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Hier — 18 avril 2024Analyses, perspectives

Game of drones

Alors qu’au début des années 2000, une poignée seulement de pays étaient capables d’en fabriquer et d’en utiliser, les drones armés sont aujourd’hui en dotation dans quatre-vingt armées dans le monde.

De l’armée française à l’armée russe : Le soldat Sergei Munier appelle à l’unité franco-russe en Ukraine

Serge Munier révèle que des Français se battent à ses côtés, comprenant que la Russie lutte pour son existence et pour les valeurs européennes traditionnelles menacées en France. Il identifie les ennemis communs des peuples français et russe : les États-Unis, la Grande-Bretagne et les mondialistes, et appelle à l’unité dans cette lutte existentielle.

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Pourquoi la présence de troupes françaises en Ukraine est peu probable

Hier, nous avons incité à la prudence concernant les informations sur la présence – et l’élimination – d’une centaine de soldats français en Ukraine – à Slaviansk. Il nous semblait, en effet, que cette information relevait plus de la guerre psychologique menée par la Russie que de la réalité. Après vérification, il est peu probable que l’unité de la Légion Etrangère mentionnée dans les articles russes soit impliquée.

Rappelons d’abord de quoi il s’agit. Selon certains médias russes!

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La Russie frappe un aérodrome ukrainien qui doit recevoir des F-16

aerodrome f16

aerodrome f16L’armée russe a attaqué la zone de l’aérodrome des Forces armées ukrainiennes dans la banlieue de Starokonstantinov, dans la région

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Kiev a attaqué le territoire russe avec… un ballon

attaque ballon

attaque ballonL’Ukraine a tenté d’attaquer la Russie à l’aide d’un ballon qui a été détruit par la défense aérienne au-dessus du

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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

L’armée russe frappe des mercenaires français à Slaviansk

Les forces armées russes ont frappé l’emplacement des mercenaires français à Slaviansk, contrôlé par les Forces armées ukrainiennes, a déclaré

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Selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

Par : h16

Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…

C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre”.

Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

Pour Le Parisien ou Les Echos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

Eh oui, une fois encore et après avoir passé un peu de temps à analyser ces articles, l’étude en question et le contexte, on tombe sur une magnifique Pignouferie de Presse.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller lire l’étude en question, qui est trouvable à condition de s’en donner la peine, ce que beaucoup de nos journaux ont échoué à faire.

Et lorsqu’on le fait, on remarque tout d’abord qu’il est difficile de passer sous silence le fait que la belle majorité mise en avant dans ces journaux n’est pas aussi belle ni aussi claire et unanime qu’ils essaient de la peindre : en réalité, si l’on se focalise sur la mobilisation éventuelle de soldats français pour aller aider l’Ukraine sur son sol, on note que 17% seraient effectivement prêts à s’engager, et que 34% le feraient peut-être, ce dernier mot ayant, on en conviendra, une importance assez déterminante lorsqu’il s’agit d’aller se faire trouer la peau.

Autrement dit, l’implication de ces Français à aller effectivement sur les théâtres d’opération est nettement moins forte que ce que les titres claironnent vivement.

Mais d’autres éléments, qui semblent complètement oubliés par nos médias, apparaissent lorsqu’on épluche l’étude. Ce serait dommage de passer à côté, parce qu’alors, les conclusions qu’on peut en tirer sont assez radicalement différentes de celles hardiment posées par nos médias.

Ainsi, on apprend assez vite que l’étude en question avait été commandée il y a un an, un peu avant l’été 2023, et le sondage lui-même réalisé en juin et juillet de cette année. Les conclusions et analyses fournies dans celle-ci sont nettement plus nuancées que les gimmicks à l’emporte-pièce de nos journaux, et les dates auxquelles ont été posées les questions ont en pratique une importance cruciale : en 2023, l’idée d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien n’avait jamais été envisagée, et la question du sondage était donc particulièrement hypothétique. Le même sondage lancé ces dernières semaines apporterait un éclairage probablement fort différent : on n’a qu’assez rarement le même avis ni le même comportement lorsqu’on se place dans le confort douillet d’une situation imaginée et lorsqu’on se retrouve poussé dans une situation très palpable aux conséquences très réelles.

Du reste, il n’y a guère besoin de spéculer sur ce que serait l’engagement réel et quantifiable des jeunes alors qu’un conflit se rapproche à grand pas : nous disposons de mesures assez précises avec l’état des recrutements de l’armée française, et le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas bonnes. Il apparaît en effet que l’armée peine franchement à recruter, à tel point que les effectifs globaux diminuent de plusieurs centaines de postes.

C’est ballot ! 51% de jeunes ou disons 17% d’entre eux sont patriotiques et s’engageraient bien, mais lorsque l’armée recrute… il n’y a plus grand monde, au point que les effectifs disponibles diminuent, en France et ailleurs en Europe : en Allemagne, le recrutement pose aussi des problèmes malgré les campagnes et les gesticulations du gouvernement et au Royaume-Uni, on observe la même tendance avec de gros problèmes pour atteindre les effectifs souhaités.

En fait, si l’on s’en tient aux tendances observés, les jeunes actuels sont furieusement moins intéressés par l’armée que les précédentes générations, les trous de recrutement n’ayant jamais été aussi forts. Le Monde et ses confrères nous raconteraient-ils des carabistouilles, une fois de plus ?

Et au fait, pourquoi ces médias de grand chemin n’évoquent-ils que très rapidement (ou pas du tout) le reste de l’enquête ?

