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Hier — 19 avril 2024Analyses, perspectives

Quand les royalistes ont refusé de rétablir la monarchie en France…

Une légende tenace dans certains milieux veut que la République ait mené un combat de tous les instants (aidée par la franc-maçonnerie et la finance cosmopolite, bien entendu) contre la monarchie et l’Ancien Régime, soudain victimisés. Mais ce “narratif” fait l’impasse le refus des Bourbons et des légitimistes de saisir la perche qui leur était tendue, en 1873, de rétablir la Couronne… “contraignant” ainsi la France à devenir une République. Yves-Marie Adeline, dans sa chronique hebdomadaire de la royauté, nous en rappelle les grandes lignes.

Cet épisode d’Yves-Marie Adeline est important dans la mesure où il rappelle pour quoi la monarchie ne fut pas rétablie en France au sortir du Second Empire, au tournant des années cruciales 1870-1873 :

  • les Français avaient élu une chambre majoritairement royaliste
  • les familles royales avaient conclu un accord dynastique prévoyant l’accession au trône d’Henri, comte de Chambord
  • celui-ci refusa toutefois le drapeau bleu-blanc-rouge et revendiqua le retour au drapeau de la monarchie d’Ancien Régime
  • la Chambre vota un amendement reconnaissant l’existence d’une République en France
  • aux élections suivantes, les Républicains gagnèrent largement
  • c’en était fini du rêve d’un retour à la monarchie

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Coincidose géopolitique. Des beautés de la manipulation programmée : de Gaza à Téhéran

L’affaire de Gaza est tombé à pic pour amener de l’eau au moulin du conditionnement psycho-islamique quand se profilait une crise politique sans précédent en Israël. L’offensive du Hamas depuis Gaza a pris des allures de pogrom aussitôt exploitée par la propagande israélienne… En France BFMTV ou CNews fustigeaient heure après heure l’agression criminelle du Hamas. La coïncidose géopolitique sioniste se profilait.

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Les sionistes d’Israël en sursis; « entre le marteau et l’enclume »

Le prétentieux, par ses outrances, exhibe toujours ses pectoraux face au plus faible, mais il se ravise lorsqu’il pressent que l’adversaire est suffisamment fort pour lui infliger des dommages insupportables. La riposte fulgurante de représailles, mais ‘‘limitées’’ par sagesse, de l’Iran sur Israël qui a détruit d’importantes infrastructures militaires est un avertissement. 

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Alain Damasio : « Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir »

L'écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d'un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
Écoutez ce grand (...)

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Jeux Olympiques 2024 : de bien belles perspectives !

Par : h16

À moins de 100 jours des prochains Jeux Olympiques à Paris, on sent nettement l’excitation et la joie s’emparer de tout le pays. La capitale et ses habitants se réjouissent très manifestement des festivités et jamais le mot “épreuves olympiques” n’aura trouvé une aussi belle résonance avec ce que traversent actuellement les Parisiens qui goûtent maintenant chaque minute d’anticipation de ces futurs grands moments.

Futurs grands moments qu’il faut minutieusement préparer et qui ont déjà été l’occasion, notamment pour la maire de Paris, d’aller visiter les lieux des différentes épreuves dans lesquels on trouve – assez commodément – Papeete, cette petite localité qui jouxte Paris et qui accueillera notamment les épreuves de surf.

Moyennant un petit déplacement en avion (cela jouxte à 15.000 kilomètres près) dont la compensation carbone n’a pas été évoquée – mais dont on peut être sûr qu’elle a été réalisée tant Anne Hidalgo est forcément éco-consciente – et une petite facture pour le contribuable parisien de l’ordre de 60.000 euros, les installations ont pu être vérif…ah non, finalement, le voyage déclenchant des démangeaisons pour l’opposition, les contribuables parisiens, une partie de la presse et pas mal de Français en général, la maire n’aura pas poussé jusqu’au site de l’épreuve de surf.

Tout ceci nous amènera quelques mois plus tard à une petite enquête et des perquisitions pour ramasser les éléments de preuve d’une éventuelle prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics (oh, ça alors) dont on ne doute pas qu’elles permettront de totalement laver l’honneur de l’équipe municipale.

La préparation ne s’arrête pas là puisque, rappelons-le, elle comporte aussi le déménagement furtif des encombrants étudiants qui prennent le pain le logement des athlètes : les expulsions ont commencé. Ouf, la place est libérée, les sportifs sont soulagés, l’Olympisme respire.

De même, la déportation le déplacement discret des centaines de migrants et autres vagabonds en dehors de la ville et leur relocalisation, toujours aux frais du contribuable, un peu partout dans le reste du pays, se passe plutôt bien même si certains maires (celui d’Orléans par exemple) s’en offusquent de façon un peu verte. Ouf, la place est nettoyée, les organisateurs se détendent, l’Olympisme retrouve le sourire.

Mais que serait cette belle cérémonie sans une belle organisation et surtout une solide sécurité garantissant à tous de profiter d’un spectacle à nul autre pareil ?

Et justement, en la matière, on sait déjà que tout sera mis en oeuvre pour obtenir un niveau de sécurisation des individus. Comme jamais auparavant… ou presque, puisqu’on va finalement remettre en place ce qui fut une véritable réussite en 2021 et 2022, à savoir affubler les Parisiens et les spectateurs d’un solide petit QR code lors de leurs déplacements (l’auto-attestation ne devrait plus tarder, maintenant).

On se réjouit déjà de savoir qu’une plateforme internet sera bientôt disponible, qui laissera à tous les Parisiens concernés l’opportunité de saisir tout un tas de petites informations pertinentes sur leurs allées et venues, et on souhaite un courage olympique à tous nos seniors dont la maîtrise des outils numériques est largement suffisante pour garantir que ces petits QR codes seront correctement distribués.

Et franchement, qui ne se réjouit pas déjà d’un retour des contrôles et des patrouilles policières dans une partie de la capitale ? Voilà qui permettra d’assurer la légendaire sécurité des rues parisiennes au moins pendant la période des jeux. Les habitants concernés vont a-do-rer !

Enfin, toutes ces considérations ne seraient pas complètes sans mentionner que tout ceci se déroulera avec une maîtrise presque totale des coûts et des dépenses.

En effet, lorsqu’on lit l’article consacré aux coûts de ces Jeux Olympiques, il apparaît que le calcul du total est particulièrement pointu : entre le budget initial, le budget courant, les dépassements, les cautions de l’État, les différents postes de dépenses et de recettes, on est tout à fait rassuré sur ce qui sera inévitablement du ressort final du contribuable.

