les autres, qui appartiennent tous aux mêmes cercles et aux mêmes « bulles », qui se font confiance les uns les autres, et qui surtout excluent les outsiders ou la moindre pensée dissidente, la moindre nuance, la moindre discussion ou la moindre remise en question.

Petit à petit, le peuple se rend compte de cette supercherie, et se place de plus en plus en dehors de ces bulles auto-alimentées d’un fact-checking en plein autosuçage frénétique. Et de leur position extérieure, un nombre croissant d’individus constate toute l’hypocrisie du théâtre d’ombre que le gouvernement et la presse leur jouent en croyant, dur comme fer, qu’ils y adhèrent encore tous, obligatoirement.

Oh, certes, il est encore loin le moment où la majorité du peuple sera consciente de ces mensonges et, surtout, entendra faire savoir qu’elle en a assez, qu’il est temps de revenir à un discours réaliste et nuancé, et de réaligner pouvoirs politique et médiatique avec les besoins et les envies du peuple ; et certes oui, il pourrait s’écouler encore des mois, des années peut-être avant qu’on parvienne à ce réalignement.

Néanmoins, chaque jour qui passe, chaque nouvelle idiotie, chaque nouvelle grotesquerie entraîne l’extraction spontanée d’individus hors de ces réalités alternatives construites par ces aigrefins, et chaque individu qui vient grossir les rangs de l’ « équipe réalité & nuance » ne fera plus jamais le chemin inverse.

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La gouvernance par la peur

Par : h16

L’actualité est difficile à suivre en ce moment et la presse, ayant sombré dans un mode de propagande aussi totale que grotesque qui en devient particulièrement visible, n’aide pas à donner une image claire des directions prises par les uns et les autres.

Ainsi du côté du gouvernement, on ne peut que noter l’embarras dans lequel il se trouve de tous les côtés qu’on le prenne.

Sur le plan politique, l’absence de majorité absolue pour la Renuisance du Président ou pour le groupe Ensemble à l’Assemblée provoque des difficultés manifestement pas envisagées par Emmanuel Macron qui ne semble pourtant pas encore prêt à négocier quoi que ce soit.

La défaite électorale de Bourguignon, l’actuel ministricule en charge de la Santé, aurait dû la condamner à démissionner bien vite pour être remplacée par l’un ou l’autre factotum du moment. Il n’en est rien : à la difficulté de cette période intérimaire jusqu’au vote de confiance à la politique générale du gouvernement, prévu le 5 juillet, s’ajoute celle de trouver un successeur pour ce poste de plus en plus sulfureux, ce qui explique sans doute que Bourguignon perdante n’ait pas été déjà flanquée dehors. Il en ressort une impression d’entre-deux dans laquelle toute prise de décision solide semble impossible.

Si l’on écarte une censure pure et simple du gouvernement le 5 juillet, il n’est cependant pas impossible que cette impression perdure même au-delà : entre l’intransigeance puérile du chef de l’État et les jeux de partis qui doivent maintenant sentir l’odeur du sang de la bête blessée, on comprend que les prochains mois ne pourront être placés sur de solides rails et sur une direction parfaitement claire.

Aux députés godillots succède maintenant la navigation à la godille…

Sur le plan économique, la presse continue d’enrober une réalité assez rêche d’une propagande décontractée.

L’inflation est résolument présentée comme légèrement embarrassante, quand bien même ses niveaux n’ont plus été vus depuis 1985 : avec une moyenne d’ores et déjà établie autour de 5,5% à l’année, on comprend que le chiffre réel, probablement de l’ordre du double, doit commencer à rendre quelques mains moites dans les administrations françaises et, surtout, chez certains hauts fonctionnaires qui comprennent, même s’ils n’ont pas le droit de le dire, que ceci ne peut pas signifier une rentrée calme et pondérée, le précédent des Gilets Jaunes ayant laissé des traces profondes.

À cette inflation résolument amoindrie par l’INSEE et adoucie par la presse, on ajoutera les chiffres de croissance qui frôlent la bonne blague puisque les prévisions officielles tournent autour de 2,3%, alors qu’on sait déjà que le premier et le second trimestre de l’année sont probablement négatifs. Si l’on factorise les inévitables problèmes de chaînes logistiques et d’approvisionnements qui continuent, alimentés par les décisions généralement contre-productives des autorités ainsi que la situation géopolitique internationale, tout indique que la rentrée de septembre et les mois suivants verront des rayons de supermarché se vider, des prix monter en flèche et des populations grogner de plus en plus fort en Europe.

Dans ce contexte, les gesticulations politiques actuelles de Borne et Macron n’augurent absolument rien de bon.

Mais le plus frappant est qu’à ces crises bien palpables, les autorités ne semblent répondre que mollement et la presse emboîte de façon maladroite en multipliant les angles aussi lénifiants que possible pour en atténuer la portée. À l’opposé, on trouve d’autres crises, de plus en plus artificielles et ressenties comme telles et pour lesquelles les mêmes autorités entendent répondre avec la plus grande fermeté et la plus belle des déterminations pendant que la même presse ne mégote pas sur les aspects anxiogènes.

On peut par exemple se référer à la récente « canicule », ses cartes géographiques en rouge cramoisi sans plus aucune nuance, l’avalanche de messages agressivement niais sur les besoins d’hydratation et de fermer les volets, et les mines plus ou moins affolées de nos hommes-troncs aux journaux télévisés pour comprendre que le Réchauffement Climatique De La Faute À L’Humain Néfaste Pour La Planète est maintenant de retour en pleine vigueur.

Manque de bol, la chaleur n’ayant pas décidé de rester plus longtemps sur le territoire, la presse et les autorités ont bien vite pivoté sur la recette des deux dernières années : vite, remettons un peu de Covid sur la table !

Et voilà que réapparaissent sur tous les plateaux télé les bobines méphitiques de nos télétoubibs qui s’empressent de vendre à nouveau l’idée (idiote et démontrée telle) qu’il va falloir remettre les masques dans les transports en commun, que l’épidémie repart – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – et que seule une quatrième dosette d’un produit qui a déjà amplement montré son inefficacité (voire sa toxicité) va (enfin !) nous sauver à la rentrée, mais si, puisqu’on vous le dit.

Bien évidemment, les populations, lasses de picouses et de mensonges par action et par omission, commencent à montrer des signes clairs de désintérêt pour le narratif covidesque, ce qui pousse là encore les mêmes autorités et la même presse à tenter toutes les titrailles les plus hardies afin de faire germer l’idée que la variole du singe pourrait devenir un vrai sujet, une vraie crise, avec des vrais morts et des vraies paniques pandémiques – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – auxquels on répondra avec fermeté et détermination, comme d’habitude.

Moyennant une focalisation sur les enfants et la prochaine rentrée (qui voit généralement se multiplier les cas de varicelle traditionnelle, c’est pratique et une confusion est si commodément arrivée, hein), gageons qu’une autoroute de l’angoisse va enfin s’ouvrir pour nos politiciens, nos télétoubibs et nos médias friands de catastrophes.

En 2020, la gouvernance par la peur a montré aux politiciens et aux médias son efficacité pour emmener les troupeaux de contribuables là où on les voulait. En 2022, cette même gouvernance montre de gros signes d’essoufflement, et si elle a peut-être (?) permis d’écarter une majorité NUPES à l’Assemblée ou Marine Le Pen à l’Élysée, elle déclenche surtout des dissensions au sein des sociétés occidentales entre ceux qui persistent à tomber dans les panneaux, encore et encore, et ceux qui finissent par comprendre l’entourloupe.

Ces derniers sont, certes, encore minoritaires. Mais cet hiver, lorsqu’il faudra se nourrir et se chauffer, gageons que les crises artificielles seront balayées par les réelles. Et à ce moment, il n’est pas dit que tout soit encore sous contrôle par les fines équipes actuellement en place…

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Fraudes, conspirations et tribunal populaire des médias

Par : h16

Très peu évoqué dans la presse américaine (et encore moins dans la presse francophone), un documentaire sorti le 20 mai dernier s’essaye à démontrer l’existence d’une fraude massive lors des élections américaines de 2020 qui ont vu Joe Biden l’emporter sur Donald Trump et accéder ainsi à la Maison-Blanche.

Ce documentaire, baptisé « 2000 Mules » et réalisé par Dinesh D’Souza affirme que des individus alignés sur les Démocrates, ou « mules », ont été payés par des organisations non gouvernementales pour collecter et déposer illégalement des bulletins de vote dans des urnes électorales de dépôt en Arizona, en Géorgie, au Michigan, en Pennsylvanie et au Wisconsin pendant l’Élection présidentielle de 2020.

L’affirmation que des fraudes puissent exister n’est pas, en elle-même, extraordinaire. En revanche, celle qui consiste à dire que cette fraude aurait été massive et organisée à cette échelle nécessite des preuves solides. Pour tenter de l’apporter, le documentaire (qu’on pourra à l’occasion regarder ici ou en français) se base sur les données collectées par True The Vote, une association citoyenne, non partisane et financée par dons.

Cette association enquête régulièrement sur la probité des votes d’élections depuis plusieurs années et elle a montré que la fraude électorale est en réalité assez régulière et, du reste, organisée par les deux côtés du spectre politique américain (Démocrates comme Républicains), comme en atteste d’ailleurs le cas récent de l’élection de Mark Harris, candidat républicain en Caroline du Nord en 2018 qui a vu son élection annulée pour fraude.

Pour étayer ces affirmations de fraudes massives organisées pour la présidentielle 2020, l’association a acheté des données mobiles anonymisées (données de géolocalisation émises par les téléphones portables) du premier octobre 2020 jusqu’après les élections de novembre de la même année (et même jusqu’en janvier 2021 pour certains États américains). Ces données ont permis de filtrer les individus (ou plus exactement leur téléphone portable, disons) qui se sont retrouvés à proximité directe d’une urne électorale de dépôt (« ballot box ») et ce, plus de 10 fois de suite, en éliminant les personnes qui passaient déjà par ces urnes avant et après les élections ce qui permet de ne prendre en compte que les comportements liés à l’opération électorale, et pas les déplacements réguliers à proximité. En outre, les enquêteurs se sont concentrés sur les individus qui, en plus de ces critères, se sont rendus d’une urne à une autre, plus de dix fois de suite, pendant toute cette période (et plus du tout après cette période).

Dans ce contexte, difficile de ne pas trouver un comportement étrange à celui qui se déplace dans cinq ou six comtés différents et visite dix ou douze urnes électorales… en plein milieu de la même nuit.

Ce sont donc sur ces derniers cas que le documentaire est bâti et aboutit à la conclusion que le nombre de votes ainsi collectés, frauduleux, seraient suffisants à modifier le résultat de l’élection.

Sans surprise, à sa sortie, une partie de la presse (Reuters, Associated Press, Washington Post, New York Times pour ne citer que les plus prompts) s’est jetée dans la tâche de démonter les allégations et d’enfiler des arguments afin de montrer à quel point tout ceci ne tenait pas debout, tant il est maintenant connu, établi et certain que les élections en question furent « les plus sûres » de l’Histoire américaine.

Essentiellement, leurs arguments tiennent en quelques mots.

D’une part, il n’est pas illégal de voter pour un tiers (un membre de la famille) en utilisant des urnes de dépôt. Cet argument ne tient pas du tout compte des sélections opérées qui éliminent les dépôts occasionnels réalisés par des membres de famille ou ceux des professionnels de maison de retraite.

D’autre part et quel que soit l’État, il est toujours illégal de se faire payer pour déposer des bulletins dans une urne. Le documentaire précise que des paiements ont été enregistrés pour les individus qui ont effectué les dépôts, ce qui ajoute à l’aspect pour le moins curieux (et probablement illégal) des opérations observées.

Enfin, l’argument principal est que la géolocalisation via les téléphones portables ne dispose pas d’une précision suffisante pour déterminer s’il s’agit bien d’un dépôt de vote ou de n’importe quoi d’autre à proximité. Cependant, le documentaire précise assez bien que les données de géolocalisation des visites ont été recoupées avec les données vidéos des caméras de surveillance qui sont placées (et sont obligatoires) autour de ces urnes électorales, ce qui permet d’éliminer beaucoup de doutes.

En outre, Uber, Amazon, Google, et tant d’autres applications utilisent quotidiennement cette géolocalisation avec une précision de l’ordre du mètre… Et cela marche suffisamment bien. Si l’on doit admettre un taux d’erreur non nul, on ne peut pas non plus éliminer l’intégralité des données, surtout couplées aux vidéos et aux conditions de filtrage précédemment évoquées. Du reste et si l’on s’en tient aux arguments des fact-checkers, ces données ne seraient pas assez précises pour traquer une fraude électorale, mais suffisante pour traquer les activistes aux abords des cliniques d’avortement, l’immigration clandestine,… ou n’importe quoi d’autre comme l’expliquait en détail le New-York Times en 2019.

Apparemment, à croire ces fact-checkers, la technologie a fait un bond en arrière un an après, en 2020, et juste pendant la période électorale. Ce n’est pas de chance.

Malgré tout et comme d’habitude dans ce genre de cas où des éléments viennent remettre en question une thèse défendue par les autorités, la presse fait assaut d’inventivité pour éviter de faire son travail avec neutralité.

Soyons clairs : ce qui est décrit dans le documentaire est peut-être vrai ou peut-être faux et comme à chaque fois, la prudence est de toute façon de mise. Néanmoins, il apparaît que les affirmations faites sont potentiellement lourdes de conséquences, et si de tels soupçons sont levés, si des éléments de preuves existent, alors c’est bien à la Justice de faire son travail. Travail qui semble considérablement moins facile lorsque la presse utilise en parallèle le tribunal populaire de l’opinion publique afin d’empêcher toute remise en question des résultats obtenus : quel juge, quel procureur se lancera dans une enquête si, comme la presse l’a systématiquement fait jusqu’à présent, le simple fait d’ouvrir une enquête est l’occasion pour les médias d’utiliser de l’anathème « conspirationniste » ?

Il est d’ailleurs difficile de ne pas faire un parallèle dans ces efforts médiatiques de classifier systématiquement toute question au sujet des élections comme complotiste avec les efforts précédemment déployés pour montrer que le coronavirus ne pouvait provenir du laboratoire P4 de Wuhan, ou que le vaccin permettait d’endiguer efficacement les contaminations. Les mêmes mécanismes de la presse sont à l’œuvre, la même absence de scrupules, de neutralité et d’excuses pour chacun de ces sujets.

De surcroît, aucun des fact-checkers qui se veulent sérieux ne peut se permettre d’attaquer directement les données que True The Vote a utilisées et dont le documentaire fait son sujet : elles ne sont pas publiques. Or, l’association a clairement précisé qu’elle rendrait l’intégralité de ces données disponibles dans les semaines qui viennent (courant Juillet apparemment). Alors seulement, il sera temps d’analyser et de vérifier les affirmations faites. Affirmer, actuellement, que le documentaire ne tient pas ou que True The Vote n’a aucune preuve est pour le moment prématuré.

En tout état de cause, il n’appartient pas (et ne devrait jamais appartenir) à la presse le rôle de juger de ce qui est un sujet valable ou non, de ce qui est conspirationniste ou pas.

Le sujet de la fraude électorale n’est pas issu du questionnement d’une bande d’imbéciles et de citoyens idiots mais bien une question légitime à laquelle il doit être répondu de la façon la plus transparente possible, précisément par définition même de la démocratie qui réclame, pour fonctionner, un processus électoral sain, auditable et transparent. Ce n’est pas ce qu’ont fait les médias jusqu’à présent : leur titraille et le contenu de leurs articles ne laissent aucun doute à ce sujet, à moins de faire preuve d’une mauvaise foi maintenant grotesque.

Depuis plusieurs années, la presse s’est arrogé le droit de former des jurys populaires et de dicter sa version du droit (qui est coupable ou non, qui est conspirationniste ou non, quel sujet doit être porté aux yeux de tous ou non). Ce comportement explique sans doute pourquoi son audience et sa crédibilité ne cessent de diminuer et pourquoi, au fur et à mesure qu’elle affirme au lieu d’informer, les individus tendent à prendre son contre-pied ; pour le cas du documentaire en question, un récent sondage indique par exemple que ceux qui le voient sortent renforcés de leur conviction qu’une fraude massive a eu lieu…

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Débordements au stade de France et rodéos sauvages : le délitement français accélère

Par : h16

Rien de tel qu’un bon match de foot international pour ruiner un peu plus la réputation de la France à l’étranger : alors que le Stade de France accueillait samedi soir la finale de la Ligue des champions opposant Liverpool au Real Madrid, tout s’est déroulé à peu près comme on pouvait l’imaginer compte-tenu du contexte, c’est-à-dire très mal.

Nous sommes en France et un événement sportif majeur ne peut se dérouler sans les inévitables débordements et les petits-à-côtés qui, sans eux, feraient oublier cette ambiance si particulière de la région parisienne qui donnent au pays sa réputation mondiale.

Sans surprise, la rencontre footballistique s’était d’emblée placée sous les meilleurs auspices puisque la RATP avait lancé un mouvement social perturbant notoirement la circulation des lignes A et B du RER, et ce alors que nombreux supporters britanniques et espagnols tentaient de rejoindre le Stade de France.

Toujours sans surprise, ces masses de supporters ont été assez mal gérées aux abords du stade et ont mis parfois plusieurs heures à passer les systèmes de sécurité apparemment mal taillés pour une rencontre qui attendait autour de 70.000 personnes.

Encore sans surprise, l’événement a naturellement attiré à lui toute la faune locale la plus festive qui s’est empressée d’ajouter son grain de sel créatif et espiègle à l’ambiance déjà survoltée. Les journalistes sur place, notamment étrangers, n’ont pas manqué de noter l’intéressante intervention de ces groupes de jeunes que la presse française s’est empressée de qualifier de « riverains » et qui ont apparemment organisé des séances de délestage amical des supporters venus là.

La surprise n’a toujours pas été totale lorsque ces mêmes « riverains » se sont introduits de force et par douzaines dans le stade, générant mouvements de foules et un léger agacement de la part des supporters et des familles venues assister au match dans des conditions à l’optimalité bousculée. Cette surprise n’a pas été plus présente lorsqu’enfin, une fois les esprits échauffés par ces débordements, les forces de police ont chargé, finement cornaquées par une préfecture connue et reconnue pour sa maîtrise des manifestations depuis les cinq dernières années.

Et c’est donc toujours sans la moindre surprise qu’on peut déclarer un véritable succès total sur les plans sportif, événementiel, sécuritaire et politique.

Grâce au professionnalisme et à l’organisation taillée au cordeau de nos élites parisiennes, grâce à l’ambiance si spéciale qui règne à présent en banlieue parisienne avec ou sans match de foot, grâce au commandement précis des forces de l’ordre par une préfecture à la pointe de l’événement, la France vient une fois encore et de façon éclatante de démontrer toute sa maîtrise.

Elle offre d’ailleurs ainsi une excellente idée de ce que donneront dans deux ans les Jeux Olympiques, s’ils ont bien lieu, qui seront organisés par les mêmes équipes, au même endroit : la recette semble prometteuse qui alliera des infrastructures au taquet avec une population locale acquise et préparée à l’événement, gourmande des opportunités qu’offriront des millions de touristes venus pour profiter des idées géniales de la Mairie et de la Préfecture de police de Paris.

Au passage, on appréciera à sa juste valeur les explications fournies par les autorités responsables.

Pour elles et le Darmanain en tête, les soucis auraient été provoqués par des supporters britanniques venus en masse pour soutenir Liverpool, et ce même si les images peinent à illustrer ces masses de hooligans roux et imbibés de bière tiède aux abords du stade, au contraire de nombreux autochtones Dionysiens effervescents agglutinés aux grilles et développant leurs capacités d’escalade créative.

Ces explications farfelues, ces pieux mensonges et cette vision particulièrement romancée de ce qui s’est passé sur place n’ont rien d’anodin.

Ils participent clairement de la déliquescence de l’État français qui devient ainsi chaque jour plus visible, et de l’absence de toute volonté de vraiment corriger le problème : comme ces colonnes le mentionnaient dans un précédent billet, il n’y a plus en France aucun courage pour affronter la réalité, et mettre fin aux situations catastrophiques qui se renouvellent donc avec une insistance croissante.

C’est fondamentalement le même discours, le même déni de la réalité, le même refus de poser les bons diagnostics qu’on retrouve derrière l’absence de tout courage pour traiter d’autres problèmes, depuis les tirs de mortiers dans les quartiers émotifs, en passant par l’effondrement culturel et éducatif des jeunes générations actuelles, jusqu’aux rodéos sauvages répétitifs.

Il n’est qu’à voir les récentes saillies d’égarées boboïdes concernant ces dernières pratiques pour comprendre l’ampleur du problème.

Même lorsque des enfants ou des adultes sont renversés, blessés ou tués lors de ces pratiques dangereuses et interdites, il est d’abord question d’en minimiser les dangers en les comparant avec le skateboard (ben tiens), d’excuser et de trouver un semblant de culture à cette Bike Life dont l’expression dans un cadre normé dans un espace adapté semble absolument impossible. Mieux encore : ce seraient les forces de l’ordre qui seraient responsables des accidents que ces rodéos provoquent assez régulièrement…

En pratique et exactement comme pour tout le reste, on a abandonné toute velléité de remettre réellement de l’ordre des ces pans de société française qui dérivent maintenant de plus en plus vite à l’écart du reste du pays. Il n’est pas plus question de renvoyer vigoureusement ces rodéos à leur marginalité qu’il ne serait question de remettre réellement l’enseignement des bases de français et de mathématique dans les classes de primaire, tout comme il n’est plus question de faire régner l’ordre et d’abaisser significativement la criminalité et les trafics de tous ordres dans ces quartiers émotifs. Le #PasDeVague est érigé en modèle indépassable, et on essaie simplement de faire passer chaque exaction, chaque dérive scandaleuse comme une occurrence rare et sans conséquence.

Le problème est qu’à présent, ces occurrences sont si nombreuses, si visibles, si répétitives et si graves que tout le monde se rend compte de l’imposture, y compris à l’étranger. Le manque de courage et de détermination dans les actes (et non dans les paroles, toujours bon marché) commence à se payer visiblement.

L’étape suivante sera atteinte lorsque les élites elles-mêmes ne pourront plus échapper aux conséquences de leur couardise. On s’en approche chaque jour.

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Complotisme et Trusted News Initiative : les médias n’ont plus aucune crédibilité

Par : h16

Dans un précédent billet d’octobre, je notais l’apparition d’internet et de la décentralisation massive de la diffusion d’information qui ont conduit à une désaffection grandissante des médias d’information traditionnels.

Cette désaffection, en retirant progressivement aux États le pouvoir de manipulation des foules par la propagande, commence à se voir.

D’un côté, les gouvernements multiplient les lois de plus en plus restrictives sur ce qu’on peut publier, ce qu’on peut dire et ce qu’on peut diffuser. La liberté d’expression n’est plus qu’une approximation de ce qu’elle fut il y a seulement deux décennies. De l’autre côté, ces médias essayent de mettre en place des moyens plus ou moins habiles de forcer les individus à passer par eux et tentent par tous les moyens (comportementaux notamment) de discréditer toute source d’information alternative.

C’est dans ce contexte qu’apparaît un accord aussi intéressant que discret qui fut signé entre différents groupes de médias mondiaux : lancée en 2019, la Trusted News Initiative (TNI) n’a très habilement pas fait beaucoup parler d’elle même si on en voit maintenant les effets directs sur les informations qui sont distribuées partout dans les journaux traditionnels. Cette initiative vise à repérer les « fausses informations » et autres rumeurs qui trottinent un peu partout sur les intertubes et autres réseaux sociaux, et à les dénoncer. Mieux encore : en 2020, il a été décidé, toujours dans le cadre de cette TNI, de renforcer le combat contre les « fake news » liées au coronavirus et tout ce qui tourne autour de cette question.

En somme et depuis deux ans, cette initiative permet à tous les réseaux médiatiques participants de ne parler que d’une seule voix, pour apporter les vraies bonnes informations estampillées correctes au public demandeur, et dénoncer et démystifier les intox et autres rumeurs sordides qui grouillent dans les milieux interlopes (que certains n’hésiteront pas bien sûr à qualifier d’extrême-droite, de suprémacistes, de racistes, de sexistes et d’homophobes).

