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À partir d’avant-hierHashtable

Le pacte démographique tout pourri de François Bayrou

Par : h16

Surprise : Bayrou est toujours en vie. Mieux, même : il émarge toujours joyeusement aux frais du contribuable, dans l’un de ces postes douillets que les Fromages Républicains Français offrent à foison aux fidèles du pouvoir. Et comme Commissaire Au Plan, le voilà qui s’exprime sur le peuple, la démographie et les retraites.

Et s’il y a bien une chose qu’on peut déduire de ses saillies, c’est que lorsque l’extrême-centre cogne, il cogne extrêmement fort : dans une note transmise à l’Agence France-Presse (AFP), celui qu’on peut désormais appeler le Commissaire Bayrou – ici, si vous avez la musique du générique de Derrick qui vous vient à l’esprit, c’est normal – a décidé de s’emparer de la douloureuse question du modèle social français et nous apporte des solutions puissamment concrètes aux problèmes qu’il nous pose.

Pour le Commissaire, il semble en effet que la façon dont la redistribution fonctionne en France impose au peuple une certaine dynamique démographique que l’actuelle pandémie aurait tendance à ralentir : dans une tirade digne d’un Edgar Morin sous coke, il s’exclame ainsi que « l’impensable étant survenu, il ne devient plus impensable » et, continuant à bousculer des chatons sans la moindre précaution, enchaîne avec un petit « un climat pessimiste pourrait peser sur le désir d’enfant de nos concitoyens ».

Ah ça, quand le Commissaire Bayrou est lancé, il ne taille pas dans la dentelle ! Et lorsqu’il évoque les solutions, ça ne mégotte pas et fait directement dans la mégatonne virile : comme « il manquerait 40 à 50 000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations », il va falloir importer à tour de bras ou procréer à tour de b vigoureusement afin de ne pas mettre en danger les retraites et la généreuse distribution sociale que le monde entier nous envie sans pour autant la recopier, même vaguement.

Finalement, un tel discours peut surprendre en ces temps de marasme de fortes incertitudes sociales et économiques, et alors que la politique française n’est plus qu’une nuée de poncifs émis entre deux borborygmes de semi-habiles médiatisés : voilà notre homme qui enjoint à pondre du lardon et donc augmenter notre population, au contraire des myriades de catastrophistes pénibles qui n’entendent qu’une réduction drastique d’icelle. Apparemment, les gens sont priés de disparaître lorsqu’on évoque le climat, la pollution, les forêts, les petits oiseaux, les ressources naturelles, mais doivent vite se reproduire lorsqu’on évoque les retraites et la distribution de pognon gratuit des autres.

En attendant le combat de titans entre Bayrou et les écolos citadins dans un octogone sans règle, on ne pourra cependant pas s’empêcher de noter aussi la vision très particulière de la société qui se dégage de ce genre de positionnement du Commissaire d’un Plan quasiment quinquennal qui sent le formica des années 60 : comment ne pas voir l’inversion des valeurs que prône ici Bayrou (et la multitude d’énarques et autres ronds-de-cuir tamponneurs que nourrissent les trop nombreuses administrations du pays) ?

En effet, jusqu’à preuve du contraire, un modèle social dans un pays est la résultante du peuple qui le compose et ne fonctionne qu’à hauteur de ce que ce peuple est capable et prêt à faire. De façon logique, il n’est pas (et n’a jamais été) dans l’attribution de nos politiciens de façonner le peuple pour le faire coller à un modèle donné. Or, ici, c’est exactement ce à quoi prétendent Bayrou et la clique de tous ceux qui, depuis des décennies, tentent toutes les politiques, tous les bricolages, tous les constructivismes, pour parvenir à faire durer ce fameux modèle social que très clairement, les Français n’ont plus les moyens ni l’envie de préserver.

Ainsi, qui est-il pour décider du niveau optimal de moutards par famille ? Croit-il encore naïvement que distribuer des aides produit réellement du gamin à la sortie, et n’entraîne pas au contraire plus d’effets pervers, ne grève pas un peu plus les budgets de ceux sur lesquels elles sont prélevées ?

