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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Gaza, Kiev, Washington: le logiciel néoconservateur beugue de plus en plus

Mis ensemble, un certain nombre de faits nous montrent que le logiciel néoconservateur qui sert à piloter la machine occidentale est en train de beuguer. Il y a l’impasse stratégique américano-israélienne au Proche-Orient; la défaite en Ukraine que l’on pourra retarder mais non empêcher. Le parti Démocrate américain est le premier exposé: en particulier la crise de Gaza fait ressortir l’impossible conciliation entre l’attachement proclamé à la cause palestinienne et la volonté de continuer à soutenir Netanyahu. Le parti Républicain vient à la rescousse, comme un “idiot utile”, au besoin contre les intérêts profonds de Donald Trump, en s’apprêtant à voter, finalement, une nouvelle aide de 60 milliards à l’Ukraine. La crise géopolitique internationale est devenue une crise américaine.

Joe Biden le 1er mars 2024. (Photo SAUL LOEB / AFP)

Depuis les petites heures du jour Américains et Israéliens se renvoient la responsabilité d’une attaque sur une installation de la résistance irakienne pro-iranienne à Kalso. Les Israéliens, qui sont les auteurs les plus vraisemblables des tirs de missiles, l’attribuent aux Américains, qui renvoient la balle, en disant “C’est pas nous, c’est Israël!”.

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Israël essaie de se dégager du piège de la stratégie iranienne

Il y a un peu plus de quatre ans, le 3 janvier 2020, Donald Trump faisait assassiner le Général iranien Soleimani, architecte de ce qu’on appelle “l’Axe de la Résistance” à la politique israélo-américaine au Proche-Orient. La mort du stratège n’a pas signifié la fin de sa stratégie. Au contraire, l’efficacité redoutable du général commandant le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique venait de sa capacité à former des gens capables de se déployer de manière autonome sur le terrain. C’est ce qui explique l’acharnement des Israéliens à tuer les héritiers de Soleimani: Sayyed Razi Mousavi, à Damas le jour de Noël; Saleh el-Arouri à Beyrouth 2 janvier. Puis à faire organiser un attentat, le 3 janvier 2024, contre la foule qui venait se recueillir sur la tombe du Général Soleimani. Vaines tentatives? L’Iran a répondu en bombardant une installation clandestine du Mossad à la frontière de la Jordanie et de la Syrie. Incapables d’accepter un rapport de force modifié qui devrait les amener à négocier, les Israéliens ont poussé la provocation, le 1er avril 2024, jusqu’à tuer le successeur de Soleimani et d’autres hauts gradés du CGRI dans le consulat d’Iran à Damas. Au moment où je clos cet article, une riposte iranienne dure est attendue par tous. Elle pourrait enclencher une escalade qui implique les Etats-Unis dans la guerre – c’est l’espoir de Benjamin Netanyahu.

Le 3 janvier 2020, Donald Trump donnait l’ordre de frapper, depuis un drone, le convoi du Général iranien Qasem Soleimani qui venait de quitter l’aéroport de Baghdad, pour une rencontre avec Adil Abdul-Mahdi, le Premier ministre irakien.

Outre la lâcheté d’une telle frappe, qui faisait soudain ressembler Donald Trump à son prédécesseur honni, Barack Obama, connu pour son goût des assassinats de civils ou de militaires par drone interposé, on peut dire, avec le recul, que la mort de Soleimani n’a pas eu l’impact attendu par les Américains. On frappe à la tête pour désorganiser l’ennemi, le sidérer, voire le forcer à se rendre.

En l’occurrence, il s’est passé le contraire. La détermination de ce qu’on appelle l’axe de la Résistance (Iran, Syrie, milices chiites en Iraq, Hezbollah au Liban, Ansarallah au Yemen) en est sortie renforcée.

“Un, deux, trois Soleimani!”

En 1968, les étudiants du monde manifestaient en réclamant que les “Vietnam” se multiplient pour mettre en échec l’impérialisme américain. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus des bourgeois ventripotents qui soutiennent l’impérialisme américain version “néocon”. Mais dans les manifestations en défense des Palestiniens, on aurait toutes les raisons de scander: ”Un, deux, trois Soleimani!”? Ce ne serait plus un vœu. Mais une réalité.

Les assassinats que vient de perpétrer Israêl, à quelques mois d’intervalle -Sayyed Razi Mousavi, à Damas le jour de Noël 2023; Saleh El-Arouri à Beyrouth le 2 janvier 2024 ;  le Général Mohammad Reza Zahedi et plusieurs de ses adjoints le 1er avril lors du bombardement du consulat d’Iran à Damas – ressemblent à s’y méprendre à celui de Soleimani. Non seulement dans les formes mais à cause des cibles visées. L’Iranien Mousavi était un collaborateur de Soleimani. Et Saled El-Arouri est représentatif des résistants palestiniens formés par le Général. Zahedi était son successeur à la tête du CGRI.

Le rôle décisif de Soleimani pour organiser la résistance des Palestiniens

Les graphiques que je reproduis ici concernant Soleimani sont tirés d’un compte X/canal Telegram qui offre un fil quasi-continu des événements actuellement en cours au Proche-Orient.

On comprend plusieurs choses essentielles, en lisant ce travail méticuleux:

+ pendant que les médias occidentaux se focalisaient sur Ben Laden et Al-Qaïda, ce sont Soleimani et l’Iran qui changeaient la face du Proche-Orient.

+ Le partage religieux des influences sous la forme du célèbre accord passé entre Hassan El-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et l’Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique d’Iran, reste sans doute vrai sur le plan religieux. Mais il ne rend pas compte de l’affrontement en cours, déterminé par la géopolitique et les nations, non plus par la religion. Chiites et sunnites ont été réconciliés par l’agressivité israélienne et américaine vis-à-vis de tous les courants de l’Islam.

+ Soleimani a enseigné aux Palestiniens comment penser dans le temps long, selon les règles d’une guerre asymétrique, développée dans un milieu aménagé ad hoc. Non seulement le Général a été essentiel pour la construction du réseau de tunnels qui servent de refuge aux mouvements combattants. Mais il a enseigné aussi aux Palestiniens comment se mettre à fabriquer leurs propres armes.

