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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

EGALITÉ

Sauville, M. Illustrateur. La Gueuse. Impression photomÈcanique en couleurs. 1903. BibliothËque historique de la Ville de Paris.

« La seconde des idées révolutionnaires, le principe d’Egalité, constitutif du régime démocratique, livra le pouvoir au plus grand nombre, aux éléments inférieurs de la nation, producteurs moins énergiques et plus voraces consommateurs, qui font le moins et mangent le plus. Découragé, s’il est entreprenant, par les tracasseries de l’Administration, représentante légale du plus grand nombre, mais, s’il est faible ou routinier, encouragé par les faveurs dont la même administration fait bénéficier sa paresse, notre Français se résigna à devenir un parasite des bureaux, de sorte que se ralentit et faillit s’éteindre une activité nationale où les individus ne sont pas aidés à devenir des personnes et les personnes étant plutôt rétrogradées jusqu’à la condition des individus en troupeaux. »

(Charles Maurras, Romantisme et Révolution, Préface Lorigine commune)

Contradiction apparente

Nous abordons le deuxième volet du désordre social, en contradiction apparente avec le premier. En effet, à première vue, liberté absolue et égalité sont des termes antinomiques. La liberté sans bornes offre aux membres de la société la loi de la jungle où le fort écrase le faible. Sous la Révolution, la loi Le Chapelier, mère du problème ouvrier en fut un exemple illustre. La destruction des corporations au nom de la Liberté livra l’ouvrier à l’arbitraire patronal.

Mais, contraires selon les règles de la logique classique, les deux éléments de la doctrine républicaine, le libéralisme et l’égalitarisme, sont complémentaires dans la mystique démocratique en cela qu’ils ressortent tous deux du même principe erroné ; l’autonomie de l’individu.

Il existe certes une égalité spécifique entre tous les hommes, mais cette égalité par essence n’empêche pas l’inégalité individuelle des conditions, l’inégalité accidentelle qui fonde les droits relatifs des membres d’une société saine et raisonnable.

Les conséquences de l’Egalité

Le pouvoir, en République, va donc être en apparence livré à la masse, et, reprenant les analyses que saint Thomas a tirées d’Aristote et de Cicéron, Maurras évoque la foule de ceux qui coûtent au corps social plus qu’ils ne lui rapportent, le grand nombre de ceux qui, poussés par les démagogues, voteront les dépenses que le petit nombre règlera. La foule gaspillera, les créateurs de richesses s’épuiseront, et la société sombrera dans l’appauvrissement.

La liberté sans frein ayant engendré l’administration, car il faut bien que l’élu tienne son électeur, cette dernière va se mettre naturellement au service de l’égalité socialisante. Le Français actif et indépendant connaîtra d’abord les freins et les brimades des bureaux mis au service de l’envie égalitaire, et bientôt le citoyen qui pouvait contribuer à la prospérité générale, qui était une personne, c’est-à-dire un être conscient et responsable, conscient de ses droits, de ses devoirs et de ses possibilités, se dégradera en simple individu, consommateur assisté de l’Etat-Providence.

En prétendant concilier des principes frères, dangereux séparément, mortels quand ils sont associés, la démocratie désagrège la société et ravale les personnes au rang d’individus soumis.

« Les libertés, cette énonciation est un non-sens. La Liberté est. Elle a cela de commun avec Dieu, qu’elle exclut le pluriel. Elle aussi dit : sum qui sum. » le lecteur aura reconnu les accents inimitables de Victor Hugo quand il se prend pour un penseur. Leconte de Lisle a dit qu’il était bête comme l’Himalaya. C’est pourtant à l’ombre de l’inégalité reconnue, protectrice, que peuvent fleurir les libertés qui assurent l’épanouissement de la personne, sa réalisation pour le Bien commun.

Gérard Baudin

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Israël est aux prises avec son “moment Suez”

L’initiative diplomatique des États-Unis visant à publier une déclaration commune condamnant l’Iran pour son “attaque contre l’État d’Israël” s’est soldée par un fiasco, car elle n’a pratiquement pas trouvé preneur en dehors du bloc des nations occidentales.

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« BOUQUINS »: ENTRETIEN AVEC ERIC BRANCA

L’émission est destinée à présenter, si possible en présence des auteurs, des livres dont nous considérons qu’ils éclairent l’actualité. Histoire de se détendre, et pour supporter une actualité difficile, il sera aussi question de littérature. Aujourd’hui Régis de Castelnau reçoit… Lire la suite

Adnan AZZAM : Arrêté pour ses idées : lutter contre le génocide israélien à Gaza

par Dominique Delawarde. Il faut dénoncer et faire connaître l'inacceptable. Le gouvernement et ses nervis sayanim commencent à nous les gonfler sérieusement.

Coincidose géopolitique. Des beautés de la manipulation programmée : de Gaza à Téhéran

L’affaire de Gaza est tombé à pic pour amener de l’eau au moulin du conditionnement psycho-islamique quand se profilait une crise politique sans précédent en Israël. L’offensive du Hamas depuis Gaza a pris des allures de pogrom aussitôt exploitée par la propagande israélienne… En France BFMTV ou CNews fustigeaient heure après heure l’agression criminelle du Hamas. La coïncidose géopolitique sioniste se profilait.

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Les sionistes d’Israël en sursis; « entre le marteau et l’enclume »

Le prétentieux, par ses outrances, exhibe toujours ses pectoraux face au plus faible, mais il se ravise lorsqu’il pressent que l’adversaire est suffisamment fort pour lui infliger des dommages insupportables. La riposte fulgurante de représailles, mais ‘‘limitées’’ par sagesse, de l’Iran sur Israël qui a détruit d’importantes infrastructures militaires est un avertissement. 

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VIDEO N°83 AVEC HISTORY LEGENDS

LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT LE CONFLIT MONDIAL, VIDÉO N°83 Régis de Castelnau & Alexandre Robert Alexandre Robert est l’auteur et animateur de la chaîne « HISTORY LEGENDS »     SOMMAIRE : Introduction   I)         Regard sur l’état de l’armée… Lire la suite

Game of drones

Alors qu’au début des années 2000, une poignée seulement de pays étaient capables d’en fabriquer et d’en utiliser, les drones armés sont aujourd’hui en dotation dans quatre-vingt armées dans le monde.

