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Hier — 18 avril 2024Hashtable

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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À partir d’avant-hierHashtable

La violence à l’école n’est pas prête à s’arrêter

Par : h16

Jolie excursion en province française que l’actualité et les collèges du cru nous ont offerte la semaine dernière ! Ainsi, mardi, nous découvrions le charme discret de Montpellier où de petites querelles féminines entre collégiennes ont poussé certaines à en mettre une autre dans le coma. Mercredi, ce fut la calme ville de Tours où des collégiennes décidèrent d’en dépouiller une autre après l’avoir copieusement tabassée. Jeudi, c’est dans la riante Île-de-France, à Viry-Châtillon, qu’un collégien trouve la mort sous les coups de ses camarades de classe pour avoir osé fréquenter la mauvaise fille.

Décidément, l’école française explore de nouveaux domaines avec, il faut le dire, un succès mitigé : par exemple, les cours d’auto-défense, parfois prodigués à certains enseignants, ne semblent pas toujours porter leurs fruits. Certes, mais compte tenu du calibre de nos ministres et de l’impeccable compétence de notre administration scolaire, on sait déjà que les résultats s’amélioreront dès les prochains mois.

En attendant, force est de constater qu’on observe la répétition d’événements tragiques dans certains établissements de l’Hexagone. Le schéma, bizarrement, est toujours à peu près le même, avec des établissements réputés – depuis longtemps – calmes et sereins, dans des banlieues elles-mêmes très favorablement connues des services de police et de justice, des altercations impliquant systématiquement une victime et une demi-douzaine (au moins) d’agresseurs (le “un contre un” semble désuet) et des parents étonnamment absents du côté des racailles assaillants. Dans tous les cas, un facteur religieux est présent, sous forme de prétexte ou pour alimenter un communautarisme pratique et qui permet d’invoquer des lois supérieures à celles du pays.

Bien évidemment, à chaque fois, les autorités se retrouvent devant le fait accompli et font la démonstration de leur impuissance : bien que des alertes avaient été remontées dans le cadre scolaire ou que des plaintes avaient été déposées, rien de tangible n’avait été fait. Dans certains cas, le maire de la commune concerné passera dans les médias pour expliquer son courroux ou son désarroi, certains iront jusqu’à pleurnicher, mais cela n’ira guère plus loin.

De la même façon, à chaque fois, les médias se bousculent pour relayer des messages qui ont maintenant leurs tournures si éculées qu’elles en deviennent des gimmicks, depuis le padamalgam jusqu’au vivrensemble qui ne doit pas être discuté ni ne saurait être remis en question par ce qui sera, ensuite, systématiquement présenté comme un fait divers aussi malheureux que ponctuel ou purement coïncident.

Et peu importe que ce ponctuel se répète de plus en plus fréquemment, peu importe que les coïncidences finissent par faire des statistiques solides : rien ne devra être analysé dans un contexte plus large, et non, non et non, il ne s’agira surtout pas de communautarisme. Ce n’est pas du tout un problème de comportements général d’un quartier ou d’une population, c’est – bien sûr – une question de moyens dont on n’a jamais assez et qui nécessite la réapparition sur les plateaux télés des politiciens qui ont pourtant amplement prouvé leur inaptitude à traiter le problème lorsqu’ils en avaient l’occasion.

Pourtant, ces moyens n’ont cessés d’être déversés à gros bouillons d’argent gratuit des autres, et pas qu’un peu : une petite consultation même furtive des documents officiels qui détaillent les montants d’argent public engouffrés dans ces quartiers montrent que ces “moyens dont on manque” représentent systématiquement des dizaines de millions d’euros pendant des dizaines d’années (par exemple, Mosson, le quartier de Montpellier ou se sont déroulés les derniers faits tragiques, a bénéficié de 74 millions d’euros de fonds publics). À la fin, autant de milliards de l’État qui ne se traduisent par aucun résultat positif, au contraire.

Et quand ce n’est pas faute de moyens (dont on manque toujours cruellement), c’est parce que ces ghettos n’offrent aucune perspective… Toutes aussi absentes pour les collégiens au milieu de la Creuse ou de la Lozère mais dont la violence ne s’exprime apparemment pas de la même façon, voire… pas du tout. Étrange, non ?

Ce déni de comprendre qu’il ne s’agit ni d’un problème de moyens (ou de réseaux sociaux, comme l’explique stupidement Najat Vallaud-Belkacem sans pouffer de rire), ni d’un problème de pauvreté, s’accompagne du déni de l’aggravation de la situation. Pourtant, là encore, les statistiques sont sans ambiguïté.

En fait, le problème de fond, cette violence dans le cadre scolaire, est récurrent et s’est installé depuis des décennies. Il y a dix ans de cela, ces colonnes dressaient déjà le constat d’une violence largement insupportable au sein des établissements scolaires

Pire, l’état des lieux, pas reluisant, portait sur des enquêtes au long cours qui permettaient de retracer ces violences au moins cinq à dix ans en arrière, ce qui nous ramène au début des années 2000. Bref et au bas mot, cela fait 20 ans qu’on sait que ces problèmes s’accumulent et que cette violence ne cesse de croître.

Il y a vingt ans, cela se traduisait par du harcèlement, des enfants tapés dans la cour de récréation ou à la sortie du collège et cela se transforme maintenant par des adolescents qui viennent armés (couteaux, pistolets), qui menacent des enseignants et des élèves, qui passent à l’acte et qui les tuent, élèves comme profs. Samuel Paty, Dominique Bernard ont chèrement payé cet entêtement des institutions et des politiciens dans le déni.

Il ne faut pas se leurrer, les médias camouflent une double réalité abominable : d’une part, le fait que la situation est devenue catastrophique et les exhortations au padamalgam, au vivrensemble ne suffisent plus à rassurer les citoyens. D’autre part, le fait que les politiciens et l’administration s’en foutent complètement.

Oui, vous avez bien lu.

Si on pouvait encore vaguement croire il y a dix ans que politiciens et administrations étaient à la fois débordés et incompétents, on comprend maintenant qu’en réalité, ni les premiers (qui profitent tranquillement du pouvoir et des ors de la République) ni les seconds (qui bénéficient de la rente que procure leur position d’intermédiaires indispensables dans toutes les interactions dans le pays) n’en ont quelque chose à carrer.

En somme, on le sait déjà : le maire de Viry-Châtillon continuera de pleurnicher devant les caméras, comme d’autres le feront après lui. Personne ne veut réellement s’attaquer au problème, devenu de toute façon électoralement suicidaire et politiquement impossible à toucher.

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Turquie : fuite des épargnants devant une dévaluation

Par : h16

Un article de Henry Bonner

En Turquie, le gouvernement subit un revers aux élections. L’opposition remporte des victoires pour le contrôle d’une poignée de villes, en particulier à Istanbul. Selon la presse, la défaite survient en raison des difficultés liées à l’économie du pays et la population soutiendrait un changement de dirigeants.

Il faut en effet noter que, depuis la réouverture de l’économie après les confinements, les prix grimpent en flèche : l’indice gouvernemental des prix augmente de plus de 50 %, sans signe de ralentissement.

Selon différentes sources, en réalité les prix grimpent encore plus rapidement – de plus de 100 % par an.

Le gouvernement mène une politique de déficits depuis des années. Pour les besoins d’endettement du gouvernement, la banque centrale réduit les taux d’intérêt depuis des années. En revanche, depuis l’été dernier, le gouvernement a changé de tactique face à la dévaluation de la devise. Les autorités ont augmenté les taux d’intérêt – contre la chute de la devise. La banque centrale a ainsi monté le taux d’intérêt à 50 % en mars de cette année, contre 8,5 % l’année dernière.

Pour l’instant, ce resserrement des taux n’a pas freiné la perte en valeur de la livre turque, celle-ci chutant de 35 % par rapport au dollar depuis le début des hausses de taux en juin. Comme vous le voyez ci-dessous, la valeur de la devise s’est effondrée de plus de 80 % par rapport au dollar en 5 ans.

La pression contre la livre turque continue en raison de la fuite des épargnants, en quête de sécurité, via des achats de dollars, ou des actifs comme l’or. De plus, le gouvernement accroît la pression contre la livre avec des programmes de protection des épargnants contre la dévaluation.

Ainsi, depuis décembre 2021, ce dernier promet aux citoyens des protections au travers des banques – sous contrôle des autorités – qui compensent la perte de valeur des comptes en livres turques. La chute de la livre depuis la mise en place de ce programme entraîne d’ailleurs un coût pour les banques. Et logiquement, si le programme est arrêté, le pays risque une fuite de l’épargne vers le dollar ou l’euro, ce qui poserait problème à des banques qui manquent actuellement de devises étrangères.

En anticipation de cette fin de programme, les banques achètent actuellement des dollars et vendent des actifs ou de la livre turque, ce qui contribue à la pression contre cette dernière, … et empire le problème pour les banques.

À présent, le gouvernement turc garantit plus de 100 milliards $ de dépôts. Tout arrêt du programme pourrait ainsi entraîner des retraits de dépôts en masse, et l’évaporation des réserves de dollars de la banque centrale.

Selon Almayadeen,

“Dans un entretien avec des investisseurs étrangers, [le ministre des Finances] Mehmet Simsek a montré son profond désaccord avec le mécanisme de protection de l’épargne en livre turque.

Selon M. Simsek, le gouvernement a commis une erreur avec la création du programme…

…Bloomberg rapporte que les banques nationales ont vendu 2,3 milliards $ d’actifs pour répondre à la demande de dollars pour les comptes protégés contre les variations du cours de la livre.”

Bourse : apparences de performance

En dépit des dégâts pour les épargnants, la création monétaire provoque aussi des gains sur les marchés des actifs. En effet, face à la dégradation de la livre turque, les gens cherchent des sources de protection, et dépensent donc leurs livres turques en achetant des devises étrangères – en particulier le dollar – ou de l’or … et des placements dans la Bourse. Les hausses de taux par la banque centrale réduisent, par contre, les placements dans la pierre.

Cette dévaluation de la devise crée un “sentiment de croissance” des entreprises : les actions en Bourse font des gains. Ainsi, l’indice du marché-action turc, le BIST-100, génère plus de gains que le S&P500, en hausse de 19 % depuis le début de l’année.

Selon CNN :

“En dépit des difficultés économiques, le marché-actions de la Turquie représente un point positif. L’indice des actions turques, le BIST-100, a grimpé de 19,8 % depuis le début de l’année 2024, ce qui est plus élevé que les 8,5 % de gains du S&P 500 sur la période. Cela en fait l’indice le plus performant du monde, après le Nikkei 225 du marché de Tokyo.”

La presse présente les résultats en livres turques, sans ajustement pour l’impact de la dévaluation de la devise. Par contre, la comparaison de la Bourse avec le prix de l’or montre en réalité cette source des gains : la création monétaire. En livres turques, l’indice BIST-100 grimpe de 819 % sur les 5 dernières années, comme vous le voyez ci-dessous :

En revanche, le prix de l’or en Turquie grimpe de 907 % sur les 5 dernières années ce qui est visible sur le graphique suivant :

En pratique, la performance des actions provient d’une chute en valeur de la devise et non d’une amélioration des résultats des entreprises via une hausse de ventes ou une amélioration de la productivité par exemple.

Par ailleurs, l’or offre plus de protection contre la dévaluation de la devise que les actions en Bourse !

Comme en France – avec les records du CAC 40 – la presse voit dans la performance des actions un signe de progrès. Mais en réalité, la dévaluation de la devise crée une apparence de records, dans les résultats des entreprises et les cours de la Bourse.

Ruée vers la sécurité

Les épargnants cherchent des alternatives à la livre turque. Cette fuite est directement profitable aux changeurs d’argent et aux vendeurs d’or.

Comme le rapporete CNN :

“Afin de protéger leurs épargnes, les gens se rendent aux marchés de l’or au Grand Bazaar, avec tout ce qu’ils ont – que ce soit de petites économies, ou des valises remplies de billets -, explique Omer Tozdum, un courtier de l’or…

Les gains dans les actions en Turquie sont en partie dus à une ‘frénésie’ chez les investisseurs turcs pour acheter des actions et préserver la valeur de leurs liquidités, explique Jacob Grapengiesser, directeur du gérant de fonds East Capital…

Le centre d’Istanbul est parsemé d’échangeurs de devise étrangère, et de vendeurs d’or – dans certains endroits, vous en trouverez à chaque coin de rue. Beaucoup d’entre eux portent des affiches ‘sans commission’, ce qui peut être le cas si vous avez des dollars. La plupart des changeurs près du bazar historique proposent des dollars à des cours plus avantageux que le taux de change de marché, afin de répondre à la demande croissante.”

Comme en France, le gouvernement turc annonce des économies. Il mène – en apparence – une lutte contre la chute de la devise via des hausses de taux.

Le président turc, M. Erdogan, annonce : “Nous avons mis en pace notre programme de moyen-terme avec détermination. Nous évitons les mesures populistes qui pourraient ajouter un fardeau au pays, à notre nation, et aux générations futures. Nous allons commencer à voir des résultats positifs de notre programme économique, avec une amélioration à l’inflation.”

La protection de la devise requiert sans doute bien plus de hausses de taux d’intérêt, et de resserrement des déficits du gouvernement. En revanche, les baisses de dépense (avec le gel du salaire minimum et des pensions, par exemple) nuisent à la popularité des dirigeants – et mènent à des défaites aux urnes.

Comme en France, les dirigeants font des coupes de budget pour la forme et font surtout de la communication dans la presse. Le gros des dépenses et des déficits reste en place.

La chute de la devise crée une apparence de richesse, avec des hausses de bénéfices et de cours des actions. L’attrait de gains en surface mène les autorités à plus de déficits et de dévaluations à l’avenir.

Vous pouvez me suivre gratuitement pour les idées de placements de mon équipe d’analystes en Bourse. Nous cherchons la protection de notre argent, et des opportunités de gains. Cliquez ici pour un dossier gratuit avec certaines de nos dernières analyses, et me suivre pour nos envois gratuits.

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Déficit et coupes de budget : peu de changement en vue

Par : h16

Un article de Henry Bonner

“La politique est un métier qui consiste à faire couler l’argent des autres, et le sang des autres” écrit mon associée Simone Wapler à nos lecteurs.

Vous avez sans doute vu, dans les journaux, les déclarations des dirigeants sur la nécessité de coupes de budgets : le déficit en 2023 dépasse les prévisions d’environ 20 milliards d’euros. Il grimpe ainsi de 70 milliards d’euros – au lieu de 50 – par rapport à celui de 2022.

Les 10 milliards d’euros de coupes de budgets en vue – annoncées par les ministres – représentent peu de choses, par rapport au rythme d’endettement.

En gesticulant ainsi, le président et ses ministres créent l’apparence d’une discipline sur les déficits. En réalité, le gouvernement continue les subventions et les distributions, sans beaucoup de retenue. Le ministre d’Industrie et de l’Énergie annonce par exemple, dans une interview pour La Tribune, le maintien de 54 milliards d’euros d’aides aux entreprises via le plan “France 2030.”

Selon le ministre, le pays a besoin de plus d’aides pour des secteurs de l’industrie : « Nous allons créer une alliance européenne du médicament », dit par exemple le ministre. Les coupes budgetaires ne remettent pas en cause les aides aux entreprises, selon lui : “nous réduisons les dépenses, pas les investissements !”

FranceTVInfo donne des précisions sur le programme France 2030 :

“Depuis son lancement fin 2021, la moitié des 54 milliards d’euros de crédits prévus pour ce plan a déjà été engagée, selon l’Elysée. Ils ont bénéficié à 3 000 projets portés par 3 500 entreprises, pour moitié des PME, et centres de recherche.”

Comme d’habitude, la presse rapporte l’ampleur du programme mais ne fait surtout pas de lien avec la dégradation du déficit. Même les critiques de l’endettement annoncent un besoin de dépense – en soutien à des projets dans des industries diverses ou les renouvelables. Par exemple, selon le directeur de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, « Des efforts d’économies sans précédent dans l’histoire récente sont nécessaires ».

Pourtant, il croit tout de même aux subventions aux renouvelables et à d’autres secteurs.

Il affirme au journal Les Echos :

“Nous devons préserver les dépenses qui préparent notre avenir. C’est le cas de la recherche, de l’écologie, de la cohésion sociale … Il ne s’agit pas de diminuer les investissements, il s’agit de pouvoir les financer.”

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, prend aussi position contre les déficits… En principe. Mais il ne remet pas en cause l’intervention des dirigeants et veut seulement un changement dans les bénéficiaires des distributions. Il explique au même journal :

“Je ne crois pas que l’on assurera la transition écologique à coups de subventions mal ciblées ayant parfois des effets contraires. On voit bien que les aides aux véhicules électriques ont été extraordinairement coûteuses pour un résultat finalement très modeste. Concentrons-nous sur ce qui peut avoir le plus d’efficacité, notamment la production d’énergies décarbonées.”

Les annonces de soutien à des projets d’usines continuent sans faiblir.

Deux projets de production d’hydrogène, en Normandie, touchent par exemple des centaines de millions d’euros de subventions – environ la moitié des coûts de construction. Les producteurs comptent aussi sur des contrats avec des usines d’engrais ou de produits chimiques – elles achètent en effet l’hydrogène sous le menace des quotas sur les émissions de carbone !

Le projet d’hydrogène, Lhyfe, obtient 149 millions d’euros, pour un projet au coût de 200 à 300 millions. Le projet Normand’Hy, en cours de construction pour 2025, touche 190 millions d’euros, soit près de la moitié du coût du projet.

Le gouvernement vient aussi en aide à une usine de roues de train, de Valdunes. Les dirigeants apportent 20 millions d’euros, sur un budget de 35 millions d’euros pour la reprise.

En fait, des prétextes à la dépense arrivent sans cesse.

La guerre, par exemple, fournit une excuse pour plus d’endettement – pour les envois d’armes et équipements au champ de bataille.

Les journaux évoquent aussi le retard de la zone euro en matière d’intelligence artificielle. La solution requiert plus d’argent, pardi !

Selon un consultant en startups dans une interview avec Les Echos, les investissements en semi-conducteurs dans des pays de l’Union européenne – pour des centres de données – atteignent une fraction des montants dans le reste du monde :

“…le monde va dépenser au moins 150 milliards de dollars dans l’IA en 2024 … Mais en mettant bout à bout les montants levés par les européens Mistral, Aleph Alpha, Scaleway, Helsing, ainsi que les budgets prévus par les grands groupes, on arrive à un peu plus de 2 milliards d’investissements en IA [dans l’UE].”

L’idée d’une Union des marchés des capitaux en Europe – une forme de baisse des barrières à l’investissement par les étrangers -, reçoit à présent le soutien des dirigeants. Le directeur de la Banque de France publie des tribunes en soutien à cette idée. Le président français annonce, à l’occasion des 10 ans d’Euronext, que « C’est un sujet sur lequel je souhaite en particulier qu’avec l’Allemagne, nous fassions des propositions audacieuses dans les toutes prochaines semaines ». L’idée montre sans doute l’inquiétude des dirigeants pour l’accès aux capitaux.

En effet, sous couvert d’investissements dans la concurrence avec l’outre-Atlantique et la Chine, les dirigeants préparent de plus en plus de programmes de dépenses dans des industries comme les renouvelables, les voitures électriques, et l’hydrogène.

Revers du tout-électrique

Dans l’automobile, le succès de l’électrique repose sur la création de lois et de subventions.

En 2019, l’Union européenne applique une série de normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge… et menace d’amendes en cas de manquement. Les normes reviennent en fait à une forme de quotas pour des ventes d’électrique.

Malheureusement, les mesures ont de moins en moins d’effet.

Les voitures à batterie et hybrides trouvent moins d’acheteurs après un essor des ventes entre 2019 et 2023. Selon Numerama, les immatriculations, en France, baissent de 46 %, en janvier, par rapport au mois d’avant.

Or, depuis l’annonce des quotas, les constructeurs investissent des milliards d’euros dans l’électrique. Stellantis – maison-mère de Peugeot et Citroën – annonce un budget de 30 milliards d’euros pour les voitures à batteries sur la période de 2021 à 2025. Ils prévoient une hausse en flèche du nombre de modèles dans l’électrique au cours de la décennie, comme vous le voyez ci-dessous.

Selon les présentations aux actionnaires (voir visuel ci-dessous), Stellantis vise même une part de revenus de voitures à batteries à 52 % en 2030 – contre 3 % des ventes en 2021 !

En raison des déceptions des ventes dans l’électrique, les constructeurs demandent à présent plus de mesures de la part du gouvernement.

Dans une interventions au Sénat, le PDG de Renault, Luca de Meo, demande des protections contre la concurrence :

“L’Europe doit inventer un modèle hybride. Cela suppose de commencer par une approche défensive, afin de garantir les conditions d’un bon démarrage et, dans un deuxième temps, de repartir à la conquête des marchés mondiaux.”

Monsieur de Meo propose la Chine (belle référence !) en exemple de barrières à l’échange :

“Pékin avait imposé des joint-ventures à 50-50 avec des acteurs locaux et une obligation d’avoir des fournisseurs sur place. L’Europe doit faire la même chose.”

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, veut plus d’aides aux acheteurs, avec le retour du leasing social.

Le programme de location de voitures à 100 euros crée en effet une manne pour le constructeur : « Pas moins de 75 % des parts de marché étaient des véhicules de marque Stellantis, pendant la période où le leasing social a été actif », affirme ainsi monsieur Tavares.

Il défend le retour du leasing social – en soutien au consommateur… Il explique par exemple :

« Il faut que nous puissions vendre un grand nombre de nos véhicules aux classes moyennes, pour ne pas construire une mobilité élitiste qui ne résout pas le problème du changement climatique ».

Comme monsieur de Meo, il met en avant le péril de la concurrence :

« Si on ne soutient pas notre propre avion, on met en péril non seulement la mobilité propre pour nos concitoyens, mais aussi notre industrie européenne qui doit faire face à cette compétition. »

Monsieur Tavares demande aussi plus de garanties du maintien des subventions et aides pour une décennie :

« Pour que nous puissions servir, il faut nous donner un environnement raisonnablement stabilisé, pour que nous ayons le temps de développer des technologies qui servent la cause. Nous sommes sur un espace-temps de dix ans, pas de trois ou quatre ans. »

Les protections contre la concurrence reviennent à une forme d’aide à une industrie – aux dépens du choix des particuliers.

En fait, malgré les déficits qui s’aggravent, rare sont ceux qui défendent une baisse des soutiens du gouvernement dans l’économie et au final, les annonces de mesures d’économies changent peu à la trajectoire de plus en plus funeste de la dette et des déficits.

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Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

Par : h16

Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.

On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !

Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.

Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?

Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.

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Véhicules électriques : pas d’avenir sans subventions

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les annonces d’économies par le gouvernement – un petit 10 milliards d’euros à mettre en rapport avec les 170 milliards d’euros de déficit en 2023 – attirent des critiques… au nom de l’impact sur le climat !

Vous pouvez par exemple lire, dans l’infolettre Carbone Zéro du journal Les Echos :

“On avait pu croire à un véritable élan sur le front de la transition écologique : une planification plutôt exhaustive, une hausse des dépenses (7 milliards d’euros de nouveaux crédit en 2024) plutôt ambitieuse. Las ! Au premier obstacle, le gouvernement se dérobe … Même si la hausse des crédits alloués à la transition écologique en 2024 est encore de 5 milliards d’euros, cela risque d’être insuffisant pour que la France tienne ses objectifs climatiques…”

En effet, la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone requiert sans cesse des hausses de dépenses. A contrario, les économies imposent des baisses, comme par exemple, un resserrement des règles sur les aides aux rénovations, ce qui entraîne une chute des projets d’isolation de logements.

Le journal explique ainsi :

“Le nombre de demandes de subventions liées à des rénovations énergétiques de logements a chuté de 40 % en janvier et en février par rapport à la même période en 2023 … Cette chute est clairement liée à la mise en place du nouveau dispositif le 1er janvier dernier, qui a pour objectif de favoriser les rénovations globales au détriment de travaux simples. La suppression des aides sur certains « mono-gestes » a provoqué l’effondrement des travaux correspondants.”

Les subventions et les normes sur les émissions entraînent aussi des déformations de marché dans le secteur de l’automobile. Et par exemple, la conversion au tout-électrique rencontre des écueils… en raison de la dépendance des ventes aux subventions qui y ont été attachées jusqu’à présent.

L’action de Tesla reflète cette perte d’enthousiasme : le titre baisse peu à peu depuis son sommet de fin 2021.

En pratique, il apparaît que l’essor des ventes de voitures électriques découle directement du paiement de ces subventions, et la menace d’amendes contre les constructeurs. Comme le montre ci-dessous le graphique de l’Agence européenne de l’environnement, la part de marché de l’électrique dans les achats de véhicules grimpe à partir de 2019.

Entre voitures à batteries ou hybrides avec possibilité de branchement, la part de marché de la propulsion électrique passe d’environ 2% en 2019 à près de 22% en 2022.

L’agence précise ainsi :

“Il se produit une hausse continue du nombre d’immatriculations de voitures électriques, d’un nombre de 600 en 2010, à environ 1,74 millions en 2021 …”

Sans surprise, la presse annonce un triomphe de l’électrique sur l’essence et le diesel.

Mais en fait, cette hausse de la part de marché de l’électrique ne provient pas d’une demande chez les acheteurs – mais essentiellement d’une volonté des gouvernements.

En effet, en 2019, l’Union européenne applique une série de durcissements des normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge, dès 2020. En 2020, le journal The Guardian estime l’ampleur des amendes contre les constructeurs, en l’absence d’une hausse des ventes dans l’électrique, à plus de 30 milliards d’euros ! Les normes imposent encore de nouvelles baisses d’émissions par la suite – une diminution des émissions de 15% en 2025, par rapport au niveau de 2021, et une baisse de 50% en 2030. Et dans la foulée, l’Union européenne vote aussi l’interdiction de la vente de voitures thermique après 2035.

En parallèle à ces menaces d’amendes, les gouvernements créent des subventions pour l’achat de voitures.

En juin 2020, en Allemagne, le gouvernement annonce une subvention de 9.000 euros pour l’achat d’une voiture électrique. Le même mois, la France augmente la subvention de 6.000 à 7.000 euros par voiture. Le mois suivant, l’Italie augmente de 50% la prime pour l’achat d’une voiture électrique jusqu’à 10.000 euros par voiture !

En réaction, depuis 2019, les ventes grimpent en flèche et les constructeurs annoncent plus d’investissements dans l’électrique. Selon l’estimation de The Guardian en 2019, les annonces d’initiatives des constructeurs, à l’époque, impliquent des investissements de 225 milliards de dollars dans le secteur.

La part de marché de l’électrique – entre voitures à batteries, ou hybrides à borne de recharge – atteint un record en 2023. Selon le dernier rapport de l’Association européenne des constructeurs automobiles, les ventes de voitures à batteries grimpent de 37% en 2023, pour atteindre 15% de part de marché.

Pourtant, des signes de difficultés apparaissent à présent…

Limites des incitations

Le secteur rencontre des difficultés. En effet, la production dépasse le rythme des achats par les consommateurs. Pire, avec la réduction des subventions, les ventes piquent du nez.

Selon l’Association automobile allemande, les ventes de véhicules électriques devraient baisser de 14% cette année dans le pays, en raison de la fin des subventions en décembre dernier. Au niveau de l’Union européenne, à décembre 2023, les ventes de voitures électriques baissent de 16,9% par rapport à décembre 2022. Le début de l’année 2024 n’est pas meilleur et pointe vers plus de problèmes dans le marché de l’électrique. En parts de marché, les véhicules électriques à batteries atteignent 11% en janvier de cette année, contre 15% en moyenne sur l’année 2023.

Le manque d’acheteurs pour ces voitures crée aussi des hausses d’inventaires aux États-Unis.

Chez les concessionnaires américains, les inventaires de voiture (de tout type) passent de 1.64 millions en janvier 2023 à 2,64 millions en décembre, selon ZeroSum.

Dans l’électrique, les inventaires de voitures électriques augmentent même de plus de cinq fois sur la première moitié de 2023 !

Ceci est une preuve flagrante que l’essor dans l’électrique dépend avant tout des subventions et non de l’intérêt chez les consommateurs pour ce produit. En l’absence de ces incitations, les ventes heurtent rapidement un mur.

Les constructeurs ralentissent à présent les projets.

Abandon du tout-électrique

Par exemple, Mercedes-Benz met fin au projet de conversion au tout-électrique avant 2030.

