Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 27 mars 2024Informatique & geek

BlueDucky – Automatiser l’exploitation d’une faille Bluetooth pour exécuter du code à distance

Par : Korben

Vous pensiez que votre Bluetooth était safe ? Détrompez-vous ! Un chercheur en sécurité vient de dénicher une faille bien vicieuse qui permet d’exécuter du code à distance sur tout un tas d’appareils : smartphones Android, Chromecast, casques VR, TV connectées…

Le principe est diabolique : il suffit de se faire passer pour un clavier Bluetooth et hop, on peut envoyer des frappes de touches à la victime sans même qu’elle ait besoin d’accepter l’appairage. Pas besoin d’être à portée de main, quelques mètres suffisent. C’est ballot hein ?

Mais attendez, ça devient encore plus fort (ou pire, c’est selon). Des petits malins ont créé un outil baptisé BlueDucky qui automatise complètement l’exploitation de cette faille. Ça scanne les appareils vulnérables à proximité, ça les enregistre dans un fichier et ça balance un script Ducky bien sournois pour prendre le contrôle à distance. Le tout depuis un Raspberry Pi ou un smartphone Android !

Autant vous dire qu’ils se sont éclatés à tester ça sur tout ce qui passait : des smartphones, des objets connectés, des ordinateurs… Si c’est pas patché et que ça a du Bluetooth, ça tombe comme des mouches. Ils ont même réussi à ouvrir un navigateur et à envoyer la victime sur une page bien flippante, juste pour le fun.

Bon, vous allez me dire : « OK, mais comment on se protège de ce truc ?« . Eh bien c’est là que ça se gâte. Si vous avez un appareil récent, foncez installer les dernières mises à jour de sécurité. Mais pour les vieux machins sous Android 10 ou moins, c’est cuit, ça ne sera jamais patché. La seule solution : désactiver carrément le Bluetooth. Sinon, vous pouvez dire adieu à votre intimité numérique !

Mais ne cédons pas à la panique pour autant. Les chercheurs en sécurité font un boulot remarquable pour dénicher ces failles et alerter les fabricants. Maintenant, c’est à ces derniers de réagir en proposant des correctifs. Et à nous d’être vigilants en mettant à jour régulièrement nos appareils.

En attendant, si vous voulez jouer avec le feu dans la limite de ce que la loi permet, évidemment, le code de BlueDucky est disponible sur GitHub. Mais attention, c’est à vos risques et périls ! Ne venez pas vous plaindre si votre grille-pain se met à afficher des messages d’insulte au petit-déjeuner.

Pour l’installer :

# update apt
sudo apt-get update
sudo apt-get -y upgrade

# install dependencies from apt
sudo apt install -y bluez-tools bluez-hcidump libbluetooth-dev \
                    git gcc python3-pip python3-setuptools \
                    python3-pydbus

# install pybluez from source
git clone https://github.com/pybluez/pybluez.git
cd pybluez
sudo python3 setup.py install

# build bdaddr from the bluez source
cd ~/
git clone --depth=1 https://github.com/bluez/bluez.git
gcc -o bdaddr ~/bluez/tools/bdaddr.c ~/bluez/src/oui.c -I ~/bluez -lbluetooth
sudo cp bdaddr /usr/local/bin/

Et pour le lancer :

git clone https://github.com/pentestfunctions/BlueDucky.git
cd BlueDucky
sudo hciconfig hci0 up
python3 BlueDucky.py

Comme dirait l’autre, « le Bluetooth c’est comme le nucléaire, c’est génial tant que ça reste dans les mains des gentils« . Alors, soyez sympa et patchez-moi tout ça fissa ! Et si vous avez un appareil trop ancien qui traîne, coupez le Bluetooth et on n’en parle plus.

Pour en savoir plus sur cette faille et son exploitation, je vous invite à lire l’article ici.

