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Hier — 28 mars 2024Le courrier des stratèges

De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner

A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dérision que le « changement d’époque » d’Olaf Scholz a définitivement commencé. Il l’avait annoncé lors de sa déclaration gouvernementale en février 2022, au début de la guerre en Ukraine. Mais en réalité, ces deux actions sont une preuve négative de l’échec total de l’élite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce à la politique des symboles sans évaluer le moins du monde les conséquences de ses actes pour l’Etat et la société.


Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe énergétique RWE AG mettra à lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacité de 2,5 gigawatts. Début avril, les trois unités de lignite du « bassin rhénan », qui avaient été activées par le gouvernement fédéral dans le cadre de la crise énergétique, seront définitivement fermées. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mégawatts de Neurath, dont l’exploitation avait également été prolongée par la loi, seront arrêtées. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unités de production d’électricité au charbon, représentant une puissance installée de 4,4 gigawatts, seront déconnectées du réseau.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Le colonel Hogard passe à table sur l’OTAN et l’hegemon anglo-saxon

Nous avons déjà évoqué, ces derniers jours, le dernier livre de Jacques Hogard consacré à la guerre en Ukraine. Il a bien voulu nous accorder une longue interview qui “reboucle” ses deux livres, dont le premier traitait du Kosovo et de Pristina. En réalité, le colonel Hogard est allé plus loin ! en évoquant le Rwanda, où il est intervenu, Jacques Hogard nous parle de l’implication des Anglo-Saxons dans le génocide. Et en évoquant la guerre au Kosovo, il nous parle de la connivence de fait entre Bernard Kouchner et les bandits kosovars. Depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’expansion du couple anglo-américain est sans pitié. Jacques Hogard l’analyse pour nous.

Cette interview de Jacques Hogard est importante, car elle n’est pas seulement une analyse “extérieure” aux faits. Elle repose largement sur l’expérience personnelle de cet officier qui fut aux premières loges de la première guerre de l’OTAN en Europe dans l’ère post-soviétique.

De cette interview détaillée, on peut retenir plusieurs points essentiels :

  • le rôle cynique des Anglo-Saxons dans le génocide au Rwanda
  • le suivisme français vis-à-vis de l’OTAN dans l’affaire du Kosovo
  • les dégâts causés dans nos relations historiques par cet alignement sur la stratégie américaine
  • les “affaires” qui entachent notre image, comme le silence gênant de Bernard Kouchner au Kosovo face aux trafics d’organe
  • le resserrement progressif, mais constant, de l’étau otanien autour de la Russie
  • le constat, partagé par de nombreux officiers généraux, des déséquilibres personnels d’Emmanuel Macron

Ne manquez pas le livre de Jacques Hogard consacré à l’Ukraine.

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USA : vers l’interdiction totale des mandats de vaccination

La vaccination obligatoire reste controversée aux États-Unis. Les partisans affirmaient qu’elle est indispensable pour mettre fin à la pandémie de coronavirus, tandis que les opposants soutiennent qu’ils violent la Constitution des États-Unis et restreignent la liberté individuelle. Au Kentucky, les législateurs sont en train de discuter d’un projet de loi visant à interdire les mandats de vaccination Covid-19. Selon la sénatrice républicaine Lindsey Tichenor, les mandats de vaccination contre la COVID-19 sont inutiles à l’heure actuelle. Elle souligne que ces mandats ont contraint certaines personnes à faire un choix difficile entre leur santé et leur emploi ou leurs études, une situation qu’elle juge injuste.

La sénatrice Lindsey Tichenor

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Ukraine, Israël, Taïwan: tel Frankenstein, le Pouvoir américain est dépassé par ses créatures

Ukraine, Israël, Taïwan: le Pouvoir américain ne maîtrise plus ses créatures. On connaît l’histoire de Frankenstein, le savant qui voit lui échapper le monstre qu’il a créé. A observer les Etats-Unis en ce début d’année 2024, il est évident que “l’Etat profond” est dépassé par les monstres qu’il a créés. Car à Washington on a été encore plus arrogant que le héros de Mary Shelley: on a créé des monstres successifs, qui aujourd’hui sont devenus difficiles voire impossibles à maîtriser. Rien ne le montre mieux que l’actualité, en Europe et au Proche-Orient. La CIA, les néo-conservateurs, le fascisme ukrainien, Netanyahu, Macron; les généraux de la Luftwaffe etc….; toutes ces figures du nihilisme occidental échapperont-elles définitivement à leur créateur?

Comment ne pas être frappé par l’enchaînement de ces dernières semaines?

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L’avertissement russe: si Macron veut la guerre, il l’aura !

Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a utilisé pour la première fois le terme de “guerre” pour caractériser l’intervention russe en Ukraine. Jusqu’à présent, les déclarations officielles russes s’en tenaient à la terminologie de “l’Opération Spéciale”. Même si cela fait ricaner les innombrables imbéciles qui fréquentent les allées du pouvoir et les plateaux de télévision à Paris, la distinction entre “guerre” et “opération spéciale” permet à Moscou d’ignorer officiellement la présence de combattants venus des pays de l’OTAN; et donc d’éviter toute escalade. Pataugeant avec toute la vanité dont il est capable dans son inculture et son absence de compréhension des règles de la diplomatie et de la guerre, Emmanuel Macron laisse diffuser des photos traitées par intelligence artificielle pour montrer des biceps usurpés; mais il est incapable de comprendre les vertus de ce qui reste implicite dans les relations internationales, permettant aux acteurs d’une confrontation de disposer de portes de sortie. Le porte-parole de la présidence russe est donc très clair: si Emmanuel Macron veut la guerre, il l’aura!

Le porte-parole du Kremlin; Dimitri Peskov, pèse chacun de ses mots. Voici ce qu’il a déclaré au média russe Argumenti i Fakti ce 22 mars 2024:

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Tuberculose : hausse alarmante des décès en Europe, selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la Région européenne a enregistré plus de 7.000 décès supplémentaires dus à la tuberculose pendant les trois années de la pandémie de Covid-19. Selon un rapport de l’OMS, le COVID a entraîné des perturbations dans le dépistage, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Pour  l’OMS , la lutte mondiale contre la tuberculose doit de nouveau être renforcée, car la crise Covid a perturbé les services de santé du monde. Si l’agence onusienne appelle à une action urgente pour rétablir la situation, on se demande pourquoi l’OMS a-t-elle autant encouragé ses politiques enfermistes?

L’une des conséquences tragiques de ces perturbations des systèmes de santé à travers le monde, est l’impact sur la lutte contre la tuberculose, comme le souligne un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le rapport de l’OMS, la région européenne se remet progressivement de la pandémie de COVID-19, mais elle continue de subir les effets néfastes de celle-ci sur la gestion de la tuberculose. Les données les plus récentes révèlent une augmentation des notifications de tuberculose dans 38 États membres européens de l’OMS.

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Aux USA, la propagande sur le vaccin continue

De nouveau, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains envisagent de recommander un rappel du vaccin Covid au printemps pour les personnes âgées et les groupes vulnérables. Le Centre de Contrôle des Maladies (CDC) souligne l’importance pour les personnes âgées de 65 ans et plus de recevoir une dose supplémentaire d’injection COVID-19, adaptée aux variants actuels. Cette mesure vise à renforcer la protection contre le virus, notamment pour les personnes âgées et les individus immunodéprimés. Aux États-Unis, bien que le variant JN.1 représente plus de 80% de tous les cas COVID les données préliminaires ne montrent pas d’aggravation des symptômes chez les patients infectés par ce variant.

Début septembre 2023, les autorités sanitaires américaines ont lancé le mythe d’une nouvelle vague de covid. Pour justifier le déploiement des injections de rappel bivalent Covid, le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) argue que le nombre d’infections et d’hospitalisations dues au COVID a augmenté. Dans ses nouvelles directives, les CDC ont indiqué que les personnes âgées de 65 ans et plus devraient recevoir un rappel de vaccin Covid-19 au printemps 2024. Bien que le CDC recommande les nouveaux vaccins pour toutes les personnes âgées de 6 mois et plus depuis le mois de septembre 2023, la confiance à l’égard de la vaccination Covid s’érode, seule une minorité des Américains ont été vaccinés jusqu’à présent.

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Les contradictions économiques du RN devant l’immigration, par Yves-Marie Adeline

Dans la perspective des élections européennes qui auront lieu le 9 juin, la liste M. Bardella caracole en tête, tandis que celle du président baisse constamment au profit des anciennes formations comme les LR et les Socialistes : on a le sentiment qu’un trou se creuse dans le centrisme macroniste, que les rats quittent déjà le navire – ce qui explique les gesticulations du Président pour détourner l’attention des Français vers autre chose, quitte même à les conduire vers la guerre.

Il reste à décortiquer un peu le programme du RN, et l’on trouvera rapidement une contradiction fondamentale entre son projet économique et la lutte qu’il voudrait mener contre l’immigration.

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Comment Washington utilise Macron pour camoufler sa défaite en Ukraine

Washington est à la manœuvre: le complexe militaro-industriel américain est en difficulté sur trois fronts (Ukraine, Gaza, Taïwan); mais le pouvoir américain a encore la ressource de la manipulation de ses alliés pour créer des écrans de fumée. Emmanuel Macron se présente comme libre de ses actions quand il prend la posture du va-t-en-guerre. En réalité, il agit dans un cadre très bien balisé par Washington et par l’OTAN. Et il jour sa partition dans un orchestre dont Washington garde la direction. Washington espère encore geler le conflit sur un mode “partition de la Corée”. Dans ce cadre, Macron joue le mauvais rôle, celui de l’annonce d’un engagement de l’OTAN, qui empêcherait la Russie de franchir le Dniepr, en particulier pour prendre Odessa. Regardé de près ce scénario apparaît cependant fragile. Le président français a pourtant un autre avantage aux yeux des Américains: il crée un écran de fumée qui dissimule l’échec de Washington. Et puis il sera toujours temps de désavouer le va-t-en-guerre….