Inaction climatique : 260 scientifiques blâment le gouvernement

« La défiance grandissante qui s'installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d'une virulence rare, de la part de scientifiques. Signée par 260 chercheurs, dont le climatologue Jean Jouzel, et publiée dans Le Monde le 18 avril, celle-ci dresse une liste implacable de l'inaction écologique (...)

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Suisse: référendum indirect sur les sanctions contre la Russie

L'initiative populaire pour l'inscription de la neutralité dans la Constitution a déposé les signatures requises

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Troisième guerre mondiale : l’humanité est-elle condamnée à faire la guerre ?

Cela fait près de 23 ans que, sur TomDispatch, je décris notre monde tel qu’il est. Je me suis frayé un chemin tout au long de trois présidences et demie – si Dieu le veut, cela pourrait faire quatre en novembre ! J’ai regardé à bonne distance (et j’insiste sur ce terme !) les guerres désastreuses et sans fin de l’Amérique au cours de ce siècle. J’ai vu le dernier budget militaire atteindre presque 900 milliards de dollars, et sans aucun doute se diriger vers le joli montant de 1000 milliards dans les années à venir, alors qu’il y a déjà des années, que l’ensemble du budget de la « sécurité nationale » (bien que le mot « insécurité » soit plus approprié) s’envole pour dépasser allègrement cette barre.

Source : TomDispatch, Tom Engelhardt
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

J’ai vécu toute ma vie sous le joug d’une puissance impériale. Au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, il s’agissait même de « la seule superpuissance », la dernière grande puissance de la planète Terre, du moins c’est ce que croyaient ses dirigeants. Puis, j’ai observé la façon dont, dans un monde sans grand danger pour les grandes puissances, elle a continué à investir toujours plus de nos impôts dans notre armée. Les « dividendes de la paix » ? Qui avait besoin de ça ? Et pourtant, dans les décennies qui ont suivi, l’armée de loin la plus coûteuse de la planète n’a pas réussi à gagner une seule guerre, et encore moins la guerre mondiale contre le terrorisme. En fait, au cours de ce siècle, alors qu’elle menait des conflits vains ou perdus dans des régions étendues de la planète, elle a lentement, mais très visiblement, commencé à se dégrader, ou peut-être devrais-je dire (si on me permet cette métaphore malhabile) à craquer au niveau des coutures ?

Et cela semble n’avoir aucune fin, n’est-ce pas ? Peut-on imaginer ça, 32 ans après que les États-Unis sont devenus la dernière superpuissance de la planète Terre, dans une sorte de chaos politique dévastateur, il se pourrait bien que ce pays réélise un homme qui imagine diriger une future « dictature » américaine – ce sont ses termes exacts ! – même si ce n’est, officiellement du moins, que pour une seule journée.

Et oui, en 2024, alors que le chaos s’installe sur la scène politique américaine, le monde lui-même continue d’être ostensiblement en guerre – pensez au mot « guerre », en fait, comme le deuxième prénom de l’humanité – tant en Ukraine qu’à Gaza (avec des ramifications au Liban et au Yémen). Pendant ce temps, la guerre contre le terrorisme menée par ce pays depuis maintenant 22 ans se poursuit de manière dévastatrice, avec des menaces encore pire à venir à portée de vue.

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« L’Italie sous occupation militaire américaine »

Souveraine et libre l’Italie ? comme de nombreux pays européen, l’Italie se voit toujours largement sous la botte de l’occupation militaire par les troupes américaines. C’est ce que montre cette communication de camarades communiste transalpin. Rappelons que la France est, tout particulièrement en raison de l’action des communistes français dans la suite de leurs actions dans la résistance, l’un des rares pays européens à ne pas comprendre de base américaine sur son sol. Toutefois notre armée reste sous le joug du commandement intégré de l’OTAN

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Ukraine-Russie : La Grande-Bretagne, un acteur silencieux mais puissant.

Russie – Ukraine : entre les lignes de la diplomatie et les champs de bataille, la Grande-Bretagne tisse sa toile géopolitique. Entretien avec Etienne Bommier, ancien pilote de l'armée de l'air, professeur de l'Ecole de Guerre.

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La stratégie de dissuasion nucléaire (SDN). Un pense-bête

La France est un des pays dotés de l'arme nucléaire mais la stratégie de la dissuasion nucléaire (SDN) reste relativement peu expliquée sur la place publique. François Géré fait œuvre de pédagogue avec ce document qui en explique les cinq grands principes.

- Transversaux / , , , , , , , ,

USA : forte hausse des hospitalisations liées à l’alcool chez les femmes durant le COVID

Aux USA, les complications de santé associées à la consommation d’alcool ont connu une hausse significative chez les femmes d’âge moyen pendant les premières années de la pandémie de COVID-19, selon une étude récente publiée dans la revue JAMA Health Forum. Les femmes âgées de 40 à 64 ans, ont connu les plus fortes augmentations mensuelles pour toutes les affections, ainsi que pour les maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD) . si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes d’addiction et de dépression. La «politique enfermiste » prônée par l’administration Biden a largement favorisé les risques liés aux addictions, à savoir la consommation d’alcool.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Health Forum vendredi, le nombre de visites à l’hôpital suite à des affections liées à l’alcool chez les femmes d’âge moyen a augmenté au cours des premières années de la pandémie, c’est-à-dire entre avril 2020 et septembre 2021. La plupart des patientes étaient atteintes de maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD). Selon les auteurs de l’étude, les causes sont tout simplement inconnues.  Pour autant, les  Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont récemment publié des données alarmantes révélant une augmentation significative des décès liés à la consommation d’alcool , en raison du stress et de l’isolement liés à la pandémie de COVID-19.

Une autre recherche sur la consommation et les méfaits de l’alcool

D’avril 2020 à septembre 2021, les visites à l’hôpital pour des affections liées à l’alcool ont explosé, avec une augmentation notable chez les femmes âgées de 40 à 64 ans. Les maladies hépatiques liées à l’alcool ont été particulièrement préoccupantes dans ce groupe démographique.

Selon le professeur adjoint à la division de médecine interne générale de la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh et auteur principal de l’étude, le Dr Bryant Shuey, auteur principal de l’étude, souligne que ces résultats mettent en lumière les défis persistants en matière de prévention et de traitement des troubles liés à l’alcool.

