Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Apple M3 : la pomme prend le large

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Vous avez surement croisé ici et là des présentations techniques des derniers Macbook Pro et iMac sous SoC Apple M3. Ces nouvelles puces continuent de prendre de l’avance sur le reste du marché PC à tel point qu’elles finissent par leur porter une ombre technologique.

Après le M2, voici le Apple M3, un nouveau SoC ambitieux qui se retrouvera au cœur des derniers Mac. Une puce qui ne tremble pas le moins du monde face à la concurrence annoncée chez Intel, AMD et Qualcomm. Cela d’autant que le M3 est là, totalement disponible malgré des technologies très avancées. Alors que les futurs Ryzen sont encore flous dans leur disponibilité, les Metor Lake devraient être dévoilés en décembre prochain et les Snapdragon X Elite prévus pour le début du troisième trimestre 2024. Comme si Apple avait réussi à tirer sur la couverture du temps pour proposer dès ce mois d’octobre 2023 des technologies concurrentes pour 2024.

Première puce pour PC gravée en 3 nanomètres, L’Apple M3 est toujours seul sur ce marché à exploiter un SoC avec une mémoire unifiée. C’est également et surtout le seul processeur à bénéficier des soins attentifs d’un développement système totalement sur mesures. Un duo matériel et logiciel qui fini par rendre sa concurrence directe quelque peu ridicule. Les M2 étaient déjà impressionnants, les Apple M3 dépassent ce stade et deviennent fascinants. Assez pour faire pencher la balance et effacer doutes et appréhensions de la part du public. On arrive à des niveaux de performances annoncés qui vont égratigner les remparts du doute, du clivage entre Windows et MacOS. Des capacités qui vont faire plonger ou replonger certains utilisateurs du côté de la pomme.

Apple annonce des chiffres impressionnants. 40% de performances en plus pour les cœurs P, les plus Performants par rapport au M1. 15% par rapport aux M2. 50% pour les coeurs Efficients face à ceux du M1, 30% par rapport aux M2. Ces évolutions ne sont pas extraordinaires d’une génération à l’autre mais collent bien à la durée de vie des machines de la marque. Les premiers Macbooks équipés de puces M1 ont désormais un argument pour basculer vers le Apple M3. Ceux qui ont résisté jusque là, toujours équipés de Mac sous puces Intel, en sont à essayer de se demander quel est l’écart entre leur machine et celle qui vient d’être annoncée. Certains vont sérieusement avoir du mal à se retenir.

Apple poursuit sa logique, celle que l’on a connu avec ARM sur les puces smartphones. Le nouveau M3 consomme 50% d’énergie en moins pour effectuer la même tâche qu’un M1. Moitié moins d’énergie à performances équivalentes c’est l’assurance d’une autonomie encore en hausse et d’un fonctionnement à température très basse. Le constructeur poursuit avec une comparaison douloureuse puisqu’il met en face de sa puce un Intel Core i7-1360P. Une puce prévue pour des portables sérieux d’un moyen de gamme robuste chez la plupart des fabricants de PC. Le M3, pourtant, offrirait le même niveau de performances à l’usage que la puce d’Intel. Le même niveau mais contre 25% de sa consommation d’énergie…

Cerise sur le gâteau, au moment où l’IA semble être la nouvelle marotte des fabricants et des éditeurs pour nous vendre des produits pilotés par des circuits spécialisés, Apple dévoile un moteur dédié qui bénéficie également de ce lifting de gravure en 3 nanomètres. Résultat, il est 15% plus rapide que celui du M2 et offre 18 TOP de performances contre 15.8 auparavant.

La partie graphique n’est pas en reste

La nouvelle solution graphique se met à la page et colle aux exigences des joueurs et créateurs en proposant une meilleure gestion des dernières techniques de rendu 3D. On retrouve ainsi du Mesh Shading et la prise en charge du Ray-tracing. Des méthodes de gestion de la lumière plus réalistes et la possibilité de moduler le niveau de détails des objets 3D en fonction de leur  visibilité dans une scène afin de limiter le nombre de calculs à effectuer d’une part mais également de proposer un niveau de réalisme important pour les objets très visibles. Cela n’est pas une nouveauté dans le monde PC. Nvidia propose du Mesh Shading et du Ray Tracing depuis… 2018. Date à laquelle les cartes GeForce RTX sont apparues sur le marché. Peu importe le retard accumulé, Apple annonce ici son intention de venir se positionner sur ce segment avec des arguments équivalents à ceux du monde PC. 

