La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.
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Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : “Nous ne nous approchons pas de la Chine. La Chine se rapproche de l’Occident”. Il peut considérer les relations commerciales et diplomatiques de la Chine comme une menace pour l’OTAN, mais il ne perçoit pas l’ouverture du bureau de l’OTAN au Japon en Asie comme une menace. Il ne croit pas non plus que l’OTAN se rapproche agressivement de la Russie depuis des années. Alors qu’Israël, situé à des milliers de kilomètres, peut-être une préoccupation de sécurité nationale pour les États-Unis et l’Allemagne, les organisations terroristes en Irak et en Syrie ne sont pas une préoccupation de sécurité nationale pour la Turquie.
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« Despite the challenges, the development of international settlements and the payment systems is the most important factor in economic growth ensuring the financial stability of the Russian Federation ». (Malgré les difficultés, le développement des règlements internationaux et des systèmes de paiement est le facteur le plus important de la croissance économique et de la stabilité financière de la Fédération de Russie)
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« …Notre priorité de citoyen est donc de nous assurer qu’ils (nos dirigeants), connaissent mieux la doctrine de l’armée russe qu’ils ne connaissaient la capacité de réaction des banques russes dans le cas où celles-ci seraient déconnectées de SWIFT » . Cet espoir a été bien exprimé par E. Todd [2]. La question des sanctions financières est un thème qui n’a été abordé, à ma connaissance, que par quelques analystes[3] dans des pays directement confrontés à la question de sanctions financières occidentales dans le cadre d’une guerre économique déclarée [4] . Depuis mars 2022 des sanctions géopolitiques ont été appliquées à l’économie russe afin d’handicaper son système de règlement international, ses échanges et plus largement le fonctionnement général de son système des paiements. L’effet devant ruiner la confiance des acteurs et provoquer un effondrement économique, étape clef d’une remise en cause politique génératrice de «changement de régime» voire de révolution de couleur. Ces deux types d’événements politiques sont considérés conventionnellement par les analystes occidentaux comme les manifestations « spontanées » et positives de l’aspiration d’une population à la démocratie, ceci pour tout pays qui n’est pas déjà dans la sphère d’influence occidentale.
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On pouvait lire sur son visage, lors de la conférence de presse, que Christoph Heusgen était sous pression. Il cherchait sans cesse ses mots, perdait le fil du contenu et, pour couronner le tout, oubliait de mentionner le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Ji parmi les invités d’État importants. Ce n’est pas un bon début pour la conférence sur la sécurité de Munich, qui débute jeudi prochain et dont c’est le 60e anniversaire cette année.
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La Slovaquie s’opposera à l’inclusion du combustible nucléaire pour les centrales nucléaires dans le 12e paquet de sanctions antirusses de l’Union européenne. « C’est une ligne rouge », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et européennes de la République, Juraj Blanar, membre du plus grand parti du pays : la coalition gouvernementale « Direction – Social-Démocratie ». La raison en est que les centrales nucléaires slovaques ne peuvent pas passer du combustible russe à un combustible alternatif. Le chef du ministère slovaque des Affaires étrangères estime que l’UE devra écouter l’opinion de la Slovaquie, et il en est même certain. Car si le combustible nucléaire russe était inclus dans le nouveau paquet de sanctions, Bratislava userait de son droit de veto et bloquerait cette disposition, a-t-il précisé. Alors, pourquoi certains pays européens tentent-ils d’imposer de telles sanctions, alors que d’autres, au contraire, s’y opposent à tout prix ?
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Une cause ancienne aura été la rupture des flux et des stocks, conséquence de la pandémie du coronavirus qui a désorganisé l’économie mondiale. Mais ces conséquences s’estompaient à mesure que l’activité économique retrouvait ses marques : nous sommes donc passés d’une crise mondiale à une crise française, causée moins par un contexte économique que par la conduite d’une politique. Commençons toutefois par les responsabilités collectives.
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La France a également réussi à inclure son parc nucléaire de 56 réacteurs dans l’accord, permettant la mise en place de CFD, des « contrats pour différence », sur la production d’électricité nucléaire. Cela s’appliquera aussi aux grandes installations éoliennes, photovoltaïques et aux barrages hydrauliques. Le texte vise enfin à aider les Européens à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les consommateurs bénéficieront de règles consensuelles visant à éviter des factures multipliées par trois ou quatre. En France, les prix de l’électricité seront désormais corrélés aux coûts de production réels, éliminant leur dévastatrice dépendance au coût marginal du gaz. Une légère bouffée d’oxygène dans le marasme ambiant.
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Un autre marché, en revanche, a beaucoup plus réagi et doit retenir toute notre attention à l’approche de l’hiver : celui du gaz, qui a eu un sursaut de plus de 12% sur le marché spot (au comptant) de Rotterdam, dans la foulée des évènements géopolitiques proche-orientaux, Israël disposant de vastes ressources en gaz naturel, que l’Egypte liquéfie (GNL) avant exportation – en forte croissante depuis les sanctions européennes contre la Russie – vers l’UE.
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