Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierKorben

World Sim – Le simulateur IA pour explorer tous les possibles (et un accès gratuit à Claude 3)

Par : Korben

Figurez-vous que je viens de tester World Sim, le nouveau simulateur d’univers de Nous Research, et c’est une tuerie !

Je pose le contexte : Vous vous retrouvez propulsé au cœur de la création de l’univers, depuis le Big Bang jusqu’à l’apparition de la vie, aux premières loges pour assister à la naissance des étoiles et des galaxies. Et coup de bol, vous pouvez interagir avec cet environnement virtuel grâce à l’IA ultra-pointue de World Sim (merci Claude 3 Opus !).

Vous pouvez alors influer sur le cours des événements cosmiques, voir ce qui se passerait si la conscience n’existait pas, jouer les apprentis sorciers en créant vos propres entités (humains, aliens, chats lasers psychopathes…etc)…Ce que vous voulez, y’a pas de problème, World Sim vous laisse carte blanche.

Le simulateur vous permet aussi de zoomer sur notre bon vieux caillou bleu et de visualiser son évolution en détail. C’est l’occasion parfaite pour explorer des scénarios « et si » complètement fous. Genre, qu’est-ce qui se passerait si les dinosaures n’avaient jamais disparu ? Ou si l’humanité avait pris n’avait pas découvert le pétrole ou avait perdu telle ou telle guerre ? Avec World Sim, vous avez un bac à sable géant pour laisser libre cours à votre imagination !

En plus, l’interface est super intuitive puisque ça se présente comme un ancien terminal dans lequel vous pouvez interagir avec la simulation grâce à tout un tas de commandes, et même créer des scénarios détaillés sur Terre. C’est comme une machine à remonter le temps ou un bon livre de science fiction infini pour explorer le futur.

J’ai passé pas mal de temps à jouer avec ce truc, j’ai même simulé une invasion extraterrestre, juste pour voir. Et vous savez quoi ? En cherchant à récupérer leur prompt initial (ce que je n’ai pas réussi), je suis parvenu à « hacker » le système (enfin, façon de parler) et à me retrouver root sur la fausse machine. C’était complètement délirant même si je sais bien que c’est l’IA qui me répond et pas un vrai shell.

Vous pouvez évidemment détourner le jeu pour lui demander ce que vous voulez, puisque c’est un accès à Claude 3 Opus sans limite. Donc vous pouvez l’utiliser de manière classique pour rédiger du texte, faire des calculs, lui demander des choses…etc. Mais ça chuut, gardez le pour vous, parce que ça casse un peu la magie de ce simulateur.

Bref, si vous êtes un passionné d’astronomie, de science, de politique, de technologie et j’en passe, World Sim est fait pour vous. C’est une expérience immersive qui vous transporte littéralement au cœur de l’univers. Et même si vous n’y connaissez rien, le simulateur reste super accessible et ludique.

Puis comme c’est l’IA qui fait ce qu’elle veut, vous pouvez même lui demander de switcher en français si ça vous saoule de jouer en anglais.

Franchement, je ne peux que vous encourager à tester World Sim. C’est le genre de jeu qui nous fait réaliser à quel point notre univers et notre histoire sont vastes, fragiles, complexes et fascinants. Et puis, c’est toujours fun de jouer les apprentis démiurges de temps en temps !

World Sim c’est par ici.

Palworld – Comment héberger votre jeu préféré sans dépenser un centime

Par : Korben

Cela n’aura échappé à aucun gamer du monde entier : Palworld est là !

Alors, vous le savez, je préfère travailler plutôt que jouer donc je n’ai pas encore eu l’occasion de tester, mais mes enfants sont déjà à fond dessus. Bon, comme vous pouvez le voir, y’a clairement plagiat inspiration de Pokemon, Zelda BOTW, Fortnite et j’en passe.

D’ailleurs, si vous voulez former vos enfants à devenir des petites raclures de bidet parfaitement adapté à la société dans laquelle nous sommes, à savoir de futurs manageurs toxiques, exploiteurs de la nature ou encore criminels, y’a tout ce qu’il faut dans ce jeu puisque l’idée c’est clairement d’exploiter ces animaux (les pals) de toutes les façons possibles comme vous pouvez le voir dans la description Steam.

Alors bien sûr, si je vous parle de Palworld, ce n’est pas pour exciter les défenseurs des animaux et les végans auxquels je m’associe évidemment.

Mais c’est plutôt pour vous dire que si vous souhaitez héberger votre propre serveur dédié Palworld sans vous galérer directement avec Steam, il y a une super intégration Docker disponible ici sur Github. Cela utilise toujours Steam, mais de manière « invisible » l’aide de SteamCMD.

