Depuis les petites heures du jour Américains et Israéliens se renvoient la responsabilité d’une attaque sur une installation de la résistance irakienne pro-iranienne à Kalso. Les Israéliens, qui sont les auteurs les plus vraisemblables des tirs de missiles, l’attribuent aux Américains, qui renvoient la balle, en disant “C’est pas nous, c’est Israël!”.
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Le 3 janvier 2020, Donald Trump donnait l’ordre de frapper, depuis un drone, le convoi du Général iranien Qasem Soleimani qui venait de quitter l’aéroport de Baghdad, pour une rencontre avec Adil Abdul-Mahdi, le Premier ministre irakien.
Outre la lâcheté d’une telle frappe, qui faisait soudain ressembler Donald Trump à son prédécesseur honni, Barack Obama, connu pour son goût des assassinats de civils ou de militaires par drone interposé, on peut dire, avec le recul, que la mort de Soleimani n’a pas eu l’impact attendu par les Américains. On frappe à la tête pour désorganiser l’ennemi, le sidérer, voire le forcer à se rendre.
En l’occurrence, il s’est passé le contraire. La détermination de ce qu’on appelle l’axe de la Résistance (Iran, Syrie, milices chiites en Iraq, Hezbollah au Liban, Ansarallah au Yemen) en est sortie renforcée.
En 1968, les étudiants du monde manifestaient en réclamant que les “Vietnam” se multiplient pour mettre en échec l’impérialisme américain. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus des bourgeois ventripotents qui soutiennent l’impérialisme américain version “néocon”. Mais dans les manifestations en défense des Palestiniens, on aurait toutes les raisons de scander: ”Un, deux, trois Soleimani!”? Ce ne serait plus un vœu. Mais une réalité.
Les assassinats que vient de perpétrer Israêl, à quelques mois d’intervalle -Sayyed Razi Mousavi, à Damas le jour de Noël 2023; Saleh El-Arouri à Beyrouth le 2 janvier 2024 ; le Général Mohammad Reza Zahedi et plusieurs de ses adjoints le 1er avril lors du bombardement du consulat d’Iran à Damas – ressemblent à s’y méprendre à celui de Soleimani. Non seulement dans les formes mais à cause des cibles visées. L’Iranien Mousavi était un collaborateur de Soleimani. Et Saled El-Arouri est représentatif des résistants palestiniens formés par le Général. Zahedi était son successeur à la tête du CGRI.
Les graphiques que je reproduis ici concernant Soleimani sont tirés d’un compte X/canal Telegram qui offre un fil quasi-continu des événements actuellement en cours au Proche-Orient.
On comprend plusieurs choses essentielles, en lisant ce travail méticuleux:
+ pendant que les médias occidentaux se focalisaient sur Ben Laden et Al-Qaïda, ce sont Soleimani et l’Iran qui changeaient la face du Proche-Orient.
+ Le partage religieux des influences sous la forme du célèbre accord passé entre Hassan El-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et l’Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique d’Iran, reste sans doute vrai sur le plan religieux. Mais il ne rend pas compte de l’affrontement en cours, déterminé par la géopolitique et les nations, non plus par la religion. Chiites et sunnites ont été réconciliés par l’agressivité israélienne et américaine vis-à-vis de tous les courants de l’Islam.
+ Soleimani a enseigné aux Palestiniens comment penser dans le temps long, selon les règles d’une guerre asymétrique, développée dans un milieu aménagé ad hoc. Non seulement le Général a été essentiel pour la construction du réseau de tunnels qui servent de refuge aux mouvements combattants. Mais il a enseigné aussi aux Palestiniens comment se mettre à fabriquer leurs propres armes.
+ Comme la Résistance chiite irakienne et les Houthis d’Ansarallah, les Palestiniens ont adopté et adapté, sous l’impulsion de l’ancien chef du CGRI, la stratégie de combat du Hezbollah. Le chef militaire de la branche combattante du Hamas, Sinwar, s’est rendu, au milieu des années 2010, en Iran, pour une formation spécifique auprès des Gardiens de la Révolution.
+ Enfin, on ne saurait trop insister sur l’importance de la « méthode Soleimani » pour amener tous les mouvements combattants palestiniens à se réconcilier et s’unir dans une lutte de libération nationale : branches armées du Hamas, du Jihad islamique international, du Front Populaire de Libération de la Palestine.
