Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Guerre financière et Ukraine : les pertes sont de $150 milliards pour les USA-UE et de €208 pour l’URSS

La guerre de haute intensité en Ukraine est aussi une guerre financière : le bloc américain a perdu présentement 150 milliards de dollars (USD) et l’ex-URSS a perdu 208 milliards d’euros…

***

Qu’en est-il réellement des montants des actifs russes gelés par le bloc américain ?

Une mise au point s’impose après les déclarations intempestives des uns et des autres…

Ainsi par exemple, le prix Nobel d’économie Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances de Sa Majesté a affirmé avoir déclaré la guerre à la Russie et lui avoir volé pour plus de 1 000 milliards de dollars !

La guerre de haute intensité lancée par le bloc mené par les États-Unis (et les pays de l’Union Européenne) est aussi une guerre financière : ce bloc américain a déjà perdu présentement 150 milliards de dollars (USD) et la Russie, c’est-à-dire l’ex-URSS a perdu 208 milliards d’euros !

Les informations publiées dans les grands médias à ce sujet sont peu nombreuses et elles manquent souvent de fiabilité et de cohérence.

Cependant, il est possible de clarifier la situation des parties en présence pour ce qui concerne les aspects purement financiers de cette guerre en dehors de ses coûts directs.

En effet, seuls de rares articles publiés dans certains médias peuvent être considérés comme étant particulièrement fiables…

C’est ainsi que le FT, le Financial Times, a publié le 24 mai 2023 un article de référence de Laura Dubois du bureau de Bruxelles précisant que la chambre de compensation Euroclear avait gelé… 196,6 milliards d’euros d’actifs détenus par des entités russes dans le cadre des sanctions décidées par l’Union Européenne contre la Russie pour avoir prétendument déclenché une guerre en Ukraine.

Document 1 :

Cette chambre de compensation qu’est Euroclear a la particularité de détenir une masse considérable d’actifs pour le compte de banques, surtout de la zone euro : 35 600 milliards d’euros à la fin de l’année 2022 (d’après son rapport financier) et 37 600 milliards d’euros présentement !

Document 2 :

37 600 milliards d’euros d’actifs, c’est considérable, inimaginable, inconcevable, impensable et pourtant c’est bien vrai !

Comment est-ce possible ?

En réalité, c’est simple : Euroclear propose aux dirigeants des banques (principalement de la zone euro) d’effectuer pour leur compte et à leur place des opérations de paiements interbancaires, de conservation de titres et d’autres opérations sur des produits financiers (sur les produits dérivés par exemple).

Ainsi, les banques européennes qui souscrivent ces services d’Euroclear ne sont pas obligées de faire ces opérations elles-mêmes car c’est Euroclear qui s’en charge et qui en supporte les coûts.

En effet, les opérations concernant les paiements interbancaires dans la zone euro sont complexes et elles doivent être parfaitement sécurisées. Il en est de même pour les transferts interbancaires de titres (actions, obligations) et pour les autres opérations sur des produits financiers complexes.

Les services proposés par Euroclear sont originaux et particuliers à l’Europe. Ailleurs, aux États-Unis en particulier, ce sont les banques qui effectuent évidemment elles-mêmes toutes ces opérations de paiements, de transferts, de conservation de titres et de gestion de produits financiers.

Il est intéressant et important de noter qu’Euroclear a été créée en 1968 par… la banque américaine JPMorgan et que ce sont ses dirigeants qui ont effectivement gelé les actifs russes à la suite des sanctions décidées au niveau de l’Union Européenne le 27 février 2022 !

Cette information est publiée sur le seul site Wikipédia en anglais mais pas sur celui en français !

Bizarre, bizarre, comme c’est étrange !

Pourquoi aurais-je dit bizarre, bizarre ?

J’ai dit bizarre, comme c’est bizarre !

Par ailleurs, le cabinet international de notaires ENR (Karmi Elbert, Andrey Nazaretsky, Maxim Rakov) a précisé dans un communiqué que la chambre de compensation luxembourgeois Clearstream avait elle-aussi gelé des actifs russes à hauteur de 4,2 milliards d’euros.

Document 3 :

Enfin (?), les autorités suisses ont-elles-aussi gelé 7,6 milliards d’euros, ce qui porte le total des actifs russes gelés par des entités européennes à… 208,4 milliards d’euros.

Document 4 :

Ce sont donc les dirigeants de l’Union Européenne et ceux d’Euroclear qui ont gelé pour 208 milliards d’euros des actifs de la Russie dont les réserves se montaient à 600 milliards de dollars.

Cependant, tout le monde partout dans le monde a compris que ce sont les Américains, du moins les dirigeants actuels des États-Unis, qui ont décidé de voler ces 208 milliards d’euros.