À travers cette étude, le Dr Shuey et son équipe ont voulu comprendre les éventuels liens entre la hausse de la consommation d’alcool et la pandémie. Ils ont donc décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet. Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Health Forum. Pour mener cette étude, les chercheurs ont utilisé la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum.

L’étude, basée sur l’analyse de la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum d’assurance de 14,6 millions de personnes âgées de 15 ans et plus entre mars 2017 à septembre 202, révèle une augmentation régulière des affections liées à l’alcool, en particulier chez les femmes d’âge moyen.

A partir d’avril 2020, les visites à l’hôpital pour troubles liés à la consommation d’alcool ont augmenté. En effet, les diagnostics des patients des services d’urgence, des unités d’hospitalisation et des unités d’observation ont révélé que 57 à 66% d’entre eux souffraient d’ALD, 29 à 37% étaient en sevrage alcoolique ou présentaient un trouble de l’humeur lié à l’alcool, 3 à 4% souffraient de cardiomyopathie liée à l’alcool et 1 à 2% atteints de gastrite liée à l’alcool avec saignement.

Cette tendance, bien que complexe, soulève des questions sur les facteurs sous-jacents à cette augmentation, notamment la consommation d’alcool pendant la pandémie et les obstacles aux soins.

Les taux de ces affections ont fortement augmenté au cours des premiers mois de la pandémie. Une hausse de 8 à 19% a été constatée durant quatre mois. La plupart des patientes concernées étaient des femmes âgées de 40 à 64 ans et le nombre de victimes d’ALD était particulièrement élevé. Notons que cette maladie du foie est très grave selon le Dr Shuey et elle peut apparaître des années plus tard.

Les causes de la hausse des troubles liés à la consommation d’alcool chez les femmes

Selon l’auteur de l’étude, la hausse de la consommation d’alcool durant la pandémie a peut-être accentué les symptômes d’ALD chez les femmes qui en souffraient déjà. Mais il est tout aussi probable que ce soit de nouveaux cas diagnostiqués.

Le Dr Shuey souligne que la stigmatisation entourant les troubles liés à la consommation d’alcool peut conduire à une sous-déclaration des habitudes de consommation d’alcool chez les patients hospitalisés. De plus, les limitations de la base de données utilisée dans l’étude pourraient sous-estimer l’ampleur réelle du problème, en excluant les personnes non assurées ou sous-assurées.

En d’autres termes, les chercheurs ne connaissent pas vraiment la cause de cette montée en flèche des méfaits de l’alcool chez les femmes.

Toutefois, ils espèrent que cette étude sera prise au sérieux par les professionnels de la santé publique. L’écart entre les hommes et les femmes qui subissent les méfaits de la consommation d’alcool est de plus en plus réduit. Selon Shuey, certaines personnes pensent que cela pourrait avoir un lien avec la normalisation de la consommation d’alcool. De plus en plus de campagnes publicitaires sur les boissons alcoolisées ciblent les femmes actuellement. Mais tout cela n’est que spéculation, a-t-il ajouté. L’équipe prévoit de mener une nouvelle étude sur l’effet de la pandémie sur l’accès au traitement de l’ de troubles liés à la consommation d’alcool (AUD).

Par ailleurs, selon les CDC US, entre 2016-2017 et 2020-2021, l’abus d’alcool était l’une des principales causes de décès aux Etats-Unis. Selon les données des CDC, le nombre moyen de décès liés à l’alcool est passé de 138 000 à 178 000 par an entre 2016-2017 et 2020-2021. Au pic de la pandémie, cela représentait environ 488 décès par jour, mettant en évidence l’ampleur de la crise.

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Tsahal protège les exactions des colons israéliens en Cisjordanie

Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël.

Source : Truthout, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas. » Bauer décrit comment « la ligne de séparation entre les colons et l’armée a pratiquement disparu après le 7 octobre », alors que les membres du cabinet israélien d’extrême droite font pression pour « une officialisation de l’apartheid » en Cisjordanie.

Amy Goodman : Ici Democracy Now. Je suis Amy Goodman. L’administration Biden a imposé la semaine dernière des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour leur implication dans l’agression, le harcèlement et les menaces envers des Palestiniens, et l’expulsion par la violence de nombre d’entre eux de leurs terres. Les sanctions du département d’État américain visent Moshe Sharvit, propriétaire des avant-postes de Moshe’s Farm, Zvi Bar Yosef, fondateur de Zvi’s Farm, et Neria Ben-Pazi.

Au cours des cinq derniers mois, la violence des colons israéliens s’est intensifiée en Cisjordanie, les groupes de défense des droits humains accusant le gouvernement israélien d’encourager les attaques contre les Palestiniens. Selon les autorités de santé, plus de quatre cents Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par Tsahal et les colons depuis le 7 octobre.

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Scolytes : l'État annonce des mesures pour les forêts attaquées

« Les bois scolytés sont tout à fait aptes à la construction », a estimé Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, lors de la présentation le 15 avril d'un plan national d'action sur les scolytes et le « bois de crise ». Les attaques de ces insectes, petits coléoptères qui creusent des galeries dans les sapins et épicéas, provoquent une mortalité massive des arbres déjà fragilisés par les sécheresses à répétition et les tempêtes. Depuis 2018, sur les 520 000 hectares d'épicéas et de sapins dans les régions (...)

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Pour la première fois, le porte-avions français placé sous commandement de l’OTAN

La France va placer pour la première fois le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de sa flotte, sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour une mission de 15 jours en Méditerranée, a annoncé jeudi l'état-major des armées.

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CONFLIT MONDIAL VIDEO N°82 GENERAL PINATEL

LE CONFLIT MONDIAL VIDÉO NUMÉRO 82 Régis de Castelnau Général Jean Bernard-Pinatel SOMMAIRE : Préambule 1:09 I) La guerre en Ukraine 17:52 Grande offensive de printemps, ou pas ? Régler le problème ou poursuivre l’attrition ? Que penser des véritables… Lire la suite

La guerre des devises et l’avenir du dollar

 Dans la guerre entre l’alliance occidentale et l’axe asiatique, les médias se concentrent sur le champ de bataille ukrainien. La vraie guerre est celle des devises, avec une Russie capable de détruire le dollar.