Mais si.

Il apparaît cependant que le total devrait osciller autour de 11 milliards d’euros selon différentes estimations, dont 3, 4 ou 5 milliards resteraient à la charge des moutontribuables pardon de l’État selon Moscovici, l’actuel président de la Cour des Comptes, le tout pour un budget initial de 3,8 milliards d’euros, déjà supérieur au 3,2 milliards du dossier de candidature. On ne pourra qu’admirer la précision véritablement diabolique de ces chiffres et de l’organe officiel chargé des Comptes : pour un total à 11 milliards, cela nous fait 7 milliards de petits dépassements dodus, et de 3 à 5 milliards d’euros d’argent public, ça nous fait une enveloppe qui varie allègrement de plus de 60% sur des dépassements de plus de 100%. C’est coquet.

Rassurez-vous cependant : les équipes de propag journalistiques sont déjà sur le pont pour bien nous rappeler que même avec une facture de 11 milliards d’euros (que la Nation Française tout entière peut très bien se permettre en ces temps de croissance et d’opulence macronienne), ces jeux seront probablement parmi les moins coûteux de l’histoire récente.

Mais si.

En fait, on se demande même, devant ces chiffres si modestes, pourquoi on mégote tant, à tel point même que la région Île-De-France a par exemple refusé de prendre à sa charge les déplacements de 200.000 accrédités (athlètes, officiels, journalistes…) alors qu’elle avait été courtoisement sollicitée par le comité officiel des Jeux et que ce budget ne représente qu’un peu moins de 10 petits millions d’euros.

Il n’y a pas à dire, cet événement fleure bon la précision millimétrique et la maîtrise des coûts jusqu’au plus petit poste de dépense ! Voilà qui met dans les meilleures dispositions pour imaginer ce que pourrait donner l’organisation des épreuves elles-mêmes, de la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, et qui laisse présager d’un niveau de qualité exceptionnel pour la sécurité et l’accompagnement des joueurs, des spectateurs et de l’ensemble des corps de métiers autour de cet événement. Les supporters anglais vont a-do-rer !

Pas de doute, cela va très très bien se passer. Tout va même être olympique, pour sûr.

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Canada : les restrictions COVID ont modifié le comportement des oies des neiges

Même si la chasse printanière à l’oie des neiges était autorisée au Québec en 2020, une étude menée par des chercheurs de l’Université Laval a révélé que la baisse de la pression de chasse pendant le printemps 2020 a eu un impact significatif sur les réserves nutritives et les comportements alimentaires de ces oiseaux migrateurs. Les politiques restrictives du Covid-19 ont donc offert une courte pause à ces volatiles sauvages.

La crise du COVID-19 a eu des répercussions inattendues sur divers aspects de la vie, y compris sur la chasse aux oies des neiges. Les chercheurs ont observé que la baisse de la pression de chasse en 2020 a permis aux oies des neiges d’accumuler des réserves nutritives plus rapidement qu’à l’accoutumée avant leur migration vers les aires de reproduction.

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Trois questions à Norman Ajari sur la radicalité noire

Docteur en philosophie et enseignant à l'Université d'Edimbourg (Ecosse), Norman Ajari travaille depuis des années sur les questions d'émancipation des « damnés de la terre », pour reprendre l'expression de Frantz Fanon, […]

The post Trois questions à Norman Ajari sur la radicalité noire appeared first on Investig'action.

À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

VIDEO N°83 AVEC HISTORY LEGENDS

LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT LE CONFLIT MONDIAL, VIDÉO N°83 Régis de Castelnau & Alexandre Robert Alexandre Robert est l’auteur et animateur de la chaîne « HISTORY LEGENDS »     SOMMAIRE : Introduction   I)         Regard sur l’état de l’armée… Lire la suite

L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

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ESG Puppeteers

By Paul Mueller The Environmental, Social, and Governance (ESG) framework allows a small group of corporate executives, financiers, government officials, and other elites, the ESG...

ESG Puppeteers

Game of drones

Alors qu’au début des années 2000, une poignée seulement de pays étaient capables d’en fabriquer et d’en utiliser, les drones armés sont aujourd’hui en dotation dans quatre-vingt armées dans le monde.

Inaction climatique : 260 scientifiques blâment le gouvernement

« La défiance grandissante qui s'installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d'une virulence rare, de la part de scientifiques. Signée par 260 chercheurs, dont le climatologue Jean Jouzel, et publiée dans Le Monde le 18 avril, celle-ci dresse une liste implacable de l'inaction écologique (...)

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Suisse: référendum indirect sur les sanctions contre la Russie

L'initiative populaire pour l'inscription de la neutralité dans la Constitution a déposé les signatures requises

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Troisième guerre mondiale : l’humanité est-elle condamnée à faire la guerre ?

Cela fait près de 23 ans que, sur TomDispatch, je décris notre monde tel qu’il est. Je me suis frayé un chemin tout au long de trois présidences et demie – si Dieu le veut, cela pourrait faire quatre en novembre ! J’ai regardé à bonne distance (et j’insiste sur ce terme !) les guerres désastreuses et sans fin de l’Amérique au cours de ce siècle. J’ai vu le dernier budget militaire atteindre presque 900 milliards de dollars, et sans aucun doute se diriger vers le joli montant de 1000 milliards dans les années à venir, alors qu’il y a déjà des années, que l’ensemble du budget de la « sécurité nationale » (bien que le mot « insécurité » soit plus approprié) s’envole pour dépasser allègrement cette barre.

Source : TomDispatch, Tom Engelhardt
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

J’ai vécu toute ma vie sous le joug d’une puissance impériale. Au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, il s’agissait même de « la seule superpuissance », la dernière grande puissance de la planète Terre, du moins c’est ce que croyaient ses dirigeants. Puis, j’ai observé la façon dont, dans un monde sans grand danger pour les grandes puissances, elle a continué à investir toujours plus de nos impôts dans notre armée. Les « dividendes de la paix » ? Qui avait besoin de ça ? Et pourtant, dans les décennies qui ont suivi, l’armée de loin la plus coûteuse de la planète n’a pas réussi à gagner une seule guerre, et encore moins la guerre mondiale contre le terrorisme. En fait, au cours de ce siècle, alors qu’elle menait des conflits vains ou perdus dans des régions étendues de la planète, elle a lentement, mais très visiblement, commencé à se dégrader, ou peut-être devrais-je dire (si on me permet cette métaphore malhabile) à craquer au niveau des coutures ?