Est-ce parce qu’elle montre que les jeunes ne placent la préoccupation d’une guerre qu’en sixième position dans leurs soucis quotidiens, ce qui revient à dire que les exhortations médiatiques à redouter un conflit ne marchent pas si bien que ça ? Est-ce parce que, dans les risques que ces jeunes évaluent, on retrouve une évocation de guerre qu’en quatrième position et qu’elle est civile de surcroît, ce qui tend à montrer que ces jeunes ne croient pas du tout aux prétendus efforts menés par l’actuel gouvernement pour réduire les fractures françaises et l’insécurité endémique sur le territoire ? Allez savoir.

En tout cas, on s’interroge sur le lien fait dans l’enquête entre le positionnement des jeunes vis-à-vis de l’engagement militaire et deux autres thèmes sondés, à savoir leur usage des jeux vidéos de combat (Call of Duty notamment) et leur adhésion aux thèses complotistes. On a ainsi la sourde impression que l’enquête et l’analyse subséquente tentent de montrer que les populations jeunes les plus aptes à s’engager seraient d’abord alimentées par les joueurs de jeux vidéos et les complotistes, ou, à tout le moins, que ce sont dans ces groupes qu’on retrouverait le plus de va-t-en-guerre. Que ce soit vrai ou faux, on comprend tout de suite pourquoi ces données ne passent pas le filtre des rédactions médiatiques…

Enfin, on ne pourra s’affranchir de noter l’écart entre le souhait exprimé par la population sondée de voir l’armée dotée de plus de moyens (53% y serait favorable) et l’état réel, calamiteux même, de cette dernière en conséquence de la politique désastreuse de Macron et de ses prédécesseurs. Là encore, pas un mot de ceci dans les articles de presse…

Il faut se rendre à l’évidence : la volonté réelle d’aller se faire trouer la peau pour l’Ukraine est très mitigée chez les Français, jeunes y compris, et c’est précisément pour cela que les médias et le gouvernement gesticulent actuellement pour nous faire croire le contraire.

On se demande bien pourquoi.

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Faire mal à la Russie, c’est faire mal à l’Ukraine

L'Ukraine tente de nuire à la Russie en frappant ses raffineries. Mais ces attaques n'ont pas l'effet escompté. La réponse russe, sous la forme d'attaques de désénergisation contre l'Ukraine, met sérieusement en danger l'État.

Le régime bandériste déterminé à achever le suicide démographique de l’Ukraine

par Vincent Gouysse. Afin de continuer à pousser sa population au suicide, le sinistre clown de Kiev lui explique qu'en cas de victoire russe, les Russes forceront les Ukrainiens rescapés à s'enrôler pour conquérir l'Europe.

Zelensky repart à l’attaque, Lavrov-Wang Yi, Bandéristes vs Ukrainiens

par Xavier Moreau. Russie : 4e économie mondiale - Levée de sanctions - Slovaquie : nouveau président pro-russe - Zelensky repart à l’attaque - Terrorisme & clan Biden - Bandéristes vs Ukrainiens.

Funeste manipulation de Macron

Par : Arnould22
par Arnould22. Macron, de manière officielle, envoie à l’abattoir un régiment entier de nos armées, dans un théâtre d‘opération où ils n’auront absolument aucune chance d’en sortir indemnes.

La Lituanie a commencé le démantèlement de la centrale thermique de Vilnius pour envoyer des équipements en Ukraine

L'information annoncée il y a quelques jours selon laquelle la Lituanie fournirait à l'Ukraine des composants pour la restauration des centrales thermiques endommagées par les missiles russes, est confirmée.

L’OTAN envisagerait un plan de paix explosif pour l’Ukraine

Les spéculations vont bon train après la réunion d'avril de l'OTAN à Bruxelles. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré jeudi aux journalistes que l'Ukraine rejoindrait tôt ou tard l'OTAN. Le soutien à ce pays reste «solide comme un roc» parmi les États membres. «L'Ukraine deviendra membre de l'OTAN, a déclaré Antony Blinken. Notre objectif lors de cette réunion est d'aider à fabriquer un pont vers cette adhésion.»

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Claude Janvier : Série d’attaques de drones Ukrainiens sur la centrale nucléaire de Zaporijia

RT France. La centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande en Europe, fait l’objet d’attaques de drones du côté ukrainien. La sécurité nucléaire de l’Europe de l’Est semble être en remise question.

« La Russie doit être détruite » : les déclarations du président letton relancent l’escalade

Les déclarations de l’Union européenne sur la nécessité de s’attaquer à Moscou ont seulement pour effet de relancer l’escalade.

Source : Responsible Statecraft, Eldar Mamedov
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque le candidat républicain présumé à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a menacé de retirer la protection de l’OTAN aux alliés négligents (c’est-à-dire ceux qui n’investissent pas suffisamment dans leur propre défense), ses propos ont suscité une condamnation générale. Pourtant, certains alliés européens de l’Amérique ne rendent pas service à leur cause.

Le 15 mars, le président letton Edgars Rinkēvičs a exprimé son « soutien total » à la position faucon du président français Emmanuel Macron à l’égard de Moscou, déclarant : « Nous ne devrions pas tracer des lignes rouges pour nous-mêmes, nous devons tracer des lignes rouges pour la Russie et nous ne devrions pas avoir peur de les faire respecter. » Rinkēvičs n’a pas précisé quelles étaient ces lignes rouges, mais on peut supposer qu’il faisait référence aux allusions de Macron à une possibilité d’envoyer des troupes de l’OTAN pour combattre la Russie en Ukraine.

