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Hier — 24 avril 2024Le courrier des stratèges

Mais pourquoi les fonds chinois achètent-ils massivement de l’or ?

C’est le genre de nouvelle qui suscite toujours de nombreux commentaires, et même de nombreuses conjectures. Mais, comme le relève le Financial Times, les spéculateurs et investisseurs chinois se ruent littéralement sur l’or depuis plusieurs mois, et tout spécialement depuis le 7 octobre. Reste à savoir si cet appétit est dicté seulement par des considérations financières, ou s’il recouvre des préoccupations plus politiques.

Si vous suivez nos conseils patrimoine depuis l’an dernier, vous avez largement profité de la hausse des cours de l’or. Vous n’êtes pas les seuls ! les investisseurs chinois ont suivi le mouvement. Comme vous le voyez sur ce graphique, leur activité sur le marché de l’or est devenue exponentielle ces dernières semaines.

Pourquoi cet engouement particulier des chinois pour le métal précieux ? Le Financial Times reste indécis.

Bien sûr, la première préoccupation des financiers chinois consiste à protéger leurs actifs contre l’inflation. Mais certaines rumeurs laissent entendre que cette campagne de spéculation sur l’or se fait au détriment des bons du Trésor américains. De là à penser que cette activité obéit aussi à une visée politique qui pourrait être désagréable pour les Etats-Unis, il n’y a qu’un pas.

Pour l’instant, il est urgent de rester vigilant et de ne pas tirer de conséquences trop hâtives. Mais une chose est sûre : continuez à acheter de l’or. Modérément peut-être, mais, en tout cas, ne vendez pas…

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Bruno Le Maire tiendra-t-il sa promesse de tuer les CERFA ?

Nous disons souvent beaucoup de mal de Bruno Le Maire (et nous en pensons beaucoup de mal). Mais parfois il faut savoir reconnaître les mérites qui lui reviennent : en particulier sa capacité à se laisser influencer sur des sujets auxquels il ne comprend pas forcément grand chose, mais qui lui sont soufflés à l’oreille. Comme la simplification administrative, qu’il vient de mettre sur la table sous forme de plan, qui ne manque pas d’intérêt. Ce n’est pas encore la révolution que nous attendons, mais il y a des pistes utiles… à condition que le chantier aboutisse.

Dans le plan de simplification de Bruno Le Maire tel qu’il est connu aujourd’hui, plusieurs pistes retiendront l’attention :

  • 80% des 1.800 CERFA en circulation devraient disparaître d’ici à 2026, 100% d’ici à 2030 : bonne idée, mais on attend de voir la suite
  • un coffre-fort numérique devrait permettre aux entreprises de stocker les données les plus régulièrement demandées par les administrations
  • un recueil des rescrits fiscaux et sociaux permettra de connaître l’état des interprétations données par les administrations (y compris les URSSAF) aux textes en vigueur
  • nous avons dit ce que nous pensions du bulletin de paie simplifié
  • l’impact des nouvelles normes sur les PME fera l’objet d’une étude préalable systématique (cette idée est fortement poussée par la CPME)
  • diverses mesures pour les très petites entreprises devraient leur simplifier la vie

Tout ceci participe d’une volonté de réduire la bureaucratie, qui est louable… mais nous sommes encore loin du compte, et nous pouvons faire confiance à l’administration pour inventer de nouvelles procédures qui rempliront le vide ainsi créé. Et sur ce point, Bruno Le Maire ne prend aucun engagement.

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Un conte pour citoyens allemands infantilisés: l’AfD travaillerait pour la Russie et la Chine

Le monde d’Oncle Olaf, le bon chancelier allemand, est éminemment dangereux: des personnages maléfiques essaient d’en troubler la quiétude. Heureusement, les services de renseignement ou de valeureuses ONG veillent! A quelques jours d’intervalles, les deux premiers candidats de la liste de l’AfD aux élections européennes ont été démasqués: l’un pour avoir, soupçonne-t-on, reçu de l’argent des Russes; l’autre pour avoir eu un espion chinois dans son entourage. On attend avec impatience ce qui va arriver au numéro 3 de la liste: ce serait une tellement belle histoire qu’il soit démasqué comme un agent de l’Iran…..

Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD pour les élections européennes

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Fusions bancaires à la pelle : quels risques pour vos dépôts et pour vos titres ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert prend l’exemple de la fusion en cours entre la bien connue danoise Saxo Bank et le néerlandais Binck pour vous expliquer s’il y a lieu ou non de vous inquiéter pour votre cash et/ou pour vos portefeuilles de valeurs mobilières (actions, obligations) lorsque ce type de « rapprochements stratégiques » a lieu, lesquels font en réalité augmenter la concentration du secteur bancaire et donc baisser la concurrence, ce qui est rarement bon signe. Pas de panique pour autant : reprenez calmement nos points de vigilance.

La récente annonce de la fusion entre la banque danoise Saxo Bank et le néerlandais Binck a suscité des interrogations parmi les investisseurs quant à l’impact sur leurs fonds et leurs portefeuilles de valeurs mobilières. Dans cette capsule, Machabert examine les implications de ce type de consolidation dans le secteur bancaire et les précautions à prendre pour protéger vos investissements.

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Fiches de paie : Le Maire veut dissimuler l’ampleur du racket socio-fiscal

Ce qu’on aime, chez Bruno Le Maire, c’est son côté petit marquis décadent des beaux quartiers. Pour lui, simplifier la fiche de paie (sujet que nous approuvons) ne veut pas dire taper dans le dur du racket socio-fiscal qui appauvrit les salariés. Cela signifie seulement le cacher. “Communiquer autrement”, comme on dit dans la caste McKinsey. Donc, Bruno Le Maire propose une réforme fondamentale : ne plus dire aux salariés pourquoi l’Etat les met sur la paille (au nom de la solidarité, bien sûr), et leur dissimuler l’ampleur du désastre.

Nous voulons simplifier le bulletin de paie pour améliorer sa lisibilité. Ma proposition est de passer de plus de 50 lignes et à une quinzaine. ↓

PS : l'intégralité des informations restera disponible sur demande par le salarié. pic.twitter.com/u9dKoxZfqS

— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) April 23, 2024

La simplification du bulletin de paie est une sorte de serpent de mer dont nous entendons régulièrement parler, généralement chaque fois qu’un ministre en panne d’idées veut faire croire qu’il va réformer l’Etat et le millefeuille socio-fiscal qui nous étrangle, sans, bien entendu, avoir le moindre début d’envie de passer à l’acte.

Bruno Le Maire n’a manifestement pas compris ces simagrées, et il touche désormais un fonds marin historique : il essaie de nous faire croire que la simplification de la fiche de paie ne consiste pas à simplifier le labyrinthe social qui gangrène le travail en France, mais seulement à le dissimuler. Désormais, donc, les salariés ne sauront plus combien de métastases parasitent leur vie quotidienne. On leur dira juste : vous avez un cancer. Point.

Concrètement, l’information légale sur les montants des différents prélèvements ne sera plus diffusée. Il faudra se contenter de lire la somme globale des prélèvements, sans avoir le détail de ce qui relève de la retraite, de la santé, des accidents du travail, du remboursement de la dette sociale.

Par honnêteté, Bruno Le Maire ne devrait pas appeler son projet simplification de la fiche de paie, mais seulement infantilisation des salariés et dissimulation du racket socio-fiscal qui les appauvrit.

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SNCF : un accord avec les syndicats coûte 1,5% du prix de vente des billets

La SNCF vient de signer un accord “fin de carrière” qui permet de neutraliser les effets de la réforme des retraites. Les cheminots pourront partir quinze mois avant l’âge légal en étant payés à 75%. Et qui paiera cette mesure favorable ? Le client bien entendu, déjà étranglé par des prix inaccessibles. La mesure coûtera l’équivalent de 1,5% du prix des billets. La solidarité est une valeur sûre à la SNCF, quand elle consiste à demander aux autres de payer pour les avantages des cheminots…

La SNCF compte quatre syndicats représentatifs, qui viennent tous de signer un accord avec la direction pour mettre en place un congé de fin de carrière. Ceux qui entreront dans ce dispositif pourront être payés à 75% de leur salaire pendant les 15 mois précédant leur départ officiel à la retraite, sans effectuer leur service. Bref, ils seront payés à rester chez eux…

Cette mesure très favorable, qui neutralise, dans la pratique, la réforme des retraites, pourrait coûter 300 millions selon l’IFRAP. On notera que la direction de la SNCF a bien pris garde de ne pas chiffrer le coût du petit cadeau qu’elle vient d’adresser à ses contrôleurs qui menaçaient d’une grève en mai.

Si ce chiffre de 300 millions se vérifiait, il équivaudrait à 1,5% du prix d’un billet. Rappelons que la vente de billets rapporte près de 20 milliards par an à la SNCF.

Ceux qui se serrent la ceinture pour acheter une place dans le TGV apprécieront : au lieu de profiter de la réforme des retraites pour diminuer le coût de ses produits, la SNCF invente un dispositif pour les augmenter. C’est bien, la solidarité, quand ce sont les autres qui paient.

