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Hier — 24 avril 2024Le courrier des stratèges

La polémique lancée par Michelin à propos du Smic ,  par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

C’est une véritable polémique qui agite en ce moment le milieu entrepreneurial. Le président du groupe Michelin, Florent Ménégaux, a jeté un pavé dans la mare en présentant la nouvelle politique salariale de l’entreprise clermontoise, laquelle n’est plus à présenter, bien sûr ; rappelons tout de même qu’elle a inventé la roue pneumatique, imitée dans le monde entier, mais dont elle reste le leader. Quand nous parlons d’une entreprise « clermontoise », c’est avant tout une allusion à son origine géographique, mais en réalité, à mesure que s’est déroulé, disons un gros siècle, elle a acquis une dimension mondiale, avec 132.000 salariés répartis sur 121 sites aux quatre coins du Globe, notamment au Brésil où elle gère une unité importante.

L’objet de la polémique, donc, est le Smic, le salaire minimum interprofessionnel de croissance, héritier depuis 1970 du « Smig », le salaire minimum interprofessionnel garanti, en vigueur depuis 1950, mais lui-même héritier du « Salaire minimum vital » instauré en 1941 au temps de l’Etat français. En principe, le Smic, la version actuelle, donc, de ce salaire minimum légal, est destiné à permettre au salarié situé au plus bas de l’échelle salariale de couvrir ses frais sur tout le mois, de façon à lui éviter la spirale de l’endettement, pour autant qu’il n’aura pas contracté lui-même des dettes déraisonnables. Mais M. Ménégaux vient de remettre en question cette réputation en arguant que, en réalité, le Smic n’est pas un salaire décent. Qu’entend-il – ou plutôt, qu’est-ce que Michelin entend – par un « salaire décent » ? Eh bien, c’est un niveau de rémunération qui permet, je cite,

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

En direct de Lampedusa : mais où sont passés les migrants ?

Le Courrier des Stratèges est en reportage à Lampedusa, pour examiner de près l’image désormais mythique de cette île battue par les vents… et submergée par les migrants. Si la préoccupation migratoire est bien partout sur ce bout du monde, les migrants sont en revanche… invisibles ! et l’île n’est certainement pas submergée en personne par des arrivées de survivants. Pour le coup, une certaine propagande joue habilement des peurs et des fantasmes.

Le narratif a très bien fonctionné dans l’esprit collectif… Demandez à n’importe quel Français à quoi Lampedusa lui fait penser. Très peu vous parleront du pourtant célèbre roman le Guépard. Beaucoup vous diront que cette île de 5.000 habitants et de 20 km² au large de la Tunisie est devenue le principal point de passage des migrants africains vers l’Europe. Et, dans la croyance générale, ce lieu ressemblerait à une fuite dans un tuyau : une source d’écoulement permanent, un flux ininterrompu.

La réalité est bien différente quand on arrive sur place : pas un migrant n’est visible sur ce petit bout de Sicile où la vie s’écoule à l’italienne, avec ses petites rues chargées de voitures et ses restaurants qui s’animent le soir venu. Et pas une embarcation de fortune n’est visible dans le port, où les bateaux des garde-côtes sont sagement alignés.

Pourtant, quand on embarque à Palerme dans l’ATR 72 qui relie Lampedusa, on sent bien une atmosphère particulière. Une escouade de policiers mobiles occupe une partie du petit avion, avec des employés de la Croix-Rouge, des fonctionnaires munis de badges… Un tiers, la moitié de l’avion peut-être, transporte ces personnels dépêchés en mission, et les touristes ou les insulaires sont plus rares. Dans Lampedusa, on croise un nombre anormalement élevé de fourgons de police munis de grilles de protection. Il doit bien se passer quelque chose ici.

Mais… les rues sont vides et tranquilles. Jusqu’à vingt heures, les gens travaillent. Les magasins ouvrent tard. Les terrasses sont encore peu fréquentées. Et nulle part on ne voit les migrants. Le port semble somnoler. La vie est calme. Rien ne se passe.

Le voyageur scrute l’horizon en attendant ces barques chargées de hères dépenaillés qui viennent se jeter sur le sol européen pour fuir leur pays après une arrivée périlleuse. Mais la mer est vide, et ici personne ne semble sur le qui-vive.

Les habitants vous le disent simplement : rares sont les migrants qui arrivent “seuls”, c’est-à-dire à bord de leur embarcation. Les trafiquants à qui ils paient le passage ne leur laissent pas assez de carburant pour faire une traversée complète. Donc, oublions ce mythe terrifié d’une submersion migratoire qui déferlerait sur les plages de l’île (au demeurant peu nombreuses). Les choses se passent autrement.

Là aussi, les habitants vous l’expliquent. Les migrants arrivent grâce à des missions de “récupération” menées par les garde-côtes. Ceux-ci sont rapidement prévenus lorsque des bateaux passent. D’ordinaire, les traversées se font lorsqu’il fait beau. Lorsque la mer est agitée ou impraticable, les embarcations ne partent pas.

Le phénomène migratoire semble donc relativement organisé. Les passeurs préviennent les garde-côtes qui partent à la recherche des migrants. Ils les ramènent ensuite au port, où des formalités d’accueil, comme une identification photographique, est réalisée. Il est donc évident qu’il existe une économie spontanément organisée de la migration : depuis le départ au pays jusqu’à l’arrivée en Europe, des intermédiaires sont à la manoeuvre pour gagner de l’argent, dans une relative confiance avec les autorités locales.

Le jour où j’étais à Lampedusa, la presse italienne s’est fait l’écho de six arrestations de migrants qui n’avaient pas respecté leur arrêté d’expulsion. Ils ont été reconnus grâce à l’identification faciale… Personnellement, je n’ai pas été témoin de cette semaine, et on peut se demander dans quelle mesure ces informations ne sont pas diffusées à destination des complices des passeurs installés en Sicile. Rien dans la petite ville de Lampedusa ne laissait en tout cas transparaître la moindre agitation à ce sujet. Et tout laisse à penser qu’en Italie même, des réseaux s’agitent pour faire venir les migrants.

Et c’est un peu le point essentiel qu’il faut retirer d’un passage à Lampedusa.

Oui, il y a un phénomène migratoire. Comme le disent les habitants, c’est un flot continu, c’est-à-dire que chaque jour où la mer est praticable, des migrants arrivent.

Non, ce n’est pas le chaos migratoire à Lampedusa. Des centaines de migrants ne débarquent pas chaque jour. L’île n’est pas submergée par le phénomène. Les autorités italiennes tiennent la situation en main. Les rues sont calmes et sûres. Les touristes viennent. L’atmosphère est paisible.

Non, Lampedusa n’est pas en proie à l’anarchie. Les Européens ne s’y font ni agresser, ni insulter, ni voler, ni poignarder. Des bandes errantes ne mettent pas le village à feu et à sang. Les habitants ne vivent pas dans la peur. Ils sortent normalement, font la fête, se montrent aux terrasses et sur la via Roma.

Je reviendrai ce week-end dans le Courrier sur cette peur agitée dans les masses, qui ne correspond nullement à la réalité.

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Quand les royalistes ont refusé de rétablir la monarchie en France…

Une légende tenace dans certains milieux veut que la République ait mené un combat de tous les instants (aidée par la franc-maçonnerie et la finance cosmopolite, bien entendu) contre la monarchie et l’Ancien Régime, soudain victimisés. Mais ce “narratif” fait l’impasse le refus des Bourbons et des légitimistes de saisir la perche qui leur était tendue, en 1873, de rétablir la Couronne… “contraignant” ainsi la France à devenir une République. Yves-Marie Adeline, dans sa chronique hebdomadaire de la royauté, nous en rappelle les grandes lignes.

Cet épisode d’Yves-Marie Adeline est important dans la mesure où il rappelle pour quoi la monarchie ne fut pas rétablie en France au sortir du Second Empire, au tournant des années cruciales 1870-1873 :

  • les Français avaient élu une chambre majoritairement royaliste
  • les familles royales avaient conclu un accord dynastique prévoyant l’accession au trône d’Henri, comte de Chambord
  • celui-ci refusa toutefois le drapeau bleu-blanc-rouge et revendiqua le retour au drapeau de la monarchie d’Ancien Régime
  • la Chambre vota un amendement reconnaissant l’existence d’une République en France
  • aux élections suivantes, les Républicains gagnèrent largement
  • c’en était fini du rêve d’un retour à la monarchie

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Covid chez les sujets âgés : une étude américaine confirme l’inefficacité des injections COVID

Si le Covid-19 peut toucher tout le monde, ses formes graves sont plus courantes chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par une autre maladie. Une nouvelle étude menée par l’équipe de chercheurs dirigée par l’Université de Californie (San Francisco) a révélé pourquoi les personnes âgées ont un risque plus élevé de développer la forme grave du Covid-19. Ils ont découvert que cela est lié à une charge virale très élevée et à une faiblesse des cellules immunitaires qui les empêchent d’éliminer le virus SRAS-CoV-2. Les auteurs ont également souligné que malgré les doses de rappel, les adultes de plus de 75 ans étaient 140 fois plus susceptibles de mourir de la maladie du COVID.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence des disparités importantes dans la gravité de la maladie, les personnes âgées étant plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. Une étude dirigée par l’Université de Californie et publiée dans Science Translational Medicine a examiné les mécanismes sous-jacents à cette vulnérabilité accrue chez les personnes âgées.

