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À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Powell reconnait que le dollar (USD) vient de perdre son rôle de monnaie centrale mondiale !

[Article en libre accès]

Incroyable : ce 17 juin, Jerome Powell a reconnu que le dollar (USD) vient de perdre son rôle de monnaie centrale mondiale !

Looking forward, rapid changes are taking place in the global monetary system that may affect the international role of the dollar in the future.

Pour l’avenir, le système monétaire mondial connaît des changements rapides qui pourraient affecter le rôle international du dollar dans le futur…

… alors que le système financier et monétaire international qui a émergé après la Seconde Guerre mondiale a été défini par la centralité du dollar.

The international financial and monetary system that emerged after World War II has been defined by the centrality of the dollar.

C’est très exactement ce que j’ai écrit juste après les sanctions prises par le bloc américain contre la Russie le 27 février 2022 qui est la date historique de la fin du système de Bretton Woods !

En effet, en gelant, c’est-à-dire en volant les réserves en dollars de la Russie, plus personne dans le monde n’a plus confiance en l’Amérique et son dollar.

Le reste du monde, c’est-à-dire principalement avec des pays comme, entre autres, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, etc. est en train de mettre en place des systèmes de paiements transfrontaliers équitables ne passant plus par l’intermédiaire du dollar.

C’est un nouveau monde qui est né, du moins un nouveau système monétaire international !

Le grand perdant de cette guerre totale lancée par certains dirigeants américains est donc bien l’Amérique par l’intermédiaire de son dollar qui a perdu son leadership sur la planète financière.

Cette déclaration de Jerome Powell risque de précipiter les ventes d’Eurodollars et de Treasuries et donc d’accentuer la hausse des taux, et in fine de provoquer cette crise tant annoncée…

Cliquer ici pour lire ce discours de Powell.

© Chevallier.biz

 

Guerre monétariste : le nouveau système monétaire international

[Article en libre accès]

Un nouveau système monétaire international est en gestation depuis le début de la guerre monétariste menée par le bloc américain contre la Russie, à savoir depuis le 27 février 2022.

Il repose sur une organisation de flux financiers transfrontaliers échangés entre banques portant sur des devises dont les parités sont définies les unes par rapport aux autres par les marchés sans passer par l’intermédiaire du dollar (USD).

***

Quelques petits rappels sont nécessaires pour comprendre ces problèmes…

Les accords dits de Bretton Woods de juillet 1944 ont défini un système monétaire international basé sur des échanges de devises entre banques centrales sur la base de parités fixes par l’intermédiaire du dollar (USD) défini lui-même par rapport à l’or.

Ainsi par exemple, lorsque la banque d’un importateur français de produits made in Japan voulait effectuer un paiement de son client à son fournisseur japonais, elle devait se procurer des dollars soit auprès de la Banque de France, soit en prélevant des dollars récupérés par d’autres de ses clients exportateurs, soit par des achats sur le marché des devises.

Ensuite, cette banque en France devait transmettre ces dollars à la banque de l’exportateur japonais, soit directement entre banques soit par l’intermédiaire de leur banque centrale respective, la banque japonaise créditant ensuite son client exportateur en yens.

Les paiements transfrontaliers étaient rares dans l’immédiat après-guerre. Les plus importants ont d’abord été les milliards de dollars envoyés par les autorités des États-Unis à leurs homologues de l’Europe de l’Ouest dans le cadre du Plan Marshall de façon à ce que les banques européennes puissent avoir des dollars (USD) pour payer des produits importés des États-Unis.

Ces dollars américains sortaient donc du territoire des États-Unis. Ils ont formé ce que les Américains ont appelé des Eurodollars, c’est-à-dire des dollars en Euro(pe). Il n’y a donc aucun lien entre ces Eurodollars et l’euro en tant que monnaie de la zone euro !

Ces Eurodollars ont évidemment augmenté au fil des années et ce mot s’est appliqué par extension pour désigner par la suite tous les dollars circulant hors du territoire des États-Unis et en dehors de l’Europe, en particulier dans les pays producteurs d’hydrocarbures et en Asie.

