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À partir d’avant-hierHashtable

La République d’Enmarchistan refuse de voir l’effondrement

Par : h16

En République d’Enmarchistan, il est impératif de régulièrement se tenir au courant de ce que disent les ministres et de ce que racontent les médias à leurs sujets. Il est tout aussi impératif de ne pas trop faire attention au petit bruit de fond créé par la réalité, aux événements du réel qui – tout le monde le sait, à présent – ment éhontément.

Ainsi, il apparaît maintenant clair qu’il y a bel et bien eu un enseignant dans chaque classe : conformément à ce que Gabriel Attal avait annoncé il y a quelques semaines sur un plateau de média de révérence, l’Éducation nationale a su faire le nécessaire pour que l’improbable se produise. Cette rentrée fut donc un succès évident qui met le nouveau ministre de l’Éducation dans une position confortable pour aborder le reste de l’année scolaire avec un brio qu’on devine déjà à sa frimousse juvénile.

Ainsi, la sécurité règne dans le pays. Et de plus en plus, pourrait-on dire puisque l’actuel ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à intervenir à ce sujet pour bien faire comprendre que l’un des principaux soucis actuels des quartiers les plus turbulents, à savoir le trafic de drogue, serait correctement traité dans les semaines à venir.

Évoquant Stalingrad, probablement en référence à ce quartier de Paris renommé Stalincrack tant les problèmes de trafics, de drogués et d’insalubrité y sont présent malgré les tentatives d’efforts effectués régulièrement pour le nettoyer, Gérald Darmanin s’est lancé avec la verve et l’émotion qui caractérisent le premier policier de France dans un long entretien dans lequel il expose au bon peuple pantelant d’admiration comment il va s’y prendre pour enfin bouter les dealers et les criminels hors du pays.

Après avoir fait bien vibrer ses cordes vocales, Gérald va donc, il nous l’assure, agiter ses bras et ses sourcils pour garantir que des actions concrètes seront ensuite menées afin d’obtenir le résultat annoncé. Comme Attal et ses enseignants de Schrödinger (tous là mais en même temps certains manquent), le ministre va obtenir un apaisement du pays, une disparition des fléaux et faire revenir l’insécurité au niveau de sentiment.

Ce qui se passe à Marseille n’existe pas, où l’on observe essentiellement la cristallisation inverse du sentiment d’insécurité en insécurité chimiquement pure : il n’y a pas vraiment eu une innocente jeune femme dégommée dans sa chambre d’une balle perdue d’un échange de tirs entre narcotrafiquants d’une cité pas du tout abandonnée par des services de polices qui ne dépendent apparemment pas des masses du brave Gérald (qui va, soyons-en sûr) faire encore plus vibrer ses cordes vocales dans les prochaines heures, de même qu’on peut parier sur des mouvements agités de ses sourcils au sujet de cette quinquagénaire massacrée à Nice par l’une de ses malheureuses probabilités d’insécurité routinière dans le pays.

Quant au ministre de la Santé (l’état physiologique, pas la prison dans laquelle on devrait jeter nos clowns gouvernementaux) dont le nom et l’existence n’intéressent finalement personne, il ne fera probablement aucun commentaire sur un nouvel exemple navrant de patient mort avant d’avoir pu bénéficier des urgences de ce système de soins que le monde entier nous aurait envié, disait-on jadis.

Mais allons ! Tout ceci n’existe pas, ou pas vraiment. Les médias en parlent, un peu, mais se gardent bien de même faire mine de prendre la mesure de l’exaspération des Français devant l’incroyable nullité de l’actuel personnel politique voire, pire encore, de son acharnement à aggraver la situation avec ses phrases idiotes, ses idées stupides et ses méthodes à la con.

En fait, ces médias, vils, fiévreux d’obséquiosité et lâchement dépendants de leurs subventions, brossent en pointillé une réalité alternative dans laquelle ces guignols encostumés serviraient à quelque chose et mériteraient le respect.

Voulant s’occuper de tout, au frais du contribuable, ils n’arrivent à rien et enfoncent le pays réel dans une espèce de tiers-monde qui refuse même de s’assumer, de se voir tel qu’il est qui ne peut donc même pas imaginer s’en relever. Le fait que le pays montre tant de signes d’effondrement n’échappe plus qu’aux plus niais, ou au plus fourbes des commentateurs qui nient pour continuer de toucher les prébendes et avantages que leurs mensonges leur rapportent.