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Autorité à l’école : Attal et son deux poids deux mesures pour les plus riches

Gabriel Attal rêve de pouvoir voler de ses propres ailes, après une série d’humiliations, notamment sur les questions budgétaires, infligées à la fois par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire. Il vient de prononcer un discours tonitruant sur le retour de l’autorité à l’école, sujet sur lequel on pourrait l’approuver. Problème : ses idées sont à rebours des principes dont il a bénéficié au sein de la très élitiste Ecole Alsacienne, “école inclusive” paraît-il, qui se goberge de principes bienveillants. Le Premier Ministre incarne à merveille ce fils à papa pistonné et servile, qui entend bien ne pas partager le gâteau qu’il avale goulument depuis sa plus tendre enfance.

Ah c’est marrant comme les gens des beaux quartiers qui grandissent avec une petite cuillère d’argent dans la bouche adorent se mettre en scène dans un monde idyllique, fait de bienveillance et de principes généreux, dont le bénéfice est évidemment réservé aux membres de la caste… Pour les autres, c’est “poigner vilains”, le bâton, le rappel à l’ordre, les sanctions et les bruits de botte dans les couloirs.

Nous savons que Gabriel Attal, à l’issue de sa scolarité dans la très sélective Ecole Alsacienne (dont je rappelle ci-dessus quelques-uns des principes dégoulinants de bonne conscience bourgeoise parfaitement pharisienne), a directement commencé à ramper dans les couloirs des cabinets ministériels pour faire carrière, sans même avoir la patience de décrocher un diplôme prouvant qu’il était capable de travailler sans l’aide de papa, de maman, et des mignons qui lui ont donné de réguliers coups de piston.

Face au problème de l’autorité à l’école, il aurait pu se souvenir des principes dont il est au fond l’héritier : l’inclusion, l’entraide, tout ça tout ça. Mais non, dans son discours du jour, destiné aux écoles publiques, il préfère manier la grosse voix et annoncer des mesures contraignantes, comme l’éloignement des perturbateurs dans des internats loin de chez eux.

En soi, l’idée de ramener l’ordre dans les classes est plutôt bonne. Simplement… on ne pouvait mieux avouer l’existence d’une école à deux vitesses en France : celle des carottes des beaux quartiers, et celle des bâtons pour le reste du pays.

Rappelons nos propositions :

  • tous les parents doivent pouvoir avoir accès à l’école privée de leur choix, comme Gabriel Attal, grâce à la mise en place d’un chèque scolaire
  • les établissements doivent devenir autonomes et chaque parent doit pouvoir choisir, pour ses enfants, le projet pédagogique dans lequel il croit le plus
  • il faut en finir avec le mythe des écoles égales et interchangeables
  • il faut redonner la liberté d’enseigner aux enseignants
  • la fin du statut de la fonction publique pour les enseignants doit permettre le licenciement des moins efficaces

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Belloubet continue l’oeuvre de grand déclassement des enseignants

Beaucoup attribuent le malaise enseignant à un problème de salaires. Nous pensons plutôt que le premier problème rencontré par nos hussards noirs, tient à leur perte progressive et continue d’autonomie dans leur pratique professionnelle… et à leur déclassement dans la grande oeuvre d’uniformisation, pour ne pas dire de robotisation de l’enseignement public. Et la ministre Belloubet continue consciencieusement ce projet séculaire avec la labellisation des manuels scolaires.

Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.

Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.

L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :

Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.

Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.

Syndicat SNALC

Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…

Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.

En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…

Rappelons que nous proposons :

  • la généralisation du chèque scolaire
  • l’autonomie des établissements
  • la fin du statut de fonctionnaires pour les enseignants

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Referendum LR sur l’immigration : le peuple peut-il décider de tout ?

Le Conseil Constitutionnel vient de refuser le sixième referendum d’initiative partagé dûment sollicité par des parlementaires. En l’espèce, les parlementaires LR ont demandé de soumettre à un referendum d’initiative partagée les mesures restrictives concernant l’immigration que le Conseil Constitutionnel avaient refusées au moment de la loi sur l’immigration. Et patatras, les Sages déboutent une nouvelle fois les LR, sur un motif qui mérite, pour le coup, d’être rappelé à tous les partisans du referendum : non, en démocratie, le peuple ne décide pas de tout.

LR vient de subir un nouveau revers sur l’immigration, avec ce refus du Conseil Constitutionnel d’organiser un referendum sur une proposition de loi restreignant l’accès des étrangers en situation régulière à des prestations d’aide sociale.

Ce refus était prévisible, puisque le projet de referendum s’appuie sur une conception très socialiste et totalitaire de la loi, héritée du Comité de Salut Public de 1793 : la loi peut tout, dans cette vision étrange de la démocratie, qui anime également certains partisans du RIC. Ainsi, le peuple, par referendum, pourrait légitimement décider de tout.

Rappelons que cette croyance est en rupture complète avec la démocratie elle-même :

  • la base de la démocratie est le respect du droit, et tout particulièrement des droits naturels de chacun, y compris si ce chacun appartient à une minorité
  • le vote est une forme dégradée de décision démocratique
  • le vote majoritaire est la forme la plus primitive qui soit du mode de décision… des votes comme le scrutin préférentiel sont beaucoup plus respectueux des nuances de l’opinion
  • le totalitarisme démagogique se caractérise par l’illusion qu’un referendum peut décider de ne plus respecter le droit
  • en l’espèce, on comprend mal comment nous pourrions concilier avec nos droits naturels le fait que certains, en France contribuent à des prestations auxquelles ils ont droit, pendant que d’autres seraient obligés de les financer sans y avoir droit

Il est assez étonnant qu’un parti de gouvernement véhicule une vision aussi dangereuse du referendum. Redisons-le, la démocratie, ce n’est pas le droit du peuple de décider de tout, c’est l’obligation faite au peuple de respecter les droits individuels. C’est quand même très différent…

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Effondrement militaire ukrainien? Quand l’Occident prend peur!

Le front ukrainien va-t-il s’effondrer? C’est comme un célèbre sketch des “Inconnus”: Politico témoigne de la peur qui s’installe dans le monde occidental. Les experts de plateau télévisé de ces deux dernières années sombrent dans le ridicule. Le problème, c’est la réalité: à force de ne pas écouter les vrais experts, les gouvernements occidentaux ont envoyé à la mort pour rien des centaines de milliers d’Ukrainiens.

C’est un article de Politico dont tout le monde parle depuis sa publication il y a deux jours: le risque est grand que les lignes de ffront ukrainiennes s’effondrent, nous explique sentencieusement le magazine en ligne qui semble désormais jouer le rôle, pour internet, que jouait jadis The Economist pour les médias imprimés.

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La Passion du Christ, un sacrifice rituel ?

À l’occasion de la fête de Pâques, dans ce numéro spécial d’Urbi et Orbi, Edouard Husson évoque la Semaine Sainte, mais précise la notion de sacrifice, dans la lignée de la pensée développée par René Girard. La force du christianisme est d’avoir proclamé que la victime du sacrifice collectif est innocente, et que le sacrifice du bouc-émissaire repose donc sur une imposture. La mort du Christ renvoie chacun à sa propre responsabilité dans ses fautes.

En ce vendredi saint, et à la veille du week-end pascal, Edouard Husson reprend la signification des symboles religieux liés à ce moment très particulier de l’année.

Le vendredi saint est une journée essentielle pour comprendre la résurrection du Christ, qui fonde la doctrine de la Foi dans l’église catholique.

Reste que cette résurrection ressemble, par bien des aspects, au mythe du sacrifice tel qu’il fut analysé et discuté par René Girard, notamment autour de la violence et du sacré, et autour du bouc-émissaire. En quoi Jésus est-il le dernier bouc-émissaire de l’histoire ? En quoi guérit-il le monde de la superstition qui entoure le bouc-émissaire et le réflexe du sacrifice dans les sociétés en crise ?