Avec quelques points en plus comme le Dynamic Caching, une nouvelle fonction propre à l’Apple M3. Le SoC peut désormais dialoguer avec le système et distribuer la quantité de mémoire nécessaire pour la partie calcul comme pour la partie graphique en temps réel. La vitesse de transfert de données entre le SoC et la mémoire étant extrêmement rapide de part leur unification, Apple en tire avantage en modifiant constamment et à la volée cette variable en suivant les besoins du système. Votre jeu va avoir besoin de plus de mémoire pour une scène gourmande en textures, le circuit graphique pourra piocher dedans en fonction. L’instant d’après, quand la scène sera plus restreinte, la mémoire sera libérée pour d’autres usages du processeur. Cette parade intéressante permet de retirer partie de la mémoire unifiée sans avoir à conserver une mémoire dédiée uniquement au circuit graphique et régulièrement inexploitée.

Là encore, Apple annonce des performances en hausse. Face à un Apple M1, le M3 est présenté comme 2.5 fois plus rapide. Le M2 est également dépassé avec 1.8 fois plus de performances… La marque a bien pris en compte le regret de certains utilisateurs en terme de jeux. La puce a donc évolué sur ce poste pour proposer des performances plus impressionnantes. Ce qui est très logique puisque le jeu sur Mac est le prochain relais de croissance de la marque. Il s’agit d’un Everest qu’Apple aimerait gravir pour mieux se mesurer aux autres acteurs de ce marché. Beaucoup de joueurs continuent de préférer le monde PC pour son catalogue de jeux. Avec ces évolutions, le Mac ne sera sans doute pas la meilleure machine pour jouer, mais elle sera sans doute assez puissante pour se positionner sur ce marché et permettre de suivre l’actualité du jeu sans prendre trop de retard sur les sorties PC. Un détail qui pourrait également faire mouche chez les éditeurs de jeux.

Apple M3

Trois Apple M3 génériques, des tas de combinaisons

On retrouvera trois versions de l’Apple M3. Le modèle le plus simple proposera 25 milliards de transistors avec 4 Coeurs P et 4 cœurs E pour un maximum de 10 cœurs graphiques et de 24 Go de mémoire vive. Des déclinaisons avec moins de cœurs graphique et moins de mémoire vive seront proposées. Un M3 8/8/8 par exemple. Puce accumulant 8 cœurs CPU, 8 cœurs GPU et 8 Go de mémoire vive. Ou une variante 8/10/8 dans le même esprit. Cette puce sera proposée dans le nouvel iMac 24 2023 ainsi que dans le MacBook Pro 14 2023.

Apple M3 Pro

Le Apple M3 Pro qui poursuite la dénomination du M2 Pro. Pourtant la puce change dans son approche. Là où le M2 Pro embarquait 8 cœurs P et 4 cœurs E associés à 19 cœurs graphiques au maximum, le M3 Pro proposera 6 cœurs de chaque type et un GPU 18 cœurs. Sa mémoire vive embarquée passe par contre de 32 Go au maximum pour le M2 Pro à 36 Go pour le M3 Pro. Il sera intégré dans différentes variations dans la gamme MacBook Pro 14 et 16.

Apple M3 Max

Enfin le Apple M3 Max qui se différencie un peu plus de son Alter Ego M2 Max. Le nouveau venu propose désormais 16 cœurs Performance et 4 cœurs Efficients pour un total de 16 cœurs en tout. La partie graphique est également plus solide avec 40 unités contre 38 auparavant. La mémoire unifiée maximale du M2 Max était de 96 Go. Le Apple M3 Max bouscule ce chiffre pour atteindre 128 Go. Ce dernier SoC sera implanté dans les MacBook Pro 16.

Evidemment, les prix sont élevés, les machines ne font pas de concessions et l’arrivée de l’Apple M3 ne va pas changer les habitudes de la marque. Apple ne modifiera plus sa stratégie et ceux qui espèrent voir un jour le fabricant s’orienter vers des produits plus abordables seront encore et toujours déçus. Ce qui fait la force du constructeur aujourd’hui, c’est d’avoir réussi son pari. Sa différenciation du reste du monde PC. Le constructeur est le premier à comparer ses puces avec Intel sur le terrain. Mais hormis ce rôle marketing toujours à son avantage, Apple n’a plus aucun intérêt à se confronter au reste de la production actuelle. Il n’a en vérité plus aucun sens. Comparer le monde Apple au monde Windows n’est par essence pas possible. Parce qu’avoir sous le même pavillon le matériel et le logiciel feront toujours d’Apple un concurrent à part. 

