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Hier — 19 avril 2024Hashtable

Jeux Olympiques 2024 : de bien belles perspectives !

Par : h16

À moins de 100 jours des prochains Jeux Olympiques à Paris, on sent nettement l’excitation et la joie s’emparer de tout le pays. La capitale et ses habitants se réjouissent très manifestement des festivités et jamais le mot “épreuves olympiques” n’aura trouvé une aussi belle résonance avec ce que traversent actuellement les Parisiens qui goûtent maintenant chaque minute d’anticipation de ces futurs grands moments.

Futurs grands moments qu’il faut minutieusement préparer et qui ont déjà été l’occasion, notamment pour la maire de Paris, d’aller visiter les lieux des différentes épreuves dans lesquels on trouve – assez commodément – Papeete, cette petite localité qui jouxte Paris et qui accueillera notamment les épreuves de surf.

Moyennant un petit déplacement en avion (cela jouxte à 15.000 kilomètres près) dont la compensation carbone n’a pas été évoquée – mais dont on peut être sûr qu’elle a été réalisée tant Anne Hidalgo est forcément éco-consciente – et une petite facture pour le contribuable parisien de l’ordre de 60.000 euros, les installations ont pu être vérif…ah non, finalement, le voyage déclenchant des démangeaisons pour l’opposition, les contribuables parisiens, une partie de la presse et pas mal de Français en général, la maire n’aura pas poussé jusqu’au site de l’épreuve de surf.

Tout ceci nous amènera quelques mois plus tard à une petite enquête et des perquisitions pour ramasser les éléments de preuve d’une éventuelle prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics (oh, ça alors) dont on ne doute pas qu’elles permettront de totalement laver l’honneur de l’équipe municipale.

La préparation ne s’arrête pas là puisque, rappelons-le, elle comporte aussi le déménagement furtif des encombrants étudiants qui prennent le pain le logement des athlètes : les expulsions ont commencé. Ouf, la place est libérée, les sportifs sont soulagés, l’Olympisme respire.

De même, la déportation le déplacement discret des centaines de migrants et autres vagabonds en dehors de la ville et leur relocalisation, toujours aux frais du contribuable, un peu partout dans le reste du pays, se passe plutôt bien même si certains maires (celui d’Orléans par exemple) s’en offusquent de façon un peu verte. Ouf, la place est nettoyée, les organisateurs se détendent, l’Olympisme retrouve le sourire.

Mais que serait cette belle cérémonie sans une belle organisation et surtout une solide sécurité garantissant à tous de profiter d’un spectacle à nul autre pareil ?

Et justement, en la matière, on sait déjà que tout sera mis en oeuvre pour obtenir un niveau de sécurisation des individus. Comme jamais auparavant… ou presque, puisqu’on va finalement remettre en place ce qui fut une véritable réussite en 2021 et 2022, à savoir affubler les Parisiens et les spectateurs d’un solide petit QR code lors de leurs déplacements (l’auto-attestation ne devrait plus tarder, maintenant).

On se réjouit déjà de savoir qu’une plateforme internet sera bientôt disponible, qui laissera à tous les Parisiens concernés l’opportunité de saisir tout un tas de petites informations pertinentes sur leurs allées et venues, et on souhaite un courage olympique à tous nos seniors dont la maîtrise des outils numériques est largement suffisante pour garantir que ces petits QR codes seront correctement distribués.

Et franchement, qui ne se réjouit pas déjà d’un retour des contrôles et des patrouilles policières dans une partie de la capitale ? Voilà qui permettra d’assurer la légendaire sécurité des rues parisiennes au moins pendant la période des jeux. Les habitants concernés vont a-do-rer !

Enfin, toutes ces considérations ne seraient pas complètes sans mentionner que tout ceci se déroulera avec une maîtrise presque totale des coûts et des dépenses.

En effet, lorsqu’on lit l’article consacré aux coûts de ces Jeux Olympiques, il apparaît que le calcul du total est particulièrement pointu : entre le budget initial, le budget courant, les dépassements, les cautions de l’État, les différents postes de dépenses et de recettes, on est tout à fait rassuré sur ce qui sera inévitablement du ressort final du contribuable.

Mais si.

Il apparaît cependant que le total devrait osciller autour de 11 milliards d’euros selon différentes estimations, dont 3, 4 ou 5 milliards resteraient à la charge des moutontribuables pardon de l’État selon Moscovici, l’actuel président de la Cour des Comptes, le tout pour un budget initial de 3,8 milliards d’euros, déjà supérieur au 3,2 milliards du dossier de candidature. On ne pourra qu’admirer la précision véritablement diabolique de ces chiffres et de l’organe officiel chargé des Comptes : pour un total à 11 milliards, cela nous fait 7 milliards de petits dépassements dodus, et de 3 à 5 milliards d’euros d’argent public, ça nous fait une enveloppe qui varie allègrement de plus de 60% sur des dépassements de plus de 100%. C’est coquet.

Rassurez-vous cependant : les équipes de propag journalistiques sont déjà sur le pont pour bien nous rappeler que même avec une facture de 11 milliards d’euros (que la Nation Française tout entière peut très bien se permettre en ces temps de croissance et d’opulence macronienne), ces jeux seront probablement parmi les moins coûteux de l’histoire récente.

Mais si.

En fait, on se demande même, devant ces chiffres si modestes, pourquoi on mégote tant, à tel point même que la région Île-De-France a par exemple refusé de prendre à sa charge les déplacements de 200.000 accrédités (athlètes, officiels, journalistes…) alors qu’elle avait été courtoisement sollicitée par le comité officiel des Jeux et que ce budget ne représente qu’un peu moins de 10 petits millions d’euros.

Il n’y a pas à dire, cet événement fleure bon la précision millimétrique et la maîtrise des coûts jusqu’au plus petit poste de dépense ! Voilà qui met dans les meilleures dispositions pour imaginer ce que pourrait donner l’organisation des épreuves elles-mêmes, de la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, et qui laisse présager d’un niveau de qualité exceptionnel pour la sécurité et l’accompagnement des joueurs, des spectateurs et de l’ensemble des corps de métiers autour de cet événement. Les supporters anglais vont a-do-rer !

Pas de doute, cela va très très bien se passer. Tout va même être olympique, pour sûr.

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À partir d’avant-hierHashtable

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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Selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

Par : h16

Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…

C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre”.

Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

Pour Le Parisien ou Les Echos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

Eh oui, une fois encore et après avoir passé un peu de temps à analyser ces articles, l’étude en question et le contexte, on tombe sur une magnifique Pignouferie de Presse.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller lire l’étude en question, qui est trouvable à condition de s’en donner la peine, ce que beaucoup de nos journaux ont échoué à faire.

Et lorsqu’on le fait, on remarque tout d’abord qu’il est difficile de passer sous silence le fait que la belle majorité mise en avant dans ces journaux n’est pas aussi belle ni aussi claire et unanime qu’ils essaient de la peindre : en réalité, si l’on se focalise sur la mobilisation éventuelle de soldats français pour aller aider l’Ukraine sur son sol, on note que 17% seraient effectivement prêts à s’engager, et que 34% le feraient peut-être, ce dernier mot ayant, on en conviendra, une importance assez déterminante lorsqu’il s’agit d’aller se faire trouer la peau.

Autrement dit, l’implication de ces Français à aller effectivement sur les théâtres d’opération est nettement moins forte que ce que les titres claironnent vivement.

Mais d’autres éléments, qui semblent complètement oubliés par nos médias, apparaissent lorsqu’on épluche l’étude. Ce serait dommage de passer à côté, parce qu’alors, les conclusions qu’on peut en tirer sont assez radicalement différentes de celles hardiment posées par nos médias.

Ainsi, on apprend assez vite que l’étude en question avait été commandée il y a un an, un peu avant l’été 2023, et le sondage lui-même réalisé en juin et juillet de cette année. Les conclusions et analyses fournies dans celle-ci sont nettement plus nuancées que les gimmicks à l’emporte-pièce de nos journaux, et les dates auxquelles ont été posées les questions ont en pratique une importance cruciale : en 2023, l’idée d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien n’avait jamais été envisagée, et la question du sondage était donc particulièrement hypothétique. Le même sondage lancé ces dernières semaines apporterait un éclairage probablement fort différent : on n’a qu’assez rarement le même avis ni le même comportement lorsqu’on se place dans le confort douillet d’une situation imaginée et lorsqu’on se retrouve poussé dans une situation très palpable aux conséquences très réelles.

Du reste, il n’y a guère besoin de spéculer sur ce que serait l’engagement réel et quantifiable des jeunes alors qu’un conflit se rapproche à grand pas : nous disposons de mesures assez précises avec l’état des recrutements de l’armée française, et le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas bonnes. Il apparaît en effet que l’armée peine franchement à recruter, à tel point que les effectifs globaux diminuent de plusieurs centaines de postes.

C’est ballot ! 51% de jeunes ou disons 17% d’entre eux sont patriotiques et s’engageraient bien, mais lorsque l’armée recrute… il n’y a plus grand monde, au point que les effectifs disponibles diminuent, en France et ailleurs en Europe : en Allemagne, le recrutement pose aussi des problèmes malgré les campagnes et les gesticulations du gouvernement et au Royaume-Uni, on observe la même tendance avec de gros problèmes pour atteindre les effectifs souhaités.

En fait, si l’on s’en tient aux tendances observés, les jeunes actuels sont furieusement moins intéressés par l’armée que les précédentes générations, les trous de recrutement n’ayant jamais été aussi forts. Le Monde et ses confrères nous raconteraient-ils des carabistouilles, une fois de plus ?

Et au fait, pourquoi ces médias de grand chemin n’évoquent-ils que très rapidement (ou pas du tout) le reste de l’enquête ?

Est-ce parce qu’elle montre que les jeunes ne placent la préoccupation d’une guerre qu’en sixième position dans leurs soucis quotidiens, ce qui revient à dire que les exhortations médiatiques à redouter un conflit ne marchent pas si bien que ça ? Est-ce parce que, dans les risques que ces jeunes évaluent, on retrouve une évocation de guerre qu’en quatrième position et qu’elle est civile de surcroît, ce qui tend à montrer que ces jeunes ne croient pas du tout aux prétendus efforts menés par l’actuel gouvernement pour réduire les fractures françaises et l’insécurité endémique sur le territoire ? Allez savoir.

En tout cas, on s’interroge sur le lien fait dans l’enquête entre le positionnement des jeunes vis-à-vis de l’engagement militaire et deux autres thèmes sondés, à savoir leur usage des jeux vidéos de combat (Call of Duty notamment) et leur adhésion aux thèses complotistes. On a ainsi la sourde impression que l’enquête et l’analyse subséquente tentent de montrer que les populations jeunes les plus aptes à s’engager seraient d’abord alimentées par les joueurs de jeux vidéos et les complotistes, ou, à tout le moins, que ce sont dans ces groupes qu’on retrouverait le plus de va-t-en-guerre. Que ce soit vrai ou faux, on comprend tout de suite pourquoi ces données ne passent pas le filtre des rédactions médiatiques…

Enfin, on ne pourra s’affranchir de noter l’écart entre le souhait exprimé par la population sondée de voir l’armée dotée de plus de moyens (53% y serait favorable) et l’état réel, calamiteux même, de cette dernière en conséquence de la politique désastreuse de Macron et de ses prédécesseurs. Là encore, pas un mot de ceci dans les articles de presse…

Il faut se rendre à l’évidence : la volonté réelle d’aller se faire trouer la peau pour l’Ukraine est très mitigée chez les Français, jeunes y compris, et c’est précisément pour cela que les médias et le gouvernement gesticulent actuellement pour nous faire croire le contraire.

On se demande bien pourquoi.

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La fièvre électrique retombe

Par : h16

Ah, les miracles de l’évolution darwienne ! Ils permettent à de petits mammifères de se transformer en géants des mers, à des plantes de développer des mécanismes de défense redoutables et, moyennant un environnement ultra-favorable et chargé de bonnes grosses subventions dodues, de transformer des voiturettes de golf en véhicules électriques familiaux pour jeunes urbains éco-conscients !

C’est ainsi qu’en l’espace de quelques années, une grosse décennie tout au plus, le monde a assisté au développement radical des voitures électriques : poussés par une législation de plus en plus tatillonne contre les moteurs thermiques traditionnels, aiguillonnés par d’alléchantes subventions et autres fléchages fiscaux, les constructeurs automobiles se sont donc employés à produire des modèles de voitures électriques qu’ils ont réussi à écouler auprès d’un public bombardé de propagande favorable à ces nouveaux modes de propulsion.

Malheureusement et comme un récent article dans ces colonnes le mentionnait, le marché commence à s’essouffler. Tout ne se passe pas exactement comme prévu par les politiciens qui ont pourtant misé très gros sur la “transition écologique” : alors qu’on attendait toujours plus de ventes et d’engouement de la part du public pour les véhicules électriques, deux phénomènes sont rapidement apparus.

D’une part, les subventions et autres distributions d’argent gratuit des autres pour aider à l’achat d’un véhicule électrique commencent à coûter fort cher à des économies, notamment européennes, qui ont bien du mal à joindre les deux bouts actuellement. La réduction voire la suppression de ces aides ont largement refroidi les acheteurs potentiels, d’autant que les véhicules électriques sont systématiquement bien plus chers à l’achat que leurs équivalents thermiques.

D’autre part, on arrive lentement mais sûrement à une saturation du marché réel pour ces engins coûteux : les CSP+ de centre ville sont maintenant à peu près tous équipés et ceux qui ne le sont pas ne le seront probablement jamais. Autrement dit, il va falloir plus que des petits chèques, des bonus et des subventions pour atteindre le gros du marché, les classes populaires et moyennes qui ont un besoin quotidien de déplacements, en province et dans les campagnes.

L’atmosphère est donc à la grimace chez les constructeurs et les vendeurs de véhicules électriques, et les euphémismes rigolos employés par les verdolâtres pour camoufler l’évaporation rapide de l’engouement du public pour ces engins camoufle mal la réalité : les objectifs grotesques d’un abandon total des moteurs thermiques fixés par l’Union européenne d’ici 2030 ne pourront pas être tenus.

Les constructeurs ne s’y sont pas trompés : Mercedes, Audi, Honda, GM, Nissan abandonnent l’idée de ne plus faire que de l’électrique et ont d’ores et déjà annoncé diminuer leur production de ces motorisations. Même Tesla est obligé de constater que la situation est tout d’un coup nettement plus tendue. Quant aux hybrides rechargeables, les bidouilles marketing des constructeurs se sont vues ce qui laisse présager, là aussi, un net tassement de leurs ventes.

En France, on pourra se dire que l’effondrement des ventes observé ces derniers mois tient beaucoup au renchérissement des coûts de l’électricité. Certains, chafouins, y verront l’illustration d’un marché européen de l’électricité entièrement bâti pour favoriser les voisins allemands (lorsqu’ils disposaient alors de gaz russe bon marché) mais qui aboutit très concrètement à surtaxer les Français même lorsque les tarifs sont redescendus.

C’est probablement en partie vrai, mais ce n’est évidemment pas qu’un mouvement franco-français ; le ralentissement est bel et bien mondial, comme, du reste, l’engouement pour les dernières lubies écologiques : la volonté de certains politiciens dans différents pays européens de mener une véritable guerre contre leurs paysans pour des motifs soi-disant écologiques s’est rapidement heurté à une grogne massive ; l’éolien, qu’il soit en mer ou sur terre, commence à rencontrer une opposition de plus en plus ferme à mesure que des problèmes de gravité croissante se font jour, notamment avec l’un des principaux fabricants de turbines éoliennes qui ont un peu trop tendance à tomber en panne (voire s’enflammer).

Peut-être les contorsions allemandes, affichées comme éco-conscientes et Gaïa-compatibles, ont-elles choqué les observateurs neutres, bien obligés de constater qu’outre-Rhin, on consomme du charbon et du gaz à un rythme croissant et à des prix exorbitants, le tout avec un fort impact en pollution et sur les paysages. Peut-être aura-t-on aussi commencé à noter l’étonnant abattage d’arbres pour faire de l’écologie, comme dans les Ardennes, en Écosse ou en Allemagne

Peut-être.

Mais peut-être y a-t-il aussi un problème plus profond, qui est assez bien résumé dans le schéma suivant :

Eh oui : pour le moment, indépendamment de leur prix qui, il est vrai, n’a cessé de baisser, les batteries dont on dispose ont une capacité de stockage énergétique particulièrement faible, que ce soit par unité de volume ou par unité de masse. On a beau tortiller les choses dans tous les sens, il faut des centaines de kilos de batteries d’un métal particulièrement inflammable au simple contact de l’eau dans l’air pour parvenir à des autonomies commercialement intéressantes (et encore). Il faut des temps de charge particulièrement étendus (neuf à dix fois plus longs dans le meilleur des cas que les cinq minutes d’un plein de carburant permettant de faire 1000 kilomètres d’un coup) pour un résultat systématiquement inférieur en terme de distance réellement parcourue.

Et si l’on peut jouer sur certains paramètres économiques, ces deux grandeurs physiques (la piètre densité énergétique, et le temps de charge très long) n’ont pour le moment malheureusement pas réussi à s’améliorer sur les dix dernières années dans des proportions permettant de se rapprocher, même vaguement, des performances des moteurs thermiques. Pour rappel, un kg de batterie stocke entre 50 et 70 fois moins d’énergie qu’un même kg de diesel.

Avec les difficultés économiques, la fin de l’argent gratuit et des barrières technologiques nettement plus compliquées à lever que prévu, la fièvre de l’électrique est en train de retomber lourdement et c’est une excellente chose : si les motorisations sont bien maîtrisées, les techniques de stockage et de distribution sont encore très loin de l’être.

Si cette fièvre a existé, c’est d’abord et avant tout parce que l’État et les politiques faussement écologiques y ont contribué en poussant une très mauvaise allocation de capital. Et maintenant vient le temps des factures. La soupe à la grimace promet donc de s’étendre.

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Comme il n’y a pas eu de pass vaccinal, il n’y aura pas de ponction de l’épargne !

Par : h16

Le mois de mars avait vu quelques sourcils se froncer du côté de Bercy : le déficit budgétaire de 2023 était apparu – ô pénible surprise ! – plus prononcé que prévu sans que l’administration fiscale et le brave Bruneau Sans Noyau, le ministre à sa tête, ne puisse s’en expliquer clairement. Soudainement, les finances du pays apparaissaient moins bien tenues que ce qu’on nous disait jusqu’à présent…

Les jours qui suivirent la désagréable découverte furent rapidement employés à mettre sur place un efficace plan de communication du gouvernement vers la presse et les Français : il n’était pas question de laisser supposer que l’économie française pouvait marquer le pas, voire se retrouver bêtement à genoux suite à quelque péripétie forcément temporaire. Succédant au Bruneau dénoyauté, Gabriel, le mignon de Matignon prenait le problème à bras le corps et appelait à faire des économies drastiques. La France allait se sortir de l’ornière, et fissa.

Nous sommes le 10 avril et les discussions vont bon train : puisque c’est maintenant évident qu’il va manquer quelques sous pour boucler le budget 2024, il importe maintenant de savoir où on va les trouver. Les discussions sur les économies qui occupèrent fort les esprits de mars se sont transformées, petit-à-petit, en discussions pointues sur la façon dont les ponctions de l’État devaient s’opérer pour qu’enfin les déficits soient plus acceptables.

Eh oui, vous l’avez compris : exactement comme prévu, on est passé d’un fort besoin d’économies à un fort besoin de solides ponctions. À tous les étages de l’administration, l’heure n’est plus à la recherche des coupes qu’on voudrait claires, mais plutôt à la recherche de ces nouveaux réservoirs de richesses qu’on pourrait enfin taxer, tant il est clair que diminuer l’emprise étatique n’est plus du tout envisageable.

Mais voilà : dans le pays le plus taxé au monde, l’affaire s’avère plus complexe qu’il n’y paraît.

Électoralement parlant, tabasser la mauvaise catégorie de moutontribuables peut provoquer de gros remous. Il s’agit d’être subtil. De surcroît, économiquement parlant, même les plus lents de nos cerveaux gouvernementaux comprennent (au moins confusément) que taxer bien fort et n’importe comment pourrait ruiner un peu plus le pays, ce qui serait tout à fait acceptable à six mois d’une élection mais pas du tout à trois ans.

Assez logiquement, à mesure que la brochette de clowns qui nous gouvernement commence à comprendre que redresser les finances du pays ne va pas pouvoir se faire sans douleur, des tensions gouvernementales apparaissent. Et comme aucun n’est réputé pour sa capacité à endosser la moindre responsabilité, les petits noms fusent.

Agacé, le locataire de l’Élysée se demande même ce que fabrique Bruno à son poste depuis sept ans : après tout, il a accepté à l’époque, avec un grand sourire, le “quoi qu’il en coûte” du Président et n’a pas trop bronché lorsque la dette du pays s’est envolée comme jamais dans son histoire. Peut-être la sortie du nouvel ouvrage de Bruno, au moment où ce dernier commence à réclamer des économies aux autres ministères, aura crispé le chef de l’État qui, à son habitude de cuistre irresponsable, n’a même pas saisi toute l’ironie de sa propre question, sachant qu’il est, lui aussi, en place depuis sept ans et s’est même activement démené pour dépenser toujours plus…

Bien sûr, se demander ce que fabrique Le Maire depuis sept ans, c’est aussi remarquer, en creux, que personne n’a semblé suffisamment solide aux yeux de Macron et des gouvernements qui se sont succédé depuis 2017 pour le remplacer, ce qui, vu le niveau de l’olibrius actuellement en charge, donne une assez bonne idée du désastre. S’il était déjà évident que le ministère de l’Intérieur n’intéresse vraiment plus grand monde (la plupart des ténors ont compris que le poste est devenu dangereux), il apparaît que celui de l’Économie et des Finances est devenu encore plus miné.

Cette nervosité de nos dirigeants lorsqu’on évoque l’épineuse question des sous-sous dans la popoche de l’État n’est pas cantonnée au ministre et à son président : on note le même ping-pong agacé entre différents intervenants gouvernementaux qui, tous, essaient de camoufler d’une façon ou d’une autre la gêne qui s’installe franchement.

C’est ainsi que, pendant qu’Attal lance une mission machin-chouette chargée de proposer des méthodes pour “taxer les rentes”, sa propre porte-parlote se fend d’une explication confuse visant à rassurer les épargnants sur le devenir de leur assurance vie ou de leur livret : non, il n’y aura “pas de hausse d’impôts, pas de suppression des APL, pas question de toucher aux assurances vies et aux livrets A” assène Prisca Thevenot avec exactement la même assurance qu’un Olivier Véran nous assurant en 2021 qu’il n’y aurait aucun pass vaccinal.

Et dans ce tableau général, il n’est guère étonnant de retrouver l’inutile dessert laitier pérorer sur la bonne santé des finances lorsqu’il était encore au pouvoir : pour ce dernier, enfoncer la France de déficits en déficits (mais sous les 3% du PIB, môssieu), c’est faire preuve de rigueur. La crèmerie qui tire sur la charité et l’hôpital qui se fout de l’ambulance, un grand classique de la politique française.

Petit-à-petit, tout le monde, au gouvernement, dans les médias et chez les Français, comprend que l’agitation qui s’est récemment emparée de la politicaillerie en charge du pays n’est plus tout à fait surjouée, n’est plus du seul domaine de la communication : si l’intention était seulement de ponctionner les Français, il serait facile pour l’actuel bande d’escroc jamais en mal de théâtre d’en rajouter pour faire comprendre à l’imminence d’un souci. Le fait qu’ils laissent entendre que de telles ponctions (sur l’énorme bas de laine français) sont envisagées semble plus destiné aux investisseurs habituels, histoire de garantir que les lignes de crédit seront pourvues, les bons du trésor achetés et les dettes reconduites sans trop de problème.

Et ça marche : avec la même facilité que le peuple français s’est complaisamment abaissé à remplir des petits formulaires pour sortir promener son chien, avec la même absence totale de réflexion sur les conséquences de ses actes qui l’a accompagné lorsqu’il s’est fébrilement accommodé d’un ausweiss vaccinal, le voilà maintenant acquiesçant à l’idée suicidaire d’aller rajouter une palette d’impôts, de ponctions et de taxes sur celles qu’il subit déjà comme jamais auparavant dans son histoire.

Un récent sondage montre que l’écrasante majorité des Français (qui ne payent pas d’impôts directs) croit finaud d’ajouter du malheur à celui qui les gangrène déjà.

Répétant les mantras pourtant parfaitement débiles qu’on trouve maintenant un peu partout sur les ondes (comme ici ou – appréciez le retour de la taxe sur les loyers fictifs, pourtant proféré par ce qui prétend être professeur d’économie), voilà qu’on prétend que le peuple vibrerait comme un seul homme (ou presque) à l’idée de voler taxer arbitrairement les uns ou les autres pour aider le gouvernement à continuer ses gabegies, les partouzes à Matignon et les soirées mousse à l’Élysée.

Et pendant que le peuple se fait bourrer le mou avec les mêmes idées socialistes qui l’ont mené à la misère jusqu’à présent et le mèneront ensuite à la ruine, on apprend que les défaillances d’entreprises battent tous les records. Est-il utile, à ce point du constat, de rappeler que sur les 225 dernières années, 98% des nations ou des États qui ont subi 130% de dettes ou plus ont terminé en hyperinflation puis en cessation de paiement, ou ont subi une guerre dans les 15 ans ?

Est-ce utile de conclure que ce pays est foutu ?

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La violence à l’école n’est pas prête à s’arrêter

Par : h16

Jolie excursion en province française que l’actualité et les collèges du cru nous ont offerte la semaine dernière ! Ainsi, mardi, nous découvrions le charme discret de Montpellier où de petites querelles féminines entre collégiennes ont poussé certaines à en mettre une autre dans le coma. Mercredi, ce fut la calme ville de Tours où des collégiennes décidèrent d’en dépouiller une autre après l’avoir copieusement tabassée. Jeudi, c’est dans la riante Île-de-France, à Viry-Châtillon, qu’un collégien trouve la mort sous les coups de ses camarades de classe pour avoir osé fréquenter la mauvaise fille.

Décidément, l’école française explore de nouveaux domaines avec, il faut le dire, un succès mitigé : par exemple, les cours d’auto-défense, parfois prodigués à certains enseignants, ne semblent pas toujours porter leurs fruits. Certes, mais compte tenu du calibre de nos ministres et de l’impeccable compétence de notre administration scolaire, on sait déjà que les résultats s’amélioreront dès les prochains mois.

En attendant, force est de constater qu’on observe la répétition d’événements tragiques dans certains établissements de l’Hexagone. Le schéma, bizarrement, est toujours à peu près le même, avec des établissements réputés – depuis longtemps – calmes et sereins, dans des banlieues elles-mêmes très favorablement connues des services de police et de justice, des altercations impliquant systématiquement une victime et une demi-douzaine (au moins) d’agresseurs (le “un contre un” semble désuet) et des parents étonnamment absents du côté des racailles assaillants. Dans tous les cas, un facteur religieux est présent, sous forme de prétexte ou pour alimenter un communautarisme pratique et qui permet d’invoquer des lois supérieures à celles du pays.

Bien évidemment, à chaque fois, les autorités se retrouvent devant le fait accompli et font la démonstration de leur impuissance : bien que des alertes avaient été remontées dans le cadre scolaire ou que des plaintes avaient été déposées, rien de tangible n’avait été fait. Dans certains cas, le maire de la commune concerné passera dans les médias pour expliquer son courroux ou son désarroi, certains iront jusqu’à pleurnicher, mais cela n’ira guère plus loin.

De la même façon, à chaque fois, les médias se bousculent pour relayer des messages qui ont maintenant leurs tournures si éculées qu’elles en deviennent des gimmicks, depuis le padamalgam jusqu’au vivrensemble qui ne doit pas être discuté ni ne saurait être remis en question par ce qui sera, ensuite, systématiquement présenté comme un fait divers aussi malheureux que ponctuel ou purement coïncident.

Et peu importe que ce ponctuel se répète de plus en plus fréquemment, peu importe que les coïncidences finissent par faire des statistiques solides : rien ne devra être analysé dans un contexte plus large, et non, non et non, il ne s’agira surtout pas de communautarisme. Ce n’est pas du tout un problème de comportements général d’un quartier ou d’une population, c’est – bien sûr – une question de moyens dont on n’a jamais assez et qui nécessite la réapparition sur les plateaux télés des politiciens qui ont pourtant amplement prouvé leur inaptitude à traiter le problème lorsqu’ils en avaient l’occasion.

Pourtant, ces moyens n’ont cessés d’être déversés à gros bouillons d’argent gratuit des autres, et pas qu’un peu : une petite consultation même furtive des documents officiels qui détaillent les montants d’argent public engouffrés dans ces quartiers montrent que ces “moyens dont on manque” représentent systématiquement des dizaines de millions d’euros pendant des dizaines d’années (par exemple, Mosson, le quartier de Montpellier ou se sont déroulés les derniers faits tragiques, a bénéficié de 74 millions d’euros de fonds publics). À la fin, autant de milliards de l’État qui ne se traduisent par aucun résultat positif, au contraire.

Et quand ce n’est pas faute de moyens (dont on manque toujours cruellement), c’est parce que ces ghettos n’offrent aucune perspective… Toutes aussi absentes pour les collégiens au milieu de la Creuse ou de la Lozère mais dont la violence ne s’exprime apparemment pas de la même façon, voire… pas du tout. Étrange, non ?

Ce déni de comprendre qu’il ne s’agit ni d’un problème de moyens (ou de réseaux sociaux, comme l’explique stupidement Najat Vallaud-Belkacem sans pouffer de rire), ni d’un problème de pauvreté, s’accompagne du déni de l’aggravation de la situation. Pourtant, là encore, les statistiques sont sans ambiguïté.

En fait, le problème de fond, cette violence dans le cadre scolaire, est récurrent et s’est installé depuis des décennies. Il y a dix ans de cela, ces colonnes dressaient déjà le constat d’une violence largement insupportable au sein des établissements scolaires

Pire, l’état des lieux, pas reluisant, portait sur des enquêtes au long cours qui permettaient de retracer ces violences au moins cinq à dix ans en arrière, ce qui nous ramène au début des années 2000. Bref et au bas mot, cela fait 20 ans qu’on sait que ces problèmes s’accumulent et que cette violence ne cesse de croître.

Il y a vingt ans, cela se traduisait par du harcèlement, des enfants tapés dans la cour de récréation ou à la sortie du collège et cela se transforme maintenant par des adolescents qui viennent armés (couteaux, pistolets), qui menacent des enseignants et des élèves, qui passent à l’acte et qui les tuent, élèves comme profs. Samuel Paty, Dominique Bernard ont chèrement payé cet entêtement des institutions et des politiciens dans le déni.

Il ne faut pas se leurrer, les médias camouflent une double réalité abominable : d’une part, le fait que la situation est devenue catastrophique et les exhortations au padamalgam, au vivrensemble ne suffisent plus à rassurer les citoyens. D’autre part, le fait que les politiciens et l’administration s’en foutent complètement.

Oui, vous avez bien lu.

Si on pouvait encore vaguement croire il y a dix ans que politiciens et administrations étaient à la fois débordés et incompétents, on comprend maintenant qu’en réalité, ni les premiers (qui profitent tranquillement du pouvoir et des ors de la République) ni les seconds (qui bénéficient de la rente que procure leur position d’intermédiaires indispensables dans toutes les interactions dans le pays) n’en ont quelque chose à carrer.

En somme, on le sait déjà : le maire de Viry-Châtillon continuera de pleurnicher devant les caméras, comme d’autres le feront après lui. Personne ne veut réellement s’attaquer au problème, devenu de toute façon électoralement suicidaire et politiquement impossible à toucher.

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L’Union Européenne contre le reste du monde

Par : h16

De la même façon que s’asseoir sur un tabouret suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, de se relever, le fait d’être en France suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, d’envoyer des troupes armées en Ukraine afin de combattre la Russie. Mais si, c’est évident voyons.

