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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Au moins 13% des Français ont compris que leur banque est à risque, par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaine- Le Crédit Mutuel a triché sur son ratio de capital … La Banque centrale européenne inflige une amende de 3,5 M€ au groupe Crédit Mutuel pour des infractions liées à l’utilisation de son modèle interne dans le calcul de son ratio de capital « CET 1 ». Ces infractions, à la fois considérées comme « mineures » et « modérément sévères » (il faudrait quand même savoir…), se sont produites entre mai 2021 et avril 2022. La BCE reproche ainsi au Crédit Mutuel de ne pas avoir respecté certains seuils définis pour le calcul du risque de crédit, ce qui a conduit à une sous-estimation des actifs pondérés des risques, gonflant ainsi artificiellement son ratio de capital, lequel a donc permis à la banque commerciale de créer davantage de monnaie (c’est-à-dire de prêter plus).

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Comment le Crédit Agricole fait des bénéfices colossaux sur votre dos…

Dans le capitalisme de connivence qui nous domine, les banques tiennent un rôle de choix : puissantes, elles ont la faculté d’obtenir des réglementations favorables et protectionnistes pour leurs intérêts, comme elles ont la faculté de bloquer des réformes qui pourraient leur nuire. L’affaire de l’assurance emprunteur illustre parfaitement ce type d’arrangements loin des regards. Une banque comme le Crédit Agricole a pu dégager des dizaines de milliards de bénéfices depuis des années grâce à ce dispositif pas complètement d’équerre avec les règles de la concurrence. Mais elle n’est pas la seule : quelques banques en ont bien profité.

L’assurance emprunteur est une assurance-vie que vous êtes obligé de souscrire lorsque vous contractez un emprunt.

  • très longtemps, les banques ont pu obliger les clients à souscrire au contrat d’assurance emprunteur qu’elles proposaient en même temps que le crédit
  • les politiques de défiscalisation dans l’immobilier ont permis aux banques de “caser” de nombreux contrats d’assurance emprunteur dans des conditions non-concurrentielles, et parfois opaques (sur ce point, voire notre article “patrimoine” du jour, sur l’intérêt ou non d’acheter de l’immobilier défiscalisé pour préparer sa retraite et la vidéo ci-dessous)
  • ce marché est très cartellisé
  • encore aujourd’hui, faute d’une concurrence suffisante, les banques peuvent placer ces contrats qui sont surfacturés
  • un rapport de l’IGF de 2013 affirme que la surfacturation des contrats était d’environ 50%
  • des évolutions législatives ont permis une mise en concurrence, mais leur effet reste encore limité

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Le Carême pour les débutants

Pourquoi y a-t-il un carnaval ? Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ? Quelle est la signification du Carême ? Dans ce nouveau numéro d’Urbi et Orbi, Edouard Husson répond à ces questions devenues mystérieuses pour de nombreux Français.

Ces points nous donnent l’occasion de déplorer l’extinction progressive de la culture religieuse, qui est une partie intégrante de la culture française.

Le Courrier est heureux de contribuer à combler une partie de ces lacunes…

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Le Maire et l’austérité : 7 ans de recul coupable devant la bureaucratie proliférante

Piteux, Bruno Le Maire a expliqué dans le poste, hier, qu’il préparait un plan d’économies par voie “réglementaire” à hauteur de 10 milliards, pour compenser la stagnation économique (la croissance devrait tomber à 1% au lieu des 1,4% imprudemment retenus en septembre pour le budget 2024). Mais tout n’est pas encore très clair, et on sent beaucoup d’improvisation dans ces annonces. Visiblement, 5 milliards seraient prélevés sur le budget de fonctionnement des administrations de l’Etat. 5 autres milliards seraient prélèves un peu partout ailleurs. Mais Bruno Le Maire a annoncé à mots couverts une loi de finance rectificative pour l’été. Cette séquence met un (timide) terme à 7 ans de reculade peu glorieuse devant la nécessaire réforme de l’Etat.

