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À partir d’avant-hierHashtable

Le ventre de la bête immonde est fécond de bruits de bottes

Par : h16

Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !

Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.

Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême-droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).

L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son une envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.

On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?

Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboiter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.

Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…

Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.

Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.

Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.

Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.

Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.

Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.

Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?

En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.

En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.

Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se pourtant sont eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…

Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…

Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.

La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.

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Populistes ou populaires ?

Par : h16

S’il apparaît maintenant évident que les élites occidentales semblent éprises d’une envie de suicide grandiose, les peuples eux-mêmes ont, pour certains et heureusement, des aspirations fort différentes.

Eh non, tout le monde ne veut pas s’autolyser plus ou moins gaiment pour se syntoniser avec Gaïa en conservant un niveau pourtant trop bas de dioxyde de carbone, par contrition sur un passé fantasmé et un futur cauchemardé ou pour des lubies démographiques imbibées de gros malthusianisme qui tache : il semble en effet que nombre d’individus ne se sentent pas spécialement enclins à disparaître sans trop moufter.

Bien évidemment, cette tendance est soigneusement cachée par une presse dont le credo catastrogène revient essentiellement à abonder dans le sens des dirigeants, mais dans le flot d’actualités glissantes et alarmistes, certains grumeaux ressortent inévitablement : facilement identifiables aux titrailles outrées, ces notules importuns sont généralement caractérisées par des mots comme “populistes”, “complotistes”, “extrême” (surtout suivi de “droite”) et autres joyeusetés que les dernières années ont rendues particulièrement fréquentes.

Dans ces grumeaux, on trouve ainsi l’apparition assez lunaire d’un candidat argentin à la présidentielle, Javier Milei. Ce dernier, volontiers qualifié de “fou” par la presse, affiche un programme particulièrement piquant tant pour les dirigeants actuels que, justement, pour la presse qui ne voit en lui qu’un énième avatar du trumpisme : axant tout sur une diminution drastique de la taille de l’État, responsable de la situation catastrophique de l’Argentine, il affole toute la presse occidentale qui est parcourue de spasmes de dégoût à l’idée que la liberté soit ainsi jetée, sans la moindre protection, dans les bras des citoyens argentins qui pourraient (horreur des horreurs) en faire usage.

Il faut dire que le Milei en question récolte de bons sondages et les efforts par la presse argentine pour le faire passer pour un dingue ou, pire encore, quelqu’un de honteusement attaché à la liberté, au capitalisme et à la responsabilité individuelle, ne se traduisent pas par un dégoût profond de l’électeur qui, décidément et sapristi, ne comprend rien à la politique !

Pire, il attire même à lui les sulfureux complotistes d’extrême-droite trumpistes américains comme Tucker Carlson qui a réalisé avec lui un entretien dont le nombre de vues, affolant puisqu’il dépasse les 400 millions, indique tout l’intérêt que peut déclencher ce genre de personnage sur la scène politique.

Mais comment diable se trouve-t-il encore des gens pour vouloir de la liberté ? Comment imaginer que certains veuillent se frotter au capitalisme, au vrai où lorsqu’une banque doit faire faillite, elle fait faillite avec fracas et incarcérations, et non celui où, de connivences en compromissions, les politiciens arrosent les capitaines d’industrie et réciproquement ? Comment tout ceci est-il possible après tous ces articles de presse dénonçant l’affreux ultra-libéralisme, l’insupportable turbo-capitalisme qui tue des chatons et provoque des canicules asymptomatiques ?

Ce ne peut être qu’une divagation ponctuelle.

Pourtant, d’autres grumeaux continuent de remonter, insistants.

Ainsi, en Pologne, le parti Liberté & Indépendance continue de grapiller popularité et points de sondage au point de donner un nouveau profil à l’élection du 15 octobre prochain : alors qu’aucun des deux gros partis (PiS et Coalition civique) ne semble en mesure de l’emporter seul, ce parti serait donc en position de trancher et donc d’influer sur le cours politique du pays. Dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine, ce n’est pas rien : économiquement libéraux, socialement conservateurs, les militants de Liberté & Indépendance ne feront pas dans la dentelle et l’actuel fléchissement clair de la Pologne vis-à-vis de Kiev ne laisse guère de doute sur la politique qui sera menée après le 15 octobre.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que les stratégies électorales de Liberté & Indépendance flirtent souvent avec les méthodes qu’un certain Donald Trump a lui-même déployées lors de ses campagnes précédentes. Ce n’est pas un hasard et la tendance n’est pas unique à la Pologne ou l’Argentine : la percée actuelle de l’AfD en Allemagne opère globalement sur le même principe, et le dynamisme dont bénéficie justement Trump aux États-Unis laisse perplexes et perdus médias et vieux caciques des deux partis traditionnels.

Les choses ne sont pourtant pas très compliquées à comprendre.

Cela fait maintenant plusieurs années, pour ne pas dire plusieurs décennies, qu’on n’entend plus aucun discours de bon sens en faveur d’une réduction du périmètre de l’État à ses tâches essentielles, à commencer par la sécurité des biens et des personnes.

En revanche, toute la place est prise par les discours expliquant que l’État doit voler au secours de tous, quoi qu’il en coûte, à commencer par toutes les minorités visibles ou non, mais toutes extrêmement vocales et qui sont seules autorisées à distribuer les bons points. On n’entend plus qu’une seule version dans laquelle la Science™ a tranché et le Consensus™ existe indiscutablement. On n’entend plus qu’un seul son de cloches, celles des médias, qui définissent de façon définitive ce qui peut être dit de ce qui est tabou.

Et dans les tabous, on trouve par exemple la liberté de disposer de son propre corps (qui est commodément garantie pour avorter mais copieusement piétinée pour un refus de vaccination), la liberté de s’exprimer surtout lorsqu’il s’agit de tout sujet politique, notamment l’emploi de l’impôt, à qui on le distribue systématiquement et les causes qui sont automatiquement agréées par la classe jacassante, ou encore la liberté de faire des affaires sans les coups de tampons de l’État et l’imprimatur des dirigeants.

Dans ce panorama toute voix qui s’élèvera tant pour dénoncer ces interdictions que proposer de les lever bénéficiera immédiatement d’une attention soutenue de tous ceux qui souffrent précisément de ces interdictions. Or, à mesure que les interdictions s’étendent, le nombre de ceux qu’elles concernent croît sans cesse. Au final, jamais le terme de “majorité silencieuse” n’aura été plus apte puisque ces médias et ces politiciens ont tout fait pour qu’elle le soit.

À mesure que les vitupérations de la classe jacassante se font plus acides, son audience diminue pendant que celle de ses opposants grandit : Trump, Milei et tous ces partis favorables à la prise en compte de la majorité silencieuse ne peuvent qu’obtenir plus de crédit. Et plus ces figures et ces partis deviennent populaires, plus la classe jacassante devient hystérique, multiplie sur eux les quolibets et les anathèmes, redouble d’interdictions toxiques, perdant encore de leur crédibilité, de leur audience et de leur équilibre mental…

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Biden père et fils : une mafia à la Maison-Blanche

Par : h16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.

Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.

Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.

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Ce que montre le rapport Durham

Par : h16

Magie d’une presse nationale devenue parfaitement inutile : vous n’avez probablement pas entendu parler du “rapport Durham“, du nom de ce procureur spécial du Département de la Justice des États-Unis, chargé par Trump en 2019 d’enquêter sur les raisons qui ont poussé le FBI à lancer des investigations sur l’éventuelle collusion entre le président et la Russie. Ce rapport est sorti il y a quelques jours et son contenu est tout simplement explosif.

Ceux qui voudront jeter un œil dans les plus de trois cents pages qui le composent pourront le consulter via ce lien. Ce rapport jette plus d’un pavé dans une mare déjà fort trouble des précédentes découvertes que les dernières années ont permises, et qui concernent la présidence Trump ainsi que les clans Obama, Biden et Clinton.

Pour rappel, pendant la campagne électorale américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton, la presse avait abondamment relayé les affirmations selon lesquelles Trump aurait bénéficié d’appuis du Kremlin. La presse américaine prétendait étayer ces allégations grâce aux éléments fournis par Hillary Clinton et l’équipe de sa campagne électorale, transmis au FBI pour lui permettre de faire une enquête approfondie qui continuera d’alimenter la chronique pendant les quatre années de présidence Trump.

À l’époque, personne n’avait voulu faire le lien entre l’apparition de ces allégations de collusion et le fait qu’Hillary Clinton était elle-même empêtrée dans des affaires de divulgation d’e-mails classifiés à partir d’un serveur informatique non sécurisé. L’un et l’autre candidats semblaient mouillés dans différentes magouilles, voilà tout.

Cependant, les années qui ont suivi ont permis d’y voir un peu plus clair, nonobstant l’impressionnant travail de camouflage, de mensonge par omission voire de pure propagande de toute la presse, tant américaine que dans le reste du monde, pour tenter à la fois de discréditer Donald Trump et de blanchir Hillary Clinton : alors qu’il apparaissait de plus en plus évident que Clinton avait bel et bien fait fuiter (plutôt volontairement que le contraire) des secrets d’État sur son serveur d’e-mails personnel, les allégations concernant Trump peinaient de plus en plus à trouver de la substance.

Malgré l’absence marquée de toute preuve solide, les médias continuèrent de plus belle à donner du grain à moudre à la thèse d’une collusion entre Trump et la Russie, utilisant même cet angle pour complètement passer sous silence les révélations contenues dans le portable de Hunter Biden qu’on fit alors passer pour une pure intoxication des services russes.

En matière de propagande et de manipulation du public par les médias, les élections américaines de 2020 furent une véritable apothéose : malgré des soupçons de fraudes graves dès le lendemain de la présidentielle en Novembre et les rebondissements qui émaillèrent les mois suivants, le public fut pour ainsi dire forcé de croire à la thèse officielle selon laquelle Joe Biden aurait été élu dans une élection aussi propre et sécurisée que possible, et bien que peinant à rassembler 500 péquins dans une grande ville pour ses meetings politiques, il aurait donc gagné contre un type qui n’avait eu aucun mal à en rassembler 50.000 dans des champs au milieu de nulle part.

Les doutes persistaient cependant, tant sur ces élections que sur les allégations de collusion ou que sur les comportements de la presse, des administrations et des grandes compagnies de réseaux sociaux pendant ces périodes troublées.

Et ces doutes furent du reste largement alimentés par ce qu’on a découvert depuis : finalement, de “Twitter files” en “Twitter files”, le public a péniblement pris conscience qu’on l’avait clairement enfumé au sujet de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de l’actuel président. Non seulement, c’était bien le sien, mais en plus contenait-il largement de quoi faire sauter la présidence ; ceux que la presse avait compulsivement appelés “complotistes” pendant toutes ces années avaient, une fois encore, raison.

Parallèlement, les enquêtes citoyennes notamment menées sur la qualité des votes enregistrés pendant les élections de 2020 permirent de lever d’autres lièvres plus ou moins agiles. Ainsi, à moins d’être particulièrement épais, il ne fait plus de doute que les machines de vote et de tabulation de Dominion ou de Konnech sont fort mal sécurisées et ont largement pu constituer un vecteur d’attaques pour du bourrage d’urnes électroniques. Pire, le documentaire “2000 Mules” a amplement détaillé l’utilisation du vote par correspondance pour des bourrages d’urne dans les comtés les plus à même de faire basculer des États entiers en faveur de Biden.

Enfin, en 2022, le changement de majorité à la Chambre des représentants américains fut l’occasion de revenir en détail sur les événements du 6 janvier 2021 qui furent à l’époque présentés comme un envahissement violent du Congrès américain par des partisans pro-Trump, une véritable tentative de coup d’État que seules les courageuses forces de l’ordre locales purent repousser héroïquement. L’analyse des bandes vidéos des caméras de sécurité disponibles sur tout le périmètre a largement permis de remettre en cause cette thèse officielle qui ne tient que par le silence compact des médias de grand chemin, confrontés à leurs biais et leur volonté de consolider des bobards de plus en plus gros.

Quant au rapport Durham, il apporte maintenant la preuve définitive de la collusion des administrations et des agences de renseignement contre Trump. Il montre ainsi que le FBI a lancé ses enquêtes, largement médiatisées, en ne se basant sur aucun élément de preuve ou de soupçons raisonnables. Il montre aussi que les éléments fournis par Hillary Clinton étaient totalement fabriqués, que le FBI le savait et que ce sont les fonds de campagne pour l’élection de Clinton qui servirent à financer ces fabrications. Le même rapport démontre que ce FBI a commodément abandonné toutes poursuites contre Clinton en pariant sur son élection en 2016, ce qui, au passage, met sur le tapis l’indépendance de la justice et démontre une nouvelle forme de capture du Department of Justice par le gouvernement actuel.

Tout ceci constitue en fait à la fois une interférence claire dans l’administration Trump de 2016 à 2020, au frais du contribuable américain, une source d’interférence pour la campagne 2020, et une trahison de ces agences vis-à-vis des fonctions qu’elles sont censées servir. Ces interférences s’ajoutent à celles de plusieurs personnels des agences de renseignement (qui mentirent, en toute connaissance de cause, sur la provenance du portable de Biden).

De façon générale, ces différents éléments ne peuvent aboutir qu’à une perte globale de la confiance du public envers ses institutions. Sans surprise d’ailleurs, la majorité des Américains ne croit plus à la thèse officielle des élections sûres et efficaces les plus sécurisées et les mieux organisées de l’Histoire.

Ceci pose plusieurs problèmes de fond : comment imaginer une représentation démocratique si le processus de vote est à ce point entaché d’irrégularités ? Comment faire confiance à la Justice si cette dernière semble elle-même corrompue ? Où se situe vraiment le débat démocratique lorsque les médias sont à ce point manipulateurs et biaisés, et qu’ils exercent tout leur pouvoir pour garantir que la liberté d’expression sera aussi contrainte que possible ?

