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À partir d’avant-hierHashtable

Il a bien envie d’emmerder tous les Français

Par : h16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.

En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.

Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.

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L’immobilier de pire en pire

Par : h16

La République d’Enmarchistan ne lambine pas : les choses vont vite, et lorsqu’un projet est lancé, rien ne l’arrête, aussi stupide soit-il. Et apparemment, le grand projet actuel de la micromajorité présidentielle consiste à piller les propriétaires immobiliers du pays.

Un précédent billet dressait un constat alarmant de la situation française en matière d’immobilier : dégringolade des ventes de biens neuf et de leurs construction, même chose pour les biens anciens, accroissement de l’offre à mesure que la population vieillit et baisse de la demande à mesure que les taux d’emprunt explorent de nouvelles cimes, les paramètres semblent se concentrer vers une situation délicate du marché immobilier en France pour les prochaines années.

L’erreur est humaine mais, pour une vraie catastrophe, il faut faire intervenir l’État.

C’est ce qu’ont choisi de faire avec application nos dirigeants depuis plusieurs années en utilisant consciencieusement tous les slogans écolo-niais pour introduire de nouvelles normes et contraintes sur les bâtis, qui pour vérifier l’absence de parasites, qui pour s’assurer que le bien n’est pas une passoire thermique et autres qualificatifs infâmants.

Grâce à ces fines mesures politiques, la situation déjà fort délicate se transforme donc en tempête parfaite où tous les éléments se liguent pour transformer un nécessaire ajustement des prix en véritable krach. On peut déjà remercier les dernières législatures et les saucisses véganes actuellement au pouvoir pour un résultat dont les remugles méphitiques commencent déjà à remonter dans les journaux : la chute actuelle de 16% sur les permis de construire donne une bonne indication de la tendance générale et de la panique qui commence à poindre chez les professionnels du milieu.

Cependant, nous sommes en France et tout s’y termine bien sûr par des chansons désastres publics.

Jugeant probablement que le marché n’était pas assez grippé, un nouveau décret “Décence énergétique” vient de paraître.

Le motif – éculé – est bien évidemment de lutter contre les logements indécents. On se doute déjà que les résultats seront aussi bons que la lutte contre les squats et les marchands de sommeil (qui aboutit à favoriser les squats et les marchands de sommeil) : ne comprenant rien ni au marché de l’immobilier en particulier, ni aux principes généraux de l’économie, les députés – et la classe politique en général – sombrent ici dans la pure démagogie.

Mieux encore et comme le détaille un récent article de Contrepoints, le décret permet discrètement d’exproprier les propriétaires légitimes de biens unilatéralement jugés indécents par les institutions, et, par un tour de passe-passe juridique décontracté de la Constitution et des Drouadlhom, de le transformer (au mieux) en simple locataire de son propre bien.

Inutile de dire que certains margoulins se frottent déjà les mains des culbutes financières mémorables que ce décret permettra sans le moindre doute.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant que le parlement et le gouvernement poussent des décrets scélérats en s’autobarbouillant bruyamment de moraline, l’Inspection des finances, voyant les caisses vides, les déficits se creuser, la situation empirer et des ministricules qui gesticulent, propose donc de relever quelque peu la TVA sur les travaux de rénovation : on passerait alors de 10% actuellement à 15 voire 20% afin de mettre un peu d’huile dans les rouages de Bercy et de beurre dans les épinards de nos saucisses véganes au pouvoir.

Voilà qui va, sans nul doute, donner un coup de boost… à tous les artisans qui rêvent de quitter le pays, tous ceux qui se demandaient s’il ne fallait pas déposer le bilan une fois pour toutes, ainsi qu’à faire renoncer tous les propriétaires qui hésitaient franchement à rénover leurs biens vu les prix. Malin.

Mais ce n’est pas tout.

Le ministre du logement n’existait pas jusqu’à présent. Qui avait entendu parler de lui, qui, même, se rappelait de son nom ? Pierre pardon Patrick pardon Patrice Vergriete, en poste depuis le 20 juillet dernier en avait probablement assez de se faire oublier dans les pince-fesses à petits-fours républicains et entend donc faire parler de lui. Quoi de mieux que l’idée (pas très lumineuse, pas très originale, mais tout à fait républicaine) d’une nouvelle taxe pour financer le logement ?

Non, vous ne rêvez pas : alors que l’immobilier est actuellement en crise, que les institutions se passent le relai pour tabasser les contribuables, les propriétaires et les artisans, que le marché se grippe complètement et que les perspectives à court, moyen et long termes sont affolantes, notre aimable Gontrand pardon Eudes pardon Patrice déboule avec sa prodigieuse trouvaille de nouvelle taxe qui viendrait confortablement s’ajouter à la moelleuse famille de taxe d’aménagement, de taxe foncière, de taxe sur les résidences secondaires et de taxe sur les plus-values, ainsi que ses cousins les frais de notaire à 7%, la TVA à 20% sur le neuf (et bientôt à 20% sur les rénovations, miam !) et bien évidemment les impôts sur les successions, et alors même que – cocorico – la France est déjà le pays qui taxe le plus au monde la propriété immobilière.

À ce point de l’analyse, on doit réfuter qu’il ne s’agit que d’incompétence.

Pour sûr, vu le calibre moyen de nos petites saucisses véganes au pouvoir, des clowns à roulettes qui les enfilent et de la caste jacassante qui les babysitte tendrement, l’incompétence est évidemment la première des raisons qui vient à l’esprit.

Mais il y a plus : vu l’accumulation systématique et maintenant frénétique (c’est un vrai tapis de bombes en quelques mois) de ces politiques idiotes, de ces taxations mortifères et de ces pénibleries administratives paperassières, on peut clairement parler de sabotage. Il faut se résoudre à l’évidence : une partie de ces clampins dangereux n’est pas là pour autre chose. La disparition du petit propriétaire est clairement un de leurs buts.

Ah, quel bonheur d’avoir voté pour ça ! Comme prévu, vous ne posséderiez rien, ce sera l’État qui possédera, et si vous n’en êtes pas heureux, vous aurez au moins intérêt à bien fermer votre gueule.

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Les impôts s’envolent et la France s’écrase.

Par : h16

Pas de doute : la France est un paradis fiscal. C’est-à-dire que pour le fisc et les taxopathes compulsifs, la France est un vrai paradis.

Ceci n’est pas une exagération. À ce sujet, l’actualité offre souvent d’intéressantes collisions d’informations que nos médias s’empressent généralement de ne pas rassembler, ces derniers n’aimant ni les coïncidences, ni les contradictions qui viendraient perturber les histoires (rigolotes et souvent à dormir debout) qu’ils nous racontent.

Prenez par exemple l’appel solennel et parfaitement hypocrite du gouvernement aux Français à réduire leur consommation dans le cadre de leur plan de “sobriété énergétique” : alors que le consommateur français est déjà tabassé par des prix de l’énergie particulièrement élevés, que ces prix sont, du reste, majoritairement composés de taxes et de prélèvements vexatoires pour punir leur consommation, les habituels clowns gouvernementaux veulent les inciter à faire des efforts et éviter le gaspillage. Après la régulation des températures maximales de chauffage dans les foyers, voilà la régulation des températures minimales de climatisation dans les magasins.

Toute honte bue et avec un “En même temps” tout macronien, on apprend que les prélèvements obligatoires ont atteint des records cette année en France, avec une fiscalité qui augmente (c’est surprenant) beaucoup plus vite que le revenu des individus.

Et cette fiscalité délirante record se double d’une inventivité sans pareille, comme en témoigne le frétillant factotum locataire actuel de l’Élysée dont l’arrogance et l’incompétence lui font souhaiter une extension internationale (mondiale si possible) de ces taxes et autres vexations.

En tout cas, pas de doute : avec des prélèvements à hauteur de 759 milliards d’euros et une augmentation de 7% des recettes – soit 50 milliards tout de même, les sourires et les joues rosies de plaisir sont de mise à Bercy où ces belles recettes viendront abonder un budget… en déficit !

Cependant, une question s’impose : mais où diable passe tout ce pognon de dingue ?

On pourrait pointer certaines dépenses (pour l’Ukraine sous forme matérielle ou financière), on pourrait évoquer les nombreux, dispendieux et systématiquement inutiles plans plus ou moins quinquennaux d’innovation dans tels ou tels domaines à la mode – oublions le Cloud, ce fut rigolo mais c’est du passé, et concentrons nous à présent sur l’intelligence artificielle, c’est encore plus amusant ! – et croire qu’elles justifient cette explosion fiscale française.

Manque de bol, même avec ces prélèvements records, la plupart des ministères couinent au “manque de moyen”, et les sempiternelles pleurnicheuses officielles réclament donc encore plus de taxes et de ponctions, à commencer par la Culture qui, actuellement, se roule par terre pour obtenir une nouvelle taxe sur le streaming

Au passage, on pourra remarquer la gymnastique phénoménale du Chef de l’État qui peut, en même temps, louer ironiquement l’inventivité, la créativité sans limites de la taxation française d’un côté, de l’autre se lancer lui-même dans ce genre de propositions, tout en continuant par ailleurs de faire croire aux journalistes (qui relaient ces âneries sans sourciller) qu’il a rendu obscène – selon le terme d’Alain Minc, épave triste de la macronerie – l’idée même d’une augmentation d’impôts.

En face de ces dépenses, reconnaissons que nous disposons à présent d’hôpitaux rutilants, d’écoles d’excellence, de routes superbement entretenues et de services publics respectueux et toujours au taquet pour en faire plus pour les assujettis. Je n’évoque pas notre armée, notre justice, notre diplomatie et notre police qui font pâlir d’envie tous les pays du monde devant leur prestance, leur solidité et leur intégrité.

Bien sûr, lorsqu’on épluche sérieusement les différents postes de dépense, on se rend compte que plus de la moitié (57%) ne sert qu’à une chose : maintenir une part croissante du peuple sous respiration artificielle de subsides divers, en bidouillant subtilement les différents curseurs économiques pour permettre à cette tranche de population de survivre tout en garantissant qu’elle ne puisse jamais vraiment s’émanciper de la tutelle étatique.

Difficile équation qui vise à éviter que les Sans-Dents remontent à Paris afin d’aller déboîter quelques mâchoires de Belles-Dents qui ont trop souvent tendance à oublier que le système actuel ne perdure que grâce aux efforts des premiers.

On comprend donc que les classes moyennes, écrasées d’impôts, perclues de dettes qui grossissent de façon exponentielle au fil des mandats, soutient le reste du pays à bout de bras. Ceci ne peut plus continuer encore très longtemps : chaque jour qui passe, ceux qui ont compris l’arnaque se retirent du système. Petit-à-petit s’amenuise inexorablement le nombre de ceux qui payent pendant que grossit à vue d’oeil ceux qui bénéficient, à tel point qu’il y a maintenant nettement plus de foyers qui bénéficient des aides et subsides de l’État que de foyers qui les financent (seulement 44,6% des foyers sont imposables)… L’incitation à remettre en cause un tel système a ainsi totalement disparu, et la mascarade qui tient lieu de démocratie française n’est plus à même de seulement l’imaginer qu’on puisse trouver un autre système, un tantinet plus juste et moins spoliateur.

Cependant, avec des taux d’intérêt qui explosent à la hausse, la dette ne peut plus grossir sans pousser les contribuables à bout et l’État à la cessation de paiement. En réalité, le record de prélèvements est un record fort inquiétant : le point de rupture est dépassé, et ce n’est plus qu’une (courte ?) question de temps avant que, d’un coup, les robinets à pognon public s’assèchent brutalement.

Et lorsque cela va se produire, le peuple français n’aura que les gueules ahuries des dirigeants actuels pour tenter de les rassurer.

Forcément, ça va très bien se terminer.

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Et maintenant, la Taxe Carbone pour tous

Par : h16

Voilà, c’est dit ! Dans les prochains mois, dans la joie, la bonne humeur et l’écoresponsabilité frétillante, les foyers européens (et français en particulier) vont enfin participer à la grande lutte contre le méchant dioxyde de carbone qui ne fait rien que de nous garantir du climat tout déréglé : par le truchement d’une Union européenne en roue d’autant plus libre que le citoyen ne l’est plus, la réforme du “marché du carbone” vient d’être entérinée par les États membres.

Oui, vous avez bien lu et malgré les intéressants ronds de jambe de certains “fact-checkeurs” concernant les sommes en jeu, il s’agit bien d’étendre le marché des quotas de dioxyde de carbone au-delà des seules entreprises pour (enfin !) toucher les particuliers directement au portefeuille.

En substance et d’ici 2027 (ou 2028 si les prix continuent de trop grimper), l’Union entend placer un prix (une taxe, donc) sur les émissions de CO2 y compris par les particuliers en englobant les carburants et le chauffage dans les produits touchés.

Pour le moment, on se tatouille encore en haut lieu pour connaître le prix exact de la tonne de CO2 facturée, mais on rassure déjà les moins motivés par cette nouvelle vague d’éco-syntonisation climatique à coup de schlague : tout ceci sera plafonné à 45€ la tonne quoi qu’il arrive. Comme le Français moyen (ce Gaulois réfractaire qui fume des Gitanes, roule au diesel et qui n’est rien au milieu des gares SNCF en grève) produit 8,9 tonnes de dioxyde par an, on peut donc déjà pousser un soupir de soulagement : sa facture sera plafonnée à 400€ seulement.

Quelle aubaine pour avoir la conscience écologique tranquille, vous ne trouvez pas ? Et qui pourrait imaginer que ces gueux Français auraient trouvé mieux à faire de cette somme rondelette en pleine période d’inflation ?

Allons, un peu de réalisme, que diable : le vote écologique (même minoritaire), l’introduction petit-à-petit de l’écologie punitive un peu partout dans les programmes politiques des Européens, la volonté obstinément affichée, médiatisée et louangée d’absolument lutter contre la méchante présence d’un gaz nécessaire à la vie des plantes mais très rare (0.04% de l’atmosphère, moins que l’argon par exemple, dont seulement 5% dus à l’activité humaine), la mobilisation permanente des bobos, des médias, des collectivistes et des profiteurs a enfin fini par payer : les citoyens européens vont devoir cracher au bassinet !

En France et avec sa perversité habituelle de nigaud inutile, le Chef de l’État s’est d’ailleurs réjoui avec un tweet niais du futur écrabouillement des foyers et des entreprises par la bureaucratie européenne :

Car oui, grâce à ces mesures qui “sont les plus ambitieuses au monde”, au moins va-t-on garantir que ce qui est réalisé en Europe en général et en France en particulier le sera avec plus d’énergie bureaucratique mais moins d’énergie mécanique et donc plus d’huile de coude, de tracasseries et d’efforts, ce qui aura l’immense avantage de se traduire par des prix plus élevés pour tous, propulsant toujours plus bas le niveau de vie des citoyens !

Il suffisait d’y penser.

Du reste, “Face à l’urgence climatique” comme le dit le squatteur de l’Élysée, il fallait bien ça.

Pensez donc : ne rien faire était inenvisageable, car, au contraire de la taille des cornichons et de la composition des marmelades, le climat n’est pas régulé. Il fallait que cela cesse. Les technocrates, les énarques et les politiciens ont donc jugé qu’en payant une taxe, on parviendrait probablement à un résultat souhaité (un climat présentable, bien comme il faut, pas trop chaud en été, pas trop froid en hiver, où il pleut seulement la nuit et seulement sur les cultures qui en ont besoin, avec des horaires et débits accordés aux restrictions préfectorales). Probablement.

Probablement car les nouvelles dispositions ne sont qu’une nouvelle tentative de faire tomber la pluie d’abaisser les températures par des danses rituelles taxes qui, au contraire des incertitudes du climat, sont aussi certaines que la mort. En somme, on échange les affres du doute et de l’indéterminé météo-climatique par la certitude rassurante d’une bonne grosse taxe.

La victoire écrasante de tout un continent contre sa propre civilisation est maintenant à portée de main : grâce à ces mesures finement ouvragées, la zone du monde qui émettait déjà le moins de dioxyde de carbone va enfin ne plus en émettre du tout et de la façon qui, lorsqu’on y réfléchit bien, est la plus efficace : en arrêtant plus ou moins rapidement toute activité humaine, toute industrie et toute croissance, pardi.

Et si cela passe par l’élimination du carbone qui vous compose, eh bien qu’à cela ne tienne : à coup de taxes au début et de pelle dans la nuque à la fin, on est sûr d’y arriver.

À la lecture de tout ceci, si vous sentez ces derniers mois comme une petite accélération des agendas les plus nocifs (fin des moteurs thermiques, haro sur un nucléaire pourtant seul à même de nous sortir de l’ornière, guerre contre les engrais azotés, la viande et l’agriculture en général, taxe carbone), c’est normal : les dirigeants sentent bien le mécontentement monter dans les populations qui commencent tout juste à comprendre l’asservissement qu’on leur réserve à coup de culpabilisation éco-consciente.

Le temps presse donc et l’avalanche de mesure de plus en plus coercitives (sous le sceau des luttes contre le dérèglement climatique, contre le terrorisme, contre la désinformation, contre l’exclusion ou n’importe quel autre sujet à la mode qui peut se traduire par des lois contraignantes) ne doit rien au hasard. À force d’intensification des efforts et de technologies politiques, fiscales et sociétales toujours plus redoutables, le sillon que creusait obstinément le soc idéologique de nos dirigeants dans la terre meuble de nos libertés se transforme en véritable canyon séparant la “plèbe” de “l’élite” à mesure que leurs lubies s’imposent dans nos vies.

L’agenda écologique est devenu un outil redoutable pour notre asservissement à tous, une taxe à la fois ; et au bout ne nous attend qu’une chose.

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Ne discutez pas : en France, TOUT se surtaxe, même le recyclé !

Par : h16

Ce n’est pas parce que la situation est morose et les soirées d’hiver un peu longues actuellement qu’il faut se laisser aller à la mélancolie. Pour éviter la déprime, rien de tel qu’un peu de sport, par exemple un combat de sumo. Et en France, quoi de mieux que deux grosses entités étatiques pour se pouiller vigoureusement ?

Pour ce combat de pachydermes, je vous propose deux ministères bien trop dodus jetés l’un contre dans une empoignade aussi grotesque qu’illustratrice des dérives consternantes de notre exécutif.

D’un côté, nous trouvons Minicul, le Ministère de la Culture qui est particulièrement décidé à remplir ses caisses, pourtant déjà beaucoup trop abondées par un contribuable exsangue en échange d’efforts culturels désastreux, depuis l’autoflagellation rituelle à tous propos jusqu’aux navrantes productions habituelles des cultureux officiels en passant par les redevances audiovisuelles permettant par exemple à la poignée de radios d’Etat de se goinfrer un budget supérieur au budget combiné de 330 radios privées du pays.

De l’autre, c’est Minitrans, le Ministère de la Transition énergétique, énorme pachyderme à l’embonpoint d’autant plus significatif que ses missions ne cessent de croître avec gourmandise et qui semble décidé à pousser une de ses bien trop nombreuses marottes, à savoir celle du recyclage sans lequel toute stratégie écolo-médiatique ne saurait trouver grâce auprès de l’électeur bioconscientisé correctement syntonisé avec Gaïa.

Le combat entre Minicul et Minitrans est déjà âpre, et chacun de ces gros monstres dodus n’entend pas lâcher l’affaire. L’enjeu est d’importance puisqu’il marquera, à n’en pas douter, la direction du pays dans les prochaines années : doit-on tout faire pour recycler, ou peut-on continuer à taxer malgré tout comme il fut fait jusqu’à présent, c’est-à-dire jusqu’à la corde et au détriment d’absolument toute considération économique, écologique, pratique et sociale ?

Toute l’histoire part du besoin affiché, pour le Ministère de la Transition Trucmuche, de favoriser la filière du recyclage des téléphones portables, ce qui permet d’en accroître la durée de vie, évite la pollution liée à leur rejet et à la production de nouveaux appareils. Bonus supplémentaire évident : ce recyclage permet de créer de nouveaux emplois sur le territoire et, pour les frétillants politiciens, c’est l’occasion de rappeler tous les efforts qu’ils font afin de lutter contre le fléau du chômage. Si on y ajoute qu’en plus, les emplois concernés sont souvent associés à une mission de réinsertion, c’est le pompon : toutes les cases sont cochées, voilà du projet bien choupinet qu’on n’aura pas de mal à vendre auprès de l’électeur.

Ce serait aller un peu vite en besogne : nous sommes en France et toute activité, lorsqu’elle n’est pas formellement interdite, appelle forcément une ou plusieurs taxes roborative pour l’un ou l’autre ministère chargée de la collecter. C’est ici le cas de Minicul qui insiste pour que, même sur ces appareils, soit collectée l’indispensable, géniale et si productive Taxe sur la Copie Privée qui tabasse à peu près tous les supports numériques en France et permet de durablement coincer l’Hexagone en queue de peloton des pays de la révolution numérique en y faisant intelligemment exploser les prix des supports.

Sacem, nouveau logo

Pour les tenants compulsifs de la taxation (derrière lesquels on ne saura s’étonner de trouver la SACEM), l’affaire est claire : ces smartphones, mêmes reconditionnés, sont des supports numériques et doivent donc s’acquitter de la petite taxounette en question à hauteur de 14€ pour 64Go de mémoire, ce qui propulse immédiatement les smartphones reconditionnés dans le champ de l’invendable.

Smartphone recyclé trop cher car trop taxé, donc pas de vente, donc pas de collecte de taxe ? Peu importe. Pas de vente, pas de recyclage, pas d’emplois ? Ce n’est pas grave puisque l’emploi des taxateurs ne sera, lui, pas remis en cause par ces décisions.

Evidemment, le Minitrans a fait part de ses griefs à Minicul qui n’entend pour le moment pas lâcher le morceau.

Si tout ceci est assez consternant, c’est aussi assez peu cohérent de la part des deux mastodontes bureaucratiques. Ainsi, on apprend sans surprise que « Les marges du secteur sont très faibles, ajouter 14 euros par appareil risque de tuer un secteur en croissance », sans que, pourtant, personne ne veuille s’interroger sur les raisons intrinsèques qui imposent des marges si faibles à ce secteur.

On ne semble pas plus s’interroger sur le fait que l’emploi en France coûte si abominablement cher ou que les contraintes entourant l’emploi sont si fortes, depuis les conditions de travail jusqu’à la formation du salaire en passant par la paperasserie administrative dantesque dans laquelle on noie copieusement chaque entreprise hexagonale, pas plus que l’incitation à rester le cul dans son canapé sont, elles aussi, si élevées – surtout actuellement.

Mais plus à propos, cette petite histoire illustre une fois encore qu’une taxation délirante empêche le développement d’activités, et que, confrontés au problème, les ministères concernés s’empressent de trouver un moyen… de taxer autrement, tout au plus.

Quant au constat qu’une taxe fusille de l’emploi, il ne sera surtout pas transposé à d’autres taxes sur d’autres activités. Du reste, la France croule sous le travail et le plein emploi et il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter de l’avalanche de taxes qu’elle subit depuis des décennies.

Le problème de cohérence ne s’arrête pas là lorsqu’on lit Minitrans qui découvre ainsi que « Taxer le reconditionné, c’est taxer deux fois le même produit : neuf et d’occasion ». Oh, ça alors !

Ainsi donc, taxer deux fois serait méchant-méchant ?

Vous voulez dire que taxer deux fois un bien, par exemple une habitation une première fois tous les ans pendant toute la durée où elle appartient à quelqu’un, puis la taxer encore une fois lorsqu’elle serait léguée en héritage à ses enfants, ce serait aussi méchant-méchant ?

Ou bien serait-ce comme taxer un revenu déjà taxé, chose qui se pratique en long, en large et en travers en France avec par exemple la CSG dont une partie, pourtant prélevée automatiquement, est réintégrée pour le calcul de l’impôt (on taxe une taxe, c’est français et tout le monde semble trouver ça normal) ?

