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À partir d’avant-hierHashtable

Catastrophe et panicanicule

Par : h16

Pendant trois jours, la France a eu chaud. À quelques jours de l’été, des températures estivales ont ainsi heurté de plein fouet un pays absolument pas préparé à une hausse des températures : alors que, depuis trente ans, tous les politiciens nous serinent que le climat se réchaufferait, l’État et son gouvernement ont réussi à montrer qu’ils étaient encore une fois pris au dépourvu.

Ainsi, moyennant une modification discrète mais indéniable des échelles de couleurs des cartes météorologiques, le catastrophisme peut s’imposer sans mal. Les aplats de rouge cramoisis sont formels, et si l’on oublie bien vite que « ♩ Quand il fait chaud, c’est pas ♪ la météo ! ♫ Quand il fait froid, c’est pas le climat ! ♬ », il reste donc une constatation indépassable : les températures ont beaucoup trop monté, le climat refuse de rester bien réglé comme il faut, et cette chaleur va inévitablement provoquer des problèmes que l’État et ses sbires vont s’empresser de résoudre !

C’est probablement pour cela qu’il a été décidé, en Gironde, d’y annuler les manifestations publiques en extérieur : des gens qui se réunissent et passent un peu de temps au soleil, voilà la recette assurée pour d’éventuels dérapages qui pourraient virer au fun, au plaisir ou à quelque chose qu’il faut de toute façon réprimer. Pire : certains pourraient attraper des insolations, ce qui ne manquerait pas d’engorger des services hospitaliers déjà débordés.

Que ces services soient débordés par manque de personnel ne semble inquiéter aucun responsable. Que ce manque de personnel soit directement et indirectement provoqué par la désorganisation croissante de l’hôpital public français ainsi que les obligations vaccinales et les suspensions de soignants réfractaires ne provoque aucune réaction de la part des politiciens.

En revanche, et dans la droite lignée de la fermeture de pistes de ski pendant l’hiver dernier au motif que les éventuels blessés des sports d’hiver pourraient venir s’ajouter aux meutes covidées déjà trop nombreuses, on assiste une fois encore à l’utilisation d’un motif de santé publique pour suspendre quelques unes des libertés pourtant fondamentales et jadis inaliénables des citoyens français : se rassembler, manifester ou participer à des festivités est maintenant intégralement soumis au bon vouloir politique qui peut, pour n’importe quelle raison, l’interdire.

De la même façon et dans une vague de fragilisme inquiétante pour l’avenir, on en vient à faire fermer des salles d’école : les enfants seraient à risque, les établissements ne sont pas prévus pour ces températures, les enseignants non plus, et puis il fait trop chaud pour travailler de toute façon.

Sieste et farniente pour tout le monde ! Au moins, en ne faisant strictement rien, on ne risque pas de se blesser ! Rappelez-vous qu’il y a encore plus fragile que les écoliers ou les festivaliers girondins en plein soleil, à commencer par les services d’urgences hospitalières gérés par nos élites.

C’est donc sans surprise qu’on voit apparaître l’inévitable numéro vert, réactivé par le gouvernement, réponse maintenant systématique à tous les problèmes de toute nature. On attend fébrilement le Grenelle de la Canicule ou de la Sécheresse, étape suivante toute aussi inévitable si – par malheur, forcément anthropique – une nouvelle vague devait fouetter la France à nouveau dans les prochaines semaines.

En somme, dès que les températures montent, la panique s’installe dans le pays et de nouvelles interventions étatiques liberticides se multiplient. De façon très éclairante, on pressent déjà que lorsque les températures chuteront dès l’automne prochain, il en ira de même : l’État, ultra-pas-préparé du tout à constater qu’il peut parfois faire froid en hiver, agitera tous ses factotums pour nous expliquer comment nous réchauffer et pourquoi sortir est dangereux (on choppe des virus et le sol peut être glissant).

Il conviendra donc de rester chez soi et … de reporter un masque pour se protéger de l’une ou l’autre pestilence pulmonaire du moment. Ceci n’est pas une exagération : les autorités allemandes sont déjà sur la brèche et envisagent (en plein cagnard) que l’obligation de porter un masque pourrait revenir de façon saisonnière afin d’endiguer différentes infections respiratoires.

En fait, canicule, coronavirus, grippe ou gastro-entérite, tous les prétextes sont bons, surtout s’ils sont sanitaires, pour que des interdictions et des obligations gouvernementales soient mises en place pour garantir qu’on fait mine de s’occuper de votre santé et de votre sécurité.

Peu importe ici que ces actions soient à moyen et long terme directement préjudiciables à votre santé et votre sécurité : il faut absolument gesticuler et réduire vos libertés pour vous empêcher de prendre le risque de vivre, ceci signifiant intrinsèquement le risque, trop séditieux, de vous passer de l’État.

L’excuse sanitaire devient alors la porte d’entrée à tous les délires liberticides : trop chaud, trop froid, trop venté, vos droits de vous rassembler, de vous déplacer, de manifester disparaissent. Trop frais, trop humide, trop ceci ou trop cela ? Vous devrez porter des masques, vous devrez vous faire picouser avec l’une ou l’autre potion miraculeuse d’une industrie qui semble s’affranchir de plus en plus vite de toutes les précautions pourtant indispensables à garantir qu’on ne fait pas plus de mal que de bien.

L’important est que vous ne portiez aucun risque aux autres, au collectif, cette masse mal définie mais si pratique pour les tyrans en herbe.

Dès lors, la responsabilité individuelle a été abolie : vous n’avez plus le droit de prendre de risques même pour vous-même puisque grâce à la magie de la collectivisation de la santé, vous pourriez coûter cher aux autres. Le risque étant interdit, la responsabilité est abolie. Les citoyens ne sont plus que des troupeaux d’enfants, de mineurs isolés que seule la solvabilité financière sauve d’un enfermement total (et pour combien de temps ?).

Manifestement, l’autoroute de la servitude part de l’hôpital public.

Et grâce à la volonté farouche d’une petite minorité active, vocale, qui désire ardemment ces politiques idiotes et néfastes, ces réductions de liberté ne disparaissent jamais lorsque s’achèvent les événements qui les ont motivées. Le pays reste ainsi coincé en état d’urgence (terroriste, sanitaire), et seuls des mouvements de foules violents, lorsque les politiciens sentent leur propre couenne en jeu, permettent d’envisager le recul de l’impitoyable écrasement étatique.

Or, comme il n’y a plus aucun de ces mouvements, ce pays est foutu.

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Une responsabilité à géométrie variable

Par : h16

Dans un exercice de cuisine assez convenu où notre Présipoudré nous aura servi une interview surgelée à la palpitance nulle, on apprend que l’obligation vaccinale est quasi-chose faite. Dans un pays où 30% des habitants ne sont pas encore vaccinés, voilà qui démontre un bel optimisme, ou une volonté assez malsaine de déclencher des tensions supplémentaires…

Il faut en effet se résoudre à l’évidence : après six mois de pression sociale ininterrompue, de remarques acides sur tous les plateaux télé, d’amalgames honteux et de parallèles bidons tous aussi insultants que possibles, s’il se trouve encore des Français qui refusent ce qu’on leur propose, c’est manifestement qu’ils ont fait un choix déterminé et qu’aucune autre pression ne parviendra à les faire changer d’avis.

Seule une obligation effective, c’est-à-dire légale et associée de brimades de plus en plus fortes effectivement appliquées, pourra faire un peu bouger les lignes, et encore avec le risque de transformer des gens qui se contentent pour le moment de dire « non » en des individus qui, ayant progressivement tout perdu, n’hésiteront plus à joindre quelques actes à leur opposition.

Il serait presque cocasse de rappeler que l’injection, absolument pas immunisante, ne garantit en rien une fin d’épidémie : picousé ou non, on attrape, on transmet et on offre un terrain de mutation, rendant l’argument initial parfaitement caduque et ridicules les pressions sociales basées sur l’infamie ségrégationniste du pass sanitaire.

Or, la foule hypnotisée par ses propres mantras collectivistes refuse catégoriquement de voir l’évidence : le pass n’a plus aucun intérêt sanitaire, et ne représente plus qu’une gêne sociale et un prétexte à désigner facilement un bouc émissaire. Ce n’est plus que le carburant indispensable d’une folie de masse qui ne peut fonctionner sans ennemi facilement identifiable et rapidement responsables de tout ce qui ne va pas bien dans le monde : le confinement n’est plus la conséquence évidente, indiscutable, d’une gestion politique catastrophique de l’épidémie, mais c’est directement la faute aux non-vaccinés, aux gros lourds à moitié débiles qui, pour des raisons de principe idiotes, refusent de se faire piquer et numéroter sagement avec un petit QR-code.

Moyennant quoi et grâce à la perpétuation de l’hypnose collectiviste, on va continuer à user de brimades et de ségrégation sans risquer d’avoir de réaction de la part des syndicats, des associations prétendument humanistes et des belles âmes toujours prêtes à se montrer. Où sont par exemple ces syndicats, où sont ces associations pour dénoncer l’existence et l’usage du passeport intérieur pour empêcher l’accès d’étudiants nécessiteux à des distributions gratuites de paniers alimentaires ?

En fait, le non-vacciné et le non-passé-pucé deviennent immédiatement un gibier légitime sur lequel on peut tirer à loisir… Ce que ne se privent donc pas de faire les esprits les plus veules, ceux qui ont le plus sombré dans la transe hypnotique et dont les facultés intellectuelle ou le caractère docile ne leur permettront jamais de s’extraire.

À ce propos, le porte-parlote du gouvernement a récemment déclaré assumer ne pas vouloir prendre en charge les tests pour les personnes non vaccinées :

« Les personnes concernées par le fait de payer les tests ont fait le choix délibéré de ne pas se faire vacciner. Le gouvernement assume de dire que ce n’est pas à la collectivité de prendre en charge ces tests-là »

Que voilà finalement un concept intéressant ! Outre qu’il illustre fort bien les précédents paragraphes puisqu’il montre qu’au gouvernement, on n’hésitera jamais à stigmatiser certains Français pour assouvir des petites pulsions politiques inavouables en direct, ce concept permet d’ouvrir enfin une brèche dans le collectivisme forcené qui règne dans les soins en France.

Ainsi, on ne s’étonnera pas que les refuzpiks payent impôts, taxes et cotisations mais n’ont plus le droit à la plupart des services publics qui pourtant dépendent aussi de leurs oboles. Un prélèvement en absence de service, cela s’appelle une extorsion, ou du brigandage.

Ainsi, on s’émerveillera de voir posé un principe de responsabilité : vous ne voulez pas de la sécurité que vous « offre » l’État avec ce marché qu’il vous est de plus en plus coûteux de refuser ? Soit, mais alors, supportez-en les conséquences… Principe qui ne sera surtout pas, jamais, fouyaya n’y pensez pas, appliqué pour exactement d’autres concepts parfaitement transposables : vous n’avez jamais fait attention à votre alimentation, vous fumez comme un pompier, vous buvez comme un trou, vous conduisez n’importe comment, voire vous faites des rodéos pour épater la galerie ? Soit mais alors vous paierez de votre poche lorsqu’on devra s’occuper de votre diabète, de votre cancer, de votre cirrhose ou de vos dix-sept fractures dont trois ouvertes lorsque le destin vous aura rattrapé.

Non ? Ca ne marche pas ainsi ?

Eh oui : la transe hypnotique qui s’était aisément emparée de certains et les a transformés en majorettes acides de la propagande gouvernementale, qui abondent bruyamment dans le sens du porte-parlote, disparaît illico lorsqu’il s’agit de la même responsabilité appliquée à d’autres choix aux conséquences pourtant bien plus larges, bien plus dévastatrices et bien plus coûteuses pour toute la société.

C’est dommage, tant il est en plus assez clair maintenant qu’on retrouve dans les mêmes cohortes de malades ceux qui ont des épisodes graves de la covid (avec ou sans vaccin) et les trop nombreux bon-vivants boudinés qui se retrouvent les artères bouchées d’avoir négligé leur style de vie… Et pour rappel, on meurt toujours beaucoup plus en France d’AVC et de cardiopathies diverses que d’avoir refusé de jouer au QR-code.

En outre, on ne pourra que s’étonner de voir débouler cet argument de la responsabilité alors même que celle-ci a été fort généreusement retirée aux vendeurs de vaccins qui n’auront donc à supporter aucun coût, même lorsque leurs thérapies n’empêchent pas l’hospitalisation. Actuellement, tous ceux qui ont reçu leurs petites doses bien comme il faut mais sont, malgré tout, alités, seront donc à la charge de la collectivité (et donc du contribuable) et les compagnies pharmaceutiques n’auront pas un rond à débourser.

C’est une responsabilité totalement variable en somme, à la tête du client. Et c’est fort commode.

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Le monde de juste après

Par : h16

par Edmond Dantès

Les Allemands (ce peuple a décidément tout pour lui) ont un mot qui n’existe pas dans notre langue : schadenfreude. En français, « joie malsaine devant le malheur d’autrui ». Pas très pratique comme traduction. Trop long, difficilement mémorisable. Cela risque de poser un problème épineux que nous allons exposer ici brièvement.

Nous savons tous que s’ouvrira tôt ou tard la porte de la cave dans laquelle nous ont jetés les techno-hygiénistes qui nous gouvernent. Ces fêlés issus d’un croisement entre une présentation Power-point et un fichier Excel vont commettre la poussée totalitaire de trop.

L’humanité n’est pas soluble dans un algorithme, fût-il armé d’un gourdin. Supposons donc que nous en soyons là, que les temps crépusculaires se dissipent. La situation se décante, des révélations ont lieu (pas pour nous : pour ceux qui ont deux ans de retard), les bouches se délient, c’est le bordel, les non-vaccinés la ramènent, les vaccinés ont les boules, seuls quelques journalistes courageux (pardon pour l’oxymore) affrontent le vent mauvais de vérité qui souffle sur la France, ça résiste, mais globalement, ça craque quand même de tous les côtés.

C’est à ce moment là que le schadenfreude sort de sa boîte. Il est regrettable que son équivalent en français n’existe pas car il permet de mettre un mot sur le risque auquel nous autres, femmes et hommes libres, allons être exposés. En effet, malgré toute notre bonne volonté, notre cerveau reptilien va inévitablement nourrir ce genre de pensée jouissive, typiquement freudienne : « Tu vas devoir être surveillé à vie par ton médecin à cause du “vaccin“ ? Ha ! Ha ! Bien fait pour ta gueule ! ».

D’où la règle numéro 1 : nous avons tous été le gogo d’un groupe ou d’un individu, et personne ne mérite l’opprobre pour cela (tenez, moi par exemple, quelle truffe, j’ai voté oui au référendum de 2005). Cette règle numéro 1 (s’interdire toute joie mauvaise et tout acte qui en découle) est nécessaire pour la concorde sociale. Bon, oui, vous n’êtes pas Jésus, accordez-vous un peu de souplesse, autorisez-vous des exceptions face à des gros débiles incurables, vous l’avez bien mérité. Mais restez mesurés. Vous avez échappé à l’hystérie pendant deux ans, ça n’est pas pour aller choper un ulcère derrière.

Bien.

Jusque là, c’est simple car vous savez que vous ne pouvez pas exiger de 50% de la population française (celle qui a délicatement exercé sur vous sa pression à la conformité) d’expier sa faute en se fouettant la couenne sur le pavé. C’est après que ça se complique. Parce que quand je médite sur les responsables de ce naufrage spirituel, moral, intellectuel, économique et social, j’ai comme des démangeaisons d’épuration extra-judiciaire. Oui, c’est plus fort que moi, dans ces moments là, c’est mon cerveau reptilien qui prend les commandes. Il a du poil aux pattes, il est rancunier, et il déboule rarement à l’air libre pour rigoler.

De plus, il n’a aucun sens des priorités, il tape sur les chiens de garde (ce sont les premiers à se trouver sur sa route) et pas sur leur maître. Plutôt que d’envoyer d’abord les vrais salopards nuisibles au fond d’un cachot humide, c’est-à-dire les délinquants qui sont au volant du camion (dirigeants des GAFAM, de l’industrie pharmaceutique, philanthropes désintéressés emmenés par Kill-Bill Gates, grands initiés porteurs de lumière façon papy Klaus Schwab, etc.), mon cerveau reptilien pense d’abord à leurs valets de pisse : politicards, journalistes, docteurs Folamour de plateau, leurs collègues de Conspiracy watch et no-fake med, etc.

Mais en fait, le pire n’est pas là. Le sale truc, c’est quand je fais rentrer mon cerveau reptilien à la niche. Un moment pénible. Ça ressemble à un réveil au matin blême dans une cellule de dégrisement, et ça s’appelle la justice avec ses imperfections massives et ses gros trous dans la raquette.

Préparons nos cerveaux reptiliens et préparons-nous tout court à la frustration. Pensons à l’après-crise de 2007 qui n’aura accouché que de deux coupables, Madoff et les contribuables.

Ma règle numéro 2 sera donc la suivante : je m’en tape le coquillard.

Ma priorité, c’est la liberté. Sans ulcère.

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Des sociétés parallèles

Par : h16

Dur constat que celui qu’on peut jeter sur la société occidentale actuelle : nous en vivons, actuellement, la partition consternante en deux sociétés parallèles mais de moins en moins capables de vivre ensemble sinon en harmonie au moins en coordination.

D’un côté les gouvernants, les « gagnants » de la mondialisation (ou en tout cas ceux qui croient y gagner) et de l’autre, les peuples, les foules des anonymes. D’un côté, les élites auto-proclamées, les médias et les administrations nationales et internationales qui, ensemble, constituent une véritable force d’occupation du peuple.

De ce côté-ci, on trouve les dirigeants (politiques nationaux, internationaux, de multinationales) dont une partie se réjouit de la situation qui leur permet de gagner en importance, en temps d’exposition, et surtout en pouvoirs puisque chaque montée de tension qu’ils organisent sciemment leur permet de grignoter les libertés de la seconde société.

En général, ces politiciens sont nourris de l’importance qu’on leur accorde, mais n’ont pas autre chose que les informations que leur fournissent, toujours avec plusieurs temps de retard, leurs adjoints et conseillers, de façon majoritairement écrasante choisis pour leur capacité à jouer les bénis-oui-oui, à être toujours d’accord avec leurs politiques.

Or, ce sont des informations tardives et biaisées, obtenues auprès des sources qui sont toutes lourdement teintées de calculs politiques, et nourries d’une propagande maintenant omniprésente et visible. Dans ce flot d’informations où toute voix dissidente est immédiatement censurée, ou toute question – pouvant générer des réponses aux implications lourdes de remise en question – est immédiatement classée taboue, il devient impossible d’avoir une vision équilibrée, raisonnable, puisque précisément, tous les arguments en opposition avec les discours officiels ont été éliminés non par le raisonnement mais par la censure ou, pire encore car invisible, l’auto-censure.

La course à l’échalotte lamentable dont nous sommes tous témoins est une magnifique illustration de cette endogamie terminale des idées de la classe dirigeante.

De l’autre côté, le peuple, pour le moment, subit.

Accablé des tourments que les premiers lui infligent sans comprendre qu’ils jouent là un jeu fort dangereux, il choisit pour le moment l’apathie, par défaut : ne se croyant pas nombreux, n’étant guère organisés et la démarche d’opposition nécessitant une énergie et des moyens humains ou financiers rapidement importants, ses membres se croient seuls, éparpillés, minoritaires.

Petit-à-petit cependant, des réseaux s’organisent, les témoignages se font de plus en plus nombreux, la visibilité d’une opposition grandit ce qui pousse à l’entraide des uns et des autres contre ce que chacun perçoit, de façon plus ou moins diffuse pour le moment, comme une dérive de plus en plus grave.

Ce n’est, bien évidemment, qu’un embryon, qu’un début de cristallisation d’opposition mais elle reste indispensable pour rappeler aux uns et aux autres que la technique employée, « diviser pour mieux régner », vieille comme le monde, ne marche que si, justement, les individus, manipulés par la peur qu’on a créée de toute pièce à cette fin, se croient seuls et n’osent alors pas s’exprimer, s’opposer. Cette technique, composée de petits pas toujours plus loin vers l’abomination, a déjà été employée, avec « succès ». Veut-on vraiment reprendre le même chemin ?

Auschwitz survivor Marian Turski, 94:
"And that's how it is done, step by step, slowly." pic.twitter.com/ewla4GCjeu

— Know Your Human Rights (@HumanRights4UK) December 3, 2021

Cependant, une réponse existe, et puisque ces deux sociétés ne veulent plus travailler de concert, une partition peut s’organiser ; une société parallèle peut se mettre en place dans laquelle les premiers ont une prise de plus en plus faible, puis nulle sur les seconds.

Cela peut passer par l’école à la maison pour les enfants, qui coupe ces derniers des influences de plus en plus puissantes de la propagande d’État poussée partout et en premier dans ces lieux d’apprentissage. La création d’écoles privées hors contrat témoigne, même dans les cités sensibles, d’une prise de conscience de la nécessité de sortir les enfants du cadre délétère qui leur est maintenant quasiment imposé. Du reste, il n’est qu’à voir de ce que les parents de l’autre société, celle qui veut asservir la seconde, acceptent ou non pour leurs propres enfants. Bizarrement, l’école de la République n’a pas leurs faveurs. De la même façon, l’arrêt complet des médias traditionnels au foyer devient une nécessité impérieuse tant télévision (d’État ou presque) et réseaux sociaux sont devenus éminemment toxiques.

Cela peut aussi passer par les choix faits jour après jour, depuis la façon dont on favorise une vie moins citadine (sans verser dans l’imagerie caricaturale d’un retour à la campagne aussi fantasmée qu’irréalisable en pratique) à celle dont on peut utiliser son propre portefeuille tant que c’est encore possible, en retirant par exemple ses billes (boursières ?) des entreprises qui jouent les pires jeux des gouvernements, en arrêtant d’acheter les produits et les services des entreprises dont les prises de positions publiques montrent leur connivence complète avec ce qui se met actuellement en place.

Pour ceux qui le peuvent et qui le comprennent, favoriser une société parallèle passera probablement par les voies de sorties que constituent les métaux précieux (l’or, l’argent) ou les cryptomonnaies dont l’usage tend à se démocratiser petit-à-petit.

Il faut comprendre en effet que les politiciens, les médias et les grosses entreprises ont besoin de consommateurs dociles, mais que l’inverse n’est pas vrai.

Pour les politiciens, c’est assez visible tant leur valeur ajoutée à la société est clairement négative ; pour les médias, les tempêtes propagandistes et la médiocrité affligeante des productions actuelles, leur connivence assumée avec le pouvoir en place rend leur disparition aussi inévitable qu’absolument sans douleur (ce sera même un bénéfice net pour tous) ; enfin, pour ces multinationales qui ont utilisé la connivence pour gagner des parts de marché ou étouffer la concurrence, elles proposent des solutions qui ne sont pas optimales et loin s’en faut : dans un marché libre, leurs produits et leurs services seront rapidement balayés. Le marché actuel, englué de règlementations, de normes imposées d’en haut, de contraintes pour mieux servir les États et leurs inféodés, va inévitablement, douloureusement rencontrer ses limites. À ceux qui le peuvent de hâter leur sort.

Bref, il faut, dès à présent, proposer et pratiquer tout ce qui vise à reconstruire une vie plus libre, qui ne peut se comprendre qu’en se détachant progressivement de la tutelle étouffante des institutions étatiques et des commensaux évoqués ci-dessus…

Alors, certes, construire cette société parallèle n’a rien de simple. Mais restons optimiste : c’est déjà en cours et cette société sera inévitable.

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L’effondrement de l’autorité

Par : h16

Les plus sagaces d’entre nous l’auront remarqué : il se passe quelque chose dans le monde. Oh, bien sûr, je ne parle pas de l’arrivée d’un nouveau variant au nom rigolo, mais plutôt du niveau d’hystérie des gouvernements dans leur gestion sanitaire et de la réponse des populations à celle-ci…

Ainsi, j’avais noté dans un récent billet précédent que tout indiquait un net raidissement des diverses institutions et des autorités autour du monde alors que tout ce qui a trait à la pandémie ne semblait pas vouloir se calmer, au contraire.

