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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Injections ARN : Moderna perd un procès pour violation de brevet contre Arbutus Biopharma

Nouveau revers pour Moderna dans la bataille des brevets COVID-19. Mercredi, un tribunal de district du Delaware s’est rangé du côté de la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma, et de Genevant Sciences, dans l’affaire de violation de brevet qui les opposaient à Moderna. Pour rappel, ils accusent le fabricant de vaccin d’avoir utilisé sans licence et sans compensation équitable leur technologie brevetée de nanoparticules lipidiques. Ils ont porté l’affaire devant la justice en février 2022. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.

L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. Les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Novembre 2023, l’Office européen des brevets (OEB) avait statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna. Arbutus Biopharma accuse Moderna d’avoir violé 6 brevets dans la fabrication et la vente du vaccin contre le Covid-19 MRNA-1273. Le tribunal de district du Delaware a rendu son verdict dans cette affaire opposant Moderna à la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma. Cette plainte n’est pas la première, d’autres passées plus inaperçues et liées au pactole du Covid. Le plaignant a déclaré que son objectif n’était pas d’empêcher la production ou la vente du produit, mais d’obtenir une compensation équitable. Pfizer fait l’objet d’une plainte similaire à son encontre par Arbutus Biopharma Corporation pour des questions liées au brevet sur l’ARNm.

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Les contradictions économiques du RN devant l’immigration, par Yves-Marie Adeline

Dans la perspective des élections européennes qui auront lieu le 9 juin, la liste M. Bardella caracole en tête, tandis que celle du président baisse constamment au profit des anciennes formations comme les LR et les Socialistes : on a le sentiment qu’un trou se creuse dans le centrisme macroniste, que les rats quittent déjà le navire – ce qui explique les gesticulations du Président pour détourner l’attention des Français vers autre chose, quitte même à les conduire vers la guerre.

Il reste à décortiquer un peu le programme du RN, et l’on trouvera rapidement une contradiction fondamentale entre son projet économique et la lutte qu’il voudrait mener contre l’immigration.

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Avec la fin du pactole Covid, Moderna mise sur son vaccin ARN anti-cancer

Malgré un marché du Covid en crise, Moderna a surpris les investisseurs en annonçant un bénéfice inattendu au quatrième trimestre, attribuable à des économies de coûts et à des revenus différés. Au quatrième trimestre 2023, Moderna a enregistré un bénéfice de 217 millions de dollars, soit 55 cents par action, dépassant largement les prévisions des analystes. En parallèle, alors que plusieurs études ont déjà prouvé la toxicité des injections à ARNm anti- Covid, Moderna lance son vaccin expérimental ARN contre le cancer. Il est basé sur la technologie d’ARNm utilisée pour la production des injections Covid-19. Selon les prévisions du géant américain, le domaine de l’oncologie devrait générer des milliards de dollars de chiffre d’affaires d’ici peu. Suite à cette annonce, l’action de Moderna a grimpé de 14%. Durant la crise Covid,  pour les autorités sanitaires, les vaccins à ARNm sont considérés comme les meilleurs outils de lutte contre le Covid-19. Les régulateurs internationaux ont rapidement autorisé leur utilisation. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont incité les populations à se faire vacciner plutôt que les arguments sanitaires. Si les conséquences des injections ARN restent inconnues, chaque jour des cas suspects d’effets secondaires graves se multiplient, voire des décès.

Grâce à la crise sanitaire, l’industrie des vaccins et des biotechnologies a réalisé en moins de 2 ans un chiffre d’affaires qu’elle n’aurait pu espérer obtenir en 15 ans. Le résultat Moderna pour le dernier trimestre de l’année 2023 était surprenant. Alors que les prévisions annonçaient une perte de 99 cents par action, le fabricant de vaccin contre le Covid-19 a enregistré un gain de 55 cents par action. Son chiffre d’affaires était aussi au-dessus des estimations. Jeudi, l’action Moderna a grimpé après avoir dépassé les attentes trimestrielles de Wall Street. Cette performance a été soutenue par des revenus différés inattendus de 600 millions de dollars et des économies de coûts d’environ 300 millions de dollars. Malgré le déclin des ventes liées au COVID, la société vise à renouer avec la croissance en 2025 avec le développement de ses vaccins contre le cancer et le CMV.