Tom’s Guide rapporte ainsi :

“Mercedes-Benz revient sur ses ambitions en matière de voiture électrique en annonçant continuer la production de véhicules thermiques après 2030. Le constructeur automobile avait annoncé qu’il ne fabriquerait plus que des véhicules électriques à cet horizon.”

La perte de confiance dans l’électrique touche la totalité du secteur.

Dans Money, c’est sensiblement le même constat :

“Dans les dernières semaines, la tête de fil de l’électrique, Tesla, a abaissé ses prix de nouveau ; Ford a réduit la production de ses pickups électriques et a reporté des investissement de 12 milliards $ ; le directeur financier de Mercedes-Benz, Harald Wilhelm a décrit le marché des véhicules électriques comme étant un ‘espace brutal’ forçant la société à réduire ses prix ; General Motors a reporté trois nouveaux modèles, et a renoncé à son objectif de produire 400.000 véhicules électriques à mi-2025 ; et Honda a annoncé avoir mis fin à son partenariat avec GM pour construire des véhicules électriques à bas prix.”

De plus, la plupart des constructeurs perdent de l’argent sur l’électrique. Par exemple, le constructeur Ford indique faire une perte de 36.000 dollars sur chaque vente…

Pour le moment, c’est clair : les consommateurs préfèrent l’essence et le diesel à l’électrique. Sans les coups de pression de normes, et d’incitations via des hausses de primes à l’achat – ou les mesures spécifiques comme le leasing social en France – le secteur des voitures électriques a sans doute peu d’avenir… et contient bien plus de déceptions à l’horizon.

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La fière République française et ses combattants du futile

Par : h16

La fête fut complète : écran géant au Trocadéro, fanions, foule en délire, fumigènes colorés et festifs… L’occasion devait être marquée solennellement, et le fut avec pompes notamment dans les médias qui firent fort de bien revenir sur le sujet à de multiples reprises et d’en gonfler l’importance comme jamais : enfin, l’IVG entrait dans la constitution !

Il fallait au moins ça : la France, qui ne pouvait plus s’enorgueillir d’être première dans le monde que grâce à ses impôts et ses taxes délirantes, redevient, le temps d’un Congrès, la première nation dans le monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans sa constitution, chose qu’aucun autre pays n’a souhaité ou même imaginer faire avant elle.

On se demande bien pourquoi, au demeurant, puisque tout le monde sait, en France, que la loi sur l’IVG était menacée de toute part : de la même façon que le principal problème du pays est le racisme des hommes blancs quinquagénaires des classes moyennes qui stigmatisent comme jamais les populations allogènes, de la même façon qu’on ne compte plus les attentats d’extrémistes catholiques criant “Deus Vult” en tirant à l’arme automatique dans des foules innocentes, il est rapidement apparu que le pays était en proie aux mêmes extrémistes anti-avortement prêts à toutes les bassesses, à toutes les magouilles politiciennes pour abroger la loi Veil de 1975.

En effet, combien de tentatives houleuses l’Assemblée nationale aura-t-elle courageusement repoussées de ces groupes intégristes qui ont tenté, des douzaines de fois (au moins) ces dernières années, de faire disparaître ce droit acquis pour les femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle ? La liste est trop longue pour que soient cités ici ces politiciens populistes qui montèrent à la tribune pour réclamer son abrogation (et je laisse comme exercice au lecteur le soin de composer cette liste, par ordre alphabétique, pour se rendre compte à quelle point elle est longue et fournie – mais si, mais si, cherchez mieux).

Dans ce contexte particulièrement sulfureux, le combat, mené par nulle autre que la frêle et classieuse Mathilde Panot du groupe LFI, fut épique et laissera dans l’histoire de France l’une de ses plus belles pages, ♩ tsoin tsoin ♪ , sans doute à parité avec le vote de la loi de Simone Veil, à laquelle la gracieuse égérie de la gauche s’est comparée sans hésiter.

Après une lutte d’une telle intensité, il sera probablement difficile de trouver des hommes ou des femmes politiques encore vaillants et capables d’expliquer comment ce progrès si magnifique s’inscrira dans le réarmement démographique pourtant voulu par notre fier Président Macron devant la chute actuelle de la natalité, et qui, pendant ce temps, souhaite manifestement augmenter les futures troupes de l’armée française dont on comprend qu’elles seront en priorité envoyées combattre en Ukraine, cette petite France chère aux cœurs de tous nos patriotes.

Voilà une démonstration supplémentaire de ce “En Même Temps” qui donne tout son sel à cette République nouvelle mouture à la constitution fraîchement révisée, vidange faite, carbu nettoyé et prête pour les 100.000 prochains kilomètres vers l’abime.

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de fournir un travail de fond que certains pourraient qualifier d’héroïque, tant est magnifique le sacerdoce des hommes d’État permettant d’explorer de nouveaux domaines insoupçonnés : suite à la gestion méticuleuse des doléances paysannes qui avaient amené certains agriculteurs à discuter parfois vivement avec le chef de l’État, le ministre de l’agriculture et son fier aréopage d’énarques finement affûtés s’est lancé dans l’élaboration d’un grand Plan, avec – je vous le donne en mille – la création d’un futur Observatoire de la Haie.

Là encore, comment ne pas pousser un grand soupir de soulagement et s’écrier, la joie au visage : enfin !

Qui, devant ces questions impérieuses de haies et de paysages, pouvait niaisement imaginer que la subsidiarité aurait pu marcher ? Quel culot faut-il pour croire que l’État Français Omnipotent de la République Du Bisounoursland n’a pas son mot à dire sur l’organisation des buissons et des pâturages de Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret ? Qui peut avoir l’arrogance de croire que les agriculteurs sauraient mieux que les technocrates de Paris ce qui semble bon ou pas pour leurs champs ?

Dès lors, non seulement l’Observatoire des haies devient indispensable mais penser autrement montre que vous n’avez rien compris à la problématique (car de nos jours, on n’a pas de problèmes, on a des problématiques).

D’ailleurs, puisque l’État semble absolument indispensable pour déterminer combien on doit avoir de haies sur le territoire (mais si, c’est important, je vous assure !), il semble tout aussi impérieux qu’il intervienne rapidement dans la façon dont se vêtissent les citoyens et notamment s’ils ont l’audace de le faire à pas cher et de renouveler trop vite leur garde-robe : la lutte contre les fringues à pas cher est donc lancée, qui aboutira probablement à taxer de 10€ des vêtements à 10€.

Le pouvoir d’achat est un sujet trop important pour être laissé aux seuls Français, surtout s’ils sont pauvres. Le combat qui s’annonce déjà rude permettra donc de marquer une victoire décisive contre les gens correctement habillés à des prix modestes. De même que le combat contre les haies anarchiques et l’indispensable introduction de l’IVG et la lutte contre les punaises de lit dans la Constitution, on comprend que se dessine une République des Combats pointus et précis toujours plus au diapason des citoyens.

Quel bonheur !

Le pompon est atteint lorsqu’on apprend que le gouvernement s’est aussi penché sur l’éducation alimentaire des jeunes. Il apparaît en effet qu’un nombre croissant d’entre eux ne distingue pas vraiment un pamplemousse d’une orange ou une courgette d’un concombre.

Car qui, à part l’État, peut aider les individus à bien distinguer les cucurbitacées et les agrumes ? Qui osera enfin s’attaquer à ce fléau qui pousse certains enfants, incultes, à croquer en dessert un concombre à la place d’un pamplemousse ? Combien de ratatouilles à base de concombres devront endurer les Français avant qu’enfin, un ministre frappe virilement du poing sur la table pour dire “Assez, cela suffit” ?

Tenir un blog est parfois surprenant mais, à vrai dire, je ne pensais pas avoir un jour à écrire sur les courgettes et les concombres dans ces colonnes qui chroniquent essentiellement la politique française, surtout au moment où les tensions internationales grandissent, que l’on sent que les finances du pays sont moins que sereines et que la société française est probablement au bord d’une révolte d’ampleur majeure.

Tout indique que nous allons vers des périodes particulièrement troublées, politiquement, socialement, économiquement, et les politiciens se lancent malgré tout dans des luttes de plus en plus microscopiques et picrocholines…

Au moins les haies seront bien taillées, les bébés correctement avortés et les concombres séparés des courgettes. Ouf.

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Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse

Par : h16

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

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Action Nvidia : prudence sur les objectifs de ventes

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme on pouvait s’y attendre, l’espoir de baisses de taux d’intérêt par les banques centrales tire les actions boursières à la hausse. Selon les calculs de CME Group, les marchés attendent des taux de la Fed à 4,50 % ou moins avant la fin de l’année, contre 5,50 % à l’heure où j’écris.

En outre, les entreprises et les marchés montrent de plus en plus d’enthousiasme pour le cloud et l’intelligence artificielle (IA).

Le graphique ci-dessous selon Statista montre la demande de semi-conducteurs pour l’IA en 2022 et 2023, et les estimations pour 2024 et 2027.

La demande grossit autour de 70 milliards de dollars pour 2024, selon les estimations. Cette demande et la dépense correspondante en semi-conducteurs par les sociétés technologique – Google, Amazon, ou Microsoft, par exemple – profite à une action en particulier. En effet, une société domine pour l’instant les ventes aux géants de la technologie : le fabricant de semi-conducteurs, Nvidia.

La société – après un triplement du bénéfice sur un an, avec une marge de 50 % – atteint en bourse une valorisation de 1.700 milliards de dollars.

La publication des chiffres de novembre à janvier par Nvidia donne encore plus d’assurance aux investisseurs.

Face aux craintes de ralentissement, le fondateur et PDG Jensen Huang affirme que “les conditions sont fondamentalement excellentes pour la croissance.”

Ainsi, au dernier trimestre, Nvidia a fait des ventes de 22,10 milliards de dollars, contre une estimation moyenne de 20,62 milliards de dollars par les analystes de Wall Street. La société prévoit en outre des ventes de 24 milliards de dollars pour le trimestre en cours. Au dernier trimestre, le bénéfice se hisse à 12,3 milliards de dollars, soit une hausse de 770 % (!) par rapport au même trimestre, l’année d’avant, qui s’établissait à 1,41 milliards !

Cependant et malgré ces bénéfices en pleine explosion, la valorisation de la société dépasse de loin la norme – même pour l’industrie de la technologie : le prix de marché pour Nvidia en fait l’une des plus grandes sociétés du monde – aux côtés d’Apple et de Microsoft alors qu’elle génère seulement une fraction des bénéfices comparé aux autres sociétés de la même catégorie de valorisation.

Le titre atteint ainsi une valorisation de 161 fois les bénéfices des 12 derniers mois – en hausse marquée face à un ratio de 61 fin 2022. Pourtant, les marges sur les semi-conducteurs, comme pour tous ces genres de produits, subissent les effets de la concurrence et de l’émergence d’alternatives.

Précaution sur l’évolution des ventes

Peter Garnry, chef de stratégie d’investissement chez Saxo Bank, écrit ainsi dans un message paru en août :

“Une curieuse observation est que le revenu de Nvidia est attendu à 74 milliards de dollars pour l’année fiscale 2026 (les 12 mois à fin janvier 2026), ce qui voudrait dire que la société toucherait une grande partie des investissements en matériel des plus grosses sociétés du monde, ce qui paraît un peu trop optimiste, en particulier avec le ralentissement des attentes pour l’IA chez Microsoft dans le dernier trimestre.”

À janvier 2024, les ventes grimpent de 216 % sur un an. Selon Yahoo! Finance, les analystes attendent en moyenne une hausse de 104 % des revenus par rapport à l’année dernière. Puis, en 2025, ils attendent encore des revenus en hausse de 64 %.

Le graphique ci-dessous vous montre les ventes de Nvidia de 2023 et les estimations pour 2024 et 2025.

Les ventes sur l’année 2024 arrivent à 55 milliards de dollars. En 2025, elles parviendraient autour de 90 milliards de dollars (les estimations grimpent depuis le commentaire de M. Garnry).

Cela signifie qu’en 2024, les analystes accordent à Nvidia une part de marché touchant plus de 80 % du marché total des semi-conducteurs pour l’IA !

Pourtant, les dépenses en équipements des cinq principaux clients de Nvidia atteignent un peu moins de 70 milliards de dollars de janvier à juin de 2023, selon Saxo Bank. Ainsi, les analystes tablent soit sur une hausse des investissements par les sociétés de technologie, soit sur une domination de Nvidia au point de toucher la moitié des budgets d’investissement chez ses principaux clients !

Devant ces éléments, M. Garnry émet des doutes :

“Tout comme Apple a réussi à éliminer Intel de ses smartphones, avec la création de ses propres semiconducteurs M1, prévus pour répondre aux besoins de l’iPhone, d’autres sociétés de technologie pourraient faire de même pour les puces de Nvidia.

Google a déjà fait beaucoup de progrès, et Tesla affirme travailler sur ses propres semiconducteurs pour les voitures autonomes. L’incitation à remplacer les puces de Nvidia provient de la crainte d’un gain de contrôle par cette société, mais aussi de sa marge nette, établie à 46 %, qui indique la possibilité de fortes économies pour des sociétés telles que Microsoft, Amazon, et Google.

Est-ce faisable ? Oui, car Nvidia ne fabrique pas les cartes à puces elle-même. Elle détient des brevets, mais elle sous-traite la production à TSMC. Cela explique l’intérêt de Nvidia d’acquérir le groupe de semiconducteurs ARM à Softbank, qui a échoué en raison des régulateurs : cet achat aurait mis Nvidia dans une position monopolistique de cette industrie, et réduit la capacité d’innovation des sociétés de technologie dans les semi-conducteurs.”

Il apparaît que l’essor de Nvidia repose sur l’espoir de domination sur la concurrence – sans ralentissement de la demande, ni l’émergence d’alternatives sur le marché. En somme, les attentes de la société ne prennent en compte que peu de possibilité pour des imprévus ou des erreurs.

Mon équipe d’analystes vise la “sécurité maximale” dans nos placements, sans prendre de risque sur des manies comme l’IA. Nous dégageons des plus-values et des dividendes dans les sociétés de pétrole et de gaz, entre autre. Nous parions sur l’or – et nous venons d’ajouter un autre métal spécifique à nos recommandations. Profitez d’analyses gratuites de notre part – plus un dossier gratuit avec des idées d’investissement.

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Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

Par : h16

Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.

De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).

Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.

En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…

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Politique française et parasitologie

Par : h16

Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après de leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.

Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.

Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?

Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.

L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.

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Pendant que les parlementaires s’augmentent, le gouvernement prétend faire des économies

Par : h16

TotalÉnergies, fleuron français de l’énergie, enregistre des bénéfices records. Immédiatement, les appétits gouvernementaux s’aiguisent.

Cinq minutes de lecture de la presse de grand chemin suffisent pour comprendre l’étonnante atmosphère qui règne en France : alors que dans tout autre pays, on se serait bruyamment félicité des bénéfices records d’une entreprise nationale, il semble qu’une partie de la population française déplore âprement l’enrichissement de TotalÉnergies, au point que l’entreprise en soit réduite à s’excuser de distribuer des dividendes dodus à ses actionnaires, en sus de belles augmentations salariales (on évoque 5% cette année, après 7.5% l’année dernière) des employés de la firme et d’un intéressement de participation de 9000€.

Et sans surprise, la députaillerie et le gouvernement frétillent déjà à l’idée de raboter ici ou là un si beau magot via des taxes, des impôts et des ponctions exceptionnelles, expliquant qu’après tout, ce n’était que justice sociale tant “le pays” (comprenez l’État) avait actuellement besoin de cet argent.

Cette agitation médiatique autour des bénéfices de TotalÉnergies impose pourtant une autre question, d’autant plus lancinante en France qu’elle ne trouve jamais de réponse auprès des décideurs, des politiciens et du gouvernement : mais au fait, où passent donc toutes ces taxes, tous ces impôts ? Où diable dépense-t-on donc ce pognon “de dingue” ?

La réponse courte est pourtant simple : pour une très large partie, cet argent s’évapore dans tout le système social(ist)e de sécurité, depuis les retraites jusqu’à l’assurance maladie en passant par la couverture chômage, autant de postes qui n’en finissent pas de croître d’autant plus vite qu’à peu près rien n’est plus fait pour stimuler, a contrario, le travail et l’innovation.

Cependant, à ces hippopostes de dépense (qui représentent des centaines de milliards d’euros mobilisés chaque année), et si l’on passe pudiquement sur le service de la dette (dont une partie, stupidement indexée sur l’inflation, grossit donc violemment), le reste du fonctionnement de l’État français représente là encore une masse considérable d’argent du contribuable pour des résultats franchement médiocres.

Peut-être est-ce dû à cette habitude, ancrée dans tous les ministères, dans toutes les administrations, à tous les niveaux de pouvoir étatique depuis le national jusqu’au municipal, qui consiste à ne faire réellement attention à aucune dépense ? Peut-être l’habitude de claquer des thunes de façon absolument débile est-elle maintenant si fortement ancrée dans les agissements des villes, des départements, des régions et de l’État français que plus personne ne sait réellement ce qu’équilibrer un budget veut dire, ce que faire des économies signifie concrêtement ?

Parce qu’apparemment, entre deux productions littéraires douteuses, Bruno Le Maire vient de s’apercevoir qu’on allait devoir faire un peu attention à nos dépenses, le déficit gouvernemental atteignant des records : peut-être serait-il possible d’économiser autour de 12 milliards d’euros par an, non ?

C’est en tout cas le bobard que tentent de nous vendre Bruno et Gabriel, le freluquet en charge du gouvernement, feignant de croire qu’une si petite économie pourrait améliorer les finances du pays alors que, pour rappel, l’actuel déficit court autour de 146 milliards d’euros (soit douze fois le montant évoqué par ces clowns minimalistes).

Vous l’aurez compris : même devant la monstruosité du trou déficitaire, même devant l’énormité de la montagne de dettes, l’actuel gouvernement bricole à la marge, pleurnichant que ces 12 petits milliards d’euros sont un effort colossal demandé à des administrations déjà exsangues (ou presque). Mieux encore : les premières explorations pour débusquer les niches d’économies semblent avoir levé quelques lièvres au niveau des maladies chroniques (ou Affections de Longue Durée, ALD) qu’un déremboursement partiel permettrait d’alléger et autoriserait nos politiciens à imaginer 6 milliards d’euros d’économies soit la moitié de l’objectif pourtant rikiki fixé par le gouvernement.

Dans le même temps, certaines villes continuent de dépenser des sommes considérables dans des opérations essentiellement médiatiques, la ville de Paris illustrant brillamment ceci avec sa consternante consultation électorale afin de justifier une surtaxe du stationnement parisien, dont, au passage, rien n’indique qu’elle aura une quelconque validité légale. Exemple typique d’argent foutu en l’air en toute décontraction.

Devant l’état des finances du pays, des administrations ou des municipalités, tous les politiciens et tout le gouvernement devraient être mobilisés pour arrêter les dépenses d’apparat et pour réduire toutes celles qui peuvent l’être, et pas en commençant par les services que les Français payent, mais plutôt par les services que personne ne finance et que la charité institutionnelle et la société civile gèreraient bien mieux que l’État.

Ce n’est absolument pas ce qu’on observe.

Alors même qu’Attal débitait ses platitudes devant l’un ou l’autre micro mou de la République, les sénateurs en profitaient pour augmenter discrètement leurs frais de mandat de 700 euros par mois, rapidement suivi par les députés qui procédaient à une augmentation de 300 euros de leur côté. Dans un pays normal, on appelle cela du foutage de gueule.

Pour rappel, un précédent billet de ces colonnes montrait de façon claire que quelques coupes bien menées dans les émoluments de nos élus permettraient de réaliser 600 millions d’euros d’économies par an (au bas mot) et, pour seulement 7500 ronchons environ, obtenir 65 millions d’heureux d’un coup (électoralement, ça vaut le coup d’y réfléchir, non ?). Ce ne serait certes pas suffisant (loin s’en faut) mais ce serait un début salué par tout le pays.

Rassurez-vous cependant : avec le calibre des actuels guignols au pouvoir, il n’y aura pas plus de réduction substantielle des émoluments versés à notre classe politique qu’il n’y aura d’économies palpables, car au moment même où la brochette de clowns émet l’idée qu’il faille couper dans certaines dépenses (de préférence sur les ALD), on apprend qu’elle va être contrainte de diviser par deux ses prévisions de croissance du pays.

Autrement dit, l’économie de 12 petits milliards va passer de difficile à impossible, et la dette va s’obésifier de plusieurs douzaines de milliards d’euros joufflus.

Le constat est affolant : alors que la France n’a jamais autant ponctionné les Français, il n’y a plus un rond dans le système. Bravo Bruno : l’Occupant intérieur a saigné le pays à blanc.

Ce pays est foutu.

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Faillite d’Atos : échec de la connivence

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

Dans mes écrits réguliers, je partage des idées de placements – pour la recherche de gains et la protection de notre patrimoine. Nous évitons les renouvelables, l’hydrogène, et, justement, les entreprises comme Atos ou Airbus. Vous pouvez me suivre gratuitement en vous inscrivant ici.

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Des Jeux Olympiques sous le signe évident de la sécurité

Par : h16

Et oui, nous sommes déjà en février et si cela veut dire que l’année 2024 est fermement entamée, cela signifie aussi que les Jeux Olympiques de Paris, fin juillet, s’approchent d’autant. Or, à six mois de la cérémonie d’ouverture, les signes s’accumulent d’une impréparation assez profonde des pouvoirs publics…

Pire : il semble même que les autorités, vaguement conscientes que tout pourrait ne pas se passer exactement comme prévu, commencent en mettre en place des stratégies alternatives non pas destinées à corriger le tir mais à camoufler préventivement la catastrophe qui se profile à l’horizon.

Il suffit pour s’en convaincre de voir les petits ajustements discrets (mais répétés) du ministre de l’Intérieur de moins en moins détendu pour comprendre que tout ne se présente pas forcément au mieux : c’est ainsi que Darmanin a récemment revu à la baisse la jauge du nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d’ouverture sur les quais de Seine. Au départ prévue autour de 600.000 spectateurs en 2022, elle avait déjà été abaissée à 400.000 en 2023 pour passer maintenant à 320.000 en ce début d’année 2024.

Difficile d’y lire l’assurance d’une gestion au cordeau ou la confiance de l’État dans la sécurité mise en place et ce d’autant plus qu’interrogés, les Français font de plus en plus preuve de circonspection face à ce qui a été organisé puisque près de la moitié d’entre eux (48%) estimeraient nécessaire de changer le format de ces festivités…

Devant ce constat, on pourrait croire que les équipes municipales ou que les autorités (ministères, administrations, corps législatif) feraient des pieds et des mains pour faciliter tout ce qui peut l’être dans la capitale afin d’accueillir ces Jeux dans les meilleurs conditions. Rassurez-vous : avec les uns et les autres, il n’en est rien et ils font même assaut d’inventivité pour rendre l’ensemble de l’opération aussi pénible que possible tant pour les touristes que pour les organisateurs et, pire encore, pour les bénévoles.

En effet, alors que Paris pourrait logiquement s’attendre à recevoir un nombre considérable de touristes que l’événement attire normalement, l’Assemblée nationale vient de voter une nouvelle bordée de contraintes légales pour les locations (notamment au travers d’AirBnB) qui promettent d’engluer encore un peu plus le marché de l’immobilier (ici locatif) pourtant déjà assez peu vaillant actuellement. Le pompon est atteint lorsqu’on apprend en parallèle que les bénévoles, recrutés en masse pour aider à mettre de l’huile dans les rouages de l’organisation de ces Jeux, devront se débrouiller pour se loger sur place pendant la durée des Jeux, absolument rien n’ayant été prévu pour eux.

Et alors que les soucis de sécurité et les tensions immobilières s’accumulent à Paris, les passes d’armes qui ont eu lieu entre la région Île-de-France et certains fournisseurs de services de géolocalisation et de cartes routières en temps réel (Google Maps notamment) en disent long sur ce que les autorités craignent réellement, à savoir un bordel monstrueux et la possibilité distincte que tout ceci transforme la capitale en un immense bouchon figé à l’époxy.

Ainsi, il avait été évoqué avec insistance la possibilité pour Ile-de-France Mobilités de bloquer purement et simplement les fonctionnalités comme Google Maps pendant la durée des Jeux afin de garantir que les usagers des transports et des routes de la région passent bien par les itinéraires décidés à l’avance par les autorités qui semblent fermement croire en leur capacité à orienter tout ce beau monde de façon plus efficace que des entreprises privées spécialisées.

Comprenant sans doute la futilité d’une telle censure (et l’image particulièrement déplorable que cette opération pouvait dégager), le rétropédalage n’a pas tardé.

Du reste, c’est un peu le même genre “d’ingénierie sociale” mal digérée qu’on observe lorsque le ministère des Transports enfile les conseils plus ou moins fins afin de tenir compte de l’éventuel surcroît d’activité que ces Jeux pourraient déclencher : apparemment, l’infrastructure en place pourrait peiner sur tout un tas de points différents, jusqu’aux livraisons de colis que nos élites planificatrices recommandent de déplacer en dehors de la période critique…

Pas de doute, cela respire vraiment la sérénité.

Sérénité qui s’installe d’autant plus facilement que se multiplient les petits actes chaleureux d’enrichissement culturel de la capitale. Dernièrement, un individu avait surpris les internautes par une performance artistique en vraie grandeur au milieu de la gare de Lyon : n’hésitant pas à remettre en question les tabous de notre société et à exprimer une nouvelle forme d’art intestinal profitable à tous, l’homme, entièrement nu, s’était mis à déféquer au milieu de la gare et avait terminé son happening avec des expériences balistiques à la clé.

Ceci n’a apparemment pas suffit pour renforcer la sécurité de cette gare qui s’est trouvée en proie, samedi, à une nouvelle expérience multiculturelle à base de couteau et de marteau.

En 24 heures, on passe donc d’un lancer de caca à un lancer de couteau : les nouvelles disciplines olympiques sont résolument inattendues.

Peut-on dès lors s’étonner que quelques Français, vaguement conscients que la situation n’est pas tout à fait aussi rose que les autorités la dépeignent, multiplient les cours d’autodéfense, de combat et le port d’arme discret ?

À mesure que la situation se fait plus précise (et moins sûre), ces Français doivent d’ailleurs s’interroger : avait-on vraiment besoin de ces jeux ?

Probablement pas, mais voilà : ils sont l’occasion de brasser énormément d’argent et représentent une opportunité particulièrement dodue de blanchir des masses considérables de pognon gratuit des autres, de faire passer discrètement des pots-de-vin d’ampleur biblique et d’arroser comme jamais les copains et les coquins.

Car non, ce n’est pas l’amour du sport, le besoin d’une saine compétition qui ont poussé les fines équipes d’Annie Dingo de Paris à présenter la candidature de la capitale française. Non, c’est bien plus sûrement l’appât du gain, financier pour la plupart et de pouvoir pour quelques uns.

Cependant, des aigrefins et des escrocs, même une fois parvenus à ces postes par connivences, mensonges et arrangements douteux, restent des aigrefins et des escrocs
non pas sélectionnés sur leurs compétences mais sur leur capacité à entourlouper ceux qu’il faut au bon moment, leur incompétence était quasiment garantie. Ce que vit le pays (un effondrement économico-social de plus en plus visible) est pour ainsi dire magnifié avec ces jeux : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Dès à présent, il semble assez clair que ces jeux olympiques seront au mieux trop coûteux et très mal gérés, au pire une catastrophe.

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L’État s’occupe de vous, de la gonade au cercueil

Par : h16

La guerre est lancée, et ce sera la guerre contre le dépeuplement : notre indépassable Président de la Starteup Naichione l’a clairement exprimé, le réarmement démographique est “en marche” !

Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.

Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).

Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.

Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.

En tout cas, l’interrogation est si fermement posée que, toujours dans le cadre de ce “réarmement démographique” qui sent bon un besoin mal exprimé de chair à canon, le gouvernement a récemment lancé l’idée d’instaurer un “bilan fertilité” pour les jeunes autour de 25 ans.