D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, peut-on réellement se rassurer en feignant de croire que ce qu’on observe aux États-Unis n’est pas transposable en Europe et en France en particulier où les médias et la justice sont, eux aussi, totalement politisés, plus du tout pluralistes et équilibrés ?

Peut-on même envisager sereinement les prochaines élections dites “démocratiques” dans les pays occidentaux alors même que ces médias ont fait une impasse presque totale sur le résultat de ce rapport Durham qui démontre pourtant un dysfonctionnement grave des institutions et, par voie de conséquence, des médias eux-mêmes ?

Quelle confiance peut-on réellement accorder à ces politiciens, à ces institutions et ces journalistes alors que, sur les quatre dernières années, ils ont largement prouvé non seulement qu’ils mentaient, mais qu’ils le faisaient pour des raisons de plus en plus toxiques et nuisibles ?

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Truth : le nouveau média social de Trump sera-t-il utile ?

Par : h16

Ce qui devait arriver arriva : Trump décide de prendre le taureau des réseaux sociaux par les cornes (et de le retourner à son profit ?) en développant sa propre plateforme sociale sur laquelle il espère bien attirer le maximum de célébrités et « d’influenceurs »…

Le constat qui a poussé le précédent président américain à créer ainsi un concurrent direct des réseaux existants est résumé par une phrase simple, proférée par Trump lui-même : « Nous vivons dans un monde où les Taliban ont une énorme présence sur Twitter, alors que votre président américain favori a été réduit au silence. » Et si l’on peut arguer des raisons qui ont poussé Facebook ou Twitter à bannir le 45ème président américain, il n’en reste pas moins qu’effectivement, ce dernier n’a plus le droit de s’exprimer officiellement sur ces plateformes.

Partant de là, ce n’était qu’une question de temps avant que ce qui a toujours été un homme d’affaire très médiatique n’entreprenne de résoudre son problème d’une façon tonitruante. Le voilà donc lancé dans la mise en place d’un nouveau réseau concurrent, dont le nom serait « Truth Social » et qu’il espère lancer le mois prochain. Le financement ne devrait pas poser de problème au vu du succès de la levée de fonds, effectuée au travers d’une société spécialisée (SPAC) et qui a déclenché une véritable ruée de petits investisseurs pariant sur le succès de l’ex-président américain.

Officiellement, la plateforme sociale entend « se dresser contre la tyrannie de Big Tech » (selon les propres termes de Trump) ce qui pourrait se traduire de différentes façons ; on devra se contenter de juger sur pièce une fois la plateforme lancée et accessible.

Indépendamment du but affiché ou réel que cette plateforme se sera fixé, on doit se réjouir de cette nouvelle : l’arrivée d’une nouvelle plateforme apparaît en effet fort nécessaire dans le paysage médiatique et cyber-social actuel, notamment car il en va clairement de la pluralité réelle de l’expression des opinions sur internet.

Force est de constater que les réseaux sociaux font actuellement tout pour éliminer ce qui ne fait pas partie de l’opinion qu’ils entendent mettre en avant, qu’on appelle ça « politiquement correct » ou autre chose : les fameux « standards de la communauté » (sur Facebook ou Twitter) sont en effet un paravent pratique (et jamais clairement édicté) permettant d’éliminer tout échange, toute information ou opinion qui contrevient à la ligne éditoriale choisie par les équipes de ces plateformes, quoi qu’on puisse penser de cette ligne.

Du reste, il est bon de rappeler que l’élimination des opinions et des informations jugées incorrectes de ces plateformes est un droit dont disposent entièrement les propriétaires de ces outils informatiques : après tout, l’utilisateur qui ne paye pas (et est donc le réel produit de ces plateformes qui revendent les données à d’autres) n’a pas de droit spécifique de se plaindre de l’éventuel biais et des interdictions ou bannissements ainsi introduits. On sait donc que tous les réseaux sociaux chercheront à policer au maximum l’expérience de leurs utilisateurs, dans un sens qui n’a pas été choisi par ce dernier mais par les algorithmes de ces plateformes, eux-mêmes dessinés et paramétrés par des humains aux idéologies et aux opinions bien spécifiques.

Malgré tout, on pourra goûter à l’ironie du sort puisqu’au final, même les biais, pourtant algorithmiquement imposés, ne parviennent pas à camoufler une certaine réalité : malgré ses filtres et ses orientations politiques, Twitter semble ainsi « pencher à droite » (on pourra pouffer de cette « révélation »)…

Ici, on ne pourra s’empêcher de noter que ce sont des entreprises extérieures qui classent les éléments (tweets, informations politiques, politiciens, …) comme « de droite » ou « de gauche », ce qui rend déjà l’objectivité de ce classement débattable, mais surtout, l’idée ne semble pas effleurer Twitter (ou le rédacteur de l’article lié) que les individus sont maintenant majoritairement « à droite » ou, plus probablement, qu’on considère de plus en plus de choses comme à droite ce qui aurait été considéré comme de centre ou à gauche il y a encore quelques années, ceci tendant à prouver un biais un peu trop clairement à gauche des médias et de ceux qui, justement, établissent les critères et les jugements.

Autrement dit, malgré des algorithmes clairement en faveur de certaines thèses, malgré la suppression active (ou « cancel culture ») appliquée sur un nombre croissant d’intervenants de ces plateformes, l’analyse elle-même biaisée montre que les utilisateurs sont finalement bien moins à gauche que ces algorithmes et les politiques de suppression ne tentent de le faire croire.

Dans ce contexte, l’arrivée d’une nouvelle plateforme permettra de mesurer l’écart réel à la réalité : avec des algorithmes différents, des biais différents et, qui sait, une suppression d’intervenants différents, peut-être aura-t-on une image à peu près fidèle en agglomérant les données de Facebook, de Twitter et du futur « Truth Social » ?

Une autre raison de se réjouir de l’arrivée d’une nouvelle plateforme est l’aspect particulièrement étouffant des restrictions maintenant en vigueur sur les plateformes existantes qui ont, de fait, bien besoin d’une solide concurrence pour ramener un peu de bon sens dans leurs suppressions et interdictions de contenu souvent arbitraires (ou pour le dire moins gentiment, carrément idiotes).

Certains sujets sont en effet devenus impossibles à aborder, quelques mots suffisant à déclencher de l’urticaire des utilisateurs et des algorithmes :

crayola negro

Pire : certains contenus parfaitement licites, culturellement indispensables deviennent inaccessibles sur ces plateformes. C’est le cas des peintures présentes dans les musées de Vienne, dont certains présentant des nus célèbres, qui sont régulièrement bannis à tel point que ces musées ont été obligés d’ouvrir une page OnlyFans

On le comprend : oui, Trump va avoir « son » réseau et à tout bien y réfléchir, c’est tant mieux.

