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Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.

Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD  256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.

Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.

Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…

Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.

Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.

Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.

Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ? © MiniMachines.net. 2024.

Les Samsung Galaxy Book4 Ultra débarqueront sous Meteor Lake

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La nouvelle gamme de Samsung est prévue pour février 2024, deux diagonales de Galaxy Book4 Ultra en 14 et 16 pouces qui emploieront des processeurs Intel Meteor Lake dans des propositions très différentes. L’unique 14 pouces sera disponible en Core Ultra 5 et 7 tandis que le modèle 16 pouces embarquera jusqu’au Core Ultra 9 épaulé par une GeForce RTX 4070. Ce 16 pouces sera déclinés en trois versions distinctes.

Ce sont de très belles machines mais je n’ai pas pu obtenir le détail de leurs tarifs pour le moment. Très bien construites elles montraient de très bonnes performances dans un châssis très impressionnant pour le modèle Ultra. Fin, léger, agréable à l’oeil et au toucher, avec une superbe image à l’écran et un traitement anti reflet très efficace. 

Ces machines clairement haut de gamme chez Samsung sont annoncées pour la sortie des nouveaux processeurs Intel mais elles montrent ici un défaut encore trop récurrent dans la communication des entreprises au sujet de ces puces. Impossible de savoir  quel processeur est embarqué. Et on a vu lors de la présentation des Meteor Lake qu’un Core Ultra 7 ou un Core Ultra 5 pouvaient designer 5 puces différentes pour chaque modèle. Si il n’y a pas de doute sur le Core Ultra 9 c’st parce qu’un seul modèle est annoncé pour le moment, mais il va falloir que les constructeurs soient un peu plus précis dans leur communication technique.

Pour le reste, Samsung a fait des choix drastiques afin de limiter au maximum l’épaisseur de ses engins. On retrouve, par exemple, de la mémoire vive soudée en LPDDR5x et je n’ai pas vu d’accès facile au stockage embarqué. Cela permet de proposer un 16″ avec un processeur haut de gamme et un circuit graphique GeForce RTX 4070 dans une coque de 17 mm d’épaisseur mais cela ferme évidemment certaines possibilités d’évolution. La marque propose différents choix techniques intéressants comme d’excellents écrans, vraiment très impressionnants en vrai avec des dalles AMOLED très profondes. Un chargeur compact en USB Type-C même si il ne semble pas exploiter de technologie GaN.

Un clavier très confortable et un pavé tactile gigantesque sur le modèle 16″. La version Galaxy Book4 Pro 360 16 proposera également un support de stylet actif pour mieux exploiter sa charnière rotative sur 360° comme une tablette. Impossible d’avoir une idée d’une quelconque nuisance sonore dans le brouhaha ambiant mais l’engin faisait tourner un jeu Triple A en FullHD sans chauffer.

J’espère pouvoir prendre en main le 14 pouces qui a l’air vraiment superbe même si j’ai un peu peur du prix final du produit… Les configurations devraient débarquer en Europe vers le mois de février en gris et argent.

  Galaxy Book4 Pro 14 Galaxy Book4 Pro 16 Galaxy Book4 Pro 360 16 Galaxy Book4 Ultra 16
Processeur Intel Core Ultra 5
Intel Core Ultra 7
Intel Core Ultra 7
Intel Core Ultra 9
Mémoire vive 16 / 32 Go LPDDR5X soudée 16 / 32 / 64 Go LPDDR5X soudée
Stockage 256 Go / 512 Go / 1 To
NVMe PCIe
M.2 2280
512 Go / 1 To
NVMe PCIe
M.2 2280
512 Go / 1 To / 2 To
NVMe PCIe
M.2 2280
Circuit graphique Intel Arc Xe NVIDIA GeForce RTX 4050 6Go
NVIDIA GeForce RTX 4070 8Go
Ecran 14 pouces
2880 x 1800 pixels
48 – 120 Hz VRR
AMOLED
Tactile
400 nits
120% DCI-P3
16 pouces
2880 x 1800 pixels
AMOLED
48 – 120 Hz VRR
Tactile
400 nits
120% DCI-P3
16 pouces
2880 x 1800 pixels
AMOLED
48 – 120 Hz VRR
Tactile + stylet actif
Charnière 360°
400 nits
120% DCI-P3
16 pouces
2880 x 1800 pixels
AMOLED
48 – 120 Hz VRR
Tactile
400 nits
120% DCI-P3
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen2 Type-A
1 x HDMI 2.1
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x Lecteur de cartes MicroSDXC
Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3
 Batterie et chargeur 63 Wh
Chargeur 65 Watts
76 Wh
Chargeur 65 Watts
76 Wh
Chargeur 65 Watts
76 Wh
Chargeur 140 Watts
Multimédia et autres