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Iran–Israël. Une escalade en forme de poker menteur

Par : Ziad Majed

L'attaque de l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril est venue en réponse au bombardement de son consulat à Damas le 1er avril qui a fait 16 morts, dont des officiers des Gardiens de la révolution. Cette opération soulève plusieurs questions sur la stratégie de Téhéran et de ses alliés dans la région, mais aussi de la Jordanie, ainsi que sur le degré d'autonomie d'Israël par rapport au parapluie américain.

En utilisant plus de 200 drones et une centaine de missiles pour attaquer Israël dans la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran envoie un message clair. Si les frappes israéliennes contre ses forces, ses centres militaires et ses sites d'approvisionnement en Syrie ne sont pas nouvelles, le ciblage de sa mission consulaire et diplomatique — protégée par les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 — constitue une ligne rouge. Cela explique sa réponse militaire et peut en appeler d'autres, plus élaborées si nécessaire, dirigées directement depuis la République islamique ou par l'intermédiaire d'alliés régionaux et de milices loyales en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.

En marge de cette même attaque, l'Iran a toutefois clairement indiqué qu'il tenait à éviter une guerre totale avec Israël, et bien sûr avec son allié américain. Annoncée en amont, sa riposte n'avait pas pour but d'infliger à Israël des dégâts considérables ni des pertes humaines qui justifieraient une nouvelle confrontation. Tel-Aviv, Washington et leurs alliés ont eu le temps d'abattre la plupart des 300 drones et missiles détectés sans surprise en provenance du territoire iranien. Après ces représailles, l'Iran tente donc de revenir aux règles d'engagement1 dont les termes ont été violés lors du bombardement contre le consulat. Il a répondu par une démonstration de force dans le ciel de la région, mais sans pertes israéliennes au sol.

Prudence américaine

De son côté, Israël cherche à profiter de la situation pour détourner l'attention de sa guerre génocidaire en cours à Gaza et de ses crimes en Cisjordanie. Il espère aussi mobiliser un nouveau soutien occidental dont il a récemment perdu une partie, ou du moins l'unanimité. Il demeure qu'après cette attaque, Tel-Aviv risque de voir sa liberté de mouvement considérablement réduite dans la région — c'est-à-dire en dehors de la Palestine —, alors que les frappes militaires avaient jusque-là lieu sans crainte de représailles. Cette nouvelle donne devrait le pousser à renforcer sa coordination avec les Américains avant de lancer de nouvelles attaques contre Téhéran.

Ceci nous amène à une autre observation : les États-Unis, ne veulent pas d'une escalade régionale de grande ampleur pendant une année d'élection présidentielle et dans un contexte international très tendu. Ils ont montré qu'ils étaient prêts à défendre la « sécurité d'Israël » sur le terrain. Néanmoins, les annonces de Biden à Nétanyahou montrent que Washington ne souhaite pas participer à de futures opérations israéliennes. La Maison blanche préfère que Tel-Aviv s'abstienne de réagir et ne cherche pas à impliquer les États-Unis. Les recommandations américaines consistent à rester dans les limites de la confrontation qui ont précédé l'attaque du consulat, et à bien anticiper les conséquences de chacune des opérations à venir.

La situation actuelle met également le Hezbollah, principal allié de l'Iran, dans une position très délicate, alors que celui-ci mène une guerre contre Israël à la frontière sud du Liban, depuis le 8 octobre 2023. Tout comme son parrain, le parti chiite libanais ne veut pas d'une guerre totale. Il évite donc d'utiliser son artillerie lourde, uniquement destinée à défendre son existence et le programme nucléaire iranien — dont nul n'est menacé aujourd'hui —, afin de ne pas provoquer des réponses israéliennes dévastatrices. Car l'effondrement économique, les tensions et les divisions politiques internes font que ni le Liban, ni la base du « parti de Dieu » dans le sud ne peuvent assumer une nouvelle guerre contre Tel-Aviv à l'image de celle de 2006. Pourtant Israël augmente progressivement l'intensité de ses attaques. Cela risque d'éroder le pouvoir de dissuasion du Hezbollah, jusque-là garanti par ses missiles et par sa préparation au combat, et de faire glisser la milice vers une confrontation inéluctable.

Le choix de la Jordanie

La dernière observation concerne la Jordanie qui a vu un certain nombre de drones et de missiles iraniens traverser son espace aérien. Le royaume hachémite a participé avec les Américains — ainsi que les Français et les Britanniques — à leur interception. Indépendamment de l'indignation populaire qu'une telle action suscite dans la région, l'initiative jordanienne peut s'expliquer par la crainte d'assister à la transformation de son ciel en une zone ouverte à l'affrontement israélo-iranien. Surtout si l'Iran confie prochainement à des milices irakiennes la mission de lancer des drones depuis la frontière irako-jordanienne. Cette éventualité pourrait affecter la capacité d'Amman à maintenir une marge d'autonomie dans son rôle diplomatique régional, en tant qu'allié des occidentaux et « protecteur des lieux saints musulmans et chrétiens » à Jérusalem. Cela pourrait aussi menacer sa sécurité à un moment où la monarchie est préoccupée par ce qui se passe en Cisjordanie et par les projets de l'extrême droite israélienne de déporter des Palestiniens vers son territoire. En même temps, des doutes persistent — légitimement — sur la capacité et la volonté d'Amman d'attaquer les avions israéliens, si jamais ils pénètrent son espace aérien pour bombarder l'Iran ou ses alliés irakiens.

Les limites du respect par Israël des « recommandations » américaines dans les jours et les semaines à venir restent incertaines. Répondra-t-il à l'attaque iranienne en allant au-delà de ce qui est « acceptable » afin de reprendre l'initiative ? Comment l'Iran réagira-t-il dans ce cas ?

Les complexités s'accroissent et les objectifs des différentes parties s'opposent. D'une part, la droite suprémaciste du gouvernement de Nétanyahou veut étendre la portée de la guerre pour permettre à l'armée et aux colons de commettre davantage de crimes et d'expulsions contre les Palestiniens dans les territoires occupés. D'autre part, le premier ministre israélien voit dans la situation actuelle une opportunité d'affaiblir l'Iran et le Hezbollah. De son côté, Washington fait pression pour contenir la guerre et limiter les dégâts dans la région, mais pas dans la bande de Gaza. Enfin, Téhéran et ses alliés (principalement le Hezbollah) sont contraints de riposter aux frappes israéliennes lorsqu'elles dépassent une certaine limite, sans prendre le risque de transformer la situation en une guerre totale. Si l'on tient compte de tous ces éléments, le risque d'un embrasement sur le terrain dépassant les calculs et les réponses mesurées ne peut être exclu.