Les Occidentaux – en tout cas leurs médias, répètent « Hamas » pour désigner les combattants palestiniens, sans voir le rôle joué par les autres mouvements.
La méthode Soleimani consiste d’une part dans des transferts technologiques, d’autre part dans la formation des unités combattantes. Le principe directeur est de rendre les mouvements combattants autonomes, au besoin indépendants les uns des autres.
Lorsque le Hezbollah ou l’Iran disent ne pas avoir été informés à l’avance par la Résistance Palestinienne de l’attaque du 7 octobre, c’est à la fois vrai et faux. Vrai sans doute dans les détails opérationnels. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y ait eu aucune interaction entre les différentes composantes de l’Axe de la Résistance. Et la formule de Gilles Kepel, qui a parlé du 7 octobre comme d’un “11 septembre chiite” touche un aspect important de ce qui est en cours.
Il faut bien comprendre, cependant, que les clivages religieux ne sont plus ce qui détermine le conflit du Proche-Orient. On a trois parties en présence.
+ Les Etats-Unis et Israël
+ L’Axe de la Résistance,autour de l’Iran. Aux pays et mouvements combattants déjà cités on peut ajouter l’Algérie.
+les pays musulmans ayant, d’une manière ou d’une autre cherché depuis des décennies un accommodement avec Israël: Maroc, Egypte, Turquie, Jordanie, pays du Golfe.
Les Palestiniens sont partis en guerre le 7 octobre parce qu’ils avaient le sentiment que le rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite était en train de sceller le sort de la nation palestinienne, qui ne pourrait jamais voir le jour. Aujourd’hui, ce rapprochement est suspendu. Et l’Axe de la Résistance apparaît capable d’empêcher le projet israélien d’expulser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
La méthode Soleimani y est pour beaucoup. Une stratégie partagée par des mouvements ou des pays qui disposent du maximum d’autonomie mais sont capables de se coordonner extrêmement rapidement parce qu’ils parlent tous la même langue stratégique. Et savent se servir des mêmes armes.
Tout ceci explique qu’aujourd’hui nous ayons affaire à des nations qui, sous l’effet du coup inattendu porté par la Résistance palestinienne à Israël depuis le 7 octobre, se mettent toutes à peser leurs intérêts. Les Etats-Unis savent qu’ils n’ont pas intérêt à se laisser entraîner par Israël dans un conflit généralisé. Le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie doivent faire preuve d’une grande prudence, désormais, dans leur rapprochement avec Israël, sous peine de mobiliser la rue contre eux. La Syrie ou l’Iraq attendent patiemment leur heure pour libérer leur territoire de toute occupation étrangère. Au grand dam d’Israël – qui peut regretter son tournant anti-iranien depuis une génération -l’Iran sortira vainqueur de l’affrontement actuel.
La stratégie Soleimani est d’abord celle d’un patriote iranien, qui aura servi son pays avec une telle efficacité que l’Iran moderne vivra encore longtemps de son héritage militaire et politique.
On se rappelle que Yitzak Rabin a signé les accords d’Oslo parce qu’il jugeait, de manière réaliste, qu’Israël ne pouvait pas affronter à la fois les Palestiniens et l’Iran.Il voulait faire la paix avec les Palestiniens pour pouvoir éventuellement mener une guerre contre l’Iran.
Après son assassinat, en 1998, la tendance Sharon-Netanyahu a décrété, en suivant une pulsion puérile qui se révèle aujourd’hui suicidaire, que l’on pouvait affronter à la fois les Palestiniens et l’Iran. La mise en place de la stratégie du Général Soleimani a consisté à exploiter systématiquement l’absence de réalisme israélien, pour mettre en place « l’Axe de la Résistance ».
En ce mois d’avril 2024, le Proche-Orient est arrivé au point où Israël est progressivement asphyxié par la stratégie Soleimani et pratique la fuite en avant en espérant que la substitution d’une guerre ouverte à la guerre asymétrique de l’Axe de la Résistance, permettrait de reprendre la main.
L’issue des prochaines élections présidentielles aux États-Unis aura des répercussions importantes sur les marchés financiers, en fonction des politiques économiques, fiscales, commerciales et environnementales adoptées par l’administration en place. Les investisseurs devront surveiller de près l’évolution du paysage politique pour prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.