L’action de Moderna a grimpé de 14%

Selon FactSet, Moderna devrait s’attendre à une pette de 99 cents par action au cours du dernier trimestre de l’année 2023. Mais par surprise, la société a eu droit à un gain de 55 cents par action. Elle a aussi déclaré un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dollars qui a dépassé les prévisions de 2,51 milliards de dollars. En d’autres termes, le fabricant de vaccins contre le Covid-19 a enregistré un bénéfice surprise.

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Il faut de bonnes cuisinières pour de bons agriculteurs, par Hélène Strohl

Par : Rédaction

Il faut de bonnes cuisinières pour de bons agriculteurs[1] – Les médias mainstream se posent sempiternellement les mêmes questions, dont on se demande si elles visent à discréditer tout mouvement de contestation ou si elles témoignent tout simplement de leur incapacité à comprendre l’époque et son imaginaire. S’agissant des Gilets Jaunes, une fois compris que la suppression de la taxe carbone ne suffirait pas à les renvoyer chez eux, le débat s’est focalisé sur « Mais que veulent-ils vraiment ? quel est leur programme ? qui sont leurs représentants ? » avant de se déplacer sur la question de la violence et du maintien de l’ordre.

Il en est de même pour ce qui est des agriculteurs. Les médias trouvent dans leur tentative d’imposer un narratif compatible avec la culture dite démocratique et progressiste un sérieux allié auprès de la FNSEA. Celle-ci a déjà offert au gouvernement une liste de 100 revendications auxquelles il faudrait satisfaire pour faire cesser le mouvement et que ces « pauvres paysans » rentrent chez eux. Notons qu’au contraire des gilets jaunes, Eric Verhaeghe l’a bien montré dans son reportage à Pamiers, ils sont largement infiltrés par des leaders du syndicat majoritaire. Syndicat qui, comme l’a rappelé la leader de la Coordination agricole, se compose pour beaucoup de patrons de l’industrie agro-alimentaire, celle qui impose des prix de plus en plus bas en spéculant sur le prix du lait, du blé, en développant les biocarburants, (et voilà pourquoi on peut taxer le GNR !), etc. Non, contrairement à ce qu’affirmait sur la même antenne le commentateur du matin, tous les agriculteurs n’ont pas les mêmes intérêts !

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La politique post-moderne est antiparlementaire, par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

Sans doute la loi sur l’immigration était-elle un trompe-l’œil, mais nous nous intéresserons ici à la seule censure du Conseil constitutionnel. En effet, la plupart de commentateurs parleront d’une dérive des institutions, tandis que cet événement est purement logique au regard des principes de la démocratie moderne. Expliquons-nous.


Dans l’histoire, il y a deux démocraties, la première étant celle pratiquée dans plusieurs cités grecques, Athènes étant la plus prestigieuse du fait de sa gloire acquise contre les Perses. Déjà, cette démocratie antique contenait sa part de fanatisme qui aujourd’hui évoquerait Georges W. Bush, puisque dans son hommage rendu aux Athéniens tombés la première année de la guerre du Péloponnèse, Périclès affirmait sa certitude que cette guerre serait gagnée parce que sa cité disposait d’un régime meilleur que celui de Sparte (en définitive, c’est Sparte qui a gagné cette guerre, ce qui inspira la doctrine totalitaire de Platon, mais c’est un autre sujet).

Les origines antiques de la démocratie

Cela dit, Athènes avait sa propre religion, celle des Grecs en général, de sorte que la démocratie ne s’y substituait pas, elle ne prétendait pas créer des valeurs de nature religieuse. Ainsi la démocratie se rangeait-elle parmi les deux autres « formes pures », comme ils disaient de tout ce qui sert le bien commun : monarchie et aristocratie, étant entendu que chaque forme pure était constamment menacée de basculer dans sa corruption à cause de la passion qui habite tout homme qui ne se sert pas de sa raison, mais voilà encore un autre sujet que nous n’aborderons pas.

