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Aujourd’hui — 18 avril 2024Hashtable

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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À partir d’avant-hierHashtable

La violence à l’école n’est pas prête à s’arrêter

Par : h16

Jolie excursion en province française que l’actualité et les collèges du cru nous ont offerte la semaine dernière ! Ainsi, mardi, nous découvrions le charme discret de Montpellier où de petites querelles féminines entre collégiennes ont poussé certaines à en mettre une autre dans le coma. Mercredi, ce fut la calme ville de Tours où des collégiennes décidèrent d’en dépouiller une autre après l’avoir copieusement tabassée. Jeudi, c’est dans la riante Île-de-France, à Viry-Châtillon, qu’un collégien trouve la mort sous les coups de ses camarades de classe pour avoir osé fréquenter la mauvaise fille.

Décidément, l’école française explore de nouveaux domaines avec, il faut le dire, un succès mitigé : par exemple, les cours d’auto-défense, parfois prodigués à certains enseignants, ne semblent pas toujours porter leurs fruits. Certes, mais compte tenu du calibre de nos ministres et de l’impeccable compétence de notre administration scolaire, on sait déjà que les résultats s’amélioreront dès les prochains mois.

En attendant, force est de constater qu’on observe la répétition d’événements tragiques dans certains établissements de l’Hexagone. Le schéma, bizarrement, est toujours à peu près le même, avec des établissements réputés – depuis longtemps – calmes et sereins, dans des banlieues elles-mêmes très favorablement connues des services de police et de justice, des altercations impliquant systématiquement une victime et une demi-douzaine (au moins) d’agresseurs (le “un contre un” semble désuet) et des parents étonnamment absents du côté des racailles assaillants. Dans tous les cas, un facteur religieux est présent, sous forme de prétexte ou pour alimenter un communautarisme pratique et qui permet d’invoquer des lois supérieures à celles du pays.

Bien évidemment, à chaque fois, les autorités se retrouvent devant le fait accompli et font la démonstration de leur impuissance : bien que des alertes avaient été remontées dans le cadre scolaire ou que des plaintes avaient été déposées, rien de tangible n’avait été fait. Dans certains cas, le maire de la commune concerné passera dans les médias pour expliquer son courroux ou son désarroi, certains iront jusqu’à pleurnicher, mais cela n’ira guère plus loin.

De la même façon, à chaque fois, les médias se bousculent pour relayer des messages qui ont maintenant leurs tournures si éculées qu’elles en deviennent des gimmicks, depuis le padamalgam jusqu’au vivrensemble qui ne doit pas être discuté ni ne saurait être remis en question par ce qui sera, ensuite, systématiquement présenté comme un fait divers aussi malheureux que ponctuel ou purement coïncident.

Et peu importe que ce ponctuel se répète de plus en plus fréquemment, peu importe que les coïncidences finissent par faire des statistiques solides : rien ne devra être analysé dans un contexte plus large, et non, non et non, il ne s’agira surtout pas de communautarisme. Ce n’est pas du tout un problème de comportements général d’un quartier ou d’une population, c’est – bien sûr – une question de moyens dont on n’a jamais assez et qui nécessite la réapparition sur les plateaux télés des politiciens qui ont pourtant amplement prouvé leur inaptitude à traiter le problème lorsqu’ils en avaient l’occasion.

Pourtant, ces moyens n’ont cessés d’être déversés à gros bouillons d’argent gratuit des autres, et pas qu’un peu : une petite consultation même furtive des documents officiels qui détaillent les montants d’argent public engouffrés dans ces quartiers montrent que ces “moyens dont on manque” représentent systématiquement des dizaines de millions d’euros pendant des dizaines d’années (par exemple, Mosson, le quartier de Montpellier ou se sont déroulés les derniers faits tragiques, a bénéficié de 74 millions d’euros de fonds publics). À la fin, autant de milliards de l’État qui ne se traduisent par aucun résultat positif, au contraire.

Et quand ce n’est pas faute de moyens (dont on manque toujours cruellement), c’est parce que ces ghettos n’offrent aucune perspective… Toutes aussi absentes pour les collégiens au milieu de la Creuse ou de la Lozère mais dont la violence ne s’exprime apparemment pas de la même façon, voire… pas du tout. Étrange, non ?

Ce déni de comprendre qu’il ne s’agit ni d’un problème de moyens (ou de réseaux sociaux, comme l’explique stupidement Najat Vallaud-Belkacem sans pouffer de rire), ni d’un problème de pauvreté, s’accompagne du déni de l’aggravation de la situation. Pourtant, là encore, les statistiques sont sans ambiguïté.

En fait, le problème de fond, cette violence dans le cadre scolaire, est récurrent et s’est installé depuis des décennies. Il y a dix ans de cela, ces colonnes dressaient déjà le constat d’une violence largement insupportable au sein des établissements scolaires

Pire, l’état des lieux, pas reluisant, portait sur des enquêtes au long cours qui permettaient de retracer ces violences au moins cinq à dix ans en arrière, ce qui nous ramène au début des années 2000. Bref et au bas mot, cela fait 20 ans qu’on sait que ces problèmes s’accumulent et que cette violence ne cesse de croître.

Il y a vingt ans, cela se traduisait par du harcèlement, des enfants tapés dans la cour de récréation ou à la sortie du collège et cela se transforme maintenant par des adolescents qui viennent armés (couteaux, pistolets), qui menacent des enseignants et des élèves, qui passent à l’acte et qui les tuent, élèves comme profs. Samuel Paty, Dominique Bernard ont chèrement payé cet entêtement des institutions et des politiciens dans le déni.

Il ne faut pas se leurrer, les médias camouflent une double réalité abominable : d’une part, le fait que la situation est devenue catastrophique et les exhortations au padamalgam, au vivrensemble ne suffisent plus à rassurer les citoyens. D’autre part, le fait que les politiciens et l’administration s’en foutent complètement.

Oui, vous avez bien lu.

Si on pouvait encore vaguement croire il y a dix ans que politiciens et administrations étaient à la fois débordés et incompétents, on comprend maintenant qu’en réalité, ni les premiers (qui profitent tranquillement du pouvoir et des ors de la République) ni les seconds (qui bénéficient de la rente que procure leur position d’intermédiaires indispensables dans toutes les interactions dans le pays) n’en ont quelque chose à carrer.

En somme, on le sait déjà : le maire de Viry-Châtillon continuera de pleurnicher devant les caméras, comme d’autres le feront après lui. Personne ne veut réellement s’attaquer au problème, devenu de toute façon électoralement suicidaire et politiquement impossible à toucher.

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Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

Par : h16

Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.

On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !

Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.

Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?

Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.

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La fière République française et ses combattants du futile

Par : h16

La fête fut complète : écran géant au Trocadéro, fanions, foule en délire, fumigènes colorés et festifs… L’occasion devait être marquée solennellement, et le fut avec pompes notamment dans les médias qui firent fort de bien revenir sur le sujet à de multiples reprises et d’en gonfler l’importance comme jamais : enfin, l’IVG entrait dans la constitution !

Il fallait au moins ça : la France, qui ne pouvait plus s’enorgueillir d’être première dans le monde que grâce à ses impôts et ses taxes délirantes, redevient, le temps d’un Congrès, la première nation dans le monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans sa constitution, chose qu’aucun autre pays n’a souhaité ou même imaginer faire avant elle.

On se demande bien pourquoi, au demeurant, puisque tout le monde sait, en France, que la loi sur l’IVG était menacée de toute part : de la même façon que le principal problème du pays est le racisme des hommes blancs quinquagénaires des classes moyennes qui stigmatisent comme jamais les populations allogènes, de la même façon qu’on ne compte plus les attentats d’extrémistes catholiques criant “Deus Vult” en tirant à l’arme automatique dans des foules innocentes, il est rapidement apparu que le pays était en proie aux mêmes extrémistes anti-avortement prêts à toutes les bassesses, à toutes les magouilles politiciennes pour abroger la loi Veil de 1975.

En effet, combien de tentatives houleuses l’Assemblée nationale aura-t-elle courageusement repoussées de ces groupes intégristes qui ont tenté, des douzaines de fois (au moins) ces dernières années, de faire disparaître ce droit acquis pour les femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle ? La liste est trop longue pour que soient cités ici ces politiciens populistes qui montèrent à la tribune pour réclamer son abrogation (et je laisse comme exercice au lecteur le soin de composer cette liste, par ordre alphabétique, pour se rendre compte à quelle point elle est longue et fournie – mais si, mais si, cherchez mieux).

Dans ce contexte particulièrement sulfureux, le combat, mené par nulle autre que la frêle et classieuse Mathilde Panot du groupe LFI, fut épique et laissera dans l’histoire de France l’une de ses plus belles pages, ♩ tsoin tsoin ♪ , sans doute à parité avec le vote de la loi de Simone Veil, à laquelle la gracieuse égérie de la gauche s’est comparée sans hésiter.

Après une lutte d’une telle intensité, il sera probablement difficile de trouver des hommes ou des femmes politiques encore vaillants et capables d’expliquer comment ce progrès si magnifique s’inscrira dans le réarmement démographique pourtant voulu par notre fier Président Macron devant la chute actuelle de la natalité, et qui, pendant ce temps, souhaite manifestement augmenter les futures troupes de l’armée française dont on comprend qu’elles seront en priorité envoyées combattre en Ukraine, cette petite France chère aux cœurs de tous nos patriotes.

Voilà une démonstration supplémentaire de ce “En Même Temps” qui donne tout son sel à cette République nouvelle mouture à la constitution fraîchement révisée, vidange faite, carbu nettoyé et prête pour les 100.000 prochains kilomètres vers l’abime.

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de fournir un travail de fond que certains pourraient qualifier d’héroïque, tant est magnifique le sacerdoce des hommes d’État permettant d’explorer de nouveaux domaines insoupçonnés : suite à la gestion méticuleuse des doléances paysannes qui avaient amené certains agriculteurs à discuter parfois vivement avec le chef de l’État, le ministre de l’agriculture et son fier aréopage d’énarques finement affûtés s’est lancé dans l’élaboration d’un grand Plan, avec – je vous le donne en mille – la création d’un futur Observatoire de la Haie.

Là encore, comment ne pas pousser un grand soupir de soulagement et s’écrier, la joie au visage : enfin !

Qui, devant ces questions impérieuses de haies et de paysages, pouvait niaisement imaginer que la subsidiarité aurait pu marcher ? Quel culot faut-il pour croire que l’État Français Omnipotent de la République Du Bisounoursland n’a pas son mot à dire sur l’organisation des buissons et des pâturages de Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret ? Qui peut avoir l’arrogance de croire que les agriculteurs sauraient mieux que les technocrates de Paris ce qui semble bon ou pas pour leurs champs ?

Dès lors, non seulement l’Observatoire des haies devient indispensable mais penser autrement montre que vous n’avez rien compris à la problématique (car de nos jours, on n’a pas de problèmes, on a des problématiques).

D’ailleurs, puisque l’État semble absolument indispensable pour déterminer combien on doit avoir de haies sur le territoire (mais si, c’est important, je vous assure !), il semble tout aussi impérieux qu’il intervienne rapidement dans la façon dont se vêtissent les citoyens et notamment s’ils ont l’audace de le faire à pas cher et de renouveler trop vite leur garde-robe : la lutte contre les fringues à pas cher est donc lancée, qui aboutira probablement à taxer de 10€ des vêtements à 10€.

Le pouvoir d’achat est un sujet trop important pour être laissé aux seuls Français, surtout s’ils sont pauvres. Le combat qui s’annonce déjà rude permettra donc de marquer une victoire décisive contre les gens correctement habillés à des prix modestes. De même que le combat contre les haies anarchiques et l’indispensable introduction de l’IVG et la lutte contre les punaises de lit dans la Constitution, on comprend que se dessine une République des Combats pointus et précis toujours plus au diapason des citoyens.

Quel bonheur !

Le pompon est atteint lorsqu’on apprend que le gouvernement s’est aussi penché sur l’éducation alimentaire des jeunes. Il apparaît en effet qu’un nombre croissant d’entre eux ne distingue pas vraiment un pamplemousse d’une orange ou une courgette d’un concombre.

Car qui, à part l’État, peut aider les individus à bien distinguer les cucurbitacées et les agrumes ? Qui osera enfin s’attaquer à ce fléau qui pousse certains enfants, incultes, à croquer en dessert un concombre à la place d’un pamplemousse ? Combien de ratatouilles à base de concombres devront endurer les Français avant qu’enfin, un ministre frappe virilement du poing sur la table pour dire “Assez, cela suffit” ?

Tenir un blog est parfois surprenant mais, à vrai dire, je ne pensais pas avoir un jour à écrire sur les courgettes et les concombres dans ces colonnes qui chroniquent essentiellement la politique française, surtout au moment où les tensions internationales grandissent, que l’on sent que les finances du pays sont moins que sereines et que la société française est probablement au bord d’une révolte d’ampleur majeure.

Tout indique que nous allons vers des périodes particulièrement troublées, politiquement, socialement, économiquement, et les politiciens se lancent malgré tout dans des luttes de plus en plus microscopiques et picrocholines…

Au moins les haies seront bien taillées, les bébés correctement avortés et les concombres séparés des courgettes. Ouf.

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Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse

Par : h16

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

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Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

Par : h16

Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.

De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).

Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.

En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…

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Politique française et parasitologie

Par : h16

Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après de leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.

Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.

Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?

Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.

L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.

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Pendant que les parlementaires s’augmentent, le gouvernement prétend faire des économies

Par : h16

TotalÉnergies, fleuron français de l’énergie, enregistre des bénéfices records. Immédiatement, les appétits gouvernementaux s’aiguisent.

Cinq minutes de lecture de la presse de grand chemin suffisent pour comprendre l’étonnante atmosphère qui règne en France : alors que dans tout autre pays, on se serait bruyamment félicité des bénéfices records d’une entreprise nationale, il semble qu’une partie de la population française déplore âprement l’enrichissement de TotalÉnergies, au point que l’entreprise en soit réduite à s’excuser de distribuer des dividendes dodus à ses actionnaires, en sus de belles augmentations salariales (on évoque 5% cette année, après 7.5% l’année dernière) des employés de la firme et d’un intéressement de participation de 9000€.

Et sans surprise, la députaillerie et le gouvernement frétillent déjà à l’idée de raboter ici ou là un si beau magot via des taxes, des impôts et des ponctions exceptionnelles, expliquant qu’après tout, ce n’était que justice sociale tant “le pays” (comprenez l’État) avait actuellement besoin de cet argent.

Cette agitation médiatique autour des bénéfices de TotalÉnergies impose pourtant une autre question, d’autant plus lancinante en France qu’elle ne trouve jamais de réponse auprès des décideurs, des politiciens et du gouvernement : mais au fait, où passent donc toutes ces taxes, tous ces impôts ? Où diable dépense-t-on donc ce pognon “de dingue” ?

La réponse courte est pourtant simple : pour une très large partie, cet argent s’évapore dans tout le système social(ist)e de sécurité, depuis les retraites jusqu’à l’assurance maladie en passant par la couverture chômage, autant de postes qui n’en finissent pas de croître d’autant plus vite qu’à peu près rien n’est plus fait pour stimuler, a contrario, le travail et l’innovation.

Cependant, à ces hippopostes de dépense (qui représentent des centaines de milliards d’euros mobilisés chaque année), et si l’on passe pudiquement sur le service de la dette (dont une partie, stupidement indexée sur l’inflation, grossit donc violemment), le reste du fonctionnement de l’État français représente là encore une masse considérable d’argent du contribuable pour des résultats franchement médiocres.

Peut-être est-ce dû à cette habitude, ancrée dans tous les ministères, dans toutes les administrations, à tous les niveaux de pouvoir étatique depuis le national jusqu’au municipal, qui consiste à ne faire réellement attention à aucune dépense ? Peut-être l’habitude de claquer des thunes de façon absolument débile est-elle maintenant si fortement ancrée dans les agissements des villes, des départements, des régions et de l’État français que plus personne ne sait réellement ce qu’équilibrer un budget veut dire, ce que faire des économies signifie concrêtement ?

Parce qu’apparemment, entre deux productions littéraires douteuses, Bruno Le Maire vient de s’apercevoir qu’on allait devoir faire un peu attention à nos dépenses, le déficit gouvernemental atteignant des records : peut-être serait-il possible d’économiser autour de 12 milliards d’euros par an, non ?

C’est en tout cas le bobard que tentent de nous vendre Bruno et Gabriel, le freluquet en charge du gouvernement, feignant de croire qu’une si petite économie pourrait améliorer les finances du pays alors que, pour rappel, l’actuel déficit court autour de 146 milliards d’euros (soit douze fois le montant évoqué par ces clowns minimalistes).

Vous l’aurez compris : même devant la monstruosité du trou déficitaire, même devant l’énormité de la montagne de dettes, l’actuel gouvernement bricole à la marge, pleurnichant que ces 12 petits milliards d’euros sont un effort colossal demandé à des administrations déjà exsangues (ou presque). Mieux encore : les premières explorations pour débusquer les niches d’économies semblent avoir levé quelques lièvres au niveau des maladies chroniques (ou Affections de Longue Durée, ALD) qu’un déremboursement partiel permettrait d’alléger et autoriserait nos politiciens à imaginer 6 milliards d’euros d’économies soit la moitié de l’objectif pourtant rikiki fixé par le gouvernement.

Dans le même temps, certaines villes continuent de dépenser des sommes considérables dans des opérations essentiellement médiatiques, la ville de Paris illustrant brillamment ceci avec sa consternante consultation électorale afin de justifier une surtaxe du stationnement parisien, dont, au passage, rien n’indique qu’elle aura une quelconque validité légale. Exemple typique d’argent foutu en l’air en toute décontraction.

Devant l’état des finances du pays, des administrations ou des municipalités, tous les politiciens et tout le gouvernement devraient être mobilisés pour arrêter les dépenses d’apparat et pour réduire toutes celles qui peuvent l’être, et pas en commençant par les services que les Français payent, mais plutôt par les services que personne ne finance et que la charité institutionnelle et la société civile gèreraient bien mieux que l’État.

Ce n’est absolument pas ce qu’on observe.

Alors même qu’Attal débitait ses platitudes devant l’un ou l’autre micro mou de la République, les sénateurs en profitaient pour augmenter discrètement leurs frais de mandat de 700 euros par mois, rapidement suivi par les députés qui procédaient à une augmentation de 300 euros de leur côté. Dans un pays normal, on appelle cela du foutage de gueule.

Pour rappel, un précédent billet de ces colonnes montrait de façon claire que quelques coupes bien menées dans les émoluments de nos élus permettraient de réaliser 600 millions d’euros d’économies par an (au bas mot) et, pour seulement 7500 ronchons environ, obtenir 65 millions d’heureux d’un coup (électoralement, ça vaut le coup d’y réfléchir, non ?). Ce ne serait certes pas suffisant (loin s’en faut) mais ce serait un début salué par tout le pays.

Rassurez-vous cependant : avec le calibre des actuels guignols au pouvoir, il n’y aura pas plus de réduction substantielle des émoluments versés à notre classe politique qu’il n’y aura d’économies palpables, car au moment même où la brochette de clowns émet l’idée qu’il faille couper dans certaines dépenses (de préférence sur les ALD), on apprend qu’elle va être contrainte de diviser par deux ses prévisions de croissance du pays.

Autrement dit, l’économie de 12 petits milliards va passer de difficile à impossible, et la dette va s’obésifier de plusieurs douzaines de milliards d’euros joufflus.

Le constat est affolant : alors que la France n’a jamais autant ponctionné les Français, il n’y a plus un rond dans le système. Bravo Bruno : l’Occupant intérieur a saigné le pays à blanc.

Ce pays est foutu.

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Des Jeux Olympiques sous le signe évident de la sécurité

Par : h16

Et oui, nous sommes déjà en février et si cela veut dire que l’année 2024 est fermement entamée, cela signifie aussi que les Jeux Olympiques de Paris, fin juillet, s’approchent d’autant. Or, à six mois de la cérémonie d’ouverture, les signes s’accumulent d’une impréparation assez profonde des pouvoirs publics…

Pire : il semble même que les autorités, vaguement conscientes que tout pourrait ne pas se passer exactement comme prévu, commencent en mettre en place des stratégies alternatives non pas destinées à corriger le tir mais à camoufler préventivement la catastrophe qui se profile à l’horizon.

Il suffit pour s’en convaincre de voir les petits ajustements discrets (mais répétés) du ministre de l’Intérieur de moins en moins détendu pour comprendre que tout ne se présente pas forcément au mieux : c’est ainsi que Darmanin a récemment revu à la baisse la jauge du nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d’ouverture sur les quais de Seine. Au départ prévue autour de 600.000 spectateurs en 2022, elle avait déjà été abaissée à 400.000 en 2023 pour passer maintenant à 320.000 en ce début d’année 2024.

Difficile d’y lire l’assurance d’une gestion au cordeau ou la confiance de l’État dans la sécurité mise en place et ce d’autant plus qu’interrogés, les Français font de plus en plus preuve de circonspection face à ce qui a été organisé puisque près de la moitié d’entre eux (48%) estimeraient nécessaire de changer le format de ces festivités…

Devant ce constat, on pourrait croire que les équipes municipales ou que les autorités (ministères, administrations, corps législatif) feraient des pieds et des mains pour faciliter tout ce qui peut l’être dans la capitale afin d’accueillir ces Jeux dans les meilleurs conditions. Rassurez-vous : avec les uns et les autres, il n’en est rien et ils font même assaut d’inventivité pour rendre l’ensemble de l’opération aussi pénible que possible tant pour les touristes que pour les organisateurs et, pire encore, pour les bénévoles.

En effet, alors que Paris pourrait logiquement s’attendre à recevoir un nombre considérable de touristes que l’événement attire normalement, l’Assemblée nationale vient de voter une nouvelle bordée de contraintes légales pour les locations (notamment au travers d’AirBnB) qui promettent d’engluer encore un peu plus le marché de l’immobilier (ici locatif) pourtant déjà assez peu vaillant actuellement. Le pompon est atteint lorsqu’on apprend en parallèle que les bénévoles, recrutés en masse pour aider à mettre de l’huile dans les rouages de l’organisation de ces Jeux, devront se débrouiller pour se loger sur place pendant la durée des Jeux, absolument rien n’ayant été prévu pour eux.

Et alors que les soucis de sécurité et les tensions immobilières s’accumulent à Paris, les passes d’armes qui ont eu lieu entre la région Île-de-France et certains fournisseurs de services de géolocalisation et de cartes routières en temps réel (Google Maps notamment) en disent long sur ce que les autorités craignent réellement, à savoir un bordel monstrueux et la possibilité distincte que tout ceci transforme la capitale en un immense bouchon figé à l’époxy.

Ainsi, il avait été évoqué avec insistance la possibilité pour Ile-de-France Mobilités de bloquer purement et simplement les fonctionnalités comme Google Maps pendant la durée des Jeux afin de garantir que les usagers des transports et des routes de la région passent bien par les itinéraires décidés à l’avance par les autorités qui semblent fermement croire en leur capacité à orienter tout ce beau monde de façon plus efficace que des entreprises privées spécialisées.

Comprenant sans doute la futilité d’une telle censure (et l’image particulièrement déplorable que cette opération pouvait dégager), le rétropédalage n’a pas tardé.

Du reste, c’est un peu le même genre “d’ingénierie sociale” mal digérée qu’on observe lorsque le ministère des Transports enfile les conseils plus ou moins fins afin de tenir compte de l’éventuel surcroît d’activité que ces Jeux pourraient déclencher : apparemment, l’infrastructure en place pourrait peiner sur tout un tas de points différents, jusqu’aux livraisons de colis que nos élites planificatrices recommandent de déplacer en dehors de la période critique…

Pas de doute, cela respire vraiment la sérénité.

Sérénité qui s’installe d’autant plus facilement que se multiplient les petits actes chaleureux d’enrichissement culturel de la capitale. Dernièrement, un individu avait surpris les internautes par une performance artistique en vraie grandeur au milieu de la gare de Lyon : n’hésitant pas à remettre en question les tabous de notre société et à exprimer une nouvelle forme d’art intestinal profitable à tous, l’homme, entièrement nu, s’était mis à déféquer au milieu de la gare et avait terminé son happening avec des expériences balistiques à la clé.

Ceci n’a apparemment pas suffit pour renforcer la sécurité de cette gare qui s’est trouvée en proie, samedi, à une nouvelle expérience multiculturelle à base de couteau et de marteau.

En 24 heures, on passe donc d’un lancer de caca à un lancer de couteau : les nouvelles disciplines olympiques sont résolument inattendues.

Peut-on dès lors s’étonner que quelques Français, vaguement conscients que la situation n’est pas tout à fait aussi rose que les autorités la dépeignent, multiplient les cours d’autodéfense, de combat et le port d’arme discret ?

À mesure que la situation se fait plus précise (et moins sûre), ces Français doivent d’ailleurs s’interroger : avait-on vraiment besoin de ces jeux ?

Probablement pas, mais voilà : ils sont l’occasion de brasser énormément d’argent et représentent une opportunité particulièrement dodue de blanchir des masses considérables de pognon gratuit des autres, de faire passer discrètement des pots-de-vin d’ampleur biblique et d’arroser comme jamais les copains et les coquins.

Car non, ce n’est pas l’amour du sport, le besoin d’une saine compétition qui ont poussé les fines équipes d’Annie Dingo de Paris à présenter la candidature de la capitale française. Non, c’est bien plus sûrement l’appât du gain, financier pour la plupart et de pouvoir pour quelques uns.

Cependant, des aigrefins et des escrocs, même une fois parvenus à ces postes par connivences, mensonges et arrangements douteux, restent des aigrefins et des escrocs
non pas sélectionnés sur leurs compétences mais sur leur capacité à entourlouper ceux qu’il faut au bon moment, leur incompétence était quasiment garantie. Ce que vit le pays (un effondrement économico-social de plus en plus visible) est pour ainsi dire magnifié avec ces jeux : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Dès à présent, il semble assez clair que ces jeux olympiques seront au mieux trop coûteux et très mal gérés, au pire une catastrophe.

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Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

Par : h16

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier Ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du Sud-Ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne – Jérôme Bayle – semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne cèderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqués les empêchent de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : “nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs” (ceux-là même qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi “gagnées” ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (“farm to fork”, l’ARENH – véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique – comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. – déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulue par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.

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Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

Par : h16

Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.

Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.

Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.

Petit-à-petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.

Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.

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Nos ministres ont du talent

Par : h16

Il fallait agir vite et fort : le gouvernement Attal relève le défi puisqu’à peine deux semaines après la nomination de ses ministres, le voilà déjà dur à la tâche, relevant de nouveaux défis et se lançant dans une série de mesures qu’on n’espérait plus.

Et ce n’est rien moins que le nouveau premier ministre qui se lance ainsi dans les actions d’éclat les plus marquantes : comme il était précédemment l’irremplaçable ministre de l’Éducation nationale, il était finalement logique que ce soit par l’école républicaine qu’il commence ses premières actions décisives. C’est donc tout naturellement qu’il a lancé quelques nouvelles pistes fondamentales pour tous les élèves de France.

On se rappelle que, depuis quelques jours, sont déjà mis en place des cours d’empathie dans les écoles maternelles et élémentaires, cours qui viendront s’ajouter aux quelques nouveautés qu’introduisent tous les ministres chaque année qui passe et qui permettent aux élèves de progressivement sortir du carcan passéiste et conservateur de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.

Petit-à-petit, l’école républicaine s’ouvre vers toute une gamme de leçons et d’apprentissages habilement conçus pour transformer efficacement les petits humains qui lui sont confiés en véritable pâte-à-modeler citoyenne, inclusive et républicaine dont des capacités trop développées en autonomie intellectuelle constitueraient, on en est maintenant certain, un handicap pour la société que nos braves dirigeants veulent nous construire.

C’est donc sans surprise que ces cours d’empathie s’ajoutent aux cours de civisme dont le premier ministre entend doubler les volumes horaires : pas de doute, l’élève français sortira blindé émotionnellement et civiquement ce qui lui permettra, on en est sûr, de faire efficacement barrage aux extrêmes et de briller par son inclusivité évidemment Gaïa-compatible.

Bien évidemment, le Premier ministre, sur sa lancée, ne pouvait s’arrêter là.

Devant les derniers résultats des enquêtes PISA, désastreux, tous les parents un minimum soucieux de l’avenir de leurs enfants sont maintenant conscients des efforts drastiques et et indispensables qu’il va falloir faire pour faire revenir la discipline au sein des établissements scolaires, et insuffler une véritable révolution éducationnelle pour revenir aux fondamentaux d’une maîtrise solide de la lecture, de l’écriture et du calcul de bases.

C’est sans doute pour cela qu’Attal a clairement exprimé son désir de modifier une nouvelle fois les programmes de la rentrée pour y insérer… du sexe, ou disons “des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle” dans le but, nous dit-il, de faire comprendre l’intégrité corporelle aux enfants.

Vraiment, il faut un talent certain pour arriver ainsi à mettre en avant ce genre de projets (séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, cours d’empathie, cours de civisme) alors que, de façon de plus en plus évidente, tous les diagnostics sur l’éducation en France convergent vers un nombre trop important de matières diverses et variées en surcroît des matières fondamentales, des bases mal maîtrisées, un absentéisme croissant du corps enseignant, des problèmes croissants de discipline à tous les niveaux et une fuite marquée des élèves vers le privé qui lutte pour conserver le niveau…

Cette véritable fuite en avant vers l’accessoire, la fanfreluche et le sociétal niais en lieu et place de réformes majeures dans le sens souhaité par tous (parents, enseignants et élèves) en dit long sur ce qui se passe dans la petite tête d’Attal.

Cependant, le Premier Ministre n’est pas seul dans ce genre d’exploits et il n’est pas non plus le seul à déployer des talents insoupçonnés pour taper consciencieusement à côté de la plaque. Certains de ses ministres sont déjà dans la course et n’ont pas hésité à lancer quelques pistes de réflexion sur de nouvelles absurdités, d’autant plus qu’ils savent que personne en face n’ira copieusement leur tarter le museau, pourtant seul réflexe salutaire lorsqu’on voit leurs propositions.

C’est ainsi le cas de Christophe Béchu, hypocrite socialoïde vibrant d’incompétence dont nous avions déjà pu mesurer la fourberie détendue du prout carboné, dans un précédent billet où nous découvrions que le ministre de la Transition écologique exhortait les citoyens à limiter leur empreinte carbone tout en multipliant de son côté les vols – aériens – (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il aurait dû employer le train pour une fraction du coût et de la facture carbone (ici équivalente aux émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

Cette fois-ci, l’incohérent de la Transition et des Territoires s’exprimait sur l’une des radios d’État et, à la faveur d’une question d’un petits Gaïatollah qui l’interrogeait sur une modulation des impôts via l’empreinte carbone individuelle, répond adorer l’idée qu’on puisse ainsi réduire ou augmenter l’impôt des Français en fonction de leur empreinte carbone.

Cependant, derrière les frétillements d’aise difficilement réprimés du ministre, on comprend que pour arriver à la mise en place d’une telle modulation, il faudra pouvoir mesurer (et donc surveiller) très précisément chaque Français dans absolument tous les aspects de sa vie, de ses consommations, de ses occupations, tout le temps. C’est, par définition même, un projet totalitaire (dans le sens premier du terme) où l’État s’occuperait absolument de tous les aspects de la vie de tous, avec assez littéralement, un droit de vie ou de mort sur chaque citoyen, au bon vouloir des dirigeants (aux rangs desquels Béchu se verrait bien frétiller joyeusement).

