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Hier — 28 mars 2024Analyses, perspectives

Le système fermé du capitalisme de guerre

Le système économique et politique occidental est "désespérément dépassé et devient donc un système fermé et totalitaire", affirme l'universitaire italien Fabio Vighi. Les quelques super-riches (0,01 %) qui profitent encore du système capitaliste sont prêts à tout pour prolonger son existence. La dernière astuce des banquiers pour gérer et ralentir l'effondrement est toujours la même : la guerre

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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

15 avril 2019: pourquoi l’incendie de Notre-Dame a-t-il tant ému ?

Le 15 avril 2019 était le lundi de la Semaine Sainte cette année-là: Pâques est une fête mobile. Pourtant ce lundi-là est entré dans l’histoire du fait du terrible incendie de Notre-Dame-de-Paris. Au grand étonnement de sociologues blasés, ayant conclu à la fin du christianisme, l’incendie de la cathédrale de Paris suscita une immense émotion, en France et dans le monde. Au coeur de la capitale française devenue largement incroyante, on vit des gens de tout âge se mettre à genoux pour soutenir par la prière l’engagement des pompiers. Il s’en fallut de peu que la tour Nord ne s’écroulât, ce qui aurait vraisemblablement ruiné le reste de l’édifice; mais le fait est que la cathédrale a tenu bon et beaucoup y ont puisé un nouvel espoir pour le “vieux pays”, capable de surmonter les pires des épreuves. Car il existe depuis des siècles un lien intime entre la France et la Mère du Christ. Nos ancêtres disaient volontiers “Regnum Galliae. Regnum Mariae”: “le royaume de France est le royaume de Marie”. C’est cette relation très spéciale entre notre pays et Notre Dame que je vais explorer, humblement, comme un fils de France évoquant sa mère, durant la Semaine Sainte et l’Octave de Pâques.

Le témoignage du Père Jean-Marc Fournier, aumônier des pompiers, qui a sauvé la Couronne d’Epines et le Saint-Sacrement des flammes lors de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris.

J’ai regardé de nombreuses fois la vidéo ci-dessus où le Père Jean-Marc Fournier, aumônier des pompiers de Paris, raconte tranquillement comment il a sauvé la Couronne d’Epines, relique de la Passion du Christ, ramenée à Notre-Dame de Paris par Saint Louis, au XIIIè siècle; ainsi que le Saint-Sacrement, c’est-à-dire le ciboire où se trouvaient les hosties consacrées qui sont, pour la foi catholique, réellement le Christ.

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Néolibéralisme. Comment le libéralisme est devenu un anticonservatisme – Pierre Le Vigan

Tel est donc le néolibéralisme ou bien plutôt le libéralisme de type II. On peut aussi parler de libéralisme ultime. Ce n’est pas seulement une doctrine économique visant à supprimer les services publics et le secteur public. Ce n’est pas seulement une doctrine visant à diminuer les interventions de l’État dans l’économie. Du reste, l’État ne cesse d’intervenir dans l’économie pour soutenir les très grandes entreprises et les banques. Ce qui a disparu, c’est l’État stratège au service d’objectifs nationaux et plus généralement d’une certaine idée du bien commun. La seule stratégie de l’État consiste à sauver un capitalisme de plus en plus financier (fusion du capital bancaire et du capital industriel, le dernier étant sous la domination du premier), et à faire remonter son taux de profit. C’est une opération vitale car le capitalisme est de moins en moins lié à des activités productives, et dépend de plus en plus d’activités parasitaires.

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Michael Hudson : La fin de la civilisation occidentale

Le plus grand défi auquel les sociétés ont été confrontées a toujours été de savoir comment mener commerce et crédit sans laisser les marchands et les banquiers s’enrichir en exploitant leurs clients et leurs débiteurs. Toute l’Antiquité reconnaissait que la volonté d’acquérir de l’argent créait une dépendance, une forme d’exploitation socialement nuisible. Les valeurs morales de la plupart des sociétés s’opposaient à l’égoïsme, surtout sous la forme de l’avarice et de l’addiction à la richesse, que les Grecs appelaient philarguria – amour de l’argent, manie de l’argent. Les personnes et les familles qui se livraient à une consommation ostentatoire avaient tendance à être ostracisées, car il était reconnu que la richesse était souvent obtenue aux dépens des autres, en particulier des faibles.

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De Gaulle a-t-il voulu rétablir la monarchie ?

Dans cet entretien avec Yves-Marie Adeline, nous abordons une question somme toute assez méconnue de la geste gaullienne : le grand Charles rêvait-il ou non de rétablir la monarchie en France ? Dans cette mise en perspective, Yves-Marie Adeline nous rappelle les relations complexes du général avec Henri, comte de Paris, qu’il espéra un temps installer sur le trône de France.

Dans cette interview, on notera :

  • le lien historique tissé dès les années 40 entre le général De Gaulle et le comte de Paris, héritier du trône
  • l’espoir, caressé dans les années 50 et 60, de rétablir une monarchie en remplacement du système des partis que le général De Gaulle abhorrait
  • l’impossibilité de rétablir la monarchie, constatée dans les années 60
  • l’imprégnation, dans les institutions de la Vè République, de l’idéal monarchiste

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Emmanuel Macron en mode chihuahua guerrier

Qu’est-ce qui peut expliquer le virage belliciste d’Emmanuel Macron amorcé à l’occasion de la conférence des 30 pays organisée le 26 février à Paris ? On l’avait alors vu prendre une initiative diplomatiquement assez ahurissante. Rappelons que cette conférence n’avait… Lire la suite

Comprendre le marché européen de l’énergie – suite

Marché européen de l'énergie

Marché européen de l'énergieAprès avoir abordé les notions de base des mécanismes principaux du marché européen de l’énergie nous allons pouvoir comprendre l’interaction

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L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité

S’il est souvent connu que certains groupes humains souhaitent faire naître leur ordre à partir du chaos, les raisons pour cela le sont moins. Nous verrons cependant ici comment ces dernières impliquent l’atomisation de l’Humanité, jusqu’à celle de l’individu, selon le degré de chaos recherché, et quelle forme d’ordre peut en émerger.

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Qui sera le prochain roi de France ?

Avec Yves-Marie Adeline, nous inaugurons une nouvelle chronique hebdomadaire, consacrée à la monarchie, et plus encore au retour de la royauté en France. Cette série est particulièrement destinée à ceux qui s’intéressent au sujet et qui souhaitent en savoir plus… Nous commençons par faire le point sur les prétendants légitimes à la couronne de France.

De cet entretien, on retiendra plusieurs points :

  • la famille la plus proche du trône reste la famille d’Orléans, conduite par le prince Jean, comte de Paris, largement ruiné par son grand-père
  • les Bourbon sont installés en Espagne et l’héritier en titre se tient éloigné de la France
  • au fond, c’est par la famille Bonaparte qu’un prétendant légitime pourrait survenir, puisque les liens tissés au cours du temps entre les descendants de Napoléon et la noblesse d’Ancien Régime rapprochent plus les Bonaparte de Louis XIV que les Orléans ne peuvent le prétendre.

La semaine prochaine, nous évoquerons les relations du général De Gaulle avec le comte de Paris.

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Engineered Destruction of America and Europe

Par : AHH

“Predicted” in 1991 by the Club of Rome

Peter Koenig
10 March 2024

“A Nation of Sheep will be ruled by Wolves.”

The Club of Rome, created in 1968, issued in 1991 its second “world-reaching” report, “The First Global Revolution”.

Its preamble says,

“Ah Love! Could Thou and I with faith conspire,
To grasp this sorry scheme of things entire,
Would not we shatter it to bits and then,
Remould it nearer to our heart’s desire.”
Edward FitzGerald, the Rubaiyat of Omar Khayyam

(Rubáiyát of Omar Khayyám is the title that Edward FitzGerald gave to his 1859 translation from Persian to English of a selection of quatrains [4-line poem] attributed to Omar Khayyam, dubbed “the Astronomer-Poet of Persia”.)

At the end of the Forword, there is another remarkable quote:

“No generation has ever liked its prophets, least of all, those who point out the consequences of bad judgement and lack of foresight.
The Club of Rome can take pride of the fact that it has been unpopular for the last twenty years. I hope it will continue for many years to come spell out the unpalatable facts and to unsettle the conscience of the smug and the apathetic.”

(late) Prince Philippe, Duke of Edinburgh,
Message to the Delegates at the Twentieth Anniversary Conference of the Club of Rome
Paris, 1988.

And another one highlighted in the text:

“The Cult of Sovereignty has become mankind’s major religion. Its God demands Human Sacrifice.” – Arnold Toynbee, British Historian and Philosopher

This is the tenor of the book throughout its 160 pages. It is spiked with arrogance and superiority. Together with its precursor, “Limits to Growth”, it promotes eugenics – and is as of this day – and beyond – if we let it – the blueprint for the WEF’s Great Reset and the UN Agenda 2030.

Together, these two reports promote, or rather dictate Destruction for Building Back Better (bbb) (remember the never explained slogan of the neocons?), and eugenics. These are the top priorities under which humanity is living and suffering today.

That is why wars are supported over Peace, why people have to be tricked into believing in uncountable and unpredictable pandemics – all on the horizon, like “Disease “X “ – and – of course, do not worry, vaccines are on the drawing board, the mRNA kinds that modify your genes, so you become a better human being – code for “so you perish faster”.

Remember the slogan on top: “A Nation of Sheep will be ruled by Wolves.”
For God’s sake – Let us stop being sheep!

—–

What we are living these days. Weeks, months – and over at least the past 4 years, in ever-accelerating pace – is precisely the agenda, the dictate of the Club of Rome (CoR). Destruction is the name of the game.

Starting with the West, that includes, destruction of our economy, industry, infrastructure, agriculture – the very food we need to survive – services, health care, legal systems, ethics, faith, hope – and, finally humanity itself. We are now some 8 billion – they want us down to below 1 billion.

When we see doom – the cabal’s boots can complete its stampede.


Destruction – initiated by France’s Macron?

A few days ago, France’s President Macron said openly and without remorse, “There are no limits to support for Ukraine”. He added, “France should abide by no limits or Russian “Red Line”, when it comes to backing Kiev.”

This is strong stuff. A provocation for Russia without precedence. Macron already earlier said, that sending NATO troops (French) to Ukraine was indeed an option.

This is putting the finger on the trigger for a nuclear blast. If it is not clear yet to the arrogant Washington puppets, Russia’s Red Line does not disappear because Mr. Macron says so. Russia’s nuclear arsenal is way superior to that of the US, which is stationed as NATO throughout Europe and Asia, pointing its nuclear warhead missiles towards Moscow.

If destruction must be, Mr. Macron, it will indeed be Europe again, the third time in just over a hundred years. Europe, and probably way beyond. This time, nobody can even imagine the extent of destruction – and the cost in human lives. And it may be too late for the western “elites” – masterminds of disaster – to run to their bunkers.

Former Russian president and current deputy head of the National Security Council, Dmitry Medvedev, posted on “X” (former Twitter) that this means “Russia has no more red lines left for France.” He added “everything is allowed against enemies.” – Here, the enemy being France and all those dragged along by French arrogance.

French European Parliamentarian, Florian Philippot, leader of the French Patriots Party, urged the French to impeach Macron before they are sent to die in Ukraine. “It is up to every Frenchman to resist, for every mother to refuse to let her son die for Kiev, NATO and Blackrock,” Philippot ais on “X”. “It’s up to us to fight to leave the EU and NATO and throw Macron out!”
(See this)

Never before, has a European, so-called “leader”, made such stern and provocative pronouncements, not even Macron. Who gave him orders to do so NOW?WHO GAVE HIM ORDERS?

Will he send officially French (NATO) troops to Ukraine? – Thereby crossing Mr. Putin’s Red Line – and provoking whatever Russia finds is necessary to protect her integrity, her land, and her people? – It could be a nuclear – all destructive conflict.
That is what many analysts predict and fear.

Is that what the power behind France and behind the dark cabal wants – a total destruction – which would also serve the depopulation agenda?

Maybe. Perhaps 2024 is the time.

The leader of the French Republican Party (The Gaullists), Eric Ciotti, is more prudent, saying supporting Ukraine by sending troops would be “irresponsible and dangerous,”.

Let us TRUST that humanity will find sanity, and rather depose Macron than follow his unthinkably dangerous advice and words and – God knows – deeds.


Moscow is alert

On a lower key, Moscow warns – NATO is becoming increasingly aggressive.

The plan is an engineered destruction of Humanity?
Carrying out the Club of Rome’s mandate?

Mind you – the elite is not planning to self-destruct, of course not. Before total annihilation, they hope to seek rescue in their bunkers, wherever they are, maybe in a remote island of Hawaii, in New Zealand or simply in South Dakota – (see this).


President Joe Biden’s State of the Union Address of 9 March 2024

This is another disastrous message for total destruction, annihilation of civilization – if he has his way. But he will not.

A “normal” State of the Union Address, is about the United States, it is about the “State” of affairs of the nation, of the economy, of jobs, of growth and growth potential – about forecasts, development perspectives. It is a message of foresight, supposed to give people hope – to let them know their government plans to improve shortcomings. Nothing of that happened.

The first 20 minutes of the speech were dedicated to Ukraine alone – smashing President Putin and Russia, and “We shall never abandon you – Ukraine! – We will always stand behind you” – Promising sending another 90 billion dollars to the Ukrainian oligarchs. Tax-payers money, for zilch. Biden knows it. The US Congress knows it. Everybody knows it. This war is NEVER winnable against Russia. And why should it be?

Other than having prepared and started it – compliments of Madame Victoria Nuland [f*ck Europe], now gone, thanks God; a more than 10-billion-dollar preparation project – what remaining interest does the US have in fighting a proxy-war some 10,000 km away, across the Atlantic and Europe? Certainly not National Security.

Boosting the profit margins of the Military Industrial Complex for sure is a good reason, and – well – achieving “regime change” in Russia. Madame Nuland’s admitting words in an interview to CNN’s Christiane Amanpour, just days before her forced resignation.

Yes, it has always been about bringing Russia to the knees of the Washington wannabe Emperor, with a Russian puppet leader. They thought they had achieved their target in 1991, with then President Yeltsin, who was smarter than given credit for – when he introduced Mr. Vladimir Putin, appointing him in August 1999, as Prime Minister. It was clear that President Yeltsin was preparing Mr. Putin for the Kremlin. – So much for defeating the West’s sneaky ways to subdue Russia.

Mr. Biden’s speech was also a rant against Republicans. Right at the beginning he compared former President Trump, his only opponent in the (still) planned November 2024 elections – to Hitler. That is what he called Donald Trump. This man, Biden, has zero decency. His face expressed anger throughout – he yelled and ranted. And, guess what – he got standing ovations. That speaks volumes for the State of the Union of the United States.
See this for the full speech .

Tucker Carlson responding to Joe Biden’s State of the Union Address, said it was the United States’ worst ever State of the Union Address. In addition to describing the crime the US – the West – was financing in Ukraine, Tucker Carlson pointed to other destructive measures Biden promoted – like transhumanism, and free abortion, in other words the Soros-funded Woke agenda – which doesn’t even hide its population reduction objective.

Illegal immigrants. Tucker Carlson also talked about Biden’s insane open-borders policy, bringing illegals into the US, even by plane loads – giving them shelter, food, debit cards never to be paid back (see this) – mostly young men that could and are expected to serve in the US army.

Why would Biden do that?
These immigrants have zero allegiance to the US – and should serve in the US army?

Perhaps against the American people – during a provoked upraising?
See this for Tucker’s full analysis (9 March 2024).


“Illegal” immigrants are directly flown into the Unites States, the Biden Administration openly admits. So far, the official figure points to 320,000. The official reason is indeed, to make up for the military recruitment shortcomings.

The real reason is certainly somewhere else. Immigrants, especially when they come in masses, are always a disruption in the society they enter. It is the same in Europe, and Europe’s policy is not much different from that of the US. – It is very much coordinated.
See this  ; and this 14 min video “Redacted” of 7 March 2024.

In an interview with Tucker Carlson, Col. MacGregor warns about the plan to recruit illegals into the US military. Tucker said that Rome fell because foreigners who were not loyal to Rome populated its military and they turned on the people of Rome. For the same reason, retired Army Colonel Douglas Macgregor warned Americans against allowing illegal aliens to serve in the armed forces. See this video 7 min – 4 March 2024

——–

Indeed, disrupting society. But why? Creating internal conflict, internal strive – maybe civil war? – It is a means of destruction and the victims are the immigrants who are dreaming of a better world. Instead, they are being used for the Club of Rome’s precept of DESTRUCTION – to eventually rebuild according to the elite’s desire.

These are just a few examples of the planned and engineered destruction – exactly as foreseen under the Club of Rome’s edicts.

People wake up. What happens in the US is already happening in a different, perhaps less visible version in Europe.

Stop being Nations of Sheep being ruled by Wolves.

—-

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He lectures at universities in the US, Europe and South America. He writes regularly for online journals and is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)
Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

eCONomics Part IV: Interest Rates Manipulation

Par : AHH

In this part: Interest rates manipulation as a way of tackling inflation — one of the most shocking financial scams of all time; plus an update on de-dollarisation and No Plan B for Uncle $laughter

With thanks to our own Colin Maxwell of New Zealand.

Please see: Part 1 ; Part 2Part 3

The duck shooter’s clubhouse on Jekyll Island, Georgia, United States of America

Introduction

It should be of no shock to any of us by now as to the reason WW1 began a very short time after the U$ Fed was incorporated, and this set the tragic pattern for the next 111 years. This tiny group of bankster plutocrats were handed on a plate by Congress a giant counterfeit printing press – a privilege that these thieves would deploy to progressively impoverish the working classes of most of the planet.

I won’t go into this too deeply here as I covered the background of the Frankenstein-like creature from Jekyll Island in the link below – my April 2022 expose’, and the debilitating effect this dreadful bankster construct has had on the global financial scene ever since:

Midnight Train to Georgia

It remains my life’s mission to expose the fact that the Western central banking industry, and its plutocratic owners operating in the shadows, are the head of the human food chain and the underwriters of more than 90% of humanity’s wars, terrorism, and financial impoverishment.

The great news though is that humanity is being thrown a lifeline by the BRICS+/BRI blocs and their related initiatives. Indeed all we have to do is to summon up the presence of mind to recognise this new reality and to reach out and grab the opportunity with both hands. The background of this new global paradigm was explored in Part III of this sequel –

Banking 2.0

The solution will be multi-faceted as it will involve a new global paradigm – never again will a single national currency have dominance – the new system will include a novel trade-only settlement instrument which will be stable, hard backed, and yet still able to provide adequate liquidity for the participating members’ productive economies.

In reality, WW1 never ended – WW2 was a follow-on with a brief respite of barely one generation in between, paving the way for the future hybrid financial, and techno, forever-wars. These, including the COVID debacle and the great poisoning with chemicals and pharmaceutical toxins, are simply a continuation of the same families pulling the strings from the shadows.

This is the business of human butchery and their intentions are becoming more explicit and outrageous as each decade passes by. In every sense of the word, this plutocratic network is a blatant terrorist organisation and needs to be dealt with accordingly. The rules of engagement should be the same and history reminds us that the only sure-fire way to deal with organisations like this is to permanently cut off their funding.

Because the New York Fed is the most outrageous model ever devised and has become the number one money spigot of the globe, this is precisely the place to start. This has never been more urgent as it is painfully obvious that there is a push for another bank run crisis which the owners of the banking cartel think will give them the crisis excuse to usher in a new retail central bank digital currency (CBDC) system where every man and his dog can have an account within the “Federal Reserve” system. This is their grand plan, which if successful would give the commercial banking cartel total control of every aspect of our lives through a social credit control and tracking system of all retail account holders.

Prof Richard A. Werner of the University of Winchester

1. Professor Richard Werner

“empirical evidence is that interest rates are a lagging indicator and a farcically ineffective monetary tool”

paraphrased/quoted from… https://soranomics.com/#content_20_fancybox-8

As Werner points out, it is not interest rates, but bank credit that determines economic growth, simply because ~97% of the money supply in our Western fiat currencies is created out of thin air by privately owned commercial banks.

There is zero basis for the official narrative that higher interest rates lead to lower growth and that low interest rates lead to high growth.

As with most aspects of eCONomics the quickest way to get straight to the truth is to simply assume the 180˚ polar opposite of the official narratives. Interest rates are simply not useful as a monetary policy tool – PERIOD! (23:30)

Interest rates actually follow growth – so where on earth did this idea come from that interest rates are this key variable? – it is not based on empirical evidence but on the concept of equilibrium which is based on no less than 8 assumptions none of which hold up in the real world…

  1. Perfect information
  2. Complete markets
  3. Perfect competition
  4. Instantaneous price adjustment
  5. Zero transaction costs
  6. No time restraints
  7. Profit maximisation of rational agents
  8. Nobody is influenced in any way by the actions of others

(29:00) The methodology in Economics is the Deductive Method – reverse engineering AKA Charlatanism.


2. eCONomics

eCONomics — the pioneer pseudo-science that paved the way for other disciplines to follow as a tool of central planning and globalist agendas

Karl Popper

Karl Popper called this the ‘immunising stratagem’ which scientists fancied could guard their theories from being challenged by the use of reverse engineering in what became known as the ‘deductive approach.’  This is my interpretation of the process…

  1. Predetermine a conclusion that supports the banking cartels’ grand theft from Mainstreet
  2. Invent a model that can give you that contrived conclusion
  3. Identify the false maxims that can propagate the lie and present them as facts
  4. Present these steps in the reverse order
  5. The network that has the key to the giant printing press then buys up all of the networks and agencies required to manufacture the narrative, even when it is nothing more than a bunch of myths premised on deliberate lies

3. How high would hikes need to go to arrest inflation?

High enough that they cripple the real economy before there is any ‘measurable effect’ (sic) on what they labelled ‘inflation’

Poet Lawrence Ferlinghetti asked… “whether man must burn down his house to roast his pig…”

The current Western neo-classical monetary policy used to tackle inflation is precisely that scenario.

Worse still, history illustrates that interest rate hikes have to be so utterly brutal that they need to be at the very least at the level of the true inflation rate, or higher – Paul Volker did this in the 1980s when the rates were pushed above 20%. This was construed as successful from the point of view that it appeared to halt inflation when all it had done was destroy enough of the economy and liquidity to make sure ‘inflation’ was halted.

Ronny Raygun with Paul Volcker – confirmed in 1979 by the Senate as Fed Chair

In 1979 the federal funds rate had averaged 11.2% and Volker took them to a peak of 20% in March 1980. The prime rate topped out at 21.5% in 1981, which heralded (surprise, surprise, NOT) a rise in unemployment to over 10% and the 1980-1982 depression.

“Volcker’s Federal Reserve board elicited the strongest political attacks and most widespread protests in the history of the Federal Reserve (unlike any protests experienced since 1922), due to the effects of high-interest rates on the construction, farming, and industrial sectors, culminating in indebted farmers driving their tractors into Washington, D.C. and blockading the Eccles Building.
US monetary policy eased in 1982, helping lead to a resumption of economic growth.”… Wiki quote.

Although I am a great admirer of Ron Paul – IMO the quote below reveals that even he was not aware of the utter falsehood of attempting to use rate hikes as a constructive monetary tool to address inflation.

“Being in Congress in the late 1970s and early 1980s and serving on the House Banking Committee, I met and got to question several Federal Reserve chairmen: Arthur Burns, G. William Miller, and Paul Volcker. Of the three, I had the most interaction with Volcker. He was more personable and smarter than the others, including the more recent board chairmen Alan Greenspan and Ben Bernanke.”

Volcker may well have been smartest, but in my opinion all three wreaked havoc on Mainstreet and massively rewarded the financial economy at the expense of families, SMEs, and the productive economy. As Volcker aged, he became more critical of the banking industry but that was long after he had spent his career indulging and implementing most of the destructive hoaxes of neo-classical eCONomics.