A Athènes, la démocratie permettait à chaque citoyen de participer aux délibérations et aux votes déterminant la politique à adopter. Précisons : les citoyens, c’est-à-dire que chez eux, l’idée même de donner un droit de vote à un étranger n’était pas imaginable, c’eût été la négation même de la citoyenneté. Qui plus est, sous Périclès, le droit de citoyenneté procédait d’un droit du sang, on ne pouvait être athénien que si l’on avait son père et sa mère athéniens ; c’est ainsi qu’Aristote, dont seule la mère était athénienne, n’avait pas la citoyenneté et en a payé le prix en se voyant exclu de la succession de Platon à la tête de l’Académie.

Donc, résumons-nous : à Athènes, un consensus existait en faveur de la forme démocratique, on y regardait Platon avec méfiance, car il était de souche aristocrate, et sa doctrine politique, relayée à la « Renaissance » par Thomas More, dut attendre deux mille cinq cents ans avant d’être expérimentée partiellement en Europe, avec le malheur que l’on sait.

La révolution de la démocratie moderne et l’émergence de l’état de droit

La démocratie moderne est différente, elle ne se contente pas d’être un mode de fonctionnement des institutions dans la prise de décision, elle plonge ses racines dans une idée révolutionnaire. On oublie trop souvent que ce que nous appelons « Guerre d’indépendance américaine », les Américains l’appellent « Révolution américaine ». C’est précisément cette inspiration idéologique qui aujourd’hui pose problème au melting pot qu’est la fausse nation américaine, puisque deux camps de force égale s’y opposent aujourd’hui sur le sens qu’il faut donner à la démocratie, chacun se montrant prêt à en venir aux armes au nom même de l’idée qu’il se fait de la démocratie : nous avons déjà consacré plusieurs articles à ce sujet.

Chez nous, la Constitution est précédée de ce préambule :

« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004 ».

C’est précisément au nom de ce préambule que se hisse, au-dessus du fonctionnement démocratique de notre Ve République, la notion vague « d’État de droit ». Cette notion a prétendu se transformer en concept dans la pensée de l’Autrichien Hans Kelsen, dessinateur d’une pyramide de la « hiérarchie des normes » : chaque norme juridique est rédigée sur le fondement d’un droit qui lui est supérieur, la norme inférieure ne pouvant être contraire à la norme qui lui est immédiatement supérieure. C’est ainsi que la démocratie moderne peut prévoir l’existence d’un aréopage capable d’annuler ou de corriger un vote parlementaire, si la loi n’entre pas dans « l’esprit » de la démocratie, autrement dit celui de la gauche, comme nous l’avons expliqué dans La Droite impossible, puisqu’en l’absence d’aucune religion, la démocratie moderne acquiert le statut de religion commune. Cet aréopage est chez nous le Conseil constitutionnel, mais d’autres pays extraeuropéens peuvent avoir eu une idée comparable, par exemple la République islamique d’Iran, régie par la doctrine du velayat e faqih.

En fait, la démocratie moderne en est arrivée à un point où le Parlement a perdu sa raison d’être : le peuple (s’il est vrai que les députés le représentent) n’a pas le pouvoir de décider de sa politique, la démocratie idéologique étant supérieure à la démocratie de fonctionnement. On ne peut s’étonner, dans ce cas, que l’abstention gagne du terrain. En vérité, il est vain de vouloir participer à la vie publique sans remettre en cause l’idéologie qui s’impose à notre système. Le tout est de savoir si cette remise en cause peut passer par la procédure démocratique, puisqu’elle-même est limitée par l’« État de droit » : si l’on en reste là, c’est le serpent qui se mord la queue.

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Comment le”modèle allemand” s’est déréglé

Pendant longtemps, le monde dirigeant français n’avait d’yeux que pour le “modèle allemand”. Aussi, l’étonnement est grand de voir aujourd’hui notre voisin, locomotive économique de l’Union Européenne, se mettre en grève. En réalité, cela aurait pu être anticipé – à condition de comprendre que le fameux “modèle allemand” n’était pas seulement économique et social. Retour sur quelques dates qui ont marqué une rupture dans l’équilibre complexe du “modèle allemand”. Jusqu’à le défaire complètement.