Ce système de Bretton Woods a plus ou moins fonctionné jusqu’au début des années 70. Cependant, il a fallu modifier trop souvent des parités monétaires pour tenir compte des évolutions relatives de l’économie des pays européens (cf. les dévaluations du franc français…).

Les montants des exportations des industries françaises étaient alors supérieurs aux montants des importations. Grâce à ces excédents de la balance commerciale française, les autorités françaises détenaient donc des réserves en dollars (USD) très importantes.

La France, c’est-à-dire le général de Gaulle et les dirigeants de la Banque de France ont fait la grosse erreur d’échanger ces dollars (USD) contre de l’or… au lieu d’en profiter pour inciter les entreprises françaises à acheter des équipements plus efficients importés des États-Unis (et à les payer en USD), comme par exemple des engins de la société Caterpillar, ce qui n’a pas permis d’optimiser la croissance en France car les achats massifs d’or sont non productifs et donc déflationnistes…

Les autorités américaines ont alors pris la décision le 15 août 1971 de ne plus échanger les dollars (USD) en or au prix de 35 dollars l’once ce qui constitue la date la plus importante de l’Histoire économique contemporaine

En effet, c’est à partir de cette date que les monnaies sont enfin définies les unes par rapport aux autres sans aucune référence à l’or ou à quoi que ce soit d’autre, sinon à la valeur de la richesse créée dans chaque nation car toute monnaie nationale n’a pour contrepartie que la richesse créée dans cette nation.

Ce système de Bretton Woods (II pour certaines économistes) après le 15 août 1971 a donc bien fonctionné pendant 50 ans jusqu’au 27 février 2022 car les parités monétaires pouvaient évoluer librement en fonction des marchés… censés être logiques et non manipulés…

Pendant cette période, les Eurodollars ont évidemment augmenté au fil des années et ils constituent en 2022 une masse considérable qui n’est plus contrôlée par la Fed, ce qui pose de gros problèmes !

Le 27 février 2022 le bloc américain a donc fait une erreur considérable en décidant de geler, c’est-à-dire de voler les avoirs en devises de la Russie qui se trouvaient dans les banques centrales de ce bloc !

Ce bloc américain n’est pas le monde entier car il ne comprend que l’Amérique du Nord, les pays européens, le Japon, la Corée, l’Australie et la Nouvelle Zélande, soit moins d’un milliard d’habitants (12 % de la population mondiale).

En effet, tous les dirigeants de tous les autres pays du monde, en dehors de ceux du bloc américain, ont alors compris ce que certains d’entre eux avaient déjà envisagé, à savoir que de telles sanctions pourraient être prises contre eux un jour à l’avenir.

Ainsi par exemple, les 3 252 milliards de dollars de réserves de la Chine pourraient être gelées, c’est-à-dire volées par les dirigeants des États-Unis en cas d’intervention de l’armée chinoise à Taïwan !

Idem pour ce qui concerne les avoirs et les réserves des dirigeants des pays musulmans producteurs d’hydrocarbures. Etc.

Depuis le 27 février 2022, tous les dirigeants de tous les pays du monde, en dehors de ceux du bloc américain, ont perdu définitivement confiance dans le bloc américain, et donc dans leurs monnaies, principalement le dollar et l’euro.

C’est une rupture totale dans le système monétaire mondial. Bretton Woods est mort le 27 février 2022.

Le problème est alors le suivant : comment remplacer ce système monétaire mondial de Bretton Woods qui a (assez bien) fonctionné pendant 50 ans ?

La réponse est (relativement) simple : par la généralisation du CIPS, le Cross-Border Interbank Payment System que les dirigeants chinois ont commencé à développer après la Grande récession américaine de 2008-2009 et qui est déjà pleinement opérationnel.

Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un système complet de paiements transfrontaliers entre banques comprenant à la fois la fonction de transmettre les informations sur ces paiements (à l’instar de SWIFT) et aussi, et c’est ça qui est le plus important, la fonction de transmission de l’argent entre les banques sous la forme des devises telles qu’elles ont été convenues par les parties (ce que ne fait pas SWIFT), le tout sans jamais passer par l’intermédiaire du dollar (USD).