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Nouvelle découverte sur le mécanisme des mutations des variants Covid

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le virus responsable, le SRAS-CoV-2, a montré une remarquable capacité à muter et à générer de nouveaux variants. Une équipe de scientifique a mis au point une nouvelle technologie ayant révélé le mécanisme génétique pour déterminer le taux de mutation du SRAS-CoV-2.

Le SRAS-CoV-2 a déclenché l’une des plus grandes pandémies du monde, sa particularité, il  est capable de muter à une vitesse intense. Des chercheurs du Baylor College of Medicine ont développé une nouvelle technologie appelée tARC-seq, qui a permis de détailler le mécanisme génétique affectant la divergence du SRAS-CoV-2. Publiée dans Nature Microbiology, cette étude démontre comment le virus utilise l’ARN pour stocker son information génétique, ce qui le rend sujet aux erreurs de réplication, notamment dans les virus à ARN.

La technologie  tARC-seq pour calculer le taux de mutation du SARS-CoV-2

Une équipe de chercheurs du Baylor College of Medicine a révélé en détail le développement d’une nouvelle technologie nommée tARC-seq dans une étude publiée dans Nature microbiologye. Elle leur a permis d’identifier le mécanisme génétique qui leur a permis de calculer le taux de mutation du SRAS-CoV-2, le virus du Covid-19 qui a tué des millions de gens dans le monde.

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Quelle somme faut-il dépenser pour finir ses jours en EHPAD ?

Dans la série “Où passe le pognon ?”, Florent Machabert aborde aujourd’hui la question du coût de la dépendance et du vieillissement. Les plus de 75 ans constituent une part grandissante de la population, avec des besoins spécifiques liés à leur perte de dépendance. Combien cette évolution coûte-t-elle à la “solidarité” nationale ? Et quelle somme fait-il provisionner pour préparer son passage en EHPAD ?

Cette capsule fait le point sur différents aspects du vieillissement, de la dépendance et de son coût.

  • On retiendra que la dépendance coûte près de 35 milliards à la solidarité nationale aujourd’hui
  • Compte tenu des différentes aides versées aux personnes hébergées en EHPAD, il faut compter environ 18.000€ de reste à charge entre l’entrée en établissement et le décès…

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Le dilettante Macron mène la France à la faillite, et tout le monde s’en moque

Evidemment, les questions de finances publiques, de dette, de monnaie, ennuient tout le monde. Il n’en demeure pas moins que la dérive dans les comptes de l’Etat observée avec le trio de choc Macron, Attal et Le Maire est tout sauf un problème mineur. Alors qu’il faudrait un plan d’économies au minimum de 70 milliards pour retrouver notre ligne de flottaison, le gouvernement n’annonce aucune réforme de structure suffisante pour atteindre l’objectif. Bref, Macron compte sur l’opération du Saint-Esprit pour sauver le pays. Et cela risque de ne pas suffire…

Sur ce sujet aride, mais central, on retiendra plusieurs points majeurs :

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Ukraine: le contrôle des terres agricoles, enjeu caché de la guerre

Le contrôle des terres agricoles ukrainienne est un enjeu caché de la guerre, bien loin des discours lyriques sur la démocratie ukrainienne, avant-garde de notre humanité occidentale. Je signale aux lecteurs intéressés deux sources inappréciables. D’une part un rapport détaillé publié par l’Institut Oakland en 2023 sur l’acquisition des terres ukrainiennes par des capitaux étrangers. D’autre part, la base de données landmatrix, qui permet de suivre les opérations d’acquisition du foncier agricole en Ukraine. J’imagine que le renseignement extérieur français et, d’une manière plus large ces “outils d’intelligence économique que le monde entier nous envie” sont sur les dents. Comment pourrait-il en être autrement?

Je lisais ce matin que la CDU, l’Union chrétienne-démocrate allemande, devient très active, à Berlin et à Bruxelles, pour obtenir la fin des importations agricoles russes dans l’Union Européenne.

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Vaccinothérapie : le Brésil, nouvelle manne financière pour Moderna

Malgré un marché du Covid en crise, Moderna a signé un contrat de livraison 12,5 millions de doses de son vaccin à ARNm contre le Covid-19 avec le Ministère de la Santé du Brésil. La signature de cet accord a été réalisée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024.

Après des résultats records en 2022, la société de biotechnologie américaine, Moderna, a enregistré une chute spectaculaire des ventes de son vaccin anti-Covid avec le recul du COVID. Moderna espère relever ses prévisions de revenus pour ses vaccins covid-19 sur le marché privé .Dans ses prévisions pour l’année 2024, Moderna a indiqué que ses revenus vont baisser à environ 4 milliards de dollars. Cette chute est liée à la fin des accords d’achat anticipé signés avec les acheteurs étrangers. Hier, Moderna a annoncé la signature d’un contrat avec le Ministère de la Santé du Brésil pour fournir son vaccin à ARNm contre la COVID-19 dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024.

Approbation du vaccin Moderna par l’ANVISA

Bien que le nombre de cas d’infections au Covid-19 a largement diminué au Brésil, Moderna a annoncé qu’il a signé un contrat de livraison de 12,5 millions de doses de son vaccin à ARNm contre le Covid-19 avec le Ministère de la Santé du Brésil. Cet accord entre dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024 du pays. Les doses de vaccin devraient être livrées au second trimestre de l’année 2024.

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La Chine aurait influencé les enquêtes sur les troubles origines du COVID

Le virus Sars-Cov-2 a-t-il été fabriqué en laboratoire ? S’est-il accidentellement échappé du laboratoire de Wuhan ou a-t-il volontairement été disséminé dans un objectif précis ? Tout comme les États-Unis, la Chine semble entretenir le mensonge.Selon une enquête de l’Associated  Press (AP), la Chine aurait empêché les enquêtes sur les origines du Covid. Elle aurait réduit au silence tous les scientifiques chinois qui essayaient de présenter une théorie différente de celle présentée officiellement. Pékin a toujours refusé de dire la vérité sur les origines de l’épidémie et avait avancé plutôt l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle du virus, cité  dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction.

Un rapport publié dans la revue Nature au mois de février 2023 avait révélé que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) aurait discrètement abandonné l’enquête sur les origines du coronavirus à cause des obstacles rencontrés sur terrain en Chine. Fin février 2023,l’ambassadeur américain en Chine avait déclaré que la Chine devait être “plus honnête” sur les origines de Covid-19. Le Wall Street Journal avait évoqué la piste d’un accident de laboratoire en Chine, qui serait à l’origine de la pandémie de Covid-19. Hypothèse vigoureusement contestée par Pékin. Une enquête approfondie menée par l’Associated Press (AP) a mis en lumière les efforts délibérés du gouvernement chinois pour entraver les tentatives de retracer les origines de la pandémie de coronavirus.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Gaza, Kiev, Washington: le logiciel néoconservateur beugue de plus en plus

Mis ensemble, un certain nombre de faits nous montrent que le logiciel néoconservateur qui sert à piloter la machine occidentale est en train de beuguer. Il y a l’impasse stratégique américano-israélienne au Proche-Orient; la défaite en Ukraine que l’on pourra retarder mais non empêcher. Le parti Démocrate américain est le premier exposé: en particulier la crise de Gaza fait ressortir l’impossible conciliation entre l’attachement proclamé à la cause palestinienne et la volonté de continuer à soutenir Netanyahu. Le parti Républicain vient à la rescousse, comme un “idiot utile”, au besoin contre les intérêts profonds de Donald Trump, en s’apprêtant à voter, finalement, une nouvelle aide de 60 milliards à l’Ukraine. La crise géopolitique internationale est devenue une crise américaine.

Joe Biden le 1er mars 2024. (Photo SAUL LOEB / AFP)

Depuis les petites heures du jour Américains et Israéliens se renvoient la responsabilité d’une attaque sur une installation de la résistance irakienne pro-iranienne à Kalso. Les Israéliens, qui sont les auteurs les plus vraisemblables des tirs de missiles, l’attribuent aux Américains, qui renvoient la balle, en disant “C’est pas nous, c’est Israël!”.

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Le FMI à Paris en 2025 ? par Florent Machabert

L’info de la semaineUne croissance française et allemande plus faible que prévu en 2024 pour le FMI– Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la France et l’Allemagne en 2024, ce qui aura des répercussions sur l’ensemble de l’Union européenne. Pour l’Allemagne, le FMI prévoit désormais une croissance de seulement 0,2% du fait notamment de la faiblesse de la consommation. Pour la France, la croissance est estimée à 0,7%, marquant une nette diminution par rapport aux prévisions antérieures, notamment celles de Bercy (voir ci-dessous et Finance & Tic). Des facteurs tels que la concurrence chinoise, les effets de la « transition verte » sur l’industrie mais également la hausse des prix de l’énergie pèsent fortement sur les économies de part et d’autre du Rhin.