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Abraham Lincoln et Alexandre II étaient contemporains: l’un a mis fin à l’esclavage aux Etats-Unis, l’autre au servage en Russie.
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This is what President Trump actually said in South Carolina.
He’s absolutely right it's the Art of the Deal!
NATO was full of freeloaders…when we talked tough that all changed! pic.twitter.com/jT79w3rlrk
— Sebastian Gorka DrG (@SebGorka) February 12, 2024
Dans un discours en Caroline du Sud, Trump a donc dit les mots qui fâchent : s’il revient au pouvoir, il n’assurera pas la défense de l’Europe au nom de l’OTAN, à moins que l’Europe ne paie cash le prix du parapluie américain. Voilà qui a le mérite d’être clair et de mettre les Européens face à leurs responsabilités.
Au Courrier, nous nous réjouissons de ce rappel à l’ordre, mais il risque d’être douloureux pour beaucoup en Europe (vu l’agitation diplomatique, Trump a fait mouche). Y compris parmi ceux qui souhaitent sa victoire, en imaginant qu’il est un populiste dans leur genre. En effet, beaucoup, dans le camp souverainiste, dénoncent l’imaginaire néo-libéralisme sous le règne duquel nous vivrions, alors même que les dépenses sociales atteignent des sommets en Occident, et que le poids de l’Etat dans l’économie prend des allures de système socialiste. Et beaucoup ont l’illusion que le retour à une pleine souveraineté (sans le joug atlantiste et sans le joug européen) donnerait le feu vert pour augmenter encore les dépenses sociales et les interventions publiques.
Si les Etats-Unis, comme nous le souhaitons, retirent leur parapluie nucléaire et militaire, ceux-là risquent de durement déchanter. Car il faudra retrouver la pugnacité des peuples triomphants. Finies, les 35 heures, la retraite à 64 ans et les arrêts maladie jamais contrôlés, aux frais du cotisant social. La France, qui est la première puissance mondiale en matière de protection sociale (son budget social est l’équivalent du budget du Pentagone), va devoir resserrer les boulons.
Pour l’instant, certains Français adorent donner des conseils. Là, il faudra passer à l’acte et le réveil de tous ceux qui croient aux marchands de promesses magiques aura des allures de méchante gueule de bois.
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Trois grands points d’actualité sont à suivre cette semaine :
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Dans l’actualité de la semaine, on sera donc attentif à :
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Pour les non-anglophones, voici les mesures à retenir de l’annonce de Trump :
Voilà un programme précis. Il est probablement temps de forger le même en France.
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De même qu’il y avait au début du 19ème siècle, entre autres, deux sortes de présidents américains, les « hamiltoniens » et les « jacksoniens », les présidents depuis 1945 sont différenciés, il y a ceux qui font « bon ménage » avec l’État profond et ceux qui le combattent.
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Hier, avait lieu la primaire républicaine dans le New Hampshire, que Donald Trump a emportée haut-la-main (il avait distancé Nikki Haley au bout de 90% des dépouillements. Comme le souligne la presse américaine, Gerald Ford est le seul candidat à avoir emporté le New Hampshire et l’Iowa, comme Trump. Tout indique donc que l’ex-Président devrait faire un retour triomphal à la Maison-Blanche en 2025, malgré les coups tordus et les boules puantes dont il a été victime depuis plusieurs années désormais.
La nouvelle achèvera sans doute de semer la panique dans le camp néo-conservateur qui entoure Joe Biden. L’isolationnisme relatif de Trump devrait en effet modifier fortement la donne dans quelques mois et poser quelques problèmes substantiels à des Etats très engagés dans l’agenda mondialiste, comme l’Ukraine ou Israël, pour qui le soutien américain est indispensable.
Nous redisons notre pronostic d’une agitation en Occident, destinée à contraindre Trump le plus possible à maintenir une ligne mondialiste. Rien n’exclut le retour d’une nouvelle pandémie, ou encore un embrasement régional au Proche-Orient.
