Plusieurs points doivent vraiment être soulignés concernant la réalité suisse :
Finalement, le protectionnisme suisse :
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Ce premier tableau qui détaille les exportations françaises et leurs évolutions en 2023, a le mérite de replacer le débat sur l’agriculture dans ses justes dimensions. Onp eut en retenir plusieurs points :
Voyons le tableau des importations :
Comme on le voit :
Si la France veut redevenir une exportatrice nette de biens agro-alimentaires, elle doit favoriser sa filière industrielle de transformation.
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De l’opposition entre la France et l’Allemagne sur la signature du traité Mercosur, on peut déduire plusieurs points essentiels.
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Les années passent et, comme nous l’évoquons souvent, les tensions grandissent au sein de l’Union Européenne, et tout particulièrement entre la France et l’Allemagne. Ces tensions ne sont guère surprenantes : l’Allemagne est une puissance industrielle exportatrice, la France une puissance désindustrialisée dont le commerce extérieur est fortement déficitaire. Leur rapport au monde est donc inversé : l’Allemagne a besoin du libre-échange pour s’enrichir, la France a besoin du protectionnisme.
Le mouvement paysan en est la preuve.
Le graphique ci-dessus rappelle la complexité de la situation, évoquée par Jean-François Chaperon dans nos colonnes (voir la vidéo ci-dessous). Les paysans français sont confrontés à la concurrence de produits importés, mais ils sont aussi exportateurs. Simplement, ceux qui subissent la rude concurrence des produits importés ne sont pas forcément ceux qui exportent. La mondialisation fait des gagnants, mais aussi des perdants…
Dans cet ensemble, Macron, sous la contrainte des blocages paysans, est obligé de donner le change à Bruxelles en demandant de temporiser sur le traité de libre-échange que les Allemands sont pressés de signer. Le cartel de la presse subventionnée rend service à l’Elysée en présentant la venue de Macron à Bruxelles demain comme une opération héroïque. En réalité, elle a tout d’une opération d’enfumage destinée à dissimuler la perte d’influence de la France. Perte d’influence d’autant plus importante que les industriels français eux-mêmes plaident pour la signature de ce traité.
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Alors que nos paysans, plombés par les normes environnementales imposées par l’Union Européenne, dénoncent la concurrence déloyale qui leur est adressée par le reste du monde, notamment par les pays d’Amérique du Sud où l’environnement fait l’objet de moins d’attentions, la bureaucratie bruxelloise, bras armé de la caste mondialisée, vient d’apporter une réponse claire, nette et précise aux revendications ordinaires : le 9 janvier, les négociations ont repris, en vue de conclure le traité de libre-échange avec le Mercosur, interrompues au printemps dernier. L’objectif est assez clair, à en croire Politico : la Commission actuelle est convaincue qu’elle peut aboutir à une conclusion avant l’été 2024. C’est le principe Jean-Claude Dusse : je sens que je vais conclure !
On ne pouvait mieux montrer non pas l’écart, mais l’antagonisme qui oppose la bureaucratie bruxelloise soucieuse d’établir son pouvoir en faisant table rase des traditions nationales, et ces mêmes traditions nationales (par exemple la préférence française pour la paysannerie, qui est au coeur de notre construction historique). Dans de nombreux pays d’Europe, les normes environnementales communautaires nous mettent au bord de la rupture, et étranglent littéralement les paysans. Mais la Commission européenne n’en a cure. Le rouleau compresseur continue à rouler droit.
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L’interview de Sébastien Béraud est importante pour plusieurs raisons :
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« Vous connaissez Macron ? Un gars très sympa ». Lors d’un meeting à Mason City (Iowa), @realDonaldTrump fanfaronne aux dépends d’@EmmanuelMacron (et tente d’imiter l’accent francais). NB: Il fait référence en toute vraisemblance à la taxe GAFA… que la France n’a pas retirée pic.twitter.com/lhF4pS30k9
— Alexis Buisson (@alexisbuisson) January 6, 2024
Quoi de mieux qu’un extrait de Donald Trump pour expliquer aux Français que l’éloge du protectionnisme et la phobie du libre-échangen ne produisent pas forcément le résultat escompté dans la vie quotidienne.
Dans cet extraite de discours de campagne où Donald Trump se moque d’Emmanuel Macron, l’ex-Président et probablement futur Président, tout “isolationniste” qu’il soit, rappelle le principe élémentaire du protectionnisme : si un pays impose des barrières protectionnistes aux autres, il est lui-même victime d’une mise à l’index… Il suffit de quelques secondes à Donald Trump pour l’expliquer aux Français : si nous voulons votre notre vin et notre Champagne à l’étranger, nous nous tirons une balle dans le pied (et même deux) en imposant des barrières douanières aux pays où nous les exportons.
Voilà un principe de réciprocité à ne jamais oublier…
Bien évidemment, ce petit rappel laisse entière la question pour laquelle la Chine est le seul pays qui exporte sans importer… et sans s’exposer aux foudes de l’OMC.
D’ici là, n’oublions jamais que la France, qui importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, sera la première victime du protectionnisme mondial…
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