Voilà une position étonnante de la part d’un ministère, et qu’on souhaiterait voir plus souvent pour tous les autres !

En attendant, on ne pourra qu’observer Minicul et Minitrans se bouffer entre eux pour savoir comment taxer les Français jusque dans leurs smartphones recyclés, et pour des montants qui ne méritent objectivement pas le temps passé (on parle de quelques millions d’euros), sauf à considérer uniquement l’appétit vorace et jamais rassasié des sociétés d’ayant-droits collectrices de ces montants…

En ce moment, compte-tenu de la situation économique, politique et sociale du pays, c’est vraiment un combat indispensable.

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[Redite] Le Festival « France Misère » ouvre ses portes

Par : h16

Article initialement paru le 30.11.2018

C’est avec un mélange de consternation et de résignation qu’on lit ce billet déjà âgé d’un an mais qui colle si bien à l’actualité du pays : la grogne, si elle a changé de forme, n’en est pas moins palpable partout dans le pays, et les solutions du gouvernement pour redresser l’économie de la France n’ont pas changé d’un iota et consistent toutes à persister dans l’erreur fiscale et taxatoire…

Voilà, le mois de novembre s’achève et avec lui toute velléité de prétendre que l’année 2018 se terminera mieux que 2017. En effet, même si le mois de décembre peut, traditionnellement, être occupé à mettre un peu de baume au cœur des hommes et femmes de bonne volonté, il semble que cette année-ci, ce ne sera pas le cas.

En pratique, c’est avec une certaine consternation qu’on observe exactement le contraire : au lieu d’une trêve dans les mauvaises nouvelles, au lieu d’un apaisement dans la folie ordinaire qui secoue ce pays jadis Lumière du monde moderne, on assiste à un véritable festival de stupidités étatistes, une sorte de Grand Raout maximaliste du N’importe Quoi fiscal où la folie taxatoire devient véritablement rabique.

Et alors qu’une solide jacquerie secoue tout le pays, partie d’une taxation délirante des carburants apte à faire sortir de leurs gonds de simples salariés, des pères et mères de familles sans histoire, rien ne semble pouvoir arrêter la marche triomphante de nos ministres, nos sénateurs et nos députés vers de nouveaux sommets fiscaux.

Ainsi, du côté des sénateurs, on se tâte actuellement le gras du ventre pour savoir comment on va bien pouvoir taxer les forfaits mobile et internet. Après tout, c’est bien la faute de ces maudits réseaux sociaux si les moutontribuables prennent à la fois conscience de la vigueur de la tonte, et de l’importance de leur nombre. Il est plus que temps de sévir, non ?

Ainsi, du côté de l’Assemblée Nationale, nos députés envisagent sérieusement une taxe sur les bonbons « mojito », parce que le nom évoque d’un peu trop près un cocktail alcoolisé. Ici, on comprend que la raison invoquée, aussi rigolote que grotesque, importe peu puisqu’il s’agit de ramener des thunes dans les caisses de l’État, et rien d’autre.

Ainsi, du côté du gouvernement, on ne veut bien évidemment pas s’avouer en reste. Et même si les protestations des Gilets Jaunes ont été patiemment entendues, cela n’a pas empêché Macron et Philippe de reprendre deux fois des frites arrosées d’un petit Bordeaux en passant à autre chose.

Pour l’un comme pour l’autre, il n’est absolument pas question de diminuer les recettes de l’État : dès le premier janvier prochain, paf, les carburants subiront une nouvelle hausse de taxes, incitant officiellement les Français à se rabattre sur les vélos électriques, les trottinettes électriques et les voiturettes électriques. Il faut en finir avec le tout pétrole, tout le monde sait ça. Vive l’électrique.

Et une fois pris le pli, paf, le gouvernement enclenchera le second volet de son Festival « France Misère » en augmentant les tarifs de l’électricité. Malin, non ?

De toute façon, il faudra bien lutter contre la méchante pollution, c’est notre Président À Tous qui le dit : elle fait 48.000 morts en France par an. Sur 38.000 dans le monde, la France se classe donc encore une fois en tête et même au-delà, dans cet espace interdimensionnel où le n’importe quoi ridicule devient possible moyennant une communication parfaitement déconnectée de toute réalité palpable.

De fake news sur nos morts par pollution en fake news sur des frais de santé abracadabrantesques, notre élite est partie pour enrichir la France par une taxation débridée. Et si ça ne marche pas, c’est parce qu’on n’aura pas assez taxé.

Du reste, quand elle ne taxe pas, quand elle ne fomente pas l’idée d’une nouvelle ponction inique, cette « élite » en roue libre papote du sexe des anges ou de leurs fesses, trop souvent maltraitées par les hordes de parents indignes qui écument le pays…

Bref, la grogne devenue violente n’y change absolument rien : l’ordre du jour reste le même, la pression fiscale ne diminue pas, les évolutions qui lui sont prévues sont à l’augmentation et pas à la diminution. Quant aux réductions des dépenses farfelues de l’État, n’y comptez toujours pas : en plus de la pollution, il nous faut absolument continuer la lutte contre le sexisme ou les inégalités de tous ordres. Alors que le pays croule sous les taxes, le chômage, le déclassement, la désindustrialisation, l’appauvrissement de pans entiers de sa population, la lutte contre une pollution fantasmée, l’épidémie de fessées et l’inégalité salariale pourtant déjà condamnée par la loi semblent absolument indispensables.

Et puis, de nos jours, qui peut encore ergoter pour un demi-milliard d’euros ?

Français, Françaises, en gilets ou en tutus, en voiture ou en vélo, réveillez-vous : votre gouvernement et vos élus se payent votre tête, avec votre propre argent, littéralement. Ils sont complètement déconnectés des réalités, mais ne fuyez plus vos responsabilités : ils ne sont pas arrivés là par hasard. Ils ne sont pas apparus d’une autre dimension. Ils sont issus de nos écoles, de nos universités, ils sont aussi français que vous et c’est bien vous qui les avez mis là.

Vos injonctions électorales, qui pendant plus de 40 ans, ont consisté à vouloir plus d’État, plus de services publics, plus d’assistanat et plus de solidarité arrivent maintenant à bout d’argent des autres. Vos élites, en retard, n’ont pas pris la mesure du carcan fiscal que, tous, nous nous sommes imposés.

Il y a pourtant des solutions.

Les radicales (que vous pourrez lire ici), qui auraient un effet immédiat, ne seront évidemment jamais appliquées : le collectivisme, le jacobinisme centralisateur et le socialisme spoliateur se sont trop bien implantés à coup de moraline et de solidarité gluante.

Quant aux solutions plus douces, il suffit d’en brosser quelques-unes pour comprendre les crispations immédiates qu’elles généreraient : depuis la suppression du ministère de la Culture (10 milliards d’euros d’économies) jusqu’à la suppression du CICE (21 milliards d’économies) en passant par celle des aides à la presse (0.4), aux entreprises (110), aux pays étrangers (10), la suppression de l’ENA, de la BPI, du Sénat et de Pôle Emploi – 11 milliards ! – (le Bon Coin fonctionne mieux et moins cher), chacune de ces propositions est l’occasion pour les administrations concernées de hurler et de bloquer le pays, même si ces suppressions permettent de retrouver immédiatement plus de 160 milliards d’euros qui ne seraient plus prélevés et resteraient donc dans les poches des Français et de leurs entreprises.

Mais voilà : à part quelques libéraux, qui propose ces idées ? Personne.

Dès lors, ce pays est foutu.

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Impôts, taxes, malus et ponctions : une année 2020 pétulante

Par : h16

Chers lecteurs, chers amis, chers critiques, chers trolls, chers et chères contribuables, je découvre enfin une excellente nouvelle dans le paysage fiscal français : Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, a bien compris que le bombardement paperassier des entreprises par les administrations pléthoriques de l’État finissait par leur être quelque peu pénible et du haut de sa munificence, il a donc entrepris de remédier à ce petit encombrement de tatillonneries.

Contrôlée sept fois en deux ans par l’URSSAF, l’Environnement, les Transports, l’inspection et la santé du travail et bien sûr le fisc, telle entreprise ou tel commerçant n’en peut plus et finissent par se plaindre auprès des autorités qui, jusqu’à présent, n’en avaient cure. Heureusement, Gérald enfile sa cape de super-héros politique et parvient, grâce à une nouvelle loi « pour un État au service d’une société de confiance » (Essoc) à enfin réduire la charge administrative de ces contrôles incessants.

Rassurez-vous cependant : par « réduire », on n’entend pas du tout rentrer dans le domaine du raisonnable où l’entreprise subirait un contrôle annuel de l’une ou l’autre entité bureaucratique dont la France s’enorgueillit des services remarquables et des résultats admirables, non. Ici, il s’agit simplement de s’assurer que, sur un an, l’entreprise ne se fait pas tabasser plus de neuf mois, ce qui lui laisse alors trois mois de cocagne où l’opulence et la joie de vivre s’y disputeront des bénéfices forcément dodus qui bénéficieront en premier lieu à l’État, via le fisc.

Bref, on l’a compris : l’ambiance va se détendre en France, et on va bien rigoler les prochains mois, c’est Gérald qui vous le dit.

Ce qui n’empêchera pas le même Gérald de tressauter d’allégresse en annonçant à tous que l’espionnage permanent et de plus en plus pervasif de ses services permet d’aller encore plus profond dans les poches des contribuables. Joie, bonheur et brigandage légal : grâce à un efficace data-mining et un habile croisement de données qui aurait fait frémir la CNIL si tout le monde ne s’en foutait pas éperdument, le fisc est parvenu cette année à récupérer 6 milliards d’euros qui viendront s’ajouter à un budget qu’on sait déjà taillé au cordeau.

Rien que savoir ces sommes d’ores et déjà mobilisées pour éduquer si finement nos enfants, réparer si minutieusement nos routes, payer si justement nos médecins dans nos hôpitaux si bien gérés, cela me fait chaud au cœur. Quel bonheur de comprendre que, derrière ces croisements de données, cet espionnage dont tout indique qu’il va continuer à s’étendre encore, se cache une volonté farouche d’aller aspirer la richesse partout où elle se trouve pour que la puissance publique puisse enfin la rediriger là où elle est importante, c’est-à-dire dans les productions télévisuelles et radiophoniques à la botte de Delphine Ernotte, dans les petits fours et autres fêtes grandioses de l’Élysée et de la myriades d’administrations jamais en reste pour un petit drink entre copains (et coquins) ou en distribution de prébendes et autres politiques sociales consternantes dont le résultat est forcément génial et jamais réellement évalué…

Mais ne soyons donc pas mauvaise-langue ! Si le petit Gérald fait ainsi de tels efforts pour aller aspirer partout l’argent où il peut en trouver, c’est que l’État a de gros besoins, toujours inassouvis et que chaque économie, chaque rabotage est un renoncement, une déchirure, une souffrance difficile à supporter, à tel point que le bilan budgétaire est maigre : l’année 2020 devrait une nouvelle fois se traduire par un petit déficit (oh, zut, comme c’est ballot) de 93 milliards d’euros.

Quant aux suppressions de poste dans la fonction publique, qui participerait normalement des efforts budgétaires consentis afin de réduire la masse salariale d’un État morbidement obèse, elle s’établira vaillamment à … 47 postes (oui oui, 47, pas 47 000).

Encore une fois, ne perdez pas de vue que ces efforts sont consentis pour que la République puisse survivre dans cette période d’austérité grandissante et alors que la rigueur budgétaire atteint des sommets jamais gravis jusqu’à présent. Il sera probablement difficile, dans ce contexte, de continuer à alimenter les petits Think-Tanks et autres minions à la solde des ministères, même si on devrait trouver une trentaine de millions d’euros quand même, ne nous leurrons pas.

Il faut le comprendre : la situation est tendue, le budget l’est aussi, les économies sont difficiles à faire, Gérald et Bruno, les Laurel & Hardy de nos finances publiques, n’ont donc pas fini de recourir à toutes les ficelles pour continuer leur petit jeu d’équilibristes rigolos en comptabilité publique.

Parallèlement et de façon plus sérieuse, pendant que ces deux clowns sinistres et coûteux persisteront à alimenter la chronique de leurs fastes et de leurs saillies imbéciles, le pays va donc très concrètement continuer de s’endetter comme jamais et ce avec d’autant plus d’aisance que le chef de l’État lui-même a jeté aux orties toute velléité de respecter, même vaguement, les traités européens, au motif que limiter le déficit à 3% du PIB serait un débat d’un autre siècle.

Et parce que ces histoires d’endettement, c’est bien mignon, mais ça ne suffira même pas à boucler le budget pourtant catastrophiquement déséquilibré, on y ajoutera bien sûr une nouvelle bordée d’augmentation de taxes, d’impôts, de ponctions et d’accises rigolotes, qui vont pleuvoir sur le contribuables dans les prochains mois avec un rythme joyeux.

Le prix des péages routiers sera ainsi augmenté de 1% à 1,5% ce qui ravira encore le petit peuple méprisable qui utilise encore sa voiture pour se déplacer. Qu’on le taxe encore ! Après tout, il pollue l’atmosphère des Seigneurs !

Le prix des billets d’avion va encore augmenter, l’écotaxe rejoignant la Taxe Chirac déjà présente en France (et en France seulement), ce qui se traduira par un accroissement de 1,5€ à 18€. Rappelons que ce mode de déplacement n’est pas fait pour les pauvres et les classes moyennes. Les classes supérieures en ont assez de voyager serrés comme des sardines à cause de la plèbe, qui, ne l’oublions pas, pollue leur atmosphère !

Concernant le prix de l’essence, rassurez-vous, le gouvernement est formel : il n’augmentera pas plus que d’habitude avec la hausse des cours du pétrole (réelle ou fantasmée, peu importe, c’est toujours une hausse). Cependant, il ne faudrait pas voir ceci comme un blanc-seing à venir polluer l’atmosphère de ceux qui décident et qui taxent : il a donc été logiquement décidé une solide hausse des malus écologiques sur les voitures pour 2020, la pollution étant un sujet particulièrement sensible auprès de nos élites qui n’entendent pas respirer les odeurs de sueur et de charbon brûlé des plèbes grouillantes sans y trouver compensation, zut à la fin.

Enfin, pour faire bonne mesure et comme il va être temps de solder 75 ans de gestion publique progressivement de plus en plus calamiteuse de la production électrique en France, le gouvernement va devoir scinder les activités de distribution et de production électrique d’EDF. Les négociations de marchand de tapis entre nos batteries d’énarques et la Commission européennes ont finalement abouti à un accord qui verra essentiellement bondir les prix de l’électricité en France dès 2020.

Entre l’écologie qui justifiera amplement l’augmentation des taxes ici et là, et l’ultra-libéralisme de la turbo-concurrence imposée par Bruxelles qui disculpera complètement (et commodément) les erreurs industrielles, commerciales et financières en chapelets des dirigeants de nos fleurons industriels, on peut garantir que l’hiver 2020 ne sera certainement ni plus chaud, ni moins cher que les précédents.

L’année prochaine s’annonce déjà pétulante. Les taxes, les malus, les ponctions et les tabassages fiscaux sont déjà dans les tuyaux et la mine réjouie de ces bouffons ministériels nous donne un excellent aperçu de ce qui attend le contribuable français.

Forcément, ça va bien se passer.

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[Redite] Quand le pédalo vogue dans l’atoll de Taxatouva

Par : h16

Article initialement paru le 05.11.2018

Apparemment, une nouvelle solution a été trouvée pour sortir la France de son marasme : on va arrêter de trop s’en faire avec la dette, car cette règle des 3% de limite au déficit budgétaire, c’est un peu un règle d’un autre temps, surannée, qui mérite amplement qu’on l’oublie surtout à l’approche d’une élection n’est-ce pas. En somme, comme l’explique en creux le bon président Macron, on va pouvoir ouvrir à fond les sprinklers d’argent gratuit pour arroser le peuple et calmer ses ardeurs.

Tout va donc très bien. Et quand on compare à la situation d’il y a un an, quel chemin parcouru !

Nous sommes en 2018 et il n’y a plus aucun doute possible : le pédalo hollandesque a fait une escale dans l’atoll du Taxatouva et Macron, malgré toute la puissance de ses petits bras, n’a jamais pu l’en faire partir.

On ne sait pas exactement comment, mais le frêle esquif, barré d’une main dilettante par un François Hollande particulièrement peu maître des éléments, s’est échoué assez rapidement après mai 2012 sur les rivages ensablés, gluants et acides de l’atoll. Depuis, malgré quelques coups de pédales manquant franchement de conviction, l’embarcation n’a guère bougé. Tout indique qu’elle s’est même plutôt enfoncée.

À l’arrivée d’Emmanuel Macron, certains naïfs avait cru qu’enfin on pourrait profiter de la belle santé du nouveau capitaine pour tenter un désensablement. Peine perdue : dilapidant ses premières forces sur la décoration du pédalo, la taille de la barre et faisant mine d’attendre une météo clémente, le capitaine ne l’aura finalement poussé que dans le mauvais sens.

Et dernièrement, c’est même avec une vigueur quasi-rabique que lui et son équipe semblent s’acharner à enfoncer encore un peu plus le pédalo dans plusieurs tonnes de sable, pendant que les conditions climatiques se dégradent furieusement.

Il n’est guère besoin de reprendre en détail les derniers mois pour s’en convaincre et il suffira même de se pencher sur les derniers jours pour comprendre que ce qui tenait déjà d’une bonne pluie de taxes s’est à présent transformé en véritable déluge où pas une journée ne passe sans qu’une nouvelle ponction soit imaginée ou publiée ou mise en forme ou votée ou entrée en application.

Petit-à-petit, le peuple français commence à comprendre que la ponction ne fait que commencer ; et alors même que son anus ne s’est pas encore remis des terribles forages pneumatiques entrepris par le gouvernement et les députés, voilà que l’association des maires de France se lève comme un seul homme, trépan pétrolier à la main, en hurlant qu’il veut, lui aussi, participer à la belle opération.

On apprend en effet que cette association veut instaurer une nouvelle taxe d’un euro sur chaque colis livré à domicile.

Comme bien souvent, le geste politique suit une analyse économique indigente et part d’un sentiment aussi bon que stupide puisqu’essentiellement émotionnel et avant tout destiné à cacher l’appât d’un gain facile : pour nos maires, il s’agit officiellement de « revitaliser les centres villes » en tabassant les commerces en ligne, espérant ainsi compenser la désaffection de ces centres par une taxe qui pourrait éventuellement aider les petits commerces locaux (dans le meilleur des cas).

On comprendra qu’en réalité, les gains éventuels de cette taxe seront bien vite affectés à l’une ou l’autre niaiserie municipale dont le résultat électoral, bien qu’incertain, sera certainement plus intéressant que la survie de l’une ou l’autre boutique qui ne représente jamais qu’une poignée d’électeurs (au mieux). Non seulement, la taxe ne servira en rien les intérêts des commerces, mais elle renchérira les objets arrivant dans la commune pour les particuliers y vivant… Ce qui les incitera (en plus du reste) à aller voir ailleurs, d’autant que ces taxes viennent d’abord gréver le budget de ceux qui ont le plus de mal à se déplacer, c’est-à-dire les individus les moins aisés en premier lieu.

Les maires voudraient faire fuir les pauvres de leurs communes qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Parallèlement à cette nouvelle invention idiote et pour ne pas être en reste sur le niveau communal, notre représentation nationale, jamais en retard d’une ânerie si elle peut aider à remplir le tonneau des Danaïdes de nos finances publiques, s’emploie à étendre encore le domaine de la taxe.

Cette fois-ci, ce sont les chèques vacances et autres bons de Noël qui pourraient être soumis à l’impôt : selon un amendement au projet de budget 2019 pour la Sécurité sociale, au-delà de 331 euros par an et par salarié (ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant), le montant de ces aides (bons et autres chèques) sera soumis à la fois aux cotisations patronales et à l’impôt sur le revenu.

Malgré leur totale non-représentativité et leur existence de plus en plus marginale, les syndicats de salariés ont déjà émis de vives protestations qui seront, comme il se doit, largement ignorées. Cela prendra le temps qu’il faudra mais on peut d’ores et déjà s’en assurer : bientôt, les quelques petits avantages qu’une entreprise pouvait encore offrir à ses salariés seront, eux aussi, amputés d’une bonne part (on peut raisonnablement tabler entre 25 et 50%) pour aller abonder à cette redistribution sociale que le monde entier nous envie moyennement de financer ainsi.

La queue du Mickey est largement atteinte, saisie et même mâchonnée dans le grand manège français de la taxation en folie lorsqu’on apprend que, non content de tabasser les salariés, les consommateurs et les automobilistes comme jamais, certains députés La République À Pied entendent créer … un chèque carburant.

Encore une fois, la stupidité de l’idée s’y dispute à son invraisemblable côté contre-productif, caractéristiques maintenant spécifiques des productions de nos élus qui semblent véritablement lancés dans une espèce de concours à celui qui sortira la plus fameuse ânerie. Pour le moment, reconnaissons à Guillaume Peltier de caracoler en tête, les bras en l’air et la mine ahurie de contentement à l’écoute de ses propres niaiseries : entre deux poncifs habituels dans lesquels le député explique qu’il faut castagner encore un peu plus les méchantes multinationales, il préconise de taxer les sociétés d’autoroute afin de financer ce chèque carburant qui serait remis aux familles françaises les plus nécessiteuses face à la hausse des prix du carburant.

Hausses très largement imputable aux taxes, contrairement à l’insupportable propagande des thuriféraires de l’Etat, presse incluse : depuis 2008, le prix du baril est ainsi passé de 89 à 62 euros, pendant que le prix du gasoil à la pompe est lui passé de 1.42€ à 1.55€, sans que ni les procédés de fabrication, ni les coûts de distribution se renchérissent tant ces filières sont largement rodées et amorties depuis le temps. En revanche, sur la période, les taxes de toutes sortes (depuis les taxes sur le travail en passant par les cotisations jusqu’aux taxes sur les énergies et les ponctions soi-disant vertes) ont, elles, augmenté pour passer de 153% du prix hors taxe à 297%.

La proposition de notre petit marcheur consiste donc à oublier consciencieusement la raison même de l’écrasante augmentation des prix. Pour résumer et selon cette tête pensante, pour contrer les taxes que l’État impose et que le client paye aux pompes, l’État devrait imposer les sociétés d’autoroute que paye le client pour que l’État reverse ces thunes au client. Méfiez-vous : il y a un gros dindon dans l’histoire.

Tout ceci pourrait faire rire si le pays ne croulait pas déjà sous les taxes, si la situation économique d’un nombre croissant de Français ne tournait pas déjà au vinaigre, si la situation économique et sécuritaire du pays n’était pas déjà dramatique et si toutes ces gesticulations de plus en plus furieuses n’augmentaient pas dramatiquement le niveau de misère général.

Mais il y a pire : l’introduction n’était qu’une figure de style ; non pas que le pédalo n’existerait pas, ou qu’il ne serait pas coincé dans cet atoll maudit : pour le coup, c’est absolument certain et il n’est plus question de métaphore amusante.

La figure de style est surtout dans cette image du président Macron tentant de refaire partir le pédalo loin des eaux corrosives de l’atoll : rien de ceci ne s’est jamais produit.

En pratique, c’est même le contraire : Emmanuel Macron, maintenant parfaitement déconnecté des réalités de terrain, dit « assumer » cette hausse et explique préférer voir le carburant augmenter que le travail être taxé davantage, sans comprendre qu’il s’agit effectivement de la même chose, tant ceux qui travaillent sont aussi ceux qui prennent leur voiture pour s’y rendre ou pour l’effectuer.