À partir d’avant-hierInformatique & geek

La faille Bluetooth qui permet d’écouter à distance les gens et de leur jouer votre meilleure playlist

Par : Korben

Ça n’arrête plus ! Une faille de sécurité critique dans le protocole Bluetooth permettrait à un utilisateur tiers malveillant d’enregistrer l’audio capté par le microphone d’une enceinte Bluetooth se trouvant à proximité, même si celle-ci est déjà appairée et connectée à un autre appareil. Cette vulnérabilité peut malheureusement conduire à de l’espionnage de conversations privées que ce soit via une enceinte ou un casque. Tant que c’est bluetooth et qu’il y a un micro, ça fonctionne !

Et s’il n’y a pas de micro, cette faille permettrait également jouer ses propres fichiers audio sur vos enceintes sans votre consentement !

Ce problème de sécurité a été découvert et présenté la semaine dernière par Tarlogic lors de la conférence RootedCon 2024 avec en cadeau bonux un PoC (proof of concept) baptisé BlueSpy permettant d’exploiter la faille.

Ce script n’utilise pas de vulnérabilité non corrigée, non, non. Il exploite tout simplement la méthode d’appairage Bluetooth non sécurisée baptisée « Just Work« . C’est d’autant plus effrayant quand on considère le nombre d’enceintes ou de casques vulnérables qui traînent dans les zones résidentielles, les espaces de travail, les salles de réunion, les lieux publics, etc.

Pour sa démonstration, Tarlogic a utilisé un Raspberry Pi 4 sous Kali Linux, contrôlé par un smartphone. Notez que pour étendre la zone de couverture, il est également possible d’utiliser un adaptateur Bluetooth externe avec une antenne externe.

Mais alors, comment se protéger ? La clé de votre tranquilité et de votre sécurité réside dans la visibilité de votre appareil Bluetooth. Si votre enceinte ou casque est visible par d’autres appareils alors qu’il est déjà connecté à votre smartphone, il est vulnérable. Par contre, s’il n’est plus visible une fois appairé, vous êtes à l’abri.

Pour vérifier facilement si vos appareils audio Bluetooth sont vulnérables, vous pouvez utiliser l’application gratuite nRF Connect for Mobile sur un smartphone Android non rooté. Lancez un scan et si l’application détecte et permet de se connecter à votre appareil audio Bluetooth LE, c’est qu’il est probablement vulnérable. À l’inverse, si votre appareil n’apparaît pas dans les résultats du scan alors qu’il est allumé et connecté, vous pouvez souffler.

Malheureusement, si votre appareil autorise une telle connexion, il n’y a pas grand-chose à faire. Certains appareils émettent cependant une notification visuelle ou sonore lorsqu’un autre appareil se connecte, comme un bip, une vibration ou un changement de couleur des LED donc ouvrez l’œil et l’oreille ! Et surtout, éteignez vos appareils Bluetooth quand vous ne les utilisez pas.

Source

Ultra Open : ces écouteurs Bose promettent plus de libertés à vos oreilles

Bose Ultra Open Earbuds 2

À contre-courant de la tendance du moment, Bose lance de nouveaux écouteurs Ultra Open. Dépourvus d'un système de réduit de bruit, ils revendiquent un son immersif.

BEOTOOTH 5500 : Un récepteur Bluetooth compatible Datalink

Par : Pila

Introduit en 1980 par le fabricant danois Bang & Olufsen avec le système Beolab 8000, le protocole Datalink 80 raccorde par un bus de données les différents appareils d’un même système , offrant à l’utilisateur un contrôle unifié sur ce dernier. Ainsi, une télécommande unique contrôle l’ensemble du système, et commencer la lecture sur un appareil provoque le basculement automatique de l’amplificateur sur l’entrée associée, ainsi que la mise en pause des autres appareils. Le protocole évolue au fil des années, voyant notamment, avec le Beosystem 5500, l’addition d’une transmission en temps réelle de l’état des appareils, alors affiché sur la télécommande (Master Control Panel 5500)

Master Control Panel 5500

Étant propriétaire d’un système 5500 (BEOMASTER 5500, BEOCORD 5500, BEOGRAM CD 5500, et MASTER CONTROL PANEL 5500), j’ai souhaité lui ajouter une fonction Bluetooth audio, qui, contrairement à un adaptateur Bluetooth Audio classique, exploiterait le protocole Datalink pour offrir la même interface de contrôle que les autres éléments du système.