Et cela semble n’avoir aucune fin, n’est-ce pas ? Peut-on imaginer ça, 32 ans après que les États-Unis sont devenus la dernière superpuissance de la planète Terre, dans une sorte de chaos politique dévastateur, il se pourrait bien que ce pays réélise un homme qui imagine diriger une future « dictature » américaine – ce sont ses termes exacts ! – même si ce n’est, officiellement du moins, que pour une seule journée.

Et oui, en 2024, alors que le chaos s’installe sur la scène politique américaine, le monde lui-même continue d’être ostensiblement en guerre – pensez au mot « guerre », en fait, comme le deuxième prénom de l’humanité – tant en Ukraine qu’à Gaza (avec des ramifications au Liban et au Yémen). Pendant ce temps, la guerre contre le terrorisme menée par ce pays depuis maintenant 22 ans se poursuit de manière dévastatrice, avec des menaces encore pire à venir à portée de vue.

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« L’Italie sous occupation militaire américaine »

Souveraine et libre l’Italie ? comme de nombreux pays européen, l’Italie se voit toujours largement sous la botte de l’occupation militaire par les troupes américaines. C’est ce que montre cette communication de camarades communiste transalpin. Rappelons que la France est, tout particulièrement en raison de l’action des communistes français dans la suite de leurs actions dans la résistance, l’un des rares pays européens à ne pas comprendre de base américaine sur son sol. Toutefois notre armée reste sous le joug du commandement intégré de l’OTAN

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Ukraine-Russie : La Grande-Bretagne, un acteur silencieux mais puissant.

Russie – Ukraine : entre les lignes de la diplomatie et les champs de bataille, la Grande-Bretagne tisse sa toile géopolitique. Entretien avec Etienne Bommier, ancien pilote de l'armée de l'air, professeur de l'Ecole de Guerre.

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Quelques remarques sur les implications de l’opération perse «Promesse honnête»

par Vincent Gouysse. Au cours de ces frappes, 7 missiles hypersoniques Fattah II ont été testés (dont la vitesse de vol est estimée à Mach 13-15), et aucun d’entre eux n’a été intercepté selon l’Iran.

La stratégie de dissuasion nucléaire (SDN). Un pense-bête

La France est un des pays dotés de l'arme nucléaire mais la stratégie de la dissuasion nucléaire (SDN) reste relativement peu expliquée sur la place publique. François Géré fait œuvre de pédagogue avec ce document qui en explique les cinq grands principes.

- Transversaux / , , , , , , , ,

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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Courriels privés sur les origines du COVID: un conseiller de Fauci assigné à comparaître devant la commission d’enquête

Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus de la Chambre a annoncé que l’ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, le Dr David Morens, est assigné à comparaître. On lui exige de remettre des courriels liés potentiellement aux origines du Covid-19, qu’il a échangés avec Fauci, le directeur des NIH Francis Collins et des scientifiques sur un compte privé d’ici le 30 avril au plus tard. Les Républicains espèrent profiter de leur puissante majorité pour pousser les scientifiques et les fonctionnaires fédéraux à donner des réponses concrètes et fiables. Les élus républicains ont également l’intention de lancer des enquêtes focalisées sur Biden et son entourage.

Un comité de la Chambre enquêtant sur la pandémie de COVID-19 a pris une mesure significative en assignant à comparaître un ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), pour des courriels échangés sur un compte privé. .Le Parti républicain, surnommé aussi Grand Old Party ou GOP, a toujours critiqué les décisions du gouvernement concernant la gestion du Covid-19. Pour rappel, le sénateur Rand Paul avait déjà  accusé l’ancien directeur du NIAID d’avoir approuvé toutes les recherches menées dans le laboratoire de Wuhan. Fauci a toujours nié que les National Institutes of Health (NIH) ont financé la recherche sur le gain de fonction. Mais le sénateur Paul avait déjà évoqué sur le fait qu’un mail contredisait cette déclaration et a qualifié Fauci de  « menteur ».

Violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers

Le Dr David Morens, ancien conseiller principal de l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci, est accusé de violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers. A priori, il a dissimulé des documents mettant en avant les origines du Covid-19 et l’utilisation des fonds fédéraux dans la subvention d’une recherche menée par les laboratoires chinois . Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a annoncé qu’il est assigné à comparaître.

Les documents en question incluraient notamment les courriels que le Dr Moderns a échangés sur un compte privé avec le Dr Fauci et le directeur des NIH Francis Collins. Ces derniers auraient essayé d’empêcher tous les efforts visant à vérifier si la pandémie était liée à une fuite de laboratoire.

Le comité de la Chambre exige la remise de tous ces échanges de courriels privés d’ici le 30 avril. Le Dr Marens doit aussi remettre ses communications avec des scientifiques qui ont réalisé une étude sur les origines naturelles du SRAS-CoV-2 discréditée et avec Peter Daszak, le président de l’EcoHealth Alliance. Nous l’avions évoqué dernièrement, EcoHealth serait aussi lié à des projets de recherche risqués en Chine que les experts scientifiques et législateurs ont qualifiés de recherches sur le gain de fonction sur les coronavirus. Le financement d’un de ces projets a été suspendu pendant la pandémie avant d’être rétabli.

Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), plus de 3000 pages de courriels du Dr. Anthony Fauci, sont accessibles. Dans ces mails, il apparaît que Fauci avait sciemment cherché à effacer les traces de son implication et celle du NIAD (qu’ il présidait), dans le co-financement de recherches menées au laboratoire P4 de Wuhan et qui pourraient être à l’origine du COVID. 

Morens lié au financement du projet de recherche sur le gain de fonction

Le comité Covid de la Chambre aurait été informé de l’existence de ces documents par un lanceur d’alerte. La semaine dernière, EcoHealth a publié des courriels mettant en avant l’implication de Morens dans la tentative de rétablir le financement du projet de recherche sur le gain de fonction. En effet, il aurait « fourni au Dr Daszak l’accès à des à des informations non publiques et a donné un aperçu des conversations internes au NIAID ».

Dans un communiqué de presse, le Comité Covid de la Chambre a indiqué que le Dr Morens a écrit au Dr Daszak dans un courriel : « Tony est maintenant pleinement conscient, je pense, et on me dit qu’il impliqué dans une sorte de contrôle des dégâts ».

Un autre e-mail a révélé que le Dr Daszak a accepté de contacter le Dr Morens via son compte Gmail professionnel. Il n’a donc pas utilisé son compte de messagerie gouvernemental alors qu’il allait évoquer des informations sur le Covid-19 et les subventions du NIAID. Dans ce courriel, un message inquiétant a été découvert. Le Dr Daszak a écrit : « nous avons 15.000 échantillons dans des congélateurs à Wuhan ». Le président de la commision, Brad Wenstrup (R-Ohio) a annoncé dans un communiqué que ces communications privées sont « probablement illégales ».   