Other features of Volcker’s career…

  • A prominent member of the Trilateral Commission which was founded by David Rockefeller, Zbigniew Brzezinski, and Jimmy Carter
  • A long association with the Rockefeller family including in his position at Chase Bank
  • A long-standing member of the Bilderberg Group

SUMMARY:  interest rate hikes are not an effective monetary tool to address inflation – on the contrary, they instantly feed inflation just as hikes in energy prices do – you do not even require the most basic economic nouse to understand this principle – it should be self-evident to anyone with an IQ even approaching room temperature.


4. Safe Havens in times of financial strife – where are they now?

In the 1980s the level of total debt was so much less than it is now that the entire financial meltdown was at a totally different level. Today just the Govt debt alone is a death spiral in itself, with an extra $1 trillion added every 100 days.

In 2024 the U$ will have to issue $10 Trillion in Treasury paper to finance more deficits and to roll over old paper at much higher interest rates. The revised cost of this debt will rise from ~$1 Trillion to $1.5 Trillion. This is a debt spiral where more and more money has to be borrowed just to pay the interest back – paying down debt is not even on the radar.

All of the big 5 Western fiat currencies have this problem including the three sometimes referred to as ‘default currencies’ – the dollar, the Yen, and the Swiss Franc – these used to be seen as safe havens to hide when the financial/geopolitical shite hit the fan. Now none of these are safe any longer, and so the pressure will really come onto these currencies as there are now viable alternatives that countries can use in their accelerating de-dollarisation strategies – these include…

  • Gold stacking by central banks — this is at an all-time historical high at around 1000 tons per annum for the last few years – this is a no-brainer, especially now that Gold is a first-tier asset under the new Basel III regulations – this facilitates the process, out of plain sight.
  • Silver – although not monetized like gold under the new international banking regulations, at a 90:1 valuation compared to gold at a historical average ratio of ~16:1 this has to render silver the most undervalued commodity on the planet – silver makes for a fascinating story given that it is both a monetary and industrial commodity and the fact that 85% is mined as a by-product of other PMs. Silver is the absolute wildcard when the big reveal of the Western fiat currencies commences – at 16:1 with gold at $2,500 oz that would put silver at $156, with gold at $3,000 – silver would be at $187, gold at $5,000 – $312, and at $10,000 – $624! Another way of looking at it is that silver has basically been demonetised since 1873, and if it reverted back to its primary historical value as a monetary metal, then it would be around 1/10 of the value of gold per oz, which with gold at $2000 per oz, that would price silver at $200. IOW two entirely different methods render a similar result.
  • Any and all commodities that are needed in the future
  • Crypto-currencies — if you trust them enough – although arguably some are more trustworthy than certain national currencies – they also carry the added bonus of being another way of disenfranchising the private banking cartel


To me the Western safe havens no longer exist, as the main Western fiat currency economies now face a very unpleasant binary choice between either…

A. Severe hyper-inflationary depression, or
B. Severe and extended debt liquidating depression


5. A tribute to Pepe Escobar’s recent work in Russia

What a privilege for us all to have such direct access to Pepe’s insights. I regard him as the undisputed global high priest in terms of geopolitical analysis and journalism. I am most certainly not alone in this view, judging by the audiences he pulls in terms of readers and interviews with people of note in this fight for multi-polarity and who are involved in developing the architecture of a new paradigm in global socio-economic methods and relations.

His audience with Glazyev, whom I have enormous respect for as an honest and courageous economist, was particularly intriguing, and not the least because some of the revelations were done off the record. My own personal hypothesis is that the entire development of the new trade instrument is making great progress, but that there is no point in rushing the announcement of the final details, as long as there is still ample opportunity for BRICS+ countries to gold stack… see above chapter (4) first bullet point.

Of course, this opportunity is entirely courtesy of the U$ obsession with massively shorting gold in this pathetic attempt to hide the plummeting purchasing power of their currency. It could be any day now when an entity insists on a large physical tonnage and the physically driven price discovery process begins. When that happens the gold price will break out and it will be time for the various player’s hands to finally be revealed.

In the meantime, the RoW carries on carefully checking out further de-dollarisation strategies and putting the finishing touches on the new trade instrument. As I said previously, the BRICS+ bloc has an enormously strong hand, whilst all the West has is the grim reality of an impending debt spiral.

Glazyev sees the next stage as detaching commodity prices from the dollar and quoting them in other units. This involves the new model based on two different baskets – a basket of currencies of member countries, and also a basket of exchange commodities. The fact that this currency will be so inherently stable will make it more attractive than the dollar, the pound or the euro.

Technically the trade currency instrument is almost ready, and the process only requires the political will and acceptance by India and China. In the meantime, the transition to settlements in national currencies is well underway.

The trade instrument will be backed not only by the national currencies but by the huge reserves of the nominated commodities that combine to back up the new international settlement currency. This new currency is not a substitute for national currencies.

Once all of the technical issues are finalised, they will prepare an international treaty that will be open to accession by all other countries wanting to join. Glazyev is clearly in no hurry and has put a time frame of within 2 years from when he made these announcements back in late October 2023.

Gazyev listed these advantages…

  • Guarantees are created against attempts by outsider countries to interfere in mutual member relations
  • Each member country’s trade and position in the financial world is much more secure
  • Gives all members an opportunity for equal trade, economic, and investment opportunities
  • The distribution of commission income will be regulated by an international treaty
  • All of this will be transparent to make certain that no country abuses the issue of the trade currency


5. SUMMARY – The long and the short – literally!

None of this reality is being addressed by Uncle Slaughter and clearly, they have no plan B. A giveaway is the fact that actual military spending for 2022 ended up at a mind-boggling $1.537 Trillion – more than twice the publicly acknowledged level. If nominal GDP is around that $20 trillion then that military budget is a truly obscene 7% of GDP, and equal to more than the next 40 biggest spenders combined.

In fact, the next 40 countries spending totalled $1.431 trillion – some $100 billion short of the U$’s $1.537T and with Romania coming in at #39 in the list at $5.2 billion, it could well be the equivalent of the combined 60 or more highest military spenders.

I eventually got sick of adding and gave it up – besides, I was in dire need of a wee dram.

Colin Maxwell
( March 12, 2024)

Zionism pushes Western Liberalism into Decay

Par : AHH

The satanic Israeli total Annihilation of the Palestinian civilians is fully and unconditionally supported by the entire combined West as Israel primarily provides an aircraft carrier in the heart of the Muslim world, permitting divide and rule games in order to direct the maintenance of the Petrodollar, and influence flows of energy around the world.

medieval Syrian crusader castle





The concept of Israel is age-old. A garrison colony-state on permanent guard on behalf of the sponsoring homebase. A splinter in the mind of the invaded and violated region. The names, raison, and weaponry change over the countless millennia, but the concept and purpose holds. And it relies for survival in the face of superior numbers and distant logistics on the deterrence of superior weaponry, sheer terror, and the power to inflict unimaginable savagery on the sea of surrounding hostile natives and their soft targets.

The educator Capasso importantly describes the second purpose of Permanent Wars in the region: to prevent at all costs the development and return of Islamic civilization as a pole of multipolarity. The intellectual and moral and cultural heart of muslims are those most savagely impoverished and decimated by Permanent Wars, not the nomadic, illiterate, shallow and impressionable desert bedouins who mainly “benefit” from the oil right now, spending it on escorts in Paris or the game tables of Vegas. And they stash their wealth in western banks and havens, reinforcing levers of control.

What propelled Islam in past were sovereign-minded Yemenis, Iranians, Iraqis, and Greater Syria, as well as various tribes subjugated today within the GCC. This is the territory at heart of the Resistance now fighting to break the chains of the western Beast, at any cost, as does the Russian MIR.

And without successful emancipation, marked by eradication of “israel,” there can never be renewal and rebirth of classical Islamic civilization, nor Russian, nor any other sovereign pole of the traditional civilizations..

This desperate dependency of the combined West on Israel, to sustain the Way of Plunder and free lunches off others, is currently being turned on its head. The tail has gone beyond wagging the dog, to leveraging it and eating it outright! The betrayal in motion by Zionism on the Anglo-America-led western Old Order is astonishing to witness, even greater than the civilizational suicide of Europe at Russian hands.

Bensaid Aït Idder, homme libre et résistant marocain

Résistant marocain, dirigeant politique et opposant historique à la monarchie autoritaire, Mohamed Bensaid Aït Idder est mort le 6 février 2024, à l'âge de 99 ans. À ses obsèques, le roi Mohamed VI s'est fait représenter par son frère cadet.

Mohamed Bensaid Aït Idder nait vers 1925 dans la région du Souss, dans le sud-ouest du Maroc, non loin de l'enclave espagnole de Sidi Ifni. Il suit des études coraniques et religieuses traditionnelles dans sa région natale, puis émigre à Marrakech pour compléter ses études secondaires, avant de s'inscrire à la célèbre médersa Ben Youssef (école coranique d'enseignement supérieur), à la fin des années 1940.

Dès la vingtaine, il commence à s'intéresser à la politique grâce à la lecture assidue de revues et journaux en provenance du Proche-Orient arabe. Mais la flamme militante nait en lui sous l'effet des informations diffusées par le service arabe de la BBC et le journal Al-Alam, l'organe de presse du parti de l'Istiqlal, à propos des massacres perpétrés en Palestine en 1948. Durant les années 1950, il fonde un groupe de résistants qui se transforme, un peu plus tard, en l'aile-sud de l'Armée de libération marocaine (ALM).

J'ai entendu parler de Mohamed Bensaid Aït Idder pour la première fois aux abords de mes seize ans. Je garde l'image d'un résistant anticolonialiste qui n'a jamais plié l'échine devant un quelconque pouvoir. À commencer par celui du roi Hassan II, au summum de sa gloire nationale et de sa manie répressive durant les années 1970-1980. Il m'a dit une fois, au début des années 2000 à Casablanca, alors que nous parlions de réconciliation nationale, que le président François Mitterrand avait raison de traiter Hassan II d'« inutilement cruel ».

Nous avions aussi évoqué sa première arrestation quelques années après l'accession du Maroc à l'indépendance : « Ils nous ont torturés comme des forcenés, alors qu'ils avaient toutes les informations sur notre groupe et sur moi personnellement ». « Ils » , ce sont les agents de la sécurité politique créée par Hassan II, avant même qu'il ne monte sur le trône alaouite en 1961. Ils espionnaient, intimidaient, torturaient, et parfois tuaient les opposants. Ils étaient organisés en groupes mobiles qui ressemblaient aux escadrons de la mort des dictatures d'Amérique latine.

Bensaid a ajouté :

Ils nous torturaient juste pour nous faire souffrir un maximum. Afin qu'on perde notre dignité. Ils nous suspendaient en l'air horizontalement avant de nous battre jusqu'au sang. Leur objectif semblait être de nous briser la colonne vertébrale, au sens physique comme moral… Oui, il y a en chaque humain une sorte d'échine morale ; une fois cassée, la personne peut se transformer en un être dénué de dignité. Un être prêt à se mettre au service du plus fort ou du plus offrant.

L'homme des paradoxes

L'affaire de sa vie, ce sont les quatre décennies de son opposition à Hassan II dont il n'appréciait ni la personne ni les politiques. Il soulignait les « accointances » de ce dernier avec les puissances néocoloniales. Mais jamais il n'a prononcé le mot « trahison » à propos du roi, sans doute par respect pour le monarchisme, majoritaire chez les Marocains.

Il m'a néanmoins certifié un jour de 2008 à Rabat, lors d'une conversation à l'Institut royal pour la recherche sur l'histoire du Maroc, qu'il y avait bien eu coalition sur le terrain entre l'armée marocaine officielle et l'armée française, lors de la guerre de libération du Sahara occidental menée par l'ALM dont il faisait partie du commandement.

Un aventureux homme [wahed lasgaâ, ce fut son expression] de mes combattants eut l'idée de surprendre l'armée (officielle) la main dans le sac. Il met aux arrêts l'officier, le chauffeur et les soldats d'un camion militaire sur une route isolée. Il les interroge sans me demander mon avis. Il ressort de leurs déclarations que le camion, plein de provisions, se dirige vers Foum Lahcen afin d'y ravitailler le poste militaire français assiégé par l'Armée de libération.

Il ajoute que Mohamed V ne devait pas être au courant des agissements de son fils, car « il ne contrôlait pas les services »1.

Le système de sacralisation officielle faisant de Hassan II un roi-dieu l'insupportait. L'arrogance méprisante de celui-ci l'agaçait. De fait, le monarque, « à la différence de son prédécesseur et de son successeur, cultivait un mépris pour les Marocains » quel que soit leur rang, les opposants comme ceux qui faisaient allégeance, les serviteurs vénaux ou les fiers patriotes. Selon Bensaid, une telle attitude réduit en esclavage le peuple marocain. C'est sur ce fonds d'incompatibilité comportementale qu'ont eu lieu plusieurs clashs directs et indirects entre le roi et le résistant. Je n'en citerai que deux.

Clash personnel avec Hassan II

Le premier incident, qui en dit long sur le caractère d'homme libre de Bensaid, se déroula durant les années 1980. Le résistant a accepté de faire partie d'une délégation de dirigeants nationaux chargés de défendre la position officielle du Maroc sur le Sahara occidental auprès de l'Organisation de l'unité africaine (Union africaine aujourd'hui). De retour d'Addis-Abeba, Hassan II les reçoit en grande pompe dans son palais de Fès. Le temps passant, les données partielles fournies par certaines archives sont devenues accessibles, et cela me permet de penser que le roi voulait ainsi montrer au peuple que Bensaid était rentré dans le rang. C'est pourtant le contraire qui s'est produit - une grande déception pour Hassan II.

Le roi a donc accueilli lesdits leaders nationaux qui se présentaient devant lui en file comme de coutume. Le monarque était tout sourire, il semblait jouir de ces moments de protocole marquant l'humiliation des grands de la nation. L'un après l'autre, ceux-ci se plient plus ou moins en deux pour embrasser la main royale tendue, sans réserve aucune. Mais lorsque le tour de Bensaid arrive, il salue oralement Hassan II sans s'incliner, se donnant tout de même une contenance en posant la main sur son épaule. Le monarque manque de s'étouffer de colère, et il le fait savoir à Bensaid par le biais du ministre de l'intérieur, Driss Basri.

Quelques années plus tard, en préparation d'une réception au palais, le même Basri dira à Bensaid sur un ton grave que Hassan II exige de lui qu'il se plie au protocole. Aït Idder refuse à nouveau, tout en esquissant une légère inclinaison. Un modus vivendi est finalement trouvé entre les deux hommes.

Il est vrai que les deux dirigeants se détestent. Le roi n'appelle jamais Bensaid par son vrai nom, plutôt par un qualificatif faisant référence à sa région de naissance, Chtouka-Aït Baha. Il faisait de même avec d'autres opposants notoires comme Mohammed Fqih Basri, qu'il affublait du surnom Demnati (de Demnate, petite ville du Haut Atlas). Ce n'était point une manie royale. Il s'agissait dans son esprit de remettre à leur place les dirigeants nationaux qui lui tenaient tête : « Ce ne sont que des locaux », semblait signifier le roi. Dans le même esprit, Hassan II aurait transmis son souhait de voir le fondateur de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) Abderrahim Bouabid se présenter aux législatives de 1977 dans sa région natale, au nord de Rabat. Le leader socialiste optera au contraire pour le lointain sud-ouest, profondément amazigh (berbère). Toutefois, le ministère de l'intérieur veillait au grain. Et les desiderata du roi étant des ordres, le leader sera recalé. Il ne fera pas partie des élus de l'USFP, bien qu'il en soit le plus populaire.

L'affaire du livre irrévérencieux

La seconde anecdote remonte à janvier 1996. Mohamed Bensaid Aït Idder propose à la rédaction du journal critique Anoual dont il est le responsable politique de publier, en extraits successifs, la totalité de mon livre sorti quelques années plus tôt à Paris, La Monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir (L'Harmattan, 1992). Cette publication doit avoir lieu durant le ramadan de la même année, car les lecteurs sont plus nombreux pendant le mois sacré. Or, non seulement l'ouvrage est interdit au Maroc, mais, de nature universitaire, il est perçu par le palais comme irrévérencieux. La rédaction d'Anoual fait part de ses craintes de saisie à Bensaid, qui ne bronche pas. Dès la parution des premières pages, le ministère de l'intérieur menace la rédaction, qui persiste cependant. Basri contacte alors Bensaid par téléphone afin que le journal cesse ses publications. Puis il le rencontre en personne et lui déclare en substance : le roi t'intime l'ordre d'arrêter la publication pour laisser cicatriser les blessures entre le palais et le mouvement national. Sa réponse est sans appel : il n'en est pas question, car il n'y a aucun mal à publier un livre qui évoque des évènements vieux de plusieurs décennies. Le roi ordonne la saisie du journal. C'est chose faite à la publication du septième extrait.

Bensaid m'a relaté cette histoire, qu'il appelait le « clash du livre », en 2001. Quelques années plus tard, en 2008, il rédigera en arabe un témoignage manuscrit (publié ci-dessous) sur l'incident.

Révolutionnaire et monarchiste, Amazigh et nationaliste arabe, militant de la marocanité du Sahara occidental et ami des Algériens, fervent musulman et adepte de la gauche radicale, premier financier de son parti et perpétuel désargenté, éprouvé dès sa jeunesse par des problèmes de santé, Mohamed Bensaid Aït Idder s'est éteint le 6 février 2024, centenaire.


1L'expression en arabe qu'utilise Bensaid est « rijal lmaham sirriya » dont la signification littérale est « les hommes des missions secrètes », qu'on peut traduire par « services ».

Jean-Marc Jancovici au Sénat : omissions et approximations

Je viens d’écouter l’audition d’une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d’informations exactes, qui relèvent d’ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite revenir ici.

Je tiens à préciser d’entrée que j’ai beaucoup de respect pour Jean-Marc Jancovici, dont j’ai vu un nombre incalculable de vidéos sur YouTube, notamment la série de huit cours donnés à l’école des Mines. J’ai aussi lu avec intérêt le livre résumant Le plan de transformation de l’économie française publié par le Shift Project, think tank qu’il a cofondé.

Entendons-nous déjà sur le constat qu’on peut facilement partager avec lui avant d’en venir aux différents points d’achoppement.

Oui, il est urgent d’amener à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre au maximum, et le plus vite possible.

Oui, en l’état, il semble impossible de limiter la hausse moyenne des températures à 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel.

Et oui, nous semblons bien partis pour dépasser la limite des 2°C.

La question comme toujours demeure : « Que faire et comment ? ». Comme à son habitude, Jean-Marc Jancovici prêche d’abord et avant tout pour une sobriété massive en France, la « pauvreté choisie » selon ses mots, afin de montrer l’exemple au reste du monde dans l’espoir de l’inspirer, « son pari pascalien », dit-il.

C’est déprimant. Si la sobriété peut avoir un rôle à jouer, elle ne suffira pas à elle seule. Le progrès technologique accéléré par l’économie de marché ne trouve pas grâce à ses yeux, c’est son angle mort.

Mes remarques.

 

Oubli d’une pompe à carbone amenée à jouer un rôle majeur

Je note déjà une erreur scientifique dès sa prise de parole, ce qui est assez surprenant de sa part. Il explique qu’il n’y a que deux façons pour le CO2 de quitter l’atmosphère : soit en étant absorbé par l’océan par « équilibrage de pressions partielles » ; soit en étant transformé, avec d’autres intrants, en biomasse suite à l’action de la photosynthèse des plantes.

Il oublie un phénomène qui a son importance, on va le voir, l’érosion chimique des roches silicatées : quand le CO2 de l’atmosphère se mêle à la pluie pour produire de l’acide carbonique (H2CO3), qui va ensuite réagir avec ces roches pour donner d’un côté un minéral carbonaté (contenant les atomes de carbone) et de l’autre du sable en général (contenant les atomes de silicium). Les minéraux carbonatés ainsi produits sont ensuite emportés par les rivières et fleuves jusqu’au fond des océans où il se déposent. Leurs atomes de carbone sortent alors de l’atmosphère pour le très long terme. C’est ce qu’on appelle le cycle lent du carbone.

Si Jean-Marc Jancovici n’en parle pas, c’est sans doute car, si sur le temps géologique long il peut induire des changements climatiques très marqués, à notre échelle temporelle il n’a que peu d’impact : on considère qu’il retire de l’atmosphère chaque année environ 300 millions de tonnes de CO2, et il est contrebalancé par les émissions de CO2 des volcans qui rejettent, eux, environ 380 millions de tonnes de CO2 chaque année au maximum. Ce cycle géologique semble donc ajouter en net du carbone dans l’atmosphère, à hauteur de 80 millions de tonnes de CO2 par an, soit 0,2 % des émissions de CO2 d’origine humaine (autour de 40 milliards de tonnes/an).

Un oubli pardonnable donc. Mais cela traduit en fait la courte vue de Jean-Marc Jancovici, car ce phénomène, l’érosion chimique des roches silicatées, représente a priori le moyen le plus économique de capturer et stocker pour le très long terme et à très grande échelle le CO2 en excès dans l’atmosphère.

S’il nous faut absolument cesser d’émettre des gaz à effet de serre au plus tôt, l’inertie de nos économies fait que cela prendra du temps, même si les solutions sont réelles. Nous allons donc continuer à pourrir la planète pendant encore un certain temps. Il est urgent de réfléchir à comment retirer pour de bon l’excès de carbone dans l’atmosphère, à hauteur de 1500 milliards de tonnes de CO2, pour réparer le mal déjà commis, et limiter au maximum la casse.

Un certain nombre de solutions sont envisagées.

Celles consistant à embrasser la photosynthèse sont difficiles à généraliser à grande échelle, on manque de place pour ajouter assez d’arbres par exemple, et quand bien même, on n’est pas sûr de pouvoir les maintenir en état dans un monde en réchauffement. D’autres pensent aux algues, mais le résultat est difficile à mesurer. L’autre classe de solution est la capture du CO2 ambiant grâce à des machines et son stockage en sous-sol.

Le problème de toutes ces solutions, quand elles sont pensées pour être durables, est in fine leur scalability et leur coût. Elles sont beaucoup trop chères, on peine à voir comment tomber en dessous des 100 dollars par tonne de CO2 capturé et séquestré. Comme ce CO2 capturé ne rapporte rien directement, il s’agit en fait d’une taxe que les contribuables du monde doivent se préparer à payer. Avec 1500 milliards de tonnes de CO2 en excès, un coût de 100 dollars par tonne et plus rend tout simplement l’opération inconcevable, on parle d’environ deux fois le PIB mondial ! Même réparti sur 20 ans, on tombe à 10 % du PIB mondial par an, une taxe bien trop lourde.

Démultiplier l’érosion chimique de roches silicatées, notamment l’olivine, semble offrir un moyen de faire tomber ce coût à 5 dollars par tonne, tel que le détaille cette projection.

L’olivine est assez abondante et accessible sur Terre pour capturer les 1500 milliards de tonnes de CO2 en excès dans notre atmosphère. L’idée consiste à extraire ces roches, les concasser en fine poudre à déverser dans la mer où leur constituant principal, la fostérite de formule Mg2SiO4, réagira avec l’acide carbonique de l’océan (formé par réaction de l’eau avec le CO2) pour précipiter notamment du bicarbonate de magnésium Mg2(HCO3qui pourra se déposer au fond des mers, séquestrant au passage ses atomes de carbone. Bien sûr, il faudra pour cela beaucoup de machines qui utiliseront possiblement des carburants hydrocarbonés, (même pas en fait à terme), mais leur impact sera largement compensé par le CO2 séquestré. On parle là d’un chantier vertigineux, sur au moins vingt années, mais à 5 dollars par tonne de CO2, cela devient une taxe digeste à la portée de l’humanité.

