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Cryptomonnaies : la guerre d’usure des Banques Centrales

Par : h16

L’année commence avec un gros bruit de casseroles pour Bitcoin et ses descendants : les cours des principales cryptomonnaies ont largement dévissé alors que l’année 2021 avait été remplie de plus hauts historiques et de mouvements violents, parfois propulsés par les déclarations plus ou moins intelligentes de l’un ou l’autre gourou industriel, et la médiatisation rapide des Non Fungible Tokens (NFT ou jetons non fongibles) a largement ajouté à la fébrilité du marché très spécial des cryptomonnaies.

Cependant et comme j’en faisais alors mention en mars dernier dans un billet à ce sujet, cette médiatisation et ces mouvements violents (dans les deux sens, à la hausse et à la baisse) masquent en partie plusieurs phénomènes de fond que certains commencent à percevoir.

D’une part, les cryptomonnaies sont bel et bien là pour rester, et les douleurs de naissance ne changent rien à la donne ; si Bitcoin et la plupart de ses descendants sérieux avaient dû mourir, ils l’auraient fait depuis un moment.

D’autre part, aussi incroyable que cela puisse paraître, si ces cryptomonnaies persistent à exister malgré tout et, mieux encore, à s’apprécier de plus en plus solidement au fil du temps, c’est bien qu’elles remplissent un besoin et couvrent des fonctions que les concurrents qui existaient auparavant remplissent mal ou pas du tout.

À ce titre, on pourra sourire des arguments qu’on qualifiera généreusement d’amusants des contempteurs des NFT qui, opaques au concept, ne comprennent pas l’engouement dont ils font l’objet : même si l’on peut aisément accepter que certains prix de ces jetons et la spéculation qui les entoure participent d’une folie de masse clairement disproportionnée bien qu’habituelle maintenant dans le monde des cryptomonnaies, il n’en reste pas moins que l’idée de base (qui, pour résumer rapidement, permet de créer enfin des biens rivaux dans le monde numérique).

Or, ceci représente, tout comme la comptabilité en partie triple qu’introduisent les technologies de la DeFi (finance décentralisée), de vraies révolutions majeures qui, progressivement et au contact du marché réel, acquièrent valeur et cherchent maintenant un prix. Cela prendra probablement encore des années, mais le processus est, indéniablement, lancé.

Cependant, de telles révolutions dans le domaine de la gestion des droits de propriété privée, de finance et de création monétaires ne peuvent avoir lieu sans qu’elles soient dûment remarquées et évaluées par les autorités financières actuelles, dont le pouvoir est, au final, intrinsèquement basé sur la monnaie et la gestion de la propriété privée.

Eh oui, le monde physique, notamment celui des Banques centrales et de la monnaie fiat, regarde attentivement ce qui se passe du côté des monnaies numériques… Et pas forcément d’un bon œil.

Ici, j’en veux pour preuve les éléments rassemblés par Sam Callahan dans un intéressant fil Twitter dans lequel il a résumé les tendances qu’il observe à ce sujet. Comme c’est un fil en anglais, en voici un résumé synthétique, avec les liens qu’il fournit, pour vous faire votre propre opinion.

Pour Callahan (et je tends à rejoindre sa position), tout indique que ces Banques centrales et surtout, derrière elles, la Banque des Règlements Internationaux (BIS), feront absolument tout pour sinon mettre en pièces (!), au moins règlementer (à mort) les cryptomonnaies indépendantes pour ne laisser survivre que celles qu’elles auront choisies ou, plus simplement, directement émises sous leur férule.

C’est ainsi que dans leur récent rapport annuel 2021, la BIS plaide pour (je vous le donne en mille) un système d’identité numérique mondial, ce qui nous rappelle au passage une antienne du Grand Reset, et cette volonté obstinée de coller chaque individu derrière un code barre.

C’est donc sans surprise que cette institution financière se prononce pour la vaccination généralisée (au prétexte qu’elle seule permettra une reprise économique) et pour la mise en place rapide des CBCD, ces monnaies numériques de banque centrales qui viendront en remplacement pur et simple des euros (et des autres dollars ou livres) que vous manipuliez jusqu’à présent.

Jouant bien évidemment sur les fadaises habituelles qui voient Bitcoin comme une monnaie pratique pour le blanchiment, le terrorisme et, air du temps, une menace pour l’environnement car trop consommatrice d’énergie (ce qui est une énorme bêtise, au passage), l’institution estime donc qu’il faut tout faire pour combattre cette abomination dont elle n’aurait pas le contrôle.

Dans leur idée, le remplacement de Bitcoin passe par l’utilisation des bonnes idées que les cryptomonnaies ont mis en œuvre, mais sous l’exclusive responsabilité des banques centrales. Dans ce schéma, chaque citoyen dispose d’un compte directement émis auprès de sa banque centrale (sans aucun autre intermédiaire bancaire) et chaque transaction est alors directement effectuée sur ces comptes.