Et bien évidemment, avec l’arrivée de ce variant viral au nom de candidat présidentiel qui sent le plan marketing foireux à 10 bornes, les choses s’accélèrent : sans originalité, jugeant indispensable de nous rejouer la même partition qu’à l’automne 2020 où le variant delta apparaissait, les politiciens et les médias ont décidé de relancer le bastringue.

La surenchère ne peut attendre et on voit déjà les pénibles évêques de la religion covidiste monter en chaire télévisuelle pour nous exhorter aux gestes qui sauvent : vite, faites don de votre corps au collectif bienveillant ! Vite, réclamez votre dose supplémentaire d’élixir subtil et nous serons sauvés, sinon individuellement (l’élixir ne protège pas vraiment de la maladie, hein) mais au moins collectivement, cela va de soi.

Cependant, attention : cela ne suffira pas. Il vous faudra aussi expier vos fautes en conservant, en parallèle, toutes les autres vexations déjà en place, depuis le masque jusqu’aux distanciations en passant bien évidemment par la présentation du petit QR-Code qui autorise votre présence dans le cheptel.

C’est donc sans surprise que les contraintes s’amoncellent.

Mais c’est avec une petite surprise que, petit-à-petit, des résistances de plus en plus fortes se font jour dans une population passablement excédée de ces âneries qui ne reposent plus sur aucun prétexte scientifique. Et c’est là que, comme je le notais en introduction, quelque chose se passe dans le monde.

C’est, bien évidemment, aussi confus que diffus mais les faits se multiplient : ici et là, des individus se rassemblent et refusent les obligations sans queue ni tête qui leurs sont imposées, qui violent leur conscience, la simple logique ou les faits scientifiques les mieux établis.

Au-delà d’un nombre toujours grandissant de manifestations dans certains pays qu’on croyait pourtant perdus (comme en Australie par exemple) et dont on comprendra qu’elles ne déclenchent guère que quelques entrefilets dans la presse nationale ou européenne (et encore, surtout pour y noter « la radicalisation » – car oui, rappeler un droit fondamental à disposer de son propre corps revient à se radicaliser pour la presse actuelle), on voit apparaître des refus fermes et déterminés qui font, finalement, reculer les autorités.

C’est le cas par exemple en Oklahoma où la garde nationale a ainsi refusé purement et simplement l’obligation vaccinale pourtant imposée aux armées américaines : le gouverneur de l’État a ainsi usé de ses prérogatives pour refuser l’obligation vaccinale à ses troupes, ce qui a bien évidemment fortement déplu au Pentagone qui doit à présent chercher un moyen de rétorsion contre un tel affront…

On peut aussi noter la façon dont le pouvoir français est lui-même mis en difficulté en Guadeloupe et en Martinique à mesure que le refus des dictats parisiens se font de plus en plus déterminés. L’envoi de troupes supplémentaires n’a – bien évidemment – pas calmé les esprits et le gouvernement Castex en est réduit à bricoler différentes propositions, depuis l’usage d’un vaccin non-ARNm (on ne sait pas trop ce que cela peut vouloir dire en pratique) jusqu’à l’évocation étonnante d’une autonomie de la Guadeloupe en échange d’une vaccination obligatoire et de la mise en place du pass sanitaire sur l’île.

Paris est en effet très gêné de cette résistance : la continuité territoriale entre ces territoires et la métropole aboutirait à des situations ubuesques qui auraient bien du mal à tenir légalement. On se demande dans quelle mesure Macron et ses sbires ne sont pas prêts à brader les Antilles pour retirer ce caillou de leur chaussure de marcheurs compulsifs, mais il n’en reste pas moins que le plan gouvernemental ne roule pas exactement sur du velours.

Petit-à-petit, certaines populations comprennent que la résistance, même si elle n’est ni simple ni immédiatement couronnée de succès, constitue probablement la meilleure façon de procéder pour éviter de sombrer dans le cauchemar que ces minables élites s’obstinent à nous mettre en place.

Petit-à-petit, ce faisant, les autorités apparaissent pour ce qu’elles sont vraiment : autoritaires voire dictatoriales, sans marge de manœuvre et surtout, bien plus faibles que ce qu’on peut imaginer (on se rappellera à quelle vitesse l’obligation du pass sanitaire fut abandonnée lorsque les camionneurs ont évoqué une grève). Elles n’ont en réalité pas les moyens de leurs ambitions et, à mesure que la panique, créée de toute pièce, cède la place à l’agacement puis à la colère, la contestation de leur autorité se fait de plus en plus forte et puissante.

Comment semblent être les administrations et insitutions gouvernementales, et comment elles sont en réalité.

Or, cette contestation a déjà, même en France métropolitaine, tout ce qu’il faut pour fleurir et se répandre, chez la plupart si ce n’est chacun d’entre nous, tant le terreau est maintenant fertile, tant sont nombreux les domaines où les institutions ont justement perdu toute autorité réelle.

Chaque jour qui passe nous montre en effet un peu plus le niveau de bouffonnerie clairement délirant qu’atteignent les représentants de nos autorités, qui, par exemple, se pignolent actuellement sur les boutons de télécommande des téléviseurs au lieu de s’occuper du marasme dans lequel s’enfonce le pays, coincé entre l’inflation, les dissensions sociales et une gestion absolument catastrophique de plusieurs crises concomitantes toutes directement créées par l’État et ses représentants…

Chaque jour qui passe, les citoyens sont directement confrontés à l’incurie, l’incompétence ou la perversité diabolique des autorités ; à l’insécurité et à des populations devenues incontrôlables, ces autorités ne répondent rien, montrant exactement de quel bois elles sont faites (celui dont on taille les pipeaux, à l’évidence).

Chaque jour qui passe, la vraie nature de l’autorité se dévoile : le roi est nu, le consentement n’existe que parce que chacun se croit seul à devoir lutter contre un monstre qu’il juge, à tort, invincible alors que, chaque jour, de nouvelles personnes se rendent compte de l’absurdité de la situation, de l’iniquité des mesures, de la folie des petits évêques du covidisme total, chaque jour l’autorité est bafouée.

Non, devant ces autorités en plein délitement, la résistance n’est pas futile car non, vous n’êtes pas seuls.

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Le retour des « solutions » qui ne marchent pas

Par : h16

Quand un problème revient et que la précédente solution n’a pas fonctionné, les hommes d’état et de gouvernement se rassemblent, en discutent et trouvent immédiatement ce qu’il va falloir faire : exactement la même chose, encore plus fort. Parce que cette fois, c’est sûr, ça va marcher.

Grand classique du socialisme en particulier, du collectivisme en général et de la gestion de la pénurie à la petite semaine par la fine fleur de l’énarchie moyenne française, le principe de gestion dit « à l’aspirine » est employé de façon maintenant quasi-caricaturale en France à chaque fois que nos gouvernants le peuvent. En somme, si ça ne marche pas, c’est qu’on n’y a pas été suffisamment à fond :

parabole de l'aspirine (c) Maître Du Monde

C’est donc absolument sans surprise que le port du masque à l’extérieur a été réinstauré dans plusieurs départements français depuis quelques jours à mesure que de nouveaux cas de covid se déclarent. Les Français ne sont pas plus malades comme en témoigne le réseau Sentinelles, mais à la faveur du décompte des cas, le gouvernement peut donc choisir de faire paniquer les foules.

Ce port du masque est typique de cette « gestion à l’aspirine » : on sait pertinemment que ça ne sert absolument à rien, on le savait avant la crise, on en a eu une confirmation éclatante depuis l’observation de différents États qui l’ont imposé en comparaison avec leurs voisins qui ne l’ont pas fait, avec toujours la même conclusion, à savoir que se mettre un bout de tissus sur le pif en extérieur n’a aucun effet.

Mais voilà, pour l’énarque français, pour le préfet moyen, imposer un truc idiot n’a pas d’importance. Pour un gouvernement, qu’il soit local ou national, il s’agit seulement de montrer qu’on agit, qu’on fait des trucs, des choses, des machins et qu’on se trémousse pour sauver la situation. Appliquant un raisonnement Shadock en diable dans lequel il vaut mieux continuer de pomper quitte à ce qu’il ne se passe rien plutôt qu’arrêter et découvrir potentiellement une situation pire (jamais observée, comme en Suède par exemple), l’Occupant intérieur et la petite caste de névrosés qui décide ces abrutissantes mesures battent des bras et bougent leur bouche en feignant d’être indispensable.

Au final, le masque à l’extérieur ne rassure au mieux que les benêts et les pervers qui y trouvent là un moyen de pression sur leurs congénères. Et pour l’administration devenue folle, cela lui permet de rappeler qui décide, arbitrairement, par l’affichage d’un signe visible de sa présence dans tous les esprits, quitte à distribuer de la prune si l’incitation n’est pas assez forte.

L’aigreur de son incompétence réelle tourne maintenant au sadisme à mesure qu’elle constate l’apathie des réactions.

Bien évidemment, cet échec de l’esprit cartésien et de la science, cet abandon pur et simple de la bienveillance et du simple bon sens ne s’arrête pas là.

Comme des courbes (sans intérêt) remontent, les petits marquis de l’État frétillent : d’autres mesures sont à mettre en place, d’autres éléments doivent être sortis de leurs cartons d’ici la fin du mois, et moyennant les titres putassiers d’une presse dégoulinante d’obséquiosité pour un pouvoir de plus en plus déconnecté du peuple, on présentera le déploiement du retour des vexations stupides comme de nouvelles panacées finement ouvragées aux maux qui nous poursuivent, si si, puisqu’on vous le dit sur tous les tons : le gouvernement compte sauver les fêtes de fin d’années !

Et voilà, c’est (encore) la guerre et, sans le moindre sens de la proportion ni du ridicule, après avoir prétendu sauver le soldat Ryan sous les bombes le service public hospitalier sous les malades en réanimation, à présent il faut « sauver les fêtes de fin d’année ». Et pour cela, rien de tel que de ressortir des cartons le couvre-feu, les masques, le durcissement du pass et bien évidemment la picousolâtrie indépassable qui permet de ficher tout ce beau monde, du vieillard au bambin.

Tout ceci est une totale surprise !

Les couvre-feux n’ont servi à rien, les masques, on l’a vu, non plus, le pass est aussi inutile que grotesque, quand à la troisième dose, elle s’appuie sur une telle cohorte d’études scientifiques solides qu’on sait déjà qu’elle va apporter un succès foudroyant à l’ensemble de l’opération. Bonus pour ceux qui ont tenté des cocktails entre Moderna, Pfizer et Janssen.

On peut se demander ce qu’aurait donné, a contrario, le retrait du pass sanitaire, le test systématique des symptomatiques (et seulement ceux-là), porter les efforts de vaccination sur les personnes à risques et ceux qui le veulent, après sérologie, le tout couronné d’un rappel des soignants et d’une réouverture des lits actuellement fermés faute de personnel…

Oubliez cela : le risque est bien trop grand que cela pourrait calmer la société française et, pire encore, porter ses fruits en matière de gestion sanitaire.

On préfèrera le retour des « solutions » en carton qui sont authentiquement vues, par la fine équipe au pouvoir, comme un effort pour éviter le pire et non comme un pur sabotage de la période actuelle, et ce d’autant plus que le pire, annoncé – couiné même – par le porte-parole prépubère ne survient jamais (grâce à cet effort, pardi !). On se souviendra d’ailleurs des centaines de milliers de morts annoncés par un Macron grandiloquent l’année dernière, et qui ne se sont heureusement jamais matérialisés, malgré la brochette de mesures débilissimes entreprises alors avec le même entrain gourmand que les clowns gouvernementaux actuels.

Bref, l’hiver 2021-2022 se place encore une fois sous le signe des restrictions, des lois idiotes et des interdictions alors qu’elles ne servent absolument à rien, et alors qu’à présent tout le monde le sait et que seul une petite poignée de pervers sadiques et de psychotiques fragiles les réclament à cors et à cris.

Il est maintenant évident qu’au-delà de quelques abrutis vocaux et quelques pitres obséquieux qui réclament sur toutes les ondes à la fois un zéro covid aussi idiot que chimérique et un durcissement de ce pass sanitaire pire que nul, contre-productif, ségrégationniste et complètement transparent au virus, tous les autres, les Français normaux, les individus avec deux sous de bon sens en ont maintenant plus que soupé de cette situation ubuesque où les petits excités télévisuels et politiques tentent à tout prix d’imposer leur « nouvelle société » immonde.

Cependant, ces sinistres individus ne perdent rien pour attendre. La situation actuelle pourra certes empirer (ils font tout pour) mais elle ne pourra certainement pas durer indéfiniment : plus vite ils poussent le peuple dans ses retranchements, plus vite il leur criera « assez » et se retournera brutalement contre eux.

Ils le savent et le sentent ; c’est la panique qui les gagne qui les force, menteurs compulsifs, à redoubler leurs manigances mais quoi qu’il arrive, dans un mois, dans un an, peut-être plus mais pas beaucoup, une facture leur sera présentée et elle sera salée.

Et elle sera absolument inévitable.

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Un « nudge » de plus en plus brutal

Par : h16

Grâce à une solide campagne de vaccination menée avec dextérité, la France a su éviter une nouvelle vague épidém… Ah non : même si les courbes, les rapports officiels (notamment du réseau Sentinelles) indiquent plutôt un début de saison calme, le porte-parlote du gouvernemaman n’a pas hésité à parler de cinquième vague fulgurante avec cette même emphase que lorsqu’il évoquait la quatrième et dont les cuistres font preuve lorsqu’ils ont peur qu’on finisse par les prendre pour ce qu’ils sont.

Eh oui : il y a dans l’air comme une petite musique lancinante, celle d’une redite, d’un refrain agaçant, comme une envie, de la part de Macron et de ses laquais, de reconfiner un peu tout le monde alors que les tensions sociales s’accumulent et que les choses refusent de se passer exactement comme il le désire.

D’une part, l’obligation vaccinale sur les soignants n’a pas exactement provoqué l’effet escompté : les refuzpiks ont démissionné, se sont laissé faire mettre à pied, ce qui n’a pas amélioré l’ambiance au sein des équipes hospitalières, à présent de moins en moins confiantes dans leur capacité à gérer la moindre vaguelette.

D’autre part et comme prévu, ceux qui avaient déjà fait preuve d’un refus particulièrement clair et déterminé de tout pass sanitaire et de toute obligation vaccinale dans les départements et territoires d’outre-mer n’ont pas changé de position. L’obstination du Chef de l’État aboutit à une impasse : devant le refus catégorique de la population locale de se laisser faire, le président choisit très finement d’envoyer des bataillons de forces armées depuis la métropole.

Apparemment, le nudge, cette technique d’orientation comportementale mise en place avec gourmandise par Macron, ses équipes et ses conseillers de McKinsey, passe par une phase nettement plus ferme où il s’agit d’assurer un consentement libre et éclairé à la vaccination avec des blindés légers et quelques solides coups de tonfas.

Du reste, la France ne fait que suivre, tranquillement, le mouvement maintenant clairement visible un peu partout en Europe et ailleurs dans le monde : les quelques non vaccinés qui restent malgré tout – après des incitations de plus en plus hystériques – constituent apparemment une menace évidente contre la paix civile et s’il n’est pas encore ouvertement question de s’en débarrasser (même si Estrosi le voudrait bien), quelques pays ont déjà franchi le pas au-delà de la simple ségrégation visant à écarter ces potentiels porteurs de typhus pardon de covid pour envisager non seulement le reconfinement de toute la population mais aussi l’obligation vaccinale ferme et définitive.

Il est assez difficile de comprendre comment l’Autriche (entre tous les pays) peut ainsi choisir de renouer avec un passé assez peu glorieux, foulant ainsi au pied non seulement des principes généraux européens (d’égalité et de respect des droits de l’Homme) – dont tout le monde se fiche éperdument à présent – mais aussi des conventions, protocoles et codes qui furent mis en place précisément après ce passé peu glorieux pour éviter qu’il ne se reproduise, le tout pour protéger d’un virus dont 99.9% de la population peut fort bien guérir et dont il a été à présent montré qu’il ne menaçait plus du tout les infrastructures hospitalières.

Au passage, on ne sera pas étonné de constater que cette obligation totale n’est actuellement en vigueur que dans des dictatures (comme le Tadjikistan et le Turkménistan), ce qui placera l’Autriche en bonne compagnie à partir du premier février prochain.

On pourrait croire à un petit dérapage autrichien, mais la façon dont s’exprime Thomas Szekeres, le président de l’Ordre des Médecins autrichiens lors de l’émission « L’heure de presse » ne laisse qu’assez peu de place à une interprétation charitable :

« Je veux dire, la question se pose déjà de savoir si vous attachez quelqu’un et si vous lui injectez ensuite la piqûre. »

Voilà un développement intéressant qui promet quelques moments rebondissants en termes éthiques sur la base de questions simples : ceux qui refusent, même attachés, devront-ils être considérés comme consentants ?

Et ceux qui refusent de se faire attacher, qui iront dans la rue se regrouper pour ne pas se laisser faire, que pourra-t-on s’autoriser à leur faire pour qu’ils reviennent dans le droit chemin ? Leur tirer dessus à balles réelles, par exemple, comme aux Pays-Bas ?

les tirs à balles réelles marquent une dangereuse escalade dans la répression des manifestations en EUrope https://t.co/aBo56pWbWK

— Bourdillon Yves (@yvesbourdillon) November 20, 2021

Orban aurait fait cela, toute l’Europe se serait indignée. Mais là, non : on en vient à attacher, cogner ou tirer à balles réelles sur des individus, pour leur santé. Décidément, le nudge n’est plus ce qu’il était !

De plus en plus vite, l’Europe sombre fort loin de ses principes fondateurs dans lesquels on condamnerait fermement une force de police qui tirerait sur des manifestants, on serait scandalisé par des propos barbares visant à attacher des citoyens n’ayant rien fait d’illégal, on serait même en droit de demander des comptes de ceux qui imposent de plus en plus de vexations sur une partie arbitraire de leur population.

C’est du nudge paradoxal un peu brutal, on en conviendra, et qui, de loin, ressemble à une véritable panique totalitaire ne répondant plus à aucun impératif sanitaire mais à des impératifs d’obéissance et de conformité plus proches des aboiements que des suggestions pour un style de vie sain et vitaminé à coups de poing dans la mâchoire.

Alors, dans ce tableau, lorsque le président Macron ose expliquer que le confinement des non vaccinés n’est pas à l’ordre du jour, compte-tenu de l’historique du bonhomme et de la tendance générale, il devient franchement difficile de le croire.

On se dirige gentiment vers l’imposition d’une troisième (bientôt quatrième) dose à tous les adultes pour conserver un pass qui n’a plus rien de sanitaire, puis vers une obligation vaccinale totale, y compris pour les enfants (dont le profil bénéfice/risque est carrément défavorable au vaccin), pour soi-disant se protéger (mal) d’un virus peu létal…

Heureusement, rappelez-vous : l’Occident est toujours composé de pays libres et démocratiques, dans lesquels on peut toujours protester à condition d’aimer le plomb. On y est toujours libre de fréquenter les commerces et les lieux de notre choix, à condition d’obéir au gouvernement et de montrer le bon QR-Code et on peut même s’en aller du pays si vraiment on ne s’y sent pas bien (à moins d’être au Canada ou en Australie). Ouf, ce n’est vraiment pas la dictature.

C’est juste du nudge un peu brutal.

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Le coût de la panique

Par : h16

C’était il y a une vingtaine de mois : alors qu’une désorganisation catastrophique gagnait les hôpitaux de l’Italie du Nord puis de certaines régions françaises, le président français décidait de boucler le pays unilatéralement et ce, après plusieurs jours d’une attitude diamétralement opposée.

Ainsi, en mars 2020, le pouvoir politique français décidait de céder clairement à la panique qui s’emparait rapidement de toute l’Europe. Et si l’on peut charitablement accorder quelques semaines d’agitation politique à ce sujet lors de la première vague qui engorgea quelques services hospitaliers français, le choix de continuer dans la fuite en avant paniquée fut, lui, délibéré : c’était « la guerre » comme l’expliqua alors Macron avec sa dégoulinante grandiloquence habituelle pour justifier l’empilement frénétique de mesures liberticides depuis lors.

Et non seulement ce choix de la panique attentatoire aux libertés les plus fondamentales fut bien délibéré, en plus sait-on qu’il n’était pas le meilleur ni au moment même (la Suède l’a montré), ni avec le recul.

Cependant, choisir la panique a un coût, énorme.

Et ce coût, nous nous apprêtons à le payer, jusqu’au dernier centime, sur tous les plans où il aura été porté.

Sur le plan économique

Nous allons devoir payer fort cher les multiples ruptures des chaînes logistiques entraînées par les fermetures souvent intempestives de frontières commerciales, les interdictions de travail, les régulations sanitaires bien trop exigeantes, et le renvoi chez eux de millions de travailleurs pendant de longues périodes. Tout ceci se traduit par des surcoûts qu’il va bien falloir éponger. L’inflation est déjà visible et les chiffres minuscules annoncés par les sources officielles (4.1%) montrent déjà un décalage inquiétant avec la réalité.

De la même façon, le choix par différents gouvernements – français inclus – de distribuer de l’argent et des facilités fiscales aux individus et aux entreprises revient à une véritable création monétaire ex nihilo. Celle-ci ne peut aboutir qu’à créer de l’inflation qui s’ajoute à celle déjà naturellement produite par la désorganisation massive provoquées par des décisions politiques de plus en plus consternantes.

Et que cette inflation soit transitoire ou non, elle va se traduire encore une fois par du chômage et de nouvelles bulles d’allocations foireuses de capitaux.

Sur le plan social

Les choix de mettre en place des confinements plus ou moins stricts, des couvre-feux, puis des pass sanitaires, d’imposer des fermetures de certains commerces, de certaines activités avec un fort relent d’arbitraire incompréhensible, tout ceci aura largement attisé les tensions dans tous les corps sociaux. La pression sociale instaurée par des vaccins covidentiels aura ajouté à ces tensions jusque dans les familles et entre amis ou membres de mêmes groupes d’intérêts, associatifs, sportifs ou autres.

Là encore, il est impossible de ne pas voir le coût immense que ces tensions vont faire peser sur chaque individu. Les frictions engendrées se traduisent directement par des accumulations d’autres coûts, depuis les évidents problèmes économiques engendrés jusqu’aux effets sanitaires, palpables et déjà visibles dans l’augmentation des suicides et des dépressions.

Sur le plan démocratique

La même panique et l’urgence à agir, à s’agiter, à courir dans tous les sens furent sans surprise les raisons impérieuses pour tailler largement dans les libertés essentielles : liberté de se déplacer, d’abord d’un pays à l’autre (et ce même au sein de l’Europe) puis jusqu’au confinement imposant une petite humiliation auto-signée pour ceux qui désiraient simplement prendre l’air, égalité en droit bafouée avec la ségrégation actée dans le pass sanitaire, habilement vendu comme un privilège que de trop nombreux aigris s’empressèrent d’adouber de leur enthousiasme (avant de se faire rattraper par l’accumulation de doses supplémentaires), liberté d’expression enfin qu’on découpe progressivement en petits morceaux par le biais de la pression sociale, de l’autocensure ou des puissants filtres sur les réseaux sociaux et dans tous les médias.

Pendant ce temps, les faits ont montré que les deux chambres parlementaires ou le Conseil constitutionnel ne sont plus que des prétextes pour l’illusion démocratique.

La panique organisée a bien servi : il n’y a plus d’opposition, le retour à une vie démocratique et sociale normale est enterré.

Et même sur le plan sanitaire…

… La panique choisie et instaurée s’est là aussi traduite par des coûts immenses, notamment avec l’abandon de lucidité d’une part croissante de la population, psychologiquement épuisée par les messages débiles, contradictoires et scandaleux dont le pouvoir la bombarde sans arrêt.