En conséquence, plus personne dans le monde n’a plus confiance dans les systèmes bancaires européens et américains.

C’est ainsi que les dirigeants du reste du monde qui comprend 85 % de la population mondiale, sont en train de mettre en place des systèmes interbancaires transnationaux n’utilisant plus le dollar (USD), l’euro ni la livre sterling.

C’est la fin du système de Bretton-Woods et le début d’une nouvelle ère financière et monétaire mondiale.

Par ailleurs, il est étonnant de constater que les dirigeants de la Russie aient fait cette erreur monumentale de laisser pour 200 milliards d’euros dans les comptes d’Euroclear avant cette intervention militaire russe en Ukraine !

Sergey Glazyev avait pourtant parfaitement bien prévu ces sanctions financières américaines mais il a eu le très gros inconvénient de s’être présenté aux dernières élections présidentielles contre un certain… Poutine !

Paradoxalement, ce sont des financiers professionnels européens qui sont les plus inquiets des conséquences de ces sanctions américaines contre la Russie car ils ont bien compris que ce sont eux qui en seront les premières victimes, mais ils sont discrets et victimes d’une certaine omerta…

***

Ces sanctions américaines contre la Russie sont bien connues, mais les autorités russes ont évidemment réagi en gelant à leur tour les actifs du bloc américain en Russie, ce qui est moins bien connu, surtout dans les pays de ce bloc américain !

Ainsi, un article de Bloomberg de Sujata Rao-Coverley publié le 23 février 2023 précise que le gel de ces actifs du bloc américain en Russie se monte à… 150 milliards de dollars (USD) !

Document 5 :

Il est étonnant là-aussi de constater que les plus grands établissements financiers anglosaxons comme JPMorgan, BlackRock et Schroders Plc. se soient fait piéger pour ces montants… dont ces pertes ne sont pas comptabilisées dans leurs comptes !

Document 6 :

Les informations fiables sur ces pertes du bloc américain sont rares. C’est un message d’InfoDefenseFRANCE sur le canal Telegram d’Erwan Castel qui m’a permis de me pencher plus attentivement sur ces problèmes,

Document 7 :

Le canal Telegram d’Erwan Castel est la meilleure source d’information sur ce qui se passe en Ukraine.

Et encore un grand merci à ma fidèle lectrice qui me fournit encore et toujours les articles les plus pertinents…

***

Cliquer ici pour lire l’article du FT sur les sanctions américaines contre la Russie via Euroclear.

Cliquer ici pour lire l’article d’ENR sur les sanctions contre la Russie émanant de Clearstream.

Cliquer ici pour lire l’article de l’AFP-EuroNews sur les sanctions contre la Russie émanant de la Suisse.

Cliquer ici pour lire l’article de Wikipédia en anglais sur Euroclear.

Cliquer ici pour lire l’article de Bloomberg sur le gel des avoirs du bloc américain par la Russie.

© Chevallier.biz

Guerre monétaire : sabordage du leadership de l’Amérique sur le monde (actualisation au 24 mars)

Les États-Unis ont conservé leur leadership sur le Monde libre après la deuxième guerre mondiale mais ils l’ont perdu en décidant de sanctionner la Russie. La Chine ne financera plus leurs déficits…

***

[Article en libre accès]

Les dirigeants américains se sont fait surprendre à la fin des années 30 par les socialistes nationalistes allemands (les nazis) qui risquaient de dominer le monde. Ils sont intervenus en Europe et au Japon en particulier pour défendre le Monde libre, puis contre le communisme mené par l’URSS, avec succès dans les deux cas.

Par la suite, ils ont fermement défendu ce Monde libre en réussissant à faire sombrer à tout jamais le communisme en URSS et en servant judicieusement de modèle et de mentors aux dirigeants d’une nouvelle Chine séduite par la réussite du capitalisme libéral.

Ils ont donc réussi à imposer leur leadership dans le monde libéré de toutes les formes de socialismes et de communismes, à de rares exceptions près.

Cependant, les dirigeants américains ont commis une erreur majeure le 27 février 2022 en sanctionnant, c’est-à-dire en volant les avoirs russes qui se trouvaient imprudemment dans les pays occidentaux et en cherchant à pénaliser les exportations russes et d’autres activités si bien que plus personne dans le reste du monde, en dehors du bloc américain, n’a plus confiance en eux.

Un nouveau monde est donc en gestation, contre le bloc américain, cf. entre autres les articles de Pepe Escobar.

Une des conséquences importantes de cette erreur majeure que constituent ces sanctions est que les dirigeants de beaucoup de pays dans le monde, en dehors du bloc américain, ont pris la décision de diminuer leurs avoirs placés dans les bons du Trésor des États-Unis, les Treasuries

Les dirigeants chinois, avertis dès l’automne 2021 de l’intervention future de la Russie en Ukraine ont commencé à diminuer la part du placement de leurs réserves dans les Treasuries après le mois de novembre 2021 et il en a été de même pour les dirigeants d’autres pays, cf. mes articles précédents à ce sujet.

