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À partir d’avant-hierHashtable

Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse

Par : h16

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

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Bruno Le Maire tente de faire des zéconomies

Par : h16

Allons bon, zut, flûte, saperlipopette ! Voilà que les choses prennent une tournure embarrassante : alors qu’avec une crânerie que certains n’imaginaient possible que pour les cuistres les plus inconscients, le gouvernement français tablait sur une croissance tournant autour de 1,4% pour l’année 2024, Bruno Le Maire s’est dernièrement retrouvé dans un quelconque journal télévisé pour expliquer que “ahem bon finalement non, ce sera seulement 1%”.

Keuwâh ?! Comment diable ?!

Alors que tout semblait sourire à la fine équipe en place et que la France s’était fièrement mise En Marche vers des vallées de miel et de lait, la croissance n’est pas au rendez-vous ? Pire, voilà que Bruno doit même mettre “l’État à la diète” en trouvant 10 milliards (sur 491 milliards, soit 2%, une diète vraiment violente !)…

Ne reste plus qu’à espérer que cette baisse de croissance ne se transforme pas (inopinément, hein) en stagnation complète voire (surprise totale) en récession, ce qui obligerait le Renflement Bruno de Bercy à quelque aggiornamento qu’il n’est pour le moment pas prêt à faire.

Pendant ce temps et selon les petits chiffres tout ce qu’il y a de plus officiels des institutions occidentales, c’est plutôt pétillant en Russie pour laquelle le FMI revoit la croissance, la faisant passer de 1,1% à 2,6% en expliquant que tout ceci semble dû à l’économie de guerre dans laquelle le pays s’est placé.

Eh oui, tout se déroule comme prévu et les précédents billets de ces colonnes consacrés à la question se sont révélés exacts : non seulement, les sanctions n’ont pas fonctionné, mais elles se sont retournées contre l’Occident et lui coûtent à présent très cher.

En tout cas, cette belle vigueur économique russe explique assez bien pourquoi plusieurs personnalités européennes veulent elles aussi que l’économie se tourne aussi vers la guerre (et pourquoi cette position aussi belliqueuse que dangereuse pour tout le monde est si lourdement relayée par les médias de grand chemin).

Cependant et même si l’on peut comprendre ce dangereux raisonnement, on ne peut s’empêcher d’en noter aussi l’indigence compte-tenu du contexte européen.

En effet, l’Europe n’est pas exactement dans la même position que la Russie, notamment parce que cette dernière dispose de ressources minérales que la première s’est consciencieusement interdit d’exploiter.

Ainsi, les 300 milliards d’euros de gaz de schiste que le sous-sol français contient nous sont très officiellement interdits. Les 3800 milliards de mètres-cube (soit un peu plus de 70 ans de consommation française) resteront sagement dans notre sol. Nous mourrons pauvres, sales, dans le froid, mais dignes d’avoir laissé notre pays propre à notre absence de descendance.

En attendant et parce que ce ne sont pas ces âneries qui nous chauffent, nous préférons très judicieusement importer comme jamais le fort coûteux gaz américain. Ce n’est absolument pas plus propre, c’est nettement moins économique et ça laisse totalement froid Bruno Le Maire qui, de toute façon, n’y comprend rien.

De la même façon, le nucléaire aurait pu constituer une ressource particulièrement efficace et bon marché. Si on avait eu la présence d’esprit de laisser se développer la filière des surgénérateurs (actuellement à l’étude en Chine, aux États-Unis et … en Russie) au lieu de l’arrêter discrètement, on disposerait à présent de la capacité de brûler les réserves d’uranium disponibles en France, soit … plusieurs millénaires d’énergie bon marché.

Comble de l’ironie : pour le moment, ces déchets (pourtant valorisables) sont simplement fourgués à… la Russie. Gageons qu’ils sauront, eux, s’en servir. Ils nous revendront sans doute l’électricité produite avec (ou l’hydrogène ou les engrais, peu importe), dans un nouveau tour de passe-passe que nos élites s’empresseront de camoufler.

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils abondent et montrent tous que gérées comme elles le sont, la France et l’Europe peuvent bien se tourner vers une “économie de guerre” tant qu’elles veulent, le résultat ne pourra pas suivre : pendant que Bruno le Rigolo tente de bricoler 10 milliards d’euros économies, l’Europe fait le mariole avec l’énergie dont dispose la Russie, refuse d’exploiter ses propres ressources, tente une transition de genre énergétique avec une facture kolossale (et comme avec beaucoup d’opérations de transition, avec une forte probabilité de suicide quelques années après) pour se jeter dans les bras de pays tiers, États-Unis en tête.

Est-ce bien raisonnable ? Vu le résultat, clairement, non.

Mais baste, passons, la décision est prise : nous allons faire des économies ! Youpi !

Pour cela, on va donc arrêter d’envoyer de l’argent en direction de ce qui ne marche pas du tout (l’écologie punitive, Kiev, les États-Unis)… Ah tiens, non, on va continuer de plus belle.

Flûte alors !

Où seront donc trouvées les “économies” de Bruno ?

Il ne sera bien sûr pas question d’alléger le personnel pléthorique de fonction publique, quant à couper dans des dépenses débiles pourtant nombreuses mais électoralement indispensables, n’y pensez même pas. La lecture d’articles consacrés au sujet ne donne que quelques maigres pistes : mis à part quelques bricolages à la marge et autres petites modifications de certaines dépenses, quitte à réduire l’une et l’autre distributions pas encore en place et électoralement peu difficiles à faire oublier, on va avoir du mal à trouver des milliards (encore moins des douzaines).

Pour la moitié de ces efforts, soit cinq milliards d’euros, Bruno espère la raboter sur le budget de fonctionnement de tous les ministères, déjà passablement écornés les années précédentes. On sait déjà que ce sera un échec cuisant.

En pratique, pour vraiment “boucler” le budget (i.e. assumer un déficit simplement énorme et pas abyssal, comme les années passées), il ne restera qu’une solution réelle pour retrouver une marge de manœuvre à hauteur de ces 10 milliards.

