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À partir d’avant-hierKorben

Voyager 1 – La NASA identifie la cause du problème et travaille sur une solution

Par : Korben

Voyager 1, cette vénérable sonde exploratrice de l’espace lointain cause à la NASA, depuis novembre dernier, quelques sueurs froides en envoyant des données incompréhensibles à la Terre. Mais pas de panique, les ingénieurs de la NASA ont retroussé leurs manches et se sont mis au boulot pour comprendre ce qui clochait !

Et figurez-vous que le problème viendrait d’une petite portion de mémoire corrompue dans l’un des ordinateurs de bord de Voyager 1, appelé le « flight data subsystem » (FDS). C’est ce petit composant qui est chargé de rassembler les données scientifiques et techniques avant de les transmettre à la Terre via le module de modulation de télémétrie (TMU) et l’émetteur radio.

Les ingénieurs ont réussi à confirmer qu’environ 3% de la mémoire du FDS était corrompue, empêchant l’ordinateur de fonctionner normalement. Plus précisément, ils soupçonnent qu’une puce responsable du stockage d’une partie de cette mémoire ait rendu l’âme, soit à cause d’une particule énergétique venue de l’espace, soit tout simplement à cause de l’usure après 46 ans de bons et loyaux services.

Mais pas question de baisser les bras ! Les ingénieurs sont optimistes et pensent pouvoir trouver un moyen de faire fonctionner le FDS normalement, même sans cette portion de mémoire défectueuse. Cela permettrait à Voyager 1 de recommencer à transmettre ses précieuses données scientifiques et techniques.

Pour rappel, lancées en 1977, les sondes jumelles Voyager ont visité Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune avant de s’aventurer dans l’espace interstellaire, en dehors de la « bulle » de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil, appelée l’héliosphère. Voyager 2 continue de fonctionner normalement, mais c’est Voyager 1 qui détient le record de l’objet humain le plus éloigné de la Terre !

En attendant, croisons les doigts pour que les ingénieurs de la NASA trouvent rapidement une solution et que Voyager 1 puisse continuer à nous envoyer des nouvelles de son périple aux confins de l’espace, parce que mine de rien, on s’y attache à cette petite sonde…

Source

Unsaflok – Le hack qui ouvre toutes les chambres d’hôtel (ou presque)

Par : Korben

Saviez vous que n’importe qui pouvait potentiellement ouvrir votre porte de chambre d’hotel en quelques secondes à peine, grâce à une simple faille de sécurité ? C’est ce qu’ont trouvé des chercheurs sur les serrures d’hôtel de la marque Saflok qui sont hyper répandues.

Ça ressemble à ça d’ailleurs, je suis certain que vous en avez déjà vu. Ce sont celles qui s’ouvrent avec une carte et malheureusement, il y en a des millions installées partout dans le monde.

Les chercheurs Ian Carroll, Lennert Wouters et leur équipe ont donc mis au point une technique baptisée « Unsaflok« , qui combine plusieurs vulnérabilités pour déverrouiller en un clin d’œil ces serrures présentes dans pas moins de 13 000 établissements à travers le monde. En analysant le chiffrement utilisé par le fabricant Dormakaba et le système RFID MIFARE Classic sur lequel reposent les cartes d’accès, ils ont ainsi trouvé le moyen de cloner n’importe quelle carte et d’ouvrir n’importe quelle porte.

Le procédé est d’une déconcertante simplicité : il suffit de récupérer une carte d’accès de l’hôtel ciblé (peu importe la chambre), d’en extraire un code spécifique grâce à un petit appareil à 300$, puis de générer deux nouvelles cartes ou de stocker les codes sur un Flipper Zero. Un premier badge réécrit une partie des données de la serrure, et le second l’ouvre dans la foulée. « Deux petits clics, et la porte s’ouvre« , résume Wouters. « Et ça marche sur absolument toutes les portes de l’hôtel.« 

Les détails techniques de cette faille ont été partagés avec Dormakaba en novembre dernier. Depuis, le fabricant s’efforce d’informer ses clients et de déployer des correctifs, qui ne nécessitent heureusement pas de remplacer physiquement toutes les serrures. Une mise à jour logicielle de la réception et une reprogrammation de chaque serrure suffisent dans la plupart des cas. Mais les chercheurs estiment que seuls 36% des verrous Saflok avaient été corrigés en juin, laissant encore des centaines d’établissements vulnérables.

Pour les clients, pas de panique. Carroll et Wouters conseillent de vérifier si votre hôtel est équipé de serrures Saflok (reconnaissables à leur lecteur RFID rond barré d’une ligne ondulée), et le cas échéant, de s’assurer que votre carte est bien au nouveau format MIFARE Plus ou Ultralight EV1 grâce à l’app NFC TagInfo dispo sur Android et iOS. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut éviter de laisser des objets de valeur dans la chambre et bien tirer le verrou et la petite chaine lorsque vous y êtes.

Cette affaire rappelle d’ailleurs celle des serrures connectées Onity, dont une faille similaire révélée en 2012 est restée longtemps non corrigée, puisque le fabricant refusait d’assumer le coût du remplacement du matos. Cette brèche de sécurité a d’ailleurs été exploitée par un hacker pour dévaliser des chambres d’hôtel à travers tous les États-Unis…

Allez, si vous me lisez depuis votre chambre d’hôtel, bonne nuit quand même !

Source : Wired.

Exolegend #2 – Plongez au coeur de la robotique avec le hackathon d’Exotec

Par : Korben

— Article en partenariat avec Exotec —

Il y a 10 jours, j’ai eu l’immense plaisir d’assister à l’annonce d’Exolegend #2 pour faire un petit reportage et découvrir cet événement unique en son genre. Exolegend, initié par Exotec, est un hackathon de programmation robotique qui se tiendra du 16 au 18 février à Lille, au BTWIN Village.

Vous vous en doutez, ce n’est pas un simple événement, mais une expérience immersive où les participants vont devoir relever le défi de programmer des robots qui devront évoluer dans un labyrinthe et combattre leurs pairs.