Microsoft rêve de naviguer dans son sillage et son appui envers Qualcomm pour proposer des puces sur mesures n’est qu’une course perdue d’avance dans les conditions actuelles. Les solution de Qualcomm auront beau avoir les meilleures performances possibles, elles resteront dans l’ombre des SoC Apple tant qu’elles n’auront pas le maillage unique d’un matériel pensé pour le logiciel et d’un logiciel prévu pour le matériel. Ce que Apple propose aujourd’hui, aucune autre société n’est capable de le faire pour le moment. Et personne ne semble vraiment vouloir ne serait-ce qu’y penser.

Est-ce que cela fait des Macs les meilleures machines du marché ? Cela dépend de ce que l’on veut faire avec sa machine. Les aficionados de la marque sont ravis des promesses des M3. D’autant que celles-ci sont tenues et non pas fantasmées par la marque. Mieux encore, l’offre d’Apple semble laisser toucher du doigt dès ce mois de novembre une technologie qui semble aller au delà des performances annoncées pour l’année prochaine. Depuis l’arrivée du M1.

Pour autant certains ne verront pas les propositions d’Apple comme pertinentes et cela pour d’excellentes raisons. Le tarif demandé est loin des propositions de la concurrence pour commencer. Le choix proposé par la marque ne fait pas vraiment de concessions et on ne peut pas choisir d’avoir un Mac plus efficace dans un poste et moins dans un autre. On prend la proposition telle quelle, avec moins de choix que dans le monde PC et on en paye le prix. La partie logicielle ne conviendra pas non plus à tout le monde. Pour des raisons d’habitude ou de logithèque qu’il serait difficile de renouveler. Pour d’autres raisons plus proches de choix propres qui font que des utilisateurs ne veulent pas lier leur usage d’un ordinateur à un constructeur ou un éditeur en particulier. 

Mais une chose est sûre, plus le temps passe, plus Apple s’éloigne de ce que proposent les autres fabricants de PC. Et qu’on aime ou non ce que la marque propose, elle est aujourd’hui forte d’un écosystème cohérent et redoutablement efficace. En parfaite adéquation avec ses objectifs. Et cela crée un fort contraste avec l’univers proposé par ses concurrents.

 

Apple Mac M1 : l’heure de la rupture

Apple M2 : la poursuite logique

Apple M3 : la pomme prend le large © MiniMachines.net. 2023.

MacBook Air 15 : un engin confortable, performant et fanless

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Si il est difficile de regarder le Macbook Air 15 sans considérations logicielles et financières, il faut tout de même reconnaitre que l’engin représente peut être l’objectif de toute machine mobile. Ce vers quoi ont penché la majorité des constructeurs de PC portables depuis les années 2000.

Sur le papier, le Macbook Air 15 est un aboutissement impressionnant, rendu possible par la maitrise complète d’Apple sur son matériel comme sur son logiciel. L’engin propose une diagonale de 15.3″, un encombrement qui au départ ne semble pas coller avec l’objectif de cette gamme « Air »  qui se veut ultraportable. Mais, comme pour les portables des concurrents, le constat d’une baisse globale de l’encombrement des machines liée à l’apparition des bordures fines autour de l’affichage, a mené à une révision des à priori de diagonales de ces engins. Sur le marché concurrent, on a vu des dalles 16 pouces venir se loger dans des encombrements de 15″, des 15″ s’intégrer dans des châssis de 13.3″ et ainsi de suite. Il est donc assez logique de voir ce Macbook Air 15 débarquer sur le segment.

Minimachines-06-2023

Le MacBook Air 13.3″ de 2009.

Les dimensions exactes de l’engin sont au désavantage du nouveau MacBook Air 15 mais de très peu. Le nouveau venu mesure 34.04 cm de large pour 23.76 cm de profondeur et 1.15 cm d’épaisseur. Il pèse 1.51 Kg. Le premier MacBook Air de 2009 en 13.3″ mesurait 32.5 cm de large pour 22.7 cm de profondeur et 1.94 cm d’épaisseur. Il pesait 1.36 Kg. Le nouveau venu est donc 1.9 cm plus large, 1.06 cm plus profond et 7.9 mm moins épais. Il est également moins lourd de 150 grammes. Ce n’est pas très cher payé si on compte les 2 pouces de diagonale en plus offerts par la dalle ainsi que le changement d’autonomie proposé.

Le nouveau venu propose une dalle en 2880 x 1864 pixels de type IPS avec une luminosité annoncée de 500 nits. Les bordures d’écran mesurent au maximum 5 mm autour de la dalle et une webcam FullHD trouve sa place au centre du châssis haut de l’engin. Un groupe de trois micros qualifiés de « studio » permettra de capturer votre voix pour la vidéo conférence tandis que la restitution sonore sera gérée par un ensemble de 6 haut-parleurs. Le clavier est rétro éclairé, avec un capteur de luminosité ambiant pour s’ajuster au mieux. Il dispose également du Touch ID, le capteur biométrique d’empreintes maison et d’un large pavé tactile Force Touch. Sa connexion sans fil est de type Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3

La connectique se résume à deux ports Thunderbolt et un jack audio combo 3.5 mm en plus du système de charge MagSafe d’Apple. Pas de lecteur de cartes, de sortie vidéo native en HDMI ou de prise Ethernet. Il faudra passer par un dock ou un hub pour retrouver une connectique plus convaincante. Si vous avez un écran au format Thunderbolt, vous pourrez par contre exporter un signal jusqu’en « 6K ».