Il faut, véritablement, un talent assez développé pour pousser ainsi une abomination de ce calibre et la trouver géniale, et ce alors que les tensions sociales n’ont probablement jamais été aussi fortes et que l’agenda écologiste délirant commence à devenir proprement insupportable pour un peuple déjà copieusement arrosé de taxes et d’impôts. Pour un peu, on se dirait que Béchu se paye la tête des Français.

Oui, qu’on évoque Attal et ses séances d’éducation sexuelle pour les gamins, les cours d’empathie pour apaiser des établissements de plus en plus violents, ou Chéru, sa facture carbone et ses idées totalitaires, décidément, nos ministres ont un talent fou. Celui de se foutre de notre gueule.

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Licence to trigger

Par : h16

Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.

Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…

Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.

Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit-à-petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.

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Un remaniement qui ne change rien

Par : h16

Avec une surprise très modérée et une effervescence médiatique aussi théâtrale que peu crédible, le gouvernement Borne a cédé sa place, la semaine dernière, au gouvernement Attal. Et globalement, à peu près tout le monde s’en fout.

On pourrait certes écrire de longs paragraphes plus ou moins bien troussés sur les mouvements de postes, sur les heureux nominés et les partants. Par exemple, on pourrait aisément se réjouir de voir le gluant Véran enfin éjecté, en espérant que les prochaines élections européennes permettront de le satelliser durablement en dehors de la vie politique, une humiliation électorale lui étant largement méritée.

On pourrait aussi se lancer dans une analyse politico-politicienne rapide de ce jeu de chaises musicales alors que le Titanic français continue de couler :

Que peut-on réellement dire d’Attal et de son bilan inexistant sur tous les postes qu’il a occupés ? Son passage éclair à l’Éducation nationale fut bien trop bref : que peuvent réellement en dire les enseignants ou les organisations syndicales ? Rien, à la vérité : il est resté trop peu de temps, il a lancé quelques bricoles en l’air qui n’ont même pas eu le temps de retomber (les uniformes, quelques autres bricoles sociétales périphériques) et ce alors même que le niveau continue de s’effondrer de façon spectaculaire. L’idée de remettre l’ordre ou un peu de discipline au cœur de “l’école républicaine” est toujours absente, tout comme le retour à des méthodes éprouvées. L’école à la maison est combattue. Bref, zéro, zilch, nada.

Au-delà du ministère des Finances (ou de ce qu’il en reste dans ce pays) – l’Économie étant une notion impénétrable pour les clowns à roulettes qui font semblant de diriger le pays – qui ne risquait pas de changer de tête de gondole, les postes régaliens n’ont pas plus changé de ministre et cela en dit très long sur les réelles difficultés pour Macron de trouver des individus simplement volontaires pour reprendre ces maroquins.

Le ministère des Affaires étrangères mérite une mention spéciale afin de noter le subtil placement de Séjourné, parfait incapable mais surtout ex-concubin du Premier ministre, ce qui n’a pas manqué de choquer un peu partout dans le monde sauf, bien sûr, en France où la basse-cour médiatique n’y a vu que du feu.

Pour le reste, les ministères potiches ont, eux, renouvelé leurs têtes, ce qui démontre que ces dernières n’ont aucun impact réel sur les directions prises réellement par ces ministères et leurs administrations : il est maintenant admis qu’ils se gouvernent, se dirigent, croissent et s’auto-congratulent sans l’aide de personne et surtout pas du gouvernement.

Le seul point vaguement saillant est l’arrivée de Rachida Dati à la Culture. Il faut être jeune ou très naïf pour ne découvrir que maintenant la duplicité de l’ancienne Garde des Sceaux sous Sarkozy, et sa présence dans un gouvernement de Macron constitue surtout une preuve supplémentaire du délitement complet des Républicains, épave politique aussi moribonde que le Parti socialiste dont on peine à se rappeler qui le dirige, qui en fait partie et s’en revendique réellement et surtout, qui s’en soucie vraiment.

Et c’est ce constat qui confirme aussi que le monde des jacassants – politiciens et journaleux – froufroute beaucoup autour de ces mouvements de palais, sans qu’en réalité ni le peuple, ni les industriels, ni les institutions et les administrations n’en aient réellement quelque chose à carrer. Ici, tout le monde comprend très bien que ce petit événement est aussi artificiel que construit pour occuper la galerie alors que, politiquement, absolument rien n’a changé : le Sénat n’a pas bougé et la composition de l’Assemblée nationale reste la même, soit une majorité très relative pour Macron ce qui signifie encore une nouvelle bordée de 49.3 lorsque les prochains projets les plus destructeurs seront présentés.

Autrement dit, tout montre que l’actuel parti présidentiel n’est rien de plus qu’une voiture balai des partis traditionnels en évaporation, sorte de gros centre mou qui a déjà absorbé les amibes du Modem, les blobs Républicains et les larves Socialistes et qui réussit l’exploit par sa propre vacuité d’attirer le néant des autres partis pour former une sorte de trou noir démocratique d’où aucune force politique concrète ne peut jamais sortir.

Or, de façon problématique, cette petite ébullition médiatique qui agite un peu Paris n’est pas du tout ce dont le pays a besoin : malgré des bidouillages intenses et acrobatiques visant à masquer la réalité (la récession n’est évitée qu’à ce tortillement grotesque), les chiffres économiques sont très mauvais avec une dette et des prélèvements records. La pauvreté s’étend chaque jour un peu plus, le niveau global des services publics, déjà fort peu élevé, continue pourtant de s’affaisser et aucun des ministres (les nouveaux comme les anciens) ne montre de disposition palpable pour s’attaquer au problème.

Pire, ce remaniement démontre une nouvelle étape de dissociation entre le petit Paris et tout le reste du pays, entre la classe jacassante et le reste du peuple, avec un gouffre de plus en plus large.

Enfin, il est impossible de ne pas voir la volonté manifeste ou bien de fusiller Attal, perçu comme un concurrent gênant, en le laissant suffisamment longtemps en poste pour qu’il s’y fasse détester – ce qui ne sera pas très long vu le sentiment général réel des Français à l’égard du pouvoir actuel – ou bien plus probablement, de le positionner comme crédible dans la course à l’Elysée pour 2027 ; il ne devra pas rester trop longtemps et sera dans cette hypothèse probablement exfiltré l’année prochaine, écrivant ainsi un nouveau chapitre pathétique de politique politicienne française.

Mais quoi qu’il en soit, rappelons après des années de Macron et de ses gouvernements tous plus consternants les uns que les autres, que ceux qui croient que cette nouvelle mouture va leur vouloir du bien sont probablement ceux qui croient aussi que les strip-teaseuses les aiment. Ceux-là vont aller au devant de nouvelles déconvenues. Les autres savent déjà à quoi s’attendre : absolument rien de bon.

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Des histoires d’OQTF

Par : h16

Ah, vraiment, la France a plus d’un incroyable talent dans son sac.

Ainsi, il n’est pas impossible d’y trouver un SDF héroïque qui, au péril de sa vie, intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme en plein après-midi. On saluera la performance du sans-abri qui n’a pas hésité à venir en aide à Lola alors qu’elle était sur le point de se faire violer par un clandestin nigérian violent armé d’un couteau.

Mais le talent de la France ne s’arrête pas là puisqu’on apprend que ce clandestin avait l’intention de tuer la femme.

Encore plus fort : on découvre à la lecture des articles de presse relativement discrets sur ce qui passe maintenant pour un fait divers (il y a tellement de talents dans le pays qu’on ne sait plus où donner du couteau de la tête) que le clandestin avait été précédemment concerné par la justice du pays et qu’il était sous le coup de non pas une, non pas deux, non pas trois, non pas quatre mais bien cinq obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Gageons que cette petite mésaventure de tentative de viol sous la contrainte doublée d’une tentative d’homicide sera suffisante pour obtenir une sixième obligation de quitter le territoire français qui sera, n’en doutons pas, suivie des mêmes effets que les cinq précédentes.

À ce rythme, on devrait renommer les OQTF en OMQTF, Occasion Manquée de Quitter le Territoire Français, nettement plus représentative de ce qui se passe réellement.

Et ceci n’est pas une exagération puisqu’il suffit de parcourir les gros titres de la presse malheureusement subventionnée pour retrouver ce terme OQTF saupoudré dans un nombre croissant de “faits divers” de plus en plus sordides et crapuleux, ce qui montre bien le caractère particulièrement aléatoire de “l’obligation”.

Les déboires de Guy Baldissar, un agriculteur propriétaire d’un camping dans le Var, en paraissent presque comiques en comparaison : ce dernier a tenté d’évincer un squatteur d’une maisonnette abandonnée en bordure de son camping. Ce squatteur voisin était en effet devenu rapidement problématique pour sa clientèle, ce dernier se servant (franchement mal et tout à fait sans payer) des sanitaires du camping, menaçant à l’occasion d’égorger tant le propriétaire que certains clients.

Bien mal à pris pour l’agriculteur de tenter d’expulser le gêneur au tractopelle : les autorités sont promptement intervenues pour protéger le pauvre malheureux squatteur, qui est pourtant, l’apprend-on sans surprise dans la presse, lui-même sous obligation de quitter le territoire français.

Tout porte donc à croire que le territoire français ne s’étend pas dans la maisonnette que le squatteur occupe illégalement puisque la justice semble impuissante à agir. On supposera dès lors que des tractations diplomatiques ont été ouvertes par les autorités avec le Foutagedegueulistan, cette enclave extraterritoriale impromptue, afin de régler au plus vite le différend qui préoccupe l’agriculteur. Vu les pointures actuelles du quai d’Orsay, on espère un dénouement rapide.

On pourrait en rire si la situation n’était pas reproduite à l’identique un nombre considérable de fois sur tout ce qui représente encore vaguement le territoire français, dont la maille devient de plus en plus trouée à force de zones de non-droits, d’enclaves “diplomatiques” intouchables et autres squats inclusifs, Gaïa-compatibles ou non, apparemment devenus imperméables à la justice et à l’état de droit.

En pratique, plus de 92% des OQTF ne sont suivies d’aucun effet et les agitations du clown pathétique qui sert de minustre de l’Intérieur n’y changent rien : les expulsions sont parfaitement anecdotiques face aux nécessités. Pour 1,8 milliards d’euros par an, c’est un échec plutôt salé. Du reste, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi : une OQTF est très pénible à obtenir. La procédure comporte de nombreux recours possibles qui sont généralement tous bien pilotés et assez systématiquement tentés par les associations humanitaroïdes abouchées aux hordes de migrants qui sont leur raison de demander des subventions par millions.

Mais surtout, du côté de la Justice, ces affaires permettent de constater qu’il n’y a plus aucun effort d’application des lois et, encore plus grave, d’un certain bon sens.

Ainsi les citoyens respectueux des lois ne priment plus sur les délinquants ou les criminels. Pire : les Français ou – Schengen l’imposant – les Européens ne peuvent plus prétendre à être mieux entendus, mieux protégés et mieux servis par la Justice qu’ils financent que les ressortissants étrangers et comble de l’affaire, à plus forte raison si ces derniers sont clandestins et criminels. Le contribuable, le cotisant, le citoyen légitime compte moins que le criminel clandestin.

Mieux encore : alors que la Justice elle-même s’est clairement prononcée pour l’éviction d’un clandestin, elle n’agit pas pour que cette éviction survienne et s’interpose courageusement pour empêcher quiconque de finir son travail qu’elle est pourtant et démontrablement infoutue de mener à bien.

Ces histoires illustrent de façon croissante que les Français ne doivent surtout plus rien attendre de leur système de justice : au mieux impotent, au pire complètement corrompu et d’ailleurs politiquement inféodé à des lubies collectivistes suicidaires, il est devenu un instrument supplémentaire d’oppression du peuple, rejoignant les administrations devenues folles et la classe jacassante des politiciens et des journaleux, complètement détachés des réalités de terrain.

Ceux qui continuent de prétendre avoir confiance dans la justice de leur pays sont au pire naïfs, au mieux sont ceux qui corrompent et pilotent cette institution devenue cancéreuse.

Ce pays est foutu.

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La France de pire en pire et de PISA en PISA

Par : h16

La dernière enquête PISA vient de sortir et ses résultats sont clairs : les efforts entrepris par les gouvernements successifs ces trente dernières années en matière d’instruction finissent par payer ! Le niveau des élèves français s’effondre et la majorité des élèves qui sortent de l’école sont maintenant nuls en lecture, en écriture et en calcul.

Reconnaissons ici performance publique : alors que l’insécurité a clairement succédé au simple sentiment d’insécurité, c’est diamétralement opposé pour l’apprentissage qui n’est plus maintenant qu’un sentiment d’apprentissage qui permet, en distribuant un vague diplôme à la fin, d’apaiser les tensions sociales et faire croire à l’aptitude de tous. Ainsi, alors qu’en 2000, la France pouvait se targuer d’être onzième au classement des pays de l’OCDE par le score moyen en mathématiques de ses élèves – et quinzième en lecture – elle n’était plus qu’à la 26ème place en math et à la 25ème en lecture en 2022.

C’est bien une véritable dégringolade qui semble moyennement inquiéter le gouvernement.

Ainsi, l’actuel ministrion en charge de l’Éducation nationale, un certain Attal, a fait assaut de communication pour bien expliquer toutes les belles gesticulations résolutions que lui et sa lourde administration allaient lancer afin de remédier à cette inquiétante baisse du niveau des élèves français.

Bricolages sur le bac via une épreuve de math en première, tentative d’imposer un niveau minimal pour l’accès au lycée (qui hérisse déjà si fort les enseignants qu’on devine déjà l’échec), énièmes bidouilles de programmes notamment en primaire, saupoudrage de gimmicks à la mode (ici, de l’intelligence artificielle parce que “cryptomonnaie” ou “dérèglement climatique” auraient été trop ouvertement du foutage de gueule), il ne manque qu’un Comité de citoyens, un petit Grenelle et un numéro vert pour boucler le plan com’ du frétillant clown aux manettes.

Le lecteur, même mal affûté, comprend assez vite qu’avec ces propositions périplaquistes, le ministrion s’occupe surtout d’occuper la galerie. Aucune des mesures envisagées (dont l’application réelle promet le pire) ne permettra une amélioration sensible du système scolaire français : l’idéologie, gangrenant complètement le corps d’inspecteurs et, dans une mesure à peine moindre, le corps enseignant, garantit à elle seule que les modifications de trajectoire seront marginales ; le socialisme profond, dans lequel toute l’Éducation nationale baigne maintenant avec délice comme un pachyderme dans sa boue, interdira par définition toute libération bureaucratique nécessaire aux établissements tant du côté des programmes que du recrutement des professeurs ou même de la sélection des élèves.

Enfin, la discipline et la sécurité des classes, ce volet indispensable permettant de garantir une atmosphère propice à la concentration, l’instruction et le passage des savoirs dans un cadre idoine, n’est non seulement pas abordé par le freluquet qui sert de ministre, mais est même activement combattu par toute son administration elle-même.

Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil rapide (une fesse distraite ?) à la presse de grand chemin pour comprendre l’ampleur du problème : il apparaît que les établissements républicains sont régulièrement l’objet de drames parfois violents mais toujours consternants qui poussent les enseignants, ces petits mammifères généralement mous, à se raidir et protester. Le fait que ce soit en pure perte en dit long sur la trajectoire générale de la bureaucratie qui étouffe l’enseignement en France.

Et pendant qu’à Libourne, on épilogue discrètement sur une lettre anonyme menaçant de mort une enseignante et que l’académie de Besançon estime que le danger n’est ni grave ni imminent alors qu’un élève se balade avec un pistolet chargé dans l’établissement, se rassurant sans doute du fait que le port d’arme est interdit en France, on pourra regarder du côté de l’académie de Versailles qui a, elle aussi, une façon très à elle de gérer le harcèlement dont certains élèves sont les victimes.

On se souviendra en effet des lettres assez étranges (et pour ne pas dire menaçantes) que ce rectorat avait envoyées à des parents se plaignant du harcèlement subi par ses enfants, dont le contenu expliquait que les parents devaient “adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers (…) tout personnel de l’Éducation nationale”.

Ceux qui auraient crû, naïvement, qu’il s’agissait d’une malencontreuse tournure de phrase (pourtant répétée dans plusieurs lettres) et d’une formulation maladroite d’une administration qu’on espère à l’écoute de ses assujettis, en seront pour leurs frais : en pratique, il est commun qu’en plus du harcèlement que les élèves subissent parfois, les parents qui s’en plaindraient se retrouvent sous enquête de la part des administrations sociales qui savent bien comment garantir que le #PasDeVague sera imposé.

Violence dans les établissements, harcèlement entre élèves, harcèlement (parfois sexuel) des personnels sur les élèves, harcèlement des administrations sur les parents qui tentent de faire valoir leur bon droit, déni de la part des rectorats, tous ces problèmes – qui ont un impact sévère et évident sur la capacité d’apprentissage des élèves – sont connus, profonds et absolument pas abordés par les frétillements ridicules du ministrion actuellement en charge.

Au passage, pourra-t-on s’étonner vraiment que ces aspects de sécurité et de discipline ne soient pas pris en compte, voire évités par tous les ministres en poste depuis 30 ou 40 ans, alors même que l’Éducation nationale est, de l’aveu de tous, un bastion indétrônable de la gauche, cette gauche qui pousse la tolérance et la permissivité jusqu’à l’absurde et qui a toujours su trouver les bonnes excuses pour continuer sur sa lancée laxiste ?

En définitive, le score PISA de la France encapsule fort bien l’impasse catastrophique dans laquelle s’est fourvoyé le pays en insistant sur une Éducation nationale monolithique, bureaucratique, repliée sur elle-même et bien plus prête à se protéger elle-même qu’à tenter de protéger les élèves et leur apporter l’instruction indispensable à leur construction sociale et psychologique. Refusant, par idéologie, par déni et par principe, de revenir à des fondamentaux pourtant éprouvés de méthodes, de discipline et d’objectifs ambitieux, de liberté des établissements et des programmes, cette administration n’est plus qu’une forteresse agissant pour sa seule sauvegarde.

Le ministrion, essentiellement occupé de son propre avenir, n’a aucun plan pour corriger ces problèmes et il n’est de toute façon pas équipé pour.

Le prochain score PISA sera donc bien pire.

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Il a bien envie d’emmerder tous les Français

Par : h16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.

En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.

Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.

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Le ventre de la bête immonde est fécond de bruits de bottes

Par : h16

Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !

Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.

Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême-droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).

L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son une envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.

On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?

Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboiter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.

Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…

Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.

Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.

Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.

Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.

Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.

Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.

Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?

En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.

En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.

Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se pourtant sont eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…

Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…

Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.

La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.

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La pignole parlementaire passe maintenant en mode turbo

Par : h16

On pourrait en douter et il faut le rappeler de temps en temps : une République, ça ne s’improvise pas. Pondre de la législation, écrire des petits articles et broder finement du texte de loi, c’est un métier, que dis-je, un sacerdoce de tous les jours qui demande du courage voire de l’abnégation et une solide dose de persévérance…

… Pour ne pas dire d’obstination, voire d’entêtement ou même de folie lorsqu’on commence à éplucher ce qui se passe vraiment, en coulisse.

Le citoyen lambda, pressé dans sa vie de tous les jours, remarque à peine les agitations d’avant-plan, les 49.3 qui se multiplient dangereusement au point de dépasser la Borne, celle qui signifiera la fin du mandat de l’actuel Premier Ministre et le renvoi de Babeth vers une retraite nécessaire. La presse, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, se contente de rapporter l’opinion vaseuse que se font les journalistes de ces agitations sur les grands principes et les grosses lois joufflues qui occupent la scène.

Mais l’observateur aguerri sait que, derrière ces gesticulations gouvernementables (non, ce n’est pas une typo) se cachent des nuées de petits bricolages parlementaires, ces micro-lois, ces nano-articles qui viennent s’ajouter comme autant de grains de sable dans la monstrueuse machine bureaucratique française pour en gripper un peu plus les rouages. Petites bidouilles des uns et des autres, à tous les niveaux de pouvoir (départemental, régional, national et même européen), ces particules fines de loi viennent silencieusement polluer la vie des citoyens français qui découvrent ensuite, éberlués, à quoi servent les copieux émoluments qu’ils versent à toute la troupe de clowns colorés qui occupent les deux chambres.

Laissée plus ou moins en roue libre pendant que les ténors gouvernementaux occupent la galerie, la députaillerie se laisse aller.

Si la presse se penchait vraiment sur ce qui se passe ensuite, elle pourrait multiplier les titres commençant par “Ivre,”

Ainsi, ivre, le Parlement européen tente de légiférer sur les emballages et leur capacité de recyclage, condamnant – dans sa précipitation et un solide de-quoi-jmemêlise – les boîtes en bois qui protègent nos camemberts.

Heureusement, notre représentation nationale a volé au secours de ce patrimoine ancestral et la voilà qui se bat pied-à-pied pour défendre une version particulière de tyrosémiophilie, acte plein de bravoure qui, au passage, n’aurait jamais été nécessaire si la pignole qui s’est emparée des institutions législatives sur tout le continent n’avait pas passé la surmultipliée.

Et pendant qu’on occupe nos députés européens sur ces questions véritablement capitales, la représentation nationale n’est pas en reste : le premier janvier, l’usage des tickets restaurant change : fini l’achat inconsidéré de pâtes, de riz ou de viande avec votre ticket restaurant qui ne pourra plus servir que pour les sandwichs et les plats préparés, avant que tout ceci ne soit encore restreint à une catégorie précise de ces mets délicats (par exemple, ceux marqué A, B ou C dans le nutriscore ou on-ne-sait quel autre indice que nos fiers députés nous concocteront certainement).

Pour un outil (le chèque restaurant) qui n’apporte absolument aucun avantage, qui représente une ponction sur le salaire et un fléchage direct d’une partie de votre pouvoir d’achat dans des biens et services spécifiques, vous en rendant captifs, on avouera que l’État et ses parlementaires se donnent beaucoup de mal.

Ah, qu’elle est agréable, cette sensation de savoir qu’à n’importe quel moment de votre vie, n’importe quel moment du jour ou de la nuit, une grappe de députés pense à vous et raffine une petite loi ou un petit décret pour contraindre un peu plus ce que vous pouvez faire de votre temps libre, de votre argent ou de ce que vous mettez dans votre ventre.

Et puisqu’on parle de ventre, comment imaginer que la situation alimentaire parfois alarmante de certains Français ne soit pas venue aux oreilles de nos hémicyclowns parlementaires ?

C’est donc sans surprise qu’on découvre la dernière proposition d’un député du Loiret qui envisage sans rire de créer une sécurité sociale alimentaire. Le numéro vert, le Grenelle de la bouffe ou le chèque alimentaire étant passés de mode, les tickets resto ne suffisant pas, la proposition semble avoir poussé dans l’esprit fertile du législateur dont on déduira surtout qu’il a beaucoup trop de temps libre : par le truchement d’une indispensable “carte”, voilà nos Français dépouillés d’une belle brassée de milliards d’euros qui seront amplement gaspillés dans une nouvelle usine-à-gaz invraisemblable.

Petit-à-petit, on se rapproche de l’étape ultime d’une fonctionnarisation des boulangers-pâtissiers dans le pays par la mise en place d’une Sécurité sociale alimentaire dantesque, avec distribution d’une carte “Biencuite” (ou un nom niais genre Belmiche, Glucidea ou Baguetta) pour obtenir le remboursement en ligne de son pain quotidien, un tarif officiel de la consultation boulangère et évidemment un parcours pâtissier officiel avec son boulanger traitant.

En réalité, il n’y a aucune limite à l’inventivité législative de nos députés en roue libre ; par exemple, au début du mois , la classe politique nous expliquait le retour de la reprise (des chaussettes, pas de l’économie) avec la mise en place, tambours battants, d’un chèque gouvernemental pour réparer habits et chaussures troués par les vicissitudes de la vie moderne.

Et pour compléter le tableau (consternant) de ces gesticulations d’arrière-plan de plus en plus lunaires, entre deux criailleries de semi-folle lâchée dans un hémicycle auquel il ne manque plus guère que la sciure au sol pour coller parfaitement à l’image d’un cirque, signalons la proposition de loi d’un autre clown visant à reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire. Ce n’est pas une blague.

Il faut se rendre à l’évidence : au-delà de ces contorsions qu’on peut assimiler à des spasmes, les parlementaires ne servent plus à rien. Évitant soigneusement toute remise en question du gouvernement par peur d’élections anticipées qui remettraient en cause leur gamelle, ils en sont réduits à frétiller du museau à l’idée de distribuer des petits chèques ou bricoler du sociétal.

Englués dans les sables mouvants des affaires courantes et d’une pignole législative indécente, ils s’enfoncent mollement.

Ce pays est foutu.

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Radio France se prend les pieds dans son obsession anti-nazie

Par : h16

Parfois, l’actualité, aussi horrible ou pesante soit-elle, permet d’éclairer certaines réalités que beaucoup trop ne voulaient pas voir ou refusaient simplement de croire.

Cette fois-ci, le contexte général de la guerre israélo-palestinienne fournit l’occasion de mettre en exergue les talents d’un certain Guillaume Meurice, un des “humoristes” dont Radio-France achète les productions.

C’est la magie du service public – payé par les impôts de tous : elle permet de nourrir un nombre improbable d’intermittents de l’intelligence et elle offre une tribune à toute une sélection de chroniqueurs à la plume affûtée comme du beurre chaud, que les auditeurs – bizarrement de moins en moins nombreux – découvrent chaque jour s’égayant sur les ondes pour raconter leurs âneries avec une application qui force l’admiration.

Ainsi, prenant prétexte du conflit actuel au Proche-Orient, Meurice a tenté l’incursion dans l’humour, territoire dont il est pourtant étranger et dont les dangers, féroces lorsqu’on est sur une chaîne publique engluée dans des barils de bien-pensance lourde et collante, n’ont pas manqué de se manifester très vite : dressant un inventaire des costumes “pour faire peur” à l’approche d’Halloween, il a évoqué Netanyahou en le qualifiant de “sorte de nazi sans prépuce”

Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les quelques auditeurs encore présents sur la chaîne, dont certains ont même été suffisamment secoués pour s’en ouvrir auprès de la médiatrice. Cette dernière a contacté la direction, obtenant une réponse relativement gnangnan de la directrice de la chaîne.

Eh oui : au-delà de l’évident constat, maintes fois posé, qu’on ne peut pas rire de tout avec tout le monde, il apparaît cependant assez évident qu’affubler un dirigeant israélien du qualificatif de nazi peut mener à plus que des haussements de sourcil.

Cependant, pour avoir fait cette comparaison, Meurice, avatar moyen de ce que le service public produit de plus standard en matière d’Entre-Soi, n’a pas compris qu’il commettait une faute. En effet, de nos jours, tant dans les médias (qu’il soit de service public ou pas, d’ailleurs) que dans l’Hémicycle, on traite de nazi tout le monde sans arrêt et avec décontraction. À force, le mot n’a plus vraiment d’autre sens que “méchant de droite” voire “vilain pas beau qui n’est pas du même avis que moi”, tant il a été utilisé à tort et à travers par des gens dont la culture (notamment politique) est plus qu’approximative.

En fait, les petites troupes “antifascistes”, les éternels excités d’extrême-gauche qui n’ont de cesse de l’employer pour qualifier tous leurs opposants sans la moindre distinction, les brochettes de commentateurs zélés de l’actualité adoubés par la Pensée Officielle Autorisée qui collent l’étiquette “Hitler” à chaque populiste (googlez “Trump is Hitler” ou “Bolsonaro is Hitler” pour deux minutes d’humour Meurice™) ont largement participé à rendre inopérant ce qualificatif pourtant précis – à tel point, d’ailleurs, que la plupart de ceux qui le distribuent avec gourmandise oublient qu’il comporte le mot “socialiste” dont ils se revendiquent en même temps et sans trembler.

Et lorsqu’enfin, un des bouffons attitrés de Radio France commence à l’utiliser dans un contexte de guerre, avec tout ce qu’elle peut comporter d’événements horribles et de surcroît pour un dirigeant juif, cela ne peut déclencher qu’une certaine stupéfaction et ce d’autant plus que – et ce pauvre Meurice, mal outillé intellectuellement, ne pouvait guère l’appréhender – l’ensemble du service public oscille maintenant entre ses pulsions clairement antisémites et son absolu rejet de tout antisémitisme.

Eh oui : paradoxe cruel que celui dans lequel l’extrême-gauche se vautre actuellement, où elle a toujours braillé, aussi fort que possible, être en pointe de la lutte contre le racisme, le fascisme, le nazisme, l’antisémitisme et tous ces autres “ismes” à l’exception du communisme ou du socialisme, et qui, en même temps et par son devoir indispensable d’ouverture aux autres et à un multiculturalisme millimétriquement contrôlé, doit aussi composer avec toute une foule de courants qui sont, eux, clairement antisémites.

Or, ce sont ces individus, ces courants paradoxaux qu’on retrouve un peu partout dans la classe jacassante et donc inévitablement dans les fromages républicains, les médias publics en constituant l’un des plus crémeux. Il n’est qu’à voir les gymnastiques intellectuelles, véritablement olympiques, d’un nombre conséquent de gauchistes de la classe jacassante (élus ou non) pour comprendre le malaise déclenché par le faux-pas du chroniqueur. De même qu’il est assez difficile de concilier islam et progressisme sexuel occidental débridé à base de transidentité et autres manipulations de genre, il est très compliqué de faire de l’antisémitisme de combat avec des gens qui se sont ouvertement déclarés en guerre contre les Juifs.

Ces constats et l’agitation qu’ils provoquent (enfin ! pourrait-on dire) permettent aussi d’oublier que les services publics, financés par l’argent de tous, devraient afficher une certaine pluralité des opinions et un minimum de respect des différentes sensibilités de leurs contribuables.

Ce n’est pas le cas ni pour l’un, ni pour l’autre : sur les services publics, la plupart des opinions contrariantes n’ont plus droit de cité et ce, quelque soit le sujet. En pratique, les quelques débats qui ont encore lieu n’existent que dans un cadre extrêmement contrôlé ou la parole dissidente sera toujours systématiquement “contextualisée”, marginalisée voire ostracisée (un contrariant, de préférence timide voire empoté contre une demi-douzaine d’avatars de la Pensée Officielle Autorisée) et on trouvera de nombreux arguments en faveur de restrictions toujours plus grandes de son expression. Un seul son de cloches doit dominer.

Quant au respect du contribuable, il a cessé depuis bien longtemps : les chrétiens servent par exemple régulièrement de punching-ball, et le mépris sans limite des intervenants pour la populace qui a le mauvais goût de s’entasser au-delà du périphérique parisien ne fait que s’ajouter à l’hémiplégie à gauche assumée des chaînes publiques. On se souviendra par exemple du même Meurice qui brocardait sans ménagement les commerçants pendant les confinements, ces derniers contribuant sous la contrainte au financement de celui-là même qui leur vomissait dessus.

Non vraiment, pas de doute : ce qui se passe au Proche-Orient est abominable mais permet de rappeler à tous pourquoi les médias ne devraient jamais recevoir un centime de la part de l’État et pourquoi le gauchisme qui gangrène complètement les services publics est un anti-humanisme dans toutes ses facettes.