Nous sommes en France et dès qu’on parle santé, on parle évidemment gratuité avec l’argent des autres et immédiatement, il a été fait savoir que ce bilan serait bien sûr intégralement remboursée par la Sécurité sociale dont les missions s’étendent maintenant jusqu’à vos gonades (et ce d’autant plus qu’il va falloir sinon des soldats – avec service national universel, je vous prie – au moins de fiers petits travailleurs pour payer toutes ces belles retraites et ces croisières Costa à la génération Papy-Boom qui a cotisé pour, mais si puisqu’on vous le dit) : moyennant un examen gynécologique complet pour les femmes (ou les hommes à vagins) et un spermogramme pour les hommes (ou les femmes à testicules), on pourra enfin noyer le signal statistique visible sur l’inquiétant graphique précédent dans la masse des examens devenus d’autant plus routiniers qu’ils seront “gratuits” (payés par tout le monde).

Pour l’Exécutif, il semble apparemment important de pousser l’idée de reproduction dans la tête des individus, voire de « créer un effet signal pour dire aux jeunes “ne vous posez pas la question à 35 ans” » … En outre et dans les raisons avancées pour que l’État se lance ainsi dans l’étude approfondie de vos gonades, on trouve aussi les explications tentées par Aurore Bergé, l’actuelle cucurbitacée en charge de l’Égalité entre les Zoméléfames : apparemment, la question de l’infertilité n’est pas (du tout ou suffisamment) abordée dans la vie des femmes et des hommes et lorsqu’elle l’est, c’est bien “souvent quand c’est trop tard”.

On ne s’interrogera pas sur le fait, pourtant évident, que cette question ne se posait pas plus il y a 20 ans mais qu’à l’époque, la France bénéficiait pourtant d’un taux de naissance bien plus vigoureux. Logiquement, on se demande alors en quoi le fait de propulser maintenant la question sous le sexe nez des Français va modifier leur comportement… On peut même aussi se demander si cela ne va pas en crisper un peu plus certains, au risque d’aggraver la situation au lieu d’apporter des solutions.

Bien sûr, on pourra noter le fait qu’une fois encore, les questions sociétales sont largement mises en avant en lieu et place de tout débat de fond sur les questions, bien plus épineuses, d’économie ou de politique globale, questions qui pourraient (en apportant des solutions efficaces au niveau de vie – en chute libre – des Français) aussi améliorer la natalité du pays : en général, on peut plus facilement envisager d’avoir des enfants dans un pays en pleine croissance et dont l’ambiance est pleine de joie de vivre que dans un pays dont absolument tous les mantras officiels sont bâtis sur l’inéluctable décroissance et l’insupportable empreinte environnementale ou coloniale ou patriarcale ou culturelle que nous laissons tous honteusement derrière nous et que nous devons âprement combattre.

Mais voilà : l’État a posé comme principe qu’il allait s’occuper de chacun de nous, à chaque instant de notre existence. Et lorsque ce n’est pas pour nous blâmer d’être ce foutu carbone que le gouvernement entend réduire, ce sera pour calculer ce qu’on doit lui laisser de notre part de travail en échange de notre droit à exister.

Autrement dit, non seulement l’État s’occupe de nous du berceau au cercueil, mais il entend étendre le champ de son intervention avant même ce berceau pour s’occuper de votre appareil sexuel.

L’offensive d’interventions est déjà lancée depuis un moment, mais elle se concrétise de plus en plus : un nombre croissant de sujets sur ce qui concerne l’aspect le plus intime des individus est activement scruté par les pouvoirs publics, et l’envie d’y mettre les gros doigts boudinés de l’État ne peut plus être cachée.

Outre l’envie moite d’inscrire l’avortement dans la constitution – qui fait trépigner d’impatience une petite clique très vocale de militants, alors qu’en même temps, on semble manquer de naissance, l’ironie de la situation n’échappant apparemment qu’à nos politiciens – on ne peut s’empêcher de noter les efforts répétés du gouvernement de pousser des cours d’éducation sexuelle et affective tout le long de la scolarité des jeunes Français.

Sans doute nos dirigeants se sont-ils persuadés, après leur succès assez flamboyant à gérer votre emploi, votre argent, à gérer votre santé, à gérer votre logement et vos transports ainsi que vos sources d’énergies, qu’il était plus que temps qu’ils s’occupent – avec un brio comparable – de vos gonades.

Rien de tel que les déposer délicatement dans leurs mains expertes pour garantir qu’on va instantanément se sentir mieux.

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L’État s’occupe des emplois de demain ! Catastrophe !

Par : h16

Les statistiques en provenance de Paul Travail pardon France Emploi, d’ailleurs recoupées avec celle de LinkedIn, sont assez claires : la France et l’Europe observent actuellement une percée des emplois verts, ainsi que ceux dédiés à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.

Responsable de l’efficacité énergétique, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement ou de la responsabilité sociétale des entreprises, autant d’emplois tout nouveaux, tout chauds dont on comprend l’impérieuse nécessité dans les entreprises françaises et européennes au moment où l’ensemble du continent s’apprête à sombrer basculer dans l’Agenda 2030, dans lequel, rappelons-le, tout le monde va sautiller de plaisir vers la sobriété énergétique, les énergies alternativement en fonctionnement, les quartiers de 15 minutes à pied, les voitures électriques à pilotage étatique centralisé et la monnaie et l’identité numériques… Bref un nouveau goulag vert et riant aux miradors éco-conscients.

Comment ne pas trouver particulièrement rassurante cette explosion de la demande d’emplois qui n’auraient pas d’existence propre sans l’actuelle avalanche règlementaire verdolâtre ? Grâce à une couche épaisse de lois et de directives très orientées vers la résilience contre différentes pénuries (d’énergie et de nourriture, notamment) que ces mêmes lois et directives vont sciemment provoquer, l’Europe en général et la France en particulier sont donc en train de s’armer activement sur le plan économique pour s’adapter à des contraintes que le reste du monde va s’empresser de ne surtout pas s’infliger.

Il va sans dire que Washington, Pékin, Moscou ou New Delhi approuvent bruyamment le sens général de cette démarche, sans toutefois la copier le moins du monde.

Voilà qui nous met dans les meilleures dispositions possibles… Au moins la concurrence de l’Europe va s’en trouver sérieusement amoindrie et les efforts (parfaitement suicidaires) qu’elle va déployer seront autant de ressources évaporées avant de s’adapter aux prochains marchés technologiques actuellement en pleine expansion.

Ces marchés sont pourtant déjà frémissants en Europe : tout le monde comprend que l’intelligence artificielle et la cybersécurité seront de gros pourvoyeurs de croissance dans la prochaine décennie, et que tout retard en la matière garantit à l’Europe un déclassement encore plus grand que celui qui la frappe actuellement. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur en notant que l’Union européenne de 2008 représentait, grosso modo, le même PIB que celui des États-Unis et que, après 14 ans d’une quasi-absence de croissance, le PIB européen n’en représente plus que 55% de l’américain…

Autrement dit, à part se lancer dans un affichage vertuel écolâtre débridé extrêmement coûteux, les Européens ont travaillé ces 14 dernières années pour… rien (et la population ayant augmenté, il est même certain qu’ils se sont collectivement appauvris).

Heureusement, les nouveaux domaines – intelligence artificielle et cybersécurité, notamment – permettront peut-être de rattraper une part du retard accumulé ? On peut l’espérer : l’Europe et la France en particulier n’ont pas à rougir de leurs capacités en matière de technologies numériques, de sécurité informatique ou d’intelligence artificielle et on compte de nombreux Français dans les pointures de ce domaines.

Cependant, un doute s’immisce inexorablement à l’observateur attentif.

Se pourrait-il que la France, à présent engluée dans un état d’esprit particulièrement délétère, s’enfonce dans les choix hasardeux et fusille durablement ce qui aurait pu constituer une chance pour elle ? Oh non, un pays si finement dirigé, si bien organisé ne pourrait sombrer dans l’ornière !

Pourtant, des signes s’accumulent qui montrent une obstination assez consternante à prendre systématiquement la mauvaise direction.

En intelligence artificielle, le fait que l’État français se soit très officiellement lancé dans un grand plan, ait créé un “Comité de l’intelligence artificielle générative” et ait déjà réservé quelques écus publics pour “aider” l’un ou l’autre protégé désigné par la puissance publique, n’augure en réalité rien de bon : est-il besoin de revenir sur les catastrophes que furent le “cloud souverain” (français ou européen, du reste), le “plan calcul”, “informatique pour tous” ou même sa piteuse tentative dans le streaming ?

En somme et très officiellement, on ne change pas une méthode qui a déjà montré qu’elle foirait coûteusement : en matière d’intelligence artificielle et malgré ses atouts, la France s’est fermement positionnée dans les starting-blocks de l’échec.

Quant à la cybersécurité, le problème est fort bien illustré avec cette information, largement passée inaperçue au-delà des milieux informatiques concernés, concernant les difficultés de recrutement de la DGA, la direction générale de l’armement, qui est donc ici responsable du recrutement et du maintient des équipes d’informaticiens chargés de la défense (et de l’attaque) cybernétique : tout indique que le ministère est confronté à un problème de recrutement et surtout de conservation de ressources humaines, tant sont élevées les démissions parmi ses spécialistes.

La raison évoquée n’étonnera finalement que peu de monde en France : outre des temps de recrutement trop long (ah, la légendaire souplesse des services publics), les salaires proposés par la DGA ne sont pas assez attractifs et non seulement le privé propose des salaires supérieurs, mais les opportunités de carrière n’y sont pas moins bons, au contraire, et les rares avantages que pourrait éventuellement aligner la DGA seront généralement surclassés par les entreprises privées. Dès lors, ceux qui sont susceptibles de postuler préfèrent aller voir dans le privé, et surtout, ceux qui sont en postes finissent par démissionner et aller constater ailleurs que l’herbe y est bel et bien plus verte.

Heureusement, devant cette différence clairement identifiée, la puissance publique va agir. Elle va relever les sal… Ah bah non : elle va tout faire pour empêcher les démissions, en limitant tant que possible les opportunités de reconversion des agents du public vers le privé. Deux députés, Le Henanff (Horizon) et Mathieu (NUPES), proposent en effet de limiter les possibilités de reconversion dans le secteur privé et de baliser les parcours au sein de l’État…

Voilà qui va inciter à postuler, tiens !

Au passage, on notera dans le même rapport l’importance décrétée de la féminisation des équipes. On est dans la continuité directe de l’affichage vertuel idiot où l’on recrutera sur d’autres critères que la seule compétence, en fonction d’objectifs moraux et non opérationnels, ce même affichage vertuel responsable au moins en partie de la stagnation européenne sur les 14 dernières années…

Bref, les mêmes recettes aboutissant aux mêmes plats, on comprend que la flamboyante réussite française en matière d’intelligence artificielle ou de cybersécurité n’est pas du tout assurée et que les efforts actuels déployés par l’État français nous propulsent une nouvelle fois vers l’abime.

Heureusement, nous ne manquerons pas de frétillants gestionnaires de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et autres fanfreluches sociétales. L’Europe et la France vont sombrer, mais au moins les égos, les genres, les plantes vertes et Gaïa ne seront pas bousculés.

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Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

Par : h16

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier Ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du Sud-Ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne – Jérôme Bayle – semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne cèderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqués les empêchent de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : “nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs” (ceux-là même qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi “gagnées” ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (“farm to fork”, l’ARENH – véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique – comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. – déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulue par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.

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Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

Par : h16

Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.

Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.

Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.

Petit-à-petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.

Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.

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Nos ministres ont du talent

Par : h16

Il fallait agir vite et fort : le gouvernement Attal relève le défi puisqu’à peine deux semaines après la nomination de ses ministres, le voilà déjà dur à la tâche, relevant de nouveaux défis et se lançant dans une série de mesures qu’on n’espérait plus.

Et ce n’est rien moins que le nouveau premier ministre qui se lance ainsi dans les actions d’éclat les plus marquantes : comme il était précédemment l’irremplaçable ministre de l’Éducation nationale, il était finalement logique que ce soit par l’école républicaine qu’il commence ses premières actions décisives. C’est donc tout naturellement qu’il a lancé quelques nouvelles pistes fondamentales pour tous les élèves de France.

On se rappelle que, depuis quelques jours, sont déjà mis en place des cours d’empathie dans les écoles maternelles et élémentaires, cours qui viendront s’ajouter aux quelques nouveautés qu’introduisent tous les ministres chaque année qui passe et qui permettent aux élèves de progressivement sortir du carcan passéiste et conservateur de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.

Petit-à-petit, l’école républicaine s’ouvre vers toute une gamme de leçons et d’apprentissages habilement conçus pour transformer efficacement les petits humains qui lui sont confiés en véritable pâte-à-modeler citoyenne, inclusive et républicaine dont des capacités trop développées en autonomie intellectuelle constitueraient, on en est maintenant certain, un handicap pour la société que nos braves dirigeants veulent nous construire.

C’est donc sans surprise que ces cours d’empathie s’ajoutent aux cours de civisme dont le premier ministre entend doubler les volumes horaires : pas de doute, l’élève français sortira blindé émotionnellement et civiquement ce qui lui permettra, on en est sûr, de faire efficacement barrage aux extrêmes et de briller par son inclusivité évidemment Gaïa-compatible.

Bien évidemment, le Premier ministre, sur sa lancée, ne pouvait s’arrêter là.

Devant les derniers résultats des enquêtes PISA, désastreux, tous les parents un minimum soucieux de l’avenir de leurs enfants sont maintenant conscients des efforts drastiques et et indispensables qu’il va falloir faire pour faire revenir la discipline au sein des établissements scolaires, et insuffler une véritable révolution éducationnelle pour revenir aux fondamentaux d’une maîtrise solide de la lecture, de l’écriture et du calcul de bases.

C’est sans doute pour cela qu’Attal a clairement exprimé son désir de modifier une nouvelle fois les programmes de la rentrée pour y insérer… du sexe, ou disons “des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle” dans le but, nous dit-il, de faire comprendre l’intégrité corporelle aux enfants.

Vraiment, il faut un talent certain pour arriver ainsi à mettre en avant ce genre de projets (séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, cours d’empathie, cours de civisme) alors que, de façon de plus en plus évidente, tous les diagnostics sur l’éducation en France convergent vers un nombre trop important de matières diverses et variées en surcroît des matières fondamentales, des bases mal maîtrisées, un absentéisme croissant du corps enseignant, des problèmes croissants de discipline à tous les niveaux et une fuite marquée des élèves vers le privé qui lutte pour conserver le niveau…

Cette véritable fuite en avant vers l’accessoire, la fanfreluche et le sociétal niais en lieu et place de réformes majeures dans le sens souhaité par tous (parents, enseignants et élèves) en dit long sur ce qui se passe dans la petite tête d’Attal.

Cependant, le Premier Ministre n’est pas seul dans ce genre d’exploits et il n’est pas non plus le seul à déployer des talents insoupçonnés pour taper consciencieusement à côté de la plaque. Certains de ses ministres sont déjà dans la course et n’ont pas hésité à lancer quelques pistes de réflexion sur de nouvelles absurdités, d’autant plus qu’ils savent que personne en face n’ira copieusement leur tarter le museau, pourtant seul réflexe salutaire lorsqu’on voit leurs propositions.

C’est ainsi le cas de Christophe Béchu, hypocrite socialoïde vibrant d’incompétence dont nous avions déjà pu mesurer la fourberie détendue du prout carboné, dans un précédent billet où nous découvrions que le ministre de la Transition écologique exhortait les citoyens à limiter leur empreinte carbone tout en multipliant de son côté les vols – aériens – (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il aurait dû employer le train pour une fraction du coût et de la facture carbone (ici équivalente aux émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

Cette fois-ci, l’incohérent de la Transition et des Territoires s’exprimait sur l’une des radios d’État et, à la faveur d’une question d’un petits Gaïatollah qui l’interrogeait sur une modulation des impôts via l’empreinte carbone individuelle, répond adorer l’idée qu’on puisse ainsi réduire ou augmenter l’impôt des Français en fonction de leur empreinte carbone.

Cependant, derrière les frétillements d’aise difficilement réprimés du ministre, on comprend que pour arriver à la mise en place d’une telle modulation, il faudra pouvoir mesurer (et donc surveiller) très précisément chaque Français dans absolument tous les aspects de sa vie, de ses consommations, de ses occupations, tout le temps. C’est, par définition même, un projet totalitaire (dans le sens premier du terme) où l’État s’occuperait absolument de tous les aspects de la vie de tous, avec assez littéralement, un droit de vie ou de mort sur chaque citoyen, au bon vouloir des dirigeants (aux rangs desquels Béchu se verrait bien frétiller joyeusement).

Il faut, véritablement, un talent assez développé pour pousser ainsi une abomination de ce calibre et la trouver géniale, et ce alors que les tensions sociales n’ont probablement jamais été aussi fortes et que l’agenda écologiste délirant commence à devenir proprement insupportable pour un peuple déjà copieusement arrosé de taxes et d’impôts. Pour un peu, on se dirait que Béchu se paye la tête des Français.

Oui, qu’on évoque Attal et ses séances d’éducation sexuelle pour les gamins, les cours d’empathie pour apaiser des établissements de plus en plus violents, ou Chéru, sa facture carbone et ses idées totalitaires, décidément, nos ministres ont un talent fou. Celui de se foutre de notre gueule.

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Hausse de l’or, chute des métaux de batteries, et idées de placements

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le CAC 40 baisse un peu sur un mois. Les perspectives pour les taux d’intérêt mènent le jeu. À présent, la direction des taux sur les obligations change de direction : ils grimpent depuis le Nouvel An, et les taux sur les obligations à 10 ans de maturité du Trésor français passent de 2,4% le 27 décembre à 2,8% à date du 18 janvier.

D’autre part, des turbulences dans l’économie se fond déjà sentir du côté des prix : actuellement, les salaires grimpent, et compensent une partie de la perte de pouvoir d’achat de l’euro. En revanche, cette hausse s’ajoute ainsi aux autres facteurs derrière les hausses de prix. En effet, la majorité des gens travaillent dans les services… et les sociétés de services facturent les hausses de salaires aux clients.

La progression des prix en décembre augmente par rapport à novembre.

Les données retardent peut-être le retour des plans de relance, via les baisses de taux et rachats d’obligations. Le prix de l’or baisse un peu, mais l’once reste au-dessous des 2.000 $ l’once. Les particuliers prennent refuge sur l’or en temps de détresse.

Par contre, en périodes de crise, les actifs subissent les conséquences du dégonflement de bulles dans les marchés. Par exemple, le dégonflement de la bulle dans le lithium – et autres métaux de batteries – déclenche l’attention des journaux.

Ainsi dans les Echos, on trouve ceci :

“La chute a été aussi brutale et rapide que l’envolée. Les cours du lithium ont dégringolé de 80 %, passant de 75.000 dollars à 13.500 dollars en 2023. Le prix avait même atteint 84.500 dollars en novembre 2022. L’or blanc a été pris en tenaille par le ralentissement de la hausse de la demande, lié à un coup de frein sur le marché des voitures électriques en Chine et un déstockage massif des industriels chinois.”

Ce dégonflement touche la totalité des métaux liés aux énergies “renouvelables”.

Le graphique ci-dessous montre la performance de l’indice Sprott de minières de Lithium (LITP), en baisse de 50 % sur un an. L’indice Wisdom Tree des métaux de batteries (WATT), composé surtout de l’aluminium, le cuivre, le nickel, et le zinc, baisse de 29 % sur la période.

Une dévaluation de la devise revient à une hausse de la quantité d’argent en circulation, et tire en général les prix vers le haut. En revanche, beaucoup de secteurs et d’actifs perdent tout de même pied, lorsque vous prenez en compte la valeur de la devise. En effet, la consommation baisse en raison de la perte de pouvoirs d’achat, et les entreprises souffrent des hausses de prix des matériaux et de la main-d’œuvre. Pour cette raison, les actions en Bourse et la plupart des matières premières peuvent en fait baisser en valeur dans une dévaluation…

L’or fait partie des recommandations prioritaires de mon équipe. Il ne souffre pas du risque d’une perte de consommation dans l’économie, puisqu’il sert d’outil d’épargne.

La période de Stagflation, de 1964 à 1980 environ, montre en particulier l’avantage de l’or sur d’autres types d’actifs, au cours d’une dévaluation.

Avantage de l’or sur les actions en Bourse

Le graphique ci-dessous montre la performance du Dow Jones (en bleu), et du prix de l’once d’or (en orange), sur la période de Stagflation, de 1964 à 1980. L’once d’or finit en hausse de 1770 %.

L’indice des actions, le Dow Jones, finit en hausse de 10 % sur la période, sans tenir compte de la dévaluation du dollar. En réalité, la performance des actions revient à une chute de plus de moitié de leur valeur sur la période, lorsque vous prenez en compte la chute de la valeur du dollar. Le graphique ci-dessous montre le Dow Jones, lorsque vous ajustez pour la hausse de l’indice des prix.

Dans le cas d’un retour aux conditions des années 70, avec un ralentissement de l’économie, et une dévaluation des devises en raison des déficits et plans de relance, le prix de l’or a des gains en vue.

Depuis le début de l’année, je parle aux lecteurs de ma lettre gratuite, d’un certain type d’action pour les paris sur l’or : les sociétés de royalties.

Des actions de “royalties” sur l’or

Des entreprises d’investissement achètent des royalties chez des sociétés d’exploration ou de minage. Elles ont alors droit à un pourcentage des revenus ou de la production de minerai sur une zone de terrain en particulier, ou d’un gisement.

L’avantage de fonds derrière les contrats de royalties provient de l’absence de coûts ou de la possibilité de pertes pour l’acquéreur. En effet, dans le pire des cas, la mine ne produit pas de minerais, ou ne génère pas assez de revenus par rapport au coût d’acquisition du contrat. En revanche, le détenteur n’a pas besoin de mettre plus d’argent en jeu au fil du temps. Contre un paiement à l’instant présent, il peut bénéficier de revenus, qui grimpent avec le rythme de production et la hausse des prix des métaux, à perpétuité.

La plupart des actifs financiers ont aussi des coûts de maintenance, qui signifient que le détenteur fait parfois faillite, ou doit contracter de la dette, en attendant l’arrivée de revenus. Par exemple, le propriétaire d’un immeuble porte des coûts de main-d’œuvre, d’assurances, de chauffage et d’électricité, en plus de la charge des crédits pour l’acquisition. Il a besoin de mettre en location son bâtiment aussi rapidement que possible pour couvrir les frais.

Le détenteur du contrat de royalty, en revanche, n’a pas de coûts au fil du temps. Il ne participe pas aux coûts de maintenance ou d’opération. En général, le contrat donne droit à un pourcentage de la production, en volume. Ainsi, la hausse des coûts d’opération – en raison de l’augmentation des salaires, assurances, énergies, et prix du matériel – ne réduit pas le rendement du contrat de royalty.

Par exemple, Franco-Nevada, la plus grosse société du secteur, génère plus de 900 millions $ de bénéfice en 2023, avec seulement 45 employés. Les géants du secteur, comme Franco-Nevada, Wheaton Precious Metals, et Royal Gold, génèrent des marges de l’ordre de 70 ou 90 % sur les opérations, ce qui leur permet de payer des dividendes en hausse au fil du temps. Vous pourrez voir l’historique des dividendes de Royal Gold, par exemple, ci-dessous. Le dividende grimpe chaque année depuis l’an 2000, sans exception.

Ces types d’opportunités font partie des thèmes dont je parle dans ma lettre quotidienne, qui est gratuite. En vous inscrivant ici, je vous enverrai aussi notre dossier gratuit avec nos recommandations pour vous placer sur l’or.

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Licence to trigger

Par : h16

Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.

Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…

Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.

Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit-à-petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.

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Un remaniement qui ne change rien

Par : h16

Avec une surprise très modérée et une effervescence médiatique aussi théâtrale que peu crédible, le gouvernement Borne a cédé sa place, la semaine dernière, au gouvernement Attal. Et globalement, à peu près tout le monde s’en fout.

On pourrait certes écrire de longs paragraphes plus ou moins bien troussés sur les mouvements de postes, sur les heureux nominés et les partants. Par exemple, on pourrait aisément se réjouir de voir le gluant Véran enfin éjecté, en espérant que les prochaines élections européennes permettront de le satelliser durablement en dehors de la vie politique, une humiliation électorale lui étant largement méritée.

On pourrait aussi se lancer dans une analyse politico-politicienne rapide de ce jeu de chaises musicales alors que le Titanic français continue de couler :

Que peut-on réellement dire d’Attal et de son bilan inexistant sur tous les postes qu’il a occupés ? Son passage éclair à l’Éducation nationale fut bien trop bref : que peuvent réellement en dire les enseignants ou les organisations syndicales ? Rien, à la vérité : il est resté trop peu de temps, il a lancé quelques bricoles en l’air qui n’ont même pas eu le temps de retomber (les uniformes, quelques autres bricoles sociétales périphériques) et ce alors même que le niveau continue de s’effondrer de façon spectaculaire. L’idée de remettre l’ordre ou un peu de discipline au cœur de “l’école républicaine” est toujours absente, tout comme le retour à des méthodes éprouvées. L’école à la maison est combattue. Bref, zéro, zilch, nada.

Au-delà du ministère des Finances (ou de ce qu’il en reste dans ce pays) – l’Économie étant une notion impénétrable pour les clowns à roulettes qui font semblant de diriger le pays – qui ne risquait pas de changer de tête de gondole, les postes régaliens n’ont pas plus changé de ministre et cela en dit très long sur les réelles difficultés pour Macron de trouver des individus simplement volontaires pour reprendre ces maroquins.

Le ministère des Affaires étrangères mérite une mention spéciale afin de noter le subtil placement de Séjourné, parfait incapable mais surtout ex-concubin du Premier ministre, ce qui n’a pas manqué de choquer un peu partout dans le monde sauf, bien sûr, en France où la basse-cour médiatique n’y a vu que du feu.

Pour le reste, les ministères potiches ont, eux, renouvelé leurs têtes, ce qui démontre que ces dernières n’ont aucun impact réel sur les directions prises réellement par ces ministères et leurs administrations : il est maintenant admis qu’ils se gouvernent, se dirigent, croissent et s’auto-congratulent sans l’aide de personne et surtout pas du gouvernement.

Le seul point vaguement saillant est l’arrivée de Rachida Dati à la Culture. Il faut être jeune ou très naïf pour ne découvrir que maintenant la duplicité de l’ancienne Garde des Sceaux sous Sarkozy, et sa présence dans un gouvernement de Macron constitue surtout une preuve supplémentaire du délitement complet des Républicains, épave politique aussi moribonde que le Parti socialiste dont on peine à se rappeler qui le dirige, qui en fait partie et s’en revendique réellement et surtout, qui s’en soucie vraiment.

Et c’est ce constat qui confirme aussi que le monde des jacassants – politiciens et journaleux – froufroute beaucoup autour de ces mouvements de palais, sans qu’en réalité ni le peuple, ni les industriels, ni les institutions et les administrations n’en aient réellement quelque chose à carrer. Ici, tout le monde comprend très bien que ce petit événement est aussi artificiel que construit pour occuper la galerie alors que, politiquement, absolument rien n’a changé : le Sénat n’a pas bougé et la composition de l’Assemblée nationale reste la même, soit une majorité très relative pour Macron ce qui signifie encore une nouvelle bordée de 49.3 lorsque les prochains projets les plus destructeurs seront présentés.

Autrement dit, tout montre que l’actuel parti présidentiel n’est rien de plus qu’une voiture balai des partis traditionnels en évaporation, sorte de gros centre mou qui a déjà absorbé les amibes du Modem, les blobs Républicains et les larves Socialistes et qui réussit l’exploit par sa propre vacuité d’attirer le néant des autres partis pour former une sorte de trou noir démocratique d’où aucune force politique concrète ne peut jamais sortir.

Or, de façon problématique, cette petite ébullition médiatique qui agite un peu Paris n’est pas du tout ce dont le pays a besoin : malgré des bidouillages intenses et acrobatiques visant à masquer la réalité (la récession n’est évitée qu’à ce tortillement grotesque), les chiffres économiques sont très mauvais avec une dette et des prélèvements records. La pauvreté s’étend chaque jour un peu plus, le niveau global des services publics, déjà fort peu élevé, continue pourtant de s’affaisser et aucun des ministres (les nouveaux comme les anciens) ne montre de disposition palpable pour s’attaquer au problème.

Pire, ce remaniement démontre une nouvelle étape de dissociation entre le petit Paris et tout le reste du pays, entre la classe jacassante et le reste du peuple, avec un gouffre de plus en plus large.

