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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Le porte-avion britannique “Queen Elisabeth” en panne pour les manœuvres de l’OTAN

La Royal Navy vient d’annoncer que son tout nouveau porte-avion “Queen Elisabeth” est en panne. il ne pourra pas participer aux manœuvres Steadfast Defender 2024 de l’OTAN. Javier Milei va-t-il profiter du moment pour reprendre les Malouines?

Routine pre-sailing checks yesterday identified an issue with a coupling on @HMSQNLZ starboard propeller shaft. As such, the ship will not sail on Sunday.@HMSPWLS will take her place on NATO duties and will set sail for Exercise Steadfast Defender as soon as possible. pic.twitter.com/ImAeTU80vi

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L’ascension de Gabriel Attal relève d’une “promotion Bilderberg”, par Jean Goychman 

A l’heure où nous publions cet article, nous ne savons pas qui sera nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ce mardi 9 janvier 2024. Pourtant, depuis hier soir, une rumeur circule: Gabriel Attal. Jean Goychman a pris la plume pour vous expliquer ce que révèle cette rumeur. Gabriel Attal est le produit-type du processus de sélection par la caste occidentale. Si Macron le confirmait, il apporterait une autre preuve qu’il n’est pas le décideur en France.

Le premier acte de la pièce a vu tomber le rideau sur Élisabeth Borne, élevée par le fait au rang d’ancien Premier Ministre. Homme de théâtre, notre président sait ménager ses effets. Il doit probablement être satisfait de tout le bruit qui agite la sphère médiatique, entraîné par sa décision, ou plus exactement sa non-décision de ne pas nommer immédiatement Gabriel Attal en remplacement d’Elisabeth Borne à Matignon.

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Hanouna, la télépoubelle et la forgerie d’un antisémitisme français

J’ai déjà évoqué les liens entre Bolloré et Emmanuel Macron, soutien indispensable pour la création d’une Fox News à la française. L’émission d’Hanouna réunissant Elisabeth Levy et Moundir, acteur de téléréalité, a donné une démonstration éclatante des techniques utilisées par ces télépoubelles pour manipuler l’opinion et disqualifier les opinions qui contreviennent aux intérêts des néo-conservateurs mondialisés. Voici, pour ceux que ça intéresse, une petite analyse de ce qui s’est passé chez Hanouna en début de semaine…

Dans cette vidéo, je passe en revue :

  • la vidéo de 2018 où Pascal Praud est “pris” en train de faire pression en “off” sur un chroniqueur pour ne pas présenter le conflit israélo-palestinien dans un sens favorable aux Palestiniens :

Faites circuler cette vidéo pic.twitter.com/cs2NZQren7

— ALGÉRIEN ✌ ☪ (@so_mkb) November 14, 2023

  • l’émission de cette semaine où Moundir a affronté Elisabeth Lévy.

"Nous Musulmans, on s'excuse…"

La lettre ouverte très touchante de @moundirofficiel – ému – dans #TPMP pic.twitter.com/yOk6Tn2IVH

— TPMP (@TPMP) November 13, 2023

Sauver l’immobilier en simplifiant la fiscalité et la réglementation

Un article de l’IREF Europe

 

La crise immobilière est déclarée. Les souvenirs de celle des années 1990 resurgissent avec les faillites en série de promoteurs et les investisseurs obligés de transférer leurs mauvais actifs dépréciés dans des « bad banks ».

En réalité, comme l’écrt Jean-Marc Vittori dans Les Échos du 12 juin, les actifs immobiliers connaissent généralement des variations de prix moins brutales que celles des actifs financiers. Parce que les ménages ont toujours besoin de se loger et parce que les mouvements sont plus longs dans l’immobilier. Mais quand même, les prix avaient alors, note-t-il, perdu 31 % en six ans, 1992/1998, tandis que l’indice général des prix augmentait de 11 % durant la même période. Et la crise est bien là en ce début 2023 : au premier trimestre les réservations de logements neufs se sont effondrées de 41 % et les ventes dans l’ancien en Île-de-France ont baissé de 22 %.

Face à la crise, Mme Borne a dévoilé son plan :

  • modification mensuelle du taux d’usure pour que les banques ne soient pas empêchées de prêter quand l‘inflation rattrape trop vite les limites de l’usure ;
  • poursuite du prêt à taux zéro –PTZ- pour les nouveaux accédants, mais en en excluant désormais la maison individuelle ;
  • développement des formules de dissociation du foncier et de l’immobilier construit pour aider les ménages défavorisés à acquérir ;
  • élargissement de la garantie Visale, la caution gratuite pour les locataires délivrée par Action Logement ;
  • aides à la rénovation des logements sociaux et augmentation de l’enveloppe destinée à financer la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov’.

 

Mme Borne veut encore qu’Action Logement et la CDC rachètent aux promoteurs des programmes qu’ils peinent à vendre pour en faire 47 000 logements sociaux et intermédiaires. Comme si nous n’en n’avions pas assez : alors que les logements sociaux représentent environ 9 % des logements en moyenne en Europe, leur part en France est proche de 17 %, contre 3 % en Allemagne !