Perdu dans une représentation typiquement germano-pratine de la France, il s’exclame même, emporté :

« Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies »

Mais non, Emmanuel, désolé de vous surprendre, mais à peu près personne ne réclame qu’on lutte contre la pollution d’un air déjà fort propre : ceux qui réclament qu’on lutte sont le noyau de bobos éco-conscients syntonisés avec Gaïa qui habitent à 300 m de leur lieu de travail, vivent dans des grandes villes aux transports en commun déficitaires payés par la collectivité, et qui ne se déplacent en voiture que lorsqu’un Uber vient les prendre en bas de chez eux pour les amener au Starbucks le plus proche où ils dégusteront un petit moccacino bio Guatemala Antigua arômes cacao, caramel et noisette en y touillant leur tringle en bambou biodégradable et en se moquant des culs-terreux de province.

Ces derniers, qui y sont, y vivent majoritairement dans des villes petites ou moyennes, se déplacent très majoritairement en voiture parce qu’il n’y a pas de transports en commun et que 40 km en trottinette, ça n’amuse qu’une fois ; l’air y est suffisamment bon pour que les préoccupations des suceurs de cafés luxueux leur passent au-dessus de la tête mais le prix de l’essence impacte directement sur leur vie quotidienne…

Il faut se rendre à l’évidence : la giboulée de taxes prend des proportions biblique et tout indique que ce n’est pas fini. Pire : de plus en plus azimuté sur des réalités alternatives, le chef de l’État, refusant un nécessaire retour à la raison, entend poursuivre dans cette voie suicidaire qui entraîne le pays vers une dissociation complète de ses « élites » et de son peuple, et vers une catastrophe financière majeure par épuisement des classes moyennes.

Ce pays est foutu.

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[Redite] Grâce aux taxes, la France s’appauvrit sans souci

Par : h16

Article initialement paru le 09.11.2018

Il y a un an, le pays commençait à se crisper franchement sur les prix du carburant, à l’époque tournant autour de 1,53€ le litre (gazole). Depuis, grâce aux efforts colossaux d’un gouvernement décidé, courageux et âpre à la tâche, on constate une baisse énorme puisque le litre ne vaut plus que 1,44€ et que les taxes ne frappent plus les carburants qu’à hauteur de 270% environ.

Comme les choses vont nettement mieux et que les perspectives s’éclaircissent, les revendications de l’époque, qui débouchèrent sur la crise des gilets jaunes, ont largement pu s’évaporer et ne reviendront plus. Les deux années qui restent à l’actuel locataire de l’Élysée se passeront donc sur du velours.

Quant au billet d’il y a un an, il se relit toujours avec les mêmes conclusions.

L’actuelle crispation des Français sur les prix des carburants a ceci d’intéressant qu’elle oblige enfin les grands médias et les politiciens à aborder la question de la fiscalité française. Bien évidemment, cela ne sous-entend en rien que le problème ait été correctement perçu et analysé, et encore moins qu’une solution opérationnelle sera bientôt mise en place. Nous sommes en France, après tout.

Il n’en reste pas moins que la presse se retrouve dans la position délicate de devoir brosser un état des lieux de cette fiscalité, tout en conservant à l’esprit que, pour une trop grosse partie de cette presse, cette fiscalité la fait vivre et qu’une obséquiosité dégoulinante envers le pouvoir n’est jamais une mauvaise chose.

Ceci donne donc lieu à d’amusants exercices journalistiques dans lesquels les taxes (sur les carburants puisque c’est le sujet actuel) sont disséquées de toutes les façons possibles tout en camouflant, avec plus ou moins d’habileté, que ces dernières n’ont pas arrêté d’augmenter et que même en inversant le calcul normal d’une taxe (c’est-à-dire en prenant sa part dans le prix TTC au lieux de calculer normalement sa proportion sur le prix HT), elles atteignent des niveaux stratosphériques (ce qui revient à pipeauter par exemple que les taxes sur les carburants forment 60% du prix TTC en omettant de dire qu’elles atteignent en réalité 200% du prix HT, ce qui rend la TVA et son taux de 20% presque indolore en comparaison).

Mieux encore : les mêmes journalistes, largement investis de la mission sacrée de défendre les taxes et le fameux consentement à l’impôt, voyant en outre que l’amalgame « grogne contre les taxes = mouvement fasciste et populiste » ne fonctionne plus, se retrouvent perdus dans des contorsions assez comiques pour montrer que l’État n’y est pour rien et qu’en réalité, ces taxes, même élevées, permettent (au choix) de lutter contre le réchauff le changement clima la pollution, de payer pour les routes trouées correctement déneigées et salées encombrées en hiver, d’éduquer vos enfants à braquer des profs ou d’assurer la sécurité des quartiers émotifs.

Moyennant quoi, il ne manquerait plus qu’un petit appel au don et l’affaire serait presque dans le sac.

Sauf que l’explication réelle sur l’explosion récente de ces taxes, ce n’est évidemment ni dans cette presse subventionnée ni auprès de ces journalistes bien en cour qu’il faudra la trouver. C’est au détour d’un article de Eric Verhaeghe qu’on la trouve et en substance, elle peut se résumer ainsi : l’État a d’autant plus augmenté sa ponction fiscale que les rentrées liées à la consommation diminuaient.

En effet, il apparaît qu’au cours des dernières années, la consommation – notamment de carburant – n’a cessé de décroître (on parle de plus de 10% en un an) au point que les rentrées financières liées aux taxes sur celle-ci ont diminué dans des proportions d’autant plus inquiétantes que, traditionnellement, le gouvernement ne sait jamais boucler son budget.

En bon perd père de famille, nos gouvernants ont donc progressivement augmenté ces taxes pour compenser comme ils pouvaient cette diminution inopinée des rentrées fiscales, punissant ainsi les Français de leur écologisme : moins ils utilisent leur voiture, plus ils sont taxés, illustrant par l’exemple à quel point il faut toujours faire attention à son environnement qui peut attaquer (fiscalement) de tous côtés.

Devant ces faits troublants (et pas abordés par la presse traditionnelle, trop occupée à commenter les niaiseries affligeantes du président commémoratif), on ne peut qu’aboutir à quelques constats pas très réjouissants.

Ainsi, on doit s’interroger sur les raisons profondes de cette baisse de consommation. Pour l’expliquer, il n’y a pas 36 raisons, mais globalement trois.

D’une part, force est de constater que les rendements des moteurs sont meilleurs et les progrès sont notoires. Comme le parc automobile est à peu près saturé en France (toute la population pouvant avoir un véhicule est maintenant servie), chaque renouvellement de véhicule se fait sans réelle augmentation du parc ; l’amélioration des rendements impacte donc directement et sensiblement la consommation globale. Comme dit plus haut, les automobilistes français sont en réalité de plus en plus écolos, et la tendance ne risque pas de s’inverser.

D’autre part, avec un carburant de plus en plus coûteux, il va de soi que les gens réfléchissent à prendre la voiture s’ils peuvent s’en passer. Et c’est ce qu’ils font. Non seulement, les moteurs consomment moins, mais les Français roulent eux-mêmes plus parcimonieusement (une baisse de 10% de distance parcourue a été ainsi constatée sur les motorisations diesel entre 2004 et 2017).

Enfin, à mesure que des solutions alternatives émergent, les individus consommateurs contribuables, bien forcés, les emploient. Le vélo, la trottinette, la voiture électrique finissent par gagner des parts de marché. J’éviterai ici d’évoquer transports en commun dont l’impact est au mieux nul, au pire négatif dans le tableau financier global (à moins que vous m’exhibiez un cas significatif de transport collectif qui ne soit pas structurellement en faillite dans le pays).

Or, de ces trois raisons, la seconde (la baisse d’utilisation de la voiture) s’inscrit fort bien dans une tendance globale qui n’est pas à une espèce de conscientisation naïve du Français qui se syntoniserait tout seul comme un grand avec Gaïa, mais plutôt avec une réalité plus âpre : les Français s’appauvrissent.

Tout comme l’insécurité qui n’est — on le sait grâce aux fines études ethno-sociologiques de Libération, Le Monde et Le Nouvel Obs — qu’un simple sentiment, on pourrait croire que cet appauvrissement n’est lui aussi qu’un simple sentiment de se faire tarauder les tréfonds par les engins de terrassement de Bercy qui masquerait une réalité plus rose de vallées de miel et de lait.

Manque de pot, pas mal d’indicateurs concourent à renforcer ce vilain sentiment.

On pourrait parler de l’impôt sur les sociétés, qui n’arrête pas de diminuer. Malheureusement, ceci ne prouve pas vraiment que ces dernières, malines, utiliseraient tout l’arsenal de trucs et astuces pour s’affranchir de l’impôt (en utilisant massivement le CICE par exemple). On peut l’admettre dans une certaine mesure, mais de façon bien plus probable et en corrélation avec la morosité globale du marché de l’emploi français, on peut raisonnablement tabler sur une simple diminution des profits des entreprises. Ceci tend bien à prouver que le pays ne s’enrichit pas trop fort actuellement.

Parallèlement, on rappellera que la France « jouit » déjà de recettes fiscales supérieures à 1000 milliards d’euros par an (record récemment battu), ce qui fait tout de même 43,3 milliards de plus qu’en 2016 (994,7 milliards), 59,6 milliards de plus qu’en 2015 (978,4 milliards) et surtout 368,5 milliards de plus qu’en 2002.

Plus de 1000 milliards, tous les ans… Si, en face de ces ponctions, on observait un foisonnement d’infrastructures rutilantes, une qualité d’enseignement irréprochable, des établissements de soins impeccables, des administrations au taquet pour rendre un service taillé au cordeau aux assujettis, on pourrait admettre cette facture rocambolesque.

Malheureusement, en fait de services publics solides et d’une population rose et dodue, on ne voit que l’administration qui merdoie et la route empruntée par les Marcheurs qui poudroie de plus en plus.

Sachant qu’en même temps, la dette du pays grossit, où diable passe l’argent ?

Ne cherchez pas trop : il passe d’abord dans cette immense usine à redistribution ventilée qu’est devenu l’État français : il collecte tant et plus pour redistribuer de moins en moins en commençant par payer tous ses affidés au passage, ce qui appauvrit tout le monde, la friction ne bénéficiant qu’aux premiers têteurs de robinets publics.

Il passe aussi dans toutes ces administrations, leurs innombrables cerfas manipulés par d’aussi innombrables petites mains, même pas bien payées mais ô combien trop nombreuses, avidement tamponnés pour faire avancer la machine.

Il passe dans les innombrables gabegies, commissions, comités, associations lucratives sans but qui au mieux servent de prétexte à l’une ou l’autre cause idiote dont le politicien local se sera fait le porte-parole, au pire servent à payer des intermédiaires pour une paix sociale dans certains quartiers explo émotifs.

Les faits sont têtus : la France décroche lentement (de moins en moins) mais sûrement, le chômage refuse de baisser, le nombre de SDF explose. La classe moyenne, celle qui permet justement à un pays de vivre dans l’opulence, est de moins en moins riche ; cela se voit dans le coefficient de Gini, de plus en plus bas en France : youpi, on est tous égaux, mais égaux via un nivellement par le bas…

Et mis devant ces faits, les Français, politiciens en tête, refusent de comprendre que l’essentiel de leurs maux provient justement de cette ponction délirante, enrobée d’une logorrhée législative maintenant impossible à arrêter.

À l’occasion et pour camoufler cette vérité gênante, on se servira de quelques statistiques plus ou moins bien digérées pour aller dénigrer les voisins qui font mieux, ou on entreprendra de se comparer aux pires histoire de ne plus se lamenter sur son sort dans une schadenfreude ridicule.

Bref : rien n’indique la moindre prise de conscience, ni dans les médias, ni chez les politiciens, ni (pire encore) chez nos compatriotes que le cœur du problème n’est pas simplement la taxation des carburants, mais le niveau global, délirant, de taxation supporté par tout le pays, et ce pour faire tourner la machine étatique, dont le train de vie est devenu inabordable.

Tant que le citoyen français continuera à réclamer avantages et couvertures, tant qu’il choisira consciencieusement les services publics plutôt que les offres de marché, tant qu’il choisira de déléguer à l’État ce qui pourrait être fait par le privé, ses taxes et impôts augmenteront. Tant que le train de vie de l’État, que personne (surtout pas Macron) ne semble vouloir dompter, ne sera pas remis en cause, tant qu’aucune coupe massive et courageuse ne sera entreprise, l’État continuera de grossir et ses taxes d’augmenter.

Dès lors, ce pays est foutu.

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Bruno Le Maire, l’horloge arrêtée qui ne montre jamais l’heure exacte

Par : h16

Une horloge cassée dont le cadran est difficilement lisible sous la rouille et la moraline indique malgré tout l’heure exacte deux fois par jour. Bruno Le Maire, c’est un peu cette grosse horloge normande dont le balancier ne bouge plus, qui encombre dans l’entrée, mais qui, à la faveur d’un courant d’air, va finir par faire tinter un petit carillon.

En effet, le ministre de ce qui reste d’économie en France vient récemment de tenter une explication sur le recul de la production. Pour lui, trois difficultés majeures semblent expliquer la déroute française. Stupéfaction : il n’a pas tort.

Selon lui et après une analyse pointue, la première raison serait les impôts de production trop élevés. La puissance de cette révélation donnera tout son sel à ce qui suit et permet de mieux comprendre pourquoi l’horloge, dans la tête de Bruno, s’est arrêtée il y a bien, bien longtemps, dans une galaxie fort, fort lointaine.

La seconde raison tiendrait à un déficit de compétences, ce que la composition de l’actuel gouvernement permet de confirmer avec certitude si tant est que les gouvernements doivent être une image à peu près fidèle du pays.

Enfin, pour notre brave Bruno, la troisième raison tient en un triste constat. Selon lui, les Français « ne travaillaient pas assez (…) Le volume des heures travaillées en comparaison de nos voisins du G7 et des grands pays de l’OCDE est insuffisant ».

Stricto sensu, il n’a donc pas tort puisque la France peut s’enorgueillir d’avoir tout fait pour saboter la moindre velléité de ses citoyens à travailler plus, que ce soit pour gagner plus, pour créer de la richesse, ou pour simplement joindre les deux bouts. Entre les 35 heures, appliquées nulle part sauf en France, un code du travail à la fois rigide et limitatif que personne ne nous envie, des restrictions de tous ordres à l’exercice de tous travaux et tous métiers, des normes à foison, tout a été fait pour que non seulement, travailler en France soit compulsivement encadré, mais sévèrement puni quand c’est fiscalement ou électoralement rentable.

Heureusement, Bruno Les Bons Tuyaux n’est pas en reste de solutions pour nous sortir de l’ornière.

Trop d’impôts, pas assez de travail ? Qu’à cela ne tienne !

Pour nous donner du cœur à l’ouvrage, le voilà donc qui monte directement au créneau. Ah, c’est qu’il ne faut pas lui en conter, au petit Bruno. Il va nous montrer de quel bois il est fait, notre ministre, scrogneugneu.

Et pour cela, il part donc à la conquête d’un territoire inexploré, armé de ses compétences multiples (notamment en technologies de l’information) et d’une idée aussi originale que géniale : on va faire du cloud souverain mes petits amis !

Alors franchement, je dis chapi chapo Chapeau Bruno ! Voilà qui nous change de tes âneries habituelles : pour éviter de te planter, tu as eu l’excellente idée de sortir l’ânerie d’un autre, en l’occurrence une resucée consternante du gouvernement Ayrault de 2012 lorsqu’il lança alors, tout en frétillements, le Cloud Souverain à la française pour lutter lui aussi contre l’hégémonie américaine, tralala.

Pour s’assurer d’un ratage sans précédent, l’offre était bien évidemment bicéphale, avec Numergy d’un côté, et Cloudwatt de l’autre. L’État y avait pris des participations de multiples façons (notamment au travers de la CDC). L’initiative qui devait foirer dès le départ foira exactement comme prévu (c’est une habitude). La facture finale fut adressée (il y a quelques mois seulement) au contribuable qui en est encore à se passer la Préparation H.

À l’époque, j’en avais parlé ici et , par exemple, pour noter à la fois le désastre à venir et faire le bilan, désastreux comme il se doit.

Cette fois-ci, les acteurs changent (OVH et Dassault). Même si leurs compétences sont reconnues, on peut émettre les mêmes critiques qu’à l’époque sur la faisabilité générale du « projet » de Bruno et raisonnablement parier sur un nouveau dérapage public qui n’empêchera pas Bruno de pavaner quelques temps encore. Et comme le plantage fut sévère au niveau français, Bruno envisage d’ores et déjà de se placer au niveau européen, pour transformer je suppose la catastrophe en séisme continental…

Oui, vraiment, il nous montre bien de quel bois il est fait : si ce n’est pas le bois du pipeau, c’est celui du cercueil.

Et attendez un peu, mes petits amis : ceci n’était que le volet destiné à répondre à la remarque sur la quantité de travail. Parce que Bruno, il a plus d’un tour dans son sac à malice !

Pour le volet « trop d’impôts », il a une autre idée géniale : et pourquoi ne mettrions-nous pas en place une bonne petite taxe carbone sur les carburants des avions et des bateaux ? Et pour s’assurer d’un succès retentissant, pourquoi ne pas la proposer au niveau européen ?

Comme pour Numergy et Cloudwatt qui n’ont pas fonctionné au niveau français et qui, c’est évident, fonctionneront au niveau européen parce que, parce que, parce que Union Européenne C’est Magique Par Ici La Monnaie, la taxe carbone, qui a déclenché les Bonnets Rouges d’abord puis les Gilets Jaunes ensuite a toutes les chances de mieux marcher au niveau européen, parce que Union Européenne C’est Magique Par Ici La Monnaie. Non ?

Et après tout, si, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas demander à tous nos partenaires européens de renoncer à des budgets sains, des taxes pas trop violentes et des prix compétitifs ? Pourquoi ne pas enfin, tous ensemble, aller d’un pas guilleret vers une avalanche de taxes et d’impôts pour soigneusement casser les petites pattes de marchés pourtant porteurs comme le transport ou l’aviation, pour saboter durablement le pouvoir d’achat non plus des seuls Français mais aussi de tous ces gros richous d’Europe du Nord qui ont la fort mauvaise idée de ne pas s’adonner à la taxation folle ? Hein, pourquoi pas ?

Pour Bruno, pas de doute : une Europe de la taxe musclée, ça aurait de la gueule ! Et quelles belles perspectives de croissance et de richesse ! Quelle idée merveilleuse pour attirer les entreprises et les capitaux ! Quelle lumineuse trouvaille dont les résultats, probants en France, donneront envie à toute l’Europe de nous rejoindre, elle qui fait – c’est évident – les yeux de Chimène à notre sémillant Grand Leader !

Même une horloge cassée dont le cadran est difficilement lisible sous la rouille et la moraline indique l’heure exacte deux fois par jour, à condition d’avoir deux aiguilles. Las, notre ministre de l’Économie n’en a qu’une, et encore, pas bien vaillante.

Il faut se résoudre à l’évidence : Bruno Le Maire est une horloge cassée qui montre le Sud.

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[Redite] Taxes par-ci, taxes par-là, échec partout.

Par : h16

Billet initialement paru le 18/08/2017

En plein été 2017, l’arrivée au pouvoir de Macron qui laissait au début entrevoir un vent de renouveau, se traduisait très concrètement par une avalanche de taxes et de nouvelles interdictions, règlementations et vexations fiscales. Cette partie du peuple qui avait voté pour le frétillant quadragénaire devait se rendre à l’évidence que le changement ressemblait furieusement au socialisme du présiflan précédent.

Deux ans plus tard, le constat reste le même : les taxes continuent de s’abattre en pluie drue sur les Français qui, confrontés à une érosion de leur pouvoir d’achat, enfilent des Gilets jaunes et, remontés comme des coucous, se mettent à réclamer… plus de taxes (pour les autres) – ce qu’ils obtiennent (pour tout le monde)…

Eh oui : tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal.

En Socialie, il n’est pas un problème qu’une bonne non-solution ne saurait résoudre. En Macronie, c’est globalement la même chose, le panache communicationnel en plus : devant un problème donné, on continuera à employer les mêmes procédés foireux avec une obstination qui confine à la psychiatrie lourde mais au moins le fera-t-on avec la fougue et l’entrain que la jeunesse permet. Et en Macronie en particulier comme en Socialie en général, une vraie bonne non-solution à tous les problèmes, c’est une bonne taxe, pardi !

Le cas du paquet neutre est tout à fait symptomatique. Mesure constructiviste typique basée sur la remise en question d’un comportement réprouvé (fumer des cigarettes) non par la morale mais bien pour des raisons de coûts dans la santé collectivisée, l’idée consiste à faire croire qu’en enlevant sur les paquets de cigarette la spécificité des logos et autres emballages colorés, on parviendrait à réduire la vente des tiges à cancer.

Bien évidemment, plutôt que faire des paquets réellement neutres (i.e. blancs), il a rapidement été question d’introduire des images dépeignant les désagréments encourus suite à l’abus de cigarette, espérant ainsi dégoûter le consommateur devant les photos plus ou moins abominables de tumeurs et autres joyeusetés que l’addiction au tabac entraînerait. Malheureusement et comme prévu, six mois après l’introduction de ces paquets pas neutres du tout, le constat est particulièrement peu encourageant puisque les ventes ne se sont pas effondrées.

Elles n’ont même pas réellement diminué. Du reste, notons la polémique typiquement aoûtienne qui entoure les chiffres puisque si RTL affirme que depuis le premier janvier dernier, la consommation de cigarettes a augmenté, pour d’autres médias, elle n’a simplement pas bougé.

Une chose est sûre : comme en Australie où la mesure est en place depuis plusieurs années, on constate le même non-événement, à savoir l’absence d’effet sur la consommation. L’argument majeur qui avait donc présidé à la mise en place de ce paquet à photo gore est donc, comme on pouvait s’en douter, complètement bidon. On peine de la même façon à justifier la mesure avec l’autre argument habituellement utilisé (enlever l’envie aux enfants d’acheter leur premier paquet de cigarette) dont la portée n’a toujours pas été vérifiée et qui nécessite, de l’avis de ses promoteurs, une bonne grosse génération de 25 ans pour pouvoir être observé.

Avec cet échec, la diminution de la tabacomanie sera-t-elle remise à plus tard ? En Macronie, que nenni !

Devant le problème « cigarette », il suffit d’une solution simple : une bonne grosse taxe amenant le paquet à 10€.

Tant pis si le problème est surtout lié au coût pour les finances publiques de la santé collectivisée. Tant pis si l’augmentation du prix précipite les consommateurs sur le marché noir et les délinquants sur le sentier cossu de la contrebande. Tant pis si le reste des pays européens permet de s’approvisionner facilement en paquets à prix cassés. Tant pis si cette solution crée de nouveaux problèmes : cela va marcher, parce qu’elle a déjà été utilisée maintes et maintes fois avec succès.

D’ailleurs, puisqu’on parle de taxes, comment ne pas évoquer cette nouvelle taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises que le gouvernement envisage de créer pour résoudre un enquiquinant problème de trésorerie ?

Le problème est d’autant plus enquiquinant qu’il est directement issu d’un récent jugement de la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière, saisie par l’Association française des entreprises privées et une vingtaine de grands groupes, a en effet jugé que la taxe à 3% sur les dividendes des grandes entreprises, mise en place par la fine équipe du président Hollande, revenait bien à une double imposition des grandes sociétés multinationales et qu’elle contrevenait donc à l’article 4 de la directive européenne sur les sociétés mères et leurs filiales.

Or, cette juteuse (mais illégale) ponction fiscale rapportait 2 milliards d’euros par an. Retoqué, l’Etat français va donc devoir trouver, rapidement, de quoi remplir son budget puisque tout le monde sait qu’il lui est absolument impossible de réduire ses dépenses à hauteur de ses ponctions illégales ; son obésité morbide ne sera pas combattue, pas plus en Macronie qu’en Socialie hollandesque, je vous rassure.