Ainsi, aucun précédent vaccin (diphtérie, polio, coqueluche, rougeole, etc,.) n’imposait, malgré la contagiosité des maladies qu’il protège, le port continu du masque, le respect de distances sociales a fortiori lorsqu’on est vacciné. Au contraire des vaccins précédents, les actuelles thérapies n’empêchent en rien ni contraction ni dissémination du virus, ce que tout le monde semble accepter sans ciller. Trop de monde trouve parfaitement normal l’empilement parfaitement obscène d’incitations à se faire vacciner, alors qu’aucun précédent vaccin ne semblait réclamer une telle débauche de pression sociale, de publicité et de distribution de gâteries pour justifier leur usage, le tout pour une maladie dont la létalité est si faible qu’il faut manipuler les fractions de pourcent et qui, de surcroît, ne touche très majoritairement qu’une population déjà vieille et affaiblie…

Au final, une facture très salée

Cette panique initiale, déclenchant tout le reste, affiche maintenant une facture inouïe, invraisemblable. Humainement, les décisions prises sont déjà en train de se traduire par des morts et l’exemple diamétralement opposé de la Suède montre clairement que ces morts seront bien plus nombreux que ceux provoqués par la maladie elle-même.

Et après deux ans, deux confinements et trois doses de vaccins (bientôt quatre ?) le masque est toujours imposé, les tests aussi et le but de ne pas encombrer les hôpitaux semble figé dans une réalité complètement décalée.

Tout va bien, ne changez rien, la suite va vous surprendre. Ou pas.

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Le dangereux périplaquisme de Zemmour

Par : h16

Apparemment, l’ascension de Zemmour dans les sondages n’est plus aussi fulgurante qu’il y a un mois. Peut-être a-t-il atteint son palier naturel ? Peut-être n’est-ce qu’un plateau momentané avant une reprise d’envol ? En tout cas, en un mois, il a clairement charpenté son positionnement politique.

On pourra prendre à témoin l’un de ses derniers discours, à Bordeaux, dans lequel l’essayiste polémique dresse sur certains points un constat assez pertinent du pays, notamment lorsqu’il aborde les problèmes rencontrés par les entrepreneurs, les artisans, les commerçants et, finalement, ceux qui font le tissus économique de la France.

Soyons honnête : il est éloquent lorsqu’il évoque la liberté, trop restreinte, des patrons et des employeurs. Il fait même du libéralisme comme Jourdain de la prose, sans trop s’en rendre compte ou en se cachant bien de le montrer, lorsqu’il évoque ses positions économiques dans lesquelles il décrit bien l’enfer administratif et fiscal français.

Il est clairement du bon côté de cette liberté lorsqu’il réclame sans ambages qu’on lâche enfin la bride aux Français en élaguant les trop nombreuses lois, régulations et contraintes dont le peuple souffre sans arrêt.

Il est juste lorsqu’il évoque le régalien et l’importance d’un retour rapide à un régalien solide, à la nécessité de résoudre le problème d’insécurité, de faire disparaître les quartiers de non-droit, à réduire les brouhahas du communautarisme et les exactions de la racaille.

Tout ceci est fort bon, mais il y a comme un petit souci de cohérence qui explique peut-être le tassement observé dans les sondages : lors d’une séance de questions-réponses avec le public, interrogé sur sa position vis-à-vis du pass sanitaire, Zemmour avait clairement expliqué que « le pass sanitaire, ça ne me dérange pas plus que ça » et qu’il y voyait, éventuellement, un danger de dérives dans l’avenir sans préciser si, une fois élu, il envisageait de le conserver ou non.

Certes, on retrouve sa position dans différentes vidéos où il explique bien ce positionnement pour le moins minimaliste voire ambigu : le candidat putatif redoute fort de prendre une position trop tranchée contre cette mesure, au risque de détourner – dit-il – l’attention des Français de ce qu’il estime être plus prégnant, à savoir la menace qu’il estime civilisationnelle et culturelle qu’il brosse au travers des thèmes de l’immigration, de l’insécurité et du communautarisme.

Sauf que voilà, M. Zemmour, c’est bien joli cette position, mais c’est bancal.

Parce qu’à tout bien considérer, le traitement de ces questions qu’il juge essentielles nécessite un régalien solide.

Or, un régalien qui fonctionne ne peut pas s’encombrer d’aller fouiller dans les tripes des citoyens pour y découvrir ou non tel ou tel virus. Un régalien efficace, c’est un régalien qui s’assure que les citoyens sont bien égaux en droit et qui, donc, ne les sépare pas en deux classes distinctes, qui n’en fait pas, de facto, deux communautés distinctes, quasiment ennemies. Un régalien qui fonctionne, ce sont typiquement des forces de l’ordre occupées à garantir que des quartiers entiers ne deviennent pas invivables, au lieu de les mobiliser à vérifier les citoyens en terrasse.

Et cela veut très concrètement signifier d’arrêter de mobiliser ce régalien sur les cibles faciles, l’individu solvable, pour s’occuper enfin de celui qui vole ou viole, agresse, blesse, mutile, harcèle, injurie le premier.

Or, pour le moment, on mobilise des troupes pour jouer à la brigade des terrasses et de la limonade, et on n’en mobilise guère pour nettoyer les rues de certaines villes devenues de vrais coupe-gorge (littéralement).

Soyons clairs : on trouve beaucoup plus de régalien à bipper du boomer qui sirote un panaché que de régalien pour chopper du Dalton dans les rues de Lyon.

Le bilan d’une politique qui considère que, finalement, le pass ne dérange pas, c’est le contraste saisissant entre d’un côté des policiers qui patrouillent d’un restaurant à l’autre, et ce quartier de Lyon où les magasins (un supermarché et un McDonald’s par exemple) sont obligés d’adapter leurs horaires pour limiter les agressions et l’insécurité latente qui y règne.

Il faut regarder les choses en face : Zemmour est comme les autres candidats à la course présidentielle, et ce n’est pas vraiment un compliment.

Certes, sur certains aspects, il s’en sort mieux que les autres candidats, brochette peu appétissante d’imbéciles et d’incompétents vendeurs de tapis surannés aux odeurs poussiéreuses, tous englués qu’ils sont dans une surenchère étatique où la solution aux problème de l’obésité morbide de l’État français serait une nouvelle grosse louchée de la même chose dont on nous gave depuis 50 ans. Zemmour fait au moins mine de nous proposer clairement plus de liberté économique, aussi alléchante qu’hypothétique mais nécessaire pour un pays perclus de lois, de contraintes administratives idiotes et d’une fiscalité délirante…

Mais sa proposition tombe à plat lorsqu’il affirme s’accommoder de la plus inique des privations de liberté, la plus stupide des ségrégations arbitraires et ce alors même que son outil principal, le pass, a amplement démontré son inutilité, son iniquité et même son aspect complètement contre-productif.

Zemmour a beau nous faire croire à un certain courage politique en abordant (enfin ?) des questions essentielles à la définition de l’identité française, à la direction prise par le pays, à sa culture et à ses modes de vie, ce courage se dégonfle subitement lorsqu’il n’émet aucun avis contre une mesure qui n’a plus aucun sens sanitaire et qui est politiquement, économiquement et socialement délétère.

En réalité, le courage politique réside précisément dans le combat contre ce pass, dont la suppression serait un message fort de recentrage de l’État sur le régalien et non le sanitaire, l’hygiénisme ou la volonté à peine cachée de mettre au pas tous les citoyens dans un contrôle social à la Chinoise. Mieux : la suppression de cet outil inique permettra d’arrêter de mobiliser les forces de l’ordre à des tâches avilissantes, et permettra d’arrêter l’hémorragie financière des contrôles hospitaliers (60 millions par mois sont consacrés à cette fumisterie inique au lieu d’améliorer les services dont on nous serinait qu’ils étaient débordés).

Le constat est cruel mais sans appel : il n’y a plus de candidats courageux en France.

Ce pays est donc foutu.

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Le pass sanitaire, temporaire ? Faites moi rire.

Par : h16

Et c’est donc à la surprise générale, complète et totale de tout le monde en France que le gouvernement a décidé (pas du tout autoritairement) de prolonger le pass sanitaire en étendant sa période d’utilisation jusqu’au mois de juillet 2022. Vraiment, quelle stupéfaction ! On ne s’y attendait absolument pas !

En effet, qui aurait pu imaginer que ce gouvernement finirait par imposer ce pass dans les activités quotidiennes alors que le Chef de l’État lui-même nous avait promis le contraire quelques mois avant ? Qui aurait pu imaginer un Olivier Véran faire ainsi volte-face complet après ses discours mielleux nous assurant que ce pass serait limité à la fois dans le temps et dans ses applications à la plus stricte nécessité ?

Vraiment, c’est complètement inouï et totalement inattendu : de la part d’un gouvernement jusqu’ici exemplaire, et de politiciens qui ont toujours su respecter leurs promesses avec une ponctualité et une régularité phénoménales, il est presque choquant de découvrir ainsi la prolongation inopinée de ce pass qui sépare les Français entre lépreux irrationnels et obéissants raisonnables auxquels il convient d’attribuer quelques menus privilèges.

En plus, distribués à la population soumise, ces pass/privilèges sont forts commodes tant ils sont, une fois ainsi numérisés, faciles à révoquer à chaque fois qu’on en aura besoin : l’épidémie repart ? Hop, on empêche en quelques minutes l’accès aux restaurants, aux cafés, aux boîtes de nuit. Il reste de gros stocks de vaccins à écouler ? Hop, on invalide le pass/privilège tant qu’une piqûre supplémentaire n’a pas été faite. Etc.

Et puis ensuite, le pass pourra facilement être relié, sous une forme ou une autre, à tout aspect de la vie sociale ou administrative que l’État et ses politiciens malins auront jugé indispensable d’encadrer fermement : un matin, le pass vous autorisera à dépenser votre argent comme vous l’entendez, un matin suivant, pouf, ce ne sera plus le cas parce que vous n’avez pas fait ce qu’il faut, parce que vous avez fait ce qu’il ne fallait pas ou parce que, collectivement et avec tous les individus de votre sexe, de votre âge ou de votre classe, l’État en aura ainsi décidé.

Ah, que c’est bon de voir ainsi se profiler ce Monde d’À Peu Près qui va devenir de moins en moins flou et de plus en plus dystopique !

Certains trouveront que j’exagère et je leur confirmerai qu’évidemment, tout ceci n’est qu’une simple fiction… Qui anticipe de quelques mois, de quelques années tout au plus ce qui est en train de se mettre en place directement sous le nez des cohortes :

  • de syndicats purement et simplement collaborateurs et complètement à la botte des politiciens, comme d’habitude incapables de protéger les droits fondamentaux de ceux qu’ils mentent représenter,
  • de naïfs qui refusent de croire qu’un gouvernement démocratique puisse imposer ceci à toute une population,
  • d’idiots utiles qui persistent à voir dans ce pass une formidable opportunité de brandir leur téléphone dernier-cri pour montrer à quel point ils savent ramper en ne laissant qu’une petite trace de bave,
  • d’industriels trop heureux de se remplir les poches avec ce capitalisme de connivence sans plus aucun frein ni aucune limite.

Eh non, le pass n’est pas temporaire et absolument tout sera fait pour qu’il perdure bien au-delà de ses enjeux sanitaires : il y a trop d’investissements industriels derrière pour qu’il soit mis au placard aussi vite.

J’en veux pour preuve l’explication directement fournie par certains de ces industriels qui entendent jouer un rôle actif, profond et évidemment très lucratif pour installer enfin ce pistage complet, permanent et universel des Français (et probablement de pas mal d’Occidentaux tant la tendance se met obstinément en place). L’exemple de Thales, groupe spécialisé notamment dans la sécurité et la défense, vient immédiatement à l’esprit d’autant que le groupe français ne se cache même pas de ses ambitions de voir un jour un tel pass multi-usages déployé partout : une traduction de leur marketing, disponible en ligne, donne l’image ci-dessous.

Pass sanitaire étendu via Thales

Et c’est logique du reste : à partir du moment où le passeport vaccinal numérique européen était déjà dans les tuyaux depuis 2018, que la crise sanitaire du Covid19 n’a fait qu’accélérer (grandement) les efforts envisagés pour le déployer, il était logique que les acteurs qui, à la suite de la Commission en 2018, s’était déjà engagés dans des développements à ce sujet, profitent à présent de l’occasion pour pousser leurs petits projets lucratifs.

Il faut comprendre qu’en réalité, la prolongation du pass sanitaire et son extension à tous les domaines possibles n’a rien de surprenant, tant il s’inscrit dans un projet industriel qui recouvre à la fois le suivi médical complet des individus, leur identité numérique complète (avec un remplacement des passeports et des cartes d’identité par exemple), puis de leur portefeuille voire (ne soyons pas fou) leurs diplômes, leurs feuilles de paie, leurs documents essentiels qui définissent absolument toute leur vie familiale, professionnelle et sanitaire… Puis politique ?

L’avantage pour les industriels est absolument énorme puisque cela leur donnera accès à des marchés publics aussi gigantesques que juteux (on parle d’un demi-milliard d’individus juste pour l’Europe), sans parler même des retombées en termes d’analyse de données que cette numérisation forcenée va amener.

Et si c’est un trésor dodu pour les industriels, il va de soi que c’est une méthode de pistage et de contrôle absolument écrasante, terrifiante et ultime pour les États qui auront absolument toutes les peines du monde à ne pas céder aux sirènes alléchantes que les lobbyistes des industriels précités leur jetteront dans les bras.

Est-ce surprenant alors que l’histoire récente et passée fourmille d’exemple de telles collusions ouvertes et profondes ?

Est-ce inimaginable de voir se mettre en place de tels plans qui vont réduire les libertés des Européens à un vague souvenir sépia alors que la crise a déjà illustré quelques magnifiques exemples de collusions et de corruption profonde ? Par exemple, l’Union européenne ne s’est-elle pas ainsi fendue d’un milliard d’euros pour un remdesivir finalement nocif ?

Plus proche de nous, en France, il faut se souvenir du niveau de collusion entre État et entreprises privées bien introduites lorsqu’il s’est agi d’installer des portiques éco-taxe : le lobbying intense de certains industriels avait permis la mise en place, au frais du contribuable, de portiques qui allaient taxer d’abord les camions puis les voitures sur toutes les grandes routes de France… Les connivences étaient nombreuses et on pourra se reporter à un intéressant résumé ici.

Pour ce pass, nous sommes clairement dans le cas d’un problème créé de toutes pièces par l’État dont seul lui pourra apporter la solution, qui lui aura été soufflée de bout en bout par des industriels à l’éthique globale assez souple puisque la mise en coupe réglée de tout un peuple ne semble pas trop leur poser de souci.

On peut ainsi imaginer que les prochaines étapes, après cette prolongation du pass, incluront la découverte – ô surprise – que le pass est parfois contrefait, ou inefficace puisqu’on ne lui a pas adjoint l’identité réelle du porteur, et qu’il conviendra donc de rendre tout ceci biométrique (par exemple). La numérisation de l’identité sera une formalité.

Comme un cheptel de vaches et de moutons, nous sommes progressivement numérotés et pucés, avant la tonte et l’abattoir. Cependant, rappelez-vous : le projet des portiques « écotax » a finalement été abandonné et cet abandon n’a pas été demandé poliment.

Si l’on veut que le pass et ses avatars suivants disparaissent, il ne saura en être différemment.

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Ce que nous apprend la chute de l’Australie

Par : h16

Dans un précédent billet, j’évoquais le glissement de certains pays vers de dangereux marécages dictatoriaux. Or, pour mesurer la vitesse de délitement, rien de tel que deux instantanés à quelques jours de distance.

Avant tout, oublions pudiquement la France dont les instances en sont maintenant au même point qu’Israel à envisager fort sérieusement d’annuler la validité du pass pour ceux qui refuseraient la troisième petite dose. D’une part, il serait malvenu de rappeler que les vilains complotistes évoquaient exactement cette possibilité dès l’introduction de l’idée même du pass. D’autre part, peut-on vraiment appeler dérive ce qui est la suite logique, naturelle et inévitable d’un système dont tout indique qu’il est là pour durer, à commencer par le système d’amendes prohibitives en cas de fraude qui est en cours de mise en place ?

Ce petit point d’étape locale évoqué, s’impose maintenant à nous le tableau d’ensemble.

Stupeur : si mondialement, c’est contrasté (certains États choisissant un vrai retour à la normale comme les pays d’Europe du Nord, les pays du tiers monde n’ayant même pas choisi d’entrer dans le délire sanitaire), on observe en revanche une tendance assez glaçante à l’accélération forcenée vers une dictature pure et dure de certains pays qui ont clairement perdu absolument tout repère avec les valeurs fondamentales de démocratie et de liberté notamment.

J’évoquais bien sûr le Canada qui a choisi l’un de ces éléments caractéristiques des dictatures à savoir la fermeture des frontières, ici aux personnes de moindre extraction (comprenez « non porteur du passeport vaccinal officiel »). On pouffera en pensant aux gogos qui rappellent bruyamment que ces frontières ne sont pas fermées pour ceux qui ont les bons ausweis : un état qui vous accorde tout selon ses propres critères peut tout vous interdire, du jour au lendemain, selon de nouveaux critères. Il ne faudra que quelques semaines de plus pour que les gogos se retrouvent floués et rient jaune.

Socialisme

Mais, de loin, la dérive est encore plus grave et plus forte en Australie.

On savait que les différents États de cette fédération continentale se lançaient dans une sorte de course poursuite à celui qui serait le plus strict et le plus dur en matière de confinements et de règles sanitaires plus ou moins débiles (plutôt plus que moins, d’ailleurs).

Il n’était donc pas surprenant que ce soit dans ce pays qu’on mette en place des camps de confinement dont l’utilité laisse perplexe sur le long terme : si la stratégie Zéro Covid, parfaitement idiote car absolument impossible à tenir plus de quelques semaines et surtout lorsqu’il s’agit de commercer avec le reste du monde, a finalement été abandonnée par la Nouvelle Zélande et, du reste, partout ailleurs, l’Australie semble vouloir y tenir sans l’officialiser.

Peut-être la mentalité insulaire explique-t-elle cette lubie qu’on pourrait vaguement comprendre pour une épidémie atroce avec une létalité très élevée, mais plus du tout au vu des chiffres actuels. Il n’en reste pas moins que les étapes suivantes font maintenant froid dans le dos, à commencer par l’obligation vaccinale pure et simple, pour toute la population. Pour un vaccin qui est toujours officiellement en phase d’essais thérapeutique – et dont l’efficacité et l’inocuité restent toujours largement à débattre, pour le dire aimablement – ceci revient à briser beaucoup des règles fondamentales édictées depuis… Nuremberg.

NEW – Australia's Northern Territory imposes the strictest vaccine mandate in the world. Those who don't comply by Nov. 13 will be fined $5,000.pic.twitter.com/uAKCKIkUei

— Disclose.tv (@disclosetv) October 13, 2021

Tout se passe comme si les autorités australiennes avaient mesuré les réactions des populations concernées pour aller toujours plus loin dans la mise en coupe réglée de leur société : moins les populations réagissent, plus elles se laissent faire voire approuvent niaisement ce qui se passe, plus les politiciens et les administrations derrière eux, toujours avides de pouvoir, se servent copieusement et réduisent les libertés des citoyens qui les ont pourtant placés là.

En pratique, l’Australie n’a maintenant plus grand chose à envier à la Chine. Et s’il y a une différence entre la surveillance permanente et totale exercée par Pékin sur le citoyen chinois et cette même surveillance mise en place à la suite de cette crise sanitaire en Australie, elle n’est que de degré et pas de nature.

Ceux qui croient encore que ces mesures sont aussi exceptionnelles et temporaires que ciblées se trompent lourdement : on se souvient des restrictions sur Facebook qui tombèrent en début d’année et qui permettent à la politicaillerie locale d’imposer ses propres agendas et ses propres nouvelles sur le réseau social transformé en relais officiel des opinions politiques correctement sanctionnées.

Depuis, lorsque par malheur, des utilisateurs commencent à déraper, dans les commentaires, ou dans leurs publications, en faisant preuve d’idées alternatives et en utilisant – horreur – leur liberté d’expression pour formuler des critiques et des objections aux dérives constatées, eh bien… on envoie le côté business d’un canon pour calmer les ardeurs des impétrants :

Maintenant la police frappe à la porte chez vous, avec vos posts imprimés de #Facebook d'il y a 6 mois "parce qu'aller à une manifestation c'est illégal".
Ici c'est l'#Australie, bientôt dans tous vos pays dystopiques et totalitaires… pic.twitter.com/VCdfgEjXq6

— #Momotchi (@rendezmomotchi) October 12, 2021

Notez-le : la liberté d’expression en temps d’hystérie sanitaire n’est pas nécessaire, puisqu’on vous le dit !

D’ailleurs, comme faire ce que vous voulez de votre parole n’est plus autorisé et que faire ce que vous voulez de votre corps est évidemment soumis à régulations strictes, il est logique et inévitable qu’on en vienne à accumuler les barrières… contre le porno sur internet, depuis la mise en place de techniques de vérification obligatoire de l’âge d’accès sur certaines plateformes, jusqu’à un nouveau passeport, pas sanitaire mais numérique celui-ci, avec un succès qu’on imagine déjà solide.

On pourrait ici multiplier les exemples d’abus manifestes, répétés et profonds aux droits fondamentaux qui forment normalement les piliers des démocraties modernes, mais en réalité ce ne sera qu’un constat d’échec cuisant pour celles-ci et la démonstration, plus troublante, que plus elles se gargarisent de liberté et de grands principes, plus vite elles sombrent dans la dictature la plus détestable.

Plus les nations sont confites de politiquement correct, d’un encadrement important de la parole publique par la pression sociale, plus vite ces nations semblent se jeter dans les bras d’une dictature bien-pensante de plus en plus musclée et féroce.

Plus la crise sanitaire se mue en crise des libertés plus il apparaît clair que ces parangons ostentatoires de démocratie, de liberté et de tout le tralala habituel étaient mûrs pour mettre en esclavage leur propre population, avec l’assentiment d’une forte partie de celle-ci.

Une explication à la rapidité de cette chute vient peut-être de la confiance de la population envers ces États qui, jusqu’à présent, avaient su se montrer sinon modestes au moins limités dans leurs exactions. D’un seul coup, cette confiance accordée par les citoyens à leur État sur des gages finalement simples à fournir (peu d’interventionnisme dans les entreprises, un marché relativement libre, des normes peu abondantes ou raisonnablement casse-couilles) a été utilisée pour faire main basse sur tout ce qui pouvait, soudainement, représenter une menace pour l’État. Et ce sont, sans surprise, les citoyens auxquels on a religieusement appris, pendant des générations, à faire confiance à leur administration et qui lui ont, finalement, tout accordé « en toute confiance » qui se retrouvent maintenant totalement à sa merci, de la pire des façons.

Difficile aussi de ne pas noter que ces pays ont soigneusement désarmés leurs citoyens avant de les mettre en cage. Il n’y a pas de hasard.

Quant à l’étape suivante, elle est évidente et déjà en route.

Une fois l’hystérie sanitaire apaisée, l’hystérie climatique pourra reprendre, à un niveau jamais égalé. Google y travaille déjà, les médias aussi : la petite musique du « pass environnemental » se met doucement en place.

Réjouissez-vous : la prochaine dictature, en plus d’être sanitaire, sera résolument verte, et vous l’aurez votée.

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Australie, Canada, … Partout, la folie sanitaire s’étend

Par : h16

C’est pourtant simple : il suffit de « suivre la science » et tout rentrera dans l’ordre, n’est-ce pas ! Cependant, à mesure que les semaines et les mois passent depuis le début de la pandémie, il devient difficile de voir qui « suit la science », et de ne pas voir qui choisit plutôt de suivre un agenda politique de plus en plus liberticide, autoritaire voire carrément dictatorial.

Ainsi, le « pass sanitaire », décliné dans différentes versions aux noms tous plus imaginatifs les uns que les autres, continue son extension dans les pays les plus industrialisés, et ce alors même que sa justification s’est complètement évaporée à mesure qu’il était prouvé que les vaccins, dont ces pass entendent démontrer l’injection, ne permettaient en rien l’arrêt des contaminations.

La réalité est implacable. Les vaccinés transmettent tout autant le virus que les non vaccinés, qui sont donc, à situation épidémique équivalente, mis en dangers par l’utilisation de ce pass : ces derniers sont en effet testés régulièrement, là où les frétillants détenteurs de pass ne le sont plus et peuvent donc distribuer généreusement leurs miasmes sans que personne ne les arrête.