La carte ci-dessus montre ce qu’on pourrait imaginer comme “troupes au sol”: des contingents de différents pays de l’OTAN (sans que l’organisation intervienne directement): remplacer les troupes ukrainiennes qui tiennent le front nord face à la Biélorussie pour que celles-ci puissent aller renforcer le front; d’autre part dissuader, par une menace d’intervention ( rôle de la France) les troupes russes d’entrer à Odessa

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Le gouvernement Sánchez touché par un scandale de corruption concernant l’achat de masques COVID

En Espagne, le gouvernement de Pédro Sánchez se trouve au cœur  d’un scandale de corruption. Elle concerne les contrats d’achat de masques pendant la pandémie. Mercredi, un haut fonctionnaire a été relevé de ses fonctions.

Le gouvernement espagnol, dirigé par le Parti socialiste et Pedro Sánchez, est secoué par un scandale de corruption lié à l’achat de masques pendant la pandémie de Covid-19. Ce scandale a entraîné la mise à pied d’un haut fonctionnaire du ministère des Transports, qui supervisait l’entité en charge des ports.

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Les USA maintiennent la satire covidienne

Si l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait déclaré la fin de l’urgence de santé publique de portée internationale liée à la Covid-19 le 5 mai 2023, aux États-Unis, l’état d’urgence lié à la pandémie Covid-19 avait pris fin le 11 mai 2023. Depuis, les américains songent à un retour à la vie normale, avec la fin des restrictions sanitaires comme la vaccination obligatoire, la fin du port du masque…Cependant, malgré la normalisation progressive de la vie quotidienne, les autorités sanitaires veulent maintenir un climat anxiogène sur le COVID ,et adoptent de nouvelles mesures sur les directives d’isolement, les changements dans les tests, les mises à jour des vaccins et les recommandations sur le port du masque.

L’OMS et la Maison-Blanche ont déclaré que la fin de la phase d’urgence ne signifie pas que le danger est écarté, car le virus est toujours parmi nous. Actuellement, on commence à retrouver une vie normale. Les règles sanitaires se sont assouplies. Aux Etats-Unis,voici quelques informations sur les recommandations de santé publique les plus récentes sur le Covid-19. Wahsington continue à relancer la folie covidienne et exhortent le public aux injections de rappels.

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Guerre d’Ukraine: Victoria Nuland, Madame “F… the EU!”, démissionne

La nouvelle du jour, c’est la démission de la pasionaria néoconservatrice Victoria Nuland. Elle quitte avant l’heure son poste d’adjointe d’Anthony Blinken au moment où son rêve de triomphe ukrainien aux dépens de la Russie est en train de s’effondrer. Je reviens aussi sur l’affaire de l’indiscrétion médiatisée, la transcription d’une conversation entre des officiers allemands: ont-ils été écouté “à l’insu de leur plein gré”? Pendant ce temps, le front se modifie chaque jour un peu plus en faveur de la Russie sur terre tandis que les Ukrainiens rêvent toujours d’infliger de sérieux dommages à la flotte russe en Crimée.

Victoria Nuland quitte le navire avant le naufrage de l’Ukraine

So strange that Victoria Nuland would step down when her lifelong dream of Russian military defeat, state collapse, and western exploitation is so near. pic.twitter.com/tN4zIHQJ0M

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USA : les CDC mettent fin au confinement préventif lié au COVID

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains ont récemment annoncé un assouplissement de ses directives concernant le COVID-19, mettant fin aux périodes d’isolement obligatoires de 5 jours, et au port du masque pour les personnes infectées. Cependant, la question se pose de savoir si les écoles et les garderies suivront ces nouvelles directives. Cette proposition de changement vise à traiter le COVID-19 de manière similaire à d’autres maladies respiratoires telles que la grippe et le VRS. Pour autant, pour les CDC US, le danger du Covid n’est pas écarté, car le virus est toujours parmi nous. Ils prévoient même de recommander un nouveau rappel de vaccin Covid pour les personnes vulnérables au printemps.

Avec la baisse du nombre d’hospitalisations et de décès dus au Covid-19, les CDC US ont décidé d’assouplir les directives. Anti-Covid. Les CDC ont déclaré que les parents peuvent désormais traiter le Covid-19 comme d’autres maladies respiratoires. Mais est-ce que les écoles et les garderies seront d’accord à ce sujet ?

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Canada : un enseignant non vacciné obtient gain de cause en justice

Fidèle au Great Reset, le Canada avait imposé la vaccination obligatoire en milieu de travail dans le contexte de la crise Covid. Dans l’Ontario, le Collège Fanshawe l’avait autorisé sous la demande du gouvernement provincial en septembre 2021. A l’époque, un instructeur,Andy Wing, avait refusé le vaccin.  Par la suite, ce dernier a été placé en congé administratif sans solde pendant trois mois. L’instructeur a décidé de porter plainte contre le Collège. L’arbitre du travail Larry Steinberg a statué en sa faveur le 20 février dernier.

Le différend entre le Collège Fanshawe et l’un de ses instructeurs à distance concernant la politique de vaccination contre la COVID-19 a récemment été tranché par un arbitre du travail. Cette affaire soulève des questions importantes sur l’application de telles politiques dans le contexte des travailleurs entièrement à distance.

Andy Wing a remporté la bataille

En raison de la pandémie, le gouvernement provincial d’Ontario a ordonné à tous les établissements postsecondaires de mettre en vigueur des politiques de vaccination contre le covid-19 pour le personnel et les étudiants. Le Collège Fanshaw a respecté cette exigence. Il a lancé sa politique de vaccination à la fin fin septembre 2021.

Un instructeur à distance Andy Wing a informé le collège en octobre son refus de se faire vacciner. En vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario, il n’a pas demandé d’exemption. Face à sa décision, le collège a décidé de le placer en congé administration sans solde pendant la période du 3 janvier au 7 mars 2022.

Lors de son retour au travail, on lui avait attribué un poste qui n’avait rien à avoir avec l’enseignement, et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire 2022. Il n’a pas pu récupérer son poste qu’en septembre 2022. Pourtant, la politique de vaccination mise en vigueur par Fanshawe a pris fin en avril 2022. Andy Wing a décidé de porter plainte contre le collège.

L’arbitre du travail Larry Steinberg a rendu son verdict le 20 février dernier. Il a appuyé la décision de la section locale 110 du Syndicat des employés et de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) et a statué en faveur du plaignant. Selon Steinberg, « le collège n’a pas fourni de preuve suffisamment convaincante que ses intérêts à fournir une éducation à ses étudiants étaient contrebalancés dans cette affaire par l’intérêt du plaignant à l’égard de son intégrité physique ».

Wing était un instructeur à distance

La décision de l’arbitre du travail a indiqué que Wing a développé et lancé en 2020 un programme entièrement à distance. Il s’agit du cours Fanshawe. Le programme enseigné par M. Wing était conçu pour être entièrement en ligne, et il avait continué à s’acquitter de ses responsabilités professionnelles sans difficulté depuis son domicile. De plus, le collège avait permis aux étudiants qui étudiaient exclusivement en ligne et refusaient de fournir une preuve de vaccination de ne pas se rendre sur le campus.

Wing assurait donc toutes ses missions à distance, y compris les réunions avec ses collègues et ses étudiants.

La décision a aussi indiqué que le collège Fanshawe a publié une note autorisant les étudiants qui refusaient de présenter une preuve de vaccination de suivre les cours en ligne. L’arbitre du travail s’interroge donc sur la raison la différence de traitement entre les étudiants et l’instructeur Andy Wing. Le collège n’a pas voulu faire des commentaires à ce sujet. Il a affirmé que cela relève du domaine des ressources humaines.

Dans sa décision, l’arbitre du travail a déclaré que c’est au Fanshawe Collège et à la section locale 110 du SEFPO d’identifier la réparation appropriée. Pour le moment, aucune information à ce sujet n’est disponible. De fait, et même si d’autres tribunaux administratifs ont pris une option contraire, cet arrêt devrait fixer la jurisprudence et valoir pour tous les recours.

Green Deal : en route vers la catastrophe ! par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Allemagne est en récession, l’ambiance est catastrophique, les entreprises leaders suppriment des emplois ou délocalisent leur production à l’étranger. La « mutation économique verte » mène à une impasse, pour laquelle le pays doit en outre payer un prix élevé. Le soutien vient (encore) de Bruxelles, même si Ursula von der Leyen doit reconnaître que son « Green Deal », c’est le commencement de la fin. Les géants de la finance retirent actuellement des milliards des fonds climatiques, la grande affaire est bien faite. Les élites de Bruxelles, Berlin et d’ailleurs se sont – une fois de plus – laissées acheter et ont pris des décisions de politique économique fatales pour l’Europe.

Robert Habeck estime que la guerre en Ukraine est responsable de la mauvaise situation économique allemande. Dans sa déclaration gouvernementale sur le rapport économique annuel 2024, il a déclaré cette semaine que la guerre de la Russie contre l’Ukraine n’avait pas seulement apporté une quantité infinie de souffrances et de morts, mais qu’elle était également la cause de nombreuses turbulences économiques. Certes, l’Allemagne serait parvenue à sécuriser son approvisionnement en énergie et aurait pu repousser l’attaque contre l’ordre en Allemagne, mais elle s’attendrait à une croissance économique de seulement 0,2 % pour l’année en cours, et donc à une stagnation.

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Second mandat Biden ou Trump : quel impact sur Wall Street ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule de prospective boursière, Machabert tente d’examiner l’impact potentiel sur Wall Street d’un 2nd mandat Biden (ou de la victoire d’un autre candidat démocrate, à l’instar de Michelle Obama) ou d’un 2nd mandat Trump (ou de N Haley si Trump devait être empêché).

L’issue des prochaines élections présidentielles aux États-Unis aura des répercussions importantes sur les marchés financiers, en fonction des politiques économiques, fiscales, commerciales et environnementales adoptées par l’administration en place. Les investisseurs devront surveiller de près l’évolution du paysage politique pour prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.