Pour les autres Européens, cette évidence est encore assez peu claire. Néanmoins peut-on lire différents discours de soutien plus ou moins tièdes à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie : les Allemands par exemple promettent des armes (mais pas n’importe lesquelles, l’opération Taurus À Gogo ayant été un peu éventée).

Les autres chancelleries sont plus discrètes (ou font fuiter moins d’information, au choix), ce qui rend plus étonnante encore la visite américaine de Viktor Orban, l’actuel premier ministre hongrois, à Donald Trump en Floride.

Sans surprise, cette rencontre a assez rapidement soulevé de nombreuses critiques de la part des médias et d’un certain nombre de dirigeants occidentaux, à commencer par Joe Biden, l’actuel jeton de présence à la présidence américaine, qui voit dans Orban un dictateur en puissance et ce d’autant plus que le dirigeant hongrois a jusqu’à présent refusé toute aide à l’Ukraine et régulièrement appelé à un cessez-le-feu avec la Russie (quel salaud !).

Toutefois, cette information – bien qu’en soi peu surprenante – est révélatrice d’un problème plus profond pour l’Union Européenne : en effet, les derniers sondages et la dynamique électorale américaine actuelle ne laissent à l’instant présent qu’assez peu de doutes quant aux possibilités que Donald Trump redevienne président des États-Unis à la fin de cette année.

Or, de façon assez gênante diplomatiquement parlant, celui qui est activement en train d’entretenir Trump sur l’état géopolitique du Vieux Continent n’est nul autre que la personne officiellement la plus détestée dans la nomenklatura bruxelloise et chez une partie des dirigeants européens eux-mêmes.

Certes, il n’est pas nouveau que les relations entre le milliardaire américain et le premier ministre hongrois ont toujours été bonnes : le premier mandat de Donald Trump à la Maison Blanche avait vu d’excellentes relations entre les deux pays, et le fait que l’entente entre ces deux conservateurs continue des années après, pour éventuellement se projeter sur les quatre prochaines années ne devrait pas surprendre non plus.

Néanmoins, nous ne sommes plus en 2016.

Depuis, l’Union européenne s’est retrouvée confrontée à un Vladimir Poutine et une Russie qui la considèrent désormais comme son adversaire de plus en plus direct. Dans ce cadre, la situation particulière de la Hongrie joue comme une épine dans le pied des dirigeants européens, d’autant plus qu’en janvier, fuitait une note interne qui détaillait un plan démontrant la volonté de certains bureaucrates de saboter l’économie hongroise si l’État membre continuait de mettre son véto pour l’envoi d’aide à l’Ukraine.

Depuis, la Hongrie a laissé tomber ses menaces de véto et le paquet législatif couvrant ces aides ukrainiennes a finalement été mis en place. La visite d’Orban chez Trump en Floride est peut-être une façon pour le gouvernement hongrois de montrer qu’il garde cependant toute son autonomie vis-à-vis de Bruxelles. En tout cas, nul doute que cette rencontre ne va pas améliorer l’appréciation de l’Union européenne par Donald Trump, et ce d’autant plus que cette même Union est désormais empêtrée dans une guerre en Ukraine que les États-Unis se montrent de plus en plus réticents à subventionner, à armer ou à supporter sans limite.

Dès lors, avec une probable élection de Trump en novembre de cette année, il n’est pas impossible que les dirigeants européens se retrouvent en sandwich entre une Amérique qui leur sera assez peu favorable pour le dire charitablement, et une Europe de l’Est progressivement plus hostile. Le pompon est atteint lorsqu’on se rappelle que la présidence tournante de l’Union européenne échoit d’ailleurs à partir de juin de cette année à … la Hongrie.

Dans ce cadre, il apparaît que l’espèce de guerre plus ou moins officielle de l’establishment européen contre ce qu’il appelle le populisme est en train de se retourner de plus en plus vivement contre lui. Les Agendas assez déconnectés des peuples et de leurs contraintes quotidiennes provoquent déjà d’importants mouvements de fond sociaux dont les révoltes agricoles ne sont que les parties les plus visibles.

En pratique, l’incapacité grandissante de ces dirigeants à produire des politiques opérationnelles qui pourraient satisfaire d’autres groupes sociaux que les urbains des centre-villes, se ressent désormais tant au niveau national qu’international. Le modèle européen n’attire plus, comme le démontre par exemple la perte d’influence massive et rapide des pays européens en Afrique (pour le plus grand bonheur des Russes, des Chinois, des pays du Golfe et des Américains).

La majeure partie de la défense armée européenne étant dans la plupart des pays assurée par les États-Unis, on comprend la panique de nos dirigeants européens : un retour de Trump au pouvoir signifierait une remise en question profonde du fonctionnement de l’OTAN, de la façon dont les Américains entendront participer à cette alliance avec de profonds remaniement dans les coûts et les opportunités qu’elle offre actuellement.

Malheureusement, tout montre que l’Union européenne s’y prépare assez mal : si de nombreux discours parlent d’une défense européenne plus ou moins intégrée, il apparaît néanmoins de grandes différences de perceptions entre les États membres sur ce qu’elle doit être et de son financement. Pour le moment, elle ressemble plus a un vœu pieux qu’autre chose.

Sur un continent ayant déjà un taux d’imposition très élevé, subissant une crise énergétique essentiellement liée à une forte dépendance des matières premières extra-européennes (d’abord vis-à-vis des Russes, puis maintenant des Américains), on doit s’interroger sur la capacité de l’Union à s’organiser et à parvenir à une autonomie stratégique à l’échelle continentale.

À mesure que semble se dessiner un abandon du globalisme, est-ce même souhaitable ?

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La déroute de Science Po et l’effondrement intellectuel de nos dirigeants

Par : h16

Tout avait pourtant bien commencé puisqu’il s’agissait tout simplement d’aller occuper le grand amphithéâtre de l’Institut d’études politiques de Paris : quel étudiant digne de ce nom en France n’a pas participé ou subi l’une de ces “occupations” universitaires semestrielles sans lesquelles l’enseignement supérieur français ne serait plus vraiment le même ? Malheureusement, les choses se sont ensuite corsées.

Prétextant que cette occupation était menée en faveur de Gaza (car tout le monde sait qu’occuper un amphithéâtre permet d’apporter des vivres et des médicaments à des zones de conflit, voyons), certains des excités militants étudiants présents sur place entreprirent rapidement de faire le tri dans l’audience, empêchant clairement certains de leurs collègues – jugés sionistes voire carrément juifs – de pénétrer ou de participer aux festivités.

Oui, vous l’aurez compris : l’inclusion, la diversité, l’ouverture au débat et la lutte contre les discrimination ou le racisme pourtant prônés par cette grande école se sont retrouvés quelque peu mis à mal lors de cet intéressant événement, ce qui a assez logiquement entraîné la surprise de la direction, rapidement relayée par les médias puis par le microcosme politique français dont une partie croissante a justement fait ses classes dans cet établissement…

sciences pipo

Montant au créneau, on a même découvert un Gérard Larcher, président du Sénat, élevant toute sa moelleuse rotondité contre les dérives de l’école qui, selon lui, “ne peut pas devenir un bunker islamo-gauchiste”

Si l’on peut admirer l’effort de synthèse du sénateur et agréer à la nécessaire défense contre les dérives gauchistes, islamistes et wokistes de l’enseignement supérieur français en général et de Science Po en particulier, on pourra cependant regretter que l’imposant Larcher ne sorte que maintenant de sa somnolence post-prandiale.

En effet, il n’est pas exactement nouveau que les facultés françaises ont largement dérivé vers la gauche du spectre politique, et à l’exception sans doute des facultés et des écoles consacrées aux sciences dures et techniques de l’ingénieur, elles sont régulièrement parcourues de soubresauts politiques, de mouvements sociaux, d’agitations militantes dont les thèmes sont rarement favorables au conservatisme ou au libéralisme pour le dire gentiment.

À Science Po s’ajoute de surcroît une succession de crises à la direction de l’établissement ces dernières années, les directeurs enfilant les scandales comme d’autres des adolescents chemises.

Ainsi, le directeur du moment, Mathias Vicherat, déjà empêtré dans une histoire de violences conjugales, se retrouve à devoir gérer une nouvelle crise au sein de l’établissement : prenant son courage à deux mains et confronté à un renvoi devant le tribunal correctionnel, il démissionne bien vite. Il remplaçait depuis 2021 un certain Frédéric Mion qui avait lui-même été contraint de démissionner en février de cette année-là pour avoir dissimulé les soupçons d’inceste visant le politologue Olivier Duhamel, alors président de la Fondation nationale des sciences politiques. Mion succédait lui-même à Richard Descoings, décédé de façon suspecte dans une chambre d’hôtel à New-York…

Autrement dit, l’établissement vogue de crise en crise, et le petit pistonné de Macron n’a pas trouvé en lui l’énergie nécessaire pour redresser la barre, au contraire.

Et cette enfilade de crises, qui dure au moins depuis 10 ans, ne concerne pas seulement la direction et inclut aussi les élèves et les enseignements qui n’hésitent pas à copier les travers et les dérives de facultés américaines.

Cependant, quand SciencePo se fait remarquer dans l’actualité, cela ne fait qu’un peu camoufler un mal plus profond : celui d’un effondrement assez rapide du niveau global de tous les aspects de l’enseignement supérieur français. De la même façon qu’il a fallu à peu près deux générations pour que les fruits pourris des méthodes d’enseignement catastrophiques des années 70 et 80 se voient dans les résultats scolaires du primaire et du secondaire, les dégâts touchent à présent l’enseignement supérieur sans qu’il ne soit plus possible de les nier (on en est à réapprendre l’orthographe aux premières années d’université, même dans les grandes écoles).

À force d’indulgences et par un véritable égalitarisme de combat, l’éducation a progressivement abandonné par laxisme et facilité chacun de ses objectifs de former et d’instruire les élèves pour se contenter de les formater vaguement avec lâcheté et atermoiements. Et si l’infiltration gauchiste n’est pas neuve, elle atteint maintenant un seuil critique puisque même les établissements vu jadis comme les plus sélectifs et les plus prestigieux sont à leur tour touchés.

Et le problème, c’est que les dirigeants du pays sortent majoritairement de ce genre d’établissement en plein naufrage culturel et éducatif : les “élites” n’en sont plus et le niveau de leurs connaissances, de leur compréhension du monde actuel devient franchement préoccupant.

Car oui, le petit entre-soi parisien a favorisé, pendant de longues années, les programmes et les contenus de plus en plus abêtissants pour amoindrir le niveau du peuple qu’il entend cornaquer ensuite. C’est pratique (pour ceux qui dirigent) mais cela finit par déclencher un problème à long terme : l’endoctrinement et la propagande niaiseuse, par capillarité, finissent par toucher progressivement tout le monde, tous les établissements. Ceux qui étaient jadis des bastions conservés à l’abri doivent, eux aussi, renouveler leurs enseignants et, inévitablement, années après années, même là, le niveau finit par sombrer à son tour.

Ceux qui, jadis, pouvaient prétendre à faire partie d’une élite, ne parviennent plus se détacher de la masse. L’entre-soi est devenu une bulle hermétiquement close au reste du monde qui finit par s’auto-intoxiquer de ses propres messages débiles tout en étant persuadé d’être dans le juste, le bon, le nécessaire.

Cela donne les dirigeants actuels, dont le niveau culturel et intellectuel n’a cessé de dégringoler notamment ces dernières années, à tel point qu’il ne vient plus à l’idée de personne d’oser comparer, par exemple, un Villepin avec un Séjourné : même si le premier n’a probablement pas écrit les meilleures pages de l’Histoire française, le second est à peine capable d’y laisser quelques pâtés baveux.

L’incompétence de l’équipe gouvernementale actuelle est un mélange à parts égales de l’inexpérience flagrante d’une jeunesse inadaptée à l’ampleur des tâches à mener et surtout d’une inculture crasse assez visible dans sa façon d’opérer. Couplée à une arrogance sans borne issue d’une désinhibition presque totale provenant tant d’un pouvoir trop vite acquis qu’à des ingestions massives d’excitants, cette incompétence ne peut mener qu’au désastre et celui-ci est un peu plus visible chaque jour qui passe.

L’effondrement du niveau de Science Politiques n’est finalement que la partie émergée d’un terrible iceberg d’inaptitudes, d’arrogance et d’inculture crasse le long duquel le navire France se ramasse violemment depuis quelques années. Et vu le calibre de l’équipe en place, ça va forcément bien se passer.

Forcément.

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Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

Par : h16

Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.

On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !

Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.

Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?

Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.

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Véhicules électriques : pas d’avenir sans subventions

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les annonces d’économies par le gouvernement – un petit 10 milliards d’euros à mettre en rapport avec les 170 milliards d’euros de déficit en 2023 – attirent des critiques… au nom de l’impact sur le climat !

Vous pouvez par exemple lire, dans l’infolettre Carbone Zéro du journal Les Echos :

“On avait pu croire à un véritable élan sur le front de la transition écologique : une planification plutôt exhaustive, une hausse des dépenses (7 milliards d’euros de nouveaux crédit en 2024) plutôt ambitieuse. Las ! Au premier obstacle, le gouvernement se dérobe … Même si la hausse des crédits alloués à la transition écologique en 2024 est encore de 5 milliards d’euros, cela risque d’être insuffisant pour que la France tienne ses objectifs climatiques…”

En effet, la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone requiert sans cesse des hausses de dépenses. A contrario, les économies imposent des baisses, comme par exemple, un resserrement des règles sur les aides aux rénovations, ce qui entraîne une chute des projets d’isolation de logements.

Le journal explique ainsi :

“Le nombre de demandes de subventions liées à des rénovations énergétiques de logements a chuté de 40 % en janvier et en février par rapport à la même période en 2023 … Cette chute est clairement liée à la mise en place du nouveau dispositif le 1er janvier dernier, qui a pour objectif de favoriser les rénovations globales au détriment de travaux simples. La suppression des aides sur certains « mono-gestes » a provoqué l’effondrement des travaux correspondants.”

Les subventions et les normes sur les émissions entraînent aussi des déformations de marché dans le secteur de l’automobile. Et par exemple, la conversion au tout-électrique rencontre des écueils… en raison de la dépendance des ventes aux subventions qui y ont été attachées jusqu’à présent.

L’action de Tesla reflète cette perte d’enthousiasme : le titre baisse peu à peu depuis son sommet de fin 2021.

En pratique, il apparaît que l’essor des ventes de voitures électriques découle directement du paiement de ces subventions, et la menace d’amendes contre les constructeurs. Comme le montre ci-dessous le graphique de l’Agence européenne de l’environnement, la part de marché de l’électrique dans les achats de véhicules grimpe à partir de 2019.

Entre voitures à batteries ou hybrides avec possibilité de branchement, la part de marché de la propulsion électrique passe d’environ 2% en 2019 à près de 22% en 2022.

L’agence précise ainsi :

“Il se produit une hausse continue du nombre d’immatriculations de voitures électriques, d’un nombre de 600 en 2010, à environ 1,74 millions en 2021 …”

Sans surprise, la presse annonce un triomphe de l’électrique sur l’essence et le diesel.

Mais en fait, cette hausse de la part de marché de l’électrique ne provient pas d’une demande chez les acheteurs – mais essentiellement d’une volonté des gouvernements.

En effet, en 2019, l’Union européenne applique une série de durcissements des normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge, dès 2020. En 2020, le journal The Guardian estime l’ampleur des amendes contre les constructeurs, en l’absence d’une hausse des ventes dans l’électrique, à plus de 30 milliards d’euros ! Les normes imposent encore de nouvelles baisses d’émissions par la suite – une diminution des émissions de 15% en 2025, par rapport au niveau de 2021, et une baisse de 50% en 2030. Et dans la foulée, l’Union européenne vote aussi l’interdiction de la vente de voitures thermique après 2035.

En parallèle à ces menaces d’amendes, les gouvernements créent des subventions pour l’achat de voitures.

En juin 2020, en Allemagne, le gouvernement annonce une subvention de 9.000 euros pour l’achat d’une voiture électrique. Le même mois, la France augmente la subvention de 6.000 à 7.000 euros par voiture. Le mois suivant, l’Italie augmente de 50% la prime pour l’achat d’une voiture électrique jusqu’à 10.000 euros par voiture !

En réaction, depuis 2019, les ventes grimpent en flèche et les constructeurs annoncent plus d’investissements dans l’électrique. Selon l’estimation de The Guardian en 2019, les annonces d’initiatives des constructeurs, à l’époque, impliquent des investissements de 225 milliards de dollars dans le secteur.

La part de marché de l’électrique – entre voitures à batteries, ou hybrides à borne de recharge – atteint un record en 2023. Selon le dernier rapport de l’Association européenne des constructeurs automobiles, les ventes de voitures à batteries grimpent de 37% en 2023, pour atteindre 15% de part de marché.

Pourtant, des signes de difficultés apparaissent à présent…

Limites des incitations

Le secteur rencontre des difficultés. En effet, la production dépasse le rythme des achats par les consommateurs. Pire, avec la réduction des subventions, les ventes piquent du nez.

Selon l’Association automobile allemande, les ventes de véhicules électriques devraient baisser de 14% cette année dans le pays, en raison de la fin des subventions en décembre dernier. Au niveau de l’Union européenne, à décembre 2023, les ventes de voitures électriques baissent de 16,9% par rapport à décembre 2022. Le début de l’année 2024 n’est pas meilleur et pointe vers plus de problèmes dans le marché de l’électrique. En parts de marché, les véhicules électriques à batteries atteignent 11% en janvier de cette année, contre 15% en moyenne sur l’année 2023.

Le manque d’acheteurs pour ces voitures crée aussi des hausses d’inventaires aux États-Unis.

Chez les concessionnaires américains, les inventaires de voiture (de tout type) passent de 1.64 millions en janvier 2023 à 2,64 millions en décembre, selon ZeroSum.

Dans l’électrique, les inventaires de voitures électriques augmentent même de plus de cinq fois sur la première moitié de 2023 !

Ceci est une preuve flagrante que l’essor dans l’électrique dépend avant tout des subventions et non de l’intérêt chez les consommateurs pour ce produit. En l’absence de ces incitations, les ventes heurtent rapidement un mur.

Les constructeurs ralentissent à présent les projets.

Abandon du tout-électrique

Par exemple, Mercedes-Benz met fin au projet de conversion au tout-électrique avant 2030.

Tom’s Guide rapporte ainsi :

“Mercedes-Benz revient sur ses ambitions en matière de voiture électrique en annonçant continuer la production de véhicules thermiques après 2030. Le constructeur automobile avait annoncé qu’il ne fabriquerait plus que des véhicules électriques à cet horizon.”

La perte de confiance dans l’électrique touche la totalité du secteur.

Dans Money, c’est sensiblement le même constat :

“Dans les dernières semaines, la tête de fil de l’électrique, Tesla, a abaissé ses prix de nouveau ; Ford a réduit la production de ses pickups électriques et a reporté des investissement de 12 milliards $ ; le directeur financier de Mercedes-Benz, Harald Wilhelm a décrit le marché des véhicules électriques comme étant un ‘espace brutal’ forçant la société à réduire ses prix ; General Motors a reporté trois nouveaux modèles, et a renoncé à son objectif de produire 400.000 véhicules électriques à mi-2025 ; et Honda a annoncé avoir mis fin à son partenariat avec GM pour construire des véhicules électriques à bas prix.”

De plus, la plupart des constructeurs perdent de l’argent sur l’électrique. Par exemple, le constructeur Ford indique faire une perte de 36.000 dollars sur chaque vente…

Pour le moment, c’est clair : les consommateurs préfèrent l’essence et le diesel à l’électrique. Sans les coups de pression de normes, et d’incitations via des hausses de primes à l’achat – ou les mesures spécifiques comme le leasing social en France – le secteur des voitures électriques a sans doute peu d’avenir… et contient bien plus de déceptions à l’horizon.

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La fière République française et ses combattants du futile

Par : h16

La fête fut complète : écran géant au Trocadéro, fanions, foule en délire, fumigènes colorés et festifs… L’occasion devait être marquée solennellement, et le fut avec pompes notamment dans les médias qui firent fort de bien revenir sur le sujet à de multiples reprises et d’en gonfler l’importance comme jamais : enfin, l’IVG entrait dans la constitution !

Il fallait au moins ça : la France, qui ne pouvait plus s’enorgueillir d’être première dans le monde que grâce à ses impôts et ses taxes délirantes, redevient, le temps d’un Congrès, la première nation dans le monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans sa constitution, chose qu’aucun autre pays n’a souhaité ou même imaginer faire avant elle.

On se demande bien pourquoi, au demeurant, puisque tout le monde sait, en France, que la loi sur l’IVG était menacée de toute part : de la même façon que le principal problème du pays est le racisme des hommes blancs quinquagénaires des classes moyennes qui stigmatisent comme jamais les populations allogènes, de la même façon qu’on ne compte plus les attentats d’extrémistes catholiques criant “Deus Vult” en tirant à l’arme automatique dans des foules innocentes, il est rapidement apparu que le pays était en proie aux mêmes extrémistes anti-avortement prêts à toutes les bassesses, à toutes les magouilles politiciennes pour abroger la loi Veil de 1975.

En effet, combien de tentatives houleuses l’Assemblée nationale aura-t-elle courageusement repoussées de ces groupes intégristes qui ont tenté, des douzaines de fois (au moins) ces dernières années, de faire disparaître ce droit acquis pour les femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle ? La liste est trop longue pour que soient cités ici ces politiciens populistes qui montèrent à la tribune pour réclamer son abrogation (et je laisse comme exercice au lecteur le soin de composer cette liste, par ordre alphabétique, pour se rendre compte à quelle point elle est longue et fournie – mais si, mais si, cherchez mieux).

Dans ce contexte particulièrement sulfureux, le combat, mené par nulle autre que la frêle et classieuse Mathilde Panot du groupe LFI, fut épique et laissera dans l’histoire de France l’une de ses plus belles pages, ♩ tsoin tsoin ♪ , sans doute à parité avec le vote de la loi de Simone Veil, à laquelle la gracieuse égérie de la gauche s’est comparée sans hésiter.

Après une lutte d’une telle intensité, il sera probablement difficile de trouver des hommes ou des femmes politiques encore vaillants et capables d’expliquer comment ce progrès si magnifique s’inscrira dans le réarmement démographique pourtant voulu par notre fier Président Macron devant la chute actuelle de la natalité, et qui, pendant ce temps, souhaite manifestement augmenter les futures troupes de l’armée française dont on comprend qu’elles seront en priorité envoyées combattre en Ukraine, cette petite France chère aux cœurs de tous nos patriotes.

Voilà une démonstration supplémentaire de ce “En Même Temps” qui donne tout son sel à cette République nouvelle mouture à la constitution fraîchement révisée, vidange faite, carbu nettoyé et prête pour les 100.000 prochains kilomètres vers l’abime.

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de fournir un travail de fond que certains pourraient qualifier d’héroïque, tant est magnifique le sacerdoce des hommes d’État permettant d’explorer de nouveaux domaines insoupçonnés : suite à la gestion méticuleuse des doléances paysannes qui avaient amené certains agriculteurs à discuter parfois vivement avec le chef de l’État, le ministre de l’agriculture et son fier aréopage d’énarques finement affûtés s’est lancé dans l’élaboration d’un grand Plan, avec – je vous le donne en mille – la création d’un futur Observatoire de la Haie.

Là encore, comment ne pas pousser un grand soupir de soulagement et s’écrier, la joie au visage : enfin !

Qui, devant ces questions impérieuses de haies et de paysages, pouvait niaisement imaginer que la subsidiarité aurait pu marcher ? Quel culot faut-il pour croire que l’État Français Omnipotent de la République Du Bisounoursland n’a pas son mot à dire sur l’organisation des buissons et des pâturages de Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret ? Qui peut avoir l’arrogance de croire que les agriculteurs sauraient mieux que les technocrates de Paris ce qui semble bon ou pas pour leurs champs ?

Dès lors, non seulement l’Observatoire des haies devient indispensable mais penser autrement montre que vous n’avez rien compris à la problématique (car de nos jours, on n’a pas de problèmes, on a des problématiques).

D’ailleurs, puisque l’État semble absolument indispensable pour déterminer combien on doit avoir de haies sur le territoire (mais si, c’est important, je vous assure !), il semble tout aussi impérieux qu’il intervienne rapidement dans la façon dont se vêtissent les citoyens et notamment s’ils ont l’audace de le faire à pas cher et de renouveler trop vite leur garde-robe : la lutte contre les fringues à pas cher est donc lancée, qui aboutira probablement à taxer de 10€ des vêtements à 10€.

Le pouvoir d’achat est un sujet trop important pour être laissé aux seuls Français, surtout s’ils sont pauvres. Le combat qui s’annonce déjà rude permettra donc de marquer une victoire décisive contre les gens correctement habillés à des prix modestes. De même que le combat contre les haies anarchiques et l’indispensable introduction de l’IVG et la lutte contre les punaises de lit dans la Constitution, on comprend que se dessine une République des Combats pointus et précis toujours plus au diapason des citoyens.

Quel bonheur !

Le pompon est atteint lorsqu’on apprend que le gouvernement s’est aussi penché sur l’éducation alimentaire des jeunes. Il apparaît en effet qu’un nombre croissant d’entre eux ne distingue pas vraiment un pamplemousse d’une orange ou une courgette d’un concombre.

Car qui, à part l’État, peut aider les individus à bien distinguer les cucurbitacées et les agrumes ? Qui osera enfin s’attaquer à ce fléau qui pousse certains enfants, incultes, à croquer en dessert un concombre à la place d’un pamplemousse ? Combien de ratatouilles à base de concombres devront endurer les Français avant qu’enfin, un ministre frappe virilement du poing sur la table pour dire “Assez, cela suffit” ?

Tenir un blog est parfois surprenant mais, à vrai dire, je ne pensais pas avoir un jour à écrire sur les courgettes et les concombres dans ces colonnes qui chroniquent essentiellement la politique française, surtout au moment où les tensions internationales grandissent, que l’on sent que les finances du pays sont moins que sereines et que la société française est probablement au bord d’une révolte d’ampleur majeure.

Tout indique que nous allons vers des périodes particulièrement troublées, politiquement, socialement, économiquement, et les politiciens se lancent malgré tout dans des luttes de plus en plus microscopiques et picrocholines…

Au moins les haies seront bien taillées, les bébés correctement avortés et les concombres séparés des courgettes. Ouf.

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Européennes : la Macronie continuera de lutter contre les agriculteurs

Par : h16

Youpi, enfin, il était temps : Virginie Hayer a été nommée tête de gondole liste macroniste aux prochaines élections européennes !

Tout le monde se réjouit forcément de cette judicieuse désignation qui portera fièrement les couleurs du Président français lors du prochain scrutin européen qui doit se tenir dans seulement trois mois, et qui permet notamment à Gabriel Attal de nous asséner quelques rots de son habituel technoblabla à base de lutte contre ceux qui veulent “déconstruire l’Europe”

Et trois mois, c’est peu pour préparer une élection qu’on pressent délicate pour le parti présidentiel… Car il faut bien le reconnaître, d’une part, la tête de liste Vivianne Hayer est une inconnue presque parfaite et d’autre part, le bilan européen tant de Macron que de ses députés strasbourgeois est suffisamment mauvais (pour ne pas dire catastrophique) pour qu’on comprenne l’inquiétude lisible dans les yeux aux reflets psychotropes du premier ministre.

Car oui, il est bien difficile de dire que Véronique Hayer est une ténor de la politique française : vaguement apparue à quelques rares occasions sur l’un ou l’autre plateau de télé régionale ou dans l’une ou l’autre feuille de choux locale, la voilà propulsée sur la scène politique nationale et internationale pour cornaquer les putatifs députés macronistes vers le Parlement européen.

De surcroît, lorsqu’on l’écoute, on peine à distinguer Valentine Hayer d’une Adeline Oudéa-Castéra moyenne, puisqu’au delà de son apparence étonnamment similaire, on retrouve le même vocabulaire, les mêmes intonations, la même novlangue polie au contact des administrations et des cabinets politiques français. Violette Hayer, c’est une macronette typique qui sort, comme toutes les autres, d’un même moule intellectuel, et qui affiche des comportements, des raisonnements et des attitudes étonnamment standardisés qui vont probablement lui donner du mal à se singulariser au cours de cette campagne électorale.

En outre, les tentatives gouvernementales de nous la faire passer pour autre chose qu’une créature technocratique ne marcheront pas, à plus forte raison lorsque ce sont des tromblons du calibre de Nathalie Loiseau qui se colleront à ce défi quasiment perdu d’avance : cette dernière pourra bien couiner “Femme, Française et fille d’agriculteurs”, ça ne donnera pas plus d’authenticité à sa candidature qui est l’exemple même d’un parachutage grossier.

Car si elle est bien issue d’une famille d’agriculteurs, elle est entrée en politique à 21 ans et ne s’en est pas moins lancée dans un diplôme de droit public pour se spécialiser en finances auprès des collectivités locales ; la traite des vaches et l’ensemencement en saison ne sont pour elle qu’une expérience très indirecte à moins de noter qu’elle est depuis devenue assistante parlementaire pour plusieurs sénateurs.

Autrement dit, elle n’est pas beaucoup mieux placée pour parler d’agriculture que n’importe quel autre pion gouvernemental du moment et alors que les tensions entre agriculteurs et gouvernement ne s’apaisent guère, on comprend que son badge “Fille d’agriculteur” ne lui servira pas à grand-chose même si Macron, son gouvernement et quelques médias inféodés veulent absolument nous faire croire le contraire.

D’autant qu’il faudra qu’elle supporte le passif du groupe dont elle prend la présidence pour ces prochaines élections, Renew (“renouveau”), cet amalgame de différents partis présentés comme “centristes”, “démocrates” et “libéraux”… Dont le bilan laisse songeur.

Renew, c’est par exemple le parti de Mark Rutte, qui fut premier ministre aux Pays-Bas, et qui peut s’enorgueillir d’avoir déclenché la vague de protestations des agriculteurs maintenant étendue à toute l’Europe. C’est du renouveau qui sent presque la révolte voire la révolution…

Renew, c’est aussi le parti qui, avec une très belle cohérence d’ensemble, a systématiquement voté toutes les mesures européennes les plus scandaleuses et les plus liberticides.

Un petit tour sur HowThewVote permet de bien vérifier qu’en effet, ils ont été de tous les bons coups : les mesures sanitaires délirantes et l’inique “pass Covid” européen, les sanctions débiles contre la Russie, les subventions pour les énergies intermittentes polluantes comme les moulins à vent et les miroirs magiques, les différentes tracasseries administratives sur différents produits phytosanitaires justement employés dans l’agriculture, l’Agenda 2030 et ses vexations permanentes des automobilistes et des citoyens parqués dans des villes de 15 minutes, les régulations de censure et de limitation à la liberté d’expression (DSA), les âneries régulatoires en matière d’intelligence artificielle, l’orientation de l’Europe vers les solutions énergétiques et de transport les moins pertinentes et les plus asservissantes, bref, difficile de trouver un palmarès plus pourri.

Eh oui, le Green Deal, le Farm To Fork (“de la ferme à la fourchette”), c’est notamment Renew, et c’est donc Veranda Hayer qui va devoir valider et supporter ce bilan, expliquer qu’on va continuer, bille en tête, à foncer vers le ravin, qu’il est même “hors de question de remettre en cause le Green Deal”, alors même que les agriculteurs sont actuellement dans la rue pour protester contre ces plans délétères.

Et il n’y aura aucune ambiguïté, aucune échappatoire, aucun moyen de diminuer la responsabilité des élus macronistes dans ces dossiers puisqu’encore actuellement, le président de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen est un macroniste pur jus, cet ineffable Alphonse Canfin dont un précédent billet dressait le portrait il y a quelques années. Ce petit phlegmon ministériel a trouvé à se recaser en provoquant toujours plus de dégâts à son passage et c’est assez naturellement qu’on le retrouve dans le même groupe que Victorine Hayer.