Cependant, à la différence des effondrements précédents (la chute de Rome est parfois évoquée pour illustrer la crise que l’Occident traverse actuellement), l’effritement actuel laisse les populations sans ressources.

C’est logique : les saucisses industrielles qui nous gouvernent ont absolument tout fait pour obtenir ce résultat calamiteux.

De nos jours, les Français sont devenus totalement dépendants de l’État et cruellement inféodés au reste du monde, depuis l’énergie jusqu’aux médicaments en passant par la nourriture. Pire encore, l’Europe se réveille depuis un peu plus d’un an du fantasme de l’absence de guerre sur son sol et découvre, stupéfaite, qu’elle n’a plus les moyens (ni humains, ni matériels) de soutenir un conflit plus de quelques jours (et encore, s’il ne fait pas trop chaud, pas trop froid, et avec une pause le midi pour écouler ses tickets resto). Par comparaison, un citoyen romain du IVe siècle découvrant un citoyen européen du XXIe verrait surtout un petit mammifère peureux et complètement perdu, baladé par une propagande grossière et totalement dépendant des lubies d’une élite maintenant clairement mortifère.

Au travers des médias et de ces politiciens qui finissent par croire aux bobards qu’ils débitent, la réalité est filtrée, édulcorée et pastélisée à la javel du conformisme, mais n’échappe plus à personne : l’État n’est plus du tout capable d’assurer ses fonctions, et il devient maintenant dangereux d’y croire.

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Vaccination, ségrégation, pouvoir.

Par : h16

À mesure que la coercition généralisée se met en place afin d’obtenir un troupeau d’humains consentants (ou sinon…), il est intéressant de constater le malaise qui s’installe et la distance prise chez ceux qui furent les plus vocaux à réclamer cette coercition irraisonnée.

On découvre ainsi, dans un récent papier publié sur The Lancet (cette revue qui fut un jour vénérable), que la position de certains médecins évolue de façon sensible face à leurs déclarations et actions publiques pourtant médiatiques au sein du Conseil scientifique français qui décida, il n’y a pas si longtemps, de confiner, reconfiner et re-reconfiner à tour de bras.

Apparemment, pour le docteur Delfraissy, il est peut-être temps de reconsidérer les options choisies par le gouvernement : l’immunité de groupe ne semble plus si désirable, d’autant que les mutations virales se multiplient gentiment et que les stratégies employées jusqu’ici montrent leur peu d’impact réel sur l’épidémie. Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter la façon dont la responsabilité des choix opérés est habilement reportée, en totalité, sur le pouvoir politique qui fut pourtant trop heureux d’écouter les sachants, eux-mêmes bien disposés à dispenser leurs conseils moyennant célébrité.

Peut-être certains commencent-ils à comprendre qu’on (i.e. les aigrefins au pouvoir, essentiellement) utilise leur renommée et leur expertise comme paravent à leur désir de tout contrôler, pour faire passer un nombre croissant de lois liberticides et mettre en place une forme de moins en moins douce de dictature sanitaire à laquelle ils auront, de fait, donné leur aval. C’est encore un peu voilé, confus même, mais ces experts et ces sachants sentent qu’à l’heure des comptes, leur addition personnelle pourrait être salée s’ils continuent dans la même voie.

On pourra se réjouir de ce timide retour à la réalité. Pourtant, les critiques des actions entreprises ne sont pas nouvelles et certains (trop rares) pays qui ont choisi la raison et la pondération prouvent amplement qu’ils ont eu raison.

https://twitter.com/jhnhellstrom/status/1375524631700983811

En pratique, sans la propagande acharnée des médias en cheville avec le pouvoir politique qui ont tout fait pour gommer les dissidences, les critiques raisonnables et les avis contradictoires, il est probable que l’assentiment silencieux d’une partie du peuple se serait déjà évaporé.