+ Comme la Résistance chiite irakienne et les Houthis d’Ansarallah, les Palestiniens ont adopté et adapté, sous l’impulsion de l’ancien chef du CGRI, la stratégie de combat du Hezbollah. Le chef militaire de la branche combattante du Hamas, Sinwar, s’est rendu, au milieu des années 2010, en Iran, pour une formation spécifique auprès des Gardiens de la Révolution.

+ Enfin, on ne saurait trop insister sur l’importance de la « méthode Soleimani » pour amener tous les mouvements combattants palestiniens à se réconcilier et s’unir dans une lutte de libération nationale : branches armées du Hamas, du Jihad islamique international, du Front Populaire de Libération de la Palestine.

Les Occidentaux – en tout cas leurs médias, répètent « Hamas » pour désigner les combattants palestiniens, sans voir le rôle joué par les autres mouvements.

La méthode Soleimani et l’émergence de nations combattantes

La méthode Soleimani consiste d’une part dans des transferts technologiques, d’autre part dans la formation des unités combattantes. Le principe directeur est de rendre les mouvements combattants autonomes, au besoin indépendants les uns des autres.

Lorsque le Hezbollah ou l’Iran disent ne pas avoir été informés à l’avance par la Résistance Palestinienne de l’attaque du 7 octobre, c’est à la fois vrai et faux. Vrai sans doute dans les détails opérationnels. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y ait eu aucune interaction entre les différentes composantes de l’Axe de la Résistance. Et la formule de Gilles Kepel, qui a parlé du 7 octobre comme d’un “11 septembre chiite” touche un aspect important de ce qui est en cours.

Il faut bien comprendre, cependant, que les clivages religieux ne sont plus ce qui détermine le conflit du Proche-Orient. On a trois parties en présence.

+ Les Etats-Unis et Israël

+ L’Axe de la Résistance,autour de l’Iran. Aux pays et mouvements combattants déjà cités on peut ajouter l’Algérie.

+les pays musulmans ayant, d’une manière ou d’une autre cherché depuis des décennies un accommodement avec Israël: Maroc, Egypte, Turquie, Jordanie, pays du Golfe.

Les Palestiniens sont partis en guerre le 7 octobre parce qu’ils avaient le sentiment que le rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite était en train de sceller le sort de la nation palestinienne, qui ne pourrait jamais voir le jour. Aujourd’hui, ce rapprochement est suspendu. Et l’Axe de la Résistance apparaît capable d’empêcher le projet israélien d’expulser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.

La méthode Soleimani y est pour beaucoup. Une stratégie partagée par des mouvements ou des pays qui disposent du maximum d’autonomie mais sont capables de se coordonner extrêmement rapidement parce qu’ils parlent tous la même langue stratégique. Et savent se servir des mêmes armes.

Tout ceci explique qu’aujourd’hui nous ayons affaire à des nations qui, sous l’effet du coup inattendu porté par la Résistance palestinienne à Israël depuis le 7 octobre, se mettent toutes à peser leurs intérêts. Les Etats-Unis savent qu’ils n’ont pas intérêt à se laisser entraîner par Israël dans un conflit généralisé. Le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie doivent faire preuve d’une grande prudence, désormais, dans leur rapprochement avec Israël, sous peine de mobiliser la rue contre eux. La Syrie ou l’Iraq attendent patiemment leur heure pour libérer leur territoire de toute occupation étrangère. Au grand dam d’Israël – qui peut regretter son tournant anti-iranien depuis une génération -l’Iran sortira vainqueur de l’affrontement actuel.

La stratégie Soleimani est d’abord celle d’un patriote iranien, qui aura servi son pays avec une telle efficacité que l’Iran moderne vivra encore longtemps de son héritage militaire et politique.

Israël ne se résigne pas au nouvel  équilibre des forces au Proche-Orient

On se rappelle que Yitzak Rabin a signé les accords d’Oslo parce qu’il jugeait, de manière réaliste, qu’Israël ne pouvait pas affronter à la fois les Palestiniens et l’Iran.Il voulait faire la paix avec les Palestiniens pour pouvoir éventuellement mener une guerre contre l’Iran.

Après son assassinat, en 1998, la tendance Sharon-Netanyahu a décrété, en suivant une pulsion puérile qui se révèle aujourd’hui suicidaire, que l’on pouvait affronter à la fois les Palestiniens et l’Iran. La mise en place de la stratégie du Général Soleimani a consisté à exploiter systématiquement l’absence de réalisme israélien, pour mettre en place « l’Axe de la Résistance ».

En ce mois d’avril 2024, le Proche-Orient est arrivé au point où Israël est progressivement asphyxié par la stratégie Soleimani et pratique la fuite en avant en espérant que la substitution d’une guerre ouverte à la guerre asymétrique de l’Axe de la Résistance, permettrait de reprendre la main.

Second mandat Biden ou Trump : quel impact sur Wall Street ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule de prospective boursière, Machabert tente d’examiner l’impact potentiel sur Wall Street d’un 2nd mandat Biden (ou de la victoire d’un autre candidat démocrate, à l’instar de Michelle Obama) ou d’un 2nd mandat Trump (ou de N Haley si Trump devait être empêché).

L’issue des prochaines élections présidentielles aux États-Unis aura des répercussions importantes sur les marchés financiers, en fonction des politiques économiques, fiscales, commerciales et environnementales adoptées par l’administration en place. Les investisseurs devront surveiller de près l’évolution du paysage politique pour prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.

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Interview Poutine/Carlson: le décryptage (2) – l’amitié américano-russe perdue

Deuxième volet de ma série de décryptages de l’entretien accordé par Vladimir Poutine au journaliste américain Tucker Carlson. Aujourd’hui, nous partons de ce constat de Vladimir Poutine: les présidents américains avec qui il s’est entendu personnellement n’ont jamais pu imposer au “complexe militaro-industriel” de sortir de son attitude foncièrement russophobe. Pourtant, pouvons-nous ajouter avec l’historienne canadienne Cynthia Chung, il existe une ancienne tradition d’amitié entre les Etats-Unis et la Russie, parfaitement représentée par Abraham Lincoln et le tsar Alexandre II

Abraham Lincoln et Alexandre II étaient contemporains: l’un a mis fin à l’esclavage aux Etats-Unis, l’autre au servage en Russie.