Violette Hayer, comme Gontrand Canfin, sont les exemples même d’apparatchiks aux buts clairement socialistes camouflés derrière une démocratie en carton : les décisions doivent venir d’en haut, sont imposés à tous même lorsque les dégâts observables imposeraient la prudence ou l’arrêt, et se traduisent toutes par une diminution nette des libertés et des droits des individus.

Que ce soit la liberté de disposer de son corps (merci le pass vaccinal), celle de choisir le moyen de transport de son choix (merci les interdictions de véhicules thermiques), celle de s’exprimer librement (merci le DSA) ou à peu près toutes les belles idées maintenant raffinées sous forme de lois contraignantes et coûteuses mises en place ces dernières années, ces individus ont consciencieusement poussé et s’engagent obstinément à pousser encore pour quatre nouvelles années au sein de leur secte militante.

Le pompon est atteint lorsqu’en plus, ils osent camoufler tout ceci derrière le vocable “libéral”, nécrosant jusqu’à la mort cet adjectif et l’idée qu’il comportait jadis de la liberté des citoyens devant le léviathan étatique. Hayer et Canfin, l’autre appendice niais du macronisme au sein de l’Union européenne, promettent ainsi de continuer à saloper l’image du libéralisme en l’accolant à toutes leurs turpitudes parfaitement antilibérales et farouchement pro-étatiques. Ils continueront, quoi qu’il en coûte, de lutter contre le peuple.

Pas de doute, youpi, il était temps…

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Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse

Par : h16

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

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La France célèbre la médiocrité

Par : h16

Au début du mois de février, on apprenait qu’Aya Nakamura était sacrée artiste féminine de l’année 2024 dans le cadre des Victoires de la musique. Il apparaît qu’en effet, grâce à elle, la France rayonne partout dans le monde.

Rayonner n’est pas trop fort puisqu’on parle ici d’une artiste dont on nous explique qu’elle est l’artiste francophone la plus écoutée de la planète, et qui permet donc à toute la francophonie de découvrir un nouveau vocabulaire porté en rythme (qui ne manque pas) par une mélodie particulièrement épurée et un ou deux couples d’accords pour une harmonie tout à fait symbolique (on pourra d’ailleurs en écouter une intéressante analyse détaillée ici).

La performance est intéressante, en ce qu’elle contraste assez fortement avec les références d’antan, et parce qu’elle permet de fixer les idées sur une tendance générale qu’on pouvait déjà appréhender avec les artistes des années précédentes : pas de doute, la médiocrité s’installe confortablement dans le pays, tous les jours un peu plus et dans de nouveaux domaines.

Est-ce vraiment utile de revenir sur la trajectoire globale du cinéma français qui, ces cinquante dernières années, est passé de succès autant intellectuels que populaires à cette avalanche de blobs insipides ou parfaitement nuls dont les scénarios semblent écrits à la chaîne par un algorithme cochant toutes les cases de la bien-pensance officielle ?

Est-il nécessaire de détailler ici la trajectoire prise par l’enseignement en France où, à côté de quelques établissements de moins en moins nombreux (et de plus en plus sélectifs sur leurs élèves), la plupart semble avoir abandonné toute velléité d’amener une classe d’âge à un niveau décent en matière d’éducation ?

Il faut en effet parfois se pincer lorsqu’on découvre les statistiques collationnées sur l’enseignement en France et la véritable contre-performance que l’Éducation nationale accumule depuis plus de vingt ans dans la plupart des matières : en calcul, la dernière enquête PISA montre par exemple un effondrement de 30% en 30 ans, pendant qu’en orthographe, le nombre de fautes d’un texte de référence a doublé sur la même période…

Dans ce contexte général, on ne peut pas vraiment s’étonner des performances culinaires de certaines pintades qui trouvent d’une extraordinaire pertinence d’aller jeter de la soupe sur des œuvres d’art comme dernièrement sur un Monet dans le but particulièrement fumeux d’interpeller les médias au sujet du réchauffement climatique. Le lien entre soupe, Monet et réchauffement climatique ne sera clair que pour ceux qui sortent tout juste de l’Éducation nationale moderne…

En revanche, il apparaîtra assez clair pour les autres (ou ceux qui ont reçu une éducation décente, disons) que le choix d’un Monet (ou d’un De Vinci la fois précédente) ne doit pas trop au hasard : la même soupe violemment jetée sur une œuvre “d’art moderne” n’aurait probablement déclenché aucun outrage et serait même probablement passé inaperçue. Dans certains cas, cela aurait même augmenté la valeur globale de l’œuvre.

Au passage et puisqu’on évoque ces manifestations douteuses sponsorisées par Riposte Alimentaire, notons que cette association est (pas assez discrètement) hébergée par la Mairie de Paris. Eh oui : le contribuable parisien, sans le vouloir ni le savoir, participe aux exactions culinaires de ces écervelées.

Doit-on s’étonner que des sagouins au potage agressif bénéficient des indulgences de l’équipe municipale qui aura enlaidi la capitale française comme jamais auparavant ? Probablement pas : depuis l’arrivée d’Annie Dingo à la mairie de Paris, la ville peut s’enorgueillir d’avoir exploré à peu près tout le champ des possibles en matière de travaux inachevés, d’art de rue moche, d’idées dégueulasses et de sabotages créatifs maintenant amplement documentés sur des sites comme SaccageParis qui permettent de mesurer, très concrètement, l’ampleur de l’extension actuelle de la médiocrité dans la capitale.

Cette médiocrité aura d’ailleurs l’occasion de s’exprimer avec toute sa sirupeuse insistance pendant les Jeux Olympiques (s’ils ont lieu) dont on devine qu’ils vont être saupoudrés d’improvisations et de bricolages probablement honteux. Et avant ces Jeux, on la retrouve dans la gestion catastrophique de la ville lumière, maintenant envahie par les rats et dont l’emblême même, la Tour Eiffel, subit d’inquiétants préjudices : il apparaît que la dernière campagne de peinture de l’édifice, destinée à le protéger de la corrosion et qui avait été annoncée courant 2017 pour 2018, n’a toujours pas commencé six ans plus tard.

L’accumulation de retards montre, là encore, comment la médiocrité s’est insinué jusque dans les processus pourtant rôdés au point de déclencher des mouvements sociaux.

L’incompétence de gestion pourrait se supporter s’il n’y avait pas un acharnement clair contre le beau et l’agréable : à force de “végétalisations” ratées, d’arbres coupés, d’art vaguement contemporain qui ressemble à du détournement de fonds publics, on assiste en réalité à une véritable volonté de mettre en place, de développer et de maintenir la laideur.

Comment expliquer autrement la volonté de réguler (comprenez “interdire” à plus ou moins long terme) jusqu’aux fleurs artificielles dont se parent certains commerces parisiens et qui rendent leurs devantures plus attrayantes ?

Bref, depuis la musique jusqu’aux enseignes de troquets parisiens, en passant par le cinéma ou l’enseignement, la France semble actuellement aspirée dans une spirale de médiocrité.

Et s’il y a comme un schéma récurrent ici, ce n’est pas un hasard.

En fait, la France, déjà assez jacobine, s’est complètement coulée dans le socialisme ces dernières décennies et est à présent un pays qui exècre les têtes qui dépassent, qui vomit les forts, les excellents, les brillants, qui pousse les compétents en dehors de ses frontières et qui chérit les mous, érige le consensus en mode de pensée et le conformisme en but à atteindre, comme l’a puissamment illustré la période pandémique.

Avec un tel comportement, visible dans toute sa société, dans ses administrations ou dans ses politiciens (non mais sérieusement, regardez la bande de cuistres médiocres qui nous gouvernent !), comment voulez-vous sérieusement que l’excellence dont le pays est capable soit encouragé ? Comment voulez-vous que la France brille dans ces conditions ?

Ce pays est foutu.

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La lente mais très coûteuse agonie de la SNCF

Par : h16

Aussi incroyable cela puisse-t-il être dans un pays réputé ultraturbolibéral, il existe en France une société publique spécialisée dans le déplacement des marchandises et des personnes exclusivement par le rail dont l’État est l’unique actionnaire. Grâce à cette société, le pays roule sur les rails d’un succès inéluctable.

Succès qu’entendent d’ailleurs partager les clients usagers usagés du rail qui, depuis des décennies, profitent de l’aubaine offerte par cette société nationale de chemins de fer efficace, sûre et surtout bon marché. La SNCF s’enorgueillit en effet de pouvoir répondre aux besoins de toutes les bourses pour emmener petits et grands d’un point à l’autre de l’Hexagone…

… Même s’il y a parfois des soucis, comme récemment avec ce petit pépin sur la ligne Paris-Limoges-Brive, sur laquelle les naufragés du rails subiront un retard de cinq heures après une rupture de caténaire au sud de Vierzon. Ou comme pour ces passagers malheureux qui goûtèrent aux aventures durailles du rail sur une ligne Paris-Clermont en profitant des trois heures supplémentaires imposées par des problèmes de locomotive pour admirer les campagnes bucoliques de notre beau pays.

Mais ces petits problèmes ne doivent surtout pas faire oublier la qualité (mondialement reconnue) de la principale production de cette entreprise : des jours de grève.

Il ne se passe en effet pas un semestre sans qu’un mouvement de grogne des personnels de la SNCF ne soit entendu, et régulièrement, le mouvement prend une ampleur nationale.

Ces dernières semaines, ce furent les contrôleurs puis les aiguilleurs de l’entreprise qui décidèrent d’arrêter le travail pour réclamer de meilleures rémunérations, plus de sous et davantage de salaire avec cette originalité qui ne se dément pas d’année en année, le tout bien évidemment en conjonction avec des vacances scolaires pour que la pression soit maximum sur les politiciens en charge.

Car oui, le sens du timing est essentiel dans toute entreprise gérant des trains : pas pour les faire arriver à l’heure (et puis quoi, encore ?) mais bien pour comprendre quand un mouvement de grève aura le maximum d’impact. On ne pourra ainsi qu’admirer le courage véritablement bravache de l’entreprise qui, alors qu’une partie de ses trains est à l’arrêt et qu’une autre, en panne, fait mijoter ses voyageurs en rase campagne, décide de communiquer sur le remboursement minimaliste des tickets pris au moment de la grève (en somme, ne comptez pas trop récupérer votre argent) et, encore plus culotté, sur de nouvelles restrictions concernant les bagages : désormais, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à deux bagages et un bagage à main. Selon ces nouvelles règles, le bagage additionnel coûtera de 5 à 20€ supplémentaire sur un ticket dont le prix ne cesse d’enfler.

S’il est relativement logique que l’entreprise s’aligne progressivement sur les normes générales en vigueur dans le transport de passager et notamment en ce qui concerne les bagages, la comparaison avec l’aérien fait assez mal puisqu’avec des restrictions équivalentes, les prix des vols sont pourtant très souvent moins chers que la plupart des trajets SNCF. Il n’est pas rare d’avoir des vols intra-européens moins coûteux qu’un trajet de train Paris-Clermont et l’assurance raisonnable d’arriver à bon port (ce qu’ont de moins en moins souvent les victimes de la SNCF).

S’ajoute à ce timing impeccable une qualité de service généralement applaudie par tous les clients de la société nationale.

Sans même évoquer les grèves, les pannes ou les retards, force est de constater que les tarifs des billets sont globalement illisibles et autorisent toutes les fantaisies dont l’entreprise ne se prive pas.

Ce serait dommage de s’arrêter à ce simple constat et la SNCF relève le défi d’en ajouter une bonne couche en donnant l’occasion à sa clientèle d’expérimenter son application, SNCF Connect, spécialement conçue pour saboter réserver une place de train : mise en place en 2022, elle a reçu un accueil franchement mitigé du public qui y a surtout vu une nouvelle forme de torture chinoise. Heureusement, depuis, les choses ont vivement continué sur leur lancée, avec cependant un passage rapide (mais remarqué) par la case Floutage d’Hegel puisque cette même torture application, pourtant détestée par les usagers, a reçu le prix “service client de l’année 2024”, avec une décontraction que seuls les vrais roublards peuvent déployer.

Il faut cependant reconnaître à la SNCF un talent : celui de la créativité comptable. À ce titre, l’année 2022 fut remarquable et on peut déjà imaginer que le bilan 2023, même s’il est annoncé “moins bon”, affichera lui aussi un coquet bénéfice. Oui, vous avez bien lu : en 2022, la SNCF affichait d’insolents bénéfices en engrangeant 2,4 milliards d’euros.

Compte-tenu des contre-performances présentées juste avant, on peut légitimement se demander comment un tel bénéfice a pu apparaître dans la comptabilité de cette entreprise publique pourtant réputée pour ses soultes et ses subventions multiples, ses compensations par le privé de régimes ultra-favorables, et ses résultats financiers en demi-teinte pour le dire gentiment (pour rappel, la dette de l’entreprise dépasse allègrement les 26 milliards d’euros en 2022).

Rassurez-vous, il ne faut pas chercher bien loin : en réalité, cette entreprise coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables (en augmentation de 25% par rapport à 2015), et sans cette somme, l’année 2022 aurait affiché un déficit de près de 15 milliards au lieu de ce profit grotesque.

Pannes multiples et systématiques, grèves répétitives, retards qui frisent le délirant aux petits fers, application de réservation pourrie, service à bord rachitique, sécurité de plus en plus médiocre, prestations fort coûteuses, prix aléatoires, dette abyssale et perspectives d’améliorations à peu près nulles : ceux qui prétendent qu’une privatisation totale de cette épave couinante et fumante provoquerait la ruine du rail français lancent en réalité un défi qu’il serait impossible de tenir, d’autant que d’autres pays, confrontés aux mêmes problèmes et ayant choisi cette solution, ont observé une nette amélioration générale des services rendus.

En Italie, la libéralisation s’est traduite par une modernisation du réseau, une baisse des coûts pour les voyageurs et une augmentation du trafic. En Suède, le trafic a bondi de 80% entre 1988 et 2013, le nombre d’opérateurs est passé de 1 à 13 et le coût par kilomètre est tombé à 5 centimes contre 16 en France (pour nettement moins de subventions étatiques). En Allemagne, les coûts de production sont maintenant inférieurs de 30% aux coûts français, et la fréquentation au augmenté de 30% depuis 1990 (et merci de nous épargner les mythes entourant la privatisation du rail britannique).

Bref : il est plus que temps que le contribuable, qui a déjà beaucoup trop payé, se débarrasse de ce boulet, rapidement. Au point où nous en sommes et alors que le pays continue de s’enfoncer dans une crise politique, économique et sociale sans précédent, il en va autant de la survie du rail français que de la survie du contribuable.

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Gemini, le moteur ultra-Woke de Google

Par : h16

La semaine dernière, alors qu’OpenAI faisait frémir le monde de l’intelligence artificielle avec Sora, le premier moteur permettant de créer des petites vidéos réalistes à partir d’une simple description textuelle, Alphabet (la maison-mère de Google) lançait en fanfare la nouvelle version de son agent conversationnel, réponse de l’entreprise mondiale à ChatGPT d’OpenAI, elle-même détenue par Microsoft. Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’a pas été déçu.

Comme à son habitude pour bien lancer son produit, Google en a subtilement changé le nom pour passer de Bard à Gemini (comme il était passé de Google Apps à GSuite puis Workspace, ou de Google Local à Places à MyBusiness à Business Profile, ou Google Hangouts à Chat, etc.) tout en lui donnant de nouvelles fonctionnalités.

Il faut le reconnaître, le moteur d’intelligence artificiel de Google est puissant.

Les prochaines semaines permettront sans doute d’explorer en détail ce qu’il a sous le capot, mais on sait déjà par exemple que Gemini dispose à présent d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons. Cette fenêtre contextuelle, c’est ce qui permet à l’agent de conserver la mémoire des échanges d’une question à l’autre. Par comparaison, ChatGPT 3.5 (la version gratuite) dispose d’une fenêtre d’environ 16.000 jetons et la version 4 autorise jusqu’à 128.000 jetons et pour donner un ordre de grandeur, ce dernier nombre représente l’équivalent d’un livre de poche à peu près, là où Gemini peut se rappeler d’une œuvre complète de 1500 pages…

Ou d’un film d’une heure et demi environ : Gemini permet en effet à l’utilisateur de lui fournir des images ou des vidéos comme entrées contextuelles sur lesquelles baser ses réponses ; pour résumer rapidement une vidéo, voilà qui peut s’avérer particulièrement intéressant dans un futur proche.

Mais à côté de ces progrès techniques indéniables et d’une puissance vraiment intéressante, Gemini s’est surtout illustré par l’identification très rapide d’un problème assez gênant pour la firme de Moutain View en Californie : voulant sans doute rattraper son retard en matière de production d’image à partir d’une description textuelle – OpenAI permet en effet à ses clients de produire des images depuis plusieurs mois directement depuis ChatGPT – Gemini a été doté de cette possibilité mais à l’usage, il est rapidement apparu que certaines demandes n’étaient tout simplement pas acceptés ou que l’écart entre les requêtes et les résultats était si fort que, très rapidement, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.

Pas de doute : lorsqu’on demande à Gemini de produire des images à teneur historique ou représentant certaines ethnies, ce dernier interprète la demande de façon un peu trop spécifique.

Ainsi, obtenir l’image d’un chevalier médiéval ou d’un pape aboutit à la production d’images systématiquement en désaccord grossier avec la réalité : l’intelligence artificielle de Google s’amuse à pondre, avec un enthousiasme louche, des chevaliers médiévaux de toutes les ethnies possibles mais le chevalier blond aux yeux bleus est étrangement absent ; les images de papes produites piochent allègrement dans les femmes, éventuellement indiennes ou noires ; quant aux empereurs romains, ils sont tous étonnamment très africains.

Le pompon est atteint lorsque confronté à la demande de représenter des soldats allemands en 1943, Gemini a cru bon de produire une série d’image résolument inclusive comprenant donc des fiers représentants noirs de la Wehrmacht… Qui doutait encore que la réalité historique pourrait se plier aussi facilement aux contraintes les plus modernes ?

Bien entendu, il n’aura pas fallu longtemps pour que le biais un peu trop massif et un peu trop visible du moteur de production d’images de Google soit immédiatement mis à profit pour transformer Gemini en véritable usine à mèmes rigolos, comme en atteste l’image suivante qui donne une idée de ce à quoi peut aboutir la volonté manifeste de l’entreprise américaine de la jouer un peu trop violemment pro-inclusivité… au point de sombrer dans un racisme si caricatural qu’il en devient hilarant.

Évidemment, ceci n’a pas manqué de provoquer quelques petites crises tant chez les habituels flocons de neige de la dernière génération qu’au département de Relations Publiques de Google qui a donc, après 24 heures de polémique croissante, été obligé d’arrêter cette fonctionnalité spécifique de Gemini : le biais “woke” était trop gros.

Malheureusement, une fois la production pittoresque stoppée, ce biais n’en demeure pas moins et semble très inscrit dans le moteur de Google qui ne se débarrasse donc pas de ses préjugés visiblement bâtis par un gauchisme effréné. Et non, ce n’est pas une exagération puisqu’interrogé sur la pédophilie (“la pédophilie est-elle condamnable ?”), le moteur s’en sort par une pirouette qui équivaut essentiellement à dédouaner ce qui, dans tous les pays occidentaux au moins, est pourtant considéré comme un crime punissable de prison.

Cette intéressante indulgence, pointée du doigt sur les réseaux sociaux, a rapidement été corrigé par Google mais elle impose assez naturellement une question : sur quelles données ce moteur a-t-il donc été entraîné pour obtenir de tels résultats ?

La biographie et les interactions sociales du responsable du produit, un certain Jack Krawczyk (qui a depuis protégé ses tweets), permet de lever le voile sur cette question légitime : apparemment, le moteur n’est pas devenu un tel porte-parole gauchiste et militant pour rien puisque, d’une part, celui qui a dirigé son “éducation” est lui-même assez visiblement un activiste gauchiste patenté, et que, d’autre part, il apparaît aussi clairement que les requêtes utilisateurs sont massivement retravaillées pour garantir que le résultat sera correctement inclusif et divers (au point de produire de sémillantes coréennes dans des costumes de la Wehrmacht)

En fait, tout indique que Google continue ses efforts d’ingénierie sociale mais là où on pouvait admettre un certain doigté de la firme californienne il y a quelques années de cela, l’actuelle tentative est si grossière et maladroite qu’elle ne peut que provoquer un fort rejet dans toute la population. On se rappelle en effet que l’entreprise technologique avait été clairement identifiée dans son travail partisan lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 (en favorisant très clairement la candidate démocrate) et on pourra reprendre l’entretien de Tucker Carlson avec Mike Benz à ce sujet qui évoque la question et montre que les entreprises privées ont été largement mises à contribution pour effectuer des opérations psychologiques d’ampleur sur les populations occidentales.

Évidemment, ici, cela s’est vu et la question de la capacité de Google à s’en remettre est clairement posée.

D’autre part, ce genre de résultats démontre à quel point les actuels moteurs d’intelligence artificielle sont particulièrement dépendants des sources et des matériaux sur lesquels ils sont entraînés et comment, en conservant aussi opaque que possible la façon dont sont effectivement traitées les invites saisies par les utilisateurs, les résultats sont lourdement orientés.

À ce titre, on ne peut que se réjouir de l’actuelle concurrence dans le domaine, tant du côté d’autres entreprises privées que des moteurs en source libre (dont on trouvera de nombreux exemples sur HuggingFace par exemple) qui permettent justement d’éviter la formation d’un cartel d’entreprises aux intentions de moins en moins avouables. Ainsi, alors que Gemini sortait et proposait ses joyeux Nazis d’ébène, Stable Cascade (une variante avancée de Stable Diffusion) devenait disponible et directement installable par le particulier.

On ne s’étonnera guère de constater que ce dernier moteur n’est absolument pas “woke” et produit des images assez proches de ce à quoi on peut raisonnablement s’attendre. A contrario, Gemini illustre assez bien ce que pourrait donner une capture complète de cette technologie (et de l’intelligence artificielle en général) par des acteurs étatiques qui en refuserait l’accès et la transparence au public…

Et pendant que ces autres moteurs marquent donc des points, que l’orientation de moins en moins démocratique et sereine de Google apparaît au grand jour (n’imaginez pas une seconde qu’elle ne s’étend pas aux autres outils de Google, moteur de recherche notamment), on peut rappeler le principe général “go woke, go broke” : les entreprises qui se sont lancées dans ce genre de militantisme hystérique ont toutes fini par souffrir ou déposer le bilan.

Ceux qui ont des actions Alphabet auront peut-être envie de s’en séparer ?

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Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

Par : h16

Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.

De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).

Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.

En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…

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Politique française et parasitologie

Par : h16

Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après de leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.

Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.

Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?

Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.

L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.

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Une extension galopante du domaine de la censure

Par : h16

La Macronie panique et l’extrême-centre, devenant totalitaire, a visiblement les mains moites. Cette semaine, ils ont mis les bouchées doubles pour enfin faire taire la dissidence. Il était temps : un peu plus, et les gens allaient s’exprimer librement !

D’un côté, l’Assemblée a voté mercredi la nouvelle loi de lutte contre les sectes et, notamment, son article 4 offrant une véritable autoroute (de celles qui virent le jour en Allemagne dans les années 30) à des dérives massives en matière de liberté d’expression, puisque cet article vise à créer et punir un nouveau délit de provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins médicaux, cette “provocation” pouvant prendre des formes extrêmement variées, allant du démarchage direct jusqu’à la publication d’opinions, même étayées, sur internet.

De l’autre, ce mardi, un petit télégraphiste de la Macronie, Christophe Deloire, commodément nommé en novembre 2023 à la tête des États généraux de l’information alors qu’il est en même temps Directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), exulte de la récente décision du Conseil d’État de demander à l’ARCOM (ex Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSA) de prendre des mesures pour forcer CNews à mieux respecter le “pluralisme politique” sur son antenne. En effet, Deloire avait en novembre 2021 et au nom de RSF demandé à l’autorité de mettre en demeure cette chaîne afin qu’elle respecte ses obligations légales “relatives à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information”, tsoin tsoin.

Depuis et si l’on s’en tient aux informations officielles, les quelques protestations entendues ici et là furent feutrées, limitées et n’auront pas d’impact tant elles proviennent des mêmes groupes séditieux de complotistes sectaires et des franges extrêmes de nos politiciens dont on peut s’affranchir de tenir compte entre gens de bonne compagnie. Circulez, il n’y a rien à voir.

En revanche, pour ceux qui fréquentent un peu les réseaux sociaux (surtout ceux que le pouvoir n’a pas oint), la Macronie met clairement le turbo sur la censure de l’opinion publique dissidente.

L’article 4, par exemple, n’est pas exactement passé sans heurts à l’Assemblée.

Dénoncé pour son côté liberticide par le Conseil d’État, le Sénat et le Conseil national des Barreaux, il a sans surprise déclenché le dépôt d’un amendement d’une partie de l’opposition pour le supprimer. Amendement qui est passé malgré le vote des petits soldats macronistes. Qu’à cela ne tienne : à l’instar d’un certain traité qui avait été rejeté par un référendum populaire et qu’il fallut valider en douce par un vote de godillots parlementaires, un nouveau vote rétablissant effectivement cet article fut imposé en fin de journée.

On appréciera, au passage, la montée au micro d’Olivier Véran pour expliquer l’importance du vote de cet article, prétendant sans vergogne que cette loi permettra de protéger les plus fragiles. Ils ont pourtant été copieusement piétinés par lui et sa clique méphitique pendant les Gilets Jaunes, pendant la pandémie et ils le sont encore actuellement, à chaque fois qu’un type se fait larder de coups de couteau fou, qu’un autre meurt sur un brancard aux urgences, qu’un agriculteur se suicide, qu’un chef d’entreprise plie bagage, qu’un pauvre coupe son chauffage, et à chaque fois qu’un type osera décrire le réel, remettre en cause la doxa gouvernementale et que cette loi condamnera.

Mais bon, après tout, qu’attendre d’un valet sans vertèbres dont la parole s’est démonétisée d’elle-même à chaque fois qu’il s’est approché d’un micro ?

Quant à l’admonestation de l’ARCOM à l’encontre de CNews, elle laisse pantois puisqu’elle aboutit à ficher les journalistes et les chroniqueurs en fonction de leurs penchants politiques, afin de déterminer le temps d’antenne des uns et des autres et juger de la neutralité de l’une ou l’autre chaîne. On attend donc avec gourmandise l’obligation qui sera faite aux chaînes du service public de recevoir quelques personnalités qu’elles refusent jusqu’à présent d’inviter.

Ne rêvez pas, il n’en sera jamais rien : si la chasse est ouverte, c’est exclusivement contre les sorcières “de droite”, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas de gauche marxiste, collectiviste et trotskiste, d’extrême-gauche mélenchoniste ou de ce centre gluant actuel qui rappelle furieusement la pure gauche socialiste d’il y a 20 ans.

En réalité, le glissement qui s’est opéré depuis au moins 20 ans aboutit à la situation actuelle où tout ce qui n’est pas purement à gauche de la gauche est immédiatement qualifié de fasciste par une intelligentsia tournée exclusivement sur elle-même. Pire, la racaille macronienne n’a rien trouvé de mieux qu’utiliser cette dérive pour étiqueter toute opposition comme provenant forcément d’un extrême, et lui distribuer du “facho” d’autant plus pratique que cela lui permet d’utiliser la loi pour lui intimer le silence.

On assiste simplement à la radicalisation ultime de cette population férocement conformiste et violemment bien-pensante, à mesure qu’elle saisit avec effroi la perte d’influence de plus en plus rapide de ses idées de merde.

Comme je le soulignais déjà dans un récent article précédent, il devient impossible de nier cette rapide déconfiture des médias traditionnels, complètement inféodés à l’État soit par connivences, soit par subventions directes et indirectes, soit simplement par l’autorisation officielle d’émettre, donnée ou refusée en fonction des humeurs du pouvoir.

Or, pour celui-ci, cette déconfiture est vraiment problématique : il tient en place grâce à une propagande servie sans arrêt, qui jusqu’à présent, permettait de camoufler les écarts croissants entre ses discours et la réalité.

Malheureusement, quelques rares plateformes numériques et chaînes d’information refusent de jouer totalement le jeu et laissent une part jugée trop belle aux discours alternatifs, discours qui trouvent là un public en progression quasi-exponentielle : le baratin gouvernemental ne prend plus, et ministres, parlementaires, journalistes et chroniqueurs de révérence le savent et pètent un câble.

L’article 4 n’est qu’une extension de lois déjà existantes (lois Gayssot par exemple) visant à museler les discours alternatifs. D’autres suivront, comme à chaque fois qu’un état totalitaire se met en place, obstinément.

Tout comme les mesures contre RT France, contre Rumble n’ont pas suffi, on peut d’ores et déjà garantir que les mesures qui sont en train d’être mises en place contre CNews ne suffiront pas et que de nouvelles seront rapidement installées. Est-il utile de rappeler que X (la plateforme de Musk) est très officiellement dans le viseur de Thierry Breton ? Quant à la toute récente censure pure et dure de canaux Télégram pour des motifs fumeux, elle ne doit rien au hasard et tout à cette panique qui s’empare des dirigeants actuels : vite, agissons, des gens pourraient lire des opinions et des informations contraires à la Voix Officielle !

La volonté de censure du pouvoir en place ne fait plus aucun doute et il ne s’agit plus de projets.

Ce sont des actes, des lois et bientôt, soyez-en sûr, des condamnations.

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Pendant que les parlementaires s’augmentent, le gouvernement prétend faire des économies

Par : h16

TotalÉnergies, fleuron français de l’énergie, enregistre des bénéfices records. Immédiatement, les appétits gouvernementaux s’aiguisent.

Cinq minutes de lecture de la presse de grand chemin suffisent pour comprendre l’étonnante atmosphère qui règne en France : alors que dans tout autre pays, on se serait bruyamment félicité des bénéfices records d’une entreprise nationale, il semble qu’une partie de la population française déplore âprement l’enrichissement de TotalÉnergies, au point que l’entreprise en soit réduite à s’excuser de distribuer des dividendes dodus à ses actionnaires, en sus de belles augmentations salariales (on évoque 5% cette année, après 7.5% l’année dernière) des employés de la firme et d’un intéressement de participation de 9000€.

Et sans surprise, la députaillerie et le gouvernement frétillent déjà à l’idée de raboter ici ou là un si beau magot via des taxes, des impôts et des ponctions exceptionnelles, expliquant qu’après tout, ce n’était que justice sociale tant “le pays” (comprenez l’État) avait actuellement besoin de cet argent.

Cette agitation médiatique autour des bénéfices de TotalÉnergies impose pourtant une autre question, d’autant plus lancinante en France qu’elle ne trouve jamais de réponse auprès des décideurs, des politiciens et du gouvernement : mais au fait, où passent donc toutes ces taxes, tous ces impôts ? Où diable dépense-t-on donc ce pognon “de dingue” ?

La réponse courte est pourtant simple : pour une très large partie, cet argent s’évapore dans tout le système social(ist)e de sécurité, depuis les retraites jusqu’à l’assurance maladie en passant par la couverture chômage, autant de postes qui n’en finissent pas de croître d’autant plus vite qu’à peu près rien n’est plus fait pour stimuler, a contrario, le travail et l’innovation.

Cependant, à ces hippopostes de dépense (qui représentent des centaines de milliards d’euros mobilisés chaque année), et si l’on passe pudiquement sur le service de la dette (dont une partie, stupidement indexée sur l’inflation, grossit donc violemment), le reste du fonctionnement de l’État français représente là encore une masse considérable d’argent du contribuable pour des résultats franchement médiocres.