D’après les derniers chiffres publiés par les autorités américaines, entre fin décembre 2021 et fin janvier 2023, les autorités chinoises ont diminué leurs réserves en bons du Trésor américain (UST) de 180,9 milliards de dollars, soit de 17,4 % sur cette période,

Document 1 :

La tendance baissière de ces réserves chinoises en bons du Trésor américain est importante et significative bien qu’elle soit fluctuante à très court terme.

Cette nouvelle donne va avoir des conséquences importantes car ces marchés des Treasuries sont les marchés financiers les plus importants du monde.

Les intervenants sont pour la quasi-totalité des professionnels de la finance car les prix des contrats sont de l’ordre de 100 000 USD, ce qui fait que rares sont les particuliers à pouvoir investir dans ces produits financiers.

Les dirigeants de la Fed se sont déjà inquiétés de l’illiquidité des marchés des Treasuries sur certaines échéances !

En effet, cette illiquidité résulte en réalité du manque de demande par rapport à l’offre, ce qui signifie qu’il n’y a pas assez d’acheteurs pour les ventes proposées si bien que les transactions sont rares et surtout les prix de ces contrats baissent, ce qui fait monter logiquement et mathématiquement leurs rendements.

Les dirigeants de la Fed proposent des solutions qui n’en sont pas, comme par exemple de faciliter les transactions sur les Treasuries sans passer nécessairement par les seuls courtiers habilités.

L’Amérique a perdu son leadership mondial en imposant ses sanctions à la Russie, ce que craignent à leur tour tous les dirigeants de tous les pays hors du bloc américain, c’est-à-dire des pays dans lesquels vivent 83 % de la population mondiale.

Ces pays hors du bloc américain disposent de ressources naturelles considérables et ils développent déjà des techniques nouvelles que les Américains ne maitrisent pas comme par exemple les armes et les engins hypersoniques, la conception et la fabrication de semiconducteurs, etc.

Les marchés des Treasuries vont donc évoluer comme ils ne l’ont jamais fait, ce qui va bouleverser tous les autres marchés financiers.

Ainsi par exemple, dans l’anticipation de la crise à venir, les dirigeants chinois peuvent accélérer la vente des 860 milliards de dollars de Treasuries qu’ils détenaient fin janvier 2023 ce qui viendra en opposition des achats émanant des investisseurs recherchant dans ces titres un refuge avant de nouvelles turbulences financières.

De toute façon, les États-Unis ne pourront plus continuer à financer facilement les déficits de leur balance commerciale par les entrées d’argent venu du reste du monde.

Ils sont donc les grands perdants des sanctions qu’ils ont prises contre la Russie !

Pour information, tableau de la répartition des détenteurs étrangers de Treasuries à fin janvier 2023, derniers chiffres publiés par la Fed,

Document 2 :

***

Cliquer ici pour accéder aux dernières données des montants des Treasuries détenues par les étrangers.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

© Chevallier.biz

27 février 2022 : nouveau système monétaire international, nouveau monde libre

[Article en libre accès]

Abstract

Les dirigeants politiques actuellement au pouvoir aux États-Unis et leurs affidés ont créé (involontairement) de facto le nouveau système monétaire international en décidant lors du weekend des 26 et 27 février 2022 de « geler », c’est dire de voler les réserves en devises de la Russie qui se trouvaient à cette date dans des banques de ces pays et d’interdire les paiements transfrontaliers concernant la Russie.

De ce fait, ils ne domineront plus le reste du monde qui sera donc libéré de ces dirigeants politiques.

Ce nouveau système monétaire international sera basé sur le système de paiements interbancaires transfrontaliers développé par les autorités chinoises (le Cross-Border Inter-Bank Payments System, CIPS) qui devrait être étendu au reste de ce nouveau monde libre.

***

Un petit rappel historique s’impose avant d’aborder ces problèmes de paiements internationaux…

Les dirigeants politiques et financiers de la plupart des pays ont imaginé et créé en juillet 1944 à Bretton Woods un système monétaire international qui a (bien) fonctionné jusqu’à nos jours.

Il était basé sur un système de banques centrales qui géraient les réserves en devises de leur nation respective et sur lesquelles reposaient le bon fonctionnement des flux financiers transfrontaliers.

Pour comprendre ces problèmes monétaires et bancaires, il faut prendre en considération très précisément les opérations réellement mises en œuvre lors de transactions internationales…

Ainsi par exemple, lorsqu’une entreprise russe voulait vendre du pétrole brut à une entreprise chinoise, la banque chinoise de l’importateur chinois devait avoir des dollars (USD) pour pouvoir payer la banque russe de l’exportateur russe car les contrats de ventes portant sur les hydrocarbures étaient toujours libellés en USD dans le monde.