IMF Growth Forecast: 2024
🇺🇸 US: 2.7%
🇩🇪 Germany: 0.2%
🇫🇷 France: 0.7%
🇮🇹 Italy: 0.7%
🇪🇸 Spain: 1.9%
🇬🇧 UK: 0.5%
🇯🇵 Japan: 0.9%
🇨🇳 China: 4.6%
🇮🇳 India: 6.8%
🇷🇺 Russia: 3.2%
🇧🇷 Brazil: 2.2%
🇲🇽 Mexico: 2.4%
🇸🇦 KSA: 2.6%
🇳🇬 Nigeria: 3.3%
🇿🇦 S. Africa: 0.9% pic.twitter.com/KMiXAfkX8M

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Billet d’humeur sur l’abus du terme “identité” en politique

Jamais on n’a autant utilisé la notion d’identité en politique, à droite comme à gauche; et jamais on n’a aussi peu respecté ce qui fonde la pensée logique: le principe d’identité. Plus nos politiques parlent d’identité, plus ils entrent dans le déni de réalité. Explicitation d’un paradoxe.

Le philosophe grec Parménide -(Vè siècle av. Jésus-Christ)

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Quand les royalistes ont refusé de rétablir la monarchie en France…

Une légende tenace dans certains milieux veut que la République ait mené un combat de tous les instants (aidée par la franc-maçonnerie et la finance cosmopolite, bien entendu) contre la monarchie et l’Ancien Régime, soudain victimisés. Mais ce “narratif” fait l’impasse le refus des Bourbons et des légitimistes de saisir la perche qui leur était tendue, en 1873, de rétablir la Couronne… “contraignant” ainsi la France à devenir une République. Yves-Marie Adeline, dans sa chronique hebdomadaire de la royauté, nous en rappelle les grandes lignes.

Cet épisode d’Yves-Marie Adeline est important dans la mesure où il rappelle pour quoi la monarchie ne fut pas rétablie en France au sortir du Second Empire, au tournant des années cruciales 1870-1873 :

  • les Français avaient élu une chambre majoritairement royaliste
  • les familles royales avaient conclu un accord dynastique prévoyant l’accession au trône d’Henri, comte de Chambord
  • celui-ci refusa toutefois le drapeau bleu-blanc-rouge et revendiqua le retour au drapeau de la monarchie d’Ancien Régime
  • la Chambre vota un amendement reconnaissant l’existence d’une République en France
  • aux élections suivantes, les Républicains gagnèrent largement
  • c’en était fini du rêve d’un retour à la monarchie

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Canada : les restrictions COVID ont modifié le comportement des oies des neiges

Même si la chasse printanière à l’oie des neiges était autorisée au Québec en 2020, une étude menée par des chercheurs de l’Université Laval a révélé que la baisse de la pression de chasse pendant le printemps 2020 a eu un impact significatif sur les réserves nutritives et les comportements alimentaires de ces oiseaux migrateurs. Les politiques restrictives du Covid-19 ont donc offert une courte pause à ces volatiles sauvages.

La crise du COVID-19 a eu des répercussions inattendues sur divers aspects de la vie, y compris sur la chasse aux oies des neiges. Les chercheurs ont observé que la baisse de la pression de chasse en 2020 a permis aux oies des neiges d’accumuler des réserves nutritives plus rapidement qu’à l’accoutumée avant leur migration vers les aires de reproduction.

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Covid chez les sujets âgés : une étude américaine confirme l’inefficacité des injections COVID

Si le Covid-19 peut toucher tout le monde, ses formes graves sont plus courantes chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par une autre maladie. Une nouvelle étude menée par l’équipe de chercheurs dirigée par l’Université de Californie (San Francisco) a révélé pourquoi les personnes âgées ont un risque plus élevé de développer la forme grave du Covid-19. Ils ont découvert que cela est lié à une charge virale très élevée et à une faiblesse des cellules immunitaires qui les empêchent d’éliminer le virus SRAS-CoV-2. Les auteurs ont également souligné que malgré les doses de rappel, les adultes de plus de 75 ans étaient 140 fois plus susceptibles de mourir de la maladie du COVID.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence des disparités importantes dans la gravité de la maladie, les personnes âgées étant plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. Une étude dirigée par l’Université de Californie et publiée dans Science Translational Medicine a examiné les mécanismes sous-jacents à cette vulnérabilité accrue chez les personnes âgées.

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Près de 4,5 millions de salariés gagnent moins de 1.100€ nets par mois

C’est une information choc que la DARES vient de publier aujourd’hui : 16% des travailleurs, soit 4,5 millions de personnes, perçoivent une rémunération inférieure à 1.100€. Toute la question est de savoir pourquoi tant de millions de personnes en France vivent si mal de leur travail…

Il faut absolument lire l’étude de la DARES sur les travailleurs à bas revenus d’activité, qui montre qui, depuis la crise de 2008, encaisse les chocs de précarité les plus durs. Nous vous en donnons un résumé ici :

  • la situation des hommes s’est dégradée alors que celle des femmes s’est améliorée
  • ce sont les plus de 50 ans qui subissent le plus le choc des faibles revenus
  • les deux catégories socioprofessionnelles où les bas revenus progressent le plus sont celles des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (+ 4 points) et des ouvriers (+ 4 points également). Les employés ont vu leur situation s’améliorer
  • ce sont les plus diplômés qui subissent le choc le plus violent (+ 4 points) alors que la situation des sans diplômes s’est améliorée sensiblement
  • les personnes seules se sont précarisées (+ 4 points)
  • la proportion d’étrangers touchés par les bas revenus d’activité a doublé, quand celle des Français diminuait
  • le phénomène touche les urbains hors quartiers politique de la ville

Au total, le volume de personnes percevant des bas revenus d’activité a augmenté de 300.000.

On sent bien que ce mouvement de précarisation touche fortement les classes moyennes et produit des effets psychologiques désastreux.

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L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

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Le Courrier des Stratèges soutiendra le printemps de la liberté d’expression à Perpignan

La ville de Perpignan (bien connue pour être le centre du monde) organise un printemps de la liberté d’expression, du 3 au 5 mai, au palais des congrès local. Nous soutenons cet événement…

Cet événement en vaut la peine. Tous les auteurs invités ne sont pas forcément notre tasse de thé, mais il faut savoir s’unir pour avancer. Ce peut être l’occasion de nous rencontrer sur place…

Toutes les informations sur cet événement sont ici

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Autorité à l’école : Attal et son deux poids deux mesures pour les plus riches

Gabriel Attal rêve de pouvoir voler de ses propres ailes, après une série d’humiliations, notamment sur les questions budgétaires, infligées à la fois par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire. Il vient de prononcer un discours tonitruant sur le retour de l’autorité à l’école, sujet sur lequel on pourrait l’approuver. Problème : ses idées sont à rebours des principes dont il a bénéficié au sein de la très élitiste Ecole Alsacienne, “école inclusive” paraît-il, qui se goberge de principes bienveillants. Le Premier Ministre incarne à merveille ce fils à papa pistonné et servile, qui entend bien ne pas partager le gâteau qu’il avale goulument depuis sa plus tendre enfance.

Ah c’est marrant comme les gens des beaux quartiers qui grandissent avec une petite cuillère d’argent dans la bouche adorent se mettre en scène dans un monde idyllique, fait de bienveillance et de principes généreux, dont le bénéfice est évidemment réservé aux membres de la caste… Pour les autres, c’est “poigner vilains”, le bâton, le rappel à l’ordre, les sanctions et les bruits de botte dans les couloirs.

Nous savons que Gabriel Attal, à l’issue de sa scolarité dans la très sélective Ecole Alsacienne (dont je rappelle ci-dessus quelques-uns des principes dégoulinants de bonne conscience bourgeoise parfaitement pharisienne), a directement commencé à ramper dans les couloirs des cabinets ministériels pour faire carrière, sans même avoir la patience de décrocher un diplôme prouvant qu’il était capable de travailler sans l’aide de papa, de maman, et des mignons qui lui ont donné de réguliers coups de piston.

Face au problème de l’autorité à l’école, il aurait pu se souvenir des principes dont il est au fond l’héritier : l’inclusion, l’entraide, tout ça tout ça. Mais non, dans son discours du jour, destiné aux écoles publiques, il préfère manier la grosse voix et annoncer des mesures contraignantes, comme l’éloignement des perturbateurs dans des internats loin de chez eux.

En soi, l’idée de ramener l’ordre dans les classes est plutôt bonne. Simplement… on ne pouvait mieux avouer l’existence d’une école à deux vitesses en France : celle des carottes des beaux quartiers, et celle des bâtons pour le reste du pays.