Les lecteurs les plus perspicaces de ces colonnes l’ont déjà deviné : il s’agira bien sûr d’une hausse surprise des taxes et des impôts, d’autant plus probable que le pornographe dilaté de Bercy s’est clairement engagé à ne surtout pas choisir cette option : “nous n’augmenterons pas les impôts”, a ainsi promis le ministre de l’Économie. Tout le monde sait que les promesses de Bruno sont solides comme un ours à genoux.

Cela va tout de même poser problème : question impôts, la France est au maximum.

Vraiment, cela ne va pas être simple.

Devra-t-on recourir à un impôt sur le loyer fictif, comme on en entend régulièrement parler ? Quelle nouvelle taxe sur une assiette improbable et d’un montant obscène va voir prochainement le jour ? Quelle décision complètement stupide va venir s’ajouter aux précédentes actions que cette brochette de clowns a enquillées avec frénésie ces derniers mois ?

Le suspense est total mais soyez-en sûr : même si ce sera inattendu, au moins ce sera systématiquement débile.

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Ukraine : la propagande occidentale patine

Par : h16

Ah décidément, la propagande occidentale a bien du mal à passer au-delà des médias de grand chemin. Petit-à-petit, s’effrite un peu partout le récit romantique d’un effondrement prochain de la Russie, les certitudes affirmées sur l’inévitable victoire de l’Ukraine et l’histoire fabuleuse de cette guerre qui serait celle d’une démocratie naissante contre une dictature veule…

Ainsi et pour l’économie russe, même si ces colonnes expliquaient, dès mars 2022, que les sanctions seraient largement contre-productives, il aura fallu attendre ces dernières semaines seulement pour que les choses soient rendues officielles à coup de petits articles piteux dans lesquels on se rend compte, penaud, que la croissance économique russe sera meilleure cette année que l’européenne, au point qu’on en vienne même à admettre que la Russie n’avait finalement aucune difficulté à contourner ces sanctions parfaitement grotesques.

Ceux qui raillaient alors le poutinisme gluant des réalistes (dans ces colonnes ou ailleurs, il y a un peu plus d’un an) en seront pour leur frais et peut-être feront-ils l’effort d’arrêter enfin de croire les organes de presse gouvernementaux ?

On peut en douter, tout comme on peut encore douter qu’ils puissent admettre que l’actuel conflit en Ukraine tourne au carnage en défaveur des Ukrainiens. Il semble qu’il va falloir encore un peu de temps avant que le déni de réalité s’évanouisse d’autant que, si les médias français de grand chemin peinent franchement à relayer la moindre information correcte, on en retrouve de plus en plus dans les médias anglo-saxons et le moins qu’on puisse dire est que les nouvelles fraîches sont raides.

Le pompon est cependant atteint lorsqu’on évoque la tendance du pouvoir ukrainien à n’être pas tout à fait démocratique voire, pour les plus audacieux (et donc poutinistes gluants, il va de soi), à expliquer que ce pays est gangrené par la corruption et une forme de fascisme qui nous rappelle effectivement les heures les plus sombres de l’Histoire européenne, svastika incluse.

C’est en cela que la récente mésaventure au parlement canadien de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada, est en train de réveiller certains nigauds de façon retentissante : profitant de la visite de Zelensky au Canada, Trudeau a jugé utile de proposer une ovation de l’ensemble des députés canadiens pour un certain Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans installé au Canada après la seconde guerre mondiale. Seul hic qui a bientôt fait surface : le vétéran était un nazi ayant officié dans les troupes de sécurité ukrainienne employées par la Waffen-SS pendant la guerre.

L’information connue, les quelques jours qui ont suivi ont été un peu agités au parlement et au gouvernement canadien : le président du parlement, conscient d’avoir ovationné un personnage pas tout à fait recommandable, a promptement démissionné. La presse canadienne, pourtant particulièrement enamourée de Trudeau, n’a pu s’affranchir de revenir sur l’affaire et de constater que tout ceci faisait un peu désordre, voire que l’ensemble de la classe jacassante canadienne n’était pas tout à fait irréprochable dans son comportement vis-à-vis des nazis

Pourtant, ce n’est pas exactement comme si le vétéran n’avait pas été reçu préalablement par Trudeau et Zelensky, en aparté, ce qui aurait peut-être pu donner le temps aux deux politiciens de comprendre l’énormité de ce qu’ils allaient commettre un peu plus tard…

Ce n’est pas non plus comme si le gouvernement ukrainien n’était pas habitué des positions qu’on qualifiera pudiquement d’ambigüe concernant les franges les plus extrêmes de ses partisans ; ainsi, l’année dernière (qui n’est pas si lointaine, finalement), l’ambassadeur ukrainien en Allemagne choquait la Pologne en niant l’implication pourtant avérée de Stepan Bandera dans le massacres de juifs et de Polonais sur le sol ukrainien pendant la Seconde guerre mondiale.

Ainsi, personne n’a semblé s’émouvoir d’apprendre, toujours en 2022 et du jour au lendemain, que Facebook et Instagram ne considéraient plus le régiment Azov comme une organisation dangereuse ou émettrice de discours de haine, et ce en dépit d’un historique pourtant assez peu sujet à débat.

En pratique, il n’y a pas besoin d’aller fouiller très loin pour retrouver des articles, datant d’avant 2022, dans lesquels les accointances de certains mouvements ukrainiens avec le nazisme ne font aucun doute.

C’est aussi probablement pour cela que l’alliance des autorités polonaises avec les autorités ukrainienne bat clairement de l’aile : apprenant la présence de l’ancien nazi sur le sol canadien, ovationné qui plus est par le parlement et par Zelensky, l’un des ministres polonais a expliqué regarder de très près la possibilité d’une extradition du vétéran pour un jugement en Pologne, ce qui aurait des répercutions diplomatiques certaines. Après le refus par le premier ministre polonais de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, on sent que les choses ne sont plus aussi simples entre Kiev et Varsovie.

Il apparaît donc de tout ceci que les fariboles médiatiques ne résistent guère aux faits. Non seulement, l’Ukraine a bien compté dans ses rangs des nazis, mais en plus l’actuel pouvoir en place a dû composer avec leurs résurgences ultranationalistes, clairement racistes et antisémites, et ce dès 2014. Malgré la multiplication récente d’article de la presse subventionnée et dans les grands médias de révérence qui expliquent à qui veut le lire ou l’entendre que ces notions ne sont que pure fable poutinesque, les dérapages des uns et des autres ne laissent guère de doute.

