L’une des conséquences tragiques de ces perturbations des systèmes de santé à travers le monde, est l’impact sur la lutte contre la tuberculose, comme le souligne un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le rapport de l’OMS, la région européenne se remet progressivement de la pandémie de COVID-19, mais elle continue de subir les effets néfastes de celle-ci sur la gestion de la tuberculose. Les données les plus récentes révèlent une augmentation des notifications de tuberculose dans 38 États membres européens de l’OMS.
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Le premier RSI a été publié par les Etats Membres de l’OMS en 1951. C’est le précurseur du véritable RSI qui a été réformé en 2005. Il s’agit d’un instrument de droit international qui oblige les 196 Etats partis ( dont 194 membres de l’OMS) de signaler à l’OMS les problèmes de santé publique qui pourraient présenter un risque de propagation à l’échelle mondiale. Le RSI met aussi en avant les approches à adopter par tous les pays et les obligations qu’ils doivent respecter en matière de préparation et de réponse aux épidémies. Le RSI décrit les critères permettant de déterminer si un événement particulier constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Selon l’organisation onusienne, les gouvernements ont proposé 307 amendements qui vont apporter des modifications assez importantes au RSI. Ce projet avance, mais selonTedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS l’élan avait été ralenti par des positions tranchées et « un torrent de fausses nouvelles, de mensonges et de théories du complot » .
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