 

Instituer une flat tax immobilière

Au-delà de ces mesurettes, il paraît entendu que la loi Pinel, qui offre pour les acquisitions faites jusqu’à fin 2024 des réductions fiscales aux acquéreurs de certains logements locatifs à loyer plafonné, ne sera pas renouvelée. C’est une très bonne décision tant il est évident que ces mesures d’encouragement à l’acquisition de logements neufs en vigueur depuis plus de trente ans incitaient les particuliers à acheter sur la base de critères de seule déductibilité fiscale plutôt que de prix, de qualité et de localisation, ce qui a détruit les repères du marché au seul avantage des promoteurs.

Plus encore, Mme Borne a évoqué une refonte de la fiscalité notamment entre logements loués nus ou meublés et Airbnb. En réalité, il faut craindre que dans l’air du temps, elle veuille surtout entraver les locations temporaires et touristiques qui pourtant contribuent à augmenter significativement le pouvoir d’achat de nombre de propriétaires. Mais une bonne réforme consisterait à simplifier et uniformiser la fiscalité locative en la copiant sur la fiscalité mobilière. Il s’agirait d’instituer sur tous les revenus locatifs nets, quels qu’ils soient, un prélèvement forfaitaire unique –PFU- à 30 %, comme sur les plus-values immobilières (après abattements annuels).

En supprimant par ailleurs l’IFI qui est une taxe punitive plus que contributive (1,8 milliard d’euros de rendement), les investisseurs mobiliers et immobiliers seraient remis sur un pied d’égalité qui favoriserait leur arbitrage en faveur des investissements les plus utiles plutôt qu’en fonction de la fiscalité. L’investissement immobilier locatif, que l’IFI et la fiscalité sur les revenus éconduisent, retrouverait de la vigueur. Ce qui permettrait à l’État de réduire ses propres investissements dans ce domaine.

 

Suspendre les réglementations dommageables

Toutefois, si l’on veut que l’investissement immobilier retrouve un niveau suffisant pour répondre aux besoins, il faudrait aussi simplifier la réglementation.

La priorité est sans doute de suspendre l’application des dispositions qui imposent qu’un logement ne puisse pas être loué à défaut de satisfaire à la classe E du DPE à partir de 2025, F à partir de 2028 et D à partir de 2034. Il faut aussi refuser l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions européennes qui interdiront la vente de ces logements. Et afin de rétablir la confiance des bailleurs, il faut interdire définitivement toutes les mesures de blocage de loyers qui sont autant d’impôts déguisés et de désincitation à l’investissement immobilier.

Plus généralement, les rapports entre locataires et bailleurs devraient être rééquilibrés dans le respect réciproque plutôt que de vouloir protéger les locataires à un tel point que les bailleurs disparaissent.

Le logement social est déjà si important en France qu’il représente le quart des logements sociaux européens, et le logement privé est sur-réglementé. Si la prolifération des premiers et les contraintes pesant sur le second étaient la solution, on n’aurait plus de problème depuis longtemps. Mais il faut craindre que justement, ce problème vienne de ce que l’on préconise comme solutions. Ce n’est donc pas en substituant le secteur public social, déjà obèse, au secteur privé que le gouvernement résoudra la crise du logement. C’est en libérant l’investissement et les rapports entre les bailleurs et les preneurs qu’il y parviendra.

Sur le web

Formidable, la sécu de Macron rembourse les protections périodiques mais plus les cathéters !

Par : h16

Il y a parfois d’amusantes collisions d’actualité, parfois fortuites, parfois non et parfois on se demande. Et alors que le gouvernement est actuellement très occupé par un peuple plus remuant que prévu, le voilà qui tente, envers et contre tout, d’intéressantes cabrioles avec les remboursements de sécurité sociale.

C’est ainsi qu’on apprend, quelque peu surpris, que la Sécurité sociale vient de mettre fin, ce premier mars, au remboursement partiel des cathéters de thrombo-aspiration, un équipement de pointe dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux.

Décision d’autant plus surprenante que l’usage de ces cathéters est particulièrement efficace au point d’être devenus l’indication de référence dans le traitement des AVC et que, comble de la bizarrerie bureaucratique bien tortueuse, le même gouvernement a décidé En Même Temps qu’on en déploie davantage sur tout le territoire, au plus près des patients.

Décidément, la France en Marche ressemble de plus en plus à un homme ivre qui titube du rail gauche au rail droite du chemin de fer sur lequel le train du progrès va passer très vite sans s’arrêter…

D’autant qu’En Même Temps toujours, et en opposition avec ce déremboursement brutal et d’une logique discutable, Babeth Borne – qui serait encore et toujours le Premier ministre – annonce sans sourciller le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les femmes pardon les humanoïdes munis de vagins de moins de 25 ans.

L’annonce – en fanfare, évidemment – de cette mesure, goulument détaillée dans la plupart des journaux républicains, démocratiques et fact-checkés, laisse pudiquement en suspens une question qui taraudera pourtant l’homme le mammifère bipède de la rue : pourquoi s’arrêter à 25 ans, laissant ainsi supposer qu’après cet âge, il n’y aurait plus besoin de ces protections périodiques ?

Choix étonnant de l’âge et choix tout aussi étonnant du remboursement qui porte donc sur une protection qui n’est pour ainsi dire plus du tout employée depuis un demi-siècle et que les prurits écolo-conscientisants n’arrivent pas à faire revenir en grâce.