Donc, selon Bruno Le Maire, il faut immédiatement 10 milliards d’économies (un décret d’annulation de crédits serait en préparation, ce qui, pour un mois de février, est si précoce que cela relève de l’amateurisme) pour éviter la déroute. Nos lecteurs ne sont pas surpris, puisque nous annonçons les difficultés économiques de l’année 2024 depuis plusieurs mois (je republie ci-dessus une capsule du 15 octobre qui évoquait la question).

Ce qui amuse plutôt, c’est l’incapacité de Bruno Le Maire à gérer les finances de l’Etat, dans la plus parfaite satisfaction des salons parisiens.

Ainsi, en juin, Bruno Le Maire avait annoncé une baisse de 5% des budgets des administrations… qui n’est jamais intervenue. Nous avions annoncé, à l’époque, que la survenue de ce problème affaiblirait Macron.

Finalement Bruno Le Maire avait décidé de simplement supprimer le bouclier tarifaire à hauteur de 12 milliards. Au lieu d’attaquer les fonctionnaires, on attaque les contribuables.

En novembre et décembre, Elisabeth Borne avait lancé des discussions pour mener une nouvelle “revue des politiques publiques” destinée à diminuer les dépenses et à éviter une dégradation de la note de la France. Cette gesticulation avait permis d’écarter provisoirement le danger. Puis, plus rien.

Entretemps, le Premier Ministre a changé et la méthode est plus frustre désormais : on prend des décrets pour taper dans les dépenses.

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Mais qui peut bien détrousser les classes moyennes ?

On l’a compris, les classes moyennes et leur colère sont au coeur de la lutte politique qui s’ouvre dans les perspectives de 2027 : il faut “récupérer” les classes moyennes, qui se détournent chaque jour un peu plus de la démocratie, et de l’obéissance aux âneries que la caste professe sans vergogne. Ces classes moyennes se sentent flouées et tondues méthodiquement par un système qui ne leur profite plus. Mais comment analyser et comprendre ce sentiment ? Nous faisons le point aujourd’hui sur les gagnants et les perdants de notre système.

Le désespoir des classes moyennes en France s’explique-t-il rationnellement ? La réponse est oui, bien sûr, et pour le comprendre, il faut procéder à l’anatomie de la redistribution en France :

  • 25% de la population profite massivement de la redistribution
  • les 50% du “milieu” (les classes moyennes) participent au jeu de chaise musicale, et n’en tire aucun vrai bénéfice
  • dans ces 50%, tous ceux qui font mine de tirer leur épingle du jeu sont rattrapés illico par l’impôt
  • les 25% disposant du niveau de vie le plus élevé sont les contributeurs nets de la redistribution : ils abandonnent une part importante de leur revenu à l’amélioration du sort des 25% les moins dotés

Dans cet ensemble, les statistiques montrent qu’il existe une grande constante dans la répartition des richesses depuis une vingtaine d’années : les inégalités n’ont ni augmenté, ni diminué…

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Ça balance pas mal à DC, par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaineFinalement, la baisse des taux n’est pas pour tout de suite… Une gouverneure de la Réserve fédérale a estimé cette semaine qu’une baisse des taux d’intérêt aux États-Unis n’était pas encore justifiée malgré la perspective donnée fin 2023 par le patron de la FED (les lecteurs de Finance & Tic savent déjà combien nous trouvions cette annonce prématurée) de plusieurs baisses en 2024. La décision de desserrer la politique monétaire (de « reflater », dans le jargon des banquiers centraux) reste donc incertaine quant à son horizon, en raison des risques persistants (notamment géopolitiques) qui pourraient faire repartir l’inflation. Bien que certains signes montrent une stabilisation de l’économie et que l’industrie US se porte globalement bien, notamment grâce au programme IRA d’aide à la délocalisation sur le sol américain des entreprises européennes, d’autres indicateurs pointent en revanche la faiblesse du marché du travail, comme la baisse du temps de travail hebdomadaire moyen, qui, à elle seule, faire craindre de nouvelles suppressions d’emplois.