Peut-être est-ce dû à cette habitude, ancrée dans tous les ministères, dans toutes les administrations, à tous les niveaux de pouvoir étatique depuis le national jusqu’au municipal, qui consiste à ne faire réellement attention à aucune dépense ? Peut-être l’habitude de claquer des thunes de façon absolument débile est-elle maintenant si fortement ancrée dans les agissements des villes, des départements, des régions et de l’État français que plus personne ne sait réellement ce qu’équilibrer un budget veut dire, ce que faire des économies signifie concrêtement ?

Parce qu’apparemment, entre deux productions littéraires douteuses, Bruno Le Maire vient de s’apercevoir qu’on allait devoir faire un peu attention à nos dépenses, le déficit gouvernemental atteignant des records : peut-être serait-il possible d’économiser autour de 12 milliards d’euros par an, non ?

C’est en tout cas le bobard que tentent de nous vendre Bruno et Gabriel, le freluquet en charge du gouvernement, feignant de croire qu’une si petite économie pourrait améliorer les finances du pays alors que, pour rappel, l’actuel déficit court autour de 146 milliards d’euros (soit douze fois le montant évoqué par ces clowns minimalistes).

Vous l’aurez compris : même devant la monstruosité du trou déficitaire, même devant l’énormité de la montagne de dettes, l’actuel gouvernement bricole à la marge, pleurnichant que ces 12 petits milliards d’euros sont un effort colossal demandé à des administrations déjà exsangues (ou presque). Mieux encore : les premières explorations pour débusquer les niches d’économies semblent avoir levé quelques lièvres au niveau des maladies chroniques (ou Affections de Longue Durée, ALD) qu’un déremboursement partiel permettrait d’alléger et autoriserait nos politiciens à imaginer 6 milliards d’euros d’économies soit la moitié de l’objectif pourtant rikiki fixé par le gouvernement.

Dans le même temps, certaines villes continuent de dépenser des sommes considérables dans des opérations essentiellement médiatiques, la ville de Paris illustrant brillamment ceci avec sa consternante consultation électorale afin de justifier une surtaxe du stationnement parisien, dont, au passage, rien n’indique qu’elle aura une quelconque validité légale. Exemple typique d’argent foutu en l’air en toute décontraction.

Devant l’état des finances du pays, des administrations ou des municipalités, tous les politiciens et tout le gouvernement devraient être mobilisés pour arrêter les dépenses d’apparat et pour réduire toutes celles qui peuvent l’être, et pas en commençant par les services que les Français payent, mais plutôt par les services que personne ne finance et que la charité institutionnelle et la société civile gèreraient bien mieux que l’État.

Ce n’est absolument pas ce qu’on observe.

Alors même qu’Attal débitait ses platitudes devant l’un ou l’autre micro mou de la République, les sénateurs en profitaient pour augmenter discrètement leurs frais de mandat de 700 euros par mois, rapidement suivi par les députés qui procédaient à une augmentation de 300 euros de leur côté. Dans un pays normal, on appelle cela du foutage de gueule.

Pour rappel, un précédent billet de ces colonnes montrait de façon claire que quelques coupes bien menées dans les émoluments de nos élus permettraient de réaliser 600 millions d’euros d’économies par an (au bas mot) et, pour seulement 7500 ronchons environ, obtenir 65 millions d’heureux d’un coup (électoralement, ça vaut le coup d’y réfléchir, non ?). Ce ne serait certes pas suffisant (loin s’en faut) mais ce serait un début salué par tout le pays.

Rassurez-vous cependant : avec le calibre des actuels guignols au pouvoir, il n’y aura pas plus de réduction substantielle des émoluments versés à notre classe politique qu’il n’y aura d’économies palpables, car au moment même où la brochette de clowns émet l’idée qu’il faille couper dans certaines dépenses (de préférence sur les ALD), on apprend qu’elle va être contrainte de diviser par deux ses prévisions de croissance du pays.

Autrement dit, l’économie de 12 petits milliards va passer de difficile à impossible, et la dette va s’obésifier de plusieurs douzaines de milliards d’euros joufflus.

Le constat est affolant : alors que la France n’a jamais autant ponctionné les Français, il n’y a plus un rond dans le système. Bravo Bruno : l’Occupant intérieur a saigné le pays à blanc.

Ce pays est foutu.

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Carlson interroge Poutine : le désespoir des médias traditionnels

Par : h16

Petit vent de panique dans les médias et les réseaux sociaux : Tucker Carlson a réalisé un entretien avec Vladimir Poutine, ce qui ne manque pas d’attiser de nombreux commentaires, pas tous indispensables.

Pour ceux (rares sans doute) qui n’auraient pas compris le sujet ou trouvé l’entretien en question, son intégralité est disponible ici sur X : en deux heures, Carlson pose quelques questions à l’actuel président russe, couvrant ses motivations dans l’invasion ukrainienne, son avis sur les tendances globales du monde et notamment la perte d’influence des États-Unis sur la scène internationale, l’affaiblissement du dollar et différents aspects géopolitiques imposés par les événements actuels.

On pourrait disserter sur les réponses de Poutine, mais le brouhaha des commentaires de la presse et des réseaux sociaux suffit amplement.

En revanche, on pourra noter quelques aspects périphériques que ce brouhaha ne couvre presque pas et qui n’en constituent pas moins des informations très éclairantes de l’état actuel, réel et palpable du monde, de plus en plus éloigné de l’image qu’en retransmettent fébrilement les médias occidentaux.

Rien que la mise en place de l’entretien constitue en lui-même un message que peu de journalistes de la presse politiquement autorisée peuvent se permettre de relayer sans froisser de très vocales susceptibilités : par contraste, on se rappellera des réceptions par le même Poutine de dirigeants occidentaux comme Scholz ou Macron qui eurent amplement la place de gesticuler, au contraire d’un Tucker Carlson fort rapproché du président russe.

Nul doute que cela pourra être interprété par les uns comme un désir pour Poutine de paraître chaleureux, pour d’autre de confirmer que Carlson est évidemment stipendié par le FSB. Charge pour Macron ou Scholz d’en tirer, peut-être, un enseignement diplomatique.

Et tant qu’à parler de contraste, on ne pourra s’empêcher d’en noter d’autres : au contraire des performances télévisuelles de Macron qui débite ses phrases creuses avec un aplomb que seuls les cuistres possèdent, Poutine expose clairement un point de vue qui s’embarrasse assez peu du “en-même temps” invertébré de Macron. Certes, ce point de vue peut amplement être vu comme un mensonge ou de la propagande, mais au moins peut-il se targuer d’une substance et d’une constance dont le président français n’a jamais pu faire preuve : s’il ment, Poutine le fait de façon cohérente et contraste fort avec la girouette Macron dont les petites phrases, au mieux grandiloquentes, au pire insultantes, n’ont que très rarement eu de portée au delà du périphérique parisien.

Contraste aussi important lorsqu’on compare les deux heures d’entretien d’un dirigeant que des rumeurs occidentales insistantes voulaient mourant ou en proie à quelques cancers carabinés, et les quelques minutes de conférence de presse de son équivalent américain pendant lesquelles l’actuel locataire de la Maison-Blanche évoque le président allemand Mitterrand ou le président mexicain Sissi, dans un brouillard mémoriel quelque peu préoccupant.

On notera au passage que pour certains, le commentaire historique de Poutine (trop long, il est vrai) serait sans intérêt ou carrément hors-sujet pour justifier ou contextualiser l’actuel conflit russo-ukrainien, mais que les mêmes s’empresseront d’en appeler à l’histoire concernant Israël sur les cinq mille dernières années dans un Deux-Poids, Deux Mesures décontracté qui n’étonnera que l’observateur extérieur réellement neutre. Du reste, cette partie de l’entretien est, sur le plan de la communication, assez désastreux : la plupart des auditeurs n’ont plus, depuis des lustres, l’habitude de ce genre de réponses longues, les réponses courtes permettant une bien meilleure viralité…

Mais en réalité, on peut s’interroger sur le but réel poursuivi par Poutine avec cet entretien : beaucoup d’Occidentaux le commentent en partant du principe (peut-être faux) que le dirigeant russe essaie de leur faire passer un message, voire de les séduire.

C’est sans doute en partie vrai et on ne peut écarter l’influence de ce genre d’opération sur les opinions publiques en général. Cependant, c’est aussi probablement une erreur d’oublier que Poutine, en donnant ce genre d’entretien, s’adresse aussi au reste du monde et que ce dernier continue de grandir en importance géopolitique (actuellement au détriment de l’Occident, d’ailleurs). Ainsi, de nombreuses déclarations de Poutine sont rapidement virales en Chine, générant des centaines de millions, voire des milliards de vues sur des sites tels que Weibo, soit des engagements bien plus importants que la population entière de la plupart des pays occidentaux.

En outre, il ne fait aucun doute que l’entretien sera aussi disséqué et analysé par l’ensemble des alliés de la Russie et de ses partenaires commerciaux ; dans ce contexte, on comprend mieux la réaction ulcérée de la presse occidentale avant que l’entretien ne paraisse, ou les appels quelque peu consternants de certains politiciens à sanctionner Tucker Carlson en Union Européenne. Apparemment, le journaliste américain a touché une corde sensible que d’autres, avant lui, n’avaient pas même frôlée : le narratif occidental serait-il si fragile et si menacé par un tel entretien ?

En tout cas, à plus de 170 millions de vues, on comprend surtout que la puissance de frappe des médias occidentaux n’est plus ce qu’elle a été, nonobstant le ban plus ou moins ferme de certaines plateformes et de certains médias.

Dans un monde où Macron rêverait sans doute réaliser un dixième de cette audience, l’entretien réalisé par Tucker Carlson montre surtout que les médias traditionnels, politiquement corrects et officiellement sanctionnés, n’ont plus du tout la cote auprès du public : il apparaît clair que la presse traditionnelle, bâtie sur un contrôle fin des contenus et des canaux de diffusion, généralement subventionnée (ou au moins autorisée) par les États, lourdement “sponsorisée” par des intérêts et un capitalisme de connivences, a perdu de son pouvoir de pénétration des esprits : à l’exception sans doute des générations les plus âgées qui restent cantonnées à la radio et à la télévision traditionnelles, les canaux d’information sont maintenant tous sur internet et les labels “agréé ou subventionné par l’État” voire “avec des vrais bouts de fact-checking dedans” apparaissent de plus en plus comme des repoussoirs, tant et si bien que l’audience de ces médias s’effondre.

En définitive, les réactions à l’entretien en disent beaucoup plus long sur ceux qui réagissent que sur Poutine ou Carlson, et ce d’autant plus lorsque les réactions sont virulentes et font appel à l’émotion plutôt qu’à la raison.

La multiplication des adjectifs péjoratifs voire des insultes (tant envers Poutine qu’envers Carlson), les cris d’outrage, les appels au boycott voire à la censure ou, encore plus éclairant, à ouvertement lancer des rumeurs ou de la désinformation pour contrer l’influence supposée de cet entretien indiquent sans le moindre doute que, le calme et la pondération s’étant totalement évaporés, leurs auteurs ont pris – même confusément – conscience d’une réalité pour eux insupportable : ils ne contrôlent plus l’information, l’opinion publique va devoir se former sur des sources multiples y compris contradictoires mais surtout, sans eux.

C’est la panique : ils ont peur.

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Fuck Gun Control et la joyeuse prolifération des armes à feu

Par : h16

C’était en juin 2023, et la nouvelle a été consciencieusement tenue discrète dans les médias qui n’évoqueront la question que très récemment : une arme, fabriquée avec une imprimante 3D, a été retrouvée sur les lieux d’un règlement de comptes à Marseille.

On peut être surpris que la nouvelle n’ait pas fait plus de bruit il y a quelques mois de cela, et sa réapparition dans les journaux du moment doit peut-être au démantèlement en Belgique, lundi 29 janvier, d’un atelier de fabrication de ces armes particulières.

Il n’en reste pas moins qu’à lire les quelques titres consacrés à la question, l’anxiété semble gagner les rangs des autorités concernées dans les propos desquelles on peut nettement lire plusieurs préoccupations.

D’une part, il apparaît que construire ces armes est relativement simple, d’autant qu’il existe maintenant de véritables petits manuels bien détaillés (celui qui chercherait “PDF FGC-9 MK II” trouverait probablement pas mal de liens intéressants très facilement) expliquant en détail comment s’y prendre, depuis les plans de chacune des pièces à imprimer jusqu’aux éléments métalliques à façonner ou utiliser, et comment, pour les parties les plus sensibles de l’appareil.

D’autre part, de l’aveu même des autorités, ces FGC-9 (pour “Fuck Gun Control” en 9mm) sont à peu près impossibles à tracer, et comme n’importe qui peut en fabriquer, la plupart des méthodes traditionnelles de pistage des trafiquants d’armes ne tiennent plus.

Le pompon serait que la population se rende compte qu’il n’y a rien de tel pour sa propre sécurité que de l’assurer elle-même… Ce que, à en juger par certains articles de presse montrant une hausse nette des ventes de bombes lacrymogènes et autres cours d’auto-défense, le “sentiment d’insécurité” actuel (le fameux) pousse plus efficacement que toutes les campagnes baveuses de propagande médiatique mièvre prétendant que tout va plutôt bien en République Démocratique du Bisounoursland.

Oui, la démocratisation de la construction d’armes relativement fiables à l’ensemble des bricoleurs du dimanche devient donc un véritable casse-tête pour ceux qui ne désirent rien tant qu’une population désarmée. Il n’est pas étonnant que cette possibilité, ainsi donnée à tous par l’impression en 3D, de pouvoir créer, rapidement, facilement, des armes à feu et notamment des armes à tir semi-automatique – puis automatique et, éventuellement, jusqu’aux armes à bande de munitions, donc à cadence de tirs élevée – terrorise l’État et ses représentants, et ce d’autant plus dans les pays où la prohibition des armes est devenu une doctrine si puissamment ancrée dans les mœurs que toute remise en question en est devenue taboue.

Dans ce contexte, le retour à une relative symétrie de la force entre les autorités étatiques et les citoyens n’arrange absolument pas les représentants de l’État et pas davantage les barons des autres mafias concurrentes : une population libre de s’armer, c’est une population sur laquelle il devient particulièrement difficile de faire pression, que ce soit pour consentir à un taux de prélèvements de plus en plus obscène, prendre un traitement pharmaceutique arbitraire, ou subir une insécurité galopante en fermant bien sa gueule.

Et ça, il n’en est absolument pas question, quitte à débiter les âneries habituelles pour faire oublier à la population toute velléité de retrouver une saine liberté de se protéger : “vous n’y pensez pas, ce serait le Far West !” et autres idioties du même acabit qui semblent complètement oublier que le port d’arme fut autorisé en France jusqu’au régime de Vichy en 1939 sans que le pays n’ait sombré dans la pire anomie sanglante. Du reste, la France est un pays qui a toujours été traditionnellement armé au point que les Révolutionnaires ne jugèrent même pas nécessaire, tant il paraissait aller de soi, d’inscrire le port d’arme dans les droits fondamentaux (grossière erreur que les Américains ne commirent pas).

nombre d'armes à feu par habitant contre nombre d'homicides par habitant

Peu importe qu’il n’y ait aucun lien entre autorisation de détention ou de port d’arme et criminalité : des armes librement possédées et utilisées par des citoyens, c’est autant de points de résistance potentiel à un asservissement complet que l’État tentera toujours d’obtenir à un moment ou un autre.

Dès lors, la présence répétée de ce sujet spécifique dans la presse, actuellement, semble taillée pour alarmer le citoyen peureux et dont la crise pandémique aura amplement montré qu’il n’est qu’un conformiste niais. Pas de doute, il faut trouver une solution drastique devant ce danger et comme ces armes sont à peu près intraçables, seul un véritable Niagara de lois, de contraintes et d’interdictions permettront – mais si, mais si – de rassurer tout le monde, n’est-ce pas.

À partir de là, il suffira d’une affaire un peu plus médiatique, un crime un peu plus crapuleux, un règlement de compte un peu plus sanglant dans lequel seront (commodément) impliquées quelques unes de ces armes pour que l’État interdise avec ce prétexte l’impression 3D, déboule chez n’importe quel bricoleur du dimanche pour lui demander de justifier ses derniers achats d’outils ou de matériel un peu louches, et j’en passe.

Plus un État veut contrôler ses citoyens, plus il lui fait peur. Inversement, plus un État a peur, plus il tabasse ses citoyens et lui retire de libertés. Les campagnes répétées visant à supprimer les armes des mains des citoyens honnêtes, ces petits articulets de presse dégoulinants d’anxiété, les exhortations ministérielles à la plus grande fermeté contre les méchants et les vilains sont autant de signes avant coureurs d’opérations drastiques contre toute volonté d’auto-défense des citoyens.

Historiquement, ces étapes ont toujours précédé l’avènement de sociétés nettement moins bisounours…

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Des Jeux Olympiques sous le signe évident de la sécurité

Par : h16

Et oui, nous sommes déjà en février et si cela veut dire que l’année 2024 est fermement entamée, cela signifie aussi que les Jeux Olympiques de Paris, fin juillet, s’approchent d’autant. Or, à six mois de la cérémonie d’ouverture, les signes s’accumulent d’une impréparation assez profonde des pouvoirs publics…

Pire : il semble même que les autorités, vaguement conscientes que tout pourrait ne pas se passer exactement comme prévu, commencent en mettre en place des stratégies alternatives non pas destinées à corriger le tir mais à camoufler préventivement la catastrophe qui se profile à l’horizon.

Il suffit pour s’en convaincre de voir les petits ajustements discrets (mais répétés) du ministre de l’Intérieur de moins en moins détendu pour comprendre que tout ne se présente pas forcément au mieux : c’est ainsi que Darmanin a récemment revu à la baisse la jauge du nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d’ouverture sur les quais de Seine. Au départ prévue autour de 600.000 spectateurs en 2022, elle avait déjà été abaissée à 400.000 en 2023 pour passer maintenant à 320.000 en ce début d’année 2024.

Difficile d’y lire l’assurance d’une gestion au cordeau ou la confiance de l’État dans la sécurité mise en place et ce d’autant plus qu’interrogés, les Français font de plus en plus preuve de circonspection face à ce qui a été organisé puisque près de la moitié d’entre eux (48%) estimeraient nécessaire de changer le format de ces festivités…

Devant ce constat, on pourrait croire que les équipes municipales ou que les autorités (ministères, administrations, corps législatif) feraient des pieds et des mains pour faciliter tout ce qui peut l’être dans la capitale afin d’accueillir ces Jeux dans les meilleurs conditions. Rassurez-vous : avec les uns et les autres, il n’en est rien et ils font même assaut d’inventivité pour rendre l’ensemble de l’opération aussi pénible que possible tant pour les touristes que pour les organisateurs et, pire encore, pour les bénévoles.

En effet, alors que Paris pourrait logiquement s’attendre à recevoir un nombre considérable de touristes que l’événement attire normalement, l’Assemblée nationale vient de voter une nouvelle bordée de contraintes légales pour les locations (notamment au travers d’AirBnB) qui promettent d’engluer encore un peu plus le marché de l’immobilier (ici locatif) pourtant déjà assez peu vaillant actuellement. Le pompon est atteint lorsqu’on apprend en parallèle que les bénévoles, recrutés en masse pour aider à mettre de l’huile dans les rouages de l’organisation de ces Jeux, devront se débrouiller pour se loger sur place pendant la durée des Jeux, absolument rien n’ayant été prévu pour eux.

Et alors que les soucis de sécurité et les tensions immobilières s’accumulent à Paris, les passes d’armes qui ont eu lieu entre la région Île-de-France et certains fournisseurs de services de géolocalisation et de cartes routières en temps réel (Google Maps notamment) en disent long sur ce que les autorités craignent réellement, à savoir un bordel monstrueux et la possibilité distincte que tout ceci transforme la capitale en un immense bouchon figé à l’époxy.

Ainsi, il avait été évoqué avec insistance la possibilité pour Ile-de-France Mobilités de bloquer purement et simplement les fonctionnalités comme Google Maps pendant la durée des Jeux afin de garantir que les usagers des transports et des routes de la région passent bien par les itinéraires décidés à l’avance par les autorités qui semblent fermement croire en leur capacité à orienter tout ce beau monde de façon plus efficace que des entreprises privées spécialisées.

Comprenant sans doute la futilité d’une telle censure (et l’image particulièrement déplorable que cette opération pouvait dégager), le rétropédalage n’a pas tardé.

Du reste, c’est un peu le même genre “d’ingénierie sociale” mal digérée qu’on observe lorsque le ministère des Transports enfile les conseils plus ou moins fins afin de tenir compte de l’éventuel surcroît d’activité que ces Jeux pourraient déclencher : apparemment, l’infrastructure en place pourrait peiner sur tout un tas de points différents, jusqu’aux livraisons de colis que nos élites planificatrices recommandent de déplacer en dehors de la période critique…

Pas de doute, cela respire vraiment la sérénité.

Sérénité qui s’installe d’autant plus facilement que se multiplient les petits actes chaleureux d’enrichissement culturel de la capitale. Dernièrement, un individu avait surpris les internautes par une performance artistique en vraie grandeur au milieu de la gare de Lyon : n’hésitant pas à remettre en question les tabous de notre société et à exprimer une nouvelle forme d’art intestinal profitable à tous, l’homme, entièrement nu, s’était mis à déféquer au milieu de la gare et avait terminé son happening avec des expériences balistiques à la clé.

Ceci n’a apparemment pas suffit pour renforcer la sécurité de cette gare qui s’est trouvée en proie, samedi, à une nouvelle expérience multiculturelle à base de couteau et de marteau.

En 24 heures, on passe donc d’un lancer de caca à un lancer de couteau : les nouvelles disciplines olympiques sont résolument inattendues.

Peut-on dès lors s’étonner que quelques Français, vaguement conscients que la situation n’est pas tout à fait aussi rose que les autorités la dépeignent, multiplient les cours d’autodéfense, de combat et le port d’arme discret ?

À mesure que la situation se fait plus précise (et moins sûre), ces Français doivent d’ailleurs s’interroger : avait-on vraiment besoin de ces jeux ?

Probablement pas, mais voilà : ils sont l’occasion de brasser énormément d’argent et représentent une opportunité particulièrement dodue de blanchir des masses considérables de pognon gratuit des autres, de faire passer discrètement des pots-de-vin d’ampleur biblique et d’arroser comme jamais les copains et les coquins.

Car non, ce n’est pas l’amour du sport, le besoin d’une saine compétition qui ont poussé les fines équipes d’Annie Dingo de Paris à présenter la candidature de la capitale française. Non, c’est bien plus sûrement l’appât du gain, financier pour la plupart et de pouvoir pour quelques uns.

Cependant, des aigrefins et des escrocs, même une fois parvenus à ces postes par connivences, mensonges et arrangements douteux, restent des aigrefins et des escrocs
non pas sélectionnés sur leurs compétences mais sur leur capacité à entourlouper ceux qu’il faut au bon moment, leur incompétence était quasiment garantie. Ce que vit le pays (un effondrement économico-social de plus en plus visible) est pour ainsi dire magnifié avec ces jeux : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Dès à présent, il semble assez clair que ces jeux olympiques seront au mieux trop coûteux et très mal gérés, au pire une catastrophe.

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La folie a bon dos

Par : h16

Samedi matin, un Malien menait une attaque au couteau et au marteau en gare de Lyon à Paris, avec des prétextes particulièrement flous (vaguement teintés de colonialisme). Sans surprise, les autorités ont depuis minimisé ce qui s’est passé, aidées en cela par les médias et l’actualité qui nous poussent à oublier bien vite ce fâcheux événement, d’autant qu’il ne faudrait pas qu’il crée une occasion supplémentaire pour le Rassemblement National de gagner quelques voix, pensez donc !

De toute façon, tout est fort clair pour les forces de police : le criminel est avant tout un malade mental qui nécessite à l’évidence un traitement psychiatrique. Petit-à-petit, la thèse d’un couteau fou (qui fait suite à celle de la voiture folle) semble se dégager.

Cependant, s’il semble assez logique d’imaginer placer en asile psychiatrique tous les individus qui s’attaquent aléatoirement à des passants sous des motifs fumeux – après tout, il ne faut pas être très bien azimuté pour perpétrer ce genre d’actes – on s’étonnera de deux choses.

Tout d’abord, on ne pourra que constater le nombre alarmant de ces attaques perpétrées par des fous ou des individus qui mériteraient certainement un suivi psychologique.

Or, il apparaît aussi, de façon assez stupéfiante, que nombre de titres de séjours sont délivrés pour “raisons médicales” psychiatriques ; on évoque des milliers, et ce alors même que nos hôpitaux psychiatriques débordent déjà de façon connue. À ce constat s’ajoute celui que plus d’un tiers des immigrants, légaux ou non, qui déferlent actuellement sur l’Europe, déclarent des troubles mentaux : une étude menée en 2020 sur les réponses données par 2 999 primo-immigrants hors UE montrait ainsi que 35,91 % d’entre eux déclaraient un trouble psychique.

Voilà qui est gênant, non ? Ne devrait-on pas plus probablement s’occuper de nos ressortissants avant de s’occuper de ceux des autres pays et arrêter d’accueillir des lots de nouveaux cas psychiatriques alors que notre système croule déjà sous les cas autochtones ? Ce serait un acte de bonne gestion minimal, les autochtones payant effectivement d’une façon ou d’une autre les coûts de ces traitements, les migrants non. Or, à toute ressource limitée, des règles d’accès doivent être mises en place quand le marché n’y est pas libre (ce qui, en France, n’est évidemment pas le cas)…

D’autre part, on assiste encore une fois à une évidente minimisation des faits.

En contextualisant cette agression comme celle d’un fou, les autorités tentent de faire passer l’événement d’un problème qui dépend essentiellement de leur responsabilités (étant directement responsables, par nature et par objectif, de la sécurité des biens et des personnes) à un problème de hasard malencontreux, ou, plus exactement, d’une gestion maladroite des cas psychiatriques en France.

En somme, il s’agit de se défausser : ce n’est pas la faute d’une sécurité en berne, ce n’est pas la faute d’un régalien qui devient risible, c’est à la fois la faute à pas de chance et en quelque sorte un malencontreux coup du sort, ou, au maximum, un problème de gestion des cas psychiatriques. Voilà tout, circulez.

Malheureusement, cette analyse ne tient guère.

D’une part, l’utilisation de plus en plus fréquente de l’explication psychiatrique pour les agissements d’artistes du couteau la rend de moins en moins crédible à chaque fois et d’autre part, l’accès facilité aux propos des agresseurs, à leurs comportements habituels et aux signes avant coureurs de l’attaque, notamment sur les réseaux sociaux, montrent qu’ils ne sont pas si fous que cela. On peut facilement leur accorder qu’ils sont fanatisés et dans ce cas, la folie se situe bel et bien dans leurs opinions, dans leur volonté d’en découdre… Mais on est assez loin de troubles psychiatriques graves, de folie ou de démence.

Dans le cas qui nous occupe, il apparaît ainsi que le Malien de la gare de Lyon explique détester la France et les Occidentaux, les rend responsables du malheur qui frappe son pays et lui-même au point d’estimer que se débarrasser de quelques uns d’entre eux constitue un but relativement nécessaire. Ceci n’est pas le discours d’un fou, mais au mieux, d’un inculte ou au pire, d’un fanatisé qui comprend très bien qu’enfiler des coups de couteaux sur des individus va provoquer des blessures graves ou la mort, ainsi que sa responsabilité dans l’affaire.

Malgré ce constat, à la fin s’empare du spectateur l’impression persistante qu’on dégage très souvent de leur responsabilité pénale un nombre croissant d’individus qui, en réalité, sont suffisamment conscients de ce qu’ils font et pourraient donc très bien être jugés comme tels.

Cependant, c’est très pratique : l’agresseur déclaré fou n’aura pas l’occasion d’apparaître à un procès qui, public ou au moins médiatisé, aurait pu exposer ses motivations (aussi fanatiques soient-elles), motivations dont les côtés assez peu vivrensemblesque et encore moins enrichissants culturellement voleraient dans les rondeurs moelleuse du discours ouaté d’inclusivité tous azimuts qu’on nous sert non-stop depuis des lustres.

Autrement dit, la psychiatrisation des agresseurs est un moyen devenu commode pour les autorités d’assurer un classement extrêmement rapide des affaires.

Tout comme Dahbia Benkired, la meurtrière de la petite Lola, ou Abdalmasih Hanoun, le poignardeur de bébés à Annecy, ou tant d’autres avant eux qui se sont pour ainsi dire évaporés de l’opinion publique, on peut gager que notre Malien déclaré fou disparaîtra aussi subtilement des colonnes médiatiques dans les prochains jours. Les commanditaires éventuels, les structures et les individus qui l’ont fanatisé, les mécanismes même de cette fanatisation ne seront surtout pas évoqués, abordés, mis eux aussi au procès. Pas question d’évoquer les associations lucratives avec buts néfastes qui auraient pu se glisser dans le parcours de notre cas psychiatrique et lui aurait tendu les arguments et les explications construisant son ressentiment. Il est fou, il sera irresponsable comme tous ceux qui l’ont accompagné. Emballez, c’est pesé.

On enterrera rapidement tout ça, ce qui permettra au passage d’amoindrir certaines statistiques qui piquent de plus en plus.

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L’État s’occupe de vous, de la gonade au cercueil

Par : h16

La guerre est lancée, et ce sera la guerre contre le dépeuplement : notre indépassable Président de la Starteup Naichione l’a clairement exprimé, le réarmement démographique est “en marche” !

Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.

Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).

Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.

Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.

En tout cas, l’interrogation est si fermement posée que, toujours dans le cadre de ce “réarmement démographique” qui sent bon un besoin mal exprimé de chair à canon, le gouvernement a récemment lancé l’idée d’instaurer un “bilan fertilité” pour les jeunes autour de 25 ans.

Nous sommes en France et dès qu’on parle santé, on parle évidemment gratuité avec l’argent des autres et immédiatement, il a été fait savoir que ce bilan serait bien sûr intégralement remboursée par la Sécurité sociale dont les missions s’étendent maintenant jusqu’à vos gonades (et ce d’autant plus qu’il va falloir sinon des soldats – avec service national universel, je vous prie – au moins de fiers petits travailleurs pour payer toutes ces belles retraites et ces croisières Costa à la génération Papy-Boom qui a cotisé pour, mais si puisqu’on vous le dit) : moyennant un examen gynécologique complet pour les femmes (ou les hommes à vagins) et un spermogramme pour les hommes (ou les femmes à testicules), on pourra enfin noyer le signal statistique visible sur l’inquiétant graphique précédent dans la masse des examens devenus d’autant plus routiniers qu’ils seront “gratuits” (payés par tout le monde).

Pour l’Exécutif, il semble apparemment important de pousser l’idée de reproduction dans la tête des individus, voire de « créer un effet signal pour dire aux jeunes “ne vous posez pas la question à 35 ans” » … En outre et dans les raisons avancées pour que l’État se lance ainsi dans l’étude approfondie de vos gonades, on trouve aussi les explications tentées par Aurore Bergé, l’actuelle cucurbitacée en charge de l’Égalité entre les Zoméléfames : apparemment, la question de l’infertilité n’est pas (du tout ou suffisamment) abordée dans la vie des femmes et des hommes et lorsqu’elle l’est, c’est bien “souvent quand c’est trop tard”.

On ne s’interrogera pas sur le fait, pourtant évident, que cette question ne se posait pas plus il y a 20 ans mais qu’à l’époque, la France bénéficiait pourtant d’un taux de naissance bien plus vigoureux. Logiquement, on se demande alors en quoi le fait de propulser maintenant la question sous le sexe nez des Français va modifier leur comportement… On peut même aussi se demander si cela ne va pas en crisper un peu plus certains, au risque d’aggraver la situation au lieu d’apporter des solutions.

