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À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Covid-19 : mortalité normale (Insee)

Qu’en est-il réellement de la mortalité de ce covid-19 en France ?

L’Insee fournit des données statistiques fiables mais biaisées…

Curieusement, le Professeur Didier Raoult dit qu’on verra bien après la fin de l’année si le nombre de morts a augmenté ou pas d’une façon importante en 2020 à cause de cette histoire de coronavirus.

Il est inutile d’attendre la fin de l’année 2020 car il suffit de calculer pour chaque mois le nombre de décès sur les 12 derniers mois d’une année sur l’autre, c’est-à-dire de le comparer à celui de l’année précédente, ce qui revient à comparer l’évolution des décès d’une année sur l’autre sans attendre la publication des chiffres de la dernière année calendaire et donc de le faire de mois en mois.

L’Insee fournit les données mensuelles des décès en France depuis 1946, ce qui permet en quelques clics de mulot d’obtenir facilement ce graphique qui montre qu’au mois d’août 2020 l’augmentation des décès d’une année sur l’autre a été de 23 198 alors qu’elle a été de… 40 171 en octobre 2015 !

Document 1 :

Ces données ne sont pas contestables car le nombre de décès en France métropolitaine est indubitablement bien connu a posteriori avec des incertitudes marginales négligeables.

En février 2017, l’augmentation des décès d’une année sur l’autre a été de 28 735, donc supérieure à celle du mois d’août 2020 selon la même méthode d’analyse.

Dans ces deux derniers cas, et dans bien d’autres depuis 1947 le nombre de décès sur les 12 derniers mois a été supérieur à ceux des 12 derniers mois de la période finissant en août dernier !

Et sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries !

Cette histoire de coronavirus est donc bien une kolossale manipulation de l’opinion publique sans aucune justification médicale.

Il est compréhensible que les très nombreux adversaires irréductibles du Donald aient monté cette histoire de coronavirus pour l’empêcher d’être réélu en provoquant cette crise majeure, mais pourquoi le Mignon poudré a-t-il précipité les Français dans l’abîme ?

Rien ni personne ne l’y obligeait sauf un certain nombre de ses sponsors et de ses obligés…

Ses décisions auront des répercussions historiques.

Comme le disait déjà Pierre Jovanovic : c’est foutu, comme le café bouillu.

C’est irrattrapable.

Le nombre de décès sur 12 mois augmente depuis 2005 mais dans sa tendance lourde et longue car les baby-boomers commencent à arriver à un âge critique, ce qui est normal,

Document 2 :

Les variations du nombre de décès mensuel en France sont de grande ampleur mais, si le nombre de décès a été élevé en avril 2020, il a été encore plus élevé en janvier 2017 et auparavant, en particulier en 1969 sans que cela provoque des campagnes de manipulations médiatiques comme celles que nous subissons actuellement,

Document 3 :

Le nombre de décès en France aux mois de mars et d’avril 2020 a été nettement supérieur à celui des mêmes mois de 2018, année au cours de laquelle la mortalité a été supérieure à celle de 2019 (du moins du 1° mars au 5 octobre, unique série journalière publiée par les experts en désinformation de l’Insee) mais à partir du 23 mai, la différence de la mortalité (entre 2020 et 2018) est faible,

Document 4 :

Zoom sur cette période du 23 mai au 5 octobre pour les années 2018 et 2020,

Document 5 :

L’écart entre le nombre de décès en 2018 et 2020 confirme évidemment les remarques précédentes,

Document 6 :

Donc, la mortalité au cours de ces 12 derniers mois est normale en France.

Les décès en 2020 ne sont pas dus au covid-19.

La hausse des décès constatés au printemps 2020 concerne des personnes qui étaient immunodéprimées, c’est-à-dire atteintes de plusieurs pathologies, ou mieux : possédant plusieurs facteurs de risques, le covid-19 ne faisant qu’abréger leur espérance de vie qui était manifestement limitée à 2020 dans la plupart des cas.

Les personnes âgées de moins de 70 ans et en bonne santé ne sont pas mortes du coronavirus.