Quatre Haut parleurs  : 2 HP 2 x 5 Watts pour les basses et 2 Tweeters 2 watts
Compatibilité Dolby Atmos
Webcam 2MP (1080p)
Double micro avec correction de bruit
Clavier Chiclets rétro éclairé + large pavé tactile

Dimensions et poids 312 x 224 x 11,6 mm – 1.23 kg
Aluminium, verre et plastique
Partiellement recyclés
355 x 250 x 12,5 mm – 1,56 Kg
Aluminium, verre et plastique
Partiellement recyclés
355 x 252 x 12,8 mm – 1,66 Kg
Aluminium, verre et plastique
Partiellement recyclés
355 x 250 x 16,5 mm – 1,86 Kg
Aluminium, verre et plastique
Partiellement recyclés
Système d’exploitation

Windows 11

Les Samsung Galaxy Book4 Ultra débarqueront sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Le prochain Exynos 2400 sera plus rapide grâce au RDNA 3 d’AMD

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Le nouveau SoC de Samsung promet beaucoup. Avec une architecture plus moderne, un gros focus sur les calculs d’AI et la présence d’un circuit graphique dérivé du RDNA 3 d’AMD, la puce aurait de beaucoup plus larges capacités.

On parle d’une augmentation de la puissance de calcul de base de 1.7 fois. L’Exynos 2400 devrait proposer plus de réactivité dans tous les usages mais son gros point fort dépendra de ses éléments secondaires. La partie Intelligence Artificielle ferait ainsi un bon en avant avec un NPU qui afficherait 14.7 fois les performances du précédent SoC maison de la marque. De quoi répondre aux usages de plus en plus intensifs de l’IA dans divers outils logiciels aujourd’hui.

L’alliance avec AMD donnerait également un coup de boost au circuit graphique Xclipse 970 basé sur une architecture RDNA 3 que l’on connait bien dans le monde des minimachines puisqu’il permet à des puces x86 AMD Ryzen de proposer des performances très convaincantes dans une enveloppe thermique très faible. Sur les SoC ARM évidemment, cette enveloppe sera réduite au minimum mais la solution serait capable de nombreuses choses dont la prise en charge du Ray Tracing.

De quoi donner suffisamment de performances pour que le Exynos 2400 puisse faire un peu d’ombre aux propositions de Qualcomm sur la scène ARM haut de gamme ? Ce serait une excellente nouvelle pour le marché avec une rivalité qui obligerait sans doute Qualcomm à réviser son approche tarifaire. Et si ce circuit XClipse 970 n’est pas encore au niveau, il apportera sans doute un niveau de performances très suffisant pour une majorité d’utilisateurs. Il faut également prendre en compte que cette approche de conception entre AMD et Samsung est renforcée sur la durée par un contrat à long terme. De quoi assurer une progression des puces de la marque dans le futur. Le nouveau SoC est prévu pour 2024.

Source : Samsung

Le prochain Exynos 2400 sera plus rapide grâce au RDNA 3 d’AMD © MiniMachines.net. 2023.

Samsung présente une mémoire LPCAMM rapide et basse conso

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Vous vous souvenez des mémoires CAMM de Dell ? Samsung présente à son tour des LPCAMM avec une visée pas inintéressante. L‘idée de Dell était d’offrir des modules de mémoire allant de 16 à 128 Go de DDR5 pour équiper des stations de travail mobile. Chez Samsung la solution est un peu différente.

Un module CAMM de Dell et son intégration sur une carte mère

Les modules LPCAMM comme les CAMM sont un nouveau format de mémoire vive. Un format dont l’acronyme CAMM résume assez bien l’idée générale : Compression Attached Memory Module. Au lieu d’avoir une barrette SoDIMM traditionnelle qu’on enfonce dans un support en plastique en relief sur la carte mère, on pousse un module contre un support soudé à plat sur la carte avant de le visser. Cela permet de gagner en épaisseur et en densité de mémoire.