Et si on peut aisément accepter que ces mêmes médias ne voulaient pas laisser le champ libre à la rhétorique du Kremlin qui parlait de dénazification, on aura en revanche plus de mal à accepter leur efforts systématiques pour édulcorer complètement la situation ukrainienne en passant sous silence de façon grotesque l’état pourtant avancé de corruption politique, économique et surtout morale du pouvoir en place.

Enfin, on fera mine de s’étonner de l’attitude générale de ces mêmes médias, politiciens et activistes qui, à coups de cris hystériques, dénichent toujours plus de néonazis et autres fascistes chez ceux émettant la moindre critique à l’égard des politiques menées actuellement en Occident, et qui sont d’une pondération et d’un calme olympiens lorsque d’authentiques nazis ou de vrais fascistes sont subitement découverts dans leurs rangs.

Chaque semaine qui passe, chaque propagande éventée ajoute un clou dans le cercueil de ces organes de propagande.

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Vers une Europe de la défense ?

Par : h16

Kiev serait-elle la nouvelle destination diplomatique à la mode ? En tout cas, les dignitaires occidentaux s’y relaient avec application et après Biden ou Von Der Leyen, c’est au tour du Premier ministre espagnol de s’y rendre. Apparemment, la capitale ukrainienne serait l’endroit indispensable où se montrer pour espérer avoir droit à une photo dans les médias grand public…

De loin, on pourrait presque croire que tout ce qui est diplomatique, militaire et européen se passe en fonction de Kiev : en surface, l’économie de l’Union européenne paraît s’organiser pour l’effort de guerre contre la Russie. On voudrait nous faire croire que l’Union est en train de devenir un centre de défense militaire qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Malheureusement, la réalité est un peu moins palpable.

Ainsi, on force de façon un peu grossière l’image d’une Europe soudainement unie face à ce qu’on brosse maintenant comme un ennemi commun alors que, en cela comme dans tout le reste, l’Europe avance encore une fois en nuage dispersé, indiscipliné et dont les membres ne sont clairement pas tous intéressés par le même but ni les mêmes méthodes.

D’une part, la dépendance de l’Europe vis-à-vis des ressources (notamment énergétiques) étrangères et notamment russes est très différente d’un État membre à un autre ; de ce point de vue, l’ambiguïté évidente est totale de la part de l’Allemagne et de ses jolis moulins à vent inefficaces, qui a continué à s’alimenter en gaz russe jusqu’à l’explosion des pipelines Nordstream. À présent, elle continue à consommer de grosses bouchées dodues de charbon russe sans que ni la presse, ni les politiciens ne s’en émeuvent (ou alors, c’est fort discret).

D’autre part, les intérêts économiques tissés depuis des décennies des deux côtés de l’Oural sont si nombreux que couper, net, les ponts avec la Russie est bien plus facile à pérorer devant des parlementaires ou dans les médias qu’à réaliser effectivement (et la France est, du reste, assez mal placée pour donner des leçons).

Enfin, on a largement pu observer que la distribution musclée de sanctions, particulièrement mal conçues, a bien plus sûrement plongé l’Europe dans l’embarras que la Russie. Est-il utile de revenir sur les petits prouts stridents que le Bruno de Bercy émet à présent que l’économie russe ne s’est pas du tout effondrée, au contraire de l’économie française ?

Autrement dit, à mesure que les mois de conflit s’additionnent, l’unité européenne n’est plus qu’une façade entretenue par la presse et les sourires crispés des politiciens. Dans les couloirs feutrés du Conseil de l’Union, les choses sont nettement moins roses.

En effet, au-delà des dissensions entre États membres sur les sujets économiques et politiques, les dissensions sur les aspects militaires ne s’amoindrissent guère non plus, d’autant plus que la guerre en Ukraine est un devenu prétexte à lancer l’idée que “l’Europe de la défense” serait quelque chose de souhaitable voire possible, et ce alors même que la simple coopération de deux ou trois membres européens sur le même programme militaire relève de la gageure qui a échoué plus d’une fois ; il n’est qu’à se rappeler des essais d’avions ou d’hélicoptères “européens” (ou maintenant de drones) pour comprendre que cette Europe militaire tient plus pour le moment d’un vœu pieu que d’une réalité ou d’une possibilité tangible, solide.

En outre, l’Union européenne semble vouloir s’additionner à l’institution militaire déjà en place, à savoir l’OTAN.

Cela ne peut pas se passer sans heurts : dans le meilleur des cas, on obtiendra un doublement des étages administratifs. On peine à voir l’intérêt. Dans le pire des cas, on aboutira à une concurrence bureaucratique difficilement saine pour un commandement militaire d’autant que les buts de l’OTAN ne recouvrent assurément pas ceux de l’Union en matière géo-stratégique.

Pour illustrer ce dernier point, il n’est qu’à voir l’épisode récent et tragicomique de l’idée de livrer des chars d’assauts à l’Ukraine pour comprendre la mécanique d’enfumage actuellement à l’œuvre en Europe, et l’absence de toute coordination européenne à ce sujet.

Rappelons que Zelensky, le président ukrainien, a récemment réclamé de nouveaux bataillons de tanks, les siens ayant été plus ou moins éparpillés lors de l’année écoulée. Il fut donc – assez mollement – décidé que les pays européens lui en fourniraient quelques uns (on évoque une centaine de différents types puisque les Allemands, les Français et les Britanniques semblaient prêts à fournir ces véhicules).

Sans même s’appesantir sur les aspects purement logistiques – autant d’engins différents imposent pièces détachées et main-d’œuvre formée en nombre suffisant, ce qui n’est ni simple ni rapide à obtenir pour le dire gentiment – rappelons que l’Allemagne avait subordonné sa livraison de chars Leopard à la livraison, par les États-Unis, de chars Abrams. Manque (commode) de chance pour les Américains : il s’avère que ces derniers chars ne seront pas livrés avant plusieurs mois au mieux ; non seulement l’armée américaine ne veut pas se départir de ceux dont elle dispose pour elle-même, mais en plus il apparaît aussi que ceux qui seront livrés (un jour peut-être) devront être “adaptés” pour le terrain ukrainien, c’est-à-dire rétrofittés pour éviter toute récupération technologique par l’ennemi russe.

