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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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L’effondrement du front occidental contre la Russie : Ukraine et Israël – par Umur Tugay Yücel

Par : Rédaction

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que “la sécurité d’Israël est une question de sécurité nationale pour l’Allemagne”. Cependant, le président russe Vladimir Poutine ne peut pas faire la même déclaration à propos de l’Ukraine, un pays voisin avec lequel il partage une langue, une religion et une histoire. Le président américain Joe Biden a déclaré que “si Israël n’existait pas, nous devrions l’inventer”. Le président chinois Xi Jinping ne peut pas envisager l’unification avec Taïwan, qui se trouve à proximité. Il ne peut même pas reconnaître que Taïwan fait partie de la Chine et qu’il s’agit d’une question de sécurité nationale.


Cet article est initialement paru sur le site harici.com.tr, il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : “Nous ne nous approchons pas de la Chine. La Chine se rapproche de l’Occident”. Il peut considérer les relations commerciales et diplomatiques de la Chine comme une menace pour l’OTAN, mais il ne perçoit pas l’ouverture du bureau de l’OTAN au Japon en Asie comme une menace. Il ne croit pas non plus que l’OTAN se rapproche agressivement de la Russie depuis des années. Alors qu’Israël, situé à des milliers de kilomètres, peut-être une préoccupation de sécurité nationale pour les États-Unis et l’Allemagne, les organisations terroristes en Irak et en Syrie ne sont pas une préoccupation de sécurité nationale pour la Turquie.

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La résilience russe face aux sanctions: le miracle du système des paiements (Partie 2/2), par Hélène Clément-Pitiot

Par : Rédaction

Dans l’article précédent, nous avons examiné comment la Russie a réussi à maintenir sa stabilité financière malgré les pressions internationales, aujourd’hui nous parlerons du système des paiements comme clef de la résilience russe.

«  Despite  the  challenges,  the  development  of  international  settlements  and  the payment systems  is  the  most  important factor  in  economic  growth  ensuring  the financial stability of the Russian Federation ».  (Malgré les difficultés, le développement des règlements internationaux et des systèmes de paiement est le facteur le plus important de la croissance économique et de la stabilité financière de la Fédération de Russie)

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Comment la Russie a fait face aux sanctions: le “miracle” du système des paiements (Partie 1), par Hélène Clément-Pitiot

Par : Rédaction

Nous publions ici, avec l’autorisation de l’auteur, économiste, une conférence donnée récemment par Hélène Clément-Pitiot. Il nous a semblé essentiel de présenter à nos lecteurs, cette première explication détaillée de la manière dont la Russie a résisté à son expulsion du système de paiement SWIFT au printemps 2022. Hélène Clément-Pitiot ne pense pas que la capacité de la Russie a résister aux sanctions soit due au hasard. Depuis la première bvague de sanctions, suite à l’annexion de la Crimée, Moscou s’était préparé à contrer une expulsion du système de paiements dominants en imaginant des alternatives pour son économie. Le texte est mis à disposition de nos lecteurs en deux parties: l’une ce 28 février et l’autre demain 29 février [1]

«  …Notre priorité de citoyen est donc de nous assurer qu’ils (nos dirigeants), connaissent mieux la doctrine de l’armée russe qu’ils ne connaissaient la capacité de réaction des banques russes dans le cas où celles-ci seraient déconnectées de SWIFT » . Cet espoir a été bien exprimé par E. Todd [2]. La  question   des  sanctions  financières  est  un  thème   qui  n’a   été  abordé,  à  ma connaissance, que par quelques analystes[3]  dans des pays directement confrontés à la question de sanctions financières occidentales dans le cadre d’une guerre économique déclarée [4] . Depuis  mars  2022  des  sanctions  géopolitiques  ont  été  appliquées  à l’économie russe afin d’handicaper son système de règlement international, ses échanges  et  plus  largement  le   fonctionnement   général  de  son  système  des paiements.   L’effet   devant   ruiner   la   confiance   des   acteurs   et  provoquer  un effondrement économique, étape clef d’une remise en cause politique génératrice de «changement  de  régime»  voire  de  révolution  de  couleur.       Ces   deux   types d’événements  politiques  sont  considérés  conventionnellement  par  les  analystes occidentaux comme   les manifestations « spontanées » et positives de l’aspiration d’une population à la démocratie, ceci pour tout pays qui n’est pas déjà dans la sphère d’influence occidentale.