Et qui mieux que ceux qui se faisaient taxer illégalement pour abonder à nouveau au tonneau des Danaïdes ? Puisqu’on ne peut pas vous taxer le fondement par vos dividendes, on va le faire via la contribution sociale de solidarité des sociétés, pardi ! Et tant pis si la légalité de cette magnifique opération de taxe temporaire (forcément temporaire) « Sois Solidaire Et Tais Toi » ressemble à s’y méprendre à la légalité de la précédente opération « Par Ici La Bonne Taxe Sur Les Dividendes » : on a gagné trois ou quatre nouvelles années.

Ce petit tour de passe-passe, parfaitement inique et qui évite, encore une fois, toute remise en question au niveau de l’Etat et de ses sicaires fiscaux, permettra évidemment de résoudre le problème budgétaire en tabassant derechef ceux qui se faisaient tabasser : histoire de varier, le fisc frappera sur la joue droite après la joue gauche. Subtil.

Bien évidemment, la réussite flamboyante d’une telle mesure (en terme d’emplois, en terme d’incitation entrepreneuriale, et même en terme de rentrées fiscales – un comble) est à prévoir.

Enfin, il serait dommage de clore le sujet des taxes rigolotes et si singulièrement efficaces sans évoquer un nouveau cas particulier de taxe individuelle tout à fait pertinente et judicieuse.

L’histoire a été éventée par l’Est Républicain qui relate dans une récente édition la délicieuse aventure taxatoire vécue par Francisco Castano. Ce dernier, qui avait installé une petite serre artisanale de 6 m² (quelques planches et quelques pièces de film plastique) au dessus des dix pieds de tomates plantés dans son jardin, a eu l’idée réellement lumineuse (et, reconnaissons-le, remarquablement honnête et citoyenne) de déclarer cette serre à sa municipalité. Municipalité qui s’est empressée de taxer l’impétrant : 168 euros seront à payer, dont 126 pour la part communale et 42 pour la part départementale, soit 28 euros du mètre carré de serre artisanale, ou presque 17 euros par plant de tomates.

Même en admettant une vigoureuse production de plusieurs kilos de tomates, notre contribuable aura bien du mal à rentabiliser ses salades estivales, bios ou non.

Cette mésaventure, qui a pas mal tourné sur les réseaux sociaux, illustre à merveille toute la logique étatique et l’aptitude de l’administration de ne surtout pas s’adapter aux cas concrets qui lui sont fournis, écrasant ainsi les citoyens et les entreprises, petites ou grandes, dans le même égalitarisme fiscal aux résultats collatéraux toujours plus amusants.

Ainsi, il est peu probable que cet épisode favorise l’honnêteté future des citoyens. Ceux qui auraient eu des velléités de déclarations savent à présent qu’ils seront, eux aussi, sauvagement taxés, sans la moindre marge de manœuvre. Les rentrées fiscales correspondantes disparaîtront donc petit à petit.

Ainsi, il est peu probable même que ces citoyens se tracassent à construire quoi que ce soit de visible qui pourrait attirer l’oeil des voisins (la dénonciation fiscale étant un sport national couru) ou du fisc. Les achats et investissements correspondants disparaîtront donc petit à petit.

Ainsi, il est même possible que ceux qui voulaient se lancer dans le potager y réfléchiront à deux fois, notamment si l’on doit rajouter les taxes et contrôles sur la récupération de l’eau de pluie et autres misères potentielles que l’administration fiscale ne manquera pas de trouver. Potager qui pouvait entraîner commerce et socialisation avec les voisins, voire déclencher des vocations ou des économies sur le budget familial. Tout ceci disparaîtra là encore petit à petit.

En somme, les gens honnêtes sont invités à ne plus rien faire, ou à verser dans l’illégal ou cette zone grise loin des doigts prédateurs de Bercy.

Pas de doute, ces taxes, comme solution à tous les problèmes, c’est une excellente idée, un magnifique projet de société, et un avenir évidemment florissant qui se profile à l’horizon !

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Immobilier : Les Français organisent leur propre misère

Par : h16

Assez paradoxalement, la fin annoncée de la taxe d’habitation est l’occasion d’illustrer comment les Français organisent sciemment leur misère, par idéologie, par méconnaissance de l’économie, et par ce désir immature de toujours vouloir contrôler tout, tout le temps et partout…

Ainsi donc et péniblement, le gouvernement tente de mettre en place la fin de la taxe d’habitation, annoncée à grands renforts publicitaires gouvernementaux depuis la décision de sa suppression à l’automne 2017 par un président Macron survitaminé et encore certain de pouvoir transformer sa parole en actions concrètes. Jusqu’à présent, tout ne s’est pas exactement passé au mieux : entre les maires qui ont multiplié les protestations pour comprendre comment serait compensée la disparition de cette ressource indispensable à l’équilibrage précaire de leurs budgets, le calendrier peu clair de la disparition de la taxe, et les diminutions déjà plus ou moins actées de cette taxe pour une partie seulement des contribuables, le gouvernement a dû faire assaut de pédagogie pour expliquer ce qui allait se passer.

Sur le papier, en 2023, plus personne ne devrait donc payer de taxe d’habitation…

Ce qui ne manque pas de déclencher chez certains une petite crise d’urticaire marxiste : grâce à cette non-taxe, regardez, les riches vont encore gagner de l’argent ! Et c’est même les inénarrables « Décodeurs » qui nous expliquent leurs mathématiques foireuses avec cet aplomb que les cuistres déploient pour embobiner les naïfs : puisque les plus riches ne sont plus assommés de cet impôts, ils vont gagner de l’argent, pardi !

Eh oui, pour les fins mathématiciens Décodeurs du Monde de la Lutte Des Classes, quelqu’un qui paie moins d’impôts s’enrichit, là où n’importe quelle personne sensée comprend qu’elle ne fait que s’appauvrir un peu moins (et ce d’autant plus lorsqu’on voit à quels résultats calamiteux l’impôt aboutit).

Cette idéologie stupide, qui a fini par faire fuir ceux dont le capital sert pourtant à faire tourner les entreprises, créer des emplois, des richesses et financer les services publics, n’est malheureusement qu’un aspect de cette volonté étrange des Français à construire consciencieusement leur propre misère.

Économiquement, si on ne peut que se réjouir de la disparition d’une taxe, on doit cependant s’interroger par exemple sur la pertinence de supprimer celle-ci plutôt que la taxe foncière. En effet, la taxe d’habitation, aussi pénible soit-elle, peut se comprendre comme le paiement de services (plus ou moins utiles, plus ou moins efficaces, certes) produits par la commune et donc facturés à ceux qui y vivent. En revanche, la taxe foncière n’est, en définitive, qu’une forme subtile d’expiation financière pour la faute d’être propriétaire.

petit facepalmOn comprend qu’électoralement ce soit la taxe d’habitation qui fut choisie : au vu des puissantes analyses de tout ce que la journalistaillerie contient de fins « décodeurs », supprimer la foncière revenait à « faire un cadeau aux riches », ces riches dont, on le rappelle, la France se passe maintenant comme jadis elle se passa de scientifiques pendant sa Révolution, avec sur le moyen et long termes, des effets tout à fait comparables.

En outre, on s’interroge aussi sur le différentiel de financement provoqué : puisque cet argent sera donc non-ponctionné et ira (après « décodage »), enrichir les plus riche (et probablement appauvrir les plus pauvres si l’on s’en tient à la « méthode » de « décodage » de nos journalistes à la mathématique contrariée), il va falloir trouver un financement ailleurs. Diminuer les dépenses ? Vous n’y pensez pas mon brave ! Il faut conserver le record mondial de prélèvements et de dépenses publiques par habitant, n’est-ce pas !

Bref, malgré les assurances d’un Darmanin confit dans sa propre importance que tout sera compensé par d’autres mécanismes, on comprend que cette disparition ne se fera pas sans douleurs, ces douleurs typiques d’un pays qui souffre lorsqu’on lui retire son cilice.

Et quoi de mieux, lorsqu’on s’enlève des boulets, que d’en remettre de nouveaux pour s’éviter de se sentir libre ?

C’est en tout cas ce à quoi semblent s’employer nos législateurs, frénétiquement lancés dans la course à la taxe, à l’obligation, la contrainte, l’interdiction et la sanction. Quand une taxe s’éteint, d’autres s’éveillent aussi vite que possible, dont le total, n’en doutons pas, sera bien supérieur aux recettes disparues !

Je pourrais ici lister les dernières idées de taxes déjà dans les tuyaux, comme cette nouvelle taxe sur les ordinateurs qui pointe le bout de son nez.

Je pourrais ajouter cette lumineuse idée des députés qui veulent ponctionner 5% du prix des ventes immobilières pour rénover les logements mal isolés : qui, mieux que des députés, sait ce qu’il faut faire avec l’isolation d’un logement ? Ses propriétaires ? Pfff, vous n’y pensez pas ! Ce sont des propriétaires, ils sont donc forcément riches, donc méchants !

Et quand il ne s’agit pas de nouvelles taxes, c’est d’une nouvelle police qu’il s’agira : que diriez-vous d’une petite Police Spéciale du Logement, au départ utilisée pour traquer les propriétaires indélicats louant des logements indécents et dont on sait qu’elle pourrait ensuite servir à repérer les locations inavouables via AirBnB ? Du reste, ce n’est pas comme s’il n’y avait pas déjà tout l’arsenal juridique nécessaire à la répression de ce fléau. Du reste, ce n’est pas comme s’il n’y avait pas une législation outrageusement favorable au locataire, biais si évident qu’il en provoque une pénurie de logements disponibles. Que diriez-vous d’accroître le problème ?

Je pourrais multiplier les exemples.

En réalité, le peuple français se soumet à une sorte d’autoflagellation permanente qui lui permet d’expier des fautes de plus en plus abracadabrantes. Peuple au ventre plein, qui dispose de l’eau, de l’électricité courante, d’un niveau de vie très supérieur à la moyenne mondiale, dont la santé s’améliore envers et contre toutes les mauvaises nouvelles, il semble à la fois ne pas pouvoir accepter les bénéfices de tous ces siècles passés dans les luttes et un travail acharné, et à la fois décidé à dilapider le capital qui lui fut laissé en héritage, ce qu’il fait maintenant avec une application hystérique qui frôle la psychiatrie.

Il lui semble intolérable que nous ayons un tel niveau de vie tant qu’il reste des pauvres, tant qu’il reste des malheureux. Et comme assurer l’égalité dans la richesse suppose des efforts incommensurables, réalisons l’égalité dans la misère.

C’est bien plus facile à atteindre.

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La France, nouvelle théocratie écolo

Par : h16

Et voilà qu’après avoir consciencieusement tapé sur la voiture, au point de mettre directement en danger les emplois de tout le secteur automobile, des députés entreprennent à présent de cogner sur l’avion, histoire de ne pas laisser le sujet refroidir.

Il faut dire que, du côté de l’aviation, le terrain est actuellement fort propice à toutes les démarches les plus taxatoires et liberticides.

On se souvient en effet qu’il y a quelques semaines, devant le constat d’une absence de taxe sur le kérosène utilisé par les avions, de nombreux acteurs de la vie civile, rapidement suivis par les habituels démagogues de la politique facile, ont réclamé que ce carburant soit enfin taxé dans les mêmes proportions que celui des automobiles… Probablement parce que demander l’inverse, à savoir que le carburant des automobiles soit taxé dans les mêmes proportions que le kérosène (i.e. plus du tout), leur semblait parfaitement ridicule : tout le monde sait que, grâce aux taxes et impôts, l’Etat peut se passer d’entretenir les routes avec succès, ne construire ni écoles ni prisons avec décontraction, peut généreusement fournir une éducation aussi coûteuse qu’approximative et assurer les citoyens d’une retraite misérable, d’un chômage inévitable et mal payé ainsi qu’une protection anecdotique contre les maladies et les accidents dans un système de santé en délabrement avancé que personne n’ose copier nulle part.

Il était dès lors logique que les institutions démocratiques se lancent dans l’aventure de l’établissement d’une bonne taxe kérosène bien claquante dans la gueule des méchants avions, car, là encore, tout le monde sait qu’une taxe sur le kérosène sera payée par l’avion, tout comme les taxes sur le lait sont évidemment payées par la vache.

Cependant, ces histoires de taxes, c’est bien mignon mais ça ne suffit pas. Le capitalisme est une horreur des horreurs qui sort bien trop d’humains de la pauvreté et impose donc un stress énorme sur l’écosystème terrien et qui a la triste tendance à toujours trouver un moyen pour contourner les bâtons qu’on lui met pourtant dans les roues avec acharnement. Autrement dit, on sait que ces taxes seront absorbées autant par les compagnies, leurs actionnaires que par les clients et que, finalement, la situation ne changera pas. Ou du moins, pas suffisamment pour les plus volontaristes de nos législateurs.

Et parmi ceux-là, on retrouve sans mal les indépassables insoumichons et autres extrémistes de gauche qui n’ont de cesse que de régenter la vie des autres qui ne vivent et ne pensent pas comme eux, garants de la morale, de l’ordre égalitariste et de l’indispensable syntonisation de l’Humanité avec Gaïa, notre mère à tous. Pour la belle brochette communiste, point de doute : il faut maintenant interdire purement et simplement certaines lignes aériennes.

Alors que la « loi d’orientation des mobilités » est actuellement discutée à l’Assemblée, François Ruffin a ainsi déposé un amendement, cosigné par d’autres larrons dans cette foire au mieux-disant écologique, dont l’inévitable ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho qui ne s’est jamais stoppée dans ses pulsions autoritaires dès lors qu’elle peut les camoufler sous un vernis éco-compatible.

Avec la simplicité et la décontraction que peuvent se permettre les cuistres et les incompétents, cet amendement propose d’interdire les vols intérieurs en France qui peuvent être remplacés par des trajets en train dans un délai similaire. Prenant pour exemple un Paris-Marseille (qui prend, porte-à-porte, trois heures tant en avion qu’en train, ce dernier arrivant en centre ville là où l’avion nécessite des trajets complémentaires pour le même résultat) ou un Paris-Nantes (deux heures dans ce cas), le député y va de ses petits calculs de kilogramme de CO2 pour justifier que soit enfin interdit l’horrible moyen de transport.

Devant le constat de l’équivalence des temps de trajet, pas un député et pas un journaliste ne se pose pourtant la question de savoir pourquoi les passagers continuent pourtant de prendre l’avion et de le préférer régulièrement au train soi-disant plus pratique…

Apparemment, les performances techniques et tarifaires du train ne semblent en rien choquer la classe jacassante qui y va donc de sa comparaison écologique, considérant implicitement que tout le monde a bel et bien les moyens de payer 2 à 5 fois plus cher pour le même trajet en train, avec des aléas – depuis la panne en rase campagne en passant par les retards, les annulations et les grèves de saison – de plus en plus fréquents. Tout le monde sait que le consommateur lambda prend l’avion pour nuire à Gaïa, parce qu’il est un égoïste individualiste sans morale, alors qu’en prenant le train, il participe à la Sainte Lutte Contre La Pollution Impie. S’il ne le fait pas, c’est qu’il n’a pas été suffisamment éco-conscientisé, ou que les contraintes contre son geste blasphématoire ne sont pas assez fortes.

Et peu importent les conséquences d’une interdiction ferme : la France a déjà trop peu de chômeurs, son économie est bien trop florissante pour ne pas s’autoriser un petit resserrement de sa liberté laxiste et ramener quelque peu les gens à la raison. La fermeture de ces lignes ne provoquera aucun souci économique, n’aura aucune conséquence inattendue. Tout sera contrôlé, tout se passera même mieux que bien et Gaïa nous le revaudra.

En fait, tout se passe comme si les politiciens avaient compris qu’aucun répit n’était plus possible depuis qu’ils se sont rendus compte à quel point l’écolo-bigoterie fonctionnait à merveille pour faire passer absolument toutes les taxes, toutes les interdictions et toutes leurs autres lubies comme une lettre à la Poste (des années 60, la Poste actuelle perdant trop souvent les plis pour être prise en référence).

L’accélération est palpable : non seulement, plus aucun parti n’ose se prétendre réellement à droite (le suicide mou des Républicains, aussi réjouissant soit-il, n’en demeure pas moins tout à fait symptomatique), mais tous sont devenus redoutablement étatistes, réclament l’intervention de la force publique à tous les étages, à tous les stades de la vie, à toutes les occasions, pour tous les problèmes présents et à venir.

Offrant un véritable boulevard à qui veut imposer ses vues aux autres en fermant toute discussion et en interdisant toute dissidence, la Religion Écologique est maintenant présente dans tous les partis, à tel point que les devoirs régaliens de l’État sont totalement passés aux oubliettes. Offrir paix, justice et sécurité au citoyen français n’est plus qu’un encombrant reliquat des années passées. Maintenant, on s’occupe du climat, des températures, des particules fines, des pesticides, des perturbateurs endocriniens et des petits zanimaux mignons dont la biodiversité finira par figurer dans l’article 1 de la Constitution. Les violeurs, voleurs, tueurs, escrocs, trafiquants et autres petites frappes ne sont plus la priorité, et d’autant moins s’ils sont un minimum écolo.

Faisant consciemment le choix d’un « retour à la terre » qui s’apparente de plus en plus à un enterrement de seconde classe dans la plus triste contrition environnementale, la France se rapproche à chaque élection d’une véritable théocratie écolo où chaque pensée, chaque parole, chaque action et chaque omission seront jugées à l’aune de leur impact sur une nature maintenant complètement fantasmée.

Cela va forcément très bien se terminer.

Certaines fins ne sont pas heureuses... (Not everything can end well)

Taxations : l’occupant intérieur continue son âpre lutte contre les Français

Par : h16

Le plus intéressant, lorsqu’on est colonisateur et qu’on n’a aucune envie de ménager le colonisé, c’est d’inventer des taxes sans lui dire et, plusieurs années plus tard, de venir les lui réclamer avec indemnités de retard. Cela marche d’autant mieux que la colère ou la frustration du colonisé n’y changera rien.

Pour les habitués de ces colonnes, ces notions ne seront pas surprenantes : cela fait un moment que les administrations françaises se comportent véritablement comme une force d’occupation intérieure vis-à-vis du reste du pays, mettant en coupe réglée tout ce qui peut lui rapporter des richesses et un bénéfice, fût-ce au détriment des administrés qui ne sont dans ce cadre plus vus que comme des colonisés inférieurs devant s’adapter, se soumettre ou périr aux désidératas de l’occupant.

C’est donc régulièrement que je rapporte ici les cas les plus saillants de cette propension des administrations à se comporter avec cette attitude spécifique des conquérants en pays soumis. Du reste, jusqu’aux récentes réactions des Gilets jaunes, malgré les exactions manifestes, le mépris et le cynisme dont font preuve ces administrations, le consentement à l’impôt ne semblait pas faiblir ce qui, dans une certaine mesure, permet de comprendre le raisonnement tenu par ceux qui les dirigent : puisque les moutons sont heureux d’être tondus, et qu’en plus, ils en redemandent, pourquoi se priver ?

impots : ce n'est pas du vol si on vous demande de remplir des papiers.Cependant, on reste tout de même surpris d’apprendre les trésors d’inventivité déployés par l’occupant intérieur pour racketer les contribuables de plus en plus fort : si, jusqu’à présent, il semblait admis que le fisc ou ses services accompagneraient leur extorsion de fonds d’un formulaire à remplir pour lui donner un aspect légal, il semble que, pour certains rançonnements, cette coutume folklorique ait été abandonnée.

On apprend ainsi que l’administration fiscale vient de réclamer plus de 50.000€ à des restaurateurs pour une taxe de stationnement créée de toute pièce en 2015 et qui n’a fait l’objet d’aucun appel de paiement de sa part.

Apparemment, tout se déroule comme si les forces d’occupations s’attendaient à ce que le contribuable lambda passe le temps nécessaire, tous les jours, à éplucher dans le Journal Officiel les nouvelles lois, les nouveaux règlements, les nouvelles taxes et les nouvelles ponctions mises en place pour lui soutirer le fruit de son travail et s’en acquitte préventivement sans qu’il soit fait la moindre démarche pour lui annoncer la raison et le montant.

Dans le cas qui nous occupe, cette taxe de stationnement pourrait bien obliger à fermer ses portes l’établissement le Petit Perrichois, un restaurant routier réputé pour ses menus à prix abordables et une cuisine de qualité fait maison. Apparemment, cette taxe de stationnement s’impose à toutes les entreprises dans l’Île de France, même lorsqu’on se trouve en rase campagne où le stress immobilier est inexistant, et ce même pour des places de parkings privés gratuites construits et entretenus sur fonds privés pour des véhicules privés dans un terrain privé. Parce que la propriété privée en France est surtout privée de tout droit d’y faire ce qu’on veut sans en payer le prix à l’État, seul réel propriétaire de tout et de tous.

Pour parer au plus pressé, une cagnotte Leetchi a été mise en place pour sauver le restaurant routier comptant parmi les meilleurs établissements français du genre. Rappelons – cela va sans dire, mais toujours mieux en le disant – qu’une cagnotte Leetchi afin de lever des fonds pour faire sauter Bercy est strictement illégale.

Cette situation invraisemblable où un parking privé, créé et entretenu sur fonds privé, donne lieu à la collecte d’une taxe par ailleurs non réclamée (mais dont le paiement est impératif), ne pousse guère à l’optimisme concernant ce pays qui, chaque jour, semble se conforter comme l’un des pire enfers fiscaux à côté duquel même les États-Unis ou la Belgique font figure de paradis (!).

Et c’est d’autant plus vrai que cette taxation vigoureuse tous azimuts n’est pas prête de s’arrêter : comme je le mentionnais en introduction, une partie du peuple, à la jalousie rabique, ne parvient pas à se défaire de l’idée stupide que sa pauvreté est causée par la richesse des autres, eux-mêmes riches car pas assez taxés. Dès lors, ces imbéciles n’envisagent qu’une unique solution, valable pour tout : la taxation.

… Taxation qu’on retrouvera donc à chaque loi, chaque règlement, dans les discussions parlementaires de chaque semaine, à chaque fois qu’il est possible, comme actuellement où nos fabuleux députains proposent de taxer les entreprises qui font appel à des poids lourds (pensant qu’en taxant les entreprises, ce sont elles qui vont payer au même titre que taxer le lait fait payer la vache, je suppose), le tout pour financer une loi sur les mobilités dont absolument tout le monde avait un besoin impérieux pour compenser la hausse stratosphérique du coût des carburants dont les taxes sont mises en place par … nos fabuleux députains.

Décidément, il ne fait pas bon être mobile ailleurs que pour des trajets intramuros en vélo public déficitaire…

Il n’y a plus aucun doute : les Forces Administratives d’Occupations de la République du Bisounoursland ont pris possession du pays. À leur comportement particulièrement grossier d’occupants méprisants, il faut leur ajouter une grave incompétence dans la gestion des fonds qu’ils extorquent au point qu’ils sont aux abois de façon systématique et maintenant dramatique. Plus aucun répit ne peut être admis pour l’extraction de force des richesses des occupés, plus aucune largesse, plus aucune commisération, plus aucune négociation ne seront admis.

Le peuple, qui d’ailleurs a eu l’outrecuidance de se rebeller quelques mois, va devoir cracher au bassinet. Et s’il périt dans la manœuvre, de toute façon peu importe : ce pays est foutu.

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[Redite] L’occupant intérieur saigne le pays à blanc

Par : h16

Article initialement paru le 26.04.2016

Trois ans se sont écoulés depuis ce billet.

Macron a remplacé Hollande et, moyennant un ridicule jeu de chaises musicales qui n’a berné – semble-t-il – que la fine élite journalistique, des socialistes ont succédé à des socialistes pour continuer la même marche chaloupée vers le fossé. Les administrations, gérées avec la même mollesse par les mêmes blobs invertébrés qu’il y a trois ans, continuent donc leur mise en coupe réglée du pays, dans l’indifférence générale de toute la classe jacassante…


« Ça va mieux ! » Pour le président François, même s’il n’est évidemment pas question de trépigner de joie, les remontées d’informations que lui fournissent ses administrations, ses ministres et ses conseillers sont claires : ça va mieux. Pour la plupart, ce constat – en violente contradiction avec la réalité palpable du terrain – démontre un déni de réalité catastrophique de la part du chef de l’Exécutif. Cependant, peut-être le président François ne met-il pas exactement ce qu’on croit derrière cette expression.