Pour la petite histoire, Exotec est une société qui conçoit des systèmes automatisés pour les usines et les entrepôts. Ils développent notamment le Skypod, un robot qui permet aux entreprises d’automatiser toute la gestion logistique dans leurs entrepôts.

Ce robot, déjà adopté par Décathlon, Carrefour, Geodis…etc, est capable de transporter jusqu’à 30kg de marchandises en vue de préparer des commandes, atteignant des vitesses allant jusqu’à 4 mètres par seconde et accédant à n’importe quelle produit référencé en moins de 2 minutes. Il est également très agile et capable de se déplacer en trois dimensions (oui, il grimpe jusqu’à 12 mètres de haut) sans nécessiter la mise en place d’infrastructure complexe.

L’objectif d’Exolegend est de faire connaitre leur savoir faire mais également recruter les ingénieurs les plus talentueux. Le programme de cette édition 2024 est plutôt captivant, vous allez voir. Les participants à ce hackathon n’ont pas besoin d’être déjà experts en robotique et auront à leur disposition un simulateur ainsi que des robots prêts à l’emploi. Et leur défi sera de programmer ces robots en C++ pour relever différentes missions dans les thématiques suivantes :

  1. Conquête de territoire : Les participants devront utiliser 2 robots pour recouvrir le maximum de cases de l’arène avec de la peinture jaune ou bleue.
  2. Navigation et stratégie : Dans celle-ci, il s’agit de guider les robots à travers l’arène, en évitant les obstacles et en déployant des tactiques efficaces pour dominer au maximum l’espace.
  3. Défense et attaque : Les équipes devront protéger leurs propres robots tout en attaquant les adversaires, notamment en faisant exploser le ballon accroché sur les robots.
  4. Temps limité et terrain rétrécissant : Les matchs durent 120 secondes, et le labyrinthe rétrécit régulièrement. Le but est de gagner en couvrant le plus grand territoire et en éliminant le plus grand nombre d’ennemis.

L’événement rassemblera 50 équipes, guidées par 60 experts d’Exotec, prêtes à concourir dans une arène simulée et quatre arènes réelles. Les meilleurs participants se verront récompensés par des prix attractifs, notamment du coaching et des drones de la marque DJI.

Ce hackathon est ouvert à tous, que l’on s’inscrive seul ou en équipe, et il ne requiert pas de frais d’inscription. Les inscriptions sont closes cette année avec plus de 150 participants mais le public est le bienvenu au Btwin Village de Lille le dimanche 18 février de 9h à 16h pour assister aux finales et découvrir le pilotage de robots.

Vous trouverez toutes les informations sur Exolegend ici.

Arrêtez de dégouter les gens avec des selfies minables grâce à Microsoft Selfie

Par : Korben

Vous êtes moche, vous avez la peau grasse, des points noirs et vous vivez dans une cave mal éclairée ? Et bien j’ai enfin l’application qu’il vous faut pour réaliser vos rêves de fame !

Cela s’appelle Microsoft Selfie et c’est un logiciel dispo sous iOS ou en version web qui vous permet de vous prendre en photo sous toutes les coutures, tel narcisse qui regarderait ses propres émissions sur C8, tout en ayant une qualité au top !

Microsoft Selfie prend en compte votre âge, votre genre, le teint, l’éclairage et d’autres variables pour créer des portraits améliorés en quelques secondes. Comme ça, pas besoin de passer par la case retouche avec des filtres complexes. Vous pouvez enfin devenir influenceur de choc !

Cependant, comme pour toute technologie, il y a quelques inconvénients. L’IA de Microsoft Selfie a parfois du mal avec les visages trop inclinés ou mal positionnés.

Malheureusement, Microsoft n’a pas fourni de détails sur la confidentialité et la gestion des données. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence et de ne pas utiliser l’application pour des photos sensibles ou privées. On n’essaye pas d’améliorer les photos de son zizi, donc.

Bref, Microsoft Selfie est une excellente application pour prendre des selfies et améliorer les portraits numériques. Elle est facile à utiliser, même si vous êtes un(e) boomeur(se).

Ça se télécharge ici : Microsoft Selfie.

Vous ne serez pas déçu !

Transformez un site web en Bot ChatGPT

Par : Korben

Je me tape régulièrement de la documentation technique assez dense, et parfois, faut le reconnaitre, y’a des trucs qui m’échappent, que je ne comprends pas ou que j’ai du mal à trouver tellement le contenu est riche.

Heureusement avec les assistants IA de ChatGPT, tout ceci va pouvoir changer. En effet, avec l’outil GPT Crawler, il est possible de récupérer toutes les données d’un site web, pour en faire ensuite un JSON assimilable et utilisable par les Assistants GPTs de ChatGPT.

Ensuite, vous pourrez discuter avec votre bot personnalisé ChatGPT qui répondra à toutes vos questions en se basant sur la fameuse documentation. Même chose si vous avez un site web sur une thématique précise. Il est possible de donner à manger votre site à l’IA pour ensuite en faire un Bot ChatGPT que vous pourrez proposer à vos clients / collègues et qui pourra répondre à toutes leurs questions. Génial non ?

Si vous ne connaissez pas encore ces fameux assistants, j’ai fait une vidéo là dessus pour mes Patreons d’amour qui me soutiennent financièrement pour que je puisse continuer à alimenter ce site avec de jolies pépites.

Maintenant pour GPT Crawler, son utilisation est assez simple. Je vous détaille tout dans la vidéo ci-dessous. Vous verrez, c’est super simple à utiliser :

Allez, je vous attends sur mon Patreon !

Edito du 18/12/2023

Par : Korben

Salut les amis,

Ce sera surement le dernier édito de l’année. Je ne le change pas souvent parce que je n’y pense pas… Et pourquoi ? Et bien comme je discute beaucoup avec vous, sur les réseaux sociaux, TikTok ou encore Twitch et bien sûr Patreon, et bien j’ai l’impression de vous donner tout le temps des news (et pas des nudes). Donc, je zappe.