Ainsi par exemple, lorsqu’un importateur chinois de pétrole russe veut payer son fournisseur en roubles, il lui suffit de lui en donner l’ordre, la banque chinoise pouvant alors acheter librement des roubles sur le marché des changes, ou à une autre banque partenaire du CIPS détenant des roubles, ou passer par l’intermédiaire de la banque centrale chinoise détenant des roubles.

Le problème est alors le suivant : l’importateur chinois doit recevoir in fine des renminbis et non pas des roubles, mais à quel taux de change ?

Il est étonnant de constater que ce problème très simple à résoudre ne l’est pas présentement !

En effet, Sergey Glazyev propose comme solution de monter une usine à gaz adossant les monnaies nationales utilisées dans le cadre du CIPS à une sorte d’ersatz de monnaie de base censée représenter un panier de matières premières dont les prix sont censés être stables !

C’est là une erreur grossière d’analyse monétariste car c’est ignorer que la contrepartie d’une monnaie nationale est la création de richesse au sein de cette nation.

Par ailleurs, ce système monétaire basé sur le CIPS s’inscrit dans la continuation d’une réalité où coexistent des devises dont les parités sont fixées les unes par rapport aux autres… depuis le 15 août 1971.

Il suffit alors d’utiliser les parités monétaires constatées présentement, données par les marchés,

Document 1 :

Ainsi, pour avoir 1 rouble l’importateur chinois doit payer 0,11 yuans, pour x roubles, il devra payer x fois 0,11 yuans.

C’est simple et parfaitement réalisable.

Le manque de compréhension des problèmes monétaristes de base est toujours surprenant, y compris chez les professionnels du plus haut niveau !

Il est possible que Sergey Glazyev et les personnes qui travaillent à la mise en place de ce nouveau système monétaire international soient obnubilés par l’utilisation du dollar (USD) pour établir cette parité entre le rouble et le renminbi mais il ne s’agit là qu’un élément utilisé couramment qui ne constitue pas l’utilisation du dollar des Américains tant honni car toutes les monnaies sont définies les unes par rapport aux autres, le dollar étant généralement la monnaie de référence car la plus utilisée dans les transactions internationales depuis l’après-guerre.

Cette parité rouble-yuan est établie à partir de la parité dollar-rouble…

Document 2 :

… et de la parité dollar-yuan mais sans utiliser en réalité le dollar dans les transactions financières transfrontalières.

Remarque importante : il est possible d’arriver à la même parité rouble-renminbi en passant par l’intermédiaire d’une autre monnaie que le dollar !

Document 3 :

Le grand perdant dans cette histoire de sanctions prises par le bloc américain contre la Russie est donc bien ce bloc américain et non pas la Russie !

En volant des actifs russes, le bloc américain a irrémédiablement perdu la confiance que le monde entier avait en ses monnaies principales (dollars des États-Unis et du Canada, et euro) depuis 1944 !

En un seul weekend, ce bloc américain a perdu la guerre monétaire à cause du manque de culture monétariste de ses dirigeants… et sans l’intervention de ses adversaires qui ont, inversement gagné cette guerre… sans combattre !

Les autorités américaines ne pourront plus jamais contrôler la plupart des activités critiques dans le monde entier à partir de l’utilisation de leur dollar comme ils l’ont fait depuis plus de 75 ans.

Les Eurodollars en circulation vont diminuer plus ou moins rapidement.

Les bons du Trésor des États-Unis qui étaient considérés habituellement comme le refuge par excellence en cas de turbulences financières ne seront plus attractifs ce qui fera baisser les prix des contrats et monter les rendements, donc les taux d’intérêts, ce qui pénalisera tous les acteurs américains.

La balance commerciale des États-Unis devra (difficilement) redevenir nécessairement positive. Jusqu’à présent, les déficits de cette balance commerciale engendraient la distribution de dollars (USD) aux pays exportateurs qui revenaient aux États-Unis sous la forme de placements (en actions et en obligations privées et publiques) et d’investissements en dollars, ce qui ne se produira plus.

Les pays hors du bloc américain seront ainsi amenés à investir les capitaux disponibles provenant de leurs exportations en dehors des États-Unis, ce qui facilitera le financement de leur propre développement et non plus les déficits de la balance commerciale américaine.

Les Américains (c’est-à-dire les dirigeants des États-Unis) ont su conserver leur leadership sur le monde depuis la Libération mais ils viennent de le perdre définitivement.