Ce qui est arrivé à la déclaration de Great Barrington est assez typique : des sommités mondiales présentent un état des lieux et des solutions raisonnables (qu’on peut critiquer mais qui ne sont ni lunaires, ni idiotes, ni dépourvues d’antécédents historiques convaincants), mais sont rapidement ridiculisées et ostracisées, voire carrément bloquées par les médias et les « Big Techs » dont l’Histoire montrera qu’elles n’ont pas été purement instrumentales dans l’asservissement progressif des peuples. Peu importe la signature apposée par plus de 50.000 médecins sur cette déclaration : elle ne cautionne pas les solutions collectivistes et mérite donc l’opprobre.

Au final, le texte de Delfraisy et al. rappelle qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement tout le monde. Cette solution n’est pas une panacée, loin s’en faut (la stratégie débile du « zéro COVID » est complètement chimérique), mais semble servir à imposer de plus en plus de bricolages sociétaux délétères pour lesquels on ne s’étonnera plus de trouver une brochette de médecins parler de « contrat social », décidable et pilotable à volonté, dans une démarche constructiviste assez consternante.

Finalement, chacun devrait être libre de faire comme bon lui semble d’autant que, les données s’accumulant, la comparaison avec le passé laisse de plus en plus perplexe sur les choix imposés par le gouvernement.

En réalité, le bilan de l’action publique en matière de santé dans les pays occidentaux en général et en France en particulier est particulièrement visible actuellement… Et il est catastrophique : il apparaît maintenant que des dizaines de milliers d’individus sont morts par négligence et désorganisation, par contamination (en hôpital et en EHPAD), que des dizaines, centaines (?) de milliers d’autres mourront de n’avoir pas été suivis médicalement pendant cette période, contrebalançant largement les mesures de sauvegarde prises et que les impacts économiques, sociaux, psychiques de ce qui a été mis en place seront phénoménalement malsains.

« Primum non nocere » semble avoir été oublié au profit d’intérêts économiques, politiques ou personnels peu reluisants. L’étape suivante, l’obligation vaccinale récurrente et le traçage permanent des populations se met doucement en place.

Il devrait encore être évident et normal que chacun doit pouvoir choisir ou non une procédure médicale dont le rapport coût/bénéfice n’est évaluable qu’à titre individuel. Il devrait encore être évident et normal qu’on ne peut imposer de partager ses données de santé, pourtant éminemment privées, pour autoriser des déplacements.

Il devrait aussi être évident que partager ses données personnelles à la puissance publique, que laisser sa liberté de mouvement aux politiciens et administrations en place et que leur accorder un tel pouvoir ne peut pas aboutir à une amélioration de la situation. Si l’Histoire doit nous apprendre quelque chose, c’est bien cela. Seule une naïveté qui confine à la complicité permet à certains de réclamer l’avènement de ces mesures en applaudissant idiotement des deux mains et des deux pieds.

De façon générale, introduire l’État (aux forceps) dans le domaine de la santé a toujours été une hérésie qui ne conduit, comme dans les autres secteurs, qu’à des pénuries, des gabegies, un effondrement de la qualité des services prodigués et une évaporation de la liberté avec, au bout, des obligations, des interdictions et des sanctions pour ceux qui refusent de plier sous le joug.

La santé n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un bien commun. Tenter d’imaginer des situations qui justifient le piège dans lequel nous sommes tombés (en France depuis un moment, et plus récemment ailleurs dans le monde) est une erreur qui ne se terminera que très mal.

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Il va falloir nationaliser notre santé, n’est-ce pas !

Par : h16

Dans un billet du 16 mars dernier, je notais qu’il aurait été vraiment dommage de gâcher une bonne crise épidémique comme celle qui secoue le monde actuellement, en notant toutes les extraordinaires ouvertures collectivistes que le gouvernement ne manquerait pas d’exploiter avec elle.

C’est donc de façon prévisible qu’on a pu constater une subite évaporation de libertés individuelles dans le pays, évaporation largement arrosée d’un alcool de prunes particulièrement sec puisque plus de 200.000 procès verbaux ont été distribués en 10 jours de temps : alors que d’autres pays ont largement compris l’ultime importance de s’assurer que la population, soignants en premier, sera correctement protégée des miasmes grippaux, la France s’est attelée, elle, à produire des décrets par douzaines, des cerfas et autres attestations auto-signées et, bien évidemment, des taxes, ponctions et autres amendes assorties.

Dans ce qui constitue une alternative étonnante à n’importe quelle solution opérationnelle pragmatique, nous n’aurons certes pas la population la plus protégée mais au moins sera-t-elle la plus prunée du continent, histoire de la punir d’avoir voté pour des andouilles de ce calibre.