C’est aussi un choix révélateur en ce qu’il porte, encore une fois, sur quelque chose de relativement intime : on en vient à se demander ce qui peut bien obséder autant nos élites qui sont régulièrement à se préoccuper de ce qui se passe entre nos jambes. Il ne s’est en effet écoulé que quelques mois depuis l’annonce de la gratuité des préservatifs par Emmanuel Macron, seulement quelques jours depuis que ce dernier a lancé avec beaucoup d’emphase une grande campagne de vaccination contre le papillomavirus, et quelques heures depuis qu’il a proposé d’inscrire l’IVG dans la constitution

Au passage, on s’étonnera (sans s’éterniser, cependant) que les dirigeants aient choisi de ne plus rembourser un traitement pourtant efficace, au profit d’une lubie à la mode… Peut-être s’agit-il d’un calcul économique malin ? C’est improbable tant l’économie est pour ces gens-là une contrée étrangère, hostile et jamais visitée (Bruno Le Maire a cru y faire un tour, jadis, alors qu’il n’a fait que du tourisme au Royaume des Budgets En Carton) ; néanmoins, force est de constater que la quantité de femmes qui désireront réellement porter des protections périodiques réutilisables et se les faire rembourser est probablement beaucoup plus faible et donc bien moins coûteuse que le remboursement des cathéters pour traiter les AVC dont le nombre ne risque pas de diminuer prochainement, et au contraire même si l’on se rappelle les performances notables de certaines injections miracles récentes en matière de coagulations intempestives rigolotes.

Mais pourquoi se plaindre ? Après tout, cette gestion unilatérale et complètement détachée des vraies demandes des Français est une illustration parfaite du collectivisme en application : personne ne peut choisir, au niveau individuel, ce qui est ou non assuré, remboursé ou couvert. Une entité plus ou moins désincarnée choisit pour tout le monde, et si cela ne convient pas, peu importe.

Le pompon étant bien sûr d’enfiler ce genre de décisions avec force battage médiatique alors même que le pays semble bien plus proche d’une crise énergétique majeure que d’une rupture de stock de lingettes, ou qu’on fait, chaque jour qui passe, le constat d’un dénuement assez tragique (pour ne pas dire mortel) de l’armée française, toutes armes confondues, ou que les demandes d’aide alimentaire sont en nette hausse

Décidément, la priorité gouvernementale a été placée au-dessous de notre nombril. Il n’y a rien pour nos têtes, nos cœurs et nos ventres.

Encore une fois, il s’agit de faire plaisir à une hyper-minorité ultra-bruyante d’activistes qui n’ont de féministe que le logo, et pour le reste, le gouvernement ne cherche absolument pas à résoudre les problèmes des Français. Il ne cherche qu’à se faire bien voir de ceux qui ont l’oreille biaisée des médias, point.

Dans une course à l’échalote tragique, on assiste à la surenchère entre ce que les “minovités risibles” réclament à grands bruits, ce que les médias caricaturent avec leur talent tout particulier à narrer des âneries, et ce que les politiciens cherchent à accomplir avec leurs compétences de plus en plus étroites.

En pratique, le gouvernement et plus généralement les politiciens actuellement élus sont devenus incapables de proposer des solutions viables ou même simplement crédibles, et encore moins d’appliquer des solutions connues à des problèmes connus. Ils sont en revanche de plus en plus affûtés pour apporter des solutions idiotes à des problèmes qu’ils créent de toute pièce.

Dès lors, armé de ce prisme de lecture, et vu le niveau assez ahurissant de pourrisme des solutions qu’ils nous amènent en matière d’énergie, de mobilité, de fiscalité, de retraites, de santé ou d’emploi et j’en passe, comment ne pas comprendre que le principal des problèmes n’est pas la conjoncture ou les crises mondiales que nous traversons, mais bien nos fabuleux dirigeants ?

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Crise énergétique : l’Exécutif remet une couche de transition vers le néant

Par : h16

Les perspectives énergétiques des prochains mois ne sont pas bonnes. La crise qui touche maintenant toute l’Europe s’annonce sévère et si, par malheur, l’hiver est rigoureux, les peuples auront l’occasion de mesurer précisément ce qu’intermittent veut dire pour les énergies vertes.

Manifestement, les solutions mises en place jusqu’à présent pour compenser l’arrêt des distributions de gaz et de pétrole russes montrent des faiblesses et accroissent clairement les soucis des citoyens. Cependant, avec plus de 20° de moyenne en France actuellement, il est encore bien trop tôt pour s’inquiéter et le gouvernement sait, encore une fois, comment procéder. Comme souvent en Socialie, si ce qu’on a fait ne marche pas c’est que cela ne tient qu’à une seule raison solide : on n’a pas été assez loin ni assez fort.

La planification écologique continue donc de plus belle, renforcée par les dernières décisions d’un Exécutif totalement hors sol et résolu à absolument tout faire pour aboutir aux objectifs idiots fixés par l’Agenda 2030, quitte à dissoudre le peuple dans l’opération s’il se montrait un peu trop coriace.

C’est ainsi qu’on apprend qu’Emmanuel Macron a décidé, tout seul comme un grand, de sortir la France du Traité sur la charte de l’énergie signé en 1994.