Ce type de rhétorique est habituel dans les discours des hommes politiques européens, en particulier ceux des pays d’Europe centrale et orientale. Elle a l’avantage de projeter une certaine détermination tout en restant suffisamment vague sur ce qui serait exactement qualifié de victoire de l’Ukraine et de défaite de la Russie. Mais Edgars Rinkēvičs a fait monter les enchères en ajoutant cette phrase en latin : « Russia delenda est. »

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Thierry Meyssan et P.A Plaquevent : Occident Vs Eurasie, comprendre le choc géopolitique mondial

Égalité & Réconciliation Alsace a reçu Thierry Meyssan et Pierre-Antoine Plaquevent aux alentours de Colmar le samedi 17 février 2024 pour une conférence ayant pour titre « Comprendre le choc géopolitique mondial ».

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Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

our moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA

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Gaza et l'Ukraine exacerbent le problème éthique d'une gauche internationale déjà chancelante ! -- Yorgos MITRALIAS

La révélation au grand jour de l'énorme problème éthique causé à la gauche internationale par la guerre russe en Ukraine et la guerre israélienne à Gaza, la secoue et l'ébranle à tel point qu'elle est en train de perdre son nord internationaliste et humaniste, c'est-à-dire sa propre raison d'être ! Avec pour conséquence inévitable et cauchemardesque, d'ouvrir un boulevard à l'extrême droite internationale plus ou moins fasciste !
Par exemple, une majorité de cette gauche internationale, tout en s'opposant à (...)

Nos lecteurs proposent / ,

Le Mécanisme : comment l’«ordre» fondé sur des règles inventées sombre dans la sauvagerie

par Pepe Escobar. La folie inhérente au Mécanisme conduit inévitablement le capitalisme de casino à recourir à la barbarie. Une barbarie pure et simple, du type Crocus City Hall et Projet Gaza Génocide.

L’armée ukrainienne n’est plus mécanisée

Une contre-offensive des FAU en 2024 était et reste une chimère. Les cinq nouvelles brigades seront détruites dès qu’elles approcheront de la ligne de front. L’Ukraine a été démilitarisée. Il est grand temps de le reconnaître.

L’OTAN roule des yeux en réponse à l’idée d’allouer encore 100 milliards d’euros à l’Ukraine

par Alexandre Lemoine. Jens Stoltenberg souhaite révolutionner la question relative au financement et à l'armement de l'Ukraine par les membres de l'Alliance, mais son plan a suscité des réactions mitigées.

Panique à l’OTAN, Panda bonds, Institut Montaigne

par Xavier Moreau. Rapport Michoustine. Séjourné en Chine. Lecornu appelle Shoïgou. LCI : 87% de pertes russes. 75 ans de l’OTAN dans la panique. Quel ordre international ?.

La Bombe «européenne»

Par : mlab3
L’hubris qui anime l’oligarchie mondialiste allergique aux frontières nationales a trouvé son saltimbanque le plus dangereux. Ce psychopathe constitue un grave danger pour la survie de l’humanité.

Hollande, le plus ridicule et sans doute un des plus méprisables des présidents français, fait ses recommandations

par Danielle Bleitrach. Voici la réalité de ce président telle qu’il l’a révélée lui-même tant sa médiocrité, sa forfanterie imbécile sont sans limite… Tout ce qui est dit ici est ce dont il s’est vanté.

La guerre hybride

Le chef d’état-major général des forces armées russes Valeri Guerassimov a donné le statut de doctrine militaire à cette expression en décrivant en 2013 les moyens utilisés par l’Occident afin de déstabiliser les États visés.

Descent into Savagery

Par : AHH

‘Once more unto the breach, dear friends, once more;
Or close the wall up with our English dead.’
King Henry V, 1415, the Hundred Years War.

By Pepe Escobar at Strategic Culture Foundation.

The Mechanism: how the “order” based on made-up rules is descending into savagery

As the de facto North Atlantic Terror Organization celebrates its 75th birthday, taking Lord Ismay’s motto to ever soaring heights (“keep the Americans in, the Russians out, and the Germans down”), that thick slab of Norwegian wood posing as Secretary-General came up with a merry “initiative” to create a 100 billion euro fund to weaponize Ukraine for the next five years.

Translation, regarding the crucial money front in the NATO-Russia clash: partial exit of the Hegemon – already obsessing with The Next Forever War, against China; enter the motley crew of ragged, de-industrialized European chihuahuas, all in deep debt and most mired in recession.

A few IQs over average room temperature at NATO’s HQ in Haren, in Brussels, had the temerity to wonder how to come up with such a fortune, as NATO has zero leverage to raise money among member states.

After all, the Europeans will never be able to replicate the time-tested Hegemon money laundering machine. For instance, assuming the White House-proposed $60 billion package to Ukraine would be approved by the U.S. Congress – and it won’t – no less than 64% of the total will never reach Kiev: it will be laundered within the industrial-military complex.

Yet it gets even more dystopic: Norwegian Wood, robotic stare, arms flailing, actually believes his proposed move will not imply a direct NATO military presence in Ukraine – or country 404; something that is already a fact on the ground for quite a while, irrespective of the warmongering hissy fits by Le Petit Roi in Paris (Peskov: “Russia-NATO relations have descended into direct confrontation”).

Now couple the Lethal Looney Tunes spectacle along the NATOstan front with the Hegemon’s aircraft carrier performance in West Asia, consistently taking its industrial-scale slaughter/starvation Genocide Project in Gaza to indescribable heights – the meticulously documented holocaust watched in contorted silence by the “leaders” of the Global North.