Ainsi, si, derrière son « ça va mieux », le président exprime un soulagement de constater que la situation économique du pays est maintenant meilleure, nul doute qu’il affabule ou qu’il a été intoxiqué par des informations lénifiantes de son staff ou des mets trop capiteux de ses cuisines. En revanche, s’il signifie par là que les administrations retrouvent un peu de marge de manœuvre financières, peut-être n’a-t-il pas tort.

hommage hollandesque

Eh oui : peut-être ces administrations, la fiscale en premier, annoncent-elles au chef de l’État qu’après de rudes campagnes de harcèlement du contribuable, du cotisant ou du contrevenant, l’argent parvient à s’extraire de leurs poches pour renflouer les caisses d’un État exsangue ?

Hypothèse hardie, voire absurde ?

Pourtant, et je l’avais mentionné dans des précédents billets, tout indique que l’administration du pays, se comportant maintenant en véritable occupant intérieur, cherche par tous les moyens à conserver son pouvoir ainsi que ses rentes et n’hésite plus à passer le turbo dès qu’il s’agit de faire pleuvoir taxes, rappels de cotisations souvent farfelus, contredanses et autres vexations fiscales diverses et variées. Utilisant le peuple comme un réservoir inépuisable de richesses dans lequel elle pourra puiser tant qu’il ne grognera pas, elle semble s’en donner à cœur joie.

Très concrètement, on découvre par exemple que l’Inspection du Travail vient récemment de décider d’appliquer à la lettre un décret du Code Rural de 1995, portant sur la taille minimale (9 m² par occupant) des chambres pour les vendangeurs. Jusqu’à présent jamais appliqué pour les vendangeurs champenois en vertu de dérogations qui permettaient aux vendangeurs saisonniers de dormir chez l’habitant ou dans des dortoirs ad hoc, le décret sera donc minutieusement vérifié par l’Inspection du Travail qui pourra s’empresser de dresser procès-verbal avec amende à la clef (par ici la bonne monnaie) pour tout vigneron chopé en faute.

Bien évidemment, ceci se traduira directement dans le nombre de chambres disponibles pour les vendangeurs ; on estime que 8500 d’entre elles ne pourront être offertes puisque ne répondant pas au décret en question. Pour l’administration, une fois les amendes dressées et l’argent récolté, à l’évidence, « ça ira mieux ». Pour les vignerons et la cuvée champenoise de cette année, pourra-t-on en dire autant ?

Du reste, la méticulosité presque autiste avec laquelle l’administration va maintenant s’attaquer aux vignerons champenois n’est pas du tout spécifique, puisqu’on retrouve le même acharnement à faire cracher au bassinet les entreprises qu’elle s’empresse de contrôler avec une ardeur renouvelée.

Ce n’est en effet pas pour rien qu’on apprend que, sur l’année écoulée, les redressements opérés par l’Inspection du Travail pour « travail dissimulé » ont augmenté de 13% en 2015 pour atteindre le chiffre record de 460 millions d’euros. « Ça va mieux », non ? Pour une fois qu’une administration peut se targuer de son efficacité, voilà qui devrait mettre en joie… Et c’est vrai qu’il faut se réjouir de voir qu’une administration combat aussi efficacement le travail (fut-il dissimulé) dans un pays qui ne compte très clairement pas assez de chômeurs. C’est vrai qu’il faut se réjouir que des entreprises soit ainsi poursuivies, sanctionnées et finissent, souvent, par baisser définitivement le rideau au lieu d’employer directement des gens qui, s’ils n’étaient justement pas dissimulés, n’auraient aucun autre moyen pour survivre que les aides de l’État.

Quant à la fonction sociale du travail, il importe bien qu’elle soit correctement combattue, depuis les organisations syndicales jusqu’aux pointilleuses administrations en charge des vérifications de normes, de codes et de règlements toujours plus touffus. Pour le social, seul l’État sait y faire, et du reste, seul l’État en a le droit.

Le colonisateur, qui ne doit sa survie qu’au pillage permanent des richesses produites par chacun des administrés, contrevenants, contribuables et autre cotisants, redouble d’effort à mesure que, justement, le nombre d’administrés, de contribuables ou de cotisants s’étiole. On le comprend : pour que « ça aille mieux », il ne faut pas faiblir.

bureaucratie : rien ne pourra plus l'arrêter !

Ah, bien sûr, il y a quelques dommages collatéraux. Il y a, de temps en temps et à la faveur d’une notule journalistique un peu terne, des grumeaux de réalité piquante qui remontent au dessus de la sauce lisse du vivrensemble républicain surtaxé. Mais comment s’en étonner ? Qui peut croire que le suicide d’un patron ne soit pas, quelque part, bien mérité ? Après tout, c’était un patron, il devait plus que probablement gruger les URSSAF, l’Inspection du Travail, le fisc ou je ne sais quelle administration à l’acronyme ridicule.

L’occupant n’a, en réalité, que faire de ces petits ennuis collatéraux parfaitement passagers. Peu importe même lorsque, pourtant, c’est bel et bien les administrations, les services de l’État, qui, sans aucune microscopique ambigüité, poussent certains à l’irréparable.

« L’État m’a tué ! Notre administration m’a tué ! La DREAL m’a tué. Diriger une très petite entreprise de nos jours est devenu très difficile et infernal si l’entreprise est classée. »

Et lorsque les administrations tombent sur un individu solvable, favorablement inconnu des services de police, patron d’une petite entreprise, il n’est pas question d’y aller avec le dos de la cuillère. Un patron, c’est probablement pire qu’un violeur multirécidiviste, et on pourra sans problème convoquer « Cinquante gendarmes, trois agents DREAL, un procureur, un préfet… » Lorsqu’une administration tient un si beau poisson, un de ceux qui ne mettront pas toute une cité « sensible » en feux, un qui n’a pas toute une famille pour organiser le blocage d’une autoroute, alors l’administration cogne.

L’occupant intérieur n’a pas le temps de s’embarrasser avec ces détails. De toute façon, les dommages collatéraux sont trop disséminés et trop discrets pour poser un vrai problème. Et puis, même à un mort tous les deux jours, 3 à 4 par semaines, qui s’en inquiétera ? C’est un peu comme le pillage du patrimoine, là encore opéré par le même occupant intérieur, qui s’en souciera vraiment ?

Quand un arbre tombe dans une forêt, s’il n’y a personne pour l’écouter, fait-il vraiment du bruit ?

demotivateur bureaucratie

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Taxes ici, taxes là, Bruno Le Maire n’arrête plus

Par : h16

Avec ce mois de mars, l’Apocalypse du Brexit approche à grands pas : les politiciens, gonflés de leur propre importance, agitent leurs petits bras pour bien faire comprendre qu’en l’absence de tout compromis viable entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne, l’Univers tel qu’on le connaît pourrait sombrer tout d’un coup avec les chiens couchant avec les chats, l’arrivée inopinée de Belzébuth et, peut-être aussi des tracas administratifs aux frontières.

Dès lors, la situation est tendue.

Du côté britannique, il s’agit surtout de la crédibilité du gouvernement en place qui doit tout faire pour que l’ensemble de l’opération de découplement avec le reste de l’Union Européenne ne se passe pas trop mal, et ce afin d’éviter des effets de bords négatifs sur l’économie.

Bien évidemment, du côté européen, la situation est à peu près à l’opposée puisque le but quasi-officiel des politiciens en charge du dossier est de rendre cette séparation aussi douloureuse et pénible que possible pour le Royaume-Uni. Pour le moment, ils sont surtout parvenus à rendre la situation complexe et difficile pour l’Union Européenne en premier lieu, l’économie britannique ne s’effondrant pas instantanément comme le prévoyaient beaucoup de catastrophistes avec insistance.

Reste qu’avec la sortie des Britanniques de l’Union, certains impacts économiques ne pourront être ignorés, à commencer par les tarifs douaniers. La Grande-Bretagne pioche en effet 53% de ses produits d’importation dans les pays européens, et le Brexit signifie potentiellement une augmentation très sensible des tarifs douaniers de ces produits.

Le gouvernement de Thérésa May, devant cette perspective qui renchérirait notoirement les imports britanniques et affaiblirait le pouvoir d’achat de ses citoyens, planche donc déjà sur quelques propositions pour atténuer le problème… En proposant de supprimer 80% à 90% des droits de douanes correspondants, et ce de façon unilatérale (i.e. sans attendre de réciprocité des pays exportateurs).

Certes, cette proposition fort intéressante a, globalement, peu de chance d’être mise en place ou en tout cas pas tout à fait dans ces termes. D’une part, la Grande-Bretagne de moins en moins libérale n’en prend pas trop le chemin. D’autre part, les politiciens de l’Union Européenne nous ont habitués à des négociations de dernières minutes, des bricolages plus ou moins baroques et des trouvailles législatives certes foireuses mais qui camouflent un temps les soucis du moment. Cette occurrence-ci n’est pas différente, et il y a fort à parier qu’au soir du 28 mars 2019, on nous dégotte un truc ou un bidule plus ou moins bancal mais suffisant pour arrondir les angles de la période de transition qui suivra.

En fait, peu importe et nous verrons bien.

Cependant, on ne pourra que se réjouir si la proposition du gouvernement May de drastiquement baisser les taxes est effectivement adoptée : ce serait une excellente initiative pour le commerce britannique et la période d’observation d’un an qui l’accompagne serait une occasion parfaite pour constater, une fois encore, tout le bénéfice qu’on peut tirer de ce genre de mesures anti-protectionnistes.

En tout cas, l’expérience inverse, qui consiste donc à taxer absolument tout ce qui gigote encore, sera furieusement réalisée par la France en parallèle ce qui permettra, en avril 2020, de faire une intéressante comparaison entre les deux pays si les tendances, fermes, se confirment.

En effet, alors que le gouvernement britannique envisage donc sérieusement de baisser ses taxes, le gouvernement français continue de distribuer de la taxe comme d’autres les cacahuètes à l’apéritif.

Bruno Le Maire, ce ministricule débordant de sa propre intelligence, est malheureusement en charge de ce qui reste des finances du pays (les économies y étant totalement évaporées) et, bien que prétendûment conscient que son problème réside dans sa fiscalité délirante, accroît sa charge fiscale avec cette décontraction que seuls les cuistres et les parfaits imbéciles déploient quand ils empilent les conneries comme des nouilles sur ces colliers qu’on fait faire aux enfants en bas âge.

Au moment même où May envisage un anti-protectionnisme radical, Le Maire, lui, lance unilatéralement sa taxation des géants de l’internet, probablement pour aller dans le sens réellement souhaité par le premier ministre, Ed l’épicier, qui annonce crânement qu’il faut baisser les impôts en France et entreprend donc de laisser son gouvernement faire exactement le contraire.

Même si les apparences imposent un diagnostic clinique assez sombre, ni Ed ni Bruno ne sont réellement schizophrènes. Ils ne sont pas pathologiquement fous mais bien plus sûrement orchido-déprimés, ce syndrome bien français d’une absence totale de gonades dès qu’il s’agit de prendre des décisions fermes et courageuses comme – au hasard – diminuer enfin les dépenses de l’État.

Compte tenu que cette taxe pourrait rapporter 500 millions d’euros (selon les calculs de Bercy, jamais mis en défaut), vu l’état lamentable des finances publiques et l’absence concrète de toute coupe claire pourtant nécessaire, on comprend que notre ministre incohérent s’accroche à cette taxe avec cette ferveur qu’on ne retrouve guère que chez certains parasites pubiens, quand bien même cette taxation des GAFA tabassera finalement certaines entreprises franco-françaises qui n’avaient absolument pas besoin de ça pour éprouver des difficultés sur un marché mondial plutôt âpre.

Et cette petite taxounette de rien du tout ne vient bien sûr qu’après l’augmentation régulière des taxes et accises sur les carburants, les ajustements sur les taxes sur les bureaux et les parkings, sur les abris de jardin (oui, même sur les abris de jardin !). Elle vient alors qu’on discute d’un retour d’une vignette (= taxe) sur les poids lourds, et que les taxes sur la gestion des déchets commence à faire grogner de plus en plus. Elle vient alors qu’on va remettre sur le tapis la taxe sur l’héritage, dont on peine à imaginer que cela débouchera sur un allègement…

Bref, la taxe GAFA intervient dans un paysage fiscal déjà largement encombré et une pluie d’impôts et de vexations fiscales ininterrompue.

Cependant, rappelons que Bruno n’aurait pas ces tendances schizoïdes, ces discours incohérents et cette compulsion taxatoire maladive s’il n’avait pas derrière lui tout un peuple excité à l’idée de pomper l’argent des autres, résolu à piller le travail et les richesses de ceux qui en créent. Il suffit de lire certaines tribunes, les nombreux articles évaluant les bienfaits de cette taxe (et de tant d’autres) pour comprendre que Bruno n’est pas le fond du problème.

En fait, Bruno Le Maire n’est que le comédon de convoitise, ce bouton purulent de jalousie d’une infection plus profonde de tout le corps social.

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Loi Alimentation : surprise, voilà des effets pervers !

Par : h16

L’enfer est pavé de bonnes intentions. En France, les députés sont passés maîtres en matière de pavage et déploient tous les jours des trésors d’ingéniosité pour des dalles colorées, des carreaux chatoyants et plus souvent encore des tuiles finement ouvragées. Avec la Loi Alimentation, nous en avons un nouvel exemple brillant.

On s’en doute : l’histoire n’a bien sûr pas commencé en octobre de l’année dernière, mois pendant lequel cette Loi Alimentation était examinée puis votée par nos carreleurs hystériques. En fait, cela fait des années que différents lobbies, syndicats professionnels et courants d’opinions travaillent au corps la députation nationale afin de faire passer l’idée qu’il faut absolument que l’Etat, dans sa grande sagesse, intervienne dans l’ensemble de la chaîne de production alimentaire, depuis l’exploitant agricole jusqu’à la grande surface en passant par les distributeurs et autres grossistes, pour « développer une alimentation plus saine et recréer de la valeur pour mieux la répartir entre tous les maillons » de cette chaîne.

En somme, à l’orée du débat, tout est clair : le législateur doit intervenir pour stopper la guerre des prix et redonner du pouvoir d’achat aux agriculteurs, tout simplement parce que l’État a toujours été efficace lorsqu’il s’agit d’intervenir, qu’il a toujours mis en place des lois pertinentes lorsqu’il s’agit de réguler les prix, qu’il a toujours montré du discernement lorsqu’il s’agit de donner du pouvoir d’achat à l’un ou à l’autre.

Et c’est donc sans surprise que, lors des discussions de cette Loi Alimentation, les débats furent houleux, au point que le Sénat avait refusé d’en examiner la deuxième mouture qui lui avait été présentée. À la fin, la loi fut bel et bien votée, sans pour autant satisfaire personne. Il est entendu qu’une loi ne peut jamais satisfaire tout le monde mais il est moins fréquent que, même lorsqu’elle ne contente personne, elle parvienne tout de même à être votée. Mais nous ne sommes qu’en octobre, quelques semaines avant le début des gilet-jauneries, et la République en Marche est encore fringante dans ses petits souliers vernis : elle peut donc trottiner sans souci sur les remarques des uns et des autres, à commencer par les lettres pourtant remontées de certains distributeurs à son sujet. Les mises-en-gardes y sont pourtant claires : avec une telle loi et selon Michel-Edouard Leclerc, plusieurs milliers d’articles verront leur prix augmenter de 1 à 10%.

Bah. Qu’à cela ne tienne ! Après tout, si l’on veut que nos agriculteurs soient mieux rémunérés, il faut que leurs productions soient vendues plus cher, n’est-ce pas. Le peuple s’adaptera, voilà tout.

C’est en tout cas la logique qui se cache derrière certains des articles de la Loi : puisque les producteurs ne gagnent pas assez, c’est que les prix pratiqués ne sont pas assez élevés. Il est donc à présent inscrit dans la loi que les distributeurs (typiquement, les grandes enseignes de supermarchés) n’ont plus le droit de vendre des produits alimentaires à prix coûtant ou avec une trop faible marge. Pour l’esprit manifestement nimbé de vapeurs éthyliques d’une majeure partie de nos députés et de nos ministres, si on impose une marge minimale et donc un prix plus élevé, cela se traduira par un achat à coût plus élevé chez le producteur.

Ce vendredi premier février, la loi entre donc en vigueur et, d’ores et déjà, les choses sont claires : des produits vont effectivement voir leurs prix augmenter de façon sensible, exactement comme l’avait d’ailleurs envisagé Michel-Edouard Leclerc ainsi que tous les observateurs attentifs de cette histoire. Conformément au texte de loi, les marges vont donc augmenter sur des produits d’appel, et… C’est tout.

Il faut se pincer pour le croire, mais les explications vasouillardes des thuriféraires de la Loi en question ne font guère assaut de clarté pour expliquer par quel mécanisme tortueux le fait de relever les prix du Nutella permettront à un producteur laitier de Normandie de mieux s’en sortir, ni en quoi l’augmentation du prix du Coca-Cola va permettre à l’exploitant agricole de la Beauce de mieux finir ses fins de mois. La lecture, même très attentive, des arguments déployés dans la presse ne permet en rien de répondre à la question du lien entre ce que la loi recherchait et les effets réellement observés.

Même si on ne peut bien sûr pas écarter l’habituelle pignouferie de presse tant nos amis journalistes sont rarement coupables d’expliquer clairement et correctement des phénomènes simples, surnage malgré tout l’hypothèse qu’une fois encore, une loi mal torchée a été écrite avec les pieds par une brochette d’incompétents suite à des pressions de lobbies ridicules pour aboutir à des effets aussi prévisibles qu’indésirables et particulièrement contre-productifs dans cette période plutôt tendue concernant le pouvoir d’achat des uns et des autres.

Il serait cependant naïf d’imaginer que ces effets sont indésirables pour tout le monde.

S’il semble assez évident que les principaux destinataires de la mesure, les exploitants agricoles et les producteurs français, ne verront jamais la couleur de ces augmentations, et si les distributeurs verront probablement le bénéfice de ces marges supplémentaires largement érodé par la perte de clientèle induite, l’augmentation des prix payés en caisse bénéficiera certainement à l’acteur principal de cette loi : l’État ne perdra pas une miette de l’augmentation de TVA qui lui sera reversée.

Et lorsque les caisses sont archi-vides, que la distribution de pognon tous azimuts continue en mode ventilateur et que les impôts directs ne peuvent plus être augmentés à cause d’une petite grogne passagère assez irritante, voilà une excellente affaire, ne trouvez-vous pas ?

De façon assez claire, cette Loi Alimentation va se traduire par un renchérissement des denrées de base que le Français moyen achète régulièrement. Coïncidence intéressante : la même loi entend protéger le prix de certains produits comme les légumes frais et la viande, qui ne sont justement pas achetés en volume par ce Français moyen. Coïncidence encore plus troublante : c’est aussi ce même Français qu’on retrouve sur les ronds-points, et qui a récemment endossé son gilet de sécurité pour protester contre cette taxation sans fin et la diminution de plus en plus douloureuse de son pouvoir d’achat.

Bref, la mise en coupe réglée du tiers-État, celui qui supporte les deux autres, continue sans relâche. Cela va forcément très bien se terminer.

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Le Festival « France Misère » ouvre ses portes

Par : h16

Voilà, le mois de novembre s’achève et avec lui toute velléité de prétendre que l’année 2018 se terminera mieux que 2017. En effet, même si le mois de décembre peut, traditionnellement, être occupé à mettre un peu de baume au cœur des hommes et femmes de bonne volonté, il semble que cette année-ci, ce ne sera pas le cas.

En pratique, c’est avec une certaine consternation qu’on observe exactement le contraire : au lieu d’une trêve dans les mauvaises nouvelles, au lieu d’un apaisement dans la folie ordinaire qui secoue ce pays jadis Lumière du monde moderne, on assiste à un véritable festival de stupidités étatistes, une sorte de Grand Raout maximaliste du N’importe Quoi fiscal où la folie taxatoire devient véritablement rabique.

Et alors qu’une solide jacquerie secoue tout le pays, partie d’une taxation délirante des carburants apte à faire sortir de leurs gonds de simples salariés, des pères et mères de familles sans histoire, rien ne semble pouvoir arrêter la marche triomphante de nos ministres, nos sénateurs et nos députés vers de nouveaux sommets fiscaux.

Ainsi, du côté des sénateurs, on se tâte actuellement le gras du ventre pour savoir comment on va bien pouvoir taxer les forfaits mobile et internet. Après tout, c’est bien la faute de ces maudits réseaux sociaux si les moutontribuables prennent à la fois conscience de la vigueur de la tonte, et de l’importance de leur nombre. Il est plus que temps de sévir, non ?

Ainsi, du côté de l’Assemblée Nationale, nos députés envisagent sérieusement une taxe sur les bonbons « mojito », parce que le nom évoque d’un peu trop près un cocktail alcoolisé. Ici, on comprend que la raison invoquée, aussi rigolote que grotesque, importe peu puisqu’il s’agit de ramener des thunes dans les caisses de l’État, et rien d’autre.

Ainsi, du côté du gouvernement, on ne veut bien évidemment pas s’avouer en reste. Et même si les protestations des Gilets Jaunes ont été patiemment entendues, cela n’a pas empêché Macron et Philippe de reprendre deux fois des frites arrosées d’un petit Bordeaux en passant à autre chose.

Pour l’un comme pour l’autre, il n’est absolument pas question de diminuer les recettes de l’État : dès le premier janvier prochain, paf, les carburants subiront une nouvelle hausse de taxes, incitant officiellement les Français à se rabattre sur les vélos électriques, les trottinettes électriques et les voiturettes électriques. Il faut en finir avec le tout pétrole, tout le monde sait ça. Vive l’électrique.

Et une fois pris le pli, paf, le gouvernement enclenchera le second volet de son Festival « France Misère » en augmentant les tarifs de l’électricité. Malin, non ?

De toute façon, il faudra bien lutter contre la méchante pollution, c’est notre Président À Tous qui le dit : elle fait 48.000 morts en France par an. Sur 38.000 dans le monde, la France se classe donc encore une fois en tête et même au-delà, dans cet espace interdimensionnel où le n’importe quoi ridicule devient possible moyennant une communication parfaitement déconnectée de toute réalité palpable.

De fake news sur nos morts par pollution en fake news sur des frais de santé abracadabrantesques, notre élite est partie pour enrichir la France par une taxation débridée. Et si ça ne marche pas, c’est parce qu’on n’aura pas assez taxé.

Du reste, quand elle ne taxe pas, quand elle ne fomente pas l’idée d’une nouvelle ponction inique, cette « élite » en roue libre papote du sexe des anges ou de leurs fesses, trop souvent maltraitées par les hordes de parents indignes qui écument le pays…

Bref, la grogne devenue violente n’y change absolument rien : l’ordre du jour reste le même, la pression fiscale ne diminue pas, les évolutions qui lui sont prévues sont à l’augmentation et pas à la diminution. Quant aux réductions des dépenses farfelues de l’État, n’y comptez toujours pas : en plus de la pollution, il nous faut absolument continuer la lutte contre le sexisme ou les inégalités de tous ordres. Alors que le pays croule sous les taxes, le chômage, le déclassement, la désindustrialisation, l’appauvrissement de pans entiers de sa population, la lutte contre une pollution fantasmée, l’épidémie de fessées et l’inégalité salariale pourtant déjà condamnée par la loi semblent absolument indispensables.

Et puis, de nos jours, qui peut encore ergoter pour un demi-milliard d’euros ?