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Ressenti de richesse et de sécurité au Clownistan Démocratique

Par : h16

Alors que le monde entier retient son souffle en regardant le Proche-Orient basculer dans la guerre, le Clownistan Démocratique français, lui, se regarde le nombril et en tombe vertigineusement amoureux.

Et quoi de mieux, pour se rassurer et s’autocongratuler avec une gourmandise un peu obscène que de s’attribuer goulûment d’excellentes notes et des indicateurs économiques rutilants ? C’est en tout cas l’impression, pardon, le ressenti qu’on peut dégager lorsqu’on prend connaissance au travers d’un article des Echos d’un nouvel indicateur de richesse, pondu par l’inénarrable INSEE et qui vise à corriger le décalage entre la progression du produit intérieur brut et celle du niveau de vie, “en valorisant la dimension monétaire du bien-être national à partir d’informations sur la diffusion de la croissance au sein de la population et des données d’enquêtes relatives à la satisfaction dans la vie des ménages”.

Bien-être national, diffusion de la croissance, richesse ressentie, snif, snif, pas de doute, ça sent un peu le foutage de gueule.

Et lorsqu’on découvre qu’avec l’introduction de ce nouvel indicateur bidulotronesque, la France passe alors au top niveau mondial, le doute n’est plus permis. En substance, en triturant habilement certaines statistiques et en introduisant du “niveau moyen de satisfaction” (imaginez la précision diabolique du concept), on parvient à montrer que les Français n’ont certes ni pétrole, ni idées, mais qu’ils sont assez benoîtement contents de leur situation.

Voilà qui est d’autant plus réjouissant que tout ceci est calibré sur le PIB, c’est-à-dire un indicateur lui-même réputé pour être d’une fiabilité douteuse surtout que des petits malins y ont précédemment introduit la coke et les putes le trafic de drogues et la prostitution, estimant sans doute dommage de ne pas intégrer la richesse générée par ces marchés juteux et qui permettront probablement à des pays comme la Colombie ou l’Ukraine de tenir un rang envié dans le concert des nations…

Ce bricolage grotesque, qui mobilise quelques statisticiens au sein de l’INSEE et doit consterner un paquet d’économistes sérieux, permet néanmoins en réhaussant ainsi l’image générale du pays de justifier un peu tous les interventionnismes de l’État qui se traduiront par de nouveaux prélèvements obligatoires, actuellement au-dessus de 48% du PIB (soit 120% en prélèvements ressentis ou pas loin).

Du reste, cette richesse ressentie accompagnera très bien ce ressenti de sécurité sur le territoire que tous les Français peuvent expérimenter en se baladant un peu tard dans certains quartiers et qui est encore mieux exprimé lorsqu’enfin, la police agit comme récemment pour menacer de fermeture administrative un restaurant de tacos dont le “C” de l’enseigne (“Chamas Tacos”) était tombé en panne laissant le consommateur dans la perplexité.

Certes, vous pourriez vous faire cambrioler, tabasser, ou violer chez vous ou dans un buisson derrière la Tour Eiffel par un de ces sémillants jeunes gens aux nombreuses OQTF, mais au moins rassurez-vous : aucune enseigne ne viendra agresser vos yeux et sous-entendre un djihad dans vos tripes à base de tortillas et de haricots rouges.

Et pendant que la police mettra enfin un terme définitif aux jeux de mots hâtifs sur les enseignes de coiffeurs, elle ne sera pas occupée à tenter de vous déloger du squat de votre propre propriété : puisqu’après tout, certains locataires ne fournissent qu’un ressenti de loyers et que, d’un autre côté, les institutions ne permettent qu’un ressenti de propriété privée en ne vous garantissant qu’un ressenti de justice, on en vient à se dire qu’en squattant son propre bien, on obtiendra sans doute un meilleur ressenti de richesse.

Ressenti de richesse qui va encore considérablement s’accroître alors qu’on apprend, avec un petit tressautement de joie difficile à réprimer, que le “bonus réparation” vient d’être à la fois augmenté et élargi (un peu comme Mathilde Panot lorsqu’elle est devenue député, en somme) : le Français va pouvoir réclamer jusqu’à 25 euros de réductions sur ses factures de réparations diverses et variés dont, notamment, celles d’un écran de smartphone.

Décidément, l’État peut tout se permettre et ménage vos ressentis jusqu’au plus profond de vos poches, qu’il s’emploie parallèlement à délester toujours plus ! Il faut dire qu’au Clownistan Démocratique, on n’épargne pas sa peine pour occuper les foules et même si la vie s’y fera dorénavant sans paillettes (à présent interdites), on n’hésitera pas à multiplier les jeux à mesure que les pains (sans sel) se font plus rares et plus chers.

C’est probablement la raison pour laquelle les prochains Jeux Olympiques seront scrutés avec attention : il ne faudrait pas qu’un ressenti d’insécurité s’infiltre dans ces événements et notamment pendant la cérémonie d’ouverture ; c’est d’ailleurs à ce sujet que David Douillet, ambassadeur de ces Jeux, s’est inquiété des festivités qui doivent normalement se dérouler sur la Seine et dont la sécurité semble de plus en plus problématique à garantir. Cependant, les organisateurs sont formels : il n’y aura pas de plan B au plan d’eau, tout se passera bien et la sécurité sera au top, c’est absolument certain. Ajoutez par dessus une musique adaptée, un ressenti de Marseillaise servant maintenant de nouvelle identité sonore à l’État, et l’affaire est dans le sac !

À force d’empiler ainsi des impressions et des ressentis en lieu et place du concret et du solide, la France se dirige surtout vers beaucoup de ressentiment… Et de ressentiments en aigreurs, d’aigreurs en colère, il n’y a que bien peu de pas…

Ce pays est foutu.

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La France des alertes à gogo

Par : h16

À la suite des tensions au Proche-Orient et du récent attentat islamiste sur le sol français, ce sont maintenant les alertes à la bombe qui se multiplient sur tout le territoire, pour le plus grand enchantement des petits et des grands.

Sans grande surprise et pour cette nouvelle saison de “Mon Plan Vigipirate Est Plus Rouge Que Le Tien”, les aéroports sont copieusement ciblés. Lille, Toulouse, Lyon ont reçu leurs petits appels surprises et anonymes qui ont largement contribué à désorganiser le trafic aérien. Bordeaux n’est pas en reste et s’est fait évacuer plusieurs fois dans le cours de la semaine écoulée.

Feel panic and give up

Gageons que les équipes de sécurité locales vont avoir l’occasion, avec ces multiples répétitions, d’acquérir une maîtrise et un professionnalisme à toute épreuve et qu’ils pourront synthétiser leur expérience et en faire profiter les équipes de Versailles qui ont eu à ce sujet une assez rude semaine : les titres de presse s’enchaînent pour signaler la deuxième, pardon la troisième, non, la quatrième, pardon la cinquième ou plutôt la sixième évacuation pour cause d’alerte à la bombe, en autant de jours.

L’Éducation nationale, fabrique de ce que le pays compte de plus aiguisés parmi les tenants du Allah Akbar compulsif, n’est pas en reste : pour la seule journée de jeudi dernier, plus d’une trentaine de lycées ont ainsi été évacués. Quatre à Toulouse, un à Colomiers, un autre à Blagnac, deux à Orléans, un à Rennes et deux autres à Strasbourg et Colmar. Deux lycées du Val-de-Marne, manifestement débordés, ont même opté pour des cours en distanciel jusqu’aux vacances de la Toussaint, ce qui permet de joindre l’inutile au désagréable.

Ah décidément, question ambiance, le pays sait y faire et le ton avait même été donné lors de rassemblements citoyens majoritairement pacifiques dans lesquels une foule très couleur locale avait fait part de ses divergences d’opinions en matière de politique étrangère (et, petit-à-petit, intérieure) française, en scandant des slogans qui n’évoquent absolument pas une dérive digne des heures les plus sous-éclairées de notre Histoire.

Manifestation pour la #Palestine : plusieurs milliers de manifestants se rassemblent actuellement place de la République à Paris#Palestine #Israel #Hamas #Gaza pic.twitter.com/mozMAG53jX

— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) October 19, 2023

Tout ceci posé, rassurez-vous : cette multiplication d’alertes heureusement toutes plus bidons les unes que les autres (pour le moment ?) ne sera pas laissée sans une réponse judiciaire ferme. L’actuel ministre de la Justice, Dupond-Moretti, s’est d’ailleurs fendu d’une déclaration parfaitement en ligne avec celles qu’il a déjà proférées dans d’autres cadres et d’autres contextes : c’est sûr, c’est inévitable, “Ces petits plaisantins qui s’amusent avec ces fausses menaces seront retrouvés et punis” et d’ailleurs, deux douzaines d’enquêtes sont déjà ouvertes et en avant la musique, no pasaran et tout ça.

Reste à savoir comment les petits plaisantins en question, la plupart du temps mineurs et pour certains en dessous de 15 ans, pourraient faire réellement face à des poursuites alors que, dans le même temps, la justice française remet en liberté des criminels majeurs et au casier déjà chargé, peine à condamner des multirécidivistes, et accumule les erreurs de procédures ou les laxismes les plus flagrants sous l’oeil consterné du contribuable et du justiciable français moyen.

En outre, le ventripotent ministre n’en est pas à sa première déclaration tonitruante, et ses précédentes se sont rarement soldées par autre chose que des courants d’air plus ou moins vifs.

On peut donc d’ores et déjà parier que les petits plaisantins s’en sortiront à bon compte et que la plupart des enquêtes aboutiront à des sanctions symboliques (une bonne poignée de cours d’empathie ?). Les parents, que le ministre prétend vouloir tenir pour responsable, seront si souvent insolvables, intraductibles en justice et si bien protégés par des douzaines d’associations ad hoc vociférantes qu’il n’y a probablement aucune chance que ces menaces aboutissent à quelque chose de concret.

Et au-delà des gesticulations de nos bouffons gouvernementaux, on comprend confusément que vont se multiplier les situations où n’importe quel lieu, n’importe quel événement pourra être sujet à une évacuation forcée pour ce genre d’alertes. Eh oui : cette désinvolture à provoquer des fausses alertes n’existe que parce que ce laxisme judiciaire et policier est parfaitement intégré et pris et compte par ceux qui les déclenchent…

Petit-à-petit, on revient à cette situation grotesque de paranoïa diffuse qu’on a connue il y a trois ans : la peur régnait alors que les infectés étaient potentiellement partout et quelques mois plus tard, c’était au tour des non-vaccinés, abominables porteurs de miasmes pestilentiels, de provoquer la panique sur les plateaux télé et dans les rédactions. Encore quelques alertes et bientôt, tout le monde vivra dans l’anxiété de la découverte (ou de l’explosion) d’une vraie bombe…

Au passage, on ne pourra s’empêcher de penser que ces petits plaisantins, à force de multiplier ces alertes, pourraient saboter les plans d’un vrai poseur de bombe qui verrait son engin découvert trop tôt. Un règlement de comptes entre crétins alertophiles et terroristes bombogènes ne serait pas à écarter par la suite. Mais alternativement, il est plus raisonnable d’imaginer que les équipes de sécurité s’émoussent devant ces recrudescences d’agitations et prennent chaque nouvel appel avec toujours plus de désinvolture, donnant aux poseurs de bombes bien réelles une opportunité de passer au travers…

Du reste, cette saturation des services n’est pas sans rappeler certaines idées pratiques opérationnelles pour faire s’effondrer un État morbidement obèse, sclérosé sur des “valeurs” et des “principes” que plus personne ne comprend ni ne respecte vraiment, et surtout dépassé de tous les côtés par les événements.

Et alors que se rapprochent à grands pas les prochains Jeux Olympiques à Paris l’année prochaine, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la viabilité de ces réjouissances alors que tout indique que les autorités sont complètement débordées… Entre l’évacuation rapide de stade, l’évitement des pickpockets et les parades de couteaux fous, pour la première fois de nouvelles disciplines impliqueront aussi les spectateurs de ces Jeux.

Et manifestement, il ne suffira pas d’occuper les surmulots, d’éloigner les cafards et de confiner les punaises de lit ou l’inverse. Les autorités vont avoir du giga-pain sur la méga-planche.

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En matière d’internet, la France n’est plus si loin de la Corée du Nord…

Par : h16

Parfois, un pays sombre rapidement dans la dictature : une révolution violente, quelques hommes autoritaires, déterminés et sans scrupules, et voilà le peuple sous un joug tyrannique. Et parfois, les dérives sont progressives, lentes, insidieuses et il faut plusieurs années pour parvenir à créer un enfer où chaque geste est surveillé, chaque opinion contrôlée et chaque expression soigneusement limitée ou interdite. C’est ce dernier chemin qu’a manifestement choisi la France.

Encore une fois, il suffit de lire et comprendre ce que les actuels membres du gouvernement nous réservent pour comprendre que non, ceci n’est pas une exagération, n’en déplaise à tous les petits Normies terrorisés à l’idée d’avoir une opinion un peu piquante mais réaliste de la situation actuelle du pays.

Confortablement engoncés dans la Pensée officielle autorisée, ils pourront toujours s’écrier “Allons ! Nous avons encore la possibilité de nous exprimer ! Nous ne somme pas en Corée du Nord, hein !”, participant ainsi, par bêtise, niaiserie ou simple lâcheté, à entériner les lois et projets de plus en plus affolants que ces membres du gouvernement sont en train de mettre en place et qui aboutissent bien, de fait, au même résultat subi par les Nord-Coréens, à savoir celui d’une parfaite et complète censure de leurs opinions et une liberté d’expression nulle.

Certes, la France n’y est pas encore mais la trajectoire est la bonne, et les étapes pour y arriver sont brûlées de plus en plus vite.

Il suffira pour s’en convaincre d’aller regarder les atterrantes âneries que Jean-Noël Barrot, l’actuel Ministre délégué concrètement chargé des intertubes et des réseaux sociaux, a récemment proférées justement sur l’un d’eux – X, anciennement Twitter – pour comprendre l’ampleur du problème.

Prétextant l’usage des réseaux sociaux dans l’amplification des violences urbaines – que ce triste clown et les autres du gouvernement sont totalement infoutus de gérer et encore moins d’éviter, notre ministricule entend donc, pour faire original, ajouter une nouvelle couche de restrictions et de lois pour contrôler les moyens de communication moderne.

Ainsi, Barrot estime-t-il indispensable d’ajouter de nouvelles lois à celles existant condamnant déjà les appels à casser, piller, détruire. Ceci n’est guère étonnant : dans une parfaite illustration de sa médiocrité, l’actuel gouvernement camoufle son impuissance et son incompétence en gesticulant légalement, préférant la législorrhée à l’action concrète.

Appliquer les lois existantes ? Mais, vous n’y pensez pas mon brave ! Cela pourrait constituer un début de solution !

Plutôt que prendre le taureau des violences urbaines par les cornes d’une application efficace des lois et une répartition idoine des forces de police, tant en personnels qu’en budget, mettons plutôt en place un Bidulotron Républicain, qu’on appellera “Réserve citoyenne du numérique”, sorte de mouroir subtil pour toute velléité d’action qui permettra de graisser les pattes de quelques nigauds inutiles et encore plus d’associations lucratives sans but, qui pourront “pacifier internet”.

Très concrètement, c’est une limonade de parfum à peine différent et de la même eau croupie que celle qui coule dans les tuyaux des “fact-checkers” habituels, ceux qui se sont déjà illustrés par leur mémorable travail de propagande éhontée sur le virus, les vaccins, la guerre en Ukraine, les élections américaines et j’en passe, dont on se rappellera au passage qu’ils ont été financés par un détournement scandaleux du Fonds Marianne et des petites magouilles de Marlène Schiappa.

Nul doute que ce Bidulotron citoyen, sorte de ferme à trolls gouvernementaux co-construite en éco-responsabilité biocompatible avec les autorités publiques, suivra une trajectoire similaire : demander à des associations qui vivent exclusivement de l’argent de l’État (et donc du bon vouloir du gouvernement) d’agir pour “pacifier” les réseaux sociaux, ce n’est ni plus ni moins que payer une milice associative pour les patrouiller, avec l’argent du contribuable.

Et lorsque La Patrouille des Tubes (citoyenne, écoconsciente et numérique, cela va de soi) vous chopera à inciter à des actions par ailleurs parfaitement illégales (et donc déjà sous le coup de la loi), cela pourra conduire à des peines de bannissement des réseaux, assorties d’amende et de prison si vous persistez à contourner ce bannissement…

C’est en tout cas ce que semble croire Barrot avec un aplomb que seul les cuistres et les imbéciles peuvent se permettre. En réalité, on aura bien du mal à imaginer ce qui se passera, tant il est évident que cette nouvelle fournée de délires technocratiques sera inapplicable : entre les internautes qui, bien que francophones, seront en dehors du territoire français, ceux qui se cacheront derrière un VPN ou ceux qui seront tout simplement inaccessibles à ces mesures de censure, sans même parler de leur nombre qui ramènera les actions de la Patrouilles des Tubes à de simples gesticulations théâtrales, il y a fort à parier que tout ceci se terminera en jus de boudin, l’argent dépensé n’étant certainement pas perdu pour tout le monde.

Mais plus à propos, ces contorsions pitoyables démontrent une haine très spécifique de la liberté permise par Internet et les réseaux sociaux, haine assez franco-française par essence : il faut en effet se rappeler qu’après le crâne d’œuf sans jaune de Barrot, c’est aussi un autre Français, Thierry Breton, cette frétillante endive chevelue qui s’attelle actuellement à faire régner censure et mesquineries numériques sur l’internet européen.

Manifestement, les rebuffades très publiques de Musk aux injonctions vagues et chargées de menaces du commissaire européen ont surtout poussé ce dernier, l’égo froissé, à envisager d’intenter des actions contre la plateforme du milliardaire, ce qui n’a pas manqué de lui faire demander, toujours publiquement, de venir s’expliquer directement sur la plateforme plutôt que tenter des petits arrangements en coulisse.

Là encore, on ne sera pas surpris des velléités de censure d’internet par un Français, dont l’application réelle risque au mieux d’échouer minablement et au pire de conduire à une indisponibilité de la plateforme pour 500 millions d’Européens (ce qui ne manquerait pas de faire un scandale assez cuisant pour Breton). C’est consternant et très illustratif de la tendance générale du pays et de la mentalité de ses ressortissants dès qu’ils ont le pouvoir.

En somme, la “Patrie des Droits de l’Homme” est aussi devenue celle d’un paquet de censeurs besognant âprement à faire taire leurs opposants.

Vraiment, avec de tels représentants, ce pays est foutu.

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Attentat d’Arras : décidément, l’extrême-droite est partout !

Par : h16

À tout âge de la vie, il faut pratiquer une activité physique, même légère, qui permet de conserver un minimum de souplesse et de s’assurer des vieux jours paisibles. Et avec l’actualité brutale en Israël et en France, c’est l’occasion pour les gauchistes les plus hypocrites de s’entraîner comme jamais dans la gymnastique et les contorsions les plus endiablées.

Et pour pouvoir admirer les triples saltos-arrière carpés que nous enchaîne actuellement la gauche intellectuelle en pleine déliquescence, il faut prendre un peu de recul. Oh, pas beaucoup : se placer à la fin du mois de septembre suffit puisqu’on y trouve un intéressant article du Parisien qui nous relate l’inquiétude d’étudiants juifs lorsqu’ils constatent la montée d’un antisémitisme… d’extrême-gauche.

Oui, c’est stupéfiant et vous avez bien lu : apparemment, il semblerait qu’une certaine gauche puisse fricoter avec le mauvais côté de la tangente lorsqu’on évoque l’antisémitisme, et les actualités de ces derniers jours semblent – contre toute attente, bien évidemment – leur avoir donné raison à tel point que certains ministres comme Yaël Braun-Pivet, ayant reçue des “menaces de mort liées à sa judéité”, bénéficient maintenant d’une protection policière à son domicile (la République est laïque, certes, mais il ne faut pas pousser).

En attendant que les Français qui se sentent quelque peu en insécurité disposent du même privilège ou, au moins, bénéficient de la prise de conscience par notre insigne élite politique qu’il y a comme un petit souci général sur le territoire à ce sujet, notons que certaines préfectures comprennent, elles aussi, que la montée de certaines violences est bien liée à la présence de groupes spécifiques au sein de la population, groupes qui ne sont pas (ou pas encore) classés à l’extrême-droite : ainsi, pour éviter tout dérapage, des manifestations pro-palestiniennes ont été interdites à Lyon ou à Paris par exemple.

Ce qui n’empêche pas la DGSI de mettre en garde contre les nombreuses menaces qui existent en France actuellement, au premier rang desquelles on retrouve (commodément ?) … l’extrême-droite.

Eh oui : à en croire la presse, les politiciens, la haute hiérarchie du renseignement ou des forces de l’ordre, pas de doute, la France grouille de groupuscules fascistes, suprémacistes, nationalistes et d’extrême-droite dont les odeurs caca-boudin nous rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire (pour rappel, il s’agit de cette période pendant laquelle la gauche avait tous les pouvoirs, et où les deux partis collaborationnistes pronazis étaient dirigés par les socialistes Doriot et Deat).

Et c’est vrai que cette extrême-droite est partout : le 10 octobre dernier, dans un courageux article paru sur Libération, cette vibrante rédaction, expression d’un journalisme éthique, responsable, neutre et biocompatible, on découvrait que l’extrême-droite s’infiltrait absolument partout, corroborant avec des témoignages vécus un autre article de la même rédaction exceptionnelle, paru le 3 octobre, qui réalisait une stupéfiante cartographie de cette engeance extrême-droitarde.

C’est donc sans surprise qu’un nationaliste aryen d’extrême-droite a attaqué et tué à coup de croix gammée un professeur à Arras en criant “Deus Vult” vendredi dernier.

Le réel est sans pitié et malheureusement, toutes les préventions et tous les avertissements lancés par la classe jacassante semblent impuissants à juguler cette vague d’extrême-droite qui envahit le pays ; la veille même, la Voix Du Nord (quotidien dont Arras bénéficie de la distribution) faisait paraître un article précieux qui éclaire bien ce qui vient de se passer.

En attendant que le manuel d’auto-défense intellectuelle soit doublé d’un manuel d’auto-défense physique bien concrète, le Monde ne s’y trompe pas non plus qui explique, là encore, la montée de la colère et l’attrait de la France pour l’extrême-droite dont le spectre, de largesse croissante à mesure des enquêtes, ressemble de plus en plus à tout ce qui n’est pas d’extrême-gauche et permet de stigmatiser commodément à peu près tous ceux qui ne pensent pas la Pensée Officielle Autorisée.

Pensée Officielle Autorisée qui interdit (sous peine de prison ferme) de s’élever par exemple contre un “atelier lecture” par des drag-queens en Ille-et-Vilaine.

Pensée Officielle Autorisée qui, en revanche, permet une certaine souplesse dans les reconduites à la frontière (les OQTF appliquées sont si rares qu’elles font figure d’exercice de style) ou qui autorise une grande latitude aux autorités pour revenir sur des décisions de justice lorsque quelques associations vocalisent fermement leurs préoccupations : on apprend ainsi que le meurtrier d’Arras, fiché S, avait bénéficié quelques années auparavant du soutien de plusieurs associations rennaises d’extrême gauche comme la Cimade, Réseau éducation sans frontières, le MRAP ou le Parti Communiste qui s’était même fendu d’un communiqué, ce qui avait permis à ce brave ressortissant étranger pas du tout intégré, pas du tout légalement sur le territoire, pas du tout respectueux des principes de base de notre société, de rester et d’affûter ses couteaux opinions bien tranchées définitives sur ce qu’il convenait de mettre en place à la place de l’actuelle République.

Il semble maintenant évident qu’en pistant, traquant et dénonçant l’extrême-droite, ses réseaux, ses militants, les encartés du Rassemblement National ou de Reconquête dont les exactions emplissent maintenant les tribunaux, le drame de Arras aurait pu être évité. Mais si, puisque la presse, les politiciens et toute l’intelligentsia française vous le disent, vous l’écrivent même.

Il reste à présent à en convaincre le réel qui semble obstinément coincé à l’antipode de ces analyses, qui refuse de se plier à ces déclamations assénées de pages en pages, d’articles en articles, de plateaux télés en plateaux radio. Ce réel voit que le pays s’enfonce, avec un rythme soutenu, à chaque mesure plus gauchiste que la précédente. Ce réel constate que les autorités sont paralysées par un mélange d’incompétence, d’idéologie, de laxisme et de jusqu’auboutisme. Ce réel sent déjà les effluves de conflit civil, de règlements de compte en dehors des cadres légaux et républicains, et c’est précisément ce qui garantit qu’il sera combattu, par les mots et les gesticulations, de toute la classe qui s’emploie à le nier.

Cela va très bien se terminer.

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Vous reprendrez bien un peu de référendum ?

Par : h16

Cette semaine, le locataire de l’Élysée a encore pris la parole. Encore.

Jugeant absolument indispensable de nous gratifier de sa pénible logorrhée, Emmanuel Macron nous a donc infligé il y a quelques jours un nouveau discours dont on ne retiendra heureusement pas grand-chose à l’exception peut-être de sa nouvelle position sur le référendum.

Probablement pour faire concurrence aux députés insoumichons actuellement passionnés par les punaises de lit (le reste de l’actualité législative et des sujets d’importance primordiale étant apparemment épuisé), le chef de l’État a ainsi estimé nécessaire de touiller un peu la constitution dont il prétendait fêter le 65ᵉ anniversaire lors de son discours, afin de rendre “plus simple” la mise en œuvre du référendum d’initiative partagée qu’il juge “aujourd’hui excessivement contrainte”, et pour l’ouvrir à “des domaines importants pour la nation qui [y] échappent”.

Et pendant que se chuchotent des rumeurs les plus folles sur la mise en place ferme et définitive d’un numéro vert contre les nuisibles de literie, voire du lancement d’un Grenelle sur la question, cette question du référendum revient donc hanter presque toutes les rédactions des médias de grand chemin : que voilà une proposition intéressante-ou-presque !

En effet, cet appel à accroître le rôle des référendums et les possibilités d’y recourir permet effectivement, selon les petits éditorialistes de la presse de révérence, d’augmenter la démocratie dans notre pays, de la faire passer du “pas mal du tout” à “super chouette” en quelque sorte (et ça tombe bien tant elle paraît avoir quelque peu subi les outrages du temps ces dernières années).

Mais d’un autre côté, il est difficile d’oublier les précédentes positions du même Macron sur les référendums et leur usage.

On se rappelle en effet que, lors de la campagne de 2022, Marine Le Pen avait clairement mentionné dans son programme sa volonté d’utiliser le référendum aussi souvent que possible, ce qui n’avait alors pas manqué de déclencher des petits prurits dans la presse de grand chemin, la même qui semble maintenant s’accommoder assez bien de la proposition présidentielle.

Du reste, à l’époque, le même Macron évoquait sans trop se mouiller la possibilité de faire du référendum au cas par cas, sachant qu’il n’en avait d’autant moins l’intention réelle qu’il pensait encore pouvoir s’en sortir avec une majorité parlementaire sinon large, au moins suffisante pour ne pas mitrailler l’Assemblée au 49.3.

Las : la majorité parlementaire très relative et, assez probablement, les sondages d’opinion assez peu favorables à son sujet (les vrais, ceux de l’Intérieur, pas ceux de la propagande officielle) – voire catastrophiques – auront peut-être eu raison de la tiédeur du chef de l’État à ce sujet et qui espère sans doute, avec ce procédé, occuper les esprits et redorer un peu son blason défraîchi.

La situation est à présent particulièrement croquignolette : on s’en souvient, tous les fiers castors avaient âprement combattu en 2022 pour faire barrage à Marine Le Pen et au chaos voire à l’autoritarisme qu’elle ne manquerait pas d’amener. Persuadés qu’ils étaient que son référendum était une idée aussi pourrie que populiste, les voilà maintenant confrontés à un chef de l’État, pour lequel ils ont goulûment voté, qui nous amène chaque jour un peu plus dans le chaos et l’autoritarisme, et nous ressort les idées populistes de Le Pen. Enfin bon, comme c’est Macron, ce seront de bons référendums, pas populistes.

Ceci n’est même pas une caricature : il suffit de voir les pirouettes rhétoriques des analystes / experts / philosophes de plateau télé ou radio pour mesurer le trouble qui s’empare de leur esprit au point de manquer d’arguments clairs. Pour eux, pas de doute : demander ainsi, directement, son avis au peuple est la porte ouverte à toutes les fenêtres populistes par lesquelles rentreraient les idées les plus nauséabondes qui viendraient (on s’en doute) nourrir ♩ tralali ♪ le ventre de la bête féconde ♫ tralala ♬ … On commence ainsi avec des petits référendums d’initiative populiste populaire, et pouf, rapidement, le peuple vote pour des choses abominables comme un retour de la peine de mort, la fermeture des frontières et l’expulsion des illégaux, une justice plus ferme ou – pire encore – un État mieux géré, bref toutes ces choses très éloignées du programme de société que la classe Sachante & Jacassante avait laborieusement planifié.

Si on commence à laisser faire au peuple ce qu’il veut, et, pire encore, si on le lui demande poliment avant, où va-t-on ?

Bien sûr, en réalité, beaucoup comprennent (même si c’est parfois confusément) qu’utilisé par cet olibrius, le référendum ne serait qu’un gadget : il ne s’agirait en réalité que d’occuper la galerie, faire croire à un élan démocratique et à mettre en scène un objectif politique qui serait, on peut le garantir, obligeamment validé par le peuple. L’art de la manipulation de l’opinion publique par l’actuel locataire de l’Élysée n’est plus à démontrer et sera d’autant plus aisée qu’il n’y a plus aucun média d’opposition réelle dans le pays.

Et pendant que cette poudre institutionnelle sera lancée aux yeux du peuple, les problèmes d’insécurité, de plus en plus consternants, d’immigration incontrôlée aux effets de bord croissants, ou du coût de l’énergie intriqué à une inflation galopante ne seront absolument pas abordés (ou alors, par les mêmes clowneries que d’habitude).

Le fait, du reste, que les sondages se multiplient et montrent un écart croissant entre les gesticulations inutiles du gouvernement et les souhaits réels des Français permet de garantir que des référendums sur ces questions-là ne seront jamais lancés. Macron l’a d’ailleurs bien rappelé : le référendum, c’est pour des domaines importants (les punaises de lit par exemple), et l’insécurité, l’inflation galopante, le coût de l’énergie ou l’immigration incontrôlée n’en font pas partie.

Heureusement, sinon ce serait fasciste, pardi !

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Nvidia se développe en France ? Vite, punissons-la !

Par : h16

L’intelligence artificielle progresse fortement et chaque semaine apporte son lot de nouvelles surprises et de nouveaux défis relevés par les principaux développeurs. ChatGPT vient par exemple de gagner de nouvelles fonctionnalités lui permettant de “voir” (c’est-à-dire d’analyser des images) et de “parler” (produire ses réponses avec une voix synthétique).

Les premiers utilisateurs (privilégiés) qui ont testés ces nouvelles possibilités n’ont pas été déçus : programmation de tableaux de bord ou description de processus techniques à partir d’un simple exemple graphique, explication d’historiettes ou synthèse rapide d’organigrammes complexes, production de programmes à partir de descriptions imagées sommaires, les prouesses sont impressionnantes. Et on ne pourra s’empêcher de noter la pertinence de l’automate à décrypter les illisibles panneaux de régulation de parking…

Si l’on ajoute la possibilité, disponible depuis une paire de semaines, de traduire de sa langue vers une autre des vidéos à la volée tout en conservant le timbre de l’auteur – comme le propose par exemple HeyGen– on commence à entrevoir l’impact puissant que ces technologies vont avoir sur notre vie quotidienne, sans même parler de ces professions qui vont subitement devenir inutiles.