UN Special Rapporteur Francesca Albanese correctly summed it all up: the biblical psychopathology entity “intentionally killed the WCK workers so that donors would pull out and civilians in Gaza could continue to be starved quietly. Israel knows Western countries and most Arab countries won’t move a finger for the Palestinians.”

The “logic” behind the deliberate three tap strike on the clearly signed humanitarian convoy of famine-alleviating workers in Gaza was to eviscerate from the news an even more horrendous episode: the genocide-within-a-genocide of al-Shifa hospital, responsible for at least 30% of all health services in Gaza. Al-Shifa was bombed, incinerated and had over 400 civilians killed in cold blood, in several cases literally smashed by bulldozers, including medical doctors, patients and dozens of children.

Nearly simultaneously, the biblical psychopathology gang completely eviscerated the Vienna convention – something that even the historical Nazis never did – striking Iran’s consular mission/ambassador’s residence in Damascus.

This was a missile attack on a diplomatic mission, enjoying immunity, on the territory of a third country, against which the gang is not at war. And on top of it, killing General Mohammad Reza Zahedi, commander of the IRGC’s Quds Force in Syria and Lebanon, his deputy Mohammad Hadi Hajizadeh, another five officers, and a total of 10 people.

Translation: an act of terror, against two sovereign states, Syria and Iran. Equivalent to the recent terror attack on Crocus City Hall in Moscow.

The inevitable question rings around all corners of the lands of the Global Majority: how can these de facto terrorists possibly get away with all this, over and over again?


The sinews of Liberal Totalitarianism

Four years ago, at the start of what I later qualified as the Raging Twenties, we were beginning to watch the consolidation of an intertwined series of concepts defining a new paradigm. We were becoming familiar with notions such as circuit breaker; negative feedback loop; state of exception; necropolitics; and hybrid neofascism.

As the decade marches on, our plight may at least have been alleviated by a twin glimmer of hope: the drive towards multipolarity, led by the Russia-China strategic partnership, with Iran playing a key part, and all that coupled with the total breakdown, live, of the “rules-based international order”.

Yet to affirm there will be a long and winding road ahead is the Mother of All Euphemisms.

So, to quote Bowie, the ultimate late, great aesthete: Where Are We Now? Let’s take this very sharp analysis by the always engaging Fabio Vighi at Cardiff University and tweak it a little further.

Anyone applying critical thinking to the world around us can feel the collapse of the system. It’s a closed system alright, easily definable as Liberal Totalitarianism. Cui bono? The 0.0001%.

Nothing ideological about that. Follow the money. The defining negative feedback loop is actually the debt loop. A criminally anti-social mechanism kept in place by – what else – a psychopathology, as acute as the one exhibited by the biblical genocidals in West Asia.

The Mechanism is enforced by a triad.

1. The transnational financial elite, the superstars of the 0.0001%.

2. Right beneath it, the politico-institutional layer, from the U.S. Congress to the European Commission (EC) in Brussels, as well as comprador elite “leaders” across the Global North and South.

3. The former “intelligentsia”, now essentially hacks for hire from media to academia.

This institutionalized hyper-mediatization of reality is (italics mine), in fact, The Mechanism.

It’s this mechanism that controlled the merging of the pre-fabricated “pandemic” – complete with hardcore social engineering sold as “humanitarian lockdowns” – into, once again, Forever Wars, from Project Genocide in Gaza to the Russophobia/cancel culture obsession inbuilt in Project Proxy War in Ukraine.

That’s the essence of Totalitarian Normality: the Project for Humanity by the appallingly mediocre, self-appointed Great Reset “elites” of the collective West.

Killing them softly with AI

A key vector of the whole mechanism is the direct, vicious interconnection between a tecno-military euphoria and the hyper-inflationary financial sector, now in thrall with AI.

Enter, for instance, AI models such as ‘Lavender’, tested on the ground in the Gaza killing field lab. Literally: artificial intelligence programming the extermination of humans. And it’s happening, in real time. Call it Project AI Genocide.   — Sidebar:  [01] [02] [03] [04] [background]

Another vector, already experimented, is inbuilt in the indirect assertion by toxic EC Medusa Ursula von der Lügen: essentially, the need to produce weapons as Covid vaccines.

That’s at the core of a plan to use funding of the EU by European taxpayers to “increase financing” of “joint contracts for weapons”. That’s an offspring of von der Lügen’s push to roll out Covid vaccines – a gigantic Pfizer-linked scam for which she is about to be investigated and arguably exposed by the EU’s Public Prosecutor Office. In her own words, addressing the proposed weapons scam: “We did this for vaccines and gas.”

Call it Weaponization of Social Engineering 2.0.

Amidst all the action in this vast corruption swamp, the Hegemon agenda remains quite blatant: to keep its – dwindling – predominantly thalassocratic, military hegemony, no matter what, as the basis for its financial hegemony; protect the U.S. dollar; and protect those unmeasurable, unpayable debts in U.S. dollars.

And that brings us to the tawdry economic model of turbo-capitalism, as sold by collective West media hacks: the debt loop, virtual money, borrowed non-stop to deal with “autocrat” Putin and “Russian aggression”. That’s a key by-product of Michael Hudson’s searing analysis of the FIRE (Finance-Insurance-Real Estate) syndrome.

Ouroboros intervenes: the serpent bites its own tail. Now the inherent folly of The Mechanism is inevitably leading casino capitalism to resort to barbarism. Undiluted savagery – of the Crocus City Hall kind and of the Project Gaza Genocide kind.