A ce jour, le Dr Fauci n’a pas encore répondu à tous ses reproches. Néanmoins, il nie les allégations selon lesquelles il aurait visité la CIA pendant la pandémie ou influencé l’enquête de la CIA sur les origines du COVID-19. Lors de l’ audience de déposition en novembre 2022, le Dr Anthony Fauci, avait même déclaré ne pas se rappeler des décisions importantes prises par l’administration Biden pendant la pandémie. L’implication de figures clés telles que le Dr Anthony Fauci ajoute un élément de controverse à la gestion de la pandémie de COVID-19 et aux décisions qui en découlaient.

USA : forte hausse des hospitalisations liées à l’alcool chez les femmes durant le COVID

Aux USA, les complications de santé associées à la consommation d’alcool ont connu une hausse significative chez les femmes d’âge moyen pendant les premières années de la pandémie de COVID-19, selon une étude récente publiée dans la revue JAMA Health Forum. Les femmes âgées de 40 à 64 ans, ont connu les plus fortes augmentations mensuelles pour toutes les affections, ainsi que pour les maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD) . si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes d’addiction et de dépression. La «politique enfermiste » prônée par l’administration Biden a largement favorisé les risques liés aux addictions, à savoir la consommation d’alcool.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Health Forum vendredi, le nombre de visites à l’hôpital suite à des affections liées à l’alcool chez les femmes d’âge moyen a augmenté au cours des premières années de la pandémie, c’est-à-dire entre avril 2020 et septembre 2021. La plupart des patientes étaient atteintes de maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD). Selon les auteurs de l’étude, les causes sont tout simplement inconnues.  Pour autant, les  Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont récemment publié des données alarmantes révélant une augmentation significative des décès liés à la consommation d’alcool , en raison du stress et de l’isolement liés à la pandémie de COVID-19.

Une autre recherche sur la consommation et les méfaits de l’alcool

D’avril 2020 à septembre 2021, les visites à l’hôpital pour des affections liées à l’alcool ont explosé, avec une augmentation notable chez les femmes âgées de 40 à 64 ans. Les maladies hépatiques liées à l’alcool ont été particulièrement préoccupantes dans ce groupe démographique.

Selon le professeur adjoint à la division de médecine interne générale de la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh et auteur principal de l’étude, le Dr Bryant Shuey, auteur principal de l’étude, souligne que ces résultats mettent en lumière les défis persistants en matière de prévention et de traitement des troubles liés à l’alcool.

À travers cette étude, le Dr Shuey et son équipe ont voulu comprendre les éventuels liens entre la hausse de la consommation d’alcool et la pandémie. Ils ont donc décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet. Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Health Forum. Pour mener cette étude, les chercheurs ont utilisé la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum.

L’étude, basée sur l’analyse de la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum d’assurance de 14,6 millions de personnes âgées de 15 ans et plus entre mars 2017 à septembre 202, révèle une augmentation régulière des affections liées à l’alcool, en particulier chez les femmes d’âge moyen.

A partir d’avril 2020, les visites à l’hôpital pour troubles liés à la consommation d’alcool ont augmenté. En effet, les diagnostics des patients des services d’urgence, des unités d’hospitalisation et des unités d’observation ont révélé que 57 à 66% d’entre eux souffraient d’ALD, 29 à 37% étaient en sevrage alcoolique ou présentaient un trouble de l’humeur lié à l’alcool, 3 à 4% souffraient de cardiomyopathie liée à l’alcool et 1 à 2% atteints de gastrite liée à l’alcool avec saignement.

Cette tendance, bien que complexe, soulève des questions sur les facteurs sous-jacents à cette augmentation, notamment la consommation d’alcool pendant la pandémie et les obstacles aux soins.

Les taux de ces affections ont fortement augmenté au cours des premiers mois de la pandémie. Une hausse de 8 à 19% a été constatée durant quatre mois. La plupart des patientes concernées étaient des femmes âgées de 40 à 64 ans et le nombre de victimes d’ALD était particulièrement élevé. Notons que cette maladie du foie est très grave selon le Dr Shuey et elle peut apparaître des années plus tard.

Les causes de la hausse des troubles liés à la consommation d’alcool chez les femmes

Selon l’auteur de l’étude, la hausse de la consommation d’alcool durant la pandémie a peut-être accentué les symptômes d’ALD chez les femmes qui en souffraient déjà. Mais il est tout aussi probable que ce soit de nouveaux cas diagnostiqués.

Le Dr Shuey souligne que la stigmatisation entourant les troubles liés à la consommation d’alcool peut conduire à une sous-déclaration des habitudes de consommation d’alcool chez les patients hospitalisés. De plus, les limitations de la base de données utilisée dans l’étude pourraient sous-estimer l’ampleur réelle du problème, en excluant les personnes non assurées ou sous-assurées.

En d’autres termes, les chercheurs ne connaissent pas vraiment la cause de cette montée en flèche des méfaits de l’alcool chez les femmes.

Toutefois, ils espèrent que cette étude sera prise au sérieux par les professionnels de la santé publique. L’écart entre les hommes et les femmes qui subissent les méfaits de la consommation d’alcool est de plus en plus réduit. Selon Shuey, certaines personnes pensent que cela pourrait avoir un lien avec la normalisation de la consommation d’alcool. De plus en plus de campagnes publicitaires sur les boissons alcoolisées ciblent les femmes actuellement. Mais tout cela n’est que spéculation, a-t-il ajouté. L’équipe prévoit de mener une nouvelle étude sur l’effet de la pandémie sur l’accès au traitement de l’ de troubles liés à la consommation d’alcool (AUD).

Par ailleurs, selon les CDC US, entre 2016-2017 et 2020-2021, l’abus d’alcool était l’une des principales causes de décès aux Etats-Unis. Selon les données des CDC, le nombre moyen de décès liés à l’alcool est passé de 138 000 à 178 000 par an entre 2016-2017 et 2020-2021. Au pic de la pandémie, cela représentait environ 488 décès par jour, mettant en évidence l’ampleur de la crise.

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Tsahal protège les exactions des colons israéliens en Cisjordanie

Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël.

Source : Truthout, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas. » Bauer décrit comment « la ligne de séparation entre les colons et l’armée a pratiquement disparu après le 7 octobre », alors que les membres du cabinet israélien d’extrême droite font pression pour « une officialisation de l’apartheid » en Cisjordanie.