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Les médias, quasi unanimes, l’ont jugé encore plus sévèrement que ses adversaires : il a été, pendant quatre années, un « agent du chaos », gouvernant à coup de décisions irréfléchies, de mesures inappropriées, de volte-faces aussi brusques que peu fondées. Il chassait ses conseillers avec autant de légèreté qu’il les avait recrutés. Comme si son caractère fantasque n’avait pas suffi à le discréditer, il a terminé son mandat en refusant la défaite, pourtant claire, que lui infligeait le suffrage universel et en essayant de fomenter une insurrection, heureusement avortée, pour rester au pouvoir. Ce faisant, Trump a perpétré le pire des crimes que puisse commettre un responsable politique américain : bafouer la démocratie. Tel est le récit bien établi des médias de l’establishment américain
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C’est secret de chez secret! Mais il y a eu une fuite. Et les Dupond et Dupont de la Bildzeitung (Dans la version allemande de Tintin, ils s’appellent Schulze und Schultze), alias Julian Röpcke et Georgios Xanthopoulos, nous l’assurent: l’intention de Poutine est bien d’aller à une confrontation avec l’OTAN. Je dirais même plus: une confrontation armée.
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Hier, la victoire de Trump n’a pris qu’une demie-heure à être proclamée dans le caucus de l’Iowa (la “primaire” américaine qui sert à désigner le candidat républicain à la présidentielle). Le dépouillement de 99% des voix a montré que Trump totalisait déjà 51% des voix, alors que De Santis en recueillait 21 %, Nikki Haley 19% et l’entrepreneur Vivek Ramaswamy 8%. Celui-ci a d’ailleurs annoncé qu’il arrêtait sa campagne.
Historiquement, l’Iowa n’a jamais servi d’indicateur pour anticiper le résultat des primaires. Mais on sent bien que, malgré l’acharnement judiciaire dont il est l’objet, Donald Trump est porté par une vague populaire irrésistible.
La caste mondialisée a pourtant tout tenté pour empêcher cet isolationniste d’arriver au pouvoir, mais le scénario de 2016 risque de se reproduire. Il est très probable que les prochains mois soient très agités et que les coups tordus se multiplient pour empêcher un retour à la Maison-Blanche qui promet de détricoter les plans déployés depuis l’arrivée de Biden au pouvoir. En particulier, la nucléarisation de l’Ukraine, qui a poussé la Russie à intervenir de façon préventive, et l’opération encore mystérieuse du Hamas en Israël, qui a justifié un massacre génocidaire et des tensions renouvelées avec l’Iran, risquent de n’avoir servi à rien si les Républicains reprennent le pouvoir aux Etats-Unis.
L’année 2024 pourrait être l’année de tous les dangers.
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Le très sérieux Times ne consacre pas moins de deux articles, dont une enquête fouillée sur la vie sur la “paedo-island” d’Epstein, à cette affaire qui pourrait mettre en difficulté un certain nombre de figures emblématiques de la caste.
Virginia Giuffre, selon les documents désormais publiés sur décision de justice, on en sait plus sur les méthodes de prostitution utilisées par Epstein, probablement pour “tenir” un certain nombre de personnages très influents et de décideurs publics. Voici un extrait de son témoignage rapporté par The Times :
On lui a demandé si elle avait reçu un paiement de Jeffrey Epstein pour avoir couché avec le prince Andrew, qui nie avoir couché avec elle. ‘Oui,’ répondit-elle. «J’ai reçu 15 000 $. Je ne sais pas quel équivalent cela représente en livres. Je l’ai reçu en dollars américains.
‘Et vous n’avez pas payé d’impôts là-dessus ?’ lui a-t-on demandé. ‘Non’, a-t-elle répondu.
Virginia Giuffre, selon le Times
Pour les pratiquants de la Trumpmania, on ajoutera cet extrait :
On a demandé à Giuffre si ses affirmations selon lesquelles les visiteurs des maisons d’Epstein avaient pris connaissance de ses activités impliquaient que Donald Trump, voisin et ancien ami du financier, était également « témoin d’abus sexuels sur mineurs ».
‘Je ne pense pas que Donald Trump ait participé à quoi que ce soit’, a-t-elle répondu. ‘Je n’ai jamais vu ni vu Donald Trump participer à ces actes.’ Elle n’était pas sûre qu’il ait été un visiteur à domicile, même si elle a entendu dire qu’il l’était, a-t-elle ajouté.
Virginia Giuffre
Bill Clinton et le prince Andrew nient les allégations les mettant en cause.
Reste à savoir, bien entendu, d’où venait cet argent qui a de façon plausible servi à “faire chanter” des têtes couronnées et des dirigeants.
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Dans ce premier journal de l’année, plusieurs points majeurs sont à l’ordre du jour :
Chaos Global paraît tous les lundi à 20h. Ne le manquez pas.
