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L’État s’occupe des emplois de demain ! Catastrophe !

Par : h16

Les statistiques en provenance de Paul Travail pardon France Emploi, d’ailleurs recoupées avec celle de LinkedIn, sont assez claires : la France et l’Europe observent actuellement une percée des emplois verts, ainsi que ceux dédiés à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.

Responsable de l’efficacité énergétique, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement ou de la responsabilité sociétale des entreprises, autant d’emplois tout nouveaux, tout chauds dont on comprend l’impérieuse nécessité dans les entreprises françaises et européennes au moment où l’ensemble du continent s’apprête à sombrer basculer dans l’Agenda 2030, dans lequel, rappelons-le, tout le monde va sautiller de plaisir vers la sobriété énergétique, les énergies alternativement en fonctionnement, les quartiers de 15 minutes à pied, les voitures électriques à pilotage étatique centralisé et la monnaie et l’identité numériques… Bref un nouveau goulag vert et riant aux miradors éco-conscients.

Comment ne pas trouver particulièrement rassurante cette explosion de la demande d’emplois qui n’auraient pas d’existence propre sans l’actuelle avalanche règlementaire verdolâtre ? Grâce à une couche épaisse de lois et de directives très orientées vers la résilience contre différentes pénuries (d’énergie et de nourriture, notamment) que ces mêmes lois et directives vont sciemment provoquer, l’Europe en général et la France en particulier sont donc en train de s’armer activement sur le plan économique pour s’adapter à des contraintes que le reste du monde va s’empresser de ne surtout pas s’infliger.

Il va sans dire que Washington, Pékin, Moscou ou New Delhi approuvent bruyamment le sens général de cette démarche, sans toutefois la copier le moins du monde.

Voilà qui nous met dans les meilleures dispositions possibles… Au moins la concurrence de l’Europe va s’en trouver sérieusement amoindrie et les efforts (parfaitement suicidaires) qu’elle va déployer seront autant de ressources évaporées avant de s’adapter aux prochains marchés technologiques actuellement en pleine expansion.

Ces marchés sont pourtant déjà frémissants en Europe : tout le monde comprend que l’intelligence artificielle et la cybersécurité seront de gros pourvoyeurs de croissance dans la prochaine décennie, et que tout retard en la matière garantit à l’Europe un déclassement encore plus grand que celui qui la frappe actuellement. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur en notant que l’Union européenne de 2008 représentait, grosso modo, le même PIB que celui des États-Unis et que, après 14 ans d’une quasi-absence de croissance, le PIB européen n’en représente plus que 55% de l’américain…

Autrement dit, à part se lancer dans un affichage vertuel écolâtre débridé extrêmement coûteux, les Européens ont travaillé ces 14 dernières années pour… rien (et la population ayant augmenté, il est même certain qu’ils se sont collectivement appauvris).

Heureusement, les nouveaux domaines – intelligence artificielle et cybersécurité, notamment – permettront peut-être de rattraper une part du retard accumulé ? On peut l’espérer : l’Europe et la France en particulier n’ont pas à rougir de leurs capacités en matière de technologies numériques, de sécurité informatique ou d’intelligence artificielle et on compte de nombreux Français dans les pointures de ce domaines.

Cependant, un doute s’immisce inexorablement à l’observateur attentif.

Se pourrait-il que la France, à présent engluée dans un état d’esprit particulièrement délétère, s’enfonce dans les choix hasardeux et fusille durablement ce qui aurait pu constituer une chance pour elle ? Oh non, un pays si finement dirigé, si bien organisé ne pourrait sombrer dans l’ornière !

Pourtant, des signes s’accumulent qui montrent une obstination assez consternante à prendre systématiquement la mauvaise direction.

En intelligence artificielle, le fait que l’État français se soit très officiellement lancé dans un grand plan, ait créé un “Comité de l’intelligence artificielle générative” et ait déjà réservé quelques écus publics pour “aider” l’un ou l’autre protégé désigné par la puissance publique, n’augure en réalité rien de bon : est-il besoin de revenir sur les catastrophes que furent le “cloud souverain” (français ou européen, du reste), le “plan calcul”, “informatique pour tous” ou même sa piteuse tentative dans le streaming ?

En somme et très officiellement, on ne change pas une méthode qui a déjà montré qu’elle foirait coûteusement : en matière d’intelligence artificielle et malgré ses atouts, la France s’est fermement positionnée dans les starting-blocks de l’échec.