Rappelons nos propositions :

  • tous les parents doivent pouvoir avoir accès à l’école privée de leur choix, comme Gabriel Attal, grâce à la mise en place d’un chèque scolaire
  • les établissements doivent devenir autonomes et chaque parent doit pouvoir choisir, pour ses enfants, le projet pédagogique dans lequel il croit le plus
  • il faut en finir avec le mythe des écoles égales et interchangeables
  • il faut redonner la liberté d’enseigner aux enseignants
  • la fin du statut de la fonction publique pour les enseignants doit permettre le licenciement des moins efficaces

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Audience du sous-comité spécial COVID : les revues scientifiques accusées de connivence avec Washington sur les sujets COVID

Aux Etats-Unis, l’audience intitulée « Faute professionnelle académique : examen de la relation entre les revues scientifiques, le gouvernement et l’examen par les pairs » a été mise en place par le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus. Elle a révélé l’influence potentielle exercée par le gouvernement fédéral sur les recherches et le processus d’évaluation par les pairs. Les Américains étaient témoins de tout cela, ce qui a détérioré leur confiance. Cette audience semble apporter la preuve que l’administration Biden avait tout fait pour diffuser la fable du pangolin et supprimer la thèse de plus en plus étayée d’une origine accidentelle de la diffusion du virus.

L’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, avec des théories divergentes concernant la transmission du virus à l’homme ou une possible fuite de laboratoire. L’audience du sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a révélé des préoccupations quant à une éventuelle influence inappropriée du gouvernement fédéral sur les publications de recherche liées au COVID-19. Alors que certains rédacteurs en chef ont décliné l’invitation à témoigner, le rédacteur en chef de Science Magazine, M. Holden Thorp, a souligné les défis du processus d’évaluation par les pairs et l’importance de maintenir un débat scientifique ouvert et transparent. Voici les différents points qu’il faut retenir à l’issue de cette audience.

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De moins en moins de Français paient l’impôt sur le revenu, mais ils paient de plus en plus…

C’est bien connu : l’impôt direct en France (à commencer par l’impôt sur le revenu, mais pas que) est extrêmement injuste : il repose sur des taux d’imposition élevés, mais concernent toujours peu de gens. Les chiffres qui viennent d’être publiés par Bercy le rappellent : moins d’un ménage sur deux, désormais, est assujetti à l’impôt sur le revenu… mais les montants payés sont de plus en plus élevés. Curieusement, alors que les finances publiques vacillent, personne ne se sent obligé de rappeler que les contributeurs aux dépenses publiques se font de plus en plus rares.

Nous l’avions rappelé il y a peu : les prélèvements obligatoires directs sur les ménages ne cessent d’augmenter depuis qu’ Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir. Ce qu’on ne savait pas encore, c’est que, si l’impôt sur le venu rapportait 73 milliards en 2017, et s’il en a rapporté près de 89 Milliards en 2023, de moins de moins de ménages y participent

En conséquence, le nombre de foyers redevables de l’impôt sur le revenu a diminué de 0,4 % l’an dernier, à 18,2 millions de foyers fiscaux sur un total de 40,7 millions de foyers. Ils ont payé en moyenne 4.663 euros d’impôt sur le revenu. A l’inverse le nombre de foyers non-redevables de l’impôt sur le revenu a progressé de 2,6 %, s’établissant à 22,5 millions l’an dernier. « Parmi eux, 3,5 millions ont perçu grâce aux crédits d’impôt un montant moyen de 861 euros », souligne la DGFIP.

Les Echos

Bref, de moins en moins de gens paient de plus en plus d’impôts. Au nom de la “protection” sans doute…

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Le Brésil révèle quelques aspects de la censure sur X qu’Elon Musk a arrêtée

Entre Elon Musk et la justice brésilienne, le torchon brûle, et c’est une bonne occasion de comprendre comment les gouvernements loyalistes utilisent les réseaux sociaux pour mener des guerres de contre-insurrection pour rester au pouvoir. Ainsi, la justice brésilienne a exigé d’Elon Musk qu’il fasse taire des comptes liés à la contestation qui a suivi les élections présidentielles controversées au Brésil, où la défaite de Bolsonara avait ému une partie de la population. Où l’on découvre que, avant d’être racheté par Musk, Twitter avait banalisé des pratiques de censures…

Un juge de la Cour Suprême du Brésil, Alexandre de Moraes, a ordonné à Elon Musk de procéder à la fermeture de comptes X liés à l’insurrection contre l’élection de Lula l’an dernier, à la tête du Brésil. Dans le bras de fer qui oppose Musk à la justice brésilienne, on découvre un certain nombre d’exigences gouvernementales concernant les réseaux sociaux qui n’étaient pas forcément claires jusqu’aujourd’hui :

  • des gouvernements demandent autoritairement la clôture de certains comptes
  • le prétexte invoqué est celui de l’appel à la haine
  • les réseaux obéissent aux injonctions des gouvernements
  • les réseaux disposent de la faculté de “réactiver” les comptes à volonté
  • il existe un volant de comptes censurés sur les réseaux, une sorte de cimetière ou d’enfer des réseaux sociaux
  • pour les gouvernements, la censure des réseaux sociaux est un enjeu politique majeur
  • les Etats n’hésitent pas à exercer des pressions judiciaires et pécuniaires sur ces dossiers

Elon Musk a annoncé qu’il se plierait aux décisions de la justice brésilienne.

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Bardella et Attal sont-ils assez “épais” pour faire face à la tempête économique qui arrive ?

Jordan Bardella est interrogé aujourd’hui par des syndicats patronaux sur des questions économiques. Il l’avait déjà été il y a trois semaines par Croissance Plus et la CPME. Lors de ses deux premières prestations, il avait exprimé un point de vue très théorique, éloigné des problématiques réelles des entrepreneurs (notamment sur le besoin de main d’oeuvre, sur la dette ou sur les réformes de structure à mener pour défendre la compétitivité de notre économie). De ce point de vue, Bardella a le même problème qu’Attal : une connaissance purement théorique du monde du travail, et une obsession de la communication. Face à la tempête qui arrive, leur absence d’expérience professionnelle va-t-elle nous jouer un mauvais tour ?

La France entre dans une zone de turbulences : les agences de notation pourraient avoir la tentation de dégrader la note de la France. Dans tous les cas, l’été sera “chaud”, car des mesures d’économie doivent être prises, et personne ne semble décider à expliquer à l’opinion qu’elles sont inévitables… et qu’elles seront douloureuses. Face à ce Cap-Horn qui arrive, les personnalités de Bardella et d’Attal pourraient poser problème :

  • la “mode” consiste à mettre en avant des jeunes gens à l’aise dans l’exercice d’avachissement collectif, c’est-à-dire de communication lénifiante où l’on explique qu’on rasera gratis et que la dette financera l’immobilisme français
  • Attal et Bardella sont, de ce point de vue, des “créatures communicationnelles” parfaites
  • ni l’un ni l’autre n’ont la moindre expérience de l’entreprise et de l’économie réelle, tous deux ont enchaîné des postes politiques
  • l’un et l’autre sont donc coupés de la réalité d’un chiffre d’affaires, d’un bénéfice, d’une stratégie commerciale en situation réelle, et des règles propres à la conduite d’une entreprise
  • l’un et l’autre ont été formés à l’école de la dépense publique
  • l’un et l’autre sont convaincus (comme Macron) que la meilleure manière de rembourser la dette est de créer de la croissance économique
  • or les perspectives de croissance semblent lointaines et incertaines, et la maîtrise de la dette supposera soit des économies, soit des hausses d’impôt
  • la caste est convaincue que rien ne presse et que le navire France est insubmersible
  • ni Attal ni Bardella, machines de communication inventées pour dire aux Français ce qu’ils ont envie d’entendre, semblent bien frêles si la tempête devait arriver…

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Courriels privés sur les origines du COVID: un conseiller de Fauci assigné à comparaître devant la commission d’enquête

Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus de la Chambre a annoncé que l’ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, le Dr David Morens, est assigné à comparaître. On lui exige de remettre des courriels liés potentiellement aux origines du Covid-19, qu’il a échangés avec Fauci, le directeur des NIH Francis Collins et des scientifiques sur un compte privé d’ici le 30 avril au plus tard. Les Républicains espèrent profiter de leur puissante majorité pour pousser les scientifiques et les fonctionnaires fédéraux à donner des réponses concrètes et fiables. Les élus républicains ont également l’intention de lancer des enquêtes focalisées sur Biden et son entourage.

Un comité de la Chambre enquêtant sur la pandémie de COVID-19 a pris une mesure significative en assignant à comparaître un ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), pour des courriels échangés sur un compte privé. .Le Parti républicain, surnommé aussi Grand Old Party ou GOP, a toujours critiqué les décisions du gouvernement concernant la gestion du Covid-19. Pour rappel, le sénateur Rand Paul avait déjà  accusé l’ancien directeur du NIAID d’avoir approuvé toutes les recherches menées dans le laboratoire de Wuhan. Fauci a toujours nié que les National Institutes of Health (NIH) ont financé la recherche sur le gain de fonction. Mais le sénateur Paul avait déjà évoqué sur le fait qu’un mail contredisait cette déclaration et a qualifié Fauci de  « menteur ».

Violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers

Le Dr David Morens, ancien conseiller principal de l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci, est accusé de violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers. A priori, il a dissimulé des documents mettant en avant les origines du Covid-19 et l’utilisation des fonds fédéraux dans la subvention d’une recherche menée par les laboratoires chinois . Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a annoncé qu’il est assigné à comparaître.