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Avachissement européen : Trump sonne la fin de la récréation

Depuis 1945, l’Europe fait le choix de vivre, pour le meilleur comme pour le pire, sous le parapluie nucléaire américain, et sous une protection qui permet au vieux continent de dépenser peu pour sa défense, et beaucoup pour sa protection sociale. En expliquant que, s’il revient au pouvoir, l’Europe devra payer pour sa propre défense, Trump vient de jeter un fameux pavé dans la mare, qui ne tarde pas à angoisser la caste de ce côté-ci de l’Atlantique. Il va donc falloir passer à la caisse, désormais.

This is what President Trump actually said in South Carolina.

He’s absolutely right it's the Art of the Deal!

NATO was full of freeloaders…when we talked tough that all changed! pic.twitter.com/jT79w3rlrk

— Sebastian Gorka DrG (@SebGorka) February 12, 2024

Dans un discours en Caroline du Sud, Trump a donc dit les mots qui fâchent : s’il revient au pouvoir, il n’assurera pas la défense de l’Europe au nom de l’OTAN, à moins que l’Europe ne paie cash le prix du parapluie américain. Voilà qui a le mérite d’être clair et de mettre les Européens face à leurs responsabilités.

Au Courrier, nous nous réjouissons de ce rappel à l’ordre, mais il risque d’être douloureux pour beaucoup en Europe (vu l’agitation diplomatique, Trump a fait mouche). Y compris parmi ceux qui souhaitent sa victoire, en imaginant qu’il est un populiste dans leur genre. En effet, beaucoup, dans le camp souverainiste, dénoncent l’imaginaire néo-libéralisme sous le règne duquel nous vivrions, alors même que les dépenses sociales atteignent des sommets en Occident, et que le poids de l’Etat dans l’économie prend des allures de système socialiste. Et beaucoup ont l’illusion que le retour à une pleine souveraineté (sans le joug atlantiste et sans le joug européen) donnerait le feu vert pour augmenter encore les dépenses sociales et les interventions publiques.

Si les Etats-Unis, comme nous le souhaitons, retirent leur parapluie nucléaire et militaire, ceux-là risquent de durement déchanter. Car il faudra retrouver la pugnacité des peuples triomphants. Finies, les 35 heures, la retraite à 64 ans et les arrêts maladie jamais contrôlés, aux frais du cotisant social. La France, qui est la première puissance mondiale en matière de protection sociale (son budget social est l’équivalent du budget du Pentagone), va devoir resserrer les boulons.

Pour l’instant, certains Français adorent donner des conseils. Là, il faudra passer à l’acte et le réveil de tous ceux qui croient aux marchands de promesses magiques aura des allures de méchante gueule de bois.

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Darmanin ouvre la voie au referendum sur l’immigration, Trump secoue les avachis français

Cette semaine, dans Chaos Global, le journal télévisé du Courrier, nous abordons plusieurs sujets essentiels, dont la question de l’immigration et du droit du sang, posée par Gérald Darmanin, ainsi que l’angoisse des Européens face à l’annonce de Donald Trump sur la restriction portée au rôle de l’OTAN en cas de guerre déclarée par la Russie. Sans oublier la problématique de Gaza, bien entendu.

Trois grands points d’actualité sont à suivre cette semaine :

  • à Gaza, le gouvernement israélien essuie des revers et semble désormais dans une impasse internationale
  • les positions de Donald Trump sur le rôle de l’OTAN obligeront les Occidentaux, et spécialement les Français, à prendre leurs responsabilités en matière de budgets de la Défense
  • sur l’immigration, les annonces de Darmanin concernant le renoncement au droit du sang à Mayotte ouvrent la possibilité d’un referendum sur l’immigration sur la totalité du territoire national.

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Bayrou remplace Oudéa-Castera, Trump remplace Biden

Dans ce nouveau numéro de notre hebdomadaire Chaos Global qui décode l’important de l’actualité, Nous avons évoquons la relaxe inespérée de François Bayrou, pour défaut de preuves, et sa probable nomination prochaine comme ministre de l’Education en remplacement d’Amélie Oudéa-Castera, au centre d’un nouveau scandale. Nous évoquons aussi le probable retour de Donald Trump aux affaires, et les réactions angoissées que cette perspective provoque au coeur de la caste mondialisée, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. Et nous évoquons aussi la situation en Ukraine et à Gaza.

Dans l’actualité de la semaine, on sera donc attentif à :

  • l’évolution de la situation en Ukraine et le fantasme désormais agité d’une attaque militaire russe en Europe
  • l’évacuation des troupes israéliennes au sol à Gaza
  • la progression de Donald Trump dans les sondages aux Etats-Unis
  • l’extension de la dissuasion française à l’Union Européenne
  • la relaxe de François Bayrou
  • sa probable nomination au ministère de l’Education Nationale à la place d’Amélie Oudéa-Castera

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Trump détaille l’épuration dans le Deep State à son retour à la Maison-Blanche. Et en France ?

La caste en France a besoin d’une bonne épuration, comme celle que Donald Trump vient d’annoncer aux Etats-Unis, lorsqu’il arrivera au pouvoir. Son discours sur le sujet est très clair. Il propose notamment de créer une sorte de siège administratif américain “au milieu des patriotes” à la campagne. Et en France ? Quel plan d’épuration avons-nous pour remettre l’intérêt général au centre de l’Etat ?

Pour les non-anglophones, voici les mesures à retenir de l’annonce de Trump :

  • restauration des décrets présidentils qu’il avait pris lors de son premier mandat
  • épuration des agences de renseignement : ceux qui ont espionné les opposants seront licenciés
  • épuration de la justice : les juges corrompus seront licenciés
  • commission de réconciliation pour passer en revue les actes de censure et de bannissement contre les opposants
  • élucidation des campagnes de contre-influence diffusant des fake news officielles
  • création d’une commission vraiment indépendante pour surveiller l’activité des services de renseignement
  • installation des services centraux des ministères loin de Washington, là où des patriotes aiment leur pays
  • fin de la “mobilité” des fonctionnaires entre l’Etat et les grandes entreprises publiques
  • limitation de l’influence de Big Pharma dans les décisions publiques

Voilà un programme précis. Il est probablement temps de forger le même en France.