Le BEOMASTER 5500 étant doté d’une entrée TP2 permettant le contrôle d’un second BEOCORD, j’ai entrepris de concevoir un récepteur Bluetooth capable de simuler un BEOCORD 5500 sur le bus Datalink. Ce récepteur relaie les commandes du système (PLAY/PAUSE, etc.) via Bluetooth et transmet les informations sur la piste en cours de lecture au système.

Après un premier prototype à base d’ESP32 ne me donnant par entièrement satisfaction (codec SBC seulement, et stabilité de la connexion marginale), j’ai remanié le projet autour d’un module BM83 de Microchip, et je suis parvenu à un résultat satisfaisant, que j’ai nommé le BEOTOOTH 5500.

Boitier BEOTOOTH 5500

Sous la forme d’un boitier de 66mm de coté, et 27mm de haut, il dispose d’un câble (solidement maintenu en place par un support anti-arrachement) terminé par une prise DIN 7 broches pour se raccorder aux prises TP ou TP2 des équipements B&O, ainsi que d’une prise USB-C pour son alimentation. (5V, 100mA). De part de d’autre de la prise USB-C sont disposées une LED rouge qui indique l’état de la liaison Bluetooth (En veille / Connecté / Appairage), ainsi qu’un bouton poussoir, qui permet par un appui court d’entrer en mode appairage, ou par un appui prolongé (10 secondes) d’oublier tous les appareils appairés.

Ses principales fonctions sont :

  • Transmission d’un signal audio de haute fidélité (codec AAC, et DAC TI PCM5102A) et même niveau que les autres appareils B&O
  • Contrôle de la lecture (Lecture / Pause / Piste suivante et précédente, Avance et retour rapide) à partir des terminaux B&O (Beolink & Master Control Panel)
  • Transmission de l’état actuel au système. (Lecture / Pause / Déconnecté)
  • Transmission au système des informations sur la piste en cours lecture (Numéro de piste / Nombre total de pistes / Compteur de temps de lecture).
  • Arrêt automatique lorsque l’appareil Bluetooth ne transmet pas ou est déconnecté.
  • Démarrage automatique du système lors du lancement de la lecture sur le périphérique Bluetooth.

La vidéo ci dessous démontre ces fonctionnalités :

Le BEOTOOTH 5500 est compatible avec tout appareil doté d’une interface Datalink (DIN 7 broches) et a été testé (par les membres du forum Beoworld) avec les systèmes suivants :

AppareilAffichage du statutNote
Beomaster 5500OuiEtat en temps réel sur entrée TP1 seulement
Beosystem 2500Non
Beocenter 9500Non
Beomaster 5000
BeoMaster 7000OuiStatut affiché sur MCP6500, mais pas sur Beolink 7000 ?
Confirmé OK contrôle et affichage status sur BL7000 et BL5000
Beosound OuvertureNon
MCL2AVNon
Beomaster 4500
BeoSound 3200NonAudio seulement ! Pas de liaison de donnée Datalink !
Compatibilité vérifiée avec différents systèmes

Il est possible de mettre à jour son micrologiciel simplement en le raccordant à un ordinateur (Windows ou Linux) via un câble USB-C.

Le BEOTOOTH 5500 est disponible assemblé et prêt à l’emploi, ou sous forme de kit incluant : la carte électronique préassemblée, la led rouge, le cable, la prise DIN 7 broche, le boitier usiné adéquatement, la pièce de support du câble, la visserie nécessaire, ainsi que l’étiquette. Le kit contient l’ensemble des éléments nécessaires à l’assemblage, mais nécessite des compétences en soudure électronique.

Un guide de montage et d’utilisation (en anglais) est disponible ici : Beotooth_Manual_V1.1

Si vous souhaitez acquérir un BEOTOOTH 5500, ou pour toute question, merci de publier un commentaire avec votre adresse e-mail, et je vous répondrai dans les plus bref délais.

On parle déjà d’Android 15 et de l’une de ses plus grosses nouveautés

Par : Setra

Test Pixel 8 Pro Design

Google pourrait présenter la fonctionnalité Auracast comme l’une des principales nouveautés d’Android 15, la prochaine mouture de son système d’exploitation.