Ce qui est certain, c'est que nous sommes dans une phase où la violence et les affrontements — sous diverses formes — se poursuivront encore longtemps. Ils détermineront la suite des événements, que ce soit dans les pays directement concernés ou dans l'ensemble du Proche-Orient.


1NDLR.— Ensemble de directives provenant d'une autorité militaire désignée, adressées aux forces engagées dans une opération extérieure afin de définir les circonstances et les conditions dans lesquelles ces forces armées peuvent faire usage de la force.

Pour les riches, 200 000 animaux sauvages tués et empaillés chaque année

Une proposition de loi visant à interdire l'importation et l'exportation de trophées de chasse devait être votée début février. Mais la majorité présidentielle bloque.
Voilà déjà plus de deux mois que la proposition de loi devait être discutée... En vain. Le texte qui prévoit de mettre fin aux importations et exportations de trophées de chasse d'un grand nombre d'espèces menacées d'extinction est toujours dans les tiroirs. Sont concernés tous les animaux recensés dans les annexes I et II de la Convention sur (...)

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La planification écologique des forêts sera gérée par... un ex-représentant des intérêts de la filière

Pour s'occuper de la « planification écologique » des forêts, le gouvernement n'a trouvé personne de mieux que l'ancien représentant des acteurs économiques de la filière bois, révèle l'association Canopée dans un communiqué publié le 11 avril. Par un décret publié le même jour, l'ancien président de France Bois Forêt (l'organisme qui défend les intérêts des propriétaires, coopératives, pépiniéristes et exploitants de ces écosystèmes), Jean-Michel Servant, a été nommé délégué interministériel aux forêts. « C'est un (...)

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Affaire Assange : Washington a 5 bonnes raisons de négocier un accord de libération

Dans un jugement de soixante-six pages, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange la possibilité d’interjeter appel de l’extradition.

Source : La Progressive, Bill Blum
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La Haute Cour de justice britannique de Londres a accordé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, un sursis non négligeable dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis pour espionnage. Dans un arrêt de soixante-six pages rendu le 26 mars, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange le droit inconditionnel de faire appel de l’arrêté d’extradition signé en 2022 par le ministre britannique de l’Intérieur. Toutefois, les juges ont statué que cette autorisation sera accordée, à la condition que les États-Unis puissent garantir que si Assange est envoyé aux États-Unis, il sera « autorisé à invoquer le Premier amendement, qu’il ne sera pas lésé lors du procès (y compris en ce qui concerne la peine infligée) en raison de sa nationalité, qu’il bénéficiera de la même protection qu’un citoyen américain au titre du Premier amendement et que la peine de mort ne lui sera pas infligée. »

Dans le système juridique britannique, de tels appels sont discrétionnaires et nécessitent l’approbation de la Haute Cour pour aboutir. Les juges ont donné aux États-Unis jusqu’au 16 avril pour présenter leurs garanties.

Compte tenu de la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis relative au Premier amendement, il est peu probable que le ministère de la Justice de l’administration Biden soit en mesure de satisfaire ces demandes des juges. Même si le ministère de la Justice ne requiert pas la peine de mort (bien que celle-ci soit techniquement possible en vertu de la loi sur l’espionnage de 1917) et affirme volontiers qu’Assange bénéficiera de toutes les garanties d’un procès en bonne et due forme tel que celui dont bénéficient les citoyens américains, le ministère ne pourra pas satisfaire les exigences des juges relatives au Premier Amendement. Selon la jurisprudence de la Cour suprême, ce dernier n’est pas applicable aux citoyens étrangers hors des États-Unis et de ses territoires. Le ministère de la Justice est tributaire de cette jurisprudence.

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Le momentum crash a encore été évité !

Ceux qui manipulent les marchés financiers et la géopolitique mondiale ont déjà évité deux fois de provoquer le momentum crash …

Le momentum crash a encore été évité ! Lire la suite »

Six mois d’enfer sur terre

Nous sommes le 7 avril. Nous venons d’assister à six mois d’atrocités justifiées par l’évènement du 7 octobre, « qui ne s’est même pas déroulé comme les médias nous l’ont raconté. ».

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Comment la population de l'UE27 augmente-t-elle ?

Comment la population de l'UE27 peut-elle augmenter alors que depuis au moins une décennie le nombre de décès est généralement supérieur aux naissances ? Un graphique commenté donne la réponse. Faute d'une natalité supérieure aux décès, l'UE maintient une croissance totale légèrement positive grâce à l'immigration.

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Les guerres menées par les États-Unis depuis 2001 ont tué 4,5 millions de personnes

Dans un rapport dévastateur publié lundi, le Projet sur le coût de la guerre (Cost of War Project) de l’université Brown estime qu’au moins 4,5 millions de personnes sont mortes des suites des guerres lancées par les États-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001.

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L’assassinat de la principale figure d’opposition au Tchad remet en question la démocratisation du pays

L’assassinat du principal chef de l’opposition tchadienne, Yaya Dillo, pèse lourdement sur les élections présidentielles prévues début mai. Yaya Dillo a été tué le 28 février lorsque le siège du parti d’opposition Socialiste sans frontières, à N’Djamena, la capitale tchadienne, a été assiégé par la Force de réaction rapide nouvellement formée.

Source : The Conversation, Helga Dickow

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Yaya Dillo lors d’une conférence de presse le 30 avril 2021 à N’djamena. Issouf Sanogo/AFP via Getty Images

Ce n’est pas la première fois que l’opposition est victime de violences. En octobre 2022, les forces de sécurité tchadiennes ont tué des centaines de manifestants. Ils protestaient contre la prolongation de la transition démocratique de 18 à 36 mois et la décision du président de transition Mahamat Idriss Déby de se porter candidat aux élections présidentielles.