Ou bien il choisit la voie que les autres réseaux sociaux ont choisi, qui consiste à peser lourdement sur ce qu’on veut voir publié, quitte à obtenir un réseau social penchant nettement vers la droite conservatrice par exemple dans ce cas là. Dans cette hypothèse, ce sera le pendant des réseaux existants, et pourra être vu comme un simple rééquilibrage du paysage cyber-social global. Si l’on est vraiment ouvert à la liberté d’expression et qu’on souhaite vraiment le développement et l’argumentation de toutes les idées, rien que ceci est déjà souhaitable.

Mais Trump et son équipe peuvent aussi choisir au contraire de laisser ce réseau trouver sa propre orientation, en garantissant un ton et une liberté d’expression réelle, solide et totale. Là encore, ce serait une excellente chose qui permettrait peut-être à ce réseau de devenir une référence en la matière sur internet.

Enfin n’oublions pas qu’un médium, quel qu’il soit, reste un point de défaillance unique pour le producteur d’information qui ne peut pas tout miser sur ce genre de passerelles de diffusion. C’est une des raisons qui amènent à aider la concurrence de ces réseaux entre eux et, surtout, favoriser les médiums de diffusion non centralisés qui garantissent une véritable liberté d’expression.

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Rebondissements américains

Par : h16

Je l’avais noté le 9 novembre dernier : l’élection présidentielle américaine s’acheminait alors vers une bataille juridique. Et ces derniers jours, les rebondissements se sont succédé à ce sujet…

Et alors que le mois de novembre touche à sa fin, le résultat de l’élection n’est toujours pas clair. Bien sûr, les médias, outrageusement favorables à Joe Biden des deux côtés de l’Atlantique, l’ont largement déclaré vainqueur, laissant même l’équipe de campagne du candidat démocrate créer de toute pièce un « bureau du président-élu » dont l’apparence d’officialité et de sérieux est, on ne peut en douter, un gage de la solidité tant des médias que de sa victoire certaine après les décomptes de voix, puis les recours en justice, puis le vote des grands électeurs du 14 décembre prochain qui, rappelons-le, est la seule étape permettant vraiment de lui conférer le titre qu’il brigue actuellement.

Cependant, les allégations de fraudes de l’équipe Trump ne se sont pas envolées et plusieurs phénomènes se développent actuellement autour de ces recours judiciaires qui ne manqueront pas d’inquiéter l’observateur extérieur.

Ces allégations de fraudes, jusqu’à présent essentiellement médiatiques, ont pris une autre tournure à mesure que les dépôts de plaintes circonstanciées et les témoignages en direct se sont accumulés.

C’est ainsi que l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, a présenté le 25 novembre dernier ses témoins lors d’une audition devant des parlementaires de Pennsylvanie. On pourra en découvrir la vidéo intégrale ci-dessous.

De façon intéressante, les médias habituels ont peu évoqué l’affaire, citant l’opération dans de rares articles relativement peu détaillés (à tel point qu’en France, les intéressés pourront se brosser pour avoir une recension de ce qui s’est dit à Gettysburg cet après-midi là).

Pourtant, des éléments et des témoignages déterminants ont été apportés qui modifient de façon substantielle les arguments présentés par les médias jusqu’à présent : d’une part et contrairement à ce qui était dit jusqu’à présent, les éléments de fraude présentés seraient suffisants à faire basculer l’élection. D’autre part, il y aurait bel et bien plusieurs opportunités pour frauder dans différents cas. Enfin, l’organisation d’une telle fraude entraînerait une masse de témoignages tant il serait difficile de tout camoufler, ce qui est le cas au vu du nombre de dépôts sous serments que les équipes de Trump semblent avoir rassemblés.

S’il est évidemment trop tôt pour évaluer la pertinence de ces témoignages et des éléments fournis, et si rien ne présage de ce qu’en pensera la justice, le discours « il n’y a aucun élément » ne tient plus et il semble donc assez probable que cette élection, comme celle de 2000 du reste, se jouera plus dans un tribunal que dans des bureaux de vote…

Parallèlement, l’avocate Sidney Powell, représentant le peuple américain et non la campagne de Trump, a poursuivi un autre angle d’attaque puisqu’elle tient à démontrer que les matériels informatiques employés pour compter les votes ont été piratés ou manipulés à dessein.

Elle a pour cela déjà déposé deux plaintes, une contre l’État de Georgie et une autre contre l’État du Michigan. Ces deux documents ont, pour le moment, surtout déclenché l’intérêt des médias pour leurs fautes de frappe et non pour leur contenu et pour les pièces attachées qui devraient pourtant, dans un monde normal, déclencher comme pour l’audition de Giuliani un minimum d’intérêt.

Ainsi, le détail de l’analyse de la topologie du réseau de Dominion Voting System, en charge des machines de vote et de comptage des bulletins, réalisée par un cyber-spécialiste, ne semble déclencher qu’un petit bâillement gêné des médias. Malgré tout et comme pour l’ordinateur portable de Hunter Biden largement ignoré par cette même presse, les allégations qui en suintent mériteraient plus qu’un haussement d’épaule : manipulation potentielle (et facile) des votes, serveurs en dehors des États-Unis (ce qui violeraient les lois fédérales américaines actuellement en vigueur), liens plus ou moins clairs avec des puissances étrangères, tout est là normalement pour exciter l’appétit des petits Albert Londres médiatiques.

Eh bien non. Pas plus que les taux de participation farfelus (de plus de 100% jusqu’à plus de 700%) dans certains comtés du Michigan dont il est fait mention dans une autre déposition sous serment.

Ces allégations sont peut-être fausses ou farfelues mais l’enjeu mériterait, a priori, un peu plus d’intérêt, ne serait-ce que pour les démonter.

Il n’en est rien et, comme je le notais plus haut, c’est le même traitement médiatique minimaliste voire biaisé que pour les aventures de Hunter Biden et son ordinateur portable pendant les dernières semaines de la campagne électorale. On retrouve même une partie des tropismes d’alors sur les réseaux sociaux concernant ces plaintes, ces vidéos et ces allégations : Twitter s’empresse ainsi d’ajouter des messages d’alerte pour prévenir que tel ou tel lien, tel ou tel tweet pourrait contenir des informations dangereuses ou sujettes à débat, et Facebook encadre systématiquement ces éléments d’alertes lorsqu’ils sont partagés.

Autrement dit, l’utilisateur neutre qui cherche à obtenir une information aussi large que possible, de préférence présentant les points de vue argumentés des deux côtés (ici, démocrates et républicains) devra déployer sensiblement plus de travail que pour d’autres sujets.

De ce point de vue, on n’est pas loin des mêmes marées informationnelles à sens quasi-unique que celles qui prévalent lorsqu’on évoque le réchauffement climatique et sa nature anthropique : pour ce sujet, les uns et les autres se sont finalement habitués aux lourds biais des médias et tout indique qu’il en sera de même pour l’actuelle élection américaine.

C’est problématique puisqu’on en arrive à la douloureuse conclusion que les processus décisionnels des internautes et des spectateurs moyens sont maintenant totalement à la merci de la présentation et des buts des médias et des grandes compagnies de l’internet : si toutes les informations qui vous sont accessibles sont biaisées, comment allez-vous pouvoir faire un choix éclairé ?