Autrement dit, ces chars américains pourraient bien arriver comme la cavalerie des Tuniques Bleues, c’est-à-dire après la guerre. Les Allemands, dont quelques uns de leurs Leopards sont apparemment déjà en chemin vers l’Ukraine, pourraient l’avoir saumâtre, passant une fois encore comme les dindons d’une tragique farce américaine qui démontre assez bien les objectifs de l’OTAN assez peu Europe-compatibles.

En fait de créer une force armée unifiée, l’Europe, comme à son habitude, s’enlise mollement dans ses petites gesticulations habituelles et ses manigances de politique politiciennes. Profitant de l’occasion, la Pologne semble décidée à largement renforcer sa propre armée, pensant même pouvoir prétendre rapidement à devenir la première puissance militaire européenne. On lui souhaite bien du courage (notons néanmoins qu’étant en dehors de la zone euro, les Polonais pourraient s’en sortir mieux que les autres puissances militaires européennes).

En définitive, c’est probablement le seul point saillant de l’aspect militaire en Europe, provoqué par cette invasion russe en Ukraine : elle a clairement montré l’état sous-optimal des armées européennes actuelles, qui se sont beaucoup trop reposées sur le parapluie américain au point d’en être devenues les vassaux plus ou moins volontaires. L’explosion actuelle des budgets militaires européens chez les principaux États membres montre cette prise de conscience et l’absence criante de toute organisation européenne au-delà de l’OTAN démontre s’il le fallait encore que “l’Europe de la Défense” n’est encore qu’un rêve même pas humide.

Du reste, peut-on s’en étonner ? Une armée unique suppose une unification bien plus forte, bien plus profonde des États européens, et notamment une harmonisation fiscale qu’aucun État membre ne désire vraiment. Et d’ailleurs, du point de vue du citoyen lambda, un super-État européen, avec armée et fiscalité européenne, est-ce vraiment souhaitable ?

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Fermage de bouche

Par : h16

par Edmond Dantès

Au bon vieux temps des soviétiques, il existait une discipline assez pointue qui s’appelait la « kremlinologie ». Les kremlinologues décortiquaient les colonnes de la Pravda armés de loupes et de microscopes, à l’affût du moindre adverbe plus haut que l’autre. Ils pouvaient déduire de telle formule si tel apparatchik était en partance ou non pour le goulag. Ils pouvaient aussi, en fonction des adjectifs, déterminer quel coefficient multiplicateur était utilisé pour la présentation de tel ou tel résultat économique. Ces Champollion étaient fascinants. Ils projetaient une petite loupiote sur les mystères épais
de l’empire de l’ombre.

Aujourd’hui, sous le règne de la momie démocrate Joe Biden (un Brejnev avec prompteur), on aurait bien besoin de washingtonologues. Qui dirige vraiment le bateau ivre sur le Potomac ? Plusieurs hypothèses intéressantes émergent (pardon pour le jeu de mots) à propos du sabotage des gazoducs russes de la Baltique reliés à l’Allemagne.

L’une d’elles, exposée par des observateurs américains indépendants (il y en a), avance qu’une branche particulière des néoconservateurs, disons le canal historique (appelé les straussiens, de Leo Strauss), aurait obtenu gain de cause auprès de Joe l’Afghan. Une obsession de ces ex-trotskistes devenus grands gourous en stratégie internationale vise à bloquer toute tentation allemande de rapprochement économique avec la Russie, mais aussi à détruire la capacité industrielle des Teutons adossée au gaz pas cher des Popovs. L’idée étant de maintenir les États-Unis (et sa « destinée manifeste ») dans sa suprématie mondiale.

Avant d’aller plus loin et pour la forme, bouclons dans une pièce tous les autres usuals suspects. Le problème étant que, quels que soient leurs mobiles (et ils en ont, en particulier les Polacs qui n’ont jamais digéré le Nordstream 2 doublonnant le Nordstream 1, qui relient directement l’Allemagne au gaz russe), personne ne peut imaginer les Polonais, les Britanniques, les Danois ou les Suédois (ou les quatre réunis) agir sans l’ombrelle et le feu vert américains.

Restent les Russes. C’est risqué, mais on va prêter l’intelligence à nos dirigeants européens de n’accorder qu’un crédit limité à cette hypothèse débile, celle d’un auto-sabotage russe de son formidable levier de puissance sur l’ouest, et source de revenus importante. Les Russes ont certes poussé très loin l’art de la ruse, mais son niveau de sophistication s’arrête là où commencent le réel et le retour sur investissement.

Selon l’hypothèse citée plus haut, les Allemands et les Russes étaient en pleine négociation secrète à propos du gaz. Les Polonais auraient alors joué une fonction exécutive dans l’opération de sabotage, le top départ étant donné par les États-Unis, qui assuraient la coordination avec le Danemark et la Suède. (Les Britanniques sont absents de ce scénario, ce qui est étonnant, mais il est vrai que Liz Truss est pleinement concentrée sur son objectif de faire couler son pays en moins de deux mois au pouvoir, record à battre).

Le scénario est intellectuellement stimulant, mais cela reste un scénario. On verra bien (heu, en fait non, on ne verra rien : on ne saura jamais).

Ce que l’on sait, c’est que l’Allemagne est mal barrée et que les autres pays européens, dont le nôtre, vont suivre de près la locomotive industrielle de l’Union européenne. Ce qui s’est passé, c’est un acte de destruction de la vie économique et des entreprises d’une région du monde. Les questions monétaire, sociale et politique viendront vite derrière.

Nous savions que l’Europe n’était plus un acteur mondial, mais un enjeu régional entre Américains et Russes. Mais de là à être réduits au rang de servage, il y avait quand même un pas. Il a été franchi, tout comme a été franchie l’extension du conflit ukrainien hors d’Ukraine. D’où le changement de concept. Nous allons passer de l’Ukraine dans l’Union européenne à l’Europe ukrainisée. Quand on connaît, même de loin, la situation ubuesque et catastrophique de ce pays, quand on connaît le martyre que subit son peuple depuis l’invasion russe, la perspective est enthousiasmante.