Ainsi, plutôt que d’être passablement ignorée comme l’a fait Jean-Marc Jancovici, cette pompe à CO2 méritait au contraire d’être citée, et devrait faire l’objet de beaucoup d’attention, d’études complémentaires et expérimentations, préalables aux investissements à suivre.

 

Non, notre siècle ne sera pas un monde d’énergie rare

Jean-Marc Jancovici part du postulat que nous entrons dans une ère de pénurie d’énergie du fait du tarissement de la production de pétrole et de gaz, et de la nécessité absolue de se passer des énergies fossiles pour minimiser la catastrophe climatique.

De là, il prévoit que nous ne pourrons plus produire autant d’engrais aussi bon marché qu’aujourd’hui, ce qui veut dire que la nourriture sera plus rare et plus chère. Couplé à la hausse des coûts du transport, il en conclut qu’il deviendra prohibitif d’approvisionner en nourriture une ville comme Paris (deux millions d’habitants) et qu’à l’avenir, la taille idéale d’une ville serait plutôt de l’ordre de celle de Cahors (20 000 habitants).

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Si ce postulat et les premières étapes du raisonnement sont valides pour ce siècle, alors il y a bien pire à prévoir que de voir Paris se vider et fleurir des Cahors.

Continuons ce reductio ad absurdum.

Si l’on pense véritablement qu’on ne pourra pas produire autant de nourriture qu’aujourd’hui, que les rendements agricoles vont baisser drastiquement, et que la nourriture coûtera bien plus cher à l’avenir, alors le premier des problèmes n’est pas le redimensionnement des villes. Non, c’est d’abord et avant tout le fait que la Terre ne pourra pas faire vivre huit milliards d’êtres humains. Ce qui voudrait dire que des milliards d’entre nous sont d’ores et déjà condamnés à mourir de faim au XXIe siècle ! Autant que Jean-Marc Jancovici le dise clairement !

Ce bien sinistre tableau ne tient pas la route, nous allons voir pourquoi.

Mais demandons-nous d’abord quelles sont les raisons profondes derrière le postulat initial de Jean-Marc Jancovici ?

Il considère que d’une part, pour satisfaire à tous les usages électrifiables, on ne parviendra pas à développer assez vite les infrastructures de production d’électricité pour en produire en quantité suffisante à prix abordable. Car construire du nucléaire prend trop de temps, et le renouvelable souffre d’après lui de problèmes rédhibitoires : intermittence, contrainte sur les matériaux et les sols, et enfin prix acceptables envisagés non crédibles, car permis justement par la dépendance aux machines fonctionnant aux carburants fossiles, dont il faudrait se débarrasser.

D’autre part, il explique qu’il n’y a pas de solution alternative aussi abordable que les énergies fossiles pour les usages qu’on ne pourra pas électrifier, notamment l’aviation long courrier et le transport maritime en haute mer. Annonçant ainsi la fin de la mondialisation et les joies du voyage en avion.

Ce raisonnement a tenu un temps. Mais des tendances de fond, dont on pouvait effectivement encore douter jusqu’il y a quelques années, sont aujourd’hui impossibles à ignorer, et nous font dire que le XXIe siècle sera bien au contraire un monde d’abondance énergétique !

Ces tendances, les voici :

• Chute continue du coût de l’énergie solaire photovoltaïque (PV), et en parallèle, la croissance exponentielle des déploiements, même trajectoire pour les batteries qui permettent notamment la gestion de l’intermittence sur le cycle diurne (jour/nuit).

• De nouvelles études montrent qu’il y aura assez de matériaux pour assurer la transition énergétique.

• Du fait du premier point, il sera possible de produire à grande échelle des carburants de synthèse carbonés avec le CO2 de l’atmosphère (aux émissions nettes nulles donc) à un tarif compétitif, puis plus bas que les énergies fossiles importées à peu près partout sur Terre d’ici à 2035-2040.

Le dernier point va justement permettre de verdir et faire croître l’aviation et le transport maritime, et de tordre le cou à l’objection du renouvelable abordable seulement du fait de la dépendance aux énergies fossiles. On ne se passera pas des énergies carbonées, mais on fera en sorte qu’elles ne soient plus d’origine fossile.

Détaillons.

 

Chute continue du coût du solaire PV et des batteries

Pour se donner une idée, un mégawatt-heure d’électricité solaire PV coûtait 359 dollars à produire en 2009, on est aujourd’hui autour de 25 dollars/MWh aux États-Unis sur les fermes solaires de pointe.

En avril 2021, on apprenait qu’un chantier en Arabie Saoudite vendra de l’électricité à un prix record mondial de près de 10 dollars/MWh. Il y a toutes les raisons de penser que cela va continuer à baisser au rythme actuel pour encore longtemps, pour les raisons que j’exposais dans cet article (économies d’échelles, loi de Wright, assez de matériaux). Sans surprise, le solaire PV est en plein boom. En 2023 en Europe, c’est l’équivalent en puissance d’une centrale nucléaire par semaine qui a été installée !

Ce phénomène de baisse des prix au fur et à mesure des déploiements est également à l’œuvre avec les éoliennes, dans des proportions moindres toutefois. Elles auront un rôle à jouer dans les pays les moins ensoleillés et en hiver, en complément du solaire PV.

Cette explosion des déploiements va s’accélérer grâce à la baisse parallèle du coût des batteries qui permettent de compenser les effets de l’intermittence sur la journée. Par exemple, les batteries Lithium Iron Phosphate (LFP) coûtaient autour de 110 euros/kWh en février 2023. Les industriels parlent d’atteindre 40 euros/kWh cette année, un chiffre qu’en 2021 on pensait atteindre vers 2030-2040. Tout s’accélère !

Autre exemple, Northvolt, une entreprise suédoise, a dévoilé une technologie de batterie révolutionnaire, « la première produite totalement sans matières premières rares », utilisant notamment le fer et le sodium, très abondants sur les marchés mondiaux. Son faible coût et la sécurité à haute température rendent cette technologie particulièrement attractive pour les solutions de stockage d’énergie sur les marchés émergents, notamment en Inde, au Moyen-Orient et en Afrique.

Bref, on assiste bien à la chute continue du coût des batteries couplée à la hausse continue de leur qualité (s’en convaincre en 6 graphiques ici).

Pour la gestion de l’intermittence saisonnière, on s’appuira sur un système combinant centrales nucléaires et au gaz de synthèse pour prendre le relais au besoin. On continuera à investir dans l’extension des réseaux électriques permettant par exemple d’acheminer de l’électricité solaire PV depuis le Sahara jusqu’à l’Europe.

Enfin, pour le stockage longue durée, c’est a priori le stockage hydraulique par pompage qui devrait s’imposer.

 

Nous disposons d’assez de ressources et métaux pour la transition énergétique

L’Energy Transition Commission (ETC) a publié un rapport important en juillet 2023, qui examine les besoins en minéraux de 2022 à 2050. Il repose sur un scénario ambitieux visant à atteindre zéro émission nette d’ici 2050 : électricité mondiale décarbonée, transport de passagers quasiment décarboné, industrie lourde approvisionnée en hydrogène vert, et 7 à 10 milliards de tonnes de CO2 de captage et de stockage du carbone pour les émissions restantes.

Le rapport montre que le monde possède en soi suffisamment de cuivre, nickel, lithium, cobalt et argent, même si nous devrons en rendre davantage économiquement viables, ou trouver de nouveaux gisements facilement accessibles.

Mais il faut noter que les industriels savent souvent remplacer un matériau lorsque son approvisionnement semble compromis, ou que son prix monte trop.

Par exemple, les projections sur le besoin en cobalt ont considérablement baissé à mesure que certains constructeurs de voitures électriques se sont tournés vers d’autres intrants. De la même façon, les prix élevés du cuivre entraînent une transition vers l’aluminium.

Et les estimations de l’ETC sur la demande en minéraux sont élevées par rapport à d’autres analyses. En recoupant ces hypothèses avec d’autres analyses, on constate que l’ETC est conservateur, prévoyant généralement la plus forte demande en minéraux. Citons par exemple :

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) : « Il n’y a généralement aucun signe de pénurie dans ces domaines : malgré la croissance continue de la production au cours des dernières décennies, les réserves économiquement viables ont augmenté pour de nombreux minéraux de transition énergétique. »

Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) : « Les réserves de minéraux de transition énergétique ne manquent pas, mais les capacités d’extraction et de raffinage sont limitées. […] La production a augmenté pour de nombreux minéraux de transition énergétique, et les réserves extraites de sources économiquement viables ont augmenté. De plus, les innovations de rupture – telles que l’amélioration de l’efficacité et les substitutions de matériaux – sont déjà en train de remodeler la demande. »

 

Carburants carbonés de synthèse aux émissions nettes nulles

On parle d’e-carburants, ou encore d’électro-carburants, car on utilise de l’électricité pour capturer le CO2 de l’atmosphère et pour faire de l’électrolyse de l’eau permettant d’obtenir l’hydrogène H2 à faire réagir avec le CO2 capturé afin de produire ces carburants de synthèse. Il ne faut pas les confondre avec les biocarburants, sur lesquels je reviens en dernière partie.

Si l’électricité utilisée est verte, on a bien là des carburants verts, aux émissions nettes nulles, puisque le CO2 utilisé au départ provient de l’atmosphère. Brûler ces carburants n’ajoute pas de nouveau carbone à l’atmosphère tiré des entrailles de la Terre. (pour retirer en net du CO2 de l’atmosphère, il faudra, par contre, se tourner vers la solution évoquée en première partie.)

Aujourd’hui, fabriquer ces e-carburants reste prohibitif. Mais cela va bientôt changer du fait de la chute continue du coût de l’énergie solaire PV.

Pour rivaliser avec le kérosène fossile importé par exemple, il faudra que le coût de cette énergie solaire PV passe en dessous des 10 dollars/MWh.

On utilise pour cela l’électricité sur le point de production sans avoir besoin de se raccorder au réseau pour s’épargner les coûts (onduleurs, pertes en transmission) et délais associés, en intégrant bien dans le calcul l’intermittence du solaire PV, et donc l’utilisation des machines produisant ces e-carburants que 25 % du temps en moyenne. J’explique tout en détail dans cet article.

Un des freins relatifs au développement du solaire PV est l’embouteillage pour se raccorder au réseau (des années dans certains cas aux États-Unis) et la disponibilités des batteries (même si ça évolue très vite, on l’a vu). Mais cela ne s’applique pas à la production d’e-carburants : nul besoin du réseau électrique ni de batteries. Cela ne peut que contribuer à débrider plus encore l’explosion des déploiements de fermes solaire PV.

Au rythme actuel de la baisse des prix du solaire PV, les e-carburants produits sur place seront compétitifs avec les carburant fossiles importés avant 2030 dans les endroits les plus favorables et à peu près partout sur Terre d’ici à 2035-2040.

C’est inévitable.

La mondialisation soutenue par le commerce maritime ne s’arrêtera pas faute d’énergie. Et loin de ralentir, l’aviation sera en mesure d’exploser à partir des années 2040, sans que cela n’accroisse les émissions nettes de gaz à effet de serre.

Si certaines tensions seront observées sur les 10 à 15 prochaines années, le temps que ces solutions arrivent à maturité, il est clair par contre qu’ensuite, c’est bien un monde d’abondance énergétique propre qui nous attend.

 

Oui, les biocarburants sont une hérésie, mais pas que pour les raisons invoquées

Suite à une question sur la concurrence des sols entre nourriture et biocarburants, Jean-Marc Jancovici explique que d’une certaine façon, oui les terres dédiées à la production de biocarburants conduisent à de la déforestation, sous-entendant qu’il faudrait faire sans les biocarburants et réduire en conséquence le transport des hommes et marchandises, la sobriété d’abord et avant tout à nouveau.

Jean-Marc Jancovici a raison, les biocarburants sont une aberration, mais pas seulement pour les raisons qu’il donne. Ils ont vocation à rester chers car produire de la biomasse, la récolter, la transporter, la transformer, la conditionner ne se prêtera pas à des économies d’échelles suffisantes.

Et quand bien même cela pourrait devenir aussi abordable que les carburants fossiles, c’est un crime thermodynamique absolu de s’en servir pour le transport terrestre comparativement à la motorisation électrique.

Pour un moteur à combustion, sur 100 unités d’énergie au départ, seuls 20 sont transformés en mouvement, le reste est gâché en chaleur inutilisée. Pour une voiture électrique, on est proche de 89 % d’efficacité ! En réalité, pour ce qui est du transport terrestre, la messe est dite, les véhicules électriques vont éclipser tout le reste. Dans quelques années, à autonomie égale, il sera moins cher à l’achat et à l’usage d’opter pour un véhicule électrique plutôt que pour un véhicule à essence. Mêmes les engins agricoles et de minageune partie de l’aviation et le transport maritime fluvial et côtier seront électrifiés à terme !

On peut se passer des biocarburants et des énergies fossiles, mais cela ne veut pas dire que le transport doit diminuer. On l’a vu, le transport terrestre a vocation à être électrifié de bout en bout, et les solutions existent pour produire en masse à terme de l’électricité verte.

Et pour les usages où l’on ne pourra pas encore se passer des hydrocarbones, on comprend maintenant que le salut viendra non pas des biocarburants, mais des e-carburants ! Puisque Jean-Marc Jancovici parlait des sols, notons que pour une même dose de soleil reçue, l’efficacité énergétique des biocarburants est de l’ordre de 0,1 % tandis qu’on est autour des 5 % pour les e-carburants (produits avec de l’énergie solaire PV).

Autrement dit, pour une quantité égale de carburants, on aura besoin de 50 fois moins de terres avec les e-carburants, et on pourra d’ailleurs utiliser des terres arides. Oui, les biocarburants sont une hérésie sans avenir.

Voilà donc une somme de raisons d’entrevoir le futur avec le sourire, un sourire non pas benêt, mais ancré dans la conviction que l’ingéniosité humaine et les ressources de notre planète permettront bien à huit milliards d’êtres humains et plus de vivre confortablement et durablement.

Cette abondance nous tend les bras au XXIe siècle, mais le chemin pour y arriver va être tortueux pour encore une bonne décennie. En attendant, tout effort de sobriété est bienvenu, ne le nions pas non plus, mais par pitié, ouvrons aussi les yeux sur ces dernières tendances plus qu’encourageantes.

De record en record, Bitcoin est au plus haut depuis… 2012 ! Pourquoi ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Pierre du collectif « Sortie de banque », que les abonnés de la chaîne privée Patrimoine du Courrier connaissent bien, répond aux questions de Machabert sur le cours record de Bitcoin à plus de 62 000 $, soit un plus haut depuis 2012 ! Est-il encore temps de se positionner sur cette crypto ?

Dans cette capsule, Pierre du collectif “Sortie de banque” répond aux questions de Machabert sur le cours record de Bitcoin, qui a atteint plus de 62 000 $, un niveau jamais vu depuis 2012. Ils explorent ensemble la question de savoir s’il est encore opportun de se positionner sur cette crypto-monnaie. Est-il encore temps de se positionner sur cette crypto ? Le « halving » explique-t-il à lui seul ce plus haut ? Pierre vous détaille aussi ses dernières initiatives citoyennes pour vulgariser Bitcoin et accélérer la débancarisation de votre patrimoine.

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Banking 2.0

Par : AHH

A New Global Trade Currency Paradigm and the End of the Era of Dominant Western-based Fiat Currencies

With thanks to our own Colin Maxwell of New Zealand.

Please read in order: Part 1 ; Part 2

Preamble

My apologies in advance to the vibrant GS community for Part III being so wordy. I have really struggled with this task, as the entire subject is so monumental in all of its interconnected elements.

To try to avoid it becoming too tedious I have broken it down into multiple chapters to try to make the weight of the subject matter a bit more palatable, and to hopefully avoid losing readers within the first few paragraphs.

None of this is intended as gospel or sermon, but simply as a discussion document that endeavours to pull together as many of the current contrasting thought threads as possible.

It is also part of my own personal intellectual journey, and extremely steep learning curve. I learn the most by writing on subject matter like this.

Critique and suggestions are very much welcomed.

1. Operation Sandman – to use or not to use?

In 2022 the Saudi MOF revealed in a WEF/Davos interview that ‘Operation Sandman’ was activated and that the KSA would now gladly accept all currencies for settling oil transactions.

The theory was that when it is properly launched, at least 100 countries would conduct a coordinated sell off of their trillions of dollars worth of US government debt to break the U$ dominance of the global economy. This would immediately open the door for a completely new financial hierarchy.

According to Stephen Jen, CE of Eurizon SLJ Capital, the share of global reserves held in U$ dollars eroded in 2022 at 10x the average pace of the last 20 years, and stood at 47% – a much lower estimate than that of the IMF. This represents a plunge, especially in relation to the 15 year trend.

Multiple factors include…

  • Gold being declared a Tier 1 asset under Basel III rules from January 2023* – although this intention was announced right back in 2012 in the Lehman aftermath
  • Digital currencies
  • Strong political elements including the US-China relations worsening
  • Avoidance of future sanctions
  • Avoiding reserves being stolen
  • Aggressive interest rate hikes by the U$ widening the gap in exchange rates between other countries and the US

<< *This was effectively a move from Tier 3 class for commercial banks holding it as an asset on their balance sheets. The BCBS (Basel Committee for Bank Supervision) is arguably the highest global authority on banking supervision, with the key role of defining capital requirements.

Ironically with the latest developments with the BRICS+ bloc and the revelations of just how precarious some of the Western fiat countries are in being underpinned by their ability to sell government bonds, the new physical gold Tier 1 designation could really put the skids under this  entire fiat edifice.

Prior to this new ruling, banks were very much dis-incentivised to hold gold, and instead to hold risky assets such as equity capital, currencies, and debt instruments. IMO opinion the fiat currencies carry significant risk already, let alone when the new hard backed BRICS+ instrument comes into play. >>

This erosion of support for the existing reserve main currencies will inevitably lead to…

  • Lower stock prices
  • Higher bond yields
  • More expensive imports
  • The US geopolitical standing taking a big hit

2. Why I doubt that Operation Sandman will be invoked…

a crucial historical review

It is a pointless exercise and counterproductive for the entire planet, including the BRICS+, and the RoW to do this in unison. They can all simply gradually dedollarise by stealth, and in doing so maximise the benefits whilst transitioning in an orderly fashion.

Besides, the US is massively naked shorting gold anyway, in the vain hope of hiding the massively eroding purchasing power of king dollar. This is a godsend for the RoW central banks – the US is idiotically accommodating their rival’s gold bullion stacking binge at massively discounted and contrived synthetic prices – they must be laughing all the way to their central banks.

For more than half a century, since Nixon took the dollar off the international gold standard, all currencies became fiat. Prior to that event, they all were hard backed and most of all  by that barbarous relic, gold. The way things are panning out the 50 year experiment of a non hardbacked reserve currency is coming to a close very soon. In the context of some 5000 years of financial history this is barely a drop in the bucket.

Essentially, from 1971 on, there was a divergence of investment in the U$, and many other Western financial systems, away from the industrial capitalism of the real world economy, into what would turn out to be ruinous financial capitalism. Surely fiat currencies, coupled with a greedy obsession with financial rentier capitalism, is a guaranteed recipe for disaster.

3. Is The U$ Pinning its Hopes On Discovering Alchemy?

Europe’s tiny central bank gold holdings are probably accurate and likely not rehypothecated to any great extent, but the same cannot be said for the US’s claimed 8133 tons of US gold holdings.

It is almost certain that there are multiple ownership claims on each ounce, and this is why global central banks are quietly repatriating physical bullion. The same with silver, as the paper claims for each physical ounce are at least 90:1. The silver price discovery market is even more broken with the true G:S ratio needing to be more in the realms of between 8 -16:1.

Texas is very wisely building its permanent state depository and recategorising gold as legal tender. They do not trust the centralised system, and now at least six other states are looking to follow their lead, because they too are losing trust in the federal system, and in the management of US Treasury gold.

If Texas doesn’t trust the U$ system, then why on earth would the RoW?

4. Foreign Exchange Reserves Quietly Converted Into Gold Bars

It turns out that the massive global shadow banking industry, and with gold being auto-categorised as foreign exchange reserve, that this combination has hidden the fact that large swaths of foreign exchange reserves are being converted into physical gold.

This trend dates back to at least 2010 but really ramped up when the US weaponised the dollar in March 2022 with Russia’s SMO in Ukraine.

This makes a ton of sense (literally) for the RoW, as it amounts to de-dollarisation by stealth – converting incumbent US dollar debt into stacks of debt-free bullion.

Furthermore, this sanction-proofs potentially trillions of excess reserves – a no-brainer when the entire globe is in such a state of financial and military turmoil.

Estimates are that China has around $6 trillion in excess FX reserves giving a truly staggering gold/GDP ratio compared to Europe with a pitiful 4% average and the US potentially massively negative.

Robert Triffin, Belgian-American economist (1911–1993)

5. Another new Global Paradigm — no national currency having the ‘exorbitant privilege’ of reserve currency status

indeed a first for humanity…

Why on earth would any country, especially China, want its currency to have overwhelming reserve currency status anyway? A very bright spark, Robert Triffin, predicted back in 1959 that the Bretton woods system, with the U$ dollar as the world’s utterly dominant reserve currency, was doomed because of fundamental flaws.

Triffin was right – the Belgian born Yale professor predicted that by definition a reserve currency would run increasing deficits. The more popular a reserve currency is, the higher its exchange rate tends to be and the less competitive its domestic exporting industries become.

This means trade deficits for the country issuing the currency. They love the effectively ‘interest free loan’ generated by selling their currency, or in essence their debt, to other countries, but at the same time they need to raise capital for dollar denominated bonds. This is part of the paradox – cheap sources of capital and positive trade balances rarely coincide.

6. Implications of Gold Backing – a national currency versus a trade only international instrument 

History has proven that gold is inappropriate for domestic monetary backing. Michael Hudson covered this on page 433 of his epic book Super Imperialism quoted/paraphrased…

‘Freeing domestic credit from gold backing has been a precondition for promoting rising employment and production of goods and services. But in the international setting gold backing is a positive because it serves as a very real constraint on trade imbalances but not on domestic production and employment.

You could say that Europe and Japan abandoned gold prematurely before developing an alternative to the U$ dollar or the dollar-proxy SDRs issued by the IMF, as an effective arm of the U$ government.

Only the U$ has shown the will to create international structures, and to restructure them to fit its financial ‘needs’ as they devolved from a hyper-creditor to a hyper-debtor nation.

Removing the gold convertibility of the dollar enabled them to unilaterally pursue protectionist trade and cold war military practices simultaneously. The US claim that their surplus dollars act as a ‘growth locomotive’ for other countries by expanding their credit creating powers – as if they need US dollars to do this.

Meanwhile they were able to derail foreign attempts to break free from what has become a tidal wave of US deficit dollars. History will reflect on the remarkable asymmetry  between the U$ and the RoW.” … end quote.

Of course public utility models, like the incredibly successful Commonwealth Bank of Australia, prove that assumption to be patently and tragically false, as this model went on to be arguably the most successful public utility equivalent to a reserve bank in world history.

7. The Commonwealth Bank of Australia — a Pubic Banking Utility Masterstroke

I have included this long chapter, because it is actually an integral part of this entire subject of eCONomics – which is to say that everything about neo-classical economics is based on false maxims and lies, designed to enrich the financial kleptocrats ensconced at the head of the human food chain.

This is integral because it illustrates the fact that in so many cases countries do not even need to borrow from abroad if they effectively deploy the PBS at reserve bank or treasury level. This is another key piece in the global jigsaw puzzle where the global economy could be transformed into a completely new egalitarian paradigm.

The public banking model in itself would become a huge source of liquidity and capital for the entire domestic economy. This would replace the status quo con where nations allow a parasitic global banking cabal to constantly thieve from them like a giant squid, sucking the lifeblood out of the entire nation.

This concept is extremely simple – it means that the public creates their own money and liquidity and to reap the benefits of any interest paid domestically, rather than third parties creating that money and subsequently allowing them to charge us as a nation for that privilege. In the current broken model, we annually allow billions of dollars to disappear overseas into these parasitic global banking institutions.