Français, Françaises, en gilets ou en tutus, en voiture ou en vélo, réveillez-vous : votre gouvernement et vos élus se payent votre tête, avec votre propre argent, littéralement. Ils sont complètement déconnectés des réalités, mais ne fuyez plus vos responsabilités : ils ne sont pas arrivés là par hasard. Ils ne sont pas apparus d’une autre dimension. Ils sont issus de nos écoles, de nos universités, ils sont aussi français que vous et c’est bien vous qui les avez mis là.

Vos injonctions électorales, qui pendant plus de 40 ans, ont consisté à vouloir plus d’État, plus de services publics, plus d’assistanat et plus de solidarité arrivent maintenant à bout d’argent des autres. Vos élites, en retard, n’ont pas pris la mesure du carcan fiscal que, tous, nous nous sommes imposés.

Il y a pourtant des solutions.

Les radicales (que vous pourrez lire ici), qui auraient un effet immédiat, ne seront évidemment jamais appliquées : le collectivisme, le jacobinisme centralisateur et le socialisme spoliateur se sont trop bien implantés à coup de moraline et de solidarité gluante.

Quant aux solutions plus douces, il suffit d’en brosser quelques-unes pour comprendre les crispations immédiates qu’elles généreraient : depuis la suppression du ministère de la Culture (10 milliards d’euros d’économies) jusqu’à la suppression du CICE (21 milliards d’économies) en passant par celle des aides à la presse (0.4), aux entreprises (110), aux pays étrangers (10), la suppression de l’ENA, de la BPI, du Sénat et de Pôle Emploi – 11 milliards ! – (le Bon Coin fonctionne mieux et moins cher), chacune de ces propositions est l’occasion pour les administrations concernées de hurler et de bloquer le pays, même si ces suppressions permettent de retrouver immédiatement plus de 160 milliards d’euros qui ne seraient plus prélevés et resteraient donc dans les poches des Français et de leurs entreprises.

Mais voilà : à part quelques libéraux, qui propose ces idées ? Personne.

Dès lors, ce pays est foutu.

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Carton jaune pour Macron

Par : h16

Samedi dernier, le mouvement des Gilets Jaunes a donc bel et bien rassemblé des centaines de milliers de Français, tous d’accord pour protester contre – au départ – les taxes trop élevées sur les carburants puis la pression fiscale dantesque qui s’abat sur une partie croissante de la population.

S’il est probablement un peu tôt pour en tirer un bilan politique (il faudra plusieurs semaines voire plusieurs mois pour voir comment le gouvernement réagira à la mobilisation observée), on peut néanmoins évoquer quelques points saillants de ces manifestations.

Dans ces derniers, on ne pourra passer leur bilan purement humain : avec plus d’une douzaine de blessés graves et une personne décédée, ce mouvement rappellera qu’à mesure que les positions des uns et des autres se feront plus radicales, les débordements et les issues douloureuses se feront plus fréquentes. Or, tout indique malheureusement que cette radicalisation n’est pas finie. Il n’est pas impensable d’imaginer tout en souhaitant le contraire que, si d’autres mouvements devaient voir le jour prochainement en France, leur violence ira probablement crescendo.

Un autre élément, plus traditionnel et plus convenu dans ce genre d’événements, est l’éternelle bataille de chiffres entre les participants d’un côté et les institutions de l’autre. Comme on pouvait s’y attendre, on aboutit à une évidente minimisation des chiffres officiels, même s’il faut reconnaître la difficulté d’en collecter de solides : le nombre de points d’action est en pratique mal connu, les forces de l’ordre n’y ont pas toujours été présentes ; le recensement semble délicat et de toute façon sera sujet à caution.

Quoi qu’il en soit, aboutir à 300.000 personnes et 2000 points nous donne 150 personnes par point de blocage en moyenne… Certaines photos laissent planer le doute sur ce genre de résultats officiels. Là encore, il n’est pas complètement invraisemblable d’imaginer qu’il y a eu, en réalité, bien plus de participants à ce mouvement. Du reste, si l’on se rappelle qu’il était soutenu à plus de 70% par la population, on aura du mal à imaginer qu’il arrive à moins mobiliser que certaines manifestations syndicalistes et traditionnelles, très catégorielles, qui n’ont jamais eu ce genre de soutien et dont la participation officielle était pourtant supérieure à 280.000 péquins. En outre, au contraire des mots d’ordre de beaucoup d’autres mouvements, celui des Gilets Jaunes, essentiellement basé sur une colère fiscale, touche à l’évidence et directement un public beaucoup plus large.

En terme d’impact réel sur le pays, il sera difficile d’aboutir à une conclusion. Le temps sera nécessaire pour se former une idée. En tout cas, l’élite parisienne et des grandes villes, bien à l’abri de l’utilisation forcée de la voiture, continue à déverser condescendance et mépris sur la classe populaire qui n’a, elle, pas le choix de se déplacer autrement qu’en automobile. Vraisemblablement, cette condescendance et ce mépris vont attiser encore un peu plus le ressentiment de cette base qui n’en peut plus d’un sommet de plus en plus éloigné des réalités de terrain.

Les Français veulent qu'on les écoute et qu'on les considère. Cette réconciliation entre la base et le sommet, c'est le cœur de la tâche qui m'attend pour les prochains mois.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 14, 2018

Maintenant, du côté du président de la République, Emmanuel Macron aurait politiquement tort de montrer le moindre signe de faiblesse.

D’une part, les finances du pays n’autorisent en réalité aucune marge de manœuvre ; diminuer la pression fiscale maintenant alors qu’aucune diminution des dépenses n’est prévue (loin s’en faut), c’est garantir un plus gros déficit et accroître inutilement la nervosité des marchés à l’égard des emprunts de l’État français lorsque tout indique que l’année prochaine, on aura davantage besoin de leur mansuétude. En substance, le président doit montrer au reste du monde que la force reste à l’État et que le plumage peut continuer malgré les cris de souffrance du dindon.

D’autre part, il serait délicat pour Macron de céder sur le carburant alors que, dans le même temps et dans la plus parfaite décontraction, le Sénat vient de voter une augmentation de 40% des taxes sur les complémentaires. Le moquage de visage serait par trop visible et pourrait déclencher des effets indésirables plus violents.

En pratique, tout ce que le gouvernement peut retenir de cet exercice, c’est que la pression fiscale est maintenant au point haut et que les possibilités d’augmentation directes sont à peu près épuisées. Il ne reste donc plus que les taxes indirectes, cachées et de faible montant par tête de pipe pour ménager des ressources supplémentaires à l’État obèse en pleine panique budgétaire.

Certes, il y a maintenant une opportunité crédible de réformes pour l’actuel gouvernement : les partis politiques et les syndicats traditionnels n’ayant ni vu venir cette mobilisation, ni réussi à la récupérer, Macron et le reste du « sommet » pourrait tenter de lancer quelques vraies réformes de fond pour le bénéfice de la « base », en s’appuyant sur la grogne pour la justifier politiquement ; s’il existe un bon moment pour commencer les coupes claires et pour en finir avec les douzaines de dépenses inutiles depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides à la presse en passant par les comités Théodule, commissions diverses et variées, administrations placard-doré et autres ministères croupions, c’est bien maintenant.

Malheureusement, la revendication la plus souvent entendue lors de ces mouvements spontanés n’a pas été, justement, une baisse drastique des dépenses de l’État, mais une modification de la fiscalité : tristement, pour l’écrasante majorité des Gilets Jaunes, il ne s’agit pas de moins taxer, mais simplement de taxer ailleurs en commençant par d’autres qu’eux.

Autrement dit, le peuple français, lorsqu’il s’exprime, continue toujours de réclamer la même largesse dans l’intervention de l’État mais entend lui poser de nouveaux objectifs sur ceux qu’il doit ponctionner.

C’est tout sauf une solution.

C’est même une simple extension du problème, avec au mieux une modification des catégories d’individus impactés. Et c’est précisément parce que ces revendications n’ont aucun lien avec ce qu’il devient maintenant crucial de faire que Macron ne lancera aucune réforme majeure.

Dès lors, la pression fiscale ne baissera pas. Les services publics rendus ne s’amélioreront pas. La misère continuera de s’étendre.

Ce pays est foutu.

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Grâce aux taxes, la France s’appauvrit sans souci

Par : h16

L’actuelle crispation des Français sur les prix des carburants a ceci d’intéressant qu’elle oblige enfin les grands médias et les politiciens à aborder la question de la fiscalité française. Bien évidemment, cela ne sous-entend en rien que le problème ait été correctement perçu et analysé, et encore moins qu’une solution opérationnelle sera bientôt mise en place. Nous sommes en France, après tout.

Il n’en reste pas moins que la presse se retrouve dans la position délicate de devoir brosser un état des lieux de cette fiscalité, tout en conservant à l’esprit que, pour une trop grosse partie de cette presse, cette fiscalité la fait vivre et qu’une obséquiosité dégoulinante envers le pouvoir n’est jamais une mauvaise chose.

Ceci donne donc lieu à d’amusants exercices journalistiques dans lesquels les taxes (sur les carburants puisque c’est le sujet actuel) sont disséquées de toutes les façons possibles tout en camouflant, avec plus ou moins d’habileté, que ces dernières n’ont pas arrêté d’augmenter et que même en inversant le calcul normal d’une taxe (c’est-à-dire en prenant sa part dans le prix TTC au lieux de calculer normalement sa proportion sur le prix HT), elles atteignent des niveaux stratosphériques (ce qui revient à pipeauter par exemple que les taxes sur les carburants forment 60% du prix TTC en omettant de dire qu’elles atteignent en réalité 200% du prix HT, ce qui rend la TVA et son taux de 20% presque indolore en comparaison).

Mieux encore : les mêmes journalistes, largement investis de la mission sacrée de défendre les taxes et le fameux consentement à l’impôt, voyant en outre que l’amalgame « grogne contre les taxes = mouvement fasciste et populiste » ne fonctionne plus, se retrouvent perdus dans des contorsions assez comiques pour montrer que l’État n’y est pour rien et qu’en réalité, ces taxes, même élevées, permettent (au choix) de lutter contre le réchauff le changement clima la pollution, de payer pour les routes trouées correctement déneigées et salées encombrées en hiver, d’éduquer vos enfants à braquer des profs ou d’assurer la sécurité des quartiers émotifs.

Moyennant quoi, il ne manquerait plus qu’un petit appel au don et l’affaire serait presque dans le sac.

Sauf que l’explication réelle sur l’explosion récente de ces taxes, ce n’est évidemment ni dans cette presse subventionnée ni auprès de ces journalistes bien en cour qu’il faudra la trouver. C’est au détour d’un article de Eric Verhaeghe qu’on la trouve et en substance, elle peut se résumer ainsi : l’État a d’autant plus augmenté sa ponction fiscale que les rentrées liées à la consommation diminuaient.

En effet, il apparaît qu’au cours des dernières années, la consommation – notamment de carburant – n’a cessé de décroître (on parle de plus de 10% en un an) au point que les rentrées financières liées aux taxes sur celle-ci ont diminué dans des proportions d’autant plus inquiétantes que, traditionnellement, le gouvernement ne sait jamais boucler son budget.

En bon perd père de famille, nos gouvernants ont donc progressivement augmenté ces taxes pour compenser comme ils pouvaient cette diminution inopinée des rentrées fiscales, punissant ainsi les Français de leur écologisme : moins ils utilisent leur voiture, plus ils sont taxés, illustrant par l’exemple à quel point il faut toujours faire attention à son environnement qui peut attaquer (fiscalement) de tous côtés.

Devant ces faits troublants (et pas abordés par la presse traditionnelle, trop occupée à commenter les niaiseries affligeantes du président commémoratif), on ne peut qu’aboutir à quelques constats pas très réjouissants.

Ainsi, on doit s’interroger sur les raisons profondes de cette baisse de consommation. Pour l’expliquer, il n’y a pas 36 raisons, mais globalement trois.

D’une part, force est de constater que les rendements des moteurs sont meilleurs et les progrès sont notoires. Comme le parc automobile est à peu près saturé en France (toute la population pouvant avoir un véhicule est maintenant servie), chaque renouvellement de véhicule se fait sans réelle augmentation du parc ; l’amélioration des rendements impacte donc directement et sensiblement la consommation globale. Comme dit plus haut, les automobilistes français sont en réalité de plus en plus écolos, et la tendance ne risque pas de s’inverser.

D’autre part, avec un carburant de plus en plus coûteux, il va de soi que les gens réfléchissent à prendre la voiture s’ils peuvent s’en passer. Et c’est ce qu’ils font. Non seulement, les moteurs consomment moins, mais les Français roulent eux-mêmes plus parcimonieusement (une baisse de 10% de distance parcourue a été ainsi constatée sur les motorisations diesel entre 2004 et 2017).

Enfin, à mesure que des solutions alternatives émergent, les individus consommateurs contribuables, bien forcés, les emploient. Le vélo, la trottinette, la voiture électrique finissent par gagner des parts de marché. J’éviterai ici d’évoquer transports en commun dont l’impact est au mieux nul, au pire négatif dans le tableau financier global (à moins que vous m’exhibiez un cas significatif de transport collectif qui ne soit pas structurellement en faillite dans le pays).

Or, de ces trois raisons, la seconde (la baisse d’utilisation de la voiture) s’inscrit fort bien dans une tendance globale qui n’est pas à une espèce de conscientisation naïve du Français qui se syntoniserait tout seul comme un grand avec Gaïa, mais plutôt avec une réalité plus âpre : les Français s’appauvrissent.

Tout comme l’insécurité qui n’est — on le sait grâce aux fines études ethno-sociologiques de Libération, Le Monde et Le Nouvel Obs — qu’un simple sentiment, on pourrait croire que cet appauvrissement n’est lui aussi qu’un simple sentiment de se faire tarauder les tréfonds par les engins de terrassement de Bercy qui masquerait une réalité plus rose de vallées de miel et de lait.

Manque de pot, pas mal d’indicateurs concourent à renforcer ce vilain sentiment.

On pourrait parler de l’impôt sur les sociétés, qui n’arrête pas de diminuer. Malheureusement, ceci ne prouve pas vraiment que ces dernières, malines, utiliseraient tout l’arsenal de trucs et astuces pour s’affranchir de l’impôt (en utilisant massivement le CICE par exemple). On peut l’admettre dans une certaine mesure, mais de façon bien plus probable et en corrélation avec la morosité globale du marché de l’emploi français, on peut raisonnablement tabler sur une simple diminution des profits des entreprises. Ceci tend bien à prouver que le pays ne s’enrichit pas trop fort actuellement.

Parallèlement, on rappellera que la France « jouit » déjà de recettes fiscales supérieures à 1000 milliards d’euros par an (record récemment battu), ce qui fait tout de même 43,3 milliards de plus qu’en 2016 (994,7 milliards), 59,6 milliards de plus qu’en 2015 (978,4 milliards) et surtout 368,5 milliards de plus qu’en 2002.

Plus de 1000 milliards, tous les ans… Si, en face de ces ponctions, on observait un foisonnement d’infrastructures rutilantes, une qualité d’enseignement irréprochable, des établissements de soins impeccables, des administrations au taquet pour rendre un service taillé au cordeau aux assujettis, on pourrait admettre cette facture rocambolesque.

Malheureusement, en fait de services publics solides et d’une population rose et dodue, on ne voit que l’administration qui merdoie et la route empruntée par les Marcheurs qui poudroie de plus en plus.

Sachant qu’en même temps, la dette du pays grossit, où diable passe l’argent ?

Ne cherchez pas trop : il passe d’abord dans cette immense usine à redistribution ventilée qu’est devenu l’État français : il collecte tant et plus pour redistribuer de moins en moins en commençant par payer tous ses affidés au passage, ce qui appauvrit tout le monde, la friction ne bénéficiant qu’aux premiers têteurs de robinets publics.

Il passe aussi dans toutes ces administrations, leurs innombrables cerfas manipulés par d’aussi innombrables petites mains, même pas bien payées mais ô combien trop nombreuses, avidement tamponnés pour faire avancer la machine.

Il passe dans les innombrables gabegies, commissions, comités, associations lucratives sans but qui au mieux servent de prétexte à l’une ou l’autre cause idiote dont le politicien local se sera fait le porte-parole, au pire servent à payer des intermédiaires pour une paix sociale dans certains quartiers explo émotifs.

Les faits sont têtus : la France décroche lentement (de moins en moins) mais sûrement, le chômage refuse de baisser, le nombre de SDF explose. La classe moyenne, celle qui permet justement à un pays de vivre dans l’opulence, est de moins en moins riche ; cela se voit dans le coefficient de Gini, de plus en plus bas en France : youpi, on est tous égaux, mais égaux via un nivellement par le bas…

Et mis devant ces faits, les Français, politiciens en tête, refusent de comprendre que l’essentiel de leurs maux provient justement de cette ponction délirante, enrobée d’une logorrhée législative maintenant impossible à arrêter.

À l’occasion et pour camoufler cette vérité gênante, on se servira de quelques statistiques plus ou moins bien digérées pour aller dénigrer les voisins qui font mieux, ou on entreprendra de se comparer aux pires histoire de ne plus se lamenter sur son sort dans une schadenfreude ridicule.

Bref : rien n’indique la moindre prise de conscience, ni dans les médias, ni chez les politiciens, ni (pire encore) chez nos compatriotes que le cœur du problème n’est pas simplement la taxation des carburants, mais le niveau global, délirant, de taxation supporté par tout le pays, et ce pour faire tourner la machine étatique, dont le train de vie est devenu inabordable.

Tant que le citoyen français continuera à réclamer avantages et couvertures, tant qu’il choisira consciencieusement les services publics plutôt que les offres de marché, tant qu’il choisira de déléguer à l’État ce qui pourrait être fait par le privé, ses taxes et impôts augmenteront. Tant que le train de vie de l’État, que personne (surtout pas Macron) ne semble vouloir dompter, ne sera pas remis en cause, tant qu’aucune coupe massive et courageuse ne sera entreprise, l’État continuera de grossir et ses taxes d’augmenter.

Dès lors, ce pays est foutu.

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Quand le pédalo vogue dans l’atoll de Taxatouva

Par : h16

Nous sommes en 2018 et il n’y a plus aucun doute possible : le pédalo hollandesque a fait une escale dans l’atoll du Taxatouva et Macron, malgré toute la puissance de ses petits bras, n’a jamais pu l’en faire partir.

On ne sait pas exactement comment, mais le frêle esquif, barré d’une main dilettante par un François Hollande particulièrement peu maître des éléments, s’est échoué assez rapidement après mai 2012 sur les rivages ensablés, gluants et acides de l’atoll. Depuis, malgré quelques coups de pédales manquant franchement de conviction, l’embarcation n’a guère bougé. Tout indique qu’elle s’est même plutôt enfoncée.

À l’arrivée d’Emmanuel Macron, certains naïfs avait cru qu’enfin on pourrait profiter de la belle santé du nouveau capitaine pour tenter un désensablement. Peine perdue : dilapidant ses premières forces sur la décoration du pédalo, la taille de la barre et faisant mine d’attendre une météo clémente, le capitaine ne l’aura finalement poussé que dans le mauvais sens.

Et dernièrement, c’est même avec une vigueur quasi-rabique que lui et son équipe semblent s’acharner à enfoncer encore un peu plus le pédalo dans plusieurs tonnes de sable, pendant que les conditions climatiques se dégradent furieusement.

Il n’est guère besoin de reprendre en détail les derniers mois pour s’en convaincre et il suffira même de se pencher sur les derniers jours pour comprendre que ce qui tenait déjà d’une bonne pluie de taxes s’est à présent transformé en véritable déluge où pas une journée ne passe sans qu’une nouvelle ponction soit imaginée ou publiée ou mise en forme ou votée ou entrée en application.

Petit-à-petit, le peuple français commence à comprendre que la ponction ne fait que commencer ; et alors même que son anus ne s’est pas encore remis des terribles forages pneumatiques entrepris par le gouvernement et les députés, voilà que l’association des maires de France se lève comme un seul homme, trépan pétrolier à la main, en hurlant qu’il veut, lui aussi, participer à la belle opération.

On apprend en effet que cette association veut instaurer une nouvelle taxe d’un euro sur chaque colis livré à domicile.

Comme bien souvent, le geste politique suit une analyse économique indigente et part d’un sentiment aussi bon que stupide puisqu’essentiellement émotionnel et avant tout destiné à cacher l’appât d’un gain facile : pour nos maires, il s’agit officiellement de « revitaliser les centres villes » en tabassant les commerces en ligne, espérant ainsi compenser la désaffection de ces centres par une taxe qui pourrait éventuellement aider les petits commerces locaux (dans le meilleur des cas).

On comprendra qu’en réalité, les gains éventuels de cette taxe seront bien vite affectés à l’une ou l’autre niaiserie municipale dont le résultat électoral, bien qu’incertain, sera certainement plus intéressant que la survie de l’une ou l’autre boutique qui ne représente jamais qu’une poignée d’électeurs (au mieux). Non seulement, la taxe ne servira en rien les intérêts des commerces, mais elle renchérira les objets arrivant dans la commune pour les particuliers y vivant… Ce qui les incitera (en plus du reste) à aller voir ailleurs, d’autant que ces taxes viennent d’abord gréver le budget de ceux qui ont le plus de mal à se déplacer, c’est-à-dire les individus les moins aisés en premier lieu.

Les maires voudraient faire fuir les pauvres de leurs communes qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Parallèlement à cette nouvelle invention idiote et pour ne pas être en reste sur le niveau communal, notre représentation nationale, jamais en retard d’une ânerie si elle peut aider à remplir le tonneau des Danaïdes de nos finances publiques, s’emploie à étendre encore le domaine de la taxe.

Cette fois-ci, ce sont les chèques vacances et autres bons de Noël qui pourraient être soumis à l’impôt : selon un amendement au projet de budget 2019 pour la Sécurité sociale, au-delà de 331 euros par an et par salarié (ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant), le montant de ces aides (bons et autres chèques) sera soumis à la fois aux cotisations patronales et à l’impôt sur le revenu.

Malgré leur totale non-représentativité et leur existence de plus en plus marginale, les syndicats de salariés ont déjà émis de vives protestations qui seront, comme il se doit, largement ignorées. Cela prendra le temps qu’il faudra mais on peut d’ores et déjà s’en assurer : bientôt, les quelques petits avantages qu’une entreprise pouvait encore offrir à ses salariés seront, eux aussi, amputés d’une bonne part (on peut raisonnablement tabler entre 25 et 50%) pour aller abonder à cette redistribution sociale que le monde entier nous envie moyennement de financer ainsi.

La queue du Mickey est largement atteinte, saisie et même mâchonnée dans le grand manège français de la taxation en folie lorsqu’on apprend que, non content de tabasser les salariés, les consommateurs et les automobilistes comme jamais, certains députés La République À Pied entendent créer … un chèque carburant.

Encore une fois, la stupidité de l’idée s’y dispute à son invraisemblable côté contre-productif, caractéristiques maintenant spécifiques des productions de nos élus qui semblent véritablement lancés dans une espèce de concours à celui qui sortira la plus fameuse ânerie. Pour le moment, reconnaissons à Guillaume Peltier de caracoler en tête, les bras en l’air et la mine ahurie de contentement à l’écoute de ses propres niaiseries : entre deux poncifs habituels dans lesquels le député explique qu’il faut castagner encore un peu plus les méchantes multinationales, il préconise de taxer les sociétés d’autoroute afin de financer ce chèque carburant qui serait remis aux familles françaises les plus nécessiteuses face à la hausse des prix du carburant.

Hausses très largement imputable aux taxes, contrairement à l’insupportable propagande des thuriféraires de l’Etat, presse incluse : depuis 2008, le prix du baril est ainsi passé de 89 à 62 euros, pendant que le prix du gasoil à la pompe est lui passé de 1.42€ à 1.55€, sans que ni les procédés de fabrication, ni les coûts de distribution se renchérissent tant ces filières sont largement rodées et amorties depuis le temps. En revanche, sur la période, les taxes de toutes sortes (depuis les taxes sur le travail en passant par les cotisations jusqu’aux taxes sur les énergies et les ponctions soi-disant vertes) ont, elles, augmenté pour passer de 153% du prix hors taxe à 297%.