C’est un nouveau paradigme qu’il faut assimiler…

Ce nouveau système complet de paiements transfrontaliers entre banques (CIPS élargi) rend obsolète le concept de réserves monétaires nationales détenues par les banques centrales au nom des Etats.

En effet, il peut très bien fonctionner de banques à banques sans passer par l’intermédiaire des banques centrales qui n’ont donc plus à conserver les devises entrant sur le territoire de l’Etat pour le compte duquel elles les gèrent.

Ce sont les parités entre les devises qui évolueront en fonction des performances relatives de la création de richesse dans chacune des nations.

Ce système est donc très ouvert, très réactif et très libéral.

Par ailleurs, dans le cadre de ce CIPS élargi, l’or reste ce qu’il est, à savoir un métal ou un produit financier très recherché (pour différentes raisons) mais qui ne rapporte rien !

L’or n’est pas une monnaie, donc l’or n’est pas un moyen de paiement.

Ce CIPS élargi en développement coexistera avec le système de paiement du bloc américain SWIFT qui de ce fait est appelé à évoluer de façon à intégrer les deux flux : financiers et d’informations.

SWIFT peut aussi disparaitre (ou entrer en concurrence) avec un système de monnaies centrales numériques (Central Bank Digital Currencies, CBDCs) basé sur des blockchains comprenant à la fois les flux financiers et d’informations.

Le bloc américain et le reste du monde auront beaucoup moins de relations financières entre eux à l’avenir mais elles ne seront nécessairement pas entièrement coupées car toutes les nations sont déjà nécessairement plus ou moins interdépendantes.

Comme je l’ai déjà écrit précédemment, l’idée principale de Zheng Yongyian est de développer les relations commerciales entre tous les pays du monde (principalement entre la Chine, la Russie, l’Inde, les pays musulmans (producteurs d’hydrocarbures), africains, Sud-américains et aussi le bloc mené par les États-Unis (avec le Japon, la Corée, les pays européens, etc.) de façon à créer des réseaux interconnectés qui empêcheront l’une de ces puissances d’imposer ses décisions au détriment des autres, donc dans un monde multipolaire basé sur des relations d’interdépendances garanties par des accords bilatéraux et multilatéraux… et sans guerre !

C’est ce qu’il appelle le « nouvel ordre libéral ».

La libre concurrence fait naturellement évoluer les systèmes dans le bon sens…

***

Zheng Yongnian est doyen (par intérim) de l’École des sciences humaines et sociales et directeur et fondateur de l’Institut avancé d’études sur la Chine mondiale et contemporaine de l’Université chinoise de Hong Kong à Shenzhen.

Cliquer ici pour (re)lire mon article à ce sujet et mes autres articles sur le CIPS par le moteur de recherche.

Janet Yellen a déclaré récemment que les avoirs russes gelés ne pourraient pas être volés car cette opération serait illégale aux États-Unis. Son avis correspond présentement à des paroles verbales

Cliquer ici pour lire un article de Reuters à ce sujet.

Et je remercie ma lectrice qui m’a fourni des informations importantes pour cet article, et pour d’autres…

© Chevallier.biz

2021 : année historique de la guerre monétariste ?

Je présente tous mes meilleurs vœux pour cette année 2021 à toutes les personnes qui lisent mes articles sur mon site…

L’an dernier, j’avais annoncé (comme les années précédentes !) que 2020 devait entrer dans l’Histoire comme étant celle de l’€-crash qui devait se produire… enfin !

Cependant, cet €-crash ne s’est toujours pas produit à ce jour, et pourtant la situation s’est considérablement aggravée avec cette histoire de coronavirus.

Ce tsunami bancaire pourrait avoir lieu cette année. Tout peut se produire en deux ou trois jours ou même en quelques minutes.

Je ne peux que reprendre ce que j’ai écrit ces deux dernières années lors des mêmes circonstances…

Ce sera là la confirmation (tant attendue) des analyses de tous les monétaristes normalement constitués.

La nomenklatura euro-zonarde va continuer à faire de la résistance, comme les communistes de l’URSS avant sa chute.