Avec la LPCAMM, Samsung veut proposer ce type de module dans plus de machines et améliorer le sort de celles-ci. De plus en plus de solutions embarquent de la mémoire LPDDR5 directement soudée sur leur carte mère. Ce qui permet aux constructeurs de gagner en finesse tout en proposant un composant à faible consommation d’énergie. Evidemment, le revers de la médaille est que ces appareils ne peuvent pas les faire évoluer. En utilisant les mémoire LPCAMM de Samsung, les mêmes machines pourraient changer de composants tout en conservant une finesse quasi équivalente. Le fait d’utiliser de la mémoire LP ou Low Power, permettrait aux constructeurs de proposer la même autonomie que la LPDDR classique.

Samsung indique que son module permettra d’utiliser 60% d’espace en moins que de la mémoire SoDIMM classique1. Que les performances globales de cette mémoire augmenteraient de 50% et que la consommation sera 70% plus efficace. Evidemment ces chiffres sont sortis du chapeau de Samsung et on ne sait pas contre quel type de mémoire la marque mesure ses modules. Il n’empêche que le format semble pertinent à la place des solutions juste soudées. Il permet à un acheteur de pouvoir faire évoluer facilement sa machine.

Les premiers modules de LPCAMM devraient sortir cette année avec des vitesses élevées et des capacités de 128 Go en un seul module. La marque ayant pour ambition de souder pas moins de 4 modules 32 Go sur un seul composant. Reste à connaitre les tarifs et la popularité de ces modules. Pour le moment, nous n’avons pas croisé beaucoup de solutions embarquant de la CAMM chez Dell et l’approbation du format comme une nouvelle norme par le JEDEC n’a pas changé la donne.

La nuance pour Samsung est peut être dans la possibilité d’utiliser cette nouvelle mémoire à basse consommation dans le monde des serveurs. Les constructeurs comme les clients de ces solutions professionnelles étant toujours à la recherche d’une grosse densité de mémoire vive et à la chasse aux watts superflus, l’arrivée du format LPCAMM pourrait être très bien accueillie par ce segment. Ce ne serait pas  la première foi qu’un nouveau format ferait ses armes chez les professionnels avant de descendre dans la rue. Pour ce type de mémoire, cela pourrait déclencher une production de masse minimale qui permettrait de baisser le coût de production et de rendre ces modules plus abordables pour le grand public. Reste que si Samsung est pour le moment seul sur ce marché, il sera toujours moins enclin à suivre le cours très concurrentiel de la mémoire vive.

Samsung présente une mémoire LPCAMM rapide et basse conso © MiniMachines.net. 2023.

Samsung et AMD continuent de collaborer pour de nouveaux SoC

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Les premières annonces d’un travail commun entre Samsung et AMD pour concevoir des SoC aux capacités graphiques évoluées commencent à dater. C’est en 2019 que les deux marques débutaient leur association autour de cette idée de proposer une puce mobile capable de rivaliser avec une console.

En 2021, les Samsung et AMD annonçaient l’arrivée d’un premier SoC Exynos issu du fruit de leur travail et en 2022 était lancé le Exynos 2200 avec un circuit Xclipse AMD RDNA2. Un premier fruit tombé un peu loin du tronc des promesses faites puisque ses performances graphiques n’étaient pas aussi extraordinaires qu’espérées. Après tout, tout dépend de ce que l’on appelle « console ».

Ce travail d’intégration et d’optimisation est forcément un marathon technique et le renouvellement de cette collaboration est évidemment une bonne nouvelle. Samsung et AMD poursuivent donc leur travail commun qui consiste à apporter des fonctions avancées, comme le Ray Tracing, sur les solutions mobiles. Mais je me  demande dans quelle mesure la croissance en popularité du streaming de jeux sur mobile ne va pas être un frein à l’adoption de ces technologies. Si on additionne ce point avec les propositions concurrentes offertes par Apple et Qualcomm sur le segment. Ainsi que par l’apparition de solutions mobiles totalement indépendantes comme les consoles PC. Le chemin envisagé par le duo me semble devenir un véritable parcours du combattant.