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Le deep state craint-il le retour de Trump ? par Jean Goychman  

Resté dans l’ombre durant des décennies, l’« Etat-profond » (deep state) américain est aujourd’hui une chose connue de tous ceux qui s’intéressent à la politique étrangère américaine. Au moment où Donald Trump entame sa reconquête de l’opinion, où en est le réseau des influenceurs et décideurs-clés de Washington avec le “candidat du peuple”?

De même qu’il y avait au début du 19ème siècle, entre autres, deux sortes de présidents américains, les « hamiltoniens » et les « jacksoniens », les présidents depuis 1945 sont différenciés, il y a ceux qui font « bon ménage » avec l’État profond et ceux qui le combattent.

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Aux USA, les éléphants Trump désormais énormément

Hier avait lieu, dans le New Hampshire, la primaire républicaine (rappelons qu’une primaire a lieu à bulletins secrets alors que le caucus a lieu à main levée). Donald Trump a largement remporté ce scrutin, une semaine après sa large victoire dans l’Iowa. Il ne compte désormais plus qu’une seule rivale : Nikki Haley. Selon toute vraisemblance, il affrontera Biden en novembre porté par une vague populaire à laquelle il sera difficile de résister.

Hier, avait lieu la primaire républicaine dans le New Hampshire, que Donald Trump a emportée haut-la-main (il avait distancé Nikki Haley au bout de 90% des dépouillements. Comme le souligne la presse américaine, Gerald Ford est le seul candidat à avoir emporté le New Hampshire et l’Iowa, comme Trump. Tout indique donc que l’ex-Président devrait faire un retour triomphal à la Maison-Blanche en 2025, malgré les coups tordus et les boules puantes dont il a été victime depuis plusieurs années désormais.

La nouvelle achèvera sans doute de semer la panique dans le camp néo-conservateur qui entoure Joe Biden. L’isolationnisme relatif de Trump devrait en effet modifier fortement la donne dans quelques mois et poser quelques problèmes substantiels à des Etats très engagés dans l’agenda mondialiste, comme l’Ukraine ou Israël, pour qui le soutien américain est indispensable.

Nous redisons notre pronostic d’une agitation en Occident, destinée à contraindre Trump le plus possible à maintenir une ligne mondialiste. Rien n’exclut le retour d’une nouvelle pandémie, ou encore un embrasement régional au Proche-Orient.

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Pourquoi Donald Trump est plus fort que jamais dans l’opinion américaine, par Michel Pinton

Par : Rédaction

Les élections « primaires » viennent de commencer aux Etats-Unis. Elles nous présentent une énigme. Comment expliquer que tant de membres du parti républicain choisissent Donald Trump pour être leur champion dans l’affrontement de novembre prochain contre le candidat démocrate ? N’a-t-il pas prouvé, au long de sa présidence passée, si l’on en croit les médias et l’establishment, qu’il était inapte à cette haute fonction ? Fort d’un demi-siècle d’observation des opinions publiques en démocratie, Michel Pinton explique pourquoi l’image de Donald Trump que se fait l’establishment et qu’il propage laisse apparemment indifférents une majorité des Américains.

Les médias, quasi unanimes, l’ont jugé encore plus sévèrement que ses adversaires : il a été, pendant quatre années, un « agent du chaos », gouvernant à coup de décisions irréfléchies, de mesures inappropriées, de volte-faces  aussi brusques que peu fondées. Il chassait ses conseillers avec autant de légèreté qu’il les avait recrutés. Comme si son caractère fantasque n’avait pas suffi à le discréditer, il a terminé son mandat en refusant la défaite, pourtant claire, que lui infligeait le suffrage universel et en essayant de fomenter une insurrection, heureusement avortée, pour rester au pouvoir. Ce faisant, Trump a perpétré le pire des crimes que puisse commettre un responsable politique américain : bafouer la démocratie. Tel est le récit bien établi des médias de l’establishment américain

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Vers une guerre avec la Russie? L’opération “Control Trump” est lancée

Le journal allemand Bild a publié un document “hautement confidentiel” sur la guerre que la Russie s’apprêterait à lancer contre l’OTAN fin 2024/début 2025. C’est-à-dire au moment d’une éventuelle passation de pouvoir entre Joseph Biden et son successeur. Imaginons que ce successeur s’appelle Donald Trump. Quel meilleur moyen pour le “prendre en mains” que de lui faire inaugurer un nouveau mandat par une guerre avec la Russie….?

C’est secret de chez secret! Mais il y a eu une fuite. Et les Dupond et Dupont de la Bildzeitung (Dans la version allemande de Tintin, ils s’appellent Schulze und Schultze), alias Julian Röpcke et Georgios Xanthopoulos, nous l’assurent: l’intention de Poutine est bien d’aller à une confrontation avec l’OTAN. Je dirais même plus: une confrontation armée.

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Donald Trump entame sa reconquête triomphale du pouvoir

Pour la caste mondialiste, l’heure de l’angoisse a sonné ! Hier, dans le caucus de l’Iowa, Donald Trump a écrasé ses adversaires. Même si cet Etat n’a jamais permis de prédire la suite des événements aux USA, l’ancien Président apparaît encore plus qu’auparavant porté par une vague populaire qui risque de se révéler irrésistible. Pour la caste mondialiste, le retour de Trump, adversaire de la mondialisation et partisan d’un isolationnisme américain relatif est une mauvaise nouvelle. Le combat devrait être rude pour empêcher le milliardaire américain de reprendre la Maison Blanche.

Hier, la victoire de Trump n’a pris qu’une demie-heure à être proclamée dans le caucus de l’Iowa (la “primaire” américaine qui sert à désigner le candidat républicain à la présidentielle). Le dépouillement de 99% des voix a montré que Trump totalisait déjà 51% des voix, alors que De Santis en recueillait 21 %, Nikki Haley 19% et l’entrepreneur Vivek Ramaswamy 8%. Celui-ci a d’ailleurs annoncé qu’il arrêtait sa campagne.

Historiquement, l’Iowa n’a jamais servi d’indicateur pour anticiper le résultat des primaires. Mais on sent bien que, malgré l’acharnement judiciaire dont il est l’objet, Donald Trump est porté par une vague populaire irrésistible.