S’il est possible d’analyser les problèmes économiques et de prédire l’évolution de certains indicateurs, les réactions des dirigeants politiques et économiques sont imprévisibles, hors de toute logique économique élémentaire, ce qui aggravera les difficultés des malheureux Euro-zonards.

Tout deviendra alors possible, et… imprévisible.

Cet €ffondrement produira des dommages collatéraux particulièrement graves et durables dans la vieille Europe continentale.

Il est difficilement compréhensible que le système bancaire européen puisse se maintenir très longtemps compte tenu des pertes prévisibles causées par les décisions des dirigeants politiques des pays les plus développés, exception faite de ceux de Taïwan.

***

Bonne année, bonne santé, comme on dit en ces débuts d’années.

L’année 2021 ne sera pas bonne pour beaucoup d’Européens sur le plan économique et financier.

Pour la santé, la meilleure solution est de rester en bonne santé pour ne pas être malade, d’une forme d’un coronavirus en particulier.

Pour cela, je recommande d’anticiper cette éventualité en se procurant avant qu’il ne soit trop tard les médicaments du traitement mis au point par le Professeur Didier Raoult car il est impératif de limiter la duplication des virus dès leur présence dans les cellules vivantes et de suivre les conseils préventifs du Professeur Henri Joyeux pour garder la forme, ce qui est le meilleur moyen de ne pas être malade car l’organisme sait lutter tout seul contre les virus mieux que tous les médicaments et vaccins.

Pour rappel, le traitement mis au point par le Professeur Didier Raoult est le suivant : l’association hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) + Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association et hors AMM, auquel il faut rajouter (pendant 3 semaines) un probiotique pour reconstituer la flore intestinale (Lactibiane par exemple).

Cliquer ici pour lire le communiqué de l’IHU de Marseille Infection à ce sujet.

Cliquer ici pour accéder au site de l’Association Internationale Familles Santé Prévention du Professeur Henri Joyeux.

Cliquer ici pour lire ce que j’ai écrit l’an dernier pour mes vœux de 2020.

Jean-Pierre Chevallier

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Coronavirus : les Américains grands vainqueurs de la guerre mondiale des idées du XXI° siècle

La guerre, c’est d’abord celle des idées, dixit le colonel EMG Ludovic Monnerat, de l’armée suisse.

Document 1 (photo non datée, un peu ancienne…) :

La guerre, c’est ensuite la guerre économique au sens large, puis elle peut se poursuivre diplomatiquement et enfin, en sa phase ultime, c’est la vraie guerre, avec des armes (immédiatement) létales.

Les Américains, c’est-à-dire ceux qui défendent in fine les intérêts de l’Amérique, c’est-à-dire des États-Unis, ont lancé la guerre mondiale des idées du XXI° siècle, en particulier avec cette histoire de coronavirus, et ça marche !

Une fois de plus, la vieille Europe vient de s’autodétruire, comme au XX° siècle avec ses deux guerres mondiales.

La présente guerre mondiale n’est pas de haute intensité (avec des combats directs avec des armes létales), mais elle aboutit aux mêmes résultats finalement : le renforcement de cette Amérique par l’affaiblissement du reste du monde et en particulier de l’Europe qui a été pourtant depuis plusieurs siècles le moteur du progrès dans le monde.

Le Mignon poudré et la Kaiserin de l’€mpire germanique viennent de décider en ce 28 octobre d’achever de condamner à mort l’économie de leurs pays.

Document 2 :

Ces décisions, en particulier celles du Mignon poudré avec ses mesures de coercition drastiques, n’ont aucune justification médicale comme l’ont rappelé très récemment les Professeurs Didier Raoult et Christian Perronne.

Le Mignon poudré et la Kaiserin de l’€mpire germanique sont tombés dans les pièges subtils et pervers de ces manipulations d’opinions publiques imaginées et parfaitement mises en œuvre par divers intervenants américains.

Des milliers de personnes vont mourir prématurément en France et ailleurs à cause de l’interdiction de l’utilisation de ce remède préconisé par le Professeur Didier Raoult décidée par la bande de ce Mignon poudré.

Les Français ne réagissent pas contre ces mesures. Il en est de même pour l’essentiel partout en Europe.