Ainsi, peut-il sincèrement croire qu’on va sauver un modèle social en accueillant des étrangers dont on n’a aucune assurance qu’ils voudront y contribuer ? Et à mesure que les étrangers arrivent, le peuple changeant naturellement dans sa composition, ses attentes, voire son mode de vie, peut-on encore croire qu’il va s’adapter à ce modèle social et ne pas souhaiter, plutôt, que ce soit le modèle qui s’adapte à lui ? Serait-il surprenant que ceux qui payent pour ce modèle attendent de lui qu’il s’adapte et non l’inverse ?

Le Commissaire Bayrou montre ici qu’il travaille à l’envers du bon sens : voyant un modèle social, il attend du peuple, qui finance tout cela, qu’il s’adapte aux désirs des dirigeants, des politiciens, de l’administration. C’est tellement évident pour notre homme qu’il en oublie, avec la décontraction caractéristique de ceux qui ne payent pas pour ce genre de raisonnements et des factures qui les accompagnent, que ce modèle agonise depuis des décennies, qu’il dilapide l’héritage des années fastes, injurie les enfants et tabasse les petits enfants.

Le Plan du Commissaire semble simple : on fait des mômes, on importe des bras, et tout ira bien. Si cette recette était efficace, si elle pouvait être décrétée par des politiciens, comme elle est en application depuis 40 ou 50 ans, on devrait avoir largement pu mesurer des résultats bénéfiques. Pour le moment, on est en droit d’attendre un bilan avant de relancer le manège, surtout si l’on se doute que ce bilan ne sera pas très positif.

Et si l’on peut encore s’étonner de la présence d’un Plan, d’un Commissaire aux senteurs de formol et de l’existence même de Bayrou dans la vie politique française en 2021, on ne s’étonnera pas de voir que notre caste politique n’envisage pour la croissance et le « modèle social français » que la reproduction et l’importation. Pas un mot n’a été émis pour valoriser le capital et l’investissement, pourtant essentiels dans une société ; rien concernant la robotisation, dont la France souffre du manque de plus en plus marqué ; et bien évidemment, c’est le silence compact sur toute réduction et optimisation de la dépense publique, celle-là même qui caractérise le modèle obèse que ces clowns entendent faire tenir coûte que coûte.

Il faut se rendre à l’évidence : Bayrou et tous ceux qui encensent ce modèle social veulent simplement perpétuer cette pyramide de Ponzi générationnelle dont ils sont les bénéficiaires directs.

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Youpi, Paris s’enlaidit !

Par : h16

Jusqu’à présent, la tendance générale apparaissait comme un coup du sort. Avec les derniers rebondissements, le doute n’est plus permis : l’enlaidissement de Paris n’est pas fortuit, c’est bien un projet décidé posément, consciemment, par toute la fabuleuse équipe en charge de l’animation urbaine colorée qui tente de se faire passer pour un conseil municipal.

En effet, on se souvient qu’il y a quelques mois, la mairie s’était décidé à faire installer l’une de ces indispensables innovations qui redonnent tout son sens au mot « civilisation » (et hygiène ou urgence sanitaire de façon coïncidente) : grâce à d’intéressantes pissotières sobrement baptisées « uritrottoir », la Ville de Paris entendait redonner aux joyeux habitants la possibilité de se soulager la vessie un peu partout tout en arrosant des plantes. Je présume que nous n’avons échappé aux « crottoirs malins » qu’à la faveur d’une restriction budgétaire ou à la grogne des riverains forcés de supporter l’arrivée de ces magnifiques urinoirs rouges (parfois posés proche de bancs – pratique et subtilement aromatique).

De la même façon, si les efforts entrepris pour débarrasser la ville de sa surpopulation de rats ne semblent pas avoir porté leurs fruits, peut-être n’est-ce pas un hasard : d’une part, ces grouillants rongeurs ont le mérite de mettre un peu d’animation dans certains quartiers d’une capitale bien morte lorsque la nuit est venue ; par leur solide appétit, ils éliminent ensuite une quantité non négligeable des déchets que les Parisiens rejettent, ce qui évite aux équipes de la collecte des poubelles de s’effondrer sous une charge de travail trop importante. Mais surtout, les rats sont d’adorables petites bestioles que certains sont bel et bien tentés de ne surtout pas réguler. Enfin bon. Comme, finalement, Paris croule sous les rats et que tout ceci pose des petits problèmes de coexistence pacifique avec les contribuables, il a été décidé de doubler la période de dératisation ce qui donne une juste idée de l’ampleur de la dérive.

Parallèlement à ces efforts millimétrés pour donner à la Capitale un vague vernis hygiénique, les travaux pour lui donner un nouveau visage continuent de plus belle.