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« Vous connaissez Macron ? Un gars très sympa ». Lors d’un meeting à Mason City (Iowa), @realDonaldTrump fanfaronne aux dépends d’@EmmanuelMacron (et tente d’imiter l’accent francais). NB: Il fait référence en toute vraisemblance à la taxe GAFA… que la France n’a pas retirée pic.twitter.com/lhF4pS30k9
— Alexis Buisson (@alexisbuisson) January 6, 2024
Quoi de mieux qu’un extrait de Donald Trump pour expliquer aux Français que l’éloge du protectionnisme et la phobie du libre-échangen ne produisent pas forcément le résultat escompté dans la vie quotidienne.
Dans cet extraite de discours de campagne où Donald Trump se moque d’Emmanuel Macron, l’ex-Président et probablement futur Président, tout “isolationniste” qu’il soit, rappelle le principe élémentaire du protectionnisme : si un pays impose des barrières protectionnistes aux autres, il est lui-même victime d’une mise à l’index… Il suffit de quelques secondes à Donald Trump pour l’expliquer aux Français : si nous voulons votre notre vin et notre Champagne à l’étranger, nous nous tirons une balle dans le pied (et même deux) en imposant des barrières douanières aux pays où nous les exportons.
Voilà un principe de réciprocité à ne jamais oublier…
Bien évidemment, ce petit rappel laisse entière la question pour laquelle la Chine est le seul pays qui exporte sans importer… et sans s’exposer aux foudes de l’OMC.
D’ici là, n’oublions jamais que la France, qui importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, sera la première victime du protectionnisme mondial…
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L’affaire est évidemment embarrassante : Jeffrey Epstein, malencontreusement mort dans sa cellule en 2019, a longtemps bénéficié de faveurs accordées par des jeunes femmes, parfois mineurs, contre espèces sonnantes et trébuchantes, et semble avoir prostitué certaines de ces victimes. La presse américaine en parle beaucoup plus que la presse française, assignée, semble-t-il, à un large silence sur ce sujet.
Le Miami Herald vient d’obtenir de la justice américaine la publication d’une première liste d’associés d’Epstein. Ceux qui veulent en savoir pourront utilement consulter cette page qui résume la liste.
Parmi les “associés”, on trouve des noms bien connus, dont celui de Bill Clinton, du prince Andrew, mais aussi de Donald Trump ce qui, à l’approche des élections présidentielles, ne devrait pas vraiment faire le beurre du candidat républicain. Ces personnalités semblent avoir aidé Epstein dans ses activités. Toutefois, rien ne prouve que celles-ci, s’agissant de Trump, aient inclus un commerce avec des mineures d’âge. Les documents ne permettent pas non plus d’établir des activités illégales de Donald Trump dans ce dossier. Il est seulement mentionné que Donald Trump a voyagé dans l’avion d’Epstein, en galante compagnie.
Il faudra suivre l’affaire dans ses développements pour comprendre les tenants et aboutissants des participations de chacun. Il n’en reste pas moins que, progressivement, la face cachée de la caste se révèle, et pourrait réserver bien des surprises.
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L’année 2024 sera marquée par l’élection américaine. Celle-ci va se dérouler sur la toile de fond d’un bouleversement international comme nous n’en avons pas connu depuis plusieurs siècles.
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Parmi les événements de 2023, deux d’entre-eux ont particulièrement retenu mon attention :
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Hier 19 décembre, la Cour Suprême du Colorado a décidé à quatre voix contre trois que le nom de Donald Trump ne pouvait pas apparaître sur les bulletins de vote pour les élections primaires du parti républicain. Dans l’Etat, elles sont prévues le 5 mars.
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L’intelligence artificielle est dans tous les esprits. Elle est suffisamment développée aujourd’hui pour produire des images réalistes sur commande, adaptées à n’importe quel contexte. On mesure tout de suite la puissance de l’outil : il est possible de manipuler librement les foules en forgeant de toutes pièces des mensonges plus crédibles que la réalité elle-même.
Face à cette puissance, le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk, vient de lancer un avertissement, à l’aube d’une séquence où de nombreux pays entrent dans un processus électoral… et tout particulièrement les Etats-Unis. L’utilisation de l’intelligence artificielle pourrait perturber gravement la vie démocratique.