C’est fini. C’est foutu. C’est triste.

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Création monétaire : d’Hitler à McRon…

Tout le monde devrait avoir lu le livre de Pierre Jovanovic : Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets car c’est le seul livre qui est consacré à ce problème majeur : une création monétaire indue conduit inéluctablement un jour à une situation pire que ce qui est imaginable !

Pierre Jovanovic explique clairement dans cet ouvrage qu’une création monétaire indue a condamné subitement les Allemands juste après la Première guerre mondiale à une pauvreté extrême alors que leur pays était auparavant l’un des plus riches et des plus puissants du monde.

Document 1 :

Cliquer ici pour accéder à la page du site de Pierre Jovanovic sur laquelle il présente ce livre.

Effectivement, une hypertrophie de la masse monétaire a toujours des conséquences économiques catastrophiques qui se manifestent généralement par une augmentation considérable du chômage ce qui conduit le plus souvent à des réactions populaires très violentes contre les pouvoirs en place.

Ces problèmes monétaristes sont particulièrement mal compris d’autant plus que les rares économistes qui les maitrisent ne publient pas les conclusions de leurs travaux car ces théories ont des conséquences tellement importantes qu’elles restent dans la sphère confidentielle des rares autorités qui les mettent en œuvre avec succès, et ce sont évidemment celles des États-Unis.

C’est ainsi que les autorités américaines ont fait éclater la bulle monétaire qui s’était développée au début des années 2000 à cause de leurs banksters qui ne respectaient plus la règle prudentielle d’endettement qui s’imposait pourtant à eux.

Cette règle prudentielle d’endettement que doivent respecter les banques est simple : le total de leurs dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres.

C’est le multiple d’endettement (leverage) qui dépassait alors les 50 dans beaucoup de big banks américaines alors qu’il aurait dû être inférieur à 10 !

Exemple avec Citigroup et Société Générale,

Document 2 :

Pour faire éclater cette bulle monétaire, les autorités américaines ont flingué pour l’exemple une de ces banques : celle des frères Lehman, ce qui a fortement incité les dirigeants des autres banques à respecter cette règle prudentielle d’endettement mais une telle mesure n’a pas été prise en Europe comme le montre l’exemple de Société Générale qui a encore un leverage de… 59 au 2° trimestre 2020 !

En conséquence une énorme hypertrophie monétaire s’est développée dans la zone euro et en particulier en France à cause de ces banksters qui ne respectent pas cette règle prudentielle d’endettement et cela produit et produira les mêmes effets que la bulle monétaire qui s’est développée dans l’Allemagne de l’entre-deux guerres et qui a amené Hitler au pouvoir.

Dans les années 20-30 en Allemagne, c’est effectivement la planche à billets qui a fonctionné à plein et qui a déclenché une hyperinflation, une crise majeure et un chômage massif.

Actuellement, cette bulle monétaire se manifeste dans la zone euro surtout par une hypertrophie des dépôts sur les comptes courants des malheureux Euro-zonards (c’est une des composantes de l’agrégat monétaire M1).

Au total, la masse monétaire M3 de la zone euro se montait à 14 000 milliards d’euros (fin août, derniers chiffres publiés par la BCE) alors qu’elle ne devrait pas dépasser 8 500 milliards !

Document 3 :

En effet, la masse monétaire totale d’un pays ne doit pas dépasser 78 % (en théorie) du PIB annuel courant, ce qui correspond à 8 500 milliards d’euros.

5 500 milliards ne devraient donc pas s’y trouver et c’est ce qui correspond à cette création monétaire indue !

Cette histoire de coronavirus a encore aggravé l’hypertrophie monétaire qui s’était déjà développée précédemment.

Hitler a été un des rares Allemands à comprendre que cette création monétaire indue créée par la planche à billets allait conduire à une catastrophe économique et sociale et il en a fait son thème principal de campagne. Malheureusement il ne s’est pas trompé !

Actuellement, le Mignon poudré n’a toujours pas compris l’importance de ces problèmes monétaristes qui conduisent inéluctablement à une situation pire que ce qui est imaginable, c’est-à-dire à la fin des libertés et de tout ce qui en découle quand les décisions qui sont prises par les autorités n’ont pas fait éclater assez tôt cette bulle monétaire qui devient alors incontrôlable.