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USA: de nouvelles recommandations pour doper la vaccination des groupes vulnérables

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains prévoient de recommander un nouveau rappel de vaccin Covid aux personnes vulnérables au printemps. Il s’agit des personnes âgées de 65 ans et plus ou qui ont un système immunitaire affaibli. Bien que le variant JN.1 représente plus de 80% de tous les cas COVID aux États-Unis, les données préliminaires ne montrent pas d’aggravation des symptômes chez les patients infectés par ce variant.

Depuis le 11 septembre 2023, face à une prétendue hausse des cas liés à la souche EG. 5, surnommée «Eris», les autorités sanitaires fédérales ont recommandé l’administration des vaccins anti- Covid-19 mis à jour pour les personnes âgées de 6 mois et plus. De nouveau, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains envisagent de recommander un rappel du vaccin Covid au printemps pour les groupes les plus vulnérables. Cette mesure vise à renforcer la protection contre le virus, notamment pour les personnes âgées et les individus immunodéprimés. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid  soient particulièrement à risque, les autorités sanitaires américaines poursuivent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité. Si les autorités sanitaires américaines s’attendaient à ce que des millions de personnes reçoivent leur injection, il n’en est rien.

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40 ans après “L’Heure de vérité”: l’héritage paradoxal du lepénisme

J’ai pris le temps de revoir, quarante ans après, “L’Heure de Vérité” qui lança définitivement Jean-Marie Le Pen et et le Front National. C’était le 13 février 1984. Occasion de se poser la question de l’héritage du lepénisme. Pas seulement pour constater que le Rassemblement National est devenu la première force politique de France. Mais aussi pour constater que l’hostilité soigneusement entretenue de la caste au pouvoir à Jean-Marie Le Pen a été le prétexte d’un renoncement généralisé, d’une fragilisation du pays, aujourd’hui exposé à toute une série de dangers, dont certains sont, de mon point de vue, bien plus dangereux que l’immigration dénoncée par le fondateur du Front National en 1984.

C’est un document d’histoire. Mais l’Heure de Vérité du 13 février 1984 est à bien des égards saisissante d’actualité. Et ceci non seulement parce que l’un des intervieweurs de Jean-Marie Le Pen, Alain Duhamel, sévit toujours sur les plateaux de télévision, symbolisant le vide intellectuel de la France giscardienne devenue macroniste.

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Interview Poutine/Carlson: le décryptage (2) – l’amitié américano-russe perdue

Deuxième volet de ma série de décryptages de l’entretien accordé par Vladimir Poutine au journaliste américain Tucker Carlson. Aujourd’hui, nous partons de ce constat de Vladimir Poutine: les présidents américains avec qui il s’est entendu personnellement n’ont jamais pu imposer au “complexe militaro-industriel” de sortir de son attitude foncièrement russophobe. Pourtant, pouvons-nous ajouter avec l’historienne canadienne Cynthia Chung, il existe une ancienne tradition d’amitié entre les Etats-Unis et la Russie, parfaitement représentée par Abraham Lincoln et le tsar Alexandre II

Abraham Lincoln et Alexandre II étaient contemporains: l’un a mis fin à l’esclavage aux Etats-Unis, l’autre au servage en Russie.

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Comment Alfred Grosser (1925-2024) a transformé nos dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain

Alfred Grosser, patriarche des études françaises sur l’Allemagne, est mort hier 7 février 2024 à Paris, à l’âge de 99 ans. Je vois beaucoup d’éloges. Mais je n’ai jamais pensé que les oraisons funèbres doivent être des panégyriques – surtout pour des personnages publics. Brisons les idoles. Dans le cas de Grosser, il faut dire les choses: cet homme a dominé et stérilisé à la fois les études françaises sur l’Allemagne des années 1950 aux années 1990. Et cela a eu des conséquences catastrophiques pour la politique de la France face à l’Allemagne. Suivre la méthode grosserienne, qui visait à écarter tous les sujets qui fâchaient entre la France et l’Allemagne, a transformé des générations de dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain.

Quelques souvenirs personnels, pour commencer!

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Elga Bartsch: de BlackRock à un poste-clé du Ministère allemand de l’économie

Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur

Hier nous évoquions le ralentissement de la croissance allemande et les vulgaires petites manipulations statistiques auxquelles s’est livré le gouvernement allemand pour éviter d’avoir à afficher une récession. L’interrogation est fréquente, surtout chez tous ceux qui vivent avec un “modèle allemand” dans la tête: celui d’une Allemagne industrielle et puissante, dominant l’Europe.

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Le porte-avion britannique “Queen Elisabeth” en panne pour les manœuvres de l’OTAN

La Royal Navy vient d’annoncer que son tout nouveau porte-avion “Queen Elisabeth” est en panne. il ne pourra pas participer aux manœuvres Steadfast Defender 2024 de l’OTAN. Javier Milei va-t-il profiter du moment pour reprendre les Malouines?

Routine pre-sailing checks yesterday identified an issue with a coupling on @HMSQNLZ starboard propeller shaft. As such, the ship will not sail on Sunday.@HMSPWLS will take her place on NATO duties and will set sail for Exercise Steadfast Defender as soon as possible. pic.twitter.com/ImAeTU80vi

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La grande distribution ne dégage que 2% de marges sur les produits alimentaires

La grande distribution se gave-t-elle sur le dos des agriculteurs ? Les hypermarchés sont-ils responsables de la misère paysanne qui est profonde dans certaines régions ? Ou bien cette misère s’explique-t-elle par d’autres facteurs ? Quel est le rôle de la PAC ? Combien coûte-t-elle ? Combien garantit-elle ? Florent Machabert replace le débat dans quelques ordres de grandeur indispensables pour comprendre le sujet agricole aujourd’hui.

Rappelons ici que le premier problème agricole qui se dégage aujourd’hui est celui de l’absence de concurrence, et du poids de la réglementation imposée par la “profession” elle-même, du fait de l’organisation corporatiste de type Ancien Régime qui prévaut dans ce domaine, et du fait d’un capitalisme de connivence qui a prospéré sur ces règles prétendument protectrices.

Ceux qui souhaitent comprendre concrètement les problèmes qui se posent peuvent utilement écouter les explications de Jean-François Chaperon :

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ALERTE : sous pression de la FNSEA, l’Assemblée Nationale baisse de 10% les plus petites retraites agricoles

Comme l’annonce Politico ce matin, l’affaire devrait faire scandale et probablement finir de miner le gouvernement Attal, qui, pourtant, n’y est pas pour grand chose. Le 13 février 2023, l’Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi très soutenue par la FNSEA, et portée par le LR Julien Dive (suppléant de Xavier Bertrand). Ce texte changeait la méthode de calcul des retraites agricoles. Selon Politico, un rapport du ministère de l’Agriculture montrerait que cette innovation permettra d’améliorer sensiblement les plus grosses retraites, mais ruinera les plus petites…

Julien Dive, suppléant de Xavier Bertrand, n’est pas l’élu le plus connu parmi les LR. Mais il a bataillé pour faire adopter une proposition de loi très soutenue par la FNSEA consistant à calculer les retraites agricoles non plus sur la totalité de la carrière, mais seulement sur les 25 meilleures années. Promulguée le 13 février 2023, cette loi devait mécaniquement améliorer la retraite des agriculteurs. Le changement de règles doit intervenir le 1er janvier 2026.

Or, selon Politico (qui a bénéficié d’un tuyau), un rapport du ministère de l’Agriculture, que le gouvernement est sommé de publier, montre que la loi Dive ne sera profitable qu’aux retraites les plus élevées. Les plus maigres baisseraient de 10%.

Renforcer les inégalités au profit des plus riches ? Voilà une idée bien gaulliste sociale en mode Xavier Bertrand, qui fera le beurre de LR. Renforcer ces inégalités pour faire une fleur à la FNSEA ? Encore mieux.

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Deux laboratoires s’associent pour anticiper les menaces infectieuses

Même si la trame narrative du Covid est morte, les instances sanitaires continuent à maintenir un discours de la peur. Dernièrement, l’Organisation mondiale de la santé a estimé que la “maladie X” pourrait être la prochaine menace sanitaire. Afin de renforcer la surveillance génomique à l’échelle mondiale, deux laboratoires, l’un au Royaume-Uni et l’autre en Afrique du Sud, se sont unis. Cette collaboration vise à maintenir l’attention sur l’importance de la surveillance génomique pour mieux surveiller non seulement le covid, mais aussi d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme et le choléra.

Alors que l’urgence Covid n’est plus d’actualité et que la situation sanitaire à l’échelle mondiale s’est nettement améliorée. La surveillance génomique reste au cœur des préoccupations dans la lutte contre les variants du coronavirus. En 2023 , l’OMS avait mis en place un nouveau dispositif appelé Réseau International de Surveillance des Pathogènes pour détecter les éventuelles maladies infectieuses et partager les informations entre les pays et les régions. L’objectif est d’identifier les nouvelles infections le plus tôt possible afin de prévenir une pandémie. Par ailleurs, deux laboratoires du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud vont unir leur force afin de partager des ressources et de soutenir les partenaires dans la mise en place de cette surveillance génomique des maladies infectieuses à l’échelle mondiale.

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Ray Dalio: gare aux minières

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert vous met en garde contre les actions des sociétés minières (industrie aurifère) plombées par le coût de l’énergie, avant de poursuivre son cycle sur les « grands investisseurs » dédié cette semaine à Ray Dalio dont il explique l’approche par les « modèles historiques » qui promet « révolutions et guerres » à l’Occident…

Dans cette capsule, Machabert attire notre attention sur les défis auxquels sont confrontées les sociétés minières, en particulier dans l’industrie aurifère, en raison des coûts élevés de l’énergie. Machabert poursuit son analyse sur les “grands investisseurs”, en se concentrant cette semaine sur Ray Dalio. Il explique l’approche de ce dernier, qui qui repose sur l’utilisation de “modèles historiques”, prédisant des “révolutions et des guerres” à venir pour l’Occident.