Bref, les fêtes de fin d’année approchent et pour moi, ça va chiller fort jusque début janvier. J’ai qu’une envie c’est de mater des films à côté d’un bon feu de bois, mais je me suis quand même fixé des petits bricolages à faire à la maison… Bien envie de me fabriquer un volet moi-même par exemple. On verra bien selon mon niveau de flemme.

Sinon, pour les news, bah je continue mon petit bonhomme de chemin sur Patreon, j’ai planté une dizaine d’arbres fruitiers, j’ai 2 nouvelles poules rousses, j’avance à la vitesse d’un escargot sur la prochaine version du site et je continue de cultiver mon syndrome de la cabane. Vous avez plus de chance de voir une licorne en vraie que de me croiser IRL 🙂

Surtout en ce moment, vu les températures extérieures.

Voilà pour les news. Profitez bien de cette petite période de flottement (sauf si vous êtes livreur Amazon) niveau boulot, profitez bien de votre famille, de vos amis et abusez bien fort sur le chocolat.

Et à l’année…. euh, à dans quelques semaines.

K.

Commandant de l’Espace – Le Guide Stratégique de l’Univers Intergalactique

Par : Korben

Aujourd’hui, ça va vous changer un peu, puisque je vais vous parler d’un bouquin.

Alors, non pas un livre de recettes geeks ni de jeux vidéos, mais le sujet va quand même vous intéresser puisque je vais vous parler d’espace.

Ce livre c’est « Commandant de l’Espace« , écrit par Michel Friedling, un mec qui a commencé par piloter des avions de chasse et qui a gravi les échelons jusqu’à devenir général de l’armée de l’air et de l’espace.

Imaginez ça, un ingénieur en aéronautique, pilote de chasse, breveté de l’École de guerre, et auditeur de l’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale), qui a eu entre ses mains, en 2019, les rênes de la Stratégie spatiale de défense française. Si ça, ça ne vous impressionne pas, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Dans son livre « Commandant de l’Espace », Michel Friedling, devenu par la force des choses, premier Commandant de l’Espace français, nous plonge dans une aventure spatiale qui ressemble vraiment à une série Netflix, mais en mieux évidemment. On y découvre comment l’espace, terrain de jeu géopolitique, a aujourd’hui totalement redéfini les règles du pouvoir mondial. Et c’est loin d’être un conte de fées.

D’ailleurs, Friedling y fait un parallèle intéressant entre les explorateurs d’autrefois et les conquérants spatiaux d’aujourd’hui. Mais attention, on n’est pas dans un roman de science-fiction puisque le monsieur a été au cœur de l’action, en contribuant à l’élaboration de la première véritable stratégie de défense spatiale française.

Photo : Wikipedia.

Actuellement c’est donc plutôt un retour à la compétition stratégique, un Eldorado du 21e siècle convoité à la fois par les États et des acteurs privés audacieux (coucou SpaceX). Michel Friedling décrit cet espace comme un « Far-West » cosmique, une frontière sans loi où se cachent risques et menaces inimaginables. Il met en lumière comment, dans les siècles à venir, le vrai pouvoir sera aux mains de ceux qui tiendront les rênes de l’espace.

Les États-Unis et la Chine sont actuellement en tête de cette course, mais la Russie, avec ses manœuvres récentes comme l’attaque d’un réseau de télécommunications par satellite lors de son conflit avec l’Ukraine, reste un acteur clé. Et n’oublions pas l’Inde et d’autres pays émergents, qui s’élancent avec ambition dans cette quête de suprématie spatiale.

Même si l’auteur reprend l’histoire de la conquête spatiale dans les premières pages, ce livre n’est pas juste un récit de conquêtes spatiales qu’on connait déjà bien. Non, non, l’auteur avec son expérience impressionnante d’ingénieur et de stratège, nous fait surtout comprendre au fil des pages, les enjeux, stratégiques, économiques et militaires de l’espace. Ça se lit en quelques heures et vous aurez l’impression d’avoir eu un cours particulier avec le prof le plus cool de la galaxie.

Pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique, à la défense, ou qui sont juste fascinés par l’espace, « Commandant de l’Espace » est une mine d’or. C’est un livre écrit par quelqu’un qui a non seulement étudié l’espace, mais qui l’a vécu. Aujourd’hui CEO de Look Up Space (Rien à voir avec DiCaprio), Michel Friedling est à la pointe de ce qui se fait en SpaceTech française. Si vous ne connaissiez pas, la SpaceTech c’est tout pareil que la FrenchTech, mais en apesanteur et avec un peu plus de transpiration.

Pour conclure, « Commandant de l’Espace« , ce n’est pas juste un livre sur l’espace. C’est un voyage guidé par un véritable maître de la stratégie spatiale qui nous rappelle l’importance de l’espace dans notre vie quotidienne et dans la géopolitique mondiale actuelle. Et il y a même de jolies photos dedans.

C’est parfait pour ceux qui cherchent à comprendre notre monde et le futur.

Et comme cadeau de Noël pour geek, c’est le succès assuré !

Test de DisplayLink – Pour résoudre la limitation d’affichage externe des Macs Apple Silicon M1/M2/M3

Par : Korben

— contient des liens affiliés Amazon —

Ça fait un bon moment que je me suis habitué à avoir 3 écrans pour bosser. C’est très pratique notamment lors de mes lives Twitch où je peux partager un écran, suivre les commentaires en live et me garder une zone « off » pour faire des trucs que je ne souhaite pas montrer.

Seulement voilà, que ce soit avec le MacBook Air M2 ou l’iMac M3, comme ceux-ci ne sont pas équipés d’une puce Silicon Pro ou Ultra, impossible de brancher plus de 1 écran.

C’est relou et sur ce coup, je ne remercie pas Apple.

Mais c’était sans compter sur la techno Display Link qui permet de corriger ce désagrément. DisplayLink est une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels et de puces qui facilitent la connexion entre les ordinateurs et les écrans qu’ils soient connectés en HDMI, en USB, Ethernet ou même Wi-Fi.