Cette initiative, même si elle n’est qu’assez peu connue, regroupe malgré sa discrétion plus de 2000 chaines de télévision dans 56 pays, qui diffusent en 160 langues des informations minutieusement fact-checkées pour un public évalué à un bon gros milliard de personnes. Pas étonnant, devant une telle représentation, que les nouvelles alternatives aient tant de mal à se frayer un chemin dans la déferlante de justesse, de droiture et d’honnêteté que ces réseaux et cette initiative représentent fièrement !

Et ça marche : moyennant un pilonnage massif une diffusion ciblée de propagande d’informations choisies, le complotisme a rapidement reculé !

Comme le note Ohana dans une série de tweets particulièrement pertinents, ce terme de complotiste a été employé à toutes les sauces.

Ainsi, imaginer que le vilain virus pandémique pouvait sortir du laboratoire P4 de Wuhan fut longtemps complotiste. Bon, ce n’est plus le cas maintenant, mais au moins, la TNI a bien fait son travail à ce moment.

Ainsi, les masques sont passés d’inutiles à indispensables puis obligatoires, pour redevenir à présent inutiles selon l’OMS. Entretemps, ceux qui ont bêtement conservé à l’esprit, comme en 2019 et avant, que ces masques ne servaient à rien à l’extérieur et n’étaient utiles que pour les malades dans des lieux fermés, ont été copieusement appelés complotistes tout au long du périple étonnant de cette information depuis deux ans.

Ainsi, les médias participant à cette TNI n’eurent aucun mal à qualifier de complotistes ceux qui expliquaient que les vaccins provoquaient des myocardites. Bon certes, un papier de Nature montre à présent que, pour les hommes de moins de 40 ans, le taux de myocardites provoquées par les vaccins est supérieur à celui de la Covid 19 pour tous vaccins (on pourra lire à profit ceci ou cela), mais oubliez ça : seuls les complotistes persistent dans cette idée. Notez que les analyses montrant cela ne sont pas dans la presse estampillée TNI. Coïncidence ?

Ainsi furent aussi taxés de complotistes et de pourvoyeurs de fake news ceux qui mettaient en doute la bonne sécurité des vaccins. Les médias ayant signé cette TNI furent les plus nombreux et les plus virulents à démystifier à tour de bras cette abominable rumeur, pendant que trois des quatre vaccins sur le marché en étaient progressivement retirés ou limités à des classes d’âges spécifiques.

Ainsi furent aussi copieusement parqués dans le camps des vilains et des méchants ceux qui osèrent, dès le début des vaccinations, remettre en cause l’efficacité et la durée des injections. Est-il besoin de revenir sur ce fiasco, alors qu’on envisage des quatrièmes doses et qu’on observe une protection nulle (voire négative) après quelques mois seulement ? Il en est allé de même pour tous ceux qui osaient prétendre que ces technologies n’empêchaient pas la propagation du virus. Les courbes d’infection dans les pays les plus vaccinés permirent cependant de calmer un peu le déferlement de mauvaise foi des participants au TNI (qui n’ont cependant présenté ni excuse ni rétractation pour le Niagara d’articles faux qu’ils ont pourtant sortis).

Bref, on peut multiplier les exemples mais la conclusion est sans appel : les médias ne font plus leur travail de base. Ils ont remplacé le journalisme par le psittacisme, la répétition plus ou moins mécanique d’un nombre limité de mantras destinés à formatter et à former l’opinion et non l’informer.

De ce point de vue, ces médias dont la crédibilité s’effondre chaque jour plus vite n’ont fait que reproduire une technique bien connue des politiciens et notamment de ceux qui sont au pouvoir : disqualifier leurs adversaires en les étiquetant de façon infamante.

Ces vingt dernières années, les politiciens ont distribué de l’anathème à qui mieux-mieux, en qualifiant les opposants à leurs mesures liberticides d’extrémistes antidémocratiques, de suprémacistes, de racistes ou, surtout et partout, de fascistes. Sans surprise, leur crédibilité et l’adhésion du peuple s’est rapidement érodée pour arriver aux abysses actuelles.

Avec la même inventivité, les médias suivent actuellement le même chemin. La presse officielle, les chaînes de télévision et autres radios subventionnées ont simplement ajouté le complotisme à leur panoplie.

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Révélations de la DARPA sur Fauci : le troublant mutisme de la presse

Par : h16

Il y a une semaine, le projet Veritas publiait différents documents dont le contenu, s’il était vérifié, pourrait largement remettre en question nombre d’affirmations colportées par les médias, les experts et les politiciens sur la pandémie, son origine et son déroulement, et éclairerait l’histoire de ce virus d’une lumière nouvelle, particulièrement incriminante pour une partie de l’administration américaine…

Si vous vous en tenez à la presse et aux médias grand public français, il est assez peu probable que vous ayez entendu parler du Projet Veritas, ni de ses dernières révélations.

Les rares articles évoquant cette association remontent à plusieurs mois, lorsqu’elle avait publié différentes vidéos montrant, en caméra cachée, ce que pensaient vraiment différents scientifiques et personnages haut placés dans différents groupes pharmaceutiques comme Pfizer : les allégations obtenues dans ces vidéos, jamais démenties ni par ces sociétés, ni par les personnes enregistrées, sont relatées dans une ou deux notules dans les médias français qui, bons soldats, ont fait le minimum syndical afin de bien faire comprendre à leurs (moins en moins nombreux) lecteurs que Project Veritas est avant tout une organisation ultra-conservatrice (lire « ultra-beurk ») et que peu importent les informations qu’elle a pu récolter, étant dans le Camp du Mal, elle ne peut être crédité d’absolument rien.

Au-delà de ces éléments, rien n’a donc transpiré depuis dans la presse française des allégations rassemblées et publiées lundi dernier. De rares journaux américains s’y sont intéressés, mais on constate essentiellement une distance gênée face aux révélations accumulées qui méritent cependant un peu plus d’intérêt.

En effet, selon Project Veritas, un responsable militaire, le Major du Corps des Marines Joseph Murphy, aurait affirmé dans un rapport adressé à l’Inspecteur Général de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) – une agence américaine chargée de recherches et développements militaires – que le virus SARS-CoV2 serait le résultat d’une manipulation génétique humaine dirigée par les Américains, cherchant essentiellement à combiner la viralité d’un coronavirus commun à la létalité de précédents virus SARS-CoV1 et MERS.

Mieux encore : ces documents incriminent directement Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis, Institut qui aurait ainsi subventionné l’ONG EcoHealth Alliance dans ces dangereuses recherches alors que la DARPA les aurait refusées précisément en raison de la nature même de ces expériences et de l’interdiction qui frappait alors (et continuent de courir) sur de telles manipulations (dites « gain de fonction« ), et ce alors même que Fauci a déposé plusieurs fois sous serment, devant des commissions d’enquêtes du Sénat américain, qu’il n’en avait rien été.

À ces éléments déjà sulfureux qui viennent s’ajouter aux nombreuses et insistantes rumeurs sur l’évasion du virus du laboratoire de Wuhan ainsi qu’aux précédentes révélations provenant de la publication des emails détaillés de Fauci montrant des comportements étonnants (et très peu éthiques) de sa part, sans même évoquer les expériences de torture sur des chiens menées par le NIH et révélées en octobre dernier, on comprend que l’actuel conseiller de Joe Biden pour la gestion de l’actuelle pandémie soit mis sur la sellette…

Ce qui pose évidemment quelques soucis à l’ensemble des médias américains et européens qui n’ont eu de cesse de suivre assez scrupuleusement (et encenser un peu trop ouvertement) les orientations et diktats plus ou moins grotesques qu’il a empilés depuis le début de la crise.

Et pendant que les rumeurs et allégations s’empilent sur Fauci, la DARPA n’a pas confirmé mais pas plus infirmé l’exactitude des documents fuités. Cependant, s’ils sont confirmés exacts, ils sont particulièrement lourds de conséquences puisqu’ils indiqueraient notamment que les actuels vaccins sont d’assez mauvaise qualité et de sûreté douteuse et que des traitements curatifs auraient été identifiés très tôt, ce qui, là encore, jetterait une lumière crue sur les agissements de certains afin de cacher cette information.

Rassurez-vous, tous ces éléments ne vous seront pas fournis par les canaux habituels tant est grand l’écart avec le discours officiel. Vous pourrez cependant vous faire votre propre opinion en allant voir les éléments publiés et les vidéos qui les accompagnent :

Major Joseph Murphy claims that in March of 2018, the EcoHealth Alliance approached DARPA for funding for gain-of-function research on bat-borne coronaviruses.

DARPA rejected their request, calling it too dangerous. However, Dr. Fauci and the NIAID did not reject their proposal. pic.twitter.com/W0sM8Hgfbc

— The Vigilant Fox (@VigilantFox) January 11, 2022

Avant une possible disparition inopinée, la vidéo complète est ici :

À la suite de cette publication, certains élus américains ont cependant décidé d’agir : six députés (membres de la Chambre des représentants), à savoir Madison Cawthorn, Bill Posey, Diana Harshbarger, Lisa McClain, Randy Weber et Matt Gaetz, ont ainsi envoyé une lettre (consultable ici) au secrétaire à la Défense, au secrétaire à la Santé, aux Services sociaux ainsi qu’au directeur du CDC, Rochelle Walensky, avec une liste de questions auxquelles ils aimeraient obtenir des réponses.

De la même façon, le sénateur Ron Johnson (un Républicain du Wisconsin) exige également des réponses. Il a lui aussi envoyé une lettre au Secrétaire à la Défense Lloyd Austin avec une liste de questions et quelques demandes, notamment celle de connaître ce qui fut fait du rapport une fois celui-ci remis…

Même si l’on ne peut guère être optimiste quant à ces demandes – dont l’aspect politique n’est évidemment pas à écarter – gageons cependant que certains citoyens (américains et européens, en réalité) attendent ces réponses avec obstination, ne serait-ce que pour déterminer à quel point ces allégations sont exactes ou non. Si elles sont fausses, on s’étonnera du mutisme des institutions concernées. Si elles sont vraies, les conséquences devraient, dans un monde normal, être particulièrement dévastatrices.

Pourtant et jusqu’à présent, malgré l’enjeu évident, aucun journal grand public, aucune chaîne de télévision, aucune Elise Glucet sur la brèche toujours dans les bons coups fumants, ne semblent vouloir enquêter sérieusement. Du côté des GAFAM, on note même le déploiement des techniques habituelles lorsqu’une information gênante sort, puisque sur Twitter, différents membres du projet Veritas ont déjà été bannis, et que Google rivalise d’inventivité dans ses algorithmes pour camoufler ces informations (des recherches à ce sujet sur Google puis sur DuckDuckGo mettent bien en lumière le décalage qui existe entre les deux moteurs de recherche).

Si le passé est un indicateur en matière de comportement de ces firmes et de ces médias, on peut raisonnablement imaginer que ces allégations pour le moment sulfureuses seront admises du bout des lèvres dans six mois, le temps moyen qui sépare le complotisme de la froide réalité…

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Voilà, le système hospitalier français s’écroule

Par : h16

Il y a quelques semaines de cela, je constatais dans un billet étayé par quelques statistiques éclairantes que la médecine française, dans une lente descente qui dure depuis quelques décennies, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ce billet sera l’occasion de regarder de plus près quelques intéressants malaises dans la gestion des hôpitaux, bien récents ceux-là et que le gouvernement semble à peu près incapable de corriger ou même de comprendre.

Et parmi ces malaises, la gestion de la sécurité des données patients semble revenir comme un thème lancinant démontrant l’incapacité des systèmes publics de tenir leurs promesses. La chronique est malheureusement assez régulièrement fournie de l’une ou l’autre de ces fuites massives de données de santé qui montrent au mieux de grosses lacunes dans la sécurisation de ces éléments essentiels des systèmes d’information de santé publique, au pire un jmemfoutisme assez détendu qui n’inquiète que quelques sous-fifres lorsqu’il est découvert…

La situation est encore plus préoccupante lorsqu’on se penche sur la sécurité des systèmes d’information des hôpitaux eux-mêmes : malgré les rappels réguliers du régulateur, des autorités de tutelle et des différents services informatiques locaux eux-mêmes, trop peu est fait pour protéger ces établissements des pratiques régulières de piratage ou pire, de rançonnement pur et simple.

La série noire qui frappe les hôpitaux français donne une assez bonne idée de leurs lacunes : février à Dax, mars à Oloron, avril à Saint Gaudens, septembre à l’APHP, les mois se suivent et se ressemblent pour les cybercriminels qui attaquent les établissements publics de santé en France.

Pour certains, c’est encore une occasion de fustiger le capitalisme galopant, l’ultralibéralisme débridé qui pousse les hôpitaux dans un dénuement complet laissant leur infrastructure informatique dénudée et ouverte aux quatre vents cybercriminels. Cependant, l’analyse des manquements, des raccourcis, des budgets (ou de leur absence) montre a contrario que gérés comme de vraies entreprises, les hôpitaux s’en porteraient bien mieux ; eh oui, le choix de l’administration pyramidale et de sa lourde bureaucratie tatillonne, paperassière et empêtrée dans les procédures de plus en plus absconses n’aide en rien.

Et si c’est consternant question informatique, ce n’est guère mieux du côté de la gestion du personnel.

Pour s’en convaincre, il suffira de voir le lamentable épisode de la loi RIST qui aurait du entrer en vigueur le 27 octobre dernier et qui a été retirée in extremis par le gouvernement.

Décidée tout à trac par un gouvernement aussi démagogique que brouillon, cette loi visait à plafonner et réguler les rémunérations des intérimaires hospitaliers.

Pour la faire courte, la rémunération de ces intérimaires – allant de 1300€ net à 2000€ net à certaines dates pour une garde de 24h – était jugée plus ou moins scandaleusement élevée, ce qui est objectivement grotesque pour des professionnels avec des responsabilités vitales en jeu. En réalité, le différence avec les salariés s’explique par une couverture sociale moins favorable pour les intérimaires et l’évidente nécessité de son adaptation aux différents environnements (hôpitaux, logiciels, protocoles, personnels). Certes, une minorité d’individus ne pratique que de l’intérim pour de pures raisons lucratives (bien amplifiées par les médias), mais cela reste en réalité très limité.

Ce phénomène s’est amplifié ces dernières années avec l’effondrement de la qualité et du prestige hospitaliers, des rémunérations (notamment en comparaison des confrères européens) ce qui a poussé beaucoup à pratiquer l’intérimaire complémentaire.

Actuellement, beaucoup d’hôpitaux (et notamment les ruraux et les moins bien placés géographiquement) peinent à faire tourner une activité sans recourir plus ou moins massivement à l’intérim, ce qui pousse là encore les rémunérations vers le haut : attractivité faible, besoins criants, l’offre et la demande suffit à expliquer l’inflation progressive des salaires et de la pratique.

À l’instar d’un contrôle des loyers qui garantit, comme la guerre, la destruction des logements en ville, la loi RIST proposait donc de plafonner tout ça bravement, en limitant la garde de 24 heures à 940€ net, avec d’évidentes conséquences désastreuses pour de nombreux hôpitaux : les médecins remplaçants ou intérimaires des urgences et d’anesthésie, à l’orée de l’application de cette loi, ont décidé – c’est vraiment surprenant – de tout simplement arrêter de venir faire des vacations dans ces hôpitaux abandonnés de tous. Des hôpitaux de toutes tailles (y compris de villes moyennes) se sont rapidement retrouvés à devoir fermer des blocs opératoires et des lignes de garde. Malin.

On appréciera au passage le timing parfaitement diabolique de cette loi qui devait donc régler son compte à l’intérim au moment où les hôpitaux ont tous des problèmes plus ou moins graves de gestion des équipes, dans ce qui nous est régulièrement présenté comme une furieuse pandémie où le manque de personnel devient véritablement criminel, au point que mêmes certains députés s’en sont ouverts.

Si, dans ce tableau déjà particulièrement bousculé, on ajoute les tensions déjà exacerbées, les burnouts et les dernières « innovations » autoritaires de Véran et sa clique méphitique, qui consistent essentiellement à bouter hors du corps médical tout un pan de soignants qui refusent simplement l’injonction vaccinale, on obtient un résultat consternant : youpidou la ribambelle, il manque des milliers de soignants à l’appel.

Sans se démonter, et parce que le culot et l’imbécilité vont souvent de pair, voilà donc lancée une petite enquête de derrière les fagots pour déterminer ce qui a bien pu provoquer cette étonnante rupture dans la masse salariale, tout en accusant au passage les gouvernements précédents. Comme le notait St Thomas d’Aquin, l’aplomb des abrutis est probablement ce qui les caractérise le plus et, comme l’ajoutait Audiard, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Le système de soin public français est, très probablement, sur le point de s’effondrer ou est déjà en cours d’effondrement.

Les raisons sont multiples et s’étalent sur plusieurs décennies de gabegies, de décisions politiques souvent sans courage et plus ou moins minables. Mais ne vous y trompez pas : sans le moindre doute, les derniers coups de boutoir ont été assénés par l’actuel gouvernement, avec une obstination sans faille.

Ce système est foutu.

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Quand un lobby veut étendre au recyclé la taxe pour copie privée

Par : h16

Le scandale de la taxe inique pour la « copie privée » continue de plus belle en France et, youpi, veut maintenant s’étendre au recyclé.

Comme nous l’apprend Marc Rees, le rédacteur en chef de Nexinpact, le lobby Copie France vient ainsi d’adresser sans honte une lettre aux députés pour pousser leurs billes afin qu’ils étendent sur les supports recyclés les taxes déjà fort copieuses qui existent sur les supports informatiques neufs.

Eh oui : comme vous vous en doutez certainement et parce que tout ce qui peut être taxé le sera inévitablement dans le pays, le législateur, totalement cornaqué par ces groupes de pressions, a décidé de ponctionner de généreux montants sur tous les médias de stockage d’information en France. Et ici, « tous » n’est pas une figure de style : absolument tous les formats y passent, depuis les antédiluviens CD en passant par les disques durs habituels jusqu’aux dernières mémoires de masse, chacun dispose d’une bonne ponction dodue arbitraire dont le but affiché est de rémunérer les artistes, ces supports servant tous, dans l’œil de ces lobbies, à effectuer des copies de leurs œuvres qu’il convient donc de rémunérer en forçant l’acheteur à les subventionner.

Bien évidemment, tous les professionnels qui, sans le moindre rapport avec quelque « copie privée de zartiste malheureusement piraté », achètent actuellement des supports de stockage (ou des smartphones, des tablettes, des ordinateurs ou des cartes mémoires) dans le cadre de leurs activités quotidiennes se retrouvent à devoir payer cette taxe absolument indue qui renchérit notablement leur facture finale, le tout en contravention décontractée avec le droit européen qui explique pourtant que cette taxe ne doit peser que sur les particuliers au regard de leur copie privée (article 5.2.b de la directive de 2001 sur le droit d’auteur).

Évidemment, les lobbies des ayant-droits, confortablement assis sur un magot considérable, ont beau jeu de prétendre mielleusement que le remboursement des professionnels concernés est toujours possible ; en pratique, ils multiplient bien sûr la complexité des démarches que les ponctionnés doivent accomplir pour obtenir le remboursement de leur dû, et limitent au maximum l’information même de l’existence de cette possibilité. Avec succès puisque seules quelques centaines de sociétés parviennent à faire valoir leurs droits (1506 apparemment) jusqu’à présent, sur les millions de professionnels qui se sont fait ainsi purement et simplement voler ; au final, sur deux milliards d’euros collectés, un peu moins de 5 millions d’euros ont été remboursés aux professionnels lésés, soit un joli quart de pourcent.

D’un autre côté, on comprend le lobby : la gamelle est bien remplie, la soupe est bonne et comme personne (ou presque) n’y trouve à redire alors qu’il y a vol manifeste, il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin !

C’est sans doute pour cela que le groupe de pression, du bon côté du robinet, cherche maintenant à étendre ce qui existe pour les médias neufs aux médias recyclés : après tout, pourquoi ne pas tabasser aussi de ce côté là, même si le recyclé peut aussi servir aux professionnels, même si le recyclé a déjà supporté toutes les taxes possibles et imaginables, et même si les entreprises et autres associations non lucratives de recyclage ont déjà bien du mal à simplement boucler leurs fins de mois en ces périodes délicates ! Comme une nuée de sauterelles n’ayant finalement aucune considération sur les pâtures et les plantations qu’elles dévorent sur leur passage, tout ceci n’a aucune importance : il y a certainement là un gisement encore inexploité de petites taxounettes croustillantes qu’on ne doit surtout pas s’affranchir d’aller récupérer.

Le plus beau de cette nouvelle taxation est qu’elle peut être sans fin : un support déjà taxé une première fois (souvent illicitement car vendu à des professionnels) lorsqu’il est neuf se retrouvera taxé une seconde fois, pour la même raison, après avoir été reconditionné, puis, pour peu que l’objet survive – ce qui a de plus en plus de chance d’arriver à mesure que les pièces mobiles disparaissent progressivement de nos stockages – une troisième voire une quatrième fois, dans la décontraction de tout ce système et l’embonpoint joyeux de notre lobby qui peut reprendre plusieurs fois des frites à la cantoche sur le dos du consommateur.

Si l’on se rappelle que cette taxe a été introduite lorsqu’aucune solution commerciale légale n’existait sur internet pour l’écoute de fichier musicaux, de films et de documentaires, on comprend l’ampleur de l’entourloupe qui permet à l’illusion de durer ; de nos jours, le consommateur est ainsi bien mieux servi par les offres légales commerciale et n’a guère besoin de s’encombrer avec une copie privée et les taxes afférentes bien qu’il les paye pourtant chèrement.

Du reste, l’intégralité de l’argumentaire de ce lobby repose sur l’existence d’une copie pirate qu’il a bien du mal à qualifier et quantifier, utilisant pour ce faire des questionnaires dont l’analyse laisse pantois : bases faibles, enquêtes qui sont au départ de simples opinions mais qui aboutissent pourtant à fournir des éléments pour construire des législations et des taxations, tout est fait pour qu’à la fin, le pifomètre total règne en maître et que la ponction joyeuse continue sans vergogne.

Pendant ce temps, d’autres pays n’ont (étrangement) pas choisi cette voie de l’omnitaxation et proposent donc les mêmes supports à des prix sensiblement inférieurs ce qui pousse progressivement les (rares) professionnels au courant à aller voir ailleurs. Perte pour l’industrie française, perte pour les associations de recyclage françaises, perte pour le commerce français en général et au final, perte aussi pour le lobby ponctionneur ce qui est d’autant mieux…

À l’heure du streaming et de l’internet haut-débit, de la fibre, de la 5G et de Starlink, l’idée même de taxer les stockages pour faire semblant de rémunérer des artistes donne une bonne mesure de l’état d’esprit étriqué de ces lobbies qui ont surtout compris l’intérêt qu’ils pouvaient avoir à pressurer le législateur plutôt qu’encourager leurs industries de tutelles à s’adapter aux nouveaux marchés, et à se réformer pour coller aux usages.

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Fukushima n’a pas provoqué de morts, et ça fait enrager les écolos

Par : h16

Mars 2011, un tsunami frappe les côtes japonaise, tue plus de 19 000 personnes et va, par le truchement d’une centrale nucléaire mal sécurisée, alimenter l’hystérie écologique.

Il faut admettre que le côté spectaculaire est au rendez-vous : dans l’un des pays les plus avancé technologiquement, alors que toutes les caméras de télévision du monde sont rapidement pointées vers Fukushima, deux des bâtiments hébergeant les réacteurs nucléaires explosent. Les systèmes de refroidissements sont tombés en panne quelques jours auparavant suite au tsunami qui a noyé les générateurs diesel destinés à garantir la continuité de leur service…

Sur le moment, tout le monde, journalistes en premier, imagine le pire : on va revivre un scénario à la Tchernobyl, avec gros nuage radioactif bien épais qui va se répandre partout sur nos campagnes (ou au moins sur les campagnes japonaises puis alentours, ne boudons pas notre effroi).

Assez rapidement, les experts qui, pourtant, pointent les différences essentielles de sécurité entre Fukushima et Tchernobyl et se montrent mesurés devant la panique et les yeux spasmodiques des présentateurs télés, disparaissent des plateaux télé au profit des écologistes qui, eux, ne ménagent pas leurs effets de manche et leurs petits couinements véhéments sur le mode « On vous l’avait bien dit qu’on allait tous mourir irradiés avec un bras et deux jambes en plus ! ». On n’évoquera Cécile Duflot, conviée à pérorer sur le sujet, que pour se rappeler qu’armée de son diplôme de géographe, elle placera hardiment Fukushima dans l’hémisphère sud.