Ensuite, le mieux c’est d’utiliser Docker Compose avec cette config :

version: '3.9'
services:
  palworld-dedicated-server:
    build: .
    container_name: palworld-dedicated-server
    image: jammsen/palworld-dedicated-server:latest
    restart: always
    network_mode: bridge
    ports:
      - target: 8211 # gamerserver port inside of the container
        published: 8211 # gamerserver port on your host
        protocol: udp
        mode: host
      - target: 25575 # rcon port inside of the container
        published: 25575 # rcon port on your host
        protocol: tcp
        mode: host
    environment:
      - ALWAYS_UPDATE_ON_START=true
      - MAX_PLAYERS=32
      - MULTITHREAD_ENABLED=true
      - COMMUNITY_SERVER=true
      - RCON_ENABLED=true
      - RCON_PORT=25575
      - PUBLIC_IP=10.0.0.5
      - PUBLIC_PORT=8211
      - SERVER_NAME=jammsen-docker-generated-###RANDOM###
      - SERVER_DESCRIPTION=Palworld-Dedicated-Server running in Docker by jammsen
      - SERVER_PASSWORD=serverPasswordHere
      - ADMIN_PASSWORD=adminPasswordHere
    volumes:
      - ./game:/palworld

Créez ensuite des sous-répertoires du jeu sur votre node Docker dans le répertoire de serveur de jeu (exemple: /srv/palworld) et donnez-lui des permissions complètes avec la commande suivante :

chmod 777 game

Ou faites tout simplement. :

chown -R 1000:1000 game/

Pensez à bien configurer le port-forwarding ou le NAT pour les ports affichés dans le fichier Docker Compose puis démarrez le serveur avec la commande :

docker-compose up -d

Après la première exécution, arrêtez le serveur, configurez-le en éditant le fichier suivant puis relancez-le quand vous avez terminé :

game/Pal/Saved/Config/LinuxServer/PalWorldSettings.ini

Voici les variables dispo au niveau de la conf docker :

Vous pouvez également générer un fichier de config très facilement avec des outils comme celui-ci.

En allant sur le Github ou sur le hub Docker, vous aurez toutes les infos avec encore plus de détails.

Et bien sûr, toute la documentation pour les administrateurs de serveurs Palworld est disponible ici. Vous y trouverez même un guide d’optimisation.

Au boulot maintenant !

Tchia : ton air🎵 sous les tropiques

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Envie de changer d’air ? De découvrir de nouveaux paysages, une nouvelle culture, de nouvelles coutumes ? Ça tombe bien car Tchia, le premier jeu d’Awaceb disponible sur Playstation 4/5 et PC (Epic Game Store, bientôt Steam), nous propose un voyage dans une contrée imaginaire fortement inspirée de la Nouvelle-Calédonie, avec sa faune, sa flore, sa musique, sa cuisine, et une pincée de magie…

Tchia, c’est le nom de la jeune héroïne trop mignonne qu’on incarne tout au long de l’aventure, à la recherche de son père, enlevé juste après la séquence de tuto… C’est ballot. 👏😅 On part en vadrouille avec un ukulélé, un lance-pierre et plein de bonne volonté, à l’assaut de cet open world tropical !

Alors on peut courir, nager, se balancer d’arbre en arbre, planer, utiliser notre radeau ou escalader avec nos petites mains, c’est super fun mais il y a plus pratique : prendre le contrôle des animaux ! Un poisson sera beaucoup plus rapide pour traverser une étendue d’eau, un oiseau nous permettra d’atteindre des hauteurs insoupçonnées… En fait, tout ce qui est visible à l’écran est accessible ! Comme dans Zelda BotW (hors-sujet : bientôt la suite !).

En route pour l'aventure !

D’ailleurs, la comparaison ne s’arrête pas là : si les mouvements et la mécanique d’exploration sont très similaires, on retrouve aussi le système de « camps » ennemis ou bien les temples pour étendre nos pouvoirs. En fait, c’est un genre de Zelda mais sans aucun point frustrant : les combats sont moins nombreux et très simples, tout est fluide et agréable, satisfaisant, et en dehors de certaines phases vers la fin, on ressent peu de tension.

Au-delà de l’exploration et des énigmes (le cœur du jeu), il y a des petits challenges (courses, plongeons…) qui permettent de débloquer des cosmétiques, notamment de nouveaux ukulélés. On peut s’assoir au bord d’un feu de camp et gratter quelques accords à tout moment, ou manger de bons petits plats typiques. 🙂 Tout est zen et charmant.

Le ukulélé !

Niveau contenu, c’est assez fourni et le postgame invite à revenir se balader dans les îles. J’ai adoré la quête de chasse au trésor, et je le précise car je crois que c’est un objectif secondaire. Et d’ailleurs, la carte n’indique pas notre position, il faut affûter son sens de l’orientation et apprendre à se repérer (même s’il est possible de « tricher » en mettant un marqueur sur la map 🤫).