La question n’est pas rhétorique puisqu’en 2019, Robert Epstein, un chercheur diplômé d’Harvard et enseignant à UCSD rapportait que Google pouvait influencer plus ou moins massivement les électeurs, en fonction des résultats de recherches qu’il rapportait à ses utilisateurs après les avoir politiquement caractérisés.

Depuis 2018, on sait en outre que l’actuel dirigeant de Google, Sundar Pichai, n’était pas exactement un grand fan de Donald Trump dans une vidéo dont il fut question après l’élection surprise du Républicain en 2016.

Manifestement, pour Robert Epstein, la situation n’a pas changé et elle a même empiré puisque, selon lui, les actuels géants de l’information, dont Google, seraient responsables d’un déplacement d’au moins six millions de votes en faveur de Biden. On pourra regarder à profit l’entretien que ce chercheur a accordé à Tucker Carlson sur la Fox et qui explique bien les enjeux d’un tel phénomène.

Outre la question, importante, de savoir s’il y a eu fraudes ou pas lors de l’élection américaine, la question de l’influence des médias et des réseaux sociaux (incluant Google) se pose donc actuellement avec acuité pour tous ceux qui sont soucieux à la fois d’une vraie liberté d’expression et d’une représentation sinon fidèle au moins complète de l’information disponible.

Et quoi qu’il en soit et contrairement aux proclamations un peu hâtives des médias, seules les prochaines semaines permettront de déterminer qui sera vraiment le prochain président américain. À la suite de quoi et comme je le pressentais début novembre, une nouvelle période difficile commencera.

En effet, si Joe Biden est finalement élu, tout indique que les Démocrates auront un blanc-seing pour favoriser les méthodes de vote les plus sujettes à caution (par courrier et par l’utilisation d’équipements informatiques notamment) et, de ce fait, rendre particulièrement difficile l’accession de Républicains déplorables à des postes importants. Certains Américains y voient un vrai danger pour leur République, et on ne peut pas vraiment les rassurer.

En outre, la politique de Biden qui se dessine actuellement avec les premières nominations aux postes clés laisse présager du pire depuis le retour d’une volonté de « démocratiser » certaines parties du monde à coup de bombes et d’ingérence (l’Amérique guidant le monde est de retour, Obama style) jusqu’aux impôts mâtinés de redistribution massive, qui va forcément bien se passer.

Il n’est pas très difficile d’imaginer que les recettes socialistes qui ne fonctionnent pas en Europe ne fonctionneront pas plus aux États-Unis et provoqueront les mêmes résultats. Crise économique, sociale, politique, krach boursier, tensions diplomatiques, l’Amérique de Biden semble bien partie pour des moments difficiles.

A contrario, si Donald Trump est finalement élu (quel que soit le moyen), on peut raisonnablement parier sur des émeutes dans les rues de certains États comme les mois passés en ont fait la démonstration. Et si les fraudes sont avérées, elles devraient conduire à des arrestations ce qui pourrait, là encore, générer un beau remue-ménage aux États-Unis.

À ce moment, Trump pourrait choisir la périlleuse pente glissante de la loi martiale pour faire revenir le calme dans le pays, ce qui placera immédiatement le dirigeant américain dans les petits papiers de toute la communauté internationale qui, cornaquée par des médias farouchement opposés, ne verra plus en lui qu’un vulgaire dictateur. Choisir de laisser le pays aux mains des milices de citoyens responsables (et laisser les États gérés par des Démocrates pourrir sous leur laxisme) est un pari délicat mais peut-être le seul qui évitera l’escalade des tensions et l’effondrement potentiel de la République américaine.

Dans tous les cas, Biden ou Trump à la barre, on comprend que les États-Unis vont salement dérouiller. Pour le moment, ce sont donc de tristes perspectives qui marquent ce début décembre et l’arrivée d’une année 2021 agitée.

Le plus dur est devant nous ; la tournure des événements américains et européens est bien sombre, tant elle s’approche chaque jour d’une dystopie sanitaire où l’on enferme les gens pour des motifs de plus en plus fallacieux

Mais au moins pourra-t-on aller skier sur des pistes ouvertes aux remonte-pentes fermés.

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L’incertaine réélection de Donald Trump

Par : h16

Tandis que la presse française, coincée entre des affaires louches pas trop favorables à Biden et les récents succès de Trump sur la scène internationale, commence à montrer quelques signes de fébrilité alors que les élections américaines approchent, il semble nécessaire d’analyser la situation électorale américaine tant son résultat aura d’impact sur les prochaines années dans le monde, France comprise.

En préambule et comme je le faisais remarquer dans un précédent billet, il est important de noter le décalage entre ce que la presse rapporte de l’actuelle campagne électorale et la réalité de terrain : cette presse, largement acquise à la cause démocrate, a largement perdu sa crédibilité et a même démontré, ces dernières semaines, une volonté farouche de grandement favoriser son candidat de choix comme en témoigne le silence assourdissant qui accompagne les révélations pourtant fracassantes entourant la famille de l’ancien vice-président.

Dès lors, les informations en provenance de cette presse, qui présentent systématiquement Biden comme grand gagnant de l’actuelle course à la Maison-Blanche, doivent absolument être prises avec le recul nécessaire et tenir compte du biais énorme de confirmation que les médias développent sans la moindre vergogne. Partant de là, on se rend compte en collectant différents éléments que l’actuel président américain est bien mieux placé dans la course que ce que laissent croire les journaux des deux côtés de l’Atlantique.

Parmi ces éléments, on pourra par exemple noter qu’au contraire d’autres élections et pour d’autres présidents, plusieurs États enregistrent actuellement un regain d’intérêt des citoyens pour s’inscrire sur les listes électorales et dans les partis (démocrates ou républicains). C’est notamment le cas en Floride et en Pennsylvanie, deux États clés pour obtenir une majorité de Grands électeurs, où le nombre d’électeurs officiellement enregistrés chez les Républicains a bondi, alors qu’il s’est effondré chez les Démocrates.

De la même façon, les sondages portant sur les groupes d’électeurs « Latinos » montrent une augmentation du soutien à Trump de façon persistante, à tel point que ce groupe lui donne une majorité (50%) contre Biden (46%). Chez les Afro-américains, on note là encore une augmentation notable des soutiens à Trump (45%), alors que Trump n’avait que 8% des votes de cette communauté en 2016. Rien que cette différence laisse songeur.

En outre, Trump apparaît clairement (et notamment après le dernier débat qu’il a tenu avec Biden il y a quelques jours) comme un président voulant diminuer les impôts, là où Biden ne cache pas vouloir les augmenter (à tel point que le rappeur 50 Cent a officiellement apporté son soutien à l’actuel président). Or, de façon historique, le président qui promet des augmentations d’impôts (mêmes ciblées, mêmes partielles) tend à perdre : ce fut le cas pour Carter ou Mondale contre Reagan, pour Dukakis contre Bush père (qui perdit lui-même après avoir augmenté les impôts), Bush fils contre Gore et John Kerry, Obama contre McCain, et enfin Trump contre Clinton…

Enfin, signalons trois éléments, plus subjectifs mais qui confirment la tendance :

1/ Gallup a récemment établi le niveau de satisfaction des Américains après les quatre années de présidence Trump pour aboutir au résultat qu’une franche majorité d’entre eux estimaient être mieux lotis à présent qu’avant l’arrivée de l’actuel président.