The exciting part of it all this is that incredibly successful public banking utility models have already been tried and proven to work, and to generate huge sustainable wealth for entire national economies.

One of the most stunning examples was the Commonwealth Bank of Australia which Ellen Brown details in her awesome book ‘The Public Bank Solution‘. Of course, history informs us of the tragedy that this incredible model didn’t last – it actually became a victim of its own astonishing success, and it was destroyed by the combined might of the parasitic global central banking cartel.

While the US was setting up its privately owned central bank, for the Federal Reserve, to become a parasite on  the productive economy of most of the world, Australia was at the exact same time taking the bold step of establishing a PBS bank that issued credit for the sole benefit of – wait for it – Australians!

The huge irony is that Denison Miller, the bank’s first Governor, was allowed to try this model only because he was considered by the other existing bankers of the day to be one of their own thieving ilk, and that therefore they would be able to keep this new bank in line.

In essence, Miller understood how the commercial banks thieved from the nation at large and he set about creating this new model that could very rapidly revive a struggling economy and create long-term wealth for the entire Australian society. The first branch opened in Melbourne in July 1912 and Miller was the only employee.

Somehow he had persuaded the Treasury to advance him £10,000 as seeding money – the first and last time this version of the CBA was lent any money. Of course, this money didn’t even exist – it was simply created as a ledger entry.

Miller subsequently promised that the CBA would at all times be the people’s bank. It slowly dawned on the private bankers, who were so intent on having to guard against the socialisation of their own banks, that they completely underestimated the power of an orthodox banker who simply mobilised the resources of the entire country to enable the CBA to quickly grow into one of the greatest banking models the world had ever seen.

The bank began advancing massive sums of money simply on the credit of the Australian Nation. An early example was the Melbourne Board of Works which went to the market for money to redeem existing loans and to raise new capital – normally they relied on loans from the viper’s nest residing in The City of London. Instead, this time they approached Dennison Miller and were loaned £3 million at 4% – this was an enormous sum at that time.


In 1914 during WW1, citizens started rushing into their banks to withdraw their funds – Miller quickly put a stop to these bank runs by simply declaring that the CBA would support any banks in difficulty – that was the end of the panic immediately. It was a dramatic demonstration of the power of the Govt to stabilise the financial system without relying on any other parties.

In just 2 years from the creation of this bank, Miller was basically in control of financing Australia’s war effort and ZERO money was borrowed from overseas. It was the first bank in Australia to receive a Federal Govt guarantee and offered both savings and general transactional services. By 1912 it took over the State Savings Bank of Tasmania, and by the following year, it had branches in all 6 states.

In 1920 it began acquiring central bank powers and took over the responsibility of issuing Australian bank notes from the Dept of the Treasury. In 1924 a board was appointed with 6 members as the new governing body. During WW2 emergency legislation was passed and the CBA was granted almost full central bank powers.

The CBA was a remarkable success, but was subsequently seen to be threatening the hegemony of the City of London thieves. Prior to the establishment of the CBA, London capital had always dominated the Australian financial system.

This was  the colonial model of the time – ie financial colonialism, where the colonies were granted the right to “govern” themselves – provided they obeyed the financial rules of the COL (City of London) – shame about this acronym!. As such the Old Lady of Threadneedle Street (The Bank of England) presided over the financial dynasty of the empire.

Australia was a debtor nation until WW1 when it suddenly demonstrated its ability to independently finance its war effort. It also used the CBA to finance its own shipping line which was poised to smash the City’s shipping monopoly – the old bitch from Threadneedle Street was not amused.

Miller calmly told the big bankers at a dinner in London that Australia could meet any demand, simply because it had the capital of the entire country behind it. When he arrived home in Aus he was asked by a deputation of the unemployed for a loan of £350 million for productive purposes – he advanced the money immediately, and news of this caused panic within the COL, as they realised that if other countries adopted this model their entire financial edifice could collapse.

The COL immediately set about devising a plan that would enable overseas national institutions to be drawn into its squid-like network. The plan was to centralise all banking throughout the empire over to the supervision of the Bank of England – it would become the super banker’s bank.

The horrible old lady got her way and as such the modern parasitic and hegemonic central banking model was born. The head of the bloodsucking squid would eventually moved from London to the Bank for International Settlements (BIS) in Basel Switzerland – a model originally designed to launder Nazi war loot pilfered from their rampage across Europe during WW2.

This is the disgustingly parasitic model that survives to this day, and New Zealand (NZ) is a paid-up member of this bankster club too – our RBNZ dances to their tune and as a result we squander billions of dollars annually overseas to thieving institutions when we could create our own money and credit just as the CBA did in Australia.

Sergey Glazyev, Russian politician and economist, with Vladimir Putin

8. Whats is the new BRICS+ Instrument to be – a basket of 20 commodities including gold, or gold alone?

Some very astute financial analysts, including  Alasdair Macleod have thought all along that Sergey Glazyev, the Commissioner for Integration and Macroeconomics within the Eurasian Economic Commission, the executive body of the Eurasian Economic Union, was never that serious about the new trade instrument being backed by a basket of around 20 major commodities including gold and silver.

Their theory was that this multiple hard-backing would be too hard to bring to fruition and to administer. Personally, I always liked the idea because I thought it could have had a smoothing effect on the volatility of the trade instrument. This would be very much the case until the market discovery of G & S finally kicked in to properly expose the true purchasing power of the dominant Western fiat currencies.

Certainly though, the gold only backing could be easily instigated, with a brand new issuer of this currency that would not be taking a central bank style role, but to simply become an institute of issuance.

Gazyev has publicly written in a Moscow based business paper that it is time for the Russian rouble to be on a gold standard – given this was co-written by the deputy of the EUEA Committee, this must carry some weight, but it was written back before the Johannesburg BRICS+ Summit meeting, in which no decision or announcement was made about the new instrument.

Also at that time there were statements from Indian officials that there was no way they would go along with this gold-backed currency. Remember too that BRICS+ requires a unanimous vote for this new currency instrument to be accepted.

Also Lavrov has mentioned that Russia had accumulated a large quantity of Indian rupees which were difficult to convert – a new trade instrument would make the  process of trade a breeze, and stop the third party ticket clipping too. No sooner was this intent announced than both the odious Yellen and Kissinger visited Beijing to try to pressure China from joining in this new initiative, presumerably using the argument that it would undermine their export market.

It appears that China is more concerned about the vulnerability of the new BRICS+ members stress arising from high interest rate loans, than they are about the welfare of the Western hegemon – who could blame them for that – the economic hybrid war waged against the RoW is hardly a secret.

Also the new trade-only currency is very different from normal bank credit, as this form of credit is self-extinguishing when trades are completed. I assume the importer would get access to the trade currency through its central bank. This would be credit created on the back of this new currency and tied to gold, not just created out of thin air.

Presumably this would make the politics a lot more simple because there would be no interference with the management of the individual member’s sovereign currencies. This also explains why the idea of the new trade instrument being just a mix of all of these currencies was probably a bad idea.

This system would also have required endless reconfiguring as a growing procession of new members joined up. I view the 153 BRI members as a precursor to a massive watershed of new BRICS+ members adding exponentially to the size of this new bloc.

Incidentally, the SCO (Shanghai Cooperation Organisation) and BRICS+ are becoming more and more aligned too, with the SCO having nine full members, two observer nations, fourteen dialog members and another six pending applications, giving a grand total of 31 nations as members and associates. Kuwait, UAE, Maldives, Myanmar and Bahrain are all new dialog members just since May 2023


9. China is under no illusions about the serial economic hitman antics of the Western financial hegemon

They have witnessed the Latin American (LatAm) crises of the 1970s US orchestrated pump and dump schemes that effectively bankrupted their victim nations and allowed U$ corporations to pick up assets and public utilities for pennies on the pound.

Closer to home was the 1997 Asian Financial Crisis, which originated in Thailand with the collapse of the Thai baht and the capital flight after they were forced to float because of their lack of foreign currency to support the peg to the U$ dollar.

This spread quickly to many other southeast (SE) Asian countries and later to Japan and South Korea as well. The result was slumping currencies, stock markets, other asset prices, and a massive rise in debt with debt:GDP ratios rising by 100-180% in all of the largest economies.

China assisted in the damage control by making $4 billion available in bailout money, and by not devaluing its own currency. However the tide of capital fleeing these countries was not stopped and the authorities had to cease defending their exchange rates and allow their currencies to float. Their foreign liabilities grew massively in domestic currency terms, causing even more extended carnage.

The  ASEAN countries believed that the well co-ordinated manipulation of their currencies was a deliberate attempt to destabilise their economies. The Malaysian Prime Minister, Mahathir Mohamad accused George Soros and other currency traders of ruining Malaysia’s economy with currency speculation.

Long story short, the carnage from this Western contrived pump and dump debacle was right on their doorstep and it remains very vivid in the minds of all of these SE Asian BRICS+ bloc members.

The NDB (New Development Bank) was tasked with helping to finance developing countries, and Russia in 2023 offered 25-50,000 tons of free grain to six struggling African nations.

In short it is obvious that China sees the real priority is to support Russia and the BRICS+ bloc, together in mutual cooperation in a 21st Century industrial revolution for the benefit of all member countries, their productive economies, and to build sustainable future wealth.

Halford Mackinder’s Heartland Theory: the Afro-Asian “World-Island” at permanent struggle with the Rimlands

10. Mackinder’s 1904 theory was right – the ‘World Island’ he predicted has indeed become a reality.

This could well be recorded for posterity as the major geopolitical pivot in the history of our species.

Now we await the announcement of the new hard backed trade instrument as soon as the BRICS+ nations are satisfied with their bullion stacking, and a non synthetic market driven price discovery for gold and silver takes place. IMO it will work admirably because a better alternative to the unbacked fiat countries will be, not only available, but utterly compelling for trade settlement purposes, but also in terms of stable and secure reserves.

The US is in an impossible debt trap now and the Fed has lost control – the cost of credit is too high for the massive amount of debt entrenched in the system and if the dollar weakens, inflation will be off to the races even further.

Official inflation figures are a complete croc anyway, and as John Williams reported 5 months ago for August 2023, when the official CPI was headlined at 3.7% YOY, his estimate was 11.5%. If the changes weren’t made to the calculation formula between the 80s and the early 2000s, they would be forced to report the double digit number.

When the inflation figure is manipulated to this degree it means that the Fed is in reality, operating outside of the price stability mandate. Given that employment figures are completely fictitious too, that many part time jobs are included in the total, and people no longer looking for jobs are excluded in the formula, this figure is a complete croc too.

To me this means that the 100% privately owned Fed is not operating within any effective mandate whatsoever, and even more outrageous is the fact it hasn’t had a proper audit for over 70 years!


11. Has the U$ and the West reached peak stupidity yet?

No, it seems they are still working on it – figures below are from…

US Debt Clock.org

  • US National debt $34.34 Trillion – 123% of GDP
  • National debt per citizen $102,000
  • National debt per taxpayer $ $265,000
  • Social Security Liability $26.6 Trillion
  • Medicare Liability $40.8 Trillion
  • Unfunded Liabilities $213 Trillion
  • Liability per citizen $633,000
  • Liability per taxpayer ~$850,000
  • Student debt $1.7 Trillion = per student $38,900
  • Credit card debt #1.38 trillion = per holder $8,131

To try to put the public debt into perspective I compared the US External National debt to the highest 30 debtor nations of the world. I took out the 17 of those that were NIIP positive (Net International Investment Position) – ie net external assets less liabilities, and at the current $34.34 trillion, this was more than double the debt of all the rest  of the remaining 13 net indebted countries combined.

On present trends by 2031 every single penny of tax revenue will go just to pay interest on debt and spending on social security, which is already in a $70 trillion dollar hole.

Even more crazy is the fact that the U$ informed Saudi Arabia of its intention to transition into ‘green’ energy ASAP, when the KSA was the key lynchpin to saving the petrodollar, which was in turn the only possible saviour of U$ reserve currency status.

One of the common criticisms of BRICS+ bloc is its incredible diversity – I see this diversity as a strength, with each country bringing varying degrees of raw materials, energy resources, manufacturing prowess, and logistics, to the table, in a giant bloc that is no longer beholden to the West.

12. Overseas Investment in the US

Around $33 Trillion in total – made up of…
— $7.5T in short term investments – bank deposits, treasury bills, and corporate bills
— $14.5 is invested in equities and the balance in Treasury bonds

If the confidence in the U$ economy and its fiat currency starts to slide, will these foreigners stay in these investments if they have viable alternatives? Some of this $33T will obviously flee into gold. Some will go into China because with its massive infrastructural investments in Africa, Asia, and LatAm they will be seeking these capital inflows. Some of this capital will flow into entities stockpiling commodities, as this is a hedge against the fiat currencies’ declining purchasing power.

The West is hamstrung though, as it probably has at least 10,000 tons of gold with multiple ownership, as so much has been swapped and leased out.

Investing in real estate in countries where their currencies plummet can be problematic too. History showed that rents in Germany in the 1920s fell so much in real terms that a property could become a liability because maintenance and ownership costs could overtake income. This effect does not happen with money held in gold and silver. In a currency crisis this effect can become a deterrence to invest in some normally reasonably hard asset classes.


Conclusion

Clearly this monumental transition won’t be just about sound money and economic principles. This fix requires genuine statesman and the governance structures that have their citizens and nations egalitarian and long term interests at heart. This is evident within the RoW and BRICS+ governance and leaders, but is sadly lacking within in the Western train wreck.

Tragically it seems that the West will need to comprehensively crash and burn before the political appetite ousts the current treasonous bunch from office.  Of course, there remains the danger during the transition period, of even more dangerous tyrants gaining power.

I predict an imminent watershed of U$ states seceding from the Union without radical changes in the behaviour of central government.  So much for Uncle $laughter’s obsession with endeavouring to carve up the Russian Federation like a side of beef for the taking – the shoe could well end up on the other foot.

The BRICS+ bloc members don’t even need to interfere, as the West is doing far more to self-destruct than if all of their rivals combined together to deliberately try to undermine the hegemon.

I think the formal announcement of the new trade instrument will only eventuate when the BRICS+ bloc members have completed their bullion stacking, and as the new physical market discovery process begins in earnest.

The entire process to date amounts to a period of ~17 years or so. The new bloc has had all that time to carefully study historical models, and to design the new functional model accordingly.

Methinks they will get it right, especially since they hold a full hand of trump cards – including the left and right bowers, the Joker (Mr Putin) and enormous stacks of chips on the table as well.

Colin Maxwell

Parc des Princes : l’urgence de la privatisation

Mardi 27 février, Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, menaçait de délocaliser les matchs du XV de France hors du Stade de France à l’occasion d’un entretien à l’AFP. Le bras de fer entre la mairie de Paris et le PSG au sujet du Parc des Princes avait, lui aussi, connu un nouveau rebondissement le mois dernier : l’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, ne souhaitait pas le voir vendu au Qatar. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’en était ému, accusant à demi-mot la mairie de Paris de racisme. Après avoir menacé de s’installer au Stade de France, le PSG serait désormais à la recherche d’un endroit pour construire un nouveau stade. Cette opération serait une catastrophe pour les Parisiens qui subissent déjà depuis dix ans la fuite en avant financière de la mairie socialiste.

Source : journaldunet.com

Depuis que la coalition socialo-communo-écolo a porté au pouvoir Anne Hidalgo a la tête de la mairie de Paris il y a dix ans, la situation financière de la ville s’est considérablement dégradée.

Profitant des taux exceptionnellement bas, la maire socialiste a dépensé sans compter, et l’endettement de la ville de Paris a été multiplié par deux en dix ans pour atteindre près de huit milliards d’euros. La réalité a commencé à rattraper les Parisiens, et la ville a augmenté la taxe foncière de 62 % l’année dernière pour essayer de colmater les brèches.

Ce n’est pas suffisant : la très forte augmentation des taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation causée par des années de taux ultra-bas, et les déficits massifs enregistrés depuis la crise financière et renforcés par le « quoi qu’il en coûte » imposent un rapide désendettement de la ville de Paris. C’est la condition pour éviter d’écraser les Parisiens d’impôts supplémentaires. Il faut donc que la ville de Paris vende vite et bien le Parc des Princes, et cela veut dire le céder au PSG.

Source : journaldunet.com

Le Paris Saint-Germain est un des rares clubs majeurs européens qui n’est pas propriétaire de son stade. L’acquérir permettrait à la fois de renforcer la position financière du club grâce à un important actif immobilier, ainsi que son contrôle sur les revenus de billetterie et d’hospitalité. Le club deviendrait aussi maître de ses investissements, pouvant les planifier sans interférence de la mairie de Paris.

Du côté de la mairie de Paris, il est essentiel que le PSG devienne acquéreur du Parc pour ancrer le club à Paris. La valeur du Parc des Princes tient essentiellement au fait que le PSG en soit le club résident. Perdre le PSG, c’est s’asseoir sur l’activité que les matchs génèrent et sur la valeur du Parc des Princes. Ce raisonnement s’applique aussi au PSG : un PSG propriétaire du stade ne peut en déménager qu’à condition d’accepter une forte dépréciation de la valeur de cet actif. Ce n’est pas grâce aux concerts qui sont en concurrence directe avec le Stade de France et Bercy que le Parc ne deviendra pas un poids mort pour les Parisiens.

Le Parc des Princes n’est pas le seul actif sportif que la ville de Paris doit céder pour accélérer son désendettement. Elle est aussi propriétaire de Roland Garros, du stade Charlety et du stade Jean Bouin. Ce n’est pas le rôle de la mairie de Paris d’être propriétaire d’infrastructures essentiellement utilisées par des entreprises commerciales au rayonnement national et international. La ville doit rapidement enclencher les discussions pour céder ce parc immobilier à la Fédération Française de Tennis, au Paris FC et au Stade Français, et affecter les revenus à son désendettement.

L’État donne pour une fois l’exemple en cherchant à céder le Stade de France. Une bonne privatisation de celui-ci mettrait fin au modèle de la concession et le cèderait à un consortium composé de la Fédération Française de Football, de Rugby, d’Athlétisme et d’une entreprise spécialisée (comme Vinci). Cela permettrait aux fédérations sportives d’améliorer les revenus tirés de leurs évènements et de les diversifier grâce aux spectacles. L’entreprise concessionnaire apporterait son savoir-faire et probablement une meilleure tenue des comptes que si ceux-ci étaient laissés entièrement aux fédérations.

Privatiser ces infrastructures, c’est faire gagner la France plusieurs fois : des organisations sportives plus solides, des finances publiques assainies et des administrations publiques qui peuvent se concentrer sur leurs tâches essentielles. Pour l’État, comme pour la mairie de Paris, c’est notamment la sécurité des biens et des personnes qui se dégrade de façon inquiétante.

Who Owns the World?

Par : AHH

A Small Group of Big Money

For GlobalSouth.co by Peter Koenig
Economist, Geopolitical Analyst
25 February 2024

“Who Owns the World” is the title of an extraordinary documentary, describing how Big-Big Money controls not only every aspect of your life, but has a stranglehold on every government, the political UN body, as well as every UN agency, and all industries and services of this globe.

These largest investors are BlackRock, Vanguard, and State Street.

These same investment groups also control over 90% of the world’s major media. Even Rupert Murdoch’s media empire is majority owned by BlackRock / Vanguard. It is therefore no miracle that hardly any news penetrates the walls of secrecy about these major shareholders of every aspect of human life and life-related activities and businesses.

It is a monopoly that can literally not be opposed by traditional means. They have also invented the “rules-based order” — overruling every international and national law at their will. They know no limits, no ethics and adhere to no human or human rights standard. POWER is them.

The two most powerful investors and investment managers are BlackRock and Vanguard. They are closely linked, to the point where their management is largely inter-changeable. Vanguard is BlackRock’s largest shareholder, meaning that they control BlackRock.

Though Vanguard is not transparent about its own shareholders, Vanguard is owned by the richest families on earth. Vanguard has been created to hide their investments and money transactions.

Through non-profit organizations, like the Rockefeller Foundation, Gates Foundation, Rothschild Foundation, JPMorgan Foundation, Clinton Foundation, Bush Foundation, Albert DuPont Charity Trust – and so on, billions of “donation” money is transferred – tax-free – to Vanguard, a shield for their potentially criminal transactions and funding.

The Bill and Melinda Gates Foundation is the largest funder of WHO. It also controls GAVI, the vaxx-alliance – and is therefore the most influential organization over human health – and death.

These same people, alias Foundations, also own Blackrock – which is why BlackRock and Vanguard are interchangeable or can act as one, if it is to their advantage.

According to Bloomberg, by 2028, the two will own / manage some 20 trillion dollars – about a fifth of the current world GDP.

If joined by State Street, as is often the case, the world’s fourth largest investment manager, you may add another US$ 3 to US$ 4 trillion of managed assets. Sometimes they are joined by Berkshire Hathaway, City Bank, Bank of America, Chase & Co, Goldman Sachs… adding another few trillion of managed assets to their pie.

However, these second or third ranking financial institutions, in turn, are also owned by BlackRock and Vanguard. One might call it an omnipotent vicious circle from which it is almost impossible to escape.

See this one-hour Rumble-video for more details and network of ownership that literally rules the world

With that power they can leverage every country in the world, every institution, and every corporation – as they are the largest shareholders of the industrial, military, service and infrastructure investment machine that makes the world turn.
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Please allow just a little detour to Gaza, where the Zionist racist massacre of an entire population has been going on as today for 141 days. Some 30,000 Palestinian have been killed; 70% children and women. Children and women are the prime targets, because children are the next generation and women are the bearer of the next generation – they must be eliminated by the supremacist Zionists.

The horror and inhumanity have no words, cannot be appropriately described with our human vocabulary: Bombs have liquidated an entire family. The mutilated body of a seven-year-old girl, Sidra, is hanging from a wall. Hind, a six-year-old girl, was mercilessly killed by Israeli armed forces, as she was begging for help from an ambulance, surrounded by the cadavers of her killed family. As illustrated by “Hildebrandt”, a Peruvian, renowned non-mainstream news media (23 February 2024).

Tell me, please, are these all-powerful financial conglomerates not powerful enough to stop this massacre at once? They hold entire nations hostage to do their bidding, but they cannot stop Israel, the Zionists behind the State of Israel, from their merciless atrocious killing, murder, massacre of an entire population?

Are they powerful enough to preventing the United States, their Anglosaxon and European puppet governments from halting their money, weapon, and “moral” support of the Zionist onslaught? – Or is their power behind the US veto breaking the UN Security Council’s quest for a Ceasefire in Gaza?

In any case, by not using their power to stop the Zionist war against Palestine, to stop any war, any killing in the world, are they not complicit in the mass-murders in Gaza and around the world by not ending them?

They could. Why are they not doing it?

They are drunk with Power – and as we know, power and money have been derailing humanity for a long time – but now the extent of shame and barbarism has reached a level, where our civilization risks to disappear; and where there is no way to escape – not the traditional ways.
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BlackRock / Vanguard are also major shareholders in the secondary and tertiary asset management and banking institutions. So, they control the managed investments of, say, Goldman Sachs, Bank of America, City, Chase, Morgan-Stanley – you name it.

If you invest, for example, in a food conglomerate, like Nestlé, Unilever, PepsiCo, most have no idea that they invest in BlackRock / Vanguard, major shareholders of these food corporations, and by doing so, they also invest in the worldwide military industrial (killing) complex which is too is controlled by BlackRock / Vanguard.

BlackRock / Vanguard / State Street are also the powers behind the power – most often invisible. For example, BlackRock has close links with many Central Banks, especially with the Federal Reserve. They lend money to the FED – and are a principal adviser to the FED and most likely to other central banks, including they advise on computer systems they use and which connects them.