Mieux encore : en mobilisant les forces de l’ordre non pas pour pacifier certains quartiers émotifs maintenant complètement hors de contrôle (et y compris sanitairement) mais pour vérifier que le Français lambda a bien son petit papier auto-signé, on garantit que les forces de l’ordre, absolument pas protégées, compteront de nombreuses victimes et serviront ainsi de vecteur efficace pour cette maladie particulièrement infectieuse. Ce serait dommage que tout le monde n’en profite pas, n’est-ce pas.

Cette première phase étant maintenant en place, la seconde phase peut être lancée : elle consistera à faire un bilan de tout ce qui ne marche pas top, et à en proposer une solution passant par l’État, ce dernier étant bien évidemment la solution adaptée à tous les problèmes, le gibolin de tous les mécanismes, la panacée de toutes les maladies sociales et politiques.

C’est dans ce cadre qu’on peut lire la tribune d’une frétillante phalange d’élus et de politiciens de gauche récemment parue dans Libération, l’épave journalistique que ce confinement ne suffira malheureusement pas à mettre une fois pour toute en faillite.

Dans cet épuisant exercice éditorial, notre troupe de clowns gauchistes propose enfin de la bonne grosse mesure musclée : nationaliser enfin un gros bout du système de santé français pour en finir une bonne fois pour toutes avec quelques uns de ses problèmes les plus prégnants.

Pour eux, aucun doute : la multiplication des pénuries (de médicaments, de services, d’établissements, de professionnels), le prix élevé des médicaments, l’absence presque complète de production de ces médicaments et de ces matériels médicaux sur le sol national, tout ça provient à la fois d’une mondialisation effrénée, d’un capitalisme débridé et d’un turbo-libéralisme insupportable.

Dans ce cadre, la solution est à la fois évidente, simple et efficace : il suffit de créer un laboratoire public de production pharmaceutique, grâce à la nationalisation d’un laboratoire déjà existant ! Hop, problème résolu, forcément !

Et c’est vrai que les arguments en béton précontraint proposés dans la tribune laissent songeur : grâce à ce nouvel appendice public de production de pilules, fini les pénuries, fini les prix trop élevés, fini les délocalisation.

Pourquoi s’en priver ? Le secteur de la santé est, en France, si massivement libéralisé, si massivement dépourvu de toute intervention étatique qu’on ne peut qu’observer les dégâts causés par cette totale liberté sans bornes, ni contraintes, ni règlements, ni foi ni loi.

Jugez plutôt : n’importe qui ou quasiment peut ouvrir un établissement de soins privé qui sera géré comme bon lui semblera ! Aucune règle, aucun code, aucune loi, vous dis-je ! De la même façon, il n’y a aucune limite sur le nombre de diplômés du secteur de la santé en France qui sont produits tous les ans par les milliers de formations, toutes plus privées les unes que les autres dans le pays, ce qui fait qu’on croise des personnels soignants à chaque coin de rue.

A contrario des cliniques immenses baignant dans les capitaux privés lâchés sans le moindre contrôle sur tout le territoire français, les rares hôpitaux sont tous à la fois rikikis en taille, en capacité et en personnel, à tel point que les deux médecins et les trois brancardiers qui y travaillent (en moyenne) doivent aussi faire la literie, le ménage, le repassage et la cuisine eux-mêmes, c’est connu.

Il n’est qu’à voir les dotations publiques dans le secteur de la santé pour comprendre que tout ou presque, en France, a été voué aux gémonies du Grand Capital et du Tout Privé :

Pas étonnant, devant cette courbe dangereusement décroissante qui frôle tous les jours un peu plus l’axe des abscisses que les personnels, exténués, réclament des moyens qu’on leur refuse. Pas étonnant que la tribune de cette belle brochette de clowns de gauche entende remettre une bonne grosse louche d’État dans ce secteur totalement déserté, hein !

Du reste, l’idée de nationaliser des pans entiers du secteur de la santé en est une lumineuse : pourquoi douter que l’État va effectivement parvenir à un résultat absolument magique compte tenu de son historique déjà particulièrement rutilant ?