And that’s how The Mechanism engenders institutions – from Washington to Brussels to hubs across the Global North to genocidal Tel Aviv – stripped down to the status of psychotic killers, at the mercy of Big Finance/FIRE (oh, such fabulous seafront real estate opportunities available in “vacant” Gaza.)

How can we possibly escape such folly? Will we have the will and the discipline to follow Shelley’s vision and, in “this dim vast vale of tears”, summon the transcending Spirit of Beauty – and harmony, equanimity and justice?

Effondrement militaire ukrainien? Quand l’Occident prend peur!

Le front ukrainien va-t-il s’effondrer? C’est comme un célèbre sketch des “Inconnus”: Politico témoigne de la peur qui s’installe dans le monde occidental. Les experts de plateau télévisé de ces deux dernières années sombrent dans le ridicule. Le problème, c’est la réalité: à force de ne pas écouter les vrais experts, les gouvernements occidentaux ont envoyé à la mort pour rien des centaines de milliers d’Ukrainiens.

C’est un article de Politico dont tout le monde parle depuis sa publication il y a deux jours: le risque est grand que les lignes de ffront ukrainiennes s’effondrent, nous explique sentencieusement le magazine en ligne qui semble désormais jouer le rôle, pour internet, que jouait jadis The Economist pour les médias imprimés.

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Ticking Anglo-Zionist Timebombs

Par : AHH

O Mockers, ‘Ask not for whom the Bell tolls, it tolls for thee!’

Pepe begins ~38th min; Prof Marandi at ~1:19 min.

The entire is worthwhile, especially the introduction putting Gaza’s Al Shifa Hospital barbarity into perspective.

Rubicons were crossed on one-way paths…. The absolutely shocking events of last week harken and were last seen during the open Drang of the Third Reich against mankind; Pax Judaica presented its calling card back-to-back-to-back with the annihilation of historic Al Shifa Hospital, the missiling of the sacrosanct Iranian Embassy of Damascus, immediately followed by the measured triple-tap droning of the caravan of the western aid workers. Quod licet Iovi, non licet bovi? Urbi et Orbi on Pax Judaica? We are all guilty of lèse-majesté, or are we? We shall see. The Fat Lady hasn’t sung.

Regardless, it is the End of the Line for the Old Order — in every way on every theater of confrontation, internal and external. Note Pepe’s sense of indignities suffered by all BRICS and the SCO through the savage attack on the Iranian Embassy in Syria. Responses are now due from the Axes of Civilization of this joined Global-SMO.

Poutine soupçonne-t-il la France d’être impliquée dans l’attentat de Moscou ?

Après son appel insistant à envoyer des troupes sur le sol ukrainien, l’isolement international d’Emmanuel Macron grandit. Pour tenter de le briser, le ministre de la Défense a établi un contact très… médiatisé avec son homologue russe. Une bataille de communiqués s’en est suivi. Mais, dans cette étrange conversation téléphonique, le ministre russe a fait passer de bien étranges messages… notamment sur une possible implication des services français dans l’attentat de Moscou.

Le ministre russe de la Défense Shoigu a reçu un coup de téléphone de son homologue français Sébastien Lecornu. Edouard Husson évoque pour nous la guerre des communiqués qui s’en est suivi.

Plusieurs points méritent d’être bien étudiés :

  • le ministre russe a affirmé que son homologue avait fait une ouverture sur une solution négociée en Ukraine, c’est que le Français conteste
  • le ministre russe a indiqué qu’il espérait que la France n’était pas impliquée dans l’attentat de Moscou…
  • le ministre français a insisté sur le fait que les Ukrainiens n’étaient pas impliqués dans l’attentat

Au total, on ne peut que s’interroger sur le dialogue de sourds qui règne entre la France et la Russie.

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Point de situation Moyen-Orient, Russie et France. À quand l’explosion ?

par Caroline Galactéros. Aujourd’hui, je fais un point de situation sur les derniers évènements en Russie, au Moyen-Orient et en France. Les choses s’enveniment de tous les côtés. Faut-il craindre une explosion ?

Les plus grosses provocations de l’histoire contemporaine

Sputnik Afrique. Alors que Kiev commémore ce qu'il appelle le «massacre de Boutcha», Sputnik Afrique fait un point sur les grandes mises en scène qui avaient servi à des fins politiques.

Ukraine et Russie : pour comprendre. Retour de Marioupol. Introduction

Cet ouvrage géopolitique désormais classique met en perspective un conflit qui occupe régulièrement le devant de l'actualité depuis 2013, entre l'Ukraine et la Russie. Pour l'éclairer, Laurent Chamontin mobilise l'histoire, sa connaissance du terrain et des acteurs.

- Ukraine et Russie : pour comprendre / , , , , , , , , , ,

Les capacités de l’Ukraine sont limitées, même avec une aide occidentale accrue

Ce n’est un secret pour personne, les partisans d’une victoire totale en Ukraine se sont focalisés sur l’adoption par le Congrès d’un programme d’aide militaire à l’Ukraine de 60 milliards de dollars, présenté par l’administration Biden à la fin de l’année dernière. Ses partisans affirment que cette aide est d’une importance vitale, voire existentielle, mais quels effets ce paquet pourrait-il réellement avoir sur la ligne de front en Ukraine et de manière plus générale, quel est l’enjeu réel du débat sur l’aide à l’Ukraine ?