BlackRock, is by far the largest influencer and donor, or “partner”, as they prefer to call themselves, therefore, also “commander”, of the World Economic Forum (WEF), the entire UN system, its political arm, as well as its sub-agencies – and by proxy, also the World Health Organization (WHO) – and not to forget GAVI, the Vaccination Association, physically located just next door to WHO – and by further extension, Big-Pharma, the pharma industry.

Together with their faithful think-alike executer of WEF’s mandates, Mr. Klaus Schwab, as well as the multibillionaires, such as the Gates, Rockefellers, Soros’es of this world, one can easily deduct – they – BlackRock and Co. – control our lives – health and death.

Through their world-domineering ownership of all that moves, shakes, and produces, they are globalists, eugenists and “green-agenda” eccentrics – pushing the climate change lie – come hell or high water. Costs in money and lives do not matter.

Were these financial monsters behind the covid-plandemic idea? What a question!

Their agenda – eugenist, destruction of current economic structures to rebuild according to this small elite’s criteria – is clearly spelled out by the Club of Rome’s (CoR) “Limits to Growth” (1972), and the follow-on Report “The First Global Revolution” (1991) which claims early on in its text that annihilation of the current system is a MUST, to rebuild, bringing the fundamental changes in favor of the elite – with eugenics and absolute control always in the fore.

Is the CoR at the service of the global financial empire? After all, the same powers are behind both.

Not by coincidence, the Rockefeller Group is the inventor of the Club of Rome, today comfortably seated, tax free and with full diplomatic immunity, in Switzerland.


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The fake Covid plandemic is the first building block for this all-destructive mechanism, the “corner stone’ of destruction, so to speak. The lockdowns, the inhuman, totally invalid PCR tests, the fear-mongering – the invented covid-death rates – were very effective in manipulating people, but also in laying the groundwork for the overall annihilation of our society and even civilization, in shifting assets from the bottom to the top – and in abolishing the world economy that carries our civilization.

Once the people were shivering from fear, the deadly “vaxxes” were introduced. Lo and behold, by now, despite ever-louder opposition – about 5.7 billion people – out of the world’s 8 billion (more than 70%) have received at least one jab – and most got 2 or 3 injections.

These poisonous injections are in the human bodies and may most likely react sooner or later. According to Mike Yeadon, former VP and Chief scientist of Pfizer – over the next three to ten years, the death-toll will increase probably drastically, but most people will not link it to the “vaxxes” — either because they have been indoctrinated that deaths are due to long or late covid, or because they suffer from and live in cognitive dissonance.

Big Money to own and control it all, must drastically reduce world population. This is propagated by the WEF, and as of this day by the CoR (see this).

WEF’s Chairman, Klaus Schwab’s top advisor, Israeli Professor, Yuval Noah Harari, asks openly what to do with the “useless eaters” when their “raison d’être” has ben replaced by Artificial Intelligence (AI). Giving them a base salary for (temporary) survival, getting them hooked on violent video games to prep them for the future, and to let them gradually “disappear”? [01] [02] [03]
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In addition to severe human injuries and death, the vaxxes also reduce male and female fertility, cause miscarriages, highly aggressive and lethal turbo-cancers, and of course, myocardities and sudden deaths. Overall excess mortality in the west is as high as 20% in some countries. In the UK, where excess deaths are alarming the common public, they have started modifying statistics to erase surplus mortality.

In parallel, mostly funded by the Soros Open Society Foundation, the Woke movement is ravaging the western world, with promotion of sex changes – and the infamous “multi-letter” agenda – LGBTQIA+ = Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, Queer, Intersex, and Asexual. WOW! – This is promoted in schools, in some countries with strict bans of parents’ interference in their children’s, as young as 11 years, wishes for sex-change.

This agenda reduces birth rates further.

Endless wars – create chaos, confusion, desperation and, of course, also deaths.
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The Money Masters have succeeded in creating the first building blocks. WHO may soon become the most powerful health (life and death) tyranny on earth, if the infamous Pandemic Treaty and the harshly modified International Health Regulations (IHR) are approved at the upcoming World Health Assembly (WHA) in May 2024.

Knowing who is in possession and control of WHO and the WHA, the world is called upon to exit WHO. Internationally renowned Dr Peter McCullough testified in the European Parliament in Strasbourg, about the social and economic consequences of covid vaxxes, as well as the potentially impending WHO tyranny – concluding with a call on the EU and the US – and the rest of the world to exit WHO. (See this).

To retake the world, by We the People, leaving BlackRock, Vanguard & Co. behind, exiting the UN system and WHO – would be the next step. Most important, and possibly the only way defeating this money power, is withdrawing from the current societal system and start afresh.

Small communal economies – as far away as possible from any digitization – with a dynamic cooperation among themselves, evolving naturally and on a higher spiritual level than the low vibrating one which is typical for our material world and the present strive for ever more material goods.

“Only when we are divided, can the elite retain its power over us.”

“The Wound is the Place, where the Light enters You”. By the great Sufi poet, Rumi

Their weapons are blackmail and fear.

WE MUST NOT FEAR.
We are the 99%.

We can do it.
And we MUST do it for survival of humanity.

——-


Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He lectures at universities in the US, Europe and South America. He writes regularly for online journals and is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Le seul but de l’Union Européenne : faire disparaître les nations ! par Jean Goychman  

Bien que restant jalousement caché sous  une chape de plomb et jamais évoqué au grand jour, toute cette construction européenne effectuée par la méthode « des petits pas » chère à Jean Monnet, son seul but poursuivi depuis des décennies est de faire disparaître les nations européennes. Pourquoi une telle détermination ?

Le concept de nation, seule réalité internationale aux dires de de Gaulle, était devenu, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la seule entité capable de faire échouer le projet mondialiste.

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Annonce d’un« PER européen »: que penser des annonces de B Le Maire ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert vous explique en quelques mots les dessous des annonces du ministre de l’Economie le 23 février dernier d’un « produit d’épargne européen », qui n’est pas sans nous rappeler les tentatives d’introduire via la loi « Industrie Verte » 4 à 15% d’actifs non cotés dans vos assurances-vie (placées en UC) et vos PER. L’Etat français n’est en réalité plus en mesure de lever assez d’argent sur les marchés financiers.

Dans cette capsule, Machabert examine les récentes annonces du ministre de l’Économie concernant un “produit d’épargne européen” et met en lumière les similitudes avec les tentatives antérieures visant à introduire des actifs non cotés dans les assurances-vie et les plans d’épargne retraite (PER) via la loi “Industrie Verte”. Ces initiatives soulignent les défis auxquels l’État français est confronté pour lever des fonds sur les marchés financiers.

Dossiers de référence :

Placement sécessionniste : l’assurance-vie et le 1er baromètre de l’épargne

Préparer sa retraite

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Second mandat Biden ou Trump : quel impact sur Wall Street ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule de prospective boursière, Machabert tente d’examiner l’impact potentiel sur Wall Street d’un 2nd mandat Biden (ou de la victoire d’un autre candidat démocrate, à l’instar de Michelle Obama) ou d’un 2nd mandat Trump (ou de N Haley si Trump devait être empêché).

L’issue des prochaines élections présidentielles aux États-Unis aura des répercussions importantes sur les marchés financiers, en fonction des politiques économiques, fiscales, commerciales et environnementales adoptées par l’administration en place. Les investisseurs devront surveiller de près l’évolution du paysage politique pour prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.

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Julian Assange’s Final Appeal

Par : AHH

If the WikiLeaks editor is extradited to face trumped-up ‘treason’ charges in the USA, it is the death of investigations into the inner workings of power by the press.

Reproduced from the Chris Hedges Report, with thanks.

If Julian Assange is denied permission to appeal his extradition to the United States before a panel of two judges at the high court in London this week, he will have no recourse left within the British legal system. His lawyers can ask the European Court of Human Rights (ECtHR) for a stay of execution under Rule 39, which is given in “exceptional circumstances” and “only where there is an imminent risk of irreparable harm”. But it is far from certain that the British court will agree. It may order Julian’s immediate extradition prior to a Rule 39 instruction or may decide to ignore a request from the ECtHR to allow Julian to have his case heard by the court.

The nearly 15-year-long persecution of Julian, which has taken a heavy toll on his physical and psychological health, is done in the name of extradition to the USA, where he would stand trial for allegedly violating 17 counts of the 1917 Espionage Act, with a potential sentence of 170 years.

Julian’s ‘crime’ is that he published classified documents, internal messages, reports and videos from the US government and US military in 2010, which were provided by US army whistleblower Chelsea Manning. This vast trove of material revealed massacres of civilians, tortureassassinations, the list of detainees held at Guantanamo Bay and the conditions they were subjected to, as well as the Rules of Engagement in Iraq. Those who perpetrated these crimes – including the US helicopter pilots who gunned down two Reuters journalists and ten other civilians and severely injured two children, all captured in the Collateral Murder video – have never been prosecuted.

Julian exposed what the US empire seeks to airbrush out of history.

Julian’s persecution is an ominous message to the rest of us. Defy the US imperium, expose its crimes, and no matter who you are, no matter what country you come from, no matter where you live, you will be hunted down and brought to the USA to spend the rest of your life in one of the harshest prison systems on earth. If Julian is found guilty it will mean the death of investigative journalism into the inner workings of state power. To possess, much less publish, classified material – as I did when I was a reporter for the New York Times – will be criminalised.

And that is the point, one understood by the New York Times, Der Spiegel, Le Monde, El País and the Guardian, who issued a joint letter calling on the USA to drop the charges against him.

Australian prime minister Anthony Albanese and other federal lawmakers voted on Thursday for the United States and Britain to end Julian’s incarceration, noting that it stemmed from him “doing his job as a journalist” to reveal “evidence of misconduct by the USA”.

Case has no basis in law

The legal case against Julian, which I have covered from the beginning and will cover again in London this week, has a bizarre Alice-in-Wonderland quality, where judges and lawyers speak in solemn tones about law and justice while making a mockery of the most basic tenets of civil liberties and jurisprudence.

How can hearings go forward when the Spanish security firm at the Ecuadorian Embassy, UC Global, where Julian sought refuge for seven years, provided videotaped surveillance of meetings between Julian and his lawyers to the CIA, eviscerating attorney-client privilege? This alone should have seen the case thrown out of court.

How can the Ecuadorian government led by Lenin Moreno violate international law by rescinding Julian’s asylum status and permit London Metropolitan police into the Ecuadorian embassy – sovereign territory of Ecuador – to carry Julian to a waiting police van?

Why did the courts accept the prosecution’s charge that Julian is not a legitimate journalist?

Why did the United States and Britain ignore Article 4 of their extradition treaty, which prohibits extradition for political offences?

How is the case against Julian allowed to go ahead after the key witness for the United States, Sigurdur Thordarson – a convicted fraudster and paedophile – admitted to fabricating the accusations he made against Julian?

How can Julian, an Australian citizen, be charged under the US Espionage Act when he did not engage in espionage and wasn’t based in the US when he received the leaked documents?

Why are the British courts permitting Julian to be extradited to the USA when the CIA – in addition to putting Julian under 24-hour video and digital surveillance while in the Ecuadorian embassy – considered kidnapping and assassinating him, plans that included a potential shoot-out on the streets of London with involvement by the Metropolitan police?

How can Julian be condemned as a publisher when he did not, as Daniel Ellsberg did, obtain and leak the classified documents he published?

Why is the US government not charging the publishers of the New York Times or the Guardian with espionage for publishing the same leaked material in partnership with WikiLeaks?

Why is Julian being held in isolation in a high-security prison without trial for nearly five years when his only technical violation of the law is breaching bail conditions when he sought asylum in the Ecuadorian embassy? Normally this would entail a fine.

Why was he denied bail after he was sent to HM Prison Belmarsh?

Tearing up all rights and precedents

If Julian is extradited, his judicial lynching will get worse. His defence will be stymied by US anti-terrorism laws, including the Espionage Act and Special Administrative Measures (SAMs). He will continue being blocked from speaking to the public – except on a rare occasion – and being released on bail. He will be tried in the US district court for the Eastern district of Virginia, where most espionage cases have been won by the US government. That the jury pool is largely drawn from those who work for or have friends and relatives who work for the CIA, and other national security agencies that are headquartered not far from the court, no doubt contributes to this string of court decisions.

The British courts, from the inception, have made the case notoriously difficult to cover, severely limiting seats in the courtroom, providing video links that have been faulty, and in the case of the hearing this week, prohibiting anyone outside of England and Wales, including journalists who had previously covered the hearings, from accessing a link to what are supposed to be public proceedings.

As usual, we are not informed about schedules or timetables. Will the court render a decision at the end of the two-day hearing on 20 and 21 February? Or will it wait weeks, even months, to render a ruling as it has previously? Will it permit the ECtHR to hear the case or immediately railroad Julian to the USA?

I have my doubts about the high court passing the case to the ECtHR, given that the parliamentary arm of the Council of Europe, which created the ECtHR, along with the EU’s commissioner for human rights, oppose Julian’s “detention, extradition and prosecution” because it represents “a dangerous precedent for journalists”.

Will the court honour Julian’s request to be present in the hearing, or will he be forced to remain in the high-security HM Prison Belmarsh in Thamesmead, southeast London, as has also happened before? No one is able to tell us.

Julian was saved from extradition in January 2021 when District Judge Vanessa Baraitser at Westminster magistrates’ court refused to authorise the extradition request. In her 132-page ruling, she found that there was a “substantial risk” Julian would commit suicide due to the severity of the conditions he would endure in the US prison system.

But this was a slim thread. The judge accepted all the charges levelled by the USA against Julian as being filed in good faith. She rejected the arguments that his case was politically motivated, that he would not get a fair trial in the USA, and that his prosecution is an assault on the freedom of the press.

Baraitser’s decision was overturned after the US government appealed to the high court in London. Although the high court accepted Baraitser’s conclusions about Julian’s “substantial risk” of suicide if he was subjected to certain conditions within a US prison, it also accepted four assurances in US Diplomatic Note no 74, given to the court in February 2021, which promised Julian would be treated well.

The US government claimed in the diplomatic note that its assurances “entirely answer the concerns which caused the judge [in the lower court] to discharge Mr Assange”. The ‘assurances’ state that Julian will not be subject to SAMs. They promise that Julian, an Australian citizen, can serve his sentence in Australia if the Australian government requests his extradition. They promise he will receive adequate clinical and psychological care. They promise that, pre-trial and post-trial, Julian will not be held in the administrative maximum facility (ADX) in Florence, Colorado.

It sounds reassuring. But it is part of the cynical judicial pantomime that characterises Julian’s persecution.

No one is held pre-trial in ADX Florence. ADX Florence is also not the only supermax prison in the USA where Julian could be imprisoned. He could be placed in one of our other Guantanamo-like facilities in a communications management unit (CMU). CMUs are highly restrictive units that replicate the near total isolation imposed by SAMs. The ‘assurances’ are not legally binding. All come with escape clauses.

Should Julian do “something subsequent to the offering of these assurances that meets the tests for the imposition of SAMs or designation to ADX” he will, the court conceded, be subject to these harsher forms of control. If Australia does not request a transfer it “cannot be a cause for criticism of the USA, or a reason for regarding the assurances as inadequate to meet the judge’s concerns”, the ruling reads. And even if that were not the case, it would take Julian ten to 15 years to appeal his sentence up to the US supreme court, which would be more than enough time to destroy him psychologically and physically. Amnesty International said the “assurances are not worth the paper they are written on”.

Julian’s lawyers will attempt to convince two high court judges to grant him permission to appeal a number of the arguments against extradition that Judge Baraitser dismissed in January 2021. His lawyers, if the appeal is granted, will argue that prosecuting Julian for his journalistic activity represents a “grave violation” of his right to free speech; that Julian is being prosecuted for his political opinions, something which the UK-US extradition treaty does not allow; that Julian is charged with “pure political offences” and the UK-US extradition treaty prohibits extradition under such circumstances; that Julian should not be extradited to face prosecution where the Espionage Act “is being extended in an unprecedented and unforeseeable way”; that the charges could be amended resulting in Julian facing the death penalty; and that Julian will not receive a fair trial in the USA. They are also asking for the right to introduce new evidence about CIA plans to kidnap and assassinate Julian.

If the high court grants Julian permission to appeal, a further hearing will be scheduled, during which time he will argue his appeal grounds. If the high court refuses to grant Julian permission to appeal, the only option left is to appeal to the ECtHR. If he is unable to take his case to the ECtHR, he will be extradited to the USA.


Persecution for political not legal reasons

The decision to seek Julian’s extradition, contemplated by Barack Obama’s administration, was pursued by Donald Trump’s administration following WikiLeaks’ publication of the documents known as Vault 7, which exposed the CIA’s cyberwarfare programmes, including those designed to monitor and take control of cars, smart TVs, web browsers and the operating systems of most smartphones.

The Democratic party leadership became as bloodthirsty as the Republicans following WikiLeaks’ publishing of tens of thousands of emails belonging to the Democratic national committee (DNC) and senior Democratic officials, including those of John Podesta, Hillary Clinton’s campaign chairman during the 2016 presidential election.

The Podesta emails exposed that Clinton and other members of Obama’s administration knew that Saudi Arabia and Qatar – which had both donated millions of dollars to the Clinton Foundation – were major funders of the Islamic State of Iraq and Syria. They revealed transcripts of three private talks Clinton gave to Goldman Sachs – for which she was paid $675,000 – a sum so large it can only be considered a bribe.

Clinton was seen in the emails telling the financial elites that she wanted “open trade and open borders” and believed Wall Street executives were best positioned to manage the economy, a statement that contradicted her campaign promises of financial reform. They exposed the Clinton campaign’s self-described “Pied Piper” strategy, which used their press contacts to influence Republican primaries by “elevating” what they called “more extreme candidates”, to ensure Trump or Ted Cruz won their party’s nomination. They exposed Clinton’s advance knowledge of questions in a primary debate.

The emails also exposed Clinton as one of the architects of the war and destruction of Libya, a war she believed would burnish her credentials as a presidential candidate.

Journalists can argue that this information, like the war logs, should have remained secret. But if they do, they can’t call themselves journalists.

The Democratic leadership, which attempted to blame Russia for its election loss to Trump – in what became known as Russiagate – charged that the Podesta emails and the DNC leaks were obtained by Russian government hackers, although an investigation headed by Robert Mueller, the former FBI director, “did not develop sufficient admissible evidence that WikiLeaks knew of – or even was wilfully blind to” any alleged hacking by the Russian state.

Acts of real journalism, instead of mindless stenography

Julian is persecuted because he provided the public with the most important information about US government crimes and mendacity since the release of the Pentagon papers. Like all great journalists, he was nonpartisan. His target was power.

He made public the killing of nearly 700 civilians who had approached too closely to US convoys and checkpoints, including pregnant women, the blind and deaf, and at least 30 children.

He made public the more than 15,000 unreported deaths of Iraqi civilians and the torture and abuse of some 800 men and boys, aged between 14 to 89, at Guantánamo Bay detention camp.

He showed us that Hillary Clinton in 2009 ordered US diplomats to spy on UN secretary general Ban Ki-moon and other UN representatives from China, France, Russia, and Britain, spying that included obtaining DNA, iris scans, fingerprints and personal passwords.

He exposed that Obama, Hillary Clinton and the CIA backed the June 2009 military coup in Honduras that overthrew the democratically-elected president Manuel Zelaya, replacing him with a murderous and corrupt military regime.

He revealed that the United States secretly launched missile, bomb and drone attacks on Yemen, killing scores of civilians.

No other contemporary journalist has come close to matching his revelations.

Julian is the first. We are next.

Les États-Unis et l’Europe sont bien décidés à déclencher la troisième guerre mondiale

Les États-Unis et l'Europe - les Britanniques en particulier - échappent à tout contrôle et bafouent le droit international en menant des frappes militaires au Yémen, en Syrie et en Irak. L'Occident prétend qu'il s'agit d'un acte d'autodéfense, mais au lieu de tuer ou d'arrêter des individus spécifiques responsables d'attaques, ils se livrent à une punition collective. Je pense que nous arrivons à un point où la colère contre l'Occident va exploser et où les États-Unis et l'Europe vont goûter à leur propre médecine. Tout cela aurait pu être évité, mais les États-Unis et la Grande-Bretagne ont convaincu leurs citoyens que des attaques contre des pays étrangers sans le soutien des Nations unies étaient tout à fait appropriées. Ce n'est pas le cas. Ces actions ébranlent le soutien international à l'"ordre international fondé sur des règles" proclamé par les États-Unis.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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L’homme qui a détruit le sanctuaire satanique du Capitole de l’Iowa est accusé de « crime de haine »

Des militants gauchistes ont abattu des dizaines de statues, dont celles de Christophe Colomb, de Thomas Jefferson et de George Washington. Aucun d'entre eux n'a été tenu pour responsable ou inculpé de crime de haine.

Michael Cassidy renverse une statue de Satan fabriquée avec des objets ménagers et est inculpé pour crime de haine.

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Géopolitique du Maghreb

Par : Strategika

Partie III (suite et fin) Le Maghreb face à son destin Nous pouvons à présent aborder le devenir du Maghreb sans

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Absurdités anglo-américaines au milieu du génocide des Palestiniens

Les politiques américaines sont basées sur la menace! L’esprit des dirigeants américains est forgé dans le bluff, l’arrogance, l’égocentrisme, la cupidité et l’insolence! Leurs guerres sont toujours légitimes. En Ukraine, c'est la faute à la Russie; au Moyen-Orient, c’est l’Iran et pour toutes les autres, ils trouvent un alibi. Ils nient les causes et le principe selon lequel tout ce qui est construit sur l’illégalité est illégal.

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La Russie suspend sa contribution annuelle au Conseil de l’Arctique

russie arctique

russie arctiqueLa Russie a suspendu le paiement de ses contributions annuelles au Conseil de l’Arctique, a déclaré le ministère des Affaires

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Solutions to the Western Train Wreck

Par : AHH

For GlobalSouth.co by our Colin from New Zealand

Solutions Unearthed by a Tale of Two Economies

A SEQUEL TO PART 1 – The Western Train Wreck – and an effort to promote a solution orientated discussion

It seems that what I regard as an extremely important book , Scott Andrew Smith’s, ‘A Tale Of Two Economies’ released in 2023, has gone relatively unnoticed.

Of course this is entirely to be expected because of the entrenched ‘thinking’ of the eCONomists and commentators who nurture and cheerlead the ruinous Western status quo.

It turns out that the staggering size of the total volume of payments in the highly financialised U$ economy was not even known until the Fed began building the means to track payments in collaboration with the Bank for International Settlements (BIS).

Indeed, given the degree to which the Fed is compartmentalised, only a select few of them even now have a clue about this. Politicians of course were just as out of touch – I imagine that this remains the case as to date I have seen no mention of this on the MSM, let alone alternative media – hence the idea to make this subject part II of my sequel.

The Dream Team – FTT and the PBS

FTT = Financial Transaction Tax
PBS = Public Banking Solution

What I see are two distinctly different, although complimentary, initiatives which between the two could turn even the most broken financial model into a socio-economic miracle within a few short years – indeed, most often within as little as one term of government.

Both systems are stunningly simple mechanisms, which is frustrating as all hell, because that in turn generates the default reaction of at least 95% of the population – they dismiss the concept without knowing any details on the grounds that if it is that simple, it would have been done long before now.

The other automatic default reaction is that these solutions (especially any mention of Basic Income) are seen as far too ‘socialist’ and as such are the thin edge of the wedge in a slide back into communism.

Scott Smith addresses this reaction directly…

“Communism is premised on the notion that it is the worker who creates profit in the products that are produced, so if a company makes a profit after having paid its workers, the worker has been shortchanged for the value they created.

Communism was conceived of before automation as a response to the abject poverty of the 19th century. It was fuelled by the huge gap between the rich and poor, and it rejected the notion that profiting from capital investments could ever be good for society.