Bien sûr, on pourra noter le fait qu’une fois encore, les questions sociétales sont largement mises en avant en lieu et place de tout débat de fond sur les questions, bien plus épineuses, d’économie ou de politique globale, questions qui pourraient (en apportant des solutions efficaces au niveau de vie – en chute libre – des Français) aussi améliorer la natalité du pays : en général, on peut plus facilement envisager d’avoir des enfants dans un pays en pleine croissance et dont l’ambiance est pleine de joie de vivre que dans un pays dont absolument tous les mantras officiels sont bâtis sur l’inéluctable décroissance et l’insupportable empreinte environnementale ou coloniale ou patriarcale ou culturelle que nous laissons tous honteusement derrière nous et que nous devons âprement combattre.

Mais voilà : l’État a posé comme principe qu’il allait s’occuper de chacun de nous, à chaque instant de notre existence. Et lorsque ce n’est pas pour nous blâmer d’être ce foutu carbone que le gouvernement entend réduire, ce sera pour calculer ce qu’on doit lui laisser de notre part de travail en échange de notre droit à exister.

Autrement dit, non seulement l’État s’occupe de nous du berceau au cercueil, mais il entend étendre le champ de son intervention avant même ce berceau pour s’occuper de votre appareil sexuel.

L’offensive d’interventions est déjà lancée depuis un moment, mais elle se concrétise de plus en plus : un nombre croissant de sujets sur ce qui concerne l’aspect le plus intime des individus est activement scruté par les pouvoirs publics, et l’envie d’y mettre les gros doigts boudinés de l’État ne peut plus être cachée.

Outre l’envie moite d’inscrire l’avortement dans la constitution – qui fait trépigner d’impatience une petite clique très vocale de militants, alors qu’en même temps, on semble manquer de naissance, l’ironie de la situation n’échappant apparemment qu’à nos politiciens – on ne peut s’empêcher de noter les efforts répétés du gouvernement de pousser des cours d’éducation sexuelle et affective tout le long de la scolarité des jeunes Français.

Sans doute nos dirigeants se sont-ils persuadés, après leur succès assez flamboyant à gérer votre emploi, votre argent, à gérer votre santé, à gérer votre logement et vos transports ainsi que vos sources d’énergies, qu’il était plus que temps qu’ils s’occupent – avec un brio comparable – de vos gonades.

Rien de tel que les déposer délicatement dans leurs mains expertes pour garantir qu’on va instantanément se sentir mieux.

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L’État s’occupe des emplois de demain ! Catastrophe !

Par : h16

Les statistiques en provenance de Paul Travail pardon France Emploi, d’ailleurs recoupées avec celle de LinkedIn, sont assez claires : la France et l’Europe observent actuellement une percée des emplois verts, ainsi que ceux dédiés à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.

Responsable de l’efficacité énergétique, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement ou de la responsabilité sociétale des entreprises, autant d’emplois tout nouveaux, tout chauds dont on comprend l’impérieuse nécessité dans les entreprises françaises et européennes au moment où l’ensemble du continent s’apprête à sombrer basculer dans l’Agenda 2030, dans lequel, rappelons-le, tout le monde va sautiller de plaisir vers la sobriété énergétique, les énergies alternativement en fonctionnement, les quartiers de 15 minutes à pied, les voitures électriques à pilotage étatique centralisé et la monnaie et l’identité numériques… Bref un nouveau goulag vert et riant aux miradors éco-conscients.

Comment ne pas trouver particulièrement rassurante cette explosion de la demande d’emplois qui n’auraient pas d’existence propre sans l’actuelle avalanche règlementaire verdolâtre ? Grâce à une couche épaisse de lois et de directives très orientées vers la résilience contre différentes pénuries (d’énergie et de nourriture, notamment) que ces mêmes lois et directives vont sciemment provoquer, l’Europe en général et la France en particulier sont donc en train de s’armer activement sur le plan économique pour s’adapter à des contraintes que le reste du monde va s’empresser de ne surtout pas s’infliger.

Il va sans dire que Washington, Pékin, Moscou ou New Delhi approuvent bruyamment le sens général de cette démarche, sans toutefois la copier le moins du monde.

Voilà qui nous met dans les meilleures dispositions possibles… Au moins la concurrence de l’Europe va s’en trouver sérieusement amoindrie et les efforts (parfaitement suicidaires) qu’elle va déployer seront autant de ressources évaporées avant de s’adapter aux prochains marchés technologiques actuellement en pleine expansion.

Ces marchés sont pourtant déjà frémissants en Europe : tout le monde comprend que l’intelligence artificielle et la cybersécurité seront de gros pourvoyeurs de croissance dans la prochaine décennie, et que tout retard en la matière garantit à l’Europe un déclassement encore plus grand que celui qui la frappe actuellement. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur en notant que l’Union européenne de 2008 représentait, grosso modo, le même PIB que celui des États-Unis et que, après 14 ans d’une quasi-absence de croissance, le PIB européen n’en représente plus que 55% de l’américain…

Autrement dit, à part se lancer dans un affichage vertuel écolâtre débridé extrêmement coûteux, les Européens ont travaillé ces 14 dernières années pour… rien (et la population ayant augmenté, il est même certain qu’ils se sont collectivement appauvris).

Heureusement, les nouveaux domaines – intelligence artificielle et cybersécurité, notamment – permettront peut-être de rattraper une part du retard accumulé ? On peut l’espérer : l’Europe et la France en particulier n’ont pas à rougir de leurs capacités en matière de technologies numériques, de sécurité informatique ou d’intelligence artificielle et on compte de nombreux Français dans les pointures de ce domaines.

Cependant, un doute s’immisce inexorablement à l’observateur attentif.

Se pourrait-il que la France, à présent engluée dans un état d’esprit particulièrement délétère, s’enfonce dans les choix hasardeux et fusille durablement ce qui aurait pu constituer une chance pour elle ? Oh non, un pays si finement dirigé, si bien organisé ne pourrait sombrer dans l’ornière !

Pourtant, des signes s’accumulent qui montrent une obstination assez consternante à prendre systématiquement la mauvaise direction.

En intelligence artificielle, le fait que l’État français se soit très officiellement lancé dans un grand plan, ait créé un “Comité de l’intelligence artificielle générative” et ait déjà réservé quelques écus publics pour “aider” l’un ou l’autre protégé désigné par la puissance publique, n’augure en réalité rien de bon : est-il besoin de revenir sur les catastrophes que furent le “cloud souverain” (français ou européen, du reste), le “plan calcul”, “informatique pour tous” ou même sa piteuse tentative dans le streaming ?

En somme et très officiellement, on ne change pas une méthode qui a déjà montré qu’elle foirait coûteusement : en matière d’intelligence artificielle et malgré ses atouts, la France s’est fermement positionnée dans les starting-blocks de l’échec.

Quant à la cybersécurité, le problème est fort bien illustré avec cette information, largement passée inaperçue au-delà des milieux informatiques concernés, concernant les difficultés de recrutement de la DGA, la direction générale de l’armement, qui est donc ici responsable du recrutement et du maintient des équipes d’informaticiens chargés de la défense (et de l’attaque) cybernétique : tout indique que le ministère est confronté à un problème de recrutement et surtout de conservation de ressources humaines, tant sont élevées les démissions parmi ses spécialistes.

La raison évoquée n’étonnera finalement que peu de monde en France : outre des temps de recrutement trop long (ah, la légendaire souplesse des services publics), les salaires proposés par la DGA ne sont pas assez attractifs et non seulement le privé propose des salaires supérieurs, mais les opportunités de carrière n’y sont pas moins bons, au contraire, et les rares avantages que pourrait éventuellement aligner la DGA seront généralement surclassés par les entreprises privées. Dès lors, ceux qui sont susceptibles de postuler préfèrent aller voir dans le privé, et surtout, ceux qui sont en postes finissent par démissionner et aller constater ailleurs que l’herbe y est bel et bien plus verte.

Heureusement, devant cette différence clairement identifiée, la puissance publique va agir. Elle va relever les sal… Ah bah non : elle va tout faire pour empêcher les démissions, en limitant tant que possible les opportunités de reconversion des agents du public vers le privé. Deux députés, Le Henanff (Horizon) et Mathieu (NUPES), proposent en effet de limiter les possibilités de reconversion dans le secteur privé et de baliser les parcours au sein de l’État…

Voilà qui va inciter à postuler, tiens !

Au passage, on notera dans le même rapport l’importance décrétée de la féminisation des équipes. On est dans la continuité directe de l’affichage vertuel idiot où l’on recrutera sur d’autres critères que la seule compétence, en fonction d’objectifs moraux et non opérationnels, ce même affichage vertuel responsable au moins en partie de la stagnation européenne sur les 14 dernières années…

Bref, les mêmes recettes aboutissant aux mêmes plats, on comprend que la flamboyante réussite française en matière d’intelligence artificielle ou de cybersécurité n’est pas du tout assurée et que les efforts actuels déployés par l’État français nous propulsent une nouvelle fois vers l’abime.

Heureusement, nous ne manquerons pas de frétillants gestionnaires de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et autres fanfreluches sociétales. L’Europe et la France vont sombrer, mais au moins les égos, les genres, les plantes vertes et Gaïa ne seront pas bousculés.

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Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

Par : h16

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier Ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du Sud-Ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne – Jérôme Bayle – semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne cèderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqués les empêchent de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : “nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs” (ceux-là même qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi “gagnées” ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (“farm to fork”, l’ARENH – véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique – comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. – déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulue par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.

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Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

Par : h16

Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.

Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.

Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.

Petit-à-petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.

Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.

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Nos ministres ont du talent

Par : h16

Il fallait agir vite et fort : le gouvernement Attal relève le défi puisqu’à peine deux semaines après la nomination de ses ministres, le voilà déjà dur à la tâche, relevant de nouveaux défis et se lançant dans une série de mesures qu’on n’espérait plus.

Et ce n’est rien moins que le nouveau premier ministre qui se lance ainsi dans les actions d’éclat les plus marquantes : comme il était précédemment l’irremplaçable ministre de l’Éducation nationale, il était finalement logique que ce soit par l’école républicaine qu’il commence ses premières actions décisives. C’est donc tout naturellement qu’il a lancé quelques nouvelles pistes fondamentales pour tous les élèves de France.

On se rappelle que, depuis quelques jours, sont déjà mis en place des cours d’empathie dans les écoles maternelles et élémentaires, cours qui viendront s’ajouter aux quelques nouveautés qu’introduisent tous les ministres chaque année qui passe et qui permettent aux élèves de progressivement sortir du carcan passéiste et conservateur de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.

Petit-à-petit, l’école républicaine s’ouvre vers toute une gamme de leçons et d’apprentissages habilement conçus pour transformer efficacement les petits humains qui lui sont confiés en véritable pâte-à-modeler citoyenne, inclusive et républicaine dont des capacités trop développées en autonomie intellectuelle constitueraient, on en est maintenant certain, un handicap pour la société que nos braves dirigeants veulent nous construire.

C’est donc sans surprise que ces cours d’empathie s’ajoutent aux cours de civisme dont le premier ministre entend doubler les volumes horaires : pas de doute, l’élève français sortira blindé émotionnellement et civiquement ce qui lui permettra, on en est sûr, de faire efficacement barrage aux extrêmes et de briller par son inclusivité évidemment Gaïa-compatible.

Bien évidemment, le Premier ministre, sur sa lancée, ne pouvait s’arrêter là.

Devant les derniers résultats des enquêtes PISA, désastreux, tous les parents un minimum soucieux de l’avenir de leurs enfants sont maintenant conscients des efforts drastiques et et indispensables qu’il va falloir faire pour faire revenir la discipline au sein des établissements scolaires, et insuffler une véritable révolution éducationnelle pour revenir aux fondamentaux d’une maîtrise solide de la lecture, de l’écriture et du calcul de bases.

C’est sans doute pour cela qu’Attal a clairement exprimé son désir de modifier une nouvelle fois les programmes de la rentrée pour y insérer… du sexe, ou disons “des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle” dans le but, nous dit-il, de faire comprendre l’intégrité corporelle aux enfants.

Vraiment, il faut un talent certain pour arriver ainsi à mettre en avant ce genre de projets (séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, cours d’empathie, cours de civisme) alors que, de façon de plus en plus évidente, tous les diagnostics sur l’éducation en France convergent vers un nombre trop important de matières diverses et variées en surcroît des matières fondamentales, des bases mal maîtrisées, un absentéisme croissant du corps enseignant, des problèmes croissants de discipline à tous les niveaux et une fuite marquée des élèves vers le privé qui lutte pour conserver le niveau…

Cette véritable fuite en avant vers l’accessoire, la fanfreluche et le sociétal niais en lieu et place de réformes majeures dans le sens souhaité par tous (parents, enseignants et élèves) en dit long sur ce qui se passe dans la petite tête d’Attal.

Cependant, le Premier Ministre n’est pas seul dans ce genre d’exploits et il n’est pas non plus le seul à déployer des talents insoupçonnés pour taper consciencieusement à côté de la plaque. Certains de ses ministres sont déjà dans la course et n’ont pas hésité à lancer quelques pistes de réflexion sur de nouvelles absurdités, d’autant plus qu’ils savent que personne en face n’ira copieusement leur tarter le museau, pourtant seul réflexe salutaire lorsqu’on voit leurs propositions.

C’est ainsi le cas de Christophe Béchu, hypocrite socialoïde vibrant d’incompétence dont nous avions déjà pu mesurer la fourberie détendue du prout carboné, dans un précédent billet où nous découvrions que le ministre de la Transition écologique exhortait les citoyens à limiter leur empreinte carbone tout en multipliant de son côté les vols – aériens – (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il aurait dû employer le train pour une fraction du coût et de la facture carbone (ici équivalente aux émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

Cette fois-ci, l’incohérent de la Transition et des Territoires s’exprimait sur l’une des radios d’État et, à la faveur d’une question d’un petits Gaïatollah qui l’interrogeait sur une modulation des impôts via l’empreinte carbone individuelle, répond adorer l’idée qu’on puisse ainsi réduire ou augmenter l’impôt des Français en fonction de leur empreinte carbone.

Cependant, derrière les frétillements d’aise difficilement réprimés du ministre, on comprend que pour arriver à la mise en place d’une telle modulation, il faudra pouvoir mesurer (et donc surveiller) très précisément chaque Français dans absolument tous les aspects de sa vie, de ses consommations, de ses occupations, tout le temps. C’est, par définition même, un projet totalitaire (dans le sens premier du terme) où l’État s’occuperait absolument de tous les aspects de la vie de tous, avec assez littéralement, un droit de vie ou de mort sur chaque citoyen, au bon vouloir des dirigeants (aux rangs desquels Béchu se verrait bien frétiller joyeusement).

Il faut, véritablement, un talent assez développé pour pousser ainsi une abomination de ce calibre et la trouver géniale, et ce alors que les tensions sociales n’ont probablement jamais été aussi fortes et que l’agenda écologiste délirant commence à devenir proprement insupportable pour un peuple déjà copieusement arrosé de taxes et d’impôts. Pour un peu, on se dirait que Béchu se paye la tête des Français.

Oui, qu’on évoque Attal et ses séances d’éducation sexuelle pour les gamins, les cours d’empathie pour apaiser des établissements de plus en plus violents, ou Chéru, sa facture carbone et ses idées totalitaires, décidément, nos ministres ont un talent fou. Celui de se foutre de notre gueule.

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Oudéa-Castéra, polémiques et éducation

Par : h16

Charmant début pour la nouvelle ministre de l’Éducation nationale : à peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra se retrouve dans une de ces polémiques typiquement franco-française qui permet de bien illustrer l’état de délitement complet des institutions, des médias et des politiciens.

En répondant à la presse sur la scolarisation de ses trois garçons à Stanislas, un établissement aussi privé qu’abominablement catholique, la ministre justifiait son choix en expliquant avoir voulu éviter “un paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées” dans le public, explication qui n’a pas manqué de déclencher une tempête dans le corps enseignant, ce dernier s’estimant injustement stigmatisé par les propos de leur ministre.

En outre, en choisissant l’établissement Stanislas à Paris, l’emballement médiatique était certain : d’une part, il apparaissait clair que l’établissement en question, véritable repaire de ce qui est perçu comme la pire engeance catho-conservatrice par toute la gauche militante, pouvait devenir une cible de tous les reproches possibles et d’autre part, il devenait enfin envisageable de rouvrir en grand la question du financement des établissements privés sous contrat, chose qui n’avait plus été faite depuis Mitterrand (et qui avait déclenché des manifestations monstres dans le pays).

Eh oui : alors que, de façon fort embarrassante, les derniers résultats des enquêtes PISA ont amplement démontré le niveau consternant des élèves français et ont logiquement posé la question des performances de l’Éducation nationale (ou de leur absence, disons), les médias, les politiciens et les institutions elles-mêmes (syndicats en tête) se chamaillent pour savoir si une ministre a le droit de coller ses gamins dans le privé.

Cette polémique grotesque montre surtout que les “élites” (ou ce qui passe pour tel dans ce pays en perdition) ont fort bien compris l’état réel de l’instruction en France : c’est un désastre qui justifie amplement de faire des efforts, voire des sacrifices contraires au militantisme affiché. La mixité sociale, l’inclusivité et tout le tralala, ça va très bien tant que ça concerne les enfants des autres, les gueux qui n’ont pas le choix. Pour ceux qui l’ont, toutes les raisons sont bonnes, qu’on soit de droite ou de gauche, du reste.

Et alors qu’il apparaît de plus en plus flagrant que le niveau général s’enfonce dans les abysses, celui du public encore plus vite que celui du privé, on se demande ce qu’envisagent concrètement les décideurs pour rattraper la situation.

Heureusement, la réponse arrive vite : elle est confuse, vague, badigeonnée de termes technocratiques grotesques et sent bon le gloubiboulga à base de référentiel bondissant.

Cependant, en attendant le “choc des savoirs” dont on pressent qu’il sera très mou – le passé donnant une indication claire des ministricules à faire et dire n’importe quoi – force est de constater que l’ensemble de l’appareil d’État ne fait absolument rien pour aider les parents à fournir la meilleure instruction possible à leur enfants, au contraire même.

Les réactions récoltées contre Stanislas en disent long sur cette haine farouche d’une grosse partie de l’institution d’Éducation nationale contre l’élitisme d’une part, contre les établissement privé d’autre part, et contre les établissements confessionnels enfin.

Elle ne doit étonner en rien : l’école de Jules Ferry s’est, pour ainsi dire, bâtie par opposition à l’Église et l’anticléricalisme quasi-rabique de tout une partie de l’institution éducative en France n’est pas une dérive mais bien une composante recherchée par les académies et les inspections. Cette lutte qui semble poindre avec cette polémique grotesque n’est ni nouvelle, ni larvée.

En réalité, une part non négligeable de la bureaucratie scolaire cherche à mener une guerre complète contre toute alternative à l’éducation laïque, obligatoire et dispensée exclusivement par l’État.

Les récents coups de boutoir contre l’instruction à la maison en sont une parfaite illustration : prenant prétexte de dérives possibles par des sectes sur les enfants (ce qui doit représenter quelques dizaines de cas par an, à tout casser), l’ensemble de l’appareil d’État s’est mis en ordre de marche pour écraser toute velléité des parents à éduquer et instruire leurs enfants.

Depuis le début de la rentrée 2023, les cas se multiplient de parents en bute à l’administration et aux dernières lois votées contre l’instruction en famille, sachant que la précédente rentrée fut déjà particulièrement pénible.

De lois liberticides en manipulations de l’opinion publique avec de gros sabots médiatiques, il est devenu maintenant à peu près impossible d’échapper à la férule de l’État dans l’instruction fournie à ses enfants. Dans le meilleur des cas, il reste possible de les inscrire dans des établissements hors contrat, ce qui revient à payer deux fois pour un service : une fois par ses impôts, avec un service de plus en plus mal rendu et une autre fois pour les frais d’inscription et d’enseignement dans l’établissement privé, rarement bon marché (il faut en effet compter de 200 à 400 euros par mois pour les écoles hors contrat, jusqu’à 700 euros dans certaines écoles parisiennes).

Mais voilà : l’école à la maison, les établissements privés hors contrat, c’est surtout deux façons pratiques de protéger ses enfants de l’influence de l’État dans leur éducation. C’est aussi la voie royale pour former des individus indépendants des structures administratives et des pensées et des propagandes de groupes que représentent les enseignements actuels. Actuellement, c’est une façon d’éviter l’introduction forcenée de propagande réchauffiste, wokiste, collectiviste partout dans tous les enseignements.

Or, des citoyens indépendants n’ont aucun intérêt pour l’État et pour des politiciens qui veulent au contraire accroître leur pouvoir. Pire : ce sont clairement des menaces avec lesquelles il est bien plus complexe d’interagir qu’avec les flocons de neige adulescents et émotionnellement instables que l’État forme actuellement à rythme industriel.

En fait, la seule solution réellement praticable et pratiquée dans certains pays, qui a démontré pouvoir effectivement améliorer les résultats et la qualité des enseignements, c’est le “chèque-éducation” : chaque élève se voit attribuer un chèque annuel pour son éducation, qui est touché directement par l’école au choix des parents, ce qui met les établissements en concurrence.

Cependant, ne comptez pas trop sur ce “chèque éducation” en France. Nous avons déjà un “chèque Chaussettes Trouées”, n’en demandez pas plus.

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Licence to trigger

Par : h16

Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.

Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…

Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.

Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit-à-petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.

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Pas de doute : ça sent le populisme !

Par : h16

Snif, snif ?! Ah mais ça alors, quelle drôle d’odeur ! On croyait ne l’avoir plus sentie depuis des lustres ! Snif, snif… Mais oui, bien sûr, pas de doute, ça sent le populisme !

Les dernières effluves les plus fortes semblent venir d’Allemagne, chargées de particules fines des centrales au charbon qui produisent actuellement toute la bonne énergie verte pleine de CO2 revigorant : à la stupeur d’un nombre croissant de journaleux français, les sondages qui nous viennent d’Outre-Rhin charrient tous l’engouement neuf des Allemands envers le parti populiste AfD (Alternativ für Deutschland) au point que ce parti rêve à présent d’une victoire aux prochaines élections régionales puis européennes puis nationales en 2025 avec une vraie possibilité d’obtenir un chancelier.

Les sites politiques, qui décortiquent les opinions, les sondages locaux et les grandes tendances confirment tous la terrible nouvelle : AfD, ce parti que toute la presse présente maintenant comme d’extrême-droite, monte tous les jours un peu plus dans l’opinion publique allemande (notamment dans l’Est).

On s’étonnerait presque. Non du score putatif de l’AfD, mais des spasmes de panique qui parcourent certaines rédactions et les analystes politiques de la presse de grand chemin.

Tout était pourtant bien calé : avec un Agenda 2030 mijoté aux petits oignons, à base de voiturettes électriques, de steaks synthétiques, de farine d’insectes, de thérapies vaccinocompulsives innovantes, de villes de 15 minutes et de monnaie numérique totalement contrôlée par une petite élite, le succès était certain !

Las : de vilains imprévus déboulèrent pour tout flanquer par terre. La révolution verte tourne au cauchemar, les industries allemandes calanchent, les chiffres économiques tournent de l’œil et le niveau de vie allemand commence à flancher. Les choix économico-politiques de Scholz semblent enfoncer le pays dans une récession qu’il ne sera pas simple de faire disparaître…

Et dernièrement, voilà que le chancelier, pas trop fin, a décidé de taper sur les agriculteurs, histoire d’inscrire lui aussi son pays dans l’insupportable Agenda 2030 avec une réduction drastique du nombre d’établissements agricoles dans le pays…

On se souvient du succès plus que mitigé de Mark Rutte aux Pays-Bas dont la semblable tentative a réussi l’exploit de propulser Geert Wilders au pouvoir, amenant là aussi dans la normalisation politique un parti pourtant généreusement présenté comme d’extrême-droite par toute la presse européenne.

Le parallèle avec l’Allemagne est d’autant plus fort que les agriculteurs ont commencé un mouvement de protestation d’une rare fermeté dans un pays généralement vu comme plutôt porté au consensus et à la discussion posée.

Mouvement dont on n’apprendra que très peu de détails en France tant les médias locaux semblent tétanisés à l’idée de faire germer des idées de révolte au sein de nos propres fermiers. Pourtant, on souhaiterait que les protestations des fermiers allemands s’étendent à tous les possesseurs de véhicules thermiques, et pas qu’allemands : contrairement à ce que font croire les consternants journalistes dont les années en école primaire ont manifestement été rabotées vu leur niveau global, demander enfin une modération des taxes (sur les carburants dans le cas présent) n’est en rien une subvention…

Et à mesure que les protestations des agriculteurs allemands prennent de l’ampleur, la presse française, égale à elle-même (i.e. zéro), parsème ses analyses de notules puissamment pensés visant à établir un lien avec les milieux conspirationnistes, histoire de bien marteler l’idée générale que ces bouseux qui couinent, c’est vraiment le retour d’un populisme d’extrême-droite dont le ventre est fécond de bruits de botte et tout ça.

En pratique, cette montée de l’AfD allemande est si gênante pour les autres formations politiques allemandes que déjà se font – très facilement et très commodément – entendre des voix appelant à l’interdiction de ce parti.

Après tout, rien ne crie plus sauvagement “Démocratie” et “Liberté d’expression” que l’interdiction d’un parti politique et celle d’émettre des opinions désagréables pour la caste au pouvoir.

D’un autre côté, on voit s’approcher les élections européennes et s’accumuler les signes d’une orientation résolument peu pro-européenne, pro-écolo, pro-immigration, pro-bisous globalistes. En somme, la “menace populiste” s’étend en Europe : Pays-Bas, Slovaquie, Pologne, Hongrie, Finlande, Suède, Bulgarie

Même la France n’y est pas étrangère avec la montée très nette du Rassemblement National, à laquelle correspond le dernier bricolage ministériel, manifestation évidente que la castorisation de la politique française reprend du poil de la bête immonde à laquelle il va bien falloir faire barrage, tralalilalère.

Le timing de tout ceci est particulièrement intéressant puisque s’ouvre actuellement le Forum de Davos et avec lui une véritable campagne de propagande visant justement à diaboliser ces mouvements et partis populaires et les réfractaires aux messages officiels (les fameux “conspirationnistes”) : les autorités tentent donc à présent de labelliser “désinformation” tout ce qui ressemble de près ou de loin à des protestations contre les lubies des actuels dirigeants, quitte à laisser papy Schwab pontifier sur son idée du libertarianisme.

Il est vrai que ces partis réclament un retour à plus de réalisme en matière énergétique (abandon progressif des objectifs carbono-centrés grotesques et des énergies renouvelables inefficaces), en matière de production alimentaire (avec l’usage raisonné d’engrais par exemple), en matière d’immigration (avec un retour du contrôle des frontières tel qu’il existait encore, même modestement, il y a 10 ans) ou d’autres principes de bon sens qui semble s’être totalement évaporé ces dernières années.

Or, des peuples qui décident, pour eux-mêmes, ce qu’il convient de faire, qui se débarrassent des concepts qui, une fois tentés, s’avèrent catastrophiques, qui choisissent moins d’inclusivité délirante, de politiquement correct niais et de globalisme dissolvant les identités régionales au profit d’un réalisme terrien et de principes éprouvées depuis des décennies (si pas des siècles), tout ça, c’est impensable !

Pour l’élite de Davos, c’est un Non ferme : tenir compte des peuples et de leurs différences, c’est se retrouver confronté à des structures de gouvernance difficiles à manipuler, imposant consensus et compromis ce qui est très loin des velléités de gouvernance mondiale par des institutions toutes puissantes voire autoritaires et surtout, non élues.

Accepter ces dérives populaires, ce serait signer la fin du rêve mondialiste centralisateur de ces groupuscules.

Quelle horreur !

La dissidence devra donc être écrabouillée aussi impitoyablement que possible, quitte à l’appeler populiste ou d’extrême-droite. Les prochains mois seront donc décisifs.

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Un remaniement qui ne change rien

Par : h16

Avec une surprise très modérée et une effervescence médiatique aussi théâtrale que peu crédible, le gouvernement Borne a cédé sa place, la semaine dernière, au gouvernement Attal. Et globalement, à peu près tout le monde s’en fout.

On pourrait certes écrire de longs paragraphes plus ou moins bien troussés sur les mouvements de postes, sur les heureux nominés et les partants. Par exemple, on pourrait aisément se réjouir de voir le gluant Véran enfin éjecté, en espérant que les prochaines élections européennes permettront de le satelliser durablement en dehors de la vie politique, une humiliation électorale lui étant largement méritée.

On pourrait aussi se lancer dans une analyse politico-politicienne rapide de ce jeu de chaises musicales alors que le Titanic français continue de couler :

Que peut-on réellement dire d’Attal et de son bilan inexistant sur tous les postes qu’il a occupés ? Son passage éclair à l’Éducation nationale fut bien trop bref : que peuvent réellement en dire les enseignants ou les organisations syndicales ? Rien, à la vérité : il est resté trop peu de temps, il a lancé quelques bricoles en l’air qui n’ont même pas eu le temps de retomber (les uniformes, quelques autres bricoles sociétales périphériques) et ce alors même que le niveau continue de s’effondrer de façon spectaculaire. L’idée de remettre l’ordre ou un peu de discipline au cœur de “l’école républicaine” est toujours absente, tout comme le retour à des méthodes éprouvées. L’école à la maison est combattue. Bref, zéro, zilch, nada.

Au-delà du ministère des Finances (ou de ce qu’il en reste dans ce pays) – l’Économie étant une notion impénétrable pour les clowns à roulettes qui font semblant de diriger le pays – qui ne risquait pas de changer de tête de gondole, les postes régaliens n’ont pas plus changé de ministre et cela en dit très long sur les réelles difficultés pour Macron de trouver des individus simplement volontaires pour reprendre ces maroquins.

Le ministère des Affaires étrangères mérite une mention spéciale afin de noter le subtil placement de Séjourné, parfait incapable mais surtout ex-concubin du Premier ministre, ce qui n’a pas manqué de choquer un peu partout dans le monde sauf, bien sûr, en France où la basse-cour médiatique n’y a vu que du feu.

Pour le reste, les ministères potiches ont, eux, renouvelé leurs têtes, ce qui démontre que ces dernières n’ont aucun impact réel sur les directions prises réellement par ces ministères et leurs administrations : il est maintenant admis qu’ils se gouvernent, se dirigent, croissent et s’auto-congratulent sans l’aide de personne et surtout pas du gouvernement.

Le seul point vaguement saillant est l’arrivée de Rachida Dati à la Culture. Il faut être jeune ou très naïf pour ne découvrir que maintenant la duplicité de l’ancienne Garde des Sceaux sous Sarkozy, et sa présence dans un gouvernement de Macron constitue surtout une preuve supplémentaire du délitement complet des Républicains, épave politique aussi moribonde que le Parti socialiste dont on peine à se rappeler qui le dirige, qui en fait partie et s’en revendique réellement et surtout, qui s’en soucie vraiment.

Et c’est ce constat qui confirme aussi que le monde des jacassants – politiciens et journaleux – froufroute beaucoup autour de ces mouvements de palais, sans qu’en réalité ni le peuple, ni les industriels, ni les institutions et les administrations n’en aient réellement quelque chose à carrer. Ici, tout le monde comprend très bien que ce petit événement est aussi artificiel que construit pour occuper la galerie alors que, politiquement, absolument rien n’a changé : le Sénat n’a pas bougé et la composition de l’Assemblée nationale reste la même, soit une majorité très relative pour Macron ce qui signifie encore une nouvelle bordée de 49.3 lorsque les prochains projets les plus destructeurs seront présentés.

Autrement dit, tout montre que l’actuel parti présidentiel n’est rien de plus qu’une voiture balai des partis traditionnels en évaporation, sorte de gros centre mou qui a déjà absorbé les amibes du Modem, les blobs Républicains et les larves Socialistes et qui réussit l’exploit par sa propre vacuité d’attirer le néant des autres partis pour former une sorte de trou noir démocratique d’où aucune force politique concrète ne peut jamais sortir.