La proposition de notre petit marcheur consiste donc à oublier consciencieusement la raison même de l’écrasante augmentation des prix. Pour résumer et selon cette tête pensante, pour contrer les taxes que l’État impose et que le client paye aux pompes, l’État devrait imposer les sociétés d’autoroute que paye le client pour que l’État reverse ces thunes au client. Méfiez-vous : il y a un gros dindon dans l’histoire.

Tout ceci pourrait faire rire si le pays ne croulait pas déjà sous les taxes, si la situation économique d’un nombre croissant de Français ne tournait pas déjà au vinaigre, si la situation économique et sécuritaire du pays n’était pas déjà dramatique et si toutes ces gesticulations de plus en plus furieuses n’augmentaient pas dramatiquement le niveau de misère général.

Mais il y a pire : l’introduction n’était qu’une figure de style ; non pas que le pédalo n’existerait pas, ou qu’il ne serait pas coincé dans cet atoll maudit : pour le coup, c’est absolument certain et il n’est plus question de métaphore amusante.

La figure de style est surtout dans cette image du président Macron tentant de refaire partir le pédalo loin des eaux corrosives de l’atoll : rien de ceci ne s’est jamais produit.

En pratique, c’est même le contraire : Emmanuel Macron, maintenant parfaitement déconnecté des réalités de terrain, dit « assumer » cette hausse et explique préférer voir le carburant augmenter que le travail être taxé davantage, sans comprendre qu’il s’agit effectivement de la même chose, tant ceux qui travaillent sont aussi ceux qui prennent leur voiture pour s’y rendre ou pour l’effectuer.

Perdu dans une représentation typiquement germano-pratine de la France, il s’exclame même, emporté :

« Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies »

Mais non, Emmanuel, désolé de vous surprendre, mais à peu près personne ne réclame qu’on lutte contre la pollution d’un air déjà fort propre : ceux qui réclament qu’on lutte sont le noyau de bobos éco-conscients syntonisés avec Gaïa qui habitent à 300 m de leur lieu de travail, vivent dans des grandes villes aux transports en commun déficitaires payés par la collectivité, et qui ne se déplacent en voiture que lorsqu’un Uber vient les prendre en bas de chez eux pour les amener au Starbucks le plus proche où ils dégusteront un petit moccacino bio Guatemala Antigua arômes cacao, caramel et noisette en y touillant leur tringle en bambou biodégradable et en se moquant des culs-terreux de province.

Ces derniers, qui y sont, y vivent majoritairement dans des villes petites ou moyennes, se déplacent très majoritairement en voiture parce qu’il n’y a pas de transports en commun et que 40 km en trottinette, ça n’amuse qu’une fois ; l’air y est suffisamment bon pour que les préoccupations des suceurs de cafés luxueux leur passent au-dessus de la tête mais le prix de l’essence impacte directement sur leur vie quotidienne…

Il faut se rendre à l’évidence : la giboulée de taxes prend des proportions biblique et tout indique que ce n’est pas fini. Pire : de plus en plus azimuté sur des réalités alternatives, le chef de l’État, refusant un nécessaire retour à la raison, entend poursuivre dans cette voie suicidaire qui entraîne le pays vers une dissociation complète de ses « élites » et de son peuple, et vers une catastrophe financière majeure par épuisement des classes moyennes.

Ce pays est foutu.

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[Redite] Youpi, une jolie vignette automobile éco-espionne !

Par : h16

Article initialement paru le 25.10.2017

Il y a un an, je me penchais sur une superbe invention de nos génies français en matière de taxation automobile : une vignette connectée.

L’idée était, comme d’habitude, de fliquer, de pister, de renifler l’automobiliste sous toutes ses coutures afin d’en taxer la moindre habitude après l’avoir copieusement culpabilisé sur son type de conduite, a priori pas compatible avec Gaïa. Avec les récentes déclarations imbéciles du gouvernement sur les hausses de taxes d’essence, le projet prend décidément forme : la guerre à la voiture, instrument d’enrichissement individuel ou familial, est lancée.

Aujourd’hui, les enfants, nous allons aborder un sujet très important que nous n’abordons pas souvent en République du Bisounoursland : la pollution. C’est vraiment un mal très vilain qu’Etat-maman s’emploie à combattre et que, grâce à vos efforts à tous, mes petits chéris, nous arriverons à faire disparaître ! Mais pour cela, il va falloir s’attaquer à une grosse méchante source : les voitures !

Eh oui, mes petits chérubins : regardez autour de vous ! Il n’y a aucun doute possible, nos grosses voitures proutent du méchant mazout cramé en roulant. Ce n’est vraiment pas gentil pour Notre Mère La Terre qui nous accueille et nous nourrit ! Oh, vraiment, nous sommes méchants et sales avec nos inventions du diable, à plus forte raison quand nous les utilisons, et encore plus lorsque nous y prenons plaisir !

luke i am your car

Typiquement, un automobiliste avec une vilaine conduite agressive, pleine de méchants coups de freins, d’abrutissantes accélérations, de coups de volants intempestifs et – forcément – de coups de klaxon bruyants consommera bien sûr beaucoup plus qu’un automobiliste civil, calme, pondéré, citoyen et éco-responsable attentif à une conduite douce, mais – et on le sait moins – ce chauffard belliqueux produira bien évidemment beaucoup plus d’horribles petites particules polluantes qui viendront ensuite boucher les poumons des bébés, des femmes enceintes, des asthmatiques et de beaucoup d’autres infortunés – mais pas ceux de Christophe Maé qui pourra nous égayer encore longtemps de ses douces mélopées.

Eh oui, conduire comme un grossier personnage est non seulement dangereux mais aussi écologiquement méprisable ! Et ce n’est pas moi qui vous le dis, mes petits canards, c’est l’IFPEN !

Comment, vous ne savez pas ce qu’est l’IFPEN !? Il s’agit pourtant de l’ancien Institut Français du Pétrole, dont le nom et la mission ont évolué pour tenir compte à la fois des besoins impérieux de ne plus promouvoir le pétrole – trop cracra beurk beurk – mais plutôt les Energies Nouvelles, d’où le « EN » ajouté à « IFP » déjà présent. C’est suite à la magnifique et puissante loi Grenelle II que son nom et son statut ont été adaptés aux évidents besoins de notre siècle qui devait en finir une fois pour toute de ce pétrole brutalisant pour passer à toutes ces belles et nouvelles énergies câlines et duveteuses.

Et pour repousser tous les jours plus concrètement les assauts de la vilaine pollution méchante hors de nos belles citées piétonnes et arborées, l’IFPEN travaille sur une vignette connectée.

Oh, comme c’est mignon, cette jolie petite vignette qui viendra s’apposer sur le pare-brise de nos pesants véhicules ! Vous allez voir, vous serez conquis : il s’agit tout simplement, grâce à cette vignette hi-tech connectée, de noter en direct le style de conduite de l’automobiliste, au côté du maintenant classique numéro Crit’Air que le monde nous envie avec gourmandise.

Ainsi et comme l’explique Gilles Corde, le petit futé responsable du programme à l’IFPEN,

« En cas de conduite agressive, une lettre entre A et F s’afficherait. La couleur de la vignette pourrait aussi changer »

Attention, mes amis : ici, il ne s’agit pas d’une de ces bêtes applications mobile déjà vantées par ces sociétés commerciales à but lucratif visant très prosaïquement à économiser sur le carburant, et dont on trouve la trace dans les flottes automobiles, chez les loueurs et les grandes entreprises confrontées à des coûts de déplacement importants. Non. Ici, le but est plus élevé, que dis-je, il est même noble puisqu’il vise à redonner à Gaïa ses petites joues roses et ses jolis poumons propres !

Et quel moyen astucieux déployé ici puisqu’il s’agit de pister, au mètre et au petit coup de frein près, le comportement de nos envahissants automobilistes dont on se demande encore pourquoi le gouvernement n’a rien fait pour les interdire purement et simplement, ces petits pollueurs inconséquents ! Grâce à l’invention ingénieuse de l’IFPEN, le rêve d’un flicage d’une surveillance de tous les instants est enfin à la portée de la main puisque l’objectif affiché est de faire communiquer en temps réel cette magnifique petite vignette avec les infrastructures via une connexion RFID.

Vous l’aurez compris : ce dispositif pourrait alors conduire joyeusement à une réglementation bien solide et bien carrée des accès dans les zones à circulation restreinte. Sentez-vous, mes braves enfants, la bonne odeur de la redevance régulière, de la taxe magique, de l’amende automatique et du cerfas en triplicata ?

Eh oui : magie de la technologie bien pensée pour donner de nouveaux bras et de nouvelles mains à l’Etat pour venir prendre directement dans vos poches, grâce aux multiples données qu’elle captera des automobilistes qui l’utiliseront, la vignette connectée facilitera le monitoring des émissions polluantes sur le territoire. Par exemple, dans chaque rue, elle permettra de connaître les émissions de polluants locaux et de gaz à effet de serre liés à la circulation, et permettra de traquer les pollueurs et de les ponctionner directement sur leur compte en banque sans qu’ils aient leur mot (de pollueur-payeur) à dire.

Ah, le futur semble enfin plein de promesses ! On va bientôt pouvoir non seulement espionner chaque petit déplacement de nos concitoyens et s’assurer qu’ils ne sont pas encore à fricoter des coups pendables, mais en plus les Autorités, dans leur immense clairvoyance et leur fine compétence, sauront distribuer de la prune, du papillon, de l’amende et de la contredanse à peine l’infraction constatée.

Youpi ! On va enfin pouvoir écrabouiller sous les amendes ces cloportes roulants qui osent accélérer au feu vert, freiner au feu rouge et changer de rapport de vitesse trop tard ! Raah, bonheur !, on va enfin pouvoir assommer de taxes et de vexations ceux qui font l’affront d’utiliser leur voiture, et on va enfin pouvoir benner ces industries automobiles qui sont une véritable disgrâce pour nos yeux, nos paysages et nos emplois ! Et vous verrez, ensuite, le monde sera plus propre, plus beau, plus chantant !

Mieux encore : alors qu’on sentait bien que, le temps passant, l’argument sécuritaire s’étiolait et que les radars ne suffisaient plus à calotter vivement les chauffards derrière la tête à coup de délation forcée, on a trouvé avec cette belle vignette un argument en or puisqu’il ne s’agira plus de mesquinement sauver la vie des autres, mais bien celle des plantes, des animaux, et de la Terre toute entière !

Forcément, ça va très bien marcher !

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Prix à la pompe : le gouvernement jette de l’essence sur nos plaies

Par : h16

Et voilà que les prix de l’essence à la pompe atteignent des sommets. Les records tombent les uns après les autres et déjà retentissent partout les vivats de la foule, trop heureuse d’enfin constater que la France s’enorgueillit d’une telle performance ! Et puis, assurément, si les prix sont si haut, c’est que le pouvoir d’achat des Français n’a jamais été aussi pétulant, n’est-ce pas ?

Malheureusement, même lorsque tout va bien et que les bonnes nouvelles s’accumulent à un rythme si frénétique qu’il ne donne même plus le temps à notre frétillant président Macron le temps de les fêter dignement, on trouve malgré tout des gens pour bougonner d’un problème ou l’autre.

Les prix de l’essence montent en flèche, et voilà que ça râle : partout, la grogne des automobilistes se fait entendre.

Pourtant, on avait bien testé leur docilité face à la recrudescence des brigands radars automatiques qui avaient montré qu’on pouvait largement faire passer de l’extorsion pour de la lutte contre l’insécurité routière sur les lignes droites d’autoroutes dégagées.

Pourtant, on avait aussi testé leur mollesse avec l’abaissement progressif des vitesses de circulation ainsi que des réaménagements urbains hyper-créatifs au point de rendre certaines villes parfaitement impraticables autrement qu’à trottinette, engin devenu l’alpha et l’omega du sémillant trentenaire célibataire sans enfant (la femme mariée avec enfants qui doit aller faire ses courses pour la semaine peut largement aller se faire foutre, elle n’intéresse plus personne dans des centres villes devenus inabordables pour des familles normales).

Et là, surprise, voilà que cette hausse déclenche un petit prurit de nos paisibles mammifères automobiles : ils sont exaspérés à tel point que, partout en France, s’organisent des associations d’automobilistes afin de faire pression sur les autorités devant cette hausse dont l’écrasante majorité provient d’une furieuse augmentation de taxe (au-delàde 140% de taxes, ça commence à se voir) et non, comme certains ont tenté de le faire croire, d’une hausse (comparativement modeste) du prix du baril de pétrole.

À tel point que des pétitions réclamant un arrêt de ces hausses (voire un retrait d’une partie de ces taxes) recueillent de plus en plus de signatures pendant que des appels à manifestations et mobilisations se multiplient. Pour un nombre croissant de Français, ces dernières augmentations s’apparentent véritablement à du racket

just think of it as a tax

En fait, les prix sont montés trop vite ; au contraire de tous les précédents rackets auquel se livre l’Etat sur une base pluri-quotidienne, celui sur l’essence s’est un peu mieux vu parce qu’il a été trop brutal.

Peu importe que ce soit l’État qui décide déjà de plus de la moitié de votre salaire (depuis les cotisations jusqu’aux impôts en passant par les taxes, ce qu’il vous reste de votre revenu réellement libre de choix ne fait plus la majorité depuis des lustres). Peu importe que ce soit l’État qui décide de ce que vous allez faire d’une partie de plus en plus importante de votre temps, de votre argent, de vos déplacement, de vos consommations et même de vos loisirs : tout ceci est arrivé petit à petit et, comme la grenouille cuite progressivement à partir d’une eau à peine tiède dont la température n’a monté que lentement à l’ébullition, le peuple se retrouve maintenant largement ébouillanté sans qu’il s’en soit rendu compte.

Las : avec l’essence, les dernières hausses sont bien trop importantes, bien trop vite. Cela s’est vu.

Rassurez-vous cependant : devant la grogne qui monte, rien ne changera. L’État, monstre mou mais persistant, aussi faible avec les forts qu’il est fort avec les faibles, ne s’arrêtera pas en si bon chemin, surtout vu la rentabilité de ces taxes sur des consommateurs totalement captifs.

Mieux encore que captif, la doxa du moment permet de les culpabiliser sans effort, ce que ne se priveront pas de faire toute l’élite intellectuelle et le pouvoir en place, faisant ainsi passer des vessies grotesques pour des lanternes humanistes et éco-conscientisées.

Quoi de mieux qu’en appeler à la sauvegarde des générations futures, et ce même si on a largement sodomisé leur avenir à coup de dettes gigantesques introduites au trépan pétrolier ? Tout le monde sait qu’on peut survivre avec 2000 milliards de dettes certaines mais pas à un réchauffement totalement hypothétique de 1°C !

Dès lors, l’augmentation des prix de l’essence pourra se parer d’une vertu en acier inoxydable : c’est pour sauver Gaïa, mes petits amis. Et si vous avez l’impression que l’embout de la pompe ne s’enfonce pas dans votre voiture mais dans la partie charnue de votre individu, tant pis pour vous, c’est simplement parce que vous manquez de courage.

Car oui, c’est bien de courage dont se parent les tyranneaux et autres ponctionnaires en chef du gouvernement : aidés d’une transition écologique pratique pour camoufler à la fois son incompétence et son indigence budgétaire, voilà Édouard Philippe qui nous la joue « droit dans ses bottes », seul devant la tempête, le regard au loin et l’air résolu, prêt à affronter les éléments et les méchants-vilains qui s’opposent ainsi stérilement à la marche du progrès pour sauver la planète.

On ne s’étonnera pas du culot phénoménal d’un type qui a laissé la ville dont il fut maire dans un état financier lamentable et qui se révèle maintenant tout aussi toxique aux commandes du pays qu’il le fut pour pousser sa municipalité au bord de la faillite. Compte tenu de l’état consternant des finances havraises, je présume qu’il a fallu beaucoup de courage pour fuir le Havre et se réfugier à Matignon…

On s’étonnera d’autant moins de ce culot que ce Premier ministre est aidé par tout une ribambelle de thuriféraires plus ou moins zélés dans le travail de cache-misère déployé par son gouvernement pour camoufler le tabassage fiscal énergétique subit par les Français. Tout ce que « l’intelligentsia » (guillemets de rigueur) compte dans la joyeuse troupe de bobos conscientisés qui médiatisent à droite à gauche s’est levée comme un seul homme pour rappeler que, si on veut sauver Gaïa, il faudra bien payer à un moment ou un autre.

On peut s’attendre au même dévouement et au même déploiement d’âneries écoloïdes lorsqu’il s’agira de coller des péages urbains à chaque grande ville française : c’est pour lutter contre le Chat Spatial Géant Rose, il faut passer à la caisse !

Et pour ceux qui grognent vraiment fort, le gouvernement a le courage d’oser une solution encore plus crétine : on va distribuer des aides aux familles les plus nécessiteuses. Probablement parce qu’enferrer des individus dans les aides sociales est une vraie solution, probablement parce que distribuer une partie de l’argent des taxes collectées pour contrer les problèmes générés par la collecte de ces taxes est d’une finesse intellectuelle sans limite et probablement parce que ce foutage de gueule en technicolor semble passer assez bien dans la bouche de l’une ou l’autre potiche gouvernementale et ne déclenchera aucun scandale.

Du reste, à force d’appauvrissement, de perte de compétitivité et d’attractivité économique, à force de produire tous les jours plus de familles pauvres, endettées, de chômeurs ne pouvant plus se déplacer, la France va effectivement louper les objectifs qu’elle s’est stupidement fixée à Paris lors de la COP21 : refusant tout investissement dans le nucléaire (que le GIEC encourage pourtant), le pays – dont les déplacement individuels s’étioleront – va se retrouver à favoriser les énergies les plus polluantes (éolien et solaire qui se double de gaz ou de charbon, barrages hydroélectriques qui noient des vallées entières, …) pour permettre aux rares riches possédants des voitures électriques de continuer à se déplacer.

Oui, il faut un certain courage, une belle abnégation pour envoyer au casse-pipe économique des millions de Français. Il en faut, du courage, pour saboter une économie et un pays qui avait tant d’atout.

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Taxons les robots car même une « économiste » de 11 ans comprend ça !

Par : h16

Elle est Canadienne, elle est pétillante, elle intervient dans des lieux importants devant des gens sérieux pour traiter de sujets graves et complexes comme l’économie ou la fiscalité, et, surtout, elle n’a que 11 ans : Carlie Weinreb est devenue la nouvelle coqueluche de certains milieux et le nouveau porte-étendard d’une cause idéalement buzzable, puisqu’il s’agit de la taxation des robots.

Tant de qualités n’ont évidemment pas manqué d’attirer l’attention de la fine fleur du journalisme français spécialisé dans l’explication de l’économie aux tout-petits et dans la lutte acharnée contre l’ultraturbo-libéralisme qui mange des bébés communistes. L’Obs, avant-garde klaxonnante de cette élite du reportage d’investigation en milieu hostile, ne pouvait pas passer à côté de l’occasion d’en faire un vibrant hommage.

Tout y est : une description rapide du sujet, et quelques fleurs sur la petite Carlie qui pose bien les termes du débats, mieux même que Benoît Hamon. Pour nos journalistes, pour l’OCDE auprès de laquelle elle intervenait, pour les intervenants présents à ces débats, pas de doute : « si les robots prennent tous les boulots peu ou moyennement qualifiés, comment survivra la population sans travail, qui paiera les impôts nécessaires au bon fonctionnement des infrastructures, des écoles ? »

Ben oui, quoi, c’est vrai à la fin ! Si on remplace les bougies par des lampes, que vont devenir les fabricants de chandelles ? Si les voitures remplacent les chevaux, que vont devenir les maréchaux-ferrants ? Si les ordinateurs font les calculs à la place des hommes, que vont devenir les calculateurs professionnels ?

Et si on taxait tout ça histoire de faire payer aux robots les emplois qu’ils rendent obsolètes ?

innovation

Tout ceci est fort mignon et très rafraîchissant (« sautillant », même), mais quelques éléments doivent cependant être rappelés pour faire redescendre nos amis journalistes qui, de sautillement en sautillement, ont depuis un moment échappé à l’attraction terrestre.

En pratique, toute cette aimable histoire n’est qu’un cas supplémentaire de journalimse consternant où l’on présente une aimable gamine au cerveau et au raisonnement lourdement façonnés par une société et des parents dont on note surtout les motivations personnelles qui transpirent lourdement derrière l’enfant.

Du côté des journalistes, on ne peut s’empêcher de noter les adjectifs retenus pour la qualifier. Ainsi, la présenter comme une génie permet de faire passer la pilule du lavage de cerveau qu’elle a subi et fait commodément oublier le fait qu’actuellement, aucun économiste sérieux, ni génial ni même simplement normal, ne propose une telle taxation tant l’idée de base est ridicule et surtout extrêmement contre-productive.

En effet, il apparaît que tout cela est basé sur l’idée complètement fausse que plus le nombre de robots augmente, plus ils prennent leur travail à d’honnêtes travailleurs et qu’en conséquence, plus il y a de chômage. La réalité, statistique, dure, concrète et indiscutable est exactement l’inverse : plus un pays dispose de robots dans ses entreprises et sur ses chaînes de fabrication, de montage et d’assemblage, plus le chômage est faible.

La brave petite Carlie part donc d’un constat (« il y a de plus en plus de robots ») pour extrapoler une observation largement sujette à débat (« il y a de moins en moins d’emplois peu qualifiés ») et en tirer une conclusion fausse (« le chômage augmente »). Les « journalistes » prennent ensuite la relève pour proposer une solution parfaitement idiote (« taxons les robots »), aidés en cela par l’habituelle brochette de politiciens socialistes pour lesquels l’économie est une matière impénétrable, aux vastes territoires inexplorés et aux mille dangers rebutants.

En réalité, dans cet exercice, le génie de la pauvre enfant consiste surtout à savoir exactement comment recracher les bons termes aux bonnes personnes, ce qui lui a permis de faire du buzz. Au passage, cette forme de médiatisation, ces présentations et ces prestations pourraient largement être qualifiées de travail en bonne et due forme, voire d’exploitation enfantine si l’on voulait se la jouer Inspection du Travail dans ses meilleurs jours.

Étonnamment, ce n’est pas non plus la première fois que le cas d’enfants travaillant fort jeunes pour se faire médiatiser déboule dans les sujets d’actualités. On n’aura aucun mal à se rappeler que lorsqu’il s’agit de faire vidéos Youtube plus ou moins pertinentes, cela déclenche l’urticaire chez nos bien-pensants.

En revanche, lorsqu’il s’agit de répandre la bonne parole d’une idée fiscale parfaitement idiote mais tout à fait tendance, là, tout le monde se lève et chante ♩ ♪ GloôÔôoria Alleluhiââah ♫ ♬ dans un bel ensemble hypocrite.

D’autre part, tout le message ressemble fort à une espèce d’incantation un peu simpliste : si une « économiste » ou une « fiscaliste » de 11 ans comprend ça, pourquoi des adultes ne le comprennent pas ? Inversement, on en vient à se poser la question de savoir si Benoît Hamon, qui propose bruyamment la même chose dans ses petits mots maladroits à lui, n’a finalement pas 11 ans d’âge mental ce qui expliquerait à la fois son parcours politique et ses idées en matière d’économie et de fiscalité.

Enfin et surtout, tout cela rappelle de façon claire qu’à l’évidence, les taxations, ça marche ! D’ailleurs, depuis qu’on taxe lourdement le travail, surtout en France, on a pu noter une excellente santé du marché du travail, avec un plein-emploi et une économie qui frise la surchauffe.