Bref, comme ces colonnes le mentionnaient déjà il y a quelques mois, tout indique que l’apparition, le développement et la croissance des outils d’intelligence artificielle vont largement contribuer à mettre en place des solutions remplaçant purement et simplement des pans entiers de l’économie en y diminuant le coût de l’intervention humaine.

En clair, il est évident que cette technologie constitue une incitation impérieuse en faveur des généralistes, les professions intellectuelles spécialisées étant les plus à risque de trouver une application pratique et bien meilleur marché en intelligence artificielle. L’ajustement de ces professions puis, progressivement, de toute l’humanité à cette nouvelle donne promet d’être complexe et ce d’autant que l’intelligence artificielle s’encombre peu de la relative lenteur d’adaptation des individus.

On comprend déjà qu’il ne sera pas facile de former les générations actuelles et futures tant l’avancée technologique est puissante et surtout rapide, et dans ce contexte, on peut raisonnablement s’inquiéter du sort de la France tant son enseignement semble actuellement lacunaire, mal positionné et surtout aux performances de plus en plus basses comme en atteste une note récente du conseil scientifique de l’Education nationale qui constate une “inquiétante mécompréhension des nombres et surtout des fractions à l’entrée en sixième”.

En somme, la situation, déjà passablement complexe même pour les pays en pleine croissance ou disposant d’un niveau éducatif solide, s’avère franchement tendue pour les autres, notamment en Europe et particulièrement en France.

Heureusement, l’Union européenne avait décidé d’agir dans le domaine, en mai dernier, en choisissant de le réguler à coup de centaines de petites lois, obligations et contraintes. Si vous sentez une odeur persistante de brûlé, ne vous inquiétez pas, c’est le succès prévisible de ce genre de régulations.

Bien entendu, la France n’est pas en reste, surtout lorsqu’il s’agit de mettre des bâtons dans des roues. Et pour cette fois-ci, comme cela concerne l’intelligence artificielle, ce sera donc les roues de Nvidia.

Corporation américaine de conception de puces et de cartes graphiques puis, plus récemment, de cartes électroniques spécialisées pour l’intelligence artificielle, Nvidia vient de faire les frais de l’attention du gendarme français de la concurrence qui a décidé de faire une perquisition dans les locaux de la société à Courbevoie et à Sophia-Antipolis.

Trop efficace et bien trop en avance sur les sociétés européennes et française, la société serait soupçonnée de pratiques anticoncurrentielles même si les perquisitions “ne présupposent pas l’existence d’une infraction à la loi” selon l’Autorité de la concurrence. Autrement dit, cette dernière va à la pêche et entend bien trouver quelque chose pour calmer les ardeurs de la firme en matière de développement et d’intelligence artificielle sur le sol français, non mais.

Que voilà une excellente initiative : toute entreprise qui se développe de façon soutenue, dans un domaine où les entreprises françaises sont sinon absentes mais tout du moins particulièrement discrètes, peut donc se retrouver passablement prise à partie par les administrations du cru. La prochaine étape sera probablement l’un ou l’autre contrôle fiscal bien serré, pour faire bonne mesure. Du point de vue extérieur, tout ceci ne peut qu’inciter les entreprises en plein essor et notamment les technologiques dans le domaine de l’intelligence artificielle à réfléchir à deux fois avant de s’implanter en France.

Repousser hors du territoire les firmes innovantes, harasser celles qui sont déjà là et, plus généralement, martyriser les entrepreneurs et ceux qui auront le mauvais goût de s’enrichir en créant de la valeur sur le territoire français, voilà assurément une méthode efficace pour créer de l’emploi et garantir de la création de richesse dans l’Hexagone.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que l’article initial qui rapporte les perquisition provient du Wall Street Journal. C’est pratique : voilà qui donnera à cette information un retentissement international et ne risque pas de faire passer le pays comme un havre de paix propice à l’innovation et à l’investissement.

En ces temps économiques incertains, c’est exactement ce dont on avait besoin.

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Avalanche de censure : les politiciens perdraient-ils la main ?

Par : h16

Le problème de la censure directe et explicite, c’est qu’elle se voit et qu’elle offre bien malheureusement une autoroute à ces enquiquinants avocats de la liberté d’expression. Non, décidément, il faut trouver un autre moyen, plus subtil, d’obtenir la même chose sans faire couiner les lucides.

Une méthode consiste à passer des lois qui reviendront à museler l’expression de certaines opinions qu’on qualifiera commodément de délits ou de crimes. Les lois mémorielles, en France, n’ont pas d’autre but.

De la même façon, le Digital Service Act européen contient lui aussi sa cargaison de petits nuggets législatifs à base de censure discrète industrielle et reconstituée : pour la lutte contre “la haine”, on emploiera toute une panoplie de méthodes de surveillance et de rétorsion sur les réseaux sociaux qui pourront aussi (et surtout) servir aux dirigeants pour durablement imposer un discours unique, une Science™ et son Consensus™ attachés dans un bundle en plastique rétractable facile à vendre partout.

Fini la dissidence, fini les vues alternatives, fini les opinions qui puent : puisque leur expression publique est interdite, elles disparaissent forcément, n’est-ce pas ?

Las : le régulateur comme les politiciens savent que même interdites, les opinions dissidentes continuent de se partager. Pire : des mèmes méchants sont utilisés pour ridiculiser leurs politiques, leurs lois, leurs discours et leurs habitudes. C’est absolument scandaleux.

Il faut donc procéder autrement, ajouter d’autres couches à celles déjà en place pour garantir la conformité des opinions et des discours jusque dans le cercle familial, amical, jusqu’aux conversations à la machine à café, devant un barbecue (végan et en biodynamie), partout. L’idéal serait bien sûr d’atteindre directement les couches supérieures du cortex (ils y travaillent) mais en attendant, les excités du contrôle de la Pensée Officielle™ ont trouvé d’autres moyens.

C’est le cas du Règlement CSAR (pour Child Sexual Abuse Regulation), dont l’objectif affiché est de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, et entend y parvenir en obligeant les fournisseurs de contenus en ligne à détecter des contenus d’abus sexuels de mineurs en analysant les conversations de leurs utilisateurs. Bref, en fouillant les correspondances privées.

On comprend aisément l’avantage des définitions floues : un “fournisseur de contenu en ligne” représente en réalité absolument tous ceux qui publient sur internet, depuis les forums jusqu’aux publications et leurs commentaires ou les appréciations d’articles de commerce, en passant par les tweets et autres billets sur toutes les plateformes existantes.

Sans surprise, de nombreuses associations vouées à la liberté d’expression sont vent debout contre ce texte qui ne peut aboutir qu’à des dérives gravissimes sous couvert de “lutte pour les enfants” et qui prend déjà le chemin d’un goulag numérique pour tous.

Sapristi, c’est encore trop gros !

Il faut donc trouver un autre moyen, encore plus détourné, encore moins frontal !

Rassurez-vous : ceux qui ont la lourde tâche de déterminer ce qui est autorisé ou non, qui tranchent entre information et intox, qui définissent la haine en décalquant les arguments de leurs opposants, ceux-là ne manquent pas d’imagination. À leur décharge, cela fait des décennies qu’ils pratiquent toutes les formes de censure directe ou larvée.

Franchement, la méthode la plus simple est de bien faire comprendre à tout le monde à quel point l’opposant est une personne moralement douteuse, voire criminelle ou traîtresse. Toute personne qui y serait associée, l’écouterait ou relaierait ses arguments serait alors couverte de honte et d’opprobre publiquement.

C’est utilisé régulièrement contre les individus qui s’opposent aux discours dominants, ceux relayés par les médias de grand chemin.

Récemment, Nigel Farage en a fait les frais : la directrice de sa banque a décidé de lui fermer ses comptes car ses opinions politiques s’opposaient avec celles de l’ex-député britannique. Farage aura heureusement usé de sa renommée pour déclencher une indignation publique suffisante forçant le Premier ministre britannique à intervenir, et pour créer un site web dédié à dénoncer ce genre de pratiques lamentables.

Base de la “cancel culture”, cette méthode fait en partie recette car elle est efficace pour écraser des opposants, et qu’elle est souvent goulûment relayée par les médias de révérence.

Mais lorsqu’on peut associer une personnalité publique gênante avec un scandale d’ordre sexuel, c’est encore mieux.

Plusieurs exemples récents permettent d’illustrer le principe.

Ainsi, Lauren Boebert, une fort médiatique représentante au Congrès (évidemment Républicaine, pro-Trump et forcément très méchante), a très manifestement été victime d’un coup monté.

Ainsi, Russell Brand s’est retrouvé accusé par plusieurs ex-conquêtes féminines dans des affaires remontant à des décennies. L’absence de plaintes officielles, d’enquêtes ou de mises en examen n’est ici d’aucune importance puisqu’il s’agit d’enfoncer publiquement un personnage et d’utiliser l’opinion publique, préalablement travaillée par les médias, comme juge ultime de moralité, pour tenter d’obtenir des sanctions, financières ici au travers d’une campagne destinée à couper les partenariats de l’éditorialiste britannique avec Youtube, Rumble et autres plateformes).

Comme pour Boebert ou Farage, il n’y a ici aucun doute qu’il s’agit d’une opération déclenchée de façon artificielle pour faire disparaître l’insupportable humoriste qui a dernièrement eu le toupet de s’en prendre ouvertement aux grosses chaînes pharmaceutiques.

On retrouve les mêmes ficelles employées contre Tim Ballard, celui qui, par son action contre le trafic d’enfants, a inspiré le film “Sound of Freedom”. Ce dernier avait émis l’envie de se présenter dans l’Utah pour les élections sénatoriales contre Mitt Romney. Rapidement, une ancienne affaire de conduite sexuelle inappropriée fut retrouvée puis montée en épingle pour faire comprendre au candidat putatif qu’il n’était pas le bienvenu dans la course.

Le hasard fait bien les choses.

Du reste, la méthode n’est pas nouvelle puisqu’elle avait été employée contre Julian Assange, accusé de viol au moment où les révélations de Wikileaks qu’il dirigeait alors devenaient de plus en plus explosives.

À la fin, on retrouve toujours les mêmes ficelles : au-delà de l’interdiction pure et simple de discours jugés non conformes puis des méthodes de “censure soft” par imposition d’un contrôle a priori sur les organes de diffusion, les politiciens au pouvoir et les médias qu’ils adoubent manipulent l’opinion publique à coup de campagnes de dénigrement et de diffamation dont il ne reste généralement rien mais qui ont mobilisé les manchettes le temps suffisant que les annonceurs et partenaires financiers des cibles se retirent…

Cependant, cette tempête de lois contre les internautes, et cette multiplication des “scandales” et des tentatives de musèlement indiquent une chose claire : les politiciens se crispent et s’agacent et s’il y a tant d’urgence à agir, c’est parce que la vérité officielle™ passe de moins en moins bien.

L’opinion publique se rebifferait-elle ?

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Rassurez-vous : nous ne sommes pas (encore) en dictature !

Par : h16

Les canicules, réelles ou fantasmées, sont parfois fort utiles pour faire passer de jolis textes scélérats : la moiteur de l’été autorise beaucoup de fourberies et l’actuel pouvoir, jamais en retard d’une duplicité, n’a pas hésité la saison venue. Le 1er août dernier entrait en force la loi de programmation militaire (définitivement votée courant juillet) et introduit avec celle-ci une petite réforme des réquisitions de derrière les fagots qui n’a guère été commentée.

C’est dommage, parce que – comme on pouvait s’y attendre avec les aigrefins actuellement au pouvoir – les abus possibles sont maintenant absolument énormes.

Certes, les médias de grand public n’ont pas eu de mal à pointer que cette nouvelle programmation militaire qui s’étend jusqu’en 2030 permet une croissance du budget de l’armée de 40% ce qui permettrait d’envisager le renouvellement et l’amélioration des matériels et des stocks des militaires français. Pour une armée qui, on le sait, tombe en lambeaux et qui serait bien incapable de tenir plus de quelques jours en cas de conflit de forte intensité avec un adversaire à sa taille, cette loi permettrait donc de redonner progressivement à la France quelques chances de protéger sa population.

Cependant et comme bien souvent dans ce pays, cette loi aura aussi été le prétexte à réformer quelques autres aspects dont celui du régime des réquisitions dont le législateur estimait – c’est pratique, la situation est évidemment tellement différente en 2023 que celle de 2020 ou 2015 ! – qu’il n’était pas adapté aux situations d’urgence.

C’est bien sûr un pur hasard que la France se place, tristement, en situation d’urgences diverses et variées depuis que Macron est au pouvoir. Voguant de crises économiques en crises sanitaires puis militaires et autres, déclenchant des urgences à qui mieux-mieux, on imagine sans mal que réformer les réquisitions sous ce prétexte est vite apparu comme un trophée trop joufflu pour passer à côté.

Et avec cette nouvelle loi, son article 47 qui modifie l’article L.2211-1 du code de la défense donne maintenant le pouvoir au Premier Ministre de prendre toutes les mesures qu’il estime nécessaire pour réquisitionner des biens, des personnes ou des services. Charge au pouvoir règlementaire (des administrations, en somme) de fixer la nature de ces réquisitions.

Autrement dit, le législateur, dans sa grande clairvoyance, donne carte blanche au Premier Ministre pour prendre toute mesure qu’il estime justifiée dans une redite à peine édulcorée de ce qui a existé pendant la période de pass sanitaire puis vaccinal.

Ceci n’est pas, malheureusement, une exagération : les textes entourant le nouveau mode opératoire de ces réquisition sont flous et particulièrement larges. La lecture de l’article 2212-1 revient à balayer à peu près tout et n’importe quoi, à coups de “menace, actuelle ou prévisible” et à couvrir absolument toutes les guignes qui peuvent subvenir sur le pays, depuis le pépin constitutionnel jusqu’à l’invasion de sauterelles mutantes en passant probablement par une nouvelle éruption de Gilets jaunes ou un équivalent.

En somme, les réquisitions qui s’entendaient jusqu’à présent dans le cadre militaire – typiquement lorsque survenait une attaque ou menace d’attaque sur le sol français – débordent maintenant allègrement de ce cadre pour venir englober toute un panoplie de nouvelles urgences dont la définition précise appartiendra au pouvoir (qui veut votre bien, je vous le rappelle ah ah ah).

Devant cette toute nouvelle décontraction insolente de la réquisition, on ne devra pas s’étonner en apprenant que cette loi fut votée en procédure accélérée, en plein été et alors que tout le monde avait les yeux braqués sur les émeutes de banlieue et les bulletins de météos alarmisto-hystériques aux couleurs cramoisies. Ici, on ne fera pas le lien avec ces lois qui furent poussées, en catimini et en vitesse, à la fin de l’année 2019, pour interdire à la vente libre certains produits pharmaceutiques dont on découvrira quelques mois plus tard qu’ils auraient été utiles dans la lutte contre un petit virus coquin. Les prochains mois de 2023 verront-ils l’une ou l’autre urgence, coïncidence subtile qui nécessitera justement l’application de ces nouveaux principes réquisitoires ?

On peut se poser la question.

Mais avec ce qui est maintenant en place, si, par malheur, dans un futur proche (par exemple, à la faveur de la prochaine élection présidentielle), une personnalité politique un peu moins équilibrée et respectueuse de la démocratie que notre actuel et brillant chef de l’État décidait de sombrer dans la dictature pure et dure, cette personnalité trouverait alors tous les outils pour y parvenir sans forcer la moindre loi, sans casser le moindre processus, sans froisser le moindre petit parlementaire.

Pratique, non ?

À ce point du constat, on est obligé de faire un petit panorama de qui se met en place actuellement en France.

Car en plus de cette réforme quelque peu cavalière des réquisitions, n’oublions pas ces propositions de loi remaniant assez profondément la propriété immobilière et qui, comme l’explique ce récent article, aboutissent à fournir de nouvelles facilités pour une expropriation efficace et très détendue des propriétaires immobiliers dans le pays.

Si l’on a l’impudence d’y ajouter la volonté, ouvertement vocalisés, de l’actuel Président de renquiller pour un troisième mandat quand bien même l’actuelle Constitution l’en empêche (pour le moment), on ne peut que s’interroger sur la direction prise par la Cinquième République et l’actuel pouvoir.

Heureusement, de nombreux mammifères citoyens, le groin humide mais l’œil tremblant d’une colère difficilement contenue, nous rappelleront avec véhémence que non, nous ne sommes pas en dictature, qu’on est encore loin de la Corée du Nord, et qu’on peut, à ce titre, garder notre sang-froid, non mais franchement.

C’est exact, mais pour combien de temps ?

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L’immobilier de pire en pire

Par : h16

La République d’Enmarchistan ne lambine pas : les choses vont vite, et lorsqu’un projet est lancé, rien ne l’arrête, aussi stupide soit-il. Et apparemment, le grand projet actuel de la micromajorité présidentielle consiste à piller les propriétaires immobiliers du pays.

Un précédent billet dressait un constat alarmant de la situation française en matière d’immobilier : dégringolade des ventes de biens neuf et de leurs construction, même chose pour les biens anciens, accroissement de l’offre à mesure que la population vieillit et baisse de la demande à mesure que les taux d’emprunt explorent de nouvelles cimes, les paramètres semblent se concentrer vers une situation délicate du marché immobilier en France pour les prochaines années.

L’erreur est humaine mais, pour une vraie catastrophe, il faut faire intervenir l’État.

C’est ce qu’ont choisi de faire avec application nos dirigeants depuis plusieurs années en utilisant consciencieusement tous les slogans écolo-niais pour introduire de nouvelles normes et contraintes sur les bâtis, qui pour vérifier l’absence de parasites, qui pour s’assurer que le bien n’est pas une passoire thermique et autres qualificatifs infâmants.

Grâce à ces fines mesures politiques, la situation déjà fort délicate se transforme donc en tempête parfaite où tous les éléments se liguent pour transformer un nécessaire ajustement des prix en véritable krach. On peut déjà remercier les dernières législatures et les saucisses véganes actuellement au pouvoir pour un résultat dont les remugles méphitiques commencent déjà à remonter dans les journaux : la chute actuelle de 16% sur les permis de construire donne une bonne indication de la tendance générale et de la panique qui commence à poindre chez les professionnels du milieu.

Cependant, nous sommes en France et tout s’y termine bien sûr par des chansons désastres publics.

Jugeant probablement que le marché n’était pas assez grippé, un nouveau décret “Décence énergétique” vient de paraître.

Le motif – éculé – est bien évidemment de lutter contre les logements indécents. On se doute déjà que les résultats seront aussi bons que la lutte contre les squats et les marchands de sommeil (qui aboutit à favoriser les squats et les marchands de sommeil) : ne comprenant rien ni au marché de l’immobilier en particulier, ni aux principes généraux de l’économie, les députés – et la classe politique en général – sombrent ici dans la pure démagogie.

Mieux encore et comme le détaille un récent article de Contrepoints, le décret permet discrètement d’exproprier les propriétaires légitimes de biens unilatéralement jugés indécents par les institutions, et, par un tour de passe-passe juridique décontracté de la Constitution et des Drouadlhom, de le transformer (au mieux) en simple locataire de son propre bien.

Inutile de dire que certains margoulins se frottent déjà les mains des culbutes financières mémorables que ce décret permettra sans le moindre doute.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant que le parlement et le gouvernement poussent des décrets scélérats en s’autobarbouillant bruyamment de moraline, l’Inspection des finances, voyant les caisses vides, les déficits se creuser, la situation empirer et des ministricules qui gesticulent, propose donc de relever quelque peu la TVA sur les travaux de rénovation : on passerait alors de 10% actuellement à 15 voire 20% afin de mettre un peu d’huile dans les rouages de Bercy et de beurre dans les épinards de nos saucisses véganes au pouvoir.

Voilà qui va, sans nul doute, donner un coup de boost… à tous les artisans qui rêvent de quitter le pays, tous ceux qui se demandaient s’il ne fallait pas déposer le bilan une fois pour toutes, ainsi qu’à faire renoncer tous les propriétaires qui hésitaient franchement à rénover leurs biens vu les prix. Malin.

Mais ce n’est pas tout.

Le ministre du logement n’existait pas jusqu’à présent. Qui avait entendu parler de lui, qui, même, se rappelait de son nom ? Pierre pardon Patrick pardon Patrice Vergriete, en poste depuis le 20 juillet dernier en avait probablement assez de se faire oublier dans les pince-fesses à petits-fours républicains et entend donc faire parler de lui. Quoi de mieux que l’idée (pas très lumineuse, pas très originale, mais tout à fait républicaine) d’une nouvelle taxe pour financer le logement ?

Non, vous ne rêvez pas : alors que l’immobilier est actuellement en crise, que les institutions se passent le relai pour tabasser les contribuables, les propriétaires et les artisans, que le marché se grippe complètement et que les perspectives à court, moyen et long termes sont affolantes, notre aimable Gontrand pardon Eudes pardon Patrice déboule avec sa prodigieuse trouvaille de nouvelle taxe qui viendrait confortablement s’ajouter à la moelleuse famille de taxe d’aménagement, de taxe foncière, de taxe sur les résidences secondaires et de taxe sur les plus-values, ainsi que ses cousins les frais de notaire à 7%, la TVA à 20% sur le neuf (et bientôt à 20% sur les rénovations, miam !) et bien évidemment les impôts sur les successions, et alors même que – cocorico – la France est déjà le pays qui taxe le plus au monde la propriété immobilière.

À ce point de l’analyse, on doit réfuter qu’il ne s’agit que d’incompétence.

Pour sûr, vu le calibre moyen de nos petites saucisses véganes au pouvoir, des clowns à roulettes qui les enfilent et de la caste jacassante qui les babysitte tendrement, l’incompétence est évidemment la première des raisons qui vient à l’esprit.

Mais il y a plus : vu l’accumulation systématique et maintenant frénétique (c’est un vrai tapis de bombes en quelques mois) de ces politiques idiotes, de ces taxations mortifères et de ces pénibleries administratives paperassières, on peut clairement parler de sabotage. Il faut se résoudre à l’évidence : une partie de ces clampins dangereux n’est pas là pour autre chose. La disparition du petit propriétaire est clairement un de leurs buts.

Ah, quel bonheur d’avoir voté pour ça ! Comme prévu, vous ne posséderiez rien, ce sera l’État qui possédera, et si vous n’en êtes pas heureux, vous aurez au moins intérêt à bien fermer votre gueule.

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Une France pleine de millionnaires ?

Par : h16

J’en vois encore quelques uns qui haussent des épaules lorsqu’on leur fait remarquer la France est un pays de cocagne où les millionnaires se bousculent. Pourtant, le dernier rapport réalisé conjointement cette année par les banques suisses Credit Suisse et UBS sur l’état de la richesse mondial est formel : la France se hisse en effet à la troisième place des pays dans le classement du nombre de millionnaires !

Rendez-vous compte : avec presque trois millions de millionnaires dans le pays (2,8 millions précisément), la France se retrouve derrière les États-Unis et la Chine, mais devant le Japon et l’Allemagne. C’est donc sans surprise que cette information a été goulûment reprise par les principaux organes de “presse” du pays.

Que voilà une bonne nouvelle ! Enfin le paradis macroniste est apprécié à sa juste valeur : après les courageuses politiques de l’enfant prodige cornaquant avec art le lourd pays de Gaulois réfractaires pour l’amener vers de nouveaux sommets de réussites et de richesses onctueuses, les victoires s’enchaînent et les gains s’amassent. Petit-à-petit, les Français, frétillants de bonheur, voient leur trésor gonfler grâce aux habiles décisions de la fine équipe gouvernementale et des idées subtiles d’un Bruno Le Maire à l’intelligence décidément dilatée comme jamais ! Pas de doute, avec 2,8 millions de millionnaires au dodu patrimoine, ça va de mieux en mieux.

Hum en fait pas tout à fait.

Il suffit de jeter un œil à la presse étrangère pour comprendre que cette nouvelle n’est pas tout à fait aussi bonne qu’elle y paraît.

Voilà une information qui, en effet, ne donne malheureusement pas à Macron une nouvelle occasion de se gargariser de sa réussite : avoir soudainement plus de 25.000 nouveaux millionnaires sur le territoire, alors même que l’étude démontre que dans l’ensemble du monde, la richesse des ménages a diminué de 2,5% l’an dernier (et cela n’était pas arrivé depuis la crise financière de 2008), voilà qui peut forcer le respect de certains, mais qui enrage beaucoup d’autres…

Notamment ceux qui reprochent au président français d’avoir “américanisé” la société française (autrement dit d’avoir accru l’écart entre les riches et les pauvres, essentiellement), même si ce concept est assez fumeux. D’autres s’empresseront de remarquer que ces millions qui apparaissent par gros bouillons sont un outrage à tous ces Français qui, dans le pays, sont dans une situation rendue précaire par l’inflation, le coût de l’énergie qui bat des records et qui, eux aussi, sont plus nombreux qu’avant son arrivée aux manettes du pays.

En réalité, c’est un résultat à prendre avec de grosses pincettes, tant la situation française est particulière.

D’une part, le taux de change est actuellement favorable à l’euro, et dans ces conditions, devenir millionnaire en dollars est actuellement un peu plus facile qu’en euros.

D’autre part et c’est le plus important, la fortune des Français est essentiellement composée de patrimoine immobilier. Et c’est là qu’est toute l’astuce : l’immobilier est en effet fort cher en France, comparativement aux autres pays, surtout si l’on se concentre sur les grandes villes (là où, précisément, on retrouve le plus de ces “nouveaux millionnaires” apparus ces derniers mois). Sur les dernières années, en 2020, 2021 et 2022, l’immobilier a ainsi continué à augmenter. En somme, un propriétaire d’un appartement de 95 m² à Paris peut voir son patrimoine rapidement approcher puis dépasser le million d’euros, même si ce dernier a été acquis pour une petite fraction de ce prix il y a 30 ans.

De façon intéressante, l’année 2023 pourrait à ce sujet marquer une nette inflexion et on peut donc s’attendre à ce que le nombre de millionnaires français subisse une décrue marquée l’année prochaine.

Mais surtout, on peine à voir pourquoi une augmentation du patrimoine des Français serait une mauvaise chose. Pourtant, la gêne manifeste avec laquelle la nouvelle fut accueillie par l’actuelle majorité, et la façon dont elle fut traitée par la presse en dit fort long sur les biais cognitifs qui hantent les cerveaux souvent vides de nos dirigeants et de nos journalistes.

Pour eux, il semble en effet acquis qu’il faille avant tout déplorer un enrichissement de la société, ce dernier n’étant jamais assez rapide, jamais assez égalitaire et toujours trop suspect de malversations ce qui le teinte systématiquement de jalousie : le riche l’est toujours trop et toujours au détriment des autres.

Oui, assurément, pour une frange d’invertébrés d’invétérés gauchistes et autres thuriféraires d’un tout-à-l’État collectiviste et confiscatoire, la France continue de véhiculer cette image de pays de cocagne, de véritable paradis fiscal peuplé d’une caste d’ultra-riches (de millions de millionnaires même !) que l’impôt, la taxation et la ponction fiscale ne parviennent ni à calmer, ni à endiguer. Sapristi !

Ainsi, comme un étrange fléau qui toucherait le pays de son irritante opulence, le riche l’est évidemment au détriment de la classe ouvrière, celle-là même que ces intellectuels de pacotilles entendent représenter, et pour lesquels la seule façon d’extraire cette classe ouvrière de sa situation forcément abominable consisterait à ponctionner aux riches (de préférence tout) par la voie fiscale, autrement dit de rendre riches les pauvres en rendant pauvres les riches. Succès assuré et pour un pays qui figure régulièrement sur le podium des prélèvements mondiaux, c’est… riche.

Enfin, on ne pourra s’empêcher de noter que l’image de la France est fort différente lorsqu’on ne se contente pas de regarder les patrimoines à hauteur d’un million de dollars, et qu’on s’attarde sur les patrimoines de 50 millions de dollars et plus. Là, le classement change franchement pour la France qui passe alors à la neuvième place, et notamment derrière des pays émergents comme l’Inde et la Russie, ce qui montre assez bien que la dynamique n’est finalement pas celle peinte avec les grosses brosses de l’actuelle presse gauchiste française, jamais en retard pour présenter une lutte des classes aussi caricaturale qu’agitatrice (car il faut toujours agiter le peuple avant de s’en servir comme le rappelait Talleyrand).

La France est en réalité un pays sur-ponctionné, surtaxé, dont l’administration, les politiciens, les syndicats et maintenant une grosse majorité du peuple s’entend à faire un véritable enfer fiscal par pure jalousie et une inculture crasse des principes économiques de base. Elle ne gagne des millionnaires qu’à la faveur de conjonctures temporaires sur lesquelles elle n’a aucune prise, et entend par tous les moyens répartir la misère le plus également possible.

Pour le moment, la mission est remplie.

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Oups, l’énergie devient fort chère !

Par : h16

Dès 2022, les choses ont été clairement dites par notre Bruneau De Bercy national : il n’y a pas d’inflation ou, disons plutôt que la France y résiste nettement mieux que le reste de l’Europe.

Ou disons plutôt que le gouvernement va agiter frénétiquement ses petits bras musclés pour faire baisser les prix délirants de certains produits, quitte à menacer discrètement dans des ruelles sombres les distributeurs ou les fabricants qui ne feraient aucun effort.

Ou disons que oui, bon, d’accord, il y a bien une inflation robuste, qui certes ne va pas baisser prochainement, mais que, grâce à des efforts surhumains (petits bras musclés, tout ça) du gouvernement et du ministère du Bruneau, ça va aller mieux (ou presque). Promis, juré craché !

Las. Malgré les baisses de prix décrétées par le Bruneau, malgré la multiplication des efforts héroïques du gouvernement (avec ses petits bras musclés), malgré l’abnégation de chacun de ses membres turgescents qui se sont pour certains passés de Falcon républicain ou ne l’ont pris qu’une toute petite fois pour aller au Touquet, malgré ces privations terribles, zut et flûte, certaines factures ne diminuent pas du tout…

C’est ainsi qu’on découvre que certains clients malheureux de fournisseurs alternatifs d’électricité viennent de recevoir une facture de régularisation particulièrement salée, le coût d’approvisionnement en électricité ayant quelque peu augmenté : 1600 euros pour les uns, 4000, 7194 ou 9500 euros pour d’autres, l’ajustement des factures aux nouvelles conditions et aux nouveaux prix “de marché” laisse plus d’une famille dans la consternation et souvent une situation très compliquée. Il faut dire qu’être obligé de souscrire un prêt bancaire afin de payer ses factures d’électricité dans un pays où, traditionnellement, cette énergie était la moins chère, il y a de quoi s’interroger franchement. M’est avis que le Bruneau de Bercy aura fort à faire pour justifier le statu quo français en matière de marché européen de l’électricité…

En fait, on assiste à la suite logique de l’explosion des prix de l’électricité en France : à mesure que les contrats se renouvellent (tacitement ?) et que les hausses spectaculaires de tarifs entrent en force, les (insouciants) clients des fournisseurs alternatifs découvrent les douloureux ajustements que ces hausses représentent.