Leur technologie propriétaire est utilisée dans un tas de produits, notamment des docks et autres adaptateur USB-C / Thunderbolt. Leur modèle commercial repose sur la vente de puces et de licences pour leur technologie à des fabricants de matériel informatique, qui intègrent ensuite ces solutions dans leur matos.

Ça faisait un moment que j’en avais entendu parler, mais jusqu’à présent, j’avais toujours réussi à contourner le problème. Mais avec mon iMac M3, c’était mort. J’ai donc investi dans cet adaptateur de marque OWC et voici un petit article pour vous donner mon avis sur ce produit.

Ce boitier qui fait 12 cm sur 6 cm se branche sur un port Thunderbolt ou USB-C et dispose de 2 ports HDMI permettant de brancher 2 écrans 4K sur l’ordinateur. Idéal donc pour les utilisateurs de Mac Apple Silicon M1, M2 ou encore M3. Mais il peut également fonctionner sur les PC si votre ordinateur est incapable de gérer plus de 1 écran externe.

Techniquement, la solution de DisplayLink repose sur une combinaison de matériel et de logiciel. On y trouve donc une puce spéciale, conçue pour encoder et compresser les signaux vidéo. Lorsque l’utilisateur connecte un écran via un de ces adaptateurs, le signal vidéo de l’ordinateur est d’abord compressé via le logiciel DisplayLink puis une fois que le signal arrive aux écrans, la puce DisplayLink décompresse et reconstitue le signal vidéo, assurant que l’image affichée est fidèle à celle d’origine.

Cette méthode de compression et décompression offre une grande flexibilité dans les configurations d’affichage, et garantit une qualité d’image élevée. Bref, c’est plutôt ingénieux et ça rend possible l’utilisation de plusieurs écrans via un seul port USB-C Thunderbolt. Et vous pouvez évidemment faire de la copie d’écran ou de l’affichage étendu comme si c’était nativement.

En plus de sa fonctionnalité principale, l’adaptateur offre également une alimentation, permettant de recharger complètement un MacBook Pro ou MacBook Air M1 tout en faisant fonctionner deux écrans à partir d’un seul port.

Niveau prix, par contre, c’est assez cher, mais on paye la technologie qui se trouve dedans… Celui-ci est vendu un peu plus de 123 euros. Par contre, dès que je l’ai reçu, je l’ai branché, j’ai installé le soft DisplayLink et ça a tout de suite fonctionné. Je n’ai pas eu besoin de faire de paramétrage chelou et ça a même réglé les soucis de résolution que j’avais sur mes écrans externes.

Pour la petite histoire, l’un d’entre eux est 4K, mais l’image se retrouvait être bien baveuse une fois branché en direct sur un Mac avec une puce Silicon. Avec ce boitier d’OWC, ils ont été pris en charge par macOS aussi bien qu’un écran Apple officiel.

Pour info, le boitier que j’ai choisi permet de brancher uniquement 2 écrans supplémentaires mais il existe d’autres boitier DisplayLink qui permettent d’en connecter beaucoup plus. Je vous laisse aller voir ça.

Bref, c’est vraiment un truc indispensable si vous êtes passé un ordinateur Apple M1 / M2 / M3 et que vous galérez avec vos écrans externes. Là, avec ce boitier plus de souci.

Doctor Dignity – L’IA médicale open-source

Par : Korben

En France, on a un gros souci niveau santé. Dès qu’on doit voir un spécialiste, que ce soit un ophtalmo, un kiné, un dermato, passer une radio ou que sais-je, il y en a pour des mois et des mois d’attente, parfois une année. Si bien qu’au moment de passer l’examen, on est soit déjà guéri, soit en phase terminale.

Bref, c’est désespérant et ce n’est pas prêt de s’arranger.

Alors que peut-être qu’à terme, l’IA pourra nous aider un peu à soulager notre peine, notamment grâce à ce projet nommé Doctor Dignity qui est un LLM (un modèle de langage de grande capacité), open-source et surtout capable de réussir l’examen de licence médicale américain.

Incroyable, non ?

Ce logiciel utilise Llama2 de Meta, fine-tuné avec du lexique médical, et peut être utilisé sur iOS, Android ou en version Web. L’avantage, c’est que ce docteur de poche est gratuit, accessible instantanément et capable de garder le secret médical. Par contre, je ne sais pas où en sera le projet au moment de la publication de cet article, mais on est encore loin d’un truc facilement utilisable par le commun des mortels.

Et évidemment, on est encore loin d’un truc auquel vraiment confier sa santé ou sa vie (quoique quand on se fait soigner par certains internes aux urgences, c’est pas pire), mais vu que Doctor Dignity est capable de passer l’examen de licence médicale américain, on se dit qu’il connait quand même un peu son sujet. Et surtout, il peut apprendre grâce aux retours que lui font les humains en évaluant ses réponses.

Voilà, ce n’est que le début du « médecin virtuel« , peut-être de quoi diagnostiquer 90% des petits bobos habituels, pour ainsi soulager les vrais toubibs. Ou les remplacer s’ils sont moins bons que l’IA ^^. Allez savoir…

En tout cas, le fait d’avoir ce genre d’application accessible à tout moment pour n’importe quelle question médicale viendra soulager les plus hypocondriaques d’entre nous.

Une bonne grosse liste de formations et certifications gratuites

Par : Korben

Vous allez adorer ce que j’ai déniché pour vous aujourd’hui.

Si vous êtes un passionné de technologie ou un développeur en herbe cherchant à améliorer vos compétences, voici un trésor que je vous offre. J’ai découvert grâce à Lorenper (merci !!) une liste de cours et certifications gratuits proposée par le Cloud Study Network. C’est une communauté tech mondiale partageant ses connaissances et de bonnes vibrations qui débusque des formations gratuites permettant d’obtenir des certifications sur tout un tas de technologies différentes. C’est gratuit, mais certaines offres sont limitées dans le temps et expireront bientôt, alors faut vous dépêcher !

Alors, de quoi s’agit-il exactement ?