C’est cette même réalité qui aboutit à constater l’efficacité médiocre (deux mois) des vaccins qui, malgré une première piqûre et un rappel, nécessitent maintenant une troisième injection au point d’invalider après six mois, comme en Israël, les pass de millions d’individus qui n’ont eu que deux injections. On sent venir un solide abonnement avec, au bout de 10 passages, des réductions alléchantes sur les anti-coagulants en intraveineuse (dont les ventes se portent bien, merci).

Du reste, ces vaccins, probablement trop sûrs et trop efficaces, sont progressivement et très discrètement retirés de certains pays (Islande, Ontario, Suède, Finlande, Danemark, …). Une lubie passagère, sans doute.

Et malgré cette réalité, la folie du pass continue, de plus en plus forte, de plus en plus loin.

Au Canada, alors que ce pass ne permet absolument pas de garantir l’immunité virale du porteur, le gouvernement Troudu Trudeau a décidé de mettre en place une fermeture complète de la frontière aux personnes non vaccinées : après le 30 novembre, les passagers aériens n’ayant pas reçu deux doses reconnues ne pourront pas se rendre dans un aéroport canadien. Il leur sera aussi impossible de prendre le bateau.

On attend la prochaine étape évidente avec gourmandise, où il s’agira d’envoyer les gueux non-vaccinés dans des camps dédiés afin de mater ces « fortes têtes » qui, après un petit passage par une nécessaire et saine rééducation, consentiront enfin de façon éclairée et de plein gré à se faire injecter les deux doses salvatrices.

Rappelez-vous qu’il s’agit ici, avant tout, de « suivre la science », n’est-ce pas !

Avec l’Australie, qui a joyeusement choisi la stratégie de confinement le plus dur de la planète après la Chine en incluant même une petite surveillance totale à base de reconnaissance faciale et de flicage massif que ne pourraient renier bien des États dictatoriaux du monde, Israël et le Canada ne sont pas les seuls pays dont la dérive vers le n’importe quoi totalitaire a largement dépassé ce qui aurait été qualifié de purement fasciste il y a seulement deux ans.

Même la Suisse, d’habitude calme, se laisse aller aux pires penchants liberticides : non seulement, le pass y est d’application, mais en plus il ne semble exister aucune stratégie (ni d’envie ?) de sortir de ce régime, et ce, alors même que certains cantons n’enregistrent aucun patient Covid en soins intensifs…

Juste un rappel: alors qu'on est à 0 (zéro) patient covid en soins intensifs dans mon canton, le gvt suisse n'a toujours pas annoncé de critères ni de stratégie de sortie du régime de pass sanitaire. https://t.co/L2F6Op71Qc

— Slobodan Despot (@despotica) October 8, 2021

En Lituanie, c’est le même constat : l’absence de pass signifie la ségrégation pure et simple ce qui, dans un pays qui a directement connu le joug soviétique, laisse clairement pantois.

https://twitter.com/hodlonaut/status/1446547281562505225

Manifestement, moyennant les bonnes incitations, une propagande tous azimuts et une stigmatisation des déviants et autres non-conformes, on peut parvenir à faire faire n’importe quoi à n’importe quel peuple…

Il en va heureusement de façon complètement différente en France où les Gaulois réfractaires ne se laissent pas faire.

Bon, bien sûr, plus personne n’élève la voix sur les prélèvements fiscaux devenus automatisés et de véritables usines à gaz pour les entreprises. C’est normal, circulez, il n’y a rien à dire. Certes, on croise des militaires tous les jours un peu partout sous prétexte de vigilance, ce qui est normal dans un pays en paix. Circulez. Bien sûr, l’obligation vaccinale ne concernera pas les policiers qui, au passage, voyagent gratuitement en TGV probablement pour garantir qu’ils continueront de travailler sans hésiter pour les autorités. Circulez, rien à dire. Certes, la pression sociale (et socialiste) est de plus en plus forte pour imposer la vaccination à tous, avec une nouvelle dose d’un produit « sûr et efficace » tous les six mois, mais non, les libertés ne sont pas découpées en tranches fines. Circulez, rien à déclarer !

D’ailleurs, regardez, l’amendement sénatorial à une loi sur l’obligation vaccinale, visant à lourdement pénaliser les réfractaires à partir de janvier 2022, a été promptement retiré après qu’il a créé l’émoi chez certains politiciens et quelques Français encore vaguement soucieux de leurs libertés. L’attention ainsi détournée, le reste de la loi a pu être poussé sans que les médias, le regard porté sur les billevesées habituelles, ne s’en occupent. Donc tout va bien !

Et puis, après avoir évoqué la saturation des réanimations, puis avoir dénombré les admissions dans ces services, pour ensuite compter les admissions à l’hôpital, puis simplement les malades porteurs, puis juste les cas positifs, puis le taux d’incidence puis simplement le nombre de doses dans la population, on attend avec intérêt le prochain indicateur qui servira à créer l’indispensable panique médiatique garantissant que les prochaines étapes du pass seront correctement mises en place.

Pour le moment, on se contentera de voir une brochette de non-experts non-élus du Conseil « scientifique » repousser l’abandon éventuel du système ségrégationniste sur des motifs de plus en plus fumeux, sous les applaudissements de certains limaçons français trop heureux de croire à leur liberté de présenter un ausweis à chaque sortie.

Petit-à-petit, les bilans sanitaires disparaissent, comme tout débat sur les informations factuelles sur l’efficacité de plus en plus discutable de toutes les mesures déployées jusqu’à présent contre le coronavirus.

Petit-à-petit, disparaissent aussi bien les excuses qui ont servies à traquer les populations, fermer les frontières, les empêcher de circuler ou travailler comme bon leur semble, et les débats sur ces excuses. On ne parle plus, vaguement, que des nouvelles coercitions de moins en moins douces, qu’on met en place « pour votre bien ».

Tout ceci ne peut que se terminer très bien, voyons.

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Vaccins, signalements vertueux et tyrannie des petites décisions

Par : h16

Et zut, finalement, après bien des atermoiements, il faut le reconnaître : les « vaccinés » peuvent, malgré tout, attraper la maladie et ce n’est pas si rare. Pire, ils peuvent transmettre aux non vaccinés. Ces derniers, régulièrement testés au contraire des précédents, courent donc un plus grand risque à cause des « vaccinés », ironiquement.

Seulement voilà : fort de ces nouvelles informations, le pass sanitaire, mis en place à grand renfort de marketing présidentiel, n’a plus aucun sens médical. Or, non seulement on ne l’abroge pas, mais en plus en voit-on même se multiplier les versions dans différents pays (Italie, Belgique, Pays-Bas, et d’autres)…

Il faut se rendre à l’évidence : le pass n’a plus rien de sanitaire et certains médecins de plateau télé l’expliquent sans plus s’en cacher : il est un simple instrument du pouvoir pour contraindre à la vaccination par pression sociale, ni plus ni moins, et les objectifs sanitaires affichés au début sont maintenant complètement oubliés.

Même les médecins de plateau le reconnaissent enfin
"Le rôle du PaSS sanitaire n'est pas d'empêcher les contaminations au cinéma ou en terrasses où ils n'ont AUCUN risque d'être contaminés !
c'est uniquement d'obliger les hésitants à se faire vacciner !"@GaumontRene pic.twitter.com/mC6NIccXri

— Docteur P.E.B (@DocteurPEB1) September 15, 2021

Du reste, ce pass est tellement peu lié à des impératifs de pandémie et de contrôle de virus qu’il n’est déjà plus appliqué dans des lieux fort symboliques : les centres commerciaux de plus de 20 000 m² ont fait casser les arrêtés imposant son utilisation dès le mois d’août, tant son côté impraticable et anticonstitutionnel était évident, et les observateurs honnêtes constateront sans mal que beaucoup de brasseries, de bars et de restaurants n’en vérifient pas la validité car même si l’amende est dissuasive, le contrôle est en pratique là encore si compliqué que très vite abandonné.

Sans surprise, on notera que les endroits où ce pass est scrupuleusement employé, ce sont les trains financés par vos impôts, les lieux de culture (comme les musées et les bibliothèques) eux aussi financés par vos impôts, ou, encore plus ubuesque, les hôpitaux publics, eux aussi financés par vos impôts (et en pure perte apparemment).

Oui décidément, le pass sanitaire est absolument sans rapport avec un virus… si ce n’est celui du contrôle.

Non, décidément, il n’a plus rien de sanitaire et n’est en pratique qu’une sorte de carte de membre au vernis technologique moderne d’un parti vicieux, celui des « bien conformes » qui peuvent ainsi signaler à tous qu’ils respectent scrupuleusement les exigences des autorités, qu’ils ont enfin regagné toute leur liberté de présenter un permis officiel d’aller boire un café, de manger au resto, d’aller au cinéma ou d’entrer dans un théâtre.

Le pass, brandi fièrement, n’est plus qu’un signe de vertu ostentatoire, destiné à bien afficher l’alignement parfait des comportements de son porteur avec ce que la doxa officielle attend de lui. S’il garantit l’hygiène du détenteur, ce sera seulement son hygiène comportementale vis-à-vis du pouvoir, certainement pas son hygiène vaccinale.

Mieux : le pass est maintenant la bonne raison de se séparer de ces « amis » encombrants qui osent ne pas jouer le jeu, ne pas répéter les mantras religieux des autorités, ne pas effectuer les gestes incantatoires pour écarter le démon viral. En d’autres temps, on se signait à chaque blasphème. De nos jours, on « fist-bump » en frétillant d’aise et on présente fièrement et sans pudeur son petit QR-code à ceux qui le réclament.

Plus fort encore, le pass est maintenant directement responsable de l’effondrement au ralenti de tout le système de protection civile (urgences et pompiers notamment) : forçant une part même faible mais essentielle des équipes à démissionner ou à se retrouver à l’écart pour cause d’impureté intellectuelle, le pass a pour résultante de réduire les escouades des services concernés et ce au moment où ils seront les plus sollicités !

Il n’y a pas à tortiller : c’est très malin de la part de nos dirigeants qui ne sont plus à un coup fourré de trop : avec ces dépeuplements artificiellement imposés, on assure ainsi que la période automnale sera à nouveau largement sujette aux débordements des urgences, exactement comme les 20 dernières années sans exceptions (comme le montre cet intéressant montage pré-2020 et donc hors Covid). C’est pratique, cela permettra d’entretenir la psychose médiatique encore un peu.

Non, décidément, le pass n’a plus rien de sanitaire.

Les foules, tremblantes de peur et abêties par des années d’idioties déversées par les médias et un pouvoir en dessous de tout, ont cru troquer leurs libertés essentielles pour retrouver un peu de sécurité avec cet artefact grotesque d’une société de surveillance généralisée. Et comme prévu par tous ceux qui connaissent la petite musique grinçante de l’État, à peine mis en place, ce passeport n’offre aucune sécurité supplémentaire, ni sur le plan sanitaire, ni sur aucun autre : alors qu’on apprend que des données de santé sont régulièrement piratées, on comprend que le soin apporté à protéger cet applicatif là sera du même tonneau et disposera des mêmes débouchés.

Mais en surcroît, le pass livre même ceux qui le possèdent à tous les caprices de ceux qui le délivrent : il faudra bientôt une troisième, puis une quatrième dose ou que sais-je encore pour qu’il soit valide, démontrant une fois encore qu’un gouvernement qu’on a rendu capable de tout vous donner est de facto capable de tout vous reprendre, à n’importe quel moment et sans que vous puissiez vous y opposer.

Aujourd’hui le pass offre un QR code pour le vaccin. Réveillez-vous : demain ce sera pour votre bilan carbone, et le surlendemain, après l’une ou l’autre nuit agitée de furieuses descentes de police, il sera adapté pour vos opinions politiques.

Ne vous leurrez pas, il n’y a déjà plus qu’une seule voie de sortie : cessez dès maintenant de vous conformer, ou vous n’aurez bientôt plus aucune liberté.

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La division permanente et le pass sanitaire par intermittence

Par : h16

Décrété par le prince de l’Élysée le 12 juillet dernier, le pass sanitaire devait être temporaire, et clairement conditionné à la situation épidémique globale, ce qu’avait clairement laissé entendre le Conseil d’État dans son analyse juridique du bien-fondé de ce nouveau bricolage technocratique pour pister les citoyens. Alors que la vaccination dépasse maintenant les 64% (deux doses) dans le pays, la question de sa suspension revient donc sur la table…

Eh oui : finalement et contrairement aux projections de plus en plus loufoques de l’Institut Pasteur qui nous expliquait que la rentrée des classes allait provoquer une recrudescence des foyers épidémiques, la situation sanitaire française s’améliore gentiment. Le nombre de malades et de personnes en réanimation ne cesse de baisser, et même le nombre de cas, ce bidouillage statistique éhonté, marque le pas ; les hôpitaux, passablement vidés pendant la période estivale, peinent à alarmer les citoyens malgré les exagérations des médecins de plateau-télé qui enchaînent les apparitions médiatiques (probablement entre deux consultations tant on les sent proches du terrain).

Bref : si ce n’est clairement pas le paradis sur Terre, il est admis, jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir, qu’on ne peut pas continuer à jouer exactement la même partition alors que toutes les courbes statistiques s’affalent moelleusement vers une normalité de plus en plus compliquée à transformer en apocalypse panicogène.

La suite logique consiste donc à commencer à ouvrir le débat du retrait de ce pass sanitaire, ce qu’a fait récemment Emmanuel Macron dans un cadre absolument sans rapport comme c’est maintenant la coutume. Expliquant attendre les conditions sanitaires idéales, il a admis que certains territoires où le virus circule moins vite, on pourrait « lever certaines contraintes et revivre normalement », confirmant en creux que le pass sanitaire, pourtant vendu comme l’unique possibilité de revenir à la vie normale, n’en faisait rien.

Au passage, on ne s’étonnera pas que, pour Véran comme pour Macron, cette baisse des indicateurs épidémiologiques serait dûe justement à l’instauration du fameux pass, ce qui, en matière d’ânerie propagandiste, est tout de même assez culotté lorsqu’on voit le nombre considérable d’autres pays qui, n’ayant absolument pas institué cette mesure lamentable, constatent pourtant exactement la même décrue. On comprendra qu’ici, l’important est de répéter inlassablement ce genre de bobards, les médias se chargeant ensuite d’en faire une vérité.

De façon plus inquiétante, on ne peut que constater que cette histoire de pass sanitaire semble obéir non à des critères médicaux objectifs (ou au moins raisonnables) mais bien à une humeur du moment et un calcul purement politique. Eh oui : en fonction de paramètres flous, le pouvoir peut, de façon totalement arbitraire, décider d’emmerder les citoyens et ce alors qu’aucun lien n’est établi entre ce pass et ces résultats épidémiologiques, et ce d’autant plus que les petites picouses magiques ne permettent en rien d’enrayer le portage du virus, la charge des vaccinés n’étant pas différente de celle des non vaccinés…

Il n’en reste pas moins que le Président se comporte une fois encore comme un petit marquis qui n’aurait de compte à rendre à personne. On sait déjà que le fait de gouverner par décret permet de contourner l’obligation de passer un peu de temps devant l’Assemblée nationale, qui n’est elle-même devenue qu’une simple chambre d’enregistrement. Mais dans ce dernier schéma sanitaire, le pouvoir décide unilatéralement, en se rasant le matin, de l’instauration d’un pass ou de son retrait, sans même s’embarrasser de passer devant l’encombrante représentation nationale, et le peuple n’a pas voix au chapitre. Il subit, un point c’est tout.

Et pour ajouter un peu de confusion au capharnaüm de la politique actuelle, le gouvernement évoque de son côté la possibilité de régionaliser ce foutu pass, histoire d’accroître les opportunités de situations ridicules notamment aux frontières entre deux régions où le régime sanitaire sera différent. On salive déjà chez les journalistes des notules lunaires que ceci entraînera vraisemblablement dans un pays où l’ubuesque bureaucratique est devenu une seconde nature.

Cependant, il ne faut pas s’y tromper : tout ceci participe d’une tendance lourde dans l’abêtissement et le n’importe quoi bureaucratique d’improvisation dont le but, évident, est de rendre permanent ce dispositif scandaleux d’apartheid sérologique.

Les frémissements dont il est ici question permettront de décréter l’imposition d’un pass ou de le retirer à chaque fois qu’il faudra faire le beau et gagner quelques points dans les sondages (au passage, ces annonces d’assouplissement interviennent alors que les sondages, pourtant largement bidonnés, montrent tout de même un affaissement notable de la popularité macronienne ; coïncidence ?).

Ainsi, comment ne pas imaginer un relâchement des restrictions juste avant les élections pour paraître magnanime, ou, au contraire, la mise en place d’un pass encore plus strict et sévère juste avant, pour pousser les réfractaires loin des isoloirs qu’on assortirait alors, dans cette hypothèse, d’une obligation sanitaire quelconque ? Ici, on le comprend, peu importe ce qui se passera, cet exercice de pensée n’a pour but que de montrer que la pratique devient possible, modulable à souhait en fonction des buts purement politiques du locataire de l’Élysée et qu’une fois mise en place, plus rien ne pourra l’arrêter : ce pass sera une nouvelle façon de faire souffler le chaud et le froid sur la société française.

Ici, Macron se comporte comme un pervers narcissique, alternant sans états d’âme les phases de caresses et celles de brutalités sur le peuple français qui n’a jamais été, dans son esprit, qu’un moyen pour conserver le pouvoir. Il joue ici à fond la carte machiavélique (au sens original) du « diviser pour mieux régner » en cherchant, par ces intermittences et ces localisations arbitraires, à diviser la société française pour mieux y régner.

Dans un pays économiquement ruiné, financièrement exsangue, militairement ridiculisé, les petits jeux de Macron apparaissent pour ce qu’ils sont : minables.

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Bientôt, un pass écolo ?

Par : h16

Petit-à-petit, l’élection présidentielle de 2022 se rapproche. Et disons-le franchement : les Français s’en foutent.

Oh, certes, ils seront les premiers à débattre âprement des différents candidats quelques mois avant la date du scrutin mais en attendant, ils comprennent que la situation sociale et économique est plus que tendue. Certes, il en sera peut-être autrement dans quelques mois si tant est que l’élection aura bien lieu (on n’est pas à l’abri d’un coup de force du pouvoir en place), mais pour le moment, entre l’augmentation de la violence sur le territoire et que les Français doivent subir de plein fouet, les dettes abyssales dont on sait qu’elles s’abattront sans échappatoire sur le contribuable captif, la dépendance croissante du pays au reste du monde et à des créanciers encore trop généreux (pour combien de temps ?), une inflation qui pointe déjà le bout de son nez, et enfin les barrières administratives idiotes empêchant tout retour à une vie sinon « d’avant » au moins aussi praticable que possible, absolument tout se ligue pour que ces élections n’offrent qu’un faible intérêt pour l’électeur moyen à l’heure actuelle.

En outre, les écologistes ont toujours su être en parfait contretemps avec leur époque ; c’est logiquement qu’ils ont choisi cette période tendue pour tenter d’intéresser le monde avec leurs turpitudes internes, via l’organisation de leurs primaires écologistes qui sont l’occasion d’une véritable démonstration de ce qu’ils sont capables de produire en terme de jus de cerveau.

Il faut se résoudre à l’évidence : c’est un festival.

Dans un précédent billet qui passait rapidement en revue l’ensemble des candidats en présence actuellement, j’avais déjà mentionné les consternantes âneries que ces leaders d’opérettes à la fibre écologique affichée nous avaient débitées sur les plateaux télés et sur les réseaux sociaux.

Et si ces bêtises sont l’occasion de bien se fendre la pipe devant leur nullité crasse, elles démontrent aussi (s’il était vraiment nécessaire) que ces individus n’ont tout simplement pas le niveau pour tenir un jour la présidence d’une puissance nucléaire, d’autant qu’ils peinent déjà à tenir les quelques mandats qu’ils ont réussi à décrocher de guerre lasse et au milieu d’un pays secoué de soubresauts sociétaux inquiétants qu’ils refusent de voir.

Il n’y a qu’à se rappeler des contre-performances déjà stupéfiantes des actuels maires écolos pour bien comprendre qu’appliqué à tout un pays, rien d’autre que la ruine ne peut advenir. Quelque part, c’est assez clairement ce qu’ils nous promettent en imaginant en effet que cette ruine sera plus éco-compatible et syntonisée avec Gaïa tant il est vrai que des pauvres au milieu d’une déchetterie ont une facture carbone bien plus petite qu’un « riche » au volant de sa Twingo faisant 30 bornes pour aller bosser.

Et au-delà de ce constat, une fois leur discours débarrassé de leur gangue de crucheries niaiseuses, on assiste avec effroi à une véritable libération de la parole autoritaire et des pires tendances dictatoriales chez ces malthusiens collectivistes à la petite semaine.

Pour s’en convaincre, il suffira simplement de les laisser parler, comme ils le font actuellement dans le cadre de leurs primaires épuisantes d’idioties, ou de les laisser écrire, ce qu’ils ne peuvent s’empêcher de faire un peu partout. Leur production est sans ambiguïté.

J’en veux pour preuve Le Monde qui, à la faveur de l’énième parution de pamphlets catastrophistes du GIEC, a ouvert ses colonnes à l’une ou l’autre militante écologiste afin de lancer – comme c’est surprenant – une nouvelle alerte sur l’impérieuse nécessité à agir pour éviter l’inévitable catastrophe.

Oui, vous avez bien lu : même si on sait (grâce aux modélisations encore plus efficaces que les simulations épidémiologiques, c’est dire !) que la catastrophe est maintenant certaine, il va falloir agir pour éviter qu’elle ne soit encore pire que le cauchemar qu’on nous promet dans 10 ou 15 ans et ce depuis 40 ans.

Et pour cela, c’est très simple : il va falloir mettre en quarantaine, voire en confinement serré indéfini, le peu de libertés qu’il nous restait encore pour enfin rentrer dans le moule écologique le plus étroit possible, qui ne nous sépare d’un simple robot que parce que nous avons encore le droit de respirer.

Pour le reste, la liste des propositions est absolument réjouissante : couvre-feu thermique, interdiction des voitures autres qu’électriques, interdiction de tout vol aérien non justifié, division par un gros facteur (trois est suggéré) du streaming et des données (jeux, réseaux) en général, limitation à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne (contre 40 kg actuellement en moyenne), limitation de la consommation de viande, quotas sur nombre de biens importés (chocolat, café notamment), … On le comprend : l’avenir proposé sera joyeux, tout ça pour contrer quelque chose dont on avoue qu’on ne pourra pas le contrer de toute façon, et sans pouvoir en définir précisément ni l’ampleur ni la durée au vu de l’historique franchement mauvais des prédictions jusqu’à présent.

Et bien évidemment, ces interdictions et ces limitations drastiques qui peuvent rappeler – ce n’est pas une coïncidence – le meilleur de l’Union Soviétique, seront justifiées par une jolie pirouette rhétorique : la liberté individuelle ne pouvant certainement pas résoudre ces problèmes, il va nous falloir un État fort.

Or, ça tombe bien, avec ce qui se passe actuellement sur le plan sanitaire, avec la multiplication des mesures d’urgence dont on ne sort jamais, avec la mise en place d’un pistage serré de tous les citoyens et une mise au pas de toutes les activités humaines et de toutes leurs interactions sociales, on dispose d’un beau prototype qu’il suffira d’étendre un peu pour couvrir le chapitre climatique avec rapidité…

On ne s’étonnera donc pas de trouver déjà de longues réflexions posées çà et là visant par exemple à réduire le confort de tout un chacun, à préparer les esprits à des intérieurs exigus, chauffés avec une parcimonie violemment écologique, ou toute autre mesure qui permettra enfin aux gueux polluants de s’entasser dans des petits clapiers pour la bonne cause…

On ne s’étonnera donc pas de voir des appels de moins en moins cachés, de plus en plus insolents, ouverts et décomplexés à venir régenter absolument tous les aspects de la vie de tout un chacun, jusqu’au moindre détail, et à mettre en place l’évidente phase suivante, celle qui consiste à faire évoluer progressivement l’actuel « pass sanitaire » (qui n’a déjà plus aucun lien avec le sanitaire depuis que les vaccinés dispersent du virus comme les autres) vers un « pass écologique » pour qu’enfin soit officielle la prison à ciel ouvert, ripolinée à grands coups de rouleau vert, dans la joie millimétrée et la bonne humeur obligatoire.