Les documents en question incluraient notamment les courriels que le Dr Moderns a échangés sur un compte privé avec le Dr Fauci et le directeur des NIH Francis Collins. Ces derniers auraient essayé d’empêcher tous les efforts visant à vérifier si la pandémie était liée à une fuite de laboratoire.

Le comité de la Chambre exige la remise de tous ces échanges de courriels privés d’ici le 30 avril. Le Dr Marens doit aussi remettre ses communications avec des scientifiques qui ont réalisé une étude sur les origines naturelles du SRAS-CoV-2 discréditée et avec Peter Daszak, le président de l’EcoHealth Alliance. Nous l’avions évoqué dernièrement, EcoHealth serait aussi lié à des projets de recherche risqués en Chine que les experts scientifiques et législateurs ont qualifiés de recherches sur le gain de fonction sur les coronavirus. Le financement d’un de ces projets a été suspendu pendant la pandémie avant d’être rétabli.

Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), plus de 3000 pages de courriels du Dr. Anthony Fauci, sont accessibles. Dans ces mails, il apparaît que Fauci avait sciemment cherché à effacer les traces de son implication et celle du NIAD (qu’ il présidait), dans le co-financement de recherches menées au laboratoire P4 de Wuhan et qui pourraient être à l’origine du COVID. 

Morens lié au financement du projet de recherche sur le gain de fonction

Le comité Covid de la Chambre aurait été informé de l’existence de ces documents par un lanceur d’alerte. La semaine dernière, EcoHealth a publié des courriels mettant en avant l’implication de Morens dans la tentative de rétablir le financement du projet de recherche sur le gain de fonction. En effet, il aurait « fourni au Dr Daszak l’accès à des à des informations non publiques et a donné un aperçu des conversations internes au NIAID ».

Dans un communiqué de presse, le Comité Covid de la Chambre a indiqué que le Dr Morens a écrit au Dr Daszak dans un courriel : « Tony est maintenant pleinement conscient, je pense, et on me dit qu’il impliqué dans une sorte de contrôle des dégâts ».

Un autre e-mail a révélé que le Dr Daszak a accepté de contacter le Dr Morens via son compte Gmail professionnel. Il n’a donc pas utilisé son compte de messagerie gouvernemental alors qu’il allait évoquer des informations sur le Covid-19 et les subventions du NIAID. Dans ce courriel, un message inquiétant a été découvert. Le Dr Daszak a écrit : « nous avons 15.000 échantillons dans des congélateurs à Wuhan ». Le président de la commision, Brad Wenstrup (R-Ohio) a annoncé dans un communiqué que ces communications privées sont « probablement illégales ».   

A ce jour, le Dr Fauci n’a pas encore répondu à tous ses reproches. Néanmoins, il nie les allégations selon lesquelles il aurait visité la CIA pendant la pandémie ou influencé l’enquête de la CIA sur les origines du COVID-19. Lors de l’ audience de déposition en novembre 2022, le Dr Anthony Fauci, avait même déclaré ne pas se rappeler des décisions importantes prises par l’administration Biden pendant la pandémie. L’implication de figures clés telles que le Dr Anthony Fauci ajoute un élément de controverse à la gestion de la pandémie de COVID-19 et aux décisions qui en découlaient.

USA : forte hausse des hospitalisations liées à l’alcool chez les femmes durant le COVID

Aux USA, les complications de santé associées à la consommation d’alcool ont connu une hausse significative chez les femmes d’âge moyen pendant les premières années de la pandémie de COVID-19, selon une étude récente publiée dans la revue JAMA Health Forum. Les femmes âgées de 40 à 64 ans, ont connu les plus fortes augmentations mensuelles pour toutes les affections, ainsi que pour les maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD) . si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes d’addiction et de dépression. La «politique enfermiste » prônée par l’administration Biden a largement favorisé les risques liés aux addictions, à savoir la consommation d’alcool.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Health Forum vendredi, le nombre de visites à l’hôpital suite à des affections liées à l’alcool chez les femmes d’âge moyen a augmenté au cours des premières années de la pandémie, c’est-à-dire entre avril 2020 et septembre 2021. La plupart des patientes étaient atteintes de maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD). Selon les auteurs de l’étude, les causes sont tout simplement inconnues.  Pour autant, les  Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont récemment publié des données alarmantes révélant une augmentation significative des décès liés à la consommation d’alcool , en raison du stress et de l’isolement liés à la pandémie de COVID-19.

Une autre recherche sur la consommation et les méfaits de l’alcool

D’avril 2020 à septembre 2021, les visites à l’hôpital pour des affections liées à l’alcool ont explosé, avec une augmentation notable chez les femmes âgées de 40 à 64 ans. Les maladies hépatiques liées à l’alcool ont été particulièrement préoccupantes dans ce groupe démographique.

Selon le professeur adjoint à la division de médecine interne générale de la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh et auteur principal de l’étude, le Dr Bryant Shuey, auteur principal de l’étude, souligne que ces résultats mettent en lumière les défis persistants en matière de prévention et de traitement des troubles liés à l’alcool.

À travers cette étude, le Dr Shuey et son équipe ont voulu comprendre les éventuels liens entre la hausse de la consommation d’alcool et la pandémie. Ils ont donc décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet. Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Health Forum. Pour mener cette étude, les chercheurs ont utilisé la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum.

L’étude, basée sur l’analyse de la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum d’assurance de 14,6 millions de personnes âgées de 15 ans et plus entre mars 2017 à septembre 202, révèle une augmentation régulière des affections liées à l’alcool, en particulier chez les femmes d’âge moyen.

A partir d’avril 2020, les visites à l’hôpital pour troubles liés à la consommation d’alcool ont augmenté. En effet, les diagnostics des patients des services d’urgence, des unités d’hospitalisation et des unités d’observation ont révélé que 57 à 66% d’entre eux souffraient d’ALD, 29 à 37% étaient en sevrage alcoolique ou présentaient un trouble de l’humeur lié à l’alcool, 3 à 4% souffraient de cardiomyopathie liée à l’alcool et 1 à 2% atteints de gastrite liée à l’alcool avec saignement.

Cette tendance, bien que complexe, soulève des questions sur les facteurs sous-jacents à cette augmentation, notamment la consommation d’alcool pendant la pandémie et les obstacles aux soins.

Les taux de ces affections ont fortement augmenté au cours des premiers mois de la pandémie. Une hausse de 8 à 19% a été constatée durant quatre mois. La plupart des patientes concernées étaient des femmes âgées de 40 à 64 ans et le nombre de victimes d’ALD était particulièrement élevé. Notons que cette maladie du foie est très grave selon le Dr Shuey et elle peut apparaître des années plus tard.

Les causes de la hausse des troubles liés à la consommation d’alcool chez les femmes

Selon l’auteur de l’étude, la hausse de la consommation d’alcool durant la pandémie a peut-être accentué les symptômes d’ALD chez les femmes qui en souffraient déjà. Mais il est tout aussi probable que ce soit de nouveaux cas diagnostiqués.

Le Dr Shuey souligne que la stigmatisation entourant les troubles liés à la consommation d’alcool peut conduire à une sous-déclaration des habitudes de consommation d’alcool chez les patients hospitalisés. De plus, les limitations de la base de données utilisée dans l’étude pourraient sous-estimer l’ampleur réelle du problème, en excluant les personnes non assurées ou sous-assurées.

En d’autres termes, les chercheurs ne connaissent pas vraiment la cause de cette montée en flèche des méfaits de l’alcool chez les femmes.

Toutefois, ils espèrent que cette étude sera prise au sérieux par les professionnels de la santé publique. L’écart entre les hommes et les femmes qui subissent les méfaits de la consommation d’alcool est de plus en plus réduit. Selon Shuey, certaines personnes pensent que cela pourrait avoir un lien avec la normalisation de la consommation d’alcool. De plus en plus de campagnes publicitaires sur les boissons alcoolisées ciblent les femmes actuellement. Mais tout cela n’est que spéculation, a-t-il ajouté. L’équipe prévoit de mener une nouvelle étude sur l’effet de la pandémie sur l’accès au traitement de l’ de troubles liés à la consommation d’alcool (AUD).

Par ailleurs, selon les CDC US, entre 2016-2017 et 2020-2021, l’abus d’alcool était l’une des principales causes de décès aux Etats-Unis. Selon les données des CDC, le nombre moyen de décès liés à l’alcool est passé de 138 000 à 178 000 par an entre 2016-2017 et 2020-2021. Au pic de la pandémie, cela représentait environ 488 décès par jour, mettant en évidence l’ampleur de la crise.

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Retraites : comment les fonctionnaires spolient scandaleusement les smicards…

La retraite par répartition (adoptée par Vichy en 1941 et non par les communistes en 1946 comme le soutient une honteuse propagande gauchiste appuyée par l’Etat) est devenu un totem pour beaucoup de Français. Mais savent-ils que ce système consiste surtout à spolier les smicards en bonne et due forme pour redistribuer la richesse aux plus riches et aux mieux protégés, à commencer par les fonctionnaires. Florent Machabert nous explique comment et dans quelles proportions.