La première hausse sévère subie en 2022 concrétisait essentiellement les tensions des marchés face au conflit russo-ukrainien et, surtout, les choix consternants opérés depuis des années dans les politiques énergétiques mises en place en France dans l’insouciance complète des citoyens : eh oui mes petits loulous, la transition énergétique, c’est aussi l’abandon mal planifié d’un nucléaire peu cher, la volonté de dépendre d’énergies intermittentes aux rendements rigolos, et le choix concomitant et douteux d’énergies palliatives comme le gaz dont l’origine impose une certaine vista diplomatique qui a complètement déserté en France (et ce n’est pas ce qui se passe en Afrique actuellement qui viendra démentir ce constat navrant). Forcément, des choix idiots aboutissent à des conséquences douloureuses que les Français découvrirent, éberlués, toute l’année 2022.

La seconde hausse, véritable retour d’élastique dans l’œil globuleux d’un Bruno Le Maire jamais en manque de gamelle, c’est l’ajustement des tarifs au moment des renouvellement de contrats et les régularisations en cours d’année des fournisseurs alternatifs, non soumis au tarif règlementé, avec ces surprises dodues en plein été et ce alors qu’une nouvelle hausse a aussi été admise il y a un mois pour les tarifs règlementés.

Le marché européen de l’électricité, aussi artificiel qu’imbibé d’interventions des États participants et des règles européennes handicapantes, devient une véritable flibusterie dans laquelle les malheureux pigeons se sont fait plumer bien trop vite pour ne pas crier. C’est une illustration assez fantastique de la raison pour laquelle l’État ne devrait jamais mettre ses gros doigts boudinés dans un marché, et pourquoi ceux qui croient faire de bonnes affaires en y prenant part se retrouvent généralement floués.

Du reste, on note aussi, en même temps, une hausse spectaculaire des tarifs de l’essence à la pompe permettant à un nombre croissant de pompes de dépasser allègrement le seuil symbolique des 2€ par litre. Tout se passe de mieux en mieux pour le gouvernement.

Paradoxalement, l’énergie n’a aucun besoin d’être chère. Ainsi, le nucléaire est très rentable et peu cher en France mais le marché européen actuel, aussi bidon que néfaste, dans lequel les politiciens conservent sadiquement les Français, ne permet plus de refléter cet avantage (à dessein, du reste, ceci permettant aux Allemands de conserver une certaine compétitivité).

Par exemple, les produits pétroliers ne sont chers que parce qu’ils sont surtaxés comme aucun autre produit (on parle de plus de 100% de taxes sur les prix bruts). Or, ces taxes sont conservées pour deux raisons : bien sûr parce qu’elles rapportent une manne considérable à l’État et lorsqu’on est en faillite, on ne chipote pas devant une si belle entrée de fonds, mais aussi car elles permettent de pousser l’agenda, purement idéologique, d’une transition écologique qui consiste surtout à s’acharner sur les pollueurs qui – c’est pratique – sont essentiellement ces classes moyennes et modestes les plus méprisées de la caste au pouvoir…

Évidemment, à présent que la situation financière française est catastrophique, tripoter ces taxes est hors de question : si l’argent ne rentre pas à gros bouillons, la cessation de paiement arrivera très très vite ce qui pourrait écourter certains mandats et diminuer drastiquement certaines prébendes. Quant à sortir du marché européen de l’électricité, oubliez : il s’agit là encore d’une pierre d’angle idéologique, et en sortir constituerait un aveu d’échec de la classe dirigeante, une prise en compte des desideratas de ceux qu’on méprise tant, ce qui est impensable.

Le principal problème de l’énergie chère, c’est qu’elle rend absolument tout plus cher – ce qui veut dire au passage que l’inflation n’a pas fini de rester élevée. Eh oui : diminuer, même un peu, sa consommation (cette fameuse décroissance vantée par certains nigauds médiatiques) revient très concrètement à diminuer la production de richesse et, par conséquence logique, à provoquer faillites, chômage et, au final, misère.

Autrement dit, par l’impéritie des gouvernements qui se sont succédé depuis des décennies, et par la nullité historique de l’actuel, totalement vendu à des intérêts étrangers, la France va s’appauvrir un grand coup. Préparez-vous.

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Ces Jeux Olympiques 2024 qui se présentent si bien…

Par : h16

On s’amuse, on rigole, le temps passe et mine de rien, dans moins d’un an, Paris devra accueillir les Jeux Olympiques d’été. Heureusement, les astres s’alignent et tout indique que ces événements sportifs seront placés sous les meilleurs auspices.

Reconnaissons-le : ces jeux tombent vraiment à point. Pour une France dont la dette dépasse à présent tous les records et dont le déficit n’en finit pas de se creuser (merci le Bruneau de Bercy), ces Jeux représentent même une vraie opportunité de dépenses somptuaires au frais du contribuable avec une probabilité de retour sur investissement complètement nulle pour le contribuable. Rassurez-vous cependant : comme on peut s’y attendre, les gros industriels, largement subventionnés, sauront s’y retrouver. Le capitalisme de connivence à la française se porte très bien.

Et c’est donc avec une bonne humeur teintée d’un optimisme d’airain que, petit à petit, ces Jeux s’organisent dans la capitale française dans le respect inclusif de tous, de toutes et mêmes de nos amis les animaux, à commencer par les surmulots dont on pressent qu’ils sauront, eux aussi, trouver leur intérêt à ce raout sportif.

D’ailleurs, en parlant d’inclusivité et de mammifères facétieux, les hordes de migrants un peu turbulents ne seront pas un souci : d’une part, la sécurité sera tenue d’une main aussi ferme qu’électronique – et, on le soupçonne, extensible à l’ensemble du territoire pour bouter le complotiste et le dissident hors nos murs. D’autre part, bien que venus en nombre grâce à l’accueil chaleureux et solidaire – surtout solidaire, d’ailleurs – de la Mairie de Paris, ces migrants sont maintenant habilement redirigés dans des endroits plus propices à leur épanouissement personnel : les jugeant sans doute un peu trop exubérants, pas tout à fait assez intégrés au décor et souffrant d’une absence un peu trop visible des “bons codes” pour nos sociétés policées, les autorités ont en effet décidé de les expédier en petits paquets surprise aux six coins de l’Hexagone.

Gageons que la Province se réjouira de ces surprises croustillantes.

Pour les épreuves, les tests menés jusqu’à présent donnent une bonne idée de ce qui pourrait se passer : l’annulation chaotique de l’épreuve de natation ce premier week-end d’août permet de situer avec précision l’efficacité et le professionnalisme des équipes en charge de toute l’organisation.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que cette annulation survient à cause d’une pollution de la Seine (dont le lit n’était pas asséché, heureusement) provoquée par une pluie diluvienne, ruinant à la fois le message officiel d’une canicule, l’autre message officiel d’une sécheresse, celui d’une capitale de plus en plus propre, et celui, enfin, d’une préparation de ces jeux tirée au cordeau.

On sera rassuré en se rappelant que les surmulots savent assez bien nager et que la pollution des lieux ne les gênera pas beaucoup. On gagnera en assurance en apprenant qu’en fait, après analyses des eaux, cette pollution n’était que très légère et – c’est ballot – ne nécessitait pas l’annulation des épreuves. On perdra toute assurance en constatant que si les épreuves furent malgré tout annulées, c’est essentiellement parce que les résultats des analyses sont parvenus trop tard, le lundi suivant.

Bref, les choses commencent à prendre la tournure qu’on imaginait déjà il y a quelques temps et on entraperçoit les contours d’une capitale 2024 particulièrement rutilante.

Cossue, même, si l’on en juge par les estimations de prix des locations pendant cette période, que certains se sont enhardis à faire pour aboutir à des chiffres croquignolets : comptant avec un optimisme assez stupéfiant sur une masse de 15 à 20 millions de touristes à Paris pendant cette période, les professionnels du milieu hôtelier auraient ainsi multiplié le prix de leurs chambres par plus de six. Une chambre actuellement autour de 90€ s’affiche parfois à plus de 1300€ dans un an, ce qui ne manquera certainement pas de scandaliser les députés LFI dont on attend les réactions avec gourmandise (sauf pour ceux d’entre eux qui louent très capitalistiquement des chambres dans la capitale, bien sûr).

Sans nul doute, les répétitions et autres tests grandeur nature permettront de rôder les procédures, décrasser les moteurs, huiler les comportements, préparer les esprits et trouver des solutions innovantes pour résoudre ou contourner les mille et un petits soucis qui ne manqueront pas de se présenter dans les dix prochains mois.

Peut-être y aura-t-il un peu de retard ici ou là dans l’un ou l’autre aménagement olympique, mais reconnaissons-le, c’est peu probable. Peut-être y aura-t-il quelques tensions au niveau de la sécurité alors que certaines épreuves se déroulent dans les quartiers les plus festifs, jeunes et remuants de la capitale ; mais cette fois-ci, on sait que les autorités sauront réagir aux hordes de supporters anglais turbulents. Peut-être les transports en commun devront faire preuve d’un peu plus de leur légendaire souplesse et capacité d’adaptation pour accommoder le flot de touristes frétillants qui ne manqueront pas de se bousculer dans la capitale ; mais il est certain que les Franciliens et les Français sont déjà confiants.

Ou presque, puisque une petite minorité (67 %, tout au plus) des habitants de l’agglomération parisienne se disent “pessimistes”, estimant que la France “ne sera pas prête”.

Allons, allons !

Compte-tenu de l’esprit inventif et de la détermination des équipes notamment municipales qui ont amplement démontré jusqu’à présent toute l’étendue de leurs compétences, il n’y a pas de doute que tout va très bien se passer.

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Douce France, nouveau berceau des couteaux fous

Par : h16

Ce cher pays de mon enfance n’est plus tout à fait une aussi douce France qu’elle fut chantée jadis. Malgré les torrents de lait et de miel qu’y fait couler Emmanuel Macron (Que Son Nom Soit Chanté En Louanges Éternelles !), il apparaît de plus en plus que l’insécurité et la violence trouvent, malgré tout, une petite place dans cet Éden à portée de contribuable…

Eh oui, tout n’est pas toujours rose en République du Bisounoursland. Parfois, des chrétiens islamistes déséquilibrés tout court viennent poignarder des enfants dans un parc (ce qui n’a pas été jugé comme étant un acte terroriste mais, probablement, une simple perte momentanée de raison, une altération brusque du jugement de l’individu), et on comprend bien que ce genre d’événements est – heureusement – extrêmement rare. Après tout, la République assure la sécurité du cheptel citoyen et ne saurait tolérer un glissement vers la barbarie.

Néanmoins, on ne peut s’empêcher de noter que l’actualité, si fuyante, si prompte à passer à un autre sujet, ne peut s’empêcher de revenir régulièrement sur l’une ou l’autre petite entorse au vivre-ensemble qui a pourtant fait la marque de fabrique de notre belle République. De façon étonnante, on constate ainsi que certains faits divers apparaissent avec une belle régularité. Tout comme pour Annecy et pas mal d’autres affaires avant celle-ci, il est régulièrement sujet de couteaux fous.

On pourrait choisir l’une ou l’autre région ou ville française et y recenser rapidement les altercations qui impliquent l’usage plus ou moins habile d’une lame, comme Lyon, Nantes, Bordeaux, Besançon, en Ardèche et bien sûr Paris, avec des blessés, parfois des tués.

C’est – malheureusement – aussi facile que banal et varié : variété des types de lames, variété des folies, variétés d’altercations et de leurs motifs, et variétés des blessures… Pas de doute, la société française des années 2020 sait faire dans la variété lorsqu’il s’agit de suriner son voisin.

Certes oui, la France des années 90 n’était pas tendre, mais il apparaît bel et bien qu’elle était plus douce qu’elle ne l’est maintenant.

Sans surprise, les statistiques, brutes, ne laissent pas de place au doute : on observe bien une augmentation assez prononcée de la criminalité dans le pays, surtout ces dernières années.

Ce constat est aussi mené par les individus, directement au contact de la réalité : le nombre de témoignages directs et indirects se multiplient ; le nombre de faits divers dans la presse aussi. Ces articles et ces expériences ne sont pas du tout en accord avec le discours politique actuel : officiellement, ces augmentations statistiques ne sont que le résultat d’une meilleure prise en charge des plaintes, d’une “libération de la parole”, d’une catégorisation un peu trop large du concept d’arme blanche, et d’une attention plus soutenue de la presse à ces faits divers. C’est tout.

Dès lors, on trouvera sans mal des articles (notamment de la fine fleur des Fact-Checkers, célèbres pour leur excellente tenue générale sur les trois dernières années) expliquant à quel point il est difficile de réellement qualifier la tendance globale, l’insécurité en France ou son taux de criminalité. En face, quelques journalistes sont à la peine, coincés qu’ils sont entre leur travail quotidien qui rapporte ces faits de plus en plus souvent, les lancinantes affirmations de certains parlementaires, et l’impérieuse nécessité de mâtiner tout ça des habituels conditionnels et autres nuances pastelles pour faire rapidement glisser le sujet dans l’oubli, ne laissant derrière eux que quelques courbes que personne ne veut réellement voir.

Alors, les affaires sordides s’empilent, et ne font plus qu’un ou deux articles supplémentaires dans une presse qui continue donc de banaliser tout ça tant qu’elle peut, par facilité, conformisme ou idéologie.

Entre la novlangue qui impose de parler de sentiment d’insécurité et les injonctions à ne jamais faire d’amalgames interdits (au contraire de certains qui sont, eux, obligatoires), la réalité est progressivement enfouie dans les pages intérieures de journaux qui tremblent à l’idée d’informer. On en arrive au point où d’un côté, ces mêmes médias font des pieds et des mains pour nuancer et minimiser la déferlante de faits divers de plus en plus violents en France, et où de l’autre côté, ils nous expliquent que la délinquance et l’insécurité du quotidien (qui n’existe quasiment pas ou n’est qu’un sentiment fugace) atteint même les petites villes françaises après avoir gangrené les grandes agglomérations, au point de pouvoir même dresser des listes d’une espèce de Sécurithon macabre.

En somme, toute cette violence n’est qu’un sentiment, mais il est de plus en plus partagé sur tout le territoire… Et malheureusement pour cette presse, malheureusement pour les politiciens et les officiels de la nuance et de la minimisation, les témoignages sont de plus en plus souvent relayés par les réseaux sociaux.

On pourra certes reprocher à ces derniers de créer un effet de loupe. Cependant, on n’agrandit que ce qui existe déjà. Or, pour exister, la violence, la délinquance quotidienne, les tentatives d’agressions, d’enlèvement ou d’homicides existent bel et bien, nonobstant l’effet de loupe.

Et alors que certaines chaînes télé subtilement inféodées au pouvoir actuel tentent de faire croire que relayer ces images est illégal (alors que ça ne l’est pas), on comprend que ce qui gêne par dessus tout le pouvoir et les médias n’est pas l’existence même de cette insécurité, ni de l’évolution dramatique ces dernières années avec une croissance maintenant difficile à cacher des actes de plus en plus violents et une extension dans toutes les villes de France.

Non, ce qui gêne les politiciens et les médias est qu’on puisse ainsi en discuter, qu’on puisse étalonner l’évolution et aboutir à la conclusion, dévastatrice pour eux, que non seulement la violence augmente, mais qu’elle est directement imputable à leurs politiques et au déni dont ils se drapent depuis trop longtemps, et qu’ils nous ont donc menti et continuent de le faire avec aplomb depuis des années.

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Ces coïncidences statistiques dont on ne veut surtout pas parler

Par : h16

C’est avec un peu d’étonnement qu’on apprend dans une presse globalement discrète que, décidément et malgré tout, l’année 2022 aura vu s’installer une surmortalité de plusieurs dizaines de milliers de morts en France.

Voilà qui est peu commun : autant pour l’année 2020 et l’année 2021, on s’attendait à cette surmortalité évidemment causée par la pandémie dont furent si friands les médias pour remplir leurs colonnes et les politiciens pour remplir leurs poches et leurs agendas, autant pour 2022 qui n’a vu ni pandémie (officiellement terminée) ni événement catastrophique majeur, on pouvait s’attendre à un retour à la normale, à ce petit rythme pépère de 1700 morts quotidiens.

Las. Cela ne s’est pas passé du tout ainsi et c’est un peu étonnant qu’on en parle si peu, justement par contraste avec ces deux années précédentes où tous les médias nous tenaient en haleine avec un compte précis de chaque personne qui mourrait, et dont les plateaux télés se remplissaient de “sommités médicales” qui expliquaient, l’œil vibrant de terreur dès que les chiffres se plaçaient résolument au-dessus de ces 1700 morts quotidiens, que la situation était aussi grave que désespérée (ou quasiment).

Par comparaison, en 2022, on a donc constaté 147 morts de trop tous les jours (1849 observés au lieu des 1702 attendus, soit l’équivalent d’un crash de la Germanwings tous les jours) sans que personne ne s’en émeuve vraiment : pas de “sommité” l’oeil tremblant, pas de carte bigarrée des régions en surmortalité évidente, pas de baromètre de la calanche ni de récapitulatif des clabotés.

Autre élément de surprise : zut et flûte, ces morts surnuméraires ne le sont pas à cause du COVID.

Sapristi ! S’agirait-il enfin de ces morts en masse provoquées par le réchauffement dérèglement climatique ? S’agit-il du stress, de jardinage trop intensif, d’un excès de sel dans l’alimentation ou d’une vague de suicides par neurasthénie en écoutant les discours du Président Macron ?

La question s’est posée… Un peu. Les réponses ont été… évasives : en pratique, il y a bien eu nettement plus de morts que prévu, mais “on ne sait pas encore précisément pourquoi”. C’est probablement les reports de traitements de la période Covid qui ne furent pas rattrapés, voire (bien sûr) un délabrement progressif du système de soins français.

Après tout, pourquoi pas.

Ces explications entraînent malheureusement d’autres questions, comme, par exemple, “pourquoi a-t-on observé la même chose dans d’autres pays ?” … En Espagne, en Allemagne, en Italie, on observe la même étrange surmortalité qui décolle, dans tous ces cas, toujours à peu près au même moment. Tout se passe comme si l’année 2020 marquait un emballement soudain de la mortalité dans différents pays occidentaux.

Concernant le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni, on pourra regarder l’intéressante vidéo suivante du Dr. Campbell qui a, depuis le début de la pandémie, opéré un suivi très documenté de ce qui se passe en prenant le parti de n’utiliser exclusivement que des sources officielles et non discutables.

Au passage, on notera que l’analyse des données canadiennes par le Pr Fenton, statisticien de renom, qu’on pourra lire ici, ne laisse pas trop de place au doute : il y a bel et bien une surmortalité marquée, que les bidouilles statistiques frénétiques des institutions officielles ne parviennent pas à faire disparaître (il faut dire que 5 à 10 sigmas d’écart-type pour ce qui est observé actuellement selon les données, c’est une belle bosse qu’il est difficile de cacher sous un tapis aussi moelleux soit-il).

En Allemagne, une étude parue récemment s’est penchée sur le phénomène, en essayant de le quantifier aussi précisément que possible. Ses intéressantes conclusions méritent une petite citation :

“Ces résultats indiquent que quelque chose a dû se produire au printemps 2021 qui a conduit à une augmentation soudaine et durable de la mortalité, alors qu’aucun effet de ce type n’avait été observé jusqu’à présent au cours de la première pandémie de COVID-19.”

Oui, quelque chose a dû se produire, et, plus fort encore, dans plusieurs pays à la fois et à peu près en même temps.

Si l’on s’en tient aux thèses développées par la fine fleur du journalisme français, apparemment, tous les habitants de ces pays ont subi, dans des proportions et des temporalités très comparables, des reports de traitement et, coïncidence encore plus troublante, tous constatent aussi un délabrement de leur système de soin dans des proportions étonnamment similaires au système de santé français que le monde nous envie et que ces petits cachotiers nous avaient finalement copié, dirait-on.

Néanmoins, alors que pour les autorités, le mystère est – bien sûr – presque total, on devra vraiment s’interroger sur ce qui a bien pu provoquer une telle surmortalité dans des pays si éloignés les uns des autres, tous à peu près en même temps, et dans des proportions proches. Notamment lorsqu’on épluche la mortalité des jeunes de moins de 15 ans, qui dépasse ce qu’on observait depuis des années, des décennies, partout en Europe : on est, très bizarrement, passé d’une surmortalité faible (et même négative en 2020) à une surmortalité soutenue en 2022 pour une population qui, normalement, est plutôt en bonne santé.

Au-delà de conditions climatiques, de délabrements malencontreux de systèmes hospitaliers, de retards dans les soins et les diagnostics (qui expliquent fort mal ce qu’on observe chez les moins de 15 ans, au passage), l’observation d’un nombre anormalement élevé de myocardites et de troubles cardiaques divers ajoute son lot de questions au reste du tableau.

Mais que diable se passe-t-il donc ?

Ces éléments, et cette ignorance de plus en plus compacte de toutes les autorités de tous ces pays, imposent de parler, à nouveau, d’une malheureuse épidémie de coïncidences comme de précédents billets en firent mention il y a quelques mois.

Oui, il faut se rendre à l’évidence : quelque chose s’est passé dans le courant de 2021 qui, lentement mais sûrement, a provoqué un paquet de décès supplémentaires en 2022 dans un grand nombre de pays occidentaux. Mais voilà : l’imagination laisse une page blanche, l’esprit plein de conjectures et de questions. On se demande vraiment ce qui a provoqué tout ça.

Tout ceci, c’est vraiment de la malchance, voire du Padbol™ de qualité chimiquement pure !

Tout au plus pourra-t-on se réjouir que les médias ne se sont absolument pas emparés de ces questions qui restent sans réponse : alors qu’ils nous ont largement habitués à surgonfler les problèmes pour exciter nos peurs, que la moindre bourrasque de vent, la moindre pluie, la moindre période de chaleur ou de froid un peu rude déclenchent chez eux une farouche envie de nous expliquer pourquoi, quand et comment l’apocalypse climatique va arriver, cette surmortalité constatée un peu partout en Occident n’a pas du tout déclenché les mêmes comportements…

Certes, quelques articles sont parus dans quelques journaux pour relater, fugacement, les excès observés. Mais aucun n’a voulu montrer que la tendance était observée dans d’autres pays occidentaux. Aucun journal n’a eu le toupet d’enquêter, d’aller demander des comptes aux politiciens, aux statisticiens officiels, aux autorités de santé.

Jouant sans doute la carte de l’apaisement, de la modération, d’une prise de recul saine devant des données encore si pleines de questions, nos médias ont fort aimablement et fort professionnellement limité le sujet à sa plus simple expression avant de bien vite retourner aux sécheresses asymptomatiques du moment.

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Assises des Finances Publiques : à la recherche des milliards perdus

Par : h16

Au royaume de Koikilenkouth Premier, les dettes se sont un peu trop accumulées et certains auditeurs (comme Fitch par exemple) ont émis des doutes sur sa capacité à rembourser ces créances babylonesques. Pruno Le Maire, entendant le message, a donc décidé qu’il était temps de faire mine de s’attaquer au problème.

L’annonce est officielle puisque c’est au cours des “Assises des Finances Publiques” (“Assises” car il vaut mieux l’être pour encaisser sereinement ce qui est envisagé) lancées ce lundi que ce nouvel effort de redressement global des finances du pays a été détaillé. C’est donc tout logiquement que les fines équipes du Ministère de l’Économie vont entreprendre d’en finir avec le temps des aides tous azimuts – notamment celles liées au Covid – et qu’elles se sont lancées dans la recherche minutieuse de ces sources d’économies afin de maquiller d’établir un budget 2024 crédible.

Le défi est à la hauteur du Ministre dont l’intellect, dilaté comme jamais, sera mis entièrement à contribution. En effet, pour parvenir à boucler ce budget, Pruno devra éviter toute hausse d’impôts, le Chef de l’État ayant clairement exclu cette possibilité. Et pour un défi, ce sera un défi de taille car non seulement, ce sera sans impôts, mais pour notre frétillant renflement gris de Bercy, “Désormais, il est temps de revenir à la normale. Mais cela ne veut pas dire l’austérité.”

Oui, vous avez bien lu : pas d’austérité et pas de nouveaux impôts, mais redressement quand même !

Redressement car le Ministère des Trous Béants vise une solide baisse des dépenses de l’État tout autant que des collectivités territoriales, ce qui ne va pas être simple, au contraire des objectifs – déjà fixés – qui sont d’amener la dépense publique à 53,5% du PIB en 2027 (contre 57.5% en 2022) pour – soi-disant – tenter de refaire passer les déficits en-dessous du totémique et pifométrique 3% du PIB.

L’objectif est pointé et les moyens sont évidents : il va falloir réduire sans austérité c’est-à-dire couper sans couper, et imposer sans taxer tout en taxant sans imposer. Le “En Même Temps” macronien s’illustre ici comme une dentelle fine, toute en clairs-obscurs subtils et transparences trompeuses qui se traduira par une sorte de magie financière dont on ne peut même pas encore soupçonner la complexité.

Il faut dire que l’option d’endetter à nouveau le pays n’en est plus tout à fait une : à mesure que les taux d’emprunt remontent, cette dette coûte de plus en plus cher. Et les agences de notation ont clairement fait savoir que la France était en train d’épuiser ses dernières cartouches avant une dégradation de sa note, entraînant mécaniquement un renchérissement de cette dette déjà coûteuse.

C’est un peu pour cela que Pruno demande à chaque ministère de faire un petit effort, de réduire son budget de 5%. C’est bien, 5%, c’est un chiffre simple, c’est propre et ça permettrait, sur le papier, de faire 10 milliards d’économies. Devant un déficit annuel qui va confortablement s’installer autour des 120 milliards (soit 12 fois cette économie potentielle) et une dette totale 300 fois plus grosse que le petit coup de rabot envisagé, on comprend que ce n’est pas tout à fait le bon moment pour crier victoire.

Rassurez-vous, cela n’empêchera ni Pruno ni toute sa troupe de clowns de continuer à endetter le pays mais au moins auront-ils fait preuve, sur le plan de la communication, des affichages nécessaires de rigueur, de sérieux et de solennité qui rassurent.

Au passage, sentant probablement qu’on allait les entuber encore une fois, les maires français n’ont pas daigné se déplacer pour participer aux Assises. Prétextant qu’ils n’auraient rien pu dire et que l’élimination de plusieurs impôts locaux dont leurs communes bénéficiaient jusqu’à présent les a mis dans l’embarras financier, ils ont décidé de bouder, et ce d’autant plus qu’ils notent, amers, qu’ils vont devoir composer avec les efforts budgétaires imposés tout en augmentant leur masse salariale : la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires territoriaux va leur coûter 2 milliards d’euros (au lieu d’un prévu).

Cependant, les larmes du contribuable peineront probablement à sortir lorsqu’on se rappellera que ces mêmes collectivités n’ont pas arrêté d’embaucher à tour de bras depuis des lustres et qu’ils payent donc maintenant ces choix calamiteux empilés d’années en années pour faire plaisir aux électeurs : entre 1997 et 2020, alors que la population n’augmentait que de 13%, les effectifs de la fonction publique augmentaient de 22% (soit 69% plus vite) ; sur la même période, la seule fonction publique territoriale augmentait de 47%.

Mais en face, reconnaissons-le, les services publics dispensés se sont heureusement tellement améliorés qu’au moins peut-on se dire qu’on en a pour notre argent. Ah ah ah.

Parallèlement, on comprend bien que les gesticulations du Pruno de Bercy se font tout en conservant la plupart des buts idiots (ou carrément suicidaires) que cette brochette d’imbéciles nous ont fixés arbitrairement, à commencer par cette transition énergétique qui va achever le reste de potentiel industriel du pays.

Vous l’aurez compris : l’heure est à la communication, à la préparation des esprits à une déferlante de coupes arbitraires, de préférence dans un régalien déjà consternant de médiocrité. Tout le reste, cette prétention à redresser les finances, à faire attention et tenter de remettre l’économie dans de bons rails, n’est que pure fanfreluche, du cirque, de l’esbrouffe.

Cette esbrouffe est présentée devant les Français, mais elle ne leur est absolument pas destinée, car les sans-dents ne sont rien et le cheptel n’a pas son mot à dire. Non, ici, le spectacle est à destination des financiers : il faut les rassurer, notamment sur la capacité de la France à rembourser ses dettes et plus exactement la capacité de l’État à aller prendre – de force, bien sûr – l’argent là où il est, c’est-à-dire non pas chez les riches (fiscalement rares en France), mais chez les autres qui ne sont pas riches mais qui sont très nombreux, désorganisés, isolés et qui ne voient pas venir le coup de massue.

Sans ces annonces, sans ces gesticulations oratoires, les taux risqueraient de grimper trop vite. Et rapidement, les choses tourneraient au vinaigre : le budget ne pourrait être tenu, pas plus que les dépenses sociales ne seraient versées.

Voilà qui pourrait agacer tout le monde, vous ne croyez pas ?

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Instagram et pizzagate

Par : h16

Stupeur totale dans la presse française : on découvre, à la suite d’une enquête approfondie du Wall Street Journal et de l’Université de Stanford que le réseau social Instagram sert d’hébergement à de nombreux pédophiles et permet le partage de matériel (photos, vidéos) montrant des abus sexuels sur des enfants.

Oui, vous avez bien lu : Instagram, réseau social et service de partage de photos et de vidéos, permettrait à des pédophiles et pédocriminels d’échanger de façon plus ou moins discrète du matériel dont tout indique qu’il tombe normalement sous le coup de la loi dans à peu près tous les pays du monde. Mais ce qui distingue cette affaire de la plupart des autres, c’est que l’enquête menée par les universitaires et les journalistes du WSJ révèle en surcroît que les algorithmes utilisés par la plateforme favorisent les contenus pédophiles auprès d’autres pédophiles.

Bien évidemment, devant cette nouvelle, toute la presse s’est remplie d’un “bad buzz” qui a fait s’effondrer le cours des actions Meta, la société-mère d’Instagram et… Ah non. Rien de tout cela. En pratique, à part quelques articles discrets relatant l’affaire, l’actualité a rapidement glissé sur ce qui apparaît pourtant comme un énorme lièvre levé par les enquêteurs.

Lièvre d’autant plus énorme que l’enquête montre que certains émojis et certaines dénominations agissent comme une sorte de code : l’utilisation d’une carte (“map” en anglais, comme l’acronyme “MAP” pour “Minor Attracted Person”, euphémisme pour pédophile) ou, plus étonnant encore, d’une pizza au fromage (“cheese pizza” dont les initiales sont les mêmes que “child pornography”, pornographie infantile). Les utilisateurs de ces codes se déclarent souvent “amoureux des petites choses de la vie”, ce qui, là encore, laisse assez peu de doutes planer.

Selon les chercheurs, Instagram permettait même à ces utilisateurs pédophiles de rechercher du contenu avec des hashtags explicites tels que #pedowhore et #preteensex, qui étaient ensuite utilisés pour les mettre en relation avec des comptes qui laissaient sous-entendre la possibilité d’échange ou de vente de ce type de matériel (au moyen des codes précédents, notamment).

Ceux qui douteraient de la réalité de telles allégations (de nos jours, il est sain de douter, surtout de la presse) pourront éplucher le fil de cette enquêtrice sur Twitter.

Au passage, on se rappelle que la plateforme Twitter avait été accusée des mêmes maux juste après la reprise en main par Elon Musk : ce dernier avait notamment révélé que des réseaux pédophiles et pédocriminels utilisaient la plateforme pour échanger vidéos et photos, organiser des rendez-vous, etc. et que le personnel de Twitter normalement compétent (notamment Yoel Roth) pour arrêter et dénoncer ces pratiques n’avaient rien fait et avait même plutôt passé son temps à traquer et bannir les comptes conservateurs.