En imposant un couvre-feu en période de paix, sans aucune justification médicale, il a franchi sans qu’il s’en rende compte une étape majeure dans cette escalade vers le pire que ce qui est imaginable.

Dans son discours du 14 octobre annonçant ce couvre-feu, il termine par cette phrase lourde de sens : on s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres !

Les Français ne sont donc plus libres, et c’est très grave.

Cette histoire de coronavirus aura précipité en France le cours inéluctable vers une situation pire que ce qui est imaginable.

© Chevallier.biz

 

BCE + coronavirus = création monétaire létale !

Ils sont fous, complètement fous !

Ils, ce sont les dirigeants politiques de la plupart des pays développés et en particulier ceux de la zone euro et aussi et surtout ceux de la BCE !

Cette histoire de coronavirus leur a fait perdre complètement la raison.

En effet, en décidant d’interdire aux gens de travailler pendant deux mois, ils ont fait chuter la création de richesses quasiment à zéro dans le secteur privé et en même temps, comme dirait l’Autre, ils distribuent des milliers de milliards d’euros… qui n’existent pas !

C’est de la pure création monétaire indue et à très grande échelle !

Le pire est qu’elle émane de la BCE dont la fonction principale est justement de devoir maitriser la variation de cette masse monétaire par rapport à celle du PIB.

Les bilans hebdomadaires de la BCE sont pourtant clairs : elle a prêté généreusement quasiment gratuitement au 22 mai… 1 015 milliards d’euros à ses banksters (rubriques 5 et 6 de l’actif) parce qu’ils manquent cruellement de liquidités,

Document 1 :

Ces prêts de plus de 1 000 milliards d’euros sont indispensables car, sans eux, ces banksters seraient en faillite par manque de liquidités mais ça ne leur suffit pas : ils ont besoin en outre de plus de… 3 000 milliards que les gens de la BCE leur offrent généreusement en leur rachetant des titres (c’est-à-dire des bons des Trésors des pays membres de la zone), ce qui apparait dans la rubrique 7 de l’actif du document 1 ci-dessus.

Au total, la BCE fournit donc plus de… 4 000 milliards d’euros à ses banksters pour qu’ils puissent ne pas faire faillite tout de suite !

4 000 milliards d’euros, c’est un tiers du PIB courant annuel de la zone !

Ces seules données devraient interpeller les malheureux Euro-zonards mais le pire est que la BCE n’a pas les capitaux nécessaires pour financer ces largesses !

En effet, comme je l’ai déjà écrit à maintes reprises, les gens de la BCE s’entendent avec leurs banksters pour leur fournir des milliards d’euros (qu’ils n’ont pas !) tel jour, en leur virant par exemple le matin ces milliards que leurs complices redéposent l’après-midi en retour à la BCE.

Comme ces opérations sont traitées en back-office après la clôture des marchés, débit = crédit et actif = passif, les enregistrements comptables sont validés alors que les milliards prêtés initialement n’existaient pas !

C’est une escroquerie gigantesque, une cavalerie monumentale, évidemment condamnable mais évidemment pas condamnée.

Rares sont les personnes qui en sont conscientes.

A ma connaissance, seules des personnes du bureau de l’AFP à Francfort en ont fait part publiquement, ce qui signifie que cette escroquerie historique est quand même bien connue au moins dans les milieux financiers francfortois.

En dehors de ce cas, toujours à ma connaissance, je suis le seul à justifier par mes analyses cette gigantesque cavalerie qui permet de maintenir en survie l’euro-système.

En effet, les actifs de la BCE sont financés par le passif, c’est-à-dire par ses capitaux propres (qui sont négligeables !) et donc surtout par des dettes qui sont en fait les dépôts (censés être) en retour des banksters auprès de la BCE pour… plus de 2 000 milliards d’euros (rubrique 2 du passif),

Document 2 :

Comme ces 2 000 milliards d’euros ne suffisent pas pour équilibrer le bilan, les gens de la BCE financent leurs largesses par la mise en circulation de billets en partie issus de la fameuse planche à billets pour plus de 1 000 milliards (rubrique 1 du passif, document 2 ci-dessus).