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Liens entre vaccins ARNm expérimentaux et les risques de « turbo-cancers »

Normalement un « vaccin » est fait pour protéger les populations pas pour les exposer à un risque. Avec l’avènement des injections Covid émerge la théorie des “turbo-cancers”, suggérant que les vaccins à ARN messager pourraient déclencher ou accélérer la survenue de cancers. L’usage de ce terme suggère l’idée de cancers extrêmement agressifs attribués à la vaccination. Cette théorie est largement discréditée par la communauté scientifique. Des études antérieures ont pourtant déduit que la vaccination rendait vulnérable le système immunitaire de la population injectée. Si les conséquences des injections restent inconnues, chaque jour des cas suspects d’effets secondaires graves se multiplient, voire des décès. Malgré tout, ces effets secondaires n’ont eu aucune incidence sur la suite de la campagne de vaccination.

Dès leur apparition, les vaccins à ARNm contre le Covid-19 ont fait l’objet de nombreuses critiques. Le terme “turbo-cancers” ne correspond à aucun concept médical établi, popularisé par Alexandra Henrion-Caude, ancienne directrice de recherche à l’INSERM, désormais une figure influente parmi les opposants à la vaccination contre le coronavirus. Elle affirme que depuis la vaccination de masse, il a été constaté que des cancers se développent chez les personnes vaccinées.

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A Berlin, Emmanuel Macron a prononcé l’oraison funèbre du partenariat franco-allemand

Une fois n’est pas coutume: nous n’allons pas faire du “Macron-bashing”. Le 22 janvier 2024, prenant la parole dans l’enceinte du Bundestag à l’occasion de la cérémonie officielle en hommage à Wolfgang Schäuble, Macron était, une fois n’est pas coutume, à la hauteur.. Contraint par l’utilisation, une bonne moitié du temps, de la langue allemande, le président français a prononcé un discours sobre et moins égocentrique qu’à son habitude. Cela n’en fait que mieux ressortir qu’ils’agissait d’une oraison funèbre: hier on n’enterrait pas seulement Wolfgang Schäuble mais la relation franco-allemande en tant qu’elle a longtemps structuré la construction européenne.

Le discours d’Emmanuel Macron est audible à partir de la minute 56

Pour ceux de nos lecteurs qui ne voudraient pas s’infliger l’allemand présidentiel (très scolaire, comparé à celui du Général de Gaulle en septembre 1962), il est possible de se reporter au site de l’Elysée.

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Fauci devrait « aller en prison » selon le sénateur républicain Rand Paul

Le sénateur Rand Paul, a déclaré dans une interview lundi que le Dr Anthony Fauci « devrait aller en prison » pour les mauvaises décisions qu’il a prises pendant la pandémie et pour sa malhonnêteté concernant l’origine du Covid-19. Il accuse également l’ancien conseiller médical de Biden d’avoir prétendument menti au Congrès lors d’audiences précédentes.

L’ancien “Monsieur COVID” de la Maison Blanche, Anthony Fauci, âgé de 83 ans, a commencé à témoigner devant le Congrès . Cette comparution fait partie de l’enquête en cours menée par les républicains sur les origines de la COVID-19 et la réponse des États-Unis à la pandémie.Le Parti républicain, surnommé aussi Grand Old Party ou GOP, a toujours critiqué les décisions du gouvernement concernant la gestion du Covid-19. Ils n’ont pas hésité à affronter à maintes reprises le Dr Anthony Fauci, ancien conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire. Pour le sénateur républicain Rand Paul, Fauci a tout fait pour accréditer la fable du pangolin et dénigrer la thèse de l’origine humaine et de la sortie accidentelle d’un laboratoire. Paul s’en prend une fois de plus à Fauci : « l’histoire le jugera sévèrement », a-t-il déclaré.

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Face au refus des vaccins Covid, l’Ouganda va détruire des millions de doses périmées

L’Ouganda fait actuellement face à un surstockage important d’injections Covid. Avec le très peu d’engouement de la population face à la vaccination, l’Ouganda dispose de millions de doses périmées qu’il faudra éliminer. Ces 5,6 millions de doses de vaccins contre le Covid-19, acquises grâce à un prêt de la Banque mondiale, sont estimées à 6,7 millions d’euros, selon un rapport présenté mercredi 10 janvier au Parlement ougandais.

A part l’Afrique du Sud, il n’aura échappé à personne que l’épidémie de Covid avait épargné le reste du continent africain. L’OMS s’est toujours efforcée de vacciner l’Afrique avec des méthodes déjà éprouvées en Occident. Selon l’OMS, depuis le début de la pandémie, on a assisté à un faible nombre de cas d’infection au Covid-19 en Afrique.Actuellement, l’Ouganda fait face à un dilemme coûteux, plus de 5,6 millions de doses de vaccins Covid-19, acquises grâce à un prêt de la Banque mondiale, ont atteint leur date d’expiration. Ces vaccins représentent une perte financière de 7 millions de dollars pour le gouvernement ougandais.

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Comment le”modèle allemand” s’est déréglé

Pendant longtemps, le monde dirigeant français n’avait d’yeux que pour le “modèle allemand”. Aussi, l’étonnement est grand de voir aujourd’hui notre voisin, locomotive économique de l’Union Européenne, se mettre en grève. En réalité, cela aurait pu être anticipé – à condition de comprendre que le fameux “modèle allemand” n’était pas seulement économique et social. Retour sur quelques dates qui ont marqué une rupture dans l’équilibre complexe du “modèle allemand”. Jusqu’à le défaire complètement.

C’est un vieux cliché en France. L’Allemagne aurait la culture du consensus, à la différence de la France. Et elle serait intrinsèquement efficace économiquement, capable à la fois d’être une grande puissance exportatrice et de pratiquer une redistribution efficace.

Dans un livre paru en 2005, j’ai montré que c’était une vue superficielle des choses. Le “modèle allemand” avait aussi une composante politique, à la fois extérieure et intérieure: le renoncement de l’Allemagne à l’arme nucléaire, la priorité donnée à l’entente franco-allemande, le retour à de bonnes relations avec la Russie, le rejet des idéologies, le souci de l’homogénéité sociale, afin que la démocratie ait toujours une solide classe moyenne pour la protéger.

Or, dans les trente ans qui ont suivi la réunification de 1990, ce modèle s’est défait.

Les dates qui jalonnent la crise du modèle allemand

3 octobre 1990: L’Allemagne se réunifie mais reste dans l’OTAN

Mikhaïl Gorbatchev avait demandé à François Mitterrand de l’aider à obtenir que l’Allemagne réunifiée ne soit pas dans l’OTAN. Mais, au fond de lui, Mitterrand avait toujours été atlantiste; et il avait peur d’une Allemagne redevenue puissante. Il laissa donc Helmut Kohl négocier avec les Américains l’intégration de l’ancienne RDA dans l’OTAN. Ce fut une décision dramatique car,jusqu’à aujourd’hui,de facto, l’Allemagne n’est pas redevenue pleinement souveraine. Elle ne compte pas moins de 26 bases militaires américaines sur son territoire. Plusieurs dizaines de têtes nucléaires y sont stockées. Même quand l’Allemagne manifeste une certaine autonomie stratégique, comme en 2002-2003, lorsque Gerhard Schröder s’opposa à la guerre d’Irak, ce n’est pas la tendance dominante; Angela Merkel n’a eu de cesse de rendre l’Allemagne plus atlantiste. Et Olaf Scholz obtient le prix d’excellence de la “carpette américaine” en ayant accepté sans broncher que les Américains sabotent le gazoduc Nordstream. Au grand détriment de l’économie allemande, qui a perdu sa source d’énergie bon marché.

7 février 1992 -L’Allemagne signe le traité de Maastricht. et sacrifie le deutschemark, condensé de sa reconstruction réussie.

Là encore, il s’agit d’un choix fait avec la France. François Mitterrand, paniqué par la réunification, pensait contrôler la nouvelle puissance économique allemande en l’obligeant à “partager” sa monnaie. Helmut Kohl, qui ne comprenait guère mieux que François Mitterrand les réalités économiques accepta pour un ensemble de raisons complexes: garder une bonne relation avec la France malgré la réunification; financer plus facilement cette dernière car à une politique de taux d’intérêts uniformisée en Europe; discipliner les Etats endettés.En pratique,l’Allemagne a perdu son repère le plus important. Elle n’a pas assumé la vérité des dépenses publiques pendant la réunification; elle n’a pas imposé son modèle de bonne gestion aux partenaires européens (endettement de la France à l’abri des taux d’intérêts allemands; catastrophe de la dette grecque); et l’Allemagne a été mise en minorité au conseil des gouverneurs de la BCE,obligée d’accepter un endettement européen (rachat de bons du trésor par la BCE; plan de relance de 2021)

15 janvier 1992, l’Allemagne provoque l’éclatement de la Yougoslavie

En l’occurrence, François Mitterrand s’y opposait.Il voulait que la Croatie reconnaisse les droits de la minorité serbe sur sonterritoire avant que les pays de la Communauté (Union) européenne reconnaissent l’indépendance de ce pays. Mais Helmut Kohl ne voulut rien entendre. Il força le passage, déclenchant par un effet boomerang les guerres de Yougoslavie. Ce fut catastrophique, non seulement du fait des crimes de guerre et nettoyages ethniques commis.Mais aussi parce que l’Union Européenne révéla son impuissance. Elle se montra incapable de mettre fin au conflit sans recours aux Etats-Unis et à l’OTAN lors de la guerre du Kosovo – en 1999, lorsque la RFA perdit une part de son âme d'”après-guerre en envoyant des bombardiers allemands sur Belgrade,comme en 1981. .