Les banques chinoises pouvaient facilement et à moindre coût se procurer des dollars auprès de la banque centrale chinoise qui dispose de plus de 3 000 milliards de dollars (USD) de réserves provenant des exportations de produits made in China aux États-Unis.

Ce système fonctionnait depuis 1944, du moins tant que les banques centrales (autres que la Fed) avaient des dollars en réserve.

Ces dollars détenus en dehors du territoire des États-Unis constituent ce qu’on appelle les Eurodollars dont la masse s’est considérablement développée au fil du temps au point de poser des problèmes qui sont actuellement mal résolus.

Ce système monétaire de Bretton Woods permettait aux Américains (c’est-à-dire aux autorités des États-Unis) de contrôler (presque) tous les paiements transfrontaliers dans le monde entier.

Il reposait sur la confiance dans le dollar (USD) et dans ces autorités américaines, ce qui signifie que, à partir du moment où cette confiance a disparu, tout ce système monétaire s’écroule et c’est ce qui s’est produit à partir de ce weekend des 26-27 février…

En effet, les dirigeants politiques actuellement au pouvoir aux États-Unis et leurs affidés ont considéré qu’ils avaient très bien réussi globalement leurs manipulations planétaires diaboliques avec cette histoire de coronavirus, et, confiants en eux, ils ont eu le plus grand tort de se précipiter imprudemment lors de ce weekend des 26 et 27 février pour prendre des mesures qu’ils considéraient comme létales pour la Russie, à savoir le vol de ses réserves de devises et le blocage de (presque) tous les paiements transfrontaliers concernant la Russie.

Cependant, ces décisions ont des conséquences que ces dirigeants politiques (actuellement au pouvoir aux États-Unis et leurs affidés) n’avaient pas anticipé : tous les dirigeants de tous les autres pays du monde ont perdu confiance dans le dollar et dans les États-Unis !

Les premiers concernés sont les dirigeants de la Chine qui craignent maintenant de ne plus pouvoir avoir accès à leurs réserves qui se montent à… 3 000 milliards de dollars dont un tiers est constitué de bons du Trésor des États-Unis, d’autant plus que leurs relations avec leurs homologues américains deviennent tendues dans la mesure où ils ne les soutiennent pas d’une façon inconditionnelle dans leur condamnation de la Russie dans l’affaire ukrainienne.

En réalité, les dirigeants (communistes !) de la Chine ont très bien anticipé depuis le début des années 2000 une telle situation car ils ont très bien compris qu’en accumulant des dollars (USD), ils devenaient dépendants des volontés des dirigeants politiques au pouvoir aux États-Unis qui pouvaient bloquer un jour tous les paiements en dollars concernant la Chine.

La banque centrale chinoise a donc constitué une entité destinée à assurer le bon fonctionnement de toutes les opérations concernant le traitement des transactions transfrontalières en renminbis : le CIPS.

Cette structure très performante peut être répliquée dans d’autres pays pour effectuer ces transactions transfrontalières dans leur propre monnaie, ce qui n’a pas encore été effectué.

L’Inde est le premier (grand) pays à mettre en place un dispositif qui s’apparente au CIPS mais pour l’instant il est limité aux relations entre les banques indiennes et les banques russes pour certains produits : des banques de ces deux pays doivent échanger dans un avenir proche leurs devises à une parité à définir, des banques indiennes recevant des roubles pour que des importateurs indiens puissent acheter des hydrocarbures et des engrais, et inversement pour des exportations indiennes en Russie à définir.

Le deuxième pays qui est en train de mettre en place un marché important (d’hydrocarbures) ne passant pas par le dollar est l’Arabie Saoudite qui propose à la Chine de facturer ses exportations directement en renminbis utilisés par la suite par les banques saoudiennes pour acheter des biens made in China.

Dans ce dernier cas, ce système monétaire embryonnaire est limité à un seul marché entre ces deux pays mais ce sont deux grands pays exportateurs (et importateurs). A terme, ce système est voué à être développé comme le CIPS chinois à partir d’une base saoudienne qui a pour vocation à essaimer dans les autres pays musulmans producteurs d’hydrocarbures et dans le monde entier sans passer par le dollar.

Le CIPS chinois est un système très performant puisqu’il intègre un grand nombre de banques dans le monde (1 190 actuellement) et qu’il est conçu pour délivrer toutes les parités monétaires sans passer par l’intermédiaire du dollar ni de l’euro qui ne seront plus de ce fait les monnaies de référence dans le commerce international.