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De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner

A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dérision que le « changement d’époque » d’Olaf Scholz a définitivement commencé. Il l’avait annoncé lors de sa déclaration gouvernementale en février 2022, au début de la guerre en Ukraine. Mais en réalité, ces deux actions sont une preuve négative de l’échec total de l’élite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce à la politique des symboles sans évaluer le moins du monde les conséquences de ses actes pour l’Etat et la société.


Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe énergétique RWE AG mettra à lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacité de 2,5 gigawatts. Début avril, les trois unités de lignite du « bassin rhénan », qui avaient été activées par le gouvernement fédéral dans le cadre de la crise énergétique, seront définitivement fermées. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mégawatts de Neurath, dont l’exploitation avait également été prolongée par la loi, seront arrêtées. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unités de production d’électricité au charbon, représentant une puissance installée de 4,4 gigawatts, seront déconnectées du réseau.

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Nicolas Dupont-Aignan renonce à aller aux européennes, faute d’argent

Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il renonçait à présenter une liste aux européennes. Il explique ce choix par le souci de ne pas éparpiller le vote souverainiste, et par la volonté de préserver ses moyens financiers en vue de la présidentielle. Florian Philippot et François Asselineau restent donc “seuls” en lice pour réclamer tous deux le Frexit.

Nicolas Dupont-Aignan jette donc l’éponge pour les européennes : trop d’argent, trop de temps, trop de dispersion. Si les sondages lui prédisaient un meilleur sort que Philippot ou Asselineau, le président de Debout la France risquait d’engloutir dans cette opération une importante somme sans espérance de décrocher un élu au Parlement européen.

Désormais, deux listes souverainistes devraient donc se “partager le gâteau” :

  • les Patriotes de Philippot devraient pouvoir déposer une liste et imprimer leur propagande électorale grâce au “trésor de guerre” accumulé par Florian Philippot durant le COVID et l’épisode du passe sanitaire. Nul ne sait toutefois si Philippot fera directement campagne pour le Frexit, ou s’il demandera un referendum en ce sens. Cette idée semble poussée par Jean-Frédéric Poisson, qui a quitté le mouvement zemmouriste
  • L’UPR de François Asselineau devrait également présenter une liste favorable au Frexit. Asselineau déclare avoir levé plus de 600.000€ à ce stade

Pour l’instant, chacun de ces listes est créditée de 0,5% dans les sondages… mais rien n’exclut qu’une surprise intervienne.

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Japon : nouvelle orchestration de la peur autour de la bactérie “mangeuse de chair”

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a lancé un avertissement face à l’augmentation des cas d’une infection bactérienne rare, mais potentiellement mortelle, le syndrome de choc toxique streptococcique (STSS). Selon les autorités sanitaires, cette hausse inquiétante des infections a dépassé les chiffres de l’année précédente, déclenchant une série de mesures de précaution et suscitant des interrogations sur les raisons de cette recrudescence.

Selon The Japan Times, depuis janvier, les cas de SCTS ou syndrome de choc toxique streptococcique ont augmenté au Japon. Ce sont des infections bactériennes rares, mais mortelles, provoquées par la bactérie nommée streptocoque du groupe A. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a émis un avertissement puisque le nombre de patients infectés a dépassé de celui de l’année dernière. L’inquiétude monte dans le pays et à l’étranger.

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La hausse du baril de pétrole pourrait-elle accélérer en France un “scénario argentin” ?

Par : Rédaction

Dans cette capsule d’alerte, Machabert analyse le mouvement haussier du pétrole et ses conséquences potentiellement dramatiques sur les déficits budgétaire et courant de la France, qui pourrait, dans un scénario extrême, faire défaut sur sa dette et ainsi aller au tapis comme l’Argentine à la fin des années 90.

Dans cette capsule, Machabert met en garde contre les risques sérieux que représente le mouvement haussier du prix du pétrole pour l’économie française. Il appelle à une vigilance accrue et à des mesures préventives pour atténuer les effets négatifs potentiels sur les déficits budgétaire et courant, et pour éviter un scénario extrême de défaut sur la dette, qui pourrait placer la France dans une situation similaire à celle de l’Argentine à la fin des années 90.

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Faut-il investir dans l’hydrogène ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Panneaux photovoltaïques, éoliennes, véhicules électriques : pas un jour ne s’écoule dans les médias sans que ne soient évoquées la « crise environnementale » et la nécessité d’opérer une « transition énergétique » pour « sauver la planète ». Pourtant, l’hydrogène fait rarement partie des options vantées pour « décarboner » le monde, et ce, alors même que le conflit en Ukraine a brutalement contraint l’Europe à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes. A tort ? Oui, si l’on en croit un rapport d’une banque d’affaires qui prétend que cette molécule pourrait représenter en 2050 quelque 15% du mix énergétique de l’UE et un marché mondial de plusieurs centaines de milliards d’euros.

Avec cet opus, nous renouons avec une classe d’actifs que nous avons quelque peu délaissée au fil des dossiers : les actifs tangibles, dont nous sommes pourtant des inconditionnels, tant ils sont une pièce maîtresse de toute stratégie de « sécession patrimoniale », comme en témoignent les dossiers N°2 (l’or), N°3 (les métaux blancs), N°4 (les matières premières), sans oublier l’« or numérique » que constitue le bitcoin (N°9).

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Derrière l’Ukraine, l’affrontement de deux mondes, par Jean Goychman   

Prenons un peu de champ et éloignons-nous des médias qui se nourrissent de l’instant et sur les plateaux desquels se produisent ne nombreux experts ou spécialistes, souvent auto-proclamés, dont le discours se résume souvent à encenser les Ukrainiens et dénigrer la Russie.Cette communication de degré zéro passe à côté de ce qui est essentiel. Existe-t-il une volonté occulte qui souhaiterait égarer l’opinion publique et lui cacher la réalité ?

Depuis 1991, le monde est dominé par la puissance américaine. Celle-ci est l’héritière de la puissance britannique qui avait régné sur la planète durant la « pax britannica », et avant elle d’autres puissances européennes l’avaient précédée. Toutes avaient en commun une chose : elles étaient des puissances maritimes.

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Le réseau Telegram bientôt obligé de censurer les opposants ?

Le fondateur russe de Telegram, Pavel Durov, installé dans la Silicon Valley, envisage d’introduire son entreprise à la bourse de New York. C’est l’occasion pour le “milieu” financier américain de vouloir “prendre le contrôle” du réseau et de mener une campagne pour l’instauration d’une censure en bonne et due forme dans des échanges présentés comme criminels et relevant du Dark Web. La loi du profit aura-t-elle raison de ce dernier espace de liberté ?

Pour le fondateur russe de Telegram, Pavel Durov, le choix est cornélien. Selon le Financial Times, qui mène une discrète campagne peu sympathique contre ce réseau bien connu de nos lecteurs, Telegram entame les opérations pour son introduction en bourse.

Créé en 2013, Telegram est aujourd’hui installé juridiquement à Dubaï, ce qui lui permet d’échapper aux différentes lois de “régulation” des réseaux sociaux. Créé pour permettre une libre expression sans censure, le réseau est aujourd’hui crédité de 900 millions d’utilisateurs actifs. La valeur estimée du réseau est 11,5 milliards $.

Pour mémoire, Durov avait aussi créé le réseau russe VK avec son frère. C’est en le revendant à des oligarques russes qu’il s’est enrichi. Le prix de la vente lui a permis de s’exiler à Dubaï pour échapper aux pressions poutiniennes. Le réseau fut d’ailleurs interdit pendant deux ans en Russie, en 2018.

Pour se développer, Telegram a levé 2 milliards $ ces dernières années, sous forme de dette. Le réseau s’appuie sur 80.000 serveurs propriétaires, gérés par une petite équipe de 7 ingénieurs, ce qui semble ridiculement bas. L’entreprise Telegram n’emploie que 50 personnes aujourd’hui. L’ensemble s’appuie sur la blockchain TON, développée désormais en open source, mais initiée par Durov lui-même. Durov a progressivement développé des produits pour monétiser son audience, et revendique désormais un quasi-équilibre financier.

Selon le même Financial Times, Durov envisage désormais une introduction de Telegram en bourse. Toute la difficulté tient aux contraintes légales qui s’exerceront sur ce réseau à ce moment-là : compte tenu des tartines et des tartines que le Financial Times recouvre sur le sujet de “Telegram = dark web” qui abrite tous les criminels, terroristes, complotistes et extrémistes de la planète, Durov devra prendre des mesures désagréables…

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Le droit constitutionnel à l’avortement: la démocratie réalisée? par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

Souvenons-nous : lorsque Simone Veil défendait au parlement le fameux projet de loi inspiré par le président Giscard d’Estaing et mis en œuvre par son Premier ministre Jacques Chirac, elle déclarait que « le recours à l’avortement devait rester l’exception, car ce serait toujours un drame ». En réalité, l’enjeu était d’une telle, importance démocratique que, d’emblée, ce qui était présenté comme une simple dépénalisation d’un acte jusqu’alors réprouvé depuis l’aube des temps, tel qu’il apparaissait par exemple dans le Serment d’Hippocrate, a été comprise comme l’apparition d’un nouveau droit civique fondamental, et pour tout dire refondateur. Mitterrand, arrivé au pouvoir six ans plus tard, rompit avec l’injustice qu’il y avait à réserver l’exercice ce droit aux seuls bourgeois, et ordonna que sa pratique fût remboursée par la Sécurité sociale comme un acte médical.