Eh bien, il y a sur ce repo Github, toute une sélection de liens qui vous mèneront à des cours et certifications gratuits en anglais sur divers sujets, notamment Alibaba Cloud, Linux Foundation, cPanel, Plesk, Google Analytics, AWS, API Academy, Microsoft AI, Zerto, Tigera, The Things Network, Chef, et New Relic. Vous trouverez également d’autres plateformes telles que Coursera, Microsoft, Nirmata, HeadSpin, LambdaTest, Gatling Academy et ExtremeNetworks Academy, où vous pourrez vous initier à des compétences telles que le deep learning, GitOps et Apollo Graph.

Mais ce n’est pas tout ! Il y a également des formations en ligne, comprenant des cours et des certifications sur divers sujets tels que la cybersécurité, la mise en réseau IPv6 et les certifications étudiantes dispensés par des boites comme Isovalent, AWS et Microsoft.

Il existe aussi des cours et certificats gratuits sur le marketing numérique proposé par Google. Exasol offre également des formations et certifications gratuites (d’une valeur de 150 € chacune). Et ce n’est pas tout, vous pouvez trouver des cours Salesforce gratuits avec des parcours d’apprentissage et des superbadges. Donc c’est assez large quand même !

Alors, comment accéder à tous ces trésors ?

Vous pouvez les trouver sur cette page GitHub : Liste de certifications gratuites. Tout ce que vous avez à faire, c’est de vous rendre sur cette page, de choisir les cours qui vous intéressent le plus et de commencer à apprendre. C’est aussi simple que cela !

Ne manquez pas cette occasion unique de booster votre carrière et d’élargir vos connaissances !

System Examiner – Un des meilleurs outils gratuits pour diagnostiquer votre ordinateur

Par : Korben

En tant qu’amateur de technologie et fin connaisseur des secrets de l’informatique, vous apprécierez surement cette découvert qui risque de vous sauver à de maintes occasions : System Examiner. Il s’agit d’une application gratuite, conçue pour dresser un rapport complet sur votre système Windows, le tout en un clin d’œil.

Imaginez un médecin capable de diagnostiquer instantanément votre ordinateur, révélant ses forces et faiblesses, décelant les erreurs et problèmes potentiels, et mettant à jour les moindres détails des logiciels et matériels installés. System Examiner est ce docteur qui vous permettra de diagnostiquer les erreurs Windows, mais également de connaître les spécificités du matériel de votre PC et bien plus encore. C’est vraiment l’outil idéal pour les dépanneurs.

D’ailleurs, si vous vous êtes déjà demandé si l’ordinateur d’occasion que vous avez acheté d’occaz était doté d’une version authentique de Windows, System Examiner saura vous donner la réponse. Sa réactivité et sa facilité d’utilisation en font un partenaire précieux pour inventorier et vérifier les PC d’occasion.

Maintenant que je vous ai titillé les neurones, entrons dans les détails de ce soft. System Examiner vous permet de tester les composants matériels essentiels de votre ordinateur, tels que le processeur, la RAM et le disque dur du système. Il dresse une liste exhaustive des programmes qui se lancent automatiquement, ainsi que des logiciels Windows installés, des pilotes de périphériques tiers et des services système.

L’équipe derrière System Examiner a intégré une fonction d’automatisation via des paramètres en ligne de commande pour faciliter la tâche des professionnels en support technique. Et pour ne rien gâcher, cette application est compatible avec le mode sombre de Windows (parce qu’on sait tous que les yeux de l’informaticien en ont besoin) et ne nécessite pas de droits d’administration.

Comment utiliser System Examiner ?

Rien de plus simple: une fois téléchargé et installé, il vous suffit de le lancer et de cliquer sur le gros bouton pour obtenir un rapport complet et détaillé de votre système. En cas de besoin, il est facile de désinstaller System Examiner depuis le panneau de configuration, comme pour n’importe quelle application Windows.

Cerise sur le gâteau : System Examiner est aussi disponible en version portable et peut tourner en ligne de commande. Par exemple pour générer un rapport via la CLI, c’est comme ça :

SystemExaminer.exe /AutoCreate /AutoClose /Filename=report

Il ne vous reste plus qu’à être les premiers à tester ce truc.

Test de l’Ultenic TS1 – L’aspirateur robot intelligent et innovant

Par : Korben

— Test réalisé en partenariat avec Ultenic. L’article contient des liens affiliés.–

Vous connaissez tous ma passion pour les aspirateurs robots. J’adore ces trucs… rien que le concept de l’appareil qui bosse pendant que moi, je fais autre chose, c’est assez jouissif. Et quand on a des enfants qui ne savent pas viser leur bouche quand ils mangent et un chat qui perd ses poils, la maison peut vite devenir un enfer.

L’aspirateur robot, c’est donc le truc indispensable pour mettre un petit coup de propre tous les jours pour éviter de se laisser déborder par la saleté. Et depuis que ça existe, chaque année, de vraies améliorations voient le jour. Je dis « vraies améliorations » car ces petits robots sont de plus en plus « intelligents » et fonctionnent chaque fois encore mieux.

C’est pourquoi aujourd’hui, j’aimerais partager mon expérience de l’aspirateur robot Ultenic TS1, avec vous (+ code promo à la fin de l’article).

À première vue, vous pourriez penser que c’est un aspirateur robot de plus, mais que nenni. Le TS1 combine à la fois une forte puissance d’aspiration et pas mal de fonctionnalités innovantes pour rendre votre maison ou vous appartement toujours plus impeccable sans faire le moindre effort.

Avant tout chose, le TS1 est équipé d’une puissance d’aspiration de 3 000 Pa qui élimine même les déchets et poussières les plus rebelles. J’ai un tapis dans la salle à manger (la bonne idée ^^) et quand l’aspirateur est passé dessus, j’ai constaté qu’il était passé en mode pleine puissance. En effet, le TS1 détecte maintenant les tapis et se règle automatiquement pour les nettoyer au mieux.