Pendant ce temps, le gouvernement nippon décide d’évacuer les civils se trouvant dans un rayon de 20 km de la centrale. Rapidement, des interdits préfectoraux sont lancés pour éviter le ramassage des fruits et légumes de la zone potentiellement contaminée, ainsi que les poissons et fruits de mers du Pacifique exposés au surcroît de radiations provoqué par l’accident.

Les semaines et les mois s’écoulent, puis les années.

Petit-à-petit, les données radiologiques, médicales, sociologiques s’accumulent et permettent de mieux déterminer l’impact réel de l’accident sur la population. Et tout aussi progressivement, une vérité se fait jour : non seulement, les radiations ont été fort limitées, mais tout indique que la population n’a en rien souffert d’une exposition à celles-ci. Dix ans après, le constat est même sans appel : l’accident nucléaire de Fukushima n’a provoqué aucun décès par radiation, et n’a même causé aucun effet néfaste sur la santé.

Le rapport de l’IAEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique) est sans ambiguïté (p 143). Celui de l’UNSCEAR (le Comité Scientifique de l’ONU sur les effets des radiations) est tout aussi limpide et indique même dans son Annexe B qu’avec le recul, les doses reçues par les civils, estimées dans les premiers rapports, ont été surestimés, notamment celles concernant les ingestions. Celui du NCBI n’est pas moins clair.

Les écolos sont consternés : les mêmes qui en appellent à la science pour justifier le clouage au sol des avions, la décroissance de toutes les activités humaines et pourquoi pas des confinements sévères et réguliers pour sauver Gaïa, refusent maintenant âprement de valider cette même science qui arrive pourtant à la conclusion que, non, décidément, Fukushima n’a pas déclenché de vagues de cancers partout sur l’île nippone.

Beaucoup de journalistes, la lippe parcourue de petits tremblements nerveux, relisent plusieurs fois les dépêches résumant ces épais rapports d’experts qui s’accumulent et pointent tous dans la même direction : non et non, il n’y a pas eu de centaines de morts par radiations à cause de l’accident de Fukushima.

Forcés de devoir écrire l’exact opposé de ce qu’ils prédisaient en tremblotant quelques années plus tôt, les voilà faisant assaut d’inventivité dans leurs articles pour bien faire comprendre que ces affirmations sont non seulement hardies mais à prendre avec moult pincettes, donnant alors lieu à quelques croquignolettes pignouferies de presse.

Par exemple, dans celle fournie en lien, depuis le titre jusqu’au contenu en passant par l’exergue, tout est savamment disposé pour bien faire comprendre au lecteur qu’il y a grossière manipulation : l’ONU dirait qu’il n’y a eu aucun effet, « mais on ne nous la fait pas, à nous, journalistes ».

Une lecture attentive des épais conditionnels dont sont barbouillés ces dépêches permet de comprendre le mécanisme à l’oeuvre : rien n’est certain, tout n’est que compromis politique… Et puis, peut-on vraiment avoir confiance dans les chiffres nippons (réputés fourbes) ? Ainsi, puisqu’après Tchernobyl, on avait observé une augmentation des cancers de la thyroïde, il est évident que toute observation équivalente au Japon devra être reliée à Fukushima. Forcément. Peu importe qu’il existe un surcroît de test, une amélioration des dépistages et une attention particulière (logique) à ce cancer.

La tournure des phrases est mise à contribution : outre le conditionnel et des « selon » que ces mêmes journalistes n’emploieraient jamais lorsqu’il s’agit de certains faits divers ou politiques (qui n’auront plus que de l’indicatif et aucune source identifiée), on notera dans l’article précédent la dernière salve, véritablement magique sur le plan grammatical :

Consécutif à un séisme, l’accident de Fukushima avait provoqué le rejet d’importantes émissions radioactives dans l’air, les eaux et les sols. Une centaine de milliers de personnes avaient dû quitter leur domicile et environ 19 000 personnes ont été tuées par cette catastrophe naturelle.

Il aurait été trop exact d’écrire « Consécutif à un séisme qui provoqua la mort de 19 000 personnes, (etc) ». Cela aurait été dommage de se priver d’une confusion facile laissant encore planer l’idée (fausse mais ancrée) que l’accident de Fukushima serait responsable de 19 000 morts.

Idée dont beaucoup (trop) de Français sont encore persuadés et que certains journalistes honnêtes – mais de plus en plus rare et de plus en plus pourchassés par la meute des bienpensants – (ici, Géraldine Woessner) tentent de combattre en rappelant quelques évidences, quelques faits et le résultats de cette décennie d’études sanitaires sur ces populations.

En réalité, qu’on compare les doses reçues grâce au petit graphique éclairant visible ici ou qu’on en revienne à la Dose Equivalent Banane, le constat est le même : les populations n’ont pas été blessées par Fukushima.

En revanche, ce qui n’est guère (ou pas) mentionné par toute l’armée de scribouillards Fuku-sceptiques, ce sont bien les dégâts sociaux et psychologiques de la gestion bien étatique de cet accident : si Fukushima n’a pas tué, l’avalanche de paperasse administrative, de bureaucratie pesante, les retombées de règlementations en volumes énormes, l’impréparation et la gestion sanitaire typiques du Léviathan hobbesien ont provoqué vagues de suicides et dépressions.

Alors qu’il a été clair assez rapidement qu’il n’y avait plus de danger, le temps mis pour autoriser les populations à retourner vers leurs lieux normaux de vie a largement contribué à un affaissement notable (et noté) de l’espérance de vie des individus concernés.

Toute ressemblance avec la gestion étatique de l’actuelle pandémie n’a ici rien de fortuit et devrait servir de leçon (rassurez-vous, il n’en sera rien).

En outre, les barils de moraline écolo, les tonnes de littérature anti-nucléaire déversés dans ce qui sert de débat public ont largement provoqué les réflexes débiles maintenant habituels à la sauce politicienne.

La catastrophe de #Fukushima a 10 ans. Le risque zéro n’existe pas. L’@ASN indique qu’EDF ne fait pas assez pour la sûreté #nucléaire. Cessons d’être obsédés par cette vieille technologie, développons les énergies renouvelables qui créent bien plus d’emplois. #Les4V pic.twitter.com/xjg8Xe2JGI

— Yannick Jadot (@yjadot) March 10, 2021

Les conséquences très palpables et très directes de Fukushima, des peurs irrationnelles voire hystériques de l’époque provoquées par les éternels vendeurs d’antiprogrès et d’antiscience, ce sont justement les programmes idiots d’énergique transition vers les pénuries et le néant.

Ce sont ces déclarations politiciennes et démagogiques visant à faire de la France un nouveau tiers-monde énergétique fier de sa pauvreté confite de peur, pendant que Russie, Inde, Chine et États-Unis, eux, augmentent sans sourciller leurs constructions nucléaires : d’ici 2030, le nombre de réacteurs nucléaires devrait augmenter de 60% dans le monde, mais rassurez-vous, pas en France qui a sciemment choisi de se cailler les miches en hiver en attendant le vent ou une trouée de nuages laissant passer un peu de soleil.

Et même si on peut avoir une petite consolation en découvrant qu’une majorité de Français comprend l’attrait du nucléaire malgré le lavage de cerveau permanent des écolos médiatiques, on ne peut s’empêcher de penser à tout ce temps de perdu, tout le savoir-faire disparu, toutes les occasions (notamment commerciales) manquées pour avoir orienté tout un pays vers des moulins à vent moches et inefficaces.

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1 jeune, 1 problème. Pardon, 1 solution.

Par : h16

Cela va sans dire, mais toujours mieux en le disant : les problèmes modernes requièrent des solutions modernes et quoi, mieux que la République Française du Bisounoursland, peut offrir des solutions modernes et classieuses à des problèmes actuels ? C’est ce que démontre récemment avec brio Elisabeth Borne, l’actuelle occupante des pantoufles de Ministre du Travail, qui vient tout juste de lancer un nouveau site pour l’emploi des jeunes. Musique !

Et la puissance de la plateforme commence dès son nom.

Les pouvoirs publics, dont on sent au vu du résultat qu’ils ont lourdement charbonné sur le sujet, ont longtemps hésité pour ce nom de plateforme tant l’enjeu était grand : destinée à aider les jeunes qui cherchent actuellement un emploi, une formation ou une mission de service civique en cette lourde période covideuse et de l’autre les entreprises, la fine équipe qui s’est attelée à trouver un nom à ce nouveau produit a très probablement hésité entre LeBonCouin et PaulEmploy avant de se fixer sur 1jeune1solution.

« Le plan 1 jeune 1 solution, lancé le 23 juillet 2020, vise à offrir une solution à chaque jeune » s’égosille gaiement la réclame gouvernementale. Le contrat est clair : à chaque jeune, on fournit UNE solution. Pas Deux. Si le jeune n’est pas content, il n’a qu’à aller à Pôle Emploi, pardi.

Décidément, que voilà un groupe nominal ô combien percutant puisqu’il fait irrémédiablement penser à « un problème, une solution » et indique implicitement que, pour notre Grande et Belle Administration, un jeune est bien plus sûrement un problème qu’autre chose. Il est vrai que si l’on s’en tient à la presse et son vocable alternatif, le jeune est trop souvent celui qui, déçu, a bouté le feu à quelques voitures ou évacué son stress en tabassant quelques grand-mères.

On comprend dès lors qu’avec l’augmentation vigoureuse du nombre de jeunes au chômage suite aux crises sanitaires et économiques que le pays subit actuellement, sa Grande et Belle Administration se soit dit « oh zut, nous avons un problème de jeunes, il nous faudrait une solution ! » qui aboutit naturellement à ce nom grotesque.

Et au-delà du nom, il faut se rendre à l’évidence : cette magnifique nouvelle plateforme (qui, au passage, injurie le visiteur parce que ses certificats de sécurité ne sont pas à jour) n’est pas exactement l’outil idéal pour enfin résoudre le chômage des jeunes. Bien plus pragmatiquement, c’est un outil essentiellement destiné à dédouaner la ministricule de toute action supplémentaire.

Conformiste jusqu’au bout du brushing poivre et sel, Elisabeth Borne est, pour ainsi dire, entièrement conçue pour conserver son poste. Pour cela, elle veut bien faire et ses capacités de politicienne moyenne, très moyenne, font « tilt » lorsqu’on lui parle de 1Jeune1SolutionFinale : c’est une bonne idée, car ça rentre confortablement et sans racler sur les bords dans le petit tiroir étriqué de ce qu’on lui a appris à l’École d’Administration. Mieux : ça n’a aucun impact sur le reste de l’agitation gouvernementale. Certes, le décalage avec la réalité de terrain est abyssal mais administrativement, tout ça a du sens : le gouvernement fournit un service pour aider des gens, des choses se passent, des actions sont menées, il y a un truc, donc c’est idéal !

La suite, à savoir mettre en place une pompeuse conférence de presse et une communication ministérielle pour lancer le bidule, est d’une logique implacable : elle montre ainsi qu’elle n’est pas l’élève qui rendrait un devoir d’une seule feuille, torché, froissé, avec une trace de godasse et une tache de café dessus, non ! Elle est cette élève propre sur elle qui rend un très propre devoir d’une feuille, avec trois ligne écrites proprement, bien écartées sur la feuille pour prendre toute la place. Elle a mis la date et son nom et c’est tout mais, soulagée, elle pense avoir fini, et elle est vraiment convaincue de tenir un truc qui va marcher.

C’est si mignon ! C’est un peu comme son « plan Vélo » de mai 2020, celui qui vit naître un réseau de réparateurs de vélos « agrées » à 50 boules la réparation entièrement subventionnée par l’État ! Du vélo au chomdu, du boyau au boulot, c’est Zabou Les Bons Tuyaux !

Bons tuyaux pour la Boborne, mais percés pour tous les autres : ce gouvernement (comme les précédents) persiste à créer des commissions, autorités et autres agences sous forme de site web ou d’app-mobile fluorescentes mais n’ont toujours pas compris que les gens qui veulent travailler se passent (heureusement) déjà d’eux : LeBonCoin ou LinkedIn ont fait plus pour l’emploi en France sur la dernière année que Pôle Emploi en 10 ans et ces ministricules coûteux en 50.

Au passage, on pourrait voir de la propagande dans cet énième site gouvernementable et destiné à une mort lente et molle. Ce serait presque mieux que la réalité, cantonnée à un petit accès de zèle : quelqu’un de haut placé a probablement voulu que quelque chose, n’importe quoi, soit fait, et les petits cafards bureaucratiques se sont agités. Un appel d’offre a du être lancé, des sous gratuits des autres dépensés, et une réponse totalement institutionnelle, scolaire, inutile et molle a été apportée accolée à un problème chronique. Plouf.

Bon, on rigole on s’amuse, mais malgré tout et comme le soulignent humidement d’autres canards en verve, « ce sont déjà plus de 20.000 offres d’emploi qui sont déjà recensées, précisent Le Parisien et France Info. » ! Fouyaya, 850.000 jeunes, 20.000 offres, voilà qui couvre déjà plus de 2% de la demande !

Et ça tombe bien car, comme nous l’apprend un autre article concomitant, ça embauche à tour de bras. Ou presque : « les temps vont être durs, et trouver un emploi sera compliqué » semble pourtant indiquer le président du Medef, dès la quatrième ligne de l’article.

Manifestement, ce n’est pas tout à fait gagné pour la nouvelle plateformichette gouvernementale payée avec votre argent pour faire un travail qui est déjà réalisé par d’autres plateformes, un peu mieux dans le privé et n’importe comment dans le public.

Mais au moins Zabou pourra dormir tranquille, et, à mesure que le reste du gouvernement, pour de sombres prétextes sanitaires, détruit consciencieusement l’artisanat, les petits commerces et le job des indépendants, les bidulotrons étatico-insignifiants pourront alors s’exprimer à leur pleine mesure : le pays n’étant plus qu’un vaste champ d’expérimentations collectivistes miteuses, les seules entreprises à pouvoir encore embaucher seront les grosse compagnies bien vues par Bercy, avec tout le personnel nécessaire pour faire face à la cataracte de paperasse délirante que tous ces stages plus ou moins subventionnés génèrent.

Et petit à petit, la France deviendra le pays où la transition vers le zéro indépendants sera la plus facile.

Le Monde d’Après va être facilement centralisé, planifié et délicieusement crony-corporate.

corporations in bed with government

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La presse française continue de croire qu’elle fait du bon boulot

Par : h16

Il semble qu’il n’y aura pas un combat stérile et contre-productif que le Monde d’Avant n’évitera. Appliquée et consciencieuse, la presse française continue donc, obstinée, celui qu’elle mène contre Google. Pour nous en débarrasser, on ne peut souhaiter qu’une chose : qu’elle le gagne.

On se rappelle en effet que, au début de la crise sanitaire et pendant que certains tentaient de sauver des vies, d’autres s’employaient farouchement à saboter ce qui fonctionnait encore dans le pays.

La presse française ne faisait pas exception en faisant pression sur le parlement afin de pousser sa vision très particulière du droit d’auteur quitte à criminaliser l’usage du lien HTML afin de forcer Google à la rémunérer, sa fine production étant, c’est bien connu, sujet à un engouement tel que tous les internautes se l’arrachent chaque jour dans une bousculade largement monétisable.

Comme prévu, Google renvoya les impétrants à leurs études : la firme de Mountain View décida fourbement de n’afficher ces extraits qu’avec l’autorisation explicite des éditeurs de presse, autorisation assortie d’une exonération de tout paiement. Et incroyablement, devant la menace de voir disparaître tout référencement (gratuit), toute mise en avant (gratuite) et toute publicité (gratuite) que Google leur offrait pour leurs passables contenus, les éditeurs s’empressèrent de signer, laissant Google News continuer donc exactement comme avant.

La fessée fut un tel affront que « l’Alliance de la presse d’information générale » s’en est remise à un vague organe administratif, qui, sans surprise, lui accorda gain de cause, … qui fut confirmé par une récente décision de la cour d’appel de Paris.

Ah ah, fini de rire, Google News va devoir rémunérer la magnifique production française qu’il fait apparaître dans ses colonnes !

Sauf qu’en réalité, c’est bel et bien une victoire à la Pyrrhus qu’ont obtenu une fois encore les éditeurs de presse français : croyant fermement que les services de Google ont besoin de leurs productions, persuadés qu’ils sont qu’ils tiennent le bon bout du bâton, ils ne comprennent pas qu’ils n’ont obtenu qu’une victoire juridique alors que le combat se joue plutôt du côté du marché, celui de la confiance et de la crédibilité des informations qu’ils fournissent.

Et ce combat là, ils l’ont déjà perdu.

Car si l’on peut arguer, comme le fait un récent et intéressant article de Contrepoints, sur le besoin mutuel des deux entités, presse d’un côté, Google de l’autre, il n’en reste pas moins qu’il existe, concernant cette relation, une vraie différence en France où les dépendances de l’un vers l’autre sont en réalité grossièrement asymétriques.

La réciprocité des interactions presse / Google n’est vraie que tant qu’on considère cette firme et ces acteurs en fonction de ce qu’ils clament être. Ainsi, Google se présente comme un moteur de recherche et d’agrégation, mais il faut voir qu’il est aussi devenu une régie publicitaire et un véritable portail pour l’internaute : force est de constater que ce dernier va sur Google pour, précisément, chercher des informations et obtenir des sources de données qu’il obtient de façon suffisamment efficace pour que le moteur de Mountain View se soit incontestablement hissé tout en haut du marché.

De son côté, la presse prétend fournir des informations et un état des lieux du monde qui nous entoure. À ce titre, Google devrait être heureux de pouvoir présenter le contenu et devrait même rémunérer cette presse pour avoir le droit de le faire, tant cette production d’informations solides, correctement sourcées et vérifiées peut lui être favorable pour attirer des internautes.

Las. L’asymétrie réside dans le fait qu’en France, la presse a depuis longtemps complètement relégué son but officiel (fournir des informations solides, factuelles, neutres, permettant au public de se faire une opinion informée des événements) loin derrière un autre but, bien plus efficace à assurer sa survie : plaire aux institutions et au pouvoir du moment, ce qui lui assurera une manne de subventions sans avoir à déployer les efforts nécessaires pour plaire au public, et notamment celui provenant de Google.

Cette asymétrie explique très bien plusieurs phénomènes.

Le premier, c’est la véritable rage procédurière et taxatoire qui s’est emparée des éditeurs de presse repris par Google. Par définition, il est toujours plus facile d’user de la force étatique pour ponctionner l’argent des autres que de le gagner par un travail qui demande des efforts bien plus considérables. Dès lors, il ne faudra pas s’étonner que ces éditeurs aillent en justice à chaque fois qu’ils le pourront, en lieu et place de toute remise en question de leur modèle de fonctionnement précaire.

Le second, c’est la différence éclatante de comportement entre ces médias et ceux de tous ces pays où ils ne sont pas subventionnés : ces derniers, confrontés plus ou moins frontalement à la concurrence et aux désidératas du public, ont déjà entamé leur mutation numérique depuis des années et savent qu’il faudra faire avec Google, pas contre.

Le troisième, c’est la méfiance grandissante des Français vis-à-vis de leurs médias dont ils comprennent de mieux en mieux qu’ils ne sont plus que des instruments de propagande au service d’intérêts parfois concurrents entre eux, mais certainement jamais en faveur du peuple et certainement pas à l’écoute des consommateurs.

Du point de vue de Google, le marché n’est alors plus le même : les internautes qui viennent ne sont plus aussi convaincus de trouver là des informations de première fraîcheur, en atteste d’ailleurs l’érosion inquiétante de la confiance que les Français portent dans leurs médias :

confiance dans les médias, statista

Ce dernier phénomène est si vrai qu’il est mesurable, cette confiance dans les médias faisant l’objet de sondages réguliers (dont je fais part parfois ici même, par exemple en 2016 ou 2019).

Mais cela va plus loin encore : comme le note un récent article de The Economist, cette érosion marquée de la confiance se corrèle fort bien avec l’introduction des moyens mobiles de consulter internet.

Ce n’est pas un hasard : à mesure qu’internet devient facilement accessible, disponible rapidement, la possibilité pour le citoyen de vérifier les informations et de les recouper par différentes sources devient elle aussi plus importante. De façon intéressante, les gouvernements sont donc de plus en plus confrontés à la mémoire d’internet qui renvoie de plus en plus souvent les politiciens à leurs mensonges et leurs turpitudes qu’il leur devient difficile de cacher.

Parallèlement, les médias qui fournissent l’offre d’information la plus complète seront plébiscités et n’auront donc pas de mal à bénéficier de l’exposition offerte par Google. Par opposition, ceux vivent de subventions et ont donc un intérêt direct à ne présenter que certaines informations favorables à garantir leur source de revenus (en provenance direct… du gouvernement !) finissent par se faire rattraper, inexorablement, par la perte de confiance du public dans les institutions : les mensonges des politiciens, relayés sans distance par une presse devenue propagandiste, finissent par éclabousser les journalistes qui ne sont plus alors perçus que comme des petits colporteurs de la parole officielle.

Les exemples français abondent, mais la récente crise sanitaire aura d’ailleurs été l’occasion de mesurer le véritable canyon qui s’est ouvert entre le peuple et ses dirigeants à mesure que s’empilent les mesures coercitives de plus en plus loufoques, sans que la presse se montre réellement capable ni de présenter ni d’expliquer cette évidence, sans parler de la faire remonter au gouvernement, complètement hermétique à la question.

Ces éléments de contexte et ces tendances lourdes, jamais démenties depuis plus d’une décennie maintenant, permettent d’affirmer que la presse française continue de creuser sa tombe avec sinon de l’enthousiasme au moins une vigueur inquiétante à coups de procès et d’injonctions légales.

Quand on voit son niveau moyen, et sa qualité générale (ou son absence quasi-clinique de qualité), il en est finalement mieux ainsi et le sort funeste qui l’attend pourrait créer une véritable opportunité que ce pays retrouve enfin une presse de qualité.

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Encore un week-end festif au commissariat de Champigny-sur-Marne

Par : h16

Week-end festif à Champigny-sur-Marne : dans la nuit de samedi à dimanche, le commissariat a été attaqué par une troupe de quarante joyeux drilles à coups de barre de fer divertissantes et de jets de projectiles dont des mortiers d’artifices réjouissants.

Des jeunes, assez probablement déçus par les petites restrictions – certainement liées au strict respect sanitaire, cela va sans dire – dans leurs échanges commerciaux réguliers de vente de produits relaxants ont ainsi exprimé leur désarroi devant l’établissement des gardiens de la paix qui ont vraisemblablement pris note de leur mécontentement, comme en témoignent les images filmées de différents points de vue et qu’on trouve maintenant un peu partout sur les réseaux sociaux.

Attaque du commissariat de #Champigny. 40 individus attaquent le commissariat. Les nuiteux encore visés.
Véhicules de police dégradés et feux de poubelles. #ensauvagement…. jusqu'ici tout va bien. @GDarmanin @E_DupondM @PoliceNationale pic.twitter.com/3DHbZ0sQGy

— OPTIONNUIT (@optionnuit) October 11, 2020

Cette réaction est réellement étonnante de la part de la population locale qu’on sait, depuis un moment, être à la fois aussi calme que paisible. Champigny est en effet une cité reconnue pour sa douceur de vivre et son commissariat n’est l’objet d’attaques en règles que de façon très irrégulière, comme en témoigne le faible nombre d’articles de presse qui relatent les rares différents entre les forces de l’ordre et les frétillants citoyens du cru.

Tenez, dès 2011, je notais dans un petit article que ce commissariat avait été témoin de petits débordements. À l’époque, la presse avait fait assaut de prudence pour relater les événements et leurs articles pastels permettaient d’établir que des jeunes à peine pubère, après un Monaco bu trop vite en plein soleil, avaient chanté deux chansons paillardes devant ce commissariat pour réclamer le droit de vendre des fruits et légumes primeurs à tarifs concurrentiels ; des policiers avaient alors dispersé l’amusante petite troupe après avoir brandi la menace de hausser le ton, et tout rentra dans l’ordre à temps pour voir Vivement Dimanche dans des conditions de stress minimales.

taubira : il faut que jeunesse se passe

Depuis, les choses sont rentrées dans l’ordre et, tout comme en 2018, l’année 2020 s’écoule donc, paisible et raisonnable : en avril, il ne s’est rien passé de significatif, pas plus en juillet qu’en août, et le mois d’octobre s’annonçait donc très peu stressant.