Depuis quasiment le début de cette histoire, il existait en vérité un consensus favorable à l’avortement ; seul Le Pen, ayant réussi sa percée au milieu des années 80, y trouva encore à redire, puis son parti et surtout sa fille se rangèrent à l’opinion générale. Le clergé lui-même, bien qu’officiellement l’Église continuât de condamner l’acte au point de menacer d’excommunication tous ceux qui d’une manière ou d’une autre y participent, avait gardé le silence au moment des débats de 1975, et l’a conservé depuis : il n’est pas certain, d’ailleurs, qu’il soit habité par un sentiment unanime sur la question.

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Comment utiliser la méthode Musk pour relever la France

On entend souvent dire qu’il faudrait, en France, un Etat stratège pour enrayer notre déclin et pour nous ouvrir une nouvelle ère de prospérité. L’idée est d’autant plus juste que tous les Etats prospères aujourd’hui disposent d’une stratégie industrielle ambitieuse : Chine, Russie, Inde, et Etats-Unis bien entendu. Mais en quoi doit consister cette stratégie industrielle ? S’agit-il de demander à l’Etat de planifier l’économie comme au bon vieux temps ? Ou bien ne faut-il pas regarder quelle méthode les USA ont utilisée avec Elon Musk pour créer des géants mondiaux ?

A la différence des fantasmes qui circulent largement sur la notion de “stratégie industrielle”, ce qu’on pourrait appeler la méthode Musk se caractérise donc par plusieurs éléments essentiels :

  • l’Etat soutient les entreprises par des contrats signés dans la durée pour assurer la viabilité de l’activité
  • l’Etat ne prend pas de participation dans les entreprises avec lesquelles il contracte
  • les entrepreneurs conservent leur liberté d’action
  • les financeurs privés participent au financement à long terme des projets

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De record en record, Bitcoin est au plus haut depuis… 2012 ! Pourquoi ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Pierre du collectif « Sortie de banque », que les abonnés de la chaîne privée Patrimoine du Courrier connaissent bien, répond aux questions de Machabert sur le cours record de Bitcoin à plus de 62 000 $, soit un plus haut depuis 2012 ! Est-il encore temps de se positionner sur cette crypto ?

Dans cette capsule, Pierre du collectif “Sortie de banque” répond aux questions de Machabert sur le cours record de Bitcoin, qui a atteint plus de 62 000 $, un niveau jamais vu depuis 2012. Ils explorent ensemble la question de savoir s’il est encore opportun de se positionner sur cette crypto-monnaie. Est-il encore temps de se positionner sur cette crypto ? Le « halving » explique-t-il à lui seul ce plus haut ? Pierre vous détaille aussi ses dernières initiatives citoyennes pour vulgariser Bitcoin et accélérer la débancarisation de votre patrimoine.

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Dupont-Aignan : “Macron n’est plus une autorité légitime pour conduire notre diplomatie”

Décidément, la sortie d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine n’en finit pas de faire des vagues. J’ai interrogé Nicolas Dupont-Aignan sur ce sujet, qui prend une position relativement plus nuancée pour analyser la position du Président de la République. Selon lui, il annonce une ligne qui sera prochainement défendue par l’OTAN… sans prendre la mesure de l’impréparation de l’armée française à une confrontation “conventionnelle” directe avec une grande puissance nucléaire.

Selon Nicolas Dupont-Aignan, la perspective, ouverte par Emmanuel Macron, d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, est tout sauf la marque d’une incompétence. C’est plutôt l’annonce d’une strtaégie à moyen terme, qui sera partagée avec l’OTAN, d’intervention directe contre la Russie

  • Macron a voulu jouer aux “précurseurs” en annonçant une issue d’ores et déjà programmée le moment venu
  • l’armée française n’est pas prête à faire face à un conflit conventionnel de haute intensité contre la Russie
  • en outre, la Russie n’a aucune intention “d’attaquer” les pays de l’OTAN
  • l’intérêt de la France est de respecter un “glacis stratégique” autour de la Russie
  • la stratégie des néo-conservateurs américains est aujourd’hui dangereuse et mène à la guerre
  • Emmanuel Macron y colle sans aucune forme de retenue

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Austérité : le gouvernement sacrifie les cancéreux sur l’autel des absentéistes et des bobologisés

Comment faire les indispensables économies dans la santé ? Il y a la méthode morale, qui consiste à demander aux très nombreux assistés de tous poils de se serrer la ceinture pour aider les quelques grands malades. Et il y a la méthode populiste, qui consiste à sacrifier les quelques grands malades en sursis pour faire plaisir aux nombreux assistés qui seront encore vivants aux prochaines élections. Déjà auteur d’instructions illégales sur la vaccin en 2021, Frédéric Valletoux, groupie d’Edouard Philippe et grand bureaucrate de la santé devenu ministre, a choisi la méthode la plus immonde… celle qui lui ressemble le mieux. Haro sur les cancéreux !

Mais pourquoi défendre l’intérêt général en perdant des voix, quand on peut en gagner en défendant les intérêts particuliers ? Telle est, dit-on, la maxime du nouveau ministre de la Santé Frédéric Valletoux, défenseur d’Edouard Philippe et de son cynisme bourgeois à toute épreuve.

Donc, dans les inévitables économies annoncées dans le domaine de la santé, Frédéric Valletoux, directeur d’hôpital, maire de Fontainebleau et encore fraîchement président de la Fédération Hospitalière Française, qui s’est déshonoré dans la crise du COVID, se contente d’appliquer sa maxime. Selon toute vraisemblance, le ministère de la Santé limitera les remboursements des soins aux cancéreux ou autres personnes affectés d’une maladie de longue durée. Concrètement, le “100%” sera désormais limité aux médicaments directement liés à l’affection, et ne concernera plus les médicaments liés aux autres maladies. Autrement dit, un cancéreux en stade terminal ne bénéficiera plus du 100% sur les antibiotiques qui lui permettent de lutter contre une mauvaise bronchite.

En revanche, la secrétaire médicale de l’hôpital, qui en est à son énième arrêt maladie de l’année pour un oui ou pour un non, continuera à voir sa boîte de Doliprane remboursée, et ne fera l’objet d’aucune chipoterie pour vérifier que son absence est vraiment justifiée.

Il est vrai que des tire-aux-flancs et des profiteurs, on en compte beaucoup plus et en parfaite santé (les indemnités journalières explosent depuis plus de 10 ans !), que des cancéreux qui ont peu de chances d’être encore vivants aux prochaines élections. Cela s’appelle la solidarité.

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USA : le bilan du Covid est largement sous-estimé, selon une étude

Selon les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC) américains, le Covid-19 a fait plus de 1,1 million de décès aux Etats-Unis, soit le pays le plus endeuillé. Mais une nouvelle étude révèle que le nombre de décès lié au Covid aux USA serait probablement supérieur d’au moins 16 % au décompte officiel, les chercheurs l’expliquent par un système de santé surchargé, un manque de sensibilisation au Covid et les faibles niveaux de tests réalisés. La deuxième année de la pandémie a également connu presque autant de décès excédentaires non comptabilisés que la première, selon l’étude.  Une surmortalité plus importante . Pourquoi les autorités sanitaires ont-elles caché cet excès, les effets secondaires des vaccins seraient- ils l’explication?

Une récente étude a révélé que le nombre de décès dus au Covid-19 aux États-Unis est probablement supérieur d’au moins 16 % par rapport au décompte officiel. Les chercheurs ont attribué cette sous-estimation à divers facteurs, notamment un manque de sensibilisation au Covid et des niveaux de test insuffisants. Selon les chercheurs, des décès excédentaires n’ont pas été comptabilisés pendant la première et la seconde année de la pandémie.

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Annonce d’un« PER européen »: que penser des annonces de B Le Maire ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert vous explique en quelques mots les dessous des annonces du ministre de l’Economie le 23 février dernier d’un « produit d’épargne européen », qui n’est pas sans nous rappeler les tentatives d’introduire via la loi « Industrie Verte » 4 à 15% d’actifs non cotés dans vos assurances-vie (placées en UC) et vos PER. L’Etat français n’est en réalité plus en mesure de lever assez d’argent sur les marchés financiers.