6 juillet 2000: Gerhard Schröder fait basculer l’Allemagne du “capitalisme rhénan” vers le “capitalisme anglo-américain”

C’est une des mesures les moins connues mais la plus importante de la période (1998-2005) où Gerhard Schröder a été chancelier. Par la loi réformant la fiscalité, promulguée le 6 juillet 2000,les plus-values réalisées sur les cessions d’actif étaient taxées à…0%!. Jusque-là, le taux,dissuasif, avait permis le maintien des participations croisées entre banques et entreprises industrielles. C’était une des forces du fameux “capitalisme rhénan”: les entreprises n’allaient pas en bourse, ni les banques, car elles trouvaient toujours un financement sur leurs projets; le “capitalisme rhénan” se protégeait des prises de participation hostiles,il misait sur le long terme et la qualité des produits industriels. A partir du moment où le “taux zéro” fut instauré, entreprises allemandes et banques basculèrent vers le capitalisme anglo-saxon: les actifs croisés, qui n’avaient jamais été réévalués depuis les années 1950 dans les livres de compte prirent soudain une toute autre valeur., qui facilita l’entrée en bourse, en particulier aux USA. La cohésion des classes moyennes fut dynamitée; les entreprises allemandes misèrent moins sur la recherche et plus sur les apports de capitaux.

22 novembre 2004: l’Allemagne commence à déstabiliser l’Ukraine par la “révolution orange”

On parle souvent du rôle des Etats-Unis dans la première déstabilisation de l’Ukraine, celle de la fin 2004,lorsque l’Occident décida qu’il fallait inverser le résultat de l’élection présidentielle ukrainienne et imposer le perdant, IIouchenko, candidat de l’ouest ukrainien, contre le gagnant, Ianoukovitch, candidat de la partie orientale du pays. Mais les fondations allemandes et des personnalités, telles l’ancien président de la République Fédérale,Richard von Weizsäcker, furent très actifs aux côté des Américains pour financer la première “révolution de couleur”. L’Allemagne mettait le doigt dans l’engrenage qui l’entraînait vers Maïdan puis la guerre de 2022.

13 décembre 2007: Angela Merkel verrouille la forfaiture du traité de Lisbonne

Alors que Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence de la République, Angela Merkel l’avait fait contacter et l’avait convaincu de préparer un traité qui remplacerait la Constitution Européenne rejetée par le peuple français en mai 2005. Nicolas Sarkozy se prêta au jeu. Sert mois après l’élection du successeur de Jacques Chirac, Angela Merkel cette femme à la mentalité d’apparatchik est-allemand, était satisfaite. Sans que le peuple français s’en aperçoive, l’Union Européenne avait une constitution qui ne disait pas son nom. Ce que le Chancelier allemand del ‘époque ne comprit pas, c’est l’indignation causée dans l’opinion britannique par la manoeuvre. Un puissant courant d’opinion naissait, qui devait mener au Brexit. Au grand dam d’Angela Merkel!

6 juin 2011: Angela Merkel fait sortir l’Allemagne du nucléaire civil

Il y avait l’accident de Fukushima au Japon quelques semaines plus tôt. Mais il y avait un accord politique et industriel remontant au début des années 2000,de sortie progressive du nucléaire avant la fin des années 2030. Par une décision brusque et émotionnelle dont seuls les apparatchiks sans contrôle sont capables, Madame Merkel décida que la sortie du nucléaire aurait été menée à bien dès le début des années 2020. Même si à l’époque tout le monde croyait fermement dans l’essor des “énergies renouvelables”, la décision d’Angela Merkel s’est révélée profondément imprudente. Non seulement l’Allemagne a dû réintroduire charbon et lignite dans le panachage industriel allemand; mais lorsqu’il s’est agi de rompre avec la fourniture de gaz russe bon marché, l’Allemagne a perdu l’un des principaux atouts de son appareil industriel.

4 septembre 2015: Angela Merkel ouvre totalement la frontière bavaroise aux migrants

Le samedi 4 septembre 2015, le Chancelier allemand était injoignable.Angela Merkel circulait en voiture entre des réunions publiques où elle allait soutenir des candidats de son parti, la CDU. Mais, dans sa voiture,elle n’utilisait pas son téléphone et ne prenait aucun appel. Le soir, sans avoir consulté son gouvernement ni le Ministre-Président de Bavière, elle annonçait que la frontière était totalement ouverte aux réfugiés des conflits libyen et syrien. 1,5 million de personnes venues du Proche-Orient, d’Afrique du Nord et des Balkans profitèrent del’appel d’air. Même si un tiers d’entre eux sont repartis entre temps, faute d’avoir trouvé un emploi, Angela Merkel a provoqué un séisme politique.La vieille sagesse politique voulait qu’il n’y eût aucun parti à la droite des chrétiens-démocrates et des chrétiens-sociaux bavarois. Aujourd’hui, il y a l’Alternative für Deutschland (AfD), parti fourre-tout où l’on trouve aussi bien des conservateurs compétents que des néo-nazis. Et l’AfD est à 24% dans les sondages!

Affaire Epstein : Virginia Giuffre aurait touché 15.000$ pour une nuit avec le prince Andrew

La presse anglo-saxonne est beaucoup plus friande que le cartel français de la presse subventionnée de tous les détails de l’affaire Epstein, que le très sérieux Times n’hésite pas à viser notamment que l’affaire de la “paedo-island”. On relèvera notamment quelques détails donnés par Virginia Giuffre, l’une des jeunes prostituées que Jeffrey Epstein offrait à ses prestigieux invités. Selon la jeune femme, qui avait alors 17 ans, Epstein lui aurait donné 15.000$ pour “dormir” avec le prince Andrew, frère de l’actuel roi d’Angleterre. L’intéressée affirme avoir également réalisé une prestation pour une autre tête couronnée.

Le très sérieux Times ne consacre pas moins de deux articles, dont une enquête fouillée sur la vie sur la “paedo-island” d’Epstein, à cette affaire qui pourrait mettre en difficulté un certain nombre de figures emblématiques de la caste.

Virginia Giuffre, selon les documents désormais publiés sur décision de justice, on en sait plus sur les méthodes de prostitution utilisées par Epstein, probablement pour “tenir” un certain nombre de personnages très influents et de décideurs publics. Voici un extrait de son témoignage rapporté par The Times :

On lui a demandé si elle avait reçu un paiement de Jeffrey Epstein pour avoir couché avec le prince Andrew, qui nie avoir couché avec elle. ‘Oui,’ répondit-elle. «J’ai reçu 15 000 $. Je ne sais pas quel équivalent cela représente en livres. Je l’ai reçu en dollars américains.

‘Et vous n’avez pas payé d’impôts là-dessus ?’ lui a-t-on demandé. ‘Non’, a-t-elle répondu.

Virginia Giuffre, selon le Times

Pour les pratiquants de la Trumpmania, on ajoutera cet extrait :

On a demandé à Giuffre si ses affirmations selon lesquelles les visiteurs des maisons d’Epstein avaient pris connaissance de ses activités impliquaient que Donald Trump, voisin et ancien ami du financier, était également « témoin d’abus sexuels sur mineurs ».

‘Je ne pense pas que Donald Trump ait participé à quoi que ce soit’, a-t-elle répondu. ‘Je n’ai jamais vu ni vu Donald Trump participer à ces actes.’ Elle n’était pas sûre qu’il ait été un visiteur à domicile, même si elle a entendu dire qu’il l’était, a-t-elle ajouté.

Virginia Giuffre

Bill Clinton et le prince Andrew nient les allégations les mettant en cause.

Reste à savoir, bien entendu, d’où venait cet argent qui a de façon plausible servi à “faire chanter” des têtes couronnées et des dirigeants.

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La CIA a convenu d’un “gentlemen’s agreement” avec Poutine avant la guerre d’Ukraine

A l’âge de la dissuasion nucléaire, les puissances exercent toutes les nuances de l’épreuve de force. Un article de Newsweek peu remarqué – il faut dire que Paris n’est plus qu’une ville de province depuis que ses habitants ont fait le choix de s’aligner sur Washington et Bruxelles – raconte comment Américains et Russes se sont mis d’accord, avant le début de la guerre d’Ukraine sur des lignes rouges à ne pas franchir, de part et d’autre, pour éviter une escalade dans le conflit. C’est faute de comprendre cela que les Européens (occidentaux) ont tout perdu dans la nouvelle donne géopolitique.

William Burns, directeur de la CIA

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Renvoyer un clandestin coûte 4.414€

On doit à la Cour des Comptes un rapport assez intéressant sur le coût de la lutte contre l’immigration clandestine. Le rapport foisonne d’indications tout à fait utiles sur la réalité de la lutte menée par la France contre les migrants sans papier. En particulier, on retiendra un chiffre saillant : chaque expulsion de clandestin coûte environ 4.500€, soit plus d’un milliard s’il fallait expulser 250.000 sans-papiers…

La Cour des Comptes vient de se livrer à un intéressant exercice sur le coût de la lutte contre l’immigration illégale. Une chose est en effet de déplorer la présence de clandestins, autre chose est de régler le problème. Il faut absolument lire ne serait-ce que la synthèse du rapport pour mettre en perspective quelques évidences souvent très simplistes sur un sujet de politique publique qui attise les passions souvent à la manière d’un mantra.

Ainsi, le graphique ci-dessus montre que la France, à la différence de ses voisins, parie peu sur les retours aidés et mise fortement sur les éloignements forcés, qui ont “souffert” du COVID. Au total, ce sont entre 15.000 et 25.000 reconduites à la frontière qui sont menées en temps normal, chiffre à rapprocher des 300.000 clandestins estimés sur le territoire en fourchette basse.

On rapprochera utilement le nombre d’obligation de quitter le territoire prononcées (environ 150.000 par an) du nombre de reconduites effectives. On notera également l’important contentieux produit par cette politique.

Pour le reste, on lira avec attention ces quelques passages tirés de la page 21 de la synthèse :

Une journée de rétention administrative d’un étranger coûte 602€. Un éloignement forcé coûte 4.414€. Au total, la France dépense près de 2 milliards € par an pour lutter contre l’immigration clandestine.