Malheureusement, il semble bien que la guerre contre le trafic de Darmanin – ou, disons, la guéguerre de communication de Dardmalin contre le trafic de drogue, plutôt – provoque de petites irritations de la part des dealers qui font quelques opérations de représailles : déjà fort marris d’avoir été gênés les mois de mars et d’avril passés, on comprend que nos commerçants locaux n’entendent pas laisser du terrain au ministre de l’intérieur qui, il est vrai, a bien du mal à remplir son costume à coup de petits tweets rageurs.

Les petits caïds n’impressionnent personne et ne décourageront pas notre travail de lutte contre les stupéfiants. Heureusement aucun blessé dans l’agression visant le commissariat de #Champigny cette nuit. Soutien total à nos policiers qui font un travail difficile.

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 11, 2020

Bien évidemment, devant ce qui vient de se passer, une réponse logique pourrait consister à ne pas se laisser faire, boucler la cité et nettoyer les caves une à une pour y débouter les trafics, les stocks et les dealers, ce qui aurait le mérite d’envoyer un message clair de la République à toutes les autres cités dans un cas similaire. L’efficacité finale de l’opération serait très discutable, mais au moins la crédibilité du ministre et des forces de l’ordre derrière lui n’en serait pas durablement amoindrie. En lieu et place de quoi, cette réponse possible ne sera même pas envisagée : Darmutin va probablement montrer ses petits bras pas musclés, saisir un ou deux scooters et deux barrettes et hop, le travail sera considéré comme achevé.

En réalité, il n’y a guère que deux façons réalistes de s’attaquer au trafic de drogue qui gangrène certaines cités françaises.

L’attaque frontale en est une : elle n’a jamais marché, comme en témoignent les années de prohibition aux États-Unis qui se soldèrent par des dizaines de milliers de morts et un échec complet des politiques menées qui ne firent disparaître ni les trafics, ni l’alcoolisme, et engendrèrent violences et corruption massives.

L’autre voie possible est la légalisation : c’est en pratique la seule façon de saper les fondements (financiers) de ces trafics et, pour le coup, ceci a déjà été tenté dans plusieurs États, avec succès… Cependant, cette légalisation ne peut fonctionner qu’à une condition impérative : que la justice et la police soient prêts à gérer les violences qui suivront inévitablement l’assèchement des ressources liées au trafic.

En effet, par la force des choses, les dealers actuels sont quasiment sélectionnés sur leur capacité à user de la violence et à enfreindre loi et moralité pour aboutir à leurs fins. La disparition du trafic illégal signifie aussi un effondrement des cours des produits qu’ils vendent, et donc de leur source de revenus. Ceci entraînera naturellement un report des violences actuelles vers d’autres sources illégales de profit (vols à la tire, cambriolages, car-jacking, home invasion, extorsion, et j’en passe) bien au-delà des cercles connus de ces cités.

Du reste, c’est exactement ce qu’on a pu observer avec la fin du confinement : comme il a fallu rattraper le temps perdu pendant les deux mois d’arrêt de l’économie (et donc aussi de l’économie souterraine), il y a eu un report de la violence normalement contenue à certains quartiers bien au-delà de ces derniers ce qui s’est traduit par une explosion des crimes et délits un peu partout dans tout le pays, y compris à des endroits réputés plus calmes auparavant.

Problématiquement, les forces de l’ordre sont actuellement noyées dans les procédures et la paperasserie, leurs moyens opérationnels sont souvent réduits à des bouts de ficelles, et les contraintes politiques (ne pas faire de vagues, ne surtout pas risquer les émeutes) sont si fortes que ces institutions ne travaillent plus guère qu’à harasser le paisible citoyen à coups de prunes circulatoires aussi diverses, variées que stupides.

Parallèlement, la justice, dont le budget rikiki est en totale inadéquation avec les besoins réels, a été essentiellement colonisée par des magistrats acquis aux causes les plus progressistes et qui n’entendront certainement pas abandonner leur idéologie marxiste pour tenter de faire revenir le calme dans le pays. Par exemple, l’idée de construire des prisons en France est toujours repoussée aux calendes grecques, alors même que s’empilent les condamnations internationales pour l’insalubrité des centres de détentions français et que les criminels qui devraient y passer se retrouvent de plus en plus facilement dans la nature.

Bref : ni la police, ni la gendarmerie, ni la justice ne sont prêts, même de loin, à gérer la violence inévitable qui suivra soit la décision actuelle d’affronter les trafics de drogue (ou, plus exactement, la volonté de faire un peu de communication musclée), soit la décision bien plus courageuse – mais totalement hors de portée de nos gouvernants – de la légalisation de la consommation et du commerce en France.

Cette attaque de commissariat (une parmi une longue liste, en fait) est une démonstration flagrante de l’absence totale de toute politique d’ensemble de gestion des violences dans ce pays ainsi que de toute volonté réelle de trouver une solution opérationnelle, viable, au problème de la drogue qui gangrène de plus en plus de quartiers du pays.

Il faut se rendre à l’évidence : ce pays est foutu.

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Élection américaine : une presse française coûteuse, borgne et hémiplégique

Par : h16

Si l’on s’en tient à la presse, la course à la présidentielle américaine est particulièrement serrée, avec un président Trump distancé par un candidat Biden adulé de tous (imaginez ici une foule en délire, avec masques et distanciation sociale tout de même, ne rigolons pas avec ces choses-là, n’est-ce pas).

Cependant, la réalité est probablement plus nuancée.

Il est clair que certains Américains n’en peuvent plus d’un président qu’ils jugent grossier, arrogant, populiste et qu’ils ont généreusement affublé d’épithètes colorés (littéralement – « orange man » – ou plus métaphoriquement comme raciste, sexiste, etc.) pendant les quatre années passées. Beaucoup ont par exemple détesté sa gestion de la crise sanitaire, et la crise économique qui s’installe à sa suite, avec les difficultés qu’elle représente pour la classe moyenne américaine, ne lui sera probablement pas favorable au moment du vote.

Néanmoins et dans le même temps, le bilan économique de Donald Trump reste bien meilleur que celui d’une administration Obama qui avait laissé le pays pantelant. Beaucoup de citoyens américains en conviennent et ont pu directement ou indirectement profiter de la bonne santé américaine ces dernières années : avant la pandémie, le taux de chômage américain était ainsi affiché au plus bas.

En outre, beaucoup redoutent les programmes économiques mis en avant par les Démocrates, que ce soit la remise en cause des réductions d’impôts consenties par Trump, ou le Green New Deal dont on peut raisonnablement penser qu’il est un gouffre financier en plus d’être un positionnement stratégiquement douteux. Au passage, l’Europe, qui a ouvertement choisi un tel positionnement, devra faire les frais de ces politiques agressivement écologistes dont tout indique qu’elles se termineront par une casse sociale assez phénoménale, comme on la devine déjà du côté des avioneurs, des voyagistes et des constructeurs automobiles…

Enfin la montée des mouvements raciaux qui ont trop souvent dégénéré en violences et pillages donne un boulevard à un Trump qui se place résolument du côté de la loi et l’ordre : au contraire d’un Français qui semble toujours aussi peu regardant de ce qu’on peut bien faire avec ses impôts, l’Américain attend, lui, de son gouvernement une application ferme des principes régaliens et entend en avoir pour son argent. Les scènes invraisemblables qui ont eu lieu ces derniers mois n’ont fait que renforcer l’envie de retour à la normale pour une part croissante des citoyens américains qui le feront savoir dans les urnes en novembre prochain.

Autrement dit, la course à la Maison-Blanche est bien moins pliée que ce que certains sondages en disent… Et encore moins ce qu’en écrit la presse francophone, française en particulier, qui présente essentiellement Trump comme bon perdant dans cette épreuve.

Pignouferies de presse

Il ne se passe d’ailleurs pas une journée sans qu’elle fasse preuve d’une inventivité renouvelée pour tourner absolument tout ce qui peut se passer aux États-Unis de façon défavorable pour l’actuel président, souvent au mépris de toute déontologie journalistique même minimaliste, tant son dégoût pour le personnage est visible depuis ses titrailles souvent contraires au contenu de l’article, jusqu’à certaines tournures de phrases qui laissent songeur.

Ceci étant, reconnaissons que ce n’est pas nouveau : la presse française, massivement à gauche pour ne pas dire gauchiste, n’a jamais fait mine de soutenir systématiquement les Démocrates, ce qui donne un aspect comique à leurs reportages et autres chroniques américaines lorsqu’il leur faut couvrir l’actuelle campagne électorale. L’Amérique vue par les journalistes français est dès lors d’autant plus pittoresque qu’elle en devient souvent pour eux largement indéchiffrable : le filtre idéologique est si fort qu’il pousse le journaliste français à une hémiplégie lourdement handicapante.

Ces derniers jours cependant, on a dépassé de loin le stade du biais de confirmation habituel des médias français : alors que deux affaires majeures secouent et secoueront encore la politique américaine, force est de constater que les médias (français notamment) ont choisi de les oublier pudiquement. Et pour cause : elles desservent assez violemment l’agenda démocrate.

Ici, on se devra en effet d’évoquer le retour de l’affaire ukrainienne dans laquelle est mouillé le fils de Joe Biden, Hunter Biden, qui a bénéficié de la position influente de son père, vice-président durant l’administration Obama, pour se retrouver fort lucrativement dans le comité de direction de Burisma, une holding pour un groupe de sociétés d’exploration et de production d’énergie qui opère sur le marché ukrainien du gaz naturel depuis 2002.

En outre, l’enquête sénatoriale américaine montre de façon claire que Hunter Biden a reçu plusieurs millions de dollars de la veuve du maire de Moscou dans le cadre d’activités de consulting.

Ces différents éléments, qui auraient largement suffi à faire les gros titres s’il s’était agi d’un des fils de Donald Trump, n’ont guère défrayé la chronique française qui, en 2019, se contentait de trouver tout ceci très moyennement intéressant.

En outre, on découvre à présent, alors que plusieurs documents, portant sur l’ingérance russe dans la campagne électorale américaine de 2016 jusqu’à présents secrets et maintenant déclassifiés, qu’en réalité, Hillary Clinton a concocté le « Russiagate » pour salir Trump et détourner l’attention de ses propres turpitudes, notamment les emails stockés sur un serveur personnel. Apparemment, la candidate de l’époque a accepté un plan visant à salir Donald Trump, à l’époque son rival, en l’accusant de collusion avec les Russes dans leur tentative de piratage des élections. Pire : cette information a été portée à l’attention d’Obama par le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, ce qui montre que tant la CIA qu’Obama étaient au courant de ce qui se passait réellement.

L’affaire fait d’autant plus de bruit que le calendrier des événements décrits dans ces documents déclassifiés correspond plutôt bien au calendrier dans lequel le Russiagate fut à l’époque dévoilé au public…

De façon intéressante, ces deux affaires montrent d’assez copieuses casseroles trimballées par un parti Démocrate bien plus prompt à distribuer des barils de moraline qu’à en ingérer une seule cuillérée. Et dans ces deux affaires, le travail de reportage de la presse française est en dessous de tout puisqu’il faudra qu’elle soit acculée dans ses derniers retranchements pour en parler et admettre que le camp démocrate n’a absolument rien à envier au camp républicain en matière de petites et grandes crasses politiques.

Sur un plan plus français, cela indique une fois encore la profondeur abyssale à laquelle sont descendus les journalistes français des principaux médias qui ne font plus que des articles d’opinion. Il ne s’agit plus pour eux, auto-investis d’une mission, d’informer le public mais bien de l’éduquer à ce qu’il faut penser, en désignant les bons, les méchants et ce qu’il faut en penser.

De l’autre côté de l’Atlantique, les médias souffrent d’un lourd biais équivalent à la différence cependant qu’ils ne sont majoritairement pas payés par les deniers publics. Français comme Américains sont informés par une presse lourdement partisane, mais incroyablement, les Français paient pour ça (et fort cher, en plus !).

Pire : beaucoup en redemandent…

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Le passif Moscovici à la Cour des Comptes

Par : h16

Joie, bonheur et petits fours frais : la Cour des comptes a enfin un président tout neuf ! Pierre Moscovici, ex-député, ex-ministre, ex-commissaire européen devient donc le premier président de la Cour des comptes, en remplacement de Didier Migaud, après cinq mois où le poste fut laissé vacant.

Certes, c’est nettement plus que les deux semaines nécessaire pour faire passer le Ministère de l’Intérieur du Collomb au trou du cul au Castaner : Emmanuel Macron a, comme souvent, pris son temps pour confirmer là le vieil énarque de 62 ans qui continue donc à sévir au lieu de prendre une retraite sinon méritée au moins salvatrice pour les finances françaises. Beaucoup verront dans cette décision si tardive la marque claire que les prétendants au poste ne se bousculaient pas, ou que leur valeur ou leurs avantages pour l’actuel président n’étaient pas manifestes au point d’écourter sa réflexion…

En définitive, même si cela ne sera surtout pas présenté ainsi, c’est donc très clairement « faute de mieux » que Moscovici finit par décrocher la timbale. Et lorsqu’on épluche le passé du brave petit Pierre, on découvre surtout un gros passif, le nom, pas l’adjectif, tant il est clair que Moscovici aurait été tout sauf passif lorsqu’il s’est agi de piloter sa carrière.

Mais son bilan est sans appel : s’il fut assez fadasse comme député et n’a clairement pas marqué les grandes pages de l’Histoire de France ou, plus modestement, de la Cinquième République, son passage au Ministère de l’Économie permet d’établir assez clairement qu’en tant qu’énarque, il n’a pas failli à leur réputation de jacobins amoureux de la dépense publique et de la décontraction dans la distribution de l’argent des autres.

Ministre de l’Économie pendant le quinquennat de Hollande, il aura réussi le tour de force d’accroître les impôts français, déjà parmi les plus élevés au monde, de plus de 52 milliards d’euros, et la TVA intermédiaire (qui passera de 7 à 10%). Mieux encore : cette augmentation sera massivement subie par les classes moyennes, en parfaite contradiction avec les promesses des socialistes aux élections présidentielles. Joie et bonheur, plus de 800.000 foyers jusqu’alors non-imposables viendront grossir les rangs des moutontribuables grâce à Pierre le ministre.

Les efforts héroïques du ministre ont payé puisque ces différentes mesures aboutiront à une baisse historique du pouvoir d’achat des ménages français. Le pompon reste que cette collecte massive d’impôts supplémentaires ne servira même pas à redresser les finances de l’État qui verra son endettement et ses déficits budgétaires exploser chacune des prédictions foireuses que notre ministre enchaînera avec le flegme de celui qui ne paye pas.

Remercié de cette brillante nullité à la fin du gouvernement Ayrault II (nullité d’ailleurs officiellement sanctionnée dans un article du Financial Times), Moscovici aura ensuite fait des pieds et des mains pour récupérer un poste de commissaire européen qu’il lui sera, bien sûr, octroyé ; au moins cela aura-t-il eu comme bénéfice de rappeler un message essentiel : engagez-vous en politique, flattez les égos, tissez des relations avec les bonnes personnes, huilez les bons rouages et vous obtiendrez plus que vous ne pouvez l’imaginer, même si aucun résultat ne peut être mis à votre crédit…

Comme prévu, il devint donc Commissaire européen après une audition douloureuse où il n’aura convaincu personne tant il lui fallait camoufler qu’il aurait à faire respecter des contraintes budgétaires au niveau européen qu’il fut parfaitement incapable de faire respecter au niveau français.

Depuis, le politicien aux costumes de luxe « offerts par un ami » chez le tailleur de Fillon aura passé son temps à faire la leçon aux pays membres de l’Union, enjoignant les uns et les autres à la rigueur et la bonne gestion financière, au premier rang desquels la France qu’il s’empressera de surveiller dans sa chute, avec tout le cynisme de celui qui avait été aux premières loges pour l’y pousser.

Son retour en France sous les vivats très mous d’une foule assez moyennement en délire ne fait finalement qu’illustrer une nouvelle fois que le pays n’arrive pas à se débarrasser de ses boulets.

Décidément, le « nouveau monde » politique de Macron ressemble encore et toujours à l’ancien, délicieusement socialiste, délicieusement rempli de cette génération d’énarques à la compétence micrométrique qui se cooptent tous humidement les uns les autres pour les fromages républicains, à l’instar des Royal, Delevoye ou tant d’autres qui multiplient émoluments et jetons de présence aux frais du contribuable. Le fait que Macron doive piocher dans ce vivier de catastrophes ambulantes pour pourvoir à des postes jadis prestigieux donne une idée précise de l’ampleur du désastre français, et de la direction dramatique que prend le pays, cornaqué n’importe comment par un type ne sachant finalement pas s’entourer…

Moscovici fut nul comme énarque, nul comme homme politique tant en France qu’au parlement européen, nul comme ministre de l’Économie qu’il laissa en ruines, et enfin nul comme commissaire européen.

On peut donc déjà raisonnablement qualifier son prochain parcours à la Cour des comptes. Au moment crucial où la France est au plus haut de ses finances et où ses comptes baignent dans l’opulence (avec 11% de récession attendue à la fin de l’année, nul doute que Moscovici saura attirer l’oeil du gouvernement sur les solides sources d’économies de l’État), on peut admettre que l’arrivée de ce type là, à ce poste là, dans ces circonstances là augure du meilleur.

Ce pays est foutu.

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Rassurez-vous, l’argent gratuit des autres coule à flot !

Par : h16

Ce n’est pas parce que l’économie est en train de passer par une phase de ♩ petites tensions passagères ♪ qu’il faut se laisser abattre : les beaux jours sont là, et à présent, le bon peuple a évidemment besoin de vacances. Or, il peut être difficile d’envisager sereinement des vacances quand la situation économique est à ce point délicate… Heureusement, gouvernemaman s’occupe de vous !

Ainsi, après la distribution des petits « chèques-confinements » à différentes catégories de personnes pendant la période critique, voilà arrivé le temps de la distribution de petits « chèques vacance », à des catégories de personnes à peine différentes : le gouvernement envisage en effet que soient distribués des sommes, financées par l’État et les régions (donc c’est gratuit, n’est-ce pas) en priorité aux Français les plus modestes et à ceux qui ont travaillé « en première ligne » pendant l’épidémie.

On constatera d’ailleurs que dans ces populations ciblées par cette manne gratuite d’argent public magique en provenance directe de l’étable à licornes du gouvernement se trouvent bien évidemment les « jeunes » des « quartiers émotifs » de notre République : comme l’explique par exemple Pierre Bédier, le président du département des Yvelines qui sera à la pointe du sprinkler à pognon dirigé vers ces cités,

« Ces quartiers populaires des Yvelines sont peuplés par des habitants originaires de pays étrangers et qui ont pour habitude de retourner chez eux l’été pour y passer leurs vacances. Cette année, en raison de la fermeture des frontières avec le Maroc, l’Algérie et le Sénégal, ce sera impossible. On va se trouver avec des enfants et des adolescents désœuvrés et quand c’est comme ça, ils ont souvent la tête aux bêtises. »

Les lecteurs assidus de ce blog savent en effet que certains « adolescents » désœuvrés de 25 ans avec 45 condamnations au casier judiciaire s’échauffent rapidement l’été venu et que le jeune déçu est parfois si désappointé qu’il peut en venir à commettre des gestes malheureux que d’aucuns, à la parole un peu leste, pourraient qualifier méchamment de criminels.

La logique impose donc qu’on fasse un petit bilan économique : s’il revient moins cher d’arroser les cités que d’y faire régner l’ordre, et puisqu’il semble facile de mettre le contribuable à la tâche, pourquoi se gêner ? Ce n’est pas comme si la France ne mollassonnait pas doucement sur un épais matelas d’argent public engrangé toutes ces années de gestion au cordeau et qu’il faut bien utiliser pour ces périodes délicates, n’est-ce pas ?

Au passage, quand on dit financé par le contribuable, on entend donc essentiellement deux types de populations : ceux qui travaillent actuellement dans le secteur marchand (le secteur non-marchand n’agissant, dans le cadre des impôts, qu’en termes de vases communicants), et les générations futures, c’est-à-dire ceux qui, un jour, travailleront dans ce qui restera de secteur marchand. Autrement dit, l’argent gratuit « des autres » provient des impôts (les autres contribuables) ou de la dette (leurs enfants).

Pour la tempête de prélèvements qui s’abattra sur les générations futures, soyons clairs : tout le monde s’en fiche. S’il s’agissait de climat, de petites plantes vertes et d’oiseaux rares, ces générations futures seraient l’objet de toutes les attentions. Mais en matières de finances publiques, ceux qui ne votent pas encore ou qui, mieux encore, ne sont pas nés, ne peuvent pas se plaindre et sont donc d’ores et déjà taillables et corvéables à merci. Pour un gouvernement aux abois, c’est une manne inespérée.

Assujettie à cette population future dont on n’a cure, la dette française va donc continuer de grossir, passant tous les caps pour atteindre l’obésité morbide, juste avant celle qui déclenche la mort.

Parallèlement, il serait dommage d’oublier l’autre population, celle du moutontribuable actuel qui, s’il peut effectivement rouspéter de tontes trop claires, ne le fait pas encore, trop soucieux qu’il est de reprendre ses activités normales et, pour certains, de planifier ses vacances.

Pourtant, les signaux s’accumulent et ne laissent aucun doute : la pluie d’impôts continuera. La crise sanitaire suivie de la crise économique ne laisseront aucun répit au moutontribuable qui va devoir s’enfiler à la fois des impôts existants largement musclés pour l’occasion, et reprendre deux fois des nouilles d’impôts anciens qui reviendront du diable-vauvert.

C’est ainsi que la CRDS, qui devait disparaître en 2024, va pouvoir continuer à sucer les capitaux et les petites richesses jusqu’en 2033. Cet ultralibéralisme de Bercy n’étonnera que les plus niais des politiciens, des contribuables et des idéologues persuadé que l’État français, baignant dans plus de 1000 milliards de prélèvements annuels, ne pourra s’en sortir qu’avec encore plus de prélèvements.

Et c’est donc sans surprise qu’on peut à nouveau lire les abrutissantes débilités des imputrescibles collectivistes de salon, depuis Esther Duflo jusqu’à Thomas Piketty dont l’unanimité à réclamer le retour de l’ISF ne devrait laisser aucun doute sur l’idiotie des propos : la cathédrale de Paris brûle ? Vite, rétablissons l’ISF ! Une récession fait rage ? Vite, rétablissons l’ISF ! Des gens sont malades et meurent ? Vite, rétablissons l’ISF ! Des manifestants détruisent des commerces ? Vite, rétablissons l’ISF ! L’insécurité s’accroît dans les cités ? Vite, rétablissons l’ISF !

Cette équation simple « Problème lambda => Vite, rétablissons l’ISF ! » est véritablement magique puisqu’à la portée à la fois d’économistes renommés et de syndicalistes, de politiciens et de l’homme de la rue pour lesquels tout peut se résumer à un « il faut faire payer les riches » qui a amplement démontré son efficacité à chaque crise, à chaque époque et qui s’est à chaque fois terminé par des résultats flamboyants.

Mais cette fois, c’est évident : c’est très différent et ça va marcher !

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[Redite] Petit cours de pipoconomie à l’usage des citoyens français

Par : h16

Article initialement paru le 30.01.2019

Depuis les saillies de Porcher début 2019, Piketty est venu ajouter son bout de gras idéologique dans un long pensum sans intérêt. Et donc, parce que le déluge d’âneries économiques continue toujours avec autant de force dans l’ex-pays des Lumières, rappelons quelques éléments essentiels en économie de base.

Au détour d’émissions télévisuelles que le bon sens et le temps limité d’un homme de bien commandent de ne pas regarder trop longtemps, trop souvent et en les prenant trop au sérieux, on découvre parfois de magnifiques pépites-par-inadvertance (c’est-à-dire des âneries qui deviennent des pépites par la puissance de l’imbécillité ainsi convoquée).

Cette fois-ci, la pépite se révèle en tombant sur une déclaration de Thomas Porcher dans une émission sans grand intérêt d’une chaîne publique en déroute intellectuelle depuis très longtemps. L’aimable olibrius poilu, se qualifiant lui-même d’économiste atterré, nous explique doctement et avec pour lui – et malheureusement – toute l’attention de la brochette de starlettes du plateau, que, je cite sans même caricaturer, « on n’hérite pas de la dette mais d’un patrimoine public qui est aujourd’hui encore supérieur à la dette ».