Amy Goodman : Ici Democracy Now. Je suis Amy Goodman. L’administration Biden a imposé la semaine dernière des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour leur implication dans l’agression, le harcèlement et les menaces envers des Palestiniens, et l’expulsion par la violence de nombre d’entre eux de leurs terres. Les sanctions du département d’État américain visent Moshe Sharvit, propriétaire des avant-postes de Moshe’s Farm, Zvi Bar Yosef, fondateur de Zvi’s Farm, et Neria Ben-Pazi.

Au cours des cinq derniers mois, la violence des colons israéliens s’est intensifiée en Cisjordanie, les groupes de défense des droits humains accusant le gouvernement israélien d’encourager les attaques contre les Palestiniens. Selon les autorités de santé, plus de quatre cents Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par Tsahal et les colons depuis le 7 octobre.

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Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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Scolytes : l'État annonce des mesures pour les forêts attaquées

« Les bois scolytés sont tout à fait aptes à la construction », a estimé Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, lors de la présentation le 15 avril d'un plan national d'action sur les scolytes et le « bois de crise ». Les attaques de ces insectes, petits coléoptères qui creusent des galeries dans les sapins et épicéas, provoquent une mortalité massive des arbres déjà fragilisés par les sécheresses à répétition et les tempêtes. Depuis 2018, sur les 520 000 hectares d'épicéas et de sapins dans les régions (...)

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Pour la première fois, le porte-avions français placé sous commandement de l’OTAN

La France va placer pour la première fois le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de sa flotte, sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour une mission de 15 jours en Méditerranée, a annoncé jeudi l'état-major des armées.

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CONFLIT MONDIAL VIDEO N°82 GENERAL PINATEL

LE CONFLIT MONDIAL VIDÉO NUMÉRO 82 Régis de Castelnau Général Jean Bernard-Pinatel SOMMAIRE : Préambule 1:09 I) La guerre en Ukraine 17:52 Grande offensive de printemps, ou pas ? Régler le problème ou poursuivre l’attrition ? Que penser des véritables… Lire la suite

La guerre des devises et l’avenir du dollar

 Dans la guerre entre l’alliance occidentale et l’axe asiatique, les médias se concentrent sur le champ de bataille ukrainien. La vraie guerre est celle des devises, avec une Russie capable de détruire le dollar.

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Iran–Israël. Une escalade en forme de poker menteur

Par : Ziad Majed

L'attaque de l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril est venue en réponse au bombardement de son consulat à Damas le 1er avril qui a fait 16 morts, dont des officiers des Gardiens de la révolution. Cette opération soulève plusieurs questions sur la stratégie de Téhéran et de ses alliés dans la région, mais aussi de la Jordanie, ainsi que sur le degré d'autonomie d'Israël par rapport au parapluie américain.

En utilisant plus de 200 drones et une centaine de missiles pour attaquer Israël dans la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran envoie un message clair. Si les frappes israéliennes contre ses forces, ses centres militaires et ses sites d'approvisionnement en Syrie ne sont pas nouvelles, le ciblage de sa mission consulaire et diplomatique — protégée par les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 — constitue une ligne rouge. Cela explique sa réponse militaire et peut en appeler d'autres, plus élaborées si nécessaire, dirigées directement depuis la République islamique ou par l'intermédiaire d'alliés régionaux et de milices loyales en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.

En marge de cette même attaque, l'Iran a toutefois clairement indiqué qu'il tenait à éviter une guerre totale avec Israël, et bien sûr avec son allié américain. Annoncée en amont, sa riposte n'avait pas pour but d'infliger à Israël des dégâts considérables ni des pertes humaines qui justifieraient une nouvelle confrontation. Tel-Aviv, Washington et leurs alliés ont eu le temps d'abattre la plupart des 300 drones et missiles détectés sans surprise en provenance du territoire iranien. Après ces représailles, l'Iran tente donc de revenir aux règles d'engagement1 dont les termes ont été violés lors du bombardement contre le consulat. Il a répondu par une démonstration de force dans le ciel de la région, mais sans pertes israéliennes au sol.

Prudence américaine

De son côté, Israël cherche à profiter de la situation pour détourner l'attention de sa guerre génocidaire en cours à Gaza et de ses crimes en Cisjordanie. Il espère aussi mobiliser un nouveau soutien occidental dont il a récemment perdu une partie, ou du moins l'unanimité. Il demeure qu'après cette attaque, Tel-Aviv risque de voir sa liberté de mouvement considérablement réduite dans la région — c'est-à-dire en dehors de la Palestine —, alors que les frappes militaires avaient jusque-là lieu sans crainte de représailles. Cette nouvelle donne devrait le pousser à renforcer sa coordination avec les Américains avant de lancer de nouvelles attaques contre Téhéran.

Ceci nous amène à une autre observation : les États-Unis, ne veulent pas d'une escalade régionale de grande ampleur pendant une année d'élection présidentielle et dans un contexte international très tendu. Ils ont montré qu'ils étaient prêts à défendre la « sécurité d'Israël » sur le terrain. Néanmoins, les annonces de Biden à Nétanyahou montrent que Washington ne souhaite pas participer à de futures opérations israéliennes. La Maison blanche préfère que Tel-Aviv s'abstienne de réagir et ne cherche pas à impliquer les États-Unis. Les recommandations américaines consistent à rester dans les limites de la confrontation qui ont précédé l'attaque du consulat, et à bien anticiper les conséquences de chacune des opérations à venir.

La situation actuelle met également le Hezbollah, principal allié de l'Iran, dans une position très délicate, alors que celui-ci mène une guerre contre Israël à la frontière sud du Liban, depuis le 8 octobre 2023. Tout comme son parrain, le parti chiite libanais ne veut pas d'une guerre totale. Il évite donc d'utiliser son artillerie lourde, uniquement destinée à défendre son existence et le programme nucléaire iranien — dont nul n'est menacé aujourd'hui —, afin de ne pas provoquer des réponses israéliennes dévastatrices. Car l'effondrement économique, les tensions et les divisions politiques internes font que ni le Liban, ni la base du « parti de Dieu » dans le sud ne peuvent assumer une nouvelle guerre contre Tel-Aviv à l'image de celle de 2006. Pourtant Israël augmente progressivement l'intensité de ses attaques. Cela risque d'éroder le pouvoir de dissuasion du Hezbollah, jusque-là garanti par ses missiles et par sa préparation au combat, et de faire glisser la milice vers une confrontation inéluctable.