Or, de façon problématique, cette petite ébullition médiatique qui agite un peu Paris n’est pas du tout ce dont le pays a besoin : malgré des bidouillages intenses et acrobatiques visant à masquer la réalité (la récession n’est évitée qu’à ce tortillement grotesque), les chiffres économiques sont très mauvais avec une dette et des prélèvements records. La pauvreté s’étend chaque jour un peu plus, le niveau global des services publics, déjà fort peu élevé, continue pourtant de s’affaisser et aucun des ministres (les nouveaux comme les anciens) ne montre de disposition palpable pour s’attaquer au problème.

Pire, ce remaniement démontre une nouvelle étape de dissociation entre le petit Paris et tout le reste du pays, entre la classe jacassante et le reste du peuple, avec un gouffre de plus en plus large.

Enfin, il est impossible de ne pas voir la volonté manifeste ou bien de fusiller Attal, perçu comme un concurrent gênant, en le laissant suffisamment longtemps en poste pour qu’il s’y fasse détester – ce qui ne sera pas très long vu le sentiment général réel des Français à l’égard du pouvoir actuel – ou bien plus probablement, de le positionner comme crédible dans la course à l’Elysée pour 2027 ; il ne devra pas rester trop longtemps et sera dans cette hypothèse probablement exfiltré l’année prochaine, écrivant ainsi un nouveau chapitre pathétique de politique politicienne française.

Mais quoi qu’il en soit, rappelons après des années de Macron et de ses gouvernements tous plus consternants les uns que les autres, que ceux qui croient que cette nouvelle mouture va leur vouloir du bien sont probablement ceux qui croient aussi que les strip-teaseuses les aiment. Ceux-là vont aller au devant de nouvelles déconvenues. Les autres savent déjà à quoi s’attendre : absolument rien de bon.

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Des histoires d’OQTF

Par : h16

Ah, vraiment, la France a plus d’un incroyable talent dans son sac.

Ainsi, il n’est pas impossible d’y trouver un SDF héroïque qui, au péril de sa vie, intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme en plein après-midi. On saluera la performance du sans-abri qui n’a pas hésité à venir en aide à Lola alors qu’elle était sur le point de se faire violer par un clandestin nigérian violent armé d’un couteau.

Mais le talent de la France ne s’arrête pas là puisqu’on apprend que ce clandestin avait l’intention de tuer la femme.

Encore plus fort : on découvre à la lecture des articles de presse relativement discrets sur ce qui passe maintenant pour un fait divers (il y a tellement de talents dans le pays qu’on ne sait plus où donner du couteau de la tête) que le clandestin avait été précédemment concerné par la justice du pays et qu’il était sous le coup de non pas une, non pas deux, non pas trois, non pas quatre mais bien cinq obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Gageons que cette petite mésaventure de tentative de viol sous la contrainte doublée d’une tentative d’homicide sera suffisante pour obtenir une sixième obligation de quitter le territoire français qui sera, n’en doutons pas, suivie des mêmes effets que les cinq précédentes.

À ce rythme, on devrait renommer les OQTF en OMQTF, Occasion Manquée de Quitter le Territoire Français, nettement plus représentative de ce qui se passe réellement.

Et ceci n’est pas une exagération puisqu’il suffit de parcourir les gros titres de la presse malheureusement subventionnée pour retrouver ce terme OQTF saupoudré dans un nombre croissant de “faits divers” de plus en plus sordides et crapuleux, ce qui montre bien le caractère particulièrement aléatoire de “l’obligation”.

Les déboires de Guy Baldissar, un agriculteur propriétaire d’un camping dans le Var, en paraissent presque comiques en comparaison : ce dernier a tenté d’évincer un squatteur d’une maisonnette abandonnée en bordure de son camping. Ce squatteur voisin était en effet devenu rapidement problématique pour sa clientèle, ce dernier se servant (franchement mal et tout à fait sans payer) des sanitaires du camping, menaçant à l’occasion d’égorger tant le propriétaire que certains clients.

Bien mal à pris pour l’agriculteur de tenter d’expulser le gêneur au tractopelle : les autorités sont promptement intervenues pour protéger le pauvre malheureux squatteur, qui est pourtant, l’apprend-on sans surprise dans la presse, lui-même sous obligation de quitter le territoire français.

Tout porte donc à croire que le territoire français ne s’étend pas dans la maisonnette que le squatteur occupe illégalement puisque la justice semble impuissante à agir. On supposera dès lors que des tractations diplomatiques ont été ouvertes par les autorités avec le Foutagedegueulistan, cette enclave extraterritoriale impromptue, afin de régler au plus vite le différend qui préoccupe l’agriculteur. Vu les pointures actuelles du quai d’Orsay, on espère un dénouement rapide.

On pourrait en rire si la situation n’était pas reproduite à l’identique un nombre considérable de fois sur tout ce qui représente encore vaguement le territoire français, dont la maille devient de plus en plus trouée à force de zones de non-droits, d’enclaves “diplomatiques” intouchables et autres squats inclusifs, Gaïa-compatibles ou non, apparemment devenus imperméables à la justice et à l’état de droit.

En pratique, plus de 92% des OQTF ne sont suivies d’aucun effet et les agitations du clown pathétique qui sert de minustre de l’Intérieur n’y changent rien : les expulsions sont parfaitement anecdotiques face aux nécessités. Pour 1,8 milliards d’euros par an, c’est un échec plutôt salé. Du reste, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi : une OQTF est très pénible à obtenir. La procédure comporte de nombreux recours possibles qui sont généralement tous bien pilotés et assez systématiquement tentés par les associations humanitaroïdes abouchées aux hordes de migrants qui sont leur raison de demander des subventions par millions.

Mais surtout, du côté de la Justice, ces affaires permettent de constater qu’il n’y a plus aucun effort d’application des lois et, encore plus grave, d’un certain bon sens.

Ainsi les citoyens respectueux des lois ne priment plus sur les délinquants ou les criminels. Pire : les Français ou – Schengen l’imposant – les Européens ne peuvent plus prétendre à être mieux entendus, mieux protégés et mieux servis par la Justice qu’ils financent que les ressortissants étrangers et comble de l’affaire, à plus forte raison si ces derniers sont clandestins et criminels. Le contribuable, le cotisant, le citoyen légitime compte moins que le criminel clandestin.

Mieux encore : alors que la Justice elle-même s’est clairement prononcée pour l’éviction d’un clandestin, elle n’agit pas pour que cette éviction survienne et s’interpose courageusement pour empêcher quiconque de finir son travail qu’elle est pourtant et démontrablement infoutue de mener à bien.

Ces histoires illustrent de façon croissante que les Français ne doivent surtout plus rien attendre de leur système de justice : au mieux impotent, au pire complètement corrompu et d’ailleurs politiquement inféodé à des lubies collectivistes suicidaires, il est devenu un instrument supplémentaire d’oppression du peuple, rejoignant les administrations devenues folles et la classe jacassante des politiciens et des journaleux, complètement détachés des réalités de terrain.

Ceux qui continuent de prétendre avoir confiance dans la justice de leur pays sont au pire naïfs, au mieux sont ceux qui corrompent et pilotent cette institution devenue cancéreuse.

Ce pays est foutu.

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Comment l’Occident attaque les piliers de sa civilisation

Par : h16

L’année 2023 s’achève doucement et jamais il n’aura autant été évident qu’une petite clique de psychopathes s’acharne actuellement à attaquer chacun des piliers de la civilisation moderne.

C’est en substance ce que Michael Shellenberger (connu pour avoir participé aux révélations des “Twitter files“) explique, à raison, dans un entretien qu’il a récemment accordé à Tucker Carlson.

Pour le journaliste californien – d’ailleurs rejoint en cela par de nombreux philosophes – le développement des civilisations repose sur quatre piliers essentiels : l’accès à de l’énergie bon marché, une hiérarchie sociale basée sur la méritocratie, l’application solide de la loi et de l’ordre et enfin la liberté d’expression.

Et lorsqu’il note que ces quatre piliers sont attaqués, on ne peut lui donner tort.

La liberté d’expression n’est plus, dans les démocraties occidentales, que l’ombre d’elle-même.

Il est maintenant assez clair que ces dernières années, les politiciens des pays occidentaux ont fait voter et mis en place différents moyens coercitifs pour s’assurer que seront punis ou cachés tous les discours contraire à ceux qu’ils prônent.

Depuis les actions directement entreprises (et maintenant démontrées) par les agences gouvernementales contre l’expression d’opinions dissidentes jusqu’aux rétorsions en déplateformant ou débancarisant les individus désignés comme (au choix, panachage possible) terroristes, désinformateurs, propagandistes pro-russes ou d’ultra-droite, en passant par l’utilisation ciblée de termes infâmants (antivax, climato-sceptique, etc.), c’est bien d’une chasse aux libres penseurs qu’il est devenu question en quelques années.

Les lois d’exception qui sont actuellement poussées dans différents parlements – l’Irlande ou la France étant les derniers exemples en date – ne sont rien d’autre : exprimer une opinion contraire à des critères arbitraires décidés par des politiciens ou, pire encore, des administrations, va devenir passible de solides amendes voire de peines de prison.

De même, la loi et l’ordre ne sont plus qu’un souvenir, ces concepts n’étant plus qu’une vaste fumisterie dans la plupart des pays occidentaux.

Entre les personnes incarcérées de nombreux mois (voire années) sans procès et pour des raisons visiblement bidon (aux États-Unis par exemple), entre les criminels relâchés voire jamais poursuivis ou ceux qui bénéficient d’un laxisme judiciaire si évident qu’il en devient grotesque, entre les politiciens bien introduits qui bénéficient de relaxes aussi commodes qu’inexplicables ou d’une mansuétude invraisemblable, il devient difficile pour ne pas dire impossible de croire encore que la loi et l’ordre règnent dans les pays occidentaux.

Ce n’est certes pas le chaos, mais tous ceux qui sont un minimum lucides se demandent essentiellement “pour combien de temps encore”, sans douter que la situation ne tient plus que par habitude et non par efforts calculés.

Peut-on réellement douter de la disparition de la méritocratie lorsqu’on constate le niveau véritablement abyssal de nos élites, notamment en politique (mais pas seulement) ?

Toute la société occidentale s’efforce à présent de justement gommer cette méritocratie traditionnelle pour la remplacer par un affichage vertuel immodéré dans lequel toute compétence réelle sera examinée en dernier, bien après des critères de plus en plus accessoires voire carrément clivants, depuis la race jusqu’au sexe en passant par les opinions politiques, l’accoutrement vestimentaire ou les accointances. Critères ESG dans les entreprises, barbouillage d’âneries “woke” partout où c’est possible, tout est fait pour que la méritocratie disparaisse définitivement.

Enfin, on ne peut plus nier l’actuelle lutte acharnée contre les énergies abondantes et bon marché comme les hydrocarbures et le nucléaire.

De propagandes grossières mais bombardées non-stop sur tous les canaux possibles, en politiques énergétiques complètement débiles méticuleusement appliquées par les brochettes de criminels qui ont accaparé, par mensonges et duperie, tous les leviers de pouvoirs, on assiste très effectivement à une lutte acharnée des plus riches contre les plus pauvres, avec une volonté maintenant affichée des premiers de faire disparaître (lire “éliminer rapidement”) les seconds pour qu’enfin tout se déroule comme les élites l’ont ultimement décidé.

Avec la COP28, les pleurnicheries médiatiques de Greta Thunberg, les crises hystériques de gorgones à cheveux bleus sur des tableaux célèbres sous des prétextes climatiques en passant par les imbéciles qui choisissent de bloquer le trafic routier (ce qui accroît les rejets de polluants), il apparaît clairement que, ces derniers mois, les activistes les plus virulents ont résolument abandonné toute velléité de vendre l’utopie écologique un peu joyeuse dans laquelle l’Humanité vivrait en harmonie avec la Nature, pour à la place nous pousser dans le gosier la dystopie communiste pour eux indispensable d’une Humanité réduite à sa plus simple expression, de préférence dans des camps où la production de chaque millimètre cube de dioxyde de carbone sera amèrement punie.

Là où l’écologie des années 70 ou 80 consistait à sauver les baleines et lutter contre la pollution, celle des années 2020 ressemble à une longue litanie d’interdictions, de vexations, de punitions et d’admonestations acariâtres nous incitant à nous suicider aussi rapidement et proprement que possible, la noyade dans un bassin de station d’épuration représentant probablement l’aboutissement souhaité et ultime du recyclage total de notre vilain carbone individuel.

Le principal souci des attaques portées sur ces quatre piliers est qu’elles sont suffisamment puissantes pour durablement remettre en question la civilisation occidentale : sans énergie bon marché, le travail devient de plus en plus coûteux ; sans une justice efficace, le crime finit par rapporter plus que le travail honnête, effondrant l’incitation à entreprendre ; la méritocratie impose la recherche de qualité et d’amélioration sans lesquelles aucun progrès n’est possible ; et sans liberté d’expression, il devient justement impossible de pointer ces précédents problèmes et d’apporter des solutions ou même d’en débattre…

Devant ce constat du lent suicide occidental, le basculement géopolitique actuel semble logique et s’inscrit même en réponse à ces attaques : s’il y a un demi-siècle, l’Occident pouvait représenter un but à atteindre pour les pays émergents, ce n’est plus le cas actuellement.

L’année 2023 a clairement marqué une accélération des attaques portées et alors que s’écoulent ses derniers jours, souhaitons qu’au contraire, 2024 soit celle où les Occidentaux prennent conscience du problème et s’attachent enfin à le résoudre.

Pour le moment, ça n’en prend pas le chemin.

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L’horreur qui vient

Par : h16

Les autorités redoutent un attentat d’ici la fin de l’année. Elles l’ont d’ailleurs très médiatiquement fait savoir, tant du côté européen que du côté français afin que toute la population soit correctement transie d’inquiétude et de méfiance pour la période des fêtes.

Et donc, que ce soit le résultat d’une action préparée de longue date restée discrète voire secrète au point d’échapper aux renseignements policiers, ou qu’il s’agisse d’un événement quasiment improvisé, selon toute vraisemblance, les prochaines semaines ou, plus probablement, les prochains mois verront un nouvel événement terroriste en France.

Notons que tout aura été fait pour, et qu’on pourra raisonnablement écarter tout hasard dans la préparation des conscience tant est difficile à cacher la volonté pour une bonne partie des politiciens d’importer avec gourmandise le conflit israélo-palestinien en France. Ici, on comprend bien évidemment la mécanique politique à l’œuvre : toute nouvelle tension, toute nouvelle bouffée d’horreur en France servira essentiellement à accroître les prérogatives de l’État et des gens qui le gouvernent, et tout événement violent sera prétexte à accroître les possibilités offertes à ces derniers de pressurer la population, de la museler et de la contraindre dans le sens qui leur plaira.

Il n’y a guère besoin d’extrapoler. Même quelque chose de relativement bénin (voire festif selon certains) comme les Jeux Olympiques d’été permet d’illustrer le point : ces célébrations dispendieuses, largement coupées des préoccupations directes de l’écrasante majorité de la population, servent déjà à passer nombre de lois et de décrets afin de transformer la capitale en véritable enfer carcéral pour ses habitants, et à mettre en place des mesures (notamment numériques) dont on sait qu’elles perdureront bien au-delà de leur raison initiale.

Dans ce contexte, il est facile de comprendre que n’importe quel attentat un peu plus large qu’un simple échange de coups de couteaux (qui ne ferait qu’attiser ce que la classe jacassante appelle maintenant hypocritement l’ultradroite) pourra servir d’une part à terroriser la population (ou tout faire pour) et d’autre part à renforcer le contrôle policier… sur ceux qui pourraient trouver la situation un peu saumâtre et vouloir se défendre (encore l’ultradroite, comme par hasard).

Il semble donc évident qu’un événement majeur, avec à la clé plusieurs (dizaines ?) de morts aura lieu dans les prochains mois, disons pour donner une idée, d’ici Noël 2024. Quelque chose comme ce qui s’est passé en Israël où des villages entiers furent attaqués par de petites troupes de terroristes.

Cela n’a absolument rien de farfelu puisqu’on en a déjà l’ébauche germée dans les cerveaux manifestement sous-dimensionnés de quelques individus qui ont, fort heureusement, réussi à se faire gauler : « On passe à quatre ou cinq, armés, tu tues tout le village en une seule nuit, c’est facile, je te dis que tu peux faire ça, c’est facile ! »

On devra se demander pourquoi les autorités ont jugé bon de faire connaître médiatiquement ces projets d’attentats de ces soi-disants “réfugiés” mais il est clair que ce faisant, outre disséminer l’idée encore un peu plus, cela permet d’établir un précédent, à toutes fins utiles. Dès lors, on peut imaginer que d’autres, un peu plus finauds que ces pieds nickelés du djihadisme, s’organisent déjà avec une meilleure discrétion. Peut-être ceux-là acquièrent-ils lentement des armes personnelles, chacun dans leur coin, la filière ukrainienne servant sans nul doute à les fournir et, un petit matin, ou un soir, ils choisiront de passer à l’action de manière individuelle selon un plan préparé à l’avance et discuté hors des réseaux numériques les plus écoutés.

On imagine sans mal qu’ils débouleront dans l’un de ces villages tranquilles où la gendarmerie est sous-équipée et en sous-effectif chronique d’autant plus que la commune, sans barres HLM, sans racailles et sans gentils clandestins, est très calme et ne nécessite donc que peu de services de proximité que l’État n’a de toute façon aucune volonté de maintenir localement. Les dégâts (en nombre de morts, en blessés) y seront logiquement élevés.

Ceci n’est qu’un scénario possible mais au vu du nombre de candidats potentiels à ce genre d’action, au vu de l’état général des services de renseignements en France, au vu de la compétence moyenne de nos autorités, on avouera que ce n’est pas le scénario le plus fou fou non plus.

On peut aussi garantir que l’action des forces de l’ordre sera spectaculairement foireuse pendant un bon moment avant de pouvoir les stopper. Peut-être même une partie des perpétrateurs pourra – comme par hasard – s’enfuir dans la nature.

Pour donner un ordre d’idée, une poignée d’attaquants, cinq ou six (soit seulement trois de plus qu’au Bataclan) peuvent faire des dizaines de morts et de blessés dans une poignée de villages. À quelques dizaines, le massacre serait rapidement monstrueux face à des populations qu’on a, volontairement et largement, habituées à dépendre totalement de l’État pour sa sécurité, dont on a patiemment limé les dents, les griffes et toute envie de combattre à coup de lois scélérates diminuant toute possibilité d’auto-défense, de (dé)moraline en baril distribuée tous les soirs sur les ondes, et de prunages vexatoires pour la moindre hausse de sourcil un peu trop rapide.

Ici, parier sur l’incompétence totale des autorités françaises à réagir rapidement et efficacement dans ce genre de terrible contexte n’est même pas un pari osé, c’est malheureusement le moins risqué. Du reste, les attentats du 13 novembre 2015 ont amplement montré la désorganisation des forces d’intervention et des autorités. Qui imagine que l’équipe actuelle serait soudainement plus affûtée que celle d’alors ?

En revanche, on peut garantir la bonne compétence de la même brochette pour la récupération d’un tel événement, afin de poser les derniers jalons, les plus sévères, les plus lourds et les plus définitifs d’un véritable État-policier, c’est-à-dire une dictature parfaitement étanche. Cela ne fait aucun doute.

En réalité, c’est précisément pour cela que la menace d’attentats a été clairement annoncée urbi & orbi par nos autorités, l’apeurement des populations étant un des effets directs recherchés. C’est pratique, une population apeurée : bien préparée à une horreur qu’on a quasiment vendue comme inévitable, elle sera à point lorsque l’horreur surviendra.

Quelques centaines de morts d’un côté, un pouvoir quasi-illimité de l’autre : pour des élites parasitaires et parfaitement dénuées de tout scrupule, le calcul est vite fait et la question de la marche à suivre, “elle est vite répondue” pour des dirigeants qui sentent leur fin inéluctable sans la mise en place d’une poigne de fer contre le peuple.

En fait, il n’y a guère lieu d’épiloguer. Gérard Collomb, dans un rare moment de lucidité que permet l’abandon de la politique, expliquait au sujet de certaines populations qu’on vivait actuellement côte à côte, et qu’on risquait vite “de se retrouver face à face”.

Nous y sommes.

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Les crapules restant libres, leurs actes se multiplient

Par : h16

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre sa voiture sur certains sites de petites annonces : un individu l’a tenté récemment, s’est fait poignarder et voler son véhicule. Ce n’est pas le premier cas.

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre un pantalon de jogging dans certains quartiers. Un adolescent l’a tenté récemment et s’est fait poignarder et tuer pour un vêtement de quelques dizaines d’euros. Apparemment, les guet-apens aux fausses petites annonces sont depuis plus de dix ans une “spécialité” des petits délinquants de ces quartiers.

Parfois, en France, il ne fait pas très bon enseigner l’histoire ou le français dans certaines communes, la représentation de certains tableaux classiques pouvant choquer nos petites têtes blondes ou presque, ce qui ne manque pas, toujours dans certaines communes, de déclencher des angoisses d’autant que ce n’est qu’un nouvel épisode “d’une longue liste depuis la rentrée”… Angoisses du reste compréhensible lorsqu’on découvre parfois des armes à feu ou des couteaux dans les mains des élèves. Rassurez-vous, le rectorat a clairement identifié que le danger n’était ni grave ni imminent. Ouf.

Parfois, en France, la jeunesse s’improvise cambrioleuse et manque de tuer une femme enceinte. Heureusement, cette jeunesse, affûtée comme du beurre chaud, laisse des indices subtils que la police parvient parfois à remonter.

Les cas se multiplient de jeunes déçus un peu virulents, de supporters anglais agités, de Kevin ou de Mattéo un peu trop vigoureux, d’adaptations ratées car trop passionnées d’un Roméo et Juliette modernisé

Ne verrait-on pas là encore une fois une nouvelle preuve d’un réchauffement climatique délétère ?

Ou n’est-ce pas encore une fois la preuve indéniable d’une montée en puissance de l’ultra-droite violente et revancharde sur laquelle on va donc devoir cogner très fort, à coup de dissolutions et de discours martiaux ?

La question est complexe, et on comprend qu’elle titille. Le gouvernement, en ébullition, montre chaque jour qu’il s’est emparé du sujet.

Malheureusement, le travail de fond sur la justice n’est pas fait. C’est ballot.

Les propositions de réformes s’empilent comme autant de bricolages à la marge pendant que les budgets sont mesquinement inadéquats pour un pays comme la France. Comme dans tout le reste du système social français, la bureaucratie engloutit le plus gros morceau du gâteau : les procédures judiciaires sont devenues si complexes et si longues qu’elles nécessitent toujours plus de moyens qui ne sont plus dévolus à rendre la justice, mais simplement à huiler les petits engrenages de l’Institution, ce qui n’a plus rien à voir.

Concrètement et contrairement à ce qu’en rapporte une presse toujours plus veule, la racaille qui pourrit l’existence de millions de Français n’est tout simplement pas condamnée.

La prison et l’isolement qui la caractérise sont sous-utilisés, ne permettant donc aucun répit aux populations confrontées toujours aux mêmes crapules. Petit-à-petit infuse l’évidence qu’à ne plus mettre en taule que les pires numéros (et encore), on favorise l’émergence obstinée de tous les autres dont les pires penchants s’expriment d’autant plus librement que les sanctions peinent à trouver application.

On dit (certes facilement) que la prison transformerait les délinquants en criminels. Ce n’est pas si certain puisque cela dépend avant tout de l’organisation (logistique notamment) de la mise à l’écart des individus dangereux, de la dynamique des groupes présents, de l’encadrement. Et il est clair que la France a d’énormes efforts à faire de tous ces côtés ; les gardiens sont en sous-effectif chronique, mal formés et mal payés, l’accompagnement et l’encadrement ou la formation des prisonniers sont insuffisants voire inexistants.

Mais surtout, la prison n’étant plus utilisée qu’à titre exceptionnel pour des crimes particulièrement graves, elle devient un véritable rite de passage bien plus efficace à marquer l’entrée dans la vie adulte qu’un diplôme en carton comme l’actuel Baccalauréat ou le Brevet des collège qui fait rire tout le monde.

On sait inversement que l’application de sanctions systématiques et rapides (i.e. pas rares, fluctuantes et molles) est l’unique façon réellement testée et éprouvée de discipliner les individus qui n’y parviennent pas autrement sans d’ailleurs que la sévérité soit la règle. L’important reste de la cohérence de ces sanctions d’une personne à l’autre et dans le temps, ce qui est devenu une vaste blague en France.

Enfin, les sanctions ne peuvent être suivies de récompenses imméritées, qui envoient des signaux parfaitement contradictoires. Là encore, le système pénal français, distribuant des sanctions trop souvent inadéquates, de façon aléatoires, et après des temps calamiteusement longs, s’ajoute à un environnement d’aides sociales délirantes, trop nombreuses et saupoudrées de façon aussi laxiste qu’aveugle qui ne parvient pas encourager les comportements désirables par rapport aux autres.

Ici, on se heurte à un problème idéologique : on a décidé depuis un demi-siècle qu’il était inconcevable de garantir l’utilisation logique et normale de la sanction, en la posant aussi rarement que possible. La société sociale-démocrate, câline et bisounoursique, s’est voulue douce, aimable, ouverte, ultra-inclusive et cotonneuse, maternelle au point de refuser l’usage raisonné de la force.

Et en France Bisounours, le manque de prisons constitue une excellente excuse pour ne pas en user.

Cependant, compte-tenu de la taille de la population, on pourrait (devrait !) doubler le nombre de cellules disponibles et on serait encore en-dessous des besoins réels, notamment pour compenser la vétusté de certains établissements qui feraient honte même à des pays du Tiers-monde. Mais là encore, comme pour l’application de sanction de façon rapide et logique, on se heurte à un problème idéologique profond que je détaillais dans un précédent article.

Dans une société équilibrée, l’application des sanctions fait aussi partie du rôle des autorités parentales, des institutions d’encadrement. Or, lorsque les parents sont globalement absents et que leurs enfants ne sont plus soumis à des figures d’autorité parce que les institutions, partout, refusent d’user de la force, de la contrainte et de la sanction, pourtant seuls marqueurs de l’interdit, alors c’est le groupe qui se charge de le faire et ce dernier s’auto-alimente et se calibre en boucle interne ce qui ne peut aboutir qu’à toujours plus de violence et de comportements extrêmes (ce qu’on observe assez bien actuellement).

L’aboutissement est toujours l’auto-destruction, vers laquelle on se dirige de façon assez guillerette si l’on en juge par la gourmandise avec laquelle les clowns au pouvoir nous y emmènent.

Ce pays est foutu.

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La France de pire en pire et de PISA en PISA

Par : h16

La dernière enquête PISA vient de sortir et ses résultats sont clairs : les efforts entrepris par les gouvernements successifs ces trente dernières années en matière d’instruction finissent par payer ! Le niveau des élèves français s’effondre et la majorité des élèves qui sortent de l’école sont maintenant nuls en lecture, en écriture et en calcul.

Reconnaissons ici performance publique : alors que l’insécurité a clairement succédé au simple sentiment d’insécurité, c’est diamétralement opposé pour l’apprentissage qui n’est plus maintenant qu’un sentiment d’apprentissage qui permet, en distribuant un vague diplôme à la fin, d’apaiser les tensions sociales et faire croire à l’aptitude de tous. Ainsi, alors qu’en 2000, la France pouvait se targuer d’être onzième au classement des pays de l’OCDE par le score moyen en mathématiques de ses élèves – et quinzième en lecture – elle n’était plus qu’à la 26ème place en math et à la 25ème en lecture en 2022.

C’est bien une véritable dégringolade qui semble moyennement inquiéter le gouvernement.

Ainsi, l’actuel ministrion en charge de l’Éducation nationale, un certain Attal, a fait assaut de communication pour bien expliquer toutes les belles gesticulations résolutions que lui et sa lourde administration allaient lancer afin de remédier à cette inquiétante baisse du niveau des élèves français.

Bricolages sur le bac via une épreuve de math en première, tentative d’imposer un niveau minimal pour l’accès au lycée (qui hérisse déjà si fort les enseignants qu’on devine déjà l’échec), énièmes bidouilles de programmes notamment en primaire, saupoudrage de gimmicks à la mode (ici, de l’intelligence artificielle parce que “cryptomonnaie” ou “dérèglement climatique” auraient été trop ouvertement du foutage de gueule), il ne manque qu’un Comité de citoyens, un petit Grenelle et un numéro vert pour boucler le plan com’ du frétillant clown aux manettes.

Le lecteur, même mal affûté, comprend assez vite qu’avec ces propositions périplaquistes, le ministrion s’occupe surtout d’occuper la galerie. Aucune des mesures envisagées (dont l’application réelle promet le pire) ne permettra une amélioration sensible du système scolaire français : l’idéologie, gangrenant complètement le corps d’inspecteurs et, dans une mesure à peine moindre, le corps enseignant, garantit à elle seule que les modifications de trajectoire seront marginales ; le socialisme profond, dans lequel toute l’Éducation nationale baigne maintenant avec délice comme un pachyderme dans sa boue, interdira par définition toute libération bureaucratique nécessaire aux établissements tant du côté des programmes que du recrutement des professeurs ou même de la sélection des élèves.

Enfin, la discipline et la sécurité des classes, ce volet indispensable permettant de garantir une atmosphère propice à la concentration, l’instruction et le passage des savoirs dans un cadre idoine, n’est non seulement pas abordé par le freluquet qui sert de ministre, mais est même activement combattu par toute son administration elle-même.

Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil rapide (une fesse distraite ?) à la presse de grand chemin pour comprendre l’ampleur du problème : il apparaît que les établissements républicains sont régulièrement l’objet de drames parfois violents mais toujours consternants qui poussent les enseignants, ces petits mammifères généralement mous, à se raidir et protester. Le fait que ce soit en pure perte en dit long sur la trajectoire générale de la bureaucratie qui étouffe l’enseignement en France.

Et pendant qu’à Libourne, on épilogue discrètement sur une lettre anonyme menaçant de mort une enseignante et que l’académie de Besançon estime que le danger n’est ni grave ni imminent alors qu’un élève se balade avec un pistolet chargé dans l’établissement, se rassurant sans doute du fait que le port d’arme est interdit en France, on pourra regarder du côté de l’académie de Versailles qui a, elle aussi, une façon très à elle de gérer le harcèlement dont certains élèves sont les victimes.

On se souviendra en effet des lettres assez étranges (et pour ne pas dire menaçantes) que ce rectorat avait envoyées à des parents se plaignant du harcèlement subi par ses enfants, dont le contenu expliquait que les parents devaient “adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers (…) tout personnel de l’Éducation nationale”.

Ceux qui auraient crû, naïvement, qu’il s’agissait d’une malencontreuse tournure de phrase (pourtant répétée dans plusieurs lettres) et d’une formulation maladroite d’une administration qu’on espère à l’écoute de ses assujettis, en seront pour leurs frais : en pratique, il est commun qu’en plus du harcèlement que les élèves subissent parfois, les parents qui s’en plaindraient se retrouvent sous enquête de la part des administrations sociales qui savent bien comment garantir que le #PasDeVague sera imposé.

Violence dans les établissements, harcèlement entre élèves, harcèlement (parfois sexuel) des personnels sur les élèves, harcèlement des administrations sur les parents qui tentent de faire valoir leur bon droit, déni de la part des rectorats, tous ces problèmes – qui ont un impact sévère et évident sur la capacité d’apprentissage des élèves – sont connus, profonds et absolument pas abordés par les frétillements ridicules du ministrion actuellement en charge.

Au passage, pourra-t-on s’étonner vraiment que ces aspects de sécurité et de discipline ne soient pas pris en compte, voire évités par tous les ministres en poste depuis 30 ou 40 ans, alors même que l’Éducation nationale est, de l’aveu de tous, un bastion indétrônable de la gauche, cette gauche qui pousse la tolérance et la permissivité jusqu’à l’absurde et qui a toujours su trouver les bonnes excuses pour continuer sur sa lancée laxiste ?