"On hérite pas de la dette mais d'un patrimoine public qui est aujourd'hui encore supérieur à la dette." @PorcherThomas #ONPC pic.twitter.com/b2AdZIpIgG

— On n'est pas couché (@ONPCofficiel) January 19, 2019

Bien évidemment, c’est une ânerie à plusieurs niveaux.

Implied Facepalm

Sur le plan factuel, force est de constater que c’est évidemment faux, comme le montre Vincent Bénard, dans un fil twitter qu’il lui a consacré, avec l’étude du bilan annuel fourni par l’État que notre économiste devrait compulser fiévreusement entre deux petits fours de plateau télé.

Affirmation 100 fois démontée.
Il suffit de se procurer n’importe quel bilan LOLF de l’état (google) pour se rendre compte que l’actif de l’état est égal à la moitié de son passif, de l’ordre de 1000 Mds de fonds propres négatifs
(…) https://t.co/Z9Al3BoIJI

— Ze VBenard (@vbenard) January 22, 2019

En réalité, la dette représente déjà deux fois plus que les actifs de l’État qui, comme souligné, s’il devait les vendre pour rembourser la dette, se trouverait à devoir brader ce qui accroîtrait encore l’écart entre ce qu’il peut effectivement couvrir et le montant total de la dette.

Par ailleurs, imaginer – comme le fait notre frétillant abonné aux plateaux télé – que la dette correspond à l’infrastructure actuellement utilisée en France est une aimable plaisanterie.

Non seulement, c’est une idiotie économique (la dette sert très majoritairement à payer les frais de fonctionnement de notre État mammouth et de sa redistribution sociale tous azimuts, et très, très, très peu les routes, les ponts et les écoles, généralement en place et payés depuis des lustres), mais en plus l’infrastructure actuelle se dégrade de tous les côtés. Quelques tentatives de trajet en train en automne (feuilles mortes), en hiver (neige), en été (chaleur) ou au printemps (animaux qui traversent les voies), quelques explorations de nos plus belles prisons insalubres, de nos meilleurs hôpitaux, de nos plus jolies routes trouées, de nos ponts qui menacent de s’effondrer, de nos infrastructures de distribution de gaz ou de nos institutions qui bullent, etc., suffisent à convaincre que la situation n’est pas vraiment en train de s’améliorer.

Décidément, ce clown qui se prétend économiste est amusant, tout au plus.

Cependant, le souci est qu’en France, les discours tenus par ce type de saltimbanques sont écoutés.

Ils ne sont pas seulement écoutés, ils sont aussi tenus par les abrutis de Bercy, de Matignon, d’un peu partout, et par toute cette foule d’incultes en économie de base, de larves intellectuelles qui vivent de façon très détendue dans une hallucination collective où l’argent s’imprime à volonté, la richesse ne se crée pas mais se répartit, la dette n’existe pas ou peut ne pas être remboursée, et où l’on peut chier sur les générations futures (sauf lorsqu’il s’agit de climat où ces générations passent alors dans une zone d’intouchabilité que seule une fiscalité pourtant délirante ne semble jamais voir).

Et ce discours étant le seul tenu, le seul diffusé, le seul expliqué, détaillé, analysé, le seul entendu finalement, il finit, à force de répétition, par passer dans les esprits, s’y installer et y devenir vérité intangible, évidente, banale même.

Les individus normalement constituées finissent par y croire ! Mais oui, tout le monde sait que sans les méchants intérêts de la dette, la France serait la première puissance moOoondiale, pardi, et peu importe 40 années de budgets gravement déficitaires. Tout le monde sait que c’est Rothschild et Pompidou qui ont été très méchants.

Tout le monde sait qu’on peut répudier la dette, ou, mieux, qu’on peut vendre une tour Eiffel et deux tableaux de maîtres pour s’en sortir. Tout le monde sait qu’un impôt non prélevé, c’est un manque à gagner pour l’État. Tout le monde sait qu’une augmentation exceptionnelle des recettes, c’est une cagnotte.

Tout le monde sait qu’en décrétant une augmentation du SMIC, on donne du pouvoir d’achat à plus de gens, et que ça passe crème parce qu’il suffit de le décréter. Tout le monde sait que l’ISF c’est symbolique et nécessaire et que ça fait du bien à l’économie. Tout le monde sait ça.

À tel point qu’au bout du bout, une fois que tout est dit, affirmé et clamé partout, lorsqu’enfin, le peuple pète un câble sous des ponctions invraisemblables, une bureaucratie délirante, une administration en roue libre, des services publics de plus en plus mauvais, une augmentation de la misère, du chômage et des « incivilités », que réclame ce peuple, après une vague tentative de demander moins d’impôts ?

… Une nouvelle répartition de la richesse ! Le retour de l’ISF ! Une augmentation du SMIC ! Une annulation de la dette ! Etc.

Porcher est de ce genre d’olibrius néfaste, comme il en existe beaucoup trop (qui se regroupent en brochette d’ahuris avec des sobriquets édifiants genre « économistes atterrants »), qu’on entend du matin au soir et du soir au matin, raconter leurs insupportables bêtises, depuis au moins trois générations.

La première génération qui a enseigné ces idioties a formé une seconde génération qui, à son tour, s’est empressée de répéter voire (pire encore) d’enseigner elle aussi les mêmes âneries à la génération suivante.

Maintenant, les gens y croient dur comme fer, et tenter, même de loin, d’expliquer, de réexpliquer ce qui est vu comme la base dans n’importe quel autre pays du monde, revient à faire un travail de Sisyphe jamais couronné du moindre succès.

C’est aussi pour ça que ce pays est foutu.

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La guerre gouvernementale contre internet continue

Par : h16

Pour les politiciens français, toute liberté n’est que menace. Elle doit être sévèrement encadrée, régulée voire réprimée si c’est possible puisqu’elle représente une façon de s’affranchir de l’influence de l’État et, plus concrètement, de s’affranchir de leur pouvoir. Or, si les députés, les ministres et tous les autres élus se sont bien fait suer pour arriver là où ils sont, ce n’est certainement pas pour voir se débiner sans mal ceux sur lesquels ils entendent régner, scrogneugneu !

C’est donc exactement pour cela que, dès ses débuts, un espace de liberté comme internet n’a jamais été considéré que comme un danger avant tout et que nos politiciens, dès les années 1990 où le développement des réseaux de réseau devenait enfin visible, se sont donc employés à déverser lois, décrets et contraintes pour l’amener dans le champ du régulable et du taxable.

Malheureusement, au contraire de bien des domaines dont la nature concrète rend aisées les opérations de bombardement législatif en continu, la nature essentiellement abstraite et numérique d’internet, ainsi que la technicité claire de ce domaine provoquent une dissonance cognitive grave entre d’un côté, la volonté farouche de nos pisse-lois d’enfin l’encadrer au plus serré, et de l’autre, ce marché fluide, extrêmement mobile et versatile, que ceux qui l’utilisent maîtrisent finalement nettement mieux que ces trop zélés élus.

Autrement dit, pour internet, il est bien plus aisé de pondre de la loi au kilomètre que de la faire appliquer et qu’elle ait effectivement un impact. On pourrait multiplier les exemples où le législateur s’est parfaitement ridiculisé avec ses tentatives idiotes, depuis HADOPI en passant par l’obligation de facturer la livraison pour Amazon (qui a donc facturé 1 centime) jusqu’à la dernière tentative de taxe GAFA qui sera, comme tout le monde s’y attendait, intégralement reportée sur les vendeurs et donc sur le consommateur, mais on comprend rapidement l’idée : dans le domaine, les agitations de nos élus, ministres et autres sbires gouvernementaux se sont systématiquement soldées par des échecs qui, bien qu’inavoués, n’en sont pas moins cuisants.

Logo HADOPI : haute autorité destinée à observer les petits internautes

C’est donc sans surprise mais avec cette consternation toujours entière que nous découvrons l’énième tentative de nos gouvernants de faire semblant d’y comprendre quelque chose aux problèmes de copie privée, de droit d’auteur, de blocage de sites et d’interdictions de contenus divers et variés : l’idée est encore une fois aussi simple qu’idiote puisque, cette fois-ci, le gouvernement entend « muscler » la lutte contre les sites méchants en pourchassant de leurs assiduités mal foutues « les sites miroirs ».

Ainsi, profitant de l’improbable fusion entre la HADOPI (dont on ne rappellera surtout pas les performances, cataclysmiques) et le CSA pour enfin disposer d’un mélange carpe/lapin à même de faire des étincelles sur les intertubes, Franck Riester, l’actuel ministricule de la Culture, tente de pousser une nouvelle bordée de petites lois de derrière les fagots pour lutter notamment contre ces abominables sites pourtant interdits (parce que produisant du contenu « contrefait ») qui se servent de noms de domaine non couverts par les décisions de justice pour continuer leurs méfaits.

On attend avec gourmandise les textes de lois précis et pointus qui tenteront d’encadrer une pratique dont les déclinaisons sont suffisamment larges pour rendre rapidement caduques ces pathétiques tentatives, et avec la même appétence le développement de l’utilisation de services VPN qui ruinera durablement les éventuels résultats que l’ARCOM, la fumeuse fusion CSA-HADOPI, ne manquera pas de fanfaronner sur toutes les ondes pour justifier de son existence.

Ouf, Frank Riester n'a pas tout misé sur la politique

Eh oui : la loi n’est pas encore votée ni même appliquée, la fusion n’est pas même encore opérée qu’il existe déjà de multiples solutions à la fois simples et peu coûteuses pour contourner les décisions de justice françaises basées sur des textes législatifs écrits par des personnes qui n’y comprennent à peu près rien…

Et si nos gouvernants comprennent confusément leur impuissance, ils ne peuvent tout simplement pas se résoudre à cette dernière, malgré les échecs, les coûts, l’humiliation qu’ils subissent et font subir à l’appareil législatif et judiciaire français, et ce quand bien même cette impuissance ne se traduit par aucun effet néfaste palpable (doit-on encore une fois revenir sur les chiffres de tous les domaines soit-disant impactés négativement par la copie pirate et dont les profits sont, actuellement, au plus haut ?).

Et malgré l’échec humiliant de ces mesures généralement inappropriées voire contre-productives, on continue d’observer un acharnement compact de la part des gouvernants et des élus à vouloir absolument dicter au numérique sa façon de se comporter, sans jamais tenir compte des effets de bord néfastes et de plus en plus nombreux qu’entraîne cette politique de législation compulsive.

Ainsi, à mesure que l’internet « à la française » ressemble de plus en plus à un rigolodrome des contournements rapides de lois imbéciles (au milieu d’un internet « à l’européenne » passablement encombré de popups aussi agaçants qu’inutiles à la sauce RGPD), on découvre que nos députés continuent obstinément sur la lancée générale de législorrhée : et c’est ainsi qu’internet devient un champ d’expérimentation pour le signalement vertuel grotesque d’une député LREM, Paula Forteza, qui entend montrer à tout le monde à quel point elle est bien bio-compatible et éco-consciente en imposant une interdiction de l’autoplay sur les navigateurs internet, ainsi qu’une réduction de la résolution des vidéos, le tout pour favoriser une baisse de la consommation énergétique des internautes.

Oui, vous avez bien lu : barbouillant son texte de « sobriété énergétique du numérique », la député LREM demande donc que les contenus vidéos soient « proposés par défaut dans une qualité combinant un confort suffisant pour l’utilisateur et la consommation de données la plus faible possible », ceci afin de « diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à la consultation de vidéos en ligne ».

Lutte chimérique contre la copie numérique et les sites miroirs, lutte ridicule contre un chat spatial géant rose qui ne fait rien qu’à réchauffer la planète avec ses vidéos pornos en 4K, rien n’arrête l’engeance politique qui cherche encore une fois à justifier son existence en multipliant les jetons de présence législatifs qui viendront s’entasser sur des codes déjà obèses.

Toujours jugée aux intentions et jamais à ses résultats, cette engeance continue à pourrir la vie de ceux qui ne lui ont pourtant rien demandé.

Vous ne vouliez pas d’une augmentation des coûts de livraison ? Vous l’avez eue. Vous ne vouliez pas d’une taxe GAFA ? Vous la paierez quand même. Vous n’aviez nul besoin d’une HADOPI inutile, d’un CSA encombrant ? Vous aurez l’ARCOM, la fusion des deux, tout aussi nulle, mais certainement encore plus coûteuse. Vous n’aviez que faire d’une interdiction de l’autoplay, d’une diminution a priori de votre qualité d’image vidéo ? Peu importe, la députaillerie tentera de vous l’imposer !

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Retraites : encore une réforme de gauche… qui aggravera les problèmes

Par : h16

Ainsi donc, alors même que la recette détaillée de la sauce Macron pour les retraites n’est pas encore connue, analysée et épluchée, tout le monde sait qu’il n’en sortira rien de bon, à commencer par les salariés et syndicats des entreprises publiques, au premier rang desquelles celles bénéficiant de régimes spéciaux.

Pourtant, tout ne s’annonçait pas si mal pour cette énième réforme.

Eh oui, souvenez-vous : au départ, tout ce nouvel édifice de petits calculs de trimestres et de pénibilité, d’euros transformés en points, de hauteur et de longueur de cotisations, de taille de pension et d’âge du capitaine, tout cela ne sort pas, pouf, du cul pailleté d’une licorne, mais bien des cerveaux d’une gauche tout ce qu’il y a de plus ordinaire, estampillée solidaire, progressiste, conscientisée et évidemment socialiste…

Comme nous le rappelle Les Echos avec un très intéressant article récemment paru à ce sujet, ceux qui ont planché sur cette réforme ne sont pas des inconnus : on retrouve ainsi la patte d’Antoine Bozio, directeur de l’Institut des politiques publiques, qui avait, pendant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, œuvré à cette proposition de réforme d’autant plus facilement que cet économiste normalien avait fait des retraites le sujet de sa thèse, rédigée en 2006 sous la direction d’un certain … Thomas Piketty.

Sapristi, Piketty, Bozio, ne dirait-on pas des gens ouvertement de gauche ?

Nos deux compères iront même jusqu’à écrire un livre ensemble en 2008, « Pour un nouveau système de retraites », dans lequel ils proposent un système « unifié de comptes individuels de cotisations offrant les mêmes droits et les mêmes règles à tous les travailleurs ».

Sapristi, ne dirait-on pas l’actuelle tentative macronienne de réforme des retraites ?

D’autant qu’à la lecture de l’historique de cette réforme, on se rend compte que les débats qui agitent maintenant le pays et les sphères du pouvoir macronien agitaient déjà les têtes pensantes de l’équipe électorale d’alors : utilisera-t-on la réforme pour faire des économies ou pas sur le dos des retraités ? La réforme sera-t-elle aussi profonde que voulue, ou ne pourrait-on pas y inclure quelques savantes bidouilles paramétriques (sur la durée et les taux de cotisation par exemple) ? Autant de questions qui sont encore en suspend à ce jour.

Mieux encore : alors même que les pères de cette réformes (Piketty et Bozio) sont bien de gauche, sans le moindre doute, l’article revient sur les autres participants comme Pisani-Ferry ou Aghion, eux-mêmes issus de la gauche, et qui forment un ensemble relativement cohérent mais décidément, furieusement et indéniablement pas du tout libéral au contraire de ce qu’on peut lire un peu partout, surtout depuis que la réforme déplaît.

Car elle déplaît, ça au moins reste sûr, solide et quasiment garanti dès le départ. À tel point que chacun de ces économistes s’est plus ou moins vite éloigné du monstre qu’ils ont enfanté tous ensemble.

Sans surprise, Piketty (qui ne peut pas piffrer Macron) a aussi vite qu’il l’a pu, renié toute paternité en dénonçant aussi bruyamment que possible l’arnaque d’une telle réforme. Le retournement de veste est aussi fracassant qu’hypocrite.

Les trois autres se sont aussi fendus d’une tribune expliquant finalement que « m’oui, m’non, m’voyez cette réforme, ce n’est pas clair et si on nous demandait notre avis, là, maintenant, on n’y serait plus trop favorable, m’voyez » (en substance).

Dans un tourbillon de précautions rhétoriques assez caractéristique d’un franc refroidissement d’humeur, nos trois promoteurs penauds rappellent qu’une réforme qui marche bien, rend heureux et donne des fesses roses ne peut parvenir à ces enviables résultats que si elle ne conduit pas à une « dégradation de la situation des fonctionnaires », notamment les enseignants, et si « aucune catégorie n’est perdante ».

Autrement dit, il faut réformer mais que personne ne perde aucun avantage. Je vous laisse imaginer la gueule du Frankestein administratif qui parvient à réaliser cette prouesse…

Il n’en reste pas moins que cette réforme d’un modèle égalitariste d’inspiration socialiste, au départ propulsée par nos économistes de gauche, semble subitement moins intéressante une fois qu’il faut vraiment la mettre en place et que (ô surprise) la partie du peuple qui va devoir faire des efforts se rebelle. Il convient alors de feindre la combattre. Ça ne mange pas de pain et c’est médiatiquement bien plus porteur…

Notons en outre que pendant que toute la gauche se rebelle contre la réforme proposée par la gauche, la droite ne propose à peu près rien. Partant de là, entre le mutisme des uns et l’immobilisme des autres, on ne peut qu’être surpris par ceux qui pensent que ce mouvement aboutira à une amélioration quelconque de quoi que ce soit. Ils sont d’une naïveté qui serait touchante si c’était la première fois que ça se passait dans le pays.

En effet, politiquement, la situation est complètement bloquée : soit Macron finit par lâcher (ce qui a le plus de chances d’arriver). Ce ne sera pas présenté ainsi, mais ça reviendra au même en vidant complètement la réforme de toute substance, ce qui ne résoudra absolument rien des problèmes de retraite.

Symétriquement, l’actuelle solution proposée est du reste aussi mauvaise (la réaction épidermique de ceux-là même qui la propulsèrent il y a deux ans en dit long à ce sujet). Ce qui veut dire que si Macron, a contrario, ne lâche rien, on ne sera pas plus sorti le cul des ronces.

De surcroît, s’il lâche, cela reviendra à émettre un magnifique message sur le mode « Oui, on peut paralyser un pays déjà économiquement sinistré aux veilles des fêtes pour obtenir ce qu’on veut », ce qui rendra toutes négociations suivantes encore plus complexes, voire douloureuses. Les gauchisteries les plus minables persisteront et le petit peuple continuera de se faire rouler dessus (mais pas en train, rassurez-vous, ils seront de plus en plus souvent à l’arrêt).

Et inversement, si le président ne lâche rien, il va de soi que la situation ira probablement au mieux à une paralysie économique dans une période normalement cruciale pour l’économie et le commerce, au pire au clash avec un affrontement ouvert entre deux parties de la population, celle qui proteste et reste campée sur ses chers (très chers) acquis, et celle qui voudrait bien travailler.

Pour faire bonne mesure, on pourrait ajouter à ce tableau le cas hypothétique mais pas impossible d’un attentat sur un quai de gare bondé, qui donnerait à l’ensemble un aspect encore plus baroque.

Je ne vois pas comment tout ceci peut se terminer avec un gain pour qui que ce soit : tout le monde sent, confusément ou non, que l’actuel système est voué à une faillite retentissante. Personne ne semble prêt à vouloir faire un effort, et très logiquement, surtout pas ceux dont les bénéfices actuels sont les plus élevés. La moindre idée de réforme provoque un blocage du pays qui aggrave à la fois les problèmes économiques et sociaux déjà présents, et accroît les antagonismes au sein de la population.

Ce qui veut dire que, quoi qu’il arrive, le peuple va s’en prendre plein la gueule.

Cependant, Et comme il a voté, avec constance et obstination, exactement pour ça depuis 40 ans, j’ai envie de dire: bien fait.

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Chili : comment le socialisme mine encore une fois un pays qui s’enrichit

Par : h16

Aujourd’hui, je vous propose un billet un peu plus long que d’habitude sur le Chili : co-écrit avec Vilfredo (que je remercie au passage pour son travail de sourçage essentiel), il permet de dégoter l’une de ces magnifiques Pignouferies de Presse que Le Monde nous produit avec assiduité.

—o—

Chili : comment le socialisme mine
encore une fois un pays qui s’enrichit
“They’d rather have the poor poorer”
Par Vilfredo & h16

Le gros souci du marché libre, c’est qu’il cesse de fonctionner dès que ses principes sont abandonnés. Et à moins de vivre dans une grotte, le récent exemple du Chili ne vous aura pas été épargné.

Grâce à une presse transie d’amour pour un collectivisme qui ne se cache même pas, vous avez probablement déjà eu au mieux un compte-rendu de la situation chilienne appuyant lourdement sur les inégalités ravageant le pays, au pire une dissertation nous rappelant notre chance à nous Français de vivre dans le confort douillet d’une économie dirigée.

Cette tornade d’idioties mérite cependant une réponse, notamment méthodologique lorsqu’on lit par exemple nos Trissotin journalistes du Monde qui en ont apparemment abandonné toute velléité.

Le système chilien de retraites

La réforme du système de retraites chilien est due en 1980 au ministre du Travail de Pinochet, Jose Pinera. Pour la presse, pas de doute : les troubles que le pays subit actuellement sont principalement dus aux dysfonctionnements de ce système.

Comment fonctionne-t-il ?

En pratique, au lieu de payer une cotisation sur son salaire, le salarié en verse l’équivalent (10% en moyenne) sur un compte privé personnel géré par des entreprises privées (AFP) indépendantes de l’entreprise. Ceci entraîne ainsi qu’il n’y a pas d’âge pour partir à la retraite et l’entreprise ne peut rien faire pour retenir ses employés puisque personne d’autre qu’eux-mêmes ne paye pour la retraite. Concrètement, la moyenne de départ à la retraite au Chili est de 65 ans depuis des années.

Ce système inclut par ailleurs une prime d’assurance incapacité et décès. Cette réforme a considérablement augmenté le taux d’épargne, le plus élevé d’Amérique latine (30% du PIB en 1989), dont le taux de rendement, largement obtenu par la mise en concurrence des AFP (il en existe une quinzaine) a dépassé les 10% en 2008, reflétant les performances du marché boursier chilien. Il est par ailleurs plébiscité par les Chiliens qui, dès 1990, avaient opté à 70% en sa faveur. En outre, il a favorisé un taux d’endettement des ménages parmi les plus faibles de l’OCDE.

Cette épargne, comme l’expliquait déjà un article de Contrepoints en 2010, bénéficie majoritairement aux Chiliens et favorise la stabilité des prix : l’inflation reste faible, surtout comparée à celle des pays voisins, et avoisine les 2%.

Devant cette réussite, de nombreux pays ont emboîté le pas chilien : le Pérou en 1993, l’Argentine et la Colombie en 1994, l’Uruguay en 1995, et le Mexique, le Salvador et la Bolivie en 1997 ont entrepris une réforme similaire. Dans ces sept pays d’Amérique, environ 25 millions de travailleurs ont un compte de retraite privé.

« Privatisation de la santé » : plongée dans l’ultralibéralisme fantasmé

Si l’on s’en tient aux articles du Monde (par exemple celui 28.10.2019, « Mobilisation historique au Chili contre les inégalités »), le Chili serait quasiment un pays post-apocalyptique dans lequel les malades errent en déambulateur et sous perfusion dans des rues enlaidies par la pollution pour finalement ramper jusqu’à la porte automatique du seul hôpital du continent, équipée d’une alarme qui vous vrille les oreilles et de quinze caméras, dont sort prestement un cadre dynamique et arrogant qui demande au malheureux s’il a de quoi payer son traitement contre le cancer du sein en époussetant son costume et en regardant sa montre Omega.

À lire les articles que Le Monde multiplie sur le sujet, le système de santé chilien serait totalement privatisé : « L’éducation, la santé, les retraites… et même l’eau : tout est privatisé » gémit Aude Villiers-Moriamé. Dans son éditorial du 23 octobre, « Chili : les limites de l’ultralibéralisme », il est encore question de « la privatisation de secteurs-clés comme la santé ».

Sapristi ! Les Chiliens crèvent-il donc dans l’indigence et l’indifférence du monde entier ?

Non.