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Conférence de Munich: l’establishment atlantiste veut forcer l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Lors d’une conférence de presse fédérale ce matin, le président de la Conférence de Munich sur la sécurité, Christoph Heusgen, a présenté le rapport sur la sécurité et le programme. Même si la devise de la Conférence sur la sécurité est « la paix par le dialogue », cela ne semble pas s’appliquer – du moins pour le moment – aux relations avec la Russie. Aucun représentant officiel de la Fédération de Russie n’a été invité à Munich. Au lieu de cela, lors de la conférence de presse, on a menacé Moscou : la meilleure garantie de sécurité pour l’Ukraine est l’adhésion à l’OTAN !

On pouvait lire sur son visage, lors de la conférence de presse, que Christoph Heusgen était sous pression. Il cherchait sans cesse ses mots, perdait le fil du contenu et, pour couronner le tout, oubliait de mentionner le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Ji parmi les invités d’État importants. Ce n’est pas un bon début pour la conférence sur la sécurité de Munich, qui débute jeudi prochain et dont c’est le 60e anniversaire cette année.

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Qui dans l’UE bénéficiera des sanctions contre le combustible nucléaire russe ? par Olga Samofalova

L’Union européenne compte 100 réacteurs en activité dans 12 États membres (Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Pays-Bas, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède). Du fait de la faible performance des énergies alternatives pour l’industrie, notamment les « électro-intensives », plusieurs pays européens réfléchissent à accroître leur parc nucléaire, dont la France. En février 2023, le Royal United Services Institute, du Royaume-Uni, a montré que les achats de combustible et de technologie nucléaires russes par l’UE ont atteint en 2022 leur plus haut niveau depuis 3 ans. Cela s’explique en partie par le fait que les technologies des centrales nucléaires sont différentes et qu’il n’est pas facile de passer à un combustible alternatif. Il s’agit d’un processus complexe d’un point de vue technologique et les tests réalisés pour la République tchèque, par exemple, avec le carburant américain de Westinghouse n’ont pas été concluants. Pourtant, l’UE continue de vouloir imposer des sanctions contre Rosatom, avec le 12e paquet en préparation, ce qui est d’ailleurs une source de division entre les États membres. Alors, quelles sont les chances que l’Europe réussisse enfin dans cette entreprise?


Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

La Slovaquie s’opposera à l’inclusion du combustible nucléaire pour les centrales nucléaires dans le 12e paquet de sanctions antirusses de l’Union européenne. « C’est une ligne rouge », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et européennes de la République, Juraj Blanar, membre du plus grand parti du pays : la coalition gouvernementale « Direction – Social-Démocratie ». La raison en est que les centrales nucléaires slovaques ne peuvent pas passer du combustible russe à un combustible alternatif. Le chef du ministère slovaque des Affaires étrangères estime que l’UE devra écouter l’opinion de la Slovaquie, et il en est même certain. Car si le combustible nucléaire russe était inclus dans le nouveau paquet de sanctions, Bratislava userait de son droit de veto et bloquerait cette disposition, a-t-il précisé. Alors, pourquoi certains pays européens tentent-ils d’imposer de telles sanctions, alors que d’autres, au contraire, s’y opposent à tout prix ?