The issues that communism sought to address were real, and these issues still exist as shown in this book, though not to the extent they did in the 19th century. The fact that we have a middle class today shows that workers are better paid. Yet there are many who work hard and still live in poverty. The solutions in this book address these problems in a way that fuels economic growth instead of destroying the engine of our wealth, as communism does.”

Of course a huge part of the neoliberal strategy to engineer their vision of a new world ‘order’ (sic) is to point the finger at a communist takeover when in essence it is already a dead duck – NB – from 30% in the 1980s the percentage of global population ruled by technically communist governments is today down to a minuscule 0.5%.

And why the massive plummet down to 1/60th of its former glory within 40 years – BECAUSE COMMUNISM SIMPLY DOESN’T WORK – PERIOD!

In fact I have pointed out before that the U$ fought a horrible war in Vietnam, ostensibly with the aim of stamping out communism. The U$ lost the war, and then in the height of irony within a few decades communism actually defeated itself as the country of 99 million people organically transitioned into a free-market capitalist model.

The current 0.5% remnant consists of minnows Laos, North Korea and of course Cuba. What the socialist!, socialist!, socialist! panic brigade seems to miss is the fact that the US economy is ‘socialist’ anyway, only in the most obscene way possible, where the costs are born by Mainstreet, and the profits are socialised and funnelled directly into the pockets of the thieving kleptocrats.

Mainstreet and the Productive Economy Languishes

Meanwhile the bottom 50% of the population’s share of financial assets shrinks in spite of the trillions of dollars of stimulus flooding the economy.

Charles Hugh Smith has just written an excellent article pointing out how these “recession proofing” machinations by the criminal Fed have once again robbed Main Street and made a monster recession a mathematical certainty – his chart here is a real eye-opener – a reminder that everything the ‘Creature from Jekyll Island’ turns its hand to is a rich man’s trick.

The bottom 50% cohorts share of the financial assets gained a minuscule 0.2%, whilst the kleptocrats pocketed around $10 trillion.


The Two Economies

#1 Is the real and productive economy that generates genuine wealth but is penalised because it carries the vast majority of the tax burden.

#2 Is the parasitic casino financial economy that pays negligible taxes with the cartel-style commercial banks diverting multi-billions in interest payments into the hands of their oligarch owners.

This is the very foundation of the network that orchestrates the forever wars which are now hybrid techno/military in nature, in which the global private banking industry finances both sides of all of these conflicts.

The billions of interest payments that get sucked out of Western domestic economies go straight into their coffers. This same network brought us the COVID war as well. They have literally trillions of dollars at their disposal to finance ever more innovative ways of killing and thieving from Main Street.

A MINUSCULE 0.25% FTT – replacing all other taxes and funding Basic Income, Earned Income Credits, Healthcare, child care credits, free college and higher education – it sounds too good to be true doesn’t it – where on earth will this money come from?

The fact is that there is a monumental disparity between the material and monetary economies with the size of the material economy being roughly the size of the GDP, which in the U$ example in 2020 was $25.6 trillion.

However as the illustration shows, in the year 2020 the total payments were $7,625 trillion or $7.625 quadrillion!

Even though many payments like commodity trading, various options, cryptocurrency trades and EFFs have been left out, the monetary economy is still ~350x the material economy. The US GDP only represents ~0.33% of the payments made in the total economy.

Being able to see the big picture, makes the solution all the more obvious – payments need to be taxed NOT INCOME.

Basic Income Payments – Eliminating the Welfare Trap

Basic Income monthly payments for 18-69 year olds of $2,000 per month and 70+ year olds of $3,000 per month would be affordable.

The hurdle has always been how to create a basic income structure without increasing taxes. This is the whole point of FTT – the extra tax take would be from the parasitic financial economy, NOT from the productive economy.

Eliminating income tax would immediately give everyone a huge boost in their take-home pay. With the basic income payment each week added in, all wage earners would enjoy increases in disposable income.

In America with their huge income disparity, 90% of the country’s population would significantly improve their living standard.

The welfare trap and the fear of rampant socialism are the overarching concerns of the critics – IOW, how can you have a social welfare system that provides for the genuinely disadvantaged whilst not propagating an institutionalised multigenerational welfare trap?

In existing models, including within New Zealand (NZ) and the U$, when someone gets a job, they usually lose some or all of their existing benefits – as such this disincentives them from finding a job. Basic income models are the polar opposite – they incentivise beneficiaries to work.

The basic income model also encourages new business start-ups by allowing them the wherewithal and the confidence to try to establish a business that they may have always dreamed of.

Earned Income Credits

To encourage beneficiaries to work, earned income credits could be paid when they find a job. Coupled with the basic income payment this could add up to a very liveable income.

Based on Smiths figures, someone earning $15,000 would receive an extra $7,500 in earned income credits, and that bumps up to a total income of $46,500 per year when you add in basic income.

0.25% FTT was Modelled in France back in 2010

The brilliant Simon Thorpe from Toulouse in France ran the models completely independently from Smith in the U$. He came up with the exact same figure of 0.25%. Once again is is clear that in highly financially orientated economies this rate provides far more revenue to the Govt than all the other taxes combined.

In the U$ it is enough revenue to provide universal free basic health care, childcare credits, and free higher education. Within 7 years the U$ could pay off its rapidly spiralling public debt as well.

This model could work in NZ too, and if it was implemented along with Ellen Brown’s PBS (Public Banking Solution) NZ could become the sustainable socioeconomic miracle of the planet within one term of government.


Everyone is a Winner Except for the 0.1% Plutocrats

The most astonishing result that these models uncovered was the fact that all cohorts of Mainstreet benefited enormously – the only ones worse off were the thieves positioned at the apex of the human feed chain.

These were the increases in net income…

  • A couple with no job – $15,000 – $47,880
  • A retired couple – $30,000 – $71,820
  • A couple earning $30,000 with a $100k mortgage – $18,764 – $81,953
  • A couple earning $100,000 with a $300k mortgage – $51,243 – $137,630
  • A couple earning $250,000 with a $500K mortgage – $145,718 – $280,588

But Won’t This Increase in Disposable Income Spell Massive Inflation?

As Smith explains…

“Inflation is always a risk whenever people have additional money to spend, but if the production capacity of the material economy, including that of foreign companies, is sufficient to support the additional spending there will be very little inflation – the key to minimizing inflation is to finance a diverse and robust supply chain.”

Furthermore, this new paradigm would encourage the return of a savings culture, and this would make low-interest rate liquidity available at a local level where moral hazard restraints would once more play a big part in making soundly based loans. Lower interest rates are disinflationary too.

Budget Surpluses Could Be Used to Generate Future Wealth

some examples…

  1. Building up reserves for rainy days and natural disasters
  2. Improving infrastructure
  3. Funding desalinisation projects in countries with water challenges
  4. Funding improvements in manufacturing capacity
  5. Developing new high-tech technologies
  6. Developing new value-added industries so as to maximise existing production
  7. Funding projects that strengthen the nation’s general well-being, including education, health/mental wellbeing, arts and crafts, and cottage industries etc.

Summary

“The marvel of all of human history is the patience with which men and women submit to burdens unnecessarily laid on them by their governments.” – George Washington

BTW, Washington was the first, and sadly the last, independent candidate ever to become POTUS – incidentally, he was successful twice. These massive burdens have remained on the nation’s shoulders now for another 226 years – when on earth will our species ever learn?

Cheers to all
Colin Maxwell

Planned Part III — Banking 2.0

A discussion of the fact that ~97% of the money supply is already digital and created instantly out of thin air by the touch of a button. National and international implications and the financial instruments that could work in this brave new financial world without causing inflation and liquidity squeezes.

This is another reason why BANKING 2.0 needs to be run as a public utility and as the first key step in a transition to the PBS in which all tiers of banking are available as public utilities – this would not preclude privately owned banks, it just means that they would have to compete with the PBS model to remain in business.

La proposition de loi NGT : une avancée, mais minime

1983-2014. Les biotechnologies végétales en Europe, de l’enthousiasme au suicide technologique

Pour comprendre le vote récent du Parlement européen sur ce que l’Union européenne nomme les nouvelles techniques génomiques (NGT), il faut remonter à l’invention de la transgénèse végétale en 1983. C’est-à-dire la possibilité de transférer directement un gène (un fragment d’ADN) d’un organisme quelconque, d’où ce gène a été isolé, vers une plante (c’est aujourd’hui possible pour presque toutes les espèces végétales cultivées). Cette dernière portera ainsi un nouveau caractère héréditaire. Par exemple, une résistance à certains insectes ravageurs, ou à des virus, ou encore une tolérance à un herbicide. Le champ des possibles de la sélection de nouvelles lignées de plantes s’est ainsi fortement accru.

En 1990, l’Europe (le Conseil des ministres) a publié une Directive destinée à encadrer l’utilisation hors-laboratoire de telles plantes transgéniques.

Pourquoi pas ? Seulement, cette Directive a de nombreux défauts que des scientifiques se sont évertués à pointer, sans être écoutés. Cette Directive inventa le concept juridique d’organisme génétiquement modifié (OGM). Ainsi, un terme générique, les « modifications génétiques », qui sont fréquentes dans la nature (elles ont permis l’évolution des espèces et ont créé la biodiversité) est utilisé dans un sens restrictif, pour viser réglementairement une technologie (la transgénèse) pour la seule raison qu’elle est nouvelle. De plus, la définition légale d’un OGM au sens européen inclut le concept de non « naturel », alors que le transfert de gènes existe dans la nature (en fait les biotechnologies végétales ont largement copié la nature). Le public est ainsi incité à penser que ces « modifications génétiques » sont uniquement le produit d’une opération humaine entièrement inédite et de plus contre-nature.

Jusqu’au milieu des années 1990, ni la presse ni le public ne se sont intéressés aux OGM. Tout changea lors de la crise de la « vache folle », dont le début coïncida, en 1996, avec l’arrivée des premiers cargos de soja transgénique en provenance des États-Unis. Les OGM furent assimilés à des pratiques productivistes et contre-nature, comme celle qui a conduit à l’épizootie l’encéphalopathie spongiforme bovine. Le lynchage médiatique ne pourra être stoppé… En réalité, il a été favorisé par la sotte Directive de 1990. Avec OGM, pas besoin de détailler les propriétés (favorables) de la plante transgénique : sans en savoir plus, les trois lettres suffisent pour inciter au rejet.

Celui-ci a été alimenté par une puissante coalition d’acteurs qui imposa les termes du débat : OGM = profit pour les seules « multinationales » + manque de recul, donc catastrophes sanitaires et environnementales certaines. Cette galaxie anticapitaliste, jamais à court de mensonges, incluait les organisations de l’écologie politique et altermondialistes, des organisations « paysannes » opposées à l’intégration de l’agriculture dans l’économie de marché, ainsi que des associations de consommateurs qui voyaient une occasion de justifier leur existence.

À l’origine, les partis politiques français de gouvernement affichaient un soutien aux biotechnologies végétales, jugées stratégiques (seuls les écologistes et une partie de l’extrême gauche, ainsi que le Front national y étaient opposés). Peu à peu, par soumission idéologique ou calculs électoralistes (ou les deux…), les responsables politiques firent obstacle au développement des plantes transgéniques. La culture des maïs transgéniques fut interdite par une loi en 2014.

 

L’Europe engluée dans le précautionnisme

Par une législation adaptée, par exemple, les États-Unis ont su récolter les bénéfices des biotechnologies végétales, tout en maîtrisant raisonnablement les risques. Dans une perspective de puissance, la Chine a investi massivement dans ces biotechnologies (avec cependant un frein au niveau des autorisations).

L’Europe s’est, elle, engluée dans les querelles et tractations politiques autour des OGM, mais surtout dans le précautionnisme, c’est-à-dire une interprétation du principe de précaution qui impose de démontrer le risque zéro avant d’utiliser une technologie.

Il faut voir cette dérive comme une composante de l’idéologie postmoderne, celle de la culpabilité universelle de la civilisation occidentale. Et notamment d’avoir utilisé des technologies en polluant, en causant des accidents industriels et sanitaires, et même pour produire des armes de destruction massive. Tout cela est vrai, mais par un retour du balancier déraisonnable et même suicidaire, l’idéologie postmoderne impose ainsi de nouvelles vertus, qu’il conviendra d’afficher encore et toujours, sur tous les sujets, quitte à s’autodétruire.

J’analyse cette idéologie postmoderne dans mon dernier livre, De la déconstruction au wokisme. La science menacée.

 

Une certaine prise de conscience en Europe

L’évènement majeur des dernières années est l’avènement des nouvelles biotechnologies, aussi appelées « édition de gènes » ou NGT.

Cette invention a rapidement suscité un vif intérêt par ses possibilités nouvelles pour la recherche. Elle est relativement simple à mettre en œuvre par rapport à d’autres techniques de mutagénèse (modifications des « lettres » qui compose l’ADN). Sans surprise, les opposants aux OGM ont le même regard sur ces nouvelles biotechnologies, et produisent une argumentation visant à créer des peurs. Au contraire, des États membres de l’Union européenne se sont inquiétés d’une nouvelle débâcle en Europe pour ces biotechnologies, en raison d’une réglementation OGM inadaptée.

En juillet 2023, la Commission européenne a présenté une proposition de loi sur les NGT. La première motivation de la Commission était que les végétaux NTG contribuent aux objectifs de son Pacte Vert et des stratégies « De la ferme à la table » et en faveur de la biodiversité. En fait, la Commission craint que ses objectifs, fortement marqués par l’idéologie, et non par la prise en compte de la réalité, ne puissent être atteints sans le concours des biotechnologies.

Le cadre idéologique de la proposition de la Commission reste cependant postmoderne, c’est-à-dire ancré dans une utopie du « sans tragique » étendue aux risques technologiques (principe de précaution) au détriment de la puissance de l’Europe, et où la notion de progrès s’est diluée.

Il faut cependant noter que, par rapport à des textes antérieurs, le texte de la proposition de loi de la Commission a, dans une certaine mesure, pris conscience de la réalité. Il y est dit que « la pandémie de Covid-19 et la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine ont aggravé la situation de l’agriculture et de la production alimentaire européennes en mettant au jour les dépendances de l’Union à l’égard de l’extérieur en ce qui concerne des intrants critiques pour l’agriculture ».

 

La proposition de loi NGT : une avancée, mais minime

Malgré l’inadaptation de la Directive OGM (reconnue par certains dans la Commission), celle-ci n’est pas modifiée. Les insertions d’ADN étranger (souvent les plus utiles) qui peuvent aussi être réalisées par la technologie NGT, resteront soumises à cette Directive.

Pour les autres produits des NGT, c’est-à-dire des modifications plus ponctuelles des lettres de l’ADN (mutagénèse), deux catégories seront créées en fonction de l’étendue de la mutagénèse, qui allègent soit fortement, soit plus modérément, les obligations imposées par la réglementation.

La catégorie NGT-1 concerne les lignées de plantes considérées comme équivalentes à celles qui auraient pu être obtenues (en théorie) par sélection de plantes par des méthodes dites conventionnelles, en statuant (sans aucune base scientifique) que le nombre de lettres modifiées ne doit pas dépasser 20 (pourquoi 20 et pas 21 ?). Sinon, le produit est classé dans la catégorie NGT-2, donc impossible à commercialiser en Europe en raison du coût exorbitant de l’évaluation des risques imposée par la Directive OGM, même partiellement alléguée.

Sont en revanche exclues d’office de la catégorie 1, selon les amendements du Parlement, les plantes tolérantes à un herbicide, par pure idéologie antipesticide, sans distinction au cas par cas (par exemple si la variété biotechnologique permet d’utiliser un herbicide plus respectueux de l’environnement que ce qui est pratiqué conventionnellement).

Est en revanche inclus dans la catégorie 1, l’insertion d’ADN (y compris de plus de 20 lettres) si cet ADN provient d’un organisme qui aurait pu servir dans des croisements opérés par les sélectionneurs. Un choix, là aussi sans base scientifique, qui procède de l’idée fausse que si le produit aurait pu être obtenu (en théorie) par des méthodes conventionnelles – comprendre naturelles pour la Commission – alors ce produit ne nécessite pas d’évaluation des risques.

Le texte amendé du Parlement introduit à de nombreuses reprises « Conformément au principe de précaution », ce qui laisse augurer des contentieux devant les cours de justice, qui pourraient prendre argument que l’autorisation d’une lignée NGT n’est pas conforme à ce principe.

 

L’Europe ne rattrapera pas son décrochage

390 produits issus des biotechnologies végétales (dans le jargon scientifique, on parle d’évènements de transformation) ont été autorisés dans le monde depuis 1995. Dont seulement deux dans l’Union européenne (dont un qui n’est plus commercialisé, et l’autre uniquement cultivé en Espagne, un maïs résistant à certains insectes ravageurs).

Si l’on examine les brevets (comme reflet de la vitalité inventive dans un domaine, en l’occurrence biotechnologique), l’Europe a largement décroché par rapport aux États-Unis et à la Chine (le lecteur est invité à voir la figure 1 de notre publication dans un journal scientifique, qui concerne les brevets basés sur la technologie NGT la plus utilisée). On peut parler d’un contexte idéologique en Europe en défaveur des brevets, et donc de l’innovation, au moins en ce qui concerne les biotechnologies. Les amendements introduits par le Parlement dans le projet de loi NBT en « rajoute même une couche » dans l’obsession anti-brevet, alors que la législation sur les brevets biotechnologiques est équilibrée en Europe, et ne menace aucunement les agriculteurs (en Europe, les variétés de plantes ne sont pas brevetables, seules les inventions biotechnologiques en amont le sont ; l’agriculteur peut ressemer des graines, même de variétés issues des biotechnologies…).

Comme seule une toute petite partie des inventions potentiellement produites par les NGT pourra trouver grâce aux yeux de la législation européenne, il est illusoire de penser que la situation des biotechnologies s’améliorera significativement dans l’Union. De plus, le 7 février 2024, le projet de loi n’a obtenu qu’une courte majorité des eurodéputés (307 voix pour, 236 contre), ce qui laisse augurer d’autres batailles de tranchées visant à bloquer les biotechnologies végétales.

*L’auteur de ces lignes n’a pas de revenus liés à la commercialisation de produits biotechnologiques. Ses propos ne refètent pas une position officielle de ses employeurs.

Macron de plus en plus mégalomane: la dissuasion française pour toute l’Europe!

Macron met son pays en faillite; il est incapable de défendre les intérêts français dans les aréopages internationaux Mais il propose d’étendre la dissuasion nucléaire française à toute l’Europe! Montrant par la même occasion son incompréhension des règles de la dissuasion.

Le touriste de la République ne cesse de faire des déclarations intempestives à l’occasion de ses déplacements à travers l’Europe et le monde. Dernière macronerie en date:devant l’académie de défense suédoise le Président a confirmé q’il mettait la force nucléaire française a service de la défense de l’Europe.

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Anne Hidalgo bataille pour caser son mari aux européennes

Décidément, Anne Hidalgo est bien à la gauche ce qu’un pharmacien de Flaubert est à la bourgeoisie du dix-neuvième siècle : une espèce de concentré de médiocrité dans sa quintessence, de courte vue et de contentement de soi. On vient d’en avoir une nouvelle démonstration à l’occasion du montage de la liste aux européennes avec Place Publique de Raphaël Glucksmann.

Anne Hidalgo adore jouer aux mères la vertu. Mais est-elle vraiment désintéressée et “innocente” ? Les négociations pour la constitution de la liste socialiste aux européennes viennent de donner une nouvelle démonstration du contraire.

Les socialistes se sont mis d’accord pour que Raphaël Glucksmann, président du micro-parti Place Publique, soit tête de liste. Mais ils en profitent pour caser leurs amis. On apprend ce matin que la liste est loin d’être bouclée, mais que les parties prenantes à la discussion se sont déchirés pour remplir les postes éligibles. Politico révèle notamment qu’Anne Hidalgo a obtenu que Jean-Marc Germain, son mari, soit investi en 10è place, ce qui lui donne une chance objective d’être élu.

Déjà retraitée de la fonction publique, bénéficiaire des émoluments de maire de Paris en plus de sa retraite, Anne Hidalgo sera donc aidée par son mari polytechnicien, ancien député socialiste, Jean-Marc Germain, qui pourrait percevoir des indemnités de député européen. Ajoutons que Jean-Marc Germain est aussi conseiller régional d’Ile-de-France.

Charité bien ordonnée commence par soi-même, donc.

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La grande distribution ne dégage que 2% de marges sur les produits alimentaires

La grande distribution se gave-t-elle sur le dos des agriculteurs ? Les hypermarchés sont-ils responsables de la misère paysanne qui est profonde dans certaines régions ? Ou bien cette misère s’explique-t-elle par d’autres facteurs ? Quel est le rôle de la PAC ? Combien coûte-t-elle ? Combien garantit-elle ? Florent Machabert replace le débat dans quelques ordres de grandeur indispensables pour comprendre le sujet agricole aujourd’hui.

Rappelons ici que le premier problème agricole qui se dégage aujourd’hui est celui de l’absence de concurrence, et du poids de la réglementation imposée par la “profession” elle-même, du fait de l’organisation corporatiste de type Ancien Régime qui prévaut dans ce domaine, et du fait d’un capitalisme de connivence qui a prospéré sur ces règles prétendument protectrices.

Ceux qui souhaitent comprendre concrètement les problèmes qui se posent peuvent utilement écouter les explications de Jean-François Chaperon :

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La logique de l’atlantisme de Palmerston à nos jours

Le comportement des gouvernements atlantistes, qui mènent des politiques ouvertement cannibales et antisociales non seulement à l'égard des pays et des peuples étrangers, mais aussi à l'égard des leurs, souligne une fois de plus la nature parasitaire de ces élites. Les peuples de leurs pays (y compris les Anglo-Saxons de souche, les Français de souche, etc.) ne sont pas "leurs" pour eux, mais seulement du matériel consommable, sauf qu'il est un peu plus cher que les peuples du "Tiers-Monde". L'Atlantisme est extrêmement élitiste et repose sur des clivages de classe, il n'apporte de fabuleux profits qu'à la couche "nomade" des cosmopolites mondialistes. Les habitants des pays atlantistes eux-mêmes - tant les zones rurales que les bidonvilles urbains - ont souffert de ces parasites pendant des siècles

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Avortement : Macron fracasse à nouveau les Républicains

Emmanuel Macron semble temporiser sur le projet de loi concernant la fin de vie, mais il est à fond les ballons sur l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution. Le texte est actuellement en cours de discussion à l’Assemblée Nationale. En revanche, il semblerait que le Sénat soit moins enclin à adopter le texte en tant que tel. Le Président Larcher semble hostile au principe même du texte, et le président du groupe républicain au Sénat, Bruno Retailleau, ne devrait guère se montrer plus allant. Toutefois, certains LR pourraient vouloir se démarquer de cette ligne traditionnaliste, ouvrant un nouveau front au sein même d’un parti qui part en capilotade.

Les Républicains survivront-ils à ce nouvel assaut du macronisme qu’est le projet de loi constitutionnelle introduisant la liberté d’avorter dans le texte suprême. On se souvient que cette idée a germé après la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis de laisser chaque Etat libre de décider si oui ou non l’avortement était autorisé. Les mouvements “progressistes” avaient alors crié au scandale et en avaient profité pour réclamer la constitutionnalisation, en France, de ce droit.

Finalement, Emmanuel Macron a opté pour la reconnaissance de la liberté d’avorter, ce qui est moins brutal que le droit d’avorter, surtout à un moment où la natalité s’effondre. C’est le fameux “en même temps” présidentiel : d’un côté, on annonce un plan de lutte contre l’infertilité, de l’autre, on constitutionnalise la liberté d’avorter.

Les Républicains, déjà moribonds, semblent à nouveau en mauvaise posture sur ce sujet. Gérard Larcher, le Président du Sénat, semble bien décidé à s’opposer à l’adoption de ce texte. Or, une révision constitutionnelle ne peut être adoptée sans un vote favorable du Sénat, sur un texte rédigé dans les mêmes termes que l’Assemblée. Majoritairement, les Républicains devraient s’y opposer, mais il semblerait que des “progressistes” veuillent éviter de se ringardiser en suivant cette ligne conservatrice.