Le cas de l’équipage du porte-avions français Charles de Gaulle sur lequel 1 046 marins ont été testés comme étant porteurs du covid-19 sur un total de 1 760 est exemplaire : aucun décès ne s’est produit, ce qui montre par-là que ce virus n’est pas plus dangereux qu’un autre et que les mesures drastiques prises par la bande du Mignon poudré ne sont pas justifiées médicalement.

Les manipulations de l’opinion publique française sont grossières mais elles sont aussi parfois subtiles comme le montre le silence assourdissant des toubibs qui touchent… 30 euros supplémentaires par consultation pour chaque patient testé positif au covid-19 !

Copie d’écran du site officiel de l’Assurance Maladie, cliquer ici pour y accéder,

Document 7 :

Dans ces conditions, il est compréhensible que le nombre de personnes testées positives à ce covid-19 mais en bonne santé (dites asymptomatiques) explose, ce qui ne justifie en aucun cas les mesures prises par la bande du Mignon poudré dont en particulier ce couvre-feu en temps de paix.

Ces manipulations de l’opinion publique française sont grossières mais le plusse pire est que les deux tiers des Français les approuvent !

Document 8 :

La kollaboration des Français du temps du Mignon poudré dépasse celle de leurs prédécesseurs pendant la guerre…

C’est désespérant, ce qui signifie qu’il n’y a plus aucun espoir : c’est foutu, comme le café bouillu.

Dans les mois et années à venir, les Américains ne débarqueront pas en Normandie pour sauver une fois de plus les Français de la barbarie.

Par ailleurs, le Donald et ses partisans sont en pleine forme, sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries !

Document 9 :

Pour rappel, les autorités de Taïwan ont pris les bonnes mesures sans confinement, sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries et seuls 7 personnes sont mortes avec (entre autres pathologies) le covid-19 pour une population de 23,8 millions d’habitants.

Idem pour le Viêt-Nam : aucun décès lié au covid-19 jusqu’en juin pour 97,6 millions d’habitants.

Autre exemple de gestion acceptable du covid-19 en Europe : celui de l’Allemagne avec 9 853 personnes mortes avec (entre autres pathologies) le covid-19 pour une population de 83,8 millions d’habitants en partie grâce à un système de santé décentralisé très libéral (les hôpitaux publics ont été privatisés par le Chancelier socialiste Gerhard Schröder).

Cliquer ici pour voir les données de la mortalité par million d’habitants associée au covid-19 dans le monde.

Comme le dit Gérard Fauré qui connait bien les milieux politiques et d’affaires aux plus hauts niveaux de responsabilités, ce qui est grave avec la drogue (et en particulier la cocaïne), c’est que les personnes qui en prennent ne sont plus elles-mêmes et elles ne peuvent donc pas prendre les bonnes décisions, ce qui peut avoir des conséquences très graves…

Les résistants à la politique du Mignon poudré représentent peut-être 5 % de la population, comme pendant la guerre, les autres collaborent plus ou moins activement…

Je suis quand même surpris que personne, à ma connaissance, n’ait fait une telle analyse des données statistiques de l’Insee sur la mortalité liée au covid-19.

© Chevallier.biz

 

Création monétaire : d’Hitler à McRon…

Tout le monde devrait avoir lu le livre de Pierre Jovanovic : Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets car c’est le seul livre qui est consacré à ce problème majeur : une création monétaire indue conduit inéluctablement un jour à une situation pire que ce qui est imaginable !

Pierre Jovanovic explique clairement dans cet ouvrage qu’une création monétaire indue a condamné subitement les Allemands juste après la Première guerre mondiale à une pauvreté extrême alors que leur pays était auparavant l’un des plus riches et des plus puissants du monde.

Document 1 :

Cliquer ici pour accéder à la page du site de Pierre Jovanovic sur laquelle il présente ce livre.

Effectivement, une hypertrophie de la masse monétaire a toujours des conséquences économiques catastrophiques qui se manifestent généralement par une augmentation considérable du chômage ce qui conduit le plus souvent à des réactions populaires très violentes contre les pouvoirs en place.

Ces problèmes monétaristes sont particulièrement mal compris d’autant plus que les rares économistes qui les maitrisent ne publient pas les conclusions de leurs travaux car ces théories ont des conséquences tellement importantes qu’elles restent dans la sphère confidentielle des rares autorités qui les mettent en œuvre avec succès, et ce sont évidemment celles des États-Unis.