A l’intérieur du châssis, on retrouve une puce Apple M2 avec 8 cœurs de calcul et un groupe de 10 cœurs pour la partie graphique. La mémoire vive, directement intégrée dans le SoC, grimpe à 24 Go et un ensemble de 16 cœurs dédiés à l’IA est également présent. Peu énergivore, ce SoC proposera jusqu’à 18 heures d’autonomie à l’engin. Il bénéficiera en outre d’une charge rapide avec la possibilité de le remettre d’aplomb grâce à un chargeur USB Type-C 70 Watts. Même si la batterie 66.5 Wh sera alimentée par un chargeur de base en 35 Watts à la livraison.

Prix de base de l’objet ? 1599€. Mais pour ce tarif vous n’aurez droit qu’à la version au SoC embarquant 8 Go de mémoire vive et un SSD de 256 Go qui semble aujourd’hui un peu juste au vu des tarifs du marché. Le modèle en 8/512 Go grimpe directement à 1829€. Les version avec 16 ou 24 Go de mémoire vive n’ont pas encore de tarifs. Le stockage pourra grimper jusqu’à 2 To mais avec une tarification probablement stratosphérique.

Apple M2 : la poursuite logique

MacBook Air 15 : un engin confortable, performant et fanless © MiniMachines.net. 2023.

Un véritable MiniMac sous RPi Zero à fabriquer vous même

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Envie de vous construire un MiniMac de bureau ? Ce guide vous montre comment obtenir un ordinateur modèle réduit imprimé en 3D mais parfaitement fonctionnel.

L’engin n’est pas un vulgaire presse papier, il s’agit d’un vrai MiniMac Plus capable de lancer des programmes et des jeux. Son « cerveau » est construit à partir d’une carte Raspberry Pi Zero. Deux versions sont disponibles. La premiere emploie une fausse disquette en guise de décor sur la face avant de la machine. La seconde propose d’utiliser cet emplacement pour glisser la MicroSD nécessaire à l’exploitation du système. Diverses propositions de façades permettront d’adapter la machine à votre convenance : du Mac SE ou SE30 au Classic en passant par le Plus.

Pour le reste, il s’agit d’un montage assez classique avec un châssis imprimé en 3D, un écran de 2.8 pouces en 640 x 480, un Raspberry Pi Zero W ou Zero 2 W et divers câbles et accessoires en plus de l’indispensable carte mémoire qui portera, au mieux, un System 7.7.5 d’Apple.

Evidemment, il est possible de faire beaucoup plus avec cette drôle de machine. Lire des fichiers audio vers une enceinte Bluetooth externe, changer de système pour en faire un outil de suivi programmable pouvant aussi bien vous avertir de nouveaux messages que suivre l’état d’un service en ligne, par  exemple. Le guide est très bien fait et il est extrêmement détaillé et vous trouverez tous les fichiers nécessaires pour l’installation de l’ensemble et la construction du châssis de ce MiniMac très facilement sur cette page.

Un grand merci au Biou pour sa trouvaille.

Un véritable MiniMac sous RPi Zero à fabriquer vous même © MiniMachines.net. 2023.

MacBook Pro : en 2023 Apple passe la seconde

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le « Pro » désigné par Apple dans son appellation MacBook Pro n’est pas tout à fait le même que le Pro visé par les stations de travail du monde Windows et Linux. Si les deux publics se recoupent en partie, celui d’Apple est finalement plus restreint. Surtout orienté vers des usages créatifs dans la 2D et la vidéo. D’autres métiers sont possibles sur ces engins. Mais tout le sel de la proposition d’Apple en 2023 vient des capacités de traitement spécifiques de ses nouvelles puces M2 Pro et M2 Max.

La forme ne change pas, le fond évolue. Point de nouveau design ni de changement technique dans l’aspect de ces nouveaux MacBook Pro en 2023. Apple ne bouge pas sa ligne d’un millimètre et il sera difficile de faire la différence à l’oeil nu entre l’ancienne et la nouvelle génération de ces Mac portables. 

 

Les conditions de tests d’autonomie des MacBook Pro.