De même, Facebook a régulièrement été accusé d’héberger (discrètement ou non) des réseaux pédocriminels, et on a reproché à Zuckerberg, son propriétaire, de ne pas faire suffisamment pour empêcher ces réseaux d’apparaître et de prospérer sur sa plateforme.

Or, coïncidence intéressante, Instagram est propriété de Meta (qui est aussi la société mère de Facebook).

Des réseaux pédocriminels et de la pizza ? Tout ceci n’est pas sans rappeler la sulfureuse affaire du Pizzagate qui est comme le rappelle Wikipedia avec lourdeur et insistance, une théorie conspirationniste farfelue, dénuée de fondement et totalement discréditée à de multiples reprises par les journalistes affûtés d’une presse irréprochable, etc.

L’essentiel de l’histoire du Pizzagate est, du reste, bien résumé dans cette petite vidéo :

Fort bien : on devra donc, une fois encore, recourir à l’explication de la coïncidence malheureuse pour expliquer le fait que les réseaux pédocriminels récemment découverts sur Instagram utilisent la même terminologie à base de pizzas que la terminologie employée dans cette étonnante histoire des e-mails fuités de John Podesta dans lesquels, surprise, on trouvait des échanges relativement bizarres entre différents membres de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. On pourra sans mal trouver l’une ou l’autre explication bénigne pour certains de ces e-mails, et pour d’autres, on pourra là encore évoquer coïncidences et termes tout au plus ambigus.

De toute façon, tout ceci est très officiellement démystifié, il n’y a donc aucun lien, aucun complot, aucune réalité tangible.

Cependant, de façon plus générale, est-ce si difficile d’imaginer que de tels réseaux existent bel et bien, et qu’ils sont couverts, en plus ou moins grande partie, par les autorités ? Pour un politicien, pour une personne bien placée dans une administration ou dans certains domaines clés, connaître les pires penchants de ses adversaires ou, mieux encore, de ses acolytes constitue un levier de pouvoir redoutable, par exemple.

Ce qu’on observe ainsi aux États-Unis n’est en réalité que la façon américaine de faire ce qui existe déjà en Europe et en France depuis un moment, et dont les horribles remugles remontent à la surface de temps en temps comme en attestent par exemple les affaires qui font, fugacement, la une des journaux.

Ainsi, que sait-on réellement de l’affaire Dutroux qui défraya la chronique en Belgique ? De nombreux observateurs, chroniqueurs et journalistes avaient noté l’effroyable probabilité que les enfants kidnappés l’avaient été sur commandite, autrement dit pour le compte d’individus bien placés (dans la magistrature, la politique, le show-bizz par exemple)…

Ainsi, que sait-on réellement de l’affaire Duhamel qui a agité quelques colonnes de journaux (et provoqué l’apparition de quelques vidéos) il y a quelques années et qui avait été commodément classée sans suite pour prescription ?

Parfois, des petites bulles sordides d’actualité repoussante éclatent temporairement dans la presse, et plus personne n’en parle ensuite : les enquêtes se font discrètes, les coupables, s’ils sont trouvés, semblent n’avoir rien à dire et les journalistes n’avoir de toute façon rien à leur demander…

En somme, le plus étonnant n’est pas l’existence de tels réseaux (ce serait même leur absence qui serait réellement surprenante), mais bien la constance avec laquelle les médias de grand chemin font absolument tout pour en minimiser l’existence dans leurs colonnes, la pondération et la discrétion dont font systématiquement preuve les autorités concernées, et a contrario l’acharnement de certains à catégoriser comme “complotistes” tous ceux qui en dénoncent l’existence pourtant évidente, comme s’il devenait essentiel d’ignorer ces pratiques, d’en atténuer l’impact et l’importance.

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Grâce à une app dédiée, évitez le fusilladothon de Nantes

Par : h16

On l’oublie parfois, mais la République du Bisounoursland, ce n’est pas seulement Paris, ses lumières, ses manifestations, ses agressions, ses surmulots et son équipe municipale au taquet pour préparer des Jeux Olympiques dantesques (le mot n’est pas trop fort). C’est aussi toute une province riche de ses particularismes et de ses spécialités culinaires comme, par exemple, le far aux pruneaux.

De façon assez récente, c’est en effet du côté de Nantes qu’on voit se développer cette nouvelle tradition gustative forte en plomb. Alors que le mois de mai touchait à sa fin, on apprenait par exemple qu’un homme venait d’être blessé par balle dans le quartier de Chantenay et que la nuit suivante, pour conserver le rythme sans doute, c’était un mineur qui subissait un saturnisme fulgurant dans le quartier de Bellevue (les forages clandestins sont un problème apparemment).

Situation un tantinet préoccupante d’autant plus que, fin avril, on recensait déjà 17 fusillades, donnant à cette ville un petit parfum de poudre dont les habitants du cru n’avaient pas l’habitude. Le 31 mai, le maire décidait, devant l’augmentation de ces événements fortuits, de faire appel à la CRS 8, histoire de faire semblant de calmer le jeu.

Il est vrai qu’arriver à 22 fusillades depuis le premier janvier 2023 (soit en l’espace de 22 semaines), cela nous donne un rythme chaloupé d’une fusillade par semaine. On se rassurera en rappelant que le port d’arme à feu est strictement interdit en France et que sans cela, ce serait sans aucun doute le Far-West, transformant Nantes en Chicago ou, pire, Marseille ou Grenoble.

Ceci posé, il faut se rendre à l’évidence : on ne devient pas une capitale régionale du far aux pruneaux sans y travailler depuis des années. Et en effet, l’actuel glissement de la métropole nantaise vers les bas-fonds riants du crime organisé qui fait pif paf ne date pas de cette année : depuis 2017, la police observe, quelque peu impuissante, l’augmentation musclée des crimes et délits sur le territoire à tel point que les élus et les responsables politiques locaux commencent à se demander, au moins pour des raisons électorales, comment juguler le problème.

Il semble en effet que, ces dernières années, la situation se soit nettement dégradée depuis qu’on a lâché la bride à toute excuse de sécurité et que, rapidement, le pouvoir aura été pris par les bobos du coin et ceux de la capitale qui ont amplement bénéficié du TGV pour trouver un pied-à-terre (dans les Territoires comme on dit maintenant) et ont donc accueilli, puis poussé et organisé toutes les politiques les plus laxistes et les plus permissives déjà observées dans la capitale avec le succès que l’on connaît.

Le résultat ne s’est guère fait attendre et les histoires croustillantes se multiplient dans la métropole nantaise pour le plus grand bonheur des journalistes sur place qui savent qu’ils ne manqueront pas de faits divers pour les prochaines années : la reproduction des meilleures recettes parisiennes donne déjà des pâtisseries goûtues !

Le constat posé, les autorités concernées ont récemment décidé d’agir.

Fin 2022, joignant le geste à la parole, le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique ont vigoureusement déambulé un ou deux soirs, histoire de bien montrer c’est qui le patron, hein, non mais.

Bizarrement, l’effet fut modeste et les petits échanges de confiseries plombées ont continué de plus belle les mois suivants.

Bien évidemment, les responsables politiques et les forces de l’ordre n’en sont pas restés là. Et alors que certains moqueurs auraient pu croire qu’on allait organiser un Grenelle de la sécurité, voire (option extrême) mettre en place un numéro vert, les autorités ont opté pour une nouveauté décisive : avec la mise en place d’une distribution de plus de 5 millions de flyers pour sensibiliser les Français à la sécurité des femmes dans l’espace public, on sent qu’on touche ici au début d’une solution solide, opérationnelle et proche du terrain.

À présent, on pourra s’interroger sur la façon de les distribuer puisqu’en les groupant suffisamment, on devrait obtenir un effet maximal sur certains importuns.

Mais ce n’est pas tout. Dans le cas spécifique de Nantes, l’administration en place ne recule devant aucun sacrifice des deniers publics et a poussé la perfection jusqu’à ajouter différentes informations dans l’onglet “sécurité” de l’application communale.

Malgré ces efforts remarquables de toute l’équipe municipale jamais en mal d’un Powerpoint™ animé ou d’une poignée de fascicules colorés, des développeurs concernés ont récemment produit Wayfe, une application dédiée à la ville de Nantes permettant aux utilisateurs de planifier leurs trajets pour éviter les zones ♩ les moins citoyennes ♪ et les ♫ plus festives ♬ de la métropole.

À Nantes, une application permet de calculer le trajet à pied le plus sûr pic.twitter.com/9mhTgnaKTc

— BFMTV (@BFMTV) June 3, 2023

La situation ne manque pas de sel (de Guérande) : d’un côté, une ville qui s’enfonce visiblement dans la criminalité et la violence, de l’autre une équipe municipale au moins aussi compétente pour sécuriser la municipalité que celle d’Anne Hidalgo l’est pour organiser les Jeux Olympiques à Paris (ce n’est pas peu dire) et au milieu, des citoyens qui tentent de s’organiser en contournant le problème, toute solution réelle leur étant finalement soigneusement interdite. En attendant que d’autres solutions municipales soient présentées (l’élargissement des trottoirs, peut-être ?), admettons que tout ceci frise le moquage de visage aux petits fers.

Ne nous leurrons pas : ce qui se passe à Nantes n’est pas différent de ce qu’on peut lire un peu partout ailleurs, dans les principales grandes villes de France. Progressivement, toutes semblent en proie à une criminalité croissante et tout indique que ni les équipes locales, ni le pouvoir central, ni les citoyens eux-mêmes ne semblent capables de faire face à ce qui leur arrive.

En outre, dans un phénomène assez inquiétant, la déliquescence, encore lente et souvent niée jusqu’au début du premier quinquennat Macron, s’est nettement accélérée depuis et devient non seulement visible et indéniable (quoi que continuent de prétendre certains idiots inutiles, quelques insoumichons mal dégrossis ou les affidés habituels du pouvoir actuel) mais elle s’étend à présent des chancres de la capitale, ces banlieues nécrosées et abandonnées de la République pudiquement rebaptisées quartiers émotifs sensibles, vers le reste de la Province pardon dans les Territoires.

Finalement, ce qui était vrai à Paris et ses banlieues le devient maintenant un peu partout en France, pour la joie et le plus grand bonheur de tous et de toutes : l’égalité devant la loi s’applique effectivement à tous.

Le seul problème c’est qu’il s’agit de la loi de la jungle…

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Et une petite surveillance des téléphones pour faire bonne mesure

Par : h16

En janvier dernier, Dupond-Moretti faisait l’article de son projet de loi de programmation pour son ministère. Arrivé au mois de mai, le projet a été présenté au gouvernement et si ce dernier l’a accueilli avec un sourire quasi-libidineux, il en va de façon sensiblement différente du reste de la magistrature pourtant directement concernée…

Pourtant, cette “grande loi” aurait dû les séduire : probablement proposée par Dupond-Moretti afin de laisser, malgré tout, son nom quelque part dans un code et peut-être dans l’Histoire du pays, elle comprend une augmentation sensible du budget de la Justice, des embauches et pleins d’intéressants bonus pour ceux qui exercent au sein de la Justice française.

Le recrutement planifié de 10.000 fonctionnaires d’ici à 2027, ainsi que l’augmentation du budget à 11 milliards d’euros d’ici là, devraient donner du cœur à l’ouvrage pour nos magistrats, juges, huissiers et autres agents d’un ministère qui, avec le reste du régalien de toute façon, a depuis trop longtemps été l’un des parents pauvres de la distribution gratuite d’argent des autres.

Avec ce projet, on semble vouloir réparer cette “frugalité” jusqu’à présent forcée pour rouvrir les petits sprinklers à pognon public, en évoquant même à l’occasion l’idée de créer 15.000 places de prison supplémentaires, ce qui serait insuffisant mais constituerait sans doute un pas dans la bonne direction.

Cependant – rassurez vous – il n’en sera rien. La population carcérale française continuera d’augmenter bien plus vite que les murs pour la contraindre : d’une part, on commanditera de belles entreprises de BTP pour construire ces cellules, et la moitié (si tout va bien) sortira de terre, la facture restant inchangée – un classique du détournement de fonds publics décontracté. D’autre part, il est bien plus intéressant et bien moins coûteux de distribuer des peines de pacotille (des mois de prison sans cellule, du bracelet électronique sans contraintes réelles, etc.) que de construire des bâtiments qu’il faudra, ensuite, entretenir, et dans lesquels les détenus ne se montreront pas plus aimables qu’à l’extérieur. Autant ne pas trop se fouler et empocher discrètement la différence.

Comme dans d’autres domaines (on peut prendre l’exemple des hôpitaux ou des collectivités territoriales, par analogie), les embauches permettront assez vraisemblablement d’accroître le nombre d’inutiles et de petits pousse-papiers qui viendront vérifier avec componction que sont bien atteints tous les petits KPI mis en place par l’un ou l’autre cabinets de conseil, ou que l’assurance-qualité en matière de procédure judiciaire et de suivi des peines de prison répond en tous points aux normes ISO idoines, les cerfas se multipliant beaucoup plus vite que les cellules de prison disponibles dans ce pays.

Quant au budget, la marche inexorable de l’inflation ainsi que les emprunts d’État finement indexés par Bruno Le Rigolo de Bercy garantiront solidement que son augmentation passera au mieux inaperçue, et au pire peinera à conserver le niveau de service fourni.

Bref : comme à l’accoutumée avec ce gouvernement de paltoquets approximatifs, on comprend qu’il s’agit essentiellement d’effets d’annonces et du froufroutage de la robe du ministre en plein exercice oratoire.

Néanmoins, cette loi sera aussi l’occasion de légaliser une bonne petite pratique d’espionnage sur les téléphones portables qui, à elle seule, justifie bien le petit effort de pondre des douzaines d’articles pour camoufler cette nouveauté.

Oui, oui, vous avez bien lu : ce projet de loi comprend bel et bien “l’extension des techniques spéciales d’enquête pour permettre l’activation à distance des appareils connectés aux fins de géolocalisations et de captations de sons et d’images” et dès que ces articles furent découverts, ils n’ont pas manqué de susciter le débat.

Bien évidemment, pour la fine fleur du journalisme juridique de la macronie, imaginer que ceci revient à mettre en place un espionnage généralisé au travers des téléphones portables est une grosse exagération qui place ceux qui la font dans le camp douteux des complotistes à tendance droitière : tout ceci ne revient au final qu’à légaliser ce qui, jusqu’à présent, relevait de l’un de ces trous juridiques qui pullulent en République française et que les parlementaires au pouvoir s’emploient (avec abnégation bien sûr) à reboucher grâce à leur vaillante truelle législative.

Malgré tout, les magistrats et le Conseil de l’Ordre des avocats du barreau de Paris – dont on pourra charitablement admettre qu’ils sont probablement un peu plus au courant du dossier que la piétaille scribouillarde de BFMTV – émettent quelques doutes et semblent avoir quelques trucs à redire sur le principe général :

Cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client, même si leur transcription est prohibée. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.

Ah, qu’ils sont bien pusillanimes, ces petits avocats du barreau de Paris !

Tout le monde sait que le pouvoir en place s’est lui-même mis des petits garde-fous solides qu’il ne dépassera pas ! Tout le monde sait que tout ceci sera bien encadré, bien limité aux stricts besoins d’enquêtes terroristes, et qu’il n’y aura jamais un usage un peu trop large voire que l’éthique réprouve de ce genre d’articles ! Et l’actualité montre que jamais le pouvoir n’abuse.

Bon, il est cependant exact que, si l’on s’en tient à ce qui s’est passé jusqu’à présent, force est de constater que d’un côté, les entraves à la liberté n’ont cessé de s’accumuler ces dernières décennies avec une accélération depuis le premier mandat de Macron (avec comme dernier exemple en date, l’interdiction préventive de manifestations sous motif de mauvais bord politique). Et de l’autre côté, n’a cessé de croître la liberté de l’État à multiplier les mesures invasives d’espionnage ou de surveillance de masse.

Ainsi, tant pendant l’épisode des Gilets jaunes que pendant les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites, ces invasions de moins en moins subtiles se sont multipliées (avec un fichage illégal de gardés à vue par des parquets, des arrestations arbitraires, une législation antiterroriste appliquée contre des casseroles, des garde-à-vues instrumentalisées à des fins répressives, et bien sûr des mutilations). Dès lors, difficile de ne pas imaginer que cette loi, une fois promulguée, ne constituera pas une véritable autoroute de la macronie vers votre vie privée, sur n’importe quel motif.

Mais ne vous inquiétez pas : comme il y aura encore et toujours quelques imbéciles et autres niaiseux pour répéter “mais détendez-vous enfin, arrêtez de tout exagérer, on n’est pas en Corée du Nord ni en Chine, voyons !”, jouant sur une différence de degré (de plus en plus fine) et oubliant la similarité de nature de plus en plus grande, tout ceci passera sans problème.

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Nouvelle discipline aux Jeux Olympiques : le saupoudrage de migrants

Par : h16

Les prochains Jeux Olympiques devraient normalement se tenir en 2024 et, selon les probabilités actuelles, pourraient avoir lieu à Paris. Cependant, de nouveaux obstacles s’amoncèlent dans l’organisation de cet événement citoyen et festif qui permettra à la capitale française de briller de mille surmulots feux.

Tout a pourtant bien commencé. La brillante équipe municipale, menée de main de maître par la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait dès le départ tous les atouts pour faire de ces événements une réjouissance internationale impressionnante de professionnalisme et d’organisation, tant il est vrai que la capitale française a jusqu’à présent été, sous la houlette des mêmes pilotes, une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux en matière de magnificence, de luxe et de praticité.

D’ailleurs, l’ambiance est manifestement excellente dans les équipes en charge de ces Jeux Olympiques, à tel point que la présidente du Comité français vient de démissionner pour apaiser les quelques tensions internes qui y régnaient.

En outre, en surcroît d’une fête des cinq sens pour les participants et les spectateurs, il semble que l’organisation de ces jeux ait probablement envisagé d’assurer une solide rentabilité financière de l’événement, en tarifant les billets de ces spectacles d’une façon diablement ciblée : 2700 euros pour la cérémonie d’ouverture, 980 euros pour les grandes finales, voilà qui permettra de filtrer habilement le public présent dans les stades.

Progressivement, à l’approche de la date de lancement de cette réjouissante performance organisationnelle franco-française, tous les indicateurs se mettent donc au vert (prudents, ils préfèrent eux aussi s’éloigner de la Capitale).

En parallèle, les préparatifs, notamment hôteliers, continuent donc de bon train : c’est qu’un nombre considérable d’athlètes est à prévoir à proximité des principaux lieux de rencontre.

Les accommodements sont donc en cours de préparation, quitte à subtilement expulser des étudiants de leur logements, comme l’a récemment indiqué le CROUS. La Mairie de Paris, décidément fort inventive et quelque peu baroque dans son approche, mise donc à la fois sur l’adaptabilité aux exigences sportives de ces logements étudiants, tous naturellement construits avec à l’esprit les plus hautes exigences en matière de solidité et de confort, et à la fois sur l’abnégation et la compréhension des étudiants concernés qui, pas du tout conscientisés par des associations gauchistes lucratives sans but, n’auront probablement pas l’idée de faire l’une ou l’autre manifestation d’opposition à cette idée lumineuse.

Du reste, comme – pour le moment ? – elle n’a guère rencontré d’opposition, cette même idée a prestement été transposée à d’autres populations, notamment la faune festive et enrichissante des quartiers les plus vibrants d’un Paris accueillant toutes les diversités : dans un jeu malin de vases communicants, des “sans-abris” d’Île-de-France vont être saupoudrés dans les autres régions françaises. Au passage, on notera la disparition de l’information pourtant intéressante (mais politiquement plus dangereuse) que l’écrasante majorité (pour ne pas dire la totalité) de ces “sans abris” sont des immigrés clandestins qui seront ainsi répartis dans toutes les autres régions du pays.

Enfin “toutes”, non : le saupoudrage n’aura pas lieu en Corse (pour “des raisons logistiques” ou disons plus probablement une raison plastique, celui que les Corses appliquent parfois sur des bâtiments officiels) et surtout pas dans les Hauts-de-France… qui ont mentionné avoir pris de l’avance avec les “futurs Britanniques” en attente de Ferry et qui occupent un espace et des ressources publiques considérables.

Néanmoins, admirons la création de cette nouvelle discipline olympique qui consiste à transformer la région Île-de-France en gigantesque ventilateur dans lequel les autorités en charge semblent absolument vouloir pousser leurs petits soucis de sécurité et de propreté afin de les répartir à égalité sur le reste du territoire qui, gageons-le, sera heureux de participer ainsi.

Nos régions (qui ont du talent, ne l’oublions pas !) vont très certainement adorer se prêter à l’exercice et notre peuple de Gaulois réfractaires mais généreux et chamailleurs comme on le sait ne tardera pas à faire preuve de sa légendaire hospitalité comme le lui impose gentiment l’élite parisienne autoproclamée avec une pertinence et un à-propos rares qui lui permettront d’éviter tous débordements futurs.

D’autant qu’on apprend avec un étonnement modéré que les “Franciliens” récemment déplacés l’ont été dans des structures locales précédemment occupées par des migrants installés depuis quelques temps. Cet intéressant jeu de bonneteau assez peu humanitaire promet d’intéressantes tensions entre les nouveaux et les anciens occupants.

On peut donc raisonnablement parier que ce saupoudrage de migrants devrait donner lieu à une intense compétition dans tout le pays où chacun se fera fort d’en recueillir toujours plus et toujours mieux (notez que tout ceci n’est pas cher, puisque c’est l’État qui paye).

Il ne fait plus le moindre doute qu’à l’occasion de ces Jeux Olympiques, les Français vont vibrer comme jamais : pour répondre aux petits problèmes de personnel qui semblaient pointer leur nez et afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes pendant cette période, il est dorénavant prévu un déplacement sensible d’un bon nombre de fonctionnaires des Forces de l’Ordre vers la capitale (on évoque 22.000 agents). Parallèlement, l’application intelligente, humaine et bien organisée de ce saupoudrage olympique de migrants de la capitale vers ces régions dont on aura préalablement retiré les Forces de l’Ordre garantit un été 2024 particulièrement calme et serein.

Cela va très bien se passer.

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Vous crèverez de faim et vous serez heureux ?

Par : h16

Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire assez mal et avec une croissance alarmante des idées plus débiles les unes que les autres : puisque la pandémie n’a pas fait assez peur pour permettre un asservissement efficace de toute la population, il était entendu, dès l’année dernière, que les hystéries climatiques prendraient le relais.

Grâce aux trépidations écologiques, il devient facile de mettre en place des politiques de plus en plus coercitives et de plus en plus violentes à mesure que les injonctions empiétent de façon croissante sur les libertés fondamentales des individus. Ces derniers ayant le toupet d’exister et de ne pas toujours être d’accord, il conviendra donc de les écraser (inclusivement néanmoins) afin de garantir que les petits projets écologistes soient mis en place sans obstacles.

Ainsi, aux Pays-Bas et malgré une grogne aussi grandissante qu’évoquée de façon biaisée par une presse au niveau consternant de propagande, l’idée d’éliminer une majeure partie des petites et moyennes exploitations agricole continue de faire son chemin. Les protestations n’y changent rien : la démocratie, flutiau qui n’est joué que lorsqu’il s’agit de trouver des prétextes pour augmenter les taxes ou partir en guerre, n’intéresse ici plus personne.

En France, si les paroles sont traduites, la musique reste la même : doucement, et sans grande discrétion, les premières graines d’une décroissance agricole forcée sont plantées par une Cour des Comptes devenue l’étonnante courroie de transmission de l’Extrême-Centre macronien. Pour elle, c’est évident, il faut “définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin”.

Il n’est pas question de pollution à l’azote (l’excuse débile utilisée par les excités bataves) mais plutôt les émissions de méthane des bovins, autre idiotie fièrement mise en avant par les enragés français pour faire passer leurs âneries. L’argument est désarmant de bêtise mais c’est pourtant celui-ci : le climat se réchauffe, c’est donc la faute des activités humaines, c’est donc à cause de sa consommation de viande, c’est donc parce que le bétail pète du méthane, c’est donc qu’il faut réduire le cheptel (de moitié, mettons, parce que c’est un ratio facile à comprendre).

Ne cherchez dans les “donc” aucune logique, aucun raisonnement. C’est La Science™ écologiste qui parle, donc la Vérité™.

De façon extrêmement commode, ce rapport survient alors que l’actuel ministre de l’Économie vient tout juste de se dilater s’épancher sur Twitter pour y vanter les protéines végétales (par oppositions à celle qu’on trouve en croquant du bovin, français de préférence).

Cependant, il ne faut guère s’étonner d’une telle déclaration puisque derrière se trouve essentiellement un renflement brun du bon gros lobbying, ce capitalisme de connivence que nos élites osent montrer (c’est à ça qu’on les reconnaît). En effet, la baisse drastique du cheptel, c’est l’assurance, par contraposée, d’une augmentation sensible des protéines végétales, issues majoritairement de sojas et pois protéagineux, qui font partie des rotations céréalières… dans lesquelles on retrouve certains petits malins bien introduits dans les cabinets de la République et, surtout, les “Big Four” céréaliers (le Français Louis Dreyfus, représentant 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et les Américains Bunge, ADM et Cargill pour respectivement 60, 100 et 134 milliards de dollars environ).

Ne vous leurrez pas : ces corporations veulent absolument vous faire manger des bidules de synthèse, des protéines végétales et, pourquoi pas, des insectes parce qu’elles y ont un intérêt financier bien compris et qu’elles ont l’oreille attentive d’impétueux scribouillards de ministères, et non parce que ce serait bon pour vous (c’est même plutôt mauvais), non plus pour lutter contre le climat. En pratique, elles s’en fichent, rien n’indique qu’il se dérègle vraiment et surtout, on peine à voir comment bouffer des insectes, de la viande de synthèse et des protéines végétales pourrait le modifier même à la marge…

En pratique, tous les prétextes sont bons. Les peurs millénaristes idiotes sur le climat sont l’excuse rêvée tant elles marchent bien : non réfutables, elles permettent de tout faire passer auprès d’un nombre affolant d’idiots utiles et de frétillants crétins qui gobent tout, comme du reste ils gobèrent tout ce qui s’est passé les cinq dernières années sans jamais oser se remettre en cause, la peur d’être qualifié de complotiste jouant un rôle formidable de garde-fou et d’autocensure efficace.

Pour faire passer la pilule, il suffira d’enrober de scientisme et de buts “nobles” ces dernières lubies, et ça passera tout seul. Pour cela, on pourra mettre aux manettes les petits taxopathes compulsifs de France Stratégie qui n’hésiteront pas à pondre des rapports aux solutions punitives qui passeront sans souci auprès de médias complètement subjugués.

Le message est clair : en tabassant bien les citoyens (de taxes, de propagande et de flashballs au besoin), on pourra faire en dix ans ce qu’on a eu beaucoup de mal à faire en trente, avec le résultat visible – une désindustrialisation et un appauvrissement massifs du pays – le tout pour des prix de folie, une inflation galopante et des impôts à gogo. Et ce n’est même pas caché.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que les 10% les plus riches sont ceux qui, en France, gagnent 3400€ par mois et plus (ce qui, au moment de payer, surprendra certainement plus d’un frétillant citoyen boboïde conscientisé pensant bêtement que les riches, c’était les autres), et on passera pudiquement sur l’aspect temporaire suggéré pour ce nouvel impôt, tant il est vrai que ce genre de choses ne s’éternise pas du tout dans le pays comme en témoignent vignette auto et CSG.

Rassurez-vous cependant : il est évident qu’accroître les impôts pour faire baisser la température, ça va forcément encore mieux marcher que les fois précédentes. Et si ça ne diminue pas assez vite (spoiler : ça ne diminuera jamais assez vite), on mobilisera s’il le faut l’épargne des jeunes, pardi.

Non, décidément, l’agenda 2030 n’est pas une pensée éthérée avec des buts vagues et une réalisation approximative. Il s’agit d’une véritable guerre menée par certaines élites auto-proclamées contre un peuple qui refuse pourtant de décroître et de s’appauvrir. Contre lui, la classe jacassante croit ainsi avoir une vision lucide du futur, de ce qui est bel et bon et de ce qu’il faut faire, vision que le peuple, gras, bête et trop servile, ne peut avoir. Seuls les journalistes, les politiciens et les experts de plateau télé ont la réponse pendant que les autres barbotent dans le marécage de leur ignorance.

Moyennant quoi, cette insupportable classe de parasites imbus d’eux-mêmes ressort absolument toutes les âneries du bolchevisme, du maoïsme, du trotskisme, en vrac et avec fierté, au nom du salut de la planète. Le passé n’a été d’aucun secours, n’offre aucune leçon. Les famines historiques sont au mieux oubliées et au pire, jugées nécessaires pour accomplir leur objectif.

Il y a cependant une “bonne” nouvelle. L’endettement, que ces abrutis entendent faire exploser tout en nous faisant manger de la merde, ne pourra pas avoir lieu car la conjoncture économique est sans appel : les taux d’emprunt vont continuer à grimper, le service de la dette aussi et si la France se dirige vers quelque chose, c’est la cessation de paiement pure et simple qui mettra un terme rapides à ces délires humano-carbophobes.

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Et maintenant, un petit Contrôle Technique des logements

Par : h16

Et si, enfin, on encadrait un peu l’immobilier en France ? Il serait temps d’en finir avec ce véritable Far-West, non ?

Car oui, après tout, malgré les efforts récents, courageux et multiples entrepris par tout l’actuel gouvernement, tendu comme un seul homme vers le but d’améliorer la condition de tous et de chacun dans le pays, la France n’est pas encore un paradis complet : on trouve encore quelques frictions ici et là dans notre société pourtant douce de générosité et de largesses, frictions évidemment provoquées par une bien trop grande liberté des uns et des autres à disposer d’eux-mêmes, de leurs biens et de la façon dont ils dispensent leurs services.

Pour les députés en général et en particulier pour ceux de Renuisance, le parti présidentiel, cela se traduit par une nécessité d’agir, c’est-à-dire de proposer de nouvelles lois afin d’encadrer tout ça bien comme il faut.

Or, dans le domaine de l’immobilier, véritable friche laissée quasiment à l’abandon du législateur depuis trop longtemps (pensez donc, il s’est facilement écoulé plusieurs semaines sans que la moindre loi ni le moindre décret ne soit voté !), c’est donc Guillaume Vuilletet, un député Renuisance du Val-d’Oise qui propose de “responsabiliser les bailleurs”, ces petits mammifères souvent méprisables aux doigts crochus dont on a trop souvent pu constater que leurs biens n’étaient pour ainsi dire pas salubres lorsqu’ils les proposaient à la location.

Pour lutter contre ce fléau, le député a donc déposé – avec cette subtile décontraction qui caractérise bien les cuistres et les imbéciles (cumul possible) – une proposition de loi visant à instaurer un “contrôle technique” des logements, et ce pour lutter contre l’habitat indigne, ce que ne font absolument pas les lois déjà existantes sur plusieurs milliers de pages de code législatif écrit en police 8 sur papier bible.

Et afin de bien justifier sa démarche, le député s’est appuyé sur quelques rapports ad hoc, dont ceux de la Fondation Abbé Pierre, qui mettent en exergue l’insalubrité de certains logements et évoqueraient par exemple une hausse des intoxications au plomb. Il faut en finir avec ces peintures toxiques, scrogneugneu vite interdisons-les mais je m’égare.