N’est-ce pas grâce à l’État que, justement, nos soignants bénéficient actuellement de la meilleure protection contre les épidémies ? N’est-ce pas grâce à la superbe nationalisation et à la parfaite centralisation étatique des stocks de gel hydroalcoolique, de masques, de matériel médical de réanimation qu’on est en mesure d’affronter la pandémie sans même hausser des épaules, qu’on est déjà sûr et certain que tout glissera comme les critiques sur le gouvernement Philippe ?

Et puis surtout, comment ne pas voir que le secteur privé est aussi gourd que pataud, empoté et à côté de ses pompes lorsqu’il s’agit de relever le moindre défi ? Comment croire une seule seconde que le Grand Capital saurait trouver les ressources pour produire des millions de masque de protection, ou le gel indispensable pour une propreté immaculée ?

Non, décidément, il faut se ranger aux arguments absolument convaincants de ces élus et de cette effervescente poignée de gauchistes : la nationalisation de pans entiers de la santé en France est absolument indispensable car forcément, cela va bien se passer et les résultats seront magnifiques.

Et les lendemains chanteront.

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[Redite] Collectivisation des soins : le pire est à venir

Par : h16

Article initialement paru le 31.08.2018

Il y a un an, je dressais une nouvelle fois le constat bien triste d’une santé française en déliquescence avancée, loin des poncifs où ce système serait la panacée vantée de par le Monde et que le reste des nations nous envieraient jalousement.

Un an plus tard et bien malheureusement comme prévu, la situation s’est encore largement dégradée : la situation dans les EHPAD est toujours aussi mauvaise et elle s’ajoute à la crise maintenant endémique des urgences, avec un système hospitalier à bout de souffle dans lequel il n’est plus invraisemblable de rester cinq jours prostré sur un brancard.

La collectivisation d’un système, quel qu’il soit, aboutit toujours à la création d’une unique production : celle de pénuries diverses, de place, de biens, de services, de résultats et surtout de temps.

La France des queues, des bouchons et des retards n’a pas fini de faire parler d’elle…

S’il est commun de passer ses vacances à l’étranger, il l’est moins qu’elles tournent au vinaigre. Et lorsque cela arrive, qu’on est Français et qu’on a un pépin de santé, on peut heureusement se reposer sur un système de soins que le monde entier se garde bien de copier. Et ce qui était un pépin se transforme alors en catastrophe.

Aujourd’hui, je vous propose un témoignage qui est d’autant plus triste qu’il est banal : l’histoire d’un homme de 78 ans qui passe des vacances à l’étranger. On ne saura jamais si c’est le stress du retour en avion et la joie pourtant feutrée des contrôles inutiles de sécurité à l’aéroport, la chaleur, la déshydratation peut-être conséquente à l’absence de messages officiels répétés de boire des litres, quoi qu’il en soit, notre homme fait un AVC la veille de son retour.

Grâce à la réactivité d’Europ-Assistance (qui n’est pas du tout une assurance publique), il est pris en charge dans un très bon établissement hospitalier pendant deux semaines puis rapatrié en France, terre de la médecine moderne (Pasteur, Laennec, Paré, Schwartzenberg, Montagnier, Kouchner…) et hôte du plus formidable système social et médical du Moôonde.

Hospitalisé au plus proche de son domicile, à Rambouillet, sa famille pensait qu’il n’y passerait que quelques jours dans l’attente d’accéder aux soins de suite, une nécessaire rééducation lui permettant de regagner un minimum d’autonomie.

Un malheur n’arrivant pas seul, l’hôpital détecte dès son arrivée la présence d’une bactérie résistante aux antibiotiques (une BHRe, bactérie hautement résistante émergente, dans le jargon médical si fleuri). Il est cependant porteur sain et le médecin estime très probable qu’elle disparaisse plus ou moins spontanément. Ce qui fut le cas en quelques semaines. Cela fait donc des mois que la bactérie n’apparaît plus dans les prélèvements sanguins.

Le patient patiente

Malheureusement, cette BHRe est un anathème pour les établissements de rééducation : même si elle n’apparaît plus, les précautions à prendre pour les patients BHRe (y compris négatifs), sagement répertoriées dans moult cerfas et force règlements taillés par une bureaucratie délirante, leur semblent trop contraignantes. Il est dès lors bien plus simple d’oublier ce patient encombrant, de cliquer rapidement sur « refuser » lorsque les demandes répétées de l’hôpital arrivent par une application ultra-séduisante et totalement déshumanisée dont l’État a le secret, de ne jamais répondre à la famille ni même de la rencontrer.