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La liste des 167 projets d'artificialisation du gouvernement

C'est un peu l'inverse de la carte des luttes de Reporterre que le ministère de la Transition écologique a présenté le 10 avril au soir. Un très officiel projet d'arrêté, qui liste tout ce qu'il considère comme des « projets d'envergure nationale ou européenne ». Toutes les régions ont été sollicitées pour soumettre des projets au gouvernement, qui a ensuite effectué la sélection.
On y trouve de très nombreux projets routiers comme l'A69, l'aménagement de la RN 88 ou le contournement de Rouen et la LGV (...)

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Guerre contre la Russie : les premiers soldats allemands sont arrivés en Lituanie

Nous sommes dans un cercle vicieux et volontairement vicié. Les dirigeants occidentaux produisent un discours politique sur la menace russe, les médias recyclent ce discours en ajoutant la possibilité toute théorique d'une agression par la Russie d'un pays européen. Ensuite, pour éviter une menace virtuelle, par eux-mêmes créée, ils font monter la pression militaire contre la Russie. Qui de son côté doit prendre des mesures en réponse. Ces mesures de réponse sont à leur tour coupées de leur contexte par le discours politico-médiatique occidental, qui les qualifie d'acte hostile justifiant a posteriori leur discours primaire de l'agression russe, et continuent ainsi l'escalade.

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L’OTAN envisagerait un plan de paix explosif pour l’Ukraine

Les spéculations vont bon train après la réunion d'avril de l'OTAN à Bruxelles. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré jeudi aux journalistes que l'Ukraine rejoindrait tôt ou tard l'OTAN. Le soutien à ce pays reste «solide comme un roc» parmi les États membres. «L'Ukraine deviendra membre de l'OTAN, a déclaré Antony Blinken. Notre objectif lors de cette réunion est d'aider à fabriquer un pont vers cette adhésion.»

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« Hors-la-loi », le gouvernement impose sans débat le futur énergétique de la France

Pour acter le futur énergétique de la France, le gouvernement passe par un décret, plutôt qu'un projet de loi débattu au Parlement. Des ONG jugent cela « peu démocratique » et critiquent un texte peu ambitieux.
De combien doit-on réduire notre consommation d'énergie d'ici 2050 ? Et comment ? Combien d'éolien, de photovoltaïque ou de nucléaire ? Autant de questions fondamentales pour notre avenir climatique, auxquelles le gouvernement français aurait dû répondre avant juillet 2023, via une « loi de (...)

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Avec le soutien de Washington, Israël bafoue la Convention internationale sur le génocide

Voilà pratiquement deux mois que la Cour internationale de justice a donné l’ordre à Israël de cesser de tuer les Gazaouis et de détruire leurs moyens de subsistance. Revenons donc en arrière et demandons-nous (1) comment Israël a réagi à ces « ordres » et (2) avec quelle intensité l’administration Biden a fait pression sur Israël pour que ces ordres soient suivis d’effet. Attention spoiler : les réponses brèves sont (1) pas terrible et (2) pas vraiment.

Source : Priti Gulati, Stan Cox
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le gouvernement américain a fourni la plupart des armements et des technologies de ciblage utilisés pour tuer des milliers de Gazaouis tout en réduisant un grand nombre d’entre eux à l’état de réfugiés en détruisant leurs maisons, leurs bureaux, leurs écoles et leurs hôpitaux. De plus, l’administration Biden n’a pas menacé de retirer son soutien alors qu’Israël bloquait les livraisons de nourriture et de carburant indispensables à la bande de Gaza, qui s’étend sur 40 km. Elle continue également d’opposer son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui obligeraient Israël à rendre des comptes. Et le président Biden, en dépit d’un discours de plus en plus changeant, continue de soutenir le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les Forces de défense israéliennes (FDI), bien que celles-ci aient ignoré les ordres de la Cour internationale et qu’elles continuent de commettre des atrocités.

L’ordre d’arrêter les massacres est bafoué

Le 26 janvier dernier, la Cour internationale de justice a rendu un arrêt dans une affaire portée par la République d’Afrique du Sud accusant Israël de génocide. Elle a donné l’ordre à Israël de « veiller avec effet immédiat à ce que son armée ne commette plus aucun des actes décrits » dans la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.

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Poutine félicite les musulmans à l’occasion de l’Aïd el-Fitr

poutine aid

poutine aidLes organisations musulmanes contribuent grandement au renforcement de la cohésion de la Russie et de l’harmonie interethnique. Le président russe

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« La Russie doit être détruite » : les déclarations du président letton relancent l’escalade

Les déclarations de l’Union européenne sur la nécessité de s’attaquer à Moscou ont seulement pour effet de relancer l’escalade.

Source : Responsible Statecraft, Eldar Mamedov
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque le candidat républicain présumé à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a menacé de retirer la protection de l’OTAN aux alliés négligents (c’est-à-dire ceux qui n’investissent pas suffisamment dans leur propre défense), ses propos ont suscité une condamnation générale. Pourtant, certains alliés européens de l’Amérique ne rendent pas service à leur cause.

Le 15 mars, le président letton Edgars Rinkēvičs a exprimé son « soutien total » à la position faucon du président français Emmanuel Macron à l’égard de Moscou, déclarant : « Nous ne devrions pas tracer des lignes rouges pour nous-mêmes, nous devons tracer des lignes rouges pour la Russie et nous ne devrions pas avoir peur de les faire respecter. » Rinkēvičs n’a pas précisé quelles étaient ces lignes rouges, mais on peut supposer qu’il faisait référence aux allusions de Macron à une possibilité d’envoyer des troupes de l’OTAN pour combattre la Russie en Ukraine.

Ce type de rhétorique est habituel dans les discours des hommes politiques européens, en particulier ceux des pays d’Europe centrale et orientale. Elle a l’avantage de projeter une certaine détermination tout en restant suffisamment vague sur ce qui serait exactement qualifié de victoire de l’Ukraine et de défaite de la Russie. Mais Edgars Rinkēvičs a fait monter les enchères en ajoutant cette phrase en latin : « Russia delenda est. »

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Monétarisme / MMT, bulle monétaire en M2, actualisation au 7 avril 2024

L’hypertrophie de l’agrégat monétaire M2 aux États-Unis est considérable : plus de 7 000 milliards de dollars d’argent non gagné se trouve encore indument dans les comptes des Américains…

***

Pour premier rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer, ce qui signifie que les ratios des agrégats monétaires par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) ne doivent pas dépasser certaines limites qui sont tirées de l’observation de leur évolution depuis l’après-guerre pour les États-Unis,

Document 1 :

Pour deuxième rappel, l’agrégat M1 correspond à la somme, d’une part des billets en circulation qui sont censés se trouver dans les portefeuilles de la population qui vit aux États-Unis et d’autre part du total des soldes positifs des comptes courants de ces Américains.