C’est un vieux cliché en France. L’Allemagne aurait la culture du consensus, à la différence de la France. Et elle serait intrinsèquement efficace économiquement, capable à la fois d’être une grande puissance exportatrice et de pratiquer une redistribution efficace.

Dans un livre paru en 2005, j’ai montré que c’était une vue superficielle des choses. Le “modèle allemand” avait aussi une composante politique, à la fois extérieure et intérieure: le renoncement de l’Allemagne à l’arme nucléaire, la priorité donnée à l’entente franco-allemande, le retour à de bonnes relations avec la Russie, le rejet des idéologies, le souci de l’homogénéité sociale, afin que la démocratie ait toujours une solide classe moyenne pour la protéger.

Or, dans les trente ans qui ont suivi la réunification de 1990, ce modèle s’est défait.

Les dates qui jalonnent la crise du modèle allemand

3 octobre 1990: L’Allemagne se réunifie mais reste dans l’OTAN

Mikhaïl Gorbatchev avait demandé à François Mitterrand de l’aider à obtenir que l’Allemagne réunifiée ne soit pas dans l’OTAN. Mais, au fond de lui, Mitterrand avait toujours été atlantiste; et il avait peur d’une Allemagne redevenue puissante. Il laissa donc Helmut Kohl négocier avec les Américains l’intégration de l’ancienne RDA dans l’OTAN. Ce fut une décision dramatique car,jusqu’à aujourd’hui,de facto, l’Allemagne n’est pas redevenue pleinement souveraine. Elle ne compte pas moins de 26 bases militaires américaines sur son territoire. Plusieurs dizaines de têtes nucléaires y sont stockées. Même quand l’Allemagne manifeste une certaine autonomie stratégique, comme en 2002-2003, lorsque Gerhard Schröder s’opposa à la guerre d’Irak, ce n’est pas la tendance dominante; Angela Merkel n’a eu de cesse de rendre l’Allemagne plus atlantiste. Et Olaf Scholz obtient le prix d’excellence de la “carpette américaine” en ayant accepté sans broncher que les Américains sabotent le gazoduc Nordstream. Au grand détriment de l’économie allemande, qui a perdu sa source d’énergie bon marché.

7 février 1992 -L’Allemagne signe le traité de Maastricht. et sacrifie le deutschemark, condensé de sa reconstruction réussie.

Là encore, il s’agit d’un choix fait avec la France. François Mitterrand, paniqué par la réunification, pensait contrôler la nouvelle puissance économique allemande en l’obligeant à “partager” sa monnaie. Helmut Kohl, qui ne comprenait guère mieux que François Mitterrand les réalités économiques accepta pour un ensemble de raisons complexes: garder une bonne relation avec la France malgré la réunification; financer plus facilement cette dernière car à une politique de taux d’intérêts uniformisée en Europe; discipliner les Etats endettés.En pratique,l’Allemagne a perdu son repère le plus important. Elle n’a pas assumé la vérité des dépenses publiques pendant la réunification; elle n’a pas imposé son modèle de bonne gestion aux partenaires européens (endettement de la France à l’abri des taux d’intérêts allemands; catastrophe de la dette grecque); et l’Allemagne a été mise en minorité au conseil des gouverneurs de la BCE,obligée d’accepter un endettement européen (rachat de bons du trésor par la BCE; plan de relance de 2021)

15 janvier 1992, l’Allemagne provoque l’éclatement de la Yougoslavie

En l’occurrence, François Mitterrand s’y opposait.Il voulait que la Croatie reconnaisse les droits de la minorité serbe sur sonterritoire avant que les pays de la Communauté (Union) européenne reconnaissent l’indépendance de ce pays. Mais Helmut Kohl ne voulut rien entendre. Il força le passage, déclenchant par un effet boomerang les guerres de Yougoslavie. Ce fut catastrophique, non seulement du fait des crimes de guerre et nettoyages ethniques commis.Mais aussi parce que l’Union Européenne révéla son impuissance. Elle se montra incapable de mettre fin au conflit sans recours aux Etats-Unis et à l’OTAN lors de la guerre du Kosovo – en 1999, lorsque la RFA perdit une part de son âme d'”après-guerre en envoyant des bombardiers allemands sur Belgrade,comme en 1981. .