Ces primaires écologiques et leurs tombereaux de propositions idiotes économiquement, débiles écologiquement et au plus haut point liberticides, sont une étape de plus vers ce nouvel enfer de surveillance totale. La crise sanitaire a complètement décomplexé toutes les entreprises dictatoriales au nom du bien commun qui ont vu, devant l’aplatissement d’à peu près tout le monde, qu’elles avaient un boulevard pour imposer leurs lubies au peuple transi d’effroi. Les appels à la « démocratie », à l’ « état de droit » ou aux « libertés individuelles » ont complètement perdu leur autorité : la dissolution de vos droits fondamentaux ne pose plus aucun problème et ne nécessite même plus la moindre excuse bidon.

On va vous réduire en esclavage, on vous le dit et on ne cherche même plus à s’en justifier.

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Le pass sanitaire, cette réussite que le monde nous envie mollement

Par : h16

Dans un pays comme la France, il n’y a pas tous les jours de motifs de réjouissance. Heureusement, lorsqu’on est un journal sur-subventionné français, on sait se satisfaire de peu, comme l’Express, qui estime que le « pass sanitaire » est à présent un réussite telle qu’elle est maintenant enviée du reste du monde.

Dans un articulet rassemblant les rares témoignages de trois journaux étrangers qui s’étonnent surtout que l’opération n’aie pas terminé en énième fiasco macronien, l’Express nous brosse donc le mythe d’un système qui aurait reçu l’aval des Français, aurait permis d’endiguer une vague épidémique (qui était déjà en cours d’affaissement avant même les péroraisons pénibles du locataire élyséen), et permettrait même (murmure-t-on) de démarrer les motos russes le cas échéant.

Dr Albert, medium, fait démarrer les motos russes

Réussite flamboyante, succès retentissant, l’article constate même qu’il n’y a eu aucune opposition d’importance.

Puisque la presse le dit, c’est que c’est vrai.

Et c’est tellement vrai que l’inénarrable ministre de l’Economie française, un certain Bruno Le Maire, se permet de nous expliquer que la consommation a même augmenté de 5% dans les restaurants après la mise en place de ce pass sanitaire du tonnerre de brest de youkaïdi, youkaïda.

Et là encore, c’est forcément vrai puisque c’est la presse qui le dit.

Malgré tout, on peut un peu s’interroger sur la fiabilité du petit Bruno de Bercy au-delà de sa qualification certaine pour faciliter le transit fiscal : est en effet un peu suspecte l’idée même qu’un pass sanitaire, qui, même parfait, aurait tendance à augmenter les frictions à la vente de biens et de services, permettrait malgré tout d’augmenter les consommations de 5% dans les restaurants.

En réalité, l’augmentation constatée est un peu différente puisque plus précisément, ce sont les factures de carte bleue qui auraient augmenté de 5% lors de la semaine du 9 au 15 août par rapport à la même période en 2019 et non la consommation. Ce qui peut aussi vouloir dire, bien plus probablement, que les Français ne consomment pas forcément plus, mais que les prix enregistrés lors des repas ont, eux, augmenté de 5% ce qui serait assez moyennement choquant après de longs mois de fermeture imposée (qu’il faudra bien rattraper financièrement d’une façon ou d’une autre) et lorsqu’on apprend en outre que l’inflation actuelle est déjà de l’ordre de 2% en zone euro, et qu’elle ne montre aucun signe de s’assagir dans les prochains mois.

La presse ne raconte que des choses justes, c’est connu (Xavier Dupont de Ligonnès peut en témoigner) et les ministres de la République aussi.

Dès lors, peut-on émettre un doute lorsqu’on apprend malgré tout que la fréquentation des restaurants et bars est en baisse un peu partout.

Sapristi. Que le monde est complexe ! Qui croire entre le ministre, la presse subventionnée, et les restaurateurs ou les cafetiers ? Est-il vraiment impensable que ces derniers se soient tous passés le mot pour afficher des fréquentations en baisse rien que pour embêter le pouvoir ?

L’hypothèse est hardie, mais peut-elle être écartée alors qu’on voyait, courant avril de cette année, un certain Michel-Edouard Leclerc trépigner d’impatience à l’idée qu’on allait mettre (enfin !) un pass sanitaire en place en France et ainsi filtrer les pestiférés hors des grandes surfaces de son réseau de franchisés, et alors qu’on observe maintenant le même Michel-Edouard, tout gêné, expliquer qu’il souhaite à présent la fin du pass sanitaire dans les centres commerciaux ?

Assurément, ce retournement de veste n’est fait qu’aux fins machiavéliques de saboter le superbe plan de communication du gouvernement, voilà tout !

Tout le monde sait, depuis l’Express jusqu’à Bruno Le Maire et dans toutes les rédactions parisiennes, que le pass sanitaire est une brillante réussite qui porte, une nouvelle fois, la France au firmament des Nations, allume une nouvelle lumière à la couronne du pays qui lui sert à guider, tel un phare dans la nuit, le reste du monde.

C’est sans doute pour cela que la FNAC et Darty font un argument commercial de leur accessibilité sans besoin de pass sanitaire, pour mieux tromper l’ennemi qui croit que ce pass est un gros boulet économique en plus d’être une escroquerie sanitaire manifeste et permet de favoriser incidemment une fuite massive de données privées (sans compter l’exploitation des données du pass elles-mêmes qui promet quelques réveils douloureux chez certains naïfs).

Ce succès est si flagrant qu’on enregistre aussi une petite baisse côté cinémas qui affichent un manque à gagner de 51 millions d’euros qu’on pourra heureusement compenser par l’une ou autre aide d’État (qui paiera, je vous le rappelle).

Cette réussite est tellement aveuglante qu’elle permettra d’ailleurs de ne pas voir la baisse marquée dans les salles de sport, elles aussi soumise à ce magnifique outil de pistage citoyen aussi ludique que répandu…

Enfin, répandu, c’est vite dit…

On est en effet en droit de s’interroger sur le fait que, justement, l’activité économique ne soit pas exactement bondissante alors qu’on nous explique pourtant que bien plus de la moitié des Français sont vaccinés (et disposent donc du fameux sésame ouvrant toutes les portes)…

On en viendrait (oh !) à douter des paroles de Bruno, pourtant si précieuses et si justes, et à se demander si les petits articles de la presse, pourtant si vérifiés, si millimétrés pour chacun de leurs mots, ne seraient pas quelque peu orientés (oh !) pour atténuer le fait que l’ensemble de ces opérations est en train de peser très lourdement sur l’économie française, au point de noter que, si l’on voulait détruire des milliers de petits commerces et d’artisans, on ne s’y prendrait pas autrement.

Heureusement, on sait déjà que, si cette économie ne devait pas redémarrer comme prévu, si le pass devait ne pas suffire, si – ô grand jamais – les vaccins ne donnaient pas l’intégralité de leur potentiel (Israël, Royaume-Uni, Islande, Gibraltar…), au moins Bruno et sa précieuse parole, ses copains ministres et leurs déclarations pleines de sagesses ainsi que l’ensemble de la presse si finement fact-checkée ne reculeront devant aucun effort pour nous désigner les vrais coupables, à savoir les anti-pass.

La prochaine vague de pneumopathies (inévitable en novembre comme tous les ans) promet d’être intéressante.

Ce pays est foutu.

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Ségrégation sanitaire : les Brigades de la Limonade vont nous coûter cher

Par : h16

Le mois d’août s’achève mais il sera difficile de revenir sur ces cinq dernières semaines de puissants délires qui se sont multipliés en République du Bisounoursland : trop d’absurdités se sont enchaînées au Cerfaland, et obligent l’observateur extérieur à ne retenir qu’une écume passagère… Qui n’en reste pas moins significative de l’air du temps.

Air du temps qui ne sent décidément pas très bon. C’est en effet dans une odeur fortement soufrée qu’on apprend que la violence en France, puissamment combattue par notre gouvernement et notamment Gérald Dardmalin, son extraordinaire ministre de l’Intérieur, n’en finit pas de diminuer pardon d’augmenter : la période après le confinement de janvier à juin de cette année a ainsi vu le nombre d’homicides et d’agressions dépasser celui d’avant la crise sanitaire sur la même période (de 16% tout de même), et ce alors que s’accroissent aussi les tensions sociales, exacerbées par les choix ségrégationnistes subtils du président Macron.

Et alors que, déjà, une exquise joute rhétorique s’organise entre médias pour établir pourquoi cette augmentation des agressions, des homicides et autres petites billevesées du quotidien n’est finalement pas si importante, on s’empressera de ne surtout pas s’occuper de la question des violences en France ainsi que de leur gestion (ou absence de gestion, disons) ainsi que de l’évaporation de toute politique un minimum cohérente et de toute solution opérationnelle.

Que voulez-vous, ces thèmes comportent bien trop de points épineux alors que se rapproche à grands pas une nouvelle élection et qu’il est donc urgent d’occuper les esprits avec autre chose. Ce serait dommage de focaliser les esprits sur une gestion calamiteuse de la Justice en France, sur des questions d’immigration (comme celle, par exemple, des mineurs non accompagnés, de sans-papiers et autres réfugiés pas trop compatibles avec nos mœurs), ainsi que, plus généralement, sur la place du régalien dans le pays.

Tout ceci doit être oublié, tant côté budget (en France, sur 1000€ de dépenses publiques, 60€ seulement sont consacrés au régalien) que du côté opérationnel, afin de ne pas évoquer le fait pourtant assez visible qu’on retrouve maintenant les personnels justement chargés d’appliquer les lois et garantir l’ordre en République à des endroits de plus en plus incongrus…

En effet, en République du Cerfa Joyeux, il n’est guère temps d’aller remettre un peu d’ordre dans certains quartiers turbulents. Les cités émotives n’ont pas besoin de la loi républicaine. En revanche, pour les terrasses de bistrots, c’est une autre affaire.

Clairement, après les brochettes de mimes et de clowns (oui, oui, cela a bel et bien existé), on se retrouve maintenant avec de solides Brigades de la Limonade garantissant enfin (ENFIN !) que les consommations se font dans le respect de la ségrégation sérologique, des gestes barricades et d’une saine distanciation socialiste permettant aux individus purs d’être sanitairement séparés de la masse grouillante des pouilleux envirussés.

Ce déploiement d’une police et d’une gendarmerie de très grande proximité (au point qu’elles pourraient picorer dans votre assiette), jamais vu en France depuis la Seconde Guerre Mondiale, n’est pas le seul élément qui fasse quelque peu tiquer les citoyens, notamment ceux qui paient des impôts : pendant que nos gardiens de la paix s’enquièrent de notre dossier médical et que les trafics, violences et agressions grimpent en flèche, les entrées dans les hôpitaux sont à leur tour finement filtrées pour les mêmes motifs si judicieux.

Il faut donc fournir rapidement ces établissements en indispensables cerbères, ce qui ne manque pas d’interpeler le citoyen payeur, alors que ces mêmes établissements n’arrêtent pas de se plaindre d’un manque cruel de personnel et de moyens pour traiter les malades.

En effet, avec une facture évaluée à 60 millions d’euros par mois (720 millions d’euros à l’année, une broutille – c’est l’État qui paye, hein), combien de lits auraient pu être ouverts ou conservés, combien de services améliorés, quelles primes ou augmentations salariales les personnels stressés auraient-ils pu obtenir ? On n’en saura rien : grâce à ces sommes dont les financements sortent, comme à peu près tout dans le pays depuis mars 2020, du cul de licornes républicaines, de nouveaux postes seront créés permettant à des vigiles de s’assurer que les patients qui entrent à l’hôpital ont avec eux une preuve solide de bonne santé officielle. Malin.

Pour résumer, il n’y a donc aucun argent pour améliorer le sort du personnel hospitalier, la police et la gendarmerie n’ont pas assez de moyens pour lutter contre délinquance, criminalité et agressions du quotidien, mais on trouve de belles sommes dodues pour coller des vigiles à l’entrée des CHU et des volées de policiers aux terrasses estivales.

Si vous avez deux sous de bon sens et encore une vague motivation (futile, mais admirable) à voir vos impôts employés correctement, voir que le régalien est à ce point méprisé, que le moquage de visage permanent permet aux mêmes hydrocéphales de pleurnicher sur le sort des hôpitaux et, dans le même souffle, de consacrer une part importante de leur budget à une tâche ridiculement décalée de leurs besoins, vous ne pourrez que sentir la proverbiale moutarde vous monter au nez tel un écouvillon de PCR introduit par un laborantin un peu trop enthousiaste.

La tentation serait forte, dès lors, d’aller défiler dans la rue pour réclamer la fin de ces absurdités et, sur un coup de tête, de tenter quelques violences à l’égard de ces clowns qui font semblant de nous gouverner.

Ce serait, cependant, une grossière erreur.

Pendant qu’un budget important n’était absolument pas consacré à déployer les forces de l’ordre là où elles sont vivement attendues, pendant qu’on claquait des fortunes à ne pas équiper les hôpitaux en lits et personnels, ces petits clowns coûteux n’oubliaient pas de renouveler le matériel de répression indispensable à disperser du factieux à coups de LBD dans l’œil.

Autrement dit, vos impôts vont clairement servir à vous faire rentrer dans le rang, à coup de matraques, de lacrymogènes et de LBD s’il le faut. Vous payez pour qu’on vous fasse bien sentir que le système de santé n’intéresse pas tant le gouvernement que s’il peut s’en servir pour raccourcir toujours un peu plus votre laisse. Et alors que, déjà, se pointent des petits rappels de piqûres sans lesquels les sésames électroniques seront invalidés, ceux qui applaudissaient des deux mains la ségrégation sanitaire vont, cocus, devoir se résigner à voir la facture (financière et liberticide), grimper sans fin.

Ne vous inquiétez pas, cela va très bien se passer.

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Une époque de confusion

Par : h16

Les performances du passé sont, en France et en matière gouvernementale, un assez bon indicateur des performances futures. Et c’est d’autant plus vrai lorsque les performances sont médiocres à nulles : comme on pouvait assez logiquement le prévoir il y a quelques jours, la mise en place des différentes règles entourant le pass sanitaire, petit passeport intérieur au pays des Droits de l’Homme Vacciné, ne se passe pas trop bien.

Et si, dans les mots qui remplissent les esprits actuellement, celui de « Liberté » revient régulièrement (alors que ceux d’égalité – au moins en droit – et de fraternité ont depuis longtemps été abandonnés), nul doute que les prochains jours verront apparaître celui de « confusion » qui s’applique à merveille sur l’instable marigot de lois, décrets, déclarations et méandres intellectuels gluants dans lesquels s’enfonce toute la classe politique et médiatique.

Grâce à une confusion de plus en plus grande entre cas positif, personnes porteuse, malade, hospitalisée et décédée, on en arrive à constater à la fois une hystérie sur certains plateaux télé au cri effaré de « la quatrième arrive ! » et un calme pondéré dans nombre d’hôpitaux (pendant que le secteur privé n’est toujours pas sollicité, car en France, on a des débordements correctement organisés, mon bon monsieur).

La confusion permet d’expliquer sobrement et sans rire que, pour la première fois dans l’histoire, des individus en bonne santé peuvent officiellement transmettre une maladie qu’ils n’ont pas à d’autres individus pourtant vaccinés contre elle, et dont certains vont, peut-être, mourir.

La cacophonie confusionnelle continue de plus belle lorsqu’on évoque le cas douloureux de Jean-Michel B., apparemment ministre de l’Edulcoration Nationale, qui explique vouloir séparer le bon grain (les élèves vaccinés) de l’ivraie (les petits pouilleux sans vaccin), en évinçant les covi-positifs. En effet, pour lui, c’est absolument évident :

« Quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de contaminer les autres, alors que si vous n’êtes pas vacciné, vous faites courir ce risque. »

Apparemment, ce qui est une vérité en Bisournoursie Ségrégationniste ne semble pas en être une outre-Atlantique ou Fauci, le docteur en charge d’apeurer les foules américaines, a récemment déclaré que, vacciné ou non, la charge virale était la même ce qui, au passage, justifiait de devoir réimposer le masque.

https://twitter.com/DarrenPlymouth/status/1420386203015208968

En somme, le vaccin n’empêche pas vraiment la propagation du virus, les lieux qui sont réservés aux détenteurs du « pass » vont malgré tout continuer à propager la maladie. Au pire, le pass pourrait donc même accroître la propagation de la maladie en donnant un faux sentiment de sécurité au possesseur.

Cette confusion sera fort pratique lorsqu’il s’agira de refermer certains établissements, d’imposer certaines limitations (comme des couvre-feux) et le retour du port du masque obligatoire car, même sans utilité, il rassure les hystériques.

On aura une pensée émue pour tous les cocus qui ont naïvement poussé à l’extension du pass sanitaire et à l’écrabouillement méthodique de nos libertés : avec le pass, ils pensaient retrouver leur liberté (celle d’être scannée pour prendre un café, youpi) en échange d’une sécurité sanitaire, et les faits montrent qu’ils n’auront ni leur sécurité sanitaire, ni même leur liberté. Bien joué.

La distribution de ces pass, ainsi que l’imposition larvée d’une troisième (puis d’une quatrième) dose vaccinale dans les prochains mois devraient logiquement s’accompagner d’une petite bouteille de vaseline, ça aidera.

Pendant ce temps, on appréciera là encore la confusion qu’engendre les paroles du ministre puisqu’une fois séparés, les élèves infectés ne pourront plus bénéficier de cette instruction pourtant obligatoire. En effet, « l’école à la maison » qui pourrait être une option, semble de plus en plus difficile à mettre en place : nonobstant les évidents problèmes logistiques des parents qui n’ont bien souvent ni le temps ni les moyens d’instruire leurs enfants, on doit en effet se rappeler que le gouvernement actuel a récemment poussé toute une batterie de lois et décrets visant à supprimer cette possibilité donnée aux familles.

En somme, les enfants covi-positifs (mais pas malades) ne pourront justifier d’une quelconque maladie pour obtenir une instruction à la maison, la maladie étant la seule excuse possible pour ne plus scolariser son enfant à l’École Républicaine et Égalitaire-ou-presque. On sent intuitivement que ça va fort bien se passer, sans la moindre confusion ni le moindre rétropédalage de l’Exécutif.

Mais la confusion qui règne ne s’arrêtera pas en si bon chemin : alors que les précédentes confusions documentaient essentiellement l’impéritie de nos administrations ainsi que l’improvisation et l’incompétence complète de nos élites, il faut mentionner la confusion volontaire, sciemment entreprise par le pouvoir, ses affidés et des médias devenus propagandistes, cette confusion qui consiste à feindre de croire que tous les opposants au pass sanitaire sont aussi des opposants au vaccin, puis des opposants à tous les vaccins, puis des antivax puis des complotistes (et pourquoi pas des platistes).

Avec cet amalgame pratique, on jette facilement l’opprobre sur ceux qui refusent de voir se fragmenter la société avec l’instauration d’un pass, ceux qui comprennent où mène inévitablement cette expérience politique et sociétale immonde, ceux qui ont bien vu le but politique (et uniquement, bassement politique) de Macron et ses thuriféraires dans l’instauration d’une société d’apartheid médical.

Le pass est le symbole d’un fichage volontaire des citoyens, d’une mise à disposition de leurs données intimes, de l’usage de la pression sociale pour intimer à une partie d’entre eux des comportements et des attitudes d’obéissance. La société du pass, c’est une société où, à n’importe quel moment et pour n’importe quelle raison arbitraire, un citoyen peut se voir refuser un service, un produit, l’accès à un lieu. Et dans cette optique, la confusion de l’antipass avec l’antivax permet de taxer l’opposant de rétrograde, d’égoïste et d’irresponsable. Grâce à cette confusion, de celui qui réclame une société libre et ouverte, dans laquelle l’État ne peut pas confiner ou ostraciser arbitrairement quelqu’un, ou de celui qui accepte voire réclame l’exact inverse, ce sera le premier qu’on qualifiera de dangereux…

Cependant, rassurons-nous : grâce à toute cette confusion, on a réussi à mettre en place une nouvelle forme de République encore plus libre, égalitaire et fraternelle dans laquelle on trouve des chiens dressés à renifler les malades, des détentions administratives pour les malades sous supervision de l’assurance maladie, un passeport intérieur pour que les établissements et les employeurs puissent vérifier l’état de santé des citoyens quitte à les licencier s’ils ne sont pas hygiéniquement sains, et une ségrégation des uns et des autres sur une base sérologique.

Heureusement qu’Emmanuel Macron a été élu : imaginez ce qu’on dirait si cela avait été Marine Le Pen !

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Pass sanitaire : une mise en pratique infernale

Par : h16

Et alors que se poursuit gentiment le parcours institutionnel de la loi encadrant la mise en place d’un apartheid sanitaire en France (c’est-à-dire, selon la définition acceptée de tous, la discrimination voire l’exclusion d’une partie de la population qui ne dispose pas des mêmes droits, lieux d’habitation ou emplois que le reste de la collectivité), des petites difficultés commencent à apparaître dont on se demande quelle pirouette permettra de les camoufler.

Eh oui : si, dans la bouche de nos frétillants énarques, de nos vigoureux ministres et de nos sémillants députés, le pass sanitaire permettra de résoudre les problèmes sanitaires français, il n’aura vraisemblablement qu’un effet marginal sur d’autres soucis bien français que l’actualité nous rappelle avec insistance.

C’est ainsi que les jours passés furent l’occasion de vérifier que les gentils quartiers émotifs n’étaient pas plus calmes à présent qu’un contrôle supplémentaire pointe son nez : une fois encore, les forces de l’ordre ont été prises à partie lors de différentes petites manifestations de ce vivrensemble énergique que la pandémie n’a clairement pas affecté.

Et voilà que deux policiers sont agressés en dehors de leur service, dans le 11ème arrondissement à Paris. Très manifestement, les gestes barrières n’ont pas été respectés et on espère que les deux agents ne seront pas contaminés par le méchant virus.

Et voilà qu’à Toulouse, ce sont trois policiers qui ont été agressés par une toxicomane : aspergés d’ammoniaque, on peut raisonnablement penser que le virus n’aura pas survécu.

Et voilà qu’à Bonneuil sur Marne, un policier a été brûlé après des tirs de mortiers d’artifice lors d’une intervention qui démontre encore une fois que les jeunes ont su, malgré les confinements, les restrictions et l’instauration du pass sanitaire, conserver un esprit résolument festif respectueux de la distanciation sociale que permet justement ce genre de mortiers.

Et voilà qu’une fusillade ou une autre éclate dans le pays qui, pour rappel, interdit fermement le port d’arme et se fait fort de ne pas être peuplé de ces cowboys irascibles comme on en voit trop outre-Atlantique, n’est-ce pas.

Ces faits divers, dont certains déclenchent même l’inévitable intervention du petit ministre du moment, rappellent qu’on tente donc d’instaurer une immonde vexation liberticide supplémentaire dans ce pays, où règnent l’ordre, la loi et l’unité républicaine dont se gargarisent nos politiciens.

On comprend déjà, à ces éléments, qu’il va y avoir comme une différence palpable entre la loi pratiquée à certains endroits et pour certains occupants du territoire français et la loi qu’on va imposer aux classes laborieuses, à ces sans-dents qui ne sont rien, à ceux qui, finalement, payent les salaires de ces politiciens, de ces préfets, de ces députés et de ces ministres qui, actuellement, s’enorgueillissent de mettre en place cet apartheid.

Ségrégation vaccinale dont les contours sont, de jour en jour, de plus en plus flous à mesure que les exceptions, aménagements et bricolages législatifs s’empilent afin de tenir compte des réalités du terrain qui (l’imbécile !) ne se laisse pas faire : menaçant de faire grève en août, les routiers ont finalement obtenu que les restaurants qui les accueillent ne soient pas soumis à l’obligation de pass sanitaire. Le resto-routier va-t-il devenir une destination gastronomique des pestiférés antipass ?