La caste mondialisée a pourtant tout tenté pour empêcher cet isolationniste d’arriver au pouvoir, mais le scénario de 2016 risque de se reproduire. Il est très probable que les prochains mois soient très agités et que les coups tordus se multiplient pour empêcher un retour à la Maison-Blanche qui promet de détricoter les plans déployés depuis l’arrivée de Biden au pouvoir. En particulier, la nucléarisation de l’Ukraine, qui a poussé la Russie à intervenir de façon préventive, et l’opération encore mystérieuse du Hamas en Israël, qui a justifié un massacre génocidaire et des tensions renouvelées avec l’Iran, risquent de n’avoir servi à rien si les Républicains reprennent le pouvoir aux Etats-Unis.

L’année 2024 pourrait être l’année de tous les dangers.

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Affaire Epstein : Virginia Giuffre aurait touché 15.000$ pour une nuit avec le prince Andrew

La presse anglo-saxonne est beaucoup plus friande que le cartel français de la presse subventionnée de tous les détails de l’affaire Epstein, que le très sérieux Times n’hésite pas à viser notamment que l’affaire de la “paedo-island”. On relèvera notamment quelques détails donnés par Virginia Giuffre, l’une des jeunes prostituées que Jeffrey Epstein offrait à ses prestigieux invités. Selon la jeune femme, qui avait alors 17 ans, Epstein lui aurait donné 15.000$ pour “dormir” avec le prince Andrew, frère de l’actuel roi d’Angleterre. L’intéressée affirme avoir également réalisé une prestation pour une autre tête couronnée.

Le très sérieux Times ne consacre pas moins de deux articles, dont une enquête fouillée sur la vie sur la “paedo-island” d’Epstein, à cette affaire qui pourrait mettre en difficulté un certain nombre de figures emblématiques de la caste.

Virginia Giuffre, selon les documents désormais publiés sur décision de justice, on en sait plus sur les méthodes de prostitution utilisées par Epstein, probablement pour “tenir” un certain nombre de personnages très influents et de décideurs publics. Voici un extrait de son témoignage rapporté par The Times :

On lui a demandé si elle avait reçu un paiement de Jeffrey Epstein pour avoir couché avec le prince Andrew, qui nie avoir couché avec elle. ‘Oui,’ répondit-elle. «J’ai reçu 15 000 $. Je ne sais pas quel équivalent cela représente en livres. Je l’ai reçu en dollars américains.

‘Et vous n’avez pas payé d’impôts là-dessus ?’ lui a-t-on demandé. ‘Non’, a-t-elle répondu.

Virginia Giuffre, selon le Times

Pour les pratiquants de la Trumpmania, on ajoutera cet extrait :

On a demandé à Giuffre si ses affirmations selon lesquelles les visiteurs des maisons d’Epstein avaient pris connaissance de ses activités impliquaient que Donald Trump, voisin et ancien ami du financier, était également « témoin d’abus sexuels sur mineurs ».

‘Je ne pense pas que Donald Trump ait participé à quoi que ce soit’, a-t-elle répondu. ‘Je n’ai jamais vu ni vu Donald Trump participer à ces actes.’ Elle n’était pas sûre qu’il ait été un visiteur à domicile, même si elle a entendu dire qu’il l’était, a-t-elle ajouté.

Virginia Giuffre

Bill Clinton et le prince Andrew nient les allégations les mettant en cause.

Reste à savoir, bien entendu, d’où venait cet argent qui a de façon plausible servi à “faire chanter” des têtes couronnées et des dirigeants.

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Qui remplacera Elisabeth Borne ?

Pour ce premier numéro de l’année de Chaos Global, nous évoquons plusieurs sujets, dont le remaniement ministériel. Qui remplacera Elisabeth Borne ? Mais ce premier journal de l’année est aussi l’occasion de passer les points essentiels de l’actualité en revue, depuis les Etats-Unis jusqu’aux campagnes françaises. Chaos Global vous aide à décrypter l’essentiel de l’actualité.

Dans ce premier journal de l’année, plusieurs points majeurs sont à l’ordre du jour :

  • la situation à Gaza et au Proche-Orient
  • le retour de Donald Trump et l’affaire Epstein
  • le remaniement gouvernemental et la succession d’Elisabeth Borne
  • la colère des agriculteurs en Europe, et particulièrement en France et en Allemagne

Chaos Global paraît tous les lundi à 20h. Ne le manquez pas.

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Quand Trump donne une leçon de libre-échange à Macron… et aux Français

On sait que les français sont largement fâchés (et ce n’est pas nouveau) avec le libre-échange, qualifié par principe de concurrence déloyale, sauf lorsqu’il leur profite, bien entendu. Ainsi, beaucoup de Français sont scandalisés que le transport ferroviaire soit ouvert à la concurrence en France, mais se félicite que la SNCF remporte des marchés en Espagne ou ailleurs. Et ainsi de suite… On doit à Donald Trump d’avoir illustré avec un sens de la pédagogie qui n’appartient qu’à lui cette courte vue à la Française où il imite Emmanuel Macron avec un sens consommé de l’humour et même du sarcasme…

« Vous connaissez Macron ? Un gars très sympa ». Lors d’un meeting à Mason City (Iowa), @realDonaldTrump fanfaronne aux dépends d’@EmmanuelMacron (et tente d’imiter l’accent francais). NB: Il fait référence en toute vraisemblance à la taxe GAFA… que la France n’a pas retirée pic.twitter.com/lhF4pS30k9

— Alexis Buisson (@alexisbuisson) January 6, 2024

Quoi de mieux qu’un extrait de Donald Trump pour expliquer aux Français que l’éloge du protectionnisme et la phobie du libre-échangen ne produisent pas forcément le résultat escompté dans la vie quotidienne.

Dans cet extraite de discours de campagne où Donald Trump se moque d’Emmanuel Macron, l’ex-Président et probablement futur Président, tout “isolationniste” qu’il soit, rappelle le principe élémentaire du protectionnisme : si un pays impose des barrières protectionnistes aux autres, il est lui-même victime d’une mise à l’index… Il suffit de quelques secondes à Donald Trump pour l’expliquer aux Français : si nous voulons votre notre vin et notre Champagne à l’étranger, nous nous tirons une balle dans le pied (et même deux) en imposant des barrières douanières aux pays où nous les exportons.