Enfin, la perspective de l’élection présidentielle en novembre prochain ajoute une dimension politique à ces préoccupations, alors que les candidats, y compris l’ancien président Donald Trump, s’inquiètent de la santé économique de leur pays. Pas Joe Biden, certes, qui se demande où est bien passé François Mitterrand.

Le chiffre de la semaine

129,5 Mds €, le total des crédits immobiliers octroyés en France en 2023

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Comment Alfred Grosser (1925-2024) a transformé nos dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain

Alfred Grosser, patriarche des études françaises sur l’Allemagne, est mort hier 7 février 2024 à Paris, à l’âge de 99 ans. Je vois beaucoup d’éloges. Mais je n’ai jamais pensé que les oraisons funèbres doivent être des panégyriques – surtout pour des personnages publics. Brisons les idoles. Dans le cas de Grosser, il faut dire les choses: cet homme a dominé et stérilisé à la fois les études françaises sur l’Allemagne des années 1950 aux années 1990. Et cela a eu des conséquences catastrophiques pour la politique de la France face à l’Allemagne. Suivre la méthode grosserienne, qui visait à écarter tous les sujets qui fâchaient entre la France et l’Allemagne, a transformé des générations de dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain.

Quelques souvenirs personnels, pour commencer!

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Pour défendre ses profits, Pfizer réduit ses coûts et comprime son personnel

Si les activités de Pfizer ont connu un développement remarquable pendant la crise du covid, la fin de l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 aux États-Unis a entraîné une diminution significative de ses revenus au troisième trimestre 2023. Les résultats du quatrième trimestre 2023 de Pfizer PFE ont été publiés, le géant américain a déclaré un bénéfice trimestriel ajusté de10 cents par action pour le trimestre clos en décembre, inférieur à celui du même trimestre de l’année précédente, aucours duquel la société avait déclaré un bénéfice par action de1,14 $.Ils ont dépassé les prévisions grâce à la faiblesse des dépenses liées à la recherche et développement. Pour faire baisser ses coûts, le groupe pharmaceutique américain souhaite au plus vite réduire son personnel.

Pfizer a mis en place un programme de réduction des coûts en raison de la baisse de la demande de son vaccin contre le COVID-19 et de son traitement antiviral, Paxlovid.  En 2023, selon Bloomberg, la société aurait enregistré une perte d’environ 40 milliards de dollars de valeur boursière. En réponse à cette situation, le géant américain a mis en place un programme de réduction des coûts.

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Poisson : “Attal ne changera rien au sketch de la macronie”

Décidément, la nomination de Gabriel Attal à Matignon suscite d’importants remous dans l’opinion. Nous avons interrogé Jean-Frédéric Poisson, président du parti Via, sur cette décision présidentielle qui nourrit le sentiment malsain que le pouvoir en France est une affaire d’entre-soi.

Cette interview mérite qu’on s’y arrête pour deux raisons :

1- le constat que Gabriel Attal est un produit conforme de la macronie, sans véritable perspective de changement

2- l’inquiétant oubli des Français vis-à-vis des manoeuvres répétées par le narratif officiel, qui se solde systématiquement par les mêmes résultats

A ceux qui se posent la question du remboursement de la dette, par Jean Goychman  

Beaucoup d’hommes politiques nous mettent en garde de quitter l’euro en raison d’une dette abyssale de 3000 milliards que nous ne pourrions rembourser et que, par conséquent, cette servitude de la dette nous enchaîne à la servitude de l’euro (et accessoirement de l’UE)


Ce n’est pas l’avis de tout le monde et il convient de produire une lettre datée de 1943 écrite par Norman A Thomson et adressée au Délégué Apostolique en Grande Bretagne ainsi qu’un certain nombre d’autres dignitaires ecclésiastiques. Elle est publiée dans un essai écrit par le RP Denis Fahey intitulé « Manipulations monétaires et ordre social » (éditions Saint Rémy)

Le contenu de cette lettre figure dans les 3 pages  suivantes  (5, 6 et 7) de l’ouvrage ci-contre.

Concernant la dette ainsi créée, l’important est là :

Tout est résumé dans ce paragraphe.