En définitive, le score PISA de la France encapsule fort bien l’impasse catastrophique dans laquelle s’est fourvoyé le pays en insistant sur une Éducation nationale monolithique, bureaucratique, repliée sur elle-même et bien plus prête à se protéger elle-même qu’à tenter de protéger les élèves et leur apporter l’instruction indispensable à leur construction sociale et psychologique. Refusant, par idéologie, par déni et par principe, de revenir à des fondamentaux pourtant éprouvés de méthodes, de discipline et d’objectifs ambitieux, de liberté des établissements et des programmes, cette administration n’est plus qu’une forteresse agissant pour sa seule sauvegarde.

Le ministrion, essentiellement occupé de son propre avenir, n’a aucun plan pour corriger ces problèmes et il n’est de toute façon pas équipé pour.

Le prochain score PISA sera donc bien pire.

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Dans les coulisses d’OpenAI

Par : h16

Il y a de cela à peine plus d’un an, le monde découvrait ChatGPT, offrant un nouveau sujet de discussion à quelques utilisateurs fascinés pendant les repas de fêtes : enfin, l’intelligence artificielle commençait à ressembler à ce que nous vendait la science-fiction depuis des décennies.

Bien sûr, il n’a pas fallu longtemps pour que les prouesses démontrées par les grands modèles de langage soient quelques peu raillées par les plus sceptiques, au moyen de l’une ou l’autre démonstration loufoque (depuis les dissertations sur le contenu nutritif des œufs de vache jusqu’aux niaiseries sur le cheval blanc d’Henri IV dont la couleur semblait alors impénétrable pour ces intelligences très artificielles).

Néanmoins, l’année 2023 permit d’empiler les preuves que ces modèles résolvaient malgré tout avec brio certains types de problèmes ou d’examens, ce qui n’a pas manqué d’imposer des questions de plus en plus prégnantes sur l’avenir de certaines professions, artistes ou clercs par exemple, qui, confrontés aux prouesses fournies par ces outils, commencent à sérieusement remettre en question leur façon de travailler.

Sans surprise, ces interrogations ont été rapidement l’objet de récupérations par les politiciens qui, jouant sur les peurs sans lesquelles ils sont vus comme ce qu’ils sont vraiment, à savoir des saltimbanques plus ou moins colorés, ont rapidement poussé des lois et autres projets législatifs contraignants afin de “réguler tout ça” tant cela pouvait constituer, à l’évidence, une menace potentielle pour l’Humanité (et certaine pour leurs postes).

Cependant, entre d’un côté l’inertie très importante des institutions bureaucratiques, l’incapacité naturelle des politiciens à saisir réellement les complexités de ces nouvelles technologies et, de l’autre, la rapidité fulgurante des développements dans le domaine, l’année fut rapidement remplie d’innovations et de progrès qui ont (heureusement ?) laissé l’essentiel des observateurs et l’engeance politicienne quelque peu cois.

Et c’est ainsi qu’on se retrouve, une douzaine de mois plus tard, avec un fourmillement de développements surprenants.

Dans le domaine artistique, le chemin parcouru est grand depuis les premières moutures de DALL-E ou MidJourney. Non seulement le nombre d’outils pour produire des images a explosé, mais on en trouve maintenant qui sont capables de composer l’image à partir d’une entrée textuelle et de guides graphiques fourni par l’utilisateur, comme krea.ai par exemple.

Ce qui était du seul domaine de l’image fixe touche à présent les vidéos dont de courtes séquences peuvent être produites directement, toujours à partir d’une simple description.

Bien évidemment, c’est encore loin d’être parfait, il y a notamment des soucis de cohérence temporelle – le fait de conserver le sujet et son contexte de façon cohérente d’une image à l’autre – mais petit-à-petit, les outils permettent d’envisager de produire des petits clips de plus en plus longs. On se rappellera qu’il n’y avait rien il y a deux ans.

Sans surprise, ce qui est possible avec des images est possible avec du son, et les outils de reproduction de voix crédibles sont maintenant légion. Petit-à-petit, la création musicale s’ouvre aux réalisations artificielles, depuis la production chantée jusqu’aux petits clips musicaux d’accompagnement de contenu.

Cependant, toutes ces innovations ne sont finalement que des extensions, de plus en plus pointues, précises et efficaces, de ce qu’on avait déjà pu entrevoir depuis les deux ou trois dernières années : d’un côté, des progrès importants sur les modèles de langages, basés essentiellement (pour schématiser grossièrement) sur un papier paru il y a 10 ans de cela (Word2Vec) et les développements consécutifs, chez Google Deepmind, des “transformers” depuis 2017. En image (et toujours en simplifiant beaucoup), ce sont les recherches sur les espaces latents qui ont donné naissance à toute une famille de procédés pour produire des images d’une qualité renversante à partir de descriptions textuelles.

A contrario, ce qui s’est passé dans les derniers jours de novembre à OpenAI, la société qui a notamment développé Dall-E et ChatGPT, indique peut-être qu’une nouvelle page s’écrit fébrilement en matière d’intelligence artificielle, aux conséquences potentiellement bien plus profondes encore que ce qu’on a vu jusqu’à présent.

En l’espace de quelques jours, le monde de l’intelligence artificielle a ainsi été confronté à une série de montagnes russes : le 17 novembre, Sam Altman, le co-fondateur d’OpenAi, apprend qu’il est viré de sa société. Microsoft, le plus gros partenaire (qui la finance à hauteur de 10 milliards de dollars sur 10 ans), n’apprend la nouvelle que quelques minutes avant le reste du monde. Dans la foulée, Greg Brockman, l’autre co-fondateur d’OpenAI, démissionne de sa position de président du conseil.

Le 18, Mira Murati est désignée PDG par intérim. Le 19, alors que la nouvelle du licenciement d’Altman continue de faire des remous, on apprend que Microsoft l’embauche ainsi que Brockman pour diriger une nouvelle division de recherche et développement. Le 20, l’ancien patron de Twitch, Emmett Shear, annonce qu’il va devenir le PDG d’OpenAI, alors même que plus de 500 employés de la société signent une lettre ouverte menaçant de démissionner si Altman n’est pas réintégré. Le 21, la situation devient effervescente au point qu’en fin de journée, la société annonce être parvenue à un accord pour le retour d’Altman.

Compte-tenu de la médiatisation de cette affaire, une question est sur toutes les lèvres : que s’est-il réellement passé pour arriver à un tel désastre de communication ? Comment peut-on imaginer que les responsables du conseil d’administration ont pu se sentir obligé de virer Altman pour le reprendre une poignée de jours plus tard ?

On se doute, confusément, que ces membres ont dû être particulièrement secoués pour aboutir à leur décision qui apparaît prise sous le coup de l’émotion. Les spéculations sont allé bon train sur ce qui les aurait ainsi incité à une telle extrémité, puis à un tel revirement.

Depuis sont apparues des fuites et des rumeurs insistantes, plus ou moins corroborées par des éléments de recherche et des avancées publiées précédemment tant par OpenAI que d’autres groupes du domaine, qui proposent quelques explications sur le comportement observé.

En substance, OpenAI aurait développé (le conditionnel est ici de rigueur) un nouveau moteur – Q* (prononcé Q-star) – qui pourrait constituer une percée majeure vers l’intelligence artificielle générale (AGI), c’est-à-dire un système autonome surpassant les humains dans la plupart des tâches à valeur économique.

La fuite ci-dessus, qu’il faut prendre avec toutes les précautions d’usage, semble indiquer que Qualia (cette instance de Q*) aurait été capable de développer et de pratiquer des mathématiques capables de casser AES-192 en un temps trivial. Il s’agit d’un algorithme cryptographique actuellement employé dans de très nombreuses applications (en version AES-256 la plupart du temps), depuis les transmissions militaires jusqu’aux transactions financières. On peut donc souhaiter que la fuite soit aussi fausse que possible, l’existence d’un moteur permettant de décrypter rapidement des messages ainsi cryptés pouvant avoir des répercutions potentiellement catastrophiques en terme de sécurité.

Mais la fuite va plus loin.

Il apparaît en effet que Qualia serait capable de recommander des changements dans son propre code pour permettre des améliorations majeures et des optimisations. Autrement dit, il serait capable de se modifier lui-même afin de s’améliorer à la volée, une caractéristique des moteurs métamorphiques qui ouvrent la voie à des améliorations de plus en plus rapides. Cette capacité serait illustrée par ce choix de dénomination, Q*, qui indiquerait un mélange entre Q-Value (un procédé statistique) et A*, un algorithme (classique en intelligence artificielle) de parcours de graphes, et qui se traduirait par deux comportements spécifiques du moteur résultant, à savoir la possibilité de raisonner contre soi-même (“self-play”) – ce qui reviendrait à entraîner le modèle contre différentes versions de lui-même – et la possibilité de planification en avance (en se basant sur des principes de commande prédictive ou de recherche arborescente type Monte Carlo).

L’élément suivant, publié sur le forum 4Chan, peut aussi bien être un gros troll dont ce forum est coutumier qu’une véritable fuite. Dans ce dernier cas, ce qui est exposé corrobore le point précédent par lequel le moteur actuellement en développement chez OpenAI serait capable d’auto-optimisation.

Il est bien sûr difficile de croire à ces exploits : des affirmations extraordinaires requièrent des preuves extraordinaires. On devra donc se contenter de conjectures… et d’enquêtes internet rebondissantes.

Bref, indubitablement, l’intelligence artificielle connaît actuellement une phase d’accélération sans précédent et il n’est plus impossible que certains des buts les plus nobles, jugés fort lointains, soient atteints très tôt dans les prochaines années au lieu de décennies.

Devant cet emballement, on se rassurera en constatant qu’en France cependant, on a su conserver un esprit critique affûté à ce sujet.

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Il a bien envie d’emmerder tous les Français

Par : h16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.

En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.

Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.

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Malgré le demi-tour nucléaire de la COP28, Jancovici veut vous sucrer vos animaux de compagnie

Par : h16

Le monde de l’acrobatie compte une nouvelle figure d’importance : Emmanuel Macron, l’actuel locataire de l’Élysée, vient en effet de réaliser une cascade particulièrement osée, un salto arrière carpé doublé d’un 180° virevoltant afin de … relancer le nucléaire.

Eh oui, le cru de la COP28 de cette année promet d’être franchement charpenté : après des années d’atermoiements, de pleurnicheries sur l’avenir de la planète et sur l’indispensable nécessité de planter des moulins à vent et des miroirs magiques un peu partout, voilà qu’une majorité de dirigeants mondiaux, confrontés aux rendements anecdotiques de ces technologies, se retrouvent à présent à pousser l’énergie nucléaire : c’est ainsi qu’une vingtaine de pays ont appelé à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020.

On attend donc avec une certaine gourmandise que ces déclarations grandiloquentes se traduisent par des actes et des projets politiques concrets que notre président s’empressera de présenter devant le peuple : après tout, si l’on doit tripler la capacité nucléaire du monde, la France doit faire sa part et devrait donc, en toute logique, construire sur son territoire de nombreux nouveaux réacteurs. Évidemment, après les petites envolées lyriques du frétillant Macron sur Fessenheim, le virage intégral promet quelques moments croustillants et les têtes révulsées et apoplectiques des militants écolo-hystérique du pays promettent de fournir une grosse cargaison de support mémétique .

gifa hystérique écolo folle

Et à propos de virage, cette COP28 est aussi l’occasion pour le même Macron d’en réclamer un concernant le charbon : que voulez-vous, c’est cracra, cette source d’énergie, et il faudrait vraiment songer à ne plus l’utiliser.

Certes, mais à qui donc s’adresse le président français ? Certainement pas aux Français qui n’utilisent quasiment pas le charbon, mais plutôt aux Chinois, de loin les plus gros consommateurs de charbon dans le monde : selon le BP Statistical Review of World Energy, ils comptent pour 51,7% de la consommation mondiale de charbon en 2019, suivis par l’Inde (11,8%) et les États-Unis (7,2%).

Dès lors, on peut s’interroger sur la portée réelle des exhortations de Macron, président d’un pays en perte de vitesse sur à peu près tous les sujets (sauf l’imposition de ses contribuables, hein), et ce alors qu’il ne peut même pas faire valoir une quelconque constance dans ses avis, ses projets ou ses dispositions.

En outre, Macron semble un peu oublier que la Chine consomme tout ce charbon pour ses besoins énergétiques gigantesques et notamment lorsqu’elle fait tourner ses usines qui fabriquent les panneaux solaires, les éoliennes, les batteries et les véhicules électriques que le même freluquet pousse à utiliser partout chez nous et en Europe. L’incohérence d’ensemble (appelée État stratège, n’est-ce pas) étant devenu une marque de fabrique macronienne, elle n’étonnera que les plus endoctrinés.

Et si l’on peut malgré tout se réjouir que cette COP28 marque enfin un vague retour au bon sens de certains dirigeants qui comprennent l’absurdité des solutions écologiques “alternatives”, intermittentes et économiquement désastreuses au nucléaire, au pétrole et au charbon, on doit rappeler que ce genre de raouts internationaux ne sont que des spectacles hypocrites proposés par des brochettes de clowns se déplaçant en jet qui crament des tonnes de kérozène pour aller à Dubaï, c’est-à-dire un endroit climatisé et refroidit à grand coup d’énergies fossiles, clowns qui essaient ensuite de nous expliquer comment nous passer de climatisation et de voyages en avion.

D’ailleurs, puisqu’on parle de supprimer les voyages en avion, comment ne pas rappeler le cas (clinique, pour ainsi dire) de Jean-Marc Jancovici qui, récemment, voulait tendrement nous assigner à résidence pour le bien de la planète (un peu) et de son porte-monnaie perso (surtout) via des conférences sur l’énergie à la clef, en limitant de façon arbitraire et ridiculement basse le nombre de vols aériens autorisés par personne dans une vie.

De façon coïncidente, le même verdolâtre vient de nous infliger une nouvelle réflexion, cette fois-ci sur les animaux de compagnie, estimant à tort qu’ils avaient un impact sur le climat. Harpant sur le fait (sans intérêt pour le climat, du reste) qu’un chien représenterait 1 tonne de CO2 (et 12.5 grammes de poudre de perlimpinpin, selon les calculs précis du laboratoire Jancobobar) soit 10% de l’empreinte carbone d’un Français, il en conclut qu’il faudrait tout faire pour se passer d’eux.

Après l’interdiction larvée des voyages aériens (puis de tout voyage, hein, après tout, quel besoin d’aller plus loin que le département ?), après la volonté de masquer les animaux d’élevage, on sent nettement poindre l’envie d’interdire les animaux de compagnie qui mangent, qui occupent de la place et qui pètent sans arrêt.

Finalement, c’est toujours la même chose avec l’écologie punitive : d’abord on calcule tout, on mesure, on vérifie ce qui dépasse et ce qui rentre dans les bonnes cases. Tout doit être connu, compté, avec cette précision que le ridicule ne peut jamais atteindre. Une fois les calculs faits, inévitablement, on commence à limiter, à restreindre pour qu’enfin, les observations rentrent dans les prévisions, qu’enfin la réalité se plie aux plans (quinquennaux). Le côté soviétique n’est pas fortuit : c’est la même pensée mécaniste, collectiviste et anti-humaniste qui est à l’œuvre.

L’étape ultime est bien sûr atteinte lorsqu’on commence à interdire et à punir ceux qui ont bravé les interdictions en leur donnant ensuite le choix entre le goulag ou le plomb.

On pourra cependant faire remarquer à Jancovici que l’Humanité se tournant vers le nucléaire et abandonnant le charbon (notamment chez les plus gros consommateurs), les efforts punitifs des Français en terme de voyages et d’animaux domestiques seront (en plus d’êtres nanométriques) parfaitement inutiles. Il devrait donc garder ses bonnes idées et se les appliquer soigneusement, ce qui lui interdira tout voyage en dehors des frontières française, le brave écolo ayant déjà amplement dépassé son quota personnel de délires carbonés en avion.

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La crise arrive : comment l’État va en profiter

Par : h16

Après le succès retentissant de la mise à genoux de l’économie russe, Bruno Le Maire enjoint à présent les Français de “se secouer les puces” (mais pas les punaises de lit, attention) pour atteindre le plein emploi, tant la croissance du pays est pétillante…

Pourtant, l’observateur économique moyen, même peu attentif, conviendra sans mal que la situation n’est pas aussi brillante que le laisserait penser les subtiles remarques de l’actuel ministre de l’Économie et de ce qui reste de Finances au pays. Par exemple, les plus réveillés semblent parier sur un prochain krach boursier ce qui pourrait remettre un peu en questions les plans – pourtant en laisse-béton armé – du Dilaté de Bercy.

En réalité, peu importe les gesticulations gouvernementales, l’état général de l’économie occidentale impose de comprendre qu’elle devra, prochainement, connaître une correction massive.

En effet, le “quoi qu’il en coûte” (qui ne fut pas que macronien, loin s’en faut) est grandement responsable de l’inflation vigoureuse qui a déboulé en 2022, et que les gouvernements occidentaux peinent à endiguer.

Les dettes dodues contractées pendant la période Covid et qui se sont, du reste, ajoutées aux précédentes dettes déjà massives creusées pendant les décennies précédentes n’améliorent pas la situation budgétaire. Le choix malin de distribuer des obligations indexées sur cette inflation qui a subitement enflé provoque inévitablement des tensions, le service de la dette explosant ces derniers mois toutes les prévisions budgétaires. De plus, malgré les beaux discours creux de Macron et des clowns qui l’entourent, personne ne croit ni ne voit la moindre volonté de remettre de l’ordre dans les finances publiques : on multiplie les tickets de rationnement pompeusement rebaptisés en Chèque-Tralala (en remplaçant “tralala” par la lubie médiatique du moment), mais pour ce qui est de faire faire des économies à l’État obèse, rien (au contraire, même).

Et alors que l’écart se transforme en gouffre entre les aspirations des classes moyennes et ce qu’elles obtiennent vraiment (des impôts stratosphériques pour une éducation scolaire nulle, des services sociaux nuls, des administrations nulles, des hôpitaux nuls, une sécurité nulle et un gouvernement de gros nuls), les décisions politiques désastreuses continuent de s’empiler avec une gourmandise inquiétante : ce qui se passe actuellement dans le domaine de l’immobilier est une excellente illustration de ce qui attend en réalité tout le secteur marchand français dans les prochains mois. On pourrait évoquer aussi l’obstination (pour ne pas dire l’entêtement autistique) à flécher fiscalement les investissements vers les pires lubies économiques, voire à subventionner à grands frais d’argent gratuit des autres les canards boiteux comme l’éolien qui est en train de faire un salto arrière mémorable vers la faillite.

Bref, on le comprend : que ce soit tôt ou tard, on doit s’attendre à un événement majeur (ou une série) dans les prochains mois qui pourrait quelque peu bousculer la belle assurance du frétillant Bruno et, avec elle, l’avenir économique de tout le pays.

Inévitablement, cette correction va faire des dégâts, au premier rang desquels les banques et probablement pas les plus petites ni les moins en vue. On comprend déjà que certaines, se parant de leur statut (artificiel mais pratique) de “systémique”, se chargeront de rappeler à quel point leur explosion en vol signifierait, pour tout le monde, une période forcément abominable.

Cependant, il faut admettre que si, contrairement aux cris stridents et propositions fiévreuses de ces banquiers et de ces gros industriels, on laisse cette correction se produire sans renflouement ni intervention de l’État, certes les prix chuteront, certes une sévère déflation pourrait s’installer, mais on conviendra aussi que, dans cette hypothèse, la classe dirigeante – celle-là même responsable de ces conditions économiques – sera aussi celle qui perdra le plus.

C’est d’ailleurs pourquoi elle s’agitera fébrilement pour des plans de sauvetage, plans que les contribuables (vous) devront payer, intérêts compris.

Sans surprise, le gouvernement et tous les médias de grand chemin mettront absolument tout en œuvre pour vous terroriser et vous inciter à soutenir ces plans de sauvegarde, ces “bail-out” et ces aides massives “quoi qu’il en coûte”. Pour cela, ils expliqueront que sans ces plans, vous perdrez tout, ce sera atroce, insupportable, etc.

C’est un mensonge.

En réalité, s’ils obtiennent ces renflouements, ce sera avec votre patrimoine, sur votre liberté et en obérant votre avenir. Vous perdrez encore plus, bien plus que ce que la chute de ces banques et l’écrasement épique du système actuel nous promet à tous. Pire, les prix continueront d’augmenter, achevant ceux d’entre vous qui auraient pu s’estimer à l’abri.

Ne vous laissez pas avoir. Rejetez leurs mensonges et exigez des élus qu’ils laissent la correction s’opérer sans renflouement.

Oui, bien sûr, c’est évident, lorsque cette correction interviendra, ce sera violent, ce sera douloureux et très difficile pour l’écrasante majorité de la population. Il y aura du chômage, l’épargne va fondre comme neige au soleil, la pauvreté va connaître un pic. Cela durera inévitablement quelques mois.

Mais si ceux qui ont provoqué le problème arrivent avec une solution, vous pouvez être certains que cette solution sera pire encore que ce tableau. Les renflouements récompenseront ceux qui ont créé les dettes, les gabegies, favorisé les mauvais investissements et poussé déjà tant de monde à la misère ce qui ne fera que les inciter à recommencer encore, un peu plus tard.

D’un autre côté, si ces bail-outs, si ces renflouements n’ont pas lieu, si l’on refuse la mise en place des solutions “d’urgence” ou du nouveau système miraculeux proposé par les aigrefins habituels, alors les banques et les entreprises “trop grandes pour faire faillite” s’effondreront, mais il en ira de même pour les prix, et les concurrents plus petits auront enfin la possibilité de se développer.

Mieux encore : les entreprises qui n’ont pas eu recours au lobbying massif, aux aides d’État, à l’argent gratuit des autres, qui auront été bien gérées seront récompensées par des parts de marché plus importantes et des bénéfices plus élevés. Ceux d’entre vous qui ont économisé et attendu l’occasion de devenir propriétaires d’une maison ou d’une entreprise auront enfin cette possibilité. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, si si, les emplois reviendront, et cette fois sans que les prix ne dépassent les revenus.

Dans cette dernière hypothèse, les banques et les décideurs politiques ne seront pas incités à jouer à nouveau avec l’économie, les incompétents seront punis et les vertueux récompensés.

Si vous voulez à nouveau pouvoir vous procurer de la nourriture, du carburant et d’autres produits de première nécessité sans ouvrir un crédit sur 20 ans, alors surtout, n’exigez pas de renflouement lorsque la crise sera là. Ne soutenez que les politiciens qui refuseront clairement de renflouer un seul de leurs copains. Ils seront très rares au début, mais si tout le monde comprend l’enjeu, les candidats arriveront.

Laissez les autres subir les conséquences de ce qu’ils ont créé, pour une fois.

Et comme pour l’identité numérique, ne vous rangez pas à l’opinion qu’on vous présentera comme dominante. N’acceptez pas, n’obéissez pas, refusez les compromis, les compromissions et le conformisme douillet qui signerait votre asservissement final.

Ce sera dur, mais à la fin vous serez libres.

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La bonne aubaine du pourrissement

Par : h16

Tristesse en République du Bisou Démocratique : des trous dans le vivrensemble sont brutalement apparus.

La presse avait pourtant tout fait, ces dernières décennies, pour que les événements comme ceux survenus récemment à Crépol soient correctement assimilés à de simples faits divers sans aucune dimension politique. Las, plus personne ne semble croire aux contes narrés avec force persuasion par les médias de grand chemin comme autant de pommades sur les plaies purulentes que la République, indigne, laisse se multiplier.

En même temps, en Irlande, le même vivrensemble est parti en fumée avec les bus pour clandestins que la foule, excédée par l’insécurité locale galopante, a pris pour cible dans un mouvement spontané assez peu inclusif.

De façon intéressante, ce regain de tensions et ces agitations provoquent plusieurs types de réaction.

Au sein de la bruyante extrême-gauche, largement relayée par des médias avides de bien retranscrire précisément toutes ses éructations, l’opinion est claire : ces soubresauts violents sont le résultat direct d’une montée du fascisme d’extrême-droite qu’il faut réprimer aussi sévèrement que possible. Et la liberté d’expression de cette frange brune doit être largement remise en question, car tout le monde sait que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre démocratique strictement défini (sous-entendu “par l’extrême-gauche”).

Sans surprise, ce désir du pénal et cette volonté de museler l’opinion inconfortable ont tendance d’une part à réduire la crédibilité de cette gauche et d’autre part à augmenter l’envie d’en découdre d’une portion croissante de la population qui n’aime pas trop être caractérisée à tort d’extrême-droite par une bande de plus en plus minoritaire de crasseux d’extrême-gauche à la morale de plus en plus souple et au Deux-Poids Deux Mesures si visible que même leurs têtes d’affiches bégayent péniblement en plateau des explications de plus en plus confuses sur leurs positions intenables.

De l’autre côté, à l’extrême-droite, les conséquences observés trouvent à peu près toutes leurs causes dans l’immigration au point d’oublier des pans entiers de problèmes et de dynamiques sociales installées depuis des lustres dans le pays. Pour cette droite, s’occuper de ce problème est non seulement prioritaire, mais permettrait de résoudre (magiquement ?) tous les autres problèmes ou presque.

Au milieu, les peuplades molles de l’extrême-centre jouent du fifrelin sur l’air du “en même temps” et tentent de composer avec ces deux extrêmes, les positions intermédiaires étant de toute façon gommées à l’ère du tout émotionnel médiatique qui a amplement remplacé l’analyse froide et posée des phénomènes que nous vivons. Cet extrême-centre, fabricant industriel d’hommes-soja, faibles et soumis à toutes les modes de pensées les plus invertébrées, est bien incapable de trancher entre les deux positions.

On pourrait croire que ce n’est pas plus mal, ces deux extrêmes représentant des non-solutions. En réalité, c’est encore pire puisque refusant le choix entre la soumission gluante de la gauche ou le combat sans stratégie ni tactique de la droite, on ne voit que des lapins ultra-centristes effrayés et immobiles, hypnotisés par la lumière puissante des gros phares du futur évident qu’ils vont se prendre en pleine poire.

En revanche, peu nombreux sont ceux qui notent que tout ceci semble se cristalliser vers une “solution” dont objectivement personne ne veut, à l’exception d’une très petite minorité de privilégiés actuellement au pouvoir.

En fait, que la solution qui se précise doucement soit voulue (c’est-à-dire qu’elle soit un but final, sciemment architecturé et obtenu avec différentes étapes clairement planifiées) ou non (par opportunisme politique qui, sans réellement planifier, reconnaît ce qui fait sa survie et ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour garantir sa continuité et l’obéissance des troupes), l’actuelle situation contribue directement à la mise en place de l’ensemble des paramètres économiques, sociétaux et politiques pour l’avènement d’une véritable dictature.

Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement.

De façon aussi ironique que triste, ceux qui crient sans arrêt au fascisme pour un oui ou pour un non vont s’en prendre une grosse goulée, à base de société de surveillance massive, répressive et intrusive comme jamais, et seront assez probablement les premiers à applaudir des deux mains, leur conformisme et leur grégarisme (largement démontré pendant la période covid) suffisant amplement à éteindre tout problème psychologique dans une dissonance cognitive hermétique comme un sous-marin soviétique.

Et non, ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique.

Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.

L’apparition récente de lois de plus en plus contraignantes en matière d’ordre civil (sur le non-respect de futurs couvre-feux, par exemple) là encore ne doivent rien au hasard, tout comme le hasard n’a rien à faire dans l’accroissement massif des sanctions en cas de pensées interdites.

En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but : que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.

Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau.

Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.

Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine.

Pour le moment.

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Le ventre de la bête immonde est fécond de bruits de bottes

Par : h16

Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !

Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.

Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême-droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).

L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son une envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.

On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?

Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboiter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.

Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…

Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.

Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.

Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.

Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.

Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.

Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.

Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?

En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.

En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.

Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se pourtant sont eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…

Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…

Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.

La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.

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La mort vous va si bien

Par : h16

Horreur et désespoir : alors que la France continue toujours de croire que son système de santé est le meilleur du monde, on apprend que certains hôpitaux traversent quelques difficultés qui laissent penser que tout ne serait pas si rose dans le meilleur des mondes. Pire : le CHU de Rangueil à Toulouse déborde de cadavres !

Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.

Cependant que le Tétris macabre continue à Toulouse, notons que les solutions post-mortem se multiplient du côté post-moderne puisqu’on propose maintenant de faire composter son cadavre : grâce à ce qu’on pourrait appeler le compost-mortem, le cadavre n’occupe plus autant de place (bonne chose pour Toulouse) et, bonus écologique évident, permet d’aller alimenter des arbres ou même (pourquoi pas ?) un potager en sels minéraux, oligo-éléments et micro-plastiques aussi, si l’on s’en tient aux rumeurs écoconscientes.

En attendant qu’un champ bien meuble soit ménagé derrière l’hôpital toulousain, les autorités ont cependant prévu – de façon assez conformiste, on en conviendra – de simplement augmenter la capacité de la morgue de 32 à 80 corps, ce qui devrait aider.

On s’intéressera cependant aux raisons invoquées pour ce trop-plein qu’on espère passager : d’après la direction, il s’agit d’un problème essentiellement administratif, puisque le souci proviendrait essentiellement d’une “récente augmentation du nombre de corps ‘indigents'”. En somme, la morgue déborderait parce que les procédures administratives sont trop nombreuses, trop complexes et prennent trop de temps.

Devant cette information, nul doute que le Français moyen ne pourra être qu’étonné, lui qui sait que toute l’administration française, faite à part égale d’efficacité et de diligence, ne pourrait tolérer une telle dérive. Et puis, cette explication en vaut une autre et permet de ne pas trop se pencher sur les chiffres généraux de la surmortalité en France qui sont, l’INSEE est formel, si normaux qu’ils se rangent dans la catégorie du “Circulez, il n’y a rien à frigorifier sur un parking”.

Dès lors, on regardera les assertions des compagnies d’assurance-vie d’un œil si ce n’est goguenard, au moins serein.

En charge de payer les contrats d’assurance lorsqu’un de leurs souscripteurs calanche, ces derniers semblent persuadés d’observer une surmortalité persistante. Déjà, l’année dernière, ils avaient expliqué la baisse de leurs bénéfices par un niveau record de sinistres en 2021, l’augmentation ayant été de 10,8% par rapport à l’année 2019, l’année 2020 (celle de la pandémie) montrant elle aussi une augmentation notable (de 15,4%). Pour 2022, l’accroissement des versements de primes semble moins fort mais reste, selon eux, à des niveaux étrangement élevés alors que la situation médicale mondiale est officiellement revenue à la normale.

De façon un peu plus inquiétante, c’est le taux de mortalité chez les jeunes adultes qui interpelle puisqu’il est en 2023 près de 20% au dessus de ce à quoi on peut s’attendre selon le CDC, avec notamment une augmentation de la mortalité cardiaque à tous les âges. Même si les causes liées au COVID ont diminué en 2022, d’autres ont augmenté, en particulier les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les maladies rénales et hépatiques. Du reste, ceci se constate sur une large quantité de pays dont les données sont relativement fiables, comme le mentionne le Dr Campbell qui revient en détail sur ces chiffres pour l’Angleterre et d’autres pays de l’OCDE.

Charge aux autorités d’expliquer cette surmortalité élevée et ces coïncidences troublantes. Manifestement, le changement climatique fait des ravages et c’est là que le compost-mortem prend toute son importance, n’est-ce pas : au moins peut-on espérer sa faute carbonée à moitié pardonnée avec ce procédé écosensible.

Une autre solution peut d’ailleurs consister à en finir plus vite lorsqu’on sent son heure arriver (ou qu’on comprend à demi-mots les petits coups de pouce discrets des autorités).

C’est en tout cas ce que préconise le gouvernement canadien qui pousse actuellement l’euthanasie de toutes les façons possibles, en mettant en avant les nombreux effets bénéfiques qu’offre cette solution finale, depuis mettre un terme à des souffrances physiques ou psychologiques dans ce bas monde, jusqu’au désir de ne plus représenter une charge pour ses proches ou même pour la société.