Quant à la cybersécurité, le problème est fort bien illustré avec cette information, largement passée inaperçue au-delà des milieux informatiques concernés, concernant les difficultés de recrutement de la DGA, la direction générale de l’armement, qui est donc ici responsable du recrutement et du maintient des équipes d’informaticiens chargés de la défense (et de l’attaque) cybernétique : tout indique que le ministère est confronté à un problème de recrutement et surtout de conservation de ressources humaines, tant sont élevées les démissions parmi ses spécialistes.

La raison évoquée n’étonnera finalement que peu de monde en France : outre des temps de recrutement trop long (ah, la légendaire souplesse des services publics), les salaires proposés par la DGA ne sont pas assez attractifs et non seulement le privé propose des salaires supérieurs, mais les opportunités de carrière n’y sont pas moins bons, au contraire, et les rares avantages que pourrait éventuellement aligner la DGA seront généralement surclassés par les entreprises privées. Dès lors, ceux qui sont susceptibles de postuler préfèrent aller voir dans le privé, et surtout, ceux qui sont en postes finissent par démissionner et aller constater ailleurs que l’herbe y est bel et bien plus verte.

Heureusement, devant cette différence clairement identifiée, la puissance publique va agir. Elle va relever les sal… Ah bah non : elle va tout faire pour empêcher les démissions, en limitant tant que possible les opportunités de reconversion des agents du public vers le privé. Deux députés, Le Henanff (Horizon) et Mathieu (NUPES), proposent en effet de limiter les possibilités de reconversion dans le secteur privé et de baliser les parcours au sein de l’État…

Voilà qui va inciter à postuler, tiens !

Au passage, on notera dans le même rapport l’importance décrétée de la féminisation des équipes. On est dans la continuité directe de l’affichage vertuel idiot où l’on recrutera sur d’autres critères que la seule compétence, en fonction d’objectifs moraux et non opérationnels, ce même affichage vertuel responsable au moins en partie de la stagnation européenne sur les 14 dernières années…

Bref, les mêmes recettes aboutissant aux mêmes plats, on comprend que la flamboyante réussite française en matière d’intelligence artificielle ou de cybersécurité n’est pas du tout assurée et que les efforts actuels déployés par l’État français nous propulsent une nouvelle fois vers l’abime.

Heureusement, nous ne manquerons pas de frétillants gestionnaires de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et autres fanfreluches sociétales. L’Europe et la France vont sombrer, mais au moins les égos, les genres, les plantes vertes et Gaïa ne seront pas bousculés.

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Comment résister à la censure qui s’en vient ?

Par : h16

Les récents événements le montrent : l’envie de censure continue de monter irrésistiblement au gouvernement français.

Déjà passablement émoustillé par l’interdiction de Russia Today et Sputnik courant mars 2022, les récents événements ont donné l’occasion aux petits censeurs de la Macronie d’envisager à haute voix de remettre le couvert pour les réseaux sociaux dans leur ensemble.

Si les modalités et l’application pratique d’une telle censure sont encore en discussion, on comprend cependant que ce n’est qu’une question de temps avant que les politiciens actuels, complètement débordés par ces réseaux sociaux qui se moquent de la propagande officielle distribuée par les médias traditionnels, ne tentent absolument tout pour enfin faire fermer leur clapet à tous ces vilains internautes qui refusent obstinément de gober leurs “narratifs”.

Dès lors, c’est une nouvelle phase de résistance active qui s’ouvre dans les prochaines semaines, les prochains mois tout au plus, où ceux qui voudront continuer à bénéficier d’un internet complet, non châtré par les autorités et les censeurs républicains, doivent d’ores et déjà mettre en place les moyens de contourner les barrières qu’ils entendent poser.

Une première démarche consistera à multiplier les abonnements à différentes plateformes de réseaux sociaux : elles sont nombreuses (VK, Minds, MeWe, Gab, Gettr, Truthsocial, Rumble, Odysee pour n’en citer que quelques unes) et le fait de multiplier les canaux impose à l’État et ses sbires de multiplier les moyens pour surveiller et censurer chacune d’entre elles.