Pire encore : comme ces moyens de financement ne suffisent pas à couvrir les besoins de financement de la BCE, ce sont les Etats membres de la zone qui apportent généreusement 630 milliards d’euros pour combler ce trou financier, rubrique 5 du passif.

Et comme ce sauvetage de la BCE ne suffit pas, ce sont de mystérieux et anonymes non-résidents qui apportent toujours les quelques centaines de milliards d’euros pour que les gens de la BCE puissent boucler leur bilan hebdomadaire le vendredi soir.

Ces mystérieux et anonymes non-résidents ne peuvent qu’être les dirigeants des riches pays musulmans exportateurs d’hydrocarbures qui ne déposent pas ces milliards d’euros pour en tirer des intérêts rémunérateurs…

Avec cette histoire de coronavirus, ce qu’on voit, ce sont les morts et prochainement les faillites et les chômeurs, ce qu’on ne voit pas, c’est cette gigantesque création monétaire qui sera inévitablement létale à terme.

Quelles seront les conséquences d’une telle création monétaire aussi importante ?

Pour répondre à cette question, le plus simple est de rechercher une antériorité : c’est l’Allemagne de l’entre-deux guerres avec une gigantesque création monétaire qui s’est manifestée par la mise en circulation d’une très grande quantité de billets imprimés par la banque centrale.

Elle a été très spectaculaire. Des billets imprimés hors de toute logique, ça se voit.

La cavalerie de la BCE, ça se voit nettement moins bien.

Donc, ça marche encore mieux mais les conséquences en seront les mêmes : les Allemands ont considérablement souffert pendant cette période et elle s’est très mal terminée par l’arrivée au pouvoir du socialisme nationaliste allemand (le nazisme).

Ce qui se produit maintenant, c’est l’émergence d’un socialisme internationaliste (ou mondialiste) tout aussi dangereux.

Seul le livre de Pierre Jovanovic, Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets traite de cette antériorité.

Cliquer ici pour voir sa présentation par son auteur.

Document 3 :

L’avenir est par définition incertain, mais il est indubitablement sombre dans la vieille Europe continentale.

Cet article reprend une partie de l’article précédent réservé aux personnes qui sont abonnées à mon site et qui complète cette analyse du bilan de la BCE par des graphiques permettant de mieux comprendre les modalités de la création monétaire provoquée par les dirigeants de la BCE.

© Chevallier.biz

Agrégats monétaires : USA, actualisation au 29 novembre 2019

Cet article en libre accès reprend des éléments de mon article précédent réservé aux abonnés de ce site…

Suite de mon article précédent sur les agrégats monétaires des Etats-Unis pour les nuls

Les variations de l’épargne des Américains, c’est-à-dire des ménages vivant aux Etats-Unis, jouent un rôle essentiel pour la croissance américaine…

L’accentuation de la guerre commerciale menée par le Donald contre les adversaires de l’Amérique fait quand même peur aux Américains qui augmentent considérablement leur épargne (d’une année sur l’autre) évaluée par l’agrégat monétaire M2-M1,

Normalement, théoriquement, logiquement, cette augmentation de l’épargne des consommateurs (d’une année sur l’autre) devrait se traduire par une baisse du PIB réel, or c’est très exactement le contraire qui se passe !

Pourquoi ?

Une réponse là aussi logique (et évidente) : la politique menée par les gens de la Fed, le Donald et les autres autorités permet de poursuivre la croissance qui est repartie sur de bons fondamentaux grâce à l’éclatement de la bulle monétaire symbolisée par la mise en faillite de la banque des frères Lehman.

Les Américains travaillent, gagnent de l’argent, paient peu d’impôts. Ils peuvent ainsi dépenser les dollars qu’ils gagnent et en même temps (comme dirait l’Autre) ils peuvent aussi augmenter leur épargne.

Tout est simple.

Cette épargne des Américains atteint un sommet historique de… 11 391 milliards de dollars soit plus de la moitié du PIB !

Ainsi, cette épargne trop importante aurait pu être mieux placée en investissements créateurs de richesse supplémentaire, ou en dépenses, c’est-à-dire en achats et donc en croissance du PIB.

Tout est simple.

© Chevallier.biz

 

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