Le choix de la Jordanie

La dernière observation concerne la Jordanie qui a vu un certain nombre de drones et de missiles iraniens traverser son espace aérien. Le royaume hachémite a participé avec les Américains — ainsi que les Français et les Britanniques — à leur interception. Indépendamment de l'indignation populaire qu'une telle action suscite dans la région, l'initiative jordanienne peut s'expliquer par la crainte d'assister à la transformation de son ciel en une zone ouverte à l'affrontement israélo-iranien. Surtout si l'Iran confie prochainement à des milices irakiennes la mission de lancer des drones depuis la frontière irako-jordanienne. Cette éventualité pourrait affecter la capacité d'Amman à maintenir une marge d'autonomie dans son rôle diplomatique régional, en tant qu'allié des occidentaux et « protecteur des lieux saints musulmans et chrétiens » à Jérusalem. Cela pourrait aussi menacer sa sécurité à un moment où la monarchie est préoccupée par ce qui se passe en Cisjordanie et par les projets de l'extrême droite israélienne de déporter des Palestiniens vers son territoire. En même temps, des doutes persistent — légitimement — sur la capacité et la volonté d'Amman d'attaquer les avions israéliens, si jamais ils pénètrent son espace aérien pour bombarder l'Iran ou ses alliés irakiens.

Les limites du respect par Israël des « recommandations » américaines dans les jours et les semaines à venir restent incertaines. Répondra-t-il à l'attaque iranienne en allant au-delà de ce qui est « acceptable » afin de reprendre l'initiative ? Comment l'Iran réagira-t-il dans ce cas ?

Les complexités s'accroissent et les objectifs des différentes parties s'opposent. D'une part, la droite suprémaciste du gouvernement de Nétanyahou veut étendre la portée de la guerre pour permettre à l'armée et aux colons de commettre davantage de crimes et d'expulsions contre les Palestiniens dans les territoires occupés. D'autre part, le premier ministre israélien voit dans la situation actuelle une opportunité d'affaiblir l'Iran et le Hezbollah. De son côté, Washington fait pression pour contenir la guerre et limiter les dégâts dans la région, mais pas dans la bande de Gaza. Enfin, Téhéran et ses alliés (principalement le Hezbollah) sont contraints de riposter aux frappes israéliennes lorsqu'elles dépassent une certaine limite, sans prendre le risque de transformer la situation en une guerre totale. Si l'on tient compte de tous ces éléments, le risque d'un embrasement sur le terrain dépassant les calculs et les réponses mesurées ne peut être exclu.

Ce qui est certain, c'est que nous sommes dans une phase où la violence et les affrontements — sous diverses formes — se poursuivront encore longtemps. Ils détermineront la suite des événements, que ce soit dans les pays directement concernés ou dans l'ensemble du Proche-Orient.


1NDLR.— Ensemble de directives provenant d'une autorité militaire désignée, adressées aux forces engagées dans une opération extérieure afin de définir les circonstances et les conditions dans lesquelles ces forces armées peuvent faire usage de la force.

Bloquer l’économie complice du génocide

Ce 15 avril ont démarré les actions citoyennes contre les géants de l'économie mondiale - complices financiers du génocide en Palestine. A Bruxelles, le siège d'AXA a fait l'objet d'un […]

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Pour les riches, 200 000 animaux sauvages tués et empaillés chaque année

Une proposition de loi visant à interdire l'importation et l'exportation de trophées de chasse devait être votée début février. Mais la majorité présidentielle bloque.
Voilà déjà plus de deux mois que la proposition de loi devait être discutée... En vain. Le texte qui prévoit de mettre fin aux importations et exportations de trophées de chasse d'un grand nombre d'espèces menacées d'extinction est toujours dans les tiroirs. Sont concernés tous les animaux recensés dans les annexes I et II de la Convention sur (...)

Lire la suite - Info / ,

L’Espagne reconnaît ses torts : victoire pour Ali Aarrass

Une victoire éclatante : la Cour constitutionnelle espagnole reconnaît que l’Espagne n’a pas protégé Ali Aarrass contre la torture au Maroc et qu’elle doit lui rendre justice et réparation. Le […]

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Belloubet continue l’oeuvre de grand déclassement des enseignants

Beaucoup attribuent le malaise enseignant à un problème de salaires. Nous pensons plutôt que le premier problème rencontré par nos hussards noirs, tient à leur perte progressive et continue d’autonomie dans leur pratique professionnelle… et à leur déclassement dans la grande oeuvre d’uniformisation, pour ne pas dire de robotisation de l’enseignement public. Et la ministre Belloubet continue consciencieusement ce projet séculaire avec la labellisation des manuels scolaires.

Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.

Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.

L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :

Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.

Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.

Syndicat SNALC

Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…

Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.

En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…

Rappelons que nous proposons :

  • la généralisation du chèque scolaire
  • l’autonomie des établissements
  • la fin du statut de fonctionnaires pour les enseignants

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La planification écologique des forêts sera gérée par... un ex-représentant des intérêts de la filière

Pour s'occuper de la « planification écologique » des forêts, le gouvernement n'a trouvé personne de mieux que l'ancien représentant des acteurs économiques de la filière bois, révèle l'association Canopée dans un communiqué publié le 11 avril. Par un décret publié le même jour, l'ancien président de France Bois Forêt (l'organisme qui défend les intérêts des propriétaires, coopératives, pépiniéristes et exploitants de ces écosystèmes), Jean-Michel Servant, a été nommé délégué interministériel aux forêts. « C'est un (...)

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La guerre est la continuation de la DETTE par d’autres moyens

L’engrenage dans lequel nous sommes pris pourrait nous amener à préférer sacrifier 300 millions de vies humaines plutôt que 300 000 milliards de dollars de dettes dans le monde

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Selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

Par : h16

Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…

C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre”.

Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

Pour Le Parisien ou Les Echos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

Eh oui, une fois encore et après avoir passé un peu de temps à analyser ces articles, l’étude en question et le contexte, on tombe sur une magnifique Pignouferie de Presse.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller lire l’étude en question, qui est trouvable à condition de s’en donner la peine, ce que beaucoup de nos journaux ont échoué à faire.

Et lorsqu’on le fait, on remarque tout d’abord qu’il est difficile de passer sous silence le fait que la belle majorité mise en avant dans ces journaux n’est pas aussi belle ni aussi claire et unanime qu’ils essaient de la peindre : en réalité, si l’on se focalise sur la mobilisation éventuelle de soldats français pour aller aider l’Ukraine sur son sol, on note que 17% seraient effectivement prêts à s’engager, et que 34% le feraient peut-être, ce dernier mot ayant, on en conviendra, une importance assez déterminante lorsqu’il s’agit d’aller se faire trouer la peau.