6 juillet 2000: Gerhard Schröder fait basculer l’Allemagne du “capitalisme rhénan” vers le “capitalisme anglo-américain”

C’est une des mesures les moins connues mais la plus importante de la période (1998-2005) où Gerhard Schröder a été chancelier. Par la loi réformant la fiscalité, promulguée le 6 juillet 2000,les plus-values réalisées sur les cessions d’actif étaient taxées à…0%!. Jusque-là, le taux,dissuasif, avait permis le maintien des participations croisées entre banques et entreprises industrielles. C’était une des forces du fameux “capitalisme rhénan”: les entreprises n’allaient pas en bourse, ni les banques, car elles trouvaient toujours un financement sur leurs projets; le “capitalisme rhénan” se protégeait des prises de participation hostiles,il misait sur le long terme et la qualité des produits industriels. A partir du moment où le “taux zéro” fut instauré, entreprises allemandes et banques basculèrent vers le capitalisme anglo-saxon: les actifs croisés, qui n’avaient jamais été réévalués depuis les années 1950 dans les livres de compte prirent soudain une toute autre valeur., qui facilita l’entrée en bourse, en particulier aux USA. La cohésion des classes moyennes fut dynamitée; les entreprises allemandes misèrent moins sur la recherche et plus sur les apports de capitaux.

22 novembre 2004: l’Allemagne commence à déstabiliser l’Ukraine par la “révolution orange”

On parle souvent du rôle des Etats-Unis dans la première déstabilisation de l’Ukraine, celle de la fin 2004,lorsque l’Occident décida qu’il fallait inverser le résultat de l’élection présidentielle ukrainienne et imposer le perdant, IIouchenko, candidat de l’ouest ukrainien, contre le gagnant, Ianoukovitch, candidat de la partie orientale du pays. Mais les fondations allemandes et des personnalités, telles l’ancien président de la République Fédérale,Richard von Weizsäcker, furent très actifs aux côté des Américains pour financer la première “révolution de couleur”. L’Allemagne mettait le doigt dans l’engrenage qui l’entraînait vers Maïdan puis la guerre de 2022.

13 décembre 2007: Angela Merkel verrouille la forfaiture du traité de Lisbonne

Alors que Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence de la République, Angela Merkel l’avait fait contacter et l’avait convaincu de préparer un traité qui remplacerait la Constitution Européenne rejetée par le peuple français en mai 2005. Nicolas Sarkozy se prêta au jeu. Sert mois après l’élection du successeur de Jacques Chirac, Angela Merkel cette femme à la mentalité d’apparatchik est-allemand, était satisfaite. Sans que le peuple français s’en aperçoive, l’Union Européenne avait une constitution qui ne disait pas son nom. Ce que le Chancelier allemand del ‘époque ne comprit pas, c’est l’indignation causée dans l’opinion britannique par la manoeuvre. Un puissant courant d’opinion naissait, qui devait mener au Brexit. Au grand dam d’Angela Merkel!

6 juin 2011: Angela Merkel fait sortir l’Allemagne du nucléaire civil

Il y avait l’accident de Fukushima au Japon quelques semaines plus tôt. Mais il y avait un accord politique et industriel remontant au début des années 2000,de sortie progressive du nucléaire avant la fin des années 2030. Par une décision brusque et émotionnelle dont seuls les apparatchiks sans contrôle sont capables, Madame Merkel décida que la sortie du nucléaire aurait été menée à bien dès le début des années 2020. Même si à l’époque tout le monde croyait fermement dans l’essor des “énergies renouvelables”, la décision d’Angela Merkel s’est révélée profondément imprudente. Non seulement l’Allemagne a dû réintroduire charbon et lignite dans le panachage industriel allemand; mais lorsqu’il s’est agi de rompre avec la fourniture de gaz russe bon marché, l’Allemagne a perdu l’un des principaux atouts de son appareil industriel.