2/ À ceci s’ajoute l’enquête de satisfaction de Rasmussen qui montre un taux d’approbation de 52% en faveur de Trump ; il est généralement admis qu’un président se doit d’obtenir une telle majorité pour espérer l’emporter.

3/ À la différence de 2016 où Trump, véritable OVNI politique, devait convaincre que voter pour lui n’était pas un gaspillage d’énergie et qu’il avait bel et bien une chance réelle d’accéder à la présidence, l’actuel président a montré qu’il pouvait parvenir à ce poste ; psychologiquement, la barrière qu’un électeur indécis pourrait avoir est maintenant passée.

À ces différents éléments et au contraire de 2016, on doit maintenant aussi tenir compte de son bilan contrasté : s’il a créé de l’emploi, c’est au prix d’un endettement record du pays et de facilités monétaires qu’il faudra bien payer un jour, douloureusement. Il a plutôt fait œuvre de protectionnisme tout au long de son mandat, tout en parvenant à conserver une certaine indépendance énergétique américaine.

Enfin, signalons que c’est au plan international, où il était le moins attendu, que son bilan est largement le plus flatteur : n’ayant déployé de troupes sur aucun nouveau terrain, au contraire de ses nombreux prédécesseurs, il est même parvenu à certaines victoires diplomatiques avec la normalisation des relations diplomatiques de plusieurs pays avec Israël (dont, très récemment, le Soudan), il a calmé la Corée du Nord, a tenu tête aux Chinois et a fait en sorte que les industries américaines relocalisent ailleurs qu’en Chine (et préférablement aux État-Unis).

Ce bilan et l’atmosphère américaine générale, volatile, rendent bien évidemment les pronostics difficiles mais, comme il y a quatre ans, je pense qu’il sera réélu.

Ceci posé, cette élection ne ressemblera probablement pas aux précédentes : pour qu’elle se passe dans un calme relatif, il faudra rien de moins qu’une victoire écrasante et sans le moindre doute. Toute autre configuration dans laquelle Biden et Trump se retrouvent au coude-à-coude pourrait bien transformer la nation américaine en véritable poudrière, prête à exploser à la moindre étincelle : entre les dépouillements tardifs des votes par correspondance, les possibilités très réelles de fraudes, les médias partisans et la volonté farouche de certains de ne surtout pas admettre la victoire de l’autre camp, tous les ingrédients sont réunis pour que la soirée électorale se transforme en semaine de rebondissements douloureux voire pire si la situation s’envenime vraiment.

Parallèlement, les marchés, qui abhorrent de telles incertitudes, pourraient bien dévisser, rendant la présidence suivante (qu’elle soit pour Biden ou pour Trump) particulièrement épineuse.

Indépendamment, si Trump gagne (comme je le pense), on peut s’attendre à plusieurs choses, à commencer par beaucoup d’atermoiements et de larmes des bien-pensants qui rempliront plusieurs piscines olympiques à n’en pas douter, avec la promesse de quatre nouvelles années d’une mémétique aussi hilarante qu’humide.

Pour le reste, on sait de quel bois l’homme est fait et on ne peut donc pas s’attendre à une politique économique qui redresse les comptes catastrophiques de l’Amérique. Le risque est même grand de voir le dollar partir en sucette comme jamais. Donald Trump s’ingéniera donc peut-être à continuer de faire une grande Amérique (« Keep America Great ») mais à quel coût ? La facture finale promet d’être très salée et probablement pas circonscrite aux seuls États-Unis.

Mais enfin, cela veut aussi dire que le gouvernement chinois se trouvera en face d’un dirigeant américain qui, au contraire d’un Biden totalement vendu aux intérêts de Pékin (au sens littéral), n’entend pas se laisser faire.

Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose : l’absence de fermeté finit par coûter bien plus cher que ce que peut entraîner une position claire et ferme, comme l’a amplement démontré la République française vis-à-vis des islamistes…

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Élection américaine : une presse française coûteuse, borgne et hémiplégique

Par : h16

Si l’on s’en tient à la presse, la course à la présidentielle américaine est particulièrement serrée, avec un président Trump distancé par un candidat Biden adulé de tous (imaginez ici une foule en délire, avec masques et distanciation sociale tout de même, ne rigolons pas avec ces choses-là, n’est-ce pas).

Cependant, la réalité est probablement plus nuancée.

Il est clair que certains Américains n’en peuvent plus d’un président qu’ils jugent grossier, arrogant, populiste et qu’ils ont généreusement affublé d’épithètes colorés (littéralement – « orange man » – ou plus métaphoriquement comme raciste, sexiste, etc.) pendant les quatre années passées. Beaucoup ont par exemple détesté sa gestion de la crise sanitaire, et la crise économique qui s’installe à sa suite, avec les difficultés qu’elle représente pour la classe moyenne américaine, ne lui sera probablement pas favorable au moment du vote.

Néanmoins et dans le même temps, le bilan économique de Donald Trump reste bien meilleur que celui d’une administration Obama qui avait laissé le pays pantelant. Beaucoup de citoyens américains en conviennent et ont pu directement ou indirectement profiter de la bonne santé américaine ces dernières années : avant la pandémie, le taux de chômage américain était ainsi affiché au plus bas.

En outre, beaucoup redoutent les programmes économiques mis en avant par les Démocrates, que ce soit la remise en cause des réductions d’impôts consenties par Trump, ou le Green New Deal dont on peut raisonnablement penser qu’il est un gouffre financier en plus d’être un positionnement stratégiquement douteux. Au passage, l’Europe, qui a ouvertement choisi un tel positionnement, devra faire les frais de ces politiques agressivement écologistes dont tout indique qu’elles se termineront par une casse sociale assez phénoménale, comme on la devine déjà du côté des avioneurs, des voyagistes et des constructeurs automobiles…

Enfin la montée des mouvements raciaux qui ont trop souvent dégénéré en violences et pillages donne un boulevard à un Trump qui se place résolument du côté de la loi et l’ordre : au contraire d’un Français qui semble toujours aussi peu regardant de ce qu’on peut bien faire avec ses impôts, l’Américain attend, lui, de son gouvernement une application ferme des principes régaliens et entend en avoir pour son argent. Les scènes invraisemblables qui ont eu lieu ces derniers mois n’ont fait que renforcer l’envie de retour à la normale pour une part croissante des citoyens américains qui le feront savoir dans les urnes en novembre prochain.

Autrement dit, la course à la Maison-Blanche est bien moins pliée que ce que certains sondages en disent… Et encore moins ce qu’en écrit la presse francophone, française en particulier, qui présente essentiellement Trump comme bon perdant dans cette épreuve.