C’est sur le terrain des compétences que les machines évoluent avec des annonces assez spectaculaires liées à l’arrivée des nouvelles puces M2. Pour commencer, Apple lance le chiffre de 22 heures d’autonomie pour ses nouveaux portables. Un chiffre qu’il faut relire pour en connaitre tous les détails mais également le plus grand jamais annoncé par Apple pour ce type de solution. 22 heures en lecture vidéo 1080P Apple TV sur un Mac Pro de base avec une luminosité limitée, ce n’est pas aussi miraculeux que ce que l’on pourrait croire mais cela reste très impressionnant. Il va sans dire que ce type d’usage ne fait appel qu’à une toute petite partie des capacités des puces M2 embarquées. Qu’un usage plus lourd de ces machines aura sûrement un impact énorme sur leur autonomie. Mais cela est vrai avec toutes les solutions mobiles et ce n’est, à priori, pas le but d’un engin portable de se lancer dans un calcul lourd 5 heures durant en mobilité.

Un port Magsafe est toujours présent mais les engins seront alimentés en USB Type-C

Disponible en deux diagonales, 14 et 16 pouces, les nouveaux joujoux d’Apple proposeront une connectique identique. Trois ports Thunderbolt 4, un lecteur de cartes SDXC1, un HDMI et un jack audio combinant casque et micro au format standard 3.5 mm. Pas de port USB Type-A donc, il faudra recourir à un adaptateur quelconque pour brancher un accessoire à ce format. On retrouve un module Wi-Fi6E  et Bluetooth 5.3, une webcam 1080p accompagnée d’un système de micros. Le châssis embarquera un système audio composé de 3 paires d’enceintes pour gérer différentes fréquences tout en apportant un bon volume sonore.

Le MacBook Pro 2023 14 pouces proposera un écran de 14.2 pouces de diagonale en 3024 x 1964 pixels avec un rafraichissement de 120 Hz. Le châssis mesurera 31.3 cm de large pour 22.1 cm de profondeur et 16 mm d’épaisseur. Le poids annoncé est de 1.6 Kg pour la version M2 Pro et de 300 grammes pour la  version M2 Max. Une évolution de poids qui est probablement lié au système de refroidissement nécessaire pour la solution Max. Dans les deux cas la batterie sera une 70 Wh, par contre le chargeur basculera de 67 à 96 W afin de pouvoir recharger le portable même lorsqu’il sera très sollicité. Les deux SoC seront disponibles avec des modèles de M2 Max en 96 Go de mémoire unifiée 

La version 16 pouces affichera en 16.2 pouces en 3456 x 2234 pixels et reprendra les mêmes fonctions dans un châssis de 35.6 cm de large pour 24.8 cm de profondeur et 17 mm d’épaisseur. Son poids grimpera à 2.15 Kg en M2 Pro et 2.16 Kg en M2 Max. La  batterie basculera sur un modèle 100 Wh associé à un chargeur 140W.

Disponibles d’ici le 24 janvier, les machines subissent une hausse de tarif par rapport aux modèles précédents. Le MacBook Pro 2023 14 pouces démarre à 2 399 euros avec 512 Go de stockage et un SoC M2 Pro 10 coeurs de calcul et 16 coeurs graphiques en 16 Go de mémoire. Comptez 2 999 euros pour la version 12 cœurs de calcul, 19 coeurs graphiques et le double de stockage. Les versions M2 Max explosent en tarif avec un modèle 12 cœurs de calcul et 30 cœurs graphique en 32 Go de mémoire à 3 699 euros.

Les versions 16 pouces de la machine suivent les mêmes évolutions avec un ticket d’entrée à 2 999 euros en version 12/19 cœurs, 16 Go de mémoire unifiée et 512 Go de stockage. 3 229€ seront nécessaires pour passer de 512 Go à 1 To sur la même configuration. Le MacBook Pro 2023 sous SoC M2 Max commence gentiment à 4 149 euros pour la version 12 cœurs de calcul et 38 cœurs graphiques associé à 32 Go de mémoire unifiée et 1 To de SSD.

Cela nous donne une petite idée du prix des puces mais également du public visé par Apple pour ces machines. L’appellation « Pro » n’est pas ici un qualificatif pour faire joli et attirer le chaland comme dans le monde PC. Seuls les professionnels pourront réellement tirer un avantage financier à basculer vers ce type de configuration.

Apple M2 Pro et M2 Max : les nouvelles puces débarquent

MacBook Pro : en 2023 Apple passe la seconde © MiniMachines.net. 2023.

Les nouveaux Mac Mini s’emparent des SoC M2 Pro d’Apple

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La fournée 2023 des Apple Mac Mini remplace des modèles qui commençaient à dater. Disponibles à partir de 699€, elles se déploieront en deux nombreuses versions autour des SoC M2 lancés en Juin 2022 et des M2 Pro qui viennent tout juste d’être annoncés.