C’est ainsi que les autorités américaines ont fait éclater la bulle monétaire qui s’était développée au début des années 2000 à cause de leurs banksters qui ne respectaient plus la règle prudentielle d’endettement qui s’imposait pourtant à eux.

Cette règle prudentielle d’endettement que doivent respecter les banques est simple : le total de leurs dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres.

C’est le multiple d’endettement (leverage) qui dépassait alors les 50 dans beaucoup de big banks américaines alors qu’il aurait dû être inférieur à 10 !

Exemple avec Citigroup et Société Générale,

Document 2 :

Pour faire éclater cette bulle monétaire, les autorités américaines ont flingué pour l’exemple une de ces banques : celle des frères Lehman, ce qui a fortement incité les dirigeants des autres banques à respecter cette règle prudentielle d’endettement mais une telle mesure n’a pas été prise en Europe comme le montre l’exemple de Société Générale qui a encore un leverage de… 59 au 2° trimestre 2020 !

En conséquence une énorme hypertrophie monétaire s’est développée dans la zone euro et en particulier en France à cause de ces banksters qui ne respectent pas cette règle prudentielle d’endettement et cela produit et produira les mêmes effets que la bulle monétaire qui s’est développée dans l’Allemagne de l’entre-deux guerres et qui a amené Hitler au pouvoir.

Dans les années 20-30 en Allemagne, c’est effectivement la planche à billets qui a fonctionné à plein et qui a déclenché une hyperinflation, une crise majeure et un chômage massif.

Actuellement, cette bulle monétaire se manifeste dans la zone euro surtout par une hypertrophie des dépôts sur les comptes courants des malheureux Euro-zonards (c’est une des composantes de l’agrégat monétaire M1).

Au total, la masse monétaire M3 de la zone euro se montait à 14 000 milliards d’euros (fin août, derniers chiffres publiés par la BCE) alors qu’elle ne devrait pas dépasser 8 500 milliards !

Document 3 :

En effet, la masse monétaire totale d’un pays ne doit pas dépasser 78 % (en théorie) du PIB annuel courant, ce qui correspond à 8 500 milliards d’euros.

5 500 milliards ne devraient donc pas s’y trouver et c’est ce qui correspond à cette création monétaire indue !

Cette histoire de coronavirus a encore aggravé l’hypertrophie monétaire qui s’était déjà développée précédemment.

Hitler a été un des rares Allemands à comprendre que cette création monétaire indue créée par la planche à billets allait conduire à une catastrophe économique et sociale et il en a fait son thème principal de campagne. Malheureusement il ne s’est pas trompé !

Actuellement, le Mignon poudré n’a toujours pas compris l’importance de ces problèmes monétaristes qui conduisent inéluctablement à une situation pire que ce qui est imaginable, c’est-à-dire à la fin des libertés et de tout ce qui en découle quand les décisions qui sont prises par les autorités n’ont pas fait éclater assez tôt cette bulle monétaire qui devient alors incontrôlable.

En imposant un couvre-feu en période de paix, sans aucune justification médicale, il a franchi sans qu’il s’en rende compte une étape majeure dans cette escalade vers le pire que ce qui est imaginable.

Dans son discours du 14 octobre annonçant ce couvre-feu, il termine par cette phrase lourde de sens : on s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres !

Les Français ne sont donc plus libres, et c’est très grave.

Cette histoire de coronavirus aura précipité en France le cours inéluctable vers une situation pire que ce qui est imaginable.

© Chevallier.biz

 

Banksters, banquiers, tsunami bancaire et coronavirus

Cette histoire de coronavirus a tout bouleversé dans le monde entier en quelques semaines par la faute de dirigeants politiques criminels qui ont interdit aux gens de travailler et de se déplacer.

Ils ont manipulé leurs électeurs et ils ont été manipulés eux-mêmes finalement par ceux qui ont imaginé et mis en œuvre cette histoire de coronavirus pour que le Donald ne soit pas réélu.

La première vague, spectaculaire, a été celle des décès attribués à ce maudit coronavirus.