Source : Responsible Statecraft, Mark Episkopos
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Ce financement, qui fait partie d’une enveloppe plus large de 95 milliards de dollars supplémentaires destinée à l’Ukraine, mais aussi à Israël et Taïwan, prévoit une somme de 20 milliards de dollars pour reconstituer les stocks du ministère de la Défense suite aux précédents volets d’aide à l’Ukraine ; environ 14 milliards de dollars pour permettre à l’Ukraine d’acheter des armes auprès d’entités américaines ; 15 milliards de dollars pour fournir un soutien, notamment en matière de renseignement et de formation militaire, et 8 milliards de dollars pour un soutien budgétaire direct au gouvernement ukrainien. Cette somme, bien que phénoménale dans l’absolu, fait pâle figure à côté des 113 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine approuvés par le Congrès en 2022, à un moment de la guerre où l’équilibre des forces était beaucoup plus favorable aux Forces armées ukrainiennes (FAU) qu’il ne l’est aujourd’hui.

Ces dernières font face à une kyrielle de défis majeurs, au premier rang desquels figurent le manque croissant de troupes et le déficit alarmant de munitions dont elles souffrent dans une guerre qualifiée de « guerre d’artillerie » par les responsables ukrainiens. Ce nouveau programme d’aide vise à soulager la soif toujours croissante des Ukrainiens en matière d’obus, mais l’argent ne se convertit pas directement en munitions facilement disponibles. On ne sait pas exactement combien d’obus les États-Unis peuvent envoyer à l’Ukraine et dans quel délai ils pourront le faire, même si la demande d’aide supplémentaire était approuvée aujourd’hui. Selon les estimations du RUSI [Royal United Services Institute, NdT] datant du début de l’année, la Russie effectue 10 000 tirs d’obus d’artillerie par jour. Pour avoir une idée de ce que cela représente, il suffit de rappeler que la production annuelle européenne en février 2023 ne s’élevait qu’à 300 000 obus, soit à peu près ce que la Russie a dépensé chaque mois en Ukraine. La Russie, qui aurait produit environ 2 millions d’obus d’artillerie en 2023, a distancé ses homologues occidentaux au rythme de sept pour un, selon une évaluation des services de renseignement estoniens datant de l’année dernière.

Josep Borrell, le plus haut diplomate européen, a fait remarquer que l’Europe ne peut pas supporter seule le poids du soutien à l’Ukraine, mais certains signes indiquent que Washington pourrait avoir du mal à répondre à certains des besoins essentiels de l’Ukraine, même si d’un côté de l’échiquier comme de l’autre la volonté politique était au rendez-vous. Il n’existe en effet aucune réponse immédiate pour réorganiser la filière industrielle de la défense américaine et pouvoir ainsi soutenir les dépenses ukrainiennes en munitions, qui atteignent des niveaux vertigineux. Les responsables américains ont annoncé leur intention d’augmenter progressivement la production jusqu’à 100 000 obus par mois, mais cet objectif restera hors d’atteinte au moins jusqu’en octobre 2025. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a affirmé que l’Ukraine avait besoin de 2,5 millions d’obus cette année – soit environ 208 000 par mois – pour soutenir son effort de guerre, ce qui laisse supposer un taux d’utilisation que l’Occident ne peut tout simplement pas garantir à court ou à moyen terme, même dans le cadre du projet de loi prévoyant un financement supplémentaire.

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Kharkov annonce ce qui attend l’Ukraine si elle ne négocie pas

Des images d’exode de la population de Kharkov possédant une voiture ont circulé hier sur les réseaux sociaux. Effectivement, les frappes russes répétées des jours précédents ont privé la ville d’électricité. On observe une montée en puissance de l’armée russe et il est aisé d’imaginer les conséquences pour l’Ukraine. Le bon sens conduirait à ce que l’Ukraine négocie. L’alliance des exaltés d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest avec Zelensky et les durs du régime de Kiev emmène l’Ukraine vers une catastrophe.

Hier 2 avril, beaucoup de vidéos circulaient, sur les réseaux sociaux, qui montraient un exode de Kharkov. Entendons-nous: les Ukrainiens qui ont une voiture, et qui quittent la ville, appartiennent à la partie la plus aisée de la population. Il ne peut pas s’agir d’un exode massif. Pour autant, le mouvement a été suffrisamment significatif pour être remarqué.

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L’OTAN peut-elle faire la guerre contre la Russie ?

Dans le contexte géopolitique actuel, l'escalade des tensions entre l'OTAN et la Russie suscite une interrogation cruciale : l'alliance transatlantique peut-elle réellement envisager un conflit armé contre la Russie ?

Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron : une néo-OTAN

Possible envoi de troupes au sol en Ukraine. On a parlé d’un nouveau délire. D’une incohérence : des « troupes au sol » mais toujours pas de co-belligérance. D’un « en même temps » ingérable. Et si Macron devait être pris au sérieux ? Et s’il avait un projet à long terme ? Énoncé peut-être trop tôt. Comme un « ballon d’essai ». Mais un vrai projet. Pas bon pour nous. Pas bon du tout. Enquête sur ce que Macron projette.

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Canada. Réfugiés syriens et ukrainiens, un accueil à deux vitesses

L'activisme du gouvernement Trudeau pour proposer aux réfugiés ukrainiens le meilleur accueil possible depuis deux ans réveille de douloureux souvenirs migratoires chez la diaspora syrienne réfugiée au Canada. Des politiques d'immigration aux défis d'intégration, en passant par les perceptions sociales locales, l'arrivée des Syriens fuyant le régime de Bachar Al-Assad a été parsemée d'obstacles à surmonter.