Donc, un smicard verse, tout au long de sa carrière, 250.000€ au système de retraites installé par Vichy en 1941 et fièrement repris par les communistes à la Libération (pour les gens ordinaires, les gros bataillons de la CGT demeurant dans des régimes spéciaux bien plus favorables au nom de la solidarité, bien entendu). En supposant qu’il vive jusqu’à 85 ans, il en retire péniblement 222.000€.

Le régime général condamne donc le smicard à perdre plus de 25.000€.

Rappelons quelques points :

  • ce système est contre-redistributif, puisque le rendement de la retraite est plus favorable avec une rémunération égale à deux SMIC
  • ce système est encore plus contre-redistributif en faveur des fonctionnaires, puisque ceux-ci, grâce à une méthode de calcul de la rente de sortie égale à 75% des six derniers mois de salaires, sont les grands gagnants du système de retraite
  • au SMIC, il serait beaucoup plus juste et rentable d’adopter un système par capitalisation
  • le meilleur aveu de cette injustice tient au fait qu’aucun membre de la caste ne communique jamais sur la rentabilité du système de retraite par répartition, ni sur son effet de redistribution en faveur des plus riches

L’urgence est d’ouvrir un système de retraite par capitalisation pour les salaires les moins élevés du secteur privé.

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Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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Baromètre Machabert : nos performances annuelles sont très supérieures à l’inflation, mais le CAC40 va-t-il plier ?

Dans cette capsule en deux volets, Machabert fait d’abord un point sur la construction des trois portefeuilles bâtis par Samarie & Cie pour le Courrier et dévoile à ceux qui n’auraient jamais acquis l’un des dossiers mensuels leurs performances annuelles moyennes depuis juin 2022… très (très) supérieures à l’inflation ! Pari tenu !

Machabert tente ensuite de répondre aux interrogations quant à la poursuite ou non du triple marché haussier des métaux précieux, des cryptos et des actions, en s’appesantissant notamment sur l’évolution des catalyseurs actuels des marchés boursiers, en particulier l’impact d’une possible/probable baisse des taux de la BCE (mais pas de la FED) mi-2024.

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Belloubet continue l’oeuvre de grand déclassement des enseignants

Beaucoup attribuent le malaise enseignant à un problème de salaires. Nous pensons plutôt que le premier problème rencontré par nos hussards noirs, tient à leur perte progressive et continue d’autonomie dans leur pratique professionnelle… et à leur déclassement dans la grande oeuvre d’uniformisation, pour ne pas dire de robotisation de l’enseignement public. Et la ministre Belloubet continue consciencieusement ce projet séculaire avec la labellisation des manuels scolaires.

Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.

Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.

L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :

Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.

Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.

Syndicat SNALC

Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…

Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.

En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…

Rappelons que nous proposons :

  • la généralisation du chèque scolaire
  • l’autonomie des établissements
  • la fin du statut de fonctionnaires pour les enseignants

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Peur de l’insurrection : Attal renforce discrètement l’arsenal de l’infiltration policière

On le sait, et l’approche des Jeux Olympiques n’arrange rien, le gouvernement a peur d’une insurrection, tant l’écoeurement est fort devant les dérives du capitalisme de connivence et le dilettantisme cynique avec lequel Macron gère le pays. Depuis plusieurs années, le pouvoir ne cense de renforcer l’arsenal de la contre-insurrection qui lui permet de mettre les révoltes en échec. Discrètement, Gabriel Attal vient de prendre un arrêté pour renforcer le dispositif de surveillance des populations… au nom de la lutte contre les ingérences étrangères, bien sûr.

Les syndicats policiers, on le voit, s’en frotte les mains : le Premier Ministre a pris un arrêté pour renforcer la lutte contre-insurrectionnelle du gouvernement. Cet arrêté, pris en application d’une cascade de décret, prévoit ceci :

Autrement dit, les policiers auront désormais le droit d’agir sous une fausse identité ou sous une fausse qualité pour mieux passer inaperçus.

On comprend désormais que, après l’infiltration cognitive dont nous avons beaucoup parlé, c’est l’infiltration réelle, physique, qui se prépare à grande échelle pour mater toute tentative de rébellion en pratiquant du renseignement humain auprès des révoltés.

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Face à son inefficacité, Biden suspend l’obligation du masque pour les employés fédéraux 

Dans un décret présidentiel publié le vendredi 12 avril 2024 après-midi, le président américain Joe Biden a mis fin discrètement à l’obligation de porter un masque Covid pour les employés fédéraux. Il vient ainsi d’abroger le décret intitulé « Protéger la main-d’œuvre fédérale et exiger le port du masque ». C’était l’une des mesures phares qu’il a adoptées durant le Covid-19. Par ce geste, Biden vient de reconnaître l’inefficacité des politiques sanitaires mises en place et sans doute le déclin naturel de l’épidémie. 

Depuis le début de la crise COVID, Aux Etats-Unis,  l’obligation vaccinale et la question du port du masque sont des sujets à controverse. Déjà en novembre 2021, Joe Biden a enchaîné les revers  devant les juridictions, sur l’application du mandat de vaccin COVID-19. Le président Biden a finalement abrogé l’un de ses décrets présidentiels précédents concernant la COVID-19, mettant ainsi fin à l’obligation pour les employés fédéraux de porter des masques faciaux dans les bâtiments fédéraux ou sur les terres fédérales. Cette décision, annoncée par décret présidentiel le 12 avril 2024, marque un tournant dans la stratégie de réponse du gouvernement américain à la pandémie. Les mandats liés à la COVID ont été très controversés et ont fait l’objet de diverses poursuites judiciaires. L’obligation vaccinale contre la COVID pour les employés fédéraux n’a pas été appliquée pendant un certain temps après qu’un tribunal a émis une injonction mettant fin à l’application de l’obligation.

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La santé, par Florent Machabert

Par : Rédaction

Voici un thème difficile à traiter, mais rendu incontournable tant par le scandale ORPEA en 2022 que par l’omniprésence de « Big Pharma » dans la gestion de la crise sanitaire. Délicat à traiter, car ce sont moins les opportunités qui manquent dans le secteur de la santé, largo sensu, que la vigilance de chaque instant dont tout investisseur doit impérativement faire preuve en la matière s’il souhaite à la fois faire sécession vis-à-vis de la « grande lessiveuse » qu’est, en France, la « Sécurité Sociale », tout en gardant une visée éthique, ce qui, vous allez rapidement le constater, relève du funambulisme.


Nous vous présentons donc dans ce 43ème dossier :
– Le marché des EHPAD français et les opportunités qu’il offre (il manquera par exemple 1 400 000 lits en 2030) ;
– Le secteur des sous-traitants pharmaceutiques et ses opportunités ;
– La mise à jour du baromètre général des portefeuilles (en annexe).

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L’or monte-t-il par crainte d’une troisième guerre mondiale ?

Depuis plus d’un an, nous conseillons à nos lecteurs d’être prudents et de parier sur l’or pour diversifier leur patrimoine, plutôt que sur la bourse et l’assurance-vie. Notre pari n’était pas absurde, puisque, depuis le 6 octobre 2023, a gagné plus de 30%…. ce qui est un placement correct. Reste à savoir si cette hausse est durable. C’est l’occasion de souligner que l’instabilité de la situation géopolitique mondiale favorise les spéculations sur le cours de cet étalon mondial.

Vous l’avez tous constaté, l’or connaît une très belle progression, ce qui nous satisfait : nous vous conseillons depuis plus d’un an d’en acheter par précaution.

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Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…

Fin avril, Emmanuel Macron doit prononcer un grand discours sur l’Europe, digne de son discours dit “de la Sorbonne” où il avait présenté l’Union comme un remède à l’obscurantisme nationaliste. Pourquoi pas, après tout ? Sauf que, au-delà des grandes déclarations d’amour à une Europe totalement fantasmée, Macron montre chaque jour qu’il est bien décidé à profiter des avantages du système européen, sans payer le prix de l’engagement, ni sans assumer ses obligations.

La semaine qui vient de s’écouler est assez cruciale pour le macronisme et pour l’Europe. Plus que jamais, Macron a démontré qu’il aimait l’Europe dès lors qu’elle permettait à la France de se comporter en passager clandestin du continent : on profite des avantages de la “mutualisation” européenne, sans en payer le prix.

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Affaire Dreyfus : de l’antijudaïsme à l’antisémitisme nationaliste

Dans ce nouvel épisode de la chronique de la royauté, Yves-Marie Adeline nous rappelle les grandes lignes de l’affaire Dreyfus et de son impact sur la pensée à la fois nationaliste et royaliste en France. Durablement, l’affaire Dreyfus marque la mutation d’un antijudaïsme pour ainsi dire traditionnel en France, vers un antisémitisme moderne, caractéristique d’une certaine droite française.