M1 doit être de l’ordre de 15 % du PIB annuel courant.

L’agrégat M2-M1 représente le total des dépôts de la population dans des comptes d’épargne rémunérés pouvant être débités sans préavis.

M2-M1 doit fluctuer aux alentours de 40 % de ce PIB.

L’agrégat M3-M2 est constitué par le total des trésoreries des entreprises.

M3-M2 ne doit pas dépasser 25 % de ce PIB.

En effet, quand ces ratios dépassent ces limites, il se crée alors une bulle monétaire qui provoque toujours de graves dysfonctionnements.

Il est donc impératif que ces ratios soient scrupuleusement surveillés et que les autorités monétaires agissent au plus vite pour faire éclater toute bulle monétaire en gestation car, en agissant trop tard, les dommages collatéraux seraient alors létaux.

Les autorités américaines (principalement la Fed) ont toujours fait respecter cette règle, plus ou moins rapidement en créant toujours une récession plus ou moins grave mais finalement salvatrice.

Or, tout a basculé depuis le début de cette histoire de coronavirus lorsque les autorités américaines ont décidé de distribuer des milliers de milliards de dollars à des Américains auxquels ils interdisaient en même temps de travailler, ce qui est contraire à toute logique économique la plus élémentaire !

Document 2 :

Depuis que les données de la Fed sur ces agrégats monétaires sont publiées sur la base des mêmes définitions (depuis 1959), jamais une telle hypertrophie monétaire ne s’est produite car ses dirigeants sont toujours intervenus pour faire éclater toute bulle monétaire qui s’y développait.

Le graphique représentant l’évolution de l’agrégat M2 en dollars comparativement au PIB en dollars courants met bien en évidence lui aussi cette bulle monétaire en M2 : le ratio de l’agrégat monétaire M2 par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) a explosé en 2022, après avoir commencé à dépasser les limites à partir du mois de juillet 2011,

Document 3 :

Le gros problème qui devrait se poser maintenant aux autorités américaines est de faire éclater cette énorme bulle monétaire !

D’après les déclarations de Jerome Powell et d’autres anciens et actuels membres du FOMC, la mesure qui permettait auparavant de faire éclater une bulle monétaire en gestation était (relativement) simple : il suffisait d’augmenter le taux de base de la Fed au point de créer une inversion de la courbe des taux, ce qui provoquait immanquablement une récession plus ou moins forte mais suffisante pour rétablir les bons ratios.

Or cette solution ne fonctionne plus maintenant car cette bulle monétaire est trop forte !

En effet, la baisse du montant de l’agrégat M2 n’est que de… 990,7 milliards de dollars fin février dernier par rapport à un plus haut atteint en avril 2022 à… 21 714 milliards de dollars, soit 4,3 % de baisse seulement, ce qui est négligeable par rapport à la norme.

Document 4 :

Normalement, le montant de l’agrégat monétaire M2 aurait dû rester proche de 55 % du PIB courant annuel (qui est de 27 957 milliards de dollars), soit de 15 554 milliards de dollars alors qu’il est de 20 783,6 milliards de dollars.

Il y a donc 5 230 milliards de dollars en trop dans les comptes des Américains, ce qui constitue une bulle monétaire gigantesque.

Ces Américains ont donc encore beaucoup trop d’argent disponible sur leurs comptes bancaires et ils en profitent pour le dépenser en partie, ce qui alimente la demande et donc l’offre.

Dans ces conditions, il est compréhensible que l’inflation soit toujours hors normes et que l’économie américaine fonctionne encore à plein régime avec des créations d’emplois très nombreuses et un taux de chômage historiquement très bas.

Jerome Powell et les membres du FOMC devraient donc être obligés de constater que la hausse historiquement très rapide et très forte du taux de base de la Fed n’a aucun effet positif contre cette inflation hors normes et qu’elle ne crée pas de récession, du moins pour le moment mais c’est ce qui viendra dans un avenir proche ! 

Ils ne savent donc pas quoi faire pour faire baisser l’inflation (et l’activité économique) et il n’y a pas a priori de solution imaginable pour faire éclater une telle bulle monétaire !

Les autorités américaines ont donc fait une erreur historique juste au mauvais moment, à savoir lorsqu’ils ont pris des sanctions contre la Russie le 27 février 2022 (en gelant, c’est-à-dire en volant plus de 300 milliards de dollars de réserves de la Russie), ce qui a eu pour conséquence que tous les dirigeants des grands pays exportateurs (et titulaires de réserves considérables en dollars) n’ont désormais plus confiance en l’Amérique ni dans le dollar (USD).

La force de ce dollar (USD), grâce entre autres au respect des ratios des agrégats monétaires avait pourtant permis à l’Amérique de conserver depuis l’après-guerre son leadership sur le monde libre, ce qui ne sera plus le cas à l’avenir.

L’argent sain est bien le premier pilier des Reaganomics !

Cependant, ces interprétations peuvent ne pas correspondre à la réalité…

En effet, il n’est pas crédible que les dirigeants de la Fed n’aient pas pu admettre qu’une inflation forte et durable s’était développée dès la fin de l’année 2020 comme le montrent pourtant clairement les indices PCE, cf. mes articles à ce sujet.

Dès lors, il faut envisager une autre solution : les dirigeants de la Fed ont voulu créer une crise systémique américaine mais aussi mondiale s’inscrivant dans le cadre de ces manipulations d’opinions publiques menées par ceux qui sont actuellement réellement au pouvoir aux États-Unis…

Autre interprétation possible : les partisans de la Théorie Monétaire Moderne (MMT) peuvent avoir convaincu les membres du FOMC que distribuer de l’argent non gagné permettait de doper la croissance, le reste du monde continuant à financer automatiquement les déficits des balances extérieures par des apports de capitaux…

En effet, il n’y a eu plus qu’un seul article qui a été publié sur cette MMT (Théorie Monétaire Moderne) cette année 2024, et il l’a été en… Australie (!) à l’occasion de conférences données par Stephanie Kelton qui est connue comme une fervente partisane de cette MMT et de… Bernie Sanders !