Enfin, il est impossible de ne pas voir la volonté manifeste ou bien de fusiller Attal, perçu comme un concurrent gênant, en le laissant suffisamment longtemps en poste pour qu’il s’y fasse détester – ce qui ne sera pas très long vu le sentiment général réel des Français à l’égard du pouvoir actuel – ou bien plus probablement, de le positionner comme crédible dans la course à l’Elysée pour 2027 ; il ne devra pas rester trop longtemps et sera dans cette hypothèse probablement exfiltré l’année prochaine, écrivant ainsi un nouveau chapitre pathétique de politique politicienne française.

Mais quoi qu’il en soit, rappelons après des années de Macron et de ses gouvernements tous plus consternants les uns que les autres, que ceux qui croient que cette nouvelle mouture va leur vouloir du bien sont probablement ceux qui croient aussi que les strip-teaseuses les aiment. Ceux-là vont aller au devant de nouvelles déconvenues. Les autres savent déjà à quoi s’attendre : absolument rien de bon.

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Des histoires d’OQTF

Par : h16

Ah, vraiment, la France a plus d’un incroyable talent dans son sac.

Ainsi, il n’est pas impossible d’y trouver un SDF héroïque qui, au péril de sa vie, intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme en plein après-midi. On saluera la performance du sans-abri qui n’a pas hésité à venir en aide à Lola alors qu’elle était sur le point de se faire violer par un clandestin nigérian violent armé d’un couteau.

Mais le talent de la France ne s’arrête pas là puisqu’on apprend que ce clandestin avait l’intention de tuer la femme.

Encore plus fort : on découvre à la lecture des articles de presse relativement discrets sur ce qui passe maintenant pour un fait divers (il y a tellement de talents dans le pays qu’on ne sait plus où donner du couteau de la tête) que le clandestin avait été précédemment concerné par la justice du pays et qu’il était sous le coup de non pas une, non pas deux, non pas trois, non pas quatre mais bien cinq obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Gageons que cette petite mésaventure de tentative de viol sous la contrainte doublée d’une tentative d’homicide sera suffisante pour obtenir une sixième obligation de quitter le territoire français qui sera, n’en doutons pas, suivie des mêmes effets que les cinq précédentes.

À ce rythme, on devrait renommer les OQTF en OMQTF, Occasion Manquée de Quitter le Territoire Français, nettement plus représentative de ce qui se passe réellement.

Et ceci n’est pas une exagération puisqu’il suffit de parcourir les gros titres de la presse malheureusement subventionnée pour retrouver ce terme OQTF saupoudré dans un nombre croissant de “faits divers” de plus en plus sordides et crapuleux, ce qui montre bien le caractère particulièrement aléatoire de “l’obligation”.

Les déboires de Guy Baldissar, un agriculteur propriétaire d’un camping dans le Var, en paraissent presque comiques en comparaison : ce dernier a tenté d’évincer un squatteur d’une maisonnette abandonnée en bordure de son camping. Ce squatteur voisin était en effet devenu rapidement problématique pour sa clientèle, ce dernier se servant (franchement mal et tout à fait sans payer) des sanitaires du camping, menaçant à l’occasion d’égorger tant le propriétaire que certains clients.

Bien mal à pris pour l’agriculteur de tenter d’expulser le gêneur au tractopelle : les autorités sont promptement intervenues pour protéger le pauvre malheureux squatteur, qui est pourtant, l’apprend-on sans surprise dans la presse, lui-même sous obligation de quitter le territoire français.

Tout porte donc à croire que le territoire français ne s’étend pas dans la maisonnette que le squatteur occupe illégalement puisque la justice semble impuissante à agir. On supposera dès lors que des tractations diplomatiques ont été ouvertes par les autorités avec le Foutagedegueulistan, cette enclave extraterritoriale impromptue, afin de régler au plus vite le différend qui préoccupe l’agriculteur. Vu les pointures actuelles du quai d’Orsay, on espère un dénouement rapide.

On pourrait en rire si la situation n’était pas reproduite à l’identique un nombre considérable de fois sur tout ce qui représente encore vaguement le territoire français, dont la maille devient de plus en plus trouée à force de zones de non-droits, d’enclaves “diplomatiques” intouchables et autres squats inclusifs, Gaïa-compatibles ou non, apparemment devenus imperméables à la justice et à l’état de droit.

En pratique, plus de 92% des OQTF ne sont suivies d’aucun effet et les agitations du clown pathétique qui sert de minustre de l’Intérieur n’y changent rien : les expulsions sont parfaitement anecdotiques face aux nécessités. Pour 1,8 milliards d’euros par an, c’est un échec plutôt salé. Du reste, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi : une OQTF est très pénible à obtenir. La procédure comporte de nombreux recours possibles qui sont généralement tous bien pilotés et assez systématiquement tentés par les associations humanitaroïdes abouchées aux hordes de migrants qui sont leur raison de demander des subventions par millions.

Mais surtout, du côté de la Justice, ces affaires permettent de constater qu’il n’y a plus aucun effort d’application des lois et, encore plus grave, d’un certain bon sens.

Ainsi les citoyens respectueux des lois ne priment plus sur les délinquants ou les criminels. Pire : les Français ou – Schengen l’imposant – les Européens ne peuvent plus prétendre à être mieux entendus, mieux protégés et mieux servis par la Justice qu’ils financent que les ressortissants étrangers et comble de l’affaire, à plus forte raison si ces derniers sont clandestins et criminels. Le contribuable, le cotisant, le citoyen légitime compte moins que le criminel clandestin.

Mieux encore : alors que la Justice elle-même s’est clairement prononcée pour l’éviction d’un clandestin, elle n’agit pas pour que cette éviction survienne et s’interpose courageusement pour empêcher quiconque de finir son travail qu’elle est pourtant et démontrablement infoutue de mener à bien.

Ces histoires illustrent de façon croissante que les Français ne doivent surtout plus rien attendre de leur système de justice : au mieux impotent, au pire complètement corrompu et d’ailleurs politiquement inféodé à des lubies collectivistes suicidaires, il est devenu un instrument supplémentaire d’oppression du peuple, rejoignant les administrations devenues folles et la classe jacassante des politiciens et des journaleux, complètement détachés des réalités de terrain.

Ceux qui continuent de prétendre avoir confiance dans la justice de leur pays sont au pire naïfs, au mieux sont ceux qui corrompent et pilotent cette institution devenue cancéreuse.

Ce pays est foutu.

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2024 : le retour des promoteurs d’actions et d’immobilier

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le marché observe actuellement une hausse des actifs, avec la fin du resserrement par les banques centrales. Après une hausse de 15 % du CAC 40 pour l’année, les conseillers en actions en Bourse ou en investissement dans l’immobilier promettent plus de gains à l’avenir.

Le gros du gain a lieu grâce aux entreprises de technologies américaines. L’indice Nasdaq des 100 valeurs tech les plus importantes grimpe de près de 70 % pour l’année. À l’opposé, le secteur des banques termine en baisse pour l’année. Sans surprise, la presse remet donc en marche la promotion d’actions en Bourse et de placements en immobilier.

Sur le site Entreprendre, le président de l’agence immobilière Étoile donne des arguments pour l’immobilier. La demande de logements grimpe sans cesse, explique-t-il :

“Le problème actuel du logement – et c’est mondial – est la pénurie d’offre. Il y a une pénurie d’environ 4 à 5 millions de logements en Amérique depuis 2019. On estime, pour la France et l’Allemagne, à 400.000 les besoins de logements neufs par an. Cet objectif est loin d’être atteint.”

Ainsi et toujours selon lui, la hausse des prix depuis des années, dans l’immobilier, ne crée pas le risque de bulle :

“Le marché immobilier actuel n’est pas spéculatif, les prix se justifient par une demande élevée avec la pénurie de biens sur le marché. La politique monétaire des banques centrales n’a qu’un effet marginal sur le prix des logements. L’ajustement se réalise sur le volume des ventes.”

Selon sa tribune, les prix grimpent même sans l’aide de baisses de taux d’intérêts. Le prix de la pierre grimpe, même si les revenus stagnent. Mieux encore, l’auteur propose des subventions à l’achat !

“Il s’ensuit un effet d’exclusion à la propriété immobilière d’une partie de la population à revenus moyens. À se tromper sur les causes, on se trompe sur les remèdes. Les pouvoirs publics doivent être extrêmement attentifs au soutien de la dynamique du logement et à l’investissement privé.”

En pratique, les émissions de crédits aux acheteurs dépendent des taux de la banque centrale. La création de crédit baisse en raison de la hausse de taux, comme le montre le graphique de la Banque de France, ci-dessous.

Dans un marché sans intervention, l’offre et la demande arrivent à l’équilibre au fil du temps, via la production de plus de biens, ou la hausse des prix. Mais voilà : la pierre bénéficie d’un soutien de la part des banques centrales depuis 20 ans et sans la subvention des baisses de taux d’intérêt, on peut prévoir que le marché aura quelques difficultés.

En revanche, entre les promoteurs, agents, et propriétaires, beaucoup de gens veulent un regonflement de la bulle à coups de crédit. Pour l’instant, ils tirent profit de la prévisible baisse de taux. La création de crédit revient à la mode.

Les Echos expliquent ainsi :

“En une année à peine, les conditions ont totalement changé sur le marché du crédit immobilier. Fin 2022, les clients se précipitaient chez leurs courtiers pour essayer de décrocher un prêt avant que les taux ne s’emballent, mais les banques rechignaient à prêter.

En cette fin d’année 2023, c’est tout l’inverse. Les banques ont ressorti leurs plaquettes commerciales. Et cela commence à se voir. Après avoir chuté de façon quasi ininterrompue depuis le printemps 2022, la production de crédit serait repartie à la hausse en novembre, selon la Banque de France, à 9,8 milliards d’euros.”

Promotion des placements en Bourse

De même, l’optimisme revient pour les actions en Bourse après les gains de l’année… Par exemple, le journal Ouest-France donne des pistes au lecteur pour un placements en actions.

“Fondateur de la société angevine Alti Trading, qui forme le grand public à l’investissement boursier, Alexandre Leclair publie un premier ouvrage dans lequel il donne des bases pour se lancer.

La promesse est alléchante. Sur la couverture de son livre, paru en septembre dernier, Alexandre Leclair invite ses lecteurs à gagner de l’argent grâce aux marchés financiers. Rien de vénal ni de suspect là-dedans selon l’Angevin, qui cherche plutôt à démystifier un certain nombre de préjugés sur l’investissement financier.”

Les Echos publie un article sur les “7 chiffres fous des placements en actions.” Ils montrent au lecteur l’intérêt de l’achat d’actions. Ils citent par exemple une étude selon laquelle “[les] placements [en Bourse], réalisés sur le long terme, génèrent largement plus de profits que toutes les autres classes d’actifs.”

Sur l’immobilier, les actions en Bourse, ou les cryptos, la plupart des gens prennent un intérêt aux investissements lors des périodes de hausse. La presse rejoint en général les modes du moment.

Signe d’un sommet de bulle

Mon équipe suit le ratio du Dow Jones au prix de l’once d’or, que vous voyez ci-dessous. Selon nous, le ratio montre la cherté des actions en rapport à la richesse des particulier dans la réalité (le pouvoir d’achat de l’once d’or reste plus ou moins la même au fil du temps).

Le ratio affiche 18, en haut de la bande. Un repli attend les actions à l’avenir, du moins lorsque vous prenez en compte le pouvoir d’achat de la devise.

Le Bien du citoyen

Sur le papier et pour rappel, les autorités agissent pour le bien de tous. Par exemple, par la loi, les fabricants vont devoir installer des limiteurs de vitesse dans les voitures à partir de 2024. Les autorités souhaitent la sécurité du citoyen !

De même, elles veulent la prospérité de chacun, et créent ainsi les conditions pour des hausses dans les actifs. Les gens touchent ainsi des plus-values et ont des gains en portefeuille. Les intermédiaires comme les agents immobilier (comme l’auteur de la tribune précédente), ou les brokers touchent des frais. Des banquiers touchent de primes sur les émissions de prêts.

Comme avec les limiteurs de vitesse, les autorités influencent les comportements des particuliers.

Pourtant, leurs interventions dans l’économie font en général plus de mal que de bien.

Le marché réagit à l’offre et à la demande, et ajuste les prix des ressources en conséquence. Or, dans ce cadre, l’injection d’argent ne fait que créer une illusion de demande, sans fondement dans la réalité. En particulier, avec plus d’argent en circulation, la devise baisse en valeur. Les gens aiment les hausses des prix dans la Bourse… mais pas pour les biens en supermarchés !

Le gouvernement crée alors plus de mesures, contre les hausses de prix en rayons.

Le blog d’Olivier Dauvers explique ::

“Au cœur de l’été, lorsque la shrinkflation [baisse de la quantité de produit par unité, sans baisse de prix] s’est invitée dans le débat public, Bruno Le Maire et Olivia Grégoire avaient promis d’y apporter une réponse réglementaire. C’est (presque) chose faite. Selon BFM, Bercy a notifié à la Commission européenne un projet d’arrêté pour obliger à informer les consommateurs en cas de shrinkflation.“

Le blog montre une affiche dans un rayon de supermarché qui explique :

“Ben’s Original profite de la situation inflationniste pour augmenter de manière injustifiée le prix de certains de ses produits. Notre rôle est de vous proposer vos marques préférées mais aussi de vous alerter de ces comportements qui vous sont défavorables.”

La pierre grimpe en prix en raison de la demande, disent-ils. Les actions profitent de l’essor des entreprises au fil du temps. Pourtant, les hausses de prix en rayons est “injustifiée,” disent-ils. Eh oui : les gens veulent des subventions au prix des logements et des actions en Bourse, mais des contrôles des prix pour les biens en rayons.

Selon mon équipe d’analystes, les taux d’intérêt et les prix en magasins entrent dans une phase de hausse pour au moins une décennie.

Le resserrement des taux des 18 derniers mois marque un tournant sur la durée. L’optimisme de la Bourse et des investisseurs en immobilier se dirige vers une confrontation probablement douloureuse à la réalité.

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L’or, protection contre les déboires des devises

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le vendredi 1er décembre, les prix de l’or ont atteint des records : 2072 dollars et 1903 euros l’once. Le lundi suivant, le 4 décembre, l’or remettra cela en dépassant en dollar ce nouveau record, en atteignant atteint 2135 dollars l’once. Ces récents cours étonnent la plupart des commentateurs.

Cependant, les banques centrales, notamment dans des pays en marge des grandes puissances, achètent de plus en plus d’or. Selon le World Gold Council :

“La demande d’or par les banques centrales ne s’est pas relâchée au troisième trimestre, ce qui complète une première moitié de l’année déjà record. Les réserves d’or officielles ont grimpé de 337 tonnes, soit une hausse 120 % plus élevée que le trimestre précédent, et le second trimestre d’achats les plus importants depuis le troisième trimestre de 2022. Sur l’année, les banques centrales ont acheté pour une somme nette incroyable de 800 tonnes, soit 14 % de plus que sur la même période de l’année dernière.”

Les investisseurs particuliers, par contre, vendent de l’or, ce qui entraîne une baisse des réserves d’or dans les fonds d’investissement :

“Au mois de novembre, les retraits depuis les fonds d’investissement en or ont continué, si bien qu’ils ont perdu 14 milliards de dollars sous gestion pour l’année. Les fonds européens connaissent le plus gros des retraits. L’Amérique du Nord connaît aussi de fortes pertes de fonds sous gestion dans l’or. L’Asie est la seule région où l’arrivée d’investissements sur l’or continuent de dépasser les retraits.”

Ci-dessous, vous pouvez voir un graphique émanant d’un spécialiste, le fonds Sprott. Vous y avez les achats d’or par les fonds d’investissement (en bleu) et les banques centrales (en orange), en tonnes.

Le graphe est assorti de ce commentaire :

« Sur 12 mois glissants, les banques centrales ont acheté à un rythme de 1225 tonnes tandis que les fonds et les intervenants sur les marchés à terme ont vendu à un rythme de 288 tonnes, ce qui est l’écart le plus important depuis que ces données sont disponibles. Nous notons aussi qu’historiquement, les comportements des investisseurs et des banques centrales sont très différents. »

Mais évidemment, ce ne sont pas Jerome Powell ou Christine Lagarde qui achètent de l’or… Ces achats proviennent de pays en marge des grandes puissances.

Dans son édition papier du mardi 5 décembre, Le Figaro publie une page consacrée à l’or et titrée « Tensions géopolitiques et espoirs de baisses des taux font flamber l’or ». Le quotidien cite les principales banques centrales acheteuses d’or – Chine, Inde, Russie, Turquie, Égypte, Qatar, Ouzbékistan – et oublient commodément de citer quelques pays moins exotiques, comme la Pologne…

L’or, protection contre les déboires de la devise

Les intervenants cités sont plutôt haussiers sur l’or mais Le Figaro conseille à ses lecteurs d’avoir seulement 1% à 2% de son patrimoine consacré à l’or comme « protection contre les crises ». Eh oui : la presse évite de faire la promotion de l’or… et met en avant des positions de sécurité comme les assurances-vie, l’immobilier, ou des livrets à taux garanti.

C’est logique : le pouvoir (dont la presse est une des courroies de transmission) souhaite contrôler la monnaie. L’or a le terrible défaut d’être une monnaie indépendante du pouvoir.

Mon groupe et moi vous conseillons d’avoir bien plus d’or que 1% ou 2% dans votre patrimoine financier. C’est votre assurance contre l’érosion inévitable des grandes devises fiduciaires sous l’effet des « politiques monétaires ». Cette érosion va sans doute connaître un emballement.

Jerome Powell, Christine Lagarde, et compagnie reviennent déjà à leurs penchants naturels à la facilité : baisse des taux et reprise de la création monétaire sont au menu. En somme, la quantité d’argent en circulation, dans les devises comme l’euro et le dollar, repartent vers la hausse.

Le prix de l’or suit en général la création monétaire, comme vous le voyez ci-dessous pour la quantité de dollars (en vert) – au sens de l’agrégat M2 – et le prix de l’or (en jaune).

Regonflement de la bulle des crédits

Des prétextes pour la dépense apparaissent tout le temps dans la presse, souvent de la part de Think Tanks et ONGs en ligue avec le gouvernement. Par exemple, le gouvernement annonce 110 milliards d’euros de dépenses en rapport avec les frayeurs climatiques – dirigées vers les ménages, les entreprises, et le gouvernement – à partir de 2030. Pourtant, le gouvernement n’hésite pas à mentir de façon détendue en prétendant que ces dépenses sont en fait des économies !

Un groupe d’analyse publie un rapport sur les coûts du dérèglement du climats. L’étude fait partie d’une commande par le gouvernement. Sans surprise, elle soutient les dépenses ; l’agence ADEME chiffre à 260 milliards d’euros par an le coût du problème des émissions de carbone, pour l’économie en France. Voilà un rapport qui tombe à pic, puisqu’il justifie opportunément l’ampleur des dépenses sur le climat…

Des ONGs, Think Tanks, et la presse continuent donc les encouragements à la dépense – pour les renouvelables, pour les aides et les protections à l’industrie, ou pour les soutiens aux ménages. La COP, par exemple, termine avec des promesses de dépenses et financements – de la part des participants – à hauteur de 83 milliards de dollars, selon Les Echos. Les projets dans les renouvelables comptent sur un regonflement de la bulle de crédits, via l’assouplissement des taux.

En somme, le gouvernement français prépare le terrain aux déficits sur la durée.

Comme le rapporte Marianne :

“La France exigera à Bruxelles que soit introduite « une flexibilité » dans le rythme de réduction des déficits publics excessifs pour les pays membres de l’Union européenne 5(UE), a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances lors d’un point presse ce 7 décembre.”

En-dehors du gouvernement, la plupart des entreprises tirent profit d’un accès à des crédits. La dette des entreprises américaines qui arrive à maturité, chaque année, devrait doubler à 2025, pour atteindre 1.000 milliards de dollars. En zone euro, elle devrait doubler pour atteindre environ 400 milliards d’euros, selon Oxford Economics. La pression en faveur de la création d’argent, via les déficits, l’endettement, et l’abaissement des taux, monte chez les entreprises et dans la presse.

En pratique, le record du prix de l’or, comme le rebond du Bitcoin, reflètent ces attentes de création d’argent dans un avenir proche.

Je peux vous envoyer un dossier offert de la part de mon équipe avec quelques conseils sur comment vous placer sur l’or. Cliquez ici pour le recevoir.

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La France de pire en pire et de PISA en PISA

Par : h16

La dernière enquête PISA vient de sortir et ses résultats sont clairs : les efforts entrepris par les gouvernements successifs ces trente dernières années en matière d’instruction finissent par payer ! Le niveau des élèves français s’effondre et la majorité des élèves qui sortent de l’école sont maintenant nuls en lecture, en écriture et en calcul.

Reconnaissons ici performance publique : alors que l’insécurité a clairement succédé au simple sentiment d’insécurité, c’est diamétralement opposé pour l’apprentissage qui n’est plus maintenant qu’un sentiment d’apprentissage qui permet, en distribuant un vague diplôme à la fin, d’apaiser les tensions sociales et faire croire à l’aptitude de tous. Ainsi, alors qu’en 2000, la France pouvait se targuer d’être onzième au classement des pays de l’OCDE par le score moyen en mathématiques de ses élèves – et quinzième en lecture – elle n’était plus qu’à la 26ème place en math et à la 25ème en lecture en 2022.

C’est bien une véritable dégringolade qui semble moyennement inquiéter le gouvernement.

Ainsi, l’actuel ministrion en charge de l’Éducation nationale, un certain Attal, a fait assaut de communication pour bien expliquer toutes les belles gesticulations résolutions que lui et sa lourde administration allaient lancer afin de remédier à cette inquiétante baisse du niveau des élèves français.

Bricolages sur le bac via une épreuve de math en première, tentative d’imposer un niveau minimal pour l’accès au lycée (qui hérisse déjà si fort les enseignants qu’on devine déjà l’échec), énièmes bidouilles de programmes notamment en primaire, saupoudrage de gimmicks à la mode (ici, de l’intelligence artificielle parce que “cryptomonnaie” ou “dérèglement climatique” auraient été trop ouvertement du foutage de gueule), il ne manque qu’un Comité de citoyens, un petit Grenelle et un numéro vert pour boucler le plan com’ du frétillant clown aux manettes.

Le lecteur, même mal affûté, comprend assez vite qu’avec ces propositions périplaquistes, le ministrion s’occupe surtout d’occuper la galerie. Aucune des mesures envisagées (dont l’application réelle promet le pire) ne permettra une amélioration sensible du système scolaire français : l’idéologie, gangrenant complètement le corps d’inspecteurs et, dans une mesure à peine moindre, le corps enseignant, garantit à elle seule que les modifications de trajectoire seront marginales ; le socialisme profond, dans lequel toute l’Éducation nationale baigne maintenant avec délice comme un pachyderme dans sa boue, interdira par définition toute libération bureaucratique nécessaire aux établissements tant du côté des programmes que du recrutement des professeurs ou même de la sélection des élèves.

Enfin, la discipline et la sécurité des classes, ce volet indispensable permettant de garantir une atmosphère propice à la concentration, l’instruction et le passage des savoirs dans un cadre idoine, n’est non seulement pas abordé par le freluquet qui sert de ministre, mais est même activement combattu par toute son administration elle-même.

Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil rapide (une fesse distraite ?) à la presse de grand chemin pour comprendre l’ampleur du problème : il apparaît que les établissements républicains sont régulièrement l’objet de drames parfois violents mais toujours consternants qui poussent les enseignants, ces petits mammifères généralement mous, à se raidir et protester. Le fait que ce soit en pure perte en dit long sur la trajectoire générale de la bureaucratie qui étouffe l’enseignement en France.

Et pendant qu’à Libourne, on épilogue discrètement sur une lettre anonyme menaçant de mort une enseignante et que l’académie de Besançon estime que le danger n’est ni grave ni imminent alors qu’un élève se balade avec un pistolet chargé dans l’établissement, se rassurant sans doute du fait que le port d’arme est interdit en France, on pourra regarder du côté de l’académie de Versailles qui a, elle aussi, une façon très à elle de gérer le harcèlement dont certains élèves sont les victimes.

On se souviendra en effet des lettres assez étranges (et pour ne pas dire menaçantes) que ce rectorat avait envoyées à des parents se plaignant du harcèlement subi par ses enfants, dont le contenu expliquait que les parents devaient “adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers (…) tout personnel de l’Éducation nationale”.

Ceux qui auraient crû, naïvement, qu’il s’agissait d’une malencontreuse tournure de phrase (pourtant répétée dans plusieurs lettres) et d’une formulation maladroite d’une administration qu’on espère à l’écoute de ses assujettis, en seront pour leurs frais : en pratique, il est commun qu’en plus du harcèlement que les élèves subissent parfois, les parents qui s’en plaindraient se retrouvent sous enquête de la part des administrations sociales qui savent bien comment garantir que le #PasDeVague sera imposé.

Violence dans les établissements, harcèlement entre élèves, harcèlement (parfois sexuel) des personnels sur les élèves, harcèlement des administrations sur les parents qui tentent de faire valoir leur bon droit, déni de la part des rectorats, tous ces problèmes – qui ont un impact sévère et évident sur la capacité d’apprentissage des élèves – sont connus, profonds et absolument pas abordés par les frétillements ridicules du ministrion actuellement en charge.

Au passage, pourra-t-on s’étonner vraiment que ces aspects de sécurité et de discipline ne soient pas pris en compte, voire évités par tous les ministres en poste depuis 30 ou 40 ans, alors même que l’Éducation nationale est, de l’aveu de tous, un bastion indétrônable de la gauche, cette gauche qui pousse la tolérance et la permissivité jusqu’à l’absurde et qui a toujours su trouver les bonnes excuses pour continuer sur sa lancée laxiste ?

En définitive, le score PISA de la France encapsule fort bien l’impasse catastrophique dans laquelle s’est fourvoyé le pays en insistant sur une Éducation nationale monolithique, bureaucratique, repliée sur elle-même et bien plus prête à se protéger elle-même qu’à tenter de protéger les élèves et leur apporter l’instruction indispensable à leur construction sociale et psychologique. Refusant, par idéologie, par déni et par principe, de revenir à des fondamentaux pourtant éprouvés de méthodes, de discipline et d’objectifs ambitieux, de liberté des établissements et des programmes, cette administration n’est plus qu’une forteresse agissant pour sa seule sauvegarde.

Le ministrion, essentiellement occupé de son propre avenir, n’a aucun plan pour corriger ces problèmes et il n’est de toute façon pas équipé pour.

Le prochain score PISA sera donc bien pire.

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Il a bien envie d’emmerder tous les Français

Par : h16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.

En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.

Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.

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5 “pistes” pour vos placements

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Au rez-de-chaussée de l’hôtel à Dublin où je me trouve, un établissement aux goûts du jour, la moitié des personnes travaille sur des ordinateurs portables, tandis qu’une personne porte un masque chirurgical… à présent un signe de faiblesse du cerveau.

Dublin profite de beaucoup de modernité, en raison d’un essor des investissements dans les bâtiments de bureau, de logements, et de l’infrastructure de transports – dont les ponts et les autoroutes – sur les deux dernières décennies.

À présent, l’Irlande a le plus grand revenu par habitant de tous les pays d’Europe, ce qui montre surtout l’impact des revenus des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sur les statistiques. Elles déclarent les revenus à l’intérieur du pays pour des raisons de fiscalité.

En principe, comme l’ont écrit des gens comme Adam Smith et Frédéric Bastiat, la prospérité d’un pays dépend non pas des efforts ou du travail des bureaucrates, mais des particuliers, chacun dans la gestion d’un projet, d’une entreprise, ou d’un ménage, sans la nécessité d’une direction par une poignée d’élus, de ministres, ou de fonctionnaires.

Pourtant, dans la réalité, beaucoup de richesses dont disposent les individus provient non pas d’un effort, ni de la création d’un bien ou d’un service, mais d’une distribution ou d’un privilège de la part des dirigeants.

L’entrée de l’Irlande dans le système de l’euro, les taux d’intérêts à raz-le-plancher depuis des années, et les questions de fiscalité des entreprises, contribuent à l’enrichissement des promoteurs et spéculateurs en immobilier autour de Dublin. De même, les soutiens à l’accès au crédit – en France – profitent au secteur de la construction et de la vente de logements. Cependant, avec déjà un début de difficultés pour les acteurs du secteur, le gouvernement propose des mesures de sauvetage avec des subventions à la création de crédits.

Le monde des startups et de la technologie en général profite du gonflement d’une bulle dans les marchés depuis des années.