Car oui, au contraire de la France et du CHU de Toulouse, le Canada n’a apparemment pas de problème de place dans ses morgues et se réjouit donc dès à présent de pouvoir y accueillir un nombre croissant de clients via un programme d’euthanasie bien rôdé qui, selon les petits calculs des administrations locales, permet de faire de nombreuses économies (jusqu’à 139 millions de dollars, m’ame Michu, pensez-y !)…

Et cela marche même si bien que ce procédé représente maintenant 4,1% des décès au Canada.

Bien sûr, le procédé peut paraître un peu abrupt pour les Occidentaux du Vieux Continent, mais gageons que la France saura à la fois saisir l’opportunité que représente cette innovation sociétale évidente, et l’adapter à nos coutumes et nos habitudes. En insistant par exemple sur le côté écologique (mais si !) et – idée Bercy – des avantages fiscaux en cas d’euthanasie programmée (afin d’éviter les engorgements des services administratifs concernés pendant les périodes de fortes demandes, typiquement avant les grandes vacances en été ou vers Noël, hein, n’est-ce pas), on sait que cette belle idée humaniste, progressiste et délicieusement économique s’implantera sans mal dans le pays.

En France, on le sait, il suffira d’un signe cerfa.

Cerfa euthanasie simplifiée

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La Justice sous Macron : l’impuissance ridicule, la grandiloquence grotesque

Par : h16

Les tensions du Proche-Orient semblent en déborder largement et atteignent sans mal certaines localités de notre petit pays : le gouvernement constate, un peu effaré, l’explosion soudaine du nombre d’actes antisémites sur le sol français depuis le 7 octobre dernier.

La Behète Immonheudeu au ventre fécond de bruits de bottes n’est pas morte : les factions d’extrémistes de droite, de suprémacistes blancs et autres nationalistes forcenés se sont tous donné le mot pour multiplier les actes et les propres réprimés par la loi, ce qui n’a pas manqué de faire monter aux créneaux Darmanin, l’actuel miniministre de l’Intérieur. Oups. On me souffle à l’oreillette que ces actes ne sont pas majoritairement dus à des suprémacistes blancs d’extrême-droite.

Peu importe : le gouvernement ne se laissera pas déborder, quelle que soit la tendance politique de l’extrême-droite (qui pourrait bien être très à gauche cette fois-ci, cela ne change rien) et quelle que soit la couleur des suprémacistes en question qui seront de toute façon blancs à la fin du compte. Il faut comprendre que la République, laïque, une, indivisible et toujours à l’écoute via un numéro vert, ne s’en laissera pas compter, Gérald vous l’assure.

Du reste, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas croire que les paroles de Darmanin ne seront pas suivies d’effets percutants et du retour, en fanfare, à l’ordre républicain le plus strict. Il n’est qu’à voir la façon dont les forces de police et de gendarmerie sont actuellement mobilisées partout en France pour comprendre qu’on ne mégottera pas : les responsables de ces actes et de ces discours seront poursuivis et trainés devant une justice qu’on sait au taquet.

D’ailleurs, c’est bien simple, les exemples abondent à présent de la fermeté retrouvée de la justice en France. Fini, le temps des atermoiements, des demi-mesures et d’un laxisme un peu trop vaste. Accompagné par un gouvernement à l’écoute du peuple, le pouvoir judiciaire a compris qu’il ne pouvait plus se laisser aller et la reprise en main est déjà palpable.

Ainsi, un jeune présenté comme néonazi par notre exceptionnelle presse nationale vient de se prendre neuf ans de prison pour ses propos antisémites et sa velléité de préparer des attentats.

Fini de rire en République d’Enmarchistan : les choses sérieuses commencent !

D’ailleurs, à bien y réfléchir, plutôt qu’avoir des opinons qui puent, des discours rances ou délirer sur des plans d’attentats, il vaut clairement mieux trainer au sol un policier sur une vingtaine de mètres en conduisant sans permis à bord d’un véhicule et en refusant d’obtempérer : en la jouant finement, on s’en sort avec quelques travaux d’intérêt général, ce qui est nettement plus rigolo que neuf ans de prison.

Présenté ainsi, certains pourraient croire que la justice française n’est pas encore tout à fait au point en matière de peines, alors que semble se lever une ère nouvelle qui réclame plus de sévérité.

C’est une erreur de penser ainsi : la justice française peut et sait faire rapide et efficace. Comme dans bien d’autres domaines, tout est affaire de motivation.

Prenez l’exemple récent d’une triste affaire de vol avec violences en rue à Paris, dans le XVIIe arrondissement – rassurez-vous, c’est presque aussi rare dans la capitale que d’y croiser un surmulot en goguette – dans laquelle la victime a failli se faire dérober sa montre de luxe et son téléphone : alors que pour d’autres cas similaires, les malandrins courent toujours, on apprend que cette fois-ci, les quatre suspects ont été rapidement interpellés et mis en garde à vue. Le fait que la victime soit le fils d’une magistrate du tribunal judiciaire de Paris ne joue sans doute pas beaucoup dans le zèle des équipiers de la compagnie de sécurisation et d’intervention de police de la capitale…

Maintenant qu’il est raisonnablement acquis que la justice est donc aussi aveugle que ferme et implacable, on comprend mieux pourquoi cette même justice française a lancé un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar Al-Assad, après l’avoir accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées à l’été 2013 en Syrie.

Voilà qui ne manque pas de panache, n’est-ce pas. Reste à savoir quelle quantité de travaux d’intérêt général le pauvre Bachar devra exécuter, à moins bien sûr que la justice française considère que “un Bachar mérite plus qu’un chauffard” et qu’on envisage alors de lui coller quelques années de prison, sans sursis.

La juxtaposition de ces différents éléments laisse cependant un sentiment étrange : d’un côté, on observe les actes emprunts de gravité d’épitoges froufroutantes qui confinent à la grandiloquence grotesque pour de l’autre constater des décisions d’un ridicule achevé ou en décalage si violent avec le besoin réel de justice et d’un minimum de cohérence d’ensemble qu’on ne peut qu’être envahi d’une impression persistante de foutage de gueule.

D’un côté, pilotée par un gouvernement dont le Garde des Sceaux est actuellement en procès (ce qui est une première ahurissante dans l’histoire de ce pays), la justice française prétend trainer en justice le dirigeant d’un pays étranger, de l’autre, cette même justice multiplie les exemples d’un système qui n’est favorable qu’à une petite caste, ultra-démissionnaire lorsqu’il s’agit de faire preuve d’une élémentaire fermeté et complètement disproportionnée dès qu’on parle idéologie.

D’un côté, la justice semble totalement débordée pour assurer des procès en temps raisonnable aux justiciables français, ou même de garantir que les OQTF seront appliquées en nombre autrement que purement symbolique, de l’autre, elle trouve amplement le temps de se lancer dans des mandats d’arrêt internationaux qui ont absolument tout de la posture et qui, de surcroît sur le plan diplomatique, ne seront qu’une nouvelle erreur à ajouter aux myriades déjà empilées avec gourmandise par nos différents gouvernants depuis Sarkozy.

D’un côté, on voit les petits avortons à la Darmanin se multiplier comme du chiendent sur tous les plateaux télé pour expliquer à ceux qui veulent l’entendre (heureusement de moins en moins nombreux) qu’il va mettre en place ceci ou cela, que ça ne va pas se passer comme ça, que la justice saura se montrer ferme et patin couffin, de l’autre on constate que la violence, les crimes et délits, l’insécurité et les incivilités (pourtant du ressort direct de l’avorton en question) explosent partout sur le territoire.

Et pas de doute, d’un côté, on note clairement la grandiloquence grotesque de nos dirigeants. De l’autre, on ne voit que l’impuissance ridicule d’un État en pleine déliquescence.

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La pignole parlementaire passe maintenant en mode turbo

Par : h16

On pourrait en douter et il faut le rappeler de temps en temps : une République, ça ne s’improvise pas. Pondre de la législation, écrire des petits articles et broder finement du texte de loi, c’est un métier, que dis-je, un sacerdoce de tous les jours qui demande du courage voire de l’abnégation et une solide dose de persévérance…

… Pour ne pas dire d’obstination, voire d’entêtement ou même de folie lorsqu’on commence à éplucher ce qui se passe vraiment, en coulisse.

Le citoyen lambda, pressé dans sa vie de tous les jours, remarque à peine les agitations d’avant-plan, les 49.3 qui se multiplient dangereusement au point de dépasser la Borne, celle qui signifiera la fin du mandat de l’actuel Premier Ministre et le renvoi de Babeth vers une retraite nécessaire. La presse, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, se contente de rapporter l’opinion vaseuse que se font les journalistes de ces agitations sur les grands principes et les grosses lois joufflues qui occupent la scène.

Mais l’observateur aguerri sait que, derrière ces gesticulations gouvernementables (non, ce n’est pas une typo) se cachent des nuées de petits bricolages parlementaires, ces micro-lois, ces nano-articles qui viennent s’ajouter comme autant de grains de sable dans la monstrueuse machine bureaucratique française pour en gripper un peu plus les rouages. Petites bidouilles des uns et des autres, à tous les niveaux de pouvoir (départemental, régional, national et même européen), ces particules fines de loi viennent silencieusement polluer la vie des citoyens français qui découvrent ensuite, éberlués, à quoi servent les copieux émoluments qu’ils versent à toute la troupe de clowns colorés qui occupent les deux chambres.

Laissée plus ou moins en roue libre pendant que les ténors gouvernementaux occupent la galerie, la députaillerie se laisse aller.

Si la presse se penchait vraiment sur ce qui se passe ensuite, elle pourrait multiplier les titres commençant par “Ivre,”

Ainsi, ivre, le Parlement européen tente de légiférer sur les emballages et leur capacité de recyclage, condamnant – dans sa précipitation et un solide de-quoi-jmemêlise – les boîtes en bois qui protègent nos camemberts.

Heureusement, notre représentation nationale a volé au secours de ce patrimoine ancestral et la voilà qui se bat pied-à-pied pour défendre une version particulière de tyrosémiophilie, acte plein de bravoure qui, au passage, n’aurait jamais été nécessaire si la pignole qui s’est emparée des institutions législatives sur tout le continent n’avait pas passé la surmultipliée.

Et pendant qu’on occupe nos députés européens sur ces questions véritablement capitales, la représentation nationale n’est pas en reste : le premier janvier, l’usage des tickets restaurant change : fini l’achat inconsidéré de pâtes, de riz ou de viande avec votre ticket restaurant qui ne pourra plus servir que pour les sandwichs et les plats préparés, avant que tout ceci ne soit encore restreint à une catégorie précise de ces mets délicats (par exemple, ceux marqué A, B ou C dans le nutriscore ou on-ne-sait quel autre indice que nos fiers députés nous concocteront certainement).

Pour un outil (le chèque restaurant) qui n’apporte absolument aucun avantage, qui représente une ponction sur le salaire et un fléchage direct d’une partie de votre pouvoir d’achat dans des biens et services spécifiques, vous en rendant captifs, on avouera que l’État et ses parlementaires se donnent beaucoup de mal.

Ah, qu’elle est agréable, cette sensation de savoir qu’à n’importe quel moment de votre vie, n’importe quel moment du jour ou de la nuit, une grappe de députés pense à vous et raffine une petite loi ou un petit décret pour contraindre un peu plus ce que vous pouvez faire de votre temps libre, de votre argent ou de ce que vous mettez dans votre ventre.

Et puisqu’on parle de ventre, comment imaginer que la situation alimentaire parfois alarmante de certains Français ne soit pas venue aux oreilles de nos hémicyclowns parlementaires ?

C’est donc sans surprise qu’on découvre la dernière proposition d’un député du Loiret qui envisage sans rire de créer une sécurité sociale alimentaire. Le numéro vert, le Grenelle de la bouffe ou le chèque alimentaire étant passés de mode, les tickets resto ne suffisant pas, la proposition semble avoir poussé dans l’esprit fertile du législateur dont on déduira surtout qu’il a beaucoup trop de temps libre : par le truchement d’une indispensable “carte”, voilà nos Français dépouillés d’une belle brassée de milliards d’euros qui seront amplement gaspillés dans une nouvelle usine-à-gaz invraisemblable.

Petit-à-petit, on se rapproche de l’étape ultime d’une fonctionnarisation des boulangers-pâtissiers dans le pays par la mise en place d’une Sécurité sociale alimentaire dantesque, avec distribution d’une carte “Biencuite” (ou un nom niais genre Belmiche, Glucidea ou Baguetta) pour obtenir le remboursement en ligne de son pain quotidien, un tarif officiel de la consultation boulangère et évidemment un parcours pâtissier officiel avec son boulanger traitant.

En réalité, il n’y a aucune limite à l’inventivité législative de nos députés en roue libre ; par exemple, au début du mois , la classe politique nous expliquait le retour de la reprise (des chaussettes, pas de l’économie) avec la mise en place, tambours battants, d’un chèque gouvernemental pour réparer habits et chaussures troués par les vicissitudes de la vie moderne.

Et pour compléter le tableau (consternant) de ces gesticulations d’arrière-plan de plus en plus lunaires, entre deux criailleries de semi-folle lâchée dans un hémicycle auquel il ne manque plus guère que la sciure au sol pour coller parfaitement à l’image d’un cirque, signalons la proposition de loi d’un autre clown visant à reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire. Ce n’est pas une blague.

Il faut se rendre à l’évidence : au-delà de ces contorsions qu’on peut assimiler à des spasmes, les parlementaires ne servent plus à rien. Évitant soigneusement toute remise en question du gouvernement par peur d’élections anticipées qui remettraient en cause leur gamelle, ils en sont réduits à frétiller du museau à l’idée de distribuer des petits chèques ou bricoler du sociétal.

Englués dans les sables mouvants des affaires courantes et d’une pignole législative indécente, ils s’enfoncent mollement.

Ce pays est foutu.

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Le portefeuille d’identité numérique arrive, et avec lui, la prison européenne à ciel ouvert

Par : h16

Ah, l’Union Européenne, c’est une chose subtile qui a bien du mal à gérer des afflux d’immigrants clandestins mais qui prétend, sans sourciller, règlementer les boîtes de camembert et qui, pour faire bonne mesure, entend construire la prochaine prison numérique à ciel ouvert sur tout le territoire européen.

Une prison numérique à ciel ouvert ? Diable, n’est-ce pas un peu exagéré ?

Il suffit en réalité de constater le niveau de frétillance élevé du Commissaire Breton pour comprendre que non : ce dernier a tout récemment annoncé, un sourire extatique vissé aux lèvres, que le Parlement et le Conseil européens étaient parvenus à un accord sur l’identité numérique européenne, la fameuse “#eID”. Avec elle, bientôt, toute personne vivant dans l’UE disposera bientôt d’un portefeuille numérique.

La joie de ceux qui nous dirigent doit toujours alerter et lorsqu’elle concerne des factotums non élus, elle doit même déclencher une saine répulsion.

Bien sûr, si l’on s’en tient aux petits textes acidulés de présentation du projet par les institutions européennes, tout est pour le mieux : la mise en place de ce portefeuille numérique ouvre les portes à de grandes et belles réalisations, facilitant la vie de tous dans des dizaines d’aspects différents. Exactement comme le “pass vaccinal” qui devait grandement faciliter la vie de ceux qui s’étaient fait injecter un produit mystère, ce nouveau “wallet” autorisera son porteur à réaliser toute une série d’opérations qui, sans lui, seraient un peu plus compliquées ou bureaucratiques.

Ah oui, vraiment, ce “portefeuille numérique”, ça va être commode, et ce sera plus sécurisé. Que c’est pratique !

Mais voilà : comme une lecture attentive des textes de loi le laisse comprendre, ce “portefeuille numérique” contiendra effectivement tout ce que le gouvernement veut savoir sur vous, vos informations personnelles, vos données biométriques et médicales et, bien sûr, l’intégralité de votre patrimoine financier sous forme d’euros numériques, c’est-à-dire cette monnaie numérique de Banque Centrale (CBDC) dont les gouvernants ont la volonté qu’elle remplace complètement l’argent liquide à moyen terme.

Or, ceci donnera aux administrations et surtout à ceux qui les dirigent, élus ou non, le pouvoir énorme de suivre vos moindres faits et gestes, de savoir exactement ce que vous faites avec l’argent qu’ils vous autoriseront (ou non) à avoir, voire flécher vos dépenses (ceci, vous y avez doit, cela, non), jusqu’à l’interdiction pure et simple dans les cas les plus graves (qui ne manqueront pas, c’est garanti sur facture).

Avec ce “wallet”, chaque gouvernement européen sera en mesure d’espionner à la fois ses propres citoyens et les résidents de l’union européenne sur leur sol en leur fournissant même les moyens techniques d’intercepter le trafic web crypté (oui, oui, il y a bien des dispositions en ce sens). Ceci ne signifie rien de moins que la fin de notre vie privée, et, en pratique, le début d’une prison à ciel ouvert pour les Européens.

Il ne faut en effet pas être trop malin ni particulièrement doué pour comprendre les dérives possibles de ce genre de procédés. Après tout, un autre pays a devancé les frétillantes idées européennes, c’est la Chine : par l’utilisation quasi-universelle de différents procédés – à commencer par l’application WeChat – la dictature communiste a très concrètement mis en place un contrôle social numérique, complet et efficace pour garantir la bonne soumission du peuple aux désidératas des dirigeants.

Pour une Union européenne qui, ces dernières années, a donné tous les signes de virer vers l’autocratie collectiviste (le passage pandémique ayant largement accéléré ses velléités), la mise en place de ce “portefeuille numérique” est l’étape indispensable pour aboutir exactement au même résultat que la Chine communiste.

Dans un premier temps, il s’agira de récompenser le bon citoyen, bien conforme voire conformiste, en lui donnant accès à des procédures facilitées, à des aides ou des bonus alléchants. Petit-à-petit, les citoyens réfractaires ou simplement largués par les technologies afférentes se retrouveront dans la zone grise des demi-mesures, des arrangements bureaucratiques en attendant qu’ils s’adaptent ou qu’ils périssent. Enfin, l’étape ultime sera atteinte lorsqu’à la place de bonus, ce seront des sanctions et des punitions qui apparaîtront lorsqu’on refusera d’utiliser les passerelles technologiques alors officiellement imposées partout, pour tous.

Présentées comme commodes et permettant de vous protéger (“c’est important, la sécurité, voyez m’ame Michu”), ces technologies seront largement incitées puis, rapidement, imposées et enfin sanctionnées en cas de non-utilisation ou de contournement.

Bien sûr, quelques citoyens, des experts en sécurité informatique et même des parlementaires européens, conscients de l’énorme piège qui se met en place, ont déjà tenté d’alerter l’opinion publique. Les médias de grand chemin, fidèles à leur habitude d’aplatissement supersonique, de veulerie survitaminée et d’inutilité en or-massif, se sont empressés de ne pas en parler, ou ont essentiellement classé les dérives potentielles dans la catégorie des “théories du complot”, même si on les a pourtant observées avec le pass vaccinal…

À en juger par les mines un peu trop réjouies des dirigeants européens à l’annonce d’un prochain vote favorable du Parlement européen, on comprend que les loups se pourlèchent déjà les babines du dîner de moutons qu’ils vont s’enfiler dans les prochaines années.

Cependant, pour les ovins, l’affaire est certes mal enquillée mais il n’est pas encore trop tard pour bien faire comprendre son désaccord.

On pourra ainsi contacter son député européen (en retrouvant son e-mail ici) pour lui expliquer que ce genre d’abominations liberticides lui fera perdre son siège. Cela peut être étendu aux représentants locaux au niveau national. Après tout, ça changera les députés, les maires ou les sénateurs des demandes incessantes pour des subventions, des places en crèche ou des logements sociaux…

L’expérience du pass vaccinal, tant national qu’européen, fut douloureuse et doit servir : quoi qu’il arrive, ne vous conformez pas. N’utilisez pas ce passeport numérique, véritable usine de pavés pour l’enfer à l’échelle continentale. Arrêtez le conformisme, ne suivez pas le troupeau car sa funeste destination ne fait plus aucun doute.

Pour ceux qui le peuvent, contournez-en l’usage : prétendez n’avoir aucun smartphone, refusez d’utiliser internet pour vos interactions avec les administrations et à plus forte raison les entreprises privées (quitte à boycotter celles qui s’afficheront un peu trop volontaires dans le déploiement et l’usage de cette future prison numérique).

De la même façon, rabattez-vous dès que possible sur l’argent liquide pour retarder l’avènement du système d'”argent numérique” et, si vous le pouvez, familiarisez-vous avec les cryptomonnaies et leur usage. Des collectifs existent pour vous y aider, contactez-les, entraînez-vous.

L’identité numérique européenne arrive et le pire n’est pas à craindre : il est certain. Préparez-vous en conséquence.

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Lutter contre le harcèlement, vraiment ?

Par : h16

Vendredi dernier, le Chef de l’État s’est fendu d’un message à rallonge sur X, la plateforme de Musk : dans son style habituel de lycéen confus, il a tenté d’interpeler les jeunes générations sur un fléau qu’il prétend prendre à coeur, le harcèlement scolaire.

Pas de doute : Emmanuel Macron veut absolument montrer qu’il comprend le problème et entend le résoudre avec, notamment, une législation aux peines renforcées. Le locataire de l’Élysée évoque ainsi les 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende qu’encourt potentiellement un vilain harceleur à l’école.

Ici, on sent qu’il mise habilement sur la mémoire de poisson rouge des élèves français qui ne se souviendront pas que même les violeurs multirécidivistes ne sont que très rarement aussi fermement condamnés, et que le même Macron avait clairement émis le désir, il y a deux ans, “d’emmerder les non vaccinés”, faisant de lui un exemple assez parlant de ce que peut justement être un harceleur.

Plus prosaïquement, plusieurs raisons ont présidé à retrouver ainsi ce dossier dans l’actualité tel un cheveu sur la soupe.

De façon assez évidente, il y a le besoin grandissant de mobiliser les journalistes sur d’autres sujets que l’actualité franco-française (les indicateurs économiques actuels sont affolants), de la récession qui n’est plus dissimulable et dont les conséquences sont en train de se compter en kilomètres de queues devant les soupes populaires, et encore plus de les éloigner des gesticulations parfaitement incohérentes du chef de l’État en matière d’affaires étrangères notamment au Proche-Orient.

D’autre part, il fallait occuper le petit Gabriel Attal dont l’arrivisme et la toxicité deviennent difficiles à camoufler.

Le lancement de la campagne contre le harcèlement est donc l’occasion de lui coller dans les pattes à la fois le Premier Ministre Babette Borne et l’autre moitié du couple Macron, ce qui ne manque pas de faire un tableau croquignolet lorsque ce trio se rend sur le terrain où gêne et crispation se lisent sur leurs visages à chaque étape du calvaire communicationnel.

Calvaire qui se traduit d’ailleurs par l’interaction embarrassante de Borne avec un élève harcelé, dialogue malaisant qui n’a d’ailleurs pas manqué d’alimenter la polémique, pendant que ce qu’on peut lire comme du mépris de la part de Brigitte Macron est pudiquement passé sous silence.

Au moins le ministricule Attal aura-t-il eu la présence d’esprit d’être aussi incolore, inodore et insipide que possible lors de ce douloureux épisode : cela valait mieux puisque lorsqu’il est lâché sans surveillance, il se laisse aller à bobarder ouvertement à la télévision, s’inventant un passé de harcelé repris avec une telle ferveur dans tous les médias de grand chemin que la moindre once d’esprit critique impose de ne pas y croire une seconde…

En réalité, cette campagne va très pratiquement servir de chausse-pied au programme de lutte contre le harcèlement en ligne, programme qui servira de boulevard évident à toute une série de dispositions légales permettant d’ajouter une belle couche de dystopie orwellienne sur les réseaux sociaux : l’actuel pouvoir ne supporte pas de voir ses narratifs grotesques mis en pièce et comprend que son emprise, décroissante, sur le noyau dur des retraités scotchés aux médias traditionnels ne va pas suffire à tenir le pays à mesure que la situation se dégrade.

Et pendant qu’on occupe le peuple en prétendant garantir la sécurité de ses enfants dans le cadre scolaire, les administrations (suivant en cela l’exemple donné par nul autre que le chef de l’État lui-même) s’emploient chaque jour à pister le citoyen, ne le lâchant absolument jamais tant qu’il y a quelques sous à grapiller : cotisations, impôts, taxes, règlementation délirante et contraintes légales à n’en plus finir qui finiront, toutes, par des amendes d’une façon ou d’une autre, il apparaît clair que certains harcèlements sont, eux, parfaitement autorisés et ce, même s’ils conduisent leurs victimes (et le pays avec elles) vers les pires extrémités.

Le harcèlement des Français par leurs administrations se double de celui d’institutions et de politiciens qui ne se cachent même plus de vouloir leur imposer un agenda pour lequel ils n’ont pas été élus : alors qu’aucune plateforme majoritaire ne demandait à imposer les véhicules électriques, des éoliennes pour tous, le financement délirant de guerres étrangères, la mise en place de programmes éducatifs sexuels controversés ou l’introduction de délicieux insectes chitineux un peu partout dans notre nourriture, on aboutit à abandonner toute volonté d’électricité pas chère, d’eau courante propre et peu coûteuse ; la guerre à la voiture (thermique d’abord) est ouvertement déclarée ; celle à la propriété privée n’est pas encore officialisée exclusivement pour des raisons de constitutionnalités.

Le harcèlement des Français par des mouches du coche de plus en plus agressives devient préoccupant et dans ce constat, la lutte contre le harcèlement à l’école ressemble encore une fois à la pose d’une cautère mal taillée sur une jambe de bois.

En effet, le harcèlement à l’école est d’abord et avant tout un problème de discipline qu’il est maintenant impossible de faire régner par démission de l’intégralité du corpus enseignant (ou à peu près), cette démission étant elle-même le résultat inévitable de la volonté farouche de toute l’administration de ne surtout pas faire de vagues, de toujours plier devant la moindre adversité. Pour rappel, #PasDeVague date de 2018, mais la dérive consternante de toute l’Éducation nationale date de plusieurs décennies, l’abandon de la discipline s’inscrivant bien dans l’air du temps des années 80 et 90.

À la démission commode et rapide des pouvoirs publics a succédé celle des enseignants puis des parents eux-mêmes et enfin des élèves entre eux.

Le harcèlement scolaire n’est qu’un symptôme de plus dans l’effondrement (ici moral) du pays, de l’abandon des valeurs essentielles qui fondent non pas la République ou je ne sais quel autre concept aussi ronflant que creux, mais bien l’humanisme basique dont tout individu normalement constitué devrait faire preuve. Chacun laisse faire, les victimes subissent, parce que les hiérarchies, veules, corrompues et terrorisés par le qu’en dira-t-on, se terrent et ne font plus rien, que la justice, borgne, idéologisée et débordée, s’en fout.

Le fait que le harcèlement soit rampant dans le système éducatif français en dit long sur le délitement total de la société, et l’incapacité des autorités à comprendre la racine du problème – son laxisme compulsif – impose de voir qu’il n’y aura pas de salut venant d’elles et certainement pas venant des tristes bouffons qui nous gouvernent, eux qui sont les principaux promoteurs de toutes les tendances qui ont abouti exactement à ces résultats et qui permettent d’affirmer une chose simple :

Ce pays est foutu.

Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme l’expliquent des penseurs comme Bastiat ou Adam Smith, l’amélioration du niveau de vie au fil du temps n’est que le résultat du travail et de l’effort d’individus : tout le monde gagne à la coopération et au commerce.

Pourtant, en dépit des avantages évident de cette coopération et du commerce, une partie des individus choisit malgré tout de ressortir à la violence, la spoliation, la destruction des biens et des vies des autres.

Les habitants de Gaza, par exemple ou ceux d’une partie de l’Ukraine subissent actuellement une dégradation de leur niveau de vie, pour le dire de façon euphémistique. D’un côté et de l’autre du conflit, des dirigeants ont fait le choix de la violence, de l’envoi et de l’utilisation d’armes, du soutien à ces moyens, ce qui provoque destructions et accroît le nombre de morts.

Or, en réalité, l’écrasante majorité des individus n’ont ni l’argent ni le temps (ni même l’envie) d’envahir un territoire ennemi, d’aller y commettre des massacres et des destructions. D’ailleurs, ils n’ont pas non plus la capacité de prendre de force des biens à d’autres, et n’ont que peu d’emprise sur les choix d’autrui : à l’exception du rare voleur hardi, ils ne peuvent pas par exemple retirer la chaudière à gaz du voisin, et lui imposer une pompe à chaleur à la place…

Si l’on y réfléchit bien, en l’absence de dirigeants et de gouvernements, les individus ont assez peu accès à l’usage de la force contre les autres. De façon très majoritaire, leur prospérité dans la vie dépend le plus souvent du travail, de l’effort, et d’un minimum de discipline. Heureusement : la coopération et l’échange génèrent bien plus de richesse – pour la plupart des gens – que la violence contre les autres.

D’autre part, on se doit de noter que le gouvernement ne porte pas l’intégralité de la responsabilité de l’usage raisonné de la violence.

Le soutien de la presse aux interventions

En effet, au-delà des gouvernements, la presse, par exemple, soutient facilement ces mesures, tant dans le domaine de la guerre que dans l’économie.

Presque sans exception, les articles et tribunes de la presse reviennent à des communications en faveur d’une intervention, au profit d’un groupe d’acteurs – d’entreprises, d’ONGs, d’universités, de fonctionnaires.

C’est donc sans surprise que la presse soutient assez régulièrement les aides éventuellement militaires. Dans le domaine de l’économie, elle réclame plus de gâchis sur les renouvelables, et le redoublement de subventions pour des zombies.

La presse offre un outil de communication pour les initiatives des dirigeants dans la production d’hydrogène, batteries ou même – comme récemment – le lancement de satellites : l’inénarrable Commissaire en charge du marché européen, Thierry Breton, après avoir frétillé d’aise suite à la mise en place d’une politique de censure des réseaux au prétexte de la désinformation, et l’imposition du “chargeur unique” pour les smartphones et ordinateurs, passe à présent à la question de l’espace.

La Tribune nous rapporte ainsi :

« La politique des lanceurs doit être définie et pensée dans le cadre de l’Union européenne »

Ben voyons. Et toujours sans surprise, la presse offre en général peu de critiques des arguments des dirigeants en faveur d’interventions. Loin d’être un quatrième pouvoir qui s’opposerait, la presse et le gouvernement agissent le plus souvent en parallèle, avec les mêmes types d’idées et de motivations.

Ils bénéficient de fait, d’une façon ou d’une autre, d’une certaine emprise sur l’opinion des citoyens. Ils peuvent diriger la fureur de la population contre des boucs-émissaires, et font la promotion de subventions et interventions dans l’économie, et de l’implication dans des conflits à travers le monde.

Les dirigeants usent, à travers les siècles, des croyances et des biais des individus dans toute la population pour ainsi gagner en pouvoir et en soutien auprès du plus grand nombre de gens. À l’extrême, ce mélange de la recherche de pouvoir et l’embrasement de l’opinion – incité par la presse et les dirigeants – mènent à des destructions, voire des massacres…

Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Pour expliquer l’importance du contrôle de l’opinion, et la raison de l’alliance entre les dirigeants et la presse, je publie ce mois-ci une série de dossiers gratuits pour mes lecteurs. Je donne l’exemple d’un massacre dans l’histoire de la France, à Saint-Germain-des-Prés : sous l’effet des croyances et biais de la population, et avec l’encouragement des dirigeants, des foules en proie à des délires dans l’air du temps tueront ainsi en quelques jours des milliers de concitoyens… rien qu’à Paris et ses alentours.

Pour bénéficier gratuitement des premiers dossiers de cette série, et recevoir les prochains gratuitement sur le restant du mois, inscrivez-vous simplement sur cette page.

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