C’est une aventure qu’on parcourt à son rythme, on peut rusher ou prendre son temps, en se laissant emporter par l’ambiance ensoleillée et apaisante. Graphiquement, c’est pas d’une finesse incroyable mais entre les effets de lumière / reflets et la profondeur de champ, c’est super joli, on en prend plein les mirettes. Y a un appareil photo à l’ancienne qui est intégré : il faut faire les réglages manuellement et développer soi-même la pellicule pour voir les photos ! Les musiques elles aussi sont excellentes (j’ai failli verser ma petite larme à un moment…).

Tchia sous la pluie

Le plaisir du jeu tiens énormément de sa découverte, alors je ne vais pas en dire beaucoup plus. Simplement, c’est une expérience, un voyage, que j’ai sincèrement kiffé. Très rarement frustrant, toujours mignon, généreux, bienveillant, parfois très drôle… Ça fait vraiment du bien ! Un jeu qui réchauffe le cœur. Et en plus, on a l’impression d’être allé à la rencontre d’une culture située à l’autre bout du monde. Je recommande : 🌞🌞🌞🌞☀️/5

Acheter Tchia sur Playstation 4/5 ou PC (Epic Games Store, bientôt Steam)

Sonic aux frontières du réel

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

L’année 2022 était riche en émotions pour les fans de Sonic. On a eu le droit à un nouveau film (Sonic 2), à une compil des premiers jeux remastérisés (Sonic Origins), une série sur Netflix (Sonic Amazon Prime), et bien sûr, un nouveau jeu tout beau tout neuf en trois dimensions : Sonic Frontiers !

Soyons clairs dès le début : je crois qu’il s’agit là de mon Sonic en 3D préféré ! Pourtant il n’est pas exempt de défauts, on va en parler, mais disons que le hérisson bleu n’avait jamais réussi à me convaincre totalement depuis son passage à la troisième dimension. Certains titres étaient plutôt réussis (les Sonic Adventure, Generations, Colours, ou même Secrets Rings si si) mais j’étais loin d’y prendre autant de plaisir que sur Megadrive, ou plus récemment sur Sonic Mania.

Ça démarrait plutôt mal : des environnements « réalistes » un peu ternes et vides, des ennemis au design triste et grisâtre, un aspect sonore très épuré avec de faux airs de Breath of the Wild, des structures (rampes, loopings, ressorts…) qui semblent flotter dans le ciel… Bref, pas très envie d’y jouer…

La magie opère !

Et pourtant, manette en main, ça fonctionne ! On fonce, on prend des tremplins, on grind, on éclate des ennemis en passant, on se surprend à chercher comment atteindre les objets les plus inaccessibles et à remplir toute la carte en fonçant partout, un peu à la Tony Hawk (étrangement !).

La formule est la suivante : on commence sur une île assez grande, et on remplit les objectifs que l’on souhaite dans l’ordre qu’on veut. Par exemple, résoudre une énigme, réaliser un défi trouvé en chemin, entrer dans le cyberespace et faire la course dans un niveau « classique », se caler une session de pêche avec Big The Cat, dégommer un mini-boss… En faisant tout ça, on va obtenir des clefs, qui nous permettent de débloquer les Chaos Emeralds, qui nous permettent ensuite d’affronter le boss de l’île en mode Super Sonic ! 🔥

Chaque combat demande une approche différente

L’histoire est simple mais sympa à suivre, les répliques sont bien écrites, on retrouve bien la personnalité de nos héros favoris, d’ailleurs, bravo à l’équipe de doublage car la version française est chouette ! Aussi, les musiques sont super variées, y a quelques titres vraiment entrainants. 🙂

On déplore de rares soucis de maniabilité, et certaines phases de jeu frustrantes (le flipper par exemple…) qui entachent un peu l’expérience. Aussi, les graphismes sur la version Switch sont un peu à la ramasse, c’est parfois moche. Sur PC et consoles nextgen, le résultat est beaucoup plus agréable voire franchement joli, même si les îles restent trop vides et ternes à mon goût. J’espère que dans une future suite, ils sauront nous proposer des mondes plus colorés et plus vivants !

Les niveaux du cyberespace sont chatoyants, eux !

Il n’empêche que c’est un jeu vraiment agréable, pas prise de tête, qui nous propose du fun immédiat, une très bonne durée de vie… Et d’ailleurs, des DLCs gratuits vont sortir tout au long de l’année avec notamment de nouveaux personnages jouables (Tails, Amy Rose… & Knuckles). 😉 Alors malgré ses défauts je ne peux que vous conseiller la dernière aventure de mon hérisson favori !

Acheter Sonic Frontiers sur Nintendo SwitchPlaystation 4Playstation 5Xbox Series S

❌