Mieux encore, les taxations sur les nouvelles technologies, ça marche aussi, du tonnerre de Brest, même ! Grâce à ça, les entreprises spécialisées dans ces nouvelles technologies, ces entreprises qui, justement, créent de l’emploi, vont… ailleurs, là où elles ne sont pas sauvagement taxées, là où leurs productions ne sont pas détruites par des syndicats, des Canuts ou des Luddites remontés comme des coucous. Et en définitive, cette taxation apporte richesse et innovation partout où elle ne frappe pas ce qui est un signe clair que la France doit absolument la mettre en place, pardi !

Il y a quelque chose de réellement inquiétant à ce qu’une enfant de 11 ans soit ainsi propulsée par ses parents pour défendre une idée qui a amplement prouvé son côté purement militant, contre-productif voire délétère.

Il y a quelque chose de gênant de voir ainsi qu’à l’instar de cette enfant, toute une génération est actuellement activement manipulée pour croire à l’utilité et à la pertinence d’une intervention massive de l’État afin de freiner une innovation concrète qui améliore pourtant efficacement le niveau de vie de millions d’êtres humains.

Il y a quelque chose d’outrageant à voir ces « journalistes » reprendre sans scrupules la communication putassière d’une organisation qui aboutira, par la taxation d’un moyen de production, à appauvrir encore le consommateur (eh oui, quand on taxe les vaches sur leur lait, ce ne sont pas les vaches qui paient la taxe).

Utiliser ainsi une enfant comme accessoire éminemment médiatisable pour débiter des âneries dangereuses semble parfaitement normal pour la ribambelle de bien-pensants manipulateurs derrière, depuis les parents jusqu’aux journalistes relayant cette niaiserie. Les hontectomies touchent un nombre croissant d’individus.

Décidément, rien ne semble plus tabou pour le Camp du Bien.

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Oui, l’Assemblée nationale se fout ouvertement de votre gueule

Par : h16

Les choses sont claires : le chômage continue de grimper et la situation économique du pays ne veut pas se redresser. Pourtant, les efforts du gouvernement et des élus, de droite comme de gauche comme du centre et d’ailleurs, ont été constants et déterminés.

Il n’est qu’à voir le travail acharné qu’ont mené vos députés sur l’année écoulée.

Pas une journée n’aura été perdue en petites courtoisies et autres simagrées polies mais dilatoires : il n’aura été question que d’agir, réformer, restructurer, refaire et améliorer par la loi, les décrets et les projets, tout ce sur quoi le gouvernement et sa majorité pouvaient mettre la main.

Après plus d’une année à batailler, pied à pied, contre les lourdeurs administratives, la bureaucratie étouffante et des procédures législatives particulièrement complexes desquelles vous ne ressortez jamais indemne, l’Assemblée Nationale peut ainsi s’enorgueillir de victoires éclatantes sur la complexité administrative, de réformes structurelles profondes. Le bilan est déjà excellentissime puisque le Palais Bourbon explose allègrement toutes les prévisions budgétaires en termes de dépenses et … Ah. Euh.

Oui bon certes mais c’est-à-dire qu’en fait les députés ont été débordés et puis ils ont fait de gros efforts pour pondre de la loi à un rythme jamais égalé et tout ça, forcément, ça entraîne des petits débordements budgétaires. Comprenez-les, ils sont fatigués et même au bord du nervousse bréquedone, du burnoute comme on dit de nos jours.

Par exemple, il fallait absolument acquérir le somptueux Hôtel de Broglie, indispensable et sans lequel, le prestige de l’Institution en aurait évidemment pâti ! L’augmentation des frais de voyages est la conséquence directe de l’augmentation des voyages en avion ainsi que de leurs tarifs. Tout le monde sait que le voyage en avion coûte tous les jours plus cher et ce d’autant plus qu’on ne voit pas souvent de députés sur Easyjet ou Ryanair…

Il fallait aussi revoir le plan de retraite des députés, afin de le faire passer de misérable à seulement médiocre ; une petite revalorisation, un renouvellement quasi-complet des députés, une réforme structurelle (une baisse des pensions bien plus tard que la réduction de l’assiette de cotisation) tout ça nous amène tranquillou à une hausse d’un petit 11% pas trop violent que vous comprendrez aisément vu l’importance de la mission républicaine et démocratique remplie par nos élus.

Et puis il y a bien sûr les autres frais – parfaitement logiques, explicables et tout à fait normaux – entraînés par l’activité quasi-épileptique des élus : frais de comptabilité, frais postaux, frais de taxi, de téléphone, d’équipement numérique des députés et de leurs collaborateurs (depuis les tablettes aux ordinateurs en passant par les derniers bidulotrons d’Apple, y compris les connexions WiFi, normalement gratuites mais pas trop). Tout ceci aboutit à augmenter légèrement ces frais de 160% (ce n’est pas une faute de frappe) pour les faire passer à plus de 16 millions d’euros dans cette décontraction musclée qui caractérise le stakhanoviste obsessionnel ou le jeanfoutre de dimension intergalactique.

Une chose en entraînant une autre, au lieu des 28,4 millions d’euros de réserve prélevés lors de l’année écoulée, l’Assemblée nationale devra cette année puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain sur un total de 318 millions.

Heureusement, s’il s’agit bien d’un petit dérapage, il est non seulement contrôlé mais il est aussi totalement assumé, notamment par Florian Bachelier, premier questeur de l’Assemblée :

« J’assume totalement cette priorité. Ce sont, pour la plupart d’entre elles, des dépenses d’investissement nécessaires à la modernisation de l’Assemblée et à l’efficacité du travail des parlementaires. Elles se substituent à des frais de papier ou de photocopies. »

Il est vrai que 16 millions d’euros de papier ou de photocopies, ça aurait probablement paru un peu trop gros alors que si le poste concerne des iPhones, de la connexion WiFi (pourtant gratuite), des tablettes et des abonnements à Youporn, cela passe nettement mieux auprès du contribuable.

Contribuable qui, de l’aveu même du brave petit Florian, ne sera pas embarqué dans ces nouvelles dépenses :

« Nous avions le choix entre une baisse drastique des dépenses d’investissement (…), une hausse de la contribution de l’État qui s’élève déjà à plus de 1 demi-milliard d’euros et un prélèvement sur nos réserves. Nous avons privilégié cette dernière option afin de ne pas mettre les citoyens à contribution. L’Assemblée nationale doit montrer l’exemple. »

Eh oui parce que la réserve de l’Assemblée, c’est (comme tout le monde sait, contribuable en premier) de l’argent qui sort directement du cul d’une licorne et que le contribuable sera donc heureux de voir dépensé pour des choses aussi indispensables qu’un député affûté aux nouvelles technos, encore plus prompt à pondre de la loi, du décret et du cerfa dans un pays qui en manque si cruellement !

Et puis, quand on y réfléchit bien, qu’est-ce que 560 millions d’euros, pour 577 députés ? Cela fait à peine 970.000 euros dépensés par député, ce qui est fort modeste… quand on compare à des patrons du CAC40. En regard des prouesses dont ils vous ont régalés, c’est un prix plus que raisonnable, ne trouvez-vous pas ?

Du reste, un peu plus d’un demi-milliard d’euros pour quelques élus, c’est une somme faible face à la dette du pays qui peut s’enorgueillir de frôler enfin le 100% de son PIB, alors que, dans le même temps, des pays avec la même monnaie, la même Union Européenne, ayant subi la même crise en 2008, disposant de ressources très comparables aux nôtres, s’en sortent soit en diminuant effectivement leur dette, soit en équilibrant leur budget, soit en observant une croissance largement supérieure à la nôtre.

L’exception française frappe décidément à tous les niveaux, y compris les plus hauts et de façon systématique…

Cependant, rassurez-vous. La situation n’est absolument ni gênante, ni catastrophique puisque des solutions, on en a, plein, qu’on va pouvoir appliquer bien vite.

Tenez par exemple ces deux derniers exemples en date.

D’un côté, le Fisc (♩ ♪ Gloire & Paix ♫ Sur Cette Institution Sereine et Indispensable ♬) vient de se rendre compte que le commerce en ligne ne lui était absolument pas favorable : des milliers de biens et produits passent maintenant les frontières sans avoir été correctement taxés. La très Sainte, très Nécessaire et très Onctueuse TVA n’est pas collectée sur la plupart des achats menés au travers des plateformes internet et l’internaute consommateur ne sait même pas qu’il devrait pourtant s’acquitter de droits de douane à l’achat de ses gadgets. Pour Bercy, on parle en miyardeurodemankagagner, l’unité de base à partir de laquelle l’institution lâche ses chiens.

Moyennant quelques petits ajustements (à coups de clef de douze sur les phalanges des internautes les plus récalcitrants), tout ceci devrait rapidement rentrer dans l’ordre. Fini, les trous de l’Assemblée nationale lorsque tout le monde paiera sa TVA via Amazon.

D’un autre côté, le contribuable est un petit animal mou qui se déplace aussi souvent en voiture, engin du diable qu’il convient de combattre. Là encore, ça tombe bien puisqu’en augmentant sévèrement les malus imposés à ces machines polluantes, on va se ménager de nouvelles ressources financières bien juteuses.

Si l’on ajoute à ces deux exemples la véritable avalanche de coups de pelle fiscaux dans la nuque contribuable que j’avais relevée la semaine dernière, on se sent tout de suite totalement à l’aise : l’Assemblée nationale ne manquera pas d’argent avant un moment !

Entre l’argent des licornes, celui des contribuables et celui des automobilistes, tout va très bien se passer !

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[Redite] Un entêtant parfum de faustérité

Par : h16

Billet initialement paru le 17.09.2013

Cinq années se sont écoulées depuis le billet ci-dessous. De façon logique, le gouvernement a changé, la situation économique mondiale n’est évidemment plus la même. Mais, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître, tout n’est pas si différent. La faustérité, avatar d’une austérité décriée mais jamais mise en place, est toujours d’actualité dans le pays. Les partis politiques (les contenants) ont changé, mais les têtes (les contenus) sont toujours les mêmes, toujours aussi peu pleines et mal faites. Les programmes, les idées, les projets et les plans politico-économiques se succèdent sans que rien n’altère la course du pays vers toujours plus de dettes, d’impôts et de bureaucratie…

Comme je le notais dans un article précédent, le récent tsunami d’impôts et de taxes créatives finit par agacer franchement les Français qui, naïfs qu’ils sont, croyaient avoir voté pour un changement…

On se rappelle en effet que le quinquennat de Sarkozy s’était finalement traduit par une consternante accumulation d’impôts et d’actes manqués, et que Hollande avait clairement annoncé la couleur en déclarant vouloir protéger la veuve (encartée PS), l’orphelin (inscrit aux Jeunesses Socialistes) et les classes moyennes (qui votent pour lui). Comme il était prévisible, la crise — qui n’était pas si anodine que ça, au contraire de ce qu’imaginait les fines équipes au pouvoir — eut rapidement raison des modérations fiscale du président qui aura dû trouver rapidement de quoi alimenter l’immense usine-à-gaz administrative qu’est devenue la France bureaucratique, dont les petits moteurs tournent à fond et crament de l’argent public à hauteur d’un peu plus de 1600 millions d’euros à la semaine.

Le brave Moscovici se sera donc retrouvé à redoubler d’inventivité fiscale (sans toutefois parvenir au niveau olympique du premier de ses ministres au Budget, Cahuzac). De bricolages improbables en mensonges éhontés, le ministre de ce qui reste d’économie et de finances dans le pays aura hissé le carpet-bombing fiscal au rang d’art, tout en conservant cette décontraction que seuls les cuistres et les exonérés fiscaux peuvent se permettre.

moscovici est un grand sensible

Il n’est alors pas étonnant que huit Français sur dix commencent à trouver le fond de l’air fiscal carrément glacial, voire mortel, au point de refuser la perspective de payer plus d’impôts pour redresser les comptes publics. Du reste, on peut se demander ce que « redresser » veut dire tant ce petit air de flutiau nous aura été joué sur les 40 dernières années pendant lesquelles non seulement, ces comptes ne furent jamais redressés, mais en plus ils furent copieusement aggravés. On notera au passage l’aspect parfaitement apolitique de ce mécontentement puisque cette écrasante majorité d’opposants à toute nouvelle hausse d’impôts se retrouve aussi bien chez les affreux droitards (94%) que chez les gentils gauchistes (70%) : au moins, Hollande sera parvenu à déclencher une belle unanimité (contre lui).

Et il n’est donc pas étonnant que, devant cette grogne maintenant difficile à oublier, on fasse monter au créneau le premier fusible disponible (un certain Cazeneuve) pour lui faire dire qu’en 2015, on allait marcher sur du velours. En langage politicien, cela se dit :

« Le budget de l’État, hors dette et pensions, va baisser de 1,5 milliard d’euros. »

oat 10 y FR sept 2013En décodé, cela veut dire que le budget de l’État va continuer d’augmenter et puisque l’impôt est devenu un sujet extrêmement sensible, on va augmenter (encore) la dette ; ça tombe bien, les taux sont bas, ne montent pas de 50% en six mois, le marché prête en toute confiance, l’avenir est parfaitement rose, promet une fin d’année flamboyante et une année 2014 qui va dépoter. D’ailleurs, Ayrault l’a récemment indiqué, la croissance repart, et c’est exact : elle trouvait l’ambiance morose, elle est donc repartie et nous enverra une carte postale.

la croissance est repartie

La réalité est, bien sûr, que nos socialistes de gouvernement n’ont qu’une corde à leur arc : l’impôt. Ils ne voient les problèmes de déficit qu’avec le prisme du « manque à gagner », considérant qu’un écart entre les recettes et les dépenses en faveur des dernières ne pourra se combler exclusivement qu’avec une augmentation des premières. Diminuer les dépenses, c’est diminuer l’influence de l’État, et par voie de conséquence, diminuer leur pouvoir. En attendant, l’austérité (celle qui consiste donc à diminuer un peu la pression fiscale et beaucoup les dépenses de l’État) n’a toujours pas été mise en place.

J’en veux pour preuve la lecture assez édifiante de ce document de Stefan Homburg, de l’université de Hanovre, qui détaille justement cette fameuse austérité européenne pour arriver à la conclusion qu’elle n’a pas été mise en place et que le fait d’équilibrer un budget gouvernemental n’aggraverait pas la récession, au contraire de ce qu’on lit un peu partout dans la presse si bien informée :

The proposition that Southern European countries suffer from austerity policies contains two flaws. Firstly, there is no austerity policy; and secondly, deficit reductions are unlikely to prolong recessions.

L’étude concerne surtout la Grèce, l’Espagne et le Portugal, mais elle se transpose assez facilement à la France, pour aboutir aux mêmes conclusions. Et du reste, il est facile de constater qu’Austérité Il N’y A Pas Au Royaume De François : comment expliquer que l’Etat diminuerait son périmètre alors qu’au final, il augmente le nombre de fonctionnaires qui travaille pour lui ? Comment gober que l’austérité se traduirait par une diminution des services publics alors que sur les six premiers mois de l’année 2013, l’État a embauché davantage de nouveaux agents que sur l’ensemble de l’année 2012 ? Et puis, comment concilier cette augmentation de sa masse salariale avec une austérité qu’on n’arrive pas à définir alors qu’en même temps, les impôts et les taxes augmentent tant (certaines, de 300 à 500%, joli !) qu’ils déclenchent maintenant une forte grogne ?

Non, l’austérité n’est pas en place. Elle n’est même pas dans un carton, prête à sortir et être utilisée puisqu’elle n’est même pas conceptualisée au niveau des élites : pour les fins pipoconomistes du Parti Socialiste et bien malheureusement, pour une assez bonne proportion de Français qu’on aura soigneusement tenu à l’écart de toutes notions fiables d’économie, la seule voie de sortie d’une crise qui prend malgré tout de l’ampleur, c’est justement en augmentant les impôts, en tapant sur les riches, et en redistribuant toute cette belle richesse qu’on aura créée on ne sait pas trop comment (mais peu importe).

Et il suffit pour se convaincre de cette consternante réalité de regarder les multiples articles qui paraissent actuellement pour encenser le dernier pensum de Thomas Piketty, ce semi-habile de l’économie encarté PS dont on se souvient surtout les exactions et les bidouillages de courbes pour arriver aux conclusions qu’il avait déjà choisies : entre les panégyriques de Marianne (qui est au journalisme ce qu’une tournante est à la romance), du NouvelObs ou de Challenges, difficile de ne pas imaginer qu’un si précieux pavé ne va pas alimenter les prochaines réflexions de nos dirigeants avec les conséquences désastreuses qu’on peut déjà imaginer (pour rappel, l’idée récente de surtaxer les propriétaires pour compenser leur absence de loyer n’est pas étrangère au brave Thomas).

En définitive, la locomotive État Français continue d’avancer, toujours plus vite, sur les mêmes rails qu’il y a un an, deux ans, cinq ans, dix ans : ceux de l’augmentation des dépenses et de l’intervention, ceux du Toujours Plus d’Impôts, ceux de la dette. Et on sait tous comment se termine cette voie-là.

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[Redite] Un impôt s’éteint, une taxe s’éveille et la dette grossit

Par : h16

Article initialement paru le 15.09.2017

Il y a un an, les grandes manœuvres fiscales avaient déjà commencé. On allait voir ce qu’on allait voir : Macron l’impétueux est aux commandes et va profondément revoir la fiscalité française. Las. Comme on le verra dans un prochain billet, peu d’impôts se sont éteints, beaucoup de taxes se sont éveillées et la dette a continué à grossir.

Entre deux serrages de pognes et la découpe photogénique de quelques plants de canne à sucre, notre jeune, grand, beau et dynamique Président au sourire Pepsodent™ turbine quand même pour réformer ce pays à grands coups de discours musclés et de réformettes microdosées dont la dernière en date déclenche déjà des petits gloussements de satisfaction d’une presse béate d’admiration pour lui : apparemment, la promesse emblématique d’Emmanuel Macron de supprimer la taxe d’habitation est sur les rails !

Alors bon, soit, ce n’est pas exactement comme prévu au départ, à savoir la suppression pure et simple de cette taxe dans un horizon très restreint (on chuchotait 2019 voire 2018 !). Rassurez-vous, tout ira bien plus lentement (qui va piano va sano, surtout en République française) puisqu’apparemment, cette suppression sera progressive et prendra trois ans. D’ici là et d’après Gérald Darmanin, le ministre en charge de ce projet ainsi que de l’Inaction et des Trous publics, 80% des ménages n’auront plus à s’acquitter de cette taxe.

La presse s’est jetée comme une affamée sur les différents seuils d’exonération qui permettront de s’affranchir de cet impôt : en substance, pour un revenu réel de référence de 30.000 euros, une personne seule sera exonérée. On pourra monter jusqu’à 48.000 euros de revenu réel pour un couple, 54.000 euros pour un couple avec un enfant et il faudra rajouter 6.000 euros au revenu fiscal de référence pour chaque enfant supplémentaire.

Moyennant quoi, 80% de ceux qui paient actuellement cette taxe rejoindront les 12 millions de personnes qui en sont déjà exonérées. C’est magique : avec cette loi fiscale, l’Etat français se sépare subitement d’un nouveau tronçon de contribuables qui auront le bonheur sucré de ne plus participer à l’impôt local.

Enfin, « subitement », c’est façon de parler puisque, je le rappelle, il faudra donc trois ans pour aboutir à ce résultat. Espérons que le gouvernement tienne bon d’ici là.

Car tout peut arriver. Y compris un abandon en rase campagne ou des gros coups de rabots politiquement corrects. Ce ne serait guère surprenant lorsqu’on voit les subtils rétropédalages de l’actuelle équipe lorsqu’il s’agit d’abandonner les contrats aidés dont sont malheureusement trop férues les communes et les collectivités territoriales. Leur grogne, que la presse relayait complaisamment, a fini par payer puisque le gouvernement a finalement repris une louchée de ces contrats qu’il avait pourtant décidé, scrogneugneu et mordicus, qu’il les arrêtait une fois pour toutes (ou presque).

Mais ne boudons pas notre plaisir : dans trois ans, c’est dit, la taxe d’habitation a disparu, et cochon qui s’en dédit.

Malheureusement, quelques jolies bosses et quelques beaux trous semblent s’accumuler sur le chemin printanier (pensez printemps, les amis !) tracé par notre jeune, grand, beau et dynamique Président au sourire Pepsodent™ : faire sauter la taxe d’habitation, c’est très bien, mais personne ne sait exactement comment les communes vont financer le différentiel.

Eh oui. N’oublions pas le fameux Mankagagner !

Parce que, voyez-vous ma brave dame, il faut compenser cette belle taxe qu’on vient de sucrer ! D’un côté, vous avez des dépenses, souvent aussi « utiles » qu’ « indispensables », et de l’autre, vous aviez cette jolie taxe pour les financer. Maintenant, comme il est absolument impossible d’envisager même de loin la moindre diminution des dépenses, on risque bien de se retrouver avec un trou causé par cette évaporation rapide des entrées.

Oh, certes, je n’écarterais pas complètement la possibilité que l’une ou l’autre commune se décide à faire des efforts drastiques pour réduire ses dépenses ; un coup de lucidité folie du maire est toujours envisageable. Cependant, compte tenu des annonces entourant cette évaporation fiscale médiatique, je doute que ces collectivités fassent spontanément des efforts. En effet, d’après Macron et sa fine brochette de clowns ministres, la diminution des rentrées fiscales sera compensée « à l’euro près » par l’Etat.

Tax DayQui peut tout, apparemment. Y compris trouver 22 milliards d’euros sur son budget sans déclencher de petits mouvements nerveux dans la population qui pourrait estimer qu’on vient encore une fois de l’enfumer.

Pour éviter cela et comme pour le plumage des oies, il faudra procéder doucement. Par exemple en augmentant discrètement la collecte de la CSG (assiette, quotité, on a le choix). Eh oui : on a tabassé une tranche de population qui finissait par se plaindre, on va à présent en tabasser une autre et pas de bol pour ceux qui sont dans les deux populations à la fois ; leur sort ne va pas s’améliorer, mais que voulez-vous, en France, on ne peut pas toujours bien tomber.

L’avantage de la manœuvre est peut-être que ça modifie la perception de la douleur, j’imagine…

Oh et puis attendez un peu ! Il y a une autre façon, évidente, de trouver ces 22 milliards qui pourraient faire défaut ! Que pensez-vous par exemple de contracter de la bonne grosse dette bien dodue ?

Evidemment, cela reviendrait à transformer une taxe immédiate en impôt futur dans une espèce de jeu de vases communicants (et communiquer, ça, nos gourdes ministérielles savent le faire), mais est-ce vraiment un gain pour le contribuable lambda ?

Une fois qu’on a compris que cette disparition de la taxe d’habitation n’est qu’un report des impôts d’une population à une autre ou, pire, d’une génération à une autre, en quoi tout ceci est-il une réforme fondamentale, un changement structurel dans la façon d’envisager la ponction fiscale dans le pays ?

En rien.

C’est, en définitive, la même démarche que pour le code du travail : on part d’un principe intéressant et qui pourrait contenir une vraie révolution (fiscale ici, contractuelle dans le cas de la Loi Travail), et, d’enfumages en compromissions, on aboutit à quelques petits bricolages sans absolument rien de fondamental. On fait des ajustements, on repeint les murs de la triste Maison France, on arrange les moulures et on remet un peu de dorure, mais on ne touche pas au gros-oeuvre, surtout pas ! On ne répare surtout pas les grosses fissures, on n’abat pas les murs vermoulus qui menacent de s’effondrer sur le peuple qui dort de moins en moins sereinement à ses pieds.

On refuse d’envisager de vraies économies, de vraies coupes claires et massives dans les dépenses, de vraies changements fondamentaux dans la façon dont tous les étages de l’Etat, depuis le sommet jusqu’à la commune, envisagent leur rapport avec l’argent du contribuable.

Pourtant, économiser 110 milliards par an, c’est possible, mais ça demande un courage autrement plus impressionnant qu’aller découper deux plans de canne sur une île tropicale. Pourtant, économiser 600 millions d’euros et faire 65 millions d’heureux, c’est possible et même souhaitable !

Mais apparemment, le moment n’est pas venu.

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