Les autorités américaines ne pourront plus imposer leur loi à toutes les transactions effectuées dans le monde en dollars (USD).

C’est donc l’Amérique qui est finalement la grande perdante de l’après Bretton Woods, et tous ses affidés qui constituent un ensemble de moins d’un milliard d’habitants.

Le reste de ce nouveau monde libre de cette coalition est largement majoritaire et gagnant.

Ceux que l’on appelle les mondialistes, c’est-à-dire les multimilliardaires et les dirigeants des grandes banques et de quelques grandes multinationales comme Pfizer ont perdu cette bataille mais la guerre continue contre eux et contre… nous.

Ils ont fait l’erreur d’aller trop vite avec cette histoire de coronavirus et cette histoire d’Ukraine.

Ils ont oublié que le socialisme fabien repose, non pas sur une révolution, mais sur une évolution très lente… depuis 1884 !

Ainsi, ce socialisme fabien donne de très bons résultats (dans l’optique de ses partisans !) en Amérique du Nord et en Europe comme le montre le fait que le socialisme (adapté au XXI° siècle) y a fait de très grands progrès surtout depuis la chute du communisme.

Ces erreurs feront peut-être réagir positivement un grand nombre de personnes…

***

Cliquer ici pour voir un article rapportant la réaction des autorités indiennes sur ces problèmes.

Cliquer ici pour voir un article rapportant la réaction des autorités saoudiennes.

Cliquer ici pour voir un article rapportant la réaction des autorités du Bengladesh.

Cliquer ici pour voir mon article précédent sur ces problèmes.

Et je remercie une fois de plus ma lectrice qui m’a encore fourni des informations utiles pour cet article.

© Chevallier.biz

Covid-19 : mortalité normale (Insee)

Qu’en est-il réellement de la mortalité de ce covid-19 en France ?

L’Insee fournit des données statistiques fiables mais biaisées…

Curieusement, le Professeur Didier Raoult dit qu’on verra bien après la fin de l’année si le nombre de morts a augmenté ou pas d’une façon importante en 2020 à cause de cette histoire de coronavirus.

Il est inutile d’attendre la fin de l’année 2020 car il suffit de calculer pour chaque mois le nombre de décès sur les 12 derniers mois d’une année sur l’autre, c’est-à-dire de le comparer à celui de l’année précédente, ce qui revient à comparer l’évolution des décès d’une année sur l’autre sans attendre la publication des chiffres de la dernière année calendaire et donc de le faire de mois en mois.

L’Insee fournit les données mensuelles des décès en France depuis 1946, ce qui permet en quelques clics de mulot d’obtenir facilement ce graphique qui montre qu’au mois d’août 2020 l’augmentation des décès d’une année sur l’autre a été de 23 198 alors qu’elle a été de… 40 171 en octobre 2015 !

Document 1 :

Ces données ne sont pas contestables car le nombre de décès en France métropolitaine est indubitablement bien connu a posteriori avec des incertitudes marginales négligeables.

En février 2017, l’augmentation des décès d’une année sur l’autre a été de 28 735, donc supérieure à celle du mois d’août 2020 selon la même méthode d’analyse.

Dans ces deux derniers cas, et dans bien d’autres depuis 1947 le nombre de décès sur les 12 derniers mois a été supérieur à ceux des 12 derniers mois de la période finissant en août dernier !

Et sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries !

Cette histoire de coronavirus est donc bien une kolossale manipulation de l’opinion publique sans aucune justification médicale.

Il est compréhensible que les très nombreux adversaires irréductibles du Donald aient monté cette histoire de coronavirus pour l’empêcher d’être réélu en provoquant cette crise majeure, mais pourquoi le Mignon poudré a-t-il précipité les Français dans l’abîme ?

Rien ni personne ne l’y obligeait sauf un certain nombre de ses sponsors et de ses obligés…

Ses décisions auront des répercussions historiques.

Comme le disait déjà Pierre Jovanovic : c’est foutu, comme le café bouillu.

C’est irrattrapable.

Le nombre de décès sur 12 mois augmente depuis 2005 mais dans sa tendance lourde et longue car les baby-boomers commencent à arriver à un âge critique, ce qui est normal,

Document 2 :

Les variations du nombre de décès mensuel en France sont de grande ampleur mais, si le nombre de décès a été élevé en avril 2020, il a été encore plus élevé en janvier 2017 et auparavant, en particulier en 1969 sans que cela provoque des campagnes de manipulations médiatiques comme celles que nous subissons actuellement,

Document 3 :

Le nombre de décès en France aux mois de mars et d’avril 2020 a été nettement supérieur à celui des mêmes mois de 2018, année au cours de laquelle la mortalité a été supérieure à celle de 2019 (du moins du 1° mars au 5 octobre, unique série journalière publiée par les experts en désinformation de l’Insee) mais à partir du 23 mai, la différence de la mortalité (entre 2020 et 2018) est faible,

Document 4 :

Zoom sur cette période du 23 mai au 5 octobre pour les années 2018 et 2020,

Document 5 :

L’écart entre le nombre de décès en 2018 et 2020 confirme évidemment les remarques précédentes,

Document 6 :

Donc, la mortalité au cours de ces 12 derniers mois est normale en France.