L’espérance de vie chilienne à la naissance dépasse 79 ans (record en Amérique latine). Le nombre de lits par habitants est également au-dessus de la moyenne : en 2012, on en comptait 2.1‰ au Chili, pendant qu’on n’en trouve que 1.5‰ au Pérou, 0.9‰ au Venezuela chaviste, 1.5‰ au Mexique ou 1.1‰ en Bolivie. Quant aux médecins, il n’y en a aucune pénurie significative ; même si l’on observe un nombre croissant d’étudiants se dirigeant vers des emplois de recherche mieux payés que les services publics, ce qui n’est absolument pas propre au Chili.

De plus, on note de surcroît que la privatisation entamée par Pinochet a aussi permis une décentralisation de la dispensation des soins et une allocation plus équitable de l’accès aux soins entre riches et pauvres en faisant passer le contrôle des cliniques du niveau gouvernemental au niveau municipal.

En outre, cette privatisation est loin d’être totale :

Le privé ne représente finalement que 33% des dépenses et 19% de la population couverte. Contrairement à ce que Le Monde et ses journalistes affûtés tentent de faire croire, le secteur public (la FONASA, soit 67% des dépenses et 81% de la population couverte) ne peut s’affranchir de sa responsabilité.

Le Chili consacre 7.4% de son PIB à la santé, ce qui est plutôt substantiel dans le contexte de l’Amérique latine, comme en témoigne ce graphique issu des statistiques de l’OMS (p. 47) pour 2018.

Le rapport de l’OMS indique également que le Chili occupe la première place dans la lutte contre les retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et en seconde position sur le continent pour sa gestion de l’eau potable. Le nombre de programmes de formation en internat à l’hôpital est aussi plus élevé au Chili que dans le reste de l’Amérique latine. Pour nos journalistes du Monde, c’est presque du trolling. Cela recoupe néanmoins le rapport de l’OCDE sur le Chili en 2018 qui lui donne un indice de santé (« Health status ») proche de la moyenne des pays de l’OCDE justement :

Les vraies raisons de la colère

En pratique, la cause des manifestations actuelles réside dans l’accroissement de l’écart entre les salaires et le coût des soins dans le secteur privé : les prix y ont augmenté pour suivre mécaniquement la demande en soins de qualité.

En conservant un large système d’assurances publiques et avec des mesures comme l’Explicit Guarantee System du président Ricardos Lagos qui interdit le financement privé des soins pour 56 maladies (on en est à 80 à présent), assurées et dont les soins sont fournis par le secteur public, le Chili maintient une situation dans laquelle les prix du secteur privé ne peuvent que rester supérieurs à ceux du public, qui a en retour intérêt à garder des prix suffisamment bas pour garder ses clients, prix que le privé, qui n’a pas le monopole du FONASA, ne peut atteindre. Les faibles investissements dans le système de santé maintiennent les salaires des praticiens du public en-dessous de ceux du privé.

Horreur, de l’eau privatisée !

L’eau chilienne est privatisée et serait donc très chère.

C’est Eduardo Frei, président chrétien démocrate, qui entama le processus de privatisation des branches régionales de SENDOS (la compagnie publique de distribution et de traitement des eaux) en 1998. Ceci fut immédiatement suivi d’une envolée du taux d’épuration des eaux :

Abominable privatisation qui ne fut remise en cause par aucun des successeurs de Frei. C’est vraiment étonnant…

Tellement que l’OMS revient ici troller nos journalistes du Monde en citant le système d’allocation des ressources en eau comme modèle pour l’Europe. Les tarifs varient grandement entre les régions, ce qui est normal, et incluent malgré tout des subventions pour les ménages en difficulté.

Le Guardian se fait l’écho des plaintes des citoyens de Santiago souffrant de pénuries d’eau, ressource gérée par l’importante compagnie Aguas Andinas, privatisée en 1999. L’eau est transportée des sommets des Andes au bassin de Santiago dans le réservoir El Yeso, dont la modernisation a permis une extension de l’accès à l’eau et la construction de projets ambitieux la construction de 12 autres réservoirs d’une capacité de stockage de 225 000 m³ chacun.

Le climat chilien rend en effet l’eau rare et importante.

Dans la plupart des rivières, les propriétaires de l’eau se regroupent en Water Users Organizations (WUOs), vieilles de plusieurs siècles et qui ont acquis expérience sont bien acceptés socialement pour gérer les ressources aquifères.

Si les pénuries existent, elles sont brutales, liées à la sécheresse et aux pluies (qui avaient, en avril 2016, laissé 4 millions de Chiliens en situation de pénurie) et/ou à l’augmentation de la population (de Santiago par exemple, qui a gagné 500 000 habitants entre 2013 et 2017).

La demande en eau est donc supposée augmenter à l’horizon 2050 (alors qu’elle est plutôt supposée baisser ailleurs), également du fait de l’expansion du secteur minier, qui peut également entrer en compétition avec la population dans l’allocation des ressources en eau, compétition particulièrement tendue dans les régions du nord comme Antofagasta (dont 66% du PIB est constitué par le secteur minier) où le secteur minier est le plus présent, comme le souligne un rapport de l’OCDE daté de 2017 :

Il apparaît toutefois assez clairement que dans l’écrasante majorité des cas, les ressources en eau s’ajustent à la demande.

Un pays riche peuplé de pauvres

Une autre explication régulièrement proposée pour ces manifestations, et s’appuyant sur l’idée de la privatisation (partielle) de la santé et celle (plus complète) de l’eau, est celle selon laquelle le Chili, quoique riche, serait un pays gangrené par la pauvreté.

Malheureusement, cette explication ne résiste pas à l’analyse.

Balayons rapidement les comparaisons des taux de pauvreté qui sont faites par exemple dans l’article du Monde d’Aude Villiers-Moriamé : elle y compare hardiment le taux de pauvreté du Chili (8% paraît-il) à celui de l’Argentine (35%).

Cette comparaison n’a aucun sens : ce taux de pauvreté ne renvoie pas à la même chose selon les pays. D’une part, chaque organisation internationale a sa propre définition : 25% du revenu médian pour l’OCDE, revenu tel que 60% de la population gagne autant ou moins pour la BCE. D’autre part, le salaire médian argentin ne donne pas le même niveau de vie en Argentine qu’au Chili (à cause des différences de devise et des niveaux d’inflations différents).

En outre, il existe des indicateurs plus raffinés qui donnent des informations plus pertinentes sur la situation locale : selon l’Observatoire Politique de l’Amérique latine et des Caraïbes, le Chili se situe largement en-dessous de la moyenne des pays d’Amérique latine en ce qui concerne le nombre de personnes travaillant avec moins de 2$/j :

Bref, la notion même de pauvreté étant fort relative, elle est devenue le slip des joueurs de pipeau lorsqu’il s’agit non pas d’informer mais d’orienter le lecteur, ce que Le Monde démontre une fois encore.

Un ticket pour le socialisme

En première analyse, cette révolte a été déclenchée par la hausse du prix du ticket de métro (+4%) à Santiago, où le réseau est contrôlé par une entreprise … publique , dont les frais de fonctionnement dépendent en premier lieu des coûts de l’énergie.

Or, une bonne partie de l’énergie nécessaire au Chili est produite en dehors du pays qui a donc les USA et la Chine comme partenaires commerciaux privilégiés. Conséquemment, la politique de Pinera est directement dépendante du cours des matières premières, plutôt sensibles à la guerre commerciale que se livrent actuellement ces deux grandes puissances.

Avec ces éléments de contexte, il devient ridicule de comparer ce président élu qui augmente le prix du ticket de métro de quelques centimes avec le président vénézuélien Maduro, qui tue plus d’opposants en quelques années que Pinochet en une génération.

Les affreuses inégalités

On l’a vu : par comparaison aux autres pays d’Amérique du Sud, le pays n’est pas le plus pauvre (il est même l’un des plus riches), les pauvres (quelle qu’en soit la définition) n’y sont pas majoritaires (ils y sont même minoritaires), et les privatisations, si facilement décriées par nous journalistes européens, ont largement contribué à l’enrichissement des Chiliens.

Reste l’angle des affreuses inégalités, dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles sont insupportables et qu’il faut les combattre.

Selon Le Monde, 1% de la population chilienne détiendrait 25% des richesses du pays. Il semblerait que ce soit plutôt 33% mais peu importe : l’analyse qui est faite de ce genre de statistiques est presque toujours fausse, comme le montre remarquablement Taleb dans Skin in the Game.

En effet, cette statistique ne veut pas dire qu’un nombre réduit de personnes fixes dans le temps détient une quantité figée (25%) de la richesse du pays, laissant 99% de la population avec les miettes.

En réalité, n’importe qui dans la population peut se retrouver dans les 1% et beaucoup d’entre eux le seront, par mobilité sociale (qu’on observe de façon plus ou moins marquée dans tous les pays). Plus pertinente que la statistique de base, c’est cette mobilité sociale qu’il convient d’étudier avant la seule répartition des richesses qui n’apprend rien en elle-même.

Concrètement, au Chili, cette inégalité ne touche pas les plus pauvres, dont la situation tend plutôt à s’améliorer :

Ce tableau issu du site de la Banque Mondiale témoigne de l’augmentation de la part du revenu national détenu par les 20% les moins fortunés ainsi que de la diminution du fameux taux de pauvreté selon sa définition chilienne.

De façon assez cohérente, l’indice de Gini, référence de mesure de l’inégalité, est en baisse de 10 points sur la période 1990-2016, qui correspond presque exactement à celle dont s’occupe la Banque Mondiale :

« Si les socialistes comprenaient l’économie, ils ne seraient pas socialistes. » (Hayek)

Le Chili rencontre actuellement des problèmes économiques et sociaux, mais ils sont sans commune mesure avec la situation des pays voisins.

De surcroît, tenter d’y voir les dérives du libéralisme, les errements de la privatisation n’est qu’une erreur puisant plus sa source dans l’idéologie et le dogmatisme que dans les faits, tant il apparaît que ce processus a enrichi le pays et amélioré la qualité de ces services.

Mais au fond, il semblerait que les journalistes du Monde aient instinctivement perçu cette vérité sans oser la formuler. Olivier Compagnon, qui répondait aux questions du Monde, est contraint à le reconnaître :

« Dans les années 2000 jusqu’à environ 2012, la hausse du prix des exportations de matières premières a permis un boom économique dans de nombreux pays d’Amérique latine. Au Chili, qui dispose de grandes ressources de cuivre, celui-ci s’est accompagné, comme au Brésil, d’une baisse de la pauvreté. Mais cela n’est pas synonyme d’une réduction des inégalités, qui nécessité la mise en place d’une politique de redistribution. »

La réalité ne pouvant être trop tordue sans que ça se voie, le journaliste reconnaît qu’il n’y a pas de problème significatif de pauvreté au Chili (et surtout, moins qu’ailleurs en Amérique latine), et s’empresse donc d’introduire aux forceps la question des inégalités, qui devient par conséquent prioritaire. Ben voyons.

Il nous faudrait une nouvelle Thatcher pour répondre à Olivier Compagnon avec autant de repartie que la Dame de Fer : « vous préférerez toujours avoir des pauvres plus pauvres si cela permet d’avoir des riches moins riches ».

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Comme prévu, la presse a perdu

Par : h16

Depuis plusieurs années, ces quelques billets sont l’occasion de suivre les cheminements souvent malaisés de la législation française et européenne en matière de droit d’auteur, droits voisins et droits relatifs : copieusement tabassée par des parlementaires généralement peu au fait des nouvelles technologies et généreusement cornaqués par des lobbys industriels et autres sociétés d’ayant-droits qui comprennent bien l’intérêt de verrouiller leurs marchés dans des lois toujours plus contraignantes, cette législation n’a pas arrêté d’empiler des textes inopérants voire contre-productifs.

Ainsi, malgré le travail remarquable de certains eurodéputés comme Julia Reda que j’évoquais dans un précédent billet, les lois se suivent et se ressemblent toutes dans leur aspect décalé avec la réalité opérationnelle.

Les derniers exemples en date ont largement prouvé l’invraisemblable inadéquation entre les technologies modernes et les législateurs, nerveusement auto-investi d’une mission de régulation de marchés qui se régulaient très bien sans eux. Le RGPD a ainsi illustré de façon éclatante l’imbécillité de cette législorrhée compulsive qui s’est emparée des députés français et européens : exactement comme prévu et malgré les avertissements de l’ensemble des acteurs concernés et technologiquement au fait, le règlement a été voté, appliqué, et son résultat est à peu près nul voire négatif puisque non seulement, l’Européen moyen n’est pas du tout mieux protégé au sujet de ses données personnelles, mais sa situation est même globalement moins bonne puisque, maintenant bombardé de fenêtres encombrantes demandant son accord explicite pour piller ses données, ce dernier s’empresse de les valider sans y porter plus attention, donnant ainsi un blanc-seing automatique à tous les sites web de France, de Navarre et du reste du monde.

J’ai aussi relaté les dérives, pourtant évidentes dès les discussions parlementaires, des articles 11 et 13 de la directive européenne sur les droits d’auteurs et droits voisins : outre les complications parfaitement inutiles que ces articles entraînent dans la mise en place des sites web et des technologies de l’information, la façon dont la directive fut produite puis prestement (très prestement) traduite en droit français ne pouvait entraîner qu’une seule réaction des concernés.

La directive entendait trouver un moyen d’obliger les grandes firmes internet (lisez « Google ») à payer pour l’utilisation de courts extraits de la presse, ou à rémunérer la mise en place de liens HTML. Ce qui devait arriver arriva : Google, appliquant à la lettre la loi votée, proposa de supprimer tout lien, tout extrait vers les articles de presse, sauf accord explicite de reprise gratuite par les organes concernés.

Devant cette réaction de la firme américaine, et se rendant probablement compte de leur propre imbécillité avec leur loi toute pourrie, inopérante et à rebours de leurs propres intérêts, les autorités politiques s’étaient immédiatement adaptées à la nouvelle donne en faisant amende honorable et… Bien sûr que non : l’attitude parfaitement prévisible autant que légale de Google est parfaitement insupportable pour toute l’habituelle coterie d’idiots inutiles en charge de ces législations, de la culture ou des sociétés de presse ou d’ayant-droits. Pour Franck Riester, cinquième roue du carrosse républicain de la Culture et vaguement en charge d’émettre des petits couinements lorsque les choses ne se passent pas comme nos élites l’ont prévu (souvent, donc), tout ceci est intolérable et Google viole l’esprit de la loi (mais bien sûr !).

En substance, tout se déroule comme prévu (c’est-à-dire mal) pour les organes de presse : une grosse partie d’entre eux voyaient la mise en place de cette loi comme un moyen de « faire payer Google » pour qu’enfin la présence de leurs beaux articles finement ouvragés dans le kiosque de Google News leur rapporte financièrement. Las : le service de Google étant gratuit, la firme américaine a donc proposé d’y mettre fin, sauf à souscrire à ses conditions (i.e. l’absence de rémunération).

C’était parfaitement logique, attendu, et cela a évidemment déclenché une violente crise de rage chez tous ceux qui, jusque là douillettement protégés par des monopoles franco-français illusoires, ont refusé mordicus de s’adapter enfin à l’ère numérique. Crise qui s’est évidemment exprimée dans une tribune parfaitement pathétique, mélange de pleurnichements grotesques sur ce qui aurait dû être et de cris d’orfraie sur la méchanceté de la réalité qui refuse de se plier à leurs rêves idiots, un groupe de journalistes, photographes, vidéastes et autres petits soldats de l’arrière-garde d’un vingtième siècle analogique qui n’en finit pas d’agoniser en soubresauts comiques.

On attend avec gourmandise la réaction des autorités politiques qui ne manqueront pas d’ajouter leurs âneries comme une cerise sur ce gâteau pitoyable, alors même que, pendant ce temps, plusieurs dizaines de sites et d’organes de presse ont d’ores et déjà accepté le marché proposé par Google : son portail d’information continuera donc d’afficher les informations de ces sites exactement comme avant, et il n’y aura ni rémunération de Google vers ces sites, ni l’inverse.

Pour les pétitionnaires et les rageux, c’est déjà un échec.

Du reste, si le bon sens semble avoir déserté depuis longtemps le cerveau de certains organes de presse, et de certains journalistes, il en reste heureusement qui, les pieds sur terre, ont bien compris l’apport considérable que Google et les moteurs d’indexation ont fourni, gratuitement, à leur cœur de métier et se réjouissent de continuer leur collaboration comme elle se déroulait jusqu’à présent.

L’échec de la presse ne sera pas le seul. Les mêmes maux, les mêmes idées idiotes provoquant les mêmes effets, les mêmes comportements imbéciles se retrouvent dans des domaines connexes : la Tribune de l’Art nous relate ainsi, logiquement dépitée, le combat complètement rétrograde de la CGT Culture pour s’opposer vertement à toute ouverture publique des fonds d’images du patrimoine national, quand bien même cette pratique est déjà monnaie courante pour un nombre grandissant d’institutions et de musées dans le monde entier.

Là encore, on retrouve – comme pour les lobbyistes de la presse – la même incompréhension des dynamiques de marché, des intérêts en jeu et cette idéologie anticapitaliste sous-jacente à toutes les réflexions françaises. Et comme pour le cas précédent, on sait déjà que ces combats d’arrière-garde, parfaitement contre-productifs (puisque contre le public lui-même) seront amplement perdus.

Si ces péripéties doivent nous apprendre quelque chose – outre le décalage des politiciens et des législateurs avec la réalité, qu’on retrouve maintenant dans toutes les lois qu’ils nous pondent – c’est l’incroyable vanité de ces individus qui croient pouvoir décider pour les autres ce qui est mieux pour eux. Et leurs excitations irréfléchies, leurs appels hystériques à la loi, la régulation, l’interdiction montrent surtout leur peur panique de perdre avec la montée des outils numériques leur parcelle de pouvoir qu’ils avaient sur l’accès à l’information ou l’accès à la culture : les petits gardiens de la vraie information garantie authentique, les contrôleurs de la culture officielle adoubée par l’intelligentsia ne peuvent supporter qu’on se passe d’eux.

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[Redite] Les chenapans de la République ou ce petit sentiment d’insécurité qui persiste

Par : h16

Billet initialement paru le 03.10.2018

Difficile de changer une ligne de ce billet datant d’un an.

Un des quelques avantages de tenir une chronique régulière des événements politiques, économiques et divers du pays depuis de nombreuses années est de pouvoir, même si c’est très imparfaitement, mesurer l’état général du pays.

La rédaction d’un petit billet suit en définitive toujours la même méthode ce qui permet, bon an, mal an, de dégager quelques tendances. Treize années d’existence ne permettent certainement pas de tirer des statistiques quelconques, mais autorisent cependant à remarquer quelques faits saillants.

Le premier, sur lequel je reviens régulièrement, est la nullité de l’action politique : il faut un aplomb phénoménal pour persister à penser que nos politiciens sont d’une aide quelconque dans les problèmes que le citoyen rencontre tous les jours. Au mieux devra-t-on conclure qu’ils jouent le rôle de mouche du coche. Au pire pourrait-on probablement argumenter solidement qu’ils empirent régulièrement les situations dès qu’ils interviennent.

Le second, c’est que la situation économique du pays a clairement empiré. De dirigeant social-démocrate mou en social-démocrate mou, on est passé d’une économie déjà fortement étatisée et vouée au capitalisme de connivence à une économie sous perfusion publique et complètement tabassée d’impôts. Les indicateurs économiques sont sans appel et il faut être d’une niaiserie confondante pour croire aux bobards toujours plus nombreux de nos dirigeants pour imaginer que « ça va mieux » ou que sais-je encore. Dette explosive, dépenses publiques sans frein, fonction publique pléthorique, bureaucratie galopante, pluie de cerfas, de taxes, d’impôts et de ponctions, tout est fait pour gripper définitivement le pays dans un délire kafkaïen proche de l’URSS. Vu notre course, l’avenir qui nous tend les bras est plus sûrement celui de la Grèce ou du Vénézuéla, moins celui de la Corée du Sud ou même de l’Allemagne.

Le troisième, c’est que les faits divers s’y font maintenant plus fréquents et plus violents. Si ces faits sont bien divers, c’est dans la créativité que déploient les crapules et les vomissures qui les commettent.

On pourrait par exemple prendre la moisson d’une courte semaine et comparer à ce qu’on pouvait récolter il y a 10 ou 15 ans, le constat ne serait pas du tout à l’avantage de la période actuelle.

Jugez plutôt.

Dans la catégorie « amusons les réseaux sociaux », on trouvera par exemple ce petit lynchage décontracté du côté de Garge-les-Gonesses. On ne s’étendra pas sur le viol collectif à Toulouse, ni sur le passage à tabac d’un SDF du côté de Nice.

On est bien dans le fait divers. Ce ne sont pas des meurtres, les statistiques d’homicides ne bougeront donc pas d’un iota. Mais le nombre d’occurrences et la désinvolture des agresseurs qui se filment de plus en plus souvent donnent une bonne idée du niveau de peur que la police et la justice du pays leur inspirent.

Mais décidément, des agresseurs qui se filment et fleurent bon l’impunité, ce n’est pas très bon signe.

Dans la même semaine, et si on écarte les faits divers filmés, on peut se concentrer sur les happenings citoyens et festifs : la République du Bisounoursland semble maintenant s’habituer à une certaine régularité dans des exactions menées non par un triplet d’individus dangereux, mais bien par des bandes dont les membres se comptent en dizaines.

Ici, c’est un groupe d’une trentaine de joyeux drilles qui attaquent un bus aux sabres et aux battes de baseball à Angoulême, qu’on connaissait bêtement pour son festival de la BD alors qu’une semaine Combats de Rues aurait probablement un beau succès. Au passage, c’est la deuxième agression de la sorte en une semaine. L’habitude s’installe. Bientôt, ce sera un rite, une coutume et les Angoumoisins seront heureux de compter ce nouvel enrichissement local.

Là, c’est Mantes qui nous propose son festival d’automne Herbe Qui Rit & Guerre des Gangs dans lequel trente-deux (32 !) jeunes termineront la nuit au poste histoire de débriefer un peu les autorités sur les réjouissances pratiquées. S’il y avait de la musique, j’espère que la SACEM enverra un de ses onctueux inspecteurs collecter les droits.

Bien sûr, il ne faudrait pas oublier les villes où il fait bon vivre dealer, comme Grenoble ou Marseille ou tant d’autres. Là encore, de nouvelles traditions s’installent.

Mais décidément, des gangs qui dealent et guerroient à ciel ouvert, ce n’est pas très bon signe.

Et puis, il y a tout le reste de ces petits faits croustillants qui remontent comme des rognures d’ongle dans une soupe pas très appétissante. Par exemple ces pompiers, agressés parce que prenant trop de temps pour intervenir. L’aspect habituel, très habituel, totalement banal même de ce genre d’agressions les pousse d’ailleurs à réclamer des actions concrètes, comme une escorte policière.

On peut les comprendre puisqu’il ne leur est plus du tout occasionnel d’intervenir sur des lieux d’accident au milieu d’une foule carrément hostile, comme en témoigne cet autre fait divers particulièrement sordide à Villetaneuse, où des témoins d’un accident ont jugé intéressant de dépouiller les victimes avant et pendant la présence des secouristes. L’étape suivante sera sans doute, outre l’escorte policière, de correctement militariser l’intervention des secours, à l’instar des casques bleus sur les théâtres d’opérations militaires ; l’idée n’a rien d’absurde puisqu’on voit déjà apparaître des services d’urgence harnachés de gilet pare-balles.

Mais décidément, un pays où les services de secours ne sont plus en sécurité, ce n’est pas très bon signe.

Et pour rappel, ces éléments rassemblés ici ne sont pas issus d’une recherche mesquine et orientée, qui m’aurait poussé à ne sélectionner que certains types de faits divers. Il s’agit bien de ce qu’on retrouve, en haut de page, un peu partout en France, en l’espace de quelques jours seulement. À raison d’un petit dérapage quotidien du vivrensemble, à raison d’une festivité citoyenne un peu trop vivace tous les deux jours, à raison d’une agression sordide par semaine, on brosse rapidement un tableau d’ensemble d’un sentiment d’insécurité particulièrement prenant qui, décidément, n’est pas très bon signe.

Devant ce tableau, il faudrait être de la plus parfaite mauvaise foi pour s’entêter à dire que la situation s’améliore. Il faudrait aussi faire preuve d’un optimisme d’airain pour croire que le gouvernement et nos dirigeants prennent la mesure du problème, et comprennent que toutes leurs agitations ridicules sur des sujets et dans des domaines complètement périphériques ne font que déforcer l’action de l’État là où il est réellement attendu, le régalien.