La proposition de l’élu est donc aussi simple que pratique, facile à mettre en œuvre, et assurée de remporter un franc succès tant dans ses effets palpables qu’auprès des propriétaires : en instaurant un contrôle décennal pour renforcer le “permis de louer” (dispositif introduit par la loi Alur de 2014 mais qui ne faisait porter la responsabilité d’autorisation que sur les collectivités locales), le bailleur ne pourra plus échapper à l’obligation de consigner les informations (forcément exactes) de son logement sur une plateforme informatique développée par l’administration du ministère de la Transition énergétique.

De nouveaux formulaires bien fichus, des petites cases à remplir, des informations à pourvoir, une plateforme entièrement numérique (ah, youpi, une plateforme numérique !) développée et gérée par des cadors de l’administration, on sent déjà le fumet puissant du succès lors de la mise en place de cette nouvelle contrainte.

Dans les informations à fournir, on trouvera bien sûr les actuels diagnostics techniques déjà en place : performance énergétique, présence d’amiante, de termites, de gluten, de fruits à coques et (tiens, c’est étonnant) de ce plomb qui préoccupe Vuilletet, ce qui semble au passage indiquer l’efficacité toute relative de ces contrôles. Au passage, rassurez-vous : l’insalubrité potentiellement provoquée par la présence de bacs à compost (bientôt obligatoire partout) ne sera ni évoquée ni prise en compte dans ce “contrôle technique”.

Pour le député, “Cette mesure garantira que le local concerné respecte au moins la définition du décret de décence de 1982”, montrant ainsi que les 40 années passées depuis cette date ne lui ont pas appris grand-chose : pour qu’un contrôle soit efficace, encore faut-il qu’il soit fait, que son défaut soit suivi de conséquences dont, 40 ans plus tard, on devrait observer les effets. Si les intoxications au plomb continuent voire progressent, c’est manifestement que ces contrôles ne sont pas assez bien faits, qu’ils ne servent à rien, ou, lorsqu’ils détectent des problèmes, que tout le monde s’en fout.

Peut-être la multiplication des contrôles, des contraintes, des obligations et des lois dans le domaine n’est pas non plus une solution, mais là encore, je m’égare.

De façon plus intéressante, la partie sanction, aussi gourmande qu’inévitable dans ce genre de proposition de lois, donne cependant une bonne idée de la direction générale du texte et des idées derrière la tête du vaillant député : si les propriétaires concernés par ces nouveaux contrôles techniques devaient rechigner, ils pourraient voir leur bien cédés obligatoirement (mais temporairement ?) à des bailleurs sociaux qui le rénoveraient. Les frais subis par le bailleur social seraient alors recoupés en transformant le propriétaire occupant en locataire de son propre bien le temps que les loyers remboursent les travaux, ou, si le propriétaire était bailleur, en récupérant les loyers à sa place. Tranquillou et sans que le propriétaire ait son mot à dire, cela va de soi.

Autrement dit et moyennant un contrôle technique malencontreusement défavorable, un bien peut ainsi se retrouver très commodément et sans discussion du propriétaire dans le giron de l’État, et plus exactement à la charge des gestionnaires mandatés par ce dernier pour s’en occuper. Il n’y aura aucune dérive, aucune connivence, aucun arrangement entre copains et coquins car, en France, ce serait hautement improbable.

Si cette magnifique proposition de loi passe, attendez-vous donc ces prochaines années à voir de nombreux propriétaires vendre leurs biens rapidement plutôt qu’engager des travaux devenus prohibitifs (les contrôles techniques étant de plus en plus drastiques à mesure que les années passent), ce qui va assez probablement se ressentir sur les prix. Vous pouvez aussi parier sur la multiplication des débarquements (impromptus ?) de Forces Spéciales Du Contrôle Technique des Locations, probablement créées à l’occasion.

C’est Français, c’est de la paperasserie française !

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Les élites occidentales n’en peuvent plus de cette odieuse liberté d’expression

Par : h16

En France, pays de la Liberté et des Droits de l’Homme, on peut tout dire à condition de chuchoter ce qui pourrait agacer, et seulement à des oreilles qui l’acceptent. Sinon, on s’attire de gros problèmes : la Liberté et les Droits de l’Homme, c’est très bien tout ça, mais faut pas pousser.

C’est ainsi qu’apostropher le Chef de l’État en lui reprochant plus ou moins vertement sa politique et la façon dont son gouvernement gère les affaires courantes, ce n’est pas très bien vu et cela peut même vous mener au tribunal. Rien ne crie plus fort “Démocratie !” qu’embastiller ceux qui ne vous montrent pas de respect, n’est-ce pas.

Eh oui : alors que la liberté d’expression fut jadis un pilier des démocraties, il apparaît que la France – qui n’a jamais fait vraiment l’effort d’en être une particulièrement appliquée – est maintenant en pointe pour bien faire comprendre à tous ses citoyens que la question va se poser dans des termes très différents à mesure que les mois vont passer.

C’est ainsi qu’on apprend de source de moins en moins officieuse qu’au prétexte de lutter contre la haine en ligne, le gouvernement envisage de plus en plus sérieusement des mesures coercitives pour éliminer certains internautes des réseaux sociaux.

Bien évidemment et comme d’habitude pour faire passer ce qui apparaît de plus en plus comme une atteinte constitutionnelle grave au droit d’expression fondamental, il s’agira d’enrober la mesure dans une bonne couche de sécurité : afin de conserver les réseaux sociaux propres sur eux, on va en bannir les harceleurs et autres cybercriminels. Il suffira de s’appuyer sur la nouvelle bordée de directives et de règlements en cours d’application dans l’espace européen empaquetées dans le nom de “Digital Service Act”, vaste fourre-tout sécuritaire où tout pourra être prétexte à restreindre et limiter les allers et venues des internautes européens.

Comme à chaque entourloupe liberticide, le principe exposé est d’une simplicité biblique : on va lutter contre les méchants et les vilains, appelés cyberharceleurs et cybercriminels par exemple. Ensuite, d’un mois à l’autre, et en vertu de lois anti-terroristes ou de “Salut Public” (après tout, ça a bien marché une fois, pourquoi pas une nouvelle ?), on redéfinira la notion même de cyberharceleur ou de cybercriminel.

Tout le monde imagine sans mal le cyberharceleur comme l’une de ces hyènes emplies de haine s’acharnant sur internet à moquer et harceler l’un ou l’autre pauvre adolescent qui fera commodément la une des journaux lorsqu’il se sera suicidé. Personne n’imagine pour le moment qu’un cyberharceleur puisse être quelqu’un qui envoie quelques e-mails à son maire, son député ou au président de la République pour leur demander des comptes.

Pourtant, rien n’empêche cette définition très large et, compte-tenu de la tendance actuelle, on peut même garantir qu’elle sera utilisée. En somme, *tous* les Français (ou à peu près) pourront être poursuivis pour cyberharcèlement dès que le pouvoir le jugera bon.

Même si on peut raisonnablement imaginer que l’application pratique de cette nouvelle forme de censure aura un succès équivalent à celui de la Hadopi (tant les moyens d’esquiver sont nombreux et faibles sont les capacités technologiques de nos dirigeants), il n’en reste pas moins que cette restriction de plus en plus ferme du droit fondamental d’expression est une tendance pour laquelle la France est en avance mais qui touche en réalité toute l’Union européenne : cette dernière entend en effet faire de l’internet européen une zone millimétriquement contrôlée, dans laquelle des non-élus comme Thierry Breton viendront distribuer la bonne parole et retirer la leur à ceux qui lui auront été désagréable.

Là encore, il suffira de camoufler cette censure dictatoriale derrière une “lutte contre les abus de la BigTech” et, moyennant l’aplaventrisme total de médias complètement inféodés aux subsides étatiques, ça passera comme un email d’Hadopi une lettre à la poste.

En effet, il faut bien comprendre que nos élites, européennes comme Breton ou même françaises comme Ernotte, l’actuelle DG de France Téloches, n’en peuvent plus de ces (pourtant rares) réseaux sociaux où les internautes peuvent effectivement échanger des informations qui ne sont pas contrôlées par le pouvoir en place. Ces élites n’en peuvent plus de voir leur propagande sabotée à coups de mèmes rigolos, d’aphorismes cinglants, de mises-en-boîte bien croustillantes dans lesquelles elles sont brocardées et montrées sous leur vrai jour, celui de petits dictateurs furibards à l’idée qu’on se moque de leurs petites personnes.

Ces élites savent que leurs idées finalement totalitaires ne pourront s’appliquer que dans le silence imposé aux peuples. Des individus turbulents, qui discutent entre eux et débattent des options, qui découvrent les supercheries et la pauvreté des argumentaires proposés, c’est une très mauvaise affaire pour ceux qui entendent les embobiner dans des programmes mondiaux, impératifs et indiscutables sur le climat, la santé, la nourriture et j’en passe.

Ceci n’est pas une exagération : chaque jour qui passe, on découvre de nouvelles idées (loufoques et liberticides) de la part de ces élites trépignantes de colère à l’idée qu’on puisse penser et agir différemment de ce qu’elles avaient choisi, alors que, c’est pourtant évident, elles savent et vous, les gueux, ne comprenez rien, pardi !

Par exemple, il ne suffit déjà plus de vouloir censurer les propos qualifiés de haineux sur les réseaux sociaux : il faut maintenant passer aussi aux textes échangés sur les applications de messages personnels comme WhatsApp, Signal, Telegram et j’en passe.

Pourquoi croyez-vous que le gouvernement français (et, derrière lui, toute l’Union européenne) pousse si fort la mise en place d’une identité numérique qui, dans un futur de plus en plus proche, servira à vous autoriser sur internet ? Pourquoi croyez-vous que les politiciens cherchent à tout prix à faire disparaître l’anonymat ?

Comprenez-vous que la différence entre les dictatures chinoise ou nord-coréenne n’est plus qu’une différence de degré et plus de nature ? Que le chemin pris est bien celui qui amène à terme ceux qui se sont échangés des paroles un peu vives sur Messenger ou Instagram, odieux dissidents, dans les goulags républicains de rééducation citoyens, tolérants, inclusifs et festifs ?

Tortillez les faits comme vous voulez, niez si vous voulez que la trajectoire est celle-ci, il n’en restera pas moins que dans quelques mois, vous pourriez être poursuivi pour avoir pensé de travers une fois de trop.

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Le gouvernement va faire semblant de consulter les Français sur leurs impôts

Par : h16

À l’occasion de l’ouverture de la déclaration d’impôts de cette année, l’actuel ministricule aux Comptes publics s’est récemment exprimé devant la presse afin de pousser un petit projet qui lui trottait dans la tête depuis quelque temps : consulter les Français eux-mêmes au sujet de l’impôt. Que voilà une réjouissante idée ! Gabriel Attal a ainsi expliqué qu’il allait lancer une grande consultation auprès des contribuables pour que “chaque Français puisse dire” comment il souhaite que l’argent issu de ses impôts soit cramé utilisé par l’État.

Baptisée “En Avoir Pour Mes Impôts” avec un goût certain du marketing McKinsey 2.0 qui frise l’ironique aux petits fers au point de mal masquer une odeur entêtante de kératine brûlée, l’opération devrait avoir lieu dans un mois environ et proposera une plateforme permettant aux Français de “savoir exactement comment sont dépensés leurs impôts”, avec cette assurance qui vient cependant quelque peu en collision avec les nombreuses autres initiatives précédentes régulièrement lancées par les mêmes administrations soucieuses de ménager le mécontentement du peuple qui, de son côté, note bien que les ponctions ne diminuent guère, au contraire de la qualité et de la quantité des services publics.

On se rappellera au passage qu’en 2018, une communication équivalente avait vu le jour au moment où les prélèvements obligatoires passaient gentiment le cap des 1000 milliards d’euros annuels : il s’agissait déjà de montrer où passait ce pognon de dingue ces ponctions diverses.

Lors des précédentes communications équivalentes sur l’emploi de l’impôt, il s’agissait apparemment surtout de montrer que l’argent partait vers des choses concrètes. Cette fois-ci cependant et pour notre sémillant ministricule, il s’agit aussi de mettre un coût derrière les choses de notre quotidien : ainsi, grâce à une belle “transparence” régulièrement louangée sur les plateaux télé, dans les couloirs feutrés de la République et dans les rédactions des journaux de révérence, il s’agira de détailler le coût d’un kilomètre de route trouée et parsemée de radars, ou celui d’une gare TER sans trafic, d’un hôpital qu’on va fermer ou d’une préfecture qu’on devrait brûler.

Mais baste, nous voilà en 2023 et on peut supposer qu’il est temps de remettre les pendules à l’heure et l’idée est donc lancée : le gouvernement va donc organiser, en plus de cette transparence indispensable, des “remontées d’idées” (qui sont aux consultations populaires ce que les remontées gastriques sont à la digestion, je présume) au travers de consultations aussi bien en ligne qu’en demandant directement à des contribuables, en “présentiel” comme on dit maintenant dans le Monde d’Après où tout est connecté, à distance suffisante pour ne pas risquer des pains dans la gueule un contact physique potentiellement pathogène.

Et oui, vous avez bien lu : les Français pourront aussi détailler la façon dont ils désireraient que ces impôts soient dilapidés dépensés. Comme quoi, Attal et Bercy n’ont reculé devant aucune prouesse en poussant ainsi des millions de contribuables au sein d’un nouveau métaverse dans lequel ils auraient effectivement leur mot à dire.

C’est hardi, c’est magique et rassurez-vous, c’est parfaitement fictif : si l’actuelle brochette de clowns au pouvoir a bien démontré quelque chose, c’est de n’absolument jamais tenir compte des consultations, forums et autres conseils citoyens qu’ils ont enchaînés avec frénésie depuis que le peuple a justement commencé à grogner vertement jaunement. Avançant systématiquement des agendas déterminés de façon unilatérale, basés sur le mensonge, la manipulation et la dissimulation, ces exercices de consultation citoyenne n’ont jamais été rien d’autre qu’une manœuvre à la fois dilatoire et permettant d’enduire d’un fin vernis de démocratie artificielle les décisions arbitraires passées ensuite sans vergogne.

L’exercice démocratique (que ce soit celui du référendum ou celui des élections régulières) est normalement destiné à cela : par le choix d’un programme politique, les citoyens peuvent définir notamment l’emploi de l’impôt. Le décalage patent entre les déclarations des candidats et les réalisations des élus, souvent aux antipodes, a largement dépourvu cet exercice de tout levier sur les ponctions fiscales et leur emploi.

Une idée beaucoup plus hardie consisterait à rendre prescriptif des choix clairement exprimés par les contribuables : chacun serait alors en droit et en devoir de définir précisément à quel(s) ministère(s) leurs impôts seraient versés, et dans quelles proportions, favorisant ainsi une saine concurrence entre les ministères réellement utiles pour les citoyens et ceux qui ne sont plus que des instruments de propagande ou de manipulation du peuple (et dont on peut imaginer qu’il les financerait subitement moins).

Bien sûr, une telle idée serait aussi révolutionnaire que réformatrice en puissance : oubliez-la donc.

En revanche, il est maintenant certain que le cirque qui se met en place va durablement occuper les services de communication du gouvernement et toute une presse transie d’amour pour l’actuel pouvoir et permettre de faire oublier la dette colossale que ces imbéciles ont creusée avec un appétit inégalé (on est passé de 2200 milliards à 3000 milliards en 6 ans grâce à Macron) et l’incroyable gabegie de distribution sociale, ponctionnée en dehors de l’impôt et qui constitue maintenant l’essentiel des délires budgétaires observés, sans qu’aucun frein ne soit jamais envisagé.

Alors que le pays est en proie à quelques tensions sociales dont on sait que la source n’est pas exclusivement cantonnée à la nature des réformes menées mais aussi à la façon générale dont ont été manipulés les Français pendant les dernières années, on doit admettre que se lancer ainsi dans une grande démarche de collecte d’informations auprès des contribuables ne manque pas de panache : agacer le peuple pour ensuite lui demander ce qu’on pourrait améliorer démontre au mieux un certain courage, au pire une inconscience voire une désinvolture certaine.

Cependant, compte-tenu de la façon dont les moquages de visage puissants et systématiques se sont enchaînés depuis que Macron est au pouvoir, on pourra raisonnablement pencher sur la seconde hypothèse (l’inconscience et la désinvolture totale) plutôt que la première, celle-ci mobilisant des qualités que ni le chef de l’État, ni ses petits sbires frétillants n’ont su démontrer depuis leur arrivée au pouvoir.

Et pour rappel, les impôts, c’est mieux expliqué en bande-dessinée. En deux pages, une ici et l’autre là, ça ira.

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Surveillance biométrique, insécurité et JO 2024 : ça va très bien se passer.

Par : h16

Alors que le pays tout entier semble cristallisé sur des questions de retraite, la vie parlementaire continue son train-train législatif dont les rails passent consciencieusement sur nos libertés : dans un vote qui n’a déclenché aucune inquiétude de la part des journalistes et des chroniqueurs habituels, les députés viennent d’autoriser l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique.

Derrière ces mots compliqués se cache en réalité l’étape suivante de la surveillance de masse que le gouvernement entend imposer aux turbulents citoyens dont il s’estime avoir la charge : il s’agit d’autoriser l’analyse automatique des quantités massives d’images de caméras de surveillance dont les principales agglomérations du pays sont maintenant saupoudrées, afin d’y retrouver tel délinquant, tel fuyard ou tel terroriste qui croiraient trouver un refuge dans la foule et, dans quelques années, tel contribuable qui a quelques jours de retard sur ses impôts puis tel individu qui a osé rouler en voiture thermique ou manger deux fois de la viande la même semaine…

Bien évidemment, pour arriver à faire passer la mise en place de ces nouveaux miradors numériques, le ministère de l’Intérieur n’a pas hésité à (sur)jouer la carte des Jeux Olympiques : selon l’actuel détenteur du maroquin correspondant, cette nouvelle loi se justifie car « À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels »… Alors même que la mise en œuvre de cette technique ne concernera pas que ces Jeux et s’appliquera en réalité à toutes les “manifestations sportives, récréatives ou culturelles” en général, qui “par leur ampleur ou leurs circonstances, sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteintes graves à la sécurité des personnes” (définition dont le flou a l’avantage d’englober tout et n’importe quoi).

En substance, toute personne ayant un “comportement anormal” pourra se faire épingler par ce type de surveillance, charge au décret à venir de définir tout ça précisément (promis juré).

Peu de députés et peu d’associations ou de militants se sont émus des dérives possibles, occupés qu’étaient la plupart à recompter fébrilement leurs annuités pour leur retraite, à l’exception de la Quadrature du Net qui note avec justesse que les moyens mis en place n’offrent aucune preuve d’efficacité, introduisent en force la biométrie la plus invasive possible au contraire des mensonges soutenus par le gouvernement et ne donnent absolument aucune garantie contre les dérives pourtant énormes que ces technologies permettent pour des politiciens toujours plus avides de pouvoir.

En pratique, la France se retrouve être maintenant le premier pays européen à avoir autorisé l’utilisation massive de la surveillance biométrique (car il ne s’agit que de ça, en réalité) sur sa propre population.

Ceci est déjà largement inquiétant alors même que les forces de l’ordre ne font la démonstration d’aucune retenue sur les manifestants pacifiques, et montrent une nonchalance voire un déni particulièrement puissant face aux éternels agitateurs et autres casseurs gauchistes. On comprend qu’avec ces technologies, la répression trouvera de nouvelles façons, encore plus rapides et plus efficaces, d’obtenir les excellents résultats qu’elle décroche présentement.

En outre, l’empressement du gouvernement à pousser cette surveillance biométrique sur sa population cache mal le grave problème de ressources humaines qui taraude les autorités françaises à mesure que les Jeux Olympiques se rapprochent.

Tout indique en effet qu’on court droit à de gros soucis de sécurité et les événements actuels, couplés à la gestion assez catastrophique de certaines rencontres footballistiques internationales dont les Anglais ont un souvenir cuisant, ne laissent guère présager d’une amélioration. Ainsi, des dizaines de milliers de vigiles manquent encore à l’appel pour ces Jeux, et les autorités en charge ont bien du mal à remplir leurs équipes au point que le gouvernement envisage à présent de faire appel aux “forces de sécurité intérieure” (à savoir la police et la gendarmerie) pour compléter les déficiences observées : tous comptes faits, il manquerait 22.000 vigiles ce qui, à un an des festivités, devrait laisser pas mal de monde perplexe…

Les clowns actuellement en poste espèrent-ils vraiment que des grappes de caméras reliées à de grosses fermes de serveurs capables d’analyser leurs images en temps réel permettront de remplacer une partie des ressources humaines sur le terrain ? Espèrent-ils que ces caméras viendront à l’aide des touristes lorsque des nuées de supporters anglais viendront les délester de leurs biens ?

Alors qu’on apprend que le roi Charles III a, fort sagement, repoussé sine die sa visite d’État en France en espérant probablement des jours moins agités, on doit s’interroger sur la solidité des administrations françaises notamment en matière de maintien de l’ordre : la situation particulière qui occupe le pays actuellement peut certes être vue comme temporaire, on peut néanmoins noter qu’elle est en partie la résultante de problèmes sociétaux qui se sont développés depuis des décennies et qu’on voit mal résolus en une douzaine de mois.

Dès lors, ces troubles ont de fortes chances de recommencer, et pourquoi pas, d’amoindrir durablement (pour le dire gentiment) la capacité de la ville de Paris à faire face à un événement international de l’ampleur des Jeux Olympiques.

Un an, cela peut paraître suffisant lorsqu’on est dans une situation normale, avec des entreprises prêtes à relever le défi et un peuple entier tendu vers l’excellence ; mais c’est une période extrêmement courte lorsque tout, ou presque, reste à faire. Et c’est une période critique qui vire au cauchemar lorsqu’on prend en compte le passif assez consternant de l’équipe municipale en place, infoutue de traiter même vaguement l’empilement de problèmes que la capitale connaît, depuis l’insécurité jusqu’à l’insalubrité en passant par les bouchons de circulation et la pollution…

Les Jeux Olympiques vont-ils vraiment avoir lieu en 2024 ? Et si oui, dans quelles conditions dégradées ?

On peut raisonnablement se poser la question.

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Guichet unique, échecs multiples

Par : h16

Depuis le 1er janvier 2023, la République Française a basculé dans le domaine sucré du Guichet Unique Numérique Pour Les Entreprises : ce site web technofuturiste est donc devenu, youpi youpi, l’unique point d’entrée des entreprises pour réaliser leurs tracasseries formalités administratives. Depuis, tout se déroule comme prévu : c’est un échec total.

Pour garantir ce plantage mémorable, les administrations concernées avaient mis tous leurs atouts possibles à la poubelle : calendrier irréaliste voté en 2019 avec une candeur d’irresponsables dans le cadre de la loi Pacte, utilisation de technologies poussives voire dépassées, pression de politiciens délicieusement incompétents, coordination inexistante, bordélique ou antagoniste des différents exécutants, rien n’a été laissé au hasard pour garantir une explosion en vol.

Magnifique échec, alors que, pourtant, tout avait fort mal commencé.

Dès septembre 2022, on murmurait déjà avec insistance, lors de formations en ligne organisées par l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) qui gère le site, qu’il restait de petits dysfonctionnements par-ci par-là, notamment concernant le volet “modifications” du site. De nombreux experts-comptables, généralement mandatés pour suivre les entreprises et modifier leurs statuts le cas échéant, notaient cependant que … rien ne marchait.

Mais quatre mois avant le passage au guichet unique, on pouvait garder espoir.

Quelle touchante naïveté.

Dès le tout début janvier, le portail mis en place subissait une attaque informatique. Malgré des tests de sécurité, patatras, le site subissait ainsi, le 3 janvier, une attaque par déni de service provoquant “100.000 demandes de modifications à la seconde” selon Bercy (100 selon la police et 1.000.000 selon les syndicats).

Le samedi suivant, l’administration semblait avoir trouvé la parade. Ouf, le portail pouvait à nouveau recueillir les milliers de demandes diverses des entreprises… Pour les transformer immédiatement en cauchemar gluant : toujours selon Bercy (dont le patron est un certain Bruno Le Maire – coïncidence ?) la situation était telle après seulement un mois de cafouillages dantesques que 20.000 entreprises se retrouvaient à patauger dans les pénibleries administratives.

Et alors qu’un nombre toujours croissant d’entrepreneurs s’enfonçait doucement (sans gesticuler – ne jamais gesticuler) dans les sables mouvants de l’administration française, il fut discrètement décidé de mettre en place une procédure de secours, essentiellement composée de l’ancien site “Infogreffe”.

Avec le toupet qui caractérise les imbéciles, la direction de Bercy se félicite tout de même de cette magnifique catastrophe en notant qu’avant, 70% des démarches se faisaient sur papier alors qu’elles ne sont plus que 5 à 10% à présent, pendant que le nombre d’entreprises complètement engluées dans les nasses numérico-bureaucratiques de ce guichet unique se compte en dizaines de milliers.

Il n’est qu’à lire l’invraisemblable situation de certains artisans ou chefs d’entreprises qui ont eu la douloureuse obligation d’en passer par cette … hum… disons innovation pour comprendre que le relativisme décontracté au ministère de l’Économie n’est qu’une posture malaisée pour camoufler un désastre : certains, privés de papiers officiels par l’incurie des gouvernants et des administrations, se retrouvent à devoir refuser des contrats, perdre du chiffre d’affaires voire mettre la clé sous la porte.

Et si la gestion des créations d’entreprise fonctionne à peu près (et Bercy s’en félicite bruyamment avec des petits gloussements rigolos), beaucoup d’entreprises ont du mal à déposer leurs comptes notamment si elles dépassent le délai de 30 jours après l’assemblée générale. Alors qu’il y avait jusqu’à présent une tolérance de la part des greffiers, l’application n’en a aucune et les dépôts sont retoqués, indépendamment même de la complexité des questions posées (on passe de trois questions jadis à 18 dans ce guichet unique, et dont certaines imposent une connaissance juridique très pointue hors de portée de la plupart des patrons de petites et moyennes entreprises).

La situation passe l’ubuesque en vitesse supraluminique lorsqu’on comprend que, notamment, l’absence de K-Bis pour une entreprise signifie aussi l’impossibilité pour cette dernière de collecter puis de verser correctement la TVA lors de ses transactions. Les cessations d’entreprises tombent dans le même trou noir administratif : inextricablement, les départs en retraite de chefs d’entreprise se transforment en casse-tête de passation, et les éventuels émoluments devant aller à l’État ne peuvent être calculés…

Autrement dit, avec cette souplesse et ce brio que seul peut se permettre un clown professionnel bardé de décennies d’expérience comique, Bruno Le Maire et sa brochette de camarades de Bercy, en imposant ce guichet unique, se sont tiré une balle dans le pied avec application : non seulement, ce couac mémorable va entraîner de nouveaux paquets dodus d’entreprises dans la faillite, mais en plus ceci va-t-il grêver les comptes publics de taxes non perçues au moment même où, toutes choses égales par ailleurs et tout guichet unique en panne, le niveau de faillites dans le pays s’envole.

Ce portail unique n’est qu’une nouvelle occurrence de ces plantages consternants et répétitifs de l’administration en matière d’informatisation.

À l’exception notable (et, pour tout dire, carrément louche) du prélèvement à la source dont la majeure partie du fardeau a été rejetée sans vergogne sur les entreprises et les particuliers, absolument toutes les autres expériences d’informatisation de l’administration française se sont terminées par des catastrophes mémorables pour les usagers et les contribuables.

Chorus, Louvois, paye des fonctionnaires, RSI, Parcoursup, j’en passe, l’administration française a ceci de spécifique qu’elle n’apprend jamais de ses erreurs : nimbée de cette certitude qu’elle a toujours raison et que ses plantages, pourtant catastrophiques et répétés, ne sont que le résultat d’une obstination idiote de la réalité à ne pas se plier à ses désirs, l’administration, ses responsables et les politiciens à la manœuvre remettent régulièrement le couvert pour nous offrir, à chaque fois, de nouveaux spectacles navrants d’échecs lamentables.

Or, si tout ceci n’est probablement pas essentiel à l’effondrement complet du pays auquel nous assistons actuellement, à n’en pas douter cela s’ajoute au désastre et impose de conclure que ce pays est foutu.

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La belle, le clochard et ses dédommagements

Par : h16

Un texte de Nafy-Nathalie et h16

L’histoire est assez ubuesque.

La SNC LA BELLE ET LE CLOCHARD, société de promotion à « visée éthique et sociale », créée en 2020, possède dans le 9ème arrondissement de Lyon les locaux d’une ancienne entreprise de télésurveillance qu’elle a laissé totalement à l’abandon.

Un groupe d’une vingtaine de jeunes décide de s’y installer en juillet 2021 pour y vivre « en communauté ». Rapidement, les tags qu’ils apposent consciencieusement sur les murs leur permettent de revendiquer un militantisme « en marge de la société selon la SNC », ce qui n’empêche en rien de faire la fête sans aucun souci des troubles causés à leurs voisins qui vont de pétitions en tentatives de médiation sans succès.

La propriétaire, une SNC dont les associés connaissent à priori parfaitement les lois autour de l’immobilier puisque c’est leur métier, respecte la procédure légale et lance les actions nécessaires pour faire expulser les squatteurs, qui débouche sur une “reprise des lieux”, ordonnée par le juge des contentieux. Les squatteurs qui s’étaient installés courant 2021 ont théoriquement jusqu’au 31 mars 2023 pour plier bagage.

Je dis théoriquement parce que si les squatteurs n’avaient pas quitté les locaux le 31 mars, il aurait fallu qu’un commissaire de justice leur délivre un commandement de quitter les lieux. Sans effet, le commissaire de justice aurait dû demander au préfet le concours de la force publique pour une expulsion, qui aurait eu alors deux mois pour indiquer sa position avec la possibilité pour la propriétaire d’un recours en cas de refus auprès du préfet puis du tribunal administratif. Le concours accordé, l’expulsion aurait pu être exécutée seulement après avoir trouvé une date pour réunir commissaire, serrurier et police pour l’expulsion.

En somme, en plusieurs mois voire plusieurs années supplémentaires et des tonnes de tracasseries supplémentaires, l’affaire était réglée, zip zoup facile. Certes, le temps de la justice et de l’Etat n’est pas le même que celui des citoyens, mais qui s’en plaindra ?

Cependant survient un coup de théâtre en janvier : les occupants semblent avoir plié bagages. Le squat est redevenu si calme qu’il semble déserté. Les voisins préviennent le propriétaire qui décide fin janvier, après 48 heures continues sans occupants, de sécuriser l’accès à son bien pour éviter une nouvelle intrusion et de le placer sous surveillance d’un vigile.

Malheureusement, deux des squatteurs, un homme et une femme, reviennent. Le premier est serrurier et travaillait dans l’entreprise qui se trouvait au rez-de-chaussée de l’immeuble squatté. La serrurerie est un métier qui ouvre bien des portes, notamment celle de squats, vous en conviendrez. La seconde est professeur des écoles, ce qui laisse songeur lorsqu’on se rappelle que c’est ce genre de personnel aux valeurs accommodantes qui s’occupe d’instruire nos enfants.