Avec la fin des hausses de taux par les banques centrales, les actions de technologie reprennent des couleurs du jour au lendemain. Le Nasdaq grimpe de 10% sur un mois, en raison de l’optimisme pour un retour des mesures d’assouplissement sur les marchés. Puisque beaucoup d’acteurs dans le secteur manquent de profits, l’accès à des capitaux – via des levées de fonds ou la dette – fait partie du mode de fonctionnement du secteur de la technologie. Sam Altman – de nouveau le PDG du groupe OpenAI – annonce la nécessité de 100 milliards de dollars d’investissements pour les futurs développements de ChatGPT.

Des zombies, comme WeWork et l’application d’assurances Luko, font faillite. Pourtant, en dépit des faillites des entreprises, les acteurs individuels dans la débâcle gagnent souvent des fortunes.

L’argent de leurs années de salaires, les primes, et la vente d’actions – via des levées de fonds chez des investisseurs ou créanciers – reste dans les comptes en banque fondateurs et gérants… De plus, ils conservent des réseaux de contacts et une notoriété dans le milieu des startups et des incubateurs.

Ces bulles entraînent ainsi un dérèglement des incitations dans l’économie : les entrepreneurs et les financiers exploitent le gonflement de la bulle, puis laissent à quelqu’un d’autre les pertes à venir lors de la phase de dégonflement. L’application d’assurance Luko cumule ainsi 70 millions d’euros de levées de fonds depuis sa création en 2016, mais elle a une dette de 45 millions d’euros. Selon les révélations de la procédure de sauvegarde, l’assureur Allianz attribue une valorisation de 8 millions d’euros au groupe.

Pour ceux qui comprennent ces dérèglements, cela peut être une opportunité de profits ; c’est ce que fait mon équipe. Par exemple, la fermeture du nucléaire et la crise des énergies depuis la réouverture mènent à des gains de 1.681% chez Consol Energy, une société de charbon, sur les 3 dernières années. Peabody Energy, qui est aussi dans le charbon, a fait un gain de 735%. Et Hallador Energy, toujours dans le charbon, grimpe de 1.367%. En bref, les déformations de l’offre et de la demande à la suite de décisions purement politiques peuvent profiter à nos portefeuilles.

Je peux vous envoyer un dossier gratuit sur les 5 “pistes d’investissement” que nous suivons… Rentrez juste votre adresse mail sur ce lien.

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La bonne aubaine du pourrissement

Par : h16

Tristesse en République du Bisou Démocratique : des trous dans le vivrensemble sont brutalement apparus.

La presse avait pourtant tout fait, ces dernières décennies, pour que les événements comme ceux survenus récemment à Crépol soient correctement assimilés à de simples faits divers sans aucune dimension politique. Las, plus personne ne semble croire aux contes narrés avec force persuasion par les médias de grand chemin comme autant de pommades sur les plaies purulentes que la République, indigne, laisse se multiplier.

En même temps, en Irlande, le même vivrensemble est parti en fumée avec les bus pour clandestins que la foule, excédée par l’insécurité locale galopante, a pris pour cible dans un mouvement spontané assez peu inclusif.

De façon intéressante, ce regain de tensions et ces agitations provoquent plusieurs types de réaction.

Au sein de la bruyante extrême-gauche, largement relayée par des médias avides de bien retranscrire précisément toutes ses éructations, l’opinion est claire : ces soubresauts violents sont le résultat direct d’une montée du fascisme d’extrême-droite qu’il faut réprimer aussi sévèrement que possible. Et la liberté d’expression de cette frange brune doit être largement remise en question, car tout le monde sait que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre démocratique strictement défini (sous-entendu “par l’extrême-gauche”).

Sans surprise, ce désir du pénal et cette volonté de museler l’opinion inconfortable ont tendance d’une part à réduire la crédibilité de cette gauche et d’autre part à augmenter l’envie d’en découdre d’une portion croissante de la population qui n’aime pas trop être caractérisée à tort d’extrême-droite par une bande de plus en plus minoritaire de crasseux d’extrême-gauche à la morale de plus en plus souple et au Deux-Poids Deux Mesures si visible que même leurs têtes d’affiches bégayent péniblement en plateau des explications de plus en plus confuses sur leurs positions intenables.

De l’autre côté, à l’extrême-droite, les conséquences observés trouvent à peu près toutes leurs causes dans l’immigration au point d’oublier des pans entiers de problèmes et de dynamiques sociales installées depuis des lustres dans le pays. Pour cette droite, s’occuper de ce problème est non seulement prioritaire, mais permettrait de résoudre (magiquement ?) tous les autres problèmes ou presque.

Au milieu, les peuplades molles de l’extrême-centre jouent du fifrelin sur l’air du “en même temps” et tentent de composer avec ces deux extrêmes, les positions intermédiaires étant de toute façon gommées à l’ère du tout émotionnel médiatique qui a amplement remplacé l’analyse froide et posée des phénomènes que nous vivons. Cet extrême-centre, fabricant industriel d’hommes-soja, faibles et soumis à toutes les modes de pensées les plus invertébrées, est bien incapable de trancher entre les deux positions.

On pourrait croire que ce n’est pas plus mal, ces deux extrêmes représentant des non-solutions. En réalité, c’est encore pire puisque refusant le choix entre la soumission gluante de la gauche ou le combat sans stratégie ni tactique de la droite, on ne voit que des lapins ultra-centristes effrayés et immobiles, hypnotisés par la lumière puissante des gros phares du futur évident qu’ils vont se prendre en pleine poire.

En revanche, peu nombreux sont ceux qui notent que tout ceci semble se cristalliser vers une “solution” dont objectivement personne ne veut, à l’exception d’une très petite minorité de privilégiés actuellement au pouvoir.

En fait, que la solution qui se précise doucement soit voulue (c’est-à-dire qu’elle soit un but final, sciemment architecturé et obtenu avec différentes étapes clairement planifiées) ou non (par opportunisme politique qui, sans réellement planifier, reconnaît ce qui fait sa survie et ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour garantir sa continuité et l’obéissance des troupes), l’actuelle situation contribue directement à la mise en place de l’ensemble des paramètres économiques, sociétaux et politiques pour l’avènement d’une véritable dictature.

Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement.

De façon aussi ironique que triste, ceux qui crient sans arrêt au fascisme pour un oui ou pour un non vont s’en prendre une grosse goulée, à base de société de surveillance massive, répressive et intrusive comme jamais, et seront assez probablement les premiers à applaudir des deux mains, leur conformisme et leur grégarisme (largement démontré pendant la période covid) suffisant amplement à éteindre tout problème psychologique dans une dissonance cognitive hermétique comme un sous-marin soviétique.

Et non, ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique.

Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.

L’apparition récente de lois de plus en plus contraignantes en matière d’ordre civil (sur le non-respect de futurs couvre-feux, par exemple) là encore ne doivent rien au hasard, tout comme le hasard n’a rien à faire dans l’accroissement massif des sanctions en cas de pensées interdites.

En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but : que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.

Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau.

Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.

Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine.

Pour le moment.

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Le ventre de la bête immonde est fécond de bruits de bottes

Par : h16

Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !

Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.

Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême-droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).

L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son une envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.

On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?

Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboiter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.

Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…

Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.

Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.

Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.

Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.

Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.

Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.

Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?

En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.

En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.

Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se pourtant sont eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…

Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…

Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.

La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.

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La pignole parlementaire passe maintenant en mode turbo

Par : h16

On pourrait en douter et il faut le rappeler de temps en temps : une République, ça ne s’improvise pas. Pondre de la législation, écrire des petits articles et broder finement du texte de loi, c’est un métier, que dis-je, un sacerdoce de tous les jours qui demande du courage voire de l’abnégation et une solide dose de persévérance…

… Pour ne pas dire d’obstination, voire d’entêtement ou même de folie lorsqu’on commence à éplucher ce qui se passe vraiment, en coulisse.

Le citoyen lambda, pressé dans sa vie de tous les jours, remarque à peine les agitations d’avant-plan, les 49.3 qui se multiplient dangereusement au point de dépasser la Borne, celle qui signifiera la fin du mandat de l’actuel Premier Ministre et le renvoi de Babeth vers une retraite nécessaire. La presse, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, se contente de rapporter l’opinion vaseuse que se font les journalistes de ces agitations sur les grands principes et les grosses lois joufflues qui occupent la scène.

Mais l’observateur aguerri sait que, derrière ces gesticulations gouvernementables (non, ce n’est pas une typo) se cachent des nuées de petits bricolages parlementaires, ces micro-lois, ces nano-articles qui viennent s’ajouter comme autant de grains de sable dans la monstrueuse machine bureaucratique française pour en gripper un peu plus les rouages. Petites bidouilles des uns et des autres, à tous les niveaux de pouvoir (départemental, régional, national et même européen), ces particules fines de loi viennent silencieusement polluer la vie des citoyens français qui découvrent ensuite, éberlués, à quoi servent les copieux émoluments qu’ils versent à toute la troupe de clowns colorés qui occupent les deux chambres.

Laissée plus ou moins en roue libre pendant que les ténors gouvernementaux occupent la galerie, la députaillerie se laisse aller.

Si la presse se penchait vraiment sur ce qui se passe ensuite, elle pourrait multiplier les titres commençant par “Ivre,”

Ainsi, ivre, le Parlement européen tente de légiférer sur les emballages et leur capacité de recyclage, condamnant – dans sa précipitation et un solide de-quoi-jmemêlise – les boîtes en bois qui protègent nos camemberts.

Heureusement, notre représentation nationale a volé au secours de ce patrimoine ancestral et la voilà qui se bat pied-à-pied pour défendre une version particulière de tyrosémiophilie, acte plein de bravoure qui, au passage, n’aurait jamais été nécessaire si la pignole qui s’est emparée des institutions législatives sur tout le continent n’avait pas passé la surmultipliée.

Et pendant qu’on occupe nos députés européens sur ces questions véritablement capitales, la représentation nationale n’est pas en reste : le premier janvier, l’usage des tickets restaurant change : fini l’achat inconsidéré de pâtes, de riz ou de viande avec votre ticket restaurant qui ne pourra plus servir que pour les sandwichs et les plats préparés, avant que tout ceci ne soit encore restreint à une catégorie précise de ces mets délicats (par exemple, ceux marqué A, B ou C dans le nutriscore ou on-ne-sait quel autre indice que nos fiers députés nous concocteront certainement).

Pour un outil (le chèque restaurant) qui n’apporte absolument aucun avantage, qui représente une ponction sur le salaire et un fléchage direct d’une partie de votre pouvoir d’achat dans des biens et services spécifiques, vous en rendant captifs, on avouera que l’État et ses parlementaires se donnent beaucoup de mal.

Ah, qu’elle est agréable, cette sensation de savoir qu’à n’importe quel moment de votre vie, n’importe quel moment du jour ou de la nuit, une grappe de députés pense à vous et raffine une petite loi ou un petit décret pour contraindre un peu plus ce que vous pouvez faire de votre temps libre, de votre argent ou de ce que vous mettez dans votre ventre.

Et puisqu’on parle de ventre, comment imaginer que la situation alimentaire parfois alarmante de certains Français ne soit pas venue aux oreilles de nos hémicyclowns parlementaires ?

C’est donc sans surprise qu’on découvre la dernière proposition d’un député du Loiret qui envisage sans rire de créer une sécurité sociale alimentaire. Le numéro vert, le Grenelle de la bouffe ou le chèque alimentaire étant passés de mode, les tickets resto ne suffisant pas, la proposition semble avoir poussé dans l’esprit fertile du législateur dont on déduira surtout qu’il a beaucoup trop de temps libre : par le truchement d’une indispensable “carte”, voilà nos Français dépouillés d’une belle brassée de milliards d’euros qui seront amplement gaspillés dans une nouvelle usine-à-gaz invraisemblable.

Petit-à-petit, on se rapproche de l’étape ultime d’une fonctionnarisation des boulangers-pâtissiers dans le pays par la mise en place d’une Sécurité sociale alimentaire dantesque, avec distribution d’une carte “Biencuite” (ou un nom niais genre Belmiche, Glucidea ou Baguetta) pour obtenir le remboursement en ligne de son pain quotidien, un tarif officiel de la consultation boulangère et évidemment un parcours pâtissier officiel avec son boulanger traitant.

En réalité, il n’y a aucune limite à l’inventivité législative de nos députés en roue libre ; par exemple, au début du mois , la classe politique nous expliquait le retour de la reprise (des chaussettes, pas de l’économie) avec la mise en place, tambours battants, d’un chèque gouvernemental pour réparer habits et chaussures troués par les vicissitudes de la vie moderne.

Et pour compléter le tableau (consternant) de ces gesticulations d’arrière-plan de plus en plus lunaires, entre deux criailleries de semi-folle lâchée dans un hémicycle auquel il ne manque plus guère que la sciure au sol pour coller parfaitement à l’image d’un cirque, signalons la proposition de loi d’un autre clown visant à reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire. Ce n’est pas une blague.

Il faut se rendre à l’évidence : au-delà de ces contorsions qu’on peut assimiler à des spasmes, les parlementaires ne servent plus à rien. Évitant soigneusement toute remise en question du gouvernement par peur d’élections anticipées qui remettraient en cause leur gamelle, ils en sont réduits à frétiller du museau à l’idée de distribuer des petits chèques ou bricoler du sociétal.

Englués dans les sables mouvants des affaires courantes et d’une pignole législative indécente, ils s’enfoncent mollement.

Ce pays est foutu.

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Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme l’expliquent des penseurs comme Bastiat ou Adam Smith, l’amélioration du niveau de vie au fil du temps n’est que le résultat du travail et de l’effort d’individus : tout le monde gagne à la coopération et au commerce.

Pourtant, en dépit des avantages évident de cette coopération et du commerce, une partie des individus choisit malgré tout de ressortir à la violence, la spoliation, la destruction des biens et des vies des autres.

Les habitants de Gaza, par exemple ou ceux d’une partie de l’Ukraine subissent actuellement une dégradation de leur niveau de vie, pour le dire de façon euphémistique. D’un côté et de l’autre du conflit, des dirigeants ont fait le choix de la violence, de l’envoi et de l’utilisation d’armes, du soutien à ces moyens, ce qui provoque destructions et accroît le nombre de morts.

Or, en réalité, l’écrasante majorité des individus n’ont ni l’argent ni le temps (ni même l’envie) d’envahir un territoire ennemi, d’aller y commettre des massacres et des destructions. D’ailleurs, ils n’ont pas non plus la capacité de prendre de force des biens à d’autres, et n’ont que peu d’emprise sur les choix d’autrui : à l’exception du rare voleur hardi, ils ne peuvent pas par exemple retirer la chaudière à gaz du voisin, et lui imposer une pompe à chaleur à la place…

Si l’on y réfléchit bien, en l’absence de dirigeants et de gouvernements, les individus ont assez peu accès à l’usage de la force contre les autres. De façon très majoritaire, leur prospérité dans la vie dépend le plus souvent du travail, de l’effort, et d’un minimum de discipline. Heureusement : la coopération et l’échange génèrent bien plus de richesse – pour la plupart des gens – que la violence contre les autres.

D’autre part, on se doit de noter que le gouvernement ne porte pas l’intégralité de la responsabilité de l’usage raisonné de la violence.

Le soutien de la presse aux interventions

En effet, au-delà des gouvernements, la presse, par exemple, soutient facilement ces mesures, tant dans le domaine de la guerre que dans l’économie.

Presque sans exception, les articles et tribunes de la presse reviennent à des communications en faveur d’une intervention, au profit d’un groupe d’acteurs – d’entreprises, d’ONGs, d’universités, de fonctionnaires.

C’est donc sans surprise que la presse soutient assez régulièrement les aides éventuellement militaires. Dans le domaine de l’économie, elle réclame plus de gâchis sur les renouvelables, et le redoublement de subventions pour des zombies.

La presse offre un outil de communication pour les initiatives des dirigeants dans la production d’hydrogène, batteries ou même – comme récemment – le lancement de satellites : l’inénarrable Commissaire en charge du marché européen, Thierry Breton, après avoir frétillé d’aise suite à la mise en place d’une politique de censure des réseaux au prétexte de la désinformation, et l’imposition du “chargeur unique” pour les smartphones et ordinateurs, passe à présent à la question de l’espace.

La Tribune nous rapporte ainsi :

« La politique des lanceurs doit être définie et pensée dans le cadre de l’Union européenne »

Ben voyons. Et toujours sans surprise, la presse offre en général peu de critiques des arguments des dirigeants en faveur d’interventions. Loin d’être un quatrième pouvoir qui s’opposerait, la presse et le gouvernement agissent le plus souvent en parallèle, avec les mêmes types d’idées et de motivations.

Ils bénéficient de fait, d’une façon ou d’une autre, d’une certaine emprise sur l’opinion des citoyens. Ils peuvent diriger la fureur de la population contre des boucs-émissaires, et font la promotion de subventions et interventions dans l’économie, et de l’implication dans des conflits à travers le monde.

Les dirigeants usent, à travers les siècles, des croyances et des biais des individus dans toute la population pour ainsi gagner en pouvoir et en soutien auprès du plus grand nombre de gens. À l’extrême, ce mélange de la recherche de pouvoir et l’embrasement de l’opinion – incité par la presse et les dirigeants – mènent à des destructions, voire des massacres…

Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Pour expliquer l’importance du contrôle de l’opinion, et la raison de l’alliance entre les dirigeants et la presse, je publie ce mois-ci une série de dossiers gratuits pour mes lecteurs. Je donne l’exemple d’un massacre dans l’histoire de la France, à Saint-Germain-des-Prés : sous l’effet des croyances et biais de la population, et avec l’encouragement des dirigeants, des foules en proie à des délires dans l’air du temps tueront ainsi en quelques jours des milliers de concitoyens… rien qu’à Paris et ses alentours.

Pour bénéficier gratuitement des premiers dossiers de cette série, et recevoir les prochains gratuitement sur le restant du mois, inscrivez-vous simplement sur cette page.

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Radio France se prend les pieds dans son obsession anti-nazie

Par : h16

Parfois, l’actualité, aussi horrible ou pesante soit-elle, permet d’éclairer certaines réalités que beaucoup trop ne voulaient pas voir ou refusaient simplement de croire.

Cette fois-ci, le contexte général de la guerre israélo-palestinienne fournit l’occasion de mettre en exergue les talents d’un certain Guillaume Meurice, un des “humoristes” dont Radio-France achète les productions.

C’est la magie du service public – payé par les impôts de tous : elle permet de nourrir un nombre improbable d’intermittents de l’intelligence et elle offre une tribune à toute une sélection de chroniqueurs à la plume affûtée comme du beurre chaud, que les auditeurs – bizarrement de moins en moins nombreux – découvrent chaque jour s’égayant sur les ondes pour raconter leurs âneries avec une application qui force l’admiration.

Ainsi, prenant prétexte du conflit actuel au Proche-Orient, Meurice a tenté l’incursion dans l’humour, territoire dont il est pourtant étranger et dont les dangers, féroces lorsqu’on est sur une chaîne publique engluée dans des barils de bien-pensance lourde et collante, n’ont pas manqué de se manifester très vite : dressant un inventaire des costumes “pour faire peur” à l’approche d’Halloween, il a évoqué Netanyahou en le qualifiant de “sorte de nazi sans prépuce”

Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les quelques auditeurs encore présents sur la chaîne, dont certains ont même été suffisamment secoués pour s’en ouvrir auprès de la médiatrice. Cette dernière a contacté la direction, obtenant une réponse relativement gnangnan de la directrice de la chaîne.

Eh oui : au-delà de l’évident constat, maintes fois posé, qu’on ne peut pas rire de tout avec tout le monde, il apparaît cependant assez évident qu’affubler un dirigeant israélien du qualificatif de nazi peut mener à plus que des haussements de sourcil.

Cependant, pour avoir fait cette comparaison, Meurice, avatar moyen de ce que le service public produit de plus standard en matière d’Entre-Soi, n’a pas compris qu’il commettait une faute. En effet, de nos jours, tant dans les médias (qu’il soit de service public ou pas, d’ailleurs) que dans l’Hémicycle, on traite de nazi tout le monde sans arrêt et avec décontraction. À force, le mot n’a plus vraiment d’autre sens que “méchant de droite” voire “vilain pas beau qui n’est pas du même avis que moi”, tant il a été utilisé à tort et à travers par des gens dont la culture (notamment politique) est plus qu’approximative.

En fait, les petites troupes “antifascistes”, les éternels excités d’extrême-gauche qui n’ont de cesse de l’employer pour qualifier tous leurs opposants sans la moindre distinction, les brochettes de commentateurs zélés de l’actualité adoubés par la Pensée Officielle Autorisée qui collent l’étiquette “Hitler” à chaque populiste (googlez “Trump is Hitler” ou “Bolsonaro is Hitler” pour deux minutes d’humour Meurice™) ont largement participé à rendre inopérant ce qualificatif pourtant précis – à tel point, d’ailleurs, que la plupart de ceux qui le distribuent avec gourmandise oublient qu’il comporte le mot “socialiste” dont ils se revendiquent en même temps et sans trembler.

Et lorsqu’enfin, un des bouffons attitrés de Radio France commence à l’utiliser dans un contexte de guerre, avec tout ce qu’elle peut comporter d’événements horribles et de surcroît pour un dirigeant juif, cela ne peut déclencher qu’une certaine stupéfaction et ce d’autant plus que – et ce pauvre Meurice, mal outillé intellectuellement, ne pouvait guère l’appréhender – l’ensemble du service public oscille maintenant entre ses pulsions clairement antisémites et son absolu rejet de tout antisémitisme.

Eh oui : paradoxe cruel que celui dans lequel l’extrême-gauche se vautre actuellement, où elle a toujours braillé, aussi fort que possible, être en pointe de la lutte contre le racisme, le fascisme, le nazisme, l’antisémitisme et tous ces autres “ismes” à l’exception du communisme ou du socialisme, et qui, en même temps et par son devoir indispensable d’ouverture aux autres et à un multiculturalisme millimétriquement contrôlé, doit aussi composer avec toute une foule de courants qui sont, eux, clairement antisémites.

Or, ce sont ces individus, ces courants paradoxaux qu’on retrouve un peu partout dans la classe jacassante et donc inévitablement dans les fromages républicains, les médias publics en constituant l’un des plus crémeux. Il n’est qu’à voir les gymnastiques intellectuelles, véritablement olympiques, d’un nombre conséquent de gauchistes de la classe jacassante (élus ou non) pour comprendre le malaise déclenché par le faux-pas du chroniqueur. De même qu’il est assez difficile de concilier islam et progressisme sexuel occidental débridé à base de transidentité et autres manipulations de genre, il est très compliqué de faire de l’antisémitisme de combat avec des gens qui se sont ouvertement déclarés en guerre contre les Juifs.

Ces constats et l’agitation qu’ils provoquent (enfin ! pourrait-on dire) permettent aussi d’oublier que les services publics, financés par l’argent de tous, devraient afficher une certaine pluralité des opinions et un minimum de respect des différentes sensibilités de leurs contribuables.

Ce n’est pas le cas ni pour l’un, ni pour l’autre : sur les services publics, la plupart des opinions contrariantes n’ont plus droit de cité et ce, quelque soit le sujet. En pratique, les quelques débats qui ont encore lieu n’existent que dans un cadre extrêmement contrôlé ou la parole dissidente sera toujours systématiquement “contextualisée”, marginalisée voire ostracisée (un contrariant, de préférence timide voire empoté contre une demi-douzaine d’avatars de la Pensée Officielle Autorisée) et on trouvera de nombreux arguments en faveur de restrictions toujours plus grandes de son expression. Un seul son de cloches doit dominer.

Quant au respect du contribuable, il a cessé depuis bien longtemps : les chrétiens servent par exemple régulièrement de punching-ball, et le mépris sans limite des intervenants pour la populace qui a le mauvais goût de s’entasser au-delà du périphérique parisien ne fait que s’ajouter à l’hémiplégie à gauche assumée des chaînes publiques. On se souviendra par exemple du même Meurice qui brocardait sans ménagement les commerçants pendant les confinements, ces derniers contribuant sous la contrainte au financement de celui-là même qui leur vomissait dessus.

Non vraiment, pas de doute : ce qui se passe au Proche-Orient est abominable mais permet de rappeler à tous pourquoi les médias ne devraient jamais recevoir un centime de la part de l’État et pourquoi le gauchisme qui gangrène complètement les services publics est un anti-humanisme dans toutes ses facettes.

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L’Occident, le camp du Bien

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La guerre à Gaza met en avant comment les désastres pour certains créent un prétexte pour d’autres à des interventions, à des programmes, à des réponses…

Elle montre la grande différence entre la vie de tous les jours… et la vie dans les journaux. Dans le quotidien des gens, ils ont peu de raisons de se préoccuper, en particulier, des frontières d’Israël (ou de l’Ukraine, du reste). Ils ont peu de contact avec le Hamas, ou avec la Russie… Et peu d’expérience, en général, avec les guerres, l’expérience de bombardements, l’effondrements de bâtiments, et la perte tragique et brutale de vies par milliers.

Les journaux, en revanche, présentent ces mêmes faits avec naturel, et donnent des explications en se plaçant confortablement au niveau de compréhension de l’homme moyen. Le Hamas prend d’assaut les territoires limitrophes à Gaza pour cause de revendications contre Israël, qui répond avec une contre-attaque, avec comme objectif l’élimination des terroristes. Il envoie des missiles, des tanks et des soldats. Des civils perdent la vie dans les dégâts en marge du conflit. Facile, simple à comprendre.

La presse rapporte des événements loin du quotidien du lecteur, bien en-dehors de sa sphère d’influence, et le plus souvent sans effets sur lui.

Elle lui pousse en tête les raisons aux événements en cours… Elle crée un rapport entre le lecteur et les événements. Elle lui donne même un rôle dans le conflit : le lecteur de journal, en France, fait partie de l’Occident. Il lit alors qu’il fait partie d’un camp dans le conflit, et il souffre en ce moment d’une attaque de la part du Hamas d’un côté, et de Poutine de l’autre. La presse reprend le refrain des élus. Selon Joe Biden, les ennemis de l’Occident veulent l’anéantissement d’Israël et de l’Ukraine. Les dirigeants envoient des armes, offrent des paroles de soutien à leurs alliés – et promettent des mesures contre l’adversaire. Ils menacent de sanctions contre les ennemis. Ils mettent en place des mesures pour le contrôle de l’opinion.

L’Union Européenne fait alors pression sur les réseaux sociaux – face à la guerre, ils ont “un devoir de police des contenus”, disent les régulateurs… Les plateformes comprennent le message. Le partage de points de vue hostiles aux gouvernements de l’Occident peut alors mener à des représailles, avec plus de sévérité dans l’application de règles à l’arbitraire toujours plus grand, par exemple.

En pratique, la guerre – comme le climat – fait la santé de l’État (et les bonnes affaires des étatistes et des dirigeants).

Les gens rejoignent les rangs. Tout à coup, ils ont une opinion sur le rôle de l’Occident face aux actes d’agressions des ennemis du moment. Les conflits ont lieu loin des frontières du pays… Pour la personne ordinaire en France, ils n’ont pas d’effets ni de conséquences. Pourtant, l’Occident – dont il fait partie, mais si, puisque la presse le lui dit – serre les rangs face à l’ennemi. La personne ordinaire, qui a peu de raisons de porter un intérêt à la situation, reprend sans hésitation le point de vue à la mode – le courant de l’air du temps.

Il voit la hausse des prix en magasins… et le déclin de son pouvoir d’achat. Il se soulage de faire partie du camp de l’Occident, le parti du Bien, et – selon la presse – le victorieux dans les conflits en cours ou à venir.

Vous pouvez me suivre pour plus de commentaires à contre-courant… et mes analyses de la Bourse et des marchés. Cliquez ici.

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Ressenti de richesse et de sécurité au Clownistan Démocratique

Par : h16

Alors que le monde entier retient son souffle en regardant le Proche-Orient basculer dans la guerre, le Clownistan Démocratique français, lui, se regarde le nombril et en tombe vertigineusement amoureux.

Et quoi de mieux, pour se rassurer et s’autocongratuler avec une gourmandise un peu obscène que de s’attribuer goulûment d’excellentes notes et des indicateurs économiques rutilants ? C’est en tout cas l’impression, pardon, le ressenti qu’on peut dégager lorsqu’on prend connaissance au travers d’un article des Echos d’un nouvel indicateur de richesse, pondu par l’inénarrable INSEE et qui vise à corriger le décalage entre la progression du produit intérieur brut et celle du niveau de vie, “en valorisant la dimension monétaire du bien-être national à partir d’informations sur la diffusion de la croissance au sein de la population et des données d’enquêtes relatives à la satisfaction dans la vie des ménages”.