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La Commission s’apprête à interdire X en Europe

C’est une affaire qui monte, qui monte, qui monte, et que certains complotistes avaient d’ailleurs décrite comme l’une des probables issues du Great Reset : la segmentation ou régionalisation d’Internet. Depuis l’adoption du Digital Services Act, la crise couve entre le réseau d’Elon Musk et la Commission Européenne qui juge le milliardaire américain trop pernicieux et trop libéral avec ceux qui s’opposent à la mondialisation. Thierry Breton, dont l’aversion pour la liberté d’expression et l’inclination totalitaire sont désormais bien connus, prépare un coup fumant pour régler la question : l’interdiction pure et simple de X en Europe.

Le torchon brûle entre la Commission Européenne et le réseau X. Après le Digital Services Act, qui, cet été, a autorisé la Commission à imposer des sanctions aux réseaux sociaux qui refusent sa politique de censure, Thierry Breton, le Commissaire à la Propagande, hausse le ton contre Elon Musk. Ainsi, on a appris que ce lundi, il ouvrait une enquête officielle contre le réseau X pour violation du règlement DSA. Dans la pratique, la Commission veut constituer un rapport de force contre Musk pour le forcer à censurer les contenus anti-mondialistes ou libertariens présentés comme de la “désinformation”.

L’objectif de la Commission est clair : obtenir d’Elon Musk la même docilité que Mark Zuckerberg ou que Google, qui n’hésitent pas à invisibiliser voire bannir les contenus que les gouvernements européens jugent indésirables. L’affaire du COVID l’a abondamment montré. En France, le Schiappagate a permis de clarifier les conditions dans lesquelles l’argent public ou privé (en l’espèce celui de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah) servait à museler les opposants.

La Commission ira-t-elle jusqu’à interdire X en Europe ? C’est légalement et techniquement possible. Les négociations commencent dès maintenant.

Vers une vague de faillites en Europe, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’insolvabilité du groupe immobilier SIGNA creuse un trou énorme dans les comptes des banques, des assurances et des investisseurs. Les dommages s’étendent bien au-delà de l’Autriche, notamment en Allemagne et en Suisse. Les politiques de tous bords s’empressent d’assurer qu’ils n’ont rien à voir avec cette catastrophe. Seul, le contraire est vrai: les spéculateurs, comme l’ancien petit comptable René Benko d’Innsbruck, dont la fortune était encore récemment estimée à 5 milliards de dollars par Forbes, n’ont pu bâtir leurs empires qu’avec le soutien actif des politiques. Les banques et les assurances ont également gagné beaucoup d’argent – elles amortissent désormais leurs pertes et répercutent les coûts sur les clients. La faillite de SIGNA n’est pas seulement la plus grande faillite en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale – elle est le symptôme d’un système financier et spéculatif totalement dégénéré, dans lequel quelques-uns se partagent les bénéfices et les pertes sont reportées sur nous tous.

Une brève annonce dans le fichier des insolvabilités de la République d’Autriche annonce la fin de la fête : l’insolvabilité de SIGNA Holding est en cours sous le numéro de dossier 6 S 193/23h auprès du tribunal de commerce de Vienne, la première audience aura lieu le 19 décembre 2023. La Signa Holding du spéculateur immobilier autrichien René Benko détient, par l’intermédiaire de ses filiales, des parts dans des objets éblouissants tels que le Chrysler Building de New York, le Kaufhaus des Westens (KaDeWe) de Berlin ainsi que le Park Hyatt Vienna, mais récemment, les moyens financiers pour maintenir l’activité ont fait défaut. Le passif de la holding s’élève à 5 milliards d’euros, soit presque le double de ses actifs, qui s’élèvent à 2,77 milliards d’euros.

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Les USA n’ont pas abandonné l’idée d’un coup d’état en Biélorussie, par Victor GORODETSKI

Par : Rédaction

Bien qu’isolée en Europe comme son allié la Russie, et frappée aussi de nombreuses sanctions, la Biélorussie cherche à développer ses relations internationales hors du champ de l’Occident. Rappelons que le régime de sanctions s’est renforcé dès 2020 à la suite de l’élection présidentielle, que « France diplomatie » continue de considérer comme « frauduleuse ». Le dispositif s’est renforcé depuis 2021, dans une démarche d’accusations diverses et variées dont on voit bien l’objectif : déstabiliser le pays pour y instaurer un gouvernement qui se démarquerait de la Russie, comme le veulent les Etats-Unis et l’UE avec la Moldavie, le Kazakhstan… En résumé, refaire du « Maïdan » là où cela peut affaiblir la Russie. Toutefois, cela n’empêche nullement le président Alexandre Loukachenko d’approfondir en ce mois de décembre ses partenariats avec la Chine, mais aussi en Afrique.

Cet article initialement publié sur le site 1rodina.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

En Biélorussie, les sanctions imposées par les pays occidentaux ont toujours été traitées avec un certain scepticisme. Le pays subit la pression de l’UE et des États-Unis depuis des décennies et a depuis longtemps appris à vivre dans un régime de confrontation constante avec eux.  Malgré cela, l’Occident n’abandonne pas sa politique répressive, présentant périodiquement de nouvelles exigences très ambiguës à Minsk.

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Européennes : enfin une liste citoyenne non verticale et non autoritaire !

Depuis plusieurs mois, le Courrier des Stratèges accompagne l’élaboration d’une liste citoyenne qui se revendique de l’ordre spontané si bien analysé par Friedrich Hayek. Cette liste ne se contente pas de promouvoir une énergie vitale “venue du bas” et donc, par principe, hostile à la verticalité du multilatéralisme mondialiste, mais aussi à celle des élites françaises. Cette liste promeut également une logique de “moins d’Europe”. Son originalité est de ne pas avoir de chef tout-puissant, de ne pas être dictée par le nombrilisme narcissique d’un leader plus ou moins gourou. Son autre originalité est de s’appuyer sur la conciliation spontanée des bonnes volontés et la recherche du meilleur accord. Nous vous en donnons un premier reflet aujourd’hui, après la publication des éléments programmatiques, hier, par Edouard Husson.

Edouard Husson a présenté hier les éléments programmatiques de la liste “prenons-nous en main” que nous promouvons pour les élections européennes.

Nous la présentons plus “politiquement” aujourd’hui.

Il faut en retenir plusieurs points :

  1. c’est une liste horizontale et non verticale, c’est-à-dire que le programme a été élaboré de façon itérative et partagée avec tous les candidats à son élaboration
  2. toutes les propositions du programme ont fait l’objet d’une approbation massive (à plus de 80%, voire 85%) de la part des 1.000 participants à l’élaboration
  3. la liste n’est pas conduite par un cénacle de décideurs tout puissants qui concentrent le pouvoir de façon opaque
  4. notre projet est à l’orthogonale avec la logique jacobine ou autoritaire des partis classiques

Si vous souhaitez la rejoindre, envoyez votre CV à cette adresse, avec un mot de motivation.

Merci d’avance !

Nouvelle-Zélande : un agent de santé arrêté pour avoir divulgué des données sur les vaccins COVID

Les informations qui circulent à propos du covid-19 et des procédés de vaccination sont de plus en plus critiquées, surtout quand on sait que des médecins et des personnels soignants parlent de ce qu’ils voient sur le terrain.Un agent de santé néo-zélandais de 56 ans a été appréhendé et inculpé pour avoir prétendument utilisé et divulgué de manière » abusive des données de vaccination tout en propageant de fausses informations sur le Covid-19 ». Barry Young, 56 ans, aurait accédé à un réseau informatique au sein de l’agence de santé publique « Te Whatu Ora » à des « fins malhonnêtes » et a téléchargé un téraoctet de données. Young a ensuite publié l’information en ligne. La directrice générale de Health New Zealand, Margie Apa, a condamné cet “abus de confiance flagrant” et souligné l’urgence de traiter cette “divulgation non autorisée et l’utilisation abusive de données”.

La Nouvelle-Zélande fait face à un scandale de divulgation de données sur les vaccins COVID alors qu’un informaticien, Barry Young, est arrêté pour avoir prétendument accédé illicitement aux informations de l’agence de santé publique “Te Whatu Ora”. Les allégations de Young, affirmant que l’agence dissimule des décès liés aux vaccins, suscitent des inquiétudes quant à la désinformation. Tandis que la PDG de Te Whatu Ora rejette ces affirmations, le ministre néo-zélandais de la Santé condamne l’abus de confiance et qualifie Young de “théoricien du complot”. La situation souligne les défis de sécurité des données et les implications potentielles de la désinformation dans le contexte de la vaccination.

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Le Dr Fauci témoignera devant la commission d’enquête Covid du Congrès

L’ancien “Monsieur COVID” de la Maison Blanche, Anthony Fauci, âgé de 82 ans, sera appelé à témoigner devant le Congrès au début de l’année prochaine. Cette comparution fait partie de l’enquête en cours menée par les républicains sur les origines de la COVID-19 et la réponse des États-Unis à la pandémie. L’ancien conseiller médical en chef de la Maison-Blanche,  le Dr Fauci participera à des entretiens transcrits, suivis d’une audience publique. Cela marquera sa première apparition devant la Chambre des représentants, actuellement contrôlée par les républicains.

Le Parti républicain, surnommé aussi Grand Old Party ou GOP, a toujours critiqué les décisions du gouvernement concernant la gestion du Covid-19. Ils n’ont pas hésité à affronter à maintes reprises le Dr Anthony Fauci, ancien conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire. Les Républicains espèrent profiter de leur puissante majorité pour pousser les scientifiques et les fonctionnaires fédéraux à donner des réponses concrètes et fiables. Les élus républicains ont également l’intention de lancer des enquêtes focalisées sur Biden et son entourage. Pour rappel, lors de l’émission « Face the Nation » de CBS en novembre 2022, le Dr Fauci avait encore déclaré que les preuves que le virus est apparu naturellement sont « assez fortes ». Pour le sénateur républicain Rand Paul, Fauci a tout fait pour accréditer la fable du pangolin et dénigrer la thèse de l’origine humaine et de la sortie accidentelle d’un laboratoire.