Dans cette capsule, Machabert examine les récentes annonces du ministre de l’Économie concernant un “produit d’épargne européen” et met en lumière les similitudes avec les tentatives antérieures visant à introduire des actifs non cotés dans les assurances-vie et les plans d’épargne retraite (PER) via la loi “Industrie Verte”. Ces initiatives soulignent les défis auxquels l’État français est confronté pour lever des fonds sur les marchés financiers.

Dossiers de référence :

Placement sécessionniste : l’assurance-vie et le 1er baromètre de l’épargne

Préparer sa retraite

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La France se cherche un airbag alors qu’il lui faut un parachute, par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaine-La Russie et la Chine annoncent cesser d’utiliser le dollar américain dans leurs transactions commerciales !….Nous vous en parlons régulièrement dans Finance & Tic : la Russie et la Chine ont confirmé leur décision de cesser d’utiliser le dollar américain dans leurs échanges commerciaux, optant plutôt pour leurs monnaies nationales, le rouble russe et le yuan chinois, selon Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Cette dédollarisation s’inscrit dans une tendance observée depuis début 2023, notamment parmi les pays membres des BRICS et des BRICS+ depuis début 2024. La visite du Premier ministre russe en Chine a renforcé ce partenariat, faisant passer le montant des échanges en monnaies nationales de 20%… à près de 100%. Ce qui devait se faire lentement se déroule finalement tambour battant, l’entêtement de l’OTAN en Ukraine, et notamment du « couple » franco-allemand qui vient de signer un « accord bilatéral de sécurité » avec Kiev, agissant comme un puissant accélérateur. Mais, face au mur de la défaite américano-ukrainienne, espérons que les airbags résistent au crash… 

Les forums d’affaires sino-russes visent, dans ce contexte, à promouvoir les échanges et les collaborations commerciales alors que la Russie va être confrontée à son 13ème « paquet » de sanctions occidentales, qui ne changera pas plus la donne sur le front que les douze précédents. Bien que cette décision vise à diversifier les options commerciales de la Russie et de la Chine, Sergueï Lavrov insiste sur le fait que l’objectif n’est pas, en soi, de « tuer le dollar », mais de « faire sans lui », c’est-à-dire sans le système monétaire hérité de Bretton Woods. Et pour lors, c’est plutôt un succès.

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Comment l’Etat-Providence et l’Inspection du Travail délivrent de discrets permis de tuer les salariés !

On ne le dira jamais assez, mais la France, malgré sa bureaucratie pléthorique et son Etat Providence qui nous “protège”, est l’un des pays industriels où les accidents mortels du travail sont les plus nombreux. On peut même penser que cette surmortalité au travail est directement imputable à la suradministration déresponsabilisante… et complaisante d’un sujet pourtant tragique. Preuve est donnée par une décision humiliante de l’inspection du Travail qui a infligé une amende de 6.200€ à un employeur reconnu coupable de 30 infractions qui ont conduit à la mort d’un salarié, seul, à l’aube, sur un parking.

Donc, pour économiser 37€ de péage, un employeur interdisait à un chauffeur-livreur de poids lourds de prendre l’autoroute. Les détours imposés par l’employeur ont considérablement augmenté les temps de trajet du chauffeur, qui plus est de nuit. L’entreprise, surtout ces points, ne nie pas ses mensonges et ses fautes.

Le chauffeur a fini par mourir de ce qui ressemble bien à un surmenage. Là encore, personne ne semble véritablement contester l’enchaînement des faits. Le procès-verbal de l’inspection du travail, sur tous ces points, est limpide : la responsabilité de l’entreprise dans cet accident mortel du traavil est accablante. Elle rappelle la majoritairement misérable condition du transport routier salarié dans la France d’aujourd’hui.

Résultat ? 6.200€ d’amende. Le transporteur reconnaît 30 infractions au Code du Travail, notamment celle de ne pas avoir répertorié ce poste de nuit comme présentant un risque particulier.

On trouve peu d’arguments pour justifier qu’un employeur use la santé d’un salarié, jusqu’à le tuer, pour économiser des frais de péage. L’entreprise elle-même n’en a pas trouvé.

6.200€ d’amende, donc, pour une vie enlevée sans excuse.

Heureusement, l’Etat nous protège.

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Sécurité ? Non ! Une conférence sur la guerre s’est tenue à Munich – par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Malgré la propagande médiatique et les apparitions dramatiques, une chose a été réaffirmée lors de la Conférence de Munich sur la sécurité : l’Occident cherche la guerre en Ukraine ! Les Américains, parce qu’ils mènent une guerre économique contre l’Europe. L’OTAN, parce qu’elle a une prétention hégémonique en Europe. Les élites bruxelloises parce qu’elles veulent transformer l’UE en un super-État fédéral. L’industrie de l’armement, parce que ses actions sont en hausse. La devise de la conférence sur la sécurité « La paix par le dialogue » est une contradiction en soi : celui qui lance un avis de recherche international contre le président de la Fédération de Russie et qui n’invite aucun représentant à la conférence ne veut pas de dialogue !

La semaine dernière, avant même que les premières limousines n’arrivent devant l’hôtel Bayerischer Hof, un petit groupe d’opposants à la guerre a protesté devant le lieu où se tenait la 60e Conférence sur la sécurité à Munich. Aucun d’entre eux n’avait moins de 60 ans, mais leur message était d’autant plus clair : la conférence serait une manifestation des bellicistes et des lobbyistes des armes et doit donc être rejetée dans tous les cas.

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Je décrypte pour vous un relevé annuel d’assurance-vie, par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert reprend, page après page et ligne à ligne, les détails d’un relevé annuel d’assurance-vie, document long et fastidieux à liure. Il vous dit à quels détails il vous faut être attentif et les éventuels arbitrages à rendre en conséquence. Nous guettons toujours la parution des décrets de la loi « Industrie verte » d’octobre 2023 qui pourraient bouleverser la gestion de vos contrats d’assurance-vie et de vos PER.

Dans cette capsule, Machabert passe en revue les détails essentiels d’un relevé annuel d’assurance-vie, un document souvent fastidieux mais crucial pour la gestion de vos contrats. Dossier de référence : le 11è dossier de Florent Machabert, qui intègre des conseils en matière d’assurance-vie, et le premier baromètre de l’épargne.

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Faut-il créer une SCI pour gérer son immobilier ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Une entreprise sur sept créée chaque année est une Société Civile Immobilière, alias une SCI : pourquoi cet engouement ? Est-ce un passage obligé pour gérer son patrimoine, étant entendu (voir le dossier N°38) qu’il s’agit déjà d’un bon instrument pour en anticiper la transmission ?

Dans le cadre de ce 39 dossier, nous examinerons l’engouement croissant pour les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) en tant que moyen de gestion de patrimoine.

Nous vous présentons donc dans ce 39ème dossier :

  • En quoi consiste une SCI et les principaux cas de figure où elle s’impose ;
  • Un kit de création pas à pas si vous décidez de vous lancer ;
  • Un état des lieux des écueils à éviter ;
  • La mise à jour du baromètre général des portefeuilles (en annexe).
    Un indispensable pour tout savoir sur cette structure juridique qui a le vent en poupe.

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Affaire Patrice Dupas : l’État français condamné pour faute lourde

En avril 2020, pendant le premier confinement dû à la pandémie de Covid-19, Patrice Dupas, un vigneron du Loir-et-Cher, a été empêché par les gendarmes de se rendre au chevet de son père mourant sur l’île de Ré. Cette situation a conduit à une action en justice, aboutissant à une condamnation de l’État pour faute lourde. Cette affaire met en lumière les dilemmes auxquels ont été confrontés de nombreux individus pendant cette période difficile.

Au cours du premier confinement en avril 2020, les gendarmes ont empêché un vigneron du Loir-et-Cher de se rendre au chevet de son père mourant à cause du Covid-19. Mercredi, il a réussi à obtenir la condamnation de l’Etat pour faute lourde. En 2020, le gouvernement ne voyait que des vertus de la « France à l’arrêt », rappelez-vous, il visait non seulement à freiner la propagation du Covid-19, mais aussi à atténuer les effets du dérèglement climatique.

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Les macronistes soumis à Big Pharma accusent Raoult d’être le gourou d’une secte

La loi sur les dérives sectaires était examinée à l’Assemblée Nationale hier. Son article 4, qui vise, sous couvert de lutter contre les sectes, à criminaliser l’opposition aux vaccins à l’ARN messager et aux traitements expérimentaux rendus mystérieusement obligatoires par le gouvernement dans des conditions d’une opacité totale, déjà bloqué au Sénat, a de nouveau fait l’objet d’un rejet clair et franc, contre l’avis des macronistes. On retiendra que, dans son intervention, le déûté Sacha Houlié, ex-socialiste et désormais président de la commission des lois, a reconnu que la loi visait à faire taire un Didier Raoult, présenté désormais comme le gourou d’une secte. Vive la démocratie selon le microcosme parisien !