4 septembre 2015: Angela Merkel ouvre totalement la frontière bavaroise aux migrants

Le samedi 4 septembre 2015, le Chancelier allemand était injoignable.Angela Merkel circulait en voiture entre des réunions publiques où elle allait soutenir des candidats de son parti, la CDU. Mais, dans sa voiture,elle n’utilisait pas son téléphone et ne prenait aucun appel. Le soir, sans avoir consulté son gouvernement ni le Ministre-Président de Bavière, elle annonçait que la frontière était totalement ouverte aux réfugiés des conflits libyen et syrien. 1,5 million de personnes venues du Proche-Orient, d’Afrique du Nord et des Balkans profitèrent del’appel d’air. Même si un tiers d’entre eux sont repartis entre temps, faute d’avoir trouvé un emploi, Angela Merkel a provoqué un séisme politique.La vieille sagesse politique voulait qu’il n’y eût aucun parti à la droite des chrétiens-démocrates et des chrétiens-sociaux bavarois. Aujourd’hui, il y a l’Alternative für Deutschland (AfD), parti fourre-tout où l’on trouve aussi bien des conservateurs compétents que des néo-nazis. Et l’AfD est à 24% dans les sondages!

Pourquoi le Japon recule-t-il ? par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

L’histoire économique du Japon entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et nos jours est un cas d’école qu’il faudra enseigner et retenir, tant elle illustre des doctrines de bon sens qui, pour certaines d’entre elles, précèdent de plusieurs siècles le cas étudié ici.

Après environ quatre-vingts ans de modernisation et de croissance, entre le règne de Mutsu-Hito dans la deuxième moitié du XIXe siècle et le drame d’Hiroshima, le Japon, écrasé par l’Amérique qu’il avait osé défier, n’était plus qu’un champ de ruines. Mais des ruines encore habitées par une population jeune, travailleuse, décidée à reprendre son destin en mains, à défaut de sa pleine souveraineté encore aujourd’hui encadrée par son vainqueur.

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Malgré un marché Covid en crise, Moderna déclare avoir atteint ses objectifs de ventes de vaccins ARN

Malgré un marché du Covid en crise, Moderna a annoncé les résultats positifs des ventes préliminaires de ses vaccins contre le Covid-19. Lundi, la société a déclaré que l’objectif a été atteint, les ventes d’injections ARN anti-covid s’élèveraient à environ 6,7 milliards de dollars, dépassant ainsi la limite inférieure de ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Après cette annonce, les actions de Moderna ont connu une hausse de 2,3%.

Après des résultats records en 2022, la société de biotechnologie américaine, Moderna, a enregistré une chute spectaculaire des ventes de son vaccin anti-Covid19 au cours du second trimestre de l’année 2023. Moderna a annoncé que son chiffre de ventes préliminaire des vaccins contre le Covid s’élèverait à 6,7 milliards de dollars en 2023.

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Après le pactole covid, Moderna parie sur de nouveaux produits pour stimuler ses ventes

La société Moderna, longtemps associée à son vaccin Covid, connaît un regain d’optimisme suite à la déclaration positive d’Oppenheimer. L’analyste d’Oppenheimer, Hartaj Singh a affirmé que le fabricant de vaccins Covid pourrait commercialiser cinq produits d’ici 2026. Suite à cette annonce, l’action de Moderna a grimpé. En effet, la fin de l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 a entraîné une diminution significative des revenus de la société biopharmaceutique en 2023.

2023 a été une année marquée par une baisse significative de la valeur des actions de Moderna. Cette baisse des bénéfices est principalement attribuée à la diminution de la demande de vaccins COVID-19. Malgré un marché du Covid en crise, les prévisions actuelles indiquent un potentiel de croissance stimulé par un pipeline diversifié. Les actions de Moderna ont clôturé en hausse de plus de 13 % mardi après qu’Oppenheimer a relevé le titre à « surperformance », affirmant que le fabricant de vaccins Covid pourrait commercialiser cinq produits d’ici 2026.

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A Madagascar aussi on doit dire: “Prenons-nous en mains”!

Lors de sa cérémonie d’investiture pour un second mandat, le samedi 23 décembre, le président malgache Andry Rajoelina, 49 ans, avait déclaré : « Madagascar est aujourd’hui en chantier, la transformation est en cours, l’émergence à l’horizon ». Malheureusement, le constat est clair, à Madagascar comme dans de nombreux pays d’Afrique, le secteur économique et industriel est en souffrance, le secteur énergie est en agonie. En matière de lutte contre la corruption, des efforts ont été faits, mais les stratégies employées restent inefficaces. Si en 2023, le monde s’est remis à vivre, Madagascar et nombreux pays africains n’ont pas repris leur marche.