Devant ce tableau, évacuons rapidement le minable clapotis produit par nos médias (un gros titre gêné aux entournures et puis s’en va) : nous sommes habitués, nous payons même des impôts pour leurs forfaitures. Parlons plutôt de nos dirigeants car il y a de quoi être estomaqué par leur fermage de bouche.

A-t-on vraiment mérité cela ? Non.

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Hunter Biden : les complotistes avaient (encore !) raison

Par : h16

Ah, l’Ukraine ! Ce n’est pas seulement ce pays d’Europe de l’Est attirant des touristes russes en mal de sensations fortes, c’est aussi cette contrée souriante pleine d’opportunités pour les businessmen avertis parmi lesquels on compte un certain Hunter Biden que l’actualité remet, fort récemment, sous les feux.

Et si vous ne connaissez pas ce sémillant quinquagénaire, rappelons simplement qu’en plus d’être le fils de l’actuel président des États-Unis, il s’agit aussi d’un homme d’affaires au nez vraiment creux puisqu’il a réussi à devenir associé gérant d’un fonds chinois juste après la visite en Chine de son père, alors vice-président américain sous l’administration Obama. Mieux encore et en rapport direct avec notre introduction : suite à la visite de son père en Ukraine, notre brave Hunter est parvenu à rentrer au directoire de Burisma, une des plus importantes compagnies pétrolières et gazières du pays.

On le comprend : le fils de Joe Biden est décidément très doué pour les affaires et, en véritable caméléon souple et adaptatif, se retrouve toujours dans d’excellents plans malgré son absence de toute connaissance du chinois ou de l’ukrainien, des fonds d’investissements ou du domaine de l’énergie gazière ou pétrolière. Il est fort, ce Hunter.

C’est donc avec une énorme surprise qu’on découvrit en octobre 2020 et de façon complètement fortuite que notre homme était parfois sujet à quelques petits vices coupables : ayant déposé plusieurs mois avant son ordinateur portable pour des réparations chez un informaticien local, il avait bêtement oublié de récupérer son appareil qui, contractuellement, finissait par tomber en déréliction. Le réparateur, prenant alors connaissance des informations qui se trouvait sur ce qui était alors devenu sa propre machine, y découvrit quelques éléments troublants sur les petites habitudes de son client dont il ne découvrit qu’ensuite qu’il était le fils de celui qui était alors candidat démocrate à la présidentielle américaine.

Au vu du contenu en question, notre homme décida rapidement de s’en ouvrir auprès du FBI. Et pour cause : drogue, pédophilie, échanges informatiques douteux avec la Chine aboutissant à des transactions financières peu justifiées, implication directe de son père, tous les éléments étaient rassemblés pour transformer cet ordinateur portable en bombe à sous munitions fumantes pour le candidat démocrate.

Il n’en fut rien.

Malgré l’enquête correctement menée par le New-York Post, l’information ne fit quasiment aucun bruit : l’ensemble des médias étiqueta tout cela comme une désinformation russe (« Oh, those Russians ! »), Twitter et Facebook firent assaut d’inventivité pour que toute cette information disparaisse alors que la campagne électorale américaine battait son plein. Quant à la presse française, je relatais à l’époque sa totale soumission à la thèse d’un complot russo-républicain inventé de toutes pièces pour médire sur le brave Joe Biden.

L’affaire était entendue : toute cette histoire rocambolesque ne tenait pas debout, et il était évident qu’on cherchait tout simplement à nuire au fils prodige du vaillant président Biden.

Les sales petits complotistes durent donc remballer leurs désinformations et passer à autre chose. De toute façon, ils s’étaient déjà trompés avec leurs embarrassantes âneries sur les origines du vilain virus chinois, ils continuaient à prétendre sottement que certains aspects des élections américaines n’étaient guère transparents et qu’il y aurait eu des fraudes, que bientôt, on imposerait un passeport vaccinal (alors que le vaccin n’était même pas encore distribué, pff, les imbéciles) et d’autres théories toutes plus fumeuses les unes que les autres.

Les mois qui suivirent permirent fort heureusement de remettre les pendules à l’heure et de rappeler que les vraies informations ne sont distribuées, fort heureusement, que dans de vrais journaux ayant pignon sur rue.

C’est donc avec un nouvelle dose de surprise qu’on apprend dernièrement que le New-York Times est quelque peu revenu en arrière, sans toutefois aller jusqu’à présenter une correction quelconque des affirmations que le vénérable journal avait portant imprimées il y a quelques mois de cela : apparemment, tout ceci n’était pas de la désinformation russe mais oui, l’ordinateur portable était bien celui de Hunter Biden, et oui, il contenait effectivement des éléments troublants pouvant laisser penser que notre sémillant quinquagénaire n’est pas exactement un modèle de vertu et de civisme.

Bah, pour une fois, les complotistes avaient raison, et après ?

Résumons donc : Hunter Biden a donc bel et bien disposé d’un portable. Il a bien déposé ce portable chez un réparateur, pour l’y oublier. Analysé, le portable révèle des informations qui méritent amplement une ouverture de multiples enquêtes. Du reste, avec une grande discrétion, celle sur la souplesse fiscale du fils du président américain a déjà débuté et continue encore à ce jour, mettant quelque peu dans l’embarras de très respectables journaux comme le New-York Times, bien obligé d’évoquer l’affaire qui contredit le bobard qu’ils avaient précédemment publié selon lequel il n’y aurait rien à signaler…

Certains autres journaux, tout aussi respectables, tentent de faire oublier leur absence totale de traitement de l’affaire à l’époque en pointant du doigt la légèreté de leurs collègues, comme le démontre avec brio le Washington Post qui doit regarder avec nostalgie ses années « Watergate »

Ainsi donc, tout comme pour la prétendue collusion entre Trump et les Russes (« Russiagate ») qui se retourne actuellement contre les Démocrates, le mutisme de la presse au sujet de Hunter Biden est en train de se retourner contre elle, alors que sa crédibilité, bien faible, n’en avait pas besoin. De la même façon, ceci est en train de se retourner contre les réseaux sociaux dont l’armée de petits modérateurs et autres fact-checkers pédalent à présent dans une épaisse contradiction : chaque jour qui passe apporte un peu plus d’eau aux moulins de ceux qu’ils étiquettent fiévreusement « complotistes » et dont les élucubrations se retrouvent confortées à mesure que le temps passe.