Les décès en 2020 ne sont pas dus au covid-19.

La hausse des décès constatés au printemps 2020 concerne des personnes qui étaient immunodéprimées, c’est-à-dire atteintes de plusieurs pathologies, ou mieux : possédant plusieurs facteurs de risques, le covid-19 ne faisant qu’abréger leur espérance de vie qui était manifestement limitée à 2020 dans la plupart des cas.

Les personnes âgées de moins de 70 ans et en bonne santé ne sont pas mortes du coronavirus.

Le cas de l’équipage du porte-avions français Charles de Gaulle sur lequel 1 046 marins ont été testés comme étant porteurs du covid-19 sur un total de 1 760 est exemplaire : aucun décès ne s’est produit, ce qui montre par-là que ce virus n’est pas plus dangereux qu’un autre et que les mesures drastiques prises par la bande du Mignon poudré ne sont pas justifiées médicalement.

Les manipulations de l’opinion publique française sont grossières mais elles sont aussi parfois subtiles comme le montre le silence assourdissant des toubibs qui touchent… 30 euros supplémentaires par consultation pour chaque patient testé positif au covid-19 !

Copie d’écran du site officiel de l’Assurance Maladie, cliquer ici pour y accéder,

Document 7 :

Dans ces conditions, il est compréhensible que le nombre de personnes testées positives à ce covid-19 mais en bonne santé (dites asymptomatiques) explose, ce qui ne justifie en aucun cas les mesures prises par la bande du Mignon poudré dont en particulier ce couvre-feu en temps de paix.

Ces manipulations de l’opinion publique française sont grossières mais le plusse pire est que les deux tiers des Français les approuvent !

Document 8 :

La kollaboration des Français du temps du Mignon poudré dépasse celle de leurs prédécesseurs pendant la guerre…

C’est désespérant, ce qui signifie qu’il n’y a plus aucun espoir : c’est foutu, comme le café bouillu.

Dans les mois et années à venir, les Américains ne débarqueront pas en Normandie pour sauver une fois de plus les Français de la barbarie.

Par ailleurs, le Donald et ses partisans sont en pleine forme, sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries !

Document 9 :

Pour rappel, les autorités de Taïwan ont pris les bonnes mesures sans confinement, sans masques, ni couvre-feu, ni distanciation sociale et autres khonneries et seuls 7 personnes sont mortes avec (entre autres pathologies) le covid-19 pour une population de 23,8 millions d’habitants.

Idem pour le Viêt-Nam : aucun décès lié au covid-19 jusqu’en juin pour 97,6 millions d’habitants.

Autre exemple de gestion acceptable du covid-19 en Europe : celui de l’Allemagne avec 9 853 personnes mortes avec (entre autres pathologies) le covid-19 pour une population de 83,8 millions d’habitants en partie grâce à un système de santé décentralisé très libéral (les hôpitaux publics ont été privatisés par le Chancelier socialiste Gerhard Schröder).

Cliquer ici pour voir les données de la mortalité par million d’habitants associée au covid-19 dans le monde.

Comme le dit Gérard Fauré qui connait bien les milieux politiques et d’affaires aux plus hauts niveaux de responsabilités, ce qui est grave avec la drogue (et en particulier la cocaïne), c’est que les personnes qui en prennent ne sont plus elles-mêmes et elles ne peuvent donc pas prendre les bonnes décisions, ce qui peut avoir des conséquences très graves…

Les résistants à la politique du Mignon poudré représentent peut-être 5 % de la population, comme pendant la guerre, les autres collaborent plus ou moins activement…

Je suis quand même surpris que personne, à ma connaissance, n’ait fait une telle analyse des données statistiques de l’Insee sur la mortalité liée au covid-19.

© Chevallier.biz

 

Swaps : tsunami japonais puis européen ?

Une fois de plus, toute analyse doit se baser d’abord et avant tout sur l’observation de la réalité (ce qui …

Swaps : tsunami japonais puis européen ? Lire la suite »

Coronavirus : l’exemple de Taïwan

Taïwan avec 23,8 millions d’habitants n’a eu que… 5 décès à déplorer sur des personnes atteintes de ce coronavirus !

Taïwan, c’est un tiers de la France, trois fois la Suisse.

C’est le pays qui a le mieux réussi, et de loin, à protéger efficacement sa population de ce virus et sans confinement !