Pignouferies de presse

Il ne se passe d’ailleurs pas une journée sans qu’elle fasse preuve d’une inventivité renouvelée pour tourner absolument tout ce qui peut se passer aux États-Unis de façon défavorable pour l’actuel président, souvent au mépris de toute déontologie journalistique même minimaliste, tant son dégoût pour le personnage est visible depuis ses titrailles souvent contraires au contenu de l’article, jusqu’à certaines tournures de phrases qui laissent songeur.

Ceci étant, reconnaissons que ce n’est pas nouveau : la presse française, massivement à gauche pour ne pas dire gauchiste, n’a jamais fait mine de soutenir systématiquement les Démocrates, ce qui donne un aspect comique à leurs reportages et autres chroniques américaines lorsqu’il leur faut couvrir l’actuelle campagne électorale. L’Amérique vue par les journalistes français est dès lors d’autant plus pittoresque qu’elle en devient souvent pour eux largement indéchiffrable : le filtre idéologique est si fort qu’il pousse le journaliste français à une hémiplégie lourdement handicapante.

Ces derniers jours cependant, on a dépassé de loin le stade du biais de confirmation habituel des médias français : alors que deux affaires majeures secouent et secoueront encore la politique américaine, force est de constater que les médias (français notamment) ont choisi de les oublier pudiquement. Et pour cause : elles desservent assez violemment l’agenda démocrate.

Ici, on se devra en effet d’évoquer le retour de l’affaire ukrainienne dans laquelle est mouillé le fils de Joe Biden, Hunter Biden, qui a bénéficié de la position influente de son père, vice-président durant l’administration Obama, pour se retrouver fort lucrativement dans le comité de direction de Burisma, une holding pour un groupe de sociétés d’exploration et de production d’énergie qui opère sur le marché ukrainien du gaz naturel depuis 2002.

En outre, l’enquête sénatoriale américaine montre de façon claire que Hunter Biden a reçu plusieurs millions de dollars de la veuve du maire de Moscou dans le cadre d’activités de consulting.

Ces différents éléments, qui auraient largement suffi à faire les gros titres s’il s’était agi d’un des fils de Donald Trump, n’ont guère défrayé la chronique française qui, en 2019, se contentait de trouver tout ceci très moyennement intéressant.

En outre, on découvre à présent, alors que plusieurs documents, portant sur l’ingérance russe dans la campagne électorale américaine de 2016 jusqu’à présents secrets et maintenant déclassifiés, qu’en réalité, Hillary Clinton a concocté le « Russiagate » pour salir Trump et détourner l’attention de ses propres turpitudes, notamment les emails stockés sur un serveur personnel. Apparemment, la candidate de l’époque a accepté un plan visant à salir Donald Trump, à l’époque son rival, en l’accusant de collusion avec les Russes dans leur tentative de piratage des élections. Pire : cette information a été portée à l’attention d’Obama par le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, ce qui montre que tant la CIA qu’Obama étaient au courant de ce qui se passait réellement.

L’affaire fait d’autant plus de bruit que le calendrier des événements décrits dans ces documents déclassifiés correspond plutôt bien au calendrier dans lequel le Russiagate fut à l’époque dévoilé au public…

De façon intéressante, ces deux affaires montrent d’assez copieuses casseroles trimballées par un parti Démocrate bien plus prompt à distribuer des barils de moraline qu’à en ingérer une seule cuillérée. Et dans ces deux affaires, le travail de reportage de la presse française est en dessous de tout puisqu’il faudra qu’elle soit acculée dans ses derniers retranchements pour en parler et admettre que le camp démocrate n’a absolument rien à envier au camp républicain en matière de petites et grandes crasses politiques.

Sur un plan plus français, cela indique une fois encore la profondeur abyssale à laquelle sont descendus les journalistes français des principaux médias qui ne font plus que des articles d’opinion. Il ne s’agit plus pour eux, auto-investis d’une mission, d’informer le public mais bien de l’éduquer à ce qu’il faut penser, en désignant les bons, les méchants et ce qu’il faut en penser.

De l’autre côté de l’Atlantique, les médias souffrent d’un lourd biais équivalent à la différence cependant qu’ils ne sont majoritairement pas payés par les deniers publics. Français comme Américains sont informés par une presse lourdement partisane, mais incroyablement, les Français paient pour ça (et fort cher, en plus !).

Pire : beaucoup en redemandent…

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[Redite] Donald Trump contre le prurit démocratique

Par : h16

Billet initialement paru le 10.11.2016

Il y a deux ans, Donald Trump était élu alors que toute la presse, des deux côtés de l’Atlantique, le donnait battu par une Hillary Clinton triomphante. Dans les jours qui suivirent, ce fut un véritable déchaînement de rage tant de la part des politiciens que des journalistes du Camp du Bien, absolument livides devant la réalisation que le peuple américain ne se comportait pas comme on le lui avait demandé.

Depuis, ces mêmes politiciens et ces mêmes journalistes n’ont de cesse de minimiser les bons résultats économiques du président Trump, ainsi que ses succès politiques à commencer par la conservation du sénat aux élections de mi-mandat, ce que son prédécesseur Obama n’était pas parvenu à réaliser.

Depuis, ces mêmes politiciens et ces mêmes journalistes ont refait la même erreur et déploient les mêmes comportements outranciers pour Bolsonaro élu au Brésil.

Il y a deux ans, je prévoyais qu’aucune remise en question n’aurait lieu de la part de ces « élites » intellectuelles. Cela s’est vérifié, et même plus : révoltés de se voir ainsi bafoués par des peuples qu’ils ne comprennent plus, ces « élites » mènent à présent d’homériques batailles sur tous les fronts du politiquement correct, partout où ils le peuvent, accroissant chaque jour un peu plus le fossé entre eux et ceux qu’ils entendent cornaquer mais n’en ont cure.

Le déferlement a bien eu lieu. Donald Trump élu, il était logique que, pour la classe jacassante, s’enchaînent les premières étapes du deuil : passée une rapide phase de déni qui aura duré peu de temps, suivie de la colère qui n’a pas encore totalement fini de se ventiler, nous sommes entrés dans la phase d’expression où chacun y va de sa petite phrase pour bien digérer l’impossible outrage.

Parce qu’il s’agit d’un outrage ! Le peuple, évidemment manipulé par un fin bateleur, s’est fait embobiner et, tels des rats enchantés par le flûtiau magique du petit musicien, se retrouve noyé dans le fleuve de populisme éhonté du magnat immobilier à la teinte orangée !

Et pour contrecarrer la méchante nouvelle, les médias nous proposent – devinez quoi ? – un dégueulis de leurs « meilleurs » articles, composés sur ce mode inimitable qui les a précisément précipités dans l’embarras où ils se trouvent à patauger maintenant. C’est ainsi qu’on découvre de palpitantes recensions sur les plus intimes convictions des zintellectuels devant cette élection inattendue : pour ces zélites, « Avec l’élection de Donald Trump, nous voyons le visage effrayant du nihilisme », ou encore peuvent-ils expliquer que « cette élection est d’une certaine façon une réaction contre l’intellectualisme et contre le corps féminin », n’est-ce pas, tagada tsoin tsoin. Si certains avaient pu nous expliquer que Trump, ignorant, avait été élu car il n’était pas capable de destructurer l’intemporel et de modeler le vide, ils l’auraient fait.