La nouvelle version du Mac Mini M2 propose un châssis assez large de 19.7 cm de côté pour 3.6 cm d’épaisseur. La coque est réalisée en aluminium recyclé avec une volonté recherchée de sobriété. La totalité de la  connectique est est ainsi située à l’arrière, laissant la machine absolument neutre sur sa partie avant et ses côtés. Un détail qui participera au camouflage du côté informatique de l’engin. On retrouve sur la dernière partie de l’appareil un ensemble de ports proposant HDMI, Thunderbolt 4, un Ethernet gigabit avec une option 10 GbE, des USB Type-A classiques et port jack. On retrouvera à leur bord un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Le bouton de démarrage situé sur la droite de la machine dans l’arrondi de celui-ci, pourra être recherché du bout des doigts dans la grande tradition d’Apple1.

Suivant les modèles, la connectique évoluera avec deux ports Thunderbolt 4 pour les versions Mac Mini M2 et quatre pour les Mac Mini M2 Pro. Ces sorties seront aussi bien aptes à piloter des affichages en DisplayPort qu’à gérer des transferts de données en 40 Gb/s. Le nombre de sorties vidéo sera toutefois différent suivant les modèles. Les Mac Mini M2 auront la capacité de piloter deux écrans tandis que les Mac Mini M2 Pro pourront en piloter trois ou… un seul en « 8K ». On note également au passage qu’Apple conserve sa logique d’un emploi simple de l’engin avec une alimentation intégrée dans le châssis ne nécessitant que l’emploi d’un câble pour la déplacer.

L’objectif très clair d’Apple avec cette gamme de Mac Mini M2 et M2 Pro est de construire un ordinateur efficace et invisible. Efficace car il saura répondre à la totalité des usages d’un public très large d’utilisateurs. Invisible parce qu’avec son petit format et son design sobre et élégant, il saura se faire oublier. Ou plutôt, il se devinera comme une machine d’Apple et par la même pourra se faire accepter comme un design valable et justifié. On pardonne aux machines de la marque leur propre existence physique par le travail effectué sur leur format et la pertinence de leur proposition logicielle. 

Si le Mac Mini M2  reste un grand classique chez Apple, il propose un ensemble de fonctionnalités pratiques servies par un écosystème complet et abouti. Logiciellement comme matériellement l’engin est fonctionnel et si il ne correspondra pas à tous les profils, cela reste une valeur sûre pour de nombreux utilisateurs potentiels.

La version à 699€ est limitée. Il s’agira du plus petit des M2 avec 8 Go de mémoire unifiée et un SSD de 256 Go seulement. Il sera possible d’obtenir beaucoup mieux avec les versions les plus abouties de la nouvelle puce M2 Pro d’Apple, comprenant 32 Go de mémoire vive et associée avec un stockage pouvant atteindre 8 To. Les prix s’envoleront en conséquence avec une base annoncée à 1549€.

Comme d’habitude Apple met en avant les logiciels de création comme les outils de référence accélérés par ses nouveaux modèles. Ainsi, sous Adobe Photoshop, la nouvelle gamme M2 serait jusqu’à 50% plus rapide et le traitement de vidéos ProRes sous Final Cut Pro jusqu’à 2.4 fois plus rapide que les Mac Mini actuels. Des détails qui ne vont pas parler à tous les utilisateurs mais qui visent clairement une niche importante pour Apple. Les acheteurs potentiels de ce type de machines étant tout d’abord des professionnels de l’image pour qui le rendement de traitement est une économie de temps est primordial. Ce sont eux qui sont les plus à même de casser leur tirelire pour faire évoluer leur parc. Eux qui pourront sauter le pas en premier. Si le Mac Mini M2 vise tout type de public malgré ces performances particulières, les Mac Mini M2 Pro ont clairement besoin de cet argument pour justifier leur positionnement tarifaire.

Apple M2 Pro et M2 Max : les nouvelles puces débarquent

Les nouveaux Mac Mini s’emparent des SoC M2 Pro d’Apple © MiniMachines.net. 2023.

Apple M2 Pro et M2 Max : les nouvelles puces débarquent

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Rien de fondamentalement différent des précédents modèles de puce M2 sortis l’année dernière, les M2 Pro et M2 Max sont des évolutions techniques de ces SoC développant plus de performances pour des machines plus haut de gamme.

L’impressionnant M2 Max

Avec plus de coeurs de calcul et de coeurs graphiques, les Apple M2 Pro et M2 Max embarquent également plus de mémoire vive. Celle-ci est également plus rapide que les anciens modèles, élément qui faisait déjà une grosse partie du succès technique de ces SoC. 