Schéma intellectuellement séduisant pour ces banquiers puisqu’alors, la moindre transaction monétaire, partout dans le monde et pour chaque individu, chaque commerce, chaque entreprise, peut être décortiquée et analysée ; dans un monde de « Big Data » (dont se servent très largement les Banques centrales), voilà qui donne des possibilités particulièrement croustillantes de prévisions économiques. Mieux encore, après l’analyse vient la politique qui peut, à tout moment, décider qu’une transaction est valide ou non, « flécher » des dépenses, en interdire certaines en fonction de politiques spécifiques (environnementales par exemple au hasard), ou appliquer des taux (d’inflation par exemple) sur les comptes bancaires de millions d’individus d’une seule commande.

Soyons clair : une fois mis en place, ce système leur accorde immédiatement l’intégralité du pouvoir de vie ou de mort (sociale puis physique) sur chaque individu, pris seul ou en groupe, en fonction de critères plus ou moins arbitraires.

Le fil twitter va plus loin puisque le courageux analyste des pensées profondes de ces banquiers a identifié quelques autres éléments qui laissent plus que songeur sur l’avenir que nous réserve cette coterie : notant l’augmentation (dans un rapport 6) des outils de surveillances lors de la crise Covid, ils en profitent pour pousser toujours plus les régulations et la surveillance des plateformes crypto-monétaires, et ne se cachent même pas d’admirer les efforts entrepris… par le régime communiste chinois pour surveiller sa population.

Soyons clair : tout indique que les banques centrales sont de plus en plus chaudes à l’idée de s’associer pour former un système mondial d’identification numérique et de CBDC.

Dans ce tableau, Bitcoin, les cryptomonnaies en général, la finance décentralisée et les NFT apparaissent comme un incroyable caillou dans les chaussures de ces autocrates non élus, la voie d’une échappatoire possible pour les individus en dehors d’un système financier proprement hallucinant dans lequel le citoyen lambda n’est plus qu’une variable d’ajustement, éliminable à l’appui d’un bouton.

Il faut se rendre à l’évidence : si les cauchemars d’Orwell et de Huxley se mettent en place, ils ne le seront pas avec l’usage de la force, par la guerre et la violence directe, mais tout simplement avec l’usage détourné de la monnaie qui permettra un asservissement de chaque individu comme jamais auparavant.

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[Redite] Les experts internationaux en Rien du Tout

Par : h16

Billet initialement paru le 18.10.2017

Heureusement, on ne manquera jamais d’experts. Des Experts En Rien sauront toujours nous indiquer le chemin qui nous mènera à la richesse, la réussite, le bonheur et l’équité totale, et dont l’historique calamiteux sera toujours oublié au profit de leurs intentions, toujours affichées comme onctueuses et souhaitables…

C’est bien connu : la politique mène à tout, à condition d’en sortir. C’est d’ailleurs d’autant plus vrai qu’on a longtemps barboté dedans et qu’on est parvenu à un poste important. Peu importe, alors, les résultats observés : la retraite aura du bon et offrira un véritable seconde carrière à celui qui saura en profiter.

En lisant ceci, il sera facile de retrouver les étonnantes carrières et reconversions de certains politiciens qui se seront improvisés experts internationaux, dûment rémunérés pour des conférences et des discours devant des assemblées conquises.

Al Gore, candidat malheureux à l’élection présidentielle américaine, aura trouvé dans sa lubie climatique un parfait recyclage de ses idées socialistes moises. Et le voilà, urbi & orbi, distribuant ses prêches de malheur pour lutter contre les dérives climatiques forcément humaines, à ceux qui voudront l’écouter moyennant le paiement de sommes rondelettes. Sommes qui épongeront à peine ses dépenses fastueuses en déplacements polluants, en villas suréquipées et en conférences énergétiquement obèses, tout ce qui fait de lui un parfait hypocrite. S’ajoute à cela le constat, irréfutable, que sa capacité prédictive en matière de climat s’avère complètement nulle.

En somme, notre expert international pantoufle douillettement en distribuant à des prix prohibitifs des discours bidons et des prédictions fausses. Bien joué.

Il n’est pas le seul, et l’actualité récente tend à nous montrer que ce qui arrive pour Gore se reproduit à l’identique pour un paquet d’autres cuistres plus ou moins hypocrites.

On pourrait par exemple évoquer pour commencer un Arnaud Montebourg donnant des cours d’économie à Princeton, ce qui permet d’oublier les résultats désastreux dans ce même domaine lorsqu’il fut en poste en France…

Sarkozy grimaceOn pourrait par exemple évoquer ensuite Nicolas Sarkozy qui, bénéficiant de son titre d’ex-président français, distribue mollement des discours à droite et à gauche contre de fortes rémunérations pour rappeler à la face du Monde combien sa gestion de crise économique mondiale fut exemplaire, quand bien même notre homme aura laissé la France dans un état lamentable que seul le courage et l’abnégation de François Hollande auront permis d’amocher d’avantage.

L’expert international Sarkozy ne semble avoir aucun mal à parader de conférences en conférences, quand bien même son seul fait d’arme réel aura été de se faire élire.