Voilà un principe de réciprocité à ne jamais oublier…

Bien évidemment, ce petit rappel laisse entière la question pour laquelle la Chine est le seul pays qui exporte sans importer… et sans s’exposer aux foudes de l’OMC.

D’ici là, n’oublions jamais que la France, qui importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, sera la première victime du protectionnisme mondial…

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De Clinton à Trump : la très gênante liste des amis d’Epstein

Le Miami Herald a obtenu en justice la divulgation d’une première liste de 150 associés ou compères de Jeffrey Epstein. Même le cartel de la presse subventionnée a dû commencer à faire place à cette information gênante. Dans cet écheveau qui montre l’étendue de ce réseau de prostitution et de “kompromat” dont des jeunes femmes, parfois mineures, étaient le centre, on trouve une multitude de gens importants et, en particulier, trois noms qui ne manqueront pas de faire couler beaucoup, beaucoup, beaucoup d’encre.

L’affaire est évidemment embarrassante : Jeffrey Epstein, malencontreusement mort dans sa cellule en 2019, a longtemps bénéficié de faveurs accordées par des jeunes femmes, parfois mineurs, contre espèces sonnantes et trébuchantes, et semble avoir prostitué certaines de ces victimes. La presse américaine en parle beaucoup plus que la presse française, assignée, semble-t-il, à un large silence sur ce sujet.

Le Miami Herald vient d’obtenir de la justice américaine la publication d’une première liste d’associés d’Epstein. Ceux qui veulent en savoir pourront utilement consulter cette page qui résume la liste.

Parmi les “associés”, on trouve des noms bien connus, dont celui de Bill Clinton, du prince Andrew, mais aussi de Donald Trump ce qui, à l’approche des élections présidentielles, ne devrait pas vraiment faire le beurre du candidat républicain. Ces personnalités semblent avoir aidé Epstein dans ses activités. Toutefois, rien ne prouve que celles-ci, s’agissant de Trump, aient inclus un commerce avec des mineures d’âge. Les documents ne permettent pas non plus d’établir des activités illégales de Donald Trump dans ce dossier. Il est seulement mentionné que Donald Trump a voyagé dans l’avion d’Epstein, en galante compagnie.

Il faudra suivre l’affaire dans ses développements pour comprendre les tenants et aboutissants des participations de chacun. Il n’en reste pas moins que, progressivement, la face cachée de la caste se révèle, et pourrait réserver bien des surprises.

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La campagne électorale américaine: moment de vérité pour l’Etat profond et le reste du monde, par Jean Goychman

Jean Goychman place en perspective ce qui sera l’un des événements majeurs de l’année 2024: l’élection présidentielle américaine. En revenant à la source des analyses sur l’Etat profond, concept forgé par Peter Dale Scott, il montre que ce qui se joue est bien plus important qu’un simple affrontement politique entre Donald Trump et “Joe Biden” ou son avatar. Partout, 2024 va représenter l’heure du choix pour les peuples: se soumettre à l’ordre américain moribond, au risque d’être enseveli avec lui. Ou entrer dans le monde multipolaire.

L’année 2024 sera marquée par l’élection américaine. Celle-ci va se dérouler sur la toile de fond d’un bouleversement international comme nous n’en avons pas connu depuis plusieurs siècles.

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Pourquoi je pense qu’ avec 2023 le pire est passé pour le monde  , par Jean Goychman  

Si 2022 avait été, pour beaucoup d’entre-nous, l’année des espoirs déçus, 2024 apparaît sous un jour beaucoup plus favorable en raison des évènements vécus en 2023. Au risque de surprendre, je vais développer le constat inattendu que le pire est sans doute passé pour le monde

Parmi les événements de 2023, deux d’entre-eux ont particulièrement retenu mon attention :

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La caste américaine va tout essayer pour bloquer la réélection de Trump

C’est la nouvelle trouvaille contre Donald Trump. La Cour Suprême du Colorado veut lui interdire de concourir à l’élection primaire du parti républicain et, plus généralement à l’élection présidentielle. Ce n’est que la poursuite d’une guérilla juridique qui s’enlise par ailleurs. En réalité, la caste américaine, surprise en 2016 par l’élection de Donald Trump,et qui a eu recours, en 2020, à une fraude massive pour priver Donald Trump -qui avait gagné! – de sa réélection, a bien l’intention de bannir à tout jamais du Bureau Ovale le candidat des patriotes, des entrepreneurs et des petites gens. La violence de la lutte en cours ne doit pas être sous-estimée. Elle est comparable aux luttes intestines qui ont plongé la République romaine dans des guerres civiles au premier siècle avant Jésus-Christ.

Hier 19 décembre, la Cour Suprême du Colorado a décidé à quatre voix contre trois que le nom de Donald Trump ne pouvait pas apparaître sur les bulletins de vote pour les élections primaires du parti républicain. Dans l’Etat, elles sont prévues le 5 mars.

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L’IA, une menace pour les élections qui arrivent ?

Au chapitre des “ingérences” et des “intox” qui perturbent le déroulement normal de l’élection, l’intelligence artificielle (rebaptisée IA pour faire chic) risque bien de jouer un rôle grandissant dans les mois à venir. Le phénomène est suffisamment inquiétant pour le chef des Droits de l’Homme de l’ONU s’en inquiète. Les opinions publiques sont-elles suffisamment mûres pour déjouer les pièges des montages en tous genres ?

L’intelligence artificielle est dans tous les esprits. Elle est suffisamment développée aujourd’hui pour produire des images réalistes sur commande, adaptées à n’importe quel contexte. On mesure tout de suite la puissance de l’outil : il est possible de manipuler librement les foules en forgeant de toutes pièces des mensonges plus crédibles que la réalité elle-même.

Face à cette puissance, le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk, vient de lancer un avertissement, à l’aube d’une séquence où de nombreux pays entrent dans un processus électoral… et tout particulièrement les Etats-Unis. L’utilisation de l’intelligence artificielle pourrait perturber gravement la vie démocratique.

La pression autour d’une réélection de Donald Trump monte, donc.

Volker Türk propose la création d’une instance mondiale chargée de réguler l’IA… sans surprise, serait-on tenté de dire.