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Aide de 51,4M€ à la RATP approuvée par l’UE pour compenser les pertes liées au COVID

La Commission européenne vient d’autoriser l’octroi d’une aide individuelle d’un montant de 51,4 millions d’euros provenant de l’Etat français à la RATP (Régie autonome des transports parisiens ». Cette aide a été approuvée pour compenser les pertes dues aux mesures restrictives pendant la pandémie de COVID-19. Tout cela met en évidence l’inefficacité des politiques enfermistes dans la gestion de la pandémie, impliquant de lourdes conséquences économiques et sociales.

Depuis le début de la crise Covid-19, la «politique enfermiste » a été largement utilisée par les gouvernements européens pour contenir le virus. Les projections alarmistes des modèles épidémiologiques publiés en début de pandémie, promettaient de sauver des centaines de milliers de vies grâce aux confinements, se sont avérées bien loin de la réalité. Selon une étude de l’université d’Oxford et éditée par l’Institute of Economic Affairs (IEA),  le nombre de vies sauvées par les confinements s’avère être seulement de 1 à 2 % des chiffres promis. Plus de trois ans après la crise covid, on commence à remettre en question l’efficacité des politiques de confinement. En réalité, ces politiques ont eu un effet désastreux et n’ont pas eu d’influence majeure sur la mortalité due au Covid-19.

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La réunion de l’OPEP s’est terminée sur une touche brésilienne, par VZ

Par : Rédaction

La réunion ministérielle de l’OPEP+ s’est terminée sur une nouvelle sensationnelle : le Brésil a choisi le camp de l’OPEP plutôt que celui des États-Unis ! L’organisation des exportateurs a ainsi gagné un nouvel ami : le Brésil. Le géant sud-américain « va rejoindre la charte de coopération de l’Opep+ à partir de janvier 2024 », selon le communiqué de l’organisation, conduite par Ryad et Moscou. Cela augmente considérablement le poids des décisions de l’OPEP+. Parce que c’est le Brésil, avec les États-Unis, qui sont les pays extérieurs à l’OPEP ayant augmenté leur production et interféré avec le cartel. En outre, cela n’est pas sans conforter indirectement les BRICS dans leur démarche de dédollarisation.

Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Le Royaume-Uni confie ses données personnelles de santé à Palantir et suscite les craintes

L’entreprise technologique américaine controversée Palantir s’est vu attribuer un contrat de 480 millions de livres sterling (environ 550 millions d’euros) par le système de santé national (NHS) du Royaume-Uni , pour gérer la nouvelle “plateforme de données fédérées” appelée Federated Data Platform. Cette décision a vite suscité des inquiétudes en raison des liens controversés de Palantir, connue pour ses liens avec des services militaires et de renseignement. Chaque jour, on assiste au transfert graduel de notre autonomie sanitaire vers l’Union européenne, éventuellement vers l’OMS, dépassant de loin le simple enjeu de santé. On se rappelle ici que la mise en place d’une gouvernance sanitaire mondiale est présentée comme une façon de répondre aux futures pandémies.

Le NHS confie à Palantir la gestion de données de santé. Si le but du projet est d’améliorer l’efficacité des soins en facilitant l’échange d’informations entre les services de santé. La British Medical Association a déclaré que le choix de Palantir était « profondément inquiétant », soulignant les risques pour la confidentialité et les droits des patients.

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L’OTAN propose de créer un « Schengen » militaire, par Stoletie

L’OTAN semble avoir la tête sens dessus dessous. D’abord, son État-major a sous-évalué la capacité des forces militaires russes et surtout leurs avancées technologiques, a méprisé la solidité du régime de Poutine et la résilience ainsi que le potentiel économique de la Russie, a trop compté sur un gouvernement ukrainien depuis longtemps corrompu. Mais le pire, c’est finalement le constat que l’OTAN a conçu des équipements militaires trop fragiles pour des combats de haute intensité, n’a pas constitué un stock de munitions adapté à un long conflit, et n’a pas réussi à homogénéiser son arsenal, chaque État membre voulant conserver ses propres normes pour vendre leur matériel à l’étranger.  Côté stratégie, si l’on doit reconnaître que la Russie a eu la faiblesse de ne pas engager suffisamment de troupes au départ de l’opération spéciale, il semble devenu évident que les approches de l’OTAN prescrites à l’AFU sur le terrain n’ont pas été efficaces. Au final, la Russie semble devoir l’emporter dans les prochains mois, lorsque les troupes ukrainiennes baisseront les bras, faute de munitions et de motivation. Et le bilan pour l’OTAN sera terrible, car une large part de son équipement aura été détruit. Au passage, la cohésion des États membres de l’UE, dont la plupart sont des adhérents au Pacte Atlantique, aura été largement altérée. Pour l’État-major Otanesque, il faut donc réagir en urgence. Première mesure : le chef du commandement logistique conjoint de l’OTAN, Alexander Solfrank, a appelé à la création d’un « Schengen » militaire avec la libre circulation des troupes de l’OTAN.


Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

C’est l’agence Reuters qui a rapporté que Solfrank aimerait voir un « Schengen » militaire, c’est-à-dire une zone de libre passage militaire. Ce général a expliqué que les forces de l’OTAN se heurtent à des obstacles sous la forme de réglementations nationales lors du déplacement de troupes et de munitions. « Nous devons avoir une longueur d’avance. Nous devons préparer le théâtre des opérations bien avant que l’article 5 de la Charte de défense collective de l’OTAN ne soit invoqué », a-t-il déclaré. Rappelons que l’article 5 de la Charte de l’OTAN stipule qu’une attaque contre un membre de l’alliance est considérée comme une attaque contre l’ensemble du bloc militaire.

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L’échec avec les Malouines pousse l’Argentine vers la guerre avec le Brésil, par Sergueï Aksenov

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’élection de Javier Miley, perçu partout comme un populiste de droite, ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme dans le monde, tout en inquiétant certains alliés de la Russie sur le continent sud-américain. Ce n’est pas tant les mesures économiques que le nouveau président argentin entend prendre, notamment pour lutter contre l’hyperinflation, qui sont à la base de ces craintes. Ce sont en réalité les orientations de politique internationale de la « nouvelle Argentine » qui posent question. Miley ne serait-il pas l’instrument des États-Unis pour reprendre en main des pays qui sont sortis de l’influence américaine, au mépris de la doctrine Monroe ? En d’autres termes, quel est le risque que l’Argentine de Miley engage des conflits, notamment avec le Brésil, sur commande des Américains ? À la lumière de ce qui s’est produit en Ukraine, c’est une hypothèse qui n’est pas prise à la légère en Russie et il est donc intéressant de la prendre en considération au plan géopolitique. Les libertariens rejettent l’autoritarisme, l’Étatisme, la guerre, le militarisme et le nationalisme, mais tous n’adhèrent pas totalement à cette philosophie. Il faudra donc suivre avec attention les actions diplomatiques de Miley dans les mois qui viennent.


Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

La Grande-Bretagne a refusé de discuter avec le nouveau président argentin Javier Miley d’une révision du statut des îles Falkland (Malvinas). « C’est une question tranchée depuis longtemps… La position des îles Falkland a été déterminée il y a longtemps, et elle ne changera pas », rapportent les médias citant le représentant officiel du Premier ministre Rishi Sunak.

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Est-ce la fin du gouvernement Scholz ? par Ulrike Reisner

L’Allemagne est confrontée à un scandale budgétaire sans précédent. Les conséquences économiques et politiques ne sont pas encore prévisibles. Mais il s’agit certainement de bien plus que ces 60 milliards d’euros que la Cour constitutionnelle fédérale a supprimés parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Ce scandale budgétaire portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. Dans l’UE également, car l’Allemagne est de loin le plus grand contributeur net de l’Union. Et c’est justement maintenant que Bruxelles a besoin de beaucoup plus d’argent – pour la facilité ukrainienne, pour la migration, pour l’aide économique, pour les intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie. L’UE est-elle également confrontée à un scandale financier ?

L’Allemagne connaît une véritable crise budgétaire. Le ministère des Finances a bloqué la quasi-totalité du budget fédéral. En effet, les conséquences de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale sur le fonds climatique sont manifestement encore plus importantes que ce qui a été communiqué jusqu’à présent.

Coup fatal pour le gouvernement ?

Actuellement, personne ne peut ni ne veut dire exactement ce qu’il en est des finances publiques allemandes. Un panel de neuf experts doit maintenant expliquer à la commission des budgets quelles seront les conséquences de l’arrêt sur le budget fédéral. La Cour fédérale des comptes est toutefois déjà très sceptique : sur la base de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, elle considère que tant le budget 2023 que le projet de budget 2024 du gouvernement sont extrêmement problématiques d’un point de vue constitutionnel.

Pour le cabinet d’Olaf Scholz, c’est un coup fatal. Car il ne fait aucun doute que la coalition gouvernementale ne survivra pas à cet énorme scandale budgétaire. Le 27 janvier 2022, le Bundestag a adopté ledit deuxième budget supplémentaire pour 2021. Ce projet de loi du gouvernement fédéral dirigé par le chancelier Olaf Scholz avait été adopté en deuxième lecture par le SPD, l’Alliance 90/Les Verts et le FDP. La CDU/CSU, l’AfD et le groupe de gauche avaient voté contre. L’opposition avait alors reproché au gouvernement fédéral de « contourner le frein à l’endettement de la Loi fondamentale et de se remplir les poches d’argent. »

L’enjeu de cette crise budgétaire va certainement bien au-delà des 60 milliards d’euros supprimés par la Cour constitutionnelle allemande parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Il est probable qu’une série de mesures et de décisions budgétaires prises par le gouvernement d’Olaf Scholz n’étaient pas non plus conformes à la Constitution, ce qui concerne les budgets de 2022, 2023 et le projet pour 2024.