Arguant du fait que cette sortie aurait été “demandé par beaucoup” (“beaucoup” étant l’unité de mesure maintenant officielle de la démocratie, bien plus précise et efficace qu’un référendum ou la pénible utilisation d’une Assemblée nationale dont on d’ailleurs vu récemment toute la vacuité), le chef de l’État va donc retirer la France des accords de ce traité qui visait essentiellement à offrir certaines garanties aux sociétés réalisant des investissements coûteux dans différents domaines énergétiques, notamment les énergies fossiles fort coûteuses en capital, afin de leur éviter les mauvaises surprises liées à des États légiférant directement contre leurs intérêts.

Excellente opportunité pour ce pays de découvrir ce qu’une insécurité juridique supplémentaire peut provoquer à court, moyen et long terme notamment dans le domaine de l’énergie et en particulier celui des énergies fossiles, celui où, précisément, les investissements, outre coûteux, sont les plus problématiques en France et où le retard accumulé ces dernières décennies commence déjà à provoquer quelques soucis : en 2013, De Margerie, alors patron de Total, expliquait à qui voulait l’entendre que les sociétés pétrolière, la sienne en premier, seraient obligées de fermer des raffineries tant les politiques vertes poussaient leurs exploitations vers le mur.

Presque 10 ans plus tard, la France se retrouve dans une situation très délicate (elle importe de plus en plus de diesel raffiné à l’étranger) à laquelle les grèves ajoutent un petit parfum pimenté et on voit mal comment la dernière décision unilatérale de locataire de l’Élysée améliorera la situation.

Parallèlement à ces décisions catastrophique d’un chef de l’État résolument décidé à ruiner nos industries françaises, tout le gouvernement s’emploie lui aussi à ajouter sa patte dans la destruction en cours. Babeth Borne, l’actuelle excuse responsable du gouvernement, nous a ainsi gratifié d’un récent discours dans lequel elle nous a péniblement résumé les 22 (!) différents chantiers qu’elle compte ouvrir pour une transition écologique encore plus verte, écoconsciente, inclusive, partageuse et solidaire (qui est, pour rappel, la fournée de qualificatifs officiels pour “socialisme écolo tous azimuts”).

Se payant aisément de mots creux et d’envolées lyriques parfaitement en accord avec la communicopathie inhérente de Macron et de ses sbires, la Première ministre a donc rappelé que l’objectif du gouvernement était donc, en toute modestie et avec réalisme, de faire plus pour le climat que ce que la France a accompli en trente-deux ans, le climat étant – pour rappel – ce petit truc faible et apeuré que seul le gouvernement français peut aider à revenir dans la norme, la règle et la stabilité.

Certes, l’historique de ces cyclomanes compulsifs permet de conserver un peu d’optimisme tant ils sont généralement nuls à réaliser leurs lubies mais ici, l’ambition est concrètement de réduire d’au moins 55% d’ici 2030 les émissions françaises de gaz à effet de serre, pourtant déjà microscopiques. Autrement dit, il s’agit de couper l’accès à l’énergie encore plus fort et encore plus loin que ce qui fut fait jusqu’à présent. Si vous avez aimé la décroissance pépère de ces douze derniers mois, vous allez adorer l’hiver prochain qui ne sera qu’un avant-goût des hivers suivants qu’on peut sans mal imaginer de plus en plus dépourvus de chauffage.

Or, pour rappel, Macron est farouchement opposé au nucléaire : il suffit pour le comprendre de voir le décalage violent qu’il y a entre ses pipeautades endiablées lorsqu’il évoque la maintenance et le développement de cette énergie en France, et ses actes concrets qui ferment des réacteurs. Pour rappel, la loi qui impose l’arrêt de douze réacteurs supplémentaires d’ici quelques années n’a toujours pas été abrogée, même devant les difficultés actuelles d’EDF…

Dès lors, il convient de comprendre que tout ce qui sera entrepris le sera sans pétrole, sans gaz ni de schiste, ni naturel, sans nucléaire et essentiellement avec des moulins à vent et des panneaux magiques, tous deux intermittents, économiquement catastrophiques et au rendement ridicule. Cela donnera aux 22 chantiers (ou plutôt, 22 zones de carpet bombing gouvernemental si l’on veut regarder la réalité en face) articulés en six thèmes (se déplacer, se loger, se nourrir, produire, consommer et préserver les écosystèmes) tout le loisir d’expérimenter avec la pénurie, le bricolage et l’inévitable pollution qu’entraineront les contournements et les dérives que tous les systèmes collectivistes imposés finissent toujours par produire.

Et c’est le plus beau : en prétendant ainsi lutter contre un dérèglement climatique chimérique et en voulant faire de l’écologie la pierre angulaire de leurs âneries gouvernementales, cette bande de clowns va aboutir exactement à l’effet inverse de celui recherché. C’est une prévision plus qu’une prédiction et elle ne prend aucun risque : si on laisse faire ces manchots destructeurs et à cause de leurs efforts, la France sera dans quelques années plus polluée, plus sale et beaucoup moins verte que ce qu’elle est maintenant.

Si vous trouvez la France polluée actuellement, dites-vous que c’est un paradis à côté de ce qu’elle va devenir sous les coups de boutoirs de ces politiques lamentables.