En soi, l’anti-dreyfusisme n’a pas de signification politique particulière :

  • il se trouve qu’il s’est “chargé” d’une signification politique lorsqu’Emile Zola a lancé sa campagne contre l’accusation abusive contre Dreyfus
  • l’affaire Dreyfus a alors cristallisé un rejet de la République et de ses valeurs par la droite légitimiste
  • durablement, l’affaire Dreyfus clive l’opinion publique en France et rejette les partisans de l’ordre dans un antisémitisme moderne, qui marque la vie politique jusqu’à la chute de Vichy
  • l’affaire donne le signal d’une épuration dans l’armée, et d’une utilisation de la franc-maçonnerie comme auxiliaire de la doctrine républicaine qui laissera de longues traces dans la pensée française
  • inversement, de nombreux légitimistes associeront le judaïsme et la franc-maçonnerie à la lutte de la République “contre” la France et en tireront de longues conséquences
  • la séparation de l’Eglise et de l’Etat et la laïcité furent des conséquences directes de cette affaire

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Après 7 ans dans le rouge, sauvons notre économie, changeons de Ministre !

Par : Rédaction

Par Michel Goldstein – Un chef d’entreprise avec ce bilan aurait dû mettre la clé sous la porte depuis bien longtemps. N’importe quelle ville avec une telle gestion aurait été mise sous tutelle dès son premier écart de budget, à l’exception de Paris bien entendu. Tous les responsables auraient démissionné après un tel échec politique… Tous ? Depuis maintenant sept ans, un ministre fait de la résistance. Pourtant, la gestion de Bruno Le Maire suscite légitimement l’inquiétude et la défiance.  La dette explose, le déficit bat des records, le leurre des 10 milliards d’économie à l’horizon 2025 se révèle être le double.

Pour satisfaire les agences de notations financières, le ministre écrase les collectivités de tout son poids, pour qu’elles rendent jusqu’au dernier centime. Maintenant c’est au tour des rentiers d’être dans l’œil mauvais du gouvernement. Ce gouvernement donne l’impression de gratter les fonds de tiroir à la recherche des rares poches de revenus qui échappent encore à sa convoitise. Un État dispendieux, dilapidant l’argent public sans compter, endetté à hauteur de 3.000 milliards, dont 900 supplémentaires sous le seul mandat du ministre de l’Économie.  Bruno Le Maire s’attaque encore, comme depuis de nombreuses années, aux collectivités territoriales, qui n’ont de cesse de gérer leur budget au centime près, avec méthode et discipline, sans jamais invoquer le droit à l’erreur. Ces mêmes collectivités subissent des coupes budgétaires chaque année, sans jamais avoir le droit de s’indigner. En proposant de restreindre à nouveau les ressources des collectivités, le ministre affiche là une vision économique à court terme, ignorant les conséquences désastreuses sur la vie quotidienne de nos concitoyens. Les maires et élus locaux, en première ligne, se voient contraints de faire face à des coupes budgétaires drastiques, compromettant ainsi des investissements essentiels pour pallier l’État défaillant, dans l’éducation, la santé, l’aménagement du territoire… Aucun secteur public n’est épargné. Où vont nos impôts !

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Referendum LR sur l’immigration : le peuple peut-il décider de tout ?

Le Conseil Constitutionnel vient de refuser le sixième referendum d’initiative partagé dûment sollicité par des parlementaires. En l’espèce, les parlementaires LR ont demandé de soumettre à un referendum d’initiative partagée les mesures restrictives concernant l’immigration que le Conseil Constitutionnel avaient refusées au moment de la loi sur l’immigration. Et patatras, les Sages déboutent une nouvelle fois les LR, sur un motif qui mérite, pour le coup, d’être rappelé à tous les partisans du referendum : non, en démocratie, le peuple ne décide pas de tout.

LR vient de subir un nouveau revers sur l’immigration, avec ce refus du Conseil Constitutionnel d’organiser un referendum sur une proposition de loi restreignant l’accès des étrangers en situation régulière à des prestations d’aide sociale.

Ce refus était prévisible, puisque le projet de referendum s’appuie sur une conception très socialiste et totalitaire de la loi, héritée du Comité de Salut Public de 1793 : la loi peut tout, dans cette vision étrange de la démocratie, qui anime également certains partisans du RIC. Ainsi, le peuple, par referendum, pourrait légitimement décider de tout.

Rappelons que cette croyance est en rupture complète avec la démocratie elle-même :

  • la base de la démocratie est le respect du droit, et tout particulièrement des droits naturels de chacun, y compris si ce chacun appartient à une minorité
  • le vote est une forme dégradée de décision démocratique
  • le vote majoritaire est la forme la plus primitive qui soit du mode de décision… des votes comme le scrutin préférentiel sont beaucoup plus respectueux des nuances de l’opinion
  • le totalitarisme démagogique se caractérise par l’illusion qu’un referendum peut décider de ne plus respecter le droit
  • en l’espèce, on comprend mal comment nous pourrions concilier avec nos droits naturels le fait que certains, en France contribuent à des prestations auxquelles ils ont droit, pendant que d’autres seraient obligés de les financer sans y avoir droit

Il est assez étonnant qu’un parti de gouvernement véhicule une vision aussi dangereuse du referendum. Redisons-le, la démocratie, ce n’est pas le droit du peuple de décider de tout, c’est l’obligation faite au peuple de respecter les droits individuels. C’est quand même très différent…

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Monnaie numérique : l’aumône programmable pour les pauvres, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’un des plus grands dangers des monnaies numériques réside dans la possibilité technique de les programmer et de les lier ainsi exclusivement à certains achats. De toutes nouvelles possibilités s’offrent au monde de la finance et à ses complices politiques dociles dans les États-nations : d’une part, le comportement des consommateurs peut être contrôlé. D’autre part, de toutes nouvelles opportunités s’offrent pour promouvoir des effets économiques souhaités en appuyant sur un bouton.

Ce n’est qu’une petite information qu’il faut lire deux fois pour en percevoir son caractère explosif : le gouvernement thaïlandais a annoncé un plan de soutien à l’économie. Quelque 50 millions de Thaïlandais devraient recevoir chacun environ 250 euros sous forme de crédit numérique à dépenser dans leurs commerces locaux.

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Comment la Chine entretient-elle la trame narrative du zéro Covid ?

Le gouvernement chinois et l’organe décisionnel central du Parti communiste au pouvoir ont annoncé mercredi le renforcement du réseau qui a aidé la Chine à appliquer les stratégies « zéro Covid ». Il s’agit d’un réseau national de travailleurs communautaires. Cette décision a été prise dans le but de « maintenir la stabilité sociale et consolider le pouvoir à long terme du parti ». Pour rappel, en Chine, la crise sanitaire a été marquée par une situation d’enfermement et de restrictions qui s’est renforcée de jour en jour. La stratégie « zéro Covid » a engendré plusieurs perturbations de grande envergure, aussi bien économique que sociale. Une situation qui a mis les Chinois dans un état de psychose permanent.

Si la Chine a été l’un des pionniers dans la mise en œuvre de stratégies de “zéro Covid”, la pandémie a été un catalyseur pour le renforcement de son réseau national de travailleurs communautaires. Cette évolution, initiée par le Parti communiste et le Conseil des Affaires d’État, vise à consolider le pouvoir du parti et à maintenir la stabilité sociale à long terme., étant donné que la circulation des personnes et l’approvisionnement en termes de produits sont restreints. A travers la politique du « zéro covid », le gouvernement chinois n’a cessé dé infantiliser sa population qui a perdu sa capacité à gérer l’épidémie au quotidien.

Un système pour renforcer le contrôle central de Pékin

Ces dernières années, Pékin cherche tous les moyens possibles pour renforcer le contrôle central afin de réduire les conflits au niveau de la gouvernance et d’optimiser la stabilité sociale. L’année dernière, le ministère de la Sécurité publique a opté pour le déploiement davantage d’agents au niveau des postes de police et des communautés résidentielles (urbaines et rurales) afin de lutter contre les troubles sociaux.

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Patrick Pelloux accusé d’harcèlement sexuel par une consœur de la technostructure sanitaire

Cheffe des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, Karine Lacombe, accuse Patrick Pelloux d’agression sexuelle et morale. L’accusation a été confirmée par Agnès Buzyn et Roselyne Bachelot. Pendant la crise du Covid, tout comme sa consœur Karine Lacombe, Patrick Pelloux a été régulièrement invité sur les plateaux de télévision, faisant partie de cette « garde rapprochée » de médecins de la technostructure sanitaire connus pour leurs discours covidistes, enfermistes et anxiogènes. Si l’infectiologue Karine Lacombe s’était illustrée comme pro-confinement, l’urgentiste Patrick Pelloux, s’était prononcé en faveur de la vaccination obligatoire des enfants contre le Covid-19. Désormais, elle accuse l’urgentiste d’être un « prédateur  sexuel».

Dans un récent entretien accordé à Paris Match, Karine Lacombe a levé le voile sur les comportements inappropriés qu’elle aurait subis de la part de Patrick Pelloux. Karine Lacombe, médecin star de la technostructure sanitaire, accuse ouvertement Patrick Pelloux, une figure respectée dans le domaine médical, de comportements déplacés et d’agressions sexuelles. Après l’industrie cinématographique et le secteur militaire, c’est maintenant le domaine hospitalier qui est touché par le mouvement #MeToo.