Apple affirme que les nouveaux M2 Pro et M2 Max affichent jusqu’à 30% de performances en calcul graphique et par rapport à la génération M1 équivalente. Les M2 Pro de leur côté sont jusqu’à 20% plus rapides en calcul. A noter également un énorme effort en terme de possibilités liées à l’Intelligence Artificielle avec 40% de performances en plus. L’ajout d’un circuit dédié composé de 16 coeurs étant désormais intégré aux solutions. Il développe 15.8 TOPS.

Le M2 Pro

Le nouveau circuit multimédia et gestionnaire d’image intégré propose de nouveaux moyens de traitement pour l’encodage et le décodage de la vidéo (H.264, HEVC, ProRes). Il permet également la gestion de l’image avec des traitements complexes comme la réduction de bruit ainsi que des options de sécurité ou de traitement en temps réel. Le M2 Pro, par exemple, permet de lire plusieurs fichiers ProRes très gourmands en « 8K » en parallèle. Le M2 Max de son côté insiste sur des capacités d’encodage jusqu’à deux fois plus rapides que le M2 Pro grâce à… deux moteurs d’encodage et deux moteurs ProRes. Apple fait ici clairement la cour aux personnes faisant du traitement vidéo, un secteur qui a été particulièrement attentif aux évolutions des SoC de la marque depuis leur sortie et aux développements logiciels proposés autour de ces puces.

D’un point de vue plus technique, on découvre donc des M2 Pro qui proposent entre 10 et 12 coeurs de calcul. Avec le recours à une solution du type big.LITTLE d’ARM comprenant 4 coeurs moins performants mais plus efficients et entre 6 et 8 coeurs plus rapides. Le M2 Max quant à lui est bâti sur le même modèle mais avec 12 coeurs en tout en 4 + 8. Pour rappel le M2 est un 8 coeurs en 4+4 classique.

La partie graphique évolue du M2 qui proposait jusqu’à 10 coeurs à un M2 Pro disponible en 16 ou 19 coeurs et un M2 Max affichant de 30 à 38 coeurs. Un bond en avant énorme qui explique les excellentes performances de la puce, notamment en travail graphique.

La mémoire, intégrée au SoC chez Apple, évolue également. Le M2 de base était disponible en trois parfums : 8, 16 ou 24 Go. Le M2 Pro est annoncé en 16 ou 32 Go et le M2 Max sera déployé en 32, 64 ou 96 Go. Des capacités élevées qui vont avoir évidemment un effet important sur les prix des puces. D’autant que la bande passante développée double sur le M2 Max. Passant de 200 Gb/s sur les M2 et M2 Pro à 400 Gb/s sur le Max.

Avec ces solutions Apple découple donc son architecture sans en changer la nature. Pas de renouvellement mais une optimisation logique de son précédent modèle. Apple a du réussir à optimiser au mieux son circuit et a probablement attendu que la production soit parfaitement maitrisée pour passer à la vitesse supérieure. La taille des puces est impressionnante et leur fabrication doit être un défi incroyable à relever. Le tarif de ces nouvelles solutions n’est pas connu puisqu’ils n’entrent pas sur le marché comme des unités disponibles seules mais je me doute que leur prix de revient doit être très important.

Apple met également en avant la sobriété de ses puces, de manière assez vague mais en assurant qu’elle sera à même de piloter des applications lourdes sans changer outre mesure le format de ses machines qui resteront, fines, légères et autonomes. Le nouveau MacBook Pro équipé d’un M2 Pro 12 cœurs 16 Go est ainsi crédité de 22 heures d’autonomie maximum en lecture vidéo 1080P avec une luminosité contrôlée.

 

Apple M2 Pro et M2 Max : les nouvelles puces débarquent © MiniMachines.net. 2023.

Pourquoi toute la presse info ne parle que d’Apple ?

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

On compare un ultraportable à un Macbook, une montre connectée est qualifiée de « Killeuse » d’Apple Watch et le moindre MiniPC est immédiatement comparé à un Mac Mini… Mais pourquoi ?

Le MacBook Air en 2015

Outre le fait que certaines de ces comparaisons sont totalement absurdes et parfois totalement fausses historiquement, on ne comprend pas bien quelle est la logique de ces comparatifs ? Si on prend le cas des Macbooks et autres Macbooks Air, c’est encore plus flagrant. Les engins sont désormais incomparables d’un point de vue technique, avec des puces différentes, et des systèmes d’exploitation sans rapport, il est difficile de les mettre face à face. Il ne reste donc que le design et la performance à tâches égales qui soient comparables.