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Démocratie parlementaire : Macron, la poule qui a trouvé un couteau

L’apparition d’Emmanuel Macron sur les écrans le 22 juin au soir avait quelque chose d’un peu lunaire. Même s’il n’y a pas d’illusion à se faire sur le personnage, on aurait pu espérer un minimum de hauteur, et pourquoi pas… Continue Reading

Le gouvernement micromanage avec succès

Par : h16

Actuellement, et si l’on s’en tient aux déclarations des politiciens, avidement relayées par des journalistes au petit doigt sur la couture, l’État peut tout, et c’est même à ça qu’on le reconnaît : il peut rendre obligatoires des masques dont il s’est assuré la pénurie par des réquisitions idiotes ; il peut, comme pour le gel alcoolique, garantir le prix d’un produit après en avoir fusillé le marché, l’approvisionnement et la distribution. Il peut tout, vous dis-je : guérir des maladies, rappeler l’être aimé et même démarrer des motos russes, même les jours fériés.

Dr Albert, medium, fait démarrer les motos russes

Et cette omnipotence se traduit très concrètement par son intervention à tous les niveaux, du plus haut de l’échelon jusqu’au plus bas, au point que tout l’appareil d’État est maintenant mobilisé pour déterminer avec précision ce qu’il est possible de faire sur les chemins (arborés ou non), dans les parcs, dans les rues, dans les commerces (les petits, les moyens, les grands), jusque sur les plages où le nombre de fesses posées sur le sable sera méticuleusement calculé et vérifié par une horde d’agents assermentés permettant que ces milliers de lois, de décrets, de circulaires soient correctement appliqués. Au pragmatisme intelligent sera substitué un respect scrupuleux du principe de précaution et des procédures administratives, dûment évaluées, certifiées et tamponnées par de zélés bureaucrates sans lesquels, c’est évident, le pays s’effondrerait.

Et pendant que la maréchaussée choisira d’occuper son temps à compter des muscles glutéaux sur les plages de France plutôt que risquer les siens dans certaines cités trop émotives, notre élite politique s’est aussi mobilisée pour que continue à son niveau aussi le micro-management de la Nation.

C’est ainsi qu’Élisabeth Borne, ce ministre en pleine transition écologique, s’est fendue d’une lettre destinée à quelque 90 grands patrons. Son but ? Les pousser (lire : leur intimer l’ordre d’aller) vers « une relance verte » dont les minutieux détails seront longuement débattus en juin prochain, puis collationnés dans d’inextricables rapports de plusieurs centaines de pages pour baliser le parcours de transition des entreprises concernées.

Rien ne sera laissé au hasard ou – pire encore – à l’initiative privée : du repas dans les cantines (qui devront offrir des alternatives végétariennes, à l’instar des cantines scolaires, déjà passées en novembre à cette obligation) jusqu’au mode de déplacement des salariés – qui pourront réclamer jusqu’à 400 euros de prime pour pédaler joyeusement sur les routes de France, tout est prévu pour que l’industrie française, déjà lourdement empesée des normes officielles, des contraintes sociales, fiscales et bureaucratiques nationales, soit durablement handicapée par une nouvelle bordée d’astreintes Gaïa-compatibles qui permettront à sa productivité et sa compétitivité d’explorer de nouveaux abysses.

Signalons au passage la remise sur le tapis (encore, encore et encore une fois !) des dons d’invendus aux associations, magnifique arlésienne gouvernementale démontrant à elle seule l’inculture économique (distribuer un invendu, c’est tordre un marché et introduire des dizaines d’effets pervers dangereux pour les entreprises et l’emploi) et l’inculture fiscale (le don est sévèrement puni en France) de nos dirigeants. Gageons que Borne saura se montrer à la hauteur dans ce domaine et produira donc les mêmes prouts mentaux que ses congénères politiciens qui sont déjà passés par là.

Et puisqu’il s’agit de produire des règles et de finement tarauder les anus citoyens par mille et une normes, Bruno Le Maire a évidemment répondu présent avec cette gourmandise que seuls les cuistres et les incompétents peuvent afficher lorsqu’ils vont déclencher une catastrophe en tentant de réparer un désastre : comme l’État (dont il est représentant) a décidé de fusiller complètement l’économie en fermant autoritairement toutes les entreprises, l’État va aussi se charger d’achever les survivants en se mêlant avidement de leurs affaires, à tous les niveaux.

Épaulé en cela par un Président de la République à la vigueur véritablement stupéfiante en ces temps de crise et qui va jusqu’à relancer lui-même le marché de l’occasion automobile par le truchement d’une inhabituelle distribution de pognon gratuit des autres sous forme de primes, l’actuel ministre de l’Économie s’est retroussé les manches pour (encore une fois !) sauver le pays.

Ainsi, quand le Bruno de Bercy ne s’occupe pas de faciliter le transit fiscal, il s’occupe de tripoter les dates des soldes d’été : en effet, que serait un État s’il ne décidait pas, à la place de chacun, ce qui est bon pour tous ? Comment douter qu’une période unique de soldes ne sera pas parfaite pour tous et que chaque commerçant y trouvera son compte ? Après tout, comme c’est mis en place par l’État et réclamé à cors et à cris par certains lobbies, c’est forcément une idée géniale !