A vrai dire, je n’ai jamais vu personne véritablement chagriné par l’absence de Ray Tracing sur un jeu mobile. La plupart des utilisateurs que je connais sont plus concernés quand on leur parle d’autonomie ou de chauffe de leurs portables. Pas vraiment par la qualité graphique des reflets d’une flaque d’eau dans un jeu mobile. Si le travail mené par les deux sociétés passe par une baisse de la chauffe et de la consommation de leur futur Exynos plutôt qu’une montée en gamme des compétences graphiques, il y aura sans doute quelque chose à étudier de près dans leur proposition. Si les deux objectifs de performance et de consommation sont tenus, les puces Xclipse deviendront évidemment un nouvel Eldorado.

PS : Pardon pour le Lens Flare dans la vignette d’intro, mais pour moi l’intégration du Ray Tracing sur un écran mobile cela me rappelle furieusement la mode des effets d’éclairage de ce type dans certains jeux. Le premier Colin MCRae Rally par exemple. Un Lens Flare, c’est mignon mais ça change finalement pas grand chose… Et pourtant l’éditeur avait mis cela en avant comme une vraie révolution.

Samsung et AMD continuent de collaborer pour de nouveaux SoC © MiniMachines.net. 2023.

Samsung Galaxy Book3 : une gamme complète du 13.3 au 16 pouces

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La gamme Samsung Galaxy Book3 se dévoile sans grosse surprise autour d’une architecture uniquement Intel. Dans la gamme Raptor Lake mobile, Samsung a été piocher dans toutes les propositions mobiles. De quoi s’adresser à tous les profils du marché.

Plein d’étoiles pour construire une Galaxie

La gamme débute avec le Samsung Galaxy Book3, un 15.6″ très classique construit autour d’une puce plus surprenante. Un Core i7 Alder Lake-U, généralement destinée aux ultraportables de plus petites diagonales. L’idée est probablement ici de fournir un engin capable de répondre à un large panel d’utilisateurs non spécialisés. Des gens qui ne vont pas employer un portable comme un outil ni nomade, ni ultraperformant mais plutôt comme un engin de connexion et de travaux classiques. 

Il sera équipé avec jusqu’à 16 Go de mémoire vive, de la LPDDR5 soudée sur sa carte mère et un stockage pouvant atteindre 512 Go en M.2 2280 NVMe. Très logiquement, le reste de son équipement devrait être classique. On retrouvera une dalle IPS en FullHD avec un rafraichissement de 60 Hz. Rien de véritablement extraordinaire mais la promesse d’une construction solide pour des usages très variés. Samsung aurait pu employer une puce plus commune sur cet outil, le format 15.6″ n’a pas besoin d’un processeur dont le TDP de base est de 15 watts seulement. Pour autant il me semble que cette démarche est intelligente. Il ne sert à rien dans beaucoup de cas de proposer un processeur surpuissant, gourmand et cher pour équiper des postes basiques. Le Samsung Galaxy Book3 fait donc un pari inverse, comme les puces Intel Alder Lake-U sauront parfaitement remplir le cahier des charges de la majorité des postes de travail, il est inutile d’employer des puces plus bruyantes et consommatrices d’énergie. 

C’est un choix qui est à mon avis intéressant  et qui démarque le constructeur de beaucoup de ses concurrents. Certains restent coincés dans une idée très formatée de leurs propositions. Cela restera néanmoins un engin que j’imagine très confidentiel chez Samsung. Il sera proposé dans des flottes, pour équiper des PME mais probablement pas mis en avant par la marque. Il n’est pas listé dans la boutique du constructeur. C’est pourtant l’entrée de gamme 2023 chez Samsung même si il faudra compter 1299€ pour vous le procurer.

Un modèle Samsung Galaxy Book3 360 sera déployé dans la même diagonale de 15.6 pouces mais également en 13.3 pouces. Comme son nom l’indique, la charnière s’ouvrira sur 360° pour permettre une utilisation en mode tablette comme dans un format portable classique. Les dalles évoluent en conséquence avec l’apparition d’une surcouche tactile avec prise en charge de stylet actif, de modems 5G optionnels et surtout d’une technologie Super AMOLED 60 Hz pour offrir une belle image dans toutes les conditions. Le processeur choisi est un Alder Lake-P pouvant aller jusqu’au Core i7 accompagné de 8 à 16 Go de mémoire vive et jusqu’à 512 Go de stockage. Ticket d’entrée ? 1399€ pour le prix de base de ces engins.