Une autre démarche peut être celle de former des groupes privés, soit au travers de ces réseaux sociaux, soit sur des applications de messagerie privée (on choisira avec soin, certaines, même chiffrées, comme Whatsapp par exemple, sont notoirement infiltrées et largement ouvertes aux yeux inquisiteurs des institutions étatiques). Telegram n’est probablement plus aussi sûr qu’il n’a été jadis, Signal est probablement meilleur.

Au-delà de ces éléments, l’utilisation d’un réseau privé virtuel (VPN) constitue finalement la meilleure des réponses possibles, au moins actuellement.

Il s’agit d’un outil qui permet de créer une connexion sécurisée entre un ordinateur et des sites distants, cryptée depuis votre ordinateur ou votre téléphone jusqu’au serveur VPN. Dans ce tunnel, personne ne peut vous espionner et, mieux encore, ce mode de connexion vous permet de masquer votre adresse internet réelle en fournissant aux sites que vous visitez non pas la vôtre, mais celle du serveur de VPN auquel vous vous êtes connecté.

Actuellement, si l’on regarde les 4 principaux fournisseurs de VPN, on trouvera NordVPN (basé au Panama), ExpressVPN et Surfshark (Îles vierges britanniques l’un et l’autre) et CyberGhost (basé en Roumanie). Chacun d’eux fournit des serveurs sur toute la planète et vous donne donc une adresse du pays que vous voulez. Ces quatre fournisseurs de VPN sont tous “no log”, c’est-à-dire qu’ils ne conservent pas la trace de vos activités et des adresses IP depuis lesquelles vous vous connectez, ni lesquels de leurs serveurs vous utilisez. Le fait de dépendre de juridictions étrangères à la France peut aussi ajouter une couche légale (et dans ce cadre, Panama constitue une excellente séparation avec l’Europe).

Pour ma part, j’ai choisi NordVPN depuis plusieurs années (non, ceci n’est pas un message sponsorisé, je n’ai rien touché pour cette publicité) : les prix en sont raisonnables (on parle de 90€ pour deux ans de service), les débits sont très bons (on ne remarque aucune différence, aucun ralentissement notable avec l’accès à internet sans le VPN), les points d’accès sont nombreux partout dans le monde et le service couvre une large gamme de produits.

Dans tous les cas (qu’on utilise NordVPN ou un autre), une fois l’abonnement souscrit, on peut décharger un petit logiciel qui s’installera automatiquement sur votre machine. Il suffit ensuite de désigner le pays où l’on souhaite se connecter et laisser l’application s’en occuper. Une fois connecté, la navigation peut reprendre normalement : si vous avez choisi un serveur étranger en Allemagne par exemple, vous pourrez accéder à internet comme le verrait un Allemand. Tout ceci est transparent et très simple à mettre en place. Pour ceux qui n’utilisent que leur téléphone pour naviguer, sachez que la plupart des fournisseurs VPN offrent aussi une connectivité à partir des téléphones (Androïd et iOS) qui fonctionnent sur exactement le même principe.

Il est à noter que certains navigateurs permettent, nativement, d’obtenir un résultat similaire voire meilleur.

Opera par exemple fournit un VPN intégré. Si le débit ne sera pas garanti (c’est gratuit) et si aucune assurance d’absence de journal n’existe réellement, ce moyen gratuit permet de contourner la plupart des censures basiques que les gouvernements pénibles mais incompétents (comme celui de Macron par exemple) peuvent mettre en place.

On notera de la même façon que les navigateurs Brave et LibreWolf offrent quant à eux la possibilité de naviguer en utilisant le protocole TOR, qui permet de brouiller très efficacement les pistes de votre navigation pour un observateur extérieur, au prix cependant d’un ralentissement notable de votre débit.

Mais au final, qu’on utilise un navigateur spécialisé ou un fournisseur VPN, l’important est de parvenir à conserver l’accès aux informations alors même que le gouvernement semble décidé à vous rabattre sur les seuls canaux officiels qu’il entend gérer, directement (comme la coterie des réseaux de sévices publics) ou indirectement (par les subventions et le droit d’émettre ou les fréquences, tous jalousement contrôlés par lui).

Dès à présent, préparez-vous.

Note finale : le dossier “Votre cybersécurité au quotidien” (n°53) du Dixième Homme offre un panorama détaillé de la protection pratique en ligne, avec les principaux aspects à connaître, les logiciels et matériels utiles et propose même deux “kits de survie” (un simple et un avancé) pour établir vous-même votre cyberprotection. Je vous encourage à contacter l’éditeur pour vous le procurer.

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