Mais décider de la prochaine date des soldes n’est pas, loin s’en faut, un travail à temps plein pour Bruno Le Rigolo : entre deux parapheurs remplis de décrets idiots à signer d’une main ferme, il reste toujours quelques minutes pour glisser quelques importantes leçons de vie destinées à ces industriels décidément pas assez brillants pour relever le pays. Après tout, Bruno s’est engagé sur un prêt à hauteur de 5 milliards d’euros gratuits des autres pour aider le constructeur automobile Renault et ce prêt ne viendra pas sans conditions : on savait depuis quelques jours que ce prêt s’entendait à condition que Renault recentre sa production vers les voiturettes de golf plutôt que les automobiles à essence. Apprenant que le constructeur accumule les difficultés et envisage de fermer certaines usines, Bruno a depuis précisé qu’il n’entendrait pas laisser faire ces restructurations sans y mettre son grain de sel.

Eh oui : non content d’économiser comme un cador en économie, non content de ministrer son ministère de façon inouïe, Bruno entend aussi expliquer aux industriels comment industrier, aux ouvriers comment ouvrager, aux ingénieurs comment s’ingénier et aux commerciaux comment commercer. Il est ministre. Il sait.

Vous voyez : aussi profonde cette crise peut-elle paraître, rien n’empêchera l’État et ses sbires d’agir au niveau le plus fin, le plus précis, le plus pointu pour définir ce qu’il faut faire, ce qui est interdit, ce qui doit absolument changer et ce qui doit, coûte que coûte, rester inchangé.

Bien évidemment, tout comme le mage Yao Kouadio qui ne fait pas démarrer des motos russes gratuitement, cet État aussi ventripotent qu’omnipotent ne peut garantir ses effets sans un petit financement correctement planifié : le succès n’est garanti que si on pousse le petit billet dans la petite enveloppe, c’est certain.

Ce qui ne pousse qu’à une seule conclusion : contribuables, à vos chéquiers !

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Et maintenant, imposons l’évaluation climatique des lois

Par : h16

Certes et comme l’annonce Bruno Le Ministre avec un mine un peu dépitée, la croissance française n’est pas au beau fixe. Certes, la criminalité continue d’y grimper gentiment. Certes, les tensions politiques, sociales, économiques s’accumulent dans le pays malgré le sourire crispé de son président et de son premier ministre à l’orée de campagnes municipales qu’on devine déjà rocailleuses. Mais cela ne doit pas empêcher les députés de faire, enfin, des lois éco-responsables, pardi !

Comment, vous ne savez pas ce qu’une loi éco-responsable ? Comment, vous ne savez pas que certaines lois ont un impact environnemental catastrophique et doivent donc être largement revues ? Mais où diable vivez-vous donc ?

C’est probablement pour tenir compte de gens comme vous, complètement indifférents aux enjeux pourtant cruciaux du climat, de l’environnement, des petites plantes vertes, des petits oiseaux et des gentils petits virus qui ne demandent qu’à vivre, que 46 parlementaires de tous bords ont demandé, dans une lettre adressée à la Ministre de l’Écologie, à « élargir l’étude d’impact climatique » des textes de loi avant leur examen, ainsi que soit réalisé « un suivi » après l’adoption de ces textes et une fois leur mise en application réelle, pendant trois ans (en moyenne).

Eh oui : comprenez nos frétillants législateurs ! Le processus législatif est trop simple et ne permet pas de tenir compte de toutes les petites subtilités nécessaires à, d’une part, l’élaboration d’une loi solide et bien écrite comme nos codes de lois en regorgent déjà et, d’autre part, à l’impérieuse obligation de donner un sens à la vie de certains députés manifestement très désœuvrés.

Car pour ces derniers, c’est certain : si l’on ne fait rien, on est là dans une erreur, que dis-je, une faute climatique évidente du processus législatif en lui laissant un véritable « angle-mort » : la méconnaissance des conséquences climatiques de chaque loi pendant sa préparation, son examen et son application.

Comprenons-nous bien : ici, il ne s’agirait (absolument) pas de retoquer un projet de loi si jamais il s’avérait que celui-ci n’était qu’une agitation fumeuse, une dispendieuse dépense d’énergie et un brassage d’air chaud pollué par les vitupérations ineptes de parlementaires irritants, non, pas du tout. Il s’agit plutôt d’évaluer l’impact climatique des lois et de frapper « d’irrecevabilité climatique » celles qui auraient l’impudence d’être incompatibles avec la stratégie nationale « bas-carbone ».

Autrement dit, il va s’agir, pour le parlement et en plus des études d’impacts qu’il se tape déjà pour tout projet de loi, d’en ajouter une nouvelle couche histoire de garantir que le projet ne bouscule ni la galinette cendrée du Bouchonnois, ni les plans d’économie d’énergie lancés en grande pompe par tel factotum gouvernemental ou toute autre lubie du moment, que ce soit l’une ou l’autre voiturette électrique, centrale à charbon camouflée en champ d’éoliennes ou nouvelle « route solaire » d’un genre nouveau.

On ne se posera bien évidemment aucune question sur les coûts (de tous types, environnementaux inclus) induits par cette nouvelle bordée de contraintes, c’est parfaitement inutile puisque, comme chacun le sait, les parlementaires ont déjà fait voeux de chasteté énergétique, n’utilisent plus ni papier ni électricité pour pondre des lois ou faire des études d’impact et sauront s’en tenir aux débats les plus minimalistes et les plus économes à ce sujet.