En tout cas, la presse aura fort à faire pour expliquer ce qui est possible ou pas, ce qui est autorisé ou interdit, continuer à faire peur tout en essayant de minimiser les effets de bord maintenant nombreux de ces mesures iniques : tant du côté médiatique que du côté politique, on se tortille dans tous les sens pour expliquer comment les patrons vont bien pouvoir virer les salariés récalcitrants, et le moins qu’on puisse dire est qu’une nouvelle zone de droits étranges et alternatifs vient d’être découverte dont on se doute qu’elle va être rapidement explorée par toute une batterie d’avocats et de syndicalistes.

Pas de doute, l’instauration de ces complications administratives, qui ne contribueront en rien à une quelconque lutte contre un virus maintenant endémique, promet un festival de petits pas chaloupés pour le gouvernement (deux en avant, trois en arrière, un sur le côté, deux dans le ravin).

Dans ce tableau, les forces de l’ordre vont se trouver dans une position intéressante, à l’interface de nombreuses occurrences d’un Deux Poids Deux Mesures ridicule, visible et rapidement insupportable : au Deux Poids Deux Mesures appliqué dans les cités sensibles et autres quartiers émotifs répondra le même arbitraire entre le citoyen (qui devra supporter un vaccin imposé par la bande pour pouvoir travailler) et le policier (dont le pass sanitaire restera facultatif pour exercer), ainsi qu’entre citoyens eux-mêmes (les routiers ou la grande distribution constituant les premiers exemptés d’une liste qu’on devine s’allongeant de semaine en semaine).

Avec son idée folle sur le plan administratif et stupide sur le plan médical, Macron fracture les familles, les entreprises et le pacte social en montant les forces de l’ordre contre les citoyens honnêtes, en divisant les citoyens entre eux en distribuant privilèges et exemptions, tout en sanctuarisant (par son inaction) les enclaves anti-républicaines.

Pire : le pass ne pourra fonctionner qu’avec la volonté des entrepreneurs de sanctionner leurs employés et trier leurs clients. C’est aussi le privé qui devra, par la délation, suppléer au travail des policiers qui ne seront jamais assez nombreux pour écraser la dissidence pardon contrôler les récalcitrants pardon les anti-pass pardon les complotistes.

Le pass sanitaire, invraisemblable bricolage technocratique sans plus aucun lien avec la médecine, n’aura aucun mal à se muer en passeport intérieur à la moindre occasion. La liberté de se déplacer, de commercer, d’interagir avec ceux que l’on souhaite disparaît maintenant en même temps que toute illusion d’égalité en droit qu’on faisait au moins semblant de conserver en France. Dans ce cadre, la population n’est plus qu’un ensemble de castes disjointes, montées artificiellement les unes contre les autres, se battant entre elles pour obtenir des petits privilèges de plus en plus iniques, dans une soupe de Deux Poids Deux Mesures qui ne favorise qu’un accroissement des tensions dont l’issue ne peut être que la frustration et la violence.

Une société construite sur ces prémices où tout humanisme et toute morale ont été soigneusement expurgés ne peut rien produire d’autre que de la misère. Le pays ne pourra pas se relever de cette épreuve sans une remise en cause brutale de tout son système social et une véritable purge de ses politiciens, à peu près tous dépourvus de la moindre colonne vertébrale.

Gouverné par des blobs, ce pays est foutu.

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Passeport intérieur : cette bien étrange façon de relancer l’économie

Par : h16

Voilà voilà, le pass sanitaire, au nom anglicisé pour faire plus dynamique, se met lentement mais sûrement en place dans tout le pays : les débats parlementaires, de haute tenue, ont permis d’éclairer les Français sur la pertinence de ce dispositif qui permet de parfaitement cristalliser les oppositions et de cliver le pays comme jamais.

Bien évidemment, la désignation par le pouvoir d’un ennemi pratique (les anti-pass qui sont devenu des anti-vax donc complotistes) permet d’occuper le peuple et de canaliser les frustrations engrangées lors des confinements et couvre-feu dont il a été largement montré depuis des mois qu’ils ne servent à rien.

Cela permet aussi d’éviter aux foules endolories, qui cherchent de pratiques ploucs émissaires, de ne pas trop se poser de questions pratiques sur ce pass.

Pourtant elles devraient, car, joie bonheur et fourchettes en bambou écologique biodynamique, rien n’est vraiment prêt nulle part pour gérer ce qui fait de plus en plus furieusement penser à un contrôle social fin à la chinoise sur le territoire français : alors qu’une part croissante d’activités va maintenant dépendre du précieux sésame et qu’on va devoir prouver être en bonne santé pour entrer à l’hôpital, on apprend que les doses vaccinales viennent à manquer. Horreur, la distribution de passeports intérieurs risque de se gripper.

Décidément, la marque de fabrique du quinquennat Macron sera vraiment cette tendance à rendre obligatoire ce qui est en pénurie avec une constance qui frise la perfection depuis l’avènement de cette crise qui aura eu le mérite de démontrer à tous l’absence presque totale de toute préparation à tous les niveaux de l’État.

S’ajoutent aux déboires des Français désireux de rejoindre le cheptel des scannables les délais incompressibles entre deux doses qui rendent le planning gouvernemental joyeusement rocailleux : beaucoup de familles goûteront au plaisir subtil du refoulement des parcs, attractions, cinémas et autres restaurants. En période estivale, quel meilleur message faire passer ?

Enfin, les modalités légales semblent encore fluctuantes à mesure que le texte réalise son petit parcours parlementaire : cela permet aux différentes chambres, après avoir fait deux pas en avant, tabassant dix fois l’honnête citoyen, de faire un pas en arrière pour ne distribuer que cinq coups. Le citoyen, trop heureux de ne se faire fracturer trois membres plutôt que quatre s’estime alors gagnant. Habile.

Et voilà donc le nouveau contrat social dans lequel plusieurs millions de citoyens qui payent taxes et impôts auront moins de droits (bye bye liberté et égalité, les frontons républicains vont pouvoir rétrécir), puis seront asservis et vilipendés par des millions d’autres sous le regard bienveillant d’une presse toute acquise à la cause gouvernementale, ainsi que nos institutions dodues qui, comme jadis, ne feront qu’appliquer la loi et les ordres, le petit doigt sur la couture de pantalon.

Ah, bonheur du vivrensemble et de la joie retrouvée des interactions sociales sous contrôle permanent de l’État ! Les Français vont goûter au plaisir d’être scannés pour un café, un resto, un petit cinéma, et le tout par des gens qui n’ont pas ni la légitimité de fouiller dans leurs données médicales, ni le droit de vérifier leur identité. Rassurez-vous : ça va bien se passer car d’un côté, les uns prendront forcément avec philosophie le fait d’être mis au ban de la société bienpensante, et que d’un autre côté, une fois licenciés, ils n’auront plus rien à perdre ce qui est toujours une excellente chose lorsqu’on veut garder des foules calmes.

Toutes considérations politiques mises à part (les considérations médicales n’ayant absolument plus rien à voir avec la question), on peut cependant se demander si l’introduction de ce Passeport Intérieur au pays des Droits de l’Homme Vacciné ne va pas avoir un petit impact imprévu… au plan économique.

Eh oui : c’est bien beau de bouter une part de la population hors du champ de la Bonne Société, mais cela pourrait avoir quelques effets de bords économiques comme, par exemple, une baisse notable de fréquentation des lieux qui réclameront ce Passeport Intérieur, à commencer par certains cinémas qui ont déjà noté une baisse sensible de leurs ventes de billets.

Les professionnels du milieu, déjà fort peinés des précédentes saisons écoulées qui furent, confinements et couvre-feu obligent, particulièrement médiocres, commencent à comprendre que cette nouvelle péripétie administrative ne se traduit en rien par une reprise économique vivifiante, mais plutôt par une désaffection globale.

Ce qui est vrai pour les cinémas l’est aussi de beaucoup d’autres endroits touristiques, comme le Parc Astérix qui a déjà noté une baisse sensible du nombre de visiteurs et qui se demande exactement comment il va pouvoir sauver sa saison si les choses continuent ainsi. Combien de zoos, de parcs, de restaurants, vont éprouver des difficultés avec l’instauration du Passeport Intérieur ?

Rassurez-vous : depuis l’avènement de Emmanuel Le Liquidateur De Virus, on sait que l’État paiera. C’est donc sans surprise qu’on comprend qu’une solution est déjà dans les cartons, prête à être soigneusement appliquée à chacun des enfants malheureux d’une République décidément fort généreuse :

Le #Sénat a obtenu à ma demande une déclaration solennelle du Gouvernement annonçant l’indemnisation des entreprises pour les pertes subies du fait de la baisse de fréquentation causée par le #PassSanitaire. C’était une condition du vote de la loi par le Sénat, qui l’a réécrite.

— Philippe Bas (@BasPhilippe) July 25, 2021

On admirera la logique implacable de la nouvelle tubulure chromée républicaine qu’on va devoir mettre en place pour compenser les baisses de fréquentations : vaccinés et non vaccinés devront payer de nouveaux prélèvements pour des produits et services dont une partie de la population sera exclue. Gageons que cela aidera grandement à faire passer la pilule pardon la picouse.

Devant cette nouvelle donne économique truculente, on peut se demander combien de temps la tubulure pourra tenir : En effet, comme le mentionnait avec justesse l’économiste Milton Friedman, « rien n’est plus durable qu’un programme gouvernemental temporaire » ; la distribution d’argent gratuit des autres devrait donc battre son plein pour des pans entiers de l’économie française douloureusement impactée par ces mesures.

Ce qui veut concrètement dire que, l’argent des autres étant surtout l’argent des Européens, tout ceci pourra durer tant que l’Europe (et donc l’Allemagne) acceptera les déficits français abyssaux, servant à camoufler l’économie catastrophique du pays dont la consommation se ralentit et la reprise pourrait être notoirement amoindrie par les excitations gouvernementales.

L’avenir semble donc résolument radieux.

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Pass sanitaire : une suite déjà écrite

Par : h16

Avec la parodie de débat parlementaire qui a eu lieu ces derniers jours suite au prurit hygiéniste de Macron, d’amusantes perspectives se font jour pour la Patrie des Droits de l’Homme Vacciné : poussés par un gouvernement enragé par la volonté de boucler le sujet le plus vite possible avant la fin de la torpeur estivale, la bande de godillots parlementaires s’est retrouvée à enfiler les articles et les amendements dans la plus totale désorganisation.

Sans surprise, l’ensemble du texte voté n’est plus qu’un vaste champ d’absurdités légales, d’impossibilités pratiques et de vexations iniques pour tout un pan de population qu’on écrase de mépris avec cette décontraction, véritablement incarnée par Véran, que seuls peuvent déployer les cuistres et les psychopathes.

Partant du principe que l’irrationalité, la panique morale, l’excès et la dinguerie ordinaire se trouvent exclusivement du côté des anti-pass, plus personne ne tique (plus personne ne doit tiquer !) sur des amendements confinant à l’acharnement répressif et punitif n’ayant plus aucun lien avec le médical ou un vague intérêt collectif.

La loi n’est plus écrite d’une main tremblante de peur, mais fébrile d’hubris et d’excitation à l’idée d’incarcérer un peu plus une partie des Français refusant les injonctions du gouvernement. On en vient à abandonner avec une alacrité surprenante les principes fondamentaux de la vie en société et des principes français d’unité, de fraternité et même de la sacro-sainte égalité pour punir ceux qui refusent de plier… pour aboutir à une cacophonie stupéfiante de débilité.

Certains politiciens, bêtes à manger du foin, pavaneront ensuite sur les plateaux en s’interrogeant niaisement sur la désaffection des Français de la politique…

Français qui, eux, continueront de constater le découpage en tranche toujours plus fine de leurs libertés, et la multiplication des poids et des mesures rendant chimérique toute unité du pays : on imagine mal le pass sanitaire correctement appliqué dans les cités chaudes du territoire, on imagine mal les faunes interlopes de ces lieux l’utiliser et on imagine encore plus mal la police et la justice intervenir pour s’assurer de la véracité des pass qui y circuleront. En définitive, le pass sera surtout d’application dans les grands centres bien quadrillés par la maréchaussée pas trop encline à faire revenir l’ordre ailleurs que là où il est déjà présent. Les petits bourgs de campagne où tout le monde se connaît bénéficieront d’un laxisme qu’imposent ces lois foutraques écrites par des semi-débiles.

La citoyenneté française va dès lors devenir un patchwork grotesque, le territoire mité par les adaptations inévitables de lois impraticables. Le gain sur le vivrensemble va être palpable, ce sera supayr.

La Zizanie

Ce vivrensemble va devoir faire de sérieux échauffements et de furieux étirements pour éviter des élongations : les salariés qui ne se vaccineront pas « de leur plein gré » (!) pourront être licenciés, ce qui n’a pas manqué de déclencher quelques mouvements de sourcils soucieux de la part de nos inénarrables syndicats.

On peut d’ores et déjà tabler sur quelques mouvements sociaux (des soignants ? des routiers ? des fonctionnaires ?) d’ici à la rentrée, période à laquelle les enfants, retrouvant l’école, seront vigoureusement incités à se faire vacciner, ce qui promet là encore quelques petits mouvements d’agacement de certains parents pas forcément favorables à l’utilisation de vaccins encore en phase de test sur les plus jeunes.

Mouvements sociaux, grogne des uns contre les autres, guerre de tous contre tous, on comprend sans mal que la suite est déjà écrite.

La partition du gouvernement est finalement assez simple : le noyautage du mouvement des Gilets Jaunes par les factions violentes de l’extrême-gauche est une carte qui a bien marché à l’époque et sera donc tentée pour ce mouvement-ci. Les prochaines manifestations promettent déjà un fleurissement des habituelles banderoles du cru, depuis les drapeaux palestiniens jusqu’aux revendication traoresques et autres convergences de luttes non seulement hors-sujets mais dont la composante violente sera utilisée pour transformer l’exaspération des citoyens en caricature d’antivax et de complotistes, puis, d’exaction en exaction, en radicaux puis en terroristes.

Et à complotiste, complotiste-et-demi : rien n’interdit de mouiller (au moins rhétoriquement, faute de la moindre preuve et de la moindre logique) les mouvements qui naissent de ce torrent d’absurdités et d’iniquités gouvernementales avec une opération de déstabilisation russe. Que voulez-vous : grâce à une presse au taquet dans sa médiocrité et son psittacisme, les Russes sont devenus en Occident l’entité sulfureuse à la base de tous les dérapages observables.

Peu ou prou, nous aurons donc droit aux Terroristes Radicaux du Complot Russe Anti-vax venu déstabiliser notre beau pays.

Cela tombe bien : Castex a déjà prévu l’étape suivante, celle où « nous serons intraitables » et qui ouvrira la voie à des répressions aussi violentes que nécessaires.

Et ces violences seront alors assez simples à faire accepter : comme l’explique Voltaire, le niveau d’absurdités gobé jusqu’à présent est si haut qu’il autorise une solide quantité d’atrocités en face.

Les semaines d’août s’annoncent chargées tant la société française apparaît maintenant au point de rupture : une partie du peuple, parfaitement méprisée par une caste arrivée au pouvoir sur un malentendu dramatique, va progressivement se retrouver inoculée acculée à des actions de plus en plus démonstratives pour éviter son ostracisation complète.

Il n’y avait déjà plus guère de vivre ensemble, mais on abandonne à présent toute velléité à la moindre cohésion sociale. Selon toute vraisemblance, la rentrée sera explosive. Le pire est que les Français, croyant avoir choisi l’ostracisation sanitaire pour s’éviter le reconfinement, auront l’ostracisation et, au moindre encombrement hospitalier (qui est garanti, comme tous les ans depuis au moins 20 ans) auront aussi le reconfinement.

Forcément, ça va bien se passer.

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Pegasus, nouvel avatar d’une société de surveillance généralisée

Par : h16

Surprise et consternification : alors que la France s’entortille un peu plus dans une version de plus en plus corrodée de la démocratie et du respect des droits fondamentaux, on apprend (discrètement) dans la presse qu’un logiciel – nommé Pegasus – a été massivement utilisé par des gouvernements partout dans le monde pour espionner des politiciens, des journalistes, des avocats, des activistes, des personnalités religieuses et des militants de diverses organisations. Oh, quelle émotion !

Pegasus, c’est le petit nom d’une application d’espionnage qui s’installe sur le smartphone de la cible (Android ou iOS, même combat) de façon complètement transparente et indétectable pour l’utilisateur : utilisant des failles du système pour s’introduire sur la machine sans demander la moindre manipulation suspecte de la part du propriétaire, le programme a été développé par une société israélienne, NSO Group, qui a depuis quelques années fait fructifier son produit en le vendant à de nombreuses organisations gouvernementales qui se sont empressées de s’en servir, en toute illégalité cela va de soi.

Toujours avec le même étonnement (millimétré, nous sommes en France), on apprend que ce même logiciel est utilisé par de vibrantes démocraties comme les monarchies du Golfe qui, en l’espèce, ne rechignent pas à utiliser une technologie israélienne pour mieux surveiller leurs ennemis… et leurs amis. Et dans le tableau de ces monarchies au respect fluctuant des Droits de l’Homme, on pourra ajouter le Royaume de Macron dans lequel plus de 1000 Français ont été ainsi espionnés.

Eh oui : pour ceux qui en doutaient encore, le fait pour certaines personnalités d’intérêt de disposer d’un tel appareil infecté veut essentiellement dire que leur vie privée ne leur appartient plus et qu’ils sont de fait soumis à un espionnage constant. Le logiciel permet en effet de récupérer toutes les données stockées sur le téléphone, depuis les photos et vidéos ou documents stockées sur l’appareil jusqu’aux conversations téléphoniques en passant bien évidemment par les flux de données (e-mail, SMS et géolocalisation pour ne citer que les plus évidents).

Tout ceci est évidemment assez effrayant, mais soyons réalistes : des États qui épient des journalistes, qui pistent ces citoyens ordinaires dans leurs moindres faits et gestes, c’est très moche mais finalement ce n’est que ça : une surveillance active, intrusive, poussée, de certaines cibles aisément identifiées par le pouvoir, pour le profit personnel des politiciens et de leur caste…

Et même si on peut raisonnablement imaginer que cette affaire « Pegasus » va faire un peu parler d’elle, ce n’est finalement qu’une nouvelle illustration de la société d’espionnage permanent qui s’est mise en place, petit-à-petit, ces dernières années.

Il serait en effet fort naïf d’imaginer que ceci n’est limité qu’à ces citoyens-là : on pourra aisément se souvenir des précédents révélés par Edward Snowden qui avait exposé en 2013 l’existence de programmes de surveillance massive d’individus (PRISM, XKeyscore, Boundless Informant, Bullrun, Optic Nerve, Tempora, …) partout dans le monde de la part des États américains et britanniques.

Dans ce cadre, Pegasus ne reste qu’une partie finalement congrue de ces programmes et de ces agissements dont on peut garantir qu’ils ont, depuis 2013, beaucoup évolué : ils se sont forcément améliorés, étendus, et ont profité de toutes les innovations possibles, tant dans le « big data » que dans l’intelligence artificielle ou les traitements de données, le hacking et l’exfiltration de données…

Appliqués dans notre cadre quotidien, cela revient à rappeler qu’on n’a pas arrêté, ces dernières années, d’étendre toujours plus la surveillance du citoyen, depuis l’extension des caméras de surveillance partout sur le territoire jusqu’à la reconnaissance faciale qui ne cesse de progresser, y compris en France, jamais en retard d’une idée pour pister son peuple.

cctv bucoliques - caméras de surveillance

De la même façon, doit-on vraiment évoquer à nouveau l’extension de plus en plus importante de l’État dans tous les domaines de l’analyse des flux de données de communication et de surveillance, y compris jusque dans l’acquisition de drones qui seront sans nul doute utilisés pour mieux canaliser les mouvements de foules ?

Et puis, tant qu’on y est, faut-il s’apesentir sur la loi européenne « ePrivacy » qui instaure de manière dérogatoire une surveillance automatisée de masse des échanges numériques sur internet en Europe ? Est-il utile de préciser que cette nouvelle possibilité offerte aux Exécutifs européens d’espionner massivement leur population n’est évoquée quasiment nulle part dans la presse, et que l’arme ainsi remise dans les mains des gouvernants sera utilisée bien au-delà des raisons évoquées initialement (« lutter contre la pédopornographie ») ?

Et puis, reconnaissons-le : ce serait dommage, pour le pouvoir en place actuellement, de se faire à nouveau déborder comme il y a deux ans avec quelques Gilets Jaunes ou maintenant par une bande de complotistes-extrémistes un peu trop épris de liberté, n’est-ce pas…

Et dans ce schéma, le « pass sanitaire » devient une brique, que dis-je, un pan entier de plus dans l’édifice de contraintes que le gouvernement s’évertue à construire autour des citoyens pour les surveiller (pour leur propre bien, cela va de soi !), le tout dans la plus parfaite évaporation du contrôle de l’Exécutif, tant le conseil d’État semble avoir abdiqué toute velléité de faire croire à son indépendance, tant l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement sans intérêt, et tant les journalistes, ceux-là même qui couinent qu’on puisse les espionner via leurs smartphones, se refusent à combattre ce qui se met en place pour tous les autres citoyens…

Avec ces révélations sur Pegasus, avec la loi ePrivacy, avec le Pass Sanitaire, la société qui se dessine ces dernières semaines devient véritablement cauchemardesque : on monte, à dessein, les citoyens les uns contre les autres. On étend chaque jour un peu plus la surveillance de l’État sur ceux-ci et, mieux encore, on pousse les uns à surveiller les autres, ce que – au passage – certains feront avec une délectation jouissive.

De plus en plus se met en place, sous prétexte de sécurité et d’égalité maladive, un véritable système carcéral panoptique, sous les applaudissements d’une phalange de naïfs et d’abrutis qui croient encore qu’ils seront du côté des gardiens.

De plus en plus, avec cette société de surveillance constante, les citoyens ne sont plus considérés en adultes : gamins turbulents auxquels on peut raconter tout et son contraire un mois plus tard, ils sont mis sous le regard pas toujours attendri d’une maman-État de plus en plus vicelarde qui s’occupe d’absolument tous les aspects de sa vie, depuis ses couches jusqu’à son cercueil, et qui entend bien policer cette marmaille à coups de trique s’il le faut…

De plus en plus, ce pays est foutu.

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N’ayez pas peur. Vous n’êtes pas seuls !

Par : h16

Comme on l’a trop souvent observé dans l’Histoire, le centrisme autoritaire aboutit au pire. Celui de Macron est en train de tourner au cauchemar.

De bricolages en renoncements, d’improvisations en mensonges, les décisions politiques ont perdu tout lien avec la réalité de la pandémie et, pire encore, de la société française. La République n’est maintenant plus « une et indivisible », elle n’est plus qu’un champ d’expérimentations sociales basées sur des chapelets de stigmatisations.

C’est ainsi qu’on stigmatise les soignants : jadis héros, ils sont maintenant accusés sans vergogne de propager la maladie alors même que ceux qui les accusent étaient les premiers à les forcer à travailler alors qu’ils étaient infectés.

C’est ainsi qu’on stigmatise les commerçants qu’on veut maintenant embrigader dans la vérification des pass sanitaires : est-ce vraiment leur rôle de vérifier les données de santé de leurs clients ? Plus à propos, sont-ils criminels de ne pas vouloir jouer ce rôle inquisitorial ? Est-ce raisonnable et proportionnel de les menacer d’amendes prohibitives et de prison ?

C’est ainsi qu’on stigmatise les enfants non-vaccinés, alors qu’ils ne courent aucun risque.

En quelques semaines, le discours officiel a bien évolué : on est ainsi passé d’un discours logique où il s’agissait d’aplatir la courbe des malades et des morts de mars 2020 (rappelez-vous : quinze jours à trois semaines de confinements, et ce serait bon), à aplatir la gueule des non-vaccinés en juillet 2021, en commençant d’abord par leur pourrir la vie. La tolérance dont se gargarisent certains ne s’appliquent plus à ces réfractaires préalablement déshumanisés à coups d’anathèmes et d’épithètes lourds de sens, « ploucs émissaires » tout désignés pour la vindicte populaire et ses deux minutes de haine facile.

En pratique, si le but était encore d’éviter l’engorgement des unités de réanimation, sachez que tout ce qui a été mobilisé financièrement depuis mars 2020 aurait permis de construire, équiper et staffer des dizaines d’hôpitaux. Or, il n’en a rien été.