Bien-être national, diffusion de la croissance, richesse ressentie, snif, snif, pas de doute, ça sent un peu le foutage de gueule.

Et lorsqu’on découvre qu’avec l’introduction de ce nouvel indicateur bidulotronesque, la France passe alors au top niveau mondial, le doute n’est plus permis. En substance, en triturant habilement certaines statistiques et en introduisant du “niveau moyen de satisfaction” (imaginez la précision diabolique du concept), on parvient à montrer que les Français n’ont certes ni pétrole, ni idées, mais qu’ils sont assez benoîtement contents de leur situation.

Voilà qui est d’autant plus réjouissant que tout ceci est calibré sur le PIB, c’est-à-dire un indicateur lui-même réputé pour être d’une fiabilité douteuse surtout que des petits malins y ont précédemment introduit la coke et les putes le trafic de drogues et la prostitution, estimant sans doute dommage de ne pas intégrer la richesse générée par ces marchés juteux et qui permettront probablement à des pays comme la Colombie ou l’Ukraine de tenir un rang envié dans le concert des nations…

Ce bricolage grotesque, qui mobilise quelques statisticiens au sein de l’INSEE et doit consterner un paquet d’économistes sérieux, permet néanmoins en réhaussant ainsi l’image générale du pays de justifier un peu tous les interventionnismes de l’État qui se traduiront par de nouveaux prélèvements obligatoires, actuellement au-dessus de 48% du PIB (soit 120% en prélèvements ressentis ou pas loin).

Du reste, cette richesse ressentie accompagnera très bien ce ressenti de sécurité sur le territoire que tous les Français peuvent expérimenter en se baladant un peu tard dans certains quartiers et qui est encore mieux exprimé lorsqu’enfin, la police agit comme récemment pour menacer de fermeture administrative un restaurant de tacos dont le “C” de l’enseigne (“Chamas Tacos”) était tombé en panne laissant le consommateur dans la perplexité.

Certes, vous pourriez vous faire cambrioler, tabasser, ou violer chez vous ou dans un buisson derrière la Tour Eiffel par un de ces sémillants jeunes gens aux nombreuses OQTF, mais au moins rassurez-vous : aucune enseigne ne viendra agresser vos yeux et sous-entendre un djihad dans vos tripes à base de tortillas et de haricots rouges.

Et pendant que la police mettra enfin un terme définitif aux jeux de mots hâtifs sur les enseignes de coiffeurs, elle ne sera pas occupée à tenter de vous déloger du squat de votre propre propriété : puisqu’après tout, certains locataires ne fournissent qu’un ressenti de loyers et que, d’un autre côté, les institutions ne permettent qu’un ressenti de propriété privée en ne vous garantissant qu’un ressenti de justice, on en vient à se dire qu’en squattant son propre bien, on obtiendra sans doute un meilleur ressenti de richesse.

Ressenti de richesse qui va encore considérablement s’accroître alors qu’on apprend, avec un petit tressautement de joie difficile à réprimer, que le “bonus réparation” vient d’être à la fois augmenté et élargi (un peu comme Mathilde Panot lorsqu’elle est devenue député, en somme) : le Français va pouvoir réclamer jusqu’à 25 euros de réductions sur ses factures de réparations diverses et variés dont, notamment, celles d’un écran de smartphone.

Décidément, l’État peut tout se permettre et ménage vos ressentis jusqu’au plus profond de vos poches, qu’il s’emploie parallèlement à délester toujours plus ! Il faut dire qu’au Clownistan Démocratique, on n’épargne pas sa peine pour occuper les foules et même si la vie s’y fera dorénavant sans paillettes (à présent interdites), on n’hésitera pas à multiplier les jeux à mesure que les pains (sans sel) se font plus rares et plus chers.

C’est probablement la raison pour laquelle les prochains Jeux Olympiques seront scrutés avec attention : il ne faudrait pas qu’un ressenti d’insécurité s’infiltre dans ces événements et notamment pendant la cérémonie d’ouverture ; c’est d’ailleurs à ce sujet que David Douillet, ambassadeur de ces Jeux, s’est inquiété des festivités qui doivent normalement se dérouler sur la Seine et dont la sécurité semble de plus en plus problématique à garantir. Cependant, les organisateurs sont formels : il n’y aura pas de plan B au plan d’eau, tout se passera bien et la sécurité sera au top, c’est absolument certain. Ajoutez par dessus une musique adaptée, un ressenti de Marseillaise servant maintenant de nouvelle identité sonore à l’État, et l’affaire est dans le sac !

À force d’empiler ainsi des impressions et des ressentis en lieu et place du concret et du solide, la France se dirige surtout vers beaucoup de ressentiment… Et de ressentiments en aigreurs, d’aigreurs en colère, il n’y a que bien peu de pas…

Ce pays est foutu.

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La France des alertes à gogo

Par : h16

À la suite des tensions au Proche-Orient et du récent attentat islamiste sur le sol français, ce sont maintenant les alertes à la bombe qui se multiplient sur tout le territoire, pour le plus grand enchantement des petits et des grands.

Sans grande surprise et pour cette nouvelle saison de “Mon Plan Vigipirate Est Plus Rouge Que Le Tien”, les aéroports sont copieusement ciblés. Lille, Toulouse, Lyon ont reçu leurs petits appels surprises et anonymes qui ont largement contribué à désorganiser le trafic aérien. Bordeaux n’est pas en reste et s’est fait évacuer plusieurs fois dans le cours de la semaine écoulée.

Feel panic and give up

Gageons que les équipes de sécurité locales vont avoir l’occasion, avec ces multiples répétitions, d’acquérir une maîtrise et un professionnalisme à toute épreuve et qu’ils pourront synthétiser leur expérience et en faire profiter les équipes de Versailles qui ont eu à ce sujet une assez rude semaine : les titres de presse s’enchaînent pour signaler la deuxième, pardon la troisième, non, la quatrième, pardon la cinquième ou plutôt la sixième évacuation pour cause d’alerte à la bombe, en autant de jours.

L’Éducation nationale, fabrique de ce que le pays compte de plus aiguisés parmi les tenants du Allah Akbar compulsif, n’est pas en reste : pour la seule journée de jeudi dernier, plus d’une trentaine de lycées ont ainsi été évacués. Quatre à Toulouse, un à Colomiers, un autre à Blagnac, deux à Orléans, un à Rennes et deux autres à Strasbourg et Colmar. Deux lycées du Val-de-Marne, manifestement débordés, ont même opté pour des cours en distanciel jusqu’aux vacances de la Toussaint, ce qui permet de joindre l’inutile au désagréable.

Ah décidément, question ambiance, le pays sait y faire et le ton avait même été donné lors de rassemblements citoyens majoritairement pacifiques dans lesquels une foule très couleur locale avait fait part de ses divergences d’opinions en matière de politique étrangère (et, petit-à-petit, intérieure) française, en scandant des slogans qui n’évoquent absolument pas une dérive digne des heures les plus sous-éclairées de notre Histoire.

Manifestation pour la #Palestine : plusieurs milliers de manifestants se rassemblent actuellement place de la République à Paris#Palestine #Israel #Hamas #Gaza pic.twitter.com/mozMAG53jX

— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) October 19, 2023

Tout ceci posé, rassurez-vous : cette multiplication d’alertes heureusement toutes plus bidons les unes que les autres (pour le moment ?) ne sera pas laissée sans une réponse judiciaire ferme. L’actuel ministre de la Justice, Dupond-Moretti, s’est d’ailleurs fendu d’une déclaration parfaitement en ligne avec celles qu’il a déjà proférées dans d’autres cadres et d’autres contextes : c’est sûr, c’est inévitable, “Ces petits plaisantins qui s’amusent avec ces fausses menaces seront retrouvés et punis” et d’ailleurs, deux douzaines d’enquêtes sont déjà ouvertes et en avant la musique, no pasaran et tout ça.

Reste à savoir comment les petits plaisantins en question, la plupart du temps mineurs et pour certains en dessous de 15 ans, pourraient faire réellement face à des poursuites alors que, dans le même temps, la justice française remet en liberté des criminels majeurs et au casier déjà chargé, peine à condamner des multirécidivistes, et accumule les erreurs de procédures ou les laxismes les plus flagrants sous l’oeil consterné du contribuable et du justiciable français moyen.

En outre, le ventripotent ministre n’en est pas à sa première déclaration tonitruante, et ses précédentes se sont rarement soldées par autre chose que des courants d’air plus ou moins vifs.

On peut donc d’ores et déjà parier que les petits plaisantins s’en sortiront à bon compte et que la plupart des enquêtes aboutiront à des sanctions symboliques (une bonne poignée de cours d’empathie ?). Les parents, que le ministre prétend vouloir tenir pour responsable, seront si souvent insolvables, intraductibles en justice et si bien protégés par des douzaines d’associations ad hoc vociférantes qu’il n’y a probablement aucune chance que ces menaces aboutissent à quelque chose de concret.

Et au-delà des gesticulations de nos bouffons gouvernementaux, on comprend confusément que vont se multiplier les situations où n’importe quel lieu, n’importe quel événement pourra être sujet à une évacuation forcée pour ce genre d’alertes. Eh oui : cette désinvolture à provoquer des fausses alertes n’existe que parce que ce laxisme judiciaire et policier est parfaitement intégré et pris et compte par ceux qui les déclenchent…

Petit-à-petit, on revient à cette situation grotesque de paranoïa diffuse qu’on a connue il y a trois ans : la peur régnait alors que les infectés étaient potentiellement partout et quelques mois plus tard, c’était au tour des non-vaccinés, abominables porteurs de miasmes pestilentiels, de provoquer la panique sur les plateaux télé et dans les rédactions. Encore quelques alertes et bientôt, tout le monde vivra dans l’anxiété de la découverte (ou de l’explosion) d’une vraie bombe…

Au passage, on ne pourra s’empêcher de penser que ces petits plaisantins, à force de multiplier ces alertes, pourraient saboter les plans d’un vrai poseur de bombe qui verrait son engin découvert trop tôt. Un règlement de comptes entre crétins alertophiles et terroristes bombogènes ne serait pas à écarter par la suite. Mais alternativement, il est plus raisonnable d’imaginer que les équipes de sécurité s’émoussent devant ces recrudescences d’agitations et prennent chaque nouvel appel avec toujours plus de désinvolture, donnant aux poseurs de bombes bien réelles une opportunité de passer au travers…

Du reste, cette saturation des services n’est pas sans rappeler certaines idées pratiques opérationnelles pour faire s’effondrer un État morbidement obèse, sclérosé sur des “valeurs” et des “principes” que plus personne ne comprend ni ne respecte vraiment, et surtout dépassé de tous les côtés par les événements.

Et alors que se rapprochent à grands pas les prochains Jeux Olympiques à Paris l’année prochaine, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la viabilité de ces réjouissances alors que tout indique que les autorités sont complètement débordées… Entre l’évacuation rapide de stade, l’évitement des pickpockets et les parades de couteaux fous, pour la première fois de nouvelles disciplines impliqueront aussi les spectateurs de ces Jeux.

Et manifestement, il ne suffira pas d’occuper les surmulots, d’éloigner les cafards et de confiner les punaises de lit ou l’inverse. Les autorités vont avoir du giga-pain sur la méga-planche.

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En matière d’internet, la France n’est plus si loin de la Corée du Nord…

Par : h16

Parfois, un pays sombre rapidement dans la dictature : une révolution violente, quelques hommes autoritaires, déterminés et sans scrupules, et voilà le peuple sous un joug tyrannique. Et parfois, les dérives sont progressives, lentes, insidieuses et il faut plusieurs années pour parvenir à créer un enfer où chaque geste est surveillé, chaque opinion contrôlée et chaque expression soigneusement limitée ou interdite. C’est ce dernier chemin qu’a manifestement choisi la France.

Encore une fois, il suffit de lire et comprendre ce que les actuels membres du gouvernement nous réservent pour comprendre que non, ceci n’est pas une exagération, n’en déplaise à tous les petits Normies terrorisés à l’idée d’avoir une opinion un peu piquante mais réaliste de la situation actuelle du pays.

Confortablement engoncés dans la Pensée officielle autorisée, ils pourront toujours s’écrier “Allons ! Nous avons encore la possibilité de nous exprimer ! Nous ne somme pas en Corée du Nord, hein !”, participant ainsi, par bêtise, niaiserie ou simple lâcheté, à entériner les lois et projets de plus en plus affolants que ces membres du gouvernement sont en train de mettre en place et qui aboutissent bien, de fait, au même résultat subi par les Nord-Coréens, à savoir celui d’une parfaite et complète censure de leurs opinions et une liberté d’expression nulle.

Certes, la France n’y est pas encore mais la trajectoire est la bonne, et les étapes pour y arriver sont brûlées de plus en plus vite.

Il suffira pour s’en convaincre d’aller regarder les atterrantes âneries que Jean-Noël Barrot, l’actuel Ministre délégué concrètement chargé des intertubes et des réseaux sociaux, a récemment proférées justement sur l’un d’eux – X, anciennement Twitter – pour comprendre l’ampleur du problème.

Prétextant l’usage des réseaux sociaux dans l’amplification des violences urbaines – que ce triste clown et les autres du gouvernement sont totalement infoutus de gérer et encore moins d’éviter, notre ministricule entend donc, pour faire original, ajouter une nouvelle couche de restrictions et de lois pour contrôler les moyens de communication moderne.

Ainsi, Barrot estime-t-il indispensable d’ajouter de nouvelles lois à celles existant condamnant déjà les appels à casser, piller, détruire. Ceci n’est guère étonnant : dans une parfaite illustration de sa médiocrité, l’actuel gouvernement camoufle son impuissance et son incompétence en gesticulant légalement, préférant la législorrhée à l’action concrète.

Appliquer les lois existantes ? Mais, vous n’y pensez pas mon brave ! Cela pourrait constituer un début de solution !

Plutôt que prendre le taureau des violences urbaines par les cornes d’une application efficace des lois et une répartition idoine des forces de police, tant en personnels qu’en budget, mettons plutôt en place un Bidulotron Républicain, qu’on appellera “Réserve citoyenne du numérique”, sorte de mouroir subtil pour toute velléité d’action qui permettra de graisser les pattes de quelques nigauds inutiles et encore plus d’associations lucratives sans but, qui pourront “pacifier internet”.

Très concrètement, c’est une limonade de parfum à peine différent et de la même eau croupie que celle qui coule dans les tuyaux des “fact-checkers” habituels, ceux qui se sont déjà illustrés par leur mémorable travail de propagande éhontée sur le virus, les vaccins, la guerre en Ukraine, les élections américaines et j’en passe, dont on se rappellera au passage qu’ils ont été financés par un détournement scandaleux du Fonds Marianne et des petites magouilles de Marlène Schiappa.

Nul doute que ce Bidulotron citoyen, sorte de ferme à trolls gouvernementaux co-construite en éco-responsabilité biocompatible avec les autorités publiques, suivra une trajectoire similaire : demander à des associations qui vivent exclusivement de l’argent de l’État (et donc du bon vouloir du gouvernement) d’agir pour “pacifier” les réseaux sociaux, ce n’est ni plus ni moins que payer une milice associative pour les patrouiller, avec l’argent du contribuable.

Et lorsque La Patrouille des Tubes (citoyenne, écoconsciente et numérique, cela va de soi) vous chopera à inciter à des actions par ailleurs parfaitement illégales (et donc déjà sous le coup de la loi), cela pourra conduire à des peines de bannissement des réseaux, assorties d’amende et de prison si vous persistez à contourner ce bannissement…

C’est en tout cas ce que semble croire Barrot avec un aplomb que seul les cuistres et les imbéciles peuvent se permettre. En réalité, on aura bien du mal à imaginer ce qui se passera, tant il est évident que cette nouvelle fournée de délires technocratiques sera inapplicable : entre les internautes qui, bien que francophones, seront en dehors du territoire français, ceux qui se cacheront derrière un VPN ou ceux qui seront tout simplement inaccessibles à ces mesures de censure, sans même parler de leur nombre qui ramènera les actions de la Patrouilles des Tubes à de simples gesticulations théâtrales, il y a fort à parier que tout ceci se terminera en jus de boudin, l’argent dépensé n’étant certainement pas perdu pour tout le monde.

Mais plus à propos, ces contorsions pitoyables démontrent une haine très spécifique de la liberté permise par Internet et les réseaux sociaux, haine assez franco-française par essence : il faut en effet se rappeler qu’après le crâne d’œuf sans jaune de Barrot, c’est aussi un autre Français, Thierry Breton, cette frétillante endive chevelue qui s’attelle actuellement à faire régner censure et mesquineries numériques sur l’internet européen.

Manifestement, les rebuffades très publiques de Musk aux injonctions vagues et chargées de menaces du commissaire européen ont surtout poussé ce dernier, l’égo froissé, à envisager d’intenter des actions contre la plateforme du milliardaire, ce qui n’a pas manqué de lui faire demander, toujours publiquement, de venir s’expliquer directement sur la plateforme plutôt que tenter des petits arrangements en coulisse.

Là encore, on ne sera pas surpris des velléités de censure d’internet par un Français, dont l’application réelle risque au mieux d’échouer minablement et au pire de conduire à une indisponibilité de la plateforme pour 500 millions d’Européens (ce qui ne manquerait pas de faire un scandale assez cuisant pour Breton). C’est consternant et très illustratif de la tendance générale du pays et de la mentalité de ses ressortissants dès qu’ils ont le pouvoir.

En somme, la “Patrie des Droits de l’Homme” est aussi devenue celle d’un paquet de censeurs besognant âprement à faire taire leurs opposants.

Vraiment, avec de tels représentants, ce pays est foutu.

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Attentat d’Arras : décidément, l’extrême-droite est partout !

Par : h16

À tout âge de la vie, il faut pratiquer une activité physique, même légère, qui permet de conserver un minimum de souplesse et de s’assurer des vieux jours paisibles. Et avec l’actualité brutale en Israël et en France, c’est l’occasion pour les gauchistes les plus hypocrites de s’entraîner comme jamais dans la gymnastique et les contorsions les plus endiablées.

Et pour pouvoir admirer les triples saltos-arrière carpés que nous enchaîne actuellement la gauche intellectuelle en pleine déliquescence, il faut prendre un peu de recul. Oh, pas beaucoup : se placer à la fin du mois de septembre suffit puisqu’on y trouve un intéressant article du Parisien qui nous relate l’inquiétude d’étudiants juifs lorsqu’ils constatent la montée d’un antisémitisme… d’extrême-gauche.

Oui, c’est stupéfiant et vous avez bien lu : apparemment, il semblerait qu’une certaine gauche puisse fricoter avec le mauvais côté de la tangente lorsqu’on évoque l’antisémitisme, et les actualités de ces derniers jours semblent – contre toute attente, bien évidemment – leur avoir donné raison à tel point que certains ministres comme Yaël Braun-Pivet, ayant reçue des “menaces de mort liées à sa judéité”, bénéficient maintenant d’une protection policière à son domicile (la République est laïque, certes, mais il ne faut pas pousser).

En attendant que les Français qui se sentent quelque peu en insécurité disposent du même privilège ou, au moins, bénéficient de la prise de conscience par notre insigne élite politique qu’il y a comme un petit souci général sur le territoire à ce sujet, notons que certaines préfectures comprennent, elles aussi, que la montée de certaines violences est bien liée à la présence de groupes spécifiques au sein de la population, groupes qui ne sont pas (ou pas encore) classés à l’extrême-droite : ainsi, pour éviter tout dérapage, des manifestations pro-palestiniennes ont été interdites à Lyon ou à Paris par exemple.

Ce qui n’empêche pas la DGSI de mettre en garde contre les nombreuses menaces qui existent en France actuellement, au premier rang desquelles on retrouve (commodément ?) … l’extrême-droite.

Eh oui : à en croire la presse, les politiciens, la haute hiérarchie du renseignement ou des forces de l’ordre, pas de doute, la France grouille de groupuscules fascistes, suprémacistes, nationalistes et d’extrême-droite dont les odeurs caca-boudin nous rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire (pour rappel, il s’agit de cette période pendant laquelle la gauche avait tous les pouvoirs, et où les deux partis collaborationnistes pronazis étaient dirigés par les socialistes Doriot et Deat).

Et c’est vrai que cette extrême-droite est partout : le 10 octobre dernier, dans un courageux article paru sur Libération, cette vibrante rédaction, expression d’un journalisme éthique, responsable, neutre et biocompatible, on découvrait que l’extrême-droite s’infiltrait absolument partout, corroborant avec des témoignages vécus un autre article de la même rédaction exceptionnelle, paru le 3 octobre, qui réalisait une stupéfiante cartographie de cette engeance extrême-droitarde.

C’est donc sans surprise qu’un nationaliste aryen d’extrême-droite a attaqué et tué à coup de croix gammée un professeur à Arras en criant “Deus Vult” vendredi dernier.

Le réel est sans pitié et malheureusement, toutes les préventions et tous les avertissements lancés par la classe jacassante semblent impuissants à juguler cette vague d’extrême-droite qui envahit le pays ; la veille même, la Voix Du Nord (quotidien dont Arras bénéficie de la distribution) faisait paraître un article précieux qui éclaire bien ce qui vient de se passer.

En attendant que le manuel d’auto-défense intellectuelle soit doublé d’un manuel d’auto-défense physique bien concrète, le Monde ne s’y trompe pas non plus qui explique, là encore, la montée de la colère et l’attrait de la France pour l’extrême-droite dont le spectre, de largesse croissante à mesure des enquêtes, ressemble de plus en plus à tout ce qui n’est pas d’extrême-gauche et permet de stigmatiser commodément à peu près tous ceux qui ne pensent pas la Pensée Officielle Autorisée.

Pensée Officielle Autorisée qui interdit (sous peine de prison ferme) de s’élever par exemple contre un “atelier lecture” par des drag-queens en Ille-et-Vilaine.

Pensée Officielle Autorisée qui, en revanche, permet une certaine souplesse dans les reconduites à la frontière (les OQTF appliquées sont si rares qu’elles font figure d’exercice de style) ou qui autorise une grande latitude aux autorités pour revenir sur des décisions de justice lorsque quelques associations vocalisent fermement leurs préoccupations : on apprend ainsi que le meurtrier d’Arras, fiché S, avait bénéficié quelques années auparavant du soutien de plusieurs associations rennaises d’extrême gauche comme la Cimade, Réseau éducation sans frontières, le MRAP ou le Parti Communiste qui s’était même fendu d’un communiqué, ce qui avait permis à ce brave ressortissant étranger pas du tout intégré, pas du tout légalement sur le territoire, pas du tout respectueux des principes de base de notre société, de rester et d’affûter ses couteaux opinions bien tranchées définitives sur ce qu’il convenait de mettre en place à la place de l’actuelle République.

Il semble maintenant évident qu’en pistant, traquant et dénonçant l’extrême-droite, ses réseaux, ses militants, les encartés du Rassemblement National ou de Reconquête dont les exactions emplissent maintenant les tribunaux, le drame de Arras aurait pu être évité. Mais si, puisque la presse, les politiciens et toute l’intelligentsia française vous le disent, vous l’écrivent même.

Il reste à présent à en convaincre le réel qui semble obstinément coincé à l’antipode de ces analyses, qui refuse de se plier à ces déclamations assénées de pages en pages, d’articles en articles, de plateaux télés en plateaux radio. Ce réel voit que le pays s’enfonce, avec un rythme soutenu, à chaque mesure plus gauchiste que la précédente. Ce réel constate que les autorités sont paralysées par un mélange d’incompétence, d’idéologie, de laxisme et de jusqu’auboutisme. Ce réel sent déjà les effluves de conflit civil, de règlements de compte en dehors des cadres légaux et républicains, et c’est précisément ce qui garantit qu’il sera combattu, par les mots et les gesticulations, de toute la classe qui s’emploie à le nier.

Cela va très bien se terminer.

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Cri de victoire de l’INSEE sur les hausses de prix !

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les dirigeants crient victoire sur les hausses de prix. Sans sourciller, la presse transmet le message.

Selon Les Echos, “Le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, estime que des gains de pouvoir d’achat sont probables en 2024, l’inflation ralentissant plus vite que les salaires.”

Dans une interview cette semaine avec le journal, il affirme ainsi :

“Le salaire moyen par tête – primes incluses – en 2023 va augmenter comme les prix, soit autour de 5 %. Quand il y a un choc inflationniste, les salaires suivent toujours avec retard la hausse des prix ; ils le font désormais. Pour la suite, il y a fort à parier que l’inflation ralentisse plus vite que les salaires.”

Notez tout de même que le prévisionniste ne donne pas de raisons pour une baisse de la progression des prix à l’avenir. Selon lui, le problème vient non de la création d’argent par les autorités, mais d’imprévus comme les guerres ou le virus. Il explique par exemple :

“Il faudrait des chocs très importants qui, par nature, ne sont pas dans les prévisions pour que les hausses de prix restent au niveau de 5 % qu’on a connus cette année.”

Et il conclut donc : “Nous estimons que le pire est passé, et nous prévoyons d’ailleurs un léger regain de consommation au deuxième semestre.”

Pourtant, la création d’argent continue. Le gouvernement prévoit 270 milliards d’euros d’endettement pour l’année, et 285 milliards en 2024. Le déficit grimpe par rapport à l’année dernière.

De plus, le resserrement des taux a peu d’impact sur les budgets des ménages, pour le moment. En cause : les prêts à taux fixes ont atteint 99,2 % de la part de marché des crédits aux particuliers en 2022. Les prêts à taux variables, qui grimpent avec l’indice de prix, ont chuté à 0,8 % des émissions, alors qu’ils représentaient près de 30 % en 2005 (voir graphique ci-dessous).

Rappel sur la “relance Chirac”

Ce cri de victoire des analystes (et des dirigeants) n’est qu’une répétition des erreurs du passé.

Ainsi, en 1974, au début d’une période d’envolée de l’inflation, le gouvernement tente une politique de réduction des déficits, et un resserrement des conditions d’octroi de crédits. Chirac, premier ministre à ce moment, parle alors d’un “plan d’assainissement” avec des baisses de dépenses.

En revanche, les entreprises et la majorité de l’électorat préfèrent en général la dépense et les soutiens. En 1975, avec l’élection de Giscard d’Estaing, le gouvernement change d’approche et entame la “relance Chirac”. Il crée des aides, dont des subventions pour l’octroi de crédits.

Sans surprise, les mesures ont eu peu d’effet sur l’économie… Mais la valeur du franc chute en conséquence. Le deutsche mark gagne 60 % contre le franc sur la décennie (voir graphique ci-dessous).

Aujourd’hui aussi, les dirigeants crient victoire avant la fin du problème.

Le déficit et l’endettement grimpent, et le resserrement de taux crée en fait un gain de richesse pour beaucoup de gens. Ils paient toujours peu d’intérêts sur les prêts, et gagnent à présent plus d’argent sur les dépôts ! En raison de la quantité d’excès dans le système, la fin de la hausse des prix requiert sans doute une destruction de l’argent et des actifs – avec des faillites, des licenciement, et un déclin de l’activité.

Comme au cours des années 70, les dirigeants annoncent la fin du problème, et changent peu aux politiques de dépenses.

Mais il semble clair que les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’inflation devrait continuer. En préparation de ces hausses de prix, mon équipe recommande une poignée d’actions de l’industrie du pétrole. Lors des attentats en octobre 2019, les revenus quotidiens de ces types de sociétés – qui n’ont rien à voir avec la vente d’armes ou des opérations militaires – ont grimpé de 10 fois en quelques jours !

Ces entreprises gagneront aussi plus d’argent avec les hausses des coûts, et un blocage de l’industrie au prétexte du climat par l’ONU.

Pour recevoir plus d’informations sur les prochains jours à ce sujet, rejoignez-moi dans ma lettre quotidienne sur la Bourse et les placements.

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Le broyage des jeunes générations

Par : h16

Tu es jeune, tu es Français et tu es plein d’énergie, d’optimisme et de détermination ? Tant mieux, il t’en faudra vraiment beaucoup car grâce au gouvernement actuel, tu seras consciencieusement broyé !

Comment, tu trouves le constat abrupt ? Tu penses que tout ceci est très exagéré ?

Cependant, force est de constater que, si tu rentres dans la vie active, tu vas devoir composer avec quelques petites difficultés qui sont bien franco-françaises.