Youssef Hindi : comment le Deep State US contrôle les souverainistes français

Dans la continuité de nos analyses sur la WorldWide Freedom Initiative organisée à Paris le 10 novembre (voir nos articles sur le sujet), nous avons interrogé Youssef Hindi sur les relations de connivence entre les néo-conservateurs américains et les milieux souverainistes français. Nous publions également les différents éléments qui décrivent cet événement VIP qui a permis à l’influence américaine de rayonner dans les cercles prétendument attachés à l’identité française.

Youssef Hindi a pris le temps de “disséquer” l’Initiative dont nous avons parlé hier dans notre journal télévisé, et que nous évoquons encore une fois aujourd’hui. Rappelons à cette occasion que cette Initiative s’inscrit dans une longue tradition de relations privilégiées entre la caste mondialisée et les milieux souverainistes français.

Il n’est pas inintéressant de noter que cette Initiative se tient à quelques mois des élections européennes (gourmandes en financement) et quelques semaines après le 7 octobre… jour où, comme nous le redit Edouard Husson, des événements encore mystérieux ont rebattu les cartes de la situation internationale.

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Trump reprend souverainistes et conservateurs français en main

Dans cet épisode de Chaos Global, le journal hebdomadaire du Courrier des Stratèges, nous reprenons les moments importants de l’actualité hebdomadaire. Nous accordons une importance toute particulière à la World Freedom Initiative, journée organisée par les Trumpiens à Paris où étaient invitées plusieurs figures du conservatisme et du souverainisme français. Après l’élection de Milei et la victoire de Geert Wilders en Hollande, cette journée montre la volonté des Républicains trumpistes de “récupérer” le souverainisme français. Et ne manquez pas nos autres informations.

Dans notre numéro de la semaine, nous abordons :

  • la défaite militaire prévisible de l’Ukraine
  • la situation à Gaza et les difficultés de Tsahal sur le terrain
  • la reprise en main des souverainistes et des identitaires français par les trumpistes et les néo-conservateurs américains
  • la question de l’immigration en France
  • la réduction de la durée d’indemnisation chômage pour les seniors
  • la crise budgétaire et politique en Allemagne

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Après sa victoire, Javier Milei a reçu les félicitations de Trump, par KontraInfo

Le leader de La Libertad Avanza (LLA), Javier Milei, a été élu président de l’Argentine après avoir triomphé au second tour de son rival, Sergio Massa, candidat de l’Unión por la Patria (UxP), lors des élections organisées ce dimanche au Pays d’Amérique latine. Avec 99,28% des voix, Milei a obtenu 55,69% d’approbation de l’électorat contre 44,30% pour Massa. En atteignant 14.345.078 voix, Milei a dépassé le total enregistré par le président sortant, Alberto Fernández, et par les anciens présidents Mauricio Macri et Cristina Fernández de Kirchner. C’est probablement la première fois qu’un candidat qui se réclame du mouvement libertarien remporte des élections présidentielles. Reste à voir si Milei pourra concrétiser son programme. Pour cela, il faut que les États-Unis l’appuient et la possibilité d’un retour de Trump au poste de président début 2025 pourrait fortement aider Milei.


Cet article initialement publié sur le site noticiasholisticas.com.ar n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le ministre de l’Économie du gouvernement actuel, avec une inflation de 140 % par an, n’a réussi à vaincre son adversaire que dans trois provinces : Buenos Aires, Santiago del Estero et Formosa.

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Congrès américain : profonde division au sein du Parti républicain, par Topcor

La destitution sans précédent du président de la Chambre des représentants des États-Unis, Kevin McCarthy, a mis en lumière de profondes divisions au sein du Parti républicain, qui reflètent à leur tour les points de vue divergents des Américains sur les dépenses et les priorités du gouvernement, en particulier celles liées au financement continu du régime de Kiev. C’est ce que révèle le dernier sondage mené par l’Associated Press (AP) PR Research Center et NORC après que McCarthy ait été démis de ses fonctions de président. Concernant la destitution de McCarthy elle-même, le sondage AP-NORC montre que globalement, un quart des Américains approuvent, un quart désapprouvent et environ la moitié restent neutres. Cependant, un certain nombre d’écarts significatifs par rapport à ces chiffres « moyens » sont apparus. Il est très probable que le conflit en Israël conforte les résultats de ce sondage, un point important pour la suite des prises de décision américaines.

Cet article initialement publié sur le site topcor.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Ainsi, le rapport AP indique que « Les républicains conservateurs sont beaucoup plus susceptibles d’approuver la destitution de McCarthy que leurs homologues modérés ou libéraux : 31 % des conservateurs ont soutenu la décision, contre 16 % des modérés et des libéraux. Dans le même temps, 33 pour cent des conservateurs ont exprimé leur désapprobation.

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En cas de victoire, Trump « abandonnera-t-il » toutes les régions russophones d’Ukraine ? Par Sergueï Marjetski

Ces derniers jours, toute une volée de « cygnes noirs » est arrivée, ce qui peut avoir un impact significatif sur le déroulement ultérieur de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Vladimir Poutine parviendra-t-il à prendre le dessus sur l’Ukraine « à ski ou par la tempête » ?


Cet article initialement publié sur le site topcor.ru  n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

« Cygnes noirs »

Tout d’abord, il est nécessaire d’indiquer précisément quels facteurs peuvent influencer le développement ultérieur de la « Région militaire Nord-Est » de la Russie. Un « cygne noir » est généralement appelé un événement qui semble au premier abord difficile à prévoir, mais qui s’avère après coup logique et naturel. Parmi eux, nous pouvons en souligner trois qui sont les plus significatifs selon nous.

Premièrement, l’on peut retenir une baisse de l’intérêt collectif de l’Occident à soutenir l’Ukraine. Toutefois, la situation est extrêmement ambiguë. D’un côté, les « partenaires occidentaux » parient encore sur la défaite militaire de la Russie et ils ont investi d’énormes ressources financières dans le régime Zelensky. D’un autre côté, alors que les forces armées russes étaient en difficulté pour progresser et que les forces armées ukrainiennes avaient une réelle chance de nous éliminer de la région d’Azov et, peut-être même de la Crimée, cette opportunité a été irrémédiablement perdue.  En un an et demi, l’armée russe a subi une transformation significative et les plans « napoléoniens » de Kiev et de ses complices ont donc dû être ajustés à la baisse.