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Quand les médias n’ont pas assez d’élites intellectuelles diverses, de dramaturges ou d’essayistes à la plume vibrante, ils laissent s’exprimer pudiquement le tourment qui s’empare des leurs, toujours dans le respect des opinions, des minorités, de la démocratie et du vivrensemble qu’on aimerait bien, parfois, kicker dans les boules.

I fear that journalism is irredeemably broken, a failure, My profession failed to inform the public about the fascist they are electing.

— Jeff Jarvis (@jeffjarvis) November 9, 2016

(J’ai peur que le journalisme soit définitivement cassé, en faillite. Ma profession n’est pas parvenue à informer le public sur le fasciste qu’ils sont en train d’élire)

I'll say it: This is the victory of the uneducated and uninformed. Now more than ever that looks impossible to fix. They now rule.

— Jeff Jarvis (@jeffjarvis) November 9, 2016

(Je vais le dire : c’est la victoire des incultes et des mal informés. Plus que jamais, cela semble impossible à réparer. Ils règnent à présent)

Lorsque les journalistes ont dû se retirer, fatigués par tant de déconfiture (la déconfiture, c’est dur à digérer en gros pots de 500g à la fois), il n’a pas été compliqué de trouver de quoi les remplacer. Les médias ont goulûment retranscrit chaque déclaration de célébrité ; après tout, la démocratie est un outil trop puissant pour être laissée dans les mains des bouseux et des « incultes mal informés ». Pour Katy Perry comme pour d’autres, nul doute que la Révolution est en marche et qu’elle ne pourra pas se satisfaire d’un Trump au pouvoir.

Et comme leur engagement (pour Clinton) était sans faille, on s’attend à ce que le respect de leur parole donnée en public soit elle aussi sans faille, ce qui promet un exode massif de « peoples » vers le Canada. Les Français, qui se rappellent encore de tous ceux qui auraient dû fuir la France en 2007 sous le joug de Sarkozy, sauront rire de l’hypocrisie des starlettes (ou se désoler de les voir, malgré tout, rester à polluer le paysage médiatique de leurs prouts mentaux).

Quant aux philosophes jongleurs experts, on les a laissé méditer sur leurs précédentes réussites flamboyantes. Spéciale dédicace à Bernard Henry-Levy.

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On le sent déjà, les jours qui viennent seront dédiés à l’ « analyse » (guillemets de rigueur) : tous les médias devront se pencher sur la raison pour laquelle non, ils ne se sont pas trompés mais on leur a fourni de mauvais chiffres, pourquoi les sondages furent biaisés, pourquoi on leur a caché la possible victoire de Trump. Et leur « analyse » consistera à découper le vote en sous catégories, à essayer de trouver ce qui cloche chez ces gens qui n’ont pas voté comme il faut, à tenter de comprendre pourquoi, lorsqu’on désigne pourtant clairement où est le méchant, le vilain peuple continue malgré tout à l’écouter, sapristi.

Il n’y aura pas de remise en question de leur système de pensée.

Il n’y aura pas de prise de conscience que 500 médias qui donnent officiellement leur aval à Clinton (contre 25 pour Trump), c’est un peu disproportionné, que cette disproportion se retrouve dans les statistiques de victoire avant vote (Clinton donnée gagnante à 80% ou plus), et que ceci participe à créer un climat de défiance magistrale vis-à-vis d’eux, d’autant qu’ils avaient eu le même biais lors de précédents votes (Brexit, Constitution européenne en France, etc…).

En réalité, le peuple américain, comme d’autres peuples avant, lassé de se faire bassiner par les bénis oui-oui, les grands directeurs de la pensée moderne, les organisateurs de ce qu’il faut savoir et ce qu’il faut dire, n’a pas fait comme prévu. Il y a eu des sondés qui se sont tus ou ont menti. Il y a eu des démocrates qui ont voté Trump, bien plus que des républicains pour Clinton, et qui n’en ont rien dit. Il y a eu des pro-Sanders qui, écœurés des manœuvres de Clinton, ont voté Trump. Il y a certainement eu des individus, passablement lassés de se faire dire quoi penser ou quoi voter, qui se sont défoulés. Et d’autres qui avaient pris leur décision depuis bien longtemps, de façon mûrement réfléchie, en préférant tous les défauts et les risques de l’inconnu à la certitude d’une rebelote vomitive.

Dès lors, il n’y aura certainement aucune réalisation que lorsque Trump claironne être un candidat anti-système, cela sonne juste au point de le faire élire. Oh, bien sûr, il a largement bénéficié du système : capitalisme de connivence, utilisation des médias pour accéder à la célébrité, développement de ses réseaux d’accointances dans les milieux d’affaires, dans les médias et dans la politique, tout ceci participe clairement du système. Évidemment. Mais au contraire de tous les autres candidats (Sanders inclus), il n’est pas politicien professionnel puisqu’il ne s’est lancé dans la politique qu’avec cette élection, il n’est pas issu du sérail fermé de Harvard, Columbia ou Princeton, n’a pas un diplôme de droit (mais d’économie). S’il connaît le système, c’est plutôt en l’ayant pratiqué de l’extérieur comme chef d’entreprise et magnat immobilier confronté aux impérities de l’administration et de la bureaucratie.

Et cette donnée, qui explique aussi bien le rejet des démocrates, des journalistes, des intellectuels que le mépris de l’écrasante majorité des vieux briscards républicains — qui devront maintenant s’accommoder de lui — imposerait largement de faire réfléchir ce système, c’est-à-dire les médias, les politiciens et les « élites » jacassantes (depuis les philosophes troubadours jusqu’aux chanteuses « engagées ») qui poussent pourtant (consciemment et non) à n’avoir que des candidats ayant reçu leur adoubement, issu de leurs cercles, de leur sérail, de leurs formations.

Il n’y aura certainement aucune réalisation de ces éléments parce que cela reviendrait à admettre la défaite du politiquement correct, ce politiquement correct insupportable qui crée du « safe space » et des minorités oppressées à tire larigot, ce politiquement correct qui impose de croire qu’une femme doit devenir Président-e des États-Unis parce que c’est une femme.

Il n’y aura certainement aucune réalisation de ces éléments parce que cela reviendrait à admettre qu’une grande partie des médias et des politiciens, les uns dans le lit des autres et réciproquement, ne sont plus en mesure d’écouter ce que dit une partie grandissante de ceux qui les payent.

Il n’y aura aucun recul, aucune prise de conscience. On mettra l’échec sur le dos de Clinton et à la fin, elle aura été trop néo ou turbo-libérale (évidemment).

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PS : Toute ressemblance avec un pays de ce côté-ci de l’Atlantique n’est absolument pas fortuite.

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