Comme je vous le disais, j’ai pas mal de poils de chat également, et sur un aspirateur robot classique, le petit bac à poussière est rapidement rempli. Mais comme le TS1 est livré avec une base aspirante, il transfère automatiquement la poussière dans sa base qui contient un sac plus grand, ce qui fait que le sac est à vider environ tous les 2 mois à 3 mois. Encore un sacré gain de temps, et en plus, il stérilise tout ça avec des UV histoire d’éviter que les bactéries se propagent.

Au niveau de ses déplacements, comme il est assez bas (7,4 cm de haut), il passe facilement sous la plupart des meubles et sait parfaitement contourner les tapis lorsqu’il est en mode serpillère humide. Hé oui, je vous ai pas dis, mais il dispose de 2 mini serpillères qui permettent également de passer un petit coup d’eau pour rendre votre chez-vous encore plus propre.

Il est donc autonome et grâce à sa caméra laser, il esquive enfin les jouets qu’il contourne au lieu de grimper dessus et de finir bloquer. C’est ça pour moi la killer feature. Cette même caméra lui permet également de se déplacer partout et en termes d’autonomie, une session d’aspiration peut durer un peu plus de 2h avant qu’il aille se remettre en charge tout seul.

Il est également fourni avec une télécommande, ce qui permet de le piloter quand on n’a pas l’application à partir de main et bien sûr, il est capable de cartographie tout votre intérieur, ce qui vous permet ensuite de mettre des barrières virtuelles ou de créer des zones de nettoyage. À vous ensuite de programmer tout ça aux heures qui vous convient.

Le Ultenic TS1 est non seulement super efficace pour nettoyer votre maison, mais il est également connectable aux assistants Google, Alexa et Siri. Vous allez pouvoir le contrôler à la voix comme si vous aviez un petit majordome robotique. Royal non ?

Bref, une fois de plus, c’est un bon kif des geeks même si le prix reste encore un peu cher à mon goût… Quoiqu’avec le code promo TS1KORBEN à appliquer à votre panier vendu par Ultenic Europe + le coupon de réduction Amazon de 50 €, ça rend l’aspirateur beaucoup plus abordable au prix de 389,99 euros au lieu de 499,9 €. (promo valide du 17 au 23 juin 2023)

Quoiqu’il en soit, j’apprécie vraiment ses nouvelles fonctions, y compris sa jolie couleur noire, qui change un peu du blanc qu’on retrouve souvent avec ce genre d’appareil.

Si vous êtes intéressés par cet appareil, rendez-vous ici pour en savoir plus.

Comment activer Windows XP en 2023 ? – Le retour d’une légende

Par : Korben

Comme vous le savez, Windows XP était un système d’exploitation que beaucoup de gens adoraient, et ce même des années après son abandon par Microsoft. Nous sommes nombreux à nous remémorer l’époque dorée d’XP quand c’était trop cool ! Eh bien, aujourd’hui, je vais vous parler d’un moyen d’activer Windows XP même sans connexion Internet.

C’est devenu possible grâce à une série d’événements, dont la découverte d’un document datant de 2001, qui décrivait le processus d’activation de Windows XP, ainsi que la publication d’un générateur de clés open-source sorti en 2019. Initialement, ce générateur de clés nécessitait un serveur externe pour la validation et l’installation, mais récemment, quelqu’un a partagé un exécutable Windows qui génère les codes d’identification qui vont bien pour activer Windows XP entièrement hors ligne.

Pendant longtemps, personne n’a été en mesure de cracker réellement ce verrou de Microsoft. Mais aujourd’hui, grâce aux efforts des développeurs et chercheurs, non seulement la serrure a été ouverte, mais une solution a également été trouvée pour activer Windows XP hors ligne.

Alors, comment utiliser cette technique pour activer Windows XP sans Internet ? C’est simple !

D’abord utilisez ce programme pour générer une clé, et utilisez cette clé lors de l’installation.

Puis, après l’installation, vous serez invité à activer Windows. Sélectionnez la méthode d’activation par téléphone, puis lancez xp_activate32.exe et entrez l’ID d’installation que l’assistant d’activation vous a donné.

Enfin, cliquez sur « Suivant » et voilà ! C’est plié !

Bien que cette méthode puisse être pratique pour certains nostalgiques de Windows XP, il est important de noter que l’installation d’un système d’exploitation aussi ancien sur un appareil connecté à Internet est fortement déconseillée, puisqu’il présente des risques de sécurité importants puisqu’il n’est plus pris en charge ou mis à jour par Microsoft.

Bref, pensez à utiliser une machine virtuelle pour faire fonctionner Windows XP sur votre ordinateur actuel, ce qui vous permettra de rester en sécurité.

Pour ceux qui sont curieux et qui souhaitent en savoir plus sur cette méthode d’activation, vous pouvez en découvrir davantage sur le blog tinyapps.

À découvrir ici

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Le nouveau rapport des salaires Tech 2023 de talent.io

Par : Korben

— Article en partenariat avec talent.io

Vous vous souvenez que début 2022 je vous ai partagé le rapport des salaires dans le milieu Tech européen, issu des recherches de talent.io ? Et bien aujourd’hui nous allons voir ce qui a bien pu changer en un peu plus d’une année. Au vu du contexte de l’emploi (grosses vagues de licenciements chez Twitter, Meta, Google, Amazon & co), de l’inflation galopante et des nouvelles technologies qui arrivent sur le marché (IA & Co), c’est plutôt intéressant de savoir se situer.