On pourrait par exemple évoquer enfin le retour tonitruant de Yanis Varoufakis. Rappelez-vous ! Cet ancien ministre de l’économie grec était en poste suite à l’élection d’Alexis Tsipras, au moment où la Grèce manquait de basculer dans l’inconnu de la faillite étatique complète et totale. Depuis quelques jours, on le revoit dans les journaux et sur les plateaux télé à l’occasion de la sortie de son livre en français qui se pose en expert et témoin de l’économie contemporaine.

Notre aimable et sémillant quinquagénaire qui, en son temps, déchaîna des passions dans toute l’Europe, en profite au passage pour noter que, discutant récemment avec Michel Sapin, alors Ministre de l’Economie et des Finances françaises, il apprit de la bouche de ce dernier qu’il n’était en rien économiste et n’avait aucune compétence dans le domaine, ce qui expliquera au passage très bien la position de la France en matière de négociations économiques au sein de l’Eurozone ou dans l’économie mondiale en général pendant qu’il sévissait à Bercy.

Indépendamment de ce petit factoïde rigolo qui ne nous apprend rien sur Michel, force est de constater que la presse et la télévision semblent malgré tout fort intéressés par les « révélations » que le grand Yanis veut nous faire et semblent boire ses paroles avec gourmandise. Pourtant, il semble assez difficile d’oublier que son passage au pouvoir en Grèce s’est soldé par un échec retentissant, tout comme il est difficile de passer sous silence que les positions (politiques et économiques) de son parti sont considérées par tous les économistes solides comme complètement loufoques. Du reste, on ne peut qu’observer que la Grèce, passant par la phase d’austérité imposée en dehors des idées de Varoufakis, commence à émerger (lentement) des affres de sa gestion calamiteuse.

En somme, l’expert international fait d’intéressantes tournées de promotion de son livre d’idées alternatives et de « révélations » rigolotes malgré un historique franchement mitigé.

Ceci est à mettre en parallèle avec notre gloire nationale et pédalomane invétéré, François Hollande, qui a récemment été invité à Séoul pour donner son indispensable point de vue sur les enjeux géopolitiques mondiaux contemporains. Enjeux contemporains, géopolitique mondiale, François Hollande, point de vue… Décidément, dans cette belle salade de mots, le nom de l’ex-président français ressort comme un cornichon au milieu d’une boîte d’écrous, mais peu importe : le voilà parti pour nous faire un beau discours comme il en a le secret.

Quelques heures plus tard, le résultat est évidemment à la hauteur du quinquennat de l’amusante amibe républicaine : tant qu’à parler géopolitique, autant en faire un peu en utilisant sa parole pour « dynamiser » la diplomatie franco-américaine qui s’assoupissait certainement un peu dernièrement, en distribuant des mauvais points à un Donald Trump qu’il ne peut visiblement pas encaisser.

Notre expert international en gaffes protocolaires ne s’arrêtera pas là : tant qu’on y est, autant essayer de tacler l’actuel président. D’une part, c’est facile puisqu’on en est qu’au début du quinquennat et qu’on peut donc se payer de mots. D’autre part, ce sera tout à fait à la portée de l’ex-locataire élyséen et forcément dans les attributions du nouvel expert en géopolitique universelle.

Hollande fucking loves cocaineEncore une fois, on ne pourra s’empêcher de noter tout le croquignolet de la situation de notre ventripotent Ex qui n’avait jamais mis les pieds en Asie avant son élection et se permet maintenant d’y parader pour un sujet qu’il ne maîtrise même pas de loin, et dont la clairvoyance stratégique s’est traduite par l’embauche d’un Laurent Fabius vieillissant, incapable de faire la distinction entre des libérateurs et des fanatiques dans un Maghreb déjà passablement secoué par les interventions brouillonne de son prédécesseur.

Autrement dit, Hollande constitue encore un bel exemple d' »expert international » en rien du tout qui utilise la scène internationale pour continuer d’exister et, au passage, récolter d’assez coquettes sommes d’argent.

On en vient à se demander quel intérêt motive les rédactions de presse, les télévisions ou les radios à entretenir ces personnages dans l’illusion qu’ils sont encore quelque chose (à plus forte raison lorsque ces médias s’abreuvent d’argent public pour le faire).

Si l’on peut comprendre la démarche un peu malsaine (mais commerciale) de certains magazines « people » de suivre les stars vieillissantes et nous narrer leurs déboires voire leur déchéance dans une espèce de schadenfreude pas très morale, on comprend mal la démarche lorsqu’ils s’appesantissent sur des reliquats démocratiques qui ne représentent plus qu’eux-mêmes et dont le passé témoigne largement des lacunes ou, carrément, des vessies qu’ils firent passer pour des lanternes.

En pratique, on comprend qu’à côté de ces « experts » auto-proclamés, les éditorialistes, analystes et journalistes sont friands de relayer ces petites phrases de gens qu’ils jugent intéressants non à cause de leur historique mais plutôt eut égard aux belles intentions (toujours belles) qui les animèrent, nonobstant le résultat pitoyable qu’ils dégagèrent.

C’est finalement tout l’art de ces politiciens « experts » : se faire juger à l’aune de leurs intentions, jamais de leurs résultats.

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