Ainsi, tu es dans le pays le plus décarboné du monde, et celui dont l’électricité est, normalement, l’une des moins chères car produite en grande partie par une infrastructure nucléaire qui a amplement démontré sa productivité et sa fiabilité. Mais malgré cela, tu devras payer ton électricité (et toutes tes énergies) fort cher : taxes à gogo, distorsions massives du marché de l’électricité au profit de margoulins, de capitalistes de connivence et d’autres pays européens, choix géopolitiques débiles, tout a été fait pour que soit hors de prix cette énergie dont tu as tant besoin pour te lancer dans tes nombreux projets et pour alimenter tes idées.

Oh, bien sûr, il y a bien quelques tentatives timides du gouvernement actuel pour endiguer le problème mais après plusieurs années de n’importe quoi et d’atermoiements, on comprend qu’il ne s’agit que de théâtre et qu’il n’y aura rien de concret avant des mois, des années peut-être.

Ainsi, tu es dans un pays riche de son patrimoine immobilier, de ses villes aux réseaux d’électricité, d’égouts, de voirie bien agencées. Las : pendant que les mairies socialistes, écologistes ou simplement idiotes se battent pour saboter ces infrastructures, la quantité de biens disponibles à la location s’évapore à coup de législations de plus en plus délirantes. À Rennes par exemple, l’offre de location s’effondre de 42%, et de plus de 36% à Paris. Il faut dire que le gouvernement a tout fait pour aboutir à ce flamboyant résultat avec sa lutte imbécile contre les passoires thermiques.

Oh, bien sûr, il tente maintenant un piteux rétropédalage mais, engoncé qu’il est dans son dogme écolo-hystérique, il va lui falloir du temps – beaucoup trop – pour effectivement annuler complètement ses lois destructrices et ses décrets de crétins.

Ainsi, tu bénéficies d’un pays qui dispose de nombreuses écoles, de nombreuses universités, d’un bataillon conséquent d’enseignants et d’une culture riche et reconnue de par le monde. Mais de choix éducatifs désastreux (méthodes de lectures idiotes, dogmes éducatifs dépassés) en abandon des masses enseignantes à des syndicats collectivistes arc-boutés sur un immobilisme de mammouth formolisé, en passant par la manie nécrosante d’un centralisme totalitaire, tu as bien du mal à lire, écrire et compter correctement.

Oh, bien sûr, le gouvernement niera purement et simplement ces problèmes et te filera, entre des cours de poterie et de macramé, quelques notions d’empathie et pourquoi pas, une visite à un atelier “Godes en plasticine” dans le cadre de la nouvelle éducation sexuelle. Pour les matières solides, qui débouchent sur du concret et de l’opérationnel, tu devras te débrouiller autrement.

Ainsi et si tu parviens à l’université entre deux cours de pâte-à-sel inclusive et d’éco-sensibilisation au tri des déchets, tu pourras goûter à la joie d’une université à portée de bourse, mais compte-tenu du coût de la vie (celle qui t’attend et que 3000 milliards de dettes vont légèrement alourdir), tu devras probablement improviser quelque peu pour tes contingences quotidiennes : profitant des effets de bords de tout socialisme lorsqu’il se déploie, tu goûteras à la joie des queues interminables et du temps perdu pour des médicaments, ou pour des repas.

Mais comme tu es plein d’énergie, d’une farouche volonté d’affronter les petites difficultés de la vie, d’un courage d’airain et d’une solide formation, rien de tout cela ne t’effraiera.

Oh, bien sûr, la désindustrialisation galopante du pays (avec l’explosion du chômage chez les chefs d’entreprise) te donnera un peu de fil à retordre, d’autant qu’avec les efforts subtils du gouvernement pour pousser l’économie verte à coup d’argent gratuit des autres, certains effets de bords commencent à devenir gênants. Si, comme on te l’avait lourdement conseillé pendant tout ton enseignement, tu as tout misé sur les renouvelables, les miroirs magiques et le moulins à vent, tu auras peut-être une reconversion rapide à envisager, alors que les hausses d’intérêts entraînent une chute de 20% de ce secteur et que les projets d’implantation suscitent de plus en plus rejets. Pour le coup, il aurait peut-être mieux valu être Chinois.

Mais moyennant une implication de tous les jours, une abnégation complète et de solides efforts (qui n’en ferait pas pour un si beau pays plein d’avenir ?), toi aussi tu auras droit à quelques joies de vivre – les petites vicissitudes de la vie seront de toutes façon couvertes (ou presque) par cette sécurité sociale que le monde nous envie – et à la fin, tu auras droit à une bonne retraite, bâtie sur les solides entrées d’argent que le gouvernement voudra bien laisser aux organismes paritaires obligatoires.

Magie de la retraite par répartition assise sur des naissances qui s’effondrent, tu bénéficieras alors d’une pension minuscule pour les efforts croissants de toute une vie et ce, même si en réalité, tu es largement favorable à la capitalisation (qui t’aurait de toute façon largement rapporté beaucoup plus, mais c’est interdit dans un pays socialiste, alors oublie).

Bref, ce sera le bonheur…

Ah, finalement, tout bien considéré, qu’il fait bon être jeune en France !

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Vous reprendrez bien un peu de référendum ?

Par : h16

Cette semaine, le locataire de l’Élysée a encore pris la parole. Encore.

Jugeant absolument indispensable de nous gratifier de sa pénible logorrhée, Emmanuel Macron nous a donc infligé il y a quelques jours un nouveau discours dont on ne retiendra heureusement pas grand-chose à l’exception peut-être de sa nouvelle position sur le référendum.

Probablement pour faire concurrence aux députés insoumichons actuellement passionnés par les punaises de lit (le reste de l’actualité législative et des sujets d’importance primordiale étant apparemment épuisé), le chef de l’État a ainsi estimé nécessaire de touiller un peu la constitution dont il prétendait fêter le 65ᵉ anniversaire lors de son discours, afin de rendre “plus simple” la mise en œuvre du référendum d’initiative partagée qu’il juge “aujourd’hui excessivement contrainte”, et pour l’ouvrir à “des domaines importants pour la nation qui [y] échappent”.

Et pendant que se chuchotent des rumeurs les plus folles sur la mise en place ferme et définitive d’un numéro vert contre les nuisibles de literie, voire du lancement d’un Grenelle sur la question, cette question du référendum revient donc hanter presque toutes les rédactions des médias de grand chemin : que voilà une proposition intéressante-ou-presque !

En effet, cet appel à accroître le rôle des référendums et les possibilités d’y recourir permet effectivement, selon les petits éditorialistes de la presse de révérence, d’augmenter la démocratie dans notre pays, de la faire passer du “pas mal du tout” à “super chouette” en quelque sorte (et ça tombe bien tant elle paraît avoir quelque peu subi les outrages du temps ces dernières années).

Mais d’un autre côté, il est difficile d’oublier les précédentes positions du même Macron sur les référendums et leur usage.

On se rappelle en effet que, lors de la campagne de 2022, Marine Le Pen avait clairement mentionné dans son programme sa volonté d’utiliser le référendum aussi souvent que possible, ce qui n’avait alors pas manqué de déclencher des petits prurits dans la presse de grand chemin, la même qui semble maintenant s’accommoder assez bien de la proposition présidentielle.

Du reste, à l’époque, le même Macron évoquait sans trop se mouiller la possibilité de faire du référendum au cas par cas, sachant qu’il n’en avait d’autant moins l’intention réelle qu’il pensait encore pouvoir s’en sortir avec une majorité parlementaire sinon large, au moins suffisante pour ne pas mitrailler l’Assemblée au 49.3.

Las : la majorité parlementaire très relative et, assez probablement, les sondages d’opinion assez peu favorables à son sujet (les vrais, ceux de l’Intérieur, pas ceux de la propagande officielle) – voire catastrophiques – auront peut-être eu raison de la tiédeur du chef de l’État à ce sujet et qui espère sans doute, avec ce procédé, occuper les esprits et redorer un peu son blason défraîchi.

La situation est à présent particulièrement croquignolette : on s’en souvient, tous les fiers castors avaient âprement combattu en 2022 pour faire barrage à Marine Le Pen et au chaos voire à l’autoritarisme qu’elle ne manquerait pas d’amener. Persuadés qu’ils étaient que son référendum était une idée aussi pourrie que populiste, les voilà maintenant confrontés à un chef de l’État, pour lequel ils ont goulûment voté, qui nous amène chaque jour un peu plus dans le chaos et l’autoritarisme, et nous ressort les idées populistes de Le Pen. Enfin bon, comme c’est Macron, ce seront de bons référendums, pas populistes.

Ceci n’est même pas une caricature : il suffit de voir les pirouettes rhétoriques des analystes / experts / philosophes de plateau télé ou radio pour mesurer le trouble qui s’empare de leur esprit au point de manquer d’arguments clairs. Pour eux, pas de doute : demander ainsi, directement, son avis au peuple est la porte ouverte à toutes les fenêtres populistes par lesquelles rentreraient les idées les plus nauséabondes qui viendraient (on s’en doute) nourrir ♩ tralali ♪ le ventre de la bête féconde ♫ tralala ♬ … On commence ainsi avec des petits référendums d’initiative populiste populaire, et pouf, rapidement, le peuple vote pour des choses abominables comme un retour de la peine de mort, la fermeture des frontières et l’expulsion des illégaux, une justice plus ferme ou – pire encore – un État mieux géré, bref toutes ces choses très éloignées du programme de société que la classe Sachante & Jacassante avait laborieusement planifié.

Si on commence à laisser faire au peuple ce qu’il veut, et, pire encore, si on le lui demande poliment avant, où va-t-on ?

Bien sûr, en réalité, beaucoup comprennent (même si c’est parfois confusément) qu’utilisé par cet olibrius, le référendum ne serait qu’un gadget : il ne s’agirait en réalité que d’occuper la galerie, faire croire à un élan démocratique et à mettre en scène un objectif politique qui serait, on peut le garantir, obligeamment validé par le peuple. L’art de la manipulation de l’opinion publique par l’actuel locataire de l’Élysée n’est plus à démontrer et sera d’autant plus aisée qu’il n’y a plus aucun média d’opposition réelle dans le pays.

Et pendant que cette poudre institutionnelle sera lancée aux yeux du peuple, les problèmes d’insécurité, de plus en plus consternants, d’immigration incontrôlée aux effets de bord croissants, ou du coût de l’énergie intriqué à une inflation galopante ne seront absolument pas abordés (ou alors, par les mêmes clowneries que d’habitude).

Le fait, du reste, que les sondages se multiplient et montrent un écart croissant entre les gesticulations inutiles du gouvernement et les souhaits réels des Français permet de garantir que des référendums sur ces questions-là ne seront jamais lancés. Macron l’a d’ailleurs bien rappelé : le référendum, c’est pour des domaines importants (les punaises de lit par exemple), et l’insécurité, l’inflation galopante, le coût de l’énergie ou l’immigration incontrôlée n’en font pas partie.

Heureusement, sinon ce serait fasciste, pardi !

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Le vieux monsieur s’en est allé…

Par : h16

Un texte de Marcel M.

L’appartement voisin (de 110m²) était désormais bien trop vaste pour ce vieux monsieur seul. Le remplacement obligatoire (pour mise aux normes européennes) de l’ascenseur, de la chaudière, de l’isolation de la copropriété avait eu raison de ses économies. Les nouvelles normes de chauffage (limite des températures à 15°C avec menaces de contrôles par drone) et l’augmentation des taxes d’habitation (€€ à partir de 10m² par personne) s’ajoutant à l’écotaxe supplémentaire d’électricité (€€ pour + de 3 kWh d’électricité par jour) dépassaient son maigre budget de pensionné. Le couvre-feu thermique de 20 à 07 heures restreignait l’occupation de son bien à une seule pièce où il survivait grelottant dans son fauteuil, emmitouflé sous une couverture, devant sa télé. Il ne sortait plus. Nathalie et Alex ne le connaissaient qu’indirectement via la concierge qui lui apportait ses provisions de bouche.

Un jour, les services sociaux l’ont emmené presque de force aux “Jolis Chrysanthèmes” (maison hautement recommandée sur le net) pour y finir sa vie de boomer. Son fils, tout à fait indifférent aux souvenirs familiaux, prit possession des lieux. Le vieux fauteuil, les quelques meubles, les albums photos, le grand tableau généalogique, les souvenirs de voyage, la précieuse mappemonde, son carnet de marin, ses cartes de navigation, tous les biens du vieux restèrent sur le trottoir du building sous la pluie, durant plusieurs jours en attente des vélos-cargos du service communal de recyclage… puis un matin tout fut emporté, détruit, recyclé.

Subitement, l’appartement de Nathalie et Alex, les voisins, résonna de lourds coups de masse, les murs se mirent à trembler au rythme des marteaux piqueurs. Leur cuisine mitoyenne, fut envahie d’un épais nuage de poussière qui se posa lourdement sur la vaisselle, dans les armoires, derrière les appareils ménagers, jusque dans les moindres recoins. Hurlant de rage, Alex s’en prit aux ouvriers mais rien n’y fit. Mandatés pour transformer les lieux, les travailleurs n’étaient pas responsables des plans de leur employeur et vu leur imposante carrure, Alex ne crut pas opportun de tenter de les brutaliser. Démolition et reconstruction de l’appartement durèrent trois mois durant lesquels la vie du voisinage dans le building fut mise à très rude épreuve.

Un jour enfin, les vélos-cargos d’outillage de l’entreprise dite “de rénovation” disparurent. Nathalie remarqua un défilé de visiteurs. Elle en conclut que l’appartement rénové était difficile à louer. Erreur! Quelques semaines plus tard, le couple comprit que tous les visiteurs étaient venus s’inscrire au projet de vie écolo-communautaire proposé par le fils du vieux monsieur…

Les douze candidats à la colocation, fiers de participer au projet, approuvèrent les 14m² concédés à la salle commune, à la mini salle de douche commune, aux toilettes sèches communes impliquant un rôle de vidange. Ils admirèrent les 96m² restants répartis entre les 12 “candidats” soit 8m² (2 mètres sur 4 par chambre). La colocation s’alignait ainsi aux éco-normes européennes tout en rentabilisant la propriété du fils du vieux monsieur…

Après la plupart des réassortisseuses dont Nathalie, ce fut au tour d’Alex de perdre son emploi de cyclolivreur au biomarquette. Leur détresse financière ne leur permettant désormais plus d’honorer la fiscalité immobilière appliquée au lieu de vie “exagérément vaste” de leur “trop vaste” appartement, ils furent forcés de chercher une solution d’habitat moins onéreuse. La capitale ne leur offrant plus la moindre chance de décrocher un emploi et les loyers étant prohibitifs, ils optèrent pour la campagne beaucoup moins chère au quotidien.

Parmi les alternatives de logement aux habitats conventionnels (honteux émetteurs de CO2) Une entreprise technologique de l’État, guidé par une démarche qui entendait faciliter l’adoption d’un écosystème de maison connectée, limitait désormais l’usage d’appareils domestiques connectés via le compteur dit “intelligent” (ou machiavélique, c’est selon).

L’Europe, quant à elle, favorisait le partage dans les campements de tiny houses, de yourtes, de tentes ou de caravanes. En quête d’un logement moins éco-taxé, Alex décida de se rendre dans l’un de ces camps communautaires.

Après une trentaine de kilomètres sous la pluie, Nathalie et Alex fixèrent leurs vélos à l’entrée du camp judicieusement intitulé ABC (Au Bord du Chemin).

La vieille grille de fer qui grinça comme celles des plus ridicules films d’horreur, s’ouvrit sur une zone boueuse qui eût du être une verte prairie. Nathalie et Alex, les chaussures collantes de boue, se dirigèrent entre deux vieilles lessiveuses et une carcasse d’automobile électrique pourrie, vers une caravane dont l’auvent déchiré, flottant au gré du vent, ne protégeait plus un vieux divan de tissu détrempé.

A proximité d’un potager, une femme s’employait à gratter la merde des couches de bébé pour le précieux compost. D’autres lessivaient les mêmes couches dans une vieille bassine de zinc dont l’eau était recyclée à l’arrosage “enrichi” des légumes.

Nathalie et Alex furent invités à visiter une tiny house (petite baraque claustrophobique) puis une yourte qui ressemblait à un gigantesque sac poubelle et ils furent enfin accueillis par l’écolo-gourou du camp dans la vieille caravane pourrie. Ils furent invités à “sentir le sol sous leurs pieds” afin de se connecter aux ondes bénéfiques de l’énergie de la terre et furent instruits de l’éventail des possibles de la communauté en pleine conscience du vide. Subjuguée par les vérités du gourou, Nathalie décida de s’installer parmi les éco-barakis.

Furieux, Alex la quitta et, dégoûté de ce camp s’en alla s’installer dans un appartement communautaire de la capitale de la Flandre.

Il nous raconte: J’avais été accueilli par le responsable de la colocation, un certain Ahmed Gourbi, la quarantaine, complètement chauve, très petit, malingre, regard fuyant. Dès mon arrivée dans le hall de l’immeuble, il s’était planté devant moi. Aussi tendu qu’un petit coq monté sur ses ergots. D’une voix mielleuse il m’avait longuement interrogé quant à mon mode de vie, mon travail, mes amis. Las de n’avoir obtenu que des réponses évasives, il m’avait enfin laissé pénétrer dans le bâtiment, non sans surveiller le déchargement de mes bagages livrés en vélos-cargos.

Les pédalo-déménageurs, chargés de mes quelques biens lancèrent un regard ulcéré vers l’ascenseur, mis hors-service par la directive écologique européenne de l’an dernier et grimpèrent l’étroit escalier jusqu’au sixième étage. L’éclairage automatique des paliers ne durant que quelques secondes, j’entendis plus d’une fois jurer mes pédalo-déménageurs trébuchants.

L'”appartagement” que j’allais occuper était séparé en quatre unités de 9m² (3 mètres sur 3). La salle de bains commune se limitait à un réduit contenant un évier et une toilette sèche (impliquant une corvée partagée de vidange). La cuisine communautaire était munie d’un grand frigo pour les sept cohabitants. Ahmed Gourbi n’habitait heureusement pas là. En tant qu’éco-responsable, il disposait d’une double unité à l’étage inférieur…

Quant au vieux Marcel, il avait quitté “Les Jolis Chrysanthèmes” les pieds en avant… pour se faire composter au profit de la planète.

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Nvidia se développe en France ? Vite, punissons-la !

Par : h16

L’intelligence artificielle progresse fortement et chaque semaine apporte son lot de nouvelles surprises et de nouveaux défis relevés par les principaux développeurs. ChatGPT vient par exemple de gagner de nouvelles fonctionnalités lui permettant de “voir” (c’est-à-dire d’analyser des images) et de “parler” (produire ses réponses avec une voix synthétique).

Les premiers utilisateurs (privilégiés) qui ont testés ces nouvelles possibilités n’ont pas été déçus : programmation de tableaux de bord ou description de processus techniques à partir d’un simple exemple graphique, explication d’historiettes ou synthèse rapide d’organigrammes complexes, production de programmes à partir de descriptions imagées sommaires, les prouesses sont impressionnantes. Et on ne pourra s’empêcher de noter la pertinence de l’automate à décrypter les illisibles panneaux de régulation de parking…

Si l’on ajoute la possibilité, disponible depuis une paire de semaines, de traduire de sa langue vers une autre des vidéos à la volée tout en conservant le timbre de l’auteur – comme le propose par exemple HeyGen– on commence à entrevoir l’impact puissant que ces technologies vont avoir sur notre vie quotidienne, sans même parler de ces professions qui vont subitement devenir inutiles.

Bref, comme ces colonnes le mentionnaient déjà il y a quelques mois, tout indique que l’apparition, le développement et la croissance des outils d’intelligence artificielle vont largement contribuer à mettre en place des solutions remplaçant purement et simplement des pans entiers de l’économie en y diminuant le coût de l’intervention humaine.

En clair, il est évident que cette technologie constitue une incitation impérieuse en faveur des généralistes, les professions intellectuelles spécialisées étant les plus à risque de trouver une application pratique et bien meilleur marché en intelligence artificielle. L’ajustement de ces professions puis, progressivement, de toute l’humanité à cette nouvelle donne promet d’être complexe et ce d’autant que l’intelligence artificielle s’encombre peu de la relative lenteur d’adaptation des individus.

On comprend déjà qu’il ne sera pas facile de former les générations actuelles et futures tant l’avancée technologique est puissante et surtout rapide, et dans ce contexte, on peut raisonnablement s’inquiéter du sort de la France tant son enseignement semble actuellement lacunaire, mal positionné et surtout aux performances de plus en plus basses comme en atteste une note récente du conseil scientifique de l’Education nationale qui constate une “inquiétante mécompréhension des nombres et surtout des fractions à l’entrée en sixième”.

En somme, la situation, déjà passablement complexe même pour les pays en pleine croissance ou disposant d’un niveau éducatif solide, s’avère franchement tendue pour les autres, notamment en Europe et particulièrement en France.

Heureusement, l’Union européenne avait décidé d’agir dans le domaine, en mai dernier, en choisissant de le réguler à coup de centaines de petites lois, obligations et contraintes. Si vous sentez une odeur persistante de brûlé, ne vous inquiétez pas, c’est le succès prévisible de ce genre de régulations.

Bien entendu, la France n’est pas en reste, surtout lorsqu’il s’agit de mettre des bâtons dans des roues. Et pour cette fois-ci, comme cela concerne l’intelligence artificielle, ce sera donc les roues de Nvidia.

Corporation américaine de conception de puces et de cartes graphiques puis, plus récemment, de cartes électroniques spécialisées pour l’intelligence artificielle, Nvidia vient de faire les frais de l’attention du gendarme français de la concurrence qui a décidé de faire une perquisition dans les locaux de la société à Courbevoie et à Sophia-Antipolis.

Trop efficace et bien trop en avance sur les sociétés européennes et française, la société serait soupçonnée de pratiques anticoncurrentielles même si les perquisitions “ne présupposent pas l’existence d’une infraction à la loi” selon l’Autorité de la concurrence. Autrement dit, cette dernière va à la pêche et entend bien trouver quelque chose pour calmer les ardeurs de la firme en matière de développement et d’intelligence artificielle sur le sol français, non mais.

Que voilà une excellente initiative : toute entreprise qui se développe de façon soutenue, dans un domaine où les entreprises françaises sont sinon absentes mais tout du moins particulièrement discrètes, peut donc se retrouver passablement prise à partie par les administrations du cru. La prochaine étape sera probablement l’un ou l’autre contrôle fiscal bien serré, pour faire bonne mesure. Du point de vue extérieur, tout ceci ne peut qu’inciter les entreprises en plein essor et notamment les technologiques dans le domaine de l’intelligence artificielle à réfléchir à deux fois avant de s’implanter en France.

Repousser hors du territoire les firmes innovantes, harasser celles qui sont déjà là et, plus généralement, martyriser les entrepreneurs et ceux qui auront le mauvais goût de s’enrichir en créant de la valeur sur le territoire français, voilà assurément une méthode efficace pour créer de l’emploi et garantir de la création de richesse dans l’Hexagone.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que l’article initial qui rapporte les perquisition provient du Wall Street Journal. C’est pratique : voilà qui donnera à cette information un retentissement international et ne risque pas de faire passer le pays comme un havre de paix propice à l’innovation et à l’investissement.

En ces temps économiques incertains, c’est exactement ce dont on avait besoin.

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Plan d’écologie contre “loi anti-inflation”

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les interventions du gouvernement dans l’économie sont normalement faites pour profiter à une entreprise ou un secteur de l’économie. Mais lorsque les choses ne tournent plus exactement comme prévu et face à une perte de revenus pour les promoteurs de projets, le gouvernement évoque alors des mesures au profit des émissions de crédit.

C’est ainsi que le ministre de l’Économie parle de subventions pour les emprunts et propose aux particuliers d’avoir “des conditions de financement de crédit plus attractives que celles du marché”.

De même, les perturbations à l’économie et la création monétaire depuis les confinements ont entraîné des hausses de prix en magasins et à la consommation en général. Et pour compenser ces hausses, le gouvernement tente des mesures de contrôle de prix… via la pression sur les producteurs. Pour Bruno Le Maire et son équipe, pas de doute : la baisse des coûts pour le blé ou d’autres aliments de base doit mener à une chute des prix des produits, pensent-ils.

Pourtant, ni la presse ni les dirigeants ne voient de lien entre la hausse des prix et les émissions record de dette – 270 milliards d’euros cette année, puis 285 milliards d’euros l’année prochaine – qui s’ajoutent à des années de déficits record.

En fait, pour les dirigeants, ces hausses de prix proviennent non de l’injection d’argent sans lendemain via les déficits – et le laxisme de la Banque centrale – mais tout simplement du manque de solidarité des entreprises. Sans surprise, la presse rejoint ces accusations envers les entreprises.

Le gouvernement n’a “pas de choix”, affirment les journaux :

“Il y a eu trop de rigidité de la part des industriels au cours des derniers mois et pas de baisse de tarif pour les consommateurs” explique un représentant du gouvernement au journal Capital. De son côté, Le Monde reprend le refrain :

“Bercy, qui, depuis des mois, tente en vain d’obtenir des industriels et des distributeurs qu’ils renégocient leurs tarifs à la baisse, est contraint de passer par la loi.”

La stratégie des dirigeants, contre les hausses de prix, revient à mettre des coups de pression sur les entreprises. Mais dans le même temps, ils enquillent les déficits et les distributions d’argent gratuit des autres. Même le président évoque une aide à l’achat de carburant. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, parle de subventions aux crédits pour l’achat de logements.

Alors certes, les marges des producteurs peuvent baisser encore un peu, en réaction aux menaces des autorités. Néanmoins, sur la durée, le coût des biens en magasin tend à suivre l’évolution des prix dans le reste de l’économie.

Avec des prix plus élevés pour les aliments, les services, les emballages et les transports, les prix en magasin grimpent, avec ou sans sacrifices de marges de la part des entreprises.

Les autorités ont en revanche des objectifs sur les prix, placés avec d’ailleurs la même décontraction que leurs objectifs en écologie.

Les Echos présentent l’un des créateurs – âgé de 39 ans – du “Plan de l’écologie” et nous en rapporte ses qualifications : des études d’ingénieur aux Mines, prépa à Ginette, et une carrière de consultant au gouvernement ou de membre de cabinet (chez Ségolène Royal).

Il a confiance, rapporte le journal, dans le pouvoir des formules Excel afin d’imposer un changement de mode de vie à une population de 68 millions de personnes.

Selon le journal, “un travail très important a été fait en coulisse ces derniers mois par le secrétariat à la planification écologique. La France dispose désormais de critères précis à atteindre dans chaque secteur (transports, bâtiment, agriculture…) pour atteindre ses objectifs de réduction d’émissions de CO2.”

Voilà, c’est carré, c’est propre, ça rentre bien dans les petites cellules d’un tableur. Tout est calculé : les dirigeants ont leurs plans pour les prix en magasin, le nombre de bornes de recharge, le rythme des rénovations et le nombre de grains de sel dans la baguette.

Mais malgré tout, chacun de ces projets entraîne plus de déficits, de subventions, d’émissions de dette et provoque – c’est ballot – des prix plus élevés et la stagnation voire le recul de la prospérité dans le pays…

Vous pouvez découvrir les secteurs sur lesquels je parie dans les actions, et suivre les analyses régulières de mon groupe gratuitement. Pour nous rejoindre, cliquez ici.

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Bond d’ARM en Bourse : espoirs de reprise dans la tech ?

Par : h16

Un article de Henry Bonner

L’indice Nasdaq, qui regroupe la plupart des actions de technologie, affiche une hausse de 40 % pour l’année. Le rebond de marché montre de l’optimisme pour ce qu’on classe dans la technologie, en dépit du resserrement de l’accès aux crédits.

Le groupe japonais Softbank met à profit ce rebond pour la vente d’environ 5 milliards de dollars de titres d’ARM, dans une introduction en Bourse, hier. Softbank a acheté la société en partenariat avec ses clients en 2016, à une valorisation de 30 milliards de dollars. Au cours de l’été, il a racheté les parts des autres actionnaires pour une valorisation de 64 milliards de dollars.

L’introduction en bourse du fabricant de semi-conducteurs donne à la société une valorisation – après un bond de l’action au cours de la journée – de 68 milliards de dollars. Ainsi, le groupe japonais affiche une réussite, avec un gain de plus de 100 % de la valeur de son investissement depuis l’achat initial, et en ligne avec la valorisation du rachat des parts restantes au cours de l’été.