Android : d’anciennes fonctionnalités disparues pourraient faire leur grand retour

Google Pixel 8 Pro

Prenez d'anciennes fonctionnalités, remettez là au gout du jour et vous avez des nouveautés. C'est ce que pourrait faire Google dans les prochaines versions d'Android.

Une simple faille Bluetooth permet de pirater Android, macOS, iOS et Linux

Wi-Fi Bluetooth Apple centre de contrôle hack 3

Une grave vulnérabilité a été découverte dans le protocole Bluetooth sur plusieurs systèmes d'exploitation populaires comme Android, macOS, iOS, iPadOS et Linux.

Homey Pro review: A very particular set of home automation skills

Homey Pro hub sitting on a desk, with a blue-ish rainbow glow on bottom

Enlarge / The Homey Pro, settling in for some quiet network check-ins at dusk. (credit: Kevin Purdy)

I know there are people who will want to buy the Homey Pro. I’ve seen them on social media and in various home automation forums, and I’ve even noticed them in the comments on this website. For this type of person, the Homey Pro might serve as a specialized, locally focused smart home hub, one that's well worth the cost. But you should be really, truly certain that you’re that person before you take a $400 leap with it.

Homey Pro is a smart home hub pitched primarily at someone who wants to keep things local as much as possible, forgoing phone apps, speakers, and cloud connections. That means using the Homey Pro to boost a primarily Zigbee or Z-Wave network, while also looping in local Wi-Fi, Bluetooth, and even infrared remotes. It’s for someone willing to pay $400 for a device that offers robust local or cloud backups, professional design, advanced automation, and even a custom scripting language, along with access to some “experiments” and still-in-progress tech like Matter and Thread. It’s for someone who might want to add a select cloud service or two to their home, but not because they have no other option.

But this somebody has also, somehow, not already invested in Home Assistant, Hubitat, or HomeBridge, which are more open to both add-on hardware (like new capabilities added on by USB stick or GPIO pins) and deep tinkering. It's someone who is willing to check that every device they want to control will work with Homey. While the device offers a pretty sizable range of apps and integrations, it’s far from the near-universal nature of major open-source projects or even the big smart home platforms. And you have to do a little checking further, still, to ensure that individual products are supported, not just the brand.

Read 24 remaining paragraphs | Comments

Linux Mint / Ubuntu : Transmettre les informations de lecture multimédia via Bluetooth (AVRCP TG)

Par : Pila

Ayant récemment développé un projet de récepteur audio Bluetooth utilisant AVRCP pour récupérer les informations du lecteur multimédia actif, j’ai pu constater que Linux Mint ne communique aucune information sur le média en cours de lecture à travers la liaison Bluetooth.

Après quelques recherche, il s’avère que c’est le démon MPRIS-PROXY qui est chargé de cette fonction, mais celui-ci ne semble pas actif sous Mint. Pire, il est introuvable ni à son emplacement supposé (/bin), ni dans les paquets !

La frayeur est de courte durée, il est bien installé avec le paquet bluez, et se situe à /lib/bluetooth/mpris-proxy.

Il suffit pour l’activer de créer un fichier de configuration pour systemd en mode utilisateur :

$ mkdir ~/.config/systemd/user
$ nano ~/.config/systemd/user/mpris-proxy.service

Y ajouter le contenu suivant :

[Unit]
Description=Forward bluetooth media controls to MPRIS

[Service]
Type=simple
ExecStart=/lib/bluetooth/mpris-proxy

[Install]
WantedBy=default.target

Il ne reste plus qu’à l’activer :

$ systemctl --user start mpris-proxy.service
$ systemctl --user enable mpris-proxy.service

On peut vérifier son bon fonctionnement avec la commande suivante :

$ systemctl --user status mpris-proxy.service

Qui doit nous retourner cette réponse :

Et voilà, les informations de la lecture multimédia (état lecture / pause, piste en cours, et position) sont maintenant accessibles par les périphériques Bluetooth connectés.