Le Galaxy Book3 Pro sera ensuite proposé en 14 et 16 pouces pour un tarif qui semble d’un coup s’envoler bien plus haut. Comptez 1999€ pour le modèle le moins bien équipé de ces engins. La qualité globale évolue avec l’apparition d’une dalle Dynamic AMOLED 120 Hz qui proposera du 500 nits en luminosité et une diagonale en 16:10. Les puces embarquées seront des Alder Lake-P pouvant aller là encore du Core i5 jusqu’aux Core i7 accompagné de 8 à 32 Go de mémoire vive, et de 256 Go à 1 To de stockage NVMe. Des dérivés « 360 » permettront de bénéficier d’une charnière souple offrant alors une dalle tactile et compatible S-Pen.

Enfin, on atterrit sur la version Ultra du Galaxy Book3, un modèle 16″ disponible en Intel Core i7 ou I9 de 13e Gen. Il sera disponible en 16 ou 32 Go de LPDDR5 et équipé de 512 Go ou 1 To de stockage. Principale différence pour cette version par rapport au reste de la galaxie, la présence optionelle d’un circuit graphique secondaire. Si tous les autres Samsung Galaxy3 exploitent le chipset Intel Iris Xe intégré à leur processeur, ce modèle peut également compter sur une solution Nvidia GeForce RTX 4050 ou RTX 4070 qui lui apportera évidemment plus de possibilités graphiques.

Petit problème, l’engin démarrera en Core i7 RTX 4050 à 3499€. La version Core i9 / RTX 4070 sera commercialisée à 3899€. Des tarifs élevés et difficiles à justifier par rapport aux usages proposés qui n’ont finalement pas grand chose de plus que des modèles de machines actuels bien moins chers. Je ne vois toujours pas ce qui justifierait qu’on paye un engin presque 4000€ alors qu’il existe des machines aux possibilités équivalentes pour moitié moins cher sur le marché actuel. Les Samsung Galaxy Book3 Ultra sont sans conteste de très belles solutions mais qui n’apportent rien de révolutionnaire. Que l’utilisateur final puisse gagner quelques secondes pour un travail identique par rapport à un engin deux fois moins cher ne me parait pas réellement une bonne raison d’investir dans ces modèles.

D’un point de vue services et connectique, chaque machine propose un lot de fonctionnalités différentes mais on retrouve des éléments communs comme le recours au Thunderbolt 4 systématique plus ou moins bien accompagné suivant les modèles. Un port HDMI 1.4 ou 2.0 est toujours présent ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC et un jack audio. Samsung a également tenu à  conserver sur ses machines un port USB Type-A pour plus de praticité. Les poids et dimensions des machines dépendent évidemment des différentes diagonales mais toutes semblent proposer un système audio composé de quatre enceintes AKG avec 2 Woofers et 2 Tweeters pour un rendu sonore spatialisé, une webcam FullHD et une combinaison clavier et pavé tactile de qualité.

Moins de technique, plus de lifestyle. Samsung ou l’informatique à la mode Tik Tok

J’emploie le terme « semble » un peu plus haut parce que Samsung a beau proposer des engins dont le ticket d’entrée est de 1299€, la marque ne daigne pas proposer de fiches techniques pour toutes ses machines. La communication du groupe se borne à livrer les informations techniques sur ses modèles les plus onéreux et dans les diagonales les plus élevées. Les versions plus basiques passent à la trappe. Sur son site, le constructeur ne liste que les Samsung Galaxy Book3 Pro et Ultra et ne détaille alors pas grand chose des éléments de base des engins.

L’autonomie de cet engin à 3499€ minimum ? C’est « Beaucoup » d’après le constructeur…

On veut vous faire vivre « une expérience » mais on oublie les fondamentaux du genre. Je sais bien que certains acheteurs se basent avant tout sur le ressenti qu’ils ont avec leurs machines mais je trouve tout de même étonnant qu’une présentation comme celle du Galaxy Book3 Ultra à 3499€ minimum ne détaille pas un tant soit peu les éléments techniques qui le composent. 