Vous remarquerez que personne n’en parle, ce qui donne raison à Nathan Rothschild cité par Stephen Midford Goodson dans son livre « Histoire des banques centrales » (eds Omnia Veritas) :

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois.La minorité qui comprend le système sera soit si intéressée par ses profits ou si dépendante de ses faveurs , qu’il n’y aura jamais d’opposition de la part des membres de cette classe sociale »

Concluez par vous-même…

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Un crédit-relais est-il toujours toxique ?

Par : Rédaction

Dans la conjoncture actuelle, faut-il recourir à un crédit-relais pour financer votre nouvel achat ? Dans cette capsule, Machabert vous dit tout sur le crédit-relais, ce complément au crédit immobilier classique qui peut vous permettre, parfois à des conditions avantageuses, de boucler votre plan de financement si vous êtes secundo-accédant et pris, à ce titre, dans les affres de “l’achat-revente”.

Des précautions doivent en effet être prises et des conditions quant aux opérations immobilières en jeu vérifiées.

Pour aller plus loin : le dossier N°34, un dossier indispensable sur comment décrocher un prêt en 2024.

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Décrocher un prêt en 2024

Afin de pouvoir négocier aux mieux votre prêt en 2024. Cette semaine, Machabert vous éclaire sur les différentes recommandations concernant votre prêt. De nombreux critères sont à prendre en compte, à commencer par le profil de l’emprunteur.

Du fait de la remontée des taux décidée par la BCE depuis juillet 2022, nous sommes au cœur de l’un des plus gros krachs obligataires depuis les années 80. Alors qu’un crédit sur 20 ans se négociait en moyenne 1,1% en février 2022, il vous en coûtera désormais environ 4,5%, lequel taux effondre ainsi votre capacité d’emprunt de 20% en moins de 18 mois ! Nul besoin donc de faire de longs discours pour comprendre le lent dégonflement de la bulle immobilière, en tout cas un retour progressif à la normale du prix des logements qui ne fait pas les affaires des vendeurs mais qui offre aux acheteurs de nouvelles – et réelles – opportunités. A condition de ne pas trébucher sur l’un des nombreux obstacles du véritable parcours du combattant que représente souvent la négociation d’un prêt en 2023-2024 en France et que nous vous aidons à dépasser dans le présent opus.

Nous vous présentons donc dans ce 34ème dossier :

– Nos recommandations en matière de prêt si vous êtes primo-accédant ;

– Nos recommandations en matière de prêt si vous êtes secundo-accédant ;

– Nos recommandations en matière de prêt si vous êtes investisseur ;

– Nos ultimes astuces si vous envisagez de négocier un crédit en 2024.

Inclut aussi la mise à jour mensuelle du baromètre Machabert.

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Krach immobilier : Le Maire propose de dilater les emprunteurs comme jamais

La hausse des taux d’intérêt complique singulièrement l’accession à la propriété. Le Courrier fait d’ailleurs souvent allusion au krach immobilier dont les prolégomènes sévissent déjà, et qui devraient se révéler douloureux dans les mois à venir. Face à la catastrophe qui s’annonce, Bruno Le Maire a une idée géniale : “assouplir les conditions d’octroi des crédits”. Autrement dit : autoriser le surendettement des acquéreurs. Voilà une intuition profonde qui permettra de réunir les ingrédients d’une crise bancaire durable.

Dans une interview hallucinante donnée au Parisien ce week-end, où le journal de Bernard Arnault a joué au marchepied pour complaire au gouvernement, notre ministre favori de l’Economie a proposé une nouvelle idée pour résoudre la crise du logement :

Une nouvelle réunion du Haut conseil de stabilité financière est prévue ce lundi. Nous étudierons des nouvelles mesures pour assouplir davantage les conditions d’octroi des crédits. Je souhaite aussi que nous mettions en place une procédure à l’amiable, entre l’emprunteur et le banquier, lorsque ce dernier refuse un prêt immobilier. Cette procédure doit permettre d’aider à comprendre pourquoi le prêt a été refusé et éventuellement, si la situation de l’emprunteur le permet, conduire à une révision de la décision.