EvilAppleJuice ESP32 – Le spam de notifs Bluetooth (BLE) sur iPhone

Par : Korben

Et yooo !

Encore une « faille » rigolote qui vient de surgir sur la toile et qui cette fois concerne les notifications Bluetooth low energy (BLE) sur iPhone. On a vu ça récemment ce genre de spam arriver sur iPhone et appareils Android grâce au Flipper Zero mais comme cet appareil est aussi cher qu’inutile pour les normies comme vous et moi, j’ai mieux à vous proposer.

Pour ceux qui l’ignorent, l’ESP32 est carte électronique disposant d’une connectivité Wi-Fi et Bluetooth intégrée, qui rencontre un grand succès dans le monde de l’électronique pour sa polyvalence et son faible coût.

Avec l’outil nommé EvilAppleJuice ESP32, il est donc possible de spammer les iPhone avec des notifications BLE à l’aide d’un seul ESP32.

Voici à quoi ressemble ce genre de notifications :

Imaginez ça à l’infini maintenant….

Ce joyeux bordel numérique est basé sur le travail de Ronald Stoner dispo le repo AppleJuice. Et en y ajoutant des capacités de randomisation, cela peut rendre un iPhone quasiment inutilisable, tout cela grâce à au code d’Evil Apple Juice et à un seul ESP32.

Voici ce que ça donne IRL :

Les tests ont confirmé que cette méthode fonctionne sur des modèles tels que l’iPhone 14 Pro (sous iOS 16.6.1), l’iPhone 13 Pro, l’iPhone 11 (sous iOS 16.6.1) et l’iPhone X (sous iOS 14.8).

Il semble qu’il y ait quand même quelques limitations puisque l’outil n’envoie pas de notifications si le clavier ou la caméra est actif. Mais bon, il faut bien que votre iPhone fasse une petite pause, non ?

La partie intéressante c’est l’implémentation dans ce code de fonctionnalités comme la modification de l’adresse MAC source de manière totalement aléatoire (BLE_ADDR_TYPE_RANDOM), la possibilité de choisir aléatoirement le type de notification BLE ou l’un des appareils reconnus possibles. Ces choix étant alors renouvelés à chaque exécution (par défaut, toutes les secondes).

Si vous faites le calculs, étant donné les 29 accessoires bluetooth compatibles existants et les 3 types de notifications possible, cela fait un total de 87 types de notifications uniques possibles (sans tenir compte de l’adresse MAC source aléatoire), dont une est diffusée chaque seconde. Et pour le moment, pas de correctif côté Apple.

Pour tester ce truc, achetez un ESP32, clonez le repo et lisez la doc (le plus simple étant d’utiliser VS Code avec PlatformIO pour le télécharger sur votre ESP32).

N’oubliez pas, tout cela est à utiliser avec prudence et responsabilité dans le cadre de tests sur votre propre matériel. Sinon, vous irez en prison et moi ça me fera des lecteurs en moins, et ça c’est pas cool.

Test Devialet Gemini II, le son à la française

Par : Anh Phan

Devialet Gemini II

Devialet a profité de la rentrée pour lancer ses nouveaux Gemini II, avec un focus très important sur la réduction de bruits, le tout dans un écrin à la française

Test Devialet Gemini II, le son à la française

Des pirates espionnent la police à l’aide du Bluetooth

Police Bluetooth Espionner

Des hackers ont trouvé le moyen d'espionner la police. En analysant les signaux Bluetooth émis par les armes et les caméras des agents, il est possible de surveiller les activités des forces de l'ordre. Pour le duo à l'origine d'un outil de détection des signaux, le Bluetooth pourrait théoriquement contribuer à la lutte contre les bavures policières.

Découverte du AK1PLUS – Le Mini PC Intel Alder Lake-N95 de NiPoGi

Par : Korben

Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je parle très peu matos sur ce site, car je suis du genre à garder mon matériel longtemps. Mais là, j’avais besoin d’un petit PC récent pour faire mes tests sous Windows et Linux.