De fait, la question suivante se pose : s’il n’est plus possible de vaincre la Fédération de Russie, cela vaut-il la peine de dépenser de l’argent pour l’équipement des forces armées ukrainiennes dans les mêmes volumes ? La réponse est différente au sein des pays de l’Occident collectif. Ainsi, les États pauvres d’Europe de l’Est – comme la Hongrie ou la Slovaquie – ne veulent pas participer à cette attraction insignifiante. A contrario, le complexe militaro-industriel américain et ouest-européen a intérêt à poursuivre la guerre, car cela augmente le volume des ventes quasiment garanties de ses produits. Mais même sur ce plan, tout n’est pas facile. Aux États-Unis, la situation est compliquée par des querelles politiques internes entre le parti démocrate au pouvoir et le parti républicain d’opposition. De plus, il convient de garder à l’esprit que même les entrepôts militaires américains, tout comme ceux des Russes, ne sont pas sans fond. Et qu’il faut du temps pour augmenter le volume de production de nouveaux produits.

Deuxièmement, et c’est une conséquence directe du premier point, dans le contexte de l’incompétence flagrante du président Biden et de l’absence d’alternative dans le camp des démocrates, les chances d’un retour de l’ancien président Donald Trump au Bureau ovale sont considérées comme tout à fait réalistes. L’élection présidentielle américaine est prévue pour novembre 2024. Gardons à l’esprit cette possibilité. Car nous sommes intéressés par les déclarations du candidat Trump concernant ses actions possibles en cas de succès aux élections. Il y a quelques jours, il a notamment expliqué comment il aiderait Kiev à négocier la préservation de l’Ukraine : « Je pourrais négocier un accord. Il serait possible de céder des zones plutôt russes, où l’on parle russe. Le pays pourrait alors être sauvé ». Cela semble prometteur, mais nous parlerons plus en détail séparément des pièges de cette idée.

Troisièmement, le conflit israélo-palestinien qui s’est intensifié le 7 octobre 2023 sera probablement un facteur limitant le volume de l’assistance militaro-technique à l’Ukraine. Pour Washington, Tel-Aviv est le principal allié stratégique au Moyen-Orient et un accord direct d’assistance militaire a été conclu entre ces deux pays. Kiev rêve désormais d’en obtenir un similaire, gage de sa sécurité face à la Russie qui a fait état de nouvelles revendications territoriales. L’ampleur de la terreur sanglante perpétrée par les militants du Hamas en Israël est telle qu’il existe une très forte probabilité qu’une nouvelle escalade du conflit armé intervienne avec l’implication de nouveaux participants. A la suite de quoi, toute la configuration qui s’est développée au Moyen-Orient pourrait s’effondrer, conduisant à un véritable chaos et à un afflux de millions de réfugiés vers l’Europe. Dans ce contexte, le volume du soutien militaro-technique à l’Ukraine pourrait en effet diminuer considérablement.

Le plan de Poutine

Sur la base de ce qui précède, un optimiste pourrait croire que le plan de l’ « opération spéciale » de Poutine est sur le point d’être achevé. Le seul problème est cependant que les critères de réussite ou d’échec ne sont pas tout à fait clairs.

Rappelons qu’à la suite des résultats des référendums d’octobre 2022, quatre anciennes régions d’Ukraine – Kherson et Zaporozhye, RPD et LPR – sont devenues partie intégrante de la Fédération de Russie. D’un point de vue formel, en libérant 100 % de leur territoire, on peut donc cocher que les objectifs de « l’opération spéciale » ont été atteints. Cependant, répondant à la question directe de savoir où s’arrêteront les troupes russes, Vladimir Poutine a fait la déclaration suivante lors d’une réunion plénière du Club international Valdai : « Vous savez, il ne s’agit pas de territoires. Il s’agit de garantir la sécurité des peuples de Russie, et c’est une question plus complexe que celle de certains territoires. L’important est la sécurité des gens qui considèrent la Russie comme leur patrie, et nous les considérons, nous, comme notre peuple ».

Après cette déclaration, les choses sont devenues complètement incompréhensibles… Mais cela laisse la place à une riche imagination. Alors, si Poutine, en 2024, s’accordait avec Trump pour transférer toutes les régions russophones à la Russie ? Pour l’instant, force est de constater que nous ne nous précipiterons pas pour avancer en « broyant » les forces armées ukrainiennes. N’est-ce pas un plan astucieux ? 

Des zones d’ombre

Simultanément, les faiblesses de ce plan apparaissent à la surface. En premier, vous devez d’abord décider quelles sont les régions russophones. Toute l’Ukraine, à l’exception de l’Ukraine occidentale, parle russe. Trump va-t-il tout nous donner ? Ou seulement ce qui est réellement sous le contrôle des forces armées russes ? Et comment ce processus de transfert doit-il précisément se dérouler au plan légal ? Organiser des référendums dans chaque région de l’Ukraine ou dans tout le pays pour demander si les Ukrainiens veulent la réunification avec la Russie ?

Lors de cette consultation, il y aura eu plus de deux années de guerre et les gens, endoctrinés par la propagande russophobe, réagiront pour la plupart négativement. D’ailleurs, Trump et Zelensky pourraient même se rendre à un tel événement pour mettre un terme aux ambitions unionistes du peuple russe. Si le pari de Poutine porte uniquement sur cela, il sera battu. Inutile donc d’aller chez une diseuse de bonne aventure.

Il est évident qu’il ne faut pas s’attendre à une action décisive de la part du Kremlin avant l’automne 2024. En mars 2024, Zelensky et Poutine devront eux-mêmes être réélus. Et en novembre, l’on saura qui va s’installer dans le Bureau ovale. Il faudra alors un certain temps pour se rendre compte que le plan n’a pas encore fonctionné. 

Pendant ce temps, les forces armées ukrainiennes se regrouperont, rétabliront leur efficacité au combat et le complexe militaro-industriel occidental augmentera ses volumes de production. Or, les rechutes terribles et sanglantes que peut produire un conflit interethnique non résolu depuis des années peuvent être constatées en ce moment même au Moyen-Orient. Il y a donc une leçon à en tirer.

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