Un simple listing de fiches techniques pour les différentes machines serait appréciable. Si certains vont se contenter de jolies photos pour faire leurs emplettes, je doute qu’un acheteur un peu consciencieux n’ait pas besoin d’un récapitulatif clair et lisible de ces offres pour qu’il puisse mettre dans la balance suffisamment d’éléments avant de faire son choix. Cette mode qui consiste à proposer des pages « inspirantes » sans éléments techniques de base comme les dimensions complètes des engins ou leur… autonomie me parait plutôt contre productive. Mais peut être que je suis un vieux con qui ne sait pas s’amuser à investir entre 1300€ et 3900€ un peu au hasard.

Je me rends bien compte que Samsung produit des machines pour un marché global et que les modèles vendus en Europe ou en France ne seront pas les mêmes que pour d’autres marchés. Que proposer des fiches techniques est complexe dans ces conditions. Mais d’un autre côté l’ensemble des concurrents de la marque est confronté aux mêmes problématiques et tout le monde parvient à proposer des détails techniques complets de leurs produits. Chez Lenovo, HP, Asus, Acer, MSI ou Dell, on retrouve l’ensemble des détails techniques des produits. Chez Samsung, même dans la boutique en ligne, on me laisse commander un Galaxy Book3 Pro à 2000€ sans jamais m’informer de ses dimensions complètes en largeur ou en profondeur ni même sur l’autonomie sur laquelle je pourrais compter.

Samsung Galaxy Book3 : une gamme complète du 13.3 au 16 pouces © MiniMachines.net. 2023.

Samsung Flex : des assouplissements d’écrans au CES 2023

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Samsug Flex est une gamme d’écrans originaux qui proposent une certaine souplesse dans leur utilisation. On parle de dalles pliantes mais aussi d’écrans enroulables. Une technologie que mixe aujourd’hui le fabricant pour proposer un prototype de tablette et un écran de bureau au CES 2023.

Plus le temps passe et plus la technologie des écrans souples mûrit. Si la gamme pliante reste pour moi un investissement assez hasardeux pour le moment, dans le sens où je n’ai toujours pas vu une technologie de ce type sans défauts rédhibitoires. Il est important de constater que les constructeurs proposent de nouvelles choses qui sont parfois fort appétissantes.

Samsung Flex Hybrid : une tablette toute en souplesse

La Samsung Flex Hybrid est une tablette qui combine à la fois une charnière pliante mais également un élément déroulable sur un côté. On a un petit carnet assez haut dans la poche quand elle est pliée. Puis on l’ouvre en deux et le carnet s’est transformé en un affichage de 10.5 pouces de diagonale au total en 4:3 parfait pour la lecture de documents. Il est ensuite possible de modifier encore l’affichage en tirant sur un côté de l’écran qui se déroule. Résultat on se retrouve avec une solution de 12.4 pouces et un passage au format multimédia 16:10.

Le dispositif est assez bluffant dans son approche et on peut imaginer de nombreux usages à celui-ci. Pratique pour se déplacer une fois fermé. Plus robuste avec son dos protecteur plié en deux dans un bagage et que l’on peut déplier calmement au besoin. Il lui reste malgré tout les défauts classiques de ce type de produit. Une charnière pliante qui sera visible quoi qu’il arrive, un prix qui devrait être absolument délirant en combinant les deux technologies et une utilisation très précautionneuse au final. Entre la pliure et l’enroulement, les raisons de poser un souci mécanique à l’ensemble ou à le rendre sensible à la poussière et l’humidité sont légion.

Samsung Flex Solo et Samsung Flex Duet

Avec cet écran, l’idée est de proposer une diagonale qui peut s’étendre suivant les besoins. On passe d’un 13 ou 14 pouces classique à une solution de 17.3 pouces en déroulant une partie de l’écran. Le Samsung Flex Solo déploie cet affichage sur un côté et une variante baptisée Samsung Flex Duet se déploie des deux côtés.