Pas besoin d’une grosse machine de gamer, ni d’un truc cher, donc je suis parti lurker un peu du côté des Mini PC. Et je suis tombé ce MiniPC AK1PLUS de la marque NiPoGi équipé d’un processeur Alder Lake-N95 (jusqu’à 3,4 GHz), de 16 Go de DDR4 ainsi que d’un SSD M.2 NVMe de 1 TB. Il peut également accueillir 2 écrans 4K et intègre tout le confort moderne en matière de connectivité USB, Ethernet, Wifi et Bluetooth.

Alors oui, je sais que le Alder Lake-N95 c’est vu comme le fond du panier de chez Intel, mais vu que ça ne consomme pas grand-chose et que j’ai pas prévu de faire du gaming dessus (mis à part du Xbox Cloud), je n’en ai rien à faire. Moi j’ai juste besoin d’un truc qui ne prend pas de place, et sur lequel je pourrais faire un dual boot Windows / Linux pour bidouiller.

De base, je trouve que ce AK1PLUS est plutôt cher vu le peu de matos qu’il y a dedans (439 euros au catalogue).

Mais j’avais déjà pris un PC de chez eux et j’en suis content.

Mais hors de question de l’acheter à ce prix là… Toutefois, ce qui m’a vraiment décidé c’est le bon de réduction de 210 € proposé sur Amazon qui fait qu’au final, je l’ai payé 229 euros. Je trouve que c’est son juste prix, surtout qu’à config équivalente, c’est le moins cher rapport à ses concurrents.

Bref, pour une fois, je me suis dit que ce serait sympa de vous le présenter en détail sachant que ça fait bien longtemps que je n’avais pas testé un PC ici.

Dans la toute petite boite, vous trouverez un manuel d’utilisation qui ne sert à rien, un support VESA pour le fixer au mur, derrière un écran ou encore sous un bureau ainsi qu’une alimentation et un câble HDMI.

Au niveau du look de la bête, rien de spécial… C’est une petite boite noire d’environ 13 cm de côté sur 5 cm de haut avec un peu de LEDs bleues qui s’allument quand il fonctionne (ça peut se débrancher facilement si vous ne voulez pas que ça éclaire chez vous). Bref, c’est tout petit, parfait pour les amateurs de minimalisme, car ça peut même se planquer derrière un écran ou dans un tiroir.

Niveau connectivité, y’a un port USB et le bouton d’allumage sur le côté droit afin que ce soit accessible et le reste de la connectique se trouve à l’arrière. Soit au total 4 ports USB, 2 HDMI, 1 Ethernet et une prise casque.

Un truc que j’avais pas capté en achetant ce truc, c’est qu’il dispose d’un socle amovible dans lequel on peut rajouter un SSD. Donc ça fait une bonne extension en matière d’espace disque pour ceux qui ont besoin de place, par exemple si vous voulez vous en faire un média center. Pour ma part, je l’ai retiré pour le moment.

Ensuite au niveau de l’install de l’OS, rien à dire de spécial si ce n’est que c’est livré avec un Windows 11 Pro.

Je m’interrogeais quand même sur la possibilité de mettre un Linux là-dessus, et c’est passé comme une lettre à la poste en dual boot (c’est de l’UEFI). J’ai juste dû passer sur un noyau Linux 6.5.6 pour avoir un bon support du processeur graphique d’Intel qui est quand même récent et donc avoir ainsi une résolution d’écran correcte.

Par contre, attention, si vous vous lancez là-dedans, sachez que le seul port USB réellement bootable est celui qui se trouve à l’arrière. J’ai perdu pas mal de temps à essayer de comprendre pourquoi ma clé USB ne voulait pas booter alors que je l’avais branché dans les ports USB situés à droite de la machine.

Comme j’ai 1 TB sur le Nvme, j’ai divisé le disque en 2 partitions de 500 GB chacune, ce qui sera largement suffisant pour ce que je vais en faire.

Évidemment comme je suis curieux, je l’ai démonté pou voir à quoi ça ressemblait dedans. C’est assez facile, il suffit d’enlever les patins du dessous, qui cachent les vis. Puis de l’ouvrir délicatement par le haut, en prenant garde de ne pas arracher les fils pour les LEDs bleues.