Ce chaos frappe l’Allemagne au plus mauvais moment. L’économie stagne depuis un an et une récession du PIB pour cette année est désormais considérée comme inéluctable. L’Allemagne est également mal placée en comparaison internationale. La quatrième économie mondiale est le seul pays industrialisé à lutter pour retrouver son niveau d’avant la crise de Covid-19.

Les raisons en sont multiples et en grande partie auto-infligées : D’une part, la productivité baisse plus fortement que ne le laisse supposer la récession encore faible actuellement. Deuxièmement, les exportations allemandes souffrent des coûts élevés de l’énergie. Troisièmement, le nombre de faillites a nettement augmenté. Les économistes s’inquiètent de la tendance à long terme aux faillites des grandes entreprises, car cela met également le marché du travail sous pression.

Ce dont on ne parle pas volontiers, c’est du préjudice économique supplémentaire qui résulte désormais des insolvabilités. Dans une analyse récente, on peut lire :

« Outre la situation économique globale difficile en Allemagne et les réserves financières épuisées pendant la pandémie, l’effet résiduel des aides de la Corona devrait également faire grimper le nombre d’insolvabilités, car les aides, souvent versées sous forme de crédits, doivent désormais être remboursées. Comme de nombreuses entreprises fragiles ont bénéficié de ces aides, les faillites sont désormais inévitables“.

wirtschaftsdienst.eu

Pour le budget allemand, cela signifie un nouveau défaut de paiement et, pour l’instant, il n’est pas encore possible de prévoir l’intégralité des dommages.

Bruxelles veut plus d’argent

Ce scandale budgétaire en Allemagne portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. A cela s’ajoute la dimension politique, car l’Allemagne contribue largement au budget de l’UE : le montant total de tous les paiements effectués par les États membres s’élevait à 155 milliards d’euros en 2022. Les plus gros contributeurs nets en termes nominaux étaient l’Allemagne avec 35,7 milliards (0,89% du revenu national brut RNB), suivie de la France avec 26,5 milliards (0,97% du RNB) et de l’Italie avec 19,5 milliards (1,01% du RNB).

Et le budget de l’UE manque désormais de toutes parts, il suffit de penser à la nouvelle facilité pour l’Ukraine, qui doit soutenir le pays à hauteur de 50 milliards d’euros de 2024 à 2027. Cette facilité pour l’Ukraine représente la moitié des presque 100 milliards d’euros que la Commission européenne demande pour augmenter le budget actuel 2021-2027. L’autre moitié est destinée à la migration, à un fonds d’État pour le plan industriel, aux intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie, aux frais de personnel et à une réserve pour les imprévus.

De plus, Bruxelles rêve de nouvelles sources de revenus, comme des taxes sur les entreprises mondiales et les transactions financières. L’argent est nécessaire de toute urgence, car l’UE est de plus en plus endettée. Le rapport annuel de la Cour des comptes européenne fait état d’une « augmentation fulgurante », de 237 milliards d’euros à 344 milliards d’euros. Les fonds Corona auraient affiché ensemble des dépenses de 243,3 milliards d’euros. Dans le même temps, les fonds effectivement disponibles de l’UE perdent du pouvoir d’achat en raison de l’inflation élevée, selon les estimations de la Cour des comptes, de dix pour cent d’ici 2023.

Le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 s’élève, avec le plan de relance NextGenerationEU, à 2 018 milliards d’euros à prix courants (1 800 milliards d’euros à prix 2018). Le paquet se compose du budget à long terme, le cadre financier pluriannuel 2021-2027, d’un volume de 1 211 milliards d’euros à prix courants (1 074 milliards d’euros à prix 2018) et du plan de relance temporaire NextGenerationEU d’un volume de 806,9 milliards d’euros (750 milliards d’euros à prix 2018).

En 2022, l’Allemagne aura versé au total 19,7 milliards d’euros de plus au budget de l’UE qu’elle n’en a reçu. C’est ce que montre une nouvelle évaluation basée sur les chiffres de la Commission européenne. Certes, la somme a diminué de 1,7 milliard d’euros par rapport à l’année précédente – mais elle reste presque deux fois plus importante que celle de la France, le deuxième contributeur net, dont les versements s’élèvent à environ dix milliards d’euros.

Un grand danger pour l’Europe réside dans la conjonction de deux crises budgétaires, dont la crise allemande s’est déjà révélée être un scandale politique. Le résultat des élections européennes de l’année prochaine déterminera également si le scandale financier qui existe certainement à Bruxelles peut encore être maîtrisé. Mais les perdants sont d’ores et déjà connus : c’est nous tous qui payons ces agissements criminels par notre perte de prospérité.

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Face à la pénurie de recrues, l’armée US rappelle les soldats licenciés réticents aux vaccins

Actuellement, l’armée américaine fait face à un problème de recrutement. Confrontée à un manque de personnel, elle a fait appel aux soldats licenciés pour avoir refusé le vaccin COVID-19. En 2022, elle a manqué son objectif de recrutement de 25% d’effectifs. Face à cette situation, 1 900 soldats renvoyés qui ont refusé le vaccin, ont déjà reçu des propositions pour revenir. Par ailleurs, on assiste de plus en plus au déclin de la popularité des carrières militaires auprès des jeunes Américains, comme la méfiance de la génération Z envers les institutions.

Le 10 janvier 2023, le Pentagone avait abrogé l’obligation de vaccination anti- Covid-19 pour les militaires américains, imposée précédemment par le Congrès dans la loi sur la défense nommée National Defense Authorization, qui oblige le Pentagone à mettre fin au mandat de vaccination contre le Covid-19 des marines et soldats américains . U mandat qui avait provoqué le départ de plus de 8.000 personnes des rangs de l’armée américaine, d’après le Pentagone. Bien que présentant une omniprésence marquée sur la scène internationale, l’armée américaine est actuellement confrontée à une problématique majeure pour laquelle elle peine à identifier une solution : l’US army n’arrive plus à recruter.

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Ukraine : Bruxelles déroule le tapis rouge à la technostructure, par Ulrike Reisner

Dans la bataille de propagande autour de l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, le lobby bruxellois met tout dans la balance pour manipuler l’opinion publique. Une toute nouvelle étude confirme même le fort potentiel économique de l’Ukraine, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la numérisation. C’est plus que cynique, car c’est justement dans ces domaines que l’Ukraine a cédé la souveraineté de contrôle à la technostructure transatlantique. Bruxelles doit maintenant préparer le terrain pour cette technostructure – avec des garanties de sécurité militaire et une protection des investissements directs étrangers, garantis et financés par les États membres. On aurait pu résumer le contenu de l’étude en une phrase : les conséquences économiques de la guerre en Ukraine doivent être supportées par les États membres de l’UE ! Les bénéfices restent dans la technostructure !

Mercredi, les ministres des Affaires européennes se sont réunis à Bruxelles pour préparer le sommet de décembre. Outre l’augmentation du budget de l’UE, les négociations d’adhésion avec l’Ukraine étaient à l’ordre du jour. Il y a une semaine, la Commission avait recommandé des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. La balle est maintenant dans le camp des Etats membres, le vote doit être unanime.

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USA : nouvelle orchestration de la peur autour du variant HV.1

Selon les données des responsables de la santé américaine, le nouveau variant du Covid-19 nommé HV.1 est devenu la souche dominante dans le pays. Elle dominerait d’autres souches, notamment Eris, qui est actuellement dominante dans le monde. Désormais, les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) commencent à examiner la variante afin de pouvoir faire face à une éventuelle poussée hivernale. Que faut-il savoir sur cette souche ?

Selon le dernier rapport publié par les Centers for Disease Control and Prevention le 27 octobre 2023, le variant HV.1 constitue actuellement environ 25 % des infections à la Covid-19 aux États-Unis, marquant une forte augmentation par rapport au 1 % enregistré au début du mois d’août. Désormais, la peur du variant Eris s’est épuisée. Visiblement, les autorités sanitaires ont besoin d’un nouveau variant pour continuer à justifier la vaccination. Selon les CDC, le variant HV.1 est une mutation du variant EG.5, qui trouve son origine dans le XBB, une souche d’Omicron.

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Présidentielle à Madagascar : les ingrédients d’une crise électorale annoncée

Par : Rédaction

Le 16 novembre prochain, près de 12 millions de Malgaches seront appelés à élire leur nouveau président de la République. Mais l’opposition exige le report du scrutin en raison de nombreuses irrégularités. À une semaine du premier tour, la tension est à son comble entre l’opposition et le gouvernement en place. La prochaine présidentielle risque de provoquer une crise sans précédent dans l’Ile.

Le Collectif des candidats et leurs partisans

Le scrutin présidentiel de 2023, qui devait initialement avoir lieu ce jeudi, a été reporté d’une semaine par la Haute cour constitutionnelle malgache. Le Collectif des candidats joue la carte de la mobilisation populaire pour reporter à nouveau ces élections présidentielles, mais cette tentative semble vouée à l’échec. La Communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC) et “la communauté internationale” (composée de la Délégation de l’Union européenne, la Représentation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l’Océan Indien, l’Ambassade d’Allemagne, l’Ambassade des Etats-Unis, l’Ambassade de France) ne s’opposent pas au calendrier électoral prévu pour les 16 novembre 2023 pour le premier tour et le second tour, le 20 décembre 2023. A l’approche des élections, Andry Rajoelina, le Président sortant, est le plus actif, suivi par Siteny Randrianasoloniaiko. Le troisième, Sendrison Daniela Raderananirina, est plutôt discret. Le Collectif, composé de dix candidats, demande sans succès le report des élections. A une semaine du premier tour de la présidentielle à Madagascar, la présidente de l’Assemblée nationale, à la tête d’une plateforme de médiation, a demandé hier «la suspension de l’élection», déjà reportée une fois.

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