L’idée n’est pas mauvaise sur le papier et pourrait même avoir du sens dans un produit mobile. On ballade un écran de 14 pouces dans son sac mais une fois déployé on utilise une dalle de 17″. C’est plutôt malin. Seul souci ici, les écrans affichés au CES 2023 sont des dispositifs fixes. Et dans ce cas précis je ne vois  absolument pas l’intérêt. Les écrans seront certes déployables mais seront surtout déployés dans leur affichage maximal 99.9% du temps. Je ne vois aucune raison de garder son affichage en 13 ou 14 pouces quand on peut en avoir en 17 ?

A partir du moment où le  changement d’affichage ne multiplie pas le nombre de pixels à l’écran, cela ne change rien ni à la définition ni à la résolution de la machine. Autrement dit, on achète l’écran pour un côté gadget, un effet Wahou mais une fois installé sur son bureau… on le laisse comme un écran normal dans son déploiement maximal. A part pour faire rager votre beau frère ou votre collègue de  bureau, le produit n’a alors aucun intérêt.

Je ne parle évidemment pas du prix de ce type de solution, on imagine qu’en échange de cette fonction seule on perd quelques pouces de diagonale par rapport à un écran classique.

Il ne s’agit ici que de prototypes et Samsung Display n’a pas communiqué sur une éventuelle commercialisation de ces engins ni, évidemment, sur un éventuel tarif. 

 

 

Samsung Flex : des assouplissements d’écrans au CES 2023 © MiniMachines.net. 2023.

Samsung Galaxy Book2 Go : un nouveau portable sous SoC ARM

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Annoncé avant le CES 2023, probablement parce que sa sortie est géographiquement limitée, le Galaxy Book2 Go est un nouvel ultraportable de 14 pouces piloté par une solution ARM signée Qualcomm. Différence notable par rapport aux autres machines de ce type sur le marché, il est annoncé dans une commercialisation assez particulière par le fabricant.

Samsung sera le seul et l’unique distributeur de cette machine, à priori. Autre particularité, elle serait distribuée à un prix d’entrée « abordable » si l’on en croit le constructeur. Il faut évidemment garder en tête que le terme abordable n’a pas forcément le même reflet qu’il s’agisse de l’entité qui vend et de celle qui achète. Mais la volonté de la marque Sud Coréenne semble bien être de proposer un engin moins cher que ce qui est annoncé habituellement pour ce type d’engins.

On retrouve avec le Galaxy Book2 Go un format des plus classiques. Ecran FullHD IPS de 14 pouces de diagonale porté par une charnière s’ouvrant à 180° au dessus d’un clavier chiclet, sans pavé numérique. L’épaisseur globale de l’engin est de 15.5 mm et l’ensemble des composants internes restent passifs. Pas de ventilation active, pas de pièce mécanique. L’engin ne fera absolument aucun bruit et sera résistant aux vibrations ainsi qu’à la poussière. Avec un châssis métallique, il atteindra 1.44 kg sur la balance.

Le cœur de la machine sera confié à un SoC Qualcomm Snapdragon 7c+ Gen 3. Une solution qui proposera un module Wi-Fi6E et surtout une excellente autonomie. La marque évoque la possibilité de regarder jusqu’à 21 heures de vidéo… sans évoquer d’autres usages que la possibilité d’utiliser l’engin « toute la journée ». Pas d’informations plus approfondies sur le matériel embarqué mais un laconique détail d’optimisation sur les capacités de l’engin. On pourra « travailler », communiquer et profiter d’expériences multimédia. C’est flou et cela n’informe pas vraiment sur les capacités réelles de l’engin.

Disponible d’ici la fin du mois, le Galaxy Book2 devrait servir de base de tarif chez Samsung. Une sorte de premier prix avant d’aller piocher du côté des configurations plus puissantes, plus chères et… beaucoup plus classiques.

Je ne sais pas vous mais cette sortie ressemble plus à celle liée à une promesse contractuelle faite entre divers acteurs qu’à une sortie en fanfare. On ne sait pas ce que cette machine vaut vraiment, elle sera distribuée de manière confidentielle et même le constructeur n’ose pas être clair sur son matériel et ses tarifs. Ce n’est pas franchement une annonce en fanfare.

Samsung Galaxy Book2 Go : un nouveau portable sous SoC ARM © MiniMachines.net. 2023.

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