Voici l’intérieur de la bête.

Comme vous le voyez, l’alimentation des LEDs peut être facilement déconnectée. Et ensuite, c’est assez basique, y’a pas grand chose. Un gros radiateur / ventilo vraiment très silencieux. Et un NVme de marque BiWIN… Aucune idée de ce que vaut ce dernier, mais comme on peut le remplacement facilement, je ne suis pas inquiet.

J’ai enlevé le radiateur quand même pour voir le processeur avec sa bonne dose de pâte thermique.

Voilà pour le petit retour côté matos. C’est donc un mini PC silencieux et discret, avec un CPU récent et performant pour peu que vous vous contentiez de faire de la bureautique / internet / mater des films avec.

Ça conviendra bien à ceux qui ont un petit budget, qui veulent un minimum d’encombrement et surtout du silence 🙂 et comme ça supporte très bien Linux, y’a de quoi faire aussi d’autres trucs cool.

Par contre, encore une fois, oubliez les usages qui demandent du GPU. C’est loin d’être un PC avec lequel on peut jouer à des jeux récents ou faire de la 3D.

Notez que d’autres modèles sont également dispo chez NiPoGi avec moins d’espace disque, moins de RAM, donc moins chers (et également de chouettes bons de réduction).

À voir maintenant ce que ça donnera sur le long terme.

Samsung’s new Bluetooth trackers have a giant keyring on top, UWB support

Par : Ron Amadeo
  • Samsung's new smart tags. [credit: Samsung ]

Samsung has announced its next Tile/AirTag competitor, the Galaxy SmartTag 2. The new Bluetooth trackers are $30 each and ship globally on October 10.

The design is interesting, with a giant ring on the top and a large overall size. Samsung says the battery, a removable CR2032, will last for 500 days in "normal" mode, while a new "Power Saving" mode will last 700 days (Samsung did not expand on what "power saving" mode does). It's also IP67-rated.

The big ring on top feels like it should somehow attach to an object, but it's a solid ring that never opens; it's not a clip. The press release says you'll need a "clip or keyring" to attach the SmartTag 2 to something. Samsung's hero shot shows the tag directly attached to some objects like a key, but this does not appear to be possible outside the world of Photoshop.

Read 3 remaining paragraphs | Comments

Test GoPro Hero 12 Black : on a fait du karting avec le PDG de GoPro

Test GoPro Hero 12 Black

Quelle meilleure façon de tester la nouvelle caméra GoPro Hero 12 qu'en faisant du karting avec le PDG de la fameuse société californienne ?

Modernize Your Company Vehicle With a $105 Heads-Up Display

Bring your old car into modern times with this HUD with Apple CarPlay and Android Auto compatibility, phone mirroring, and more cool features.

JBL mise sur la conduction aérienne pour ses nouveaux écouteurs

Par : Julie Hay

JBL nouveaux produits

JBL profite de l'IFA pour présenter ces nouveaux écouteurs, à destination des sportifs soucieux de leur environnement. La marque s'inspire d'un procédé utilisé pour les prothèses auditives médicales.

JBL mise sur la conduction aérienne pour ses nouveaux écouteurs

Qualcomm continue à améliorer l’expérience Bluetooth

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

De manière quasi invisible, Qualcomm a largement amélioré l’univers sonore construit autour du Bluetooth. Son Snapdragon Sound S3 Gen 2 devrait continuer dans cette voie.

Le Snapdragon Sound S3 Gen 2 est un nouveau protocole annoncé par Qualcomm pour améliorer l’univers audio porté par le Bluetooth. C’est un format propriétaire, propre à Qualcomm et qui ne peut être exploité qu’avec ses propres puces… mais c’est également une solution abordable, dont les précédentes évolutions sont employées par nombre de fabricants aujourd’hui.