Bruno Le Maire

D’ores et déjà, le taux d’endettement maximum qu’un banquier doit accepter est de 35%. Concrètement, le Ministre de l’Economie milite donc pour que les banques acceptent des taux d’endettement supérieurs à ces 35%. Voilà une excellente idée, qui favorisera les défauts de paiement et nourrira les “créances toxiques” des banques, à l’origine de la crise de 2008.

Ajoutons que, dans la même interview, Bruno Le Maire propose de diminuer la bureaucratie applicable aux entreprises. Une mesure qui ne profitera pas aux banques, en tout cas, si on l’en croit.

Dans tous les cas, résoudre la question des taux d’intérêt élevés par le surendettement des accédants à la propriété, c’est bien de la dilatation en beauté.

La France se bat à Bruxelles pour ne pas réduire sa dette

L’affaire passe à peu près sous les radars de l’actualité, mais elle est pourtant essentielle (même si elle ennuie considérablement le public). Bruno Le Maire se livre à une intense activité diplomatique pour obtenir une révision du pacte européen de stabilité et de croissance qui n’oblige pas à réduire sa dette trop vite. Problème : les Allemands ne se laissent pas faire, et aimeraient bien conserver des dispositions un peu contraignantes pour empêcher le grand n’importe quoi tel que les Italiens et les Français le pratiquent. En particulier, il s’agit de ne pas inscrire dans les textes le rythme auquel les pays dont le déficit dépasse 3% doivent réduire leur déficit.

Bruno Le Maire terrassera-t-il le dragon allemand, son homologue Christian Lindner, bien décidé à imposer des critères quantitatifs dans le futur pacte de stabilité et de croissance que l’Union européenne renégocie depuis plusieurs mois, et dont la négociation arrive dans la phase terminale ? On se souvient que, depuis la crise du COVID et l’explosion des dettes publiques, certains pays comme la France critiquent vertement le Pacte tel qu’il existe, et considèrent que les règles doivent être aménagées pour mieux tenir compte des situations nationales.

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Selon toute vraisemblance, donc, la négociation devrait abandonner ses critères automatiques antérieurs, comme les 3% de déficit public et les 60% de dette publique. Mais les pays dits radins devraient pouvoir compter sur l’Allemagne pour introduire des mécanismes de réduction minimum du déficit en cas de relâchement (comme c’est le cas en France).

On attend avec impatience le résultat de cette négociation qui donnera une bonne représentation du poids réel de la France dans l’ensemble européen. Une chose est sûre : la France se bat becs et ongles pour ne pas se réformer et pour continuer à vivre au-dessus de ses moyens.

L’OTAN fait face à un déficit d’imagination, par Alexeï Netchaev

Lorsque le Général de Gaulle décida de se retirer de l’OTAN, il justifia sa décision en exprimant la crainte « des complications en Asie du fait de la politique américaine et en Europe du fait de la politique allemande ». Partant de là, il ne souhaitait pas « que la France soit entraînée dans des conflits qui ne la concernent pas directement ». Il faut relire le texte de sa conférence de presse du 21 février 1966 pour mesurer combien était pertinente sa vision. Aujourd’hui, la France – sous un statut non juridique et ambigu de cobelligérant – est de fait en guerre contre la Russie, y consacre d’énormes moyens militaires, plus sans doute des soldats « fantômes » sur le terrain, et, en outre, elle est impliquée, d’une manière ou d’une autre, dans les tensions américaines au sein de l’Indopacifique. Bien sûr, le peuple français n’a été aucunement consulté sur ces choix cruciaux pour notre avenir, tout comme la représentation parlementaire, laquelle ne brille pas, à gauche comme à droite, par le courage politique pour défendre les droits des citoyens. En 2016, Donald J. Trump avait qualifié l’OTAN d’« obsolète » et trois ans plus tard, en 2019, Emmanuel Macron avait jugé l’organisation en « état de mort cérébral » au grand dam, d’ailleurs, des Allemands. A quelques mois du second anniversaire du conflit en Ukraine, force est de constater l’échec total de l’OTAN et un diagnostic sans faille de ses faiblesses, des insuffisances de son potentiel militaire, de son manque de cohésion et surtout de la sous-évaluation, par mépris, de l’avance des forces militaires russes. Valérie Poutine, avec sa guerre d’attrition, a finalement atteint son objectif, indépendamment des railleries de la presse occidentale : affaiblir durablement l’OTAN. C’est donc en position de force qu’il pourrait négocier prochainement la réddition de l’Ukraine.

Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Élaboration d’un algorithme pour anticiper les futures épidémies

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Cell, une équipe internationale de chercheurs de l’Université de Cologne et de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï (New York) a élaboré un modèle d’algorithme qui peut prédire l’évolution des variants du virus SARS-CoV-2. Le modèle anticipe les variants capables d’échapper à l’immunité humaine et de devenir dominants. Si de nombreuses annonces ont eu lieu durant la crise covid, les algorithmes n’ont, jusqu’ici, pas été d’une grande aide.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Cologne et de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï a élaboré un modèle prédictif de l’évolution des variants du virus SARS-CoV-2. Publiée dans Cell, l’étude intitulée “L’immunité de la population prédit les trajectoires évolutives du SRAS-CoV-2” utilise des données mondiales pour évaluer les variants. L’équipe souhaite identifier l’évolution du coronavirus Sars-Cov-2, anticiper l’apparition des foyers épidémiques, déterminer à l’avance leur localisation.

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Vendredi 13 octobre : jour de colère d’après l’Etat-nation, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Du fait du carambolage chronologique d’événements au demeurant loin d’être étrangers les uns aux autres, la journée de demain sera à la fois celle de « l’Euro-manifestation » de l’intersyndicale (sous-entendu : vendue à Bruxelles) et celle du mouvement de protestation mondial Al-Aqsa Flood convoqué par les partisans de la « cause palestinienne ».

Je place ici cette expression entre guillemets, tant il est évident que les idéologies convoquées à l’appui de cette mobilisation n’ont, en réalité, rien à voir avec l’égoïsme collectif d’un peuple palestinien défendant son autochtonie : qu’il s’agisse de l’Islam (ledit mouvement étant aussi surnommé « journée Jihad ») ou du tiers-mondisme (crédo politique commun à Davos et à l’Occident pigmenté), ces idéologies universalistes ne se prononcent de toute évidence pour l’indépendance palestinienne que pour militer contre l’existence d’Israël, à qui elles reprochent d’être le dernier Etat colonial du monde.

Or ce qu’était la nation au nationalisme, c’est ce qu’était la classe (ouvrière) au socialisme – laquelle (en Occident historique du moins : dans le monde blanc) a perdu toute actualité du fait de la tertiarisation, autre face de l’émergence d’une société de castes dont Davos est le symptôme politique le plus voyant.

Dernière grande mascarade avant d’appeler un Davos un Davos ?

Du coup, l’intersyndicale dilue ses revendications salariales (d’ailleurs peu crédibles en période de décroissance) dans une soupe humanitaire incluant le pouvoir d’achat des improductifs (retraites), « l’égalité femmes-hommes » (la détention d’ovaires : nouvelle appartenance de classe ?) etc..

Bref : en Occident historique, le socialisme est effectivement aussi mort que le nationalisme. On s’attend d’ailleurs à relativement peu de perturbations dans les transports et les services, les appareils répressifs scrutant avec plus d’angoisse les rassemblements de la journée Al-Aqsa Flood – manifestations du dernier type de nationalisme (ou du moins : de revendication non-universaliste) que l’Occident historique, en proie à sa haine de soi, tolère (en dépit des froncements de sourcils du sycophante Darmanin) : la détestation des Blancs, assimilés à un Occident qui (sous sa forme terminale : Davos) a pourtant complètement cessé de prendre leur défense.

Le vendredi 13 octobre 2023 passera donc peut-être à la postérité comme l’un des derniers grands rendez-vous que se soient donné les idéologies mourantes de l’Occident des Etats-nations – en attendant (espérons-le) notre retour au réel sous la forme d’une renaissance de l’égoïsme collectif des hommes européens.

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