Pour promouvoir un développement économique à Madagascar, l’industrialisation constitue le chemin clé. Comme dans nombreux pays africains, anciennes colonies françaises pour la plupart, à Madagascar, le secteur formel dépend fortement de l’extérieur et est incapable de répondre aux propres besoins de sa population. Une population africaine, dont plus de la moitié des 1,2 milliard d’habitants du continent est âgé de moins de 19 ans, et près d’une personne sur cinq se situant entre 15 et 24 ans. Les jeunes de ce continent ont besoin d’outils et de compétences pour prendre en main leur destin. Ainsi, l’industrialisation émerge comme la clé pour transformer la croissance démographique en un atout pour le continent.

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Après la manne du Covid, Moderna va lutter contre le cancer

Le géant américain Moderna souhaite se diversifier. Moderna lance son vaccin expérimental mRNA-4157 (V940) contre le cancer. Il est basé sur la technologie d’ARNm utilisée pour la production des vaccins contre le Covid-19. Les résultats des tests ont été révélés que l’injection permettrait de réduire de moitié le risque de rechute ou de décès en cas de cancer de la peau, lorsqu’on l’associe au médicament d’immunothérapie Keytruda de Merck. Suite à cette annonce faite jeudi matin, l’action de Moderna a grimpé.

Après que Pfizer a annoncé les prévisions négatives de vente de son vaccin Covid-19, les actions des fabricants de vaccins Covid-19 ont chuté. Cette baisse des bénéfices projetée par Pfizer est principalement attribuée à la diminution de la demande de vaccins et de traitements liés au COVID-19. Malgré un marché du Covid en crise, les actions de Moderna ont grimpé à la suite de résultats prometteurs sur son vaccin expérimental contre le cancer. Moderna a testé son vaccin ARNm, associé au médicament Keytruda(R) (Pembrolizumab) de Merck. Les essais auraient montré une réduction significative du risque de rechute ou de décès chez les patients atteints de mélanome. Ce vaccin ARN repose sur la même technologie que celle utilisée pour les vaccins contre la COVID-19. Cette technologie qui, selon la MIT Technology Review, est bon marché rapide et facile à concevoir, mais surtout : dangereuse. Néanmoins, grâce à cette « avancée » dans la technologie de l’ARNm, les gains boursiers de Moderna ont été notables. Le traitement du cancer représente une charge financière considérable, atteignant environ 14 milliards d’euros chaque année pour les 350 000 nouveaux patients, ce qui équivaut à 8% des dépenses totales de santé pour seulement 2% de la population. Les actions pharmaceutiques, de par leur implication dans ce secteur, ont évolué pour devenir des refuges de valeur.

Une hausse de près de 15% de l’action Moderna

Jeudi, Moderna et Merck ont annoncé les résultats des tests sur l’utilisation du vaccin contre le cancer et du médicament Keytruda sur des patients atteints de mélanome. Sur une période de trois ans, les patients atteints de mélanome recevant à la fois le vaccin et le médicament d’immunothérapie Keytruda ont présenté une réduction de 49% du risque de rechute ou de décès par rapport à ceux traités uniquement avec Keytruda. De plus, une diminution de 62% du risque de propagation du cancer ou de décès a été observée avec l’utilisation combinée des deux traitements par rapport à l’utilisation de Keytruda seul.

Les effets secondaires signalés étaient généralement mineurs, tels que la fatigue, la douleur au site d’injection et les frissons.

Cette annonce a fait grimper l’action Moderna de près de 15 % jeudi matin, tandis que les actions de Merck étaient en baisse de 0,3 %. Il faut dire que la performance de Moderna était au ralenti ces derniers mois avec le recul du covid. Suite à la baisse de la demande de vaccins contre le Covid-19,  l’action de la société a même connu une baisse assez conséquente mardi.