Ah et d’ailleurs, le fait que l’Ukraine se trouve citée dans ces affaires est évidemment une pure coïncidence.

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L’Occident a choisi l’émotion sur la raison et va le payer très cher

Par : h16

Et comme un seul homme bien organisé, bien dressé et bien propre sur lui, l’Occident s’est levé contre l’indigne invasion de l’Ukraine par la Russie et, dans un beau mouvement d’ensemble, a fait pleuvoir sur la Russie une quantité rarement vue de sanctions de plus en plus sévères.

Comme l’ouverture directe d’un front armé contre la Russie n’était pas réellement envisageable (cela aurait vraisemblablement ruiné plusieurs saisons touristiques dans tout l’hémisphère Nord), l’Union européenne et les Américains ont donc choisi la voie des bannissements et des interdictions : restrictions voire interdiction d’utilisation du système de messagerie interbancaire SWIFT, arrêt des exportations vers le pays agresseur, gel des devises dans les banques centrales, les premières salves ont été particulièrement raides.

Les secondes salves ont été menées notamment par les « Géants de la Tech » et ont permis de courageusement interdire toute « désinformation » provenant de la Russie ou de ses abominables affidés : la seule bonne propagande est la propagande sanctionnée officiellement et il serait inconvenant de laisser les internautes, mammifères mous et généralement idiots, se faire leur propre opinion dans le déluge de données douteuses en provenance de tous les côtés. On appréciera au passage le relâchement des mystérieuses mais néanmoins très contraignantes « règles de la communauté » chez Facebook et Instagram qui autorisent maintenant les appels à la violence contre les Russes (dont on sait que tous approuvent forcément ce que fait leur gouvernement, c’est absolument évident).

Les salves suivantes se sont produites exactement comme on pouvait s’y attendre, avec une véritable bousculade de la part des entreprises occidentales de tous types pour montrer à la fois leur totale conformité avec l’air du moment et leur absolu besoin de signalement vertuel : tout est bon pour faire comprendre au public européen et américain que les exactions de Poutine seront châtiées par un refus catégorique de commercer avec les Russes, groupe subitement pris comme homogène dans une collectivisation instantanée pas du tout malsaine.

Avec cette crise, l’Occident a clairement abandonné toute prétention à l’universalité de ses valeurs tant le « Deux Poids Deux Mesures » apparaît évident pour tous ceux qui regardent plus loin que les deux dernière semaines d’Histoire ; or, comme la Nature a horreur du vide, cet abandon a vite été remplacé par une autre doctrine étrange et dont le degré de dégoulinance n’apparaît que progressivement : la nouvelle société occidentale semble décidée à s’organiser autour d’un wokisme décomplexé dans lequel il s’agit avant tout de gérer les foules au travers des émotions, des ressentis, des sentiments en abandonnant toute velléité de planification intelligente, raisonnée et à terme plus long qu’un ou deux mois.

Il suffit de voir les mines embarrassées de certains éditorialistes, piposophes de salon et autres experts de plateau télé qui expliquaient avec véhémence il y a quelques poignées de jours l’absolue nécessité de sanctions toutes plus dures les unes que les autres, et qui commencent maintenant à se rendre compte que ces sanctions vont se retourner très violemment contre tout le monde, eux compris.

Persuadés que la balance commerciale, favorable aux Européens en ce que les Russes importaient plus que nous n’importions de Russie, permettrait de faire entendre raison au Chef du Kremlin, nos aimables nigauds n’ont compris qu’un peu tard que lorsque nous leurs exportons des biens manufacturés complexes à grosse marge et haute valeur ajoutée, les Russes nous exportent, eux, des matières premières à faible marge, ce qui se traduit, lorsque les tensions s’accroissent et que les robinets et les frontières se ferment, par une explosion des marges sur ces matières premières, et un effondrement des importations vers la Russie, ou, dit autrement, à un enrichissement des Russes et un appauvrissement drastique des Occidentaux.

Pire : à repousser Poutine toujours plus loin, à couper la Russie de plus en plus violemment hors de la sphère d’influence occidentale, ces émotifs excités n’ont fait que parachever une tendance qu’ils avaient déjà entamée avec hardiesse les années précédentes, à savoir la création d’un bloc de puissances indépendant de l’Ouest.

Avec une gourmandise qui s’approche de plus en plus d’un suicide inconscient, l’Occident vient de tenter à l’échelle planétaire l’application d’une « Cancel culture » à ceux qui lui fournissent les vivres. La fine diplomatie des Macron, Von Der Leyen, Biden et autres cadors occidentaux va parvenir à auto-canceller l’Occident. Remarquablement bien joué.

D’autre part, de façon logique et quoi qu’on puisse penser de Poutine et des Russes, la situation actuelle va déclencher un certain nombre d’autres soucis dont on voit mal se sortir la fine équipe actuellement aux manettes (pour rappel, c’est la même équipe de clowns qui nous a géré la pandémie : si vous misez sur le pire, c’est un pari gagné).

Ainsi, les Russes vont devoir fonctionner sans l’Ouest, ce qu’ils avaient déjà commencé à faire pour partie. Ce ne sera pas facile, mais les réserves (de matière première et financières notamment) actuelles rendent cependant l’opération possible. A contrario, l’absence totale de réserves et d’organisation de l’Europe et des États-Unis pour se passer de la Russie va rendre la situation franchement pénible pour les Occidentaux.

Ainsi, nos frétillants politiciens vont prétendre pendant quelques temps que les sanctions fonctionnent très bien. Pendant ce temps, les agriculteurs qui produisent notre nourriture vont se retrouver à devoir faire face à des coûts de production explosifs dont personne ne se soucie parce que ce sont des paysans, qu’ils n’ont pas de petite coche bleue sur Twitter et qu’ils ont autre chose à faire qu’expliquer leurs soucis sur Facebook ou TikTok.