Nous avons évoqué à plusieurs reprises le désormais fameux article 4 de la loi sur les dérives sectaires, que le Conseil d’Etat a fortement critiqué en considérant que “ni la nécessité, ni la proportionnalité de ces nouvelles incriminations ne sont avérées”. Donc, même le Conseil d’Etat, qui, en son temps, a validé toutes les mesures liberticides, a considéré que la loi portait une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression. L’obéissance à la dictature exercée par la caste mondialisée aurait donc des limites !

Nous reproduisons ici l’intervention de Nicolas Dupont-Aignan, qui a mené la charge contre les tentatives macronistes de rétablir un article liberticide abandonné par le Sénat la semaine dernière. La réponse que Sacha Houlié, président de la Commission, lui a apportée, mérite d’être soulignée, car elle sonne comme un aveu. Selon ce jeune coq du macronisme, l’article 4 vise à interdire la promotion de l’hydroxychloroquine pour soigner le COVID. Raoult serait donc le gourou d’une secte qu’il faut faire taire.

Donc, si, initialement, l’article 4 était justifié par la nécessité de lutter contre des Casanovas, son objectif réel est bien de faire les opposants qui surgiront lors des prochaines prétendues urgences sanitaires.

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Québec: le tribunal administratif donne raison à un salarié non vacciné suspendu

Le Tribunal administratif du travail du Québec a finalement statué en faveur d’un salarié non vacciné placé en congé sans solde pour une période indéterminée. Ce dernier a refusé de faire un test de dépistage supplémentaire. Selon le tribunal, c’est un congédiement déguisé et que l’employeur a « abusé de son droit de gestion ». Le tribunal a ordonné la réintégration du salarié.  

Au Québec, un travailleur non adéquatement vacciné contre le COVID-19, préférant les tests de dépistage rapide, a été mis en congé sans solde pour une durée indéterminée par son employeur. Cependant, cette mesure a été jugée comme un congédiement déguisé par le Tribunal administratif du travail.

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Darmanin ouvre la voie au referendum sur l’immigration, Trump secoue les avachis français

Cette semaine, dans Chaos Global, le journal télévisé du Courrier, nous abordons plusieurs sujets essentiels, dont la question de l’immigration et du droit du sang, posée par Gérald Darmanin, ainsi que l’angoisse des Européens face à l’annonce de Donald Trump sur la restriction portée au rôle de l’OTAN en cas de guerre déclarée par la Russie. Sans oublier la problématique de Gaza, bien entendu.

Trois grands points d’actualité sont à suivre cette semaine :

  • à Gaza, le gouvernement israélien essuie des revers et semble désormais dans une impasse internationale
  • les positions de Donald Trump sur le rôle de l’OTAN obligeront les Occidentaux, et spécialement les Français, à prendre leurs responsabilités en matière de budgets de la Défense
  • sur l’immigration, les annonces de Darmanin concernant le renoncement au droit du sang à Mayotte ouvrent la possibilité d’un referendum sur l’immigration sur la totalité du territoire national.

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Les réseaux sociaux sont-ils lucifériens ? Un prêtre tradi pense vraiment le contraire…

Dans le numéro de cette semaine d’Urbi et Orbi, Edouard Husson met notamment en lumière le choix fait par un prêtre traditionaliste d’évangéliser sur les réseaux sociaux. Signe des temps : loin d’être lucifériens, ces réseaux sont aussi un espace d’éveil à la foi ou à la spiritualité. Mais c’est aussi l’occasion d’évoquer l’expansion du catholicisme en Corée du Sud.

Dans cette livraison d’Urbi et Orbi, on retrouvera donc :

  • les enjeux liés à l’expansion du catholicisme en Corée du Sud et plus généralement en Asie
  • la pastorale sur les réseaux sociaux.

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La nécessaire alliance contre le fédéralisme européen, par Jean Goychman

Dans le tumulte actuel des menaces de guerre qui pèsent sur l’Europe et qui probablement tiennent plus du fantasme que d’un examen rationnel de la situation, un autre combat se livre sans bruit. Depuis des décennies, voire des siècles, la vision de l’Angleterre, puis les États-Unis d’Amérique sur l’Europe continentale n’a guère changé. Elle se résume ainsi : Il faut éviter à tout prix une « Europe-puissance » qui pourrait s’organiser de l’intérieur et porter ainsi ombrage à la puissance anglo-américaine.


Un agent fédérateur qui ne serait pas « européen »

Exprimée par de Gaulle dans son discours de 1962 sur « l’Europe intégrée », cette phrase prend jour après jour plus de sens. Un pas irréversible risque d’être franchi sans possibilité de retour dans les prochains mois, voire semaines, avec la modification des traités européens. Ceux-ci feront alors de l’Union européenne un État fédéral, ce qui implique la disparition des nations qui, jusqu’alors, la constituait.

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Contre la crise agricole, les circuits courts du Jura – par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

La crise du monde agricole, qui à vrai dire ne date pas d’hier, est la résultante de deux facteurs. D’un côté, on trouve la domination de la production par la grande distribution, de sorte que les entreprises agricoles doivent atteindre un seuil de rentabilité élevé pour résister à la pression. De l’autre, la concurrence étrangère, aggravée par le fait que nos importations ne sont pas soumises aux contraintes règlementaires, forcément coûteuses, des producteurs européens. En France, la situation est encore pire, parce que la République ajoute encore des contraintes supplémentaires à ses agriculteurs, de sorte que, même à la seule échelle communautaire, ils sont pénalisés. Mais il y a aussi des motifs d’espoir. Yves-Marie Adeline nous montre, en prenant l’exemple du Jura, comme l’agriculture française sait aussi mettre en valeur des atouts locaux.

A banner reading “Let’s save agriculture” is attached to a farming vehicle, during a blockade by farmers on the A4 highway to protest over price pressures, taxes and green regulation, grievances that are shared by farmers across Europe, in Jossigny, near Paris, France, January 30, 2024. REUTERS/Yves Herman

Dès les années 50, le modèle agricole français s’est recomposé selon des schémas mondialistes : il fallait se servir de son légendaire potentiel agricole pour asseoir la puissance française dans le monde. Pour cela, sans nul doute, la France était forte de ses atouts : souvenons-nous du mot de Sully, le ministre d’Henri IV : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », à une époque où l’industrie n’existait pas encore. Mais cela signifiait surtout que la France ne comptait pas sur son commerce pour prospérer, au contraire de l’Angleterre ou de la Hollande. Après 1945, le business model s’est inversé : il fallait que la production française s’impose dans le monde, et de fait, elle s’est hissée au deuxième rang derrière les États-Unis, ce qui était une performance honorable quand on connaît l’immensité géographique de son rival.

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Québec: un tribunal confirme la légitimité des mesures liberticides durant le COVID

Une juge de la Cour du Québec a confirmé la légitimité du couvre-feu imposé pendant la pandémie de COVID-19, malgré des violations des droits protégés par la Charte canadienne. Selon la cour, l’imposition du couvre-feu était une décision raisonnable. Sous couvert de COVID, le Canada a été une sorte de laboratoire où l’on y essaie toutes les mesures liberticides du Great Reset, et on les poussait jusqu’au bout.

La juge Marie-France Beaulieu a reconnu que le couvre-feu, bien qu’il ait violé des droits comme la liberté d’expression et de réunion, était justifié compte tenu du contexte de santé publique. Les circonstances exceptionnelles de la pandémie nécessitaient des mesures drastiques pour réduire les risques de propagation du virus. Avec le COVID, la stratégie de communication de nos gouvernants consistait essentiellement à nous rendre responsables de la circulation du virus, et à s’attribuer les mérites de sa mise sous contrôle. Mais la communication gouvernementale impose de nous faire croire que la vie normale ne peut revenir que si chacun se comportait bien.

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Qu’est-ce que le macronisme ? Bayrou le Girondin révèle Attal le Montagnard

Peu de Français ont encore à l’esprit la querelle, durant la Révolution, entre Girondins attachés à la décentralisation, et Jacobins Montagnards obsédés par le contrôle centralisé à Paris du pouvoir. Deux cent cinquante ans plus tard, le débat n’est toujours pas tranché. Le renoncement de Bayrou à occuper des fonctions ministérielles donne une nouvelle preuve de cette continuité… Politiquement girondin dans l’âme, notion qui ne semble pas comprise par les jeunes cadres incultes de la macronie, Bayrou vient de tirer le tapis sous les pieds du Jacobin Attal, qui ne semble pas avoir compris la manoeuvre. Les macronistes sont-ils équipés pour comprendre que le Comité de Salut Public mourut de la désertion des Girondins, en son temps ?