La deuxième vague aura été celle des suppressions d’emplois, de faillites et de pertes gigantesques pour beaucoup d’entreprises.

La troisième vague sera plus forte et plus destructrice : celle du tsunami bancaire en Europe à cause des big banks too big to fail dont les dirigeants, des banksters, ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.

En effet, ces banques devront supporter des pertes gigantesques (non provisionnées) sur les prêts qu’elles ont accordés et qui ne seront jamais remboursés.

Le meilleur indicateur de la bonne ou de la mauvaise santé des banques est le multiple d’endettement, le leverage en anglais qui est à la base de la règle de bonne gestion qui est très simple : le total des dettes d’une banque ne doit pas dépasser 10 fois le montant de ses (véritables) capitaux propres.

Ces capitaux propres sont pour l’essentiel les bénéfices accumulés par ces banques au fil des années.

Comme les banksters font tout ce qu’ils peuvent pour cacher leurs arnaques, il faut décrypter correctement les comptes qu’ils publient chaque trimestre.

Mes analyses des bilans de ces big banks montrent clairement que les big banks américaines respectent cette règle prudentielle d’endettement ce qui n’est pas le cas des big banks européennes,

Document 1 :

Globalement, la situation de la plupart des banques s’est détériorée. Comme les banksters arrivent souvent à cacher des cadavres dans des placards, il est possible que la situation de certains d’entre eux soit pire encore…

Document 2 :

Pour bien comprendre la signification de ces chiffres, il suffit de rappeler que le leverage de Citigroup a atteint… 65 juste avant la Grande récession de 2008-2009 !

Un leverage supérieur à 20 doit être considéré comme étant grave.

Document 3 :

Bien entendu, les banksters européens manipulent les informations à ce sujet (pour que les gens ne réagissent pas) mais les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui voient juste et loin, font les mêmes analyses que moi et ils en tirent les bonnes conclusions : ils ont vendu les actions qu’ils avaient dans les banques européennes dont les capitalisations boursières sont tombées très bas par rapport à celles des banques américaines,

Document 4 :

Sommes en dollars (USD) pour les banques françaises.

Tout est simple.

© Chevallier.biz

 

Croissance : USA / France, la cata !

Une bonne nouvelle pour réveiller un peu les con-finés français : les chiffres de la croissance en France par rapport à ceux des États-Unis en dehors de la propagande de la bande du Mignon poudré et de sa grosse meuf qui porte ses fake news,

Document 1 :

En effet, il faut comparer des chiffres… comparables !

Les Américains publient les variations du PIB d’un trimestre à l’autre en taux annualisé, soit -4,87 % pour ce premier trimestre 2020.

Ainsi, si cette tendance se poursuit au cours des trimestres suivants, ce chiffre donne alors une image fidèle du taux de croissance annuel.

Par contre, l’Insee publie un taux de croissance (de variation du PIB) du dernier trimestre sous revue par rapport au précédent, sans l’annualiser, ce qui ne signifie pas grand-chose car nous cherchons généralement à savoir quel est ce taux de croissance sur une année,

Document 2 :

Pour voir une image fidèle de la réalité, il faut multiplier par 4 le chiffre du taux de croissance (de variation du PIB) d’un trimestre à l’autre de la France tel qu’il est publié par l’Insee, ce qui donne… -23,38 % !

Yapa foto, la propagande de la France du Mignon poudré est égale à celle de l’URSS avant sa chute et leurs décisions prises depuis cette histoire de coronavirus ont et auront des conséquences dévastatrices pour la France.

Comme je l’ai déjà écrit, c’est foutu, et pour toujours, du moins pour très longtemps. C’est historique.

Il existe au moins une autre façon de donner une image fidèle de la croissance du PIB : c’est le taux de variation du PIB d’une année sur l’autre, pour un trimestre donné, donc du PIB du 1° trimestre 2020 par rapport au PIB du 1° trimestre 2019,

Document 3 :

Là encore, la différence entre les deux pays est monumentale.

Les con-finés de Français n’ont manifestement pas encore pris conscience de ce qui les attend, et des erreurs commises par le Mignon poudré et sa bande.