Ainsi, les prix des engrais puis des céréales (toutes), des fruits, des légumes, des viandes vont grimper joliment. Au bout d’un moment (cet été, à la rentrée ?), les cols blancs qui grignotent des galettes de soja en buvant des spritz sur des rooftops après des meetings en conf-call vont commencer à remarquer que les prix ont sacrément gonflé, sans parler de ces rayons vides qui refusent de se remplir. À ce moment, certains politiciens commenceront à s’inquiéter mais il sera bien trop tard… Ceux qui n’ont pas de petite coche bleue sur Twitter auront, eux, fait des stocks depuis un moment.

Enfin, signalons que Poutine pourrait avoir l’idée de vendre son pétrole à un prix discount (mettons 50% ou 60% du prix de marché) en imposant un paiement en or, ce qui pourrait fort bien convenir à une bonne partie de la planète, non inféodée à l’OTAN ou aux intérêts de l’Union européenne ou des Américains. On laissera au lecteur l’exercice de dresser les conséquences de ce retour à l’étalon-or implicite pour la Russie (qui dispose de réserves d’or importantes) et pour la Chine (elle aussi prête à une telle éventualité). L’effondrement du dollar, façon Weimar, n’est pas à écarter.

En choisissant les sentiments, l’émotion et l’affichage vertuel sur la raison et la réflexion de long terme, l’Occident a fait une grosse erreur, un peu dans le style « Get Woke, Go Broke » (tentez le wokisme et devenez ruiné).

À force d’essayer d’être woke, l’Occident va être broke.

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Belote et rebelote

Par : h16

par Edmond Dantès

Vous avez aimé les bobards de la « lutte contre le Covid » ? Vous allez adorer ceux sur l’invasion russe.

On résume rapidement.

Depuis 2014, les États-Unis ont posé le pied en Ukraine en finançant une « révolution démocratique » dont l’avant-garde était (et reste) composée de partis nazis à côté desquels nos porteurs de svastika français passeraient pour des disciples de Gandhi. Une fois les Américains installés (dont le fils Biden), l’Ukraine, déjà en faillite et gangrénée par la corruption, s’est enfoncée davantage encore dans la pauvreté et le chaos. Quant aux Russes, ils ont répondu en annexant la Crimée (pour cause de base navale à Sébastopol, la porte militaire des Popovs sur la Méditerranée), mais ont refusé avec constance de reconnaître les territoires séparatistes ukrainiens, pourtant tout aussi russophones que la Crimée.

La situation ainsi gelée, Poutine empêchait l’Ukraine, l’une des dernières pièces majeures disponibles à l’Est, d’entrer dans le giron de l’Otan. Rappelons que depuis l’effondrement de l’URSS, les Américains n’ont jamais cessé, contrairement à leur engagement (certes non écrit) avec la Russie, de planter la bannière de l’Otan, pays après pays, jusqu’aux frontières de la Russie.

Bien malin celui qui pourrait dire aujourd’hui pourquoi ce gel ukrainien n’était plus une garantie suffisante pour Poutine, et pourquoi il a fait tapis en envoyant la troupe. Quelqu’un ou quelque chose a dû nous l’énerver. M’étonnerais pas que Biden, après l’humiliation de l’Afghanistan, lui ait lancé une peau de banane pour se refaire la cerise.

Voilà désormais notre vieillard démocrate bien empêtré. Un joueur de belote éméché défiant Karpov aux échecs n’aurait pas fait mieux. Poutine a tourné le dos à l’occident, qui aura donc sa guerre froide et, pendant qu’Ursula cherche toujours ses SMS, l’Allemagne ne deviendra pas (en tous cas pas avant longtemps) le Hub gazier européen qu’elle devait être via le Nordstream2 alimenté par l’or bleu russe. Quant au peuple ukrainien, martyre et victime de la bataille qui se joue entre Américains et Russes, il sera passé par perte et profit quoi qu’en disent nos dirigeants, et avec eux leur moraline à deux balles et leur cynisme imputrescible (les lecteurs de ce blog qui veulent aller plus loin et comprendre les enjeux de ce conflit entre Russes et Américains, par-delà l’Ukraine, pourront lire Le Grand jeu, très sourcé et solide ouvrage de Christian Greiling).

Et nous ? Bof, la routine.

Les médias agitent la peur d’une d’invasion russe dans toute l’Europe, et déclenchent régulièrement la minute de la haine contre Poutine, ce qui, reconnaissons-le, laisse un peu souffler les non-vaccinés. Le plus irritant est que, en France, avec ces événements, notre président toxique peut à tout moment quitter l’espace-temps pour rallier on ne sait quel univers quantique. Tout est devenu dangereusement sublunaire dans ce monde de sociopathes globaux formés à l’école progressiste. Notre Machiavel en culotte courte va-t-il remettre une pièce dans le juke-box de marque « état d’urgence » pour repartir en piste en reportant l’élection ? L’hypothèse n’est pas farfelue tant la démocratie et la liberté sont devenues encombrantes chez ces gens-là.

Une chose est sûre, la guerre en Ukraine ne mettra pas fin à la guerre civile déclenchée par les élites occidentales contre leur population via le Covid. Elles feront de l’Ukraine un nouveau combustible pour alimenter leur moteur fou, mais elles ne lâcheront pas le morceau. La « révolte des élites », diagnostiquée de manière prophétique par Christopher Lasch dans les années 1990, est devenue une guerre de sécession. Au moins, peut-on dire que nos élites sont enfin sorties de l’ambiguïté. Il restera à voir, pour paraphraser jusqu’au bout ce bon vieux cardinal de Retz, si cela se fera effectivement à leur détriment. Il se trouve que c’est ce que je pense.

En attendant, revenons en France et à notre petit prince du vice habillé de vertu. En gros, il a expliqué que l’invasion de l’Ukraine constituait une déflagration historique. Remarquable analyse. Mais derrière la tautologie, on peut aussi lire un autre message : « Amis gaulois, j’ai bien envie de sauter sur cette grosse occase pour vous la faire à l’envers ». Moi qui étais prêt à voter pour à peu près n’importe quelle chèvre, bûche de Noël ou lampadaire pour me débarrasser de ce crétin auto-satisfait, voilà qu’il récupère un potentiel gambit sur le processus électoral (certes déjà passablement écorné par Hollande et sa martingale véreuse des parrainages publics).