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Une frappe de l’Iran sur Israël est-elle imminente?

Washington et Tel-Aviv s’agitent autour d’une frappe iranienne en représailles au bombardement israélien du consulat d’Iran à Damas. Une frappe serait imminente, selon Washington. En réalité, cela fait plusieurs jours qu’on parle de cette frappe, en Israël, et l’on en vient à penser qu’au fond le gouvernement israélien la souhaite pour pouvoir refaire sa réputation après avoir dû piteusement retirer ses forces de Gaza. Mais l’Iran mise depuis le 7 octobre sur la patience stratégique. Bien malin qui peut prédire la forme exacte que prendra la riposte iranienne. Quassem Soleimani a été assassiné sur ordre de Donald Trump en janvier 2020 mais l’esprit de sa stratégie règne toujours à Téhéran.

Le commandant du Commandement central américain (CENTCOM), le général Erik Kurilla, est Israël, où il a rencontré ce 11 avril le ministre israélien de la défense Yoav Gallant et d’autres hauts responsables de l’armée, en prévision d’une réponse iranienne au bombardement du consulat de Téhéran à Damas.

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Chaud, cacao ! par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaineVers une dégradation de la note de la France ?Comment l’an passé à la même époque (nous l’avions relaté dans Finance & Tic), l’agence de notation Moody’s a exprimé son scepticisme quant à la capacité de la France à atteindre son objectif de réduire le déficit public à 2,7% d’ici 2027. L’Insee a annoncé que le déficit de 5,5% du PIB en 2023 dépassait de près de 16 Mds € et de 0,6 pt de % la prévision gouvernementale de 4,9%. Dans les faits, les calculs de Samarie & Cie font d’ores et déjà état d’un déficit public qui dépasse 6% du PIB pour 2023… Ce chiffre complique davantage l’objectif de désendettement affiché par Bruno Lumière©. Malgré cela, ce dernier a réaffirmé sa « volonté de ramener le déficit public en dessous de 3% en 2027 ».

Moody’s met donc logiquement en garde les marchés contre les risques associés à la stratégie budgétaire de moyen terme du gouvernement français, au motif qu’elle est basée sur des hypothèses économiques et de recettes trop optimistes, ainsi que sur des baisses de dépenses sans précédent (mais insuffisantes), ce qui les rend peu probables dans les faits. En effet, elle considère comme peu crédible que le gouvernement atteigne son objectif de réduire le déficit à 4,4% en 2024. Réduire le déficit d’un point de pourcentage en un an, en dehors des circonstances exceptionnelles liées au Covid, n’a été réalisé qu’une seule fois depuis 2000 et représente un effort d’environ 30 Mds € annuels. Moody’s prévoit également une remontée progressive du niveau de la dette publique en % du PIB dès cette année, exposant le pays à une charge de la dette sans précédent depuis plus de 20 ans (de l’ordre de 60 Mds €). Sauf à faire l’hypothèse d’une attaque spéculative des marchés contre la France, qui surenchérirait encore les intérêts de la dette…

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Pourquoi les catholiques (français) font-ils une fixation sur Notre Dame de Fatima ?

Nous continuons, durant cette semaine de Pâques 2024, notre exploration de la piété mariale, en particulier celle des Français. Je reviens aujourd’hui sur un sujet que j’ai déjà traité au début de la Guerre d’Ukraine: la fixation – amoindrissante pour la foi – sur Notre-Dame-de-Fatima. Une apparition mariale porteuse d’un message qui eut une énorme portée en son temps; mais qui devrait appartenir au passé alors que de nombreux catholiques sous influence américaine (inconsciente?) en feraient presque un “cinquième évangile”. En réalité, l’attachement exagéré au message de Fatima en dit long sur les biais du christianisme “occidentalisé”

Le 2 mars 1922, le pape Pie XI publiait une lettre dont le titre était (selon les premiers mots du texte latin): Galliam Ecclesiae Filiam:

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Faire payer le déficit des fonctionnaires par les entrepreneurs : c’est parti !

On a bien noté la panique du gouvernement face à la dégradation inattendue des comptes publics. Alors que Bruno Le Maire, qui a caché depuis l’automne la gravité de la situation, s’obstine à dénoncer toute hausse d’impôts, Gabriel Attal fourbit ses armes pour procéder à ces hausses juste après les élections européennes. Il vient de “confier les clés du camion” à une troïka de députés dont l’un est un partisan farouche de l’augmentation des prélèvements sur les dividendes. Les entrepreneurs devraient payer l’addition.

La confusion règne au sein du gouvernement sur la riposte à porter contre la détérioration inattendue des comptes publics, qui devrait s’aggraver dans les mois à venir.

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Pourquoi les taux d’intérêt ne sont pas prêts de baisser… et quelles en sont les conséquences ?

Aux Etats-Unis, la publication des chiffres de l’emploi a surpris. Le chômage est tombé à 3,8%, avec un nombre inattendu de créations d’emplois au mois de mars… Paradoxalement, cette santé insolente de l’économie américaine est une mauvaise nouvelle pour les aspirants à la propriété : les taux d’intérêt ne devraient pas baisser, comme beaucoup l’espéraient. Par un effet de rebond encore incertains, de nombreux acteurs de l’économie ne cachent plus leur crainte d’une correction boursière d’ampleur. Nous reviendrons ce week-end, dans notre rubrique “patrimoine” sur les conséquences à tirer de cette situation.

Il faut être vigilant sur l’enchaînement de conséquences néfastes en préparation du fait (paradoxal) de la santé insolente de l’économie américaine :

  • en mars, l’économie américaine a créé 300.000 emplois non-agricoles. Les analystes en attendaient 200.000. En février, l’économie américaine avait créé 275.000 emplois
  • l’économie américaine est donc capable de prospérer malgré des taux d’intérêt élevés
  • une baisse des taux d’intérêt pourrait donc créer une surchauffe qui déboucherait sur une reprise de l’inflation
  • la Fed (Réserve fédérale) a pour mission de lutter contre l’inflation et de préserver le plein emploi
  • inévitablement, dès lors que les taux d’intérêt élevés ne menacent pas l’emploi, la Fed n’a aucune raison de baisser ses taux
  • la BCE ne pourra prendre le risque d’une fuite de capitaux vers les USA, et devra donc conserver des aux compétitifs
  • il existe donc peu de probabilité pour que la BCE baisse ses taux…

Par conséquent :

  • le coût du déficit public restera élevé et contraindra le gouvernement à des mesures d’économies rigoureuses et impopulaires
  • les taux d’emprunt vont rester élevés, ce qui est un obstacle pour l’accession à la propriété
  • mais ces taux d’intérêts élevés en France et, plus généralement en Europe, vont compliquer la reprise de la croissance

Rendez-vous dans nos colonnes ce week-end pour une série d’articles consacrés à ce sujet, notamment à son impact pour votre stratégie patrimoniale

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Chronique de la royauté : comment Barrès a-t-il influencé le mouvement royaliste ?

Dans ce nouvel épisode de notre chronique hebdomadaire de la royauté, Yves-Marie Adeline évoque l’influence de Maurice Barrès, au tournant des années 1900, sur la mouvance royaliste en France. Contemporain de Maurras, Barrès est moins connu aujourd’hui, mais son rôle fut pourtant déterminant dans la gestation d’un nationalisme dont certains royalistes se réclament aujourd’hui.

Maurice Barrès est un Lorrain qui a fui sa région losqu’elle est devenue allemande, après la défaite de 1870. Animé par un antigermanisme foncier, Barrès produit une oeuvre encore remarquable aujourd’hui, même si elle est partiellement tombée dans l’oubli :

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Injections ARN : Moderna perd un procès pour violation de brevet contre Arbutus Biopharma

Nouveau revers pour Moderna dans la bataille des brevets COVID-19. Mercredi, un tribunal de district du Delaware s’est rangé du côté de la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma, et de Genevant Sciences, dans l’affaire de violation de brevet qui les opposaient à Moderna. Pour rappel, ils accusent le fabricant de vaccin d’avoir utilisé sans licence et sans compensation équitable leur technologie brevetée de nanoparticules lipidiques. Ils ont porté l’affaire devant la justice en février 2022. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.

L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. Les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Novembre 2023, l’Office européen des brevets (OEB) avait statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna. Arbutus Biopharma accuse Moderna d’avoir violé 6 brevets dans la fabrication et la vente du vaccin contre le Covid-19 MRNA-1273. Le tribunal de district du Delaware a rendu son verdict dans cette affaire opposant Moderna à la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma. Cette plainte n’est pas la première, d’autres passées plus inaperçues et liées au pactole du Covid. Le plaignant a déclaré que son objectif n’était pas d’empêcher la production ou la vente du produit, mais d’obtenir une compensation équitable. Pfizer fait l’objet d’une plainte similaire à son encontre par Arbutus Biopharma Corporation pour des questions liées au brevet sur l’ARNm.

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