Malgré des démarches auprès de dizaines d’établissements de rééducation, l’hôpital n’ayant jamais relâché ses efforts pour trouver une solution pour ce patient volontaire, le constat est amer : aucune place n’est disponible. Après trois mois passés à l’hôpital, l’épouse du patient, contrainte et forcée, finit par accepter une hospitalisation à domicile avec une rééducation en chambre, pilotée par le Centre de rééducation du Sud Yvelines, le CERRSY. Et pour faire passer la pilule, le CERRSY évoquera une possibilité d’hospitalisation complète ultérieure, arguant d’un manque de personnel pendant la période estivale.

Aussitôt de retour au domicile, les difficultés s’empilent et, le hasard faisant bien les choses, la perspective d’une hospitalisation complète au CERRSY s’éloigne pour disparaître totalement (« non non, on n’a jamais promis une telle chose ! »).

La Sécu temporise l’urgence

Un appartement n’est pas une chambre d’hôpital et rien n’est adapté. Entre la taille d’un lit médicalisé et du matériel pour réapprendre à marcher et le manque d’espace nécessaire pour manœuvrer un fauteuil roulant, il faudra donc renoncer à l’accès à la douche ou aux toilettes. Les charges (financières, psychologiques) pesant sur l’épouse étant considérables, le stress la gagne rapidement ce qui finit par aggraver la condition du patient qui doit retourner à l’hôpital plusieurs fois (pour infection puis insuffisance rénale aiguë, le traitement étant lourd et aux importants effets secondaires).

Ce qui devait arriver arriva : moins d’un mois après le retour à domicile, le patient récidive.

Grâce au suivi millimétrique et aux bons soins apportés par un système de santé que le monde entier nous envie mollement, sous les applaudissements du public qui paye fort cher pour ce tour de magie, un patient hémi-négligent volontaire avec de bonnes perspectives de récupération (selon l’ergothérapeute très optimiste) est ainsi transformé sous vos yeux ébahis en patient quasiment paralysé, aphasique et qui demande à mourir.

Dit autrement : aujourd’hui, en France, un patient (parmi une multitude d’autres) est en train de mourir faute de soins appropriés. Et pas d’inquiétude à avoir puisque dans une obstination qui confine à la compulsion, les établissements de soins de suite continuent à lui refuser toute entrée. En somme, à ce stade, il n’y a plus qu’à attendre la fin, qu’élus locaux (contactés en pure perte) et responsables d’établissements conseillent vivement de survenir dans un EHPAD qui aura l’immense avantage de lui offrir une mort seul dans un coin, à l’abri des regards trop sensibles.

Lot de consolation : le seul discours tenu jusqu’à présent à la famille concerne la « gratuité » des soins.

« Ne vous en faites pas, tout est pris en charge ! »

C’est rassurant : la non-prise en charge est globalement non-payante.

Voilà qui donne de quoi se réjouir, ou de faire réfléchir : cette aventure abominable, succession pénible de débâcles en rase campagne et de démission tant du corps soignant que de l’administratif, en dessous de tout, est malheureusement extrêmement commun, et permet de classer le système de santé français à la même hauteur que certains pays en voie de développement, à la différence sensible que les pays en voie de développement offrent tout de même d’excellents soins pour qui veut et peut payer là où la France, dans un égalitarisme forcené, parvient le tour de force de mettre tout le monde à la même mauvaise enseigne : tout y est gratuit mais plus rien n’est accessible (l’image des rayonnages de supermarchés vides au Venezuela communiste vient en tête, on se demande pourquoi).

Pire : la voie suivie par les pays en développement autorise à penser à une amélioration palpable des services fournis. Celle de la France laisse redouter, au contraire, une dégradation de plus en plus rapide de son système de santé.

En définitive, seul un réseau relationnel, des accointances et le système D permettent d’accéder aux soins de qualité (qui existent toujours, bien à l’abri de la foule nécessiteuse sans relations) : si l’un de nos ministres était dans une situation semblable, nul doute que la situation aurait été fort différente. L’égalité, c’est pour les autres.

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