Mais peut-être suis-je en train de virer paranoïaque. Rien que de très normal. Quand vous vivez dans un milieu ambiant où vous pensez que tout le monde est fou, alors c’est que le fou, c’est vous.

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Conflit ukrainien : Macron se sent pousser des muscles

Par : h16

Poutine envahit l’Ukraine, et instantanément, on ne parle plus de virus et de petites picouses.

C’est aussi ça, la magie de la guerre : en quelques heures, tout le monde est rapidement rappelé aux évidences que le confort occidental actuel nous a fait oublier. Tout peut basculer très vite et ce qui se passe actuellement en Ukraine a très vite occulté les tracas du quotidien dont, au passage, on n’oubliera pas de mentionner qu’une grande partie est directement causée par les clowns à roulettes qui nous dirigent.

Et ceux qui se posaient encore la question de savoir vers quoi ils nous dirigeaient ont maintenant une réponse, assez peu joyeuse mais assez terre-à-terre : pour les Ukrainiens, ce sera la guerre et, probablement, une occupation ; pour les Européens, ce sera une saignée de leurs comptes en banque de deux façons.

D’une part, ces dernières années, à coup de votes idiots et d’écologisme d’adolescente énervée, ils ont judicieusement choisi d’éviter soigneusement toute indépendance énergétique et de choisir un approvisionnement auprès des Russes alors même que le conflit couvait déjà depuis plusieurs années. On peut raisonnablement parier sur une petite augmentation des tarifs gaziers dans les prochaines semaines. Les Allemands, qui ont abandonné nucléaire et charbon au profit du gaz, seront ravis. Est-il utile de revenir sur le rétropédalage acrobatique et grotesque de Macron en matière de centrales nucléaires, typique de son « en-même-temps » emblématique autorisant à la fois la fermeture de Fessenheim et le lancement de 14 nouveaux EPR ? Au moins ce conflit évitera au locataire élyséen d’avoir à répondre de son bilan et de ce genre de pirouettes ridicules…

D’autre part, les conflits ont une tendance à bousculer les chaînes logistiques, tendre les marchés, découpler l’offre de la demande et, à la fin, faire monter les prix. Il faudra donc s’attendre à ajouter ce paramètre à l’inflation déjà dodue que la Banque Centrale Européenne peine à cacher sous le tapis de ses déclarations euphémistiques, pour obtenir une nouvelle hausse des prix de détails.

Cependant, rassurez-vous : pendant que nous serons tous à nous battre pour l’ultime rouleau de papier toilette molletonné avant rupture de stock, Macron et son gouvernement ne perdront pas le nord. Pour eux, l’échéance électorale est toujours en ligne de mire et il serait idiot de ne pas essayer de tirer profit de ces tribulations extérieures.

On imagine sans mal les manœuvrettes électorales évidentes qui pourraient pousser le futur candidat Macron à reporter le scrutin aussi loin que possible afin de lui laisser le temps de régler le conflit avec ses petits bras musclés et réapparaître sur la scène politique française, dans quelques mois, auréolé de son écrasante victoire militaro-diplomatique. Mettez ce que vous voulez dedans en tenant compte à la fois des résultats factuels de sa gestion de crise Covid et à la fois de la présentation qui en est faite par ses thuriféraires, médias compris, pour comprendre que même un désastre ukrainien et des déclarations débiles du président seront, dans cette hypothèse, présentées comme providentielles.

Dans ce contexte, on se surprend à repenser justement à ce qui s’est passé sur les dernières années et à comparer avec ce qui se déroule à présent.

Le contraste est d’autant plus saisissant que la gestion pandémique est véritablement juxtaposée avec ce nouveau chapitre de relations internationales. Alors que l’Europe se retrouve confrontée, en direct, avec un conflit sur son sol impliquant directement une puissance nucléaire, il est en effet difficile de parler des déclarations grandiloquentes de Macron à ce sujet sans les rapprocher de la même grandiloquence des déclarations du même Macron, deux ans plus jeunes, qui nous expliquait être en guerre contre le virus. Eh bien le voilà maintenant parti pour une guerre (une vraie celle-là) dans laquelle il semble déterminé à emmener les Français alors que son passif en matière de guéguerre sanitaire est parfaitement consternant.

De la même façon, on ne peut s’empêcher de noter l’écart tragique entre l’aspect martial des déclarations grotesques dont on nous a rebattu les oreilles pendant deux ans, les injonctions contradictoires empilées à qui mieux-mieux, l’improvisation permanente du personnel politique et des administrations en déroute, et, de l’autre côté, la réalité palpable, massivement diffusée sur les réseaux sociaux, d’une vraie offensive militaire avec poudre, plomb et bombes à l’appui.

Écart tragique qu’on retrouve aussi dans les gesticulations d’un autre homoncule, celui actuellement en charge du Canada : il n’a pas hésité à dégainer des pouvoirs spéciaux, normalement réservés à un état de siège ou d’insurrection grave, afin de pouvoir étendre encore un peu plus ses prérogatives gouvernementales, dans un pays où les manifestants ont eu le toupet de mettre des châteaux gonflables pour les enfants devant le parlement.

Là encore, le contraste avec une vraie loi martiale en Ukraine sous les bombes laisse pantois et permet de bien rappeler l’incroyable pusillanimité des chefs d’État à la sauce Trudeau ou Macron, ainsi que le dévoiement complet des lois d’exceptions utilisée par ces fats pour asservir leurs peuples.

Dans l’immédiat, Macron peut bien essayer de nous faire croire à une virilité et une poigne de chef d’État, mais les dernières semaines de « négociations » avec Poutine ont surtout été humiliante pour lui et les Français qu’il est censé représenter.

Le fiasco pandémique était déjà difficilement digérable, mais on doit légitimement s’inquiéter d’avoir le même baltringue à la tête d’une puissance nucléaire face à un adversaire, aussi en charge d’une puissance nucléaire, qui, lui, ne fait pas semblant de faire la guerre et qui, très manifestement, n’a pas peur de bousculer son image à l’international.

Dit autrement : on ne sait pas où Poutine s’arrêtera, mais on peut vraiment s’inquiéter de ce que Macron serait prêt à faire pour impressionner le monde…

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