Rien n’exclut donc un nouveau naufrage de la droite avant les Européennes. Rappelons que, pour celles-ci, le tête de liste Bellamy est désormais donné à 8%.

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Souveraineté énergétique française : autopsie d’un suicide

Entre désamour de son parc nucléaire, illusions renouvelables, pressions allemandes et injonctions de l’Europe, la France, dont le puissant parc de production d’électricité était décarboné avant l’heure, a lentement sapé la pérennité du principal atout qu’il représentait. Après des fermetures inconsidérées de moyens pilotables, l’apparition du phénomène de corrosion sous contrainte qui a affecté les réacteurs d’EDF dès 2021 a cruellement révélé l’absence de renouvellement du parc depuis que l’ASN en avait exprimé la nécessité, en 2007. En entraînant une flambée inédite du marché du MWh, une dépendance historique des importations, la détresse des ménages et le marasme de l’industrie, l’année 2022 a imposé un électrochoc.

Un retour en arrière est nécessaire pour appréhender les tenants et les aboutissants du projet de loi sur la souveraineté énergétique présenté à la presse le 8 janvier 2024.

 

Souveraineté énergétique et contraintes européennes

La souveraineté d’un État dépend intimement de son accès à l’énergie. À ce titre, les traités de fonctionnement de l’Union européenne garantissent « le droit d’un État membre de déterminer les conditions d’exploitation de ses ressources énergétiques, son choix entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique », ainsi que le rappelle l’article 194 du traité de Lisbonne.

Pour autant, le Parlement européen et le Conseil ont introduit dans son article 192 des « mesures affectant sensiblement le choix d’un État membre entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique », en vue de réaliser les objectifs environnementaux énoncés dans l’article 191, qui visent à protéger la santé des personnes et améliorer la qualité de l’environnement.

C’est dans ce cadre que la politique de l’Union dans le domaine de l’énergie vise, dans ce même article 194, « à promouvoir l’efficacité énergétique et les économies d’énergie ainsi que le développement des énergies nouvelles et renouvelables »

 

Le principe de subsidiarité

Le principe de subsidiarité consiste à réserver à l’échelon supérieur – en l’occurrence, l’Union européenne – ce que l’échelon inférieur – les États membres de l’Union – ne pourrait effectuer que de manière moins efficace. C’est au nom de ce principe que l’Union européenne a fixé aux États membres des objectifs contraignants de parts d’énergies renouvelables dans leur consommation, c’est-à-dire des objectifs en termes de moyens, supposés permettre collectivement aux États membres une plus grande efficacité dans la décarbonation de l’économie européenne et la réduction de ses émissions de polluants.

L’exemple allemand montre les difficultés et les limites de ce principe, appliqué aux émissions de CO2, surtout lorsqu’il concerne la France dont l’électricité est déjà largement décarbonée depuis un quart de siècle.

 

2012-2022 : autopsie d’un suicide

La France est historiquement le plus gros exportateur d’électricité. Depuis 1990 elle a été numéro 1 MONDIAL chaque année jusqu’en 2008, et reste parmi les trois premiers depuis. Le confort de cette situation, renforcé par des aspirations d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, a nourri des velléités visant à remplacer des moyens pilotables par les énergies intermittentes que sont l’éolien et le solaire, contrairement à la prudence élémentaire de notre voisin allemand.

Les chiffres de puissance installée diffèrent, selon les sources, en fonction des critères retenus. Parfois même selon la même source en fonction des années, notamment RTE qui agrège différemment les unités de production supérieures à 1MW avant et après 2018 sur son site.

C’est pourquoi la rigueur exige de retenir la même source pour comparer l’évolution des capacités installées en France et en Allemagne selon les mêmes critères, en l’occurrence ceux de l’Entsoe, chargé de gérer le réseau européen. Ces chiffres Entsoe 2012 font état de 128680 MW installés en France (Net generating capacity as of 31 december 2012) dont 7449 MW éoliens et 3515 MW solaires et 145 019 MW installés en Allemagne, dont 28 254 MW éoliens et 22 306 MW solaires. Les chiffres du même Entsoe pour 2022 mentionnent 141 029 MW installés en France, dont 19 535 MW éoliens et 13 153 MW solaires, ainsi que  223 118 MW installés en Allemagne dont 63 076 MW éoliens et  57 744 MW solaires.

C’est ainsi qu’entre 2012 et 2022, l’Allemagne augmentait de 7839 MW son parc pilotable, parallèlement à une augmentation de 70 260MW d’énergies intermittentes, quand la France se permettait de supprimer 9376 MW pilotables parallèlement à une augmentation de 21 725 MW d’intermittence, tout en échafaudant officiellement des scénarios « 100 % renouvelables » qui réclamaient une accélération de l’éolien et du photovoltaïque pour faire miroiter une sortie du nucléaire.

 

La prudence allemande

Dans leur rapport de 2020 sur la période 2018-2022, les quatre gestionnaires de réseaux allemands constatent en effet que 1 % du temps, l’éolien ne produit que 1 % de sa puissance installée et constatent l’éventualité d’« une indisponibilité de 99 % pour la réinjection de l’éolien », en considérant diverses études qui montrent que l’apparition d’une période froide et sans vent (Dunkelflaute) n’est pas improbable et doit être prise en compte.

C’est notamment la raison pour laquelle l’agence des réseaux allemands (Bundesnetzagentur) vient d’interdire en décembre dernier toute fermeture de centrale à charbon jusqu’à avril 2031.

Il serait trompeur d’occulter la présence de ces centrales, comme le font certains bilans, au prétexte qu’elles ne vendraient pas sur le marché alors qu’elles sont rémunérées pour rester en réserve du réseau, prêtes à produire à la moindre sollicitation.

 

L’optimisme français

Malgré ce contexte, la loi du 17 aout 2015 avait prévu « De réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025 », et interdisait, par l’article L315-5-5 du Code de l’énergie, « toute autorisation ayant pour effet de porter la capacité totale autorisée de production d’électricité d’origine nucléaire au-delà de 63,2 gigawatts », soit sa puissance de l’époque.

La date ubuesque de 2025 avait été repoussée à 2035 dans la PPE de 2018, qui actait néanmoins la fermeture de six réacteurs, dont ceux de Fessenheim, d’ici 2028, et 14 réacteurs d’ici 2035.

 

Les illusions perdues

L’année 2022 a précipité la crise, inéluctablement en germe dans ces lois, en raison du phénomène de « corrosion sous contrainte », découvert en août 2021, qui a affecté le parc nucléaire. Ce phénomène est rare dans le circuit primaire, et ne peut se détecter qu’une fois les fissures apparues. Ce qui a demandé de nombreuses découpes de tronçons de tuyauteries pour réaliser des examens destructifs, entraînant l’indisponibilité d’un grand nombre de réacteurs, tandis que d’autres étaient déjà arrêtés pour une longue période de « grand carénage » destinée à en prolonger l’exploitation au delà de 40 ans.

On ne peut mieux illustrer l’avertissement de l’ASN qui écrivait en 2007 :

« Il importe donc que le renouvellement des moyens de production électrique, quel que soit le mode de production, soit convenablement préparé afin d’éviter l’apparition d’une situation où les impératifs de sûreté nucléaire et d’approvisionnement énergétique seraient en concurrence. »

En effet, TOUS les moyens de production font l’objet de maintenances programmées, même en plein hiver ainsi que d’incidents fortuits.

RTE en tient la comptabilité et mentionne notamment 58 indisponibilités planifiées dans la seule production hydraulique au fil de l’eau et éclusée affectant le mois de janvier 2024. L’éolien en mer n’est pas épargné, avec une indisponibilité planifiée de 228 MW du parc de Guérande entre le 21 décembre 2023 et le 13 janvier 2024.

Mais la France aura préféré réduire la puissance de son parc pilotable sans qu’aucun nouveau réacteur n’ait été mis en service depuis l’avertissement de 2007. Ceux de Fessenheim ayant même été fermés alors que leurs performances en matière de sûreté nucléaire « se distinguaient de manière favorable par rapport à la moyenne du parc » selon les termes de l’ASN.

 

2022 : l’électrochoc

Pour la première fois, en 2022, la France aura dépendu de ses voisins pour se fournir en électricité, comptabilisant son premier solde importateur net sur l’année et entraînant de fait la défiance des marchés européens sur ses capacités de production, exposant particulièrement le pays à la flambée des cours.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) en confirme les termes :

« Bien que les incertitudes aient été généralisées en Europe, le prix français a réagi plus fortement que ses voisins européens, du fait des indisponibilités affectant le parc nucléaire. […] Le marché pourrait ainsi avoir anticipé des prix extrêmement élevés sur certaines heures, supérieurs au coût marginal de la dernière unité appelée (fixation du prix par les effacements explicites ou l’élasticité de la demande, voire atteinte du plafond à 3000 euros/MWh sur l’enchère journalière). Ce record de 3000 euros/MWh aura effectivement été atteint en France le 4 avril 2022, relevant automatiquement le plafond à 4000 euros/MWh pour l’ensemble des pays européens. »

 

Quand la pénurie d’électricité se répercute sur l’activité économique

La puissance historique du parc électrique français, sa structure nucléaire et hydraulique et le recours à la possible flexibilité de nombreux usages, tels que le chauffage des logements et de l’eau sanitaire, prédisposaient le pays à surmonter, mieux que tout autre, la crise du gaz liée à l’invasion de l’Ukraine. Au lieu de quoi, la pénurie d’électricité et l’envolée de son cours ont frappé de plein fouet les ménages et, plus encore, l’activité économique, ainsi que l’expose RTE dans le bilan 2022.

« La baisse de consommation a d’abord été observée dans l’industrie, plus exposée aux variations des prix en l’absence de protection tarifaire. Les secteurs industriels les plus intensifs en énergie, tels que la chimie, la métallurgie et la sidérurgie, ont été les plus touchés (respectivement -12 %, -10 % et -8 % sur l’année et -19 %, -20 % et -20 % entre septembre et décembre ».

 

Le discours de Belfort : une prise de conscience ?

Le discours de Belfort du 10 février 2022 a marqué la prise de conscience de la nécessité de pouvoir piloter la production d’électricité sans dépendre des caprices de la météo et du bon vouloir des pays voisins.

Ce revirement officiel s’est rapidement traduit par loi LOI n° 2023-491 du 22 juin 2023 relative à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires.

Celle-ci abroge l’article L. 311-5-5 du Code de l’énergie qui interdisait le dépassement du plafond de 63,2 GW, et impose, dans son article 1er, une révision, dans un délai d’un an, de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) adoptée par le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020, afin de prendre en compte la réorientation de la politique énergétique de la présente loi. Notamment pour y retirer la trajectoire de fermeture des 14 réacteurs existants.

 

Vers un retour de la souveraineté énergétique ?

Ce n’est que dans ce contexte qu’on peut appréhender la logique du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique dévoilé ce 8 janvier.

Concernant les émissions de CO2, son article 1 remplace prudemment trois occurrences du mot réduire dans les objectifs de l’article 100-4 du Code de l’énergie par « tendre vers une réduction de ». Si l’ambition des objectifs à atteindre est renforcée, pour respecter les nouveaux textes européens, et notamment le « paquet législatif fit for 55 »,  cette précaution sémantique tend à protéger l’exécutif de la jurisprudence climatique ouverte en 2012 par la fondation Urgenda. En effet, selon un rapport de l’ONU de janvier 2021, pas moins de 1550 recours de ce type ont été déposés dans le monde en 2020. Et l’État français avait lui-même été condamné à compenser les 62 millions de tonnes « d’équivalent dioxyde de carbone » (Mt CO2eq) excédant le plafond d’émissions de gaz à effet de serre fixé par son premier budget carbone pour la période 2015-2018.

Notons que le 30 novembre 2023, l’Allemagne a été condamnée par la Cour administrative de Berlin-Brandebourg pour n’avoir pas respecté ses propres objectifs climatiques… après que, le 29 avril 2021, la Cour constitutionnelle fédérale a retoqué ses précédents objectifs en raison de leurs exigences insuffisantes.

Sans mettre l’État français à l’abri du juge administratif, les précautions du projet de loi semblent tenir compte de ces dux expériences.

Ce même article 1 stipule :

Les 4e à 11e du I et le I bis (de l’article 100-4 du Code de l’énergie) sont supprimés. C’est-à-dire les objectifs chiffrés de part d’énergies renouvelables, notamment 33 % de la consommation à horizon 2030, dont 40 % de celle d’électricité (4e) l’encouragement de l’éolien en mer (4e ter) de la production d’électricité issue d’installations agrivoltaïques (4e quater) et l’objectif de parvenir à 100 % d’énergies renouvelables dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution.

Ces suppressions ne sont remplacées par aucun objectif chiffré en termes d’énergies renouvelables pour la production d’électricité.

 

La France et les directives de l’UE

Les États membres sont tenus de transcrire en droit national les Directives européennes.

Pour autant, le plan d’accélération des énergies renouvelables, voté par le Parlement européen, en septembre 2023, portant à 42,5 % l’objectif européen en 2030, tout comme le précédent cadre d’action en matière de climat et d’énergie à horizon 2030, qui se contentait de 27 % ne présentaient de caractère contraignant qu’au niveau européen et non pour chaque État, contrairement aux objectifs pour 2020 pour lesquels un contentieux subsiste, pour n’avoir atteint que 19,1 % de part renouvelable de la consommation au lieu des 23 % prévus dans la DIRECTIVE 2009/28/CE. C’est-à-dire globalement la même part que l’Allemagne (19,3 %), qui, elle, ne s’était engagée qu’à une part de 18 %.

En 2021, la part française était d’ailleurs plus importante en France (19,3 %) qu’en Allemagne (19,2%).

Mais, selon Le Monde, la France refuserait d’acheter les garanties d’origine (ou MWh statistiques) permettant d’atteindre les 23 % qui étaient fixés pour 2020.

Tous les électrons étant mélangés sur le réseau, ces garanties d’origine (GO), gérées par EEX peuvent être délivrées pour chaque MWh renouvelable produit, et sont valables une année. Elles se négocient indépendamment des MWh qu’elles représentent, y compris à l’international, et attestent de la quantité d’EnR consommée.

En 2e, le projet de loi fixe clairement le cap :

« En matière d’électricité, la programmation énergétique conforte le choix durable du recours à l’énergie nucléaire en tant que scénario d’approvisionnement compétitif et décarboné. »

 

Le fonctionnement du parc nucléaire historique

Les revenus du parc nucléaire historique sont régulés dans le chapitre VI « Contribution des exploitants nucléaires à la stabilité des prix » qui comprend la production du futur EPR de Flamanville, en tant qu’installation dont l’autorisation initiale a « été délivrée au plus tard le 31 décembre 2025 ». L’exploitant se voyant confier la mission de réduction et stabilisation des prix de l’électricité par le reversement d’une quote-part de ses revenus annuels calculée sur deux taux lorsque leur revente dépasse deux seuils :

  1. Un seuil S0, qui correspond à l’addition du coût comptable et des coûts encourus pour la réalisation des installations.
  2. Un seuil S1 qui ne peut être inférieur à 110 euros/MWh.

 

Le taux appliqué au delà du premier est de 50 %, et le taux additionnel au-delà du second est de 40 %.

Un dispositif de « minoration universelle », limité dans le temps d’au plus une année, est prévu dans la sous-section 1 pour toute fourniture d’électricité, afin de préserver la compétitivité du parc français.

Une volonté de surveillance des marchés se traduit notamment dans l’article 7 qui prévoit « Pour l’exercice de ses missions, le ministre chargé de l’énergie ou son représentant a accès aux informations couvertes par le secret professionnel détenues par la Commission de régulation de l’énergie sur les personnes soumises à son contrôle ».

 

Épilogue

À peine mis en consultation, cet avant projet viendrait, selon différentes sources, d’être vidé de tout objectif chiffré, tant en termes climatiques que de choix des énergies par une « saisine rectificative au projet de loi », provenant du ministère de l’Économie, désormais chargé de l’énergie depuis le remaniement ministériel du 11 janvier. Répondant au tollé provoqué au sein des associations environnementales par ce retrait, Bruno Le Maire aurait déclaré qu’il en assumait la décision, au nom du temps nécessaire à l’élaboration d’une loi de cette importance.

Selon le ministère de la Transition écologique, la loi de 2019 avait créé l’obligation de publier, avant le 1er juillet 2023, une mise à jour des objectifs en matière d’énergie, par une loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC). Il apparaissait déjà que ce délai ne serait pas tenu.

Le vrai programme que Macron vous a caché

Lors de sa conférence de presse en début de semaine, Emmanuel Macron a enchaîné les phrases lyriques et plutôt vides de sens. Le lendemain, à Davos, il livrait un programme clé en main dont nous analysons la première partie : aide aux copains dans des domaines comme l’Intelligence Artificielle, simplifications en tous genres et réforme probable du contrat de travail et surtout de la réglementation en matière du temps de travail, qui devraient aller vers plus de flexibilité : telles sont les mamelles en préparation, qui seront probablement dévoilées lors du discours de politique générale de Gabriel Attal, le 30 janvier.

Dans ce discours, que nous rappelons ci-dessous, plusieurs éléments sont à retenir :

  • conformément à l’esprit du Great Reset, Macron considère que la révolution numérique s’est accélérée et que des politiques volontaristes se doivent d’y répondre
  • il insiste sur les éléments d’une stratégie industrielle publique : Intelligence Artificielle, Internet quantique, industrie verte, qu’il veut encadrer par des interventions de l’Etat
  • il propose de réduire les frictions bureaucratiques dues aux réglementations en matière de délais de contrôle et d’autorisation (industrielle, agricole, immobilière, urbaine)
  • il projette une nouvelle réforme du marché du travail qui serait fondée sur une nouvelle déconcentration des négociations vers les entreprises, et vers une plus grande flexibilité du contrat de travail, de l’organisation du temps de travail
  • un nouveau durcissement de l’assurance chômage est prévu

Dans l’ensemble, ces visions sont très théoriques et on peine à saisir leur “gouvernance”. Elles participent de cette logique d’ajustement technique qui repose sur l’idée que les problèmes se règlent en ajustant le serrage de tel ou tel boulon. On a donc un doute.

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Industrie française : une récession est imminente – Entretien avec Charles-Henri Colombier (Rexecode)

Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE…

 

Écarts économiques Chine/États-Unis

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints – Selon les statistiques du FMI, le PIB de la Chine ne représenterait aujourd’hui que 66 % du PIB des États-Unis, contre 76 % en 2021. Comment expliquez-vous ce décrochage ? Est-il symptomatique d’une tendance durable ?

Charles-Henri Colombier (Rexecode) – Depuis l’avant-covid fin 2019, le PIB chinois en volume et en monnaie nationale a augmenté de 18 %, tandis que le PIB américain a progressé de 7 %. En d’autres termes, la croissance chinoise n’a pas à rougir en comparaison de la croissance américaine, loin s’en faut.

L’explication du comparatif transpacifique des niveaux de PIB défavorable à la Chine depuis 2021 vient plutôt d’un effet de change, et plus spécifiquement de la dépréciation du yuan face au dollar. Le billet vert s’échange actuellement contre 7,10 yuans, quand il en valait seulement 6,35 fin 2021. Le taux de change dollar/yuan dépend pour une bonne part du différentiel de taux d’intérêt entre les deux pays, or la Fed a opéré une brutale remontée de ses taux, sans équivalent en Chine où l’inflation est restée très atone.

 

Sanctions russes : un effet boomerang ?

Y-a-t-il un effet boomerang des sanctions russes sur les économies européennes ? L’Europe est-elle en train de rentrer en récession à cause de l’embargo sur le gaz et le pétrole russe ?

L’interruption de l’approvisionnement énergétique de l’Europe depuis la Russie, concernant le pétrole mais surtout le gaz, a généré un choc d’offre négatif dont les effets ne se sont pas encore dissipés. En témoigne le fait que le prix de marché du gaz naturel coté à Rotterdam est toujours deux fois plus élevé qu’en 2019, tandis que la cotation Henry Hub aux États-Unis est à peu près inchangée.

Une énergie plus chère a trois types de conséquences principales : des pertes de pouvoir d’achat pour les ménages, un prélèvement sur les marges des entreprises, et un déficit de compétitivité prix préjudiciable à l’industrie notamment énergo-intensive. Les Etats-Unis et l’Asie n’ont pas eu à subir les mêmes chocs.

 

Comment la Russie contourne les sanctions commerciales

Les sanctions économiques n’ont pas mis fin à la guerre de la Russie en Ukraine. Pourquoi sont-elles aussi inefficaces ? Depuis 2022, les importations de pays proches géographiquement de la Russie (Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Turquie) ont explosé, et leurs exportations en Russie aussi. Doit-on y voir une stratégie de détournement des sanctions ? Quels pays européens (et quelles industries) participent à ce phénomène ?

L’inefficacité des sanctions occidentales contre la Russie tient d’abord au fait que certains pays tiers se sont substitués aux achats européens d’hydrocarbures russes. Au-delà des relations bien connues de la Chine avec la Russie, l’Inde absorbe désormais près de 40 % des exportations de pétrole russe, contre 5 % seulement en 2021. La manne des hydrocarbures, clé pour les finances publiques russes, a ainsi été préservée.

Par ailleurs, les mesures aboutissant à un retrait des entreprises occidentales de Russie ont parfois eu un effet de stimulation pour les entreprises russes, pouvant se saisir d’actifs bon marché et de nouvelles parts de marché domestiques. Enfin, il est vrai que certaines entreprises européennes contournent les sanctions, amenuisant leur efficacité. Certains pays comme la Turquie jouent un rôle de transit pour les flux commerciaux en question. Pour ne citer que quelques exemples, les exportations allemandes vers des pays comme le Kazakhstan, le Kirghizistan ou la Géorgie ont connu un décollage plus que suspect.

 

Industrie française : une récession est imminente

On constate une chute de l’indice PMI manufacturier en France. Que représente cette dégringolade pour l’économie française ?

L’indice PMI manufacturier mesure le climat des affaires à la lumière du sentiment exprimé par les directeurs d’achats. Le niveau de 42,1 qu’il a atteint en décembre (50 représente le seuil d’expansion) laisse peu de doute quant à l’existence d’une situation récessive pour l’industrie, en France mais aussi en Europe plus largement.

La dépense en biens des ménages avait déjà été décevante en 2023, celle des entreprises devrait désormais emboîter le pas en 2024, la hausse des taux d’intérêt et la contraction du crédit exerçant une pression croissante sur leur situation financière.

 

L’hypothèse d’un découplage économique avec la Chine

Les marchés américain et européen peuvent-ils se passer de la Chine ? Quelles seraient les conséquences d’une hypothétique rupture des relations commerciales entre la Chine et les marchés américain et européens ? Faut-il s’y préparer ?

Une rupture soudaine des relations économiques entre la Chine et l’Occident serait à n’en pas douter catastrophique pour les deux camps, tant les chaînes de valeur sont imbriquées. La Chine est devenue un fournisseur irremplaçable de nombreux intrants industriels, comme les problèmes d’approvisionnement apparus lors de la pandémie l’ont illustré.

Compte tenu des tensions entourant Taïwan, il faut se préparer à un tel scénario de rupture pour en minimiser l’impact. Mais il paraît illusoire d’imaginer que l’Europe puisse se passer de la Chine à court terme.

 

Les conséquences du statu quo de la BCE sur les taux directeurs

Contrairement à la FED, la BCE n’envisage pas de baisse des taux et affiche une ligne dure. Comment expliquez-vous cette divergence ? Quelles répercussions ces décisions auront-elles sur les échanges entre les économies de la zone euro et les États Unis ? Sur la croissance de leurs marchés respectifs ?