Très peu de Français se souviennent de la querelle entre les Girondins et les Montagnards, abusivement résumée à une querelle entre la droite libérale et la gauche interventionniste (si vous savez de quoi il s’agit, signalez-vous, nous vous offrons un abonnement !). En réalité, les Girondins formaient le parti du régionalisme, et les Montagnards voulaient un comité de salut public installé à Paris tout-puissant et capable de centraliser toutes les décisions. On n’assiste à rien d’autre qu’à la résurgence de ce conflit dans le renoncement de Bayrou à occuper des fonctions ministérielles.

Bayrou le Girondin

Les esprits peu éduqués s’étonneront que nous classions François Bayrou dans les Girondins et non dans les Montagnards, alors même qu’il vit au pied des Pyrénées. Mais c’est bien l’ironie de l’Histoire : on peut avoir été maire de Pau et député des Pyrénées, tout en appartenant à la pensée girondine.

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Libre-échange : l’effondrement agricole français

Les postures idéologiques à courte vue sont faciles : pour ou contre le protectionnisme ou le libre-échange, pour ou contre l’agriculture industrielle, pour ou contre l’Europe. Mais la réalité est toujours plus compliquée, et l’analyse des faits change la donne. Alors que les tensions agricoles sont fortes, les chiffres officiels du commerce extérieur pour 2023 éclairent de façon crue les enjeux intérieurs français dans ce domaine. Et la balance ne penche guère en faveur des petits producteurs.

Ce premier tableau qui détaille les exportations françaises et leurs évolutions en 2023, a le mérite de replacer le débat sur l’agriculture dans ses justes dimensions. Onp eut en retenir plusieurs points :

  • la France exporte des produits agricoles à hauteur de 19 milliards €, c’est le 14è poste d’exportations en termes de valeur
  • les exportations de l’industrie agro-alimentaire (c’est-à-dire les produits agricoles transformés) valent près de 63 milliards €. C’est le premier poste d’exportations…
  • l’industrie agro-alimentaire rapporte donc 3 fois plus que la production agricole brute
  • le second poste d’exportation est l’automobile, avec 56,5 milliards €…
  • la stratégie commerciale française est donc assez logiquement dictée par les industriels qui exportent, et sont favorables au libre-échange

Voyons le tableau des importations :

Comme on le voit :

  • les importations de produits agricoles sont le 15è poste d’importations en France
  • elles représentent près de 18 milliards €
  • la France est donc exportatrice nette de produits agricoles à hauteur d’un peu plus d’un milliard
  • la France importe 57,2 milliards € de biens agro-alimentaires, c’est le 4è poste d’importations
  • la France est importatrice nette d’agro-alimentation à hauteur de près d’un milliard

Si la France veut redevenir une exportatrice nette de biens agro-alimentaires, elle doit favoriser sa filière industrielle de transformation.

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Loi industrie verte : vers un hold-up sur votre assurance-vie et vos PER ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert vous explique qu’il faut suivre de très près les décrets que Bercy est en train de préparer pour introduire « un seuil minimum obligatoire d’Unités de Compte majoritairement placées dans le non coté » pour toute l’épargne placée en gestion pilotée (mandat de gestion). Cela concerne vos contrats d’assurance-vie et vos Plans d’Epargne Retraite (PER), qui pourraient se voir prochainement adjoindre une poche risquée (voire toxique) et très illiquide de fonds de private equity qui n’ont rien à faire sur ce type de supports. Nos solutions pour éviter ce hold-up probable.

Les décrets de Bercy menacent votre épargne : voici comment se protéger ? Dans cette capsule, Machabert met en garde contre les décrets préparés par Bercy, visant à introduire un seuil minimum obligatoire d’Unités de Compte dans le non coté pour les contrats d’assurance-vie et les Plans d’Épargne Retraite (PER).

Dossiers liés :

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Elga Bartsch: de BlackRock à un poste-clé du Ministère allemand de l’économie

Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur

Hier nous évoquions le ralentissement de la croissance allemande et les vulgaires petites manipulations statistiques auxquelles s’est livré le gouvernement allemand pour éviter d’avoir à afficher une récession. L’interrogation est fréquente, surtout chez tous ceux qui vivent avec un “modèle allemand” dans la tête: celui d’une Allemagne industrielle et puissante, dominant l’Europe.

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Vers une France sans usine : le cri d’alarme du Sénat

On ne compte plus les jérémiades et les larmes de crocodile largement versées en France sur la disparition de nos usines, et sur la condamnation au chômage de longue durée qu’elle prononce contre la classe ouvrière. Mais au-delà de ces postures pharisiennes, qui veut vraiment relancer l’industrie et l’emploi industriel en France ? Le Sénat vient de rendre un rapport glaçant sur ce sujet, qui dissèque les raisons pour lesquelles la France se condamne à perdre ses usines. Et tout le monde en prend pour son grade.

On doit à une “mission flash” du Sénat un rapport précieux, éclairant, indispensable sur le drame français contemporain. D’un côté, déplorer la désindustrialisation du pays (qu’on adore imputer à Macron, à l’Europe, à la concurrence déloyale et à d’autres incantantions faciles, pour ne pas dire paresseuses) est devenu une sorte de lieu commun. D’un autre côté, contester les projets industriels, pester contre la pollution et les emplois d’esclaves sont des réflexes pour ainsi dire pavloviens, y compris parmi ceux qui regrettent le bon temps des usines.

Le graphique ci-dessus en donne une parfaite illustration. Il décrit concrètement l’échec de deux projets d’installations d’usine. Dans les deux cas, il fallait au minimum sept ans pour installer une usine. Mais, face aux difficultés, les porteurs du projet ont abandonné en cours de route : études préalables interminables, recours pléthoriques à toutes les étapes, chicaneries administratives, y compris dans les collectivités locales pourtant directement bénéficiaires des projets.

Bref, tout est fait pour que l’industrie disparaisse en France et pour que le chômage s’installe.

Les chiffres donnés par le Sénat sont particulièrement inquiétants : dès 2025, la moitié des parcs d’activité sera saturée en France, et les prix du foncier explosent faute de réserves disponibles suffisantes…

La désindustrialisation est en marche.

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Passe d’armes entre la France et l’Allemagne sur le libre-échange avec le MERCOSUR

Hier, Gabriel Attal s’est déplacé à Belrin pour causer business avec Olaf Scholz, les très mondialiste et très otaniste chancelier allemand. Entre autres sujets, la discussion a porté sur la signature imminente du traité de libre-échange avec l’Amérique du Sud, le fameux Mercosur. Les deux premiers ministres ont constaté leur désaccord : la France aimerait bien au minimum traîner sur la signature, l’Allemagne est pressée de signer. L’issue finale sera un bon test pour la crédibilité de la France en Europe. Gloups !

De l’opposition entre la France et l’Allemagne sur la signature du traité Mercosur, on peut déduire plusieurs points essentiels.

  • le traité du Mercosur devrait fortement nuire à la position des petits producteurs agricoles européens, notamment dans la filière viande, dans la volaille ou dans l’industrie sucrière
  • en revanche, le Mercosur prévoit une suppression des barrières tarifaires pour le vin, les spiritueux, les olives, les pêches en conserve et le chocolat, qui peuvent intéresser des filières agricoles françaises
  • les industriels européens sont largement favorables à ce traité qui leur permettra de développer des marchés convoités par la Chine et les USA
  • en France, un acteur comme Stellantis (Peugeot, Citroën) piaffe d’impatience pour signer un texte qui lui ouvrira la possibilité d’installer des usines pour concurrencer les producteurs automobiles allemands déjà installés
  • le choix à opérer ne se limite donc pas à une alternative simpliste entre protectionnisme et libre-échange, il concerne notre ambition ou non de rester une puissance industrielle
  • la stratégie de Macron (et plus largement des responsables européens) qui consiste à ne pas expliquer les choix de l’Union se révèle ici désastreuse, car elle contribue à simplifier à outrance un débat crucial pour notre avenir
  • toute la difficulté est d’expliquer à l’opinion française qu’il faut arbitrer entre plusieurs mouvements contradictoires du monde contemporain, et qu’aucun choix manichéen n’est tenable

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Politique: revenons au réel! par Jean Goychman

La désaffection pour la vie politique vient largement du déni de réalité universel des gouvernants et des corps constitués en France. Jean Goychman nous propose de revenir au réel selon la bonne vieille méthode du Général de Gaulle.

Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités !

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Passivité des enseignants devant leur ministre au-dessous de tout

Aujourd’hui, avait lieu une grève des enseignants décidée en décembre. Mais, entretemps, le gouvernement a changé, et les enseignants ont écopé d’une nouvelle ministre extrêmement maladroite, et probablement carbonisée avant même d’avoir commencé à mener à bien sa mission. On aurait pu imaginer que les réponses cataclysmiques apportées par Amélie Oudéa aux polémiques qui surgissent au moins une fois par semaine et dont elle est le centre auraient mis les enseignants sous tension. On annonçait un taux de grève record et… finalement, le séisme s’est amenuisé en petite secousse insignifiante.

Aujourd’hui avait lieu le premier jour de grève d’Amélie Oudéa-Castéra… enfin, plus exactement, la première grève de l’Education Nationale depuis l’arrivée d’Amélie Oudéa-Castera à la tête du ministère. Et, alors que la nouvelle ministre enchaîne les catastrophes médiatiques depuis la révélation de la scolarisation de ses enfants au collège Stanislas, on aurait pu craindre que les enseignants en profitent pour manifester leur colère.

Eh bien, non ! les chiffres sur le taux de grève sont d’un calme quasi-olympien.

Dans les écoles maternelles et élémentaires, 20,11 % des professeurs sont grévistes selon le ministère tandis que le Snes-FSU en a recensé 40 % et jusqu’à 65 % à Paris. Dans les collèges et lycées, le taux moyen d’enseignants grévistes est de 20,40 % d’après le ministère de l’Education. Le syndicat majoritaire estime, quant à lui, que 47 % des professeurs sont en grève.

Le Parisien

Voilà un chiffre quasi “normal” pour une grève à l’Education Nationale. La contestation ne devrait donc pas venir des enseignants. Et l’avenir de la ministre n’est pas encore scellé.

La France est en colère. Mais personne n’ose le montrer, dirait-on.

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Pour défendre ses profits, Pfizer réduit ses coûts et comprime son personnel

Si les activités de Pfizer ont connu un développement remarquable pendant la crise du covid, la fin de l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 aux États-Unis a entraîné une diminution significative de ses revenus au troisième trimestre 2023. Les résultats du quatrième trimestre 2023 de Pfizer PFE ont été publiés, le géant américain a déclaré un bénéfice trimestriel ajusté de10 cents par action pour le trimestre clos en décembre, inférieur à celui du même trimestre de l’année précédente, aucours duquel la société avait déclaré un bénéfice par action de1,14 $.Ils ont dépassé les prévisions grâce à la faiblesse des dépenses liées à la recherche et développement. Pour faire baisser ses coûts, le groupe pharmaceutique américain souhaite au plus vite réduire son personnel.

Pfizer a mis en place un programme de réduction des coûts en raison de la baisse de la demande de son vaccin contre le COVID-19 et de son traitement antiviral, Paxlovid.  En 2023, selon Bloomberg, la société aurait enregistré une perte d’environ 40 milliards de dollars de valeur boursière. En réponse à cette situation, le géant américain a mis en place un programme de réduction des coûts.

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La Cour internationale de Justice au gouvernement Netanyahu: respectez le droit international!

La Cour Internationale de Justice a rendu son verdict concernant la demande sud-africaine de mesures conservatoires à Gaza, permettant d’arrêter les massacres -qualifiés de génocide parla République sud-africaine. La Cour a tranché en faveur de la République sud-africaine: elle s’est déclarée compétente pour examiner les faits incriminés. Et elle les a jugés suffisamment graves pour (1) annoncer qu’elle jugerait au fond (y a-t-il génocide ou non?) et (2) considérer qu’Israël devait rendre un rapport d’ici un mois attestant de son respect de la Convention internationale sur les génocides. Certains observateurs sont déçus que la Cour n’ait pas exigé un “cessez-le-feu”.Il n’est pas sûr cependant que ce soit de son ressort. Et il ne faudrait pas sous-estimer l’impact d’un jugement qui demande à l’Etat hébreu de respecter le droit international, tout simplement.

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Le Parquet ne veut pas lâcher Olivier Dussopt, même s’il n’est plus ministre

Nous avons déjà évoqué les affaires compliquées d’Olivier Dussopt dans sa circonscription, où sa suppléante est confrontée à une révolte des marcheurs locaux. Mais le désormais ex-ministre du Travail a un autre sérieux problème à régler : le Parquet financier vient de faire appel de l’étonnante relaxe dont Dussopt a discrètement bénéficié la semaine dernière de la part du tribunal correctionnel de Paris dans le dossier de favoritisme dont il était le centre.

De nombreux éléments intriguent dans le dossier Dussopt.

Pour l’essentiel, rappelons le coeur du dossier. Ancien marie d’Annonay, Dussopt était accusé d’avoir truqué un marché d’attribution d’eau, officiellement en échange de quelques menus cadeaux (des gravures). Les faits remontent à 2009. Il semblerait que, au vu des perquisitions menées en 2020, les enquêteurs aient acquis la conviction que le futur ministre a redigé l’appel d’offres avec l’aide du bénéficiaire final du marché, la SAUR, également relaxée par le tribunal correctionnel de Paris.

De fait, il est assez surprenant que le tribunal n’ait pas vu malice dans une pratique aussi “délicate”.

On notera que l’enquête visant Olivier Dussopt fut lancée quelques jours après sa prise de fonction comme ministre des Comptes publics, durant l’été 2020, et que le relaxe a été prononcée après sa sortie du gouvernement.

Mais le Parquet ne lâche pas l’affaire : le Procureur financier vient de faire appel de la relaxe… Tout ça pour deux gravures…

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Traité de l’OMS sur les pandémies : Tedros crie à la désinformation

Le nouveau traité sur le Règlement sanitaire international (RSI ) devrait être adopté lors de la 77e assemblée générale de 2024. Pour cette année, l’organisation onusienne souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale »  avec l’approche « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI). Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. Mais le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, craint que ce projet risque de ne pas aboutir en « raison des mensonges et théories du complot ».

Le premier RSI a été publié par les Etats Membres de l’OMS en 1951. C’est le précurseur du véritable RSI qui a été réformé en 2005. Il s’agit d’un instrument de droit international qui oblige les 196 Etats partis ( dont 194 membres de l’OMS) de signaler à l’OMS les problèmes de santé publique qui pourraient présenter un risque de propagation à l’échelle mondiale. Le RSI met aussi en avant les approches à adopter par tous les pays et les obligations qu’ils doivent respecter en matière de préparation et de réponse aux épidémies. Le RSI décrit les critères permettant de déterminer si un événement particulier constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Selon l’organisation onusienne, les gouvernements ont proposé 307 amendements qui vont apporter des modifications assez importantes au RSI. Ce projet avance, mais selonTedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS l’élan avait été ralenti par des positions tranchées et « un torrent de fausses nouvelles, de mensonges et de théories du complot » .

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Le vrai programme que Macron vous a caché

Lors de sa conférence de presse en début de semaine, Emmanuel Macron a enchaîné les phrases lyriques et plutôt vides de sens. Le lendemain, à Davos, il livrait un programme clé en main dont nous analysons la première partie : aide aux copains dans des domaines comme l’Intelligence Artificielle, simplifications en tous genres et réforme probable du contrat de travail et surtout de la réglementation en matière du temps de travail, qui devraient aller vers plus de flexibilité : telles sont les mamelles en préparation, qui seront probablement dévoilées lors du discours de politique générale de Gabriel Attal, le 30 janvier.

Dans ce discours, que nous rappelons ci-dessous, plusieurs éléments sont à retenir :

  • conformément à l’esprit du Great Reset, Macron considère que la révolution numérique s’est accélérée et que des politiques volontaristes se doivent d’y répondre
  • il insiste sur les éléments d’une stratégie industrielle publique : Intelligence Artificielle, Internet quantique, industrie verte, qu’il veut encadrer par des interventions de l’Etat
  • il propose de réduire les frictions bureaucratiques dues aux réglementations en matière de délais de contrôle et d’autorisation (industrielle, agricole, immobilière, urbaine)
  • il projette une nouvelle réforme du marché du travail qui serait fondée sur une nouvelle déconcentration des négociations vers les entreprises, et vers une plus grande flexibilité du contrat de travail, de l’organisation du temps de travail
  • un nouveau durcissement de l’assurance chômage est prévu

Dans l’ensemble, ces visions sont très théoriques et on peine à saisir leur “gouvernance”. Elles participent de cette logique d’ajustement technique qui repose sur l’idée que les problèmes se règlent en ajustant le serrage de tel ou tel boulon. On a donc un doute.

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Nicolas Dupont-Aignan: “Il faut supprimer la Commission Européenne”

“Il faut supprimer la Commission Européenne”. Nicolas Dupont-Aignan présentait ce 18 janvier ses vœux à la presse. L’occasion, pour lui, d’annoncer que Debout-La-France, son parti, présentera une liste aux élections européennes du 9 juin 2024. Et de préciser sa vision de l’avenir de la France: en Europe mais hors des institutions bruxelloises.

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