Cette grotesquerie pourrait s’arrêter là si le gouvernement n’avait bien évidemment pas immédiatement surenchéri, le besoin de se montrer toujours plus vert que vert n’ayant très manifestement aucune limite : Elisabeth Borne, trouvant là l’occasion rêvée de rappeler qu’elle existe et de justifier, au moins en partie, les émoluments qu’elle touche pour son poste, s’est empressée de répondre favorablement aux niaiseries coûteuses de nos parlementaires, ajoutant son lot de nigauderie avec une image apte à capturer l’esprit du moment :

« J’y suis favorable. Évaluer l’impact des lois sur le climat c’est indispensable, sinon c’est remplir la baignoire pour qu’elle se vide de l’autre côté »

Et c’est clair qu’en matière de tonneau des Danaïdes baignoires vides, le gouvernement s’y connaît tout particulièrement surtout depuis que, pour rappel, il a réclamé qu’on remplace plusieurs centaines de milliers de ces dernières par des douches.

Il va de soi qu’on se perd en conjectures sur l’impact même des fameux (fumeux ?) mécanismes qu’il faudra mettre en place pour étudier à leur tour l’impact des lois votées sur le climat. D’autant plus qu’il semble extrêmement délicat, de nos jours, d’arrêter précisément le calcul de ce dernier impact ; il n’est qu’à voir les interminables listes de dégâts (avec une distribution assez large dans l’incroyable) causés par l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère pour comprendre que réaliser la moindre étude d’impact d’une loi promet l’utilisation de doigt mouillé, du pifomètre et de la grosse louche de façon compulsive. En outre, ce ne sera ni spécialement gratuit, ni spécialement écologique, mais baste, on s’en fiche puisque d’une part, c’est l’État qui paye et d’autre part, c’est pour la bonne cause (écologique).

Maintenant, ne gâchons pas notre plaisir à la découverte de cette nouvelle idée ridicule : si les hémicéphales écoconscients parviennent à leurs fins, si cette proposition rentre finalement en application, elle va considérablement compliquer la rédaction des imbuvables textes de lois dont le législateur frétillant nous agonit actuellement.

En voulant faire assaut de signalement vertuel et montrer à la face du peuple ébahi à quel point il est tous les jours plus éco-conscient et syntonisée avec Gaïa, on arrive à ce moment où toute la politicaillerie va s’auto-mettre des bâtons dans les roues avec une vigueur qui fera plaisir à voir : comme un groupe de collectivistes se déchirant âprement à qui sera le plus communiste, comme un groupe de Social Justice Warriors perdu en luttes intestines pour déterminer qui, dans cette troupe de sociopathes, est le plus digne d’attention et coche le plus de cases d’oppression, les députés arrivent lentement à ce point où chacun va pouvoir attaquer chaque autre au motif que sa loi n’est pas assez inclusive, pas assez respectueuse de toutes les formes de pathologies mentales ou physiques possibles ou, bien évidemment, pas assez douce pour l’environnement.

D’un certain point de vue, le but d’une carboneutralité parfaite sera enfin atteint : la paralysie sera totale.

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[Redite] Un autre ministre de l’Écologie était possible !

Par : h16

Article initialement paru le 05.09.2018

Un an s’est écoulé depuis la nomination de François de Rugy au ministère de l’Écologie. À l’époque, je notais que d’autres choix étaient possibles que ce fadasse politicien professionnel des dîners en ville et de la connivence habituelle dans ce milieu… Les événements m’ont donné raison puisqu’il n’a pas fallu attendre longtemps avant que soient découvertes ses petites frasques au frais du contribuable.

Las.

Viré de son poste, le pauvre François aura été remplacé par Elisabeth Borne, son strict équivalent féminin. Au moins pourra-t-on se consoler en se disant qu’on a, une nouvelle fois, échappé à un effervescent abruti ou une frétillante péronnelle qui nous auraient agoni d’insultes et de taxes vexatoires… Au moins, les taxes et les vexations s’abattront dans la discrétion.

Grand soulagement dans les couloirs de l’Élysée, de Matignon, dans les rédactions parisiennes et au sein des principaux partis politiques français : ouf, le poste de Ministre de l’Écologie ne restera pas vacant !

Et malgré la difficulté du maroquin, fort visible aux traits tirés, à la mine déconfite et aux yeux humides du petit Nicolas, il y avait bousculade pour le poste.

Mais jugez plutôt : avec le récent déferlement de moraline écologiste, délivrée par cargos entiers suite à l’intervention médiatico-festive de plusieurs centaines de célébrités gravement éco-conscientisées, la liste des prétendants venait brutalement de s’étendre bien au-delà du simple domaine politique où pullulaient déjà pourtant de frétillants candidats.

Ainsi, voilà nos célèbs’ déchaînées jugeant – je cite – qu’« Il est temps d’être sérieux ». Parce qu’avant, voyez-vous, malgré l’ouragan ininterrompu de taxes, de vexations, de culpabilisation, de films, de documentaires, d’articles en mode « on va tous mourir », on n’en était qu’à l’échauffement décontracté, n’est-ce pas. Il est maintenant temps de se concentrer sur les vrais enjeux planétaires. Et pour cela, quoi de mieux qu’une vertuoparade aussi bruyante que possible dans une presse gourmande de relayer cette friandise estampillée Camp du Bien ?