Le discours assez rigide de la BCE quant à l’éventualité d’une prochaine baisse des taux paraît surprenante au vu de la situation quasi-récessive de l’économie européenne. De récents travaux de la BCE montrent par ailleurs que l’essentiel de l’inflation observée ces dernières années est venu de facteurs liés à l’offre plutôt que d’un excès de demande qu’il faudrait briser.

Deux éléments permettent toutefois d’expliquer la prudence de la BCE.

Premièrement, le marché du travail européen, dont le degré de tension détermine en partie le dynamisme de l’inflation sous-jacente (l’évolution des prix hors composantes volatiles comme l’énergie), affiche toujours un niveau d’emplois vacants élevé malgré la faiblesse de l’activité. La disparition des gains de productivité du travail et le ralentissement démographique aboutissent au paradoxe que des difficultés de recrutement substantielles peuvent coexister avec une absence de croissance.

Deuxièmement, le contexte géopolitique reste très incertain. Les tensions récentes en mer Rouge ont déjà abouti à un doublement des taux de fret maritime sur les conteneurs, ce qui à terme pourrait souffler de nouveau sur les braises de l’inflation.

 

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Que se passe-t-il en Équateur ?

Quelques jours, après l’évasion d’un des principaux barons de la drogue, en détention depuis 12 ans, les gang de Narcos ont lancé une attaque avec prise d’otage contre certaines institutions et notamment la télévision nationale. Il y a eu de… Lire la suite

Les consommateurs rejettent le « Great Reset »

Les marchés du monde réel rejettent le « Great Reset » (Grande réinitialisation), ce plan radical international socialiste conçu pour formater l’économie mondiale. Que l’on mange des insectes, que l’on conduise des voitures électriques, que l’on mange de la fausse viande ou que l’on vive dans le monde du métavers censuré, rien de tout cela ne marche. Nous ne pouvons qu’espérer que cette tendance se poursuive en 2024 et qu’elle entraîne la faillite des sociétés qui se sont lancées dans ces affaires bien douteuses. Espérons que le marché des consommateurs puisse rendre son jugement final avant que tous ces trucs ne deviennent obligatoires — ce qui est le véritable objectif.

Récession en France : quel impact sur vos impôts et sur les marchés actions ?

Par : Rédaction

Dans cette capsule de rentrée qui prolonge le débat qu’il vient d’avoir avec Eric Verhaeghe sur les perspectives économiques de la France en 2024.

Machabert examine pour vous les conséquences du ralentissement de la croissance française (voire, probablement, de la récession), d’une part sur la fiscalité, d’autre part sur les marchés actions. Si tout n’est pas rose, bien sûr, il y a toujours des opportunités à saisir…

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Patrick Buisson : C’est un suicide démocratique auquel nous assistons : avortement, mariage homosexuel et demain, bien sûr, euthanasie

Il y a un moment où, quoiqu’il nous en coûte, il faut savoir s’incliner devant les miracles du progrès. Deux siècles d’émancipation, deux siècles pendant lesquels on aura appris à l’homme à ne plus disposer de lui-même pour autre chose que lui-même. Deux siècles de Lumières ont débouché sur cette bonne nouvelle : l’humanité a enfin acquis les moyens techniques d’un suicide collectif. Je sais bien qu’il est de bon ton dans certains milieux – les nôtres par exemple – d’opposer une élite corrompue et pervertie à un peuple opprimé et innocent, à un peuple exonéré de toute responsabilité dans ce qui lui arrive. C’est ce que j’appellerai l’un de ces produits manufacturés de la non pensée populiste. Comme si les peuples n’avaient pas les élites qu’ils méritent !

Malgré un marché Covid en crise, Moderna déclare avoir atteint ses objectifs de ventes de vaccins ARN

Malgré un marché du Covid en crise, Moderna a annoncé les résultats positifs des ventes préliminaires de ses vaccins contre le Covid-19. Lundi, la société a déclaré que l’objectif a été atteint, les ventes d’injections ARN anti-covid s’élèveraient à environ 6,7 milliards de dollars, dépassant ainsi la limite inférieure de ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Après cette annonce, les actions de Moderna ont connu une hausse de 2,3%.

Après des résultats records en 2022, la société de biotechnologie américaine, Moderna, a enregistré une chute spectaculaire des ventes de son vaccin anti-Covid19 au cours du second trimestre de l’année 2023. Moderna a annoncé que son chiffre de ventes préliminaire des vaccins contre le Covid s’élèverait à 6,7 milliards de dollars en 2023.

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L’élite oligarchique occidentale – sa trahison (Partie 2), par Finn Andreen

Par : Rédaction

Ayant été d’abord au XIXe locale et d’orientation industrielle, l’élite oligarchique occidentale est progressivement devenue globalisée et financière au cours du XXe siècle. Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, elle devient pleinement mondialiste, et plus franchement anglo-saxonne. Ce sont les phases un et deux du développement de l’élite oligarchique occidentale, présentée dans la première partie de cet article.

Dans cette troisième phase, la liste des familles étendues appartenant à cette minorité aux affaires aujourd’hui n’a que peu changé. Cependant, certains noms ont perdu en influence, et des nouveaux peuvent y être ajoutés, tels : Soros, Gates, Goldman Sachs et évidemment, Rockefeller.

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L’élite oligarchique occidentale : son développement (Partie 1), par Finn Andreen

Il existe aujourd’hui une élite oligarchique occidentale ayant une influence politico-économique démesurée et même néfaste pour la société. Il semble donc essentiel de résumer son évolution historique dans cette première partie, et de dévoiler ses moyens et ses fins actuels dans un deuxième temps.

Tout d’abord, il faut reconnaitre qu’il est naturel et nécessaire pour toute société d’avoir une élite. Le penseur libéral Murray Rothbard, opposant constant de l’étatisme, évoqua l’idéal des « aristocrates naturels », qui « vivent en liberté et en harmonie avec leurs semblables, et s’élèvent en exerçant leur individualité et leurs plus hautes capacités au service de leurs semblables, soit dans une organisation, soit en produisant efficacement pour les consommateurs. ».

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Les méfaits de la taxe foncière

Un article de Ryan McMaken

Selon l’indice Case-Shiller, les prix des logements ont augmenté de 44 % depuis février 2020. Il ne s’agit bien sûr que d’une moyenne, et certains marchés ont connu des augmentations de prix bien plus importantes. Toutefois, même sur les marchés immobiliers de l’Amérique moyenne, où les prix sont censés être plus raisonnables que sur les côtes, les prix ont grimpé en flèche.

À Cleveland, par exemple, l’indice a augmenté de 40 % depuis le début de 2020. Au cours de la même période, l’indice a augmenté de 50 % à Atlanta, et de 33 % à Chicago.

Ce type d’inflation des prix n’est pas simplement un produit de l’offre de logements. La demande de logements a été fortement gonflée par près de quinze années de taux d’intérêt historiquement bas, suivies par d’immenses flux d’argent nouvellement créés pendant la panique liée au covid. Comme l’a fait remarquer l’économiste Brendan Brown, même si la croissance des prix à la consommation a semblé faible de 2008 à 2020, les effets de l’inflation monétaire sont depuis longtemps visibles dans l’inflation des prix des actifs (par exemple, les prix de l’immobilier).

Il n’est donc pas du tout surprenant que les taxes foncières augmentent également. Heureusement pour les propriétaires, elles n’ont jusqu’à présent pas suivi l’évolution des prix du marché. Selon un rapport d’avril de la société d’analyse du logement ATTOM, 339,8 milliards de dollars de taxes foncières ont été payés par les propriétaires : 339,8 milliards ont été prélevés sur les maisons individuelles en 2022, soit une augmentation de 3,6 % par rapport aux 328 milliards de 2021. Cette augmentation représente plus du double de la croissance de 1,6 % enregistrée en 2021, bien qu’elle soit inférieure à l’augmentation de 5,4 % de l’année précédente.

Le rapport montre également que la taxe moyenne sur les maisons individuelles aux États-Unis a augmenté de 3 % en 2022, pour atteindre 3901 dollars, après avoir augmenté de 1,8 % l’année précédente.

Au niveau des États et des collectivités locales, certaines hausses d’impôts fonciers sont montées en flèche. Le Michigan, par exemple, a augmenté les taxes foncières à des niveaux jamais atteints depuis 28 ans. Certaines collectivités locales ont augmenté les impôts fonciers de 20 % ou plus. Cependant, dans de nombreuses régions, les augmentations des taxes foncières n’ont même pas suivi l’inflation.

Alors, si les prix de l’immobilier augmentent en moyenne de 40 % ou plus, pourquoi les taxes foncières ne sont-elles pas aussi élevées ? Ces augmentations relativement modestes s’expliquent en grande partie par le fait que leurs évaluations ne sont pas instantanées, mais modifiées à des intervalles souvent longs. En d’autres termes, de nombreux propriétaires peuvent constater qu’il y a encore beaucoup de mauvaises nouvelles liées à l’impôt foncier à venir.

Realtor.com rapporte, par exemple :

« Les factures d’impôts fonciers ont augmenté ou sont sur le point d’augmenter car les gouvernements locaux capitalisent sur la hausse des prix de l’immobilier au cours des dernières années. Et il n’y a que peu de recours pour les propriétaires qui doivent faire face à des factures plus élevées […] La plupart des gens doivent s’attendre à une augmentation de l’impôt foncier, déclare Carl Davis, directeur de recherche à l’Institute on Taxation and Economic Policy. Nous assistons actuellement à un rattrapage des évaluations [foncières] par rapport au marché. Ce processus se poursuivra au cours des prochaines années. Les collectivités locales sont confrontées à l’augmentation des coûts comme tout le monde. Et l’explosion des prix pendant la pandémie de Covid-19 a offert aux municipalités une occasion en or de faire quelque chose pour y remédier. »

Kiplinger’s note que les États et les collectivités locales feront tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire la hausse des prix de l’immobilier en augmentation des recettes :

« Dans les régions ayant connu une forte appréciation de la valeur de leur maison, les propriétaires doivent se préparer à la possibilité que leur administration locale augmente les taux pour faire face à des évaluations plus élevées, même si les ventes de maisons se sont stabilisées, disent les experts. Pour les collectivités locales, l’inflation a fait grimper tous les coûts, des salaires des fonctionnaires aux fournitures scolaires. En outre, dans le sillage de la pandémie de covid, les propriétaires de locaux commerciaux sont confrontés à un grand nombre de logements vacants, ce qui a entraîné une baisse des recettes provenant de ces sources. »

Ce dernier détail est particulièrement inquiétant : quiconque s’est intéressé à l’immobilier sait que l’immobilier commercial se « détériore », et que d’autres mauvaises nouvelles sont attendues. Cela signifie que les décideurs politiques se tourneront probablement vers l’immobilier résidentiel pour combler le déficit.

Une autre raison pour laquelle les impôts fonciers n’ont pas suivi l’évolution des prix de l’immobilier est la pression politique qui s’exerce sur eux. Bien sûr, dans certaines juridictions, les décideurs politiques ont les mains presque libres pour augmenter les impôts à des taux exorbitants. Mais dans de nombreuses régions, les contribuables résisteront de bon cœur si on leur dit de se préparer à une augmentation de 20 ou 30 %. D’un autre côté, les décideurs politiques peuvent presque toujours s’en tirer avec la politique moins évidente consistant à ne pas baisser les impôts fonciers, même lorsque les prix de l’immobilier diminuent. Nous ne devrions pas placer nos espoirs de réduction des impôts dans la chute des prix de l’immobilier qui surviendrait lors d’une récession ou d’une crise financière.

En effet, « même si la valeur des biens immobiliers diminue, la facture de l’impôt foncier ne baisse généralement pas. Au lieu de cela, les gouvernements augmentent généralement le pourcentage auquel les maisons sont taxées pour compenser le manque à gagner causé par la baisse des valeurs ».

 

Les taxes foncières sont particulièrement néfastes pour les chômeurs, les pauvres et les personnes âgées

Plus d’un libertarien grincheux a décrit l’impôt foncier résidentiel comme « le loyer que vous payez à l’État pour vivre dans votre propre maison ». Ce n’est pas faux. En outre, l’impôt sur la propriété résidentielle peut être particulièrement dévastateur en période de crise économique, bien plus dévastateur que l’impôt sur le revenu.

Par exemple, si l’économie se détériore, on peut s’attendre à ce que les taux de chômage augmentent et que les revenus réels diminuent encore plus qu’ils ne l’ont déjà fait au cours des deux dernières années. En ce qui concerne l’impôt sur le revenu, une baisse des revenus se traduit généralement par une réduction de la facture fiscale. Mais nos impôts fonciers diminuent-ils lorsque nous perdons notre emploi ou subissons une baisse de salaire ? Il est presque certain que non.

En effet, si les nouvelles évaluations interviennent à la fin d’une période inflationniste, les propriétaires peuvent être frappés par une nouvelle augmentation des taxes foncières au moment même où leur situation professionnelle se dégrade.

L’étape suivante, bien sûr, peut consister à déménager toute la famille dans le sous-sol du domicile de vos parents âgés. Même eux ne sont pas à l’abri des taxes foncières. Elles font partie des impôts les plus préjudiciables pour les personnes âgées à revenu fixe.

Les retraités dépendent de leur épargne et de leurs revenus d’investissement, ou des transferts de l’État versés par les salariés actuels. Les revenus globaux des retraités sont généralement bien inférieurs à ceux qu’ils percevaient lorsqu’ils étaient salariés. Cela se traduit par des économies d’impôt sur le revenu, mais la hausse des prix de l’immobilier et des taxes foncières peut les obliger à quitter leur logement. Ce phénomène entraîne également une plus grande rotation dans les quartiers. Les réfugiés fiscaux laissent derrière eux des réseaux sociaux fracturés dans des quartiers où les habitants s’appuient les uns sur les autres pour le soutien social et économique. En effet, la gauche peut décrier l’embourgeoisement, mais elle n’a aucun problème avec l’augmentation des taxes foncières qui accélère l’embourgeoisement peut-être plus que n’importe quelle autre politique. Les saisies immobilières sont un moyen sûr de se débarrasser des personnes âgées et des résidents à faibles revenus d’un quartier en voie d’embourgeoisement.

Certains États ont mis en place des lois sur le homesteading et des politiques similaires visant à limiter l’augmentation des taxes foncières pour les personnes d’un certain âge. Ces mesures ne font qu’atténuer l’impact de l’augmentation des taxes foncières. Même de faibles augmentations peuvent être désastreuses pour les personnes âgées ou handicapées qui n’ont guère la possibilité d’augmenter leurs revenus pour faire face à la facture fiscale.

 

Il n’y a pas d’impôt neutre

Rien de ce que j’écris ici ne doit être interprété comme une affirmation selon laquelle l’impôt foncier est objectivement le pire type d’impôt. Comme l’a montré Murray Rothbard, il n’existe pas d’impôt neutre, et chaque type d’impôt a ses propres effets d’appauvrissement. Il n’y a pas d’impôt qui ne diminue pas notre utilité en prenant une partie de notre richesse et en la dépensant différemment de ce que nous aurions fait.

Nous ne pouvons pas non plus affirmer que l’impôt foncier est « meilleur » que, par exemple, l’impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu pose en effet des problèmes spécifiques.

Cependant, comme nous l’avons vu, l’impôt sur la propriété résidentielle s’attaque à l’un des besoins et des biens les plus fondamentaux dans la vie d’une personne, à savoir le logement, d’une manière que l’impôt sur le revenu ne fait pas.

En outre, l’accent mis sur l’impôt sur le revenu en tant que « pire » impôt d’État peut conduire certains à minimiser de manière inappropriée les coûts réels des impôts fonciers. Par exemple, les États sans impôt sur le revenu, comme le Texas, aiment s’en vanter, comme si cette absence rendait le Texas plus ou moins exempt d’impôts. Ce n’est évidemment pas du tout le cas. Le Texas se classe au troisième rang national pour la charge de l’impôt foncier, derrière le New Jersey et le New Hampshire, et à peine mieux que l’Illinois. (le New Hampshire n’a pas non plus d’impôt sur le revenu.) Il ne s’agit pas ici de recommander au Texas d’adopter un impôt sur le revenu, bien entendu. L’absence d’impôt sur le revenu présente en effet des avantages.

Mais tout gouvernement se battra pour obtenir des recettes fiscales, et les impôts fonciers sont susceptibles d’en devenir une source très lucrative dans les années à venir. Ce n’est qu’un fardeau de plus que nous supportons à notre époque d’argent facile et d’inflation des prix.

Sur le web.

Une traduction par la rédaction de Contrepoints.

Les consommateurs victimes des lois censées les protéger

Un article de Philbert Carbon.

La Fondation Valéry Giscard d’Estaing – dont le « but est de faire connaître la période de l’histoire politique, économique et sociale de la France et de l’Europe durant laquelle Valéry Giscard d’Estaing a joué un rôle déterminant et plus particulièrement la période de son septennat » – a organisé le 6 décembre 2023 un colloque intitulé : « 45 ans après les lois Scrivener, quelle protection du consommateur à l’heure des plateformes et de la data ? ».

 

Protection ou infantilisation du consommateur ?

Christiane Scrivener, secrétaire d’État à la Consommation de janvier 1976 à mars 1978, fut à l’origine des deux lois qui portent son nom.

La loi du 10 janvier 1978 relative à l’information et à la protection des consommateurs dans le domaine de certaines opérations de crédit, dite loi Scrivener I, impose aux établissements de crédit d’apporter un minimum d’information et de protection à l’emprunteur.

Parmi les dispositions de la loi figuraient :

  • l’obligation de formaliser l’offre de crédit par un contrat ;
  • la liste des mentions obligatoires des offres (montant du crédit, TAEG, durée, montant à rembourser, montant des frais, etc.) ;
  • la remise d’un échéancier prévisionnel reprenant la part d’assurance, de capital remboursé et de capital restant dû chaque mois ;
  • un délai de rétractation de 7 jours ouvrés après la signature.

 

La loi Scrivener II du 13 juillet 1979 relative à l’information et à la protection des emprunteurs dans le domaine immobilier, avait comme objectif principal de lutter contre le surendettement. Elle venait compléter la loi Scrivener I dans le domaine des prêts immobiliers, imposant, notamment :

  • l’édition d’un tableau d’amortissement détaillé ;
  • l’indication du montant des frais de dossier ;
  • un délai de réflexion de 30 jours francs avec un délai minimum de 10 jours à compter de la réception de l’offre.

 

D’autres lois viendront par la suite compléter ce dispositif légal. Le site de l’Institut national de la consommation (INC) recense pas moins de 75 lois intéressant le consommateur entre 1982 et 2020, comme les lois Quillot (1982), Neiertz (1982), SRU (2000), Chatel (2005 et 2008), Lagarde (2010) ou bien Hamon (2014).

La dernière en date étant celle du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale, et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux.

Nous pouvons comprendre que la loi érige quelques règles de bonne conduite entre les entreprises et leurs clients, et donne un cadre aussi bien aux unes qu’aux autres. Mais vouloir entrer dans les moindres détails et multiplier les textes réglementaires revient à considérer le consommateur – à l’instar du salarié – comme un individu faible et irresponsable qui a besoin d’être protégé de lui-même.

Reprenons l’exemple de la loi Scrivener II qui introduit un délai de réflexion de 30 jours francs lorsque l’on contracte un prêt immobilier. Elle fixe aussi un délai minimum de 10 jours dont personne ne peut s’affranchir. C’est-à-dire que l’emprunteur peut signifier à sa banque qu’il accepte le prêt à compter du onzième jour de la réception de l’offre de crédit (et donc ne pas attendre les 30 jours), mais il ne peut le faire dès le deuxième jour. N’est-ce pas le considérer comme un enfant mineur qui ne sait pas ce qu’il fait ?

De même, alors que la loi Scrivener I prévoyait un délai de rétractation de 7 jours après la signature d’un crédit à la consommation, la loi Lagarde de 2010 l’a porté à 14 jours. Le délai de rétraction est aussi de 14 jours en cas de vente à distance (internet, téléphone, voie postale ou fax), par exemple. N’est-ce pas prendre le consommateur pour quelqu’un qui ne réfléchit pas suffisamment avant de prendre une décision ?

 

Des protections qui se retournent contre le consommateur

Dans le domaine du logement, l’IREF a démontré à maintes reprises comment les dispositions censées protéger les locataires se retournaient contre eux.

Ainsi les lois prises entre 1914 et 1923 aboutirent-elles à bloquer les loyers et à décourager la construction de logements. La fameuse loi de 1948 statufia le parc locatif, les locataires ne bougeant plus de chez eux afin de conserver leur loyer bloqué. Les récentes lois figeant ou encadrant les loyers ont pour conséquence de réduire le nombre de bailleurs qui préfèrent se tourner vers la location de courte durée de type Airbnb. L’interdiction des expulsions locatives entre le 1er novembre et le 31 mars a aussi pour résultat de décourager les propriétaires de louer leurs biens.

Autre exemple avec la loi Lemoine de février 2022 « pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur » qui a, notamment, supprimé le questionnaire médical pour une large partie des emprunteurs, en l’occurrence ceux dont le prêt assuré est inférieur ou égal à 200 000 euros et qui le remboursent avant l’âge de 60 ans. L’objectif de cette mesure était d’éliminer les discriminations dont étaient victimes, au moment de souscrire une assurance-emprunteur, les personnes présentant des risques de santé. Ces « discriminations » consistaient à appliquer des surprimes ou des exclusions de garanties. Depuis le 1er juin 2022 (entrée en vigueur de la loi), les assureurs ne peuvent donc plus interroger leurs clients qui répondent aux deux critères mentionnés plus haut. Cela concerne plus de 50 % des emprunteurs.

Les effets pervers de cette loi sont évidents et se sont déjà fait sentir, nul besoin d’attendre le rapport que le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) doit produire au plus tard d’ici février 2024.

En effet, faute de pouvoir évaluer correctement le risque, certains assureurs préfèrent ne pas traiter avec les personnes couvertes par la loi Lemoine et, par conséquent, ne produisent même pas de devis. D’autres ont choisi d’augmenter leurs tarifs – de 15 % à 30 % – pour tout le monde. Enfin, une dernière catégorie a changé les conditions générales des contrats qui comportent désormais des exclusions « tendant à amoindrir ou annuler la prise en charge des pathologies antérieures à l’adhésion quand les personnes ne répondent pas à un questionnaire médical ».

En résumé, l’emprunteur – qui n’a pas vraiment lu des conditions générales car il se sait bien protégé par la loi Lemoine – se croit couvert pour certains risques alors qu’il ne l’est pas.

 

La protection par la concurrence

Finalement, la loi Lemoine aboutit à restreindre le choix des consommateurs (ils ont moins d’offres), à augmenter le coût des assurances et à réduire la protection des clients.

En réalité, nombre de lois de protection des consommateurs reviennent à ériger des barrières à l’entrée du marché, c’est-à-dire à empêcher l’arrivée de nouveaux acteurs. Au contraire, quand la concurrence fonctionne à plein, les entreprises recherchent les meilleurs moyens de servir les clients. Offrir plus de choix aux consommateurs est une bonne manière de les protéger.

Qui est le mieux protégé aujourd’hui ? Le voyageur français du XXe siècle qui pour se déplacer n’avait le choix, en simplifiant, qu’entre les monopoles d’Air France, de la SNCF et des taxis ? Ou celui du XXIe siècle qui peut se tourner vers les compagnies aériennes low cost comme Ryanair ou easyJet, la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia, les VTC, les cars Macron ou le covoiturage ? La libéralisation du marché du transport – qui est loin d’être terminée – a mieux servi les consommateurs que la plupart des lois prétendument protectrices.

Renforcer la concurrence devrait être le cheval de bataille de tous ceux qui prétendent vouloir protéger les clients, au premier rang desquels les associations de consommateurs. Au lieu de cela, elles réclament toujours plus de contraintes pour les entreprises, pénalisant ceux qu’elles sont censées défendre.

Sur le web.

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