Le Snapdragon Sound c’est un écosystème complet construit pour permettre un dialogue sans fil entre différentes machines et casques ou enceintes. Avec l’idée depuis les débuts de cette création d’améliorer énormément de choses au fil du temps : la qualité du son bien sûr mais également la latence, la portée, la gestion multiposte, l’optimisation de l’autonomie, le pilotage à distance, le dialogue et bien d’autres postes encore. La toute nouvelle version de ce protocole s’intéresse au jeu avec une nouvelle optimisation de latence, afin que les actions à l’écran ne soient plus perçues avec du retard à l’oreille. Un défi assez intéressant à l’heure où les machines de jeu sont désormais vendues avec des écrans à la réactivité exemplaire.

Qualcomm promet que son Snapdragon Sound S3 Gen 2 fonctionnera avec une latence inférieure à 20 millisecondes tout  en autorisant la circulation d’un son depuis le casque vers sa machine. L’idée est de fournir des casques avec micro pour pouvoir dialoguer en jeu sans avoir un retour d’action trop lent pour être jouable. Le tout en autorisant le dialogue avec d’autres joueurs sans avoir un fil à son casque. 

La qualité sonore sera élevée avec un protocole permettant de faire circuler un son 24 bits et 96 kHz sur la connexion sans fil. La prise en charge du format aptX Adaptive sera toujours de mise. Et les différents casques et autres enceintes supporteront toujours la gestion de plusieurs sources. De telle sorte qu’un casque micro de ce type pourra aussi bien servir pour jouer que pour décrocher un appel sur un smartphone.

Bien sûr pour Qualcomm c’est une manière de vendre de nouvelles licences et composants. La puce Bluetooth à intégrer sur son casque pour un constructeur devra être achetée chez Qualcomm et, pour qu’ils soient compatibles, celles des ordinateurs et smartphones devront également suivre ce protocole. Tout le monde sera susceptible de chercher le petit logo Snapdragon Sound sur son matériel. Autant de ventes bénéfiques pour la marque qui possède déjà un cheptel énorme de composants de ce type sur le marché. Autant de publicité détournée pour Qualcomm qui proposera d’office ces composants sur ses autres composants Snapdragon. Et un renforcement de l’image de marque de l’ensemble de sa production.

Pour autant je ne leur jetterais pas la pierre car les précédents modules Bluetooth proposés par Qualcomm ont véritablement tiré le marché vers le haut. Notamment sur le milieu de gamme qui s’est emparé des puces proposées pour largement s’améliorer ces dernières années. Si des constructeurs comme Sony ou Sennheiser ont leurs propres composants de gestion audio sans fil, beaucoup d’autres constructeurs utilisent les puces Qualcomm et profitent ainsi des technologies proposées. Ce qui leur permet de vendre des appareils efficaces à des tarifs très abordables. 

Evidemment pour l’implantation de ces technologies, on est dans un temps assez long. Aucune des machines actuellement sur le marché ne sera compatible avec le Snapdragon Sound S3 Gen 2. Il faudra soit acheter un clé USB Bluetooth à cette norme, soit surveiller la présence d’une éventuelle mention de ce support dans les caractéristiques de son futur engin. Idem pour les récepteurs. Casques et enceintes vont devoir se mettre à la page en ajoutant des puces à ce nouveau protocole. Ce sera donc peut être pour vous un élément à surveiller pour vos prochains achats. Petit à petit de nombreux constructeurs basculeront vers ces normes et proposeront des équipements reprenant ce système. Ce  qui améliorera sans doute encore la qualité globale du parc de produits Bluetooth sur le marché.

Un prototype de casque Snapdragon Sound créé par Qualcomm1

Est-ce que le Snapdragon Sound S3 Gen 2 est indispensable pour tout le monde ? Je ne le pense vraiment pas. Le recours à un casque filaire est la solution la plus simple pour un excellent son et une latence… inexistante. Mais l’arrivée de ces protocoles ayant largement amélioré l’ensemble du parc Bluetooth du marché, j’ai tendance à les accueillir avec sympathie. Sachant que d’ici leur réelle implantation en masse, leur tarif sera largement dilué et le surcoût imposé par la puce quasi invisible par  rapport à une solution du même niveau. Cela se traduira par des casques à l’autonomie supérieure, une meilleure latence et un son plus efficace pour un tarif probablement identique.

Qualcomm continue à améliorer l’expérience Bluetooth © MiniMachines.net. 2023.

❌