Comment ? Pourquoi ?

Les réponses sont simples, tout est simple, comme toujours…

Tous les ans, des virus se propagent dans l’hémisphère Nord en hiver. Personne ne sait comment ces épidémies naissent ni comment elles réussissent à prendre de l’ampleur ni pourquoi elles partent généralement de la Chine.

Ce sont souvent des virus de la grippe (influenza) et des coronavirus dont personne ne parlait dans les médias au cours des années précédentes.

Cette année, c’est ce Covid-19 qui domine les autres virus et il ne provoque pas plus de morts pour ce type de maladie transmissible que pour les années précédentes car la mortalité due à la grippe est moins importante que les années précédentes.

Comme ce coronavirus n’est pas d’origine de Taïwan, les autorités ont tout simplement contrôlé drastiquement et très efficacement toutes les personnes entrant à Taïwan depuis que l’épidémie a été connue, partant de la Chine toute proche (à 180 km).

Tout personne entrant sur le territoire de Taïwan devait et doit être testée (au coronavirus) et si elle est positive, elle est obligatoirement mise en quarantaine stricte tant qu’elle porte ce virus.

Et il en est de même pour toutes les personnes qui ont pu être en contact avec ces primo-infectés.

Dès lors, ce coronavirus n’a pas pu se propager dans la population qui a pu continuer à travailler normalement, sans être confinée, évidemment.

Simple et efficace !

Tout pays indépendant et souverain a un territoire, des frontières. Il lui appartient de les contrôler et de les défendre. C’est simple mais c’est quand même trop compliqué à comprendre pour des fonctionnaires et des hommes politiques occidentaux…

La décision d’interdire aux gens de travailler, sous prétexte de ce coronavirus, en obligeant les gens à rester confinés chez eux, est complètement folle.

Elle a des conséquences qui seront dramatiques.

Le confinement n’arrête pas la propagation du coronavirus comme le montre clairement ce qui se passe en Espagne, en Italie et en France.

Pour rappel, pendant le confinement, la production, c’est-à-dire la création de richesse s’effondre et en même temps, comme dirait l’Autre, les autorités publiques distribuent de l’argent… qui n’existe pas !

C’est de la création monétaire indue, ex nihilo qui est toujours létale.

La zone euro est la plus touchée, pour toujours.

© Chevallier.biz

 

Planche à billets : le Liban en dépôt de bilan !

Le Liban est au bord du défaut de paiement, c’est-à-dire du dépôt de bilan !

C’est un très bel exemple de création monétaire indue passant par la planche à billets, et qui se passe actuellement.

Et c’est encore notre ami Pierre Jovanovic qui en donne des témoignages particulièrement significatifs, cliquer ici pour accéder à son site et plus particulièrement pour les articles publiés au cours de ces deux dernières semaines à ce sujet.

Pierre Jovanovic est le seul journaliste économique qui comprend ces problèmes de création monétaire et leur importance, cf. entre autres son livre sur Adolf Hitler et la revanche de la planche à billets.

Pour ce qui me concerne, je donne dans cet article les raisons pour lesquelles le Liban en est arrivé à cette situation catastrophique sur la base de données officielles et donc fiables publiées par la banque centrale du Liban qui porte encore son nom en français, à savoir la Banque du Liban car il s’agit là d’une survivance de la période révolue pendant laquelle la France exerçait une influence considérable dans le monde et en particulier au Proche-Orient…

***

La planche à billets fonctionne à plein tube au Liban comme le montre l’envolée des billets en circulation (Currency) en livres libanaises (LBP, Lebanese Pounds) surtout depuis les mois de septembre-octobre derniers,

Document 1 :

Cette création monétaire indue se développe à la vitesse grand V car entre fin août et fin décembre 2019, soit en 4 mois seulement, la masse de ces billets en circulation en livres libanaises a presque doublé pour atteindre plus de 10 000 milliards de livres !

Les Libanais se ruent dans leurs banques pour essayer de récupérer de l’argent, leur argent en billets.

C’est le bank run et la situation continue à s’aggraver comme l’indique le dernier communiqué, en français (!) de la Banque du Liban,

Document 2 :

297 milliards de livres supplémentaires ont été mis en circulation pendant la première semaine pleine de 2020 (derniers chiffres publiés à ce jour) !

Le cours du dollar dans la rue est aux alentours de 2 700 livres, largement supérieur au cours officiel d’après les constations de Pierre Jovanovic et ce sera pire dans l’avenir.

En même temps (comme dirait l’Autre), les Libanais s’appauvrissent à vitesse grand V comme le montre la diminution de leur épargne de… 972 milliards de livres en une seule semaine seulement !

Cette épargne des ménages libanais correspond à l’agrégat monétaire M2-M1 dont les chiffres publiés par la banque centrale montrent le grand plongeon qui va donc encore s’accentuer !