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La paupérisation du peuple français, par Yves-Marie Adeline

L’un des indicateurs de la hausse de la pauvreté en France est le nombre grandissant de ses habitants qui, en ce moment, frappent à la porte des associations caritatives, du type Secours catholique ou Restos du cœur. Quand on observe de près le phénomène, on distingue les pauvres arrivant de régions du monde où la misère est encore plus grande, et un nombre croissant de « nouveaux pauvres » de souche. Le ministre de l’Économie a déclaré que leur augmentation est « le signe que l’inflation touche très durement beaucoup de nos compatriotes ». Ceci est un constat, mais l’on attend une explication plus complète, qui nous conduirait jusqu’à la sphère des causes, où l’on reconnaît la figure du pompier pyromane. Entrons dans le détail.

Une cause ancienne aura été la rupture des flux et des stocks, conséquence de la pandémie du coronavirus qui a désorganisé l’économie mondiale. Mais ces conséquences s’estompaient à mesure que l’activité économique retrouvait ses marques : nous sommes donc passés d’une crise mondiale à une crise française, causée moins par un contexte économique que par la conduite d’une politique. Commençons toutefois par les responsabilités collectives.

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Dépassée sur sa droite, la caste dégauchit, rabote et plafonne, par Florent Machabert

L’info de la semaine : Accord européen sur le marché de l’électricité. Un accord historique a été signé en Europe concernant le marché de l’électricité, après plusieurs mois de négociations tendues et une journée cruciale de discussions. Le texte, obtenu lors de la réunion des ministres de l’Énergie des Vingt-Sept (le « Conseil de l’Union Européenne », comme on dit), vise à réformer le marché de l’électricité européen. Ce nouvel accord, considéré comme une « réponse robuste à l’inflation reduction act » qui siphonne ce qu’il reste de l’industrie européenne – laquelle inflation US, sans surprise, est moins élevée qu’en zone euro, vise à protéger le marché européen des fluctuations du prix des énergies fossiles. Il encourage ainsi les consommateurs à opter pour une électricité décarbonée et incite les producteurs à investir dans des capacités bas carbone, en proposant des contrats à long terme (futures) pour se prémunir contre la volatilité des prix sur le marché. Un comble quand on sait qu’à cause de ses propres sanctions contre la Russie, l’UE achète désormais de larges quantités d’énergie fossile au comptant (marché spot).

La France a également réussi à inclure son parc nucléaire de 56 réacteurs dans l’accord, permettant la mise en place de CFD, des « contrats pour différence », sur la production d’électricité nucléaire. Cela s’appliquera aussi aux grandes installations éoliennes, photovoltaïques et aux barrages hydrauliques. Le texte vise enfin à aider les Européens à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les consommateurs bénéficieront de règles consensuelles visant à éviter des factures multipliées par trois ou quatre. En France, les prix de l’électricité seront désormais corrélés aux coûts de production réels, éliminant leur dévastatrice dépendance au coût marginal du gaz. Une légère bouffée d’oxygène dans le marasme ambiant.

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La sécession, aussi, est une guerre, par Florent Machabert

Malgré le brutal regain de tension au Proche-Orient et un sursaut de 4% du cours du baril en début de semaine (on vous en parle dans Finance & Tic), aucun choc pétrolier ne se profile. Les prix du WTI ont même rechuté depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. L’Iran aurait été pris au dépourvu par cette attaque, ce qui réduit de facto le risque de sanctions supplémentaires contre ce gros producteur de pétrole. De plus, l’Arabie saoudite a réaffirmé son soutien aux efforts de l’OPEP d’équilibrer les marchés pétroliers.

Un autre marché, en revanche, a beaucoup plus réagi et doit retenir toute notre attention à l’approche de l’hiver : celui du gaz, qui a eu un sursaut de plus de 12% sur le marché spot (au comptant) de Rotterdam, dans la foulée des évènements géopolitiques proche-orientaux, Israël disposant de vastes ressources en gaz naturel, que l’Egypte liquéfie (GNL) avant exportation – en forte croissante depuis les sanctions européennes contre la Russie – vers l’UE.

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