Par ailleurs, la valorisation dépasse l’offre de rachat de la part de Nvidia, un concurrent d’ARM, au prix de 40 milliards de dollars en 2020.

Le vent d’optimisme pour l’intelligence artificielle et pour la tech en général semble porter fruits. Avec un bénéfice (revenu net) l’an dernier de 500 millions de dollars, la valorisation de la société arrive en ligue avec celle de Nvidia, à plus de 100 fois le bénéfice sur les 12 derniers mois.

Certes, comme le montrent les bénéfices de Nvidia – qui ont grimpé de 2 à 6 milliards de dollars entre le premier et le second trimestre de l’année, la demande pour le traitement de données peut générer des résultats pour les fabricants de semi-conducteurs. Néanmoins, la hausse du titre montre aussi le prolongement de la bulle – en raison du manque de convictions des banques centrales.

La Banque du Japon conserve des mesures d’assouplissement. Aux États-Unis, les analystes attendent de la part de la Fed une pause jusqu’à la fin de l’année, au minimum. Pour la zone euro, la Banque centrale vient d’augmenter le taux à 4 % sur les dépôts. Mais cela reste en-dessous du rythme de progression des prix, actuellement de 5 %.

De plus, les marchés penchent pour une pause avant la fin de l’année, dans le sillage de la Fed. D’ailleurs, voici ce qu’en dit un analyste cité par Reuters:

“Une fois que l’une des grandes banques centrales décide de faire une pause, les autres tendent à la suite. En ce moment, il existe un avis répandu que le cycle de hausses de taux a pris fin pour le moment.”

Regain d’espoir pour les cotations en Bourse

Avec le coup de pouce que donne cette pause des resserrements, l’activité des cotations en Bourse peut aussi bénéficier d’un rebond. Le New York Times rapporte ainsi :

“La cotation d’ARM sort du lot cette année, qui est la pire depuis 2009 pour les cotations en Bourse, selon EquityZen, qui suit les sociétés privées. Depuis le début de l’année, les États-Unis ont eu 73 cotations en Bourse, dont celle d’ARM, qui ont permis de lever 14,8 milliards $ de fonds, d’après l’analyste de cotations, Renaissance Capital. Le montant arrive à une fraction de la performance de 2021, avec 397 entreprises, et 142 milliards $ de levées de fonds.”

L’entrée en Bourse d’ARM, et un succès du même genre pour Instacart, au cours du mois, pourrait entraîner plus d’optimisme pour la tech. En effet, en dépit de l’actuel rebond, beaucoup d’investisseurs en bourse ont encore des pertes en portefeuille, en particulier à cause des actions en vogue lors des confinements.

Prenez l’action Peloton, par exemple, le fabricant de vélos d’appartement :

… Ou encore l’action de logiciel de téléconférence, Zoom :

Beaucoup de startups affichent un effondrement des valorisations, comme le rapporte ainsi le New York Times :

“Bird, une société de trottinettes électriques, est passé d’une valorisation de 2,5 milliards $ à 11 millions $. WeWork, dans la location de bureaux de co-working, passe d’une valorisation de 40 milliards $ à 270 millions $.”

Entre le retour des cotations en Bourse, et un tournant vers des politiques d’assouplissement des banques centrales, les spéculations dans la tech vont peut-être revenir à la mode.

Mon équipe prévoit un dégonflement de la bulle au cours des prochaines années. Néanmoins, entre les périodes d’optimisme – autour de l’intelligence artificielle, par exemple – et les interruptions de hausses de taux par les banques centrales, la perte de valeur risque d’avoir lieu par vagues.

La valorisation des actions en Bourse, tout comme le prix de la pierre, contiennent encore beaucoup d’air après 20 ans de gonflement.

Mon équipe suit de près les marchés et l’économie, et préconise plusieurs placements pour vous préparer à ce genre de période. Pour bénéficier de nos analyses gratuitement, cliquez ici.

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La République d’Enmarchistan refuse de voir l’effondrement

Par : h16

En République d’Enmarchistan, il est impératif de régulièrement se tenir au courant de ce que disent les ministres et de ce que racontent les médias à leurs sujets. Il est tout aussi impératif de ne pas trop faire attention au petit bruit de fond créé par la réalité, aux événements du réel qui – tout le monde le sait, à présent – ment éhontément.

Ainsi, il apparaît maintenant clair qu’il y a bel et bien eu un enseignant dans chaque classe : conformément à ce que Gabriel Attal avait annoncé il y a quelques semaines sur un plateau de média de révérence, l’Éducation nationale a su faire le nécessaire pour que l’improbable se produise. Cette rentrée fut donc un succès évident qui met le nouveau ministre de l’Éducation dans une position confortable pour aborder le reste de l’année scolaire avec un brio qu’on devine déjà à sa frimousse juvénile.

Ainsi, la sécurité règne dans le pays. Et de plus en plus, pourrait-on dire puisque l’actuel ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à intervenir à ce sujet pour bien faire comprendre que l’un des principaux soucis actuels des quartiers les plus turbulents, à savoir le trafic de drogue, serait correctement traité dans les semaines à venir.

Évoquant Stalingrad, probablement en référence à ce quartier de Paris renommé Stalincrack tant les problèmes de trafics, de drogués et d’insalubrité y sont présent malgré les tentatives d’efforts effectués régulièrement pour le nettoyer, Gérald Darmanin s’est lancé avec la verve et l’émotion qui caractérisent le premier policier de France dans un long entretien dans lequel il expose au bon peuple pantelant d’admiration comment il va s’y prendre pour enfin bouter les dealers et les criminels hors du pays.

Après avoir fait bien vibrer ses cordes vocales, Gérald va donc, il nous l’assure, agiter ses bras et ses sourcils pour garantir que des actions concrètes seront ensuite menées afin d’obtenir le résultat annoncé. Comme Attal et ses enseignants de Schrödinger (tous là mais en même temps certains manquent), le ministre va obtenir un apaisement du pays, une disparition des fléaux et faire revenir l’insécurité au niveau de sentiment.

Ce qui se passe à Marseille n’existe pas, où l’on observe essentiellement la cristallisation inverse du sentiment d’insécurité en insécurité chimiquement pure : il n’y a pas vraiment eu une innocente jeune femme dégommée dans sa chambre d’une balle perdue d’un échange de tirs entre narcotrafiquants d’une cité pas du tout abandonnée par des services de polices qui ne dépendent apparemment pas des masses du brave Gérald (qui va, soyons-en sûr) faire encore plus vibrer ses cordes vocales dans les prochaines heures, de même qu’on peut parier sur des mouvements agités de ses sourcils au sujet de cette quinquagénaire massacrée à Nice par l’une de ses malheureuses probabilités d’insécurité routinière dans le pays.

Quant au ministre de la Santé (l’état physiologique, pas la prison dans laquelle on devrait jeter nos clowns gouvernementaux) dont le nom et l’existence n’intéressent finalement personne, il ne fera probablement aucun commentaire sur un nouvel exemple navrant de patient mort avant d’avoir pu bénéficier des urgences de ce système de soins que le monde entier nous aurait envié, disait-on jadis.

Mais allons ! Tout ceci n’existe pas, ou pas vraiment. Les médias en parlent, un peu, mais se gardent bien de même faire mine de prendre la mesure de l’exaspération des Français devant l’incroyable nullité de l’actuel personnel politique voire, pire encore, de son acharnement à aggraver la situation avec ses phrases idiotes, ses idées stupides et ses méthodes à la con.

En fait, ces médias, vils, fiévreux d’obséquiosité et lâchement dépendants de leurs subventions, brossent en pointillé une réalité alternative dans laquelle ces guignols encostumés serviraient à quelque chose et mériteraient le respect.

Voulant s’occuper de tout, au frais du contribuable, ils n’arrivent à rien et enfoncent le pays réel dans une espèce de tiers-monde qui refuse même de s’assumer, de se voir tel qu’il est qui ne peut donc même pas imaginer s’en relever. Le fait que le pays montre tant de signes d’effondrement n’échappe plus qu’aux plus niais, ou au plus fourbes des commentateurs qui nient pour continuer de toucher les prébendes et avantages que leurs mensonges leur rapportent.

Cependant, à la différence des effondrements précédents (la chute de Rome est parfois évoquée pour illustrer la crise que l’Occident traverse actuellement), l’effritement actuel laisse les populations sans ressources.

C’est logique : les saucisses industrielles qui nous gouvernent ont absolument tout fait pour obtenir ce résultat calamiteux.

De nos jours, les Français sont devenus totalement dépendants de l’État et cruellement inféodés au reste du monde, depuis l’énergie jusqu’aux médicaments en passant par la nourriture. Pire encore, l’Europe se réveille depuis un peu plus d’un an du fantasme de l’absence de guerre sur son sol et découvre, stupéfaite, qu’elle n’a plus les moyens (ni humains, ni matériels) de soutenir un conflit plus de quelques jours (et encore, s’il ne fait pas trop chaud, pas trop froid, et avec une pause le midi pour écouler ses tickets resto). Par comparaison, un citoyen romain du IVe siècle découvrant un citoyen européen du XXIe verrait surtout un petit mammifère peureux et complètement perdu, baladé par une propagande grossière et totalement dépendant des lubies d’une élite maintenant clairement mortifère.

Au travers des médias et de ces politiciens qui finissent par croire aux bobards qu’ils débitent, la réalité est filtrée, édulcorée et pastélisée à la javel du conformisme, mais n’échappe plus à personne : l’État n’est plus du tout capable d’assurer ses fonctions, et il devient maintenant dangereux d’y croire.

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Rassurez-vous : nous ne sommes pas (encore) en dictature !

Par : h16

Les canicules, réelles ou fantasmées, sont parfois fort utiles pour faire passer de jolis textes scélérats : la moiteur de l’été autorise beaucoup de fourberies et l’actuel pouvoir, jamais en retard d’une duplicité, n’a pas hésité la saison venue. Le 1er août dernier entrait en force la loi de programmation militaire (définitivement votée courant juillet) et introduit avec celle-ci une petite réforme des réquisitions de derrière les fagots qui n’a guère été commentée.

C’est dommage, parce que – comme on pouvait s’y attendre avec les aigrefins actuellement au pouvoir – les abus possibles sont maintenant absolument énormes.

Certes, les médias de grand public n’ont pas eu de mal à pointer que cette nouvelle programmation militaire qui s’étend jusqu’en 2030 permet une croissance du budget de l’armée de 40% ce qui permettrait d’envisager le renouvellement et l’amélioration des matériels et des stocks des militaires français. Pour une armée qui, on le sait, tombe en lambeaux et qui serait bien incapable de tenir plus de quelques jours en cas de conflit de forte intensité avec un adversaire à sa taille, cette loi permettrait donc de redonner progressivement à la France quelques chances de protéger sa population.

Cependant et comme bien souvent dans ce pays, cette loi aura aussi été le prétexte à réformer quelques autres aspects dont celui du régime des réquisitions dont le législateur estimait – c’est pratique, la situation est évidemment tellement différente en 2023 que celle de 2020 ou 2015 ! – qu’il n’était pas adapté aux situations d’urgence.

C’est bien sûr un pur hasard que la France se place, tristement, en situation d’urgences diverses et variées depuis que Macron est au pouvoir. Voguant de crises économiques en crises sanitaires puis militaires et autres, déclenchant des urgences à qui mieux-mieux, on imagine sans mal que réformer les réquisitions sous ce prétexte est vite apparu comme un trophée trop joufflu pour passer à côté.

Et avec cette nouvelle loi, son article 47 qui modifie l’article L.2211-1 du code de la défense donne maintenant le pouvoir au Premier Ministre de prendre toutes les mesures qu’il estime nécessaire pour réquisitionner des biens, des personnes ou des services. Charge au pouvoir règlementaire (des administrations, en somme) de fixer la nature de ces réquisitions.

Autrement dit, le législateur, dans sa grande clairvoyance, donne carte blanche au Premier Ministre pour prendre toute mesure qu’il estime justifiée dans une redite à peine édulcorée de ce qui a existé pendant la période de pass sanitaire puis vaccinal.

Ceci n’est pas, malheureusement, une exagération : les textes entourant le nouveau mode opératoire de ces réquisition sont flous et particulièrement larges. La lecture de l’article 2212-1 revient à balayer à peu près tout et n’importe quoi, à coups de “menace, actuelle ou prévisible” et à couvrir absolument toutes les guignes qui peuvent subvenir sur le pays, depuis le pépin constitutionnel jusqu’à l’invasion de sauterelles mutantes en passant probablement par une nouvelle éruption de Gilets jaunes ou un équivalent.

En somme, les réquisitions qui s’entendaient jusqu’à présent dans le cadre militaire – typiquement lorsque survenait une attaque ou menace d’attaque sur le sol français – débordent maintenant allègrement de ce cadre pour venir englober toute un panoplie de nouvelles urgences dont la définition précise appartiendra au pouvoir (qui veut votre bien, je vous le rappelle ah ah ah).

Devant cette toute nouvelle décontraction insolente de la réquisition, on ne devra pas s’étonner en apprenant que cette loi fut votée en procédure accélérée, en plein été et alors que tout le monde avait les yeux braqués sur les émeutes de banlieue et les bulletins de météos alarmisto-hystériques aux couleurs cramoisies. Ici, on ne fera pas le lien avec ces lois qui furent poussées, en catimini et en vitesse, à la fin de l’année 2019, pour interdire à la vente libre certains produits pharmaceutiques dont on découvrira quelques mois plus tard qu’ils auraient été utiles dans la lutte contre un petit virus coquin. Les prochains mois de 2023 verront-ils l’une ou l’autre urgence, coïncidence subtile qui nécessitera justement l’application de ces nouveaux principes réquisitoires ?

On peut se poser la question.

Mais avec ce qui est maintenant en place, si, par malheur, dans un futur proche (par exemple, à la faveur de la prochaine élection présidentielle), une personnalité politique un peu moins équilibrée et respectueuse de la démocratie que notre actuel et brillant chef de l’État décidait de sombrer dans la dictature pure et dure, cette personnalité trouverait alors tous les outils pour y parvenir sans forcer la moindre loi, sans casser le moindre processus, sans froisser le moindre petit parlementaire.

Pratique, non ?

À ce point du constat, on est obligé de faire un petit panorama de qui se met en place actuellement en France.

Car en plus de cette réforme quelque peu cavalière des réquisitions, n’oublions pas ces propositions de loi remaniant assez profondément la propriété immobilière et qui, comme l’explique ce récent article, aboutissent à fournir de nouvelles facilités pour une expropriation efficace et très détendue des propriétaires immobiliers dans le pays.

Si l’on a l’impudence d’y ajouter la volonté, ouvertement vocalisés, de l’actuel Président de renquiller pour un troisième mandat quand bien même l’actuelle Constitution l’en empêche (pour le moment), on ne peut que s’interroger sur la direction prise par la Cinquième République et l’actuel pouvoir.

Heureusement, de nombreux mammifères citoyens, le groin humide mais l’œil tremblant d’une colère difficilement contenue, nous rappelleront avec véhémence que non, nous ne sommes pas en dictature, qu’on est encore loin de la Corée du Nord, et qu’on peut, à ce titre, garder notre sang-froid, non mais franchement.

C’est exact, mais pour combien de temps ?

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Souvenirs de la Roumanie communiste

Par : h16

Un témoignage d’un lecteur assidu

Il y a quelques temps, un habitué du blog, francophone mais d’origine roumaine, a proposé de colliger ses souvenirs de la Roumanie lorsqu’elle était encore sous le joug du régime communiste. Le résultat forme un petit fichier PDF facile à lire.

Alors que l’époque de la Guerre Froide, de la chute du Mur et de l’effondrement soviétique s’éloigne chaque jour, et alors même que certains des mécanismes qui étaient en place semblent vouloir retrouver une nouvelle jeunesse dans notre pays, il devient indispensable de faire un rappel de ce qu’était justement le communisme en pratique, de ce qu’il amenait concrètement pour les citoyens au quotidien : les belles paroles d’un Mélenchon n’y changeront rien, et la réalité de l’époque, baignée des slogans qui ne dépareilleraient pas dans la bouche des excités de La France Insoumise, ne donne guère envie.

Bonne lecture, c’est ici.

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L’immobilier de pire en pire

Par : h16

La République d’Enmarchistan ne lambine pas : les choses vont vite, et lorsqu’un projet est lancé, rien ne l’arrête, aussi stupide soit-il. Et apparemment, le grand projet actuel de la micromajorité présidentielle consiste à piller les propriétaires immobiliers du pays.

Un précédent billet dressait un constat alarmant de la situation française en matière d’immobilier : dégringolade des ventes de biens neuf et de leurs construction, même chose pour les biens anciens, accroissement de l’offre à mesure que la population vieillit et baisse de la demande à mesure que les taux d’emprunt explorent de nouvelles cimes, les paramètres semblent se concentrer vers une situation délicate du marché immobilier en France pour les prochaines années.

L’erreur est humaine mais, pour une vraie catastrophe, il faut faire intervenir l’État.

C’est ce qu’ont choisi de faire avec application nos dirigeants depuis plusieurs années en utilisant consciencieusement tous les slogans écolo-niais pour introduire de nouvelles normes et contraintes sur les bâtis, qui pour vérifier l’absence de parasites, qui pour s’assurer que le bien n’est pas une passoire thermique et autres qualificatifs infâmants.

Grâce à ces fines mesures politiques, la situation déjà fort délicate se transforme donc en tempête parfaite où tous les éléments se liguent pour transformer un nécessaire ajustement des prix en véritable krach. On peut déjà remercier les dernières législatures et les saucisses véganes actuellement au pouvoir pour un résultat dont les remugles méphitiques commencent déjà à remonter dans les journaux : la chute actuelle de 16% sur les permis de construire donne une bonne indication de la tendance générale et de la panique qui commence à poindre chez les professionnels du milieu.

Cependant, nous sommes en France et tout s’y termine bien sûr par des chansons désastres publics.

Jugeant probablement que le marché n’était pas assez grippé, un nouveau décret “Décence énergétique” vient de paraître.

Le motif – éculé – est bien évidemment de lutter contre les logements indécents. On se doute déjà que les résultats seront aussi bons que la lutte contre les squats et les marchands de sommeil (qui aboutit à favoriser les squats et les marchands de sommeil) : ne comprenant rien ni au marché de l’immobilier en particulier, ni aux principes généraux de l’économie, les députés – et la classe politique en général – sombrent ici dans la pure démagogie.

Mieux encore et comme le détaille un récent article de Contrepoints, le décret permet discrètement d’exproprier les propriétaires légitimes de biens unilatéralement jugés indécents par les institutions, et, par un tour de passe-passe juridique décontracté de la Constitution et des Drouadlhom, de le transformer (au mieux) en simple locataire de son propre bien.

Inutile de dire que certains margoulins se frottent déjà les mains des culbutes financières mémorables que ce décret permettra sans le moindre doute.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant que le parlement et le gouvernement poussent des décrets scélérats en s’autobarbouillant bruyamment de moraline, l’Inspection des finances, voyant les caisses vides, les déficits se creuser, la situation empirer et des ministricules qui gesticulent, propose donc de relever quelque peu la TVA sur les travaux de rénovation : on passerait alors de 10% actuellement à 15 voire 20% afin de mettre un peu d’huile dans les rouages de Bercy et de beurre dans les épinards de nos saucisses véganes au pouvoir.

Voilà qui va, sans nul doute, donner un coup de boost… à tous les artisans qui rêvent de quitter le pays, tous ceux qui se demandaient s’il ne fallait pas déposer le bilan une fois pour toutes, ainsi qu’à faire renoncer tous les propriétaires qui hésitaient franchement à rénover leurs biens vu les prix. Malin.

Mais ce n’est pas tout.

Le ministre du logement n’existait pas jusqu’à présent. Qui avait entendu parler de lui, qui, même, se rappelait de son nom ? Pierre pardon Patrick pardon Patrice Vergriete, en poste depuis le 20 juillet dernier en avait probablement assez de se faire oublier dans les pince-fesses à petits-fours républicains et entend donc faire parler de lui. Quoi de mieux que l’idée (pas très lumineuse, pas très originale, mais tout à fait républicaine) d’une nouvelle taxe pour financer le logement ?

Non, vous ne rêvez pas : alors que l’immobilier est actuellement en crise, que les institutions se passent le relai pour tabasser les contribuables, les propriétaires et les artisans, que le marché se grippe complètement et que les perspectives à court, moyen et long termes sont affolantes, notre aimable Gontrand pardon Eudes pardon Patrice déboule avec sa prodigieuse trouvaille de nouvelle taxe qui viendrait confortablement s’ajouter à la moelleuse famille de taxe d’aménagement, de taxe foncière, de taxe sur les résidences secondaires et de taxe sur les plus-values, ainsi que ses cousins les frais de notaire à 7%, la TVA à 20% sur le neuf (et bientôt à 20% sur les rénovations, miam !) et bien évidemment les impôts sur les successions, et alors même que – cocorico – la France est déjà le pays qui taxe le plus au monde la propriété immobilière.

À ce point de l’analyse, on doit réfuter qu’il ne s’agit que d’incompétence.

Pour sûr, vu le calibre moyen de nos petites saucisses véganes au pouvoir, des clowns à roulettes qui les enfilent et de la caste jacassante qui les babysitte tendrement, l’incompétence est évidemment la première des raisons qui vient à l’esprit.

Mais il y a plus : vu l’accumulation systématique et maintenant frénétique (c’est un vrai tapis de bombes en quelques mois) de ces politiques idiotes, de ces taxations mortifères et de ces pénibleries administratives paperassières, on peut clairement parler de sabotage. Il faut se résoudre à l’évidence : une partie de ces clampins dangereux n’est pas là pour autre chose. La disparition du petit propriétaire est clairement un de leurs buts.

Ah, quel bonheur d’avoir voté pour ça ! Comme prévu, vous ne posséderiez rien, ce sera l’État qui possédera, et si vous n’en êtes pas heureux, vous aurez au moins intérêt à bien fermer votre gueule.

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Une France pleine de millionnaires ?

Par : h16

J’en vois encore quelques uns qui haussent des épaules lorsqu’on leur fait remarquer la France est un pays de cocagne où les millionnaires se bousculent. Pourtant, le dernier rapport réalisé conjointement cette année par les banques suisses Credit Suisse et UBS sur l’état de la richesse mondial est formel : la France se hisse en effet à la troisième place des pays dans le classement du nombre de millionnaires !

Rendez-vous compte : avec presque trois millions de millionnaires dans le pays (2,8 millions précisément), la France se retrouve derrière les États-Unis et la Chine, mais devant le Japon et l’Allemagne. C’est donc sans surprise que cette information a été goulûment reprise par les principaux organes de “presse” du pays.

Que voilà une bonne nouvelle ! Enfin le paradis macroniste est apprécié à sa juste valeur : après les courageuses politiques de l’enfant prodige cornaquant avec art le lourd pays de Gaulois réfractaires pour l’amener vers de nouveaux sommets de réussites et de richesses onctueuses, les victoires s’enchaînent et les gains s’amassent. Petit-à-petit, les Français, frétillants de bonheur, voient leur trésor gonfler grâce aux habiles décisions de la fine équipe gouvernementale et des idées subtiles d’un Bruno Le Maire à l’intelligence décidément dilatée comme jamais ! Pas de doute, avec 2,8 millions de millionnaires au dodu patrimoine, ça va de mieux en mieux.

Hum en fait pas tout à fait.

Il suffit de jeter un œil à la presse étrangère pour comprendre que cette nouvelle n’est pas tout à fait aussi bonne qu’elle y paraît.

Voilà une information qui, en effet, ne donne malheureusement pas à Macron une nouvelle occasion de se gargariser de sa réussite : avoir soudainement plus de 25.000 nouveaux millionnaires sur le territoire, alors même que l’étude démontre que dans l’ensemble du monde, la richesse des ménages a diminué de 2,5% l’an dernier (et cela n’était pas arrivé depuis la crise financière de 2008), voilà qui peut forcer le respect de certains, mais qui enrage beaucoup d’autres…

Notamment ceux qui reprochent au président français d’avoir “américanisé” la société française (autrement dit d’avoir accru l’écart entre les riches et les pauvres, essentiellement), même si ce concept est assez fumeux. D’autres s’empresseront de remarquer que ces millions qui apparaissent par gros bouillons sont un outrage à tous ces Français qui, dans le pays, sont dans une situation rendue précaire par l’inflation, le coût de l’énergie qui bat des records et qui, eux aussi, sont plus nombreux qu’avant son arrivée aux manettes du pays.

En réalité, c’est un résultat à prendre avec de grosses pincettes, tant la situation française est particulière.

D’une part, le taux de change est actuellement favorable à l’euro, et dans ces conditions, devenir millionnaire en dollars est actuellement un peu plus facile qu’en euros.

D’autre part et c’est le plus important, la fortune des Français est essentiellement composée de patrimoine immobilier. Et c’est là qu’est toute l’astuce : l’immobilier est en effet fort cher en France, comparativement aux autres pays, surtout si l’on se concentre sur les grandes villes (là où, précisément, on retrouve le plus de ces “nouveaux millionnaires” apparus ces derniers mois). Sur les dernières années, en 2020, 2021 et 2022, l’immobilier a ainsi continué à augmenter. En somme, un propriétaire d’un appartement de 95 m² à Paris peut voir son patrimoine rapidement approcher puis dépasser le million d’euros, même si ce dernier a été acquis pour une petite fraction de ce prix il y a 30 ans.

De façon intéressante, l’année 2023 pourrait à ce sujet marquer une nette inflexion et on peut donc s’attendre à ce que le nombre de millionnaires français subisse une décrue marquée l’année prochaine.

Mais surtout, on peine à voir pourquoi une augmentation du patrimoine des Français serait une mauvaise chose. Pourtant, la gêne manifeste avec laquelle la nouvelle fut accueillie par l’actuelle majorité, et la façon dont elle fut traitée par la presse en dit fort long sur les biais cognitifs qui hantent les cerveaux souvent vides de nos dirigeants et de nos journalistes.

Pour eux, il semble en effet acquis qu’il faille avant tout déplorer un enrichissement de la société, ce dernier n’étant jamais assez rapide, jamais assez égalitaire et toujours trop suspect de malversations ce qui le teinte systématiquement de jalousie : le riche l’est toujours trop et toujours au détriment des autres.

Oui, assurément, pour une frange d’invertébrés d’invétérés gauchistes et autres thuriféraires d’un tout-à-l’État collectiviste et confiscatoire, la France continue de véhiculer cette image de pays de cocagne, de véritable paradis fiscal peuplé d’une caste d’ultra-riches (de millions de millionnaires même !) que l’impôt, la taxation et la ponction fiscale ne parviennent ni à calmer, ni à endiguer. Sapristi !

Ainsi, comme un étrange fléau qui toucherait le pays de son irritante opulence, le riche l’est évidemment au détriment de la classe ouvrière, celle-là même que ces intellectuels de pacotilles entendent représenter, et pour lesquels la seule façon d’extraire cette classe ouvrière de sa situation forcément abominable consisterait à ponctionner aux riches (de préférence tout) par la voie fiscale, autrement dit de rendre riches les pauvres en rendant pauvres les riches. Succès assuré et pour un pays qui figure régulièrement sur le podium des prélèvements mondiaux, c’est… riche.

Enfin, on ne pourra s’empêcher de noter que l’image de la France est fort différente lorsqu’on ne se contente pas de regarder les patrimoines à hauteur d’un million de dollars, et qu’on s’attarde sur les patrimoines de 50 millions de dollars et plus. Là, le classement change franchement pour la France qui passe alors à la neuvième place, et notamment derrière des pays émergents comme l’Inde et la Russie, ce qui montre assez bien que la dynamique n’est finalement pas celle peinte avec les grosses brosses de l’actuelle presse gauchiste française, jamais en retard pour présenter une lutte des classes aussi caricaturale qu’agitatrice (car il faut toujours agiter le peuple avant de s’en servir comme le rappelait Talleyrand).

La France est en réalité un pays sur-ponctionné, surtaxé, dont l’administration, les politiciens, les syndicats et maintenant une grosse majorité du peuple s’entend à faire un véritable enfer fiscal par pure jalousie et une inculture crasse des principes économiques de base. Elle ne gagne des millionnaires qu’à la faveur de conjonctures temporaires sur lesquelles elle n’a aucune prise, et entend par tous les moyens répartir la misère le plus également possible.

Pour le moment, la mission est remplie.

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