Car pas de doute : l’effondrement est en cours ! La planète reverdit ! La reforestation progresse ! Le nombre d’ours polaire augmente ! Les catastrophes climatiques diminuent, et leur nombre de victimes aussi ! Comme le WWF le montre, le capitalisme favorise la biodiversité !

Et alors qu’apparemment, même la Terre empile des dettes (on ne sait où, on ne sait envers qui), on comprend la montée au créneau, la levée de boucliers et l’authentique bronca de ces artistes à la fibre écologique évidente devant cet empilement de dettes, de catastrophes et de réchauffement qui n’en finit pas de ne pas arriver.

Las.

Finalement, nous n’aurons pas eu la joie d’hériter d’un débris cinématographique mou ou d’une pénible criailleuse de salon comme Ministre de l’Écologie qui auraient probablement eu l’envie de nous imposer cette écologie punitive décroissantiste. Plus traditionnellement, le choix du président s’est porté sur François de Rugy, l’actuel président de l’Assemblée Nationale : un élu professionnel de la profession, habitué au rond de serviette républicain aux frais du Contribuable et hontectomisé très jeune, de surcroît tendrement allié à Macron à la faveur des transhumances politiques de l’année 2017. Vraiment, l’actuel président ne prend aucun risque avec ce loustic, vibrant exemplaire de ce que l' »écologie » permet de produire comme animal politique au bout de quelques décennies de bonne et loyale démagogie éco-moralinée.

À présent et selon toute vraisemblance, le ministère de la Transition Écologique va pouvoir reprendre sa reptation transition vers une économie moins capitaliste, moins libre, plus taxée, plus chère, plus polluante et moins performante sous les vivats de plus en plus modérés d’une population qui voit surtout les factures s’empiler.

Il est finalement dommage que l’option d’un non-remplacement du petit Nicolas n’ait pas été choisie, quand bien même les Français se détachent de plus en plus des questions écologiques.

Peut-être les questions économiques liées au chômage, au pouvoir d’achat, voire – soyons fous – aux questions d’insécurité, d’immigration ou de désindustrialisation occupent-elles plus les esprits du corps électoral et du corps contribuable que les questions écologiques, au demeurant de plus en plus vastes, floues et dont la traduction en termes de politiques concrètes se fait systématiquement par le versant fiscal ou punitif ?

Allez savoir.

Quoi qu’il en soit, on ne pourra s’empêcher de penser qu’un autre ministre de l’Écologie qui Transite aurait été possible !

Tant qu’à piocher dans les célébrités ou ces gens qui ont par le passé largement prouvé leur attachement à la nature, aux petits oiseaux et à toutes ces choses rigolotes qui nous font vivre (mais pas les virus, n’exagérons rien), Emmanuel Macron aurait pu faire preuve d’une vraie innovation politique en nommant Jammy (de « C’est pas sorcier ») ou Mac Lesggy (pour ne rester que dans le monde télévisuel, comme Hulot). En évoquant ces deux noms et en les comparant à l’amusement microdosé provoqué par le nouveau ministre, on mesure toute la distance qui reste à parcourir pour rendre un jour l’écologie si ce n’est amusante, au moins intéressante.

Et si l’on élimine le personnage de la pub Cétélem (même s’il n’y a pas plus vert que lui, une partie des Français ne pourrait sans doute pas supporter qu’un vendeur de crédit soit aussi officiellement installé sous les ors républicains, même si le crédit est pourtant la mamelle indispensable à laquelle tètent tous les gouvernements depuis 40 ans avec un appétit féroce), il y avait malgré tout Jawad qui, bien qu’escroc, meurtrier et repris de justice, n’aurait pas dépareillé avec l’actuel aréopage républicain et n’aurait probablement pas fait pire que les précédents ministres. Au moins peut-on être certain que lui, il sait faire pousser des plantes, ce qui est toujours plus que les autres.

Pas de doute, il y avait bien d’autres choix que ce Rugy fadasse pour tenir le poste. Par ailleurs, il faut se rappeler que l’écologie n’a jamais été qu’un paravent aux dérives collectivistes auxquelles les socialistes et les communistes nous ont régulièrement habitués, ainsi qu’un prétexte pour tous les autres afin de taxer, ponctionner et prélever pour sauver qui le climat, qui la nature, qui les générations futures, qui [insérez ici un concept flou aux limites mal définies]. Dans ce cadre, un saltimbanque aurait eu le mérite d’amuser la galerie qui paye pour la facture finale et les propositions ci-dessus, aussi loufoques soient-elles, n’auraient en pratique absolument rien changé de ce qui sera effectivement réalisé par Rugy ou n’importe qui d’autre.

Enfin, si l’on doit évidemment écarter Alexandre Benalla pour éviter une écologie qui cogne trop fort, reconnaissons tout de même qu’Emmanuel Macron aura eu le petit courage politique de nous éviter Daniel Cohn-Bendit, Ségolène Royal ou Noël Mamère, éternels chevaux de retour d’une écologie poussiéreuse, agressive et correctionnelle.

C’est maigre, mais c’est toujours ça de pris.

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