Difficile aussi de trouver la logique dans cet acharnement sur les non-vaccinés. On menace les 50 % de jeunes non-vaccinés (non-testés) de prison pour un verre en terrasse pour éviter l’engorgement des urgences et des unités de réanimation. Mais par qui seraient-elles saturées, lorsque plus des trois quarts des personnes à risques de formes graves sont vaccinées (aujourd’hui 18 juillet, 85 % des plus de 65 ans ont reçu au moins une dose) ?

Le summum de l’absurde est atteint quand on voit que certains proposent même négligemment des camps de détention pour malades – on se rappellera d’ailleurs que les vaccins n’empêchent pas de contracter le Covid, les vaccinés apprécieront :

L’ancien ministre de la santé Douste Blazy propose d’enfermer les personnes positives de manière « coercitive et obligatoire » dans des gymnases.
Il suggère donc d’entasser des malades dans des bâtiments froids et lugubres, c’est de la médecine chinoise ?pic.twitter.com/Tin5mVRgON

— Carėne Tardy (@Carene1984) July 14, 2021

Tout ceci n’a plus rien à voir avec la maladie ni avec un vaccin. Depuis le 12 juillet dernier, le vaccin n’est plus le sujet. Être pour ou contre le vaccin est maintenant sans aucune importance.

On est en droit de s’inquiéter de ce que le pass sanitaire fournit une excuse pour imposer un moyen technique de contrôler le peuple, de contrôler chaque individu dans ses allées et venues, dans ses fréquentations, ses occupations et, dans les prochaines étapes, dans son comportement social puis ses opinions politiques.

Bientôt, avec ce pass, l’État saura où vous êtes et avec qui, ce que vous faites et avec qui. À n’importe quel moment, il pourra choisir que vos activités ne sont pas conformes à ce qu’il attend de vous, que vos fréquentations sont indésirables à la République et ses propres desseins, et il prendra alors les dispositions qui s’imposent pour vous exclure du champ social. Il sera alors trop tard : vous ne pourrez vous y opposer car vous aurez laissé faire.

L’introduction du pass sanitaire est une abomination liberticide qui ne peut conduire qu’au pire contrôle social total. Et non, il n’y aura aucun garde-fou institutionnel. Ceux qui vous assurent l’inverse mentent comme ils ont déjà menti encore et encore depuis plus d’un an.

Il n’y aura qu’un seul garde-fou : le peuple lui-même.

Français, vous êtes en train de vous faire marcher sur la gueule par ceux qui vous ont menti de façon prouvable depuis des années et qui n’ont jamais eu votre intérêt à cœur. Ce que vous avez de plus précieux, la liberté, est en train d’être débitée en petites tranches fines pour un objectif qui n’a plus rien de sanitaire et dont le but ultime est votre contrôle. Non, se faire scanner pour boire un café ou manger un morceau n’est pas un contrat social, c’est une abjecte soumission.

Français, vous devez dire non. Non à ce dispositif, non à cette dérive sociale, non à la pression du groupe qui entend dicter à votre place ce qui est bon pour vous.

Français, vous êtes nombreux à ne pas vouloir de cette société du contrôle permanent, quel qu’en soit le motif, toujours présenté comme altruiste, comme tout enfer toujours pavé de bonnes intentions.

Français, vous n’êtes seuls que parce que les médias et les politiciens refusent de vous montrer, de vous écouter. Arrêtez de croire tous les organes du pouvoir, tous stipendiés par l’État, qui vous présentent comme ultra-minoritaires : non, les Français ne veulent pas se faire pister sans arrêt. Arrêtez de croire cette propagande qui amalgame ceux qui veulent rester libres avec les complotistes, les antivax et bientôt, à coup sûr, les extrémistes puis les terroristes.

Français, non, vous n’êtes pas seuls.

Vous avez peur de vous faire ostraciser parce que vous vous exprimez ? Si vous ne vous exprimez pas, c’est ce qui arrivera de toute façon.

N’ayez pas peur : le pouvoir ne tient que sur l’illusion de votre isolement, de votre petit nombre, de votre soumission volontaire.

Restez calmes. Organisez-vous. Tenez-vous prêts.

« Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris en politique prépare ou instaure le fascisme. » – Albert Camus

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Abracadabra, la réforme des retraites disparaît dans un tour de pass pass sanitaire

Par : h16

Le peuple, frétillant de plaisir, va enfin pouvoir reprendre le cour de ses activités puisque, c’est certain, grâce au pass sanitaire, tout va rentrer dans l’ordre ! Youpi ! Cependant, en attendant que les mauvaises surprises et les déceptions s’accumulent, on est en droit de se demander pourquoi, alors que les services de réanimations se vident, il est venu à tout l’Exécutif français l’idée subite de lancer ainsi une telle opération en France ?

Avant toutes choses, il faut bien comprendre que si l’une ou l’autre dérive liberticide devait avoir lieu, c’était bien dans la torpeur de l’été qu’elle serait faite : eh oui, c’est toujours pendant l’été que les veuleries et les pires saloperies politiques sortent du bois pour prendre le soleil, alors que les uns et les autres sont déjà partis en vacances ou qu’ils s’apprêtent à le faire. Ici, c’est pareil : tout doit être prêt pour la rentrée qu’on pressent déjà grandiose, et l’été est le meilleur moment pour cogner fort. Mission réussie.

Ceci posé, on pourrait facilement imaginer que l’imposition d’une nouvelle couche de restrictions de libertés (que certains imbéciles présentent hypocritement comme un gain de liberté) a été pensé, comme évoqué dans le précédent billet, pour punir le peuple de Gaulois réfractaire.

Il est bon de rappeler que le Président a fort peu goûté les débordements dont il fut la cible en 2018 et 2019 et il n’est pas invraisemblable d’imaginer que, particulièrement outré qu’une partie du peuple ait pu ainsi montrer son mécontentement à son égard, il veuille maintenant prendre sa revanche.

Du reste, il a prouvé que ni la cohérence, ni la bienveillance ne risquaient de l’étouffer : toute la gestion de la crise a été particulièrement foutraque et improvisée, et les quelques mesures fortes qu’il a prises l’ont toujours été dans le mépris le plus total des conséquences humaines. Les confinements durs, les couvre-feux, les petits cerfas ridicules à remplir pour un oui ou un non, les amendes vexatoires, le traitement outrageusement inégal d’un point à l’autre du territoire (certaines cités sensibles n’ont jamais goûté aux petits pandores des attestations), tout fut fait pour que la France d’en bas paye, chèrement, ses rebuffades de début de mandat.

On ne peut pas non plus complètement écarter l’hypothèse – plus dérangeante mais pas complètement impossible – que Macron, dont on se rappelle malgré tout qu’il envisageait énigmatiquement de ne pas se représenter en 2022, sentant la partie électorale très mal engagée pour ses miches, aurait choisi de mettre le pays dans un état pitoyable avant son départ pour garantir à son successeur un quinquennat particulièrement pénible voire abominable.

En effet, dans ce qui n’est ici, je le réécris, qu’une hypothèse de pensée, fracturer le pays et jeter les Français les uns contre les autres permettrait de rendre le pays ingouvernable à tout élu de 2022. Par contraste, cela permettrait à Macron d’incarner le dernier président d’une France encore entière avant le gouffre (qu’il aurait consciencieusement préparé).

Tordu certes, mais pas beaucoup plus que les roueries habituelles des politiciens qui ont occupé le poste, et pas moins que les manigances, mensonges et hypocrisies de l’actuel locataire de l’Élysée.

Mais plus raisonnablement, on comprend surtout qu’ici, cette formidable réduction des libertés à l’acide hygiéniste n’est qu’une grosse diversion. Réussie du reste : tout le pays ne bruisse que du pass, de tests et de variants ; les uns se montent le bourrichon contre les autres et habilement, le politicien divise pour mieux régner en étant certain de conserver les gardes prétoriennes du bon côté du pouvoir ; et si cela peut aider à les séparer du reste de la population, c’est encore mieux, surtout lorsqu’il s’agira de lui taper dessus.

Cette diversion n’est pas fortuite : il s’agit ici de ne surtout pas faire les réformes dont le pays a profondément besoin et que Macron avait menti s’emparer lors de son élection.

En réalité, oubliez la réduction de la masse salariale fonctionnaire : Macron renonce.

Oubliez aussi la réforme des retraites : il ne l’a pas avoué, mais Macron renonce aussi.

Avec la diversion, il trouve un motif en béton armé pour ne surtout pas se lancer dans la moindre remise à plat du système français, au bord du gouffre : pour le Président, tout ça attendra que l’état sanitaire du pays le permette.

Ainsi, la réforme des retraites sera engagée dès que « l’épidémie sera sous contrôle et la reprise bien assurée ». Autant dire « aux calendes grecques » puisque l’ensemble de l’opération actuelle revient à dire que l’épidémie n’est pas sous contrôle et que la seule chose qu’on peut assurer concernant la reprise économique est qu’elle sera copieusement fusillée par ces mesures calculées à dessein.

On comprend même avec cette déclaration qu’il devient carrément impératif que la crise sanitaire perdure : d’un côté, on musèle tout le monde, de l’autre (sortir de la crise et lancer ces réformes), c’est s’assurer de mettre le peuple dans la rue. Certes, ne pas les lancer, c’est potentiellement faire une croix sur les 40 milliards du plan de relance européen qui sont conditionnés à la bonne marche de l’économie française… Mais la crise constitue aussi une bonne excuse pour réclamer l’argent sans justement se mettre en danger.

Oui, vous l’avez compris : tout ce cirque vaccinal n’a absolument plus rien de médical.

Les objectifs de Macron ne sont plus, depuis longtemps, de diminuer l’impact d’un virus sur la population.

D’une part, les gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays ont amplement prouvé qu’ils n’avaient jamais rien eu à faire de la santé des Français (le nombre de scandales sanitaires suffit à étayer cette remarque). D’autre part, on ne peut pas prétendre vouloir baisser la pression sur les services hospitaliers quand, dans le même temps, on a tout fait pour fermer encore et encore des lits d’hôpitaux et de réanimation, et ce même en pleine pandémie et au contraire de tout ce qui était annoncé partout. On ne peut pas prétendre vouloir protéger le système de soins français tout en menaçant de licenciement les soignants qui refuseraient le vaccin, et ce alors que les équipes sont épuisées, que les soignants démissionnent et que les pénuries en personnel opérationnel sont criantes.

Non, aucun doute n’est possible : Macron ne suit qu’un but purement politique, un agenda rempli de petites manœuvres de politique politicienne et ce pass sanitaire n’est qu’un moyen, parmi d’autres, pour arriver à ses petites fins personnelles, et exclusivement ça. Dans ce schéma élyséen, le peuple n’est qu’une variable d’ajustement.

Réveillez-vous : vous êtes en train de vous faire ajuster.

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Extension du domaine sanitaire

Par : h16

Alors qu’une solide partie de l’Humanité semble retourner résolument vers le monde d’avant où restrictions et hystéries rentrent dans les normes acceptables, une petite partie d’excités continue, vaille que vaille, à vouloir mettre en place ce monde d’à-peu-près dans lequel la population sera soigneusement contrôlée, hygiéniquement et intellectuellement nettoyée. Sans surprise, la France fait tout pour y être en bonne place.

Mortalité excédentaire - France juillet 2021 - euromomo

Et alors que la mortalité globale montre des signes affolants de terrible normalité, le gouvernement, mené de main de maître par un ministre de la santé à la fois intelligent, calme et pondéré, se tatouille assez follement pour savoir s’il ne va pas falloir en remettre une couche très très vite, tant les frémissements de courbes, les modèles mathématiques finement ouvragés et les experts sont formels : le variant delta insignifiant epsilon banal lambda se répand comme une traînée de poudre.

Dès lors, entre deux spasmes de la paupière, Véran prend la parole pour expliquer que sa brochette de ninjas du Conseil Scientiste envisage à présent les indispensables mesures qui permettront d’enrayer la décimation en cours et la putative hécatombe inévitable de la rentrée. Si le reconfinement général n’est pas encore à l’ordre du jour, cela ne doit pas ralentir les efforts actuellement déployés sur l’indispensable passeport vaccinal électronique.

Car oui, le Pass sanitaire est toujours en cours de vigoureux déploiement, partout dans le monde en Europe en France un peu partout mais pas dans les foires, avec une farouche volonté de l’imposer en tous lieux où la sécurité sanitaire ultime s’impose pour garantir à tous et à toutes une vie dépourvue de vilains microbes, dans l’aisance respiratoire et la solidarité pulmonaire joyeuse.

C’est pour cela qu’une vaste opération de préparation des esprits mondiaux européens français est en cours : il faut faire comprendre aux récalcitrants que, bientôt, leur vie sera un enfer et que tout sera fait pour les parquer loin de la joie et du bonheur citoyen de vivre dans le mondaprès, dans lequel la fracture sociale se serait résorbée pour faire place à une belle fracture sanitaire volontaire, claire et assumée. Le Pass français va donc s’étendre, multiplier ses usages et ses applications, et ce sera un succès. Puisqu’on vous le dit.

Et puis tant qu’à faire, il était temps d’envisager une remise à plat du droit français et notamment du principe d’inviolabilité du corps humain : si les administrations françaises sont – on l’a vu récemment – assez rigides pour le dire gentiment, le droit français peut être, lui, particulièrement souple lorsqu’il s’agit d’accommoder l’idéologie du moment. Dès lors, l’obligation vaccinale, qu’on sent poindre de façon de plus en plus évidente pour le personnel soignant, pourra à son tour s’étendre à tout le monde. Et là encore, on saura gérer les récalcitrants qui mériteront bien évidemment le sort qui leur sera réservé : pourrir la vie d’adultes en bonne santé sera plus qu’un crédo, cela va devenir un devoir.

Du reste, on en aura fait une liste. Après tout, c’est à ça que servent les administrations, à tenir à jour des fichiers, à lister, à vérifier ligne à ligne que les petits formulaires sont bien remplis, que les individus rentrent bien tous dans les bonnes cases, et que ceux qui sont dans la liste soient traités avec le processus standardisé qui convient.

Dans ce cadre, il semble que le secret médical soit devenu fort encombrant, quasiment inutile.

La CNIL, qui veille justement à ce que les données personnelles des uns et des autres ne soient pas éparpillées aux quatre vents sans son accord, a heureusement émis quelques « conditions » lors de la production de la liste, celle qui permettra enfin d’identifier clairement ceux qui n’ont pas encore reçu leur petite dose. Mais au moins, rassurez-vous : moyennant l’application des « conditions », la CNIL valide donc cette liste.

Il faut se rendre à l’évidence : ce qui tenait de la rumeur invraisemblable il y a un an trouve une concrétisation parfaite ces dernières semaines et les pires dérives seront imposées sur un peuple dont on aura pris soin de conserver la partie favorable à ces mesures, heureusement la plus vocale, à portée de gros micros mous.

La majorité, devenue silencieuse et bâillonnée à coups de sifflants « complotisss! », devra donc se plier à l’extension du domaine sanitaire bien, bien au-delà de tout ce qu’on aurait pu imaginer supporter il n’y a même pas deux ans : ségrégation de gens sur simple profil génétique ou sérologique, expérimentation forcée sur cheptel citoyen, organisation de la délation, enrôlement de médecins pour les aider à violer le secret médical, et culmination avec la désignation de coupables en bloc dans une sorte d’essentialisation consternante que certains gobent goulûment : de la même façon qu’il n’y a pas si longtemps, les non-votants étaient coupables de la montée du FN (puis du RN – jusqu’à ce que l’argument tombe finalement à plat aux dernières élections, pfuiiit), de la même façon que les non-écolos sont évidemment coupables du réchauffement climatique, les non-vaccinés seront désignés comme responsables de risques portés par les vaccinés (le vaccin n’étant alors plus considéré comme fiable, mais baste passons) et sont déjà coupables de faire proliférer les variants.

Essentialisation, collectivisation… On connaît malheureusement cette horrible petite musique, qui a déjà été jouée dans l’Histoire et on connaît donc aussi les prochains couplets : petit-à-petit, les non-vaccinés seront coupables de tout le reste, depuis les prochains confinements jusqu’aux déficits abyssaux de l’État, en passant par le chômage et la récession qui nous pendent au nez.

Dans une joie malsaine, certains se frottent déjà les mains de construire ce mondaprès où on pourra enfin traquer, poursuivre, enfermer, brimer et punir ceux qui ne répondent pas aux contraintes des collectivistes.

Vraiment, la ségrégation, y’a que ça de vrai !

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Pass sanitaire : vous allez adorer vous faire pister

Par : h16

C’est avec un plaisir gourmand que les médias nous apprennent ces derniers jours les prochaines évolutions de la formidable application gouvernementable de suivi pandémique TousseAntiCovid : grâce à tout ce que la « French Tech » connaît de petits génies de l’informatique, cette dernière va prochainement intégrer le « pass sanitaire ».

Eh oui, à compter du 9 juin, la date choisie en France pour la mise en place du « pass sanitaire », l’application verra le déploiement du « carnet de rappel numérique », dont l’objet serait de permettre la traçabilité des cas contacts dans les bars, les restaurants ou les salles de sports. Cette nouvelle fonctionnalité qui revient donc à pister les potentiels infectés sera donc prochainement disponible dans cette application dont les versions se suivent et se ressemblent surtout dans leur opacité technique et de financement.

On se souvient en effet de la version précédente, StopCovid, parfaitement catastrophique à l’usage avec un drain notoire de la batterie, une anonymisation douteuse des données, un usage médiocre et finalement un impact nul dans la gestion épidémique.

Sa mise en place avait été l’objet de plusieurs polémiques non seulement sur son code, aussi franco-français que mal foutu, que sur les frais (consternants) qui avaient accompagné son déploiement et sa maintenance extrêmement coûteuse. La légalité même du financement de l’ensemble de l’opération est tellement sujette à caution qu’une plainte a même été déposée par Anticor pour favoritisme des sociétés concernées, illustration supplémentaire d’un capitalisme de connivence baveux dont toute cette pandémie n’aura été qu’une suite d’exemples tous plus sordides les uns que les autres, et tous plus évités et pudiquement oubliés par une presse devenue à ce sujet parfaitement inutile.

TousseAntiCovid, la version suivante, améliore quelques uns des points noirs des premiers essais (rassurez-vous : le financement reste toujours aussi propret), et l’évolution récente permet de dessiner la tendance globale qui vise à pousser tous les citoyens sur la version électronique du carnet de vaccination d’antan. Si le papier reste toujours possible pour les has-been et autres largués du progrès technophile, le smartphone semble de moins en moins contournable, et tant pis pour ceux qui n’ont pas les moyens (financiers ou intellectuels) ou qui n’ont juste pas l’envie d’avoir un téléphone portable pour simplement prouver qu’ils sont des humains fréquentables.

La norme est donc posée. Aux Français de s’adapter et tout ira bien.

Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter quelques problèmes graves posés par cette nouvelle mouture : en fait, il n’y a aucune transparence sur la façon dont les données sont collectées, assemblées, conservés, et l’utilisateur lambda n’a aucune idée réelle de la nature même des données qui sont effectivement récupérées par l’application. Si l’on peut supposer que ces données sont collectées de façon raisonnable, l’historique de l’État en la matière impose de commencer par s’inquiéter, de poser des question avant de donner quelque acquiescement que ce soit.

Pire : cette application, dans la droite ligne de ce qui a été pondu jusqu’à présent, continue d’autoriser un copinage capitalistique de quelques gros acteurs proches du gouvernement pour continuer à toucher de l’argent gratuit du contribuable. Dans ce contexte, il est impossible de ne pas imaginer pour les données collectées toutes sortes de dévoiements parfaitement en ligne avec les intérêts particuliers de ces sociétés et pas du tout ceux de la collectivité.

Les dérives possibles sont si flagrantes qu’on en arrive au point où même le premier secrétaire du PS, l’insipide Olivier Faure, se retrouve à devoir rappeler des évidences sur des notions essentielles de libertés et de vie privée ce qui, de la part d’un organe politique qui a toujours été à la source des pires dérives attentatoires aux libertés et à la vie privée, laisse quelque peu songeur.

En pratique, absolument rien n’empêchera le pistage complet et total des individus avec cette application. Il n’existe en réalité aucun moyen simple, efficace de garantir le bon usage des données médicales collectées, la géolocalisation des individus,… permis par cette application. Il n’y a quasiment plus aucun contrôle démocratique des récoltes de données des individus ni sur le plan de la vie privée, voire intime, ni sur le plan médical.

Selon toute vraisemblance, ce « pass sanitaire » va devenir un véritable petit aspirateur à tout ce qui peut passer dans le téléphone. Oh, bien sûr, ce ne sera pas le cas au début où on peut parier sur affichage d’encadrement très ostentatoire. Mais l’usage, les besoins « impérieux » des administrations et des hommes de pouvoir, les petites retouches et évolutions progressives rendront progressivement tous ces encadrements caducs pour arriver au moment où cette application ne sera plus éloignée des meilleurs logiciels de contrôle social chinois.

Pour le moment, l’usage de ce bricolage douteux sera rendu obligatoire pour les événements de plus de 1000 personnes ce qui va indubitablement favoriser tous les événements de 999 personnes et moins. Reconnaissons d’ailleurs aux sénateurs le mérite d’avoir taillé dans les dispositions initiales – bien trop vastes – du projet de loi et d’avoir réussi à limiter la portée de ce nouvel outil de pistage gouvernemental puisque ce dispositif ne sera pas étendu aux activités du quotidien comme aller au restaurant, au musée ou faire du shopping, aller à l’hôtel ou en camping…

Mais on comprend que ces limitations seront temporaires et on devra s’étonner de tous ceux qui acceptent le principe de ce nouvel instrument de pistage, les naïfs et les idiots utiles qui croient que cela permettra de « revenir à la normale », chose qui n’est pas prévue et ne sera jamais dans les cartons, et qui pensent que la loi permettra d’encadrer la gourmandise étatique. Cela ne s’est jamais vu ni en France ni ailleurs, le temporaire durant toujours bien trop longtemps, la loi étant toujours modifiée, amendée, élargie, les usages étant systématiquement détournés pour toujours accroître les prérogatives de l’État sur le citoyen.

En réalité, ce « pass sanitaire » est une abomination liberticide qui doit être combattue car elle est idiote par nature et délétère par principe.

Par nature, parce que ce pistage de plus en plus invasif, intrusif, des individus dans leurs activités quotidiennes n’a plus aucun rapport avec l’objectif affiché au début, limiter le nombre de malades en réanimation. Il est clair que la stratégie n’a plus aucun lien avec le nombre de lits occupés, ni même avec le nombre de morts mais tout à voir avec des objectifs purement politiques : on veut montrer à la face du monde et aux électeurs qu’on a réussi à vacciner tout le monde, qu’on a tout fait pour endiguer le phénomène et on confond ici largement gesticulations administratives, mesures coercitives et liberticides avec quelques précautions sanitaires d’utilité prophylactique.

Par principe ensuite parce qu’autoriser, une nouvelle fois, une perte de liberté pour une chimère de sécurité aboutira de façon évidente, claire, obligatoire, à une perte de liberté, de sécurité et d’individualité pour tous : seuls les imbéciles et les incultes (cumul possible) peuvent encore refuser les enseignements de l’Histoire.

À chaque fois qu’un pouvoir a cherché à pister, numéroter, traquer et surveiller chaque individu de sa société, cela s’est soldé par des dérives abominables. Prétendre niaisement que « cette fois, ce sera différent » n’est au mieux qu’une stupidité d’esprits enfumés par la propagande actuelle, au pire que la démonstration d’une sordide complicité dans ce qui aboutira inévitablement à de nouvelles horreurs.

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Un passeport sanitaire pour les gouverner tous…

Par : h16

Bientôt, la République Française prendra enfin le nom de République Démocratique Populaire de France et rejoindra le cortège de ces nations habilement affublées de ces sobriquets pour cacher que leurs gouvernements ne sont plus ni populaires, ni démocratiques. En attendant, la parodie démocratique actuelle continue de nous amuser avec un spectacle aux rebondissements aussi scriptés qu’un feuilleton franchouille aux heures de grande écoute.