Si ces chroniques ne montrent qu’une chose au bout de ces quelques années, c’est que l’État, maintenant présent partout, tout le temps, n’est plus capable de rien nulle part ; qu’affublé de missions chaque jour plus variées, plus futiles et plus dispendieuses, ne remplit plus celles qui lui incombent pourtant au premier chef : assurer l’ordre, effectuer le travail de police et de justice sans lequel un pays ne peut pas fonctionner.

Décidément, ce n’est pas très bon signe.

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Zapata contre Greta

Par : h16

Ainsi donc, de nos jours, pour sauver la Terre, son climat, les ours polaires et leur banquise, il faut absolument revoir tous nos moyens de transports. C’est ce que tente de nous prouver l’extraordinaire Greta Thunberg qui n’en finit plus de défrayer une chronique pantelante de désir pour elle.

Joignant le geste à la parole, il s’avère en effet que la gamine a décidé de se rendre à New-York depuis l’Europe en employant le moyen le plus idoine pour cela, à savoir l’avion pardon le bateau : pour celle qui ne mange qu’en train ses bananes suédoises et ses collations sous blister plastique, il est absolument indispensable de montrer l’exemple d’un déplacement éco-responsable.

Et quoi de mieux qu’un bateau « zéro-carbone » pour cela ?

Bien sûr, par « zéro-carbone », on entend ici que le bateau ne devrait normalement et si tout se passe bien, qu’il ne fait pas trop moche et que les conditions climatiques le permettent, pas produire de CO2. Pour le reste, ce bateau est en acier (énergivore à produire) et en fibres de carbone, comprenant de nombreuses parties en plastique, disposant malgré tout d’un moteur diesel et de panneaux photovoltaïques dont les terres rares, provenant de Chine, ont été extraites avec des procédés pas particulièrement eco-friendly. Il sera barré en toute simplicité par un membre de la famille princière de Monaco, Pierre Casiraghi, vice-président du Yacht Club de Monaco, régulièrement sponsorisé par BMW (les voitures à mazout allemandes).

Manifestement, devenir une égérie écofondamentaliste permet d’intéressantes expériences qui donneront aux classes laborieuses un aperçu alléchant des perspectives futures où le tourisme et les affaires se noueront évidemment à coup de yachts rutilants reliant les plus grands ports du monde en seulement quelques semaines (contre de longues heures d’avion polluant actuellement). Les prochaines décennies vendent déjà du rêve !

En tout cas, force est de constater que la presse est déjà toute acquise à la cause de Greta et qu’aucune dépense ne sera épargnée, surtout pas énergétique, notamment de la part de toute la jet-set qui n’hésite d’ailleurs pas à montrer sa bonne conscience environnementale en allant jusqu’au Google Camp organisé cette année en Sicile, quitte à cramer un peu de kérosène dans les 114 jets privés nécessaires à ses déplacements, ainsi que les milliers de litres de fioul que ses yachts brûleront.

Gageons du reste que le déplacement de la mineure suédoise dans un bateau monégasque ne posera pas plus de soucis aux administrations pourtant soucieuses du bien-être des enfants et très pointilleuses des visas, autorisations et des réglementations encadrant bien tous les déplacements des citoyens européens, tout comme ces mêmes administrations ne verront aucun problème à ce que des bateaux à moteurs s’approchent de l’île de Panarea, proche du happening de Google, pourtant interdite à ces embarcations.

Il est d’ailleurs particulièrement piquant de comparer d’un côté les réactions de cette presse, de ces administrations et des internautes en général à ces différents éléments (Greta en bateau, les célébrités en jet, Google sur une île) avec, de l’autre côté, les réactions de la même presse, des administrations et des internautes face à l’aventure humaine d’un certain Franky Zapata.

Zapata, c’est un peu le petit caillou dans le Louboutin de ces célébrités, le morceau de viande dans le repas végan de Greta ou le grain de sable dans les beaux engrenages des bureaucraties administratives françaises puisque notre homme, entrepreneur autodidacte, enchaîne les inventions et refuse de lâcher l’affaire malgré les adversités que ne manquent pas d’accumuler un nombre croissant d’individus et d’institutions sur son parcours.

L’entrepreneur obstiné a ainsi inventé une sorte de plateforme légère à turbine permettant à un homme de voler de façon autonome à plus de 190 km/h pendant une dizaine de minutes. Afin de prouver l’efficacité de son invention, il a ainsi tenté de traverser la manche il y a quelques jours. Grâce à l’indispensable intervention de la préfecture maritime française délivrant un avis défavorable à l’opération, le premier essais fut un échec. Le second fut heureusement couronné de succès, permettant ainsi de renouveler l’exploit de Louis Blériot, 110 ans après lui, avec un nouveau type de transport.

La parallèle de cet exploit, dont on peut voir quelques images prises depuis un hélicoptère, avec le déplacement nautique tout en mobilité douce de Greta, elle aussi filmée par une caméra de télévision à bord, est intéressant en ce qu’il montre la façon dont l’humain peut se comporter face aux éléments et, à son tour, la façon dont ce comportement sera ou non valorisé par ceux qui regardent, autour.

Difficile de ne pas voir l’adversité combattue par l’un et les tapis rouges déroulés pour l’autre. Difficile de ne pas voir que l’un risque effectivement sa vie pour ses idées (aussi farfelues soient-elles), là où l’autre risque, tout au plus, l’argent des autres pour les siennes. Difficile de ne pas noter que le premier n’engage que lui-même et ceux qui le veulent, de leur plein gré, dans ses aventures risquées, là où la seconde entend ouvertement contraindre les autres à suivre ses préceptes (aussi farfelus soient-ils). Impossible de ne pas voir que l’un tente de repousser les limites de ce qu’il est possible de faire ou d’imaginer, tandis que l’autre s’ingénie à rapprocher dangereusement nos limites de niveaux moyenâgeux.

Et surtout, en terme de message, le premier réveille en chacun le désir d’aventures et d’expériences nouvelles là où la seconde entend bien éteindre toute velléité de courir le monde et favoriser un indispensable repli sur soi nécessaire à une mort aussi silencieuse et ennuyeuse que possible.

Il est dès lors extrêmement éclairant que le premier soit régulièrement la cible des moqueries ou des reproches de tous ceux qui entendent comptabiliser, au gramme près, les émissions de CO2, les pollutions, les risques et les impacts potentiels ou fantasmés de cette insupportable aventure, pendant que la seconde est encensée par tout ce que la presse, les politiciens et les internautes comptent de fiers défenseurs d’une cause pourtant complètement déprimante et foncièrement ancrée dans un malthusianisme et un collectivisme qui ont tous les deux amplement démontrés leur nocivité.

Le contraste entre Franky et Greta, c’est le contraste entre deux mondes diamétralement opposés. Le premier est celui qui a propulsé l’Homme sur la Lune, lui a ouvert l’air et l’espace et lui apporte, quotidiennement par ses inventions, la prospérité, une hygiène et une qualité de vie inouïe pour une part maintenant très majoritaire de la population dans le monde.

Le second, c’est celui qui pousse les politiciens à des décisions tous les jours plus idiotes, qui impose à chacun un repli sur lui-même, un abandon en rase campagne bio écoconsciente de ce qui fit sortir tant d’individus de leur misère quitte, d’ailleurs, à les y replonger pour toujours. C’est aussi ce monde qui permet aux riches hypocrites de barricader leurs privilèges dans un capitalisme de connivence bien appliqué sous les applaudissements des peuples manipulés croyant bien faire.

En France, la presse, les politiciens et une grosse partie de la population adulent ce second monde de Greta. Souhaitons donc avec plus de Franky que le premier monde ne jette pas l’éponge ou sinon, ce pays est foutu.

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Surprise : la confiance des Français envers les journalistes baisse encore !

Par : h16

J’en parle régulièrement (ici et par exemple) dans ces colonnes et parfois, la presse nationale, constatant l’ampleur du problème, est obligée de l’évoquer : le citoyen croit de moins en moins aux journalistes, et en France, la défiance du public vis-à-vis des médias d’information n’a jamais été aussi forte.

Il faut dire qu’il serait délicat de cacher l’information (maintenant disponible partout) et que tenter de puissants euphémismes pour la faire passer comme anodine ne marche pas mieux : en effet, le rapport annuel du Reuters Institute montre que la confiance se dégrade un peu partout dans le monde, notamment en France où la confiance s’effondre de 11 points en un an… En 2019, les Français ne sont plus de 24% des interrogés à croire aux médias hexagonaux.

Quelle énhaurme surprise, ne trouvez-vous pas ?

Voyons, voyons, qu’est-ce qui pourrait bien avoir bousculé les Français dans leur convictions pour leur faire croire que leur presse était à ce point si partiale ?

Serait-ce la présentation systématiquement manichéenne et caricaturales des positions des uns et des autres, dans laquelle le Camp du Bien, paré de mille vertus, combat âprement l’hydre hideuse du Camp du Mal qui est plus méchante et plus bête chaque jour qui passe ?

Serait-ce les titres putassiers et carrément faux qui provoqueraient un nuage de doutes sur la solidité des informations distribuées par la presse officielle, pourtant ointe du saint sacrement de la subvention publique ?

Serait-ce la grande qualité et l’approvisionnement régulier de fake news qui force les Français à accorder une confiance de plus en plus modérée à leurs médias qu’ils financent pourtant tous les ans un peu plus de leur poche ?

Serait-ce enfin la tenue générale des débats médiatiques sur la plupart des sujets où il s’agit essentiellement de présenter des documentaires si chargés idéologiquement qu’il en devient difficile de ne pas voir les nombreux biais déployés ?

Difficile de trancher : chaque jour qui passe nous apporte son lot de notules journalistiques écrites avec les pieds, à l’orthographe hésitante, au propos mal articulé et aux arguments souvent spécieux et il est délicat de dire que, oui, finalement, c’est cet article, cette ligne de comportement qui poussent un peu plus de Français à douter des informations qui leur sont soumises.

Néanmoins, il apparaît clair que les informations diffusées par les organes de presse et les journaux, télévisés, radiophoniques ou sur papier, ne sont plus du tout prises comme parole d’Évangile. Si on peut évidemment redouter que cela pousse certains vers un complotisme ridicule qui verrait les Sauriens Illuminatis Francs-Maçons à la tête de l’État profond dans le but d’exterminer l’Humanité par un réchauffement climatique insupportable qui nous grillerait tous à petit feu, il n’en reste pas moins que, d’un autre côté, un nombre croissant d’individus ne croit tout simplement plus aux calembredaines éhontées que reproduisent les journalistes avec une application qui oscille entre l’incompétence et la compromission la plus assumée.

Peut-on blâmer les Français ?

Peut-on les blâmer de faire ce que justement les journalistes ne font plus, par manque de temps parfois, par paresse ou par idéologie, souvent, à savoir vérifier les sources, utiliser leur sens critique, poser des questions, interroger ce qui apparaît comme des évidences pour tenter d’aller au fond des choses ?

Peut-on leur reprocher de prendre leur distance avec ce que ces journalistes présentent comme des faits et qui sont, de plus en plus régulièrement, démontés comme des grosses opérations de propagande menées soit par le pouvoir, soit par les journalistes eux-mêmes pour faire avancer des agendas plus ou moins officiels ? Dois-je vraiment illustrer ce passage en sortant un Castaner de ma poche, ou dois-je revenir en détail sur les élucubrations de plus en plus grotesques d’Elise Lucet et sa clique néfaste inventant des apocalypses diverses et variées pour mieux vendre leur soupe idéologique ?

Peut-on reprocher à ces Français de trouver particulièrement lassant le bombardement maintenant quotidien de leur espace médiatique de messages de plus en plus alarmistes, qui, tous, dépeignent un avenir catastrophique à base de catastrophes naturelles, de pandémies abominables, d’horreurs multiples alors même que l’Humanité va pourtant de mieux en mieux ?

Peut-on leur reprocher de douter de la parole journalistique alors qu’elle n’a fait que répéter, sur les 40 dernières années, qu’on n’en avait plus que pour 10 ans à vivre, qu’on allait inévitablement manquer de pétrole en 2000, pardon, en 2010, pardon en 2020, pardon en 2040 ? Que nous allions tous mourir noyés en 2010, non 2012, non 2016 ? Que les eaux montent partout (sauf autour des îles) ? Que la fin du monde était inéluctable, c’est la NASA que le dit !

Peut-on leur reprocher de constater que, partout, c’est un perpétuel signalement vertuel de ces journalistes sur toutes les ondes, qu’on assiste à un barbouillage de moraline en barils industriels, partout, tout le temps, mais que ces mêmes journalistes se comportent comme des dépravés dès qu’ils en ont l’occasion, montrant de façon parfois symptomatique ce qu’ils sont réellement et la variabilité de la morale qu’ils entendent distribuer partout sans pourtant en conserver le moindre échantillon sur eux-mêmes ?

Comment reprocher vraiment aux Français de ne plus croire aux pipeaux de plus en plus éhontés que nos journalistes jouent à longueur de temps alors que, lorsque l’un d’entre eux fait l’effort de faire des recherches, d’argumenter sa position, de sortir des sentiers battus de la bien-pensance, elle est poursuivie et vilipendée par le reste de la profession ? Il suffit de voir ce qui est arrivé à Philippe Verdier, de France 2, pour comprendre l’ampleur du phénomène. Plus récemment, il suffit de regarder les torrents de haine déversés sur Géraldine Woessner ou sur Emmanuelle Ducros (qui a même été obligée de suspendre son compte twitter pendant un temps) – lisez les fils twitter pour voir la cabale en cours – pour mesurer toute l’ampleur du problème des médias en France. Il faut même parfois que l’Académie se lève pour dénoncer les pressions inouïes que subissent ces hideux contradicteurs, surtout lorsqu’ils ont des arguments et ne se laissent pas faire…

En réalité, la défiance grandissante que les Français éprouvent à l’égard de leurs médias est parfaitement logique et encore trop en dessous de ce que ceux-ci méritent : bien que grassement subventionnés, les informations qu’ils distribuent sont de très médiocre niveau. Les analyses fournies sont inexistantes ou d’une pauvreté indigente, tout comme la qualité générale des débats ou, plus exactement, des polémiques voire des pugilats qu’ils suscitent sans vergogne.

Mais pire que tout, ce qui achève de détruire toute confiance, c’est sans doute le décalage patent entre le peuple qui cherche, par tous les moyens, à comprendre le monde qui l’entoure, et cette presse maintenant presque intégralement anti-capitaliste qui ne fournit plus que des clés de compréhensions marxiste dans un monde qui abandonne progressivement ces vieilles lunes destructrices.

Et comme on ne voit aucun signe de changement, gageons que les prochaines années confirmeront cette défiance.

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HADOPI, 10 ans et 88 millions d’euros pour rien

Par : h16

10 ans déjà ! C’est formidable, comme le temps passe vite ! Eh oui, il y a 10 ans, était instaurée la Haute Autorité Destinée à Observer les Petits Internautes, HADOPI pour faire court, qui, outre une consternation compacte chez tous les acteurs d’internet un tant soit peu compétents, déclenchait immédiatement la mise en place de toute une série d’intéressantes mesures dont on peut maintenant mesurer les effets réels.

Ah, 2009 ! Rappelez-vous, c’étaient la fin des années disco tecktonik et internet était encore, dans l’esprit brumeux des parlementaires français, un vaste champ des possibles, une espèce de Far West indompté à l’assaut duquel internautes indisciplinés et politiciens se lançaient, un peu fous, pour y découvrir de nouvelles sensations. Facebook ou Twitter n’existaient pas, la presse n’avait pas encore compris qu’elle était destinée à disparaître et croyait encore y trouver son compte.

Logo HADOPI : haute autorité destinée à observer les petits internautes

Le cyberespace de 2009, c’était – toujours dans la tête du législateur de l’époque – cet immense espace à légiférer, où les uns pillaient sauvagement les autres, à coups d’octets, de cryptographie, de hacking et d’autres mots complexes qui font encore frissonner une bonne partie des politiciens d’aujourd’hui.

L’abominable problème du piratage se posait alors dans des termes crus qui semaient l’effroi dans les populations les plus fragiles : des bandits, armés d’épaisses bandes-passantes et de redoutables pair-à-pair, attaquaient des diligences entières de musiques et de clips vidéos pour en faire des copies intégrales sans payer les producteurs, les artistes et la ribambelles de taxes étatiques attachées aux transactions légitimes. Et même si les industries musicales et cinématographiques ne pouvaient pas présenter de chiffres en bernes, leurs petits cris stridents, leurs yeux parcourus de spasmes d’effroi et la perspective de toutes ces rentrées fiscales évaporées poussèrent donc le gouvernement d’alors, cornaqué par Albanel Épaisseur Triple, ministre de la Culture, à lancer enfin une pacification musclée des intertubes et des miniternets. HADOPI était créée.

Le mandat était simple : choper des internautes rétifs, et leur faire cracher au bassinet les droits et indemnités qu’ils devaient à tous les ayant-droits (État compris) à la suite de leurs copies illégales et sans vergogne. Pour cela, aucun moyen ne serait laissé au hasard et, histoire de ne pas trop terroriser tout le monde, on mit donc en place la Riposte Graduée qui est à la lutte contre le piratage ce que les sites du gouvernement en matière de mangibougisme sont à la consommation de pizzas, de plats préparés (lasagnes au cheval y compris) et autres mets trop gras, trop salés, trop sucrés et trop plein de fun que la morale réprouve : tout le monde écoute poliment, et tout le monde s’en fiche aussi poliment.

Bref : dès le départ et compte-tenu de l’évident capitalisme de connivence dégoulinant qui s’était installé dès les prémices du projet, on savait que l’ensemble de la démarcher aboutirait à un bilan minable.

Sans HADOPI, Frank Riester n'aurait jamais pu frimer à la radio.Deux ans plus tard, en 2011, les premiers résultats confirmait l’évidence du départ : le petit Franck Riester, alors membre du collège de cette HADOPI, venait bafouiller des explications vasouillardes devant l’inefficacité consternante de l’institution et la médiocrité amusante des publicités qu’elle avait produites.

Quelques années supplémentaires ne permirent pas de désensabler le navire, déjà profondément enfoncé dans des douzaines de mètres-cubes de sable législatif et des kilomètres de câbles STP reliant l’institution avec ses partenaires (privés) chargés d’écumer mollement les intertubes à la recherche de pirates. En 2013, on constatait surtout un report des utilisateurs depuis les sites en P2P (pair-à-pair), scrutés avec plus ou moins de bonheur par la Hautotorité, vers les sites de streaming qu’elle n’était équipée ni techniquement, ni légalement, pour observer.

Epic Fail

Depuis, quelques rebondissements ont bien alimenté la chronique au sujet de la HADOPI (vous pourrez les relire ici si vous le désirez), mais la substance fondamentale est surtout l’énième observation d’un échec pourtant annoncé, malgré tout persistant et renouvelé, dans la décontraction la plus parfaite de l’ensemble des acteurs concernés qui ne financent absolument pas ça de leur poche (puisque cette partie-là est remplie par le contribuable).

Et nous voilà en 2019 : dix ans se sont écoulés et le bilan reste obstinément le même.

Les chiffres, les constats, disponibles assez facilement un peu partout, ne laissent que très peu de marge à l’interprétation généreuse et aux louanges. Bien sûr, les médias traditionnels jouent sur la demi-teinte, les tons pastels et les adjectifs les plus arrondis possibles pour camoufler le désastre, mais il n’en reste pas moins là : après avoir versé 10 millions d’euros en 2010, puis 11,4 en 2011, 11 en 2012, 8,4 en 2013, 5,6 en 2014, 5,52 en 2015, 7,8 en 2016, 9 en 2017, 10 en 2018 puis 9 millions pour cette année, l’État aura donc cramé 88 millions d’euros sur ces dix années de bonheur ouaté.

En face, la HADOPI peut fanfaronner d’avoir totalisé 83 condamnations à des amendes allant de 100 à 2000€, soit 8 par an en moyenne. À près de 9 millions d’euros par an, cela nous fait un million d’euro claqué par condamnation, ce qui est exactement à l’image de l’efficacité du dispositif : désastreux.

Qu’on ne se méprenne pas : si ces chiffres sont tout à fait risibles, ce n’est pas parce qu’on aurait souhaité que la HADOPI soit efficace et harponne du pirate par trouzaines giboyeuses, mais bien parce qu’ils confirment que cette institution est parfaitement inutile pour la tâche qui lui a été confiée. Les millions d’e-mails aspergés sur le territoire ne servent à peu près à rien, sinon à indiquer à l’internaute qu’il a été repéré et qu’il doit donc rapidement changer de méthode. Ce qu’il fait, du reste, tous les indicateurs du niveau de piratage globale dans les industries du disque et de la musique montrant qu’après le P2P puis le streaming, c’est maintenant l’IPTV qui se met en place…

Pratique à laquelle la HADOPI ne peut d’ailleurs pas répondre (et pour cause : en 2009, elle n’existait pas et la HADOPI ne sait combattre que la guerre précédente qui a été perdue, jamais la prochaine).

Mais qu’à cela ne tienne : même si le piratage continue et que, finalement, personne ne s’en porte plus mal, contrairement à ce que hurlaient les Majors et autres firmes de lobbying parlementaire, même si cette Hautotorité grotesque ne sert très concrètement à rien, même si les techniques évoluent plus vite que les lois, même si le marché a, en 10 ans, amplement prouvé être capable de s’adapter aux demandes (les offres légales de bonne qualité abondent), même si tout ceci nous coûte 9 millions d’euros par an, on va continuer !

Quand bien même l’argent du contribuable sert très clairement à protéger des intérêts privés, au travers d’une HADOPI qui n’existe nulle part ailleurs et dont tout le reste du monde se passe très bien, comme pour les lois dont les effets pervers s’amoncellent et dont personne ne semble jamais responsable, on va continuer !

La HADOPI continue donc de trottiner sur le petit chemin qui sent, outre la noisette, la petite odeur insistante de l’argent public cramé en pure perte.

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Climats, vaccins, etc : de si beaux débats médiatiques !

Par : h16

Dans un précédent billet, je notais, attristé, la propension des médias à toujours choisir, par défaut, l’angle le plus catastrophiste possibles pour présenter des informations. Si on comprend aisément que ces médias ne s’occupent plus du tout des trains qui arrivent à l’heure, force est de constater qu’ils essaient toujours de trouver les pire catastrophes ferroviaires à raconter… Quitte à les provoquer.

La semaine écoulée aura été, encore une fois, une excellente démonstration de cette tendance qui, si elle existe probablement depuis que les médias eux-mêmes existent, semble avoir pris une tournure démentielle – hystérique, même ? – ces dernières années.

Au règne de l’information, parfois mâtinée de propagande discrète des États lorsqu’ils avaient encore une solide mainmise sur sa diffusion, s’est substitué celui du « buzz », de la médiatisation à outrance qui n’a pas tardé à tourner aigre, aidé en cela par des réseaux sociaux amplifiant naturellement les clivages, cristallisant les opinions d’autant plus facilement qu’elles ne sont plus guère exprimées en détail mais résumées à de petites phrases cinglantes dont le but est d’être facilement diffusable sur les plateformes ad hoc.

Dans ce règne de l’émotion avant tout, le débat est devenu complètement impossible. Certes, le passé regorge de ces rixes de plateau où certains intervenants en venaient presqu’aux mains. Cependant, il subsistait par ailleurs de vastes espaces où le dialogue était possible, où les opinions des uns et des autres pouvaient être présentées en plus de 2 minutes chrono sans l’interruption aussi vitaminée que stupide de l’hôte journalistique/tête à claque au sourire pepsodent, où les développements intellectuels sous-jacents à ces opinions n’étaient pas résumés à une infographie baveuse où quelques petits smileys s’ébattent pour masquer l’indigence des propos.

De nos jours, si le propos dépasse trois phrases de cinq mots, si l’opinion n’est pas synthétisable en 200 caractères, hashtag #MonAvis compris, il n’est plus audible ou il sera coupé au montage. Il faut faire court, condensé, épuré jusqu’au squelette quitte à perdre une encombrante colonne vertébrale au passage.

Le bilan est évidemment navrant.