Document 3 :

Auparavant, les Libanais utilisaient deux monnaies qui étaient alors en circulation : les livres pour les dépenses courantes et les dollars (USD, des États-Unis) mais surtout depuis le mois de septembre, ils ont de très grandes difficultés pour se procurer de dollars car leurs banques en manquent cruellement elles-mêmes.

En effet, pour avoir des dollars, les banques libanaises doivent en recevoir lors du paiement des entreprises établies au Liban qui exportent en vendant leurs produits payés en dollar (USD) ou en devises fortes et fiables comme l’euro ou la livre anglaise.

Or, les importations sont 5 fois plus élevées que les exportations !

Document 4 :

Sommes en milliards de dollars (USD), données mensuelles.

En d’autres termes, les produits libanais exportables sont peu nombreux alors que le Liban importe la plupart des biens et des services qui y sont utilisés.

La balance commerciale libanaise est donc largement déficitaire, comme dans presque tous les pays non producteurs d’hydrocarbures dominés par les musulmans.

Pendant des années cette situation a pu perdurer car les banques libanaises enregistraient des entrées de capitaux en devises fortes, dont surtout en dollars (USD) provenant d’opérations qu’elles n’auraient jamais dû faire avec des clients qu’elles n’auraient jamais dû avoir…

En effet, les paiements de beaucoup de trafics d’armes et de drogues et de détournements d’argent public des pays musulmans passaient habituellement et traditionnellement par l’intermédiaires de banques libanaises, ce qui constituait des rentrées d’argent qui équilibraient la balance des paiements.

Les Libanais pouvaient alors se procurer facilement des dollars pour payer certaines transactions de montants importants, comme par exemple les loyers, les transactions immobilières, etc., ce qui n’a plus été le cas à partir de la fin de l’été dernier.

Par ailleurs, les banques libanaises qui manquaient de liquidités pouvaient et peuvent encore s’en procurer auprès de la banque centrale mais à des taux particulièrement élevés, de l’ordre de 10 % !

Document 5 :

En effet, il fallait et il faut offrir de tels taux particulièrement rémunérateurs pour attirer des capitaux de façon à faire perdurer ce système fondamentalement vicié à sa base.

C’est ainsi que les banques libanaises pouvaient offrir des taux supérieurs à 10 % alors que les mêmes taux de base en Europe sont négatifs !

Elles pouvaient le faire car elles faisaient payer très cher leurs clients douteux qui étaient quand même heureux de pouvoir ainsi faire ces opérations bancaires condamnables en d’autres pays.

Les banques libanaises étaient et sont encore prospères avec des multiples d’endettement qui donnent l’impression (fausse) d’être fiables.

Ainsi, la principale banque libanaise Audi Bank, a un leverage de l’ordre de 10, ce qui est parfait… tant que le système bancaire ne s’effondre pas !

Document 6 :

Sommes en millions de livres libanaises.

Les réserves du Liban accumulées précédemment sont très faibles et insuffisantes pour sauver la situation,

Document 7 :

***

La situation actuelle du Liban est sans issue car l’hypertrophie monétaire y est considérable comme le montre le fait que la masse monétaire M3 (205 681 milliards de livres fin novembre 2019) correspond à… 245 % du PIB annuel courant en livres pour 2019 estimable aux alentours de 50 000 milliards, chiffre non actualisé officiellement.

Pour information (ou pour rappel) : la masse monétaire M3 ne devrait pas dépasser… 80 % du PIB annuel courant.

La crise libanaise va donc inéluctablement s’aggraver dans l’avenir proche.

Ses conséquences sont et seront pires que les conditions qu’ont supportées les Libanais lors de la guerre civile au cours de laquelle les différentes milices se sont affrontées.

Evidemment, les autorités américaines et certaines grandes entreprises américaines (des États-Unis) ont gentiment laissé le Liban sombrer dans cette création monétaire létale à terme et elles l’aggravent même un peu…

Ainsi par exemple, comme le rapporte Pierre Jovanovic, Visa et Mastercard ont retiré récemment la possibilité à leurs clients de faire des transactions bancaires par l’intermédiaire de leurs cartes de paiement et de crédit adossées aux banques libanaises.

Les chiites libanais du Hezbollah qui ont pris le pouvoir au Liban seront vaincus non pas militairement par leurs adversaires mais par la bulle monétaire létale qui s’est développée dans leur pays.

La guerre du XXI° siècle est monétariste.

Elle est a priori plus douce qu’une guerre de haute intensité mais elle a des conséquences finalement pires, plus graves et plus durables.

Cliquer ici pour accéder aux statistiques de la Banque du Liban dont les données de cet article sont tirées.

© Chevallier.biz

❌