La pression autour d’une réélection de Donald Trump monte, donc.
Volker Türk propose la création d’une instance mondiale chargée de réguler l’IA… sans surprise, serait-on tenté de dire.
Youssef Hindi a pris le temps de “disséquer” l’Initiative dont nous avons parlé hier dans notre journal télévisé, et que nous évoquons encore une fois aujourd’hui. Rappelons à cette occasion que cette Initiative s’inscrit dans une longue tradition de relations privilégiées entre la caste mondialisée et les milieux souverainistes français.
Il n’est pas inintéressant de noter que cette Initiative se tient à quelques mois des élections européennes (gourmandes en financement) et quelques semaines après le 7 octobre… jour où, comme nous le redit Edouard Husson, des événements encore mystérieux ont rebattu les cartes de la situation internationale.
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Dans notre numéro de la semaine, nous abordons :
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Le ministre de l’Économie du gouvernement actuel, avec une inflation de 140 % par an, n’a réussi à vaincre son adversaire que dans trois provinces : Buenos Aires, Santiago del Estero et Formosa.
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Ainsi, le rapport AP indique que « Les républicains conservateurs sont beaucoup plus susceptibles d’approuver la destitution de McCarthy que leurs homologues modérés ou libéraux : 31 % des conservateurs ont soutenu la décision, contre 16 % des modérés et des libéraux. Dans le même temps, 33 pour cent des conservateurs ont exprimé leur désapprobation.
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Tout d’abord, il est nécessaire d’indiquer précisément quels facteurs peuvent influencer le développement ultérieur de la « Région militaire Nord-Est » de la Russie. Un « cygne noir » est généralement appelé un événement qui semble au premier abord difficile à prévoir, mais qui s’avère après coup logique et naturel. Parmi eux, nous pouvons en souligner trois qui sont les plus significatifs selon nous.
Premièrement, l’on peut retenir une baisse de l’intérêt collectif de l’Occident à soutenir l’Ukraine. Toutefois, la situation est extrêmement ambiguë. D’un côté, les « partenaires occidentaux » parient encore sur la défaite militaire de la Russie et ils ont investi d’énormes ressources financières dans le régime Zelensky. D’un autre côté, alors que les forces armées russes étaient en difficulté pour progresser et que les forces armées ukrainiennes avaient une réelle chance de nous éliminer de la région d’Azov et, peut-être même de la Crimée, cette opportunité a été irrémédiablement perdue. En un an et demi, l’armée russe a subi une transformation significative et les plans « napoléoniens » de Kiev et de ses complices ont donc dû être ajustés à la baisse.
De fait, la question suivante se pose : s’il n’est plus possible de vaincre la Fédération de Russie, cela vaut-il la peine de dépenser de l’argent pour l’équipement des forces armées ukrainiennes dans les mêmes volumes ? La réponse est différente au sein des pays de l’Occident collectif. Ainsi, les États pauvres d’Europe de l’Est – comme la Hongrie ou la Slovaquie – ne veulent pas participer à cette attraction insignifiante. A contrario, le complexe militaro-industriel américain et ouest-européen a intérêt à poursuivre la guerre, car cela augmente le volume des ventes quasiment garanties de ses produits. Mais même sur ce plan, tout n’est pas facile. Aux États-Unis, la situation est compliquée par des querelles politiques internes entre le parti démocrate au pouvoir et le parti républicain d’opposition. De plus, il convient de garder à l’esprit que même les entrepôts militaires américains, tout comme ceux des Russes, ne sont pas sans fond. Et qu’il faut du temps pour augmenter le volume de production de nouveaux produits.
Deuxièmement, et c’est une conséquence directe du premier point, dans le contexte de l’incompétence flagrante du président Biden et de l’absence d’alternative dans le camp des démocrates, les chances d’un retour de l’ancien président Donald Trump au Bureau ovale sont considérées comme tout à fait réalistes. L’élection présidentielle américaine est prévue pour novembre 2024. Gardons à l’esprit cette possibilité. Car nous sommes intéressés par les déclarations du candidat Trump concernant ses actions possibles en cas de succès aux élections. Il y a quelques jours, il a notamment expliqué comment il aiderait Kiev à négocier la préservation de l’Ukraine : « Je pourrais négocier un accord. Il serait possible de céder des zones plutôt russes, où l’on parle russe. Le pays pourrait alors être sauvé ». Cela semble prometteur, mais nous parlerons plus en détail séparément des pièges de cette idée.