Le Canada, terre d'asile inconditionnelle ? Le 31 mars 2024, le programme de visas d'urgence mis en place dans le cadre de l'Autorisation de voyage d'urgence Canada-Ukraine (AVUCU) est arrivé à expiration. Déjà prolongé d'un an, ce programme permet aux réfugiés ukrainiens d'obtenir la résidence temporaire au Canada par l'accès à un permis de travail ouvert. Suite à l'annonce de ce « moyen spécial », le ministère de l'immigration a approuvé 960 091 demandes de visa, et 248 726 civils ukrainiens sont arrivés sur le territoire. D'après le bureau gouvernemental Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada (IRCC), ils pourraient être près de 90 000 de plus à affluer sur le territoire.

Une semaine après l'invasion russe de l'Ukraine, le premier ministre Justin Trudeau annonçait l'abandon de contraintes administratives pour les Ukrainiens souhaitant fuir leur pays, telle que la réduction du délai d'obtention de visa, la dispense de frais pour certains types de titres de voyage d'urgence, etc. Les formalités administratives canadiennes se voient ainsi largement assouplies dans l'objectif de faciliter le processus d'immigration des réfugiés ukrainiens.

Des contraintes administratives et politiques

La mise en place de mesures d'urgence dans un contexte de crise des réfugiés n'est pas rare dans l'histoire migratoire canadienne. La dernière vague importante de réfugiés accueillis sur le sol canadien remonte à 2015. Cette année-là, plus de 4 millions de Syriens quittent leur pays en conséquence de la guerre civile provoquée par Bachar Al-Assad, qui a fait 507 000 morts. La guerre éclate en 2011, mais il faut attendre septembre 2015 pour que l'ancien gouvernement fédéral, mené par le conservateur Stephen Harper, dévoile un plan d'accueil et de sélection des réfugiés syriens. Pressé par l'opinion publique et l'opposition, Ottawa s'engage à accueillir 20 000 Syriens sur le territoire en quatre ans, sous certaines conditions administratives, politiques et idéologiques.

Sous le feu des critiques, le gouvernement Harper collabore avec l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), afin d'accueillir ce quota promis de Syriens alors réfugiés en Turquie, en Jordanie et au Liban. Toutefois, les délais de traitement et de prise en charge sont conséquents. Pour se voir délivrer un visa, les Syriens déplacés en Turquie doivent attendre en moyenne six mois. Ceux en Jordanie patientent deux ans et demi, et pour les civils réfugiés au Liban, les délais atteignent jusqu'à trois ans et demi. Au final, ils seront 39 636 à arriver au Canada entre novembre 2015 et décembre 2016, dont 35 % parrainés par le secteur privé et 55 % pris en charge par le gouvernement, d'après l'IRCC.

« Est-ce que le système est tout simplement raciste ? »

« Tous les jours, j'assiste à l'arrivée de nouveaux réfugiés ukrainiens, et tous les jours, je suis de nouveau confrontée aux injustices et au mépris auxquels ma famille et moi avons fait face pour arriver jusqu'ici », raconte tristement Haya Bitar, 23 ans. Originaires d'une famille athée de Damas, Haya, ses parents et sa sœur habitent à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, lorsque la guerre civile éclate en Syrie. Les relations politiques se tendent entre les Émirats et la Syrie, et les Bitar assistent à l'expulsion de nombreuses familles syriennes de cet État fédéral du Golfe. Craignant d'être renvoyés à leur tour à Damas, ils cherchent à rejoindre les États-Unis où habite une partie de leurs proches. Sans succès. En 2016, l'ancien président américain Donald Trump signe le Muslim Ban, une série de décrets exécutifs visant à interdire l'entrée aux États-Unis aux ressortissants de certains pays à majorité musulmane, dont la Syrie. « Trump interdisait littéralement à ma famille d'entrer sur le territoire à cause de leur passeport syrien, et les frontières européennes étaient fermées. Il ne nous restait plus qu'une seule option : le Canada », poursuit Haya Bitar.

La famille s'engage alors dans un périple administratif qui ne prend fin qu'en 2019, lorsqu'un agent de l'immigration canadienne leur annonce qu'ils sont autorisés à entrer sur le territoire. « Ils avaient perdu notre dossier. Pour les agents de l'immigration, nous ne sommes que des piles de papiers administratifs qu'on laisse trainer sur un bureau, dénonce la jeune femme. Pourtant, il s'agit de nos vies, nous sommes des êtres humains. » Lorsque la famille syrienne arrive à Montréal, au Québec, elle est confrontée à la précarité. Les diplômes syriens des parents d'Haya n'ont pas de valeur au Québec, et leur statut de réfugiés les freine lourdement dans leur recherche d'emploi :

Nous étions en sécurité, mais le stress de ne pas trouver d'emploi rongeait mes parents de l'intérieur. Finalement, en quoi la vie de réfugiés au Québec était-elle si différente de celle que nous avions à Abou Dhabi ?

Les parents d'Haya jonglent entre différents jobs alimentaires et les cours de français, 35 heures par semaine nécessaires à leur adaptation et à la recherche d'emploi. L'étudiante de 23 ans suit également un programme de langue depuis son arrivée au Québec. C'est dans ce contexte qu'elle rencontre plusieurs réfugiés ukrainiens. « J'ai ressenti tellement de colère contre l'immigration canadienne lorsque j'ai appris que le processus d'immigration avait été facilité pour les Ukrainiens », révèle la jeune femme, avant de fustiger le « deux poids, deux mesures des politiques migratoires ».