Quand le premier Dell XPS 13 est sorti, il a pris le marché par surprise. Avec ses bordures fines et son épaisseur très contenue, ce design a fait basculer d’un coup tout le marché. La très grande majorité des concurrents, Apple compris, avaient alors un design « à l’ancienne » avec des bordures épaisses et très arrondies qui mangeaient une bonne partie de la partie haute des machines. Face à la finesse du Dell, ils étaient totalement ringards.

dellxps

Le passage d’un Dell XPS 13 de 2014 à gauche à un Dell XPS 13 de 2015 à droite est assez intéressant à analyser. On change totalement de monde avec un nouveau type de design qui mettait à l’amende la quasi totalité de la production informatique de l’époque. Asus, Apple, Acer, HP, Lenovo ou MSI, tout le monde était à une bonne génération de retard derrière cette nouvelle proposition de Dell. Ce qui devrait aujourd’hui pousser les journalistes à comparer les machines de tout le monde au XPS 13. Une machine qui a continué son évolution. Pourtant, tout le monde se réfère à Apple.

Cela n’a aucun sens de titrer ce genre de chose. Pourquoi comparer le XPS 13 2022 à un MacBook Air ? Pourquoi dire que c’est une version Dell de la machine d’Apple alors qu’historiquement c’est le contraire ? Les deux machines étant tellement différentes d’un point de vue technique, avec un équipement et un système d’exploitation sans aucun rapport, il n’y a pas de raison de les comparer autrement que par leur design et donc de se rappeler que c’est bien Dell l’instigateur de cette mode des bordures fines avec des machines plus ramassées et des coins carrés. Et non pas Apple.

Et ce n’est pas le seul moment où Apple sert de référence design, même lorsque la simple logique met à l’évidence la comparaison à mal. Les montre connectées sont comparées à celle d’Apple. Les MiniPC sont systématiquement positionnés en face des Mac Mini. Les smartphones Android sont examinés sous le prisme du design des iPhones. Si certains points sont clairement repris des laboratoires d’Apple, la méthode consistant à ne voir le marché qu’au travers de ses productions n’a aucune logique. Des avancées ont lieu chez chaque constructeur.

Il y a une raison assez simple à comprendre sur le pourquoi de ces comparaisons. Elle est située de l’autre côté du clavier. C’est le lecteur qui est visé et non pas le produit qui est analysé. En titrant de cette manière, les médias ne cherchent pas vraiment à comparer les produits à Apple, ils font juste pression sur un levier qu’ils savent efficace en terme de visites. Comparer un portable à un MacBook provoque apparemment des comportements viscéraux chez certains lecteurs et augmente donc le nombre de visites.

Les pro Apple s’énervent de voir des journalistes comparer les productions d’autres marques à celle de leur fabricant favori. Ils veulent voir qui ose faire cette comparaison et surtout lire la conclusion qui les confortera dans leur position ou les fera bouillir. Les anti Apple auront de la même manière envie de lire tout ce qui leur donnera du grain à moudre face aux articles qui vont dans le sens d’Apple. Ils liront avidement ce qui pourra les mener à un argumentaire technique à faire valoir lors d’un éventuel prochain débat stérile.

Les gens normaux, ni pro ni anti, seront titillés par ce genre de titre parce qu’il est valorisant pour le produit testé. Apple proposant des produits haut de gamme et assez chers, comparer un produit à une de ses productions le propulse automatiquement dans les mêmes sphères. Même si cela ne correspond souvent à aucun argumentaire dans l’article lui même. On est au niveau d’une sorte de formule magique. En invoquant Apple dans le titre, on transfère le matériel comparé vers un niveau de performances et de design haut de gamme… Quitte à faire déchanter le lecteur par la suite. En titrant une accroche mettant dans la balance un smartphone Android face à un iPhone, on fait juste de la magie sémantique. On ne cherche pas spécialement à informer le lecteur mais à le faire venir sur ses pages. 

Je ne comprends pas cette logique qui consiste à jouer avec des comparaisons inutiles et souvent peu fiables dans le seul but d’appâter le visiteur en jouant sur un antagonisme créé de toutes pièces. Apple trolle le monde PC depuis toujours et cela fait partie de son plan de communication. Une campagne parfaitement maitrisée qui a influé sur le marché de manière à faire croire aux utilisateurs que les avancées techniques, toutes les avancées techniques, sont issues de leurs laboratoires. C’est factuellement faux mais la légende fonctionne. Le travail des journalistes devrait donc consister à faire le point sur ce qui est de la communication de la part d’Apple et ce qui est vraiment son apport technique.

Pourquoi toute la presse info ne parle que d’Apple ? © MiniMachines.net. 2022.

❌