Autrement dit, l’implication de ces Français à aller effectivement sur les théâtres d’opération est nettement moins forte que ce que les titres claironnent vivement.

Mais d’autres éléments, qui semblent complètement oubliés par nos médias, apparaissent lorsqu’on épluche l’étude. Ce serait dommage de passer à côté, parce qu’alors, les conclusions qu’on peut en tirer sont assez radicalement différentes de celles hardiment posées par nos médias.

Ainsi, on apprend assez vite que l’étude en question avait été commandée il y a un an, un peu avant l’été 2023, et le sondage lui-même réalisé en juin et juillet de cette année. Les conclusions et analyses fournies dans celle-ci sont nettement plus nuancées que les gimmicks à l’emporte-pièce de nos journaux, et les dates auxquelles ont été posées les questions ont en pratique une importance cruciale : en 2023, l’idée d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien n’avait jamais été envisagée, et la question du sondage était donc particulièrement hypothétique. Le même sondage lancé ces dernières semaines apporterait un éclairage probablement fort différent : on n’a qu’assez rarement le même avis ni le même comportement lorsqu’on se place dans le confort douillet d’une situation imaginée et lorsqu’on se retrouve poussé dans une situation très palpable aux conséquences très réelles.

Du reste, il n’y a guère besoin de spéculer sur ce que serait l’engagement réel et quantifiable des jeunes alors qu’un conflit se rapproche à grand pas : nous disposons de mesures assez précises avec l’état des recrutements de l’armée française, et le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas bonnes. Il apparaît en effet que l’armée peine franchement à recruter, à tel point que les effectifs globaux diminuent de plusieurs centaines de postes.

C’est ballot ! 51% de jeunes ou disons 17% d’entre eux sont patriotiques et s’engageraient bien, mais lorsque l’armée recrute… il n’y a plus grand monde, au point que les effectifs disponibles diminuent, en France et ailleurs en Europe : en Allemagne, le recrutement pose aussi des problèmes malgré les campagnes et les gesticulations du gouvernement et au Royaume-Uni, on observe la même tendance avec de gros problèmes pour atteindre les effectifs souhaités.

En fait, si l’on s’en tient aux tendances observés, les jeunes actuels sont furieusement moins intéressés par l’armée que les précédentes générations, les trous de recrutement n’ayant jamais été aussi forts. Le Monde et ses confrères nous raconteraient-ils des carabistouilles, une fois de plus ?

Et au fait, pourquoi ces médias de grand chemin n’évoquent-ils que très rapidement (ou pas du tout) le reste de l’enquête ?

Est-ce parce qu’elle montre que les jeunes ne placent la préoccupation d’une guerre qu’en sixième position dans leurs soucis quotidiens, ce qui revient à dire que les exhortations médiatiques à redouter un conflit ne marchent pas si bien que ça ? Est-ce parce que, dans les risques que ces jeunes évaluent, on retrouve une évocation de guerre qu’en quatrième position et qu’elle est civile de surcroît, ce qui tend à montrer que ces jeunes ne croient pas du tout aux prétendus efforts menés par l’actuel gouvernement pour réduire les fractures françaises et l’insécurité endémique sur le territoire ? Allez savoir.

En tout cas, on s’interroge sur le lien fait dans l’enquête entre le positionnement des jeunes vis-à-vis de l’engagement militaire et deux autres thèmes sondés, à savoir leur usage des jeux vidéos de combat (Call of Duty notamment) et leur adhésion aux thèses complotistes. On a ainsi la sourde impression que l’enquête et l’analyse subséquente tentent de montrer que les populations jeunes les plus aptes à s’engager seraient d’abord alimentées par les joueurs de jeux vidéos et les complotistes, ou, à tout le moins, que ce sont dans ces groupes qu’on retrouverait le plus de va-t-en-guerre. Que ce soit vrai ou faux, on comprend tout de suite pourquoi ces données ne passent pas le filtre des rédactions médiatiques…

Enfin, on ne pourra s’affranchir de noter l’écart entre le souhait exprimé par la population sondée de voir l’armée dotée de plus de moyens (53% y serait favorable) et l’état réel, calamiteux même, de cette dernière en conséquence de la politique désastreuse de Macron et de ses prédécesseurs. Là encore, pas un mot de ceci dans les articles de presse…

Il faut se rendre à l’évidence : la volonté réelle d’aller se faire trouer la peau pour l’Ukraine est très mitigée chez les Français, jeunes y compris, et c’est précisément pour cela que les médias et le gouvernement gesticulent actuellement pour nous faire croire le contraire.

On se demande bien pourquoi.

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Face à son inefficacité, Biden suspend l’obligation du masque pour les employés fédéraux 

Dans un décret présidentiel publié le vendredi 12 avril 2024 après-midi, le président américain Joe Biden a mis fin discrètement à l’obligation de porter un masque Covid pour les employés fédéraux. Il vient ainsi d’abroger le décret intitulé « Protéger la main-d’œuvre fédérale et exiger le port du masque ». C’était l’une des mesures phares qu’il a adoptées durant le Covid-19. Par ce geste, Biden vient de reconnaître l’inefficacité des politiques sanitaires mises en place et sans doute le déclin naturel de l’épidémie. 

Depuis le début de la crise COVID, Aux Etats-Unis,  l’obligation vaccinale et la question du port du masque sont des sujets à controverse. Déjà en novembre 2021, Joe Biden a enchaîné les revers  devant les juridictions, sur l’application du mandat de vaccin COVID-19. Le président Biden a finalement abrogé l’un de ses décrets présidentiels précédents concernant la COVID-19, mettant ainsi fin à l’obligation pour les employés fédéraux de porter des masques faciaux dans les bâtiments fédéraux ou sur les terres fédérales. Cette décision, annoncée par décret présidentiel le 12 avril 2024, marque un tournant dans la stratégie de réponse du gouvernement américain à la pandémie. Les mandats liés à la COVID ont été très controversés et ont fait l’objet de diverses poursuites judiciaires. L’obligation vaccinale contre la COVID pour les employés fédéraux n’a pas été appliquée pendant un certain temps après qu’un tribunal a émis une injonction mettant fin à l’application de l’obligation.