 Certains d'entre eux reçoivent un visa de tourisme en deux semaines, alors que ma famille a mis trois ans pour obtenir le simple statut de réfugié. Est-ce parce que nous, Syriens, sommes perçus comme un danger ? Est-ce que le système est tout simplement raciste 

 

Laïcité et nationalisme

Lorsque la famille Bitar procède à sa demande d'asile auprès de l'immigration canadienne, la crise migratoire syrienne se trouve au cœur des débats dans le pays. Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, des courants d'opinion hostiles à l'accueil des Syriens sur le territoire canadien font leur apparition. Des liens entre l'islam, le terrorisme et l'accueil des Syriens sont établis par les conservateurs et les médias, et l'argument sécuritaire est généralement mis en avant dans les discours concernant l'accueil des réfugiés syriens. Pour Leila Benhadjoudja, spécialiste de la laïcité et chercheuse à l'Institut d'études féministes et de genre à l'université d'Ottawa,

les politiques d'immigration et d'accueil des personnes réfugiées sont structurées par des logiques raciales, mise à l'œuvre notamment dans des discours sécuritaires. Lorsqu'il s'agit de réfugiés racialisés, les affects de peur et de soupçon sont mobilisés et alimentent alors les logiques sécuritaires dans l'intérêt de « protéger » la nation.

Une « panique morale » affecte tout le pays et n'épargne pas le Québec, où les débats houleux sur la laïcité et le port du hijab sont relancés avec l'arrivée des Syriens, poursuit Leila Benhadjouda.

Le discours nationaliste sur la laïcité au Québec s'articule de manière à présenter la nation comme féministe, ayant aboli le patriarcat, l'homophobie et les violences sur les minorités genrées. On y oppose alors les personnes réfugiées et musulmanes qui viendraient saboter ce projet d'une nation moderne, progressiste et démocratique. 

Ce type d'argument chauvin deviendrait ainsi un outil identitaire à visée politique, servant un « discours sécuritaire qui légitimerait le contrôle accru des frontières ». Pour la chercheuse,

les politiques d'immigration au Canada étaient ouvertement racistes, maintenant elles sont devenues néo-racistes. On ne parle plus de race, mais de culture, d'adaptation et d'intégration.

Si le Canada se conforme à une tradition multiculturelle, le modèle québécois adopte une approche davantage républicaine, dite « à la française ». Un mimétisme politique qui amène le premier ministre québécois François Legault à adopter en juin 2019 un projet de loi sur la laïcité de l'État, également connue sous le nom de loi 21. Validé par la Cour d'appel du Québec le 29 février 2024, ce texte controversé interdit le port de signes religieux aux employés de l'État provincial qui occupent des postes d'autorité coercitive, comme les policiers ou les juges, ainsi qu'aux enseignants du primaire et du secondaire dans le secteur public.

Une entraide communautaire

Solidarité. C'est le mot d'ordre de la mission que se sont donnée Adelle Tarzibachi et Josette Gauthier, co-fondatrices des Filles Fattoush. Cette entreprise de restauration créée en 2017 emploie uniquement des femmes réfugiées syriennes. « Lorsque le gouvernement a annoncé l'accueil de 25 000 réfugiés, nous nous sommes immédiatement demandé comment aider les femmes syriennes à s'intégrer et à trouver un emploi dès leur arrivée », relate Adelle Tarzibachi. Jusque-là bénévole auprès d'églises impliquées dans l'aide administrative et le parrainage privé des réfugiés syriens, la cheffe d'entreprise originaire d'Alep qui se sentait « impuissante face à la guerre » a trouvé avec cette initiative un moyen d'aider à sa façon. C'est d'ailleurs à l'église qu'elle rencontre Maria, sa cheffe cuisinière, arrivée sur le territoire canadien avec ses deux enfants de 7 et 9 ans, début 2017. « Nous avons vécu 6 ans sous les bombardements à Damas », raconte-t-elle. « Il fallait fuir pour que mes enfants soient en sécurité. Cependant, je n'ai pas pu immigrer plus tôt à cause des délais de traitement de notre dossier par l'immigration canadienne. » Dans sa fuite, Maria laisse son mari derrière elle.

Il ne voulait pas quitter ses parents, mais il compte nous rejoindre. Nous sommes en attente de procédures, depuis un an. On ne sait pas combien de temps cela peut prendre, j'espère qu'il finira par venir.

Même si la Syrienne décrit des difficultés d'adaptation lors de son arrivée sur le territoire canadien, elle se félicite d'avoir trouvé un équilibre, notamment du fait de son activité professionnelle. « C'est mon premier emploi et j'ai l'impression de travailler avec ma famille. Malgré les problèmes du quotidien, je trouve beaucoup de bonheur dans mon milieu de travail », poursuit-elle. Plus qu'un tremplin pour ces femmes réfugiées, le lancement de Filles Fattoush est un moyen pour Adelle Tarzibachi de « créer un pont » entre la Syrie et le Québec. « À l'époque, les médias véhiculaient une image négative de mon pays, ils ne parlaient que de guerre et de réfugiés », se souvient-elle. « Ce projet était une goutte de positivité dans un bassin de négativité. » Avant de conclure : « Il est important de montrer que ces réfugiés décrits comme un danger sont arrivés avec un riche bagage culturel à faire découvrir au Québec. »

Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

par Dominique Delawarde. Mon intime conviction dans cette affaire est que le trio CIA-MOSSAD-MI6 et le GUR ukrainien, qui ne reculent devant rien, ne sont probablement pas totalement étrangers à cet acte terroriste.
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