La chute du PIB français est historique,

Document 4 :

Comme je l’ai déjà écrit, le Mignon poudré et sa bande de criminels sont tombés dans le piège pervers posé par les Américains (c’est-à-dire par le deep state, l’État profond des Etats-Unis) qui auront éliminé leurs adversaires et leurs concurrents (Chine, Japon, Europe) en exploitant médiatiquement cette histoire de coronavirus.

Triste fin.

Tous les chiffres du PIB mentionnés ici sont ceux du PIB déflaté, c’est-à-dire réel, corrigé de l’incidence de la variation des prix.

© Chevallier.biz

 

De la Richesse des nations et de leurs habitants : la leçon des Américains (actualisation)

Cet article est l’actualisation de celui que j’ai publié le 24 septembre 2017, cliquer ici pour le lire.

Comment devenir riches ?

La question se pose en particulier pour tout économiste qui cherche la meilleure solution pour que le plus grand nombre de personnes puisse vivre dans une certaine richesse matérielle (c’est-à-dire à l’abri de toute pénurie) alors que les hommes luttent depuis qu’ils sont sur terre pour survivre.

La réponse est simple. Tout est simple, comme toujours.

Elle a été donnée par Adam Smith déjà à la fin du XVIII° siècle dans son livre, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations : yaka laisser faire les hommes !

En effet, la liberté permet à tout le monde, en cherchant à optimiser la richesse de chacun, d’optimiser la richesse de tout le monde, dans le cadre de chaque nation qui est l’entité (macro) économique de base.

Comment devenir riches ?

La réponse est donc simple : en adoptant correctement les principes du libéralisme.

Ce qui est moins simple, c’est de trouver les meilleures solutions pour adapter le libéralisme aux conditions particulières dans chaque nation à tout moment.

Les Américains (des États-Unis) en donnent généralement les bons exemples.

Le résultat est là : la richesse des Américains augmente de 6,75 à 7,0 % d’une année sur l’autre depuis l’après-guerre (1947), c’est-à-dire depuis que ces statistiques existent,

Document 1 :

Household net worth, le patrimoine net des ménages comptabilise les actifs nets des ménages américains comprenant la valeur nette de leur propriété immobilière et mobilière (actions et autres produits financiers).

Cette augmentation continue sur la longue période fluctue en fonction de la croissance et de la valeur des actions qu’ils détiennent.

Cette richesse des Américains dépend donc essentiellement de la croissance réelle, c’est-à-dire de la bonne santé des entreprises américaines et en particulier de leurs bénéfices avant impôts (et avant bidouillages comptables et fiscaux) qui augmentent d’un peu plus de 6,5 % d’une année sur l’autre sur la longue période,

Document 2 :

Ce rythme de croissance moyen des bénéfices (en données courantes) de 6,5 % est élevé et il pourrait être normal à 5 % surtout avec une inflation contenue.

Les périodes de forte croissance ont été anormales et elles ont été suivies de récessions rectificatives qui ont rétabli les fondamentaux.

Compte tenu des impôts sur les bénéfices des sociétés, l’augmentation des bénéfices finals est légèrement inférieure à 6,5 % d’une année sur l’autre,

Document 3 :

Compte tenu des bénéfices publiés, c’est-à-dire après l’application de règles comptables et fiscales avantageuses, l’augmentation de ces bénéfices est supérieure à 6,5 % d’une année sur l’autre,

Document 4 :

Ces bénéfices publiés varient fortement dans le temps mais ils augmentent de l’ordre de 10 % par an en moyenne,

Document 5 :

Il en est de même pour ce qui concerne les bénéfices avant impôts sans les bidouillages comptables et fiscaux,

Document 6 :

Les bénéfices des sociétés américaines sont de plus en plus distribués à leurs actionnaires,

Document 7 :

Les dividendes distribués représentent 6 % du PIB annuel courant, ce qui est particulièrement élevé,

Document 8 :

Les Américains bénéficient du capitalisme libéral !

La distribution généreuse de dividendes n’empêche pas les entreprises américaines d’investir : leurs investissements correspondent à 9 % du PIB, ce qui est historiquement un record !

Document 9 :

Le Donald peut se vanter d’avoir favorisé la richesse des Américains en faisant baisser le taux d’impôts sur les bénéfices à un plus bas record de 10 %… alors que le taux normal est de 21 % !