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Royaume-Uni : les autorités sanitaires poussent les groupes vulnérables à la vaccination

En dépit de la baisse des cas de contamination COVID, le gouvernement britannique a annoncé que la campagne de vaccination continue. À partir de ce lundi, les personnes de plus de 75 ans et celles souffrant de certains problèmes de santé sous-jacents peuvent recevoir leur dernière série de rappel COVID. Alors que le débat sur une corrélation potentielle entre le vaccin Covid-19 et la surmortalité fait rage au Royaume-Uni, le pays lance sa dernière campagne de rappel Covid-19 pour les personnes vulnérables. Pour la première fois également, des vaccins privés sont disponibles en marge de la campagne publique.

Selon les autorités sanitaires britanniques, tant que le Covid-19 sera présent, le risque d’apparition de nouveaux variants existe. Un discours de peur qui est rabâché depuis 2021 par les organisations internationales et les gouvernements d’un certain nombre de pays occidentaux .Ainsi, l’Agence britannique de sécurité sanitaire souligne l’importance pour les personnes à risque de se faire vacciner afin de renforcer leur immunité. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid  soient particulièrement à risque, les autorités sanitaires britanniques poursuivent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité.

Les injections gratuites pour les plus vieux et payantes pour les jeunes

Déjà en 2022, le ministre Michael Gove avait déclaré que le Royaume-Uni est en train d’arriver à un stade où il est possible de « vivre avec le Covid ». Cependant, le climat de peur propre à justifier les contraintes d’ordre sanitaire, comme la vaccination, n’en finit pas.

Dernièrement, le ministre de la santé, Maria Caulfield a déclaré que le gouvernement s’engage à protéger les plus vulnérables contre le Covid-19. En parallèle, le Dr Mary Ramsay de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, en rajoute une couche en déclarant : « le Covid- continue à se propager chez les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli… le vaccin offre la meilleure protection alors ne le remettez pas à plus tard ».

Selon l’Agence britannique de sécurité sanitaire, à compter de ce lundi, les personnes éligibles pourront réserver un vaccin gratuit auprès du système national de réservation du NHS (National Health Service). Selon le NHS, cette campagne se poursuivra jusqu’au 30 juin

Notons que pour la première fois, des vaccins privés sont également disponibles en marge de la campagne publique. Les personnes âgées de plus de 12 ans disposant des moyens nécessaires peuvent désormais se faire vacciner en privé, moyennant un coût variant entre 45 £ (52.5 euros) et 99 £ (115.8 euros). Ces vaccins privés sont proposés dans des pharmacies et cliniques privées.

Toujours des préoccupations sur les vaccins

Les vaccins de rappel sont offerts aux personnes de 75 ans ou plus, aux résidents des maisons de soins pour personnes âgées et aux individus de 6 mois et plus dont le système immunitaire est affaibli.

La liste des personnes éligibles à ces injections gratuites sera publiée par le système de santé publique. Elles pourront recevoir le vaccin auprès des médecins de famille, des pharmacies et des centres sans rendez-vous.

Selon le directeur national des vaccinations et du dépistage du NHS, Steve Russel, ce rappel a été conçu pour prévenir le risque de complications majeures, d’hospitalisation et de décès causés par le Covid-19.

Pour autant, un rapport met en lumière une préoccupation croissante liée à la surmortalité due aux maladies cardiovasculaires au Royaume-Uni. Les données, couvrant la période de 2010 à 2022, montrent une augmentation significative, atteignant 44% en 2022, suggérant une accélération inquiétante des décès et des handicaps dans cette tranche d’âge.

L’enquête publique Covid-19 actuelle, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, traite différents sujets et elle a été divisée en plusieurs phases . La troisième phase portant sur le développement des vaccins anti-Covid, leur efficacité et leur sécurité, était censée débuter au cours de l’été 2024, mais elle sera sans doute reportée. Pour le moment, aucun calendrier des audiences n’a été publié.

Affaire Assange : Washington a 5 bonnes raisons de négocier un accord de libération

Dans un jugement de soixante-six pages, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange la possibilité d’interjeter appel de l’extradition.

Source : La Progressive, Bill Blum
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La Haute Cour de justice britannique de Londres a accordé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, un sursis non négligeable dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis pour espionnage. Dans un arrêt de soixante-six pages rendu le 26 mars, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange le droit inconditionnel de faire appel de l’arrêté d’extradition signé en 2022 par le ministre britannique de l’Intérieur. Toutefois, les juges ont statué que cette autorisation sera accordée, à la condition que les États-Unis puissent garantir que si Assange est envoyé aux États-Unis, il sera « autorisé à invoquer le Premier amendement, qu’il ne sera pas lésé lors du procès (y compris en ce qui concerne la peine infligée) en raison de sa nationalité, qu’il bénéficiera de la même protection qu’un citoyen américain au titre du Premier amendement et que la peine de mort ne lui sera pas infligée. »

Dans le système juridique britannique, de tels appels sont discrétionnaires et nécessitent l’approbation de la Haute Cour pour aboutir. Les juges ont donné aux États-Unis jusqu’au 16 avril pour présenter leurs garanties.

Compte tenu de la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis relative au Premier amendement, il est peu probable que le ministère de la Justice de l’administration Biden soit en mesure de satisfaire ces demandes des juges. Même si le ministère de la Justice ne requiert pas la peine de mort (bien que celle-ci soit techniquement possible en vertu de la loi sur l’espionnage de 1917) et affirme volontiers qu’Assange bénéficiera de toutes les garanties d’un procès en bonne et due forme tel que celui dont bénéficient les citoyens américains, le ministère ne pourra pas satisfaire les exigences des juges relatives au Premier Amendement. Selon la jurisprudence de la Cour suprême, ce dernier n’est pas applicable aux citoyens étrangers hors des États-Unis et de ses territoires. Le ministère de la Justice est tributaire de cette jurisprudence.

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Le momentum crash a encore été évité !

Ceux qui manipulent les marchés financiers et la géopolitique mondiale ont déjà évité deux fois de provoquer le momentum crash …

Le momentum crash a encore été évité ! Lire la suite »

Six mois d’enfer sur terre

Nous sommes le 7 avril. Nous venons d’assister à six mois d’atrocités justifiées par l’évènement du 7 octobre, « qui ne s’est même pas déroulé comme les médias nous l’ont raconté. ».

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Comment la population de l'UE27 augmente-t-elle ?

Comment la population de l'UE27 peut-elle augmenter alors que depuis au moins une décennie le nombre de décès est généralement supérieur aux naissances ? Un graphique commenté donne la réponse. Faute d'une natalité supérieure aux décès, l'UE maintient une croissance totale légèrement positive grâce à l'immigration.

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