S’il apparaît encore fort tôt pour savoir si, oui non, la magnifique Tour Triangle d’Unibail (l’ex-employeur de Benjamin Griveaux – pure coïncidence) sera bien construite – en procédure accélérée grâce aux J.O. de 2024 – et viendra ajouter une nouvelle réalisation audacieuse dans la Ville Lumière, le reste de Paris n’a pas attendu, lui, pour renouveler ses petites places et ses passages un peu tristes : la mairie de Paris, jamais en retard d’une proposition vitaminée pour décorer des murs, barbouiller des places et refaire des fontaines, s’est attelée à remettre à plat une vingtaine d’endroits qu’elle avait préalablement étiquetés comme « délaissés » et a pour cela laissé s’exprimer des centaines de projets maintenant mis au vote sur les intertubes.

On frétille déjà à l’idée que des douzaines de petites places de la Capitale se réjouiront d’avoir enfin leur plug anal vert géant ou toute autre excitante invention contemporaine que la mairie nous concoctera avec son sens inné de la mesure et de la maîtrise budgétaire…

… Comme l’illustre d’ailleurs l’apparition récente d’un gros cœur géant rouge perché sur un mat à Clignancourt, arrivé là autant par hasard que par la grâce de 650.000 euros en provenance directe des contribuables parisiens du cul d’une licorne éco-consciente probablement transgender.

Chose intéressante : il ne semble pas à l’ordre du jour de réaménager quelque peu certains « lieux de vie » trépidants comme Chateau-Rouge ou la Porte de la Chapelle. Si on trouve d’amples budgets pour hisser des cœurs rouges ici ou là, s’il est toujours possible de faire gonfler des plugs verts place Vendôme, s’il y aura toujours de l’argent (dont 10%, mazette, en provenance directe du privé) pour faire apparaître des fontaines au design douteux, eh bien non, décidément, obtenir que certains quartiers soient simplement nettoyés correctement ou qu’on puisse y circuler sans frôler l’incident n’y est absolument pas à l’ordre du jour.

Sachons organiser nos priorités, que diable !

De prime abord, on pouvait n’accorder que peu de finesse et de compétences à l’Anne de Paris : ses résultats, globalement catastrophiques en matière de gestion financière, humaine ou sanitaire de la ville, ses saillies dans les médias ou les réseaux sociaux qui frisent souvent avec cet humour d’autant plus potache qu’il est totalement involontaire, son parcours flamboyant qui ne laisse aucun doute sur les coups de piston qui furent indispensables à sa carrière (qu’ils soient à scooter ou autrement), tout concourt à bien faire comprendre que la maire de Paris doit son poste bien plus à ses accointances qu’à une maîtrise quelconque du sujet.

Cependant, si l’on prend un peu de recul et avec les éléments précédents, il ne fait maintenant plus aucun doute que si de l’intelligence fut déployée, elle ne le fut certes pas et de façon évidente pour que Paris devienne et reste une fête, mais bien pour que la capitale se transforme petit-à-petit en une espèce de réserve naturelle sur une surface limitée, et un dépotoir ouvert à toutes les expérimentations les plus folles pour le reste.

La force de ce projet fou en passe d’aboutir est d’avoir toujours procédé avec la plus grande discrétion pour que personne ne se doute vraiment du dessein final.

D’un côté, la réserve naturelle est remplie de petits mammifères rigolos un peu poilus qui pédalent, trottinent et socialisent bruyamment. Elle sert d’écrin aux réceptions et autres happenings citoyens & festifs dont le but sera de financer ces lubies qui, immondes, seront bien entendu déversées de l’autre côté, loin de la réserve naturelle, au milieu des gueux dont la valeur ajoutée se réduit aux taxes et impôts locaux, encaissables rubis sur l’ongle, qu’ils ont l’obligation de payer pour continuer à jouir du bénéfice incalculable de vivre dans la Ville Lumière, que le rythme des allumages et des extinctions pousse à appeler maintenant la Ville Stroboscopique.

Oui, c’est évident : une véritable course à l’enlaidissement de Paris est lancée.

Il n’y a pas de hasard : Hidalgo cherche à camoufler les dérives budgétaires énormes de la municipalité et les lacunes maintenant monstrueuses de sa gestion en empilant frénétiquement des idées farfelues et ses enfantillages grotesques.

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