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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Taxer les super-profits ? En voilà une bonne blague…

Face à l’effondrement en cours de nos finances publiques, à la recherche d’au moins 50 milliards € d’économies, beaucoup de Dr Folamour de l’équilibre budgétaire ont une idée lumineuse : taxer les super-riches, et spécialement les super-profits des méchantes grandes entreprises qui profitent de la situation. Lorsque, en 2022, le sujet vint sur la table, on parlait alors de 12 milliards de recettes possibles, et même plus. Ce n’était que justice : ceux qui profitent du capitalisme de connivence doivent payer leur écot à la cause de l’Etat. Mais, l’affaire a fait “pschitt”. Le gain final est inférieur à 4 milliards. C’est que : taxer les super-profits, tout le monde est pour. Mais un super-profit, c’est quoi au juste ? Le pouvoir n’est pas une affaire d’intention, mais de compétence.

C’est comme toujours en France, on dépense trop. Et pour éviter de se serrer la ceinture, on invente des cagnottes cachées dans lesquelles il suffirait de puiser pour vivre heureux et sans souci. La théorie des “super-profits” n’y échappe pas.

Mettons les choses au clair : toute réglementation génère ses super-profits. Lorsque le gaz russe a été banni par une réglementation limitant le libre-échange avec la Russie, mécaniquement, les Etats membres de l’UE ont fabriqué des super-profits pour les énergéticiens qui se sont mis à profiter de la hausse des prix. Sans ce choix de sanctionner la Russie, on ne parlerait pas de super-profits dans l’industrie.

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Les propriétaires, vaches à lait de l’Etat-Providence

Encore une mauvaise nouvelle pour les propriétaires de leur logement : la taxe foncière va bondir en 2024, parce qu’elle est indexée sur l’inflation. Pour garantir le train de vie de l’Etat-Providence et de ses légions de fonctionnaires, les propriétaires vont, une fois de plus douiller. Ou comment dissuader la France profonde de gagner son indépendance en devenant propriétaire, par la taxation à outrance de ceux qui ont investi et capitalisé. Bénéficier de la solidarité est tellement plus confortable que d’y contribuer.

Pas de chance pour les propriétaires, et spécialement pour les Franciliens qui s’enquillent des augmentations massives de taxe foncière depuis deux ans. Les valeurs locatives, qui servent de base, depuis 2018, au calcul de la taxe foncière, vont suivre le cours de l’inflation. Leur augmentation sera, au 1er janvier, de 3,9%.

Autrement dit, si les autorités municipales du lieu où vous êtes propriétaire ne diminuent leur part de taxe foncière, vous paierez mécaniquement au moins 3,9% de plus que l’an dernier. Une hausse locale peut par ailleurs être décidée, qui rallonge la sauce d’autant.

Rappelons que, parallèlement, Emmanuel Macron a supprimé la taxe d’habitation pour les locataires. Les communes sont donc aujourd’hui essentiellement financées par les propriétaires et les entreprises. La masse des utilisateurs des services communaux ne participe plus à leur financement. On comprend la logique qui se met en place : une majorité de bénéficiaires ne finance plus des services qui peuvent donc sans cesse augmenter… puisqu’ils sont financés par une minorité qui n’a pas de poids politique.

Comment tiers-mondiser un pays tout entier.

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