Il suffit de regarder les quelques minutes qu’ont duré l’échange récent entre Pascal Praud, ses invités et Claire Nouvian récemment pour s’en convaincre avec un facepalm. Ici, la position de certains intervenants, pas en ligne avec la doxa officielle « Il y a un réchauffement, c’est l’Homme qui le provoque, il faut intervenir », a suffisamment choqué (réponse émotionnelle) l’invitée pour que l’ensemble parte rapidement en sucette rhétorique.

gifa hystérique écolo

La suite, logique mais particulièrement agaçante, est à l’avenant : on assiste à présent à un déchaînement de propos haineux de la part de ceux qui prétendent pourtant œuvrer pour le bien de l’Humanité (et des générations futures). Pour eux, toute cette situation est intolérable tant elle les a choqués (restons sur le plan émotionnel). Compte-tenu de tout ce que l’on sait de façon sûre, certaine, et surtout indiscutable, il est justement impensable qu’on en ai discuté.

Dès lors, non seulement, il ne faut plus que l’opposition s’exprime (au besoin, on l’accusera de sexisme, on utilisera le mot de « négationnisme », lourdement connoté négativement, pour la faire taire), mais lorsqu’elle osera malgré tout ne pas se laisser faire, on l’attaquera par tous les moyens possibles. Par exemple, en pondant une pétition, là encore faisant appel à l’émotion.

Pour les médias, c’est une manne à laquelle il est impossible de résister : non seulement, il y a eu « clash » (des intervenants se sont traités de noms d’oiseau, miam !) mais en plus, il n’est plus question du débat de fond mais exclusivement d’émotion, d’outrage et de petits bras agités ! Chouette ! Il suffira ensuite de choisir un camp (c’est très facile pour certains, moins pour d’autres) et on pourra même rejouer le match par presse ou télé interposées. Cela fait vendre.

Le principal problème de tout ce cirque est qu’alors, les débat entre citoyens lambda, médiatisés par les journaux et les télévisions, sont avant tout polarisés par… les journaux et les télévisions eux-mêmes qui ont beau jeu de se présenter comme arbitre des bienséances (tantôt pro ou anti, selon le médias) alors qu’ils ont surtout été les instigateurs de ces tensions.

Ici, il ne s’agit pas de dire que les débats partent ainsi en empoignades parce que les médias sont trop heureux de récolter ensuite la tempête ainsi générée. C’est vrai, mais c’est un effet de bord d’un autre phénomène, beaucoup plus insidieux : ce sont les médias qui ont posé les termes du débat. Ce sont eux qui ont polarisé les opinions. Ce sont eux qui ont caricaturé à souhait les uns et les autres, trop souvent en choisissant au passage un camp (présenté comme celui du Bien, du Bon, du Socialement et Politiquement correct).

Or, avec cette polarisation, non seulement ces médias ont tué les vrais débats et l’expression sereine d’opinions divergentes que, pourtant, nous avons tous un besoin impérieux d’entendre et de connaître, pour nous forger notre propre opinion, mais en plus ces médias ont-ils, sans bien s’en rendre compte, organisé les prochaines catastrophes sociales, économiques ou autres que nous devrons subir, les politiciens leur emboîtant le pas avec la démagogie la plus crasse qui les caractérise de nos jours.

Pour illustrer mon propos, je prendrais le cas maintenant caricatural de Cash Investigation, cette consternante émission d’Élise Lucet, devenue l’égérie de tout ce que le pays contient de gauchistes les plus intellectuellement ravagés. On la découvre par exemple s’interrogeant sur l’ampleur des nouvelles épidémies de rougeole, maladie très infectieuse dont on connaît pourtant le mode de propagation et dont on sait largement se vacciner depuis des années… Pourtant, c’est la même Lucet et son équipe qui, il y a presque un an, nous avaient fait profiter, avec leur habituel aplomb, de leur fine enquête sur les laboratoires pharmaceutiques justement pourvoyeurs de ces vaccins en mettant en lumière toutes les abominations dont ils se rendaient coupables, au détriment évident de notre santé. N’y voyez aucun lien, malheureux ! La baisse de la couverture vaccinale française est un pur hasard, c’est évident !

À ce train, on attend avec effroi le moment où on va découvrir différents problèmes de production (pénuries, risques sanitaires – par exemple, celui lié au datura) après la disparition complète du glyphosate, « courageusement » dénoncé dans les « enquêtes » d’Élise et sa fine troupe de Tintins intrépides, ou, pour en revenir aux hystéries climatiques, lorsqu’on découvrira une mortalité trop importante de certaines populations, incapables de se chauffer suite aux hausses stratosphériques de prix de l’énergie, copieusement tabassée de taxe environnementales mises en place grâce aux appels larmoyants des sauveurs du genre humain…

Ces méthodes discutables prouvent ici leur efficacité pour à la fois créer un débat animé (pour le dire gentiment), puis pour déclencher ensuite des effets pervers qui tomberont à point nommé pour alimenter d’autres chroniques avec un cynisme difficilement camouflable.

débat

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Quand l’État s’occupe de votre voiture

Par : h16

Aujourd’hui, dans la catégorie « l’État s’occupe vraiment beaucoup de vous », intéressons-nous au volet « automobile » de son interventionnisme tous azimuts, et à la façon tout à fait croquignolette dont nos amis journalistes se font fort de rapporter ces bons offices.

Depuis l’introduction des radars automatiques en France, l’État a rapidement pris le pli de compter sur eux pour abonder aux tonneaux danaïdesques de ses finances. Malheureusement, ses plans financiers pour l’année 2019 risquent d’être un peu compromis : fin 2018, l’actuel Premier ministre, politiquement affûté comme du beurre chaud, aura eu l’idée géniale de réduire les vitesses maximales autorisées sur les routes secondaires au moment où entraient en force des taxations écologiques délirantes sur les carburants. S’ensuivit une colère mémorable du petit peuple moyennement d’accord pour continuer à se faire détrousser à chacun de ses déplacements.

Colère qui, dans le domaine routier, s’est essentiellement traduite par une vaste destruction des radars automatiques déjà en place, compromettant nettement les verbalisations qu’ils étaient censés faire. La facture est salée : s’il semble indispensable de remplacer les matériels détruits (mais si, puisqu’on vous le dit) et que ceci ne sera pas gratuit, le total reste mineur face à l’absence de collecte que provoquent ces appareils défaillants.

Le total des amendes non collectées ne cesse de grimper : estimé autour de 500 millions d’euros fin décembre 2018, on frise maintenant les 660 millions d’euros ; ce rythme d’augmentation fait presque penser au devis d’un chantier public du Grand Paris, et plonge les journalistes dans un désarroi palpable dans les articles qu’ils pondent à ce sujet : des centaines de millions de « manque-à-gagner », une hausse des morts sur la route, tout indique une catastrophe abominable avec du chaton mignon sacrifié sur l’autel de la colère gilet-jaunesque.

Pourtant, lorsqu’on épluche les statistiques de mortalité d’un côté, et qu’on raisonne calmement sur les amendes non collectées de l’autre, on s’aperçoit bien vite que de catastrophe, il n’y a point tout comme il n’y aura pas eu de chaton mignon sacrifié inutilement.

D’une part, l’augmentation de mortalité est largement imputable à l’augmentation du trafic ces derniers mois par rapport au trafic de l’année 2018, ce qui explique notamment la plus grande présence des cyclistes parmi les victimes de la route. Il faut être d’une naïveté de scribouillard pour imaginer que des radars opérationnels auraient pu calmer ces cyclistes au point de les empêcher de dépasser les 80 km/h sur route secondaire. Tout le monde sait que, s’ils en ont l’occasion, ils tutoient la vitesse du son dans le bruit strident de leurs pédaliers déchaînés.

D’autre part, comment peut-on se désoler que plus de 600 millions d’euros resteront dans la poche des Français ? À l’inverse, comment peut-on se réjouir que l’État récolte toujours plus avec ses brigands automatisés, lorsqu’on voit ce qu’il fait de l’argent ainsi récolté ?

Combien faudra-t-il encore cramer de milliards pour que l’État ne construise pas de prisons, ne répare pas de routes, ne fournisse pas d’IRM dans les hôpitaux, ferme des classes ou diminue chaque année le niveau de l’enseignement global ? Au bout de combien de milliards d’euros de ponctions pourra-t-on espérer avoir une justice efficace, une armée équipée ou une fiscalité lisible ? Peut-on sérieusement penser que ces 660 millions d’euros seraient mieux dans la poche de l’État que dans celle des Français au moment même où une part croissante d’entre eux n’arrive plus à boucler les fins de mois ?

On pourrait s’arrêter là.

Ce serait sans compter sur l’aide inattendue (au sens « pas demandée ») de nos amis politiciens qui ne sont jamais en retard d’une idée à la fois compliquée, coûteuse et parfaitement idiote.

Cette fois-ci, c’est Valérie Pécresse qui s’y colle avec le brio qu’on lui connaît pour émettre des âneries dans les ultraçons : la présidente de la région Île-de-France et du syndicat des transports en région parisienne, Île-de-France Mobilités, vient ainsi de dévoiler dans le JDD un dispositif pour « favoriser le covoiturage » géré par l’État (la Région, ici) permettant notamment d’offrir jusqu’à 150 euros par mois aux conducteurs et deux trajets gratuits par jour aux passagers.

Autrement dit, le pouvoir politique s’immisce dans le covoiturage et entend même le rémunérer avec l’argent gratuit des autres qui tombe du ciel. Au delà de l’impression persistante que vient subitement de s’installer une concurrence malsaine d’idées stupides avec Anne Hidalgo, le maire de Paris (pour le moment, c’est encore l’Anne de Paris qui est en tête), on ne peut s’empêcher de constater qu’encore une fois, la lutte contre la pollution et pour les économies d’énergie semble indépassablement liée à des décisions étatiques, venues d’en haut, imposées plus ou moins fortement aux divers acteurs (ici, si l’automobiliste ne semble pour le moment pas encore contraint au covoiturage, il n’en restera pas moins que l’imposition sera fiscale parce qu’il faudra bien financer ce bouzin).

CorporatismeDe façon plus consternante, Pécresse tente ni plus ni moins qu’une version étatique de services de covoiturage qui existaient déjà dans le privé et que l’État s’est proprement acharné à faire disparaître. On se rappellera de Heetch qui fut obligé de fermer parce que continuellement en butte contre les autorités et les corporations bien installées, décidées à tout faire pour empêcher que des Français puissent gagner leur vie en trimbalant des gens dans leur voiture.

Autrement dit, l’État sabote un système qui fonctionne, fait du profit et ne coûte rien aux contribuables pour le remplacer par une usine à gaz de son cru, qui ne marchera pas, fera des pertes et coûtera un pont aux contribuables.

En France, l’État s’occupe d’absolument tout. Il est présent à votre naissance, il est là à votre mort et même au-delà. Il s’occupe de votre frigo, de votre mariage, de vos vices et de vos vertus, d’une myriade d’aspects de votre vie d’enfant, d’adolescent et d’adulte. Quand il s’occupe de votre voiture, c’est pour vous ralentir, vous punir, vous taxer et culpabiliser. Malgré cela, un nombre croissant de Français veulent encore accroître son rôle.

Il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas de l’inconscience, c’est du masochisme.

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Les aventures gênantes de Captain Euroringard et des Eurolapins crétins

Par : h16

Ça y est, je crois qu’on peut l’affirmer avec force : la campagne pour les élections européennes vient de commencer. Certes, en France, elle a débuté à la minute où Emmanuel Macron a lancé son Grand Débat qui n’est rien d’autre qu’une campagne traditionnelle sous amphétamines camouflée dans la collecte de questions calculées. Certes. Mais pour le reste des Européens, on peut le dire, c’est bon, ça vient de commencer.

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?

Il y a des signes qui ne trompent pas : on voit apparaître des petits articulets sur le sujet, on commence à voir se pointer de nouveaux prétendants et de nouvelles têtes de listes un peu partout dans la presse. Mais surtout, on sait qu’elle a commencé dès lors que les institutions de l’Union Européenne tentent de rappeler au citoyen les enjeux de ces élections, ainsi que, dans la foulée, de redorer leur image passablement écornée par les derniers rebondissements européens, depuis le Brexit jusqu’aux tensions internes liées aux migrations plus ou moins contrôlées en passant par le terrorisme et certains tiraillements économiques entre pays membres.

Bref, tout ceci donne d’excellentes raisons à de fiévreux départements de communication et à des Think-Tanks ou autres lobbies pro-européens pour lancer, illico presto, des communications par différents moyens dont la pertinence est parfois sujette à caution pour le dire gentiment.

Concrètement, on se retrouve par exemple avec l’initiative – certes privée, et certes payée par de l’argent privé, c’est toujours une consolation – de Pulse of Europe qui nous fait découvrir ses Lapins Crétins Eurolapins dont l’humour qu’on qualifiera pudiquement de décalé a déjà provoqué quelques petits remous dans les internets et auprès d’un public jeune particulièrement prompt à voir le décalage entre le message qu’on souhaite faire passer (« L’Europe, c’est trop cool ») et le message perçu (« Vous êtes des enfants de 5 ans »).

Malaisation et doutage, gênitude et ambiguïté, impression persistance d’un second degré difficile à capter, ces Eurolapins vraiment pas très malins ont atteint un but : faire parler d’eux. L’autre but, celui d’intéresser les gens à l’Europe, a probablement été raté puisque la tentation du moquage de visage est particulièrement difficile à résister.

Un autre niveau est atteint lorsqu’on (re)découvre la communication du Parlement Européen et son Captain Europe, tout de spandex bleu vêtu et arborant fièrement, sous un tricorne furieusement tendance au XIXème siècle, un magnifique moule-burne doré qui laisse un peu perplexe sur le message qu’on a ainsi souhaité faire passer.

Au départ, l’idée est semble-t-il d’inciter les gens à voter. C’est compréhensible : l’abstention érode clairement la crédibilité des députés qui, si elle devenait trop forte, ne pourraient plus se targuer de représenter quiconque pour réguler la taille des cornichons ou imposer une nouvelle taxe sur (au hasard) les sociétés de streaming cinématographique…

Concrètement, cela donne ça :

– Et toi, c'est quoi ton super-pouvoir ?
– Et bien quand le turion d'une asperge verte n'a pas le calibre voulu, je peux lui opposer une déclassification en catégorie II.
– Ah oui, respect…#CaptainEurope pic.twitter.com/DbY0CS3CYE

— X / Y (Z) (@HerbertLeopard) February 28, 2019

C’est assez consternant, on en conviendra, mais notons tout de même que ces efforts traduisent une belle continuité de la tendance générale entamée il y a quelques décennies d’incursion des institutions et des lobbies de l’Union Européenne dans la communication grand public, de façon à la fois extrêmement maladroite et franchement en bordure avec le malaise social gênant.

On se rappellera par exemple d’une précédente vidéo visant à montrer l’importance de l’Europe et de son union face à la montée en puissance des pays émergents, et qui avait été retirée en urgence devant le malaise provoqué. Vidéo qu’on retrouvera ci-dessous. Ce n’est pas charitable mais c’est rigolo et c’est avec vos sous.

Dans la même veine, on pourra évoquer les tentatives consternantes de certains entrepreneurs qui, on ne sait trop sur quels fonds, parviennent à produire des avatars comme Captain Euro (c’est globalement les mêmes idées que notre cycliste à tricorne ci-dessus, mais en version bande-dessinée). Le pauvre super-héros, d’une ringardise presque touchante, avait quelque peu défrayé la chronique il y a quelques années lorsqu’on découvrait que son principal adversaire répondait à certains stéréotypes que l’Union Européenne tente pourtant de gommer ; le billet que j’avais produit à l’époque explique bien le contexte.

Là encore, l’épluchage des productions « vantant » l’Union Européenne laissent perplexe avec cette question lancinante : s’agit-il d’une critique acide et particulièrement second degré de l’Union Européenne ou est-ce d’un premier degré si mal fichu qu’on croirait voir l’acharnement d’un spécialiste du tuning sur un Fiat Multipla ?

Difficile à dire.

Reste qu’entre Captaine Europe et les Eurolapins, tout ceci peine à donner un peu de crédibilité à la machine européenne dont le stock a été pas mal épuisé dernièrement, nonobstant la performance olympique de son président.

Ceci posé, il ne faudrait surtout pas croire que cette critique de ces institutions, infoutues de communiquer de façon idoine avec ses citoyens, est spécifique à l’Union Européenne. En pratique, elle s’applique tout autant à la bureaucratie française.

De façon fort générale, c’est une constante navrante mais facile à documenter : les expertocraties françaises et européennes s’adressent aux populations comme à des abrutis finis.

Et si on peut (on doit) effectivement se moquer grassement de l’Union Européenne et ses Thinks-tanks maladroits qui communiquent avec des crétins en costumes de Prisunic et des dessins animés caricaturaux d’animaux à l’intelligence manifestement contrariée, on ne doit pas oublier que, côté gouvernement français, on s’appuie sans hésiter sur un cador comme Cyril Hanouna ou une séance particulièrement pénible de ministres sur Twitch pour tenter de parler « directement » aux djeunes et aux Gilets jaunes.

En fait, pour l’Europe et la France, c’est un combat similaire : l’électeur n’est pas réellement un adulte (après tout, il vote ce qui veut dire qu’il n’est jamais complètement sorti de cette phase où l’on croit au Père Noël), ce qui semble justifier avec décontraction une infantilisation constante, une déresponsabilisation au maximum et un esprit de débat démocratique résolument à zéro.

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Presse française : le mode Full Propagande est activé

Par : h16

Il y a réellement quelque chose de pourri dans les médias français et chaque jour qui passe apporte une nouvelle preuve que les subventions et les budgets qui y sont déversées ne participent qu’à une chose : en favoriser la transformation en outils de propagande pure.

Dans ce cadre, ce billet sera l’occasion d’introduire une nouvelle Pignouferie de Presse d’un fort beau calibre. Même si, de nos jours, on a plutôt tendance à appeler ça « Fake News », le résultat est le même en ce qu’il démontre qu’une quantité maintenant majoritaire de journalistes ne font tout simplement plus leur travail et, non content de balancer des informations douteuses, s’empressent de ne surtout pas les corriger lorsque le pot-aux-roses est dévoilé.

Pour le cas qui nous occupe, l’affaire a commencé il y a quelques jours aux États-Unis. L’action se déroule au Lincoln Memorial à Washington où, régulièrement, des groupes plus ou moins importants de lycéens sont emmenés pour y découvrir les étapes importantes de la constitution de la nation américaine. C’est aussi un lieu traditionnel de manifestations de tous types, depuis les rassemblements de milliers de personnes jusqu’aux petits groupes de militants haranguant la foule de passage.

Cette fois-ci, plusieurs classes d’un lycée se sont trouvées emberlificotées dans une histoire qui a rapidement monopolisé les réseaux sociaux et, avec eux, les médias grand public américain. L’affaire est relativement simple puisqu’il s’agit, pour la brosser à gros traits, de la confrontation de ces classes d’un lycée catholique avec d’abord un quadruplet de Noirs américains, pro-nationalistes hébreux puis avec un vétéran amérindien de l’armée américaine.

Si l’on s’en tient aux premières histoires relatées par la presse américaine, les jeunes auraient pris à partie les Noirs présents à ce moment là. Le vétéran se serait ensuite interposé pour tenter de calmer le jeu, à la suite de quoi ces lycéens lui auraient globalement manqué de respect. De façon commode, l’ensemble des journaux américains, acquis à la défense du pauvre vétéran, s’est empressé de faire paraître une vidéo de l’incident…

Vidéo qui ne montre que trois ou quatre minutes des événements, sans justifier le découpage opéré. C’est dommage parce que, depuis, est apparue la vidéo complète de l’ensemble des incidents, qui dure deux heures et provient d’un flux direct diffusé sur Facebook (et donc difficilement montable et éditable à loisir). Cette vidéo, ironie du sort, est la prise de vue opérée par les Noirs nationalistes, et elle est maintenant disponible dans son intégralité en ligne :

Il suffit de la parcourir pour voir l’incroyable supercherie que les médias américains ont ainsi monté, volens nolens. On y découvre notamment que les lycéens n’ont absolument pas initié quelque agression que ce soit. On y entend nettement les adultes menacer de violence les adolescents (1:06:45), les insulter (« incest babies » 1:07:49, « crackers » 1:18:15, « faggot child molester » 1:21:27). On découvre que le vétéran s’est bien interposé (1:12:36), mais c’est bien lui qui se retourne vers les lycéens pour aller leur battre du tambour sous le nez et non eux qui sont venu le voir. Vers 1:15:25, on découvre que les Noirs accusent les Blancs d’être de futurs tueurs en série (« school shooters ») pour finir par leur expliquer qu’il n’y aura aucune paix tant qu’il n’y aura pas un bain de sang (1:27:00).

Bref et comme le fait remarquer Reason qui a repris l’affaire en détaillant les tenants et les aboutissants, si l’on doit en conclure quelque chose, c’est plutôt sur un sang-froid exemplaire des lycéens présents que sur leur hypothétique tentative d’agression. Si aggression il y a eu, ils en sont victimes et pas responsables.

Bien sûr, ici, on comprendra en voyant les casquettes de certains gamins que l’affaire était pliée dès le départ pour une certaine intelligentsia : arborant presque fièrement un soutien à Trump, il était garanti que les lycéens ne pourraient pas passer pour autre chose que pour d’abominables blancs suprémacistes et tout l’habituel tralala qui accompagne ces qualificatifs.

Cependant, dans les 24 heures qui ont suivi, de nombreuses voix se sont élevées pour expliquer que cette presse américaine, si prompte à désigner les coupables (les mâles blancs catholiques), s’était bel et bien fourré le doigt dans l’œil. C’est donc sans mal que, même si on continue de voir l’absence totale de mea culpa pour certains journaux américains jadis prestigieux, on trouve de nombreux liens expliquant les erreurs commises. Deux jours plus tard, la polémique ne désenfle pas outre-Atlantique, mais au moins peut-on commencer à lire des explications en rapport avec les faits parallèlement aux interprétations hardies et à la propagande distribuée partout ailleurs.

Malheureusement, lorsque la nouvelle franchit l’Atlantique pour parvenir en France, c’est le désastre : aucun des articles nuançant l’histoire (comme on pourrait le lire dans The Guardian par exemple) n’a eu la force de se faire un chemin jusqu’aux salles de rédactions parisiennes.

Pire : dans la presse française, c’est une parfaite unanimité qui règne, tant dans les journaux traditionnellement classés à gauche que dans ceux classés à droite. Même lorsque le journal est censé se tenir au courant de la presse américaine, que ce soit par ligne éditoriale ou par son affiliation, aucune information sur la vidéo longue, sur les éléments factuels qu’on peut en tirer ne semblent parvenir à remonter.

Pour la presse française, aucun doute : le monde manichéen permet d’affirmer sans le moindre doute que les lycéens sont les méchants, le vétéran tambourineur un gentil, et les Noirs racistes d’aimables prêcheurs.

On est, purement et simplement, dans la plus pure propagande.

C’est plus qu’inquiétant puisque cette propagande touche maintenant tous les sujets : plus un n’échappe à ces biais à répétition au point d’alimenter sans mal plusieurs de mes chroniques (il suffira de relire la production correspondante pour s’en convaincre : ça n’arrête pas). Que ce soit sur le réchauffement pardon le dérèglement pardon la crise climatique, la politique politicienne (est-il besoin de s’étendre sur l’affaire Benella ou le traitement des Gilets Jaunes ?) ou, plus récemment, les abrutissants mensonges éhontés d’Elise Lucet sur le glyphosate (exemple parmi des douzaines d’autres), tous les médias français semblent avoir complètement oublié les bases mêmes de la déontologie et ne plus faire qu’une propagande parfaitement assumée, décontractée et aussi violente que possible à l’encontre de ceux qui ont le toupet de le leur faire remarquer.

Devant ce constat calamiteux, la prudence impose dorénavant de systématiquement douter des factoïdes que ces officines nous diffusent. Parallèlement, on devra aussi s’interroger sur la pertinence des réflexions portées par le peuple français, compte-tenu des « informations » qui lui sont fournies : que ce soit dans le cadre (ridicule) du Grand Débat ou dans les revendications portées de façon brouillonne par les Gilets Jaunes, comment espérer qu’un peuple auquel on raconte des bobards du soir au matin puisse prendre des décisions éclairées ?

Pire encore : comme une partie non négligeable des ressources de ces officines de propagande provient des impôts et non de la confrontation avec le libre marché concurrentiel, comment espérer un jour disposer en France d’agences de presse de qualité ?

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