Ce rapport s’adresse toujours aux 2 bouts de la chaine du recrutement. Autant le salarié qui a envie de connaitre le marché dans sa discipline et le salaire auquel il peut prétendre, que le recruteur qui doit comprendre comment créer sa grille de rémunération pour être compétitif. Rémunération des devs (full stack, backend, frontend …), des métiers data (engineer, scientist …), des ingénieurs DevOps, designers UX/UI … mais aussi les postes les plus demandés du moment, les différents salaires en fonction de votre expérience, s’il est plus intéressant de passer en freelance, etc. Tout est abordé avec un focus sur 3 pays principaux : France, Allemagne et Pays-Bas. Et pour une fois la différence est faite entre Paris et le reste du pays (ce qui permet une plus grande précision).

salaires médians bruts

Alors je vais commencer par vous dire que le rapport 2023 est encore plus complet que celui de l’an dernier (91 pages vs 60). Talent et Figures creusent donc encore un peu plus loin, même si le rapport reste très facile d’accès. C’est très bien présenté avec de nombreuses illustrations qui donnent les points essentiels de cette compilation de données (basée sur plus de 100 000 offres d’emplois et plus de 1000 entreprises).

Ce rapport est une exclusivité pour les membres de la communauté talent club. En vous inscrivant (c’est gratuit !) vous pourrez récupérer le fichier et participer à la vie du club aux côtés des 75000+ membres.

Au niveau des technologies les plus demandées, je ne pense pas que ce sera une surprise pour vous. React en frontend et Node.Js en backend. Cela reste derrière les devs Full-Stack (le rôle le plus recherché chez nous) et ce n’est pas pareil dans tous les pays et régions, donc si vous avez envie de vous expatrier, pensez à vous renseigner avant.

Par exemple un dev frontend gagne en moyenne 10% de plus à Paris que dans d’autres villes. Mais le coût de la vie parisienne est sans doute au-delà de 10% plus cher. Peut-être qu’il serait intéressant de tenter le full-remote ailleurs ou chercher votre prochain job dans une boite de la capitale même si vous n’y habitez pas.

D’ordre général, quel que soit le métier concerné, Paris rémunère entre 10 et 20% mieux que les autres villes. Un écart qui n’existe quasi pas en Allemagne ou aux Pays-Bas (une grande ville ou une autre paie quasi la même chose).

Quelles différences sur ces 12 derniers mois ?

Déjà en termes de salaires, pas de baisse à déplorer (heureusement !). Par contre il y a des restrictions sur leur augmentation, ce qui fait qu’ils ne suivront pas l’inflation. Ce qui est d’autant plus dommageable que dans l’hexagone les emplois Tech sont déjà la plupart du temps moins bien payés que dans les autres pays européens.

Sans surprises la place des développeuses reste minoritaire, surtout en France où elle ne représente que 12% du total (14% aux Pays-Bas et 17% en Allemagne).

Au rayon bonnes nouvelles on va remarquer que le fait de travailler sur site (souvent dans une grande ville) est de moins en moins indispensable. Télétravailler n’impacte pas le salaire et est donc un réel gain pour le salarié (pour rappel j’ai publié un guide du télétravailleur si ça vous intéresse). Et ça, c’est plutôt sympa à savoir pour un éventuel déménagement.

Voilà, j’espère que le rapport vous aidera à trouver des tas d’informations et d’idées dans vos recherches. Ou que vous pourrez vous situer de manière plus précise et (parfois) réaliste dans tout ça. Et surtout, n’oubliez pas la finalité première du site talent.io, qui est de vous offrir la possibilité de créer un profil afin de trouver un nouveau job dans les 3 semaines (en moyenne)

Si vous voulez découvrir toutes ces choses intéressantes sur le marché de l’emploi …

Je vous invite à télécharger le rapport ici.

Comment évoluer d’un profil de développeur à celui de tech lead ?

Par : Korben

Devenir tech Lead

— Article en partenariat avec talent.io

Il y a quelques semaines, je vous ai proposé un article sur comment effectuer une transition professionnelle vers le métier de responsable du produit (devenir product manager). Et comme cela a semblé vous plaire, j’enchaine aujourd’hui avec un billet sur une autre transition : passer d’un profil développeur à celui de tech lead (ou lead développeur).

Si c’est quelque chose qui vous intéresse, il faut déjà commencer par se dire que cela ne veut pas dire « quitter le code » totalement pour passer à autre chose. Si votre temps de code va diminuer de 30, 40 ou 50%, il y en aura toujours. Il faut aussi arrêter de penser que seul le meilleur dev d’une équipe (ou celui qui a le plus d’ancienneté) peut avoir la place. 

Un tech lead doit savoir gérer un ensemble de responsabilités, pas uniquement techniques, et aimer l’échange. Surtout que le job est assez flexible, la délimitation des tâches étant souvent fonction de la société dans laquelle vous travaillez. Mais on va voir tout ça ensemble, pas de panique 😉

Un tech lead ça fait quoi ?

Sur le papier son rôle est simple puisqu’il va devoir s’assurer de la bonne avancée des projets au niveau de l’équipe technique. Au quotidien il va donc suivre le projet, faire de l’organisation et définir un planning, trouver des solutions lorsque ça coince et communiquer avec tous les intervenants pour que le projet avance selon les délais.

Vous voyez donc maintenant pourquoi un pur développeur barbu antisocial va avoir un peu de mal la plupart du temps, aussi doué soit-il techniquement. L’expertise ne suffit pas, il faut aussi savoir coacher et former son équipe, être à l’écoute, motiver les troupes, repérer les comportements et actions anti-constructives. Ainsi qu’être bon en communication (interne comme externe si le projet se greffe à une stratégie plus globale) et savoir prendre ses responsabilités lorsqu’un choix qui n’a pas fait l’unanimité doit être appliqué. Tech lead c’est un combo de connaissances techniques et de sensibilité managériale. Il faudra accepter d’être interrompu régulièrement dans vos propres tâches, car c’est vers vous que tout le monde va se tourner dés qu’il y aura des questions.

J’aime bien l’illustration présentée par talent sur son site (via Culture Code – OCTO Technology) et qui liste un peu les savoir-faire indispensables, utiles ou superflus (voir les choses à éviter carrément, comme de vouloir tout faire par soi-même).