Document 10 :

Tout est simple.

***

Note méthodologique.
Les graphiques ci-dessus sont réalisés à partir des données de notre ami Fred de Saint Louis, comme d’habitude.
La série des bénéfices des sociétés du document n° 4 est celle qui est retenue par la Fed dans ses communiqués : bénéfices des entreprises (Corporate Profits) avec (with) ajustement de l’évaluation des stocks (IVA, Inventory Valuation Adjustment) et de la dépréciation des immobilisations (CCAdj, Capital Consumption Adjustment).
Les données without donnent l’image la plus fidèle de la réalité des bénéfices des entreprises effectivement réalisés sur les seules opérations faites aux États-Unis.

Les données with correspondent aux bénéfices publiés qui incorporent des éléments non opérationnels tels que les gains en capital et les dividendes reçus qui dopent les bénéfices publiés.

D’autres données comptables, comme la comptabilisation des stocks, les amortissements, les bénéfices réalisés à l’étranger dopent encore les bénéfices publiés qui ne donnent donc pas une image fidèle de la réalité des bénéfices des entreprises effectivement réalisés sur les seules opérations faites aux États-Unis.

***

Le titre du livre d’Adam Smith Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations est en anglais :  An inquiry into the nature and causes of the wealth of nations.

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Retraites en France : tous tout faux !

Grèves, manifs, etc. C’est le folklore habituel de la France disent certains.

Non ! En fait c’est très inquiétant car ce folklore n’est pas une manifestation sympathique de l’esprit gaulois : c’est un aspect de la partie visible de l’iceberg que constitue le manque généralisé de culture économique et financière élémentaires des Français qui a des conséquences particulièrement graves…

Document 1 :

Le problème des retraites est pourtant simple. Tout est simple.

En reprenant l’idée exprimée par ce bon vieux Greenspan, pour les personnes qui veulent bénéficier de revenus à partir d’un certain âge sans avoir besoin de travailler, la condition nécessaire est d’avoir constitué préalablement un capital pouvant produire des revenus suffisants tant que dure cette situation.

Malheureusement, tous les calculs sont concordants : globalement au niveau d’une nation, il est impossible de pouvoir garantir de tels revenus pour l’ensemble de la population à partir d’un âge généralement admis, à savoir dans la soixantaine.

… Mais heureusement, le monde de la Phynance tant décrié par les Français a trouvé une solution qui est appliquée dans les pays développés dans lesquels d’adhésion au capitalisme libéral est la plus forte (comme le montre le taux de prélèvements obligatoires), à savoir la Suisse, les Etats-Unis et l’Irlande : les fonds de pension.

Document 2 :

Le mécanisme est simple. Tout est simple.

Tout le monde (salariés, employeurs et autres) apporte au fil des mois des capitaux à ces fonds de pension qui les placent en valeurs mobilières (actions et obligations) et en valeurs immobilières.

Les revenus de ces capitaux ainsi investis permettent alors de payer des revenus aux personnes qui ne travaillent plus du fait de leur âge selon les modalités convenues.

Dans la mesure où la durée de vie de toute personne est a priori inconnue, celles qui atteignent l’âge de la retraite bénéficient ainsi des versements apportés par celles qui n’ont pas eu cette chance.

La concurrence entre les caisses de pension les incite à gérer toujours au mieux leur capital, ce qui profite à tout le monde comme le montre clairement l’exemple suisse dont les caisses de pension gèrent 930 milliards de francs soit 133 % du PIB.

Le système français de retraite par répartition est celui qui a été imposé juste après la guerre par les communistes qui représentaient alors un quart de l’électorat.

Le communisme a fait faillite mais il est toujours bien vivant en France avec ce système de retraite qui est aggravé par les projets du Mignon poudré.

En effet, non seulement il opère le plus grand hold-up de tous les temps (plus de 150 milliards d’euros ?) en volant les capitaux des régimes dits spéciaux, mais encore, il veut instituer un système généralisé et centralisé par points !

Ya pas pire.

La photo en tête est celle du Wall Street Journal illustrant l’article traitant des manifestations sur les retraites en France.

© Chevallier.biz

 

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