Revenus sur place, ces deux squatteurs demandent à récupérer leurs affaires, sans y parvenir, ce qui les décide à attaquer la SNC : selon eux, l’expulsion serait illégale. Vivant dans les lieux depuis un an avec encore des affaires personnelles sur place, ils avaient légitimement le droit d’y rester jusqu’au 31 mars et réclament donc l’application du droit au logement.

Pour rappel, ce droit a valeur constitutionnelle et dispose que le « garantir constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation. »

Magie du droit français où, de bricolages juridiques en renoncements de principes, on aboutit à sanctionner plus lourdement l’expulsion illicite d’un squatteur que la violation de domicile.

Sans honte ni gêne, nos squatteurs réclament donc de pouvoir retourner vivre dans les biens de la SNC LA BELLE ET LE CLOCHARD jusqu’au 31 mars 2023, demandent même à pouvoir y rester jusqu’à ce qu’ils trouvent un autre logement et réclament des dommages et intérêts de 5000 euros pour faire bonne mesure, pour le « préjudice subi ».

Sans doute leur avocate s’est-elle inspirée d’une décision de 2018 condamnant un propriétaire à verser 5000 euros suite à une expulsion illégale.

La situation était alors très différente puisqu’il s’agissait de l’expulsion d’une victime de violences conjugales qui avait dû abandonner son logement pour être mise en sécurité, à comparer avec une bande de jeunes pas vraiment sans ressources (ils sont salariés) qui ont essentiellement envie de faire l’expérience d’une vie communautaire sans limites.

Malgré tout, la loi française est ainsi faite : une expulsion peut rapidement être jugée illégale.

On a en effet longtemps considéré (oubliant allègrement la détresse économique ou la violence psychique pour un propriétaire de subir une occupation illégale), qu’un squat, bien que répréhensible, ne touche qu’aux biens là où une expulsion représente une violence sur des personnes qu’il faudrait donc protéger surtout si l’on part de l’a priori qu’elles sont « ♩  victimes ♪ de la cruauté ♫ de la société ♬ » (refrain bien connu).

Le propriétaire qui ferait une expulsion illégale risque jusqu’à 30.000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement quand un squatteur ne risque actuellement que 15.000 euros d’amende et 1 an de prison. On attend le vote de projets de loi, actuellement proposés avec l’idée d’alourdir les sanctions contre les squatteurs et de les aligner sur le niveau de celles à l’encontre des propriétaires indélicats.

Projets qui seront d’autant plus combattus par des associations comme Droit au Logement (DAL), qui continuent de voir une « tendance à voir les squatteurs comme des délinquants alors qu’ils cherchent à se mettre à l’abri de la rue », pendant qu’en toute décontraction, une piscine à débordement a même été installée sur le toit du bâtiment squatté.

De son côté, la SNC explique qu’”il n’y a pas eu expulsion“, revendique son droit de propriété et n’a fait que réinvestir un lieu qui lui appartient et que les squatteurs avaient déserté.

Le droit de propriété est absolu, exclusif et perpétuel, inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. C’est le droit de jouir et de disposer des choses, de la manière la plus absolue (article 544 du Code civil). En outre, la Cour de cassation rappelle que l’expulsion est la seule mesure de nature à permettre au propriétaire de recouvrer la plénitude de son droit sur le bien occupé illicitement (Cass.3e civ., 4 juill.2019, n°18-17.119 : Jurisdata n°2019-011697 ; CA Paris, 26 nov. 1997 : Jurisdata n°1997-730081 ; Cass. 3e civ., 20 janv.2010, n°08-16.088 : Jurisdata n°2010-051180).

L’article 226-4 du Code pénal réprime l’introduction illicite du domicile d’autrui d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende. Le maintien illicite dans le domicile d’autrui à la suite de cette introduction est aussi puni.

Sur CNews, la SNC explique également que l’on lui « (…) réclame des dommages et intérêts. Ils souhaitent récupérer leur squat, leur logement, a-t-elle expliqué à nos confrères. Ils souhaitent également qu’on remette l’immeuble en l’état. »

Après tout, tant qu’on y est, pourquoi pas, et ce même si l’immeuble était abandonné et que les squatteurs sont responsables de sa dégradation : depuis un arrêté rendu par la Cour de cassation le 15 septembre 2022 sur un décret du 30 janvier 2002, les propriétaires ont l’obligation d’entretenir leurs biens même occupés illégalement. Ainsi, le propriétaire est tenu pour responsable si l’un des occupants du logement se blesse à la suite d’un défaut d’entretien du logement.

Soviétie Française

La SNC évoque quant à elle l’insalubrité des lieux, la dangerosité, les dégradations qui coûtent cher et les coûts liés aux assurances et à l’emprunt. Elle réclame 512.000 euros de réparation et une condamnation des plaignants à 3000 euros pour procédure abusive.

La décision, rendue mardi soir, laisse perplexe.

L’expulsion a bien été jugée illégale par le tribunal (il était impossible, avec la législation actuelle, de prendre une autre décision). La SNC est donc condamnée à verser des dommages et intérêts aux squatteurs à hauteur de 2000 euros chacun, et 1000 euros pour le remboursement de leurs frais de procédure.

Modeste victoire si l’on se rappelle que la SNC aurait pu être condamnée à 30.000 euros d’amende et 3 ans de prison. Elle s’additionne avec le soulagement de voir les squatteurs déboutés de leur demande de remise en état des lieux et de leur réintégration. La SNC a ainsi gagné des mois de procédure coûteuse pour achever l’expulsion.

Sans surprise, aucune des demandes de la SNC (dommages et intérêts, réparations des dégradations) n’ont abouti, ce qui reste logique, l’immeuble ayant été abandonné et devant être détruit.

La loi française est à ce point mal fichue et si prodigieusement favorable aux locataires que la décision rendue n’aurait pas pu être meilleure : le jugement sanctionne le non-respect de la procédure d’expulsion. Tout juste peut-on se réjouir de voir qu’il fait primer le droit de propriété sur le droit au logement.

S’agit-il d’un revirement idéologique, qui remettrait enfin le droit de propriété à sa juste place, ou d’un simple concours de circonstance pour une fois favorable au propriétaire ?

Vu la direction prise par le pays, on devra rester prudent.

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L’inquiétant vide politique français

Par : h16

Les rumeurs insistent, les bruits de couloirs républicains circulent, radio-moquette persiste : 2027 approche un peu et il y aurait déjà comme des velléités de candidatures présidentielles dans la tête de plusieurs personnalités gouvernementales…

D’ailleurs, à en croire la presse (croyez la presse, elle a amplement démontré sa crédibilité, n’est-ce pas), plusieurs poids lourds politiques pensent à l’échéance électorale de 2027 en se rasant : au début de cette année, Le Monde, quotidien de révérence, évoquait l’ambition présidentielle d’un Bruno Le Maire toujours aussi à l’aise pour dire des âneries. Manifestement, l’envie d’exterminer ce qui reste d’économie française voire d’étendre sa puissante incompétence à toute l’Europe semble titiller l’actuel locataire de Bercy.

Au début du mois de février, c’était Ed, l’épicier du premier quinquennat Macron, qui déclarait préparer quelque chose dans ce sens, sans toutefois confirmer une quelconque candidature.

Et voilà que le Figaro, au moins aussi solidement informé que les autres, évoque à présent “l’hypothèse Castex”, peut-être pour rappeler aux Français que ce rond-de-cuir incolore, inodore et sans-saveur fut un jour premier ministre d’un pays en pleine déroute sur tous les plans.

On devra s’étonner (un peu) de cette curieuse avalanche de candidatures alors qu’on est tout de même à plus de quatre ans des prochaines élections et que 2027 semble encore fort loin pour se lancer dans la course, indépendamment de l’aura phénoménale et du charisme redoutable de ces trois candidats putatifs.

En creux, on pourrait s’interroger sur ce besoin d’ouvrir, déjà, les spéculations sur le remplaçant à un Macron qui prétendait du reste être passé récemment par une phase de dépression très grave (le pauvre lapin). L’actuel occupant de l’Élysée se rendrait-il compte que le parlement n’est plus intégralement à sa botte, que le pays grogne ou que tout ne se déroule pas comme prévu avec un peuple subjugué et des administrations “en marche” dans la direction qu’il désirait ?

Il sera difficile de spéculer vraiment ; il semble évident que Macron apparaît de toute façon diminué sur la scène nationale, ne disposant d’aucune marge de manœuvre réelle tant l’opinion publique est volatile à son sujet, ni sur la scène internationale où il passe maintenant, quasi ouvertement, pour un charlot méprisé d’un nombre croissant de dirigeants étrangers. Néanmoins, pour le moment, il lui reste dans les textes encore quatre looOoongues années à remplir et même s’il n’est pas impossible qu’il choisisse une démission ou qu’un événement l’oblige à quitter le pouvoir, pour le moment, il va devoir les faire.

Dans ce contexte, la bousculade de candidats potentiels relayée par une presse un peu trop gourmande inquiète plus qu’elle n’amuse ou ne consterne surtout parce qu’on retrouve maintenant avec les deuxièmes voire troisièmes couteaux de la politique, et pas les plus affûtés du râtelier loin s’en faut.

Il faut dire que la Macronie peine à recruter des cadors ou même simplement des gens intéressants, cohérents ou complets. Ce qui se traduit du reste dans les adhésions au parti, en chute libre, et dans l’absence de têtes d’affiche : il suffit pour s’en convaincre de se rappeler des difficultés pour trouver un Premier ministre, et voir ce qu’on a récupéré.

D’un autre côté, il faut constater qu’il en va de même dans les autres partis : entre les Tuches au parlement et les résidus républicains au passif, là encore, particulièrement gratiné, il est difficile d’entrevoir l’étoffe d’un chef, ou même d’un “lider minimo”.

Les verts comptent officiellement pour des prunes, et leurs couinements féministo-gaïa compatibles, s’il permettent de mettre en avant des têtes d’affiches, imposent de classer ces dernières dans la catégorie des cas psychiatriques, encore bien plus franchement que les actuels dirigeants pourtant déjà bien atteints dont nous devons subir les accès de folie à chaque soubresaut de l’actualité. Les clowns actuels étant devenus progressivement rédhibitoires, il est évidemment acadabrantesque d’imaginer les ayatollahs écofascistes décrocher l’assentiment d’une majorité de français surtout alors que leurs politiques idiotes commencent tout juste à faire effet sur le niveau de vie des électeurs.

Reste le RN avec d’un côté une Marine rouillée, usée et toujours à moitié en rade et de l’autre, un Bardella devenu si conformiste, si désireux de faire rentrer son parti dans l’acceptabilité qu’il en devient transparent, englué dans cet “en même temps” macronien qui infuse maintenant toute la politique française désireuse à la fois de prétendre à l’indépendance sur la scène internationale et complètement inféodée aux désidératas européens, américains ou étrangers en général.

Il n’y a donc plus aucun doute sur cette absence de toute personnalité un peu charismatique, capable d’une certaine clairvoyance de la situation actuelle et à même de développer un peu d’espoir chez ses compatriotes. Sur les cinquante dernières années, le paysage politique français n’a cessé d’éliminer, progressivement mais inexorablement, les rares individus vaguement capables, à un moment ou un autre, de déclencher dans un sursaut du peuple un redressement du pays.

Tout s’est déroulé comme si le système politique français a consciencieusement fait monter et mis en place aux postes importants des êtres de plus en plus vils, de plus en plus incompétents, d’intelligence et de culture toujours moindre, dans une sorte de course à l’échalotte à celui qui serait le plus veule, hypocrite et roublard.

On arrive maintenant au point où la sélection ne peut plus s’opérer qu’au sein d’une grappe de semi-habiles dangereux, qui ont développé une intelligence limitée mais exclusivement affûtée pour entourlouper le citoyen et le contribuable, et qui n’ont plus aucune considération ni pour le peuple, ni pour l’avenir du pays qu’ils ont entrepris de piller, purement et simplement.

Il y a 20 ans, ils se défendaient de le faire tout en le pratiquant sans vergogne ; le mépris et l’hubris sont tels à présent qu’ils ne se cachent même plus de vouloir mettre ce qui reste de l’économie en coupe réglée pour leurs lubies idéologiques.

Le constat est sans appel : ce pays est foutu.

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L’Etat macronien, en même temps, veut refaire du nucléaire avec votre argent

Par : h16

Rappelez-vous, c’était il y a quelques années : en tant que citoyen français, vous pouviez quasiment faire ce que vous vouliez de vos finances après les indispensables ponctions fiscales et sociales qui permettaient au pays de disposer d’un système social que le monde entier nous enviait (sans nous copier, pas fou). Mais ça, c’était il y a quelques années…

En effet, grâce aux gouvernements Macron, fini les affres de la responsabilité citoyenne : rapidement, la liberté financière fut contenue, régulée, découpée en petits morceaux faciles à digérer dans les bedaines parlementaires et bientôt, le citoyen français n’eut plus besoin de se soucier de ce qu’il devait faire de son argent.

Il était temps : le peuple français, las d’avoir à réfléchir et prendre ses responsabilités, travaillé au corps depuis des décennies dès sa plus tendre enfance par les doux discours marxisants et léninifiants, délégua enfin toutes les tâches importantes à ses éminents gouvernants qui se chargèrent alors de tout prendre en charge (moyennant une petite commission et 3000 milliards de dettes, hein, sachons vivre).

À partir de là, les décisions empreintes d’une imparable logique, de pertinence subtile et d’une analyse inouïe du sens de l’Histoire se sont enchaînées avec brio dans le pays.

C’est ainsi qu’il fut décidé, assez calmement, que c’en serait définitivement terminé de la production électrique nucléaire française. C’était dit, écrit, répété : fini l’atome cradingue qui ne rejette pas de CO2, place aux éoliennes dégueulasses et au gaz russe sordide qui pollue pour le remplacer. Quelques réacteurs furent donc fermés. Les gouvernants s’en félicitèrent bruyamment, la presse aussi. Une loi fut votée pour que d’autres réacteurs soient, à leur tour, abandonnés dans les prochaines années.

Tout était bel et bon.

Puis, toujours avec sa logique imparable, sa pertinence subtile, son sens inné de l’Histoire, l’élite décida qu’il était temps de faire un petit demi-tour bien ferme.

Et alors que la loi de Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit toujours la fermeture de 12 réacteurs supplémentaires d’ici 2035, le frétillant chef de l’État pirouettise sa politique et propose à présent – toujours sans toucher à cette loi – de flécher l’épargne des Français pour financer le développement de nouveaux réacteurs nucléaires. Si ce “En-Même-Temps” ne touchait pas ainsi au sublime, on croirait presque que c’est du n’importe quoi en boîte.

Concrètement, il semble donc décidé en hauts lieux que le Français, très moyennement capable de gérer ses finances, va voir son épargne délicatement poussée (à coup de pelle dans la nuque par des incitations fiscales ciblées, par exemple) vers une nouvelle vague de financement de l’énergie nucléaire en France, celle-là même dont on entend réduire l’importance, qui n’est pas verte et qui tue des ours polaires quand on n’en regarde pas la démographie.

On apprend ainsi que les 375 milliards d’euros (à fin 2022) d’épargne des 55 millions de Français qui possèdent un Livret A pourraient ainsi servir à financer de nouveaux réacteurs pour EDF (avec un coût total un peu inférieur à 60 milliards d’euros).

Or, si l’on peut bien sûr se réjouir de voir le gouvernement prendre la mesure de l’importance d’une stratégie énergétique de long terme, on doit cependant s’inquiéter des nouvelles tubulures fiscales chromées qu’il va déployer pour la mettre en place, et ce d’autant plus lorsqu’on voit les cadors qui proposent cette stratégie, leur historique général et leur capacité à tenir leurs engagements précédents, et ce, sans même parler du fait que les fonds étaient jusqu’à présent consacrés au logement social : on imagine sans mal la poussée d’urticaire de certaines égéries écolo-socialo-branchouilles lorsqu’elles apprendront la mise en place de ce tour de passe-passe : moins de social, plus de nucléaire, ça va roucouler chez les gauchistes…

En outre, peut-on écarter l’idée que ce qui est encore actuellement présenté comme des idées et des incitations ne va pas devenir rapidement des obligations et des contraintes clairement établies dans un avenir proche, à mesure que la situation du pays va devenir plus tendue ?

Du reste, il serait probablement plus aisé pour l’État de dégager les marges de manœuvre financières pour s’investir dans ces plans stratégiques si, d’un autre côté, il ne s’employait pas méticuleusement à saboter toute création de richesse. L’avalanche de décisions consternantes des 40 dernières années (l’arrêt du nucléaire n’étant que la décision la plus symptomatique du niveau d’abrutissement et de veulerie atteint au sommet du pouvoir) ainsi que le tabassage systématique et de plus en plus compulsif des créateurs d’emploi et de richesses dans le pays n’ont aidé en rien.

Clairement, cette espèce de volte-face des dirigeants au pied du mur manque cruellement de l’indispensable remise en question des méthodes et pratiques mafieuses de l’État jacobin et indique plutôt une forme de panique non avouée qui ne présage d’absolument rien de bon. Alors certes, il est souhaitable de relancer l’investissement dans le nucléaire, mais la façon et le timing diabolique avec lesquels le gouvernement actuel procède imposent une extrême prudence…

La semaine qui vient de s’écouler n’est pas très différente des précédentes et illustre finalement très bien la tendance générale du pouvoir actuel à resserrer son emprise sur tout ce qui concerne le citoyen français, notamment ses finances qu’il conviendra de pousser dans les bonnes directions : dans l’œil de l’État macronien, ce citoyen n’est définitivement pas assez intelligent pour comprendre sa situation, et n’est pas plus capable de savoir les investissements qu’il doit faire pour s’assurer un avenir meilleur.

L’élite qui est au pouvoir (parce que c’est l’élite, voyons, et parce qu’elle mérite ce pouvoir, pardi !) sait ce qui est bon pour ce citoyen, mammifère mou et vraiment pas fin, perdu dans une vie que cette élite sait médiocre et ballotée par des événements qu’elle seule est capable d’anticiper voire de provoquer.

Il est dès lors normal qu’elle censure, qu’elle impose, qu’elle “flèche” et qu’elle décide pour vous. Et au vu de son historique, de son passif aussi puissant qu’édifiant, comment en douter ?

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Cinéma français : le syndrome Pourrix et Obésix s’étend

Par : h16

Après un battage médiatique particulièrement omniprésent sur tous les canaux de communication possibles en France, “Astérix et l’Empire du Milieu”, le dernier film de Guillaume Canet, est sorti et le moins qu’on puisse dire est qu’il fait parler de lui. Pas forcément en bien…

Avec la multiplication des publicités dans tous les médias, l’entretien des principaux protagonistes sur les plateaux télé avides de relayer le nouveau “blockbuster” à la française, on pouvait s’attendre à une grande comédie française destinée à un succès auprès des critiques et du public.

Las, les critiques de la presse sont particulièrement peu amènes. Potion amère pour les uns, “pire du milieu” pour d’autres, le moins qu’on puisse dire est que le petit monde des critiques n’a pas loupé le film de Guillaume Canet.

Certains trouveront là le retour de boomerang de la profession face à Seydoux, le patron de Pathé, distributeur et producteur du film, qui avait expliqué il y a quelques mois que le cinéma français s’empêtrait dans son manque de courage et d’ambition et en risquait même de disparaître : cette super-production devait être l’occasion de montrer ce qu’il faut faire pour engranger des tickets et du succès…

Dès lors, on en viendrait presque à croire que les critiques en sont à souhaiter un naufrage du film pour mieux rappeler qu’il ne fait pas bon s’opposer à l’intelligentsia du milieu cinématographique français…

Et apparemment, le naufrage reste possible tant cela ne suit pas non plus chez les spectateurs dont une partie croissante se sent flouée : sur les plus de 3600 notes laissées sur le site Allociné.fr, la moyenne est de 1.5/5 et le tableau des notes ne laisse guère de doute : le public n’apprécie pas la contre-performance de Canet.

À la limite, la critique presse apparaît même un poil meilleure (2,5/5, une petite moyenne sans panache).

En attendant, les associés à la production (TF1 par exemple, certains groupes de presse) mettent en avant un budget colossal pour attirer le chaland, budget qu’on a cependant bien du mal à retrouver dans les décors ou les prestations des acteurs jugés médiocres, puis, lorsque le sujet “budget” est évacué, sur un rassurant démarrage “canon” qui annonce une bousculade de spectateurs dès les premières séances.

Manque de pot, il apparaît que les chiffres annoncés sont quelque peu gonflés des places cumulées aux avant-premières de la veille, gonflement qui sera du reste bien vite justifié par les inévitables fact-checkers (dont ceux de Libération) dont la réputation de serpillières n’est plus à faire.

La Zizanie

Au passage, le parallèle est éclairant avec “Vaincre ou Mourir”, production bien plus modeste avec un budget de 3,5 millions d’euros que la critique s’est copieusement relayée pour étriller de toutes les façons possibles (aboutissant à une note de 1,5/5 sur Allociné toujours) mais que le public, lui, n’a pas boudé avec des critiques largement positives (3.9/5 sur Allociné), ce qui lui a autorisé un excellent démarrage malgré le faible nombre de salles dans lequel il a été projeté au début (moins de deux cents). Manifestement, il y a bel et bien un public pour des œuvres qui ne reçoivent pas l’imprimatur de l’intelligentsia germanopratine, et qui, malgré la castration budgétaire inhérente à ce genre de sujet (la République ne distribue ses mannes qu’aux discours approuvés), s’en accommode plutôt bien.

Concrètement cependant, on retrouve les mêmes tendances qui ont animé les précédents opus “Astérix aux Jeux Olympiques” qui fut un échec critique (mais qui parvint toutefois à largement rentrer dans ses frais grâce à l’international) ou “Astérix au service de Sa Majesté” qui fut à peine mieux accueilli par le public et qui aboutit à un échec commercial.

En somme, on est ici dans l’application d’une recette (si un ou deux films sur Astérix n’ont pas forcément bien marché, les autres ont été commercialement très rentables) dans laquelle la prise de risque artistique est finalement minimale voire inexistante. Pire, pour bien faire dans l’air du temps, le film est truffé de discours moralisateurs sur le véganisme ou le féminisme, ce qui n’améliore pas la portance des gags déjà très lourds en eux-mêmes.

Les aides, subventions et autres facilités publiques ainsi que certains avantages fiscaux permettent d’amoindrir encore le risque résiduel tant et si bien que l’opération est très souvent financièrement intéressante. Malheureusement, ce type de montage financier et cette volonté de ne prendre aucun risque, visible tant dans le scénario que dans la réalisation, le choix du casting ou le marketing publicitaire du film, aboutit à des productions qui ne surprennent pas et qui ont généralement des parcours cinématographiques totalement convenus.

On s’amusera du reste de lire les appels un peu gênants de Canet, poussant les Français à aller voir son film, arguant que sans succès, les autres productions françaises pourraient en pâtir, alors même que c’est bien à cause du système particulier de financement des films français, dans un entre-soi moite aux cachets délirants, que l’actuelle production cinématographique sombre d’année en année.

Finalement, il en va de cet opus comme des autres.

Au vu des critiques, particulièrement éreintantes, tout juste peut-on souhaiter que la médiocrité de la réalisation n’obère pas ses rentrées financières, ce qui évitera au contribuable français, impliqué au travers des subventions diverses dont le film a bénéficié comme tant d’autres, d’en être une fois de plus de sa poche. On aura du mal à être optimiste et on ne pourra s’empêcher de penser que ce film, dont on se demande où sont passés les 65 millions d’euros de budget, est surtout une excellente affaire pour ceux qui y ont participé, mais pas vraiment pour le spectateur…

Belle illustration, finalement, de cette France devenue médiocre par épuisement de son audace, par sa volonté de ne plus rien risquer, par son bureaucratisme aux horizons étroits et surtout, son entre-soi bien établi qui aboutit à voir toujours les mêmes têtes toujours aux mêmes places (que ce soit, du reste, dans les arts, dans les médias ou dans la politique).

Ce pays est foutu.

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La discrète et coûteuse quasi-nationalisation d’Orpea

Par : h16

La nouvelle ne surprendra que les plus naïfs : la Caisse des Dépôts et Consignations va devenir l’actionnaire majoritaire du groupe Orpea, qui s’occupe de maisons de retraite et connaît d’importantes difficultés financières depuis plus d’un an. Sapristi ! Une quasi-nationalisation discrète, et personne ne semble ni s’en émouvoir, ni s’en féliciter…

Pourtant, les montants qu’on évoque ne sont pas anodins : une dette de 9,5 milliards d’euros, un effacement de 3,5 milliards et une injection de capitaux à hauteur de 1,55 milliards, voilà qui commence à faire des montants dodus qui pourraient faire jaser.

Malgré cela, l’opération semble n’intéresser personne et le sort final du leader mondial des EHPAD (72 000 salariés, 255 000 patients et résidents dans ses établissements) ne déclenche guère que quelques articles dans une presse tournée vers d’autres préoccupations, depuis les mésaventures des cyclopathes français jusqu’aux prix des péages inévitablement en hausse (la guerre contre les automobilistes continuant de faire rage).

Orpea, c’est ce groupe qui avait fait parler de lui il y a tout juste un an, à la sortie du livre “Les Fossoyeurs” de Victor Castanet, consacré à la gestion de ce groupe et aux traitements légèrement sous-optimaux des résidents : les révélations qu’on pouvait y lire avaient mis en avant de gros problèmes institutionnels qui avaient entraînés des procédures judiciaires de l’État. Le groupe est maintenant en pleine restructuration et s’approche dangereusement d’une faillite retentissante, alors que la hausse des coûts alimentaires et énergétiques pousse un manque de liquidités au premier trimestre 2023.

L’annonce de l’intervention massive de la CDC permet ici de sauver les meubles, au moins dans l’immédiat. La nouvelle équipe dirigeante se félicite au passage de l’arrivée de la “puissance publique” dans ce groupe, ce qui “réduira les exigences de rentabilité du groupe”. Réduire la rentabilité du groupe, voilà qui laisse augurer du meilleur pour la dette restante.

Autrement dit, tout se passe comme d’habitude au pays du miel en retraite et du lait pensionné : en lieu et place d’une solide faillite avec à la clé quelques incarcérations de dirigeants incompétents qui auraient rappelé à tous les concernés leur responsabilité dans cette déroute, l’exfiltration des responsables s’est faite dans la plus grande discrétion et l’État intervient pour corriger tout cela dans la dentelle et le silence ouaté des folliculaires officiels… Et avec le pognon du contribuable, ne l’oublions pas.

Chose intéressante : les Français vont donc payer pour rétablir la bonne santé financière de ces établissements dans lesquels la plupart d’entre eux ne pourront même pas aller une fois leur heure venue, l’actuelle retraite étant destinée au même type de déroute que ces établissements. Sauf que l’État n’y pourra plus rien faire à ce moment.

De façon plus symptomatique, ces établissements profitent directement des retraites versées à leur pensionnaires, qui ne suffisent semble-t-il pas à couvrir leurs frais (d’où l’hippopodette accumulée). Or, coquin de sort, c’est le même État, sauveur du groupe, qui est aussi responsable de la gestion de ces retraites, de plus en plus compliquées à verser sans faire pleurer les cotisants. Intéressante perspective qui n’est pas prête de s’améliorer quand on voit le monde dans la rue pour conserver le système tel quel, aussi pourri soit-il.

Autrement dit, les mêmes causes produisant résolument les mêmes effets, il est raisonnable d’imaginer que la situation d’Orpea va suivre celle des retraites par répartition en France, pour des raisons globalement similaire de gestion à la Va Comme Je Te Pousse Mémé Dans Les Orties, C’est Là Qu’elle Coûte Le Moins Cher.

L’état général de ces établissements, les frémissements sociaux actuels et les gesticulations grotesques du gouvernement se rejoignent admirablement à ce sujet pour nous garantir une fin misérable à base d’Inspecteur Derrick en boucle, de nouilles froides au dîner à 18h30 et d’extinction des feux obligatoire à 20:45 après l’homélie de Claire Chazal.

Eh oui : les Français, abrutis par des années de socialisme et de syndicalisme marxiste, d’éducation au rabais qui ne permet plus au citoyen lambda de faire une règle de trois (et encore moins de comprendre le principe pourtant fondamental des intérêts composés), ne saisissent pas toute l’arnaque que constitue l’actuel schéma de Ponzi des retraites par répartition et s’accrochent donc à ce système en refusant d’envisager la capitalisation, pourtant seul moyen réellement fiable d’assurer de vieux jours confortables, quelque soit le profil socio-professionnel.

Tentant obstinément de faire rentrer de gros parallélépipèdes collectivistes dans de petits trous circulaires de l’âpre réalité, ils ne comprennent donc pas comment triturer taille et durée des cotisations, âge de départ et montant des pensions versées pour parvenir à distribuer à tous des retraites vaguement décentes dans un avenir proche.

Et ce, alors même que la base de ceux qui payent s’amenuise d’années en années.

Manque de bol, les gains de productivité – sur lesquels les néo-communistes et autres turbo-socialistes d’opérette harpent à longueur de débat – ont été largement engloutis dans les fromages de la République, toujours plus nombreux et dans l’arrosage massif d’argent public dans l’aide sociale, mais pas dans les retraites.

À la question “où sont parties les cotisations ?”, peu de Français comprennent que la réponse est à chercher dans la multiplication des strates administratives, des personnels bureaucratiques, des errements de l’État dans tous ses milliers de plans grotesques (vous reprendrez bien une éolienne ou deux, non ?) et autres subventions directes, indirectes et cachées, dans le sauvetage de tous les canards boiteux dans lesquels copains et coquins se sont vautrés, ainsi que dans le maintien d’une paix sociale de plus en plus exorbitante.

Paix sociale tellement exorbitante que le différentiel (colossal) avec ces gains de productivité alimente une dette de 3000 milliards d’euros maintenant. Le moindre incident de parcours, et – pouf ! – cette paix va voler en éclats petits et pointus…

Or, vu la conjoncture, la démographie, les cadors au pouvoir et dans les “oppositions” en carton, le problème n’ira qu’en augmentant.

Avec des Français qui passent déjà 25 années à la retraite, l’avalanche de mauvaises nouvelles (augmentation des cotisations ET rallongement du temps de cotisation ET baisse des retraites) n’a pas fini.

À côté, rappelons que grâce à la puissance des intérêts composés, une capitalisation de 300€ par mois pendant 42 ans à 5% (ce qui est peu quand on se rappelle des volumes dont il est question ici sur les marchés financiers mondiaux), cela permet d’aboutir à 500.000€ en fin de carrière qui peuvent ensuite en rapporter 25.000 par an (soit 2000€/mois) sans toucher au capital.

Et comme le prouvent de nombreuses études (et ce livre, par exemple, où les auteurs montrent comment et pourquoi un travailleur moyen peut, par la capitalisation, disposer pendant sa retraite d’une pension supérieure à son dernier salaire), non, les aléas de la bourse n’y changent rien : même en cas de grosses crises, même en cas de guerres, la capitalisation reste un bien meilleur système que la répartition, vol pur et simple sur le dos des générations futures.

Mais voilà : il n’y aura pas de remise en question, ni des principes de la retraite, ni de ceux qui permettent à des établissements, en toute intégration avec le système actuel, de profiter sans vergogne de ces pensions, ni même du fait que l’État puisse devenir ainsi actionnaire d’un groupe en quasi-faillite.

Depuis ceux qui sortent dans la rue jusqu’à ceux qui gesticulent dans les couloirs républicains, tout le monde réclame que tout ceci perdure.

Ceci perdurera donc.

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