Le dernier épisode nous a gratifié d’un déroulement parfaitement téléphoné mais qui n’en a pas moins réussi à agiter les médias subventionnés : ainsi, alors que la population française est actuellement assez clairement contre toute forme de pistage (électronique et/ou bureaucratique) des vaccinés, alors que les consultations à ce sujet renvoient toutes une volonté claire du peuple de ne pas infliger une ségrégation médicale, le législateur entend cependant bien installer cette nouvelle usine à gaz.

Appuyant le gouvernement, les médias (dont leur survie dépend ultimement du bon vouloir étatique) s’empressent donc, depuis plusieurs semaines, de pousser l’idée selon laquelle ce passeport serait à la fois utile et la seule clé permettant de retrouver une vie normale : pour notre presse aussi libre que pluraliste, il ne faudrait surtout pas mettre en danger les sources de subvention en expliquant que ce nouvel outil de traçage ne permettra en rien de retrouver une vie normale – puisque cette dernière ne dépend que du bon vouloir des autorités sans aucun lien avec le nombre de morts, de cas, de lits – et qu’il n’aura aucun impact sanitaire pratique à moins d’entretenir volontairement la confusion entre la vaccination et les petits coups de tampons bureaucratiques.

La petite musique s’installe donc qui consiste à bien faire comprendre que le cheptel doit être marqué, et qu’il n’y a donc pas trop à discuter. C’est donc avec stupéfaction (relative) qu’on apprend mardi soir que l’Assemblée nationale rejette le texte de loi visant justement à installer l’artéfact administratif permettant enfin aux foules de prouver qu’elles sont innocentes en bonne santé : le MODEM, ce groupe habituellement constitué des voitures balais de LREM et des serpillières sur lesquelles le gouvernement essuie ses pieds, vient subitement de se relever comme un seul homme et de voter contre l’instauration de cette nouvelle vexation attentatoire aux libertés fondamentales.

Les médias, fébriles, ont immédiatement relayé la nouvelle à grands renforts de surprise surjouée et de minimisation euphémisante en mode pompier : il apparaissait vraiment incroyable que la majorité se fendille ainsi sur un sujet pourtant si consensuel (mais si, puisqu’on vous le dit !) ; surtout, en s’inscrivant contre cette formalité, l’Assemblée nationale sortait brutalement de son rôle de chambre d’enregistrement des désirs gouvernementaux, et dans un pays bien tenu, bien propre et bien gouverné, cela ne se fait pas. Tout ceci ne pouvait être qu’un « petit couac », une simple bévue, un errement de fin de journée chargée, voilà tout.

Heureusement, les gouvernements qui se succèdent depuis un moment à la direction du mammouth étatique français savent comment obtenir malgré tout les lois et décrets dont ils ont besoin. Il suffit pour les dirigeants de masser un peu quelques dos, de crier un peu dans quelques oreilles, et, tout simplement, de faire revoter : la gamelle est trop bonne et l’exercice du pouvoir trop gouleyant pour qu’une velléité de rébellion s’installe vraiment parmi les députés.

Revote il y eut donc et, instantanément, l’extrême-centre pourtant unanimement contre se retrouve unanimement pour : le passeport sanitaire est donc validé par la Chambre basse d’enregistrement et grâce, notamment, à la souplesse gymnastique de ces députés qui ont réussi, en une soirée, à baisser leur pantalon et retourner leur veste tout en restant droits dans leurs votes. Espérons que leur électorat leur en saura gré lorsque, confronté dans quelques mois aux erreurs, pénibleries et dérives évidentes de ce passeport, il pourra mesurer à quoi son vote et ses impôts lui servent.

En tout cas, ce délicieux épisode aura été l’occasion de montrer une nouvelle fois que le gouvernement français prend très officiellement ses concitoyens pour des abrutis. Si ce n’est une surprise que pour une portion congrue de citoyens qui, alors, méritent donc amplement d’être ainsi catégorisés, le rappel reste utile pour la majorité de la population qui veut encore croire à une sortie de crise prochaine moyennant encore quelques efforts : en réalité, à voir l’actuelle multiplication des décisions parfaitement stupides que ce gouvernement enfile avec gourmandise, rien n’est moins sûr et tout indique plutôt qu’on va continuer à tricoter des débilités administratives à rythme soutenu.

Considérant la population comme un vaste contingent de gamins idiots, le gouvernement, noyé dans les détails absurdes, s’en va même jusqu’à préciser la façon dont les tables et les chaises doivent être disposées sur les terrasses et accepte ainsi la présence de protections en plexiglas, des paravents ou du feuillage – évidemment réputé pour repousser les virus, c’est prouvé, c’est la Faculté d’Epidémiologie Emmanuel Macron qui le dit. Échapperons-nous au Décret Pipi détaillant par le menu les cas où les toilettes seront ou ne seront pas accessibles pour les consommateurs ? Probablement pas : apparemment, le ministère de l’Économie va se pencher sur ce délicat problème de braguette qui taraudait apparemment toute l’intelligentsia parisienne et les petites feuilles humides de nos journaux ; le rapport entre ce ministère et les vessies françaises sera laissé à l’appréciation du lecteur.

Bref : la chronique de la vie française est maintenant alimentée par ces faux rebondissements pathétiques qui illustrent la pire veulerie de politiciens prêts à tout pour obtenir une petite parcelle de pouvoir supplémentaire ainsi que les dérives consternantes d’un pouvoir brouillon et pusillanime qui micro-dirige le peuple comme une mère tyrannique et psychotique le ferait sur un gamin à moitié demeuré.

On en vient même à lire que la brochette de tyranneaux aux manettes consent tout juste à distribuer quelques maigres autorisations de sortie et des petites remises de peine aux incarcérés des EHPAD, oubliant que nos anciens ne sont ni des détenus, ni des citoyens de seconde zone privés de leurs droits essentiels.

Le pays sombre dans un scandale permanent où une petite caste de bureaucrates, sanitaires ou non, entend imposer la pire des sociétés orwellienne à tous, sous des motifs de plus en plus grotesques et qui, pour compenser les gabegies et les mémorables ratages logistiques et financiers de tout l’État, entend accroître encore sa taille et ses prérogatives.

Plus d’État, plus de surveillance, plus de vexations, plus de clowns débiles au pouvoir ? Forcément, ça va bien se passer.

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Un passeport covid sous les meilleurs auspices

Par : h16

Gentiment, sûrement, avec bienveillance mais insistance, le passeport prouvant qu’on n’est pas pestiféré se met en place : comme le monde d’après se met en place petit-à-petit, comme les activités vont bientôt reprendre leur cours quasi-normal, comme tous les commerces vont rouvrir dans la bonne humeur et le gel hydroalcoolique, il va être nécessaire de faire le tri entre les potentiels scrofuleux des citoyens sains et productifs de la société.

Eh oui : le monde d’après, c’est cette société joyeuse où l’innocence (sanitaire d’abord, citoyenne ensuite) doit bien évidemment être prouvée a priori ce qui suppose, on en conviendra aisément, quelques petits aménagements à base d’essence subtile de cerfas et d’électronique bureaucratique fine.

À partir de maintenant, le pays d’Ubu étant devenu celui de Knock où le bien-portant n’est qu’un souffreteux en phase terminale qui s’ignore niaisement, « vivre et laisser vivre » est remplacé par « vivre et soupçonner » dans la bonne humeur sociale et chaque administration française y va donc de son petit couplet afin de bien rappeler à tous l’importance de prouver qu’on est en bonne santé, et ce même s’il est maintenant amplement prouvé que les asymptomatiques ne transmettent pas la maladie.

C’est donc sans surprise qu’on voit apparaître de délicieux petits articles expliquant par le détail qu’on va enfin pouvoir, chic chic chic, décharger les petites attestations bureaucratiques dûment tamponnées à partir d’un de ces sites internet d’administrations françaises qui engendrent la jalousie du reste du monde : ici par exemple, Ameli.fr frétille d’aise à l’idée de distribuer des petits papelards numérisables permettant enfin d’exhiber son statut d’übermensch sanitairement fréquentable.

L’historique en matière d’informatique étatique étant ce qu’il est, auquel on devra ajouter l’historique de la gestion des dossiers par l’assurance maladie, auquel on pourra aussi ajouter l’historique global de la gestion de la pandémie par nos autorités, tous ces historiques dodus laissent présager d’une réussite fumante du projet : on peut d’ores et déjà garantir que tout le monde concerné retrouvera son dossier, qu’il n’y aura ni erreur, ni fraude, et que tout ceci sera abondamment utilisé par des commerçants et des lieux de villégiatures soucieux de correctement harceler les touristes avec cette amusante paperasserie.

Quant aux enfants, qui – pour le moment – ne sont pas vaccinables et pour lesquels on nage dans le flou juridico-sanitaire le plus compact, ne vous inquiétez pas : là encore, les autorités ont tout prévu avec la même sagacité que les masques, les tests et les vaccins ce qui rassure immédiatement.

On le comprend : l’embrigadement électronique et paperassier des populations est en marche, et rien ne semble pouvoir l’arrêter afin – pour citer les autorités – de « pouvoir retrouver la liberté » tant il est vrai qu’on n’est jamais aussi libre qu’avec des passeports, des autorisations et des petits cerfas tamponnés ici, là et là avec le timbre fiscal sur le côté ici, merci. En somme, les recettes des succès passés sont maintenant employées avec empressement pour une impressionnante enfilade de succès futur dont on peut déjà se réjouir.

Notons au passage que si ces petits ausweis agaceront certains peuples moins soumis habitués que les Français, au moins le peuple hexagonal a-t-il eu l’occasion de tester en grandeur réelle son approvisionnement en papier, en encre et la bonne marche des imprimantes personnelles à la suite des deux confinements (et demi) qui leur aura donné l’occasion de tendre leurs petites autovexations officielles à la maréchaussée toujours compréhensive mais jamais en défaut lorsqu’il s’agit de récolter les fruits toujours de saison en France (prunes et amendes). Se trimballer avec son pédigrée médical pour aller boire un pot, au cinéma ou dans un parc ne devrait donc pas trop bousculer les habitudes des Gaulois assez peu réfractaires…

Habitudes qui seront en revanche un peu plus bousculées par les innovations bureaucratiques accompagnant le retour progressif du pays à son niveau habituel de pénibleries administratives : en effet, on pourra toujours présenter moult papelards et force applications numériques sur téléphones à la mode, ça n’en fera pas plus ouvrir les attractions des parcs à thème. Si les parcs sont bien rouverts, leurs attractions, elles, n’ont pas encore le droit de fonctionner : le virus se concentrant – comme chacun le sait – sur les sièges de ces attractions et dans les files pour y accéder, le gouvernement a sagement choisi de les laisser fermer encore un peu. Malin.

Au moins, on a ici parfaitement respecté la logique d’ensemble de la gestion de la pandémie, maintenant largement transformée en crise économique du seul fait des gesticulations débilissimes du gouvernement : sous couvert de ne rien précipiter, on improvise des autorisations improbables dans un mouvement d’ensemble foutraque et grotesque que personne, au gouvernement, ne semble constater (et à plus forte raison pouvoir arrêter), ce qui aboutit par exemple à autoriser à nouveau l’ouverture des remontées mécaniques des pistes de ski, ce qui, au moins de mai, est d’une pertinence rare.

Comme on pouvait le prévoir, tout se met donc en place pour pister les infectés potentiels : le passeport main-propre tête-vide arrive et ce gigantesque projet va permettre de coordonner sans douleurs ni surprise des douzaines d’organisations sanitaires et de santé en France, puis en Europe, puis dans le monde, va donner à chacun l’opportunité de fournir son état de santé pratique, lisible et précis, le tout sans qu’il n’y ait jamais la moindre fuite de données, ni la moindre exploitation tant par des sociétés du capitalisme de connivence que des États un tantinet fouineurs qui pourraient pousser le bouchon un peu loin.

Rien qu’y penser, c’est garantir que tout va bien se passer. Ah, quel bonheur de retrouver sa liberté tendrement enveloppée avec des cerfas !

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Youpi, le passeport sanitaire puis sociétal se met en place

Par : h16

Saupoudrez un peu d’urgence sur de la peur, et vous pourrez tout justifier : utilisant l’épidémie de coronavirus comme prétexte en or massif, l’Europe accélère à présent la mise en place d’un passeport sanitaire largement poussé par les autorités de certains pays, France en tête, trop heureuses d’enfin trouver un moyen de pister finement, contrôler et contraindre des populations vraiment trop turbulentes.

Reconnaissons aux autorités d’avoir su jouer leur partition avec efficacité, maniant tour à tour bâton et carotte sur les populations : le bâton fut généreusement distribué en multipliant les confinements, et ce alors que, le temps passant, il a été largement montré depuis qu’ils ne servent à rien pour contre-carrer l’épidémie. Les restrictions administratives débiles se sont multipliées (à tel point que même un galimatias gluant de moraline comme le New-York Times est obligé de reconnaître que la bureaucratie française est allé bien trop loin), les vexations scientifiquement idiotes aussi (combien d’énarques faut-il pour vous visser un masque au pif ?) et l’ambiance du pays, déjà assez moyennement folichonne, s’est encore dégradée à chaque bordée d’amendes et chaque nouvelle conférence de presse des tamponneurs de cerfa glorifiés qui forment le gouvernement français.

Quant à la carotte, elle a été d’autant plus facile à brandir qu’un nombre consternant d’individus est tombé dans le panneau : moyennant une limitation calibrée des libertés de tous, on va vous redonner un droit qu’on n’aurait jamais dû vous prendre. Magie des détournements sémantiques : l’autorisation de réouverture des magasins n’est plus un dû d’un gouvernement de vicelards aux abois, mais une grâce que ce dernier accorde en échange d’une petite formalité consistant essentiellement à traquer tout le monde et à ostraciser des bien-portants en jouant sur une habile inversion de la charge de la preuve, tout asymptomatique étant malade à moins de pouvoir garantir sa bonne santé, cerfa (électronique de surcroît) en pogne.

Et même si les Français se sont largement montrés hostiles à l’idée, « l’élite » déroule son plan, imperturbable : chacun devra avoir la preuve tangible qu’il est en bonne santé pour ne pas être ostracisé légalement, appliquant ainsi une méthode qui vole à la face d’un principe de base dans une société d’individus libres, et ce, alors que s’y oppose pourtant une majorité, consciente des dérives dramatiques que la pratique entraînera inévitablement.

Mais voilà : la classe caquetante et la classe au pouvoir s’agitent si bruyamment qu’on les croit nombreux. Ils sont alors rapidement rejoints par l’inévitable fraction d’hystériques manipulés et d’idiots utiles acquiesçant goulûment pour éviter de développer une opinion antagoniste qui risquerait de les faire mal voir auprès des premiers, qu’ils rêvent, amoureux transis, de rejoindre un jour.

Le passeport sanitaire sera donc mis en place.

Bien sûr, on peut s’attendre à un merdouillage intense de tout le procédé, tant les services de l’État ont amplement prouvé, jusqu’ici, leur maîtrise très relative de tout ce qui a trait à la pandémie.

On devrait donc avoir une période, plus ou moins longue, pendant laquelle il faudra absolument avoir ce bidule alors que son fonctionnement sera aléatoire et entaché d’erreurs, litron supplémentaire de vexations dans l’océan de bêtise bureaucratique qui caractérise maintenant la France.

On aura par exemple droit à des loufoqueries comme cette idée d’un passeport sanitaire obligatoire pour les mariages : Tonton Léon, qui a oublié son smartphone, sera-t-il refoulé de la fête ? Dans certaines villes, certains quartiers, gageons que l’application du principe promet quelques joyeux débordements.

Mais ne nous leurrons pas ; vous ne couperez pas au petit livret ouvrier du XXIème siècle : au début, on s’assurera que vous pouvez prouver être en bonne santé pour aller acheter votre pain ou voir un film ou un concert… Beaucoup se réjouiront niaisement de pouvoir retrouver des activités « normales ».

Puis, poussé par les autorités médicales et une pression sociale de plus en plus forte entretenue par des médias et un pouvoir totalement en roue libre, votre employeur vous imposera ce même passeport pour simplement travailler. Ce n’était pas dans votre contrat de travail ? C’est contraire aux droits les plus élémentaires ? C’est de la discrimination et de la ségrégation basées sur un profil de santé ? Qu’à cela ne tienne : la foule et le gouvernement auront voté pour, d’une façon ou d’une autre, et ce sera donc mis en place. Il vaudra alors mieux être handicapé avec ce passeport qu’en bonne santé sans le sésame : qui penserait à discriminer à l’embauche contre un handicapé, enfin, voyons !

Tout ceci, d’année en année, reviendra à vous imposer de vous injecter – probablement régulièrement – une dose de l’un ou l’autre produit qu’on vous désignera comme idoine pour vivre en société. Habilement couplé avec votre géo-positionnement et des statistiques en temps réel de vos consommations et de tout paramètre qu’on pourra récupérer lors de vos activités numériques ou autres, ce « passeport » permettra de déterminer si vous rentrez comme il faut dans les bonnes cases prévues par la caste dirigeante ou si vous méritez la mise à l’écart.

Comme le procédé sera accompagné de nombre de récompenses pour ceux qui s’y fondront avidement, et la mise au silence total de ceux qui le refuseront, l’ensemble sera accepté avec plaisir par une foule nombreuse, anesthésiée par son ventre plein et sa tête vide.

Petit-à-petit, chaque action des individus libres sera, par défaut, soupçonnée de nuire à autrui. Nul doute que la société résultante sera idyllique : parfaite synthèse d’un monde orwellien où la surveillance citoyenne est constante et totale, et du meilleur des mondes d’Huxley où chaque individu reçoit ce qu’il lui faut pour être artificiellement heureux à condition d’être un bon esclave, ce qui se met en place ne peut réjouir que ceux qui croient parvenir en haut de la nouvelle pyramide du pouvoir qui se met en place. Beaucoup vont se rendre compte que la tête de cette pyramide est fort étroite et avoir de désagréables surprises.

Bien sûr, ce tableau catastrophique n’est – heureusement – pas certain. Mais le chemin décrit ici n’est ni loufoque, ni impossible. Il est technologiquement possible. Il est légalement envisageable. Il est surtout ardemment désiré par une partie de la population : l’une, transie de peur irrationnelle, l’autre, alléchée par les bénéfices qu’elle pourra en tirer aux dépens de tous les autres.

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Le confinement bureaucratique et l’asservissement des masses

Par : h16

En France, on dit que nul n’est censé ignorer la loi. Mais pour l’exécutif et en toute franchise, une bonne louche de confusion ne nuit pas et l’actuelle gestion de la pandémie l’illustre assez bien.

Progressivement, ce qui était une crise épidémique s’est transformé en crise sanitaire puis, par l’enchaînement de décisions brouillonnes et contradictoires, en crise sociale mettant essentiellement en exergue la désorganisation complète du système public de soins français, noyé ces dernières années dans une bureaucratie véritablement kafkaïenne et hors de tout contrôle que l’urgence et la situation exceptionnelle auront complètement mis à bout de souffle.

La dernière salve de restrictions montre assez bien l’ampleur du phénomène.

Tout comme en novembre où le chef de l’État évoquait des centaines de milliers de morts en décembre – qui ne furent pas au rendez-vous – puis comme en février où les épidémiologistes de plateau télé nous expliquaient qu’une absence de confinement signifierait une explosion de décès pendant tout le mois de mars, là encore non suivi d’effets, on nous explique à présent que, ça y est, c’est garanti sur facture, on va tous mourir plus tôt que prévu, là, dans les jours qui viennent. Il faut donc absolument reconfiner.

Mais attention ! Avec une population de plus en plus fébrile, une économie de moins en moins apte à encaisser un nouveau choc, les autorités – pas trop compétentes mais aiguillonnées par le désir sinon de rester en place au moins de ne pas terminer en haut d’un lampadaire – doivent ménager une chèvre de plus en plus bourrique et un choux de plus en plus maigre.

Confinement il y aura donc, mais avec des petits aménagements.

Limitation du nombre de départements concernés, extension des horaires de couvre-feu, accroissement du rayon de promenade autorisée et des heures de visites au parloir, modifications substantielles des petits cerfas d’auto-humiliation, les règles du Koh-Lanta national changent à nouveau.

Les choses auraient pu être claires et simples mais rassurez-vous, nous sommes en France et la tradition des usines à gaz bureaucratiques ayant permis les magnifiques succès que nous avons rencontrés jusqu’à présent, il aurait été impossible d’imaginer une nouvelle salve de cerfas sans en passer par les mêmes procédés, quitte à renommer ce nouvel épisode de vexations nationales « Troisième Voie » pour en camoufler tout le côté ubuesque (en espérant que la prochaine tentative ne sera pas renommée « Longue Marche » ou « Grand Bond En Avant » ce qui n’étonnerait pas tant que ça au train où vont les choses).

Les annonces faites, les rédactions de la presse se sont immédiatement mobilisées pour décrypter le sabir gouvernemental. Comme d’habitude, il y a eu du travail et le résultat est à la hauteur du magistral bordel qui nous fut livré.

Passant d’un confinement pas trop strict à, finalement, un confinement plutôt strict mais aménagé par le truchement du vocable pudique « mesures de freinage », il a fallu détailler une nouvelle bordée de contraintes, les départements concernés, les limites en espace et en temps qui changent encore, à nouveau lister les commerces estampillés essentiels et ceux qui ne le sont pas – cette fois-ci, les coiffeurs sont épargnés, parce que, parce que bon voilà quoi, comme les chocolateries (après tout…) – détailler la nouvelle auto-flagellation numérique indispensable pour éviter l’indigestion de fruits de saison (prune et amendes) avant d’en annuler l’obligation, et le tout pour reconnaître, du bout des lèvres, que tout ceci ne rime pas à grand-chose de scientifiquement étayé notamment concernant les confinements (dont il a été largement montré depuis qu’ils ne servent à rien).

En somme, tout montre à présent que la gestion d’une maladie, qui relève avant tout et exclusivement du domaine médical et devrait se cantonner aux relations entre des patients et des médecins, est maintenant entièrement dans les mains de l’administration, devenue folle. Et pour faire bonne mesure, c’est apparemment l’administration fiscale et le code du même tonneau qui ont servi de schéma directeur à la gestion sanitaire.

Les Français encore lucides comprennent évidemment que la souplesse fiscale appliquée à la gestion de la santé va forcément faire des étincelles : plus personne n’est capable de comprendre ce qui est autorisé ou non, ce qui est possible ou pas. C’est devenu une telle usine à gaz, avec un nombre si invraisemblable de tubulures chromées gigotant dans tous les sens qu’une vache n’y retrouverait plus ses chatons pendant que les hirondelles volent bas.

La lecture du décret du deuxième confinement, qui ne manquera pas d’être actualisé à la grosse truelle législative dans les prochaines heures, est parfaitement édifiante : grâce à des douzaines d’articles (57 en tout !), on met en place un véritable régime d’autorisation, listant avec cette minutie et cette précision que certains Teutons expéditifs n’auraient pas renié, tout le reste étant interdit (allez lire l’article 37 par exemple, c’est croquignolet).

En définitive, tout est maintenant à la solde du pire dévoiement de l’administration bureaucratique hiérarchisée, tatillonne et procédurière et son « modèle » est transposé partout. Les énarques français, sans freins ni lois, ivres du pouvoir exceptionnel conféré par une situation exceptionnelle, ont appliqué sans vergogne les pratiques (calamiteuses) de l’administration fiscale, pourtant tellement complexes et raffinées que plus personne ne sait exactement comment elle fonctionne réellement, et qui ne peut être compris – coïncidence habile – que par des bureaucrates spécialistes qui s’expriment sur le sujet comme des oracles ou des grands prêtres.

Certains, naïfs, croient encore qu’il y a un but à ces complexifications, ces bricolages et ces empilements législatifs, à ces grand-messes médiatiques où les Oracles Sanitaires nous distribuent leurs vérités.

Quelques autres, plus réalistes, ont compris que tout ceci ne servait qu’à entretenir une situation qui leur est directement profitable et qu’ils n’entendent donc absolument pas arrêter. Ces réalistes, peu nombreux et peu écoutés, se rendent bien compte que cette transformation de la politique sanitaire en machin bureaucratique sans queue ni tête n’est pas un accident, mais bien un dessein, un but en soi par lequel une petite caste tente d’asservir toute la société.

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