La majorité de votre temps va se passer entre coder (vous savez déjà de quoi il retourne si vous bossez comme dev), communiquer, former et prendre des décisions en concertation avec les autres intervenants. Mais encore une fois, la part de chacune de ces activités va dépendre de l’environnement dans lequel vous évoluerez. En termes de pourcentage de travail, une répartition 40/20/20/20 ou un 20/30/20/30 sur ces 4 pôles ce n’est pas vraiment la même chose. Donc si c’est vers ce job que vous voulez aller, n’hésitez pas à poser des questions et à vous renseigner afin de voir comment cela se présente précisément là où vous postulez. 

En temps que tech lead vous pourrez aussi être amené à représenter la branche technique auprès des autres départements. Pour revenir aux responsables produits (dont je parlais en début d’article), ils risquent de vous consulter pour savoir ce qu’il est possible de réaliser et dans quel délai.

Alors en tant que dev, quelles sont les raisons principales de quitter son job pour devenir tech lead ?

Comme on vient de le voir, il y a un tas de raisons qui pourraient donner envie de passer du statut de développeur à celui de tech lead : améliorer le relationnel et la fluidité au sein de la team et/ou avec les autres services de l’entreprise, intervenir plus tôt dans le processus de création du produit, endosser plus de responsabilités, créer un environnement de travail plus efficace, etc.

Cela commence à te peser d’être solo dans ton coin, seul avec tes pensées et tes mains dans le cambouis à longueur de journée ? Envie de brainstormer en équipe et de mettre en place des stratégies gagnantes ? Alors ce sera peut-être un taf fait pour toi.

Je fais un petit aparté du point de vue de l’entreprise. Si vous n’avez pas de tech lead, cela pourrait être intéressant de créer la position. Surtout pour des missions longues ou pour des équipes d’une certaine ampleur. Disposez de ce genre de profil va apporter de nombreux bénéfices : moins d’hésitations dans les choix et la priorisation des composants, communication et coordination améliorée, mentoring des nouveaux venus, distribution de l’information plus efficace, amélioration des processus …

Mais du coup comment faire pour tenter l’aventure ?

Déjà la base ce sera de faire connaitre votre motivation. Attendre que l’on vous propose le job et rester dans votre coin ne sera pas suffisant, même si vous êtes très doué. Soyez curieux, participez aux discussions techniques, proposez des solutions … mettez-vous dans la peau d’un décideur en essayant de comprendre les points de vues de chacun, etc.

Bref faites « comme si », ça vous permettra de vous imaginer dans la peau d’un tech lead et voir si ça vous parait jouable ou si, au contraire, il y a des aspects avec lesquels vous ne vous sentez pas à l’aise et que vous devez travailler. Un tech lead c’est une sorte de couteau suisse, donc n’hésitez pas à renforcer vos points faibles pour avoir une bonne base partout. Ce sera autant de points à faire valoir auprès d’un employeur. Enfin, soyez patient, car il vous faut emmagasiner de l’expérience et elle ne viendra qu’avec le temps.

Cet article a été rédigé en partenariat avec talent.io. Ils ont eux-même rédigé un article sur le sujet que vous pouvez lire ici : https://www.talent.io/p/fr-articles/quest-ce-quun-tech-lead

Si le genre de sujet carrière abordé aujourd’hui vous intéresse, je vous invite à rejoindre le talent club – la communauté tech qu’ils ont créée – pour recevoir des conseils sur la gestion de carrière tech toutes les 2 semaines. Le gros avantage, c’est qu’ils invitent des experts de boites comme Deezer, Google, ou encore Datadog à participer aux articles, ce qui les rend d’autant plus intéressants. 

Vous pourrez aussi poser anonymement vos questions carrière à la communauté (plus de 70 000 membres) pour obtenir les meilleurs conseils, et avoir accès à du contenu exclusif comme des études des salaires dans la tech en Europe. 

(Et c’est gratuit)

Rejoignez la communauté talent club en suivant ce lien

Il n’y a pas vraiment d’études ou de formations pour devenir tech lead. Il faudra donc être capable de vous éduquer sur les différentes aptitudes par vous-mêmes. Non seulement via l’expérience sur le terrain bien entendu, mais aussi grâce à votre curiosité et vos échanges sur le lieu de travail. Et ne lésinez pas sur les lectures (il existe de nombreux livres sur le sujet) ou en dénichant un mentor qui pourra vous guider.

Je ferai la même analogie que pour le product manager (parce que j’en suis fier, si si) : passer de développeur à tech lead, c’est comme passer d’un sport en solitaire, à un sport d’équipe. Finit le temps ou vous étiez cantonné dans votre coin, bonjour le relationnel et les échanges quotidiens avec les différents intervenants.

Et si vous voulez recevoir des offres de job + salaire sur mesure, ça se passe directement sur talent.io. Vous pourriez aussi être intéressé par leur étude des salaires de la tech en 2022, cela vous aidera à situer un peu mieux les choses. 

Radio It Yourself – Le guide technique de la radiophonie

Par : Korben

Si l’univers de la radio vous attire, mais que vous n’y connaissez absolument rien, voici un bon moyen de faire vos premières armes, ou en tout cas d’en apprendre un peu plus sur la radiophonie.

L’ouvrage libre Radio It Yourself écrit par un anonyme, va vous prendre par la main pour vous aider à comprendre tout l’aspect technique de la radio diffusion. Que ce soit au niveau de la captation du son, la connectique, le traitement du son, les logiciels pour la radio via Internet, le matériel pour faire de la vraie FM ou encore les DAB+ (radio numérique), vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin.

Et en plus, c’est illustré ! Il y a même des explications sur comment faire un émetteur avec un simple Raspberry Pi.

C’est un manuel qui s’adresse au plus grand nombre et qui vulgarise vachement les choses, donc pas besoin d’être ingénieur pour tout capter. Vous pouvez le télécharger ici en PDF et si vous aimez le papier, il sortira en 2023 aux éditions Tahin Party.

Radio It Yourself est également disponible sur Youtube, Facebook et Instagram !

Au rythme où vous les choses, il est fort probablement qu’on demande aux Français d’éteindre leurs ordinateurs et leurs TV pour moins consommer d’électricité et de se tourner vers la radio et le phonogramme. Alors, prenez les devants : Korben FM, un jour peut-être !

Source

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