Disponible en 2025

Le vaccin expérimental contre le Cancer mRNA-4157 (V940) de Moderna est basé sur la technologie d’ARNm utilisée pour la production des vaccins Covid-19. Conçue sur mesure pour chaque receveur, l’injection se sert de l’ADN de la tumeur du patient afin d’accroître son immunité. Les résultats des tests sont basés sur des conclusions déjà publiées au début de cette année.

Selon le président de Moderna, Stephen Hoge, l’efficacité des deux traitements est durable. Notons que l’expérience a été menée sur une période de 3 ans. Il a ajouté que « les réponses sont solides comme le roc durant cette période ».  

Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, a déclaré que la société visait une disponibilité du vaccin en 2025 et qu’elle avait lancé des essais supplémentaires pour évaluer l’efficacité de la combinaison dans le mélanome à un stade avancé et dans le cancer du poumon.

Hormis celui contre le mélanome, Moderna compte développer un vaccin contre la grippe à base de la technologie à ARNm. Pour rappel, durant la crise Covid,  pour les autorités sanitaires, les vaccins à ARNm sont considérés comme les meilleurs outils de lutte contre le Covid-19. Les régulateurs internationaux ont rapidement autorisé leur utilisation. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont incité les populations à se faire vacciner plutôt que les arguments sanitaires. Actuellement, les effets secondaires non reconnus des injections ARNm continuent d’être signalés.

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Maffesoli : pourquoi je suis réactionnaire, mais pas conservateur

Michel Maffesoli est un contributeur régulier du Courrier des Stratèges. C’est aussi l’un des sociologues de référence pour notre époque, excellent analyste de l’imaginaire et théoricien du post-modernisme. Il a bien voulu nous consacrer une interview qui n’est pas loin de la confession, pour parler de la violence, des soulèvements, et de sa perception du monde. Voilà une excellente occasion de nous redire pourquoi il ne se considère pas comme conservateur, mais comme réactionnaire !

Face à la perte de repères qui domine tant notre société (et déboussole tant une grande partie de nos contemporains), il est plus que jamais nécessaire de donner un sens, une profondeur, aux mouvements collectifs qui nous agitent. Michel Maffesoli intervient ici comme un précieux indicateur pour mieux comprendre la mutation qui traverse la société actuelle.

L’émergence du post-modernisme pose la question du conservatisme et de la réaction. Il a bien voulu y répondre.

Guerre des brevets sur l’ARN : Moderna perd sa bataille judiciaire contre Pfizer

La bataille des brevets entre les géants Moderna et BioNTech-Pfizer atteint un sommet avec la récente invalidation par l’Office européen des brevets (OEB) d’un brevet clé de Moderna. Ce brevet, protégeant les “vaccins contre le virus respiratoire”, a été contesté par BioNTech, Pfizer et Sanofi. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.


L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. L’année dernière, Pfizer a réalisé 37,8 milliards de dollars de recette grâce aux ventes du Cominarty. Moderna a engrangé 18,4 milliards de dollars grâce à son Spikevax. Notons que Pfizer et Moderna ont fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires liées aux technologies de fabrication de leurs vaccins à ARNm contre le Covid-19. Mais les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Récemment, l’Office européen des brevets (OEB) a statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna.

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Quand la société française commence-t-elle sa cure de désintoxication à l’étatisme ? par Patrick de Casanove

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour qu’eux, et leurs électeurs en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». 

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Élaboration d’un algorithme pour anticiper les futures épidémies

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Cell, une équipe internationale de chercheurs de l’Université de Cologne et de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï (New York) a élaboré un modèle d’algorithme qui peut prédire l’évolution des variants du virus SARS-CoV-2. Le modèle anticipe les variants capables d’échapper à l’immunité humaine et de devenir dominants. Si de nombreuses annonces ont eu lieu durant la crise covid, les algorithmes n’ont, jusqu’ici, pas été d’une grande aide.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Cologne et de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï a élaboré un modèle prédictif de l’évolution des variants du virus SARS-CoV-2. Publiée dans Cell, l’étude intitulée “L’immunité de la population prédit les trajectoires évolutives du SRAS-CoV-2” utilise des données mondiales pour évaluer les variants. L’équipe souhaite identifier l’évolution du coronavirus Sars-Cov-2, anticiper l’apparition des foyers épidémiques, déterminer à l’avance leur localisation.

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