Troisièmement, le conflit israélo-palestinien qui s’est intensifié le 7 octobre 2023 sera probablement un facteur limitant le volume de l’assistance militaro-technique à l’Ukraine. Pour Washington, Tel-Aviv est le principal allié stratégique au Moyen-Orient et un accord direct d’assistance militaire a été conclu entre ces deux pays. Kiev rêve désormais d’en obtenir un similaire, gage de sa sécurité face à la Russie qui a fait état de nouvelles revendications territoriales. L’ampleur de la terreur sanglante perpétrée par les militants du Hamas en Israël est telle qu’il existe une très forte probabilité qu’une nouvelle escalade du conflit armé intervienne avec l’implication de nouveaux participants. A la suite de quoi, toute la configuration qui s’est développée au Moyen-Orient pourrait s’effondrer, conduisant à un véritable chaos et à un afflux de millions de réfugiés vers l’Europe. Dans ce contexte, le volume du soutien militaro-technique à l’Ukraine pourrait en effet diminuer considérablement.
Sur la base de ce qui précède, un optimiste pourrait croire que le plan de l’ « opération spéciale » de Poutine est sur le point d’être achevé. Le seul problème est cependant que les critères de réussite ou d’échec ne sont pas tout à fait clairs.
Rappelons qu’à la suite des résultats des référendums d’octobre 2022, quatre anciennes régions d’Ukraine – Kherson et Zaporozhye, RPD et LPR – sont devenues partie intégrante de la Fédération de Russie. D’un point de vue formel, en libérant 100 % de leur territoire, on peut donc cocher que les objectifs de « l’opération spéciale » ont été atteints. Cependant, répondant à la question directe de savoir où s’arrêteront les troupes russes, Vladimir Poutine a fait la déclaration suivante lors d’une réunion plénière du Club international Valdai : « Vous savez, il ne s’agit pas de territoires. Il s’agit de garantir la sécurité des peuples de Russie, et c’est une question plus complexe que celle de certains territoires. L’important est la sécurité des gens qui considèrent la Russie comme leur patrie, et nous les considérons, nous, comme notre peuple ».
Après cette déclaration, les choses sont devenues complètement incompréhensibles… Mais cela laisse la place à une riche imagination. Alors, si Poutine, en 2024, s’accordait avec Trump pour transférer toutes les régions russophones à la Russie ? Pour l’instant, force est de constater que nous ne nous précipiterons pas pour avancer en « broyant » les forces armées ukrainiennes. N’est-ce pas un plan astucieux ?
Simultanément, les faiblesses de ce plan apparaissent à la surface. En premier, vous devez d’abord décider quelles sont les régions russophones. Toute l’Ukraine, à l’exception de l’Ukraine occidentale, parle russe. Trump va-t-il tout nous donner ? Ou seulement ce qui est réellement sous le contrôle des forces armées russes ? Et comment ce processus de transfert doit-il précisément se dérouler au plan légal ? Organiser des référendums dans chaque région de l’Ukraine ou dans tout le pays pour demander si les Ukrainiens veulent la réunification avec la Russie ?
Lors de cette consultation, il y aura eu plus de deux années de guerre et les gens, endoctrinés par la propagande russophobe, réagiront pour la plupart négativement. D’ailleurs, Trump et Zelensky pourraient même se rendre à un tel événement pour mettre un terme aux ambitions unionistes du peuple russe. Si le pari de Poutine porte uniquement sur cela, il sera battu. Inutile donc d’aller chez une diseuse de bonne aventure.
Il est évident qu’il ne faut pas s’attendre à une action décisive de la part du Kremlin avant l’automne 2024. En mars 2024, Zelensky et Poutine devront eux-mêmes être réélus. Et en novembre, l’on saura qui va s’installer dans le Bureau ovale. Il faudra alors un certain temps pour se rendre compte que le plan n’a pas encore fonctionné.
Pendant ce temps, les forces armées ukrainiennes se regrouperont, rétabliront leur efficacité au combat et le complexe militaro-industriel occidental augmentera ses volumes de production. Or, les rechutes terribles et sanglantes que peut produire un conflit interethnique non résolu depuis des années peuvent être constatées en ce moment même au Moyen-Orient. Il y a donc une leçon à en tirer.
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