Cliquer ici pour le lire.

Le silence médiatique actuel des partisans de la MMT après une abondance d’articles publiées depuis des années, jusqu’en 2022, est peut-être un bon révélateur de l’échec de cette théorie.

Plus personne n’y comprend plus rien au sujet de ces problèmes économiques, financiers, bancaires, monétaires, surtout à cause de la volonté de la plupart des intervenants de ne plus se baser sur les fondamentaux du monétarisme.

Même Jamie Dimon avoue son incompétence comme le montrent ses dernières déclarations…

Document 5 :

Aujourd’hui, les déficits sont encore plus importants et se produisent en période de prospérité – et non à la suite d’une récession – et ils ont été soutenus par un assouplissement quantitatif, ce qui n’avait jamais été fait avant la grande crise financière.

L’assouplissement quantitatif est une forme d’augmentation de la masse monétaire (bien qu’il ait de nombreuses contreparties). Je reste plus préoccupé par l’assouplissement quantitatif que la plupart des gens, et par son renversement, qui n’a jamais été fait à cette échelle.

Document 6 :

Mr Dimon conclut :

« Lorsque des événements terribles se produisent, nous avons tendance à surestimer l’effet qu’ils auront sur l’économie mondiale.

Les événements récents, cependant, pourraient bien créer des risques qui pourraient éclipser tout ce qui s’est passé depuis la Seconde Guerre mondiale – nous ne devrions pas les prendre à la légère ».

***

Par ailleurs, les seules variations d’une année sur l’autre de l’agrégat monétaire M2 mettent bien en évidence l’émergence de cette bulle monétaire historique mais la baisse en territoire négatif conduit à des erreurs d’interprétation car la bulle monétaire n’a pas éclaté pour autant !

Document 7 :

Cliquer ici pour (re)lire mon article précédent à ce sujet.

Cliquer ici pour (re)lire mon article de base sur la masse monétaire libre.

Cliquer ici pour lire l’article de ZeroHedge sur les déclarations de Jamie Dimon

© Chevallier.biz

Nucléaire : la fusion controversée de l'IRSN et l'ASN est validée

La fusion de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été votée le 9 avril par l'Assemblée nationale. Un rapprochement qui inquiète les salariés.
« Nous sommes dévastés », ont réagi les salariés de l'IRSN opposés à la réforme sur X. C'en est fini de l'organisation duale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France. Dès le 1er janvier 2025, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (...)

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L’Otan devrait ouvrir cette année un bureau de liaison à Genève

L'Otan devrait ouvrir cette année un bureau de liaison dans la Genève internationale. Aussi bien le Conseil fédéral que l'Alliance atlantique ont approuvé le scénario, selon un document de l'armée suisse publié mercredi soir

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Élections européennes : qui sont les bons (et les mauvais) élèves de l'écologie ?

Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d'associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
À deux mois des élections européennes, qui se tiendront en France le 9 juin, une coalition de cinq ONG a étudié les groupes politiques qui ont soutenu les lois du Pacte vert, relatives à l'écologie, au climat et à la biodiversité, et ceux qui ont tenté d'en saper les ambitions ces dernières années. Elles (...)

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Général Pinatel : « nous avons une bonne armée, mais elle n’est pas prête à faire la guerre en Ukraine »

On ne peut pas combattre contre des armes nucléaires. Ce sont des armes de destruction massive et leur existence sert à dissuader par la menace qu'on fait peser sur l'adversaire. Le risque nucléaire en Ukraine est supérieur à l'enjeu que représente ce pays pour les Etats-Unis c’est pour cela que Biden veut éviter toute confrontation directe de l’OTAN avec la Russie.

Mais pour en revenir à ce qu’a dit Emmanuel Macron, on ne peut pas étendre la protection de notre dissuasion nucléaire aux autres pays européens. Qui pourrait croire que si les Russes envahissaient les pays baltes, nous pourrions tirer à l’arme nucléaire sur les armées russes au risque d’une riposte sur Paris ? Les Américains le savent très bien et ils ont très bien compris dès le départ que cette guerre que la Russie mène à ses frontières parce qu'elle estime que ses intérêts vitaux sont menacés, est une guerre sous menace nucléaire et ils font tout pour tenir la tête de l’Ukraine hors de l’eau mais sans inquiéter Poutine. Leur but de guerre n’est pas de battre la Russie mais d’empêcher la création de l’Eurasie qui ferait de cet ensemble la première puissance mondiale

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Yamina Saheb : « Quand on n'aura plus à manger, la sobriété s'imposera à nous »

Yamina Saheb, experte du Giec, souhaite créer un laboratoire mondial de la sobriété. Une notion qui demeure peu définie et rarement appropriée par les pouvoirs publics.
Yamina Saheb fut l'une des coautrices du rapport du groupe 3 du Giec, publié en 2022, qui mentionnait la sobriété comme l'un des puissants leviers pour atteindre les objectifs affichés de neutralité carbone en 2050. Une évidence qu'il a fallu marteler devant des délégations sceptiques.
Pugnace, la chercheuse spécialisée dans (...)

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La gauche unie appelle à « un nouveau cap agricole »

Contre la « ruine des paysans », une quarantaine de parlementaires des Écologistes, de La France insoumise et du Parti socialiste appelle les citoyens à soutenir l'agroécologie le 11 avril à Bruxelles, non loin du Parlement.
Benoît Biteau et Marie Toussaint sont eurodéputés. Les noms des quarante-six signataires de la tribune, parlementaires nationaux et de l'Union européenne, sont à la suite du texte.
« On vous nourrit, mais on en crève ! » C'est l'un des nombreux slogans aperçus lors des manifestations (...)

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UN MONDE QUI CHANGE : OÙ VA L’INDE ?

L’Inde, immense et puissant pays, est un des membres fondateurs des BRICS. On le connaît peu dans notre pays. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité inviter un spécialiste